Der Präsident. − Als nächster Punkt folgt die Aussprache über sechs Entschließungsanträge zu Unruhen im Sudan und daran anschließende Medienzensur(1).
Ryszard Czarnecki, autor. − Panie Przewodniczący! Parlament Europejski musi zabrać głos w obronie tych, którzy starają się walczyć o wolność słowa w Sudanie – w tym afrykańskim kraju, w którym obrońcom praw człowieka, dziennikarzom, aktywistom na rzecz przestrzegania praw obywatelskich jest szczególnie ciężko. Niedawne aresztowanie co najmniej 800 członków opozycji, dziennikarzy, obrońców praw człowieka to właśnie pokazuje. Tym bardziej, że przecież są ofiary śmiertelne – zginęło co najmniej 50 osób. W moim przekonaniu trzeba bardzo mocno i zdecydowanie pokazać, że Parlament Europejski ponad podziałami, które tu są, w tej sprawie zabiera głos i będzie stał na straży praw człowieka. Tak jak bronimy (Parlament Europejski znacznie bardziej niż Komisja Europejska) praw chrześcijan, tak powinniśmy bronić ludzi, którzy są prześladowani w Sudanie.
Nicole Kiil-Nielsen, auteure. − Monsieur le Président, au Soudan, la situation est plus que dramatique. Dans ce pays extrêmement pauvre et meurtri par de nombreux conflits, comme celui qui perdure au Darfour, la population vient de descendre massivement dans la rue pour protester contre la décision du gouvernement d'augmenter les prix du pétrole et du gaz.
La population soudanaise, dont 50 % a moins de quinze ans, vit sous le seuil de pauvreté, alors qu'aucune réforme structurelle de l'économie n'a été engagée. Les ressources de l'or ont été mobilisées, mais rien n'a été fait dans les autres domaines miniers ou dans le secteur agricole, autant de ressources qui pourraient permettre, à terme, de compenser une partie de la perte des revenus pétroliers.
Quelle a été la réponse du gouvernement face aux protestations? Tirs à balles réelles sur les manifestants pacifiques, plus de cent d'entre eux ont été tués, arrestations massives d'opposants, de défenseurs des droits humains, de journalistes, d'étudiants. Des jeunes âgés de 12 à 25 ans constituent la grande majorité des victimes de cette terrible répression. Les médias sont censurés, l'accès à internet est coupé.
Dans cette situation, nous n'approuvons pas la décision de l'Union européenne de ne pas renouveler le mandat de son représentant spécial pour le Soudan. L'Europe fait des déclarations condamnant la répression, elle alloue plus de 76 millions d'euros pour l'aide humanitaire mais ne veut pas être présente sur le terrain pour agir sur le gouvernement, faire libérer les centaines d'opposants arrêtés et veiller au bon usage de l'aide humanitaire. Pendant ce temps, les Chinois et les Russes sont là pour exploiter les ressources naturelles dans le cadre d'accords qui profiteront au président criminel et non à la population.
Véronique De Keyser, auteure. − Monsieur le Président, je vais essayer de ne pas répéter ce qui a déjà été dit à propos du Soudan. C'est vrai que nous avons assisté à une répression absolument massive, ce qui n'est pas une surprise pour un régime aussi sécuritaire, mais ce qui était plus surprenant, c'était l'ampleur de la manifestation. Moi qui étais chef de mission d'observation au Soudan en 2010 et 2011, je n'aurais pas pensé que, dans l'opposition et vu les possibilités tellement difficiles de s'exprimer, il y aurait autant de manifestants qui descendraient dans la rue à propos du prix du pétrole et des réformes demandées par le FMI. C'est donc plutôt un signe positif. Ce qui l'est moins, c'est la répression d'une brutalité inouïe, c'est la centaine de morts, ce sont les 800 personnes qui sont emprisonnées, et c'est la censure qui s'est abattue sur Internet, sur les médias, etc.
Alors maintenant, ce qui est vrai, c'est que nous devons nous demander ce que nous pouvons faire. L'aide humanitaire? Nous ne pouvons pas y toucher. Les accords de Cotonou? Évidemment, Omar Al-Bachir ne veut pas les signer, puisque lui-même est sous mandat d'arrêt. Donc, les possibilités de l'Union européenne sont assez réduites, mais je voudrais dire que nous sommes tout de même sur le terrain et que nous avons une délégation de l'Union européenne qui examine à Khartoum ce genre de problèmes.
Ne laissons pas croire que nous avons laissé la chaise vide.
Cristian Dan Preda, Autor. − Mâine, la Addis Abeba, e organizată o reuniune la vârf a Uniunii Africane şi, între altele, la iniţiativa Kenyei şi a Ugandei, se va discuta despre retragerea ţărilor africane din Curtea Penală Internaţională. Mai multe ţări africane vor cere impunitate privind crimele grave vizate de Statutul de la Roma.
Unul dintre cei direct interesaţi în această chestiune şi care va participa la reuniune e chiar Omar al-Bashir; ultima lui ispravă, s-a spus deja, fiind peste 250 de morţi în confruntările cu manifestanţii nemulţumiţi de creşterea preţului combustibilului. Acelaşi Omar al-Bashir a încercat să distribuie bani lichizi şi să crească salariul minim ca să calmeze o parte din nemulţumiri.
Pe de altă parte, e şi un anunţ bun: circa 800 de protestatari deţinuţi vor fi eliberaţi, ceea ce arată că presiunea internaţională are rezultate. De asta trebuie să continuăm să presăm asupra acestui regim.
Marie-Christine Vergiat, auteure. − Monsieur le Président, oui, une vague de contestations sans précédent secoue depuis le 23 septembre le Soudan. En cause, la suppression des subventions au carburant avec une augmentation des prix à la pompe de plus de 60 % qui s'ajoute à la hausse des prix des denrées alimentaires – oui, ces mesures sont des demandes du FMI – dans ce pays, où la situation économique et sociale est déjà dramatique et où la sécession n'a fait qu'aggraver les choses.
Le Soudan a, en effet, perdu 75 % de la production du brut, il connaît une inflation galopante et des dévaluations permanentes. Plutôt que de couper dans les dépenses militaires, qui maintiennent son régime autoritaire en place, Omar Al-Bachir a opté pour des mesures d'austérité. Face aux mouvements de protestation, le régime répond sans surprise par la répression: des centaines de morts, des arrestations innombrables, des journaux censurés ou interdits de publication, y compris ceux réputés proches du pouvoir, la coupure d'Internet, l'arrestation des principaux leaders des partis d'opposition.
Depuis son indépendance, le Soudan n'a connu que guerres civiles et coups d'État militaires. Sa population est l'une des plus pauvres au monde. Oui, son dictateur est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI dont il se moque éperdument.
Je crois donc que notre résolution, qui fait l'impasse sur les questions économiques et sociales, à l'origine des mouvements de protestation, ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau et sert surtout à nous donner bonne conscience.
Nous la voterons néanmoins, mais sans illusion sur le rôle de l'Union européenne en la matière.
Laima Liucija Andrikienė, on behalf of the PPE Group. – Mr President, I would like to make two points. I regret the decision taken by the EU High Representative to terminate the mandate of the EU Special Representative for Sudan and South Sudan, given the severe political unrest in Sudan and the armed conflicts, during which Sudanese forces and government-sponsored militias continue to engage in war crimes with impunity.
Without a designated EU Special Representative for Sudan and South Sudan, the EU will be left on the sidelines of international negotiations and efforts, especially considering that the United States, Russia and China all have special envoys for Sudan. I call on the High Representative to reverse her decision and extend the mandate of the Special Representative for Sudan and South Sudan.
Secondly, the Government of Sudan must cooperate with the International Criminal Court. It has obligation and a capacity to cooperate, and any arrest warrant issued by the ICC should be respected.
Corina Creţu, în numele grupului S&D. – Într-adevăr, represaliile brutale recente din partea autorităţilor de la Khartoum sunt revoltătoare. Uciderea şi torturarea opozanţilor, blocarea accesului la internet, arestarea jurnaliştilor şi închiderea ziarelor independente arată până unde merge regimul al-Bashir pentru a se menţine la putere. Sudanul a ajuns pe ultimele locuri la capitolul libertăţii presei, iar protestele antiguvernamentale au fost, după cum s-a spus aici, reprimate într-un mod violent de către forţele de securitate sudaneze.
Condamnăm ferm uciderea sutelor de demonstranţi şi cerem eliberarea imediată a tuturor jurnaliştilor şi deţinuţilor politici arestaţi ilegal, fără ca familiile lor sau avocaţii să-i poată contacta. Şi cred, într-adevăr, că doamna Ashton trebuie să revină de urgenţă asupra deciziei de a stopa mandatul Reprezentantului Special al Uniunii Europene pentru Sudan şi Sudanul de Sud, pentru că Uniunea Europeană trebuie să fie o prezenţă activă în stabilizarea şi democratizarea regiunii şi a continentului african.
Adam Bielan, w imieniu grupy ECR. – Sudańczycy wielokrotnie już masowo sprzeciwiali się dyktatorskiej władzy ściganego międzynarodowym listem gończym prezydenta al-Baszira. Tym razem jednak siły bezpieczeństwa okazały wyjątkową brutalność, bezpardonowo strzelając do demonstrantów i zabijając wielu z nich. Potępiam te wydarzenia.
Połowa mieszkańców Sudanu żyje poniżej granicy ubóstwa. Nie działają szkoły. Powszechnie łamane są prawa człowieka. Podjęcie reform jest niezbędne dla przywrócenia właściwej ścieżki rozwoju państwa. Nakłaniam rządzących do współpracy z wyspecjalizowanymi organizacjami humanitarnymi i do działalności w zgodzie z normami międzynarodowymi. Apeluję do sudańskich władz o zaprzestanie cenzurowania mediów, zapewnienie swobody działalności dziennikarzom oraz zagwarantowanie obywatelom dostępu do niezależnych źródeł informacji. Przede wszystkim jednak sytuacja polityczna i ekonomiczna kraju wymaga niezwłocznego rozpoczęcia dialogu ze społeczeństwem.
Franz Obermayr (NI). - Herr Präsident! Sudan erlebt die schlimmsten Unruhen seit der Machtübernahme von Präsident Al-Bashir beim Militärputsch 1989. Ausgelöst wurden die Proteste durch den Anstieg der Benzinpreise. Von über 120 Toten ist die Rede. Und die Berichterstattung darüber wurde verhindert, man verbot fünf Zeitungen auf unbestimmte Zeit. Unabhängige Berichte über den Tod von Demonstranten wurden durch die Zensurbehörde entfernt und durch regierungsfreundliche Artikel ersetzt.
Um nun eine weitere Eskalation zu verhindern, muss sich die EU auch als Vermittler im Konflikt mit Südsudan einsetzen. Sudan verlor bekanntlich den größten Teil seiner Erdölvorkommen an Südsudan, die Transport- und Exportanlagen gehören aber weiterhin Sudan. Beide Staaten sind aber wirtschaftlich vom Ölgeschäft abhängig, und der Streit über die Höhe der Pipelinegebühren brachte letztlich beide Staaten an den Rand des finanziellen Ruins.
Joanna Senyszyn (S&D). - Panie Przewodniczący! Sytuacja w Sudanie jest niezwykle trudna. Apeluję do sudańskiego rządu o zaniechanie przemocy w tłumieniu zamieszek, natychmiastowe śledztwo w sprawie zabójstw demonstrantów z września 2013 r. oraz uwolnienie zatrzymanych lub ich oskarżenie i uczciwy proces. Największym problemem humanitarnym jest obecnie trudny dostęp do wody, żywności, schronienia, edukacji i opieki zdrowotnej. Sudan powinien ratyfikować zmienioną umowę z Kotonu, aby otrzymać wsparcie finansowe z 10. Europejskiego Funduszu Rozwoju. Władze Sudanu muszą respektować prawa kobiet i osób LGBT, wolność zgromadzeń, wyznania, słowa, prasy i internetu. Sudan powinien znieść karę śmierci.
Apeluję do wysokiej przedstawiciel o wznowienie mandatu Specjalnego Przedstawiciela Unii ds. Sudanu i Południowego Sudanu, zwłaszcza że specjalnych wysłanników mają Stany Zjednoczone, Rosja i Chiny. I pytanie: jakie kroki zamierza podjąć wysoka przedstawiciel w związku z brakiem współpracy rządu Sudanu z Międzynarodowym Trybunałem Karnym?
Catch-the-eye-Verfahren
Sari Essayah (PPE). - Arvoisa puhemies, arvoisa komissaari, raporttien mukaan Sudanin turvallisuusjoukot ovat pidättäneet ainakin 800 aktivistia, oppositiopuolueiden jäseniä sekä toimittajia viime aikojen hallituksen vastaisten protestien myötä.
Pidätykset osoittavat toisinajattelijoihin kohdistuvan painostuksen merkittävästi lisääntyneen viime aikoina. Amnesty International on huolissaan, että nämä pidätetyt ihmiset ovat vaarassa joutua, ja niin kuin olemme kuulleet, osa on jo joutunut kidutetuksi ja muun epäinhimillisen kohtelun kohteeksi.
Näitä pidätettyjä pidetään eristyksissä, eivätkä he voi olla yhteyksissä perheidensä kanssa eikä heille myöskään anneta mahdollisuutta oikeudelliseen apuun. Media- ja internetsensuuri vaikeuttavat tietojen saamista entisestään.
Arvoisa komissaari, nyt tarvitaan kansainvälisen yhteisön väliintuloa ja poliittisen ratkaisun löytämistä. On kuitenkin pidettävä huolta siitä, että humanitaarinen apu kansalaisjärjestöjen kautta pystyy jatkumaan.
Bogusław Sonik (PPE). - Panie Przewodniczący! Parlament Europejski nie może pozostać obojętny na fakt, że w ostatnich protestach, które wybuchły po przemówieniu prezydenta, aresztowano co najmniej 800 osób – działaczy, dziennikarzy, opozycjonistów. Protesty brutalnie tłumiono przy użyciu broni palnej. Życie straciło ponad 100 osób. Ponadto poważnie naruszono wolność słowa, ograniczano dostęp do internetu, filtrując i cenzurując informacje.
Rząd Sudanu powinien zaprzestać represji wobec pokojowych uczestników demonstracji. Apeluję o przestrzeganie praw i podstawowych praw człowieka! Apeluję o to, aby umożliwić pełny, niecenzurowany dostęp do otwartego internetu, by uwolnić telefony komórkowe, technologie informacyjno-komunikacyjne – do tego przecież zobowiązuje prawo międzynarodowe. Chciałbym też zwrócić uwagę wysokiej przedstawiciel, że niezbędne jest przedłużenie mandatu Specjalnego Przedstawiciela ds. Sudanu i Sudanu Południowego.
(Ende des Catch-the-eye-Verfahrens)
Michel Barnier, membre de la Commission. − Monsieur le Président, là encore, je voudrais exprimer le point de vue de Mme Ashton, vice-présidente de la Commission et haute représentante de l'Union, qui s'excuse auprès de vous et, en particulier, des auteurs de ce débat, M. Czarnecki, Mme Kiil-Nielsen, Mme De Keyser, M. Preda et Mme Vergiat. La haute représentante m'a demandé, Mesdames et Messieurs les députés, de vous dire qu'elle se félicitait vivement et qu'elle vous remerciait de cette résolution sur les affrontements au Soudan, qui concerne les affrontements, bien sûr, mais aussi la censure médiatique qui s'en est suivie et que vous avez été plusieurs à décrire précisément.
Ces dernières semaines, le Soudan a été le théâtre des plus importantes manifestations qu'on ait jamais connues depuis de longues années. Le gouvernement a réagi avec une grande violence, et nous déplorons aujourd'hui la mort de dizaines de manifestants ainsi que des centaines de personnes blessées et emprisonnées. Le gouvernement a, en effet, tout fait pour empêcher la sortie de rapports indépendants qui décrivaient ces événements. Une stricte censure de la presse est en vigueur aujourd'hui pour les journaux, des agences de presse ont été fermées, des journalistes ont été arrêtés ou harcelés et Internet a été délibérément perturbé.
Mme Ashton a publié une déclaration, le 30 septembre dernier, exprimant sa très profonde préoccupation quant aux violences et aux pertes de vies humaines. Elle a appelé le gouvernement à s'abstenir de l'usage excessif de la force et à respecter la liberté d'expression et des médias. Elle a aussi exigé que les annonces faites par le gouvernement pour démarrer un dialogue national inclusif soient réellement suivies d'actions concrètes.
La situation des droits de l'homme au Soudan reste, vous l'avez tous dit, très profondément inquiétante: la restriction des droits civils, des droits politiques et de la liberté d'expression est persistante, il en va de même de la discrimination sexuelle et de la violence basée sur le genre. Les militants des droits de l'homme sont confrontés à de nombreuses exactions: Les conflits du Darfour, du Kordofan du Sud et du Nil bleu impliquent des violations de l'homme à une très grande échelle, et on sait bien que l'impunité demeure un problème majeur.
Mesdames et Messieurs les députés, les relations de l'Union européenne avec le Soudan sont affectées par la non-coopération du gouvernement avec la Cour pénale internationale. Toutefois, en ce moment, l'amélioration progressive des relations entre le Soudan et le Soudan du Sud nous donne l'opportunité d'un engagement accru et de passer des messages en faveur d'un dialogue interne et d'une transformation politique tout en maintenant, comme vous l'avez compris, un discours ferme et intransigeant sur les droits de l'homme.
Je pense que le Parlement européen joue un rôle important. Plusieurs d'entre vous, par vos initiatives et vos visites, l'ont démontré dans cette région pour faciliter les canaux de communication supplémentaires.
Je voudrais donc conclure, au nom de Mme Ashton, en encourageant le Parlement à poursuivre ces contacts dans l'avenir, pour montrer que la situation des droits de l'homme au Soudan reste, pour nous tous, une priorité de toute l'Union européenne.
À ce propos, je voudrais dire un mot plus précisément à Madame Kiil-Nielsen, à Madame Andrikienė, à Madame Creţu, à Madame Senyszyn et à Monsieur Sonik, qui ont évoqué la question précise de notre représentation dans cette région et dans ce pays, je voudrais les rassurer sur le fait que le Soudan reste une priorité pour l'Union européenne.
Je veux saluer, au nom de la haute représentante, l'excellent travail de Rosalind Marsden et son engagement au Soudan, toutes ces dernières années, dans des conditions extrêmement difficiles. Ses tâches seront maintenant reprises par le représentant spécial pour la Corne de l'Afrique, M. Alexander Rondos, ainsi que par la délégation de l'Union européenne.
Nous sommes convaincus que cette nouvelle architecture de travail opérationnelle rendra possible la réalisation des synergies au niveau régional. Elle permettra aussi, Mesdames et Messieurs les députés, à l'Union européenne de s'aligner et d'être cohérente, par rapport aux positions de l'Union africaine et des Nations Unies, qui donnent progressivement à leurs représentants un mandat régional élargi dans cette zone.
Voilà ce que je voulais dire sur le problème particulier, personnel pour plusieurs d'entre vous, que vous avez évoqué.
(Applaudissements)
Der Präsident. − Die Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung findet im Anschluss an die Aussprachen statt.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 149 GO)
Monica Luisa Macovei (PPE), în scris. – Aceste noi abuzuri ale guvernului sudanez ne arată încă o dată că regimul lui Omar Al-Bashir nu are respect pentru poporul său şi nici pentru normele internaţionale. Pe numele lui Al-Bashir există un mandat al Curţii Penale Internaţionale din 2009 pentru genocid, crime împotriva umanităţii şi crime de război. Vreau să reamintesc statelor semnatare ale Statutului de la Roma că sunt obligate să-l predea pe Omar Al-Bashir în cazul în care acesta se află pe teritoriul lor. Acum regimul sudanez încearcă să reprime protestele celor care s-au săturat de dictatura criminală a lui Al-Bashir. Mai mult de 100 de oameni au fost omorâţi de forţele de ordine, cei mai mulţi dintre ei tineri sub 25 de ani sau copii. Pentru ca populaţia să nu afle de proteste, autorităţile au cenzurat media şi reţelele telefonice. Uniunea Europeană trebuie să se coordoneze cu Naţiunile Unite pentru a actualiza lista de persoane care sunt sub interdicţie de călătorie şi ale căror conturi au fost îngheţate. Această listă n-a mai fost actualizată din 2007 şi conţine doar şase nume. Sancţiuni financiare şi de călătorie trebuie impuse tuturor celor care sunt responsabili în represiunile împotriva populaţiei.
Tadeusz Zwiefka (PPE), na piśmie. – W ciągu ostatnich dni docierają do nas niepokojące informacje z Sudanu – będącego do niedawna jednym z niewielu państw arabskich, gdzie nie obserwowaliśmy poważniejszych wybuchów społecznego niezadowolenia. Dnia 23 września br. tamtejszy rząd obniżył dotacje do paliw, tłumacząc to wzrostem inflacji i niestabilnością kursu walutowego. W efekcie ceny wzrosły o 75%, powodując falę protestów, podczas których dziesiątki osób zginęły, a setki zostały ranne. Brutalne tłumienie protestów to nie jedyne spośród działań władz skierowanych przeciwko obywatelom. Prześladowania działaczy społecznych, dziennikarzy, aktywistów i członków partii opozycyjnych, a także działania skierowane przeciwko wolności mediów wydają się być na porządku dziennym. Dziennikarzom zabrania się publikowania informacji dotyczących obecnej sytuacji. Władze zamykają kanały informacyjne, odbierając im licencje. Wstrzymuje się również publikację kolejnych dzienników, w tym największej sudańskiej gazety „Al-Indiana”. Wątpliwości budzi także kwestia traktowania aresztowanych – rodzinom nie udziela się informacji o miejscu ich pobytu oraz o stanie zdrowia, nie wspominając o możliwości kontaktu. Jako przedstawiciele krajów demokratycznych, w których życie i godność człowieka stanowią najwyższą wartość, nie możemy pozostawać obojętni wobec ewidentnego łamania praw podstawowych i wolności obywatelskich. Uważam, że w tej sytuacji mamy obowiązek głośno sprzeciwić się działaniom administracji obecnego prezydenta Omara al-Baszira, dlatego popieram tekst dzisiejszej rezolucji.