Der Präsident. − Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Anfrage zur mündlichen Beantwortung an die Kommission über die Stärkung der sozialen Dimension der Wirtschafts- und Währungsunion (WWU) von Pervenche Berès im Namen des Ausschusses für Beschäftigung und soziale Angelegenheiten (O-000122/2013 – B7-0524/2013) (2013/2841(RSP)).
Pervenche Berès, auteure. − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, une année déjà s'est écoulée depuis que la Commission européenne a publié son projet pour une union économique véritable et approfondie. Plus d'un an s'est également écoulé depuis que le Parlement européen s'est exprimé, dans sa résolution du 12 octobre 2012, en faveur de l'instauration d'indicateurs de référence en matière sociale, afin de compléter la gamme d'indicateurs économiques analysés pour détecter les déséquilibres macroéconomiques susceptibles d'apparaître au sein de la zone euro.
Le Parlement européen ne peut donc que se réjouir de la communication de la Commission européenne, publiée le 2 octobre 2013, dans cette affaire qui concerne l'avenir du modèle social européen, dont – nous nous en souvenons – le Président Barroso nous avait dit qu'il s'agissait d'un élément de la compétitivité de l'Europe. Mieux vaut tard que jamais! Sans les demandes insistantes de ce Parlement et sans l'engagement constant du commissaire Andor au sein du collège, cette communication n'aurait manifestement pas vu le jour.
La mise en place d'un tableau de bord permettant d'identifier en amont les divergences sociales au sein de la zone euro marque une avancée significative sur la voie de l'intégration solidaire et le début du rééquilibrage nécessaire entre les politiques économiques et sociales. Nous considérons que ces indicateurs doivent nous permettre d'infléchir les politiques pour tenir compte de la réalité des divergences, non seulement en termes macroéconomiques, de déficit public et de dettes, mais aussi des divergences sociales, qui sont tout aussi insoutenables que les précédentes pour le futur de la zone euro.
Cependant, ce mécanisme doit évidemment être bien conçu, dans la sélection des indicateurs comme dans leur définition. Il serait inefficace de les limiter à un nombre d'indicateurs trop restreint qui ne couvrirait pas, par exemple, la question du travail décent, de l'accès à la santé ou au logement. Permettez-nous de nous étonner du seuil de 25 ans retenu au regard des emplois jeunes, alors que nous nous sommes mis d'accord, dans le cadre de la "garantie jeunesse", pour traiter la situation des emplois des jeunes jusqu'à 30 ans. Il ne s'agit peut-être que d'un ajustement à opérer.
Mais, au-delà de tout cela, il faudra examiner la manière dont ces indicateurs seront utilisés. Quels enseignements seront tirés de ce que nous révéleront ces indicateurs? Quant à leur définition, nous vous proposons d'y associer pleinement les partenaires sociaux, qui ont des choses à dire sur la façon d'observer cette réalité et sur les enseignements à en tirer. Nous vous invitons à le faire de façon très systématique et très engagée.
Avec cette communication, vous avez ouvert, en filigrane, un autre débat sur de la question des stabilisateurs automatiques. J'ai cru comprendre qu'y compris dans ce Parlement, ce sujet était devenu objet de débat. Or, les chiffres sont là et manifestement, depuis 2010, au sein de la zone euro, comme nous le savons, les stabilisateurs automatiques ont été fragilisés. Il nous faudra sans doute les reconstruire à l'échelle de l'Union européenne et la piste ouverte par la "garantie jeunesse" pourrait être, si elle était vraiment financée au niveau européen, un moyen de progresser vers une véritable protection sociale européenne. La mise en place de ce stabilisateur automatique est aujourd'hui fragilisée au niveau des États membres, en particulier, dans la zone euro.
Monsieur le Commissaire, permettez-moi d'insister sur deux des questions que la commission a souhaité vous poser. La première est de savoir comment cette communication sera intégrée dans l'ensemble de la problématique, telle qu'elle est aujourd'hui posée sur la table du Conseil, s'agissant de la marche vers une véritable union économique et monétaire. La deuxième question est de savoir comment la Commission entend progresser sur le sujet des stabilisateurs automatiques et, en particulier, sur la possibilité d'élaborer et de rédiger un livre vert à ce sujet.
Je conclurai en indiquant que pour certains d'entre nous, il s'agira bien évidemment d'aller au-delà; mais chaque chose en son temps. Enfin, peut-être faudra-t-il aborder aussi la question de la définition d'un salaire minimum en tant qu'élément fondamental d'une dimension sociale de l'Union économique et monétaire.
László Andor, Member of the Commission. − Mr President, the Commission’s communication on strengthening the social dimension of Economic and Monetary Union (EMU) proposed a new scoreboard of key employment and social indicators to be used during the European Semester.
The scoreboard consists of five headline indicators: the unemployment rate; the NEET (Not in http://en.wikipedia.org/wiki/Education" \o "Education" , http://en.wikipedia.org/wiki/Employment" \o "Employment" , or http://en.wikipedia.org/wiki/Training" \o "Training" ) rate in conjunction with the youth unemployment rate; real gross household disposable income; the at-risk-of-poverty rate; and income inequalities. The Commission presented the scoreboard and its first analysis in the draft Joint Employment Report on 13 November 2013.
To answer your first sub-question, the Commission believes that the scoreboard should identify the most serious employment and social problems and developments at an early stage, and before a country diverges too strongly from its past performance or from the rest of the European Union. The scoreboard does not include statistical thresholds, meaning indicative values supporting and clarifying the interpretation of the indicators themselves. The Commission has been cooperating with the relevant committees of the Council to this end by presenting its proposals on a technical level.
Regarding your second sub-question, the Commission believes that the five headline indicators which I mentioned will indeed allow for better identification of major employment and social difficulties that need to be addressed in the interest of the EU as a whole and, particularly, the sound functioning of monetary union. Further analysis based on the scoreboard should draw upon the existing battery of indicators already used during the European Semester, in particular the Joint Assessment Framework, the Employment Performance Monitor and the Social Protection Performance Monitor. As the Commission pointed out in the draft Joint Employment Report, it is open to considering possible refinements of the scoreboard in future editions, taking into account Parliament’s views.
On your third sub-question regarding the age brackets for the youth unemployment and NEET rates, I recall that the Council recommendation on establishing a Youth Guarantee refers to young people under the age of 25. It is this age group for which robust policies and measures addressing the school-to-work transition are most crucially needed, although unemployment and inactivity also affect a substantial number of young people aged over 25. Member States are free to expand their Youth Guarantee schemes to include those over 25, where relevant, and can use the resources of the European Social Fund or the Youth Employment Initiative to that end.
On your fourth sub-question: as I mentioned, the Commission has integrated the scoreboard of key employment and social indicators in the draft Joint Employment Report. This will serve better to inform the setting of policy priorities for the 2014 European Semester, as well as the process of multilateral surveillance and the preparation of euro area and country-specific recommendations.
This brings me to your fifth sub-question, on how we detect alarming levels. The Commission’s assessment of the scoreboard’s headline indicators was considered for each Member State: firstly, the change in the indicator compared to earlier periods (i.e. the historical trends); secondly, the difference against the EU and euro area averages, which provides a snapshot of existing employment and social disparities; and, thirdly, the change in the indicator between two consecutive years relative to the change at EU and euro area levels. This comparison indicates the dynamics of socio-economic convergence or divergence.
In your sixth sub-question you ask to what extent the Commission acknowledges that there is specificity in the eurozone countries in relation to social challenges. This is a complex question on which I can only refer you to the Commission communication on strengthening the social dimension of EMU.
On your seventh sub-question regarding the link between the Commission communication and the wider agenda on EMU completion, I would remind you that the Commission’s ‘Blueprint for a deep and genuine EMU’ distinguishes steps to be taken in the short, medium and longer term. In the medium term, it identifies the need for deeper coordination of euro area labour markets. In the longer term, the possibility of an autonomous euro area budget, providing the euro area with a fiscal capacity to help Member States to absorb shocks, is being considered.
One possible stabilisation tool identified in that context was an EMU-level unemployment insurance scheme. Measures of that nature would, however, require a Treaty change as the EU currently does not have the competence to adopt them. In any event, the October 2013 European Council welcomed the Commission communication on the social dimension of EMU as a positive step.
Finally, on your last sub-question, I can confirm that the Commission is continuing to pursue its analysis on the longer-term possibilities and options for completing EMU, as presented in its Blueprint and its communication on the social dimension of EMU. Part of this technical work concerns the feasibility and the possible design of an automatic fiscal stabiliser operating at EMU level.
Csaba Őry, a PPE képviselőcsoport nevében. – A néppárti frakció nevében üdvözlöm mind a szóbeli kérdést, mind a határozati javaslatot a Gazdasági és Monetáris Unió szociális dimenziójáról. Fontos és egyidejűleg sok tekintetben vitatott kérdésről is van szó. A válság még nem ért véget, a munkanélküliség mintegy 26 millió embert érint és ez a 23%-os munkanélküliség bizony elég sok feladatot ró ránk. A kérdés az, hogy mindezt az Európai Uniónak európai szinten kell megoldania, vagy ez a tagországok felelőssége. Mi azt gondoljuk, hogy az Uniónak sem pénze, sem jogi lehetőségei nincsenek jelenleg arra, hogy európai szintű szociálpolitikát csináljon, a vita tehát továbbra is nyitott. Európai szociálpolitikára van szükség vagy az egyes nemzetek szociálpolitikájának jobb koordinálására, összehangolására, jó tapasztalatok cseréjére, az ötleteknek, javaslatoknak, iránymutatásoknak a terjesztésére?
A scoreboard-ot, a szociális eredménytáblát tehát jó elgondolásnak tartjuk. Segít abban, hogy jobban megértsük egymást és segít abban, hogy jobban összehasonlítsuk az egyes országok szociális helyzetét, de nem tudjuk elfogadni, és nem értünk egyet azzal, hogy a pénzügyi kormányzáshoz és pénzügyi unióhoz hasonló automatikus stabilizátorokat, kötelező erejű normákat írjunk elő szociális területen is. Ez ellentétes jelenleg az Alapszerződéssel, ehhez minimum szerződést kellene módosítani.
Továbbá ellenzi frakcióm az uniós szintű munkanélküli bérnek a bevezetését. Sokszor ez még egyes tagországokon belül is nehézséget okoz, tehát azt gondolom, hogy ennek jelenleg nincs realitása. És egyébként pedig köszönöm a figyelmet és támogatjuk a szociális partnerek jelentősebb részvételét.
Alejandro Cercas, en nombre del Grupo S&D. – Señor Presidente, señor Comisario, estoy encantado de poder tener este breve intercambio de opiniones con ustedes. Nos hubiera gustado que estuviese también presente el Consejo, porque lo que queríamos era también situar esta problemática en el Consejo para que esté presente en el futuro Consejo Europeo.
Pero aprovecho para decirles que, efectivamente, hemos seguido este informe con mucho interés, esta Comunicación del día 2 de octubre ―su gestación, su parto; sabemos que no ha sido fácil, que ha sido doloroso, las resistencias que ha habido―, y lo que queríamos precisamente con este debate y con la Resolución que mañana votaremos es ayudarles a ustedes, a los que verdaderamente están interesados en que efectivamente la nueva arquitectura de la Unión Económica y Monetaria tenga un pilar social importante.
Nos parece que es necesario, que es urgente —no solamente que es justo—, porque no habrá en Europa una política económica exitosa si hay unas asimetrías tan tremendas en los niveles de bienestar. No podrá haber una Europa rica y una Europa pobre, una Europa con empleo y una Europa con desempleo.
Creemos ―el Grupo socialista está firmemente convencidos de ello― que, igual que se están atacando los desequilibrios macroeconómicos, han de atacarse los desequilibrios sociales para poder no solamente hacer realidad nuestros principios, nuestros deseos y nuestros objetivos, sino también, incluso, las más prosaicas conclusiones económicas.
De modo, señor Comisario, que habrá que seguir adelante. Todavía queda mucho camino, muchas resistencias, pero aquí tendrá, en el Parlamento, a su mejor aliado: no le quepa la menor duda.
Philippe De Backer, namens de ALDE-Fractie. – Voorzitter, commissaris, er is een spreekwoord dat mij als jong politicus altijd is bijgebleven. Het spreekwoord komt van een voormalig Europees commissaris van mijn partij, wijlen Willy De Clercq, die ooit heeft gezegd: "Je bouwt geen sociaal paradijs op een economisch kerkhof." Ik denk dat dat nog altijd bijzonder juist is in de tijden waarin ook Europa zich vandaag bevindt.
We hebben er in de afgelopen jaren alles aan gedaan hebben om in Europa voor economische stabiliteit te zorgen. We zien de eerste tekenen van herstel van de hervormingen die zijn doorgevoerd. Maar natuurlijk zien we tegelijkertijd ook de sociale drama's die zich voor onze ogen afspelen. Ik denk dat we daar heel duidelijk in moeten zijn, namelijk dat het in de eerste plaats de taak van Europa was om stabiliteit in het systeem te brengen op economisch vlak. Daarbij hebben we ook aan lidstaten gevraagd hebben om de noodzakelijke hervormingen door te voeren om ervoor te zorgen dat ook de sociale component van dit hele verhaal werd aangepakt.
We zien vandaag dat de lidstaten te weinig hun best doen om die sociale component vorm te geven. We zien dat daaraan te weinig aandacht wordt besteed en dat de focus ligt op het puur rationeel besparen en niet zozeer op het hervormen. We zien vandaag bijvoorbeeld ook bij de landenspecifieke aanbevelingen dat landen achterlopen met hun hervormingen die mensen meer perspectief moeten bieden op een job en hun meer perspectief moeten bieden om in landen opnieuw aan te knopen met de economische groei. En daar denk ik dat we aan de landen moeten vragen om een tandje bij te zetten.
Ik denk dat het ook belangrijk is dat wij als Europa blijk geven van een langetermijnvisie. We hebben natuurlijk een heel moeilijke periode gehad die achter ons ligt. Maar tegelijkertijd hebben we toch wel de taak om te blijven wijzen op het feit dat investeringen in onderwijs bijvoorbeeld, in kinderopvang, in een aantal andere zaken het mogelijk moeten maken om mensen opnieuw een toekomstperspectief te bieden en ervoor moeten zorgen dat ook die sociale component op lidstaatniveau belangrijk blijft. Daar speelt natuurlijk ook het Europees budget met zijn verschillende instrumenten een heel belangrijke rol.
Als laatste punt zou ik willen vermelden dat natuurlijk de discussie rond bijvoorbeeld de meeneembaarheid van een aantal sociale rechten belangrijk blijft om ook in een interne Europese markt te blijven functioneren en dat de discussie over stabilisatoren op Europees niveau eigenlijk een discussie is die in een veel bredere context zou moeten worden gevoerd, onder andere ook richting eigen middelen en dergelijke. Daar kijk ik naar uit, in ieder geval in het kader van de toekomstige uitwisselingen met u, Commissie, en met de rest van dit Parlement.
Marije Cornelissen, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, the Committee on Employment and Social Affairs started asking for a social dimension to economic governance some time in 2011. The Council was then still in a state of panic, trying to make the financial markets happy by assuring them that we would cut and cut and cut again. Our committee quickly realised that this would have an enormous social price: that poverty would rise, that unemployment would rise, that inequality would rise. People would feel abandoned by their governments and by us.
That is exactly what happened and, in crisis countries especially, the social situation has become unacceptable – families have been evicted, people have been left without healthcare – without food even – and people are angry at Europe, at politics and at life.
In several reports we have therefore expressed the need for a true social Europe, and now, finally, there is something on the table: plans for rating countries not only along economic lines, but also along social lines, and plans to introduce a stabiliser. Commissioner, I thank you for this. It is a bit late, but better late than never.
Now, it is time to make sure that these social considerations have a meaningful impact on economic policies, because up to now Member States have been asked on the one hand to cut even more, while, on the other hand, being asked to alleviate poverty and unemployment. The fact that these things might be in contradiction with one another has not really been addressed. We need to address the fact that, in some countries, cutting a little less now might actually make their finances more sustainable for the future. We need to address the fact that in Europe we have certain social standards and we do not want to drop below them, because we are Europe and we do not let people slide into poverty. We do not let people go without healthcare or without basic provisions. Other continents might do that, but we are Europe and we do not.
My colleagues on the right, who are not here now, have surprised me somewhat. They voted for all the reports, but now, when there is something tangible on the table, they seem to be backing out. Do they really want social indicators to be nothing more than measurements – to have no policy impact – so that we can see how horribly poverty and unemployment are rising and we can say ‘Oh, look’ but not really do anything about it? Do they not want the Commission even to explore the possibilities for dampening macroeconomic shocks in the future in order to keep the European economy safe?
I call on all of us, because people in Europe need us now more than ever. Let us take action for a true social Europe!
Cristina Zuber, em nome do Grupo GUE/NGL. – Em 2 de maio de 1998, foi aprovada a lista dos onze países fundadores da zona euro. Afirmou-se que o euro traria taxas de crescimento elevadas, mas entre 2000 e 2009, é ver os gráficos, os desequilíbrios macroeconómicos agravaram-se: balanças comerciais muito diferentes, criação de países devedores e países credores.
Por detrás do dito objetivo da estabilidade dos preços, está o objetivo de reduzir os custos unitários do trabalho. Sem soberania monetária cambial, os únicos fatores de ajustamento económico sobre a desvalorização recaíram sobre a desvalorização dos salários e o aumento do desemprego, que também faz pressão sobre os salários e direitos sociais.
Criaram-se países periféricos consumidores com mão-de-obra barata. Entre 2001 e 2010, os lucros líquidos cresceram sete vezes mais do que os salários reais. O mecanismo do Pacto de Estabilidade associado ao euro, os seus predecessores, como o Semestre Europeu, criaram constrangimentos absolutos a qualquer possibilidade de desenvolvimento endógeno de um país.
Só tenho duas questões: a quem interessa esta União Monetária e se a União Económica e Monetária se compatibiliza com a dimensão social?
Sari Essayah (PPE). - Arvoisa puhemies, hyvä komission jäsen, EMU:n sosiaalisesta ulottuvuudesta puhuttaessa on mielestäni pidettävä kirkkaana mielessä se, että verorahoitteinen sosiaalipolitiikka ja esimerkiksi työttömyysturvajärjestelmät kuuluvat jäsenvaltioiden toimivaltaan.
Talouskriisin keskellä rakenteellisia uudistuksia ei pitäisi lykätä sillä, että aletaan tehdä tulonsiirtoja jäsenvaltioiden välillä, kutsutaan niitä sitten nimellä eurooppalainen työttömyysturvajärjestelmä tahi automaattinen vakauttaja. Kysymys on kuitenkin siitä, että yli- ja alijäämämaiden suhdannevaihteluja haluttaisiin tasata ja tällainen eurooppalainen työttömyysturvajärjestelmä tuntuu olevan siihen sopiva komission jäsenen mielestä. Totesitte puheenvuorossanne, että EU:lla ei ole vielä kompetenssia tässä asiassa. Haluatteko todellakin muuttaa perussopimuksia siihen suuntaan, että EU voisi päättää palkanmuodostuksesta? Tämä sotii ihan selvästi esimerkiksi pohjoismaista työmarkkinoiden sopimisvapautta vastaan. EU:lla ei pitäisi olla mitään kompetenssia olemassa olevien perussopimusten valossa kiinteästi palkanmuodostukseen liittyvässä työttömyysturvamallissa.
Lopuksi indikaattorit, joilla seurataan jäsenvaltioiden tilannetta. En usko, että kenelläkään on mitään niitä vastaan, mutta niiden yhteydessä on tietysti huomioitava, että laajat universaalit sosiaalipalvelut jäävät hyvin helposti huomioimatta tällaisissa indikaattoreissa, joissa katsotaan vain pelkästään yksittäisiä lukuarvoja, joten tulkinnassa pitää olla varovainen.
Συλβάνα Ράπτη (S&D). - Κύριε Πρόεδρε - ευχαριστώ, κύριε Επίτροπε - καλώς ήλθατε. Έχω εδώ την ανακοίνωσή σας, μια ανακοίνωση που είναι ένα πρώτο βήμα για την οικοδόμηση της κοινωνικής διάστασης της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Μόνο που αυτό το βήμα άργησε να γίνει και όχι μόνον άργησε να γίνει, είναι δυστυχώς και μικρό και άτολμο.
Όταν η ανεργία έχει σαρώσει τη νέα γενιά της Ευρώπης, όταν η φτώχεια επισκέπτεται απρόσκλητη όλο και περισσότερες οικογένειες, όταν οι άνθρωποι εδώ και τουλάχιστον τρία χρόνια χάνουν τα σπίτια, τις δουλειές, την αξιοπρέπειά τους, εσείς μιλάτε στην ανακοίνωσή σας, γενικά και αόριστα, για κοινωνικούς δείκτες. Θέλουμε, απαιτούμε εδώ στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, να είναι δεσμευτικοί οι δείκτες για την ανεργία, για τη φτώχεια, για την υγειονομική μέριμνα. Θέλουμε, με άλλα λόγια, να μην μείνουν στα χαρτιά οι κοινωνικοί αυτοί δείκτες αλλά να λαμβάνονται υπόψη μαζί με τους οικονομικούς δείκτες όταν πρόκειται να ληφθούν αποφάσεις για τις ζωές των ανθρώπων στο πλαίσιο της ΟΝΕ. Οι οικονομικές και οι κοινωνικές πολιτικές πρέπει επιτέλους κύριε Επίτροπε να συντονιστούν, διαφορετικά το αποτέλεσμα θα είναι να βγαίνει η ευρωζώνη από την οικονομική κρίση αλλά να μπαίνει σε μια δεινή κοινωνική κρίση, ιδιαίτερα στο νότο.
Κύριε Επίτροπε, πρέπει να συνειδητοποιήσετε πριν να είναι αργά ότι ευρωπαϊκή ολοκλήρωση χωρίς κοινωνική διάσταση της Ευρώπης είναι "πουκάμισο αδειανό".
Emer Costello (S&D). - Mr President, Ireland is about to regain its economic sovereignty on 15 December when it exits the Troika programme. While Ireland’s participation in the programme is considered to be a success in some circles, there is no doubt that Irish people have had to make enormous sacrifices. True, the euro has survived, but at what social cost in Ireland?
I want the euro to work. I want Ireland to remain part of it, but we do need to fix its basic design flaws by strengthening the social dimension. We need a single currency for Europe’s citizens, not just for its central bankers.
I was disappointed that the Commission was not more ambitious with its Communication on the social dimension to EMU, and I want to ask you, Commissioner, how will the scoreboard truly capture the deepening social challenges that are facing Member States? How, for example, will it assess the worst forms of poverty, such as homelessness? How can we accurately assess social imbalances given the absence of a European consensus on minimum social protection? How will the Commission address this lacuna?
Will the Commission acknowledge that the scoreboard needs to be complemented with a mechanism triggering preventive and corrective action that will promote upward social convergence and social progress? Can we achieve genuine EMU without such a mechanism?
Catch-the-eye-Verfahren
Edite Estrela (S&D). - Senhor Presidente, Senhor Comissário, a proposta da Comissão é pouco ambiciosa e, já aqui foi dito, mesmo assim teve de vencer grandes dificuldades e teve poucos aliados, mas tem aqui no Parlamento Europeu, certamente, muitos aliados.
O painel de indicadores sociais sobre o emprego é uma boa ideia mas devia haver mecanismos de sanções semelhantes aos que existem no processo relativo aos desequilíbrios macroeconómicos excessivos.
Os estudos de opinião revelam que 60% dos cidadãos europeus pensam que a austeridade não é solução para a crise e não admira, porque nós estamos a ver, nos países sujeitos a programas de austeridade, que os cidadãos estão a sofrer intensamente e que os resultados são muito negativos e, por isso, é preciso que a União Europeia mude de rumo, reforçando a dimensão social, dando mais proteção aos seus cidadãos, e isso também se vai refletir na própria economia.
(Ende des Catch-the-eye-Verfahrens)
László Andor, Member of the Commission. − Mr President, honourable Members, I thank you very much for your comments about the Commission communication on the social dimension, and especially what has been said on the scoreboard of employment and social indicators.
It might be true, as some of you have said in this discussion, that this is a small step in the construction of economic and monetary union (EMU) in Europe. However, I also believe that it will potentially be a giant leap in developing the understanding of how economic and monetary union works and how big a task we are still facing on the road towards a deep and genuine EMU.
The blueprint document one year ago indeed developed a long-term perspective towards a deep, genuinely sustainable and legitimate EMU. It provided a long list of measures that are needed in order to create this better-functioning model.
In my view, the scoreboard which we introduced with the 2 October Commission communication, helps to detect the very serious imbalances that unfortunately have grown during these crisis years. The eurozone was never a homogenous area, but this very long financial and economic crisis – and especially its second phase – made this asymmetric system even more imbalanced. We can also assume that these imbalances will make recovery more difficult.
This is not an easy question. This is a very, very complex problem which we are facing. However, at least from the social perspective, I believe that this communication helps to improve understanding and, in the process, helps to identify the necessary measures. We believe it was right to refrain from proposing any procedures at this stage, but we had to introduce a new tool which will improve the functioning of the existing procedures, especially as regards the European Semester.
The scoreboard is not the only proposal in this communication, as Members know well and as some have pointed out. Improving the social dialogue and the involvement of the social partners in the European Semester is a similarly important proposal. Developing labour mobility is also very important, as is strengthening employment and social governance in order to reach better outcomes in this area to improve the functioning of policies. These are very important parts of this communication on strengthening the social dimension of EMU.
Does it exclude further proposals, further measures or further developments? Definitely not. What I believe is that, since 2 October 2013, we have witnessed a process where a number of think tanks in the European Union responded very positively to this communication. There is a widely-shared understanding that this is a necessary step – a step forward. It does not mean that suddenly the EU would like to grab new competences from the Member States or from the social partners, but we definitely have to improve the cooperation and the coordination with the Member States and the social partners.
So this might just be the beginning of some new debates, and these debates might even intensify in the next six months, but we are very much looking forward. I believe the Commission has the technical expertise to come forward with new analyses and new proposals, if necessary, in the coming period. I count on Parliament’s continued interest and support in this forthcoming period.
Der Präsident. − Zum Abschluss der Aussprache wurden gemäß Artikel 115 Absatz 5 der Geschäftsordnung ein Entschließungsantrag(1) eingereicht.
Die Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung findet am Donnerstag um 12 Uhr statt.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 149 GO)
Evelyn Regner (S&D), schriftlich. – Die Mitteilung der Kommission vom 2. Dezember zur Stärkung der sozialen Dimension in der Wirtschafts- und Währungsunion wurde lange und groß angekündigt. Letzten Endes stellt diese Mitteilung zwar einen Fortschritt dar, aber leider nur einen sehr kleinen Schritt in die richtige Richtung.
In der Entschließung, die heute angenommen wurde, fordern wir Abgeordnete mehr als nur eine stärkere Berücksichtigung von Statistiken im Rahmen des Europäischen Semesters. Soziale Überlegungen müssen bei allen Gesetzen und bei allen Maßnahmen auf EU-Ebene eine zentrale Rolle spielen.
Die Anzeigetafel – oder das Scoreboard –, das nun im kommenden Europäischen Semester neu eingeführt wird, begrüße ich ausdrücklich. Aber dass es so unverbindlich ist, kann ich nicht gutheißen. Erstmals werden soziale Indikatoren in diesem Rahmen stärker berücksichtigt. Sowohl die Auswahl der Indikatoren als auch die möglichen Konsequenzen sind zu kritisieren: Einerseits gilt es, klarere Indikatoren festzuschreiben. Dazu sollte etwa eine differenzierte Betrachtung der Arbeitslosigkeitsraten oder des verfügbaren Haushaltseinkommens zählen. Andererseits gibt es keinerlei verbindliche oder gar automatische Konsequenzen, wenn ein Mitgliedstaat schlechte Ergebnisse bei diesen Indikatoren aufweist. Im Gegensatz dazu gibt es sehr wohl automatische Sanktionen, wenn ein Mitgliedstaat gegen die Defizitregeln verstößt.
Für mich steht es außer Frage, dass auch im Rahmen des Europäischen Semesters die europäischen Sozialpartner viel stärker eingebunden werden müssen.