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Processo : 2011/0438(COD)
Ciclo de vida em sessão
Ciclos relativos aos documentos :

Textos apresentados :

A7-0007/2013

Debates :

PV 14/01/2014 - 9
CRE 14/01/2014 - 9

Votação :

PV 15/01/2014 - 10.9
Declarações de voto

Textos aprovados :

P7_TA(2014)0025

Relato integral dos debates
Terça-feira, 14 de Janeiro de 2014 - Estrasburgo Edição revista

9. Adjudicação de contratos de concessão - Contratos públicos - Contratos públicos celebrados pelas entidades que operam nos setores da água, da energia, dos transportes e dos serviços postais (debate)
Vídeo das intervenções
Ata
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  El Presidente. − El punto siguiente en el orden del día es el debate conjunto sobre:

- el informe de Philippe Juvin, en nombre de la Comisión de Mercado Interior y Protección del Consumidor, sobre la propuesta de Directiva del Parlamento Europeo y del Consejo relativa a la adjudicación de contratos de concesión (COM(2011)0897 - C7-0004/2012 - 2011/0437(COD)) (A7-0030/2013),

- el informe de Marc Tarabella, en nombre de la Comisión de Mercado Interior y Protección del Consumidor, sobre la propuesta de Directiva del Parlamento Europeo y del Consejo relativa a la contratación pública (COM(2011)0896 - C7-0006/2012 - 2011/0438(COD)) (A7-0007/2013), y

- el informe de Marc Tarabella, en nombre de la Comisión de Mercado Interior y Protección del Consumidor, sobre la propuesta de Directiva del Parlamento Europeo y del Consejo relativa a la contratación por entidades que operan en los sectores del agua, la energía, los transportes y los servicios postales (COM(2011)0895 - C7-0007/2012 - 2011/0439(COD)) (A7-0034/2013).

 
  
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  Róża Gräfin von Thun und Hohenstein, deputising for the rapporteur. − Mr President, I will speak in English. Unfortunately Mr Juvin, our rapporteur on the Concession Directive, cannot be here today as we have just heard. He very much apologises that he is not available, due to unforeseen circumstances. He asked me to take the floor on his behalf to share with you a few thoughts, once again ahead of the vote tomorrow on the Concession Directive and the two public procurement directives.

Regarding concessions, the rapporteur would like to emphasise that this directive creates a brand new legal framework at EU level. The vote tomorrow in plenary on the concession text will be a strong signal in favour of the reinforcement of the internal market, filling in the gaps left in the legislative framework.

The rapporteur, Mr Juvin, insists on the fact that it was indeed time to take action at EU level: firstly, to clarify the legal framework throughout the EU in view of the multiplication of case law and of the diverging interpretations of key notions between our Member States; secondly, to ensure legal security and stability, which is essential for all actors; thirdly, to support public authorities’ action in favour of the development of economic infrastructure and the promotion of public services, especially in a context of economic crisis and budgetary constraints; and fourthly, to ensure transparency and equal treatment between all candidates and fight potential abuses.

However, the legislative proposal as initially proposed by the Commission was missing the point. Concessions are not public contracts. Their specificities must be taken into account: more flexibility, more room for manoeuvre for public authorities and for negotiation. This, however, must be achieved taking due account of the need for transparency and equal treatment.

Two years have now passed since the proposal was published by the Commission. A final agreement was reached in trialogue last July. The final text has been clarified and made more readable, more pragmatic, more efficient and more adapted to the specific nature of concessions, which are mostly long-term, complex contracts, often renegotiated several times with a light approach.

The public authoritiesʼ freedom of administration is acknowledged. Public authorities are free to decide how best to manage the execution of the works and the provision of the services, and they are never obliged to use concessions. They are the ones who decide how to perform their public tasks. Other key principles have been inserted or made clearer, such as transparency, equal treatment, the freedom to define services of general economic interest, etc.

The final text ensures key factors to guarantee a healthy economic environment, the transparency of the procedure, and equality of treatment of economic operators, with the same rules applying to everyone. Finally, the agreement takes into account the complexities of national situations, for instance in terms of public-public cooperation.

Two more sentences from Mr Juvin: the text to be voted tomorrow in plenary has survived despite many misunderstandings and false debates. No, the directive is not going to lead to the privatisation of public services. This was an erroneous and abusive interpretation. The award of a concession is not in itself a privatisation, as concessions do not lead to the definitive sale of an activity by the public authority.

And the last sentence from Mr Juvin, Mr President. No, the directive will not lead to low-cost public services. This was raised as the usual bogeyman against any attempt by the EU to legislate. But again those allegations are deceitful, as public authorities remain free to decide how to manage their services, as they are also free to define the award criteria, including characteristics linked to the quality of the services.

Mr Juvin thanks all colleagues, all shadows and all the collaborators and cooperators: thank you very much in his name.

 
  
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  Marc Tarabella, rapporteur. − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, permettez-moi tout d'abord de rappeler quelques éléments utiles pour apprécier l'importance de ces dossiers liés entre eux.

Tout d'abord, les marchés publics représentent près de 20 % du PIB de l'Union européenne et doivent être ainsi utilisés comme leviers pour favoriser une croissance durable et inclusive.

En décembre 2011, le commissaire Barnier, et donc la Commission, publiait deux communications pour la modernisation des marchés publics, pour les secteurs classiques et les secteurs spéciaux, afin de rendre les procédures plus efficaces, simples, transparentes et plus accessibles aux petites et moyennes entreprises. Près de 2 500 amendements ont été déposés pour les deux directives dont j'étais et suis encore le rapporteur. Huit commissions parlementaires ont émis un avis et la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs a travaillé au fond pendant une année et demi de négociations, d'abord au sein du Parlement puis en trilogue avec le Conseil et la Commission.

Je vais peut-être insister sur huit points qui m'apparaissent essentiels. Il y en a sans doute d'autres.

Le premier point porte sur le renforcement et la clarification de la coopération public-public au titre de l'article 11. Les négociations sur la coopération public-public ont été très positives car, pour la première fois, le législateur codifie cette coopération en permettant de tracer une ligne claire qui exclut du champ d'application de la directive les contrats entre les autorités publiques et les entités ayant une partie limitée de capitaux privés. De nouvelles dispositions énoncent à l'article 1er le principe de la libre administration à tous les niveaux des collectivités publiques. À elles de décider si, comment et dans quelle mesure seront effectuées des tâches d'intérêt public mais également en coopération avec d'autres autorités publiques.

Le deuxième point a trait aux principes généraux. Il sera désormais fait référence au respect, bien sûr, des directives et des lois nationales mais aussi des conventions collectives de travail. Ce principe est décliné dans toute la directive de manière à donner une structure cohérente garantissant le respect du droit du travail et des conventions collectives dans le lieu où le travail est effectué. Finalement, on met un terme à de multiples abus ayant conduit à des pratiques de dumping social et environnemental, faussant par là le fonctionnement du marché intérieur.

Le troisième point est une disposition très importante introduite sur la sous-traitance afin d'éviter que celle-ci ne soit utilisée comme un moyen de contourner les règles sur le respect des critères sociaux et environnementaux. La nouvelle réglementation  de la sous-traitance entraîne une obligation d'information pour l'opérateur économique, qui doit fournir toutes les informations concernant la partie du contrat qu'il sous-traite ainsi que les informations sur les sous-traitants.  De plus, ce nouvel article définit le principe de la responsabilité conjointe dans la chaîne de sous-traitance que les État membres peuvent établir et renforcer. Rappelons que la sous-traitance est souhaitable car elle représente une opportunité pour les petites et moyennes entreprises de participer aux procédures de marchés publics. Elle doit juste se faire dans les bonnes conditions.

Le quatrième point concerne l'offre économiquement la plus avantageuse, qui est un signal clair. Ce sera désormais le seul critère d'attribution, qui incitera les autorités à faire le choix de la qualité et de la durabilité des achats et des investissements publics au regard de critères sociaux, environnementaux et de durabilité, sachant que le prix reste évidemment un des critères.

Le cinquième point, ce sont les offres anormalement basses, qui devront désormais faire l'objet d'un contrôle par l'autorité et être écartées si elles contreviennent aux principes généraux relatifs au respect des conventions collectives et des règles en matière de sous-traitance et de respect de l'environnement.

Le sixième point, c'est la simplification qui se fera, notamment, par l'encouragement à recourir à la procédure électronique et à l'auto-certification (European Single Procurement Document), laquelle ne contraindra plus les entreprises à déposer a priori des annexes, souvent rebutantes, qui seront désormais exigées de l'adjudicataire. C'est une simplification essentielle.

Le septième point concerne le meilleur accès des petites et moyennes entreprises grâce à la réduction du chiffre d'affaires nécessaire pour participer à un marché et à la disposition qui prévoit d'encourager le regroupement temporaire des petites entreprises pour mieux affronter la thématique des marchés publics. 

Enfin, les services sociaux font l'objet d'un titre spécifique visant à leur donner une importance particulière. La directive assure, outre les principes de la haute qualité et de l'inclusion, l'équilibre entre une procédure allégée et la transparence de la passation. 

Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, cette réforme marque une étape essentielle pour l'harmonisation du marché intérieur. Nos efforts vont aujourd'hui dans la bonne direction, celle de la relance économique dont nous avons grand besoin, de la croissance durable et innovante, du respect des droits sociaux et de notre environnement.

Maintenant, la tâche n'est pas finie et elle incombera aux États membres, car il sera de leur responsabilité de transposer dans le droit national les directives. Je souhaite qu'ils le fassent en restant le plus possible fidèles aux principes qui les ont inspirées.

Je termine en disant que je n'oublie pas les remerciements d'usage mais je compte utiliser les deux minutes qui me seront données en fin de débat pour remercier les principaux acteurs de cette directive.

 
  
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  Michel Barnier, Membre de la Commission. − Monsieur le Président, quand on parle de la commande publique – et c'est bien de cela qu'il s'agit à travers les marchés publics ou les concessions – nous parlons de ce qui représente 18 % du PIB européen. C'est donc considérable, et Mesdames et Messieurs les députés, si nous pensons vous et moi que la principale bataille aujourd'hui est celle de l'emploi, de la compétitivité, de la lutte contre le chômage, alors, nous devons utiliser, parmi d'autres outils, ce que représente la commande publique pour participer à cette bataille pour l'emploi.

C'est précisément pourquoi il y a presque quatre ans, en février 2010, au cours de ma première audition devant vous, j'avais exprimé l'ambition d'une réforme profonde de cette commande publique. Et voilà aussi pourquoi, quelques mois plus tard, avec l'appui de votre commission – et je tiens à remercier en particulier Malcom Harbour – dans l'Acte pour le marché unique, nous avons fait figurer cette réforme, cette rénovation de la commande publique comme un des points principaux, une pierre angulaire de cet Acte pour le marché unique.

Il s'agissait de faire en sorte qu'il y ait davantage de flexibilité, moins de bureaucratie, notamment pour les petites et moyennes entreprises souvent dissuadées de participer à des appels d'offre parce que ça coûte trop cher en paperasse et puis aussi, de qualifier la commande publique. J'ai été, vous le savez, président d'une région, d'un département dans mon propre pays, j'ai lancé beaucoup d'appels d'offres et j'ai souvent regretté le manque de sécurité quand, avec mes équipes, nous choisissions le mieux-disant sur le plan social, sur le plan environnemental, sur le plan de l'innovation. Malcom Harbour a été le tout premier à m'interpeller sur l'utilité des marchés publics pour encourager l'innovation. Nous avons voulu qualifier cette commande publique pour encourager, pas toujours le moins-disant, mais en tous cas, systématiquement le mieux-disant.

Je vais tout de même prendre quelques secondes pour remercier Marc Tarabella et Philippe Juvin, qui ne peut pas être avec nous aujourd'hui, tous les rapporteurs fictifs et les membres de votre commission qui ont participé à tous ces travaux, ainsi que les présidences danoise, chypriote, irlandaise et lituanienne.

Quelques mots sur les marchés publics d'abord, des règles simplifiées plus efficaces et plus modernes, de nouvelles règles qui vont soutenir, à travers la commande publique, la protection de l'environnement, l'innovation, l'insertion sociale, le respect aussi du droit social et du travail – c'est un point auquel votre rapporteur M. Tarabella a apporté un soin et une attention particulière – et également un élément auquel je tenais –, même si ce n'est pas encore parfait, l'introduction du concept du coût tout au long du cycle de vie du service ou du produit.

Ensuite, un point très important, notamment pour plusieurs groupes parmi vous, en particulier, l'accès des petites et moyennes entreprises aux marchés publics, la limitation des exigences de capacité financière et l'incitation à la division en lots des marchés pour favoriser précisément l'accès des PME à ces marchés publics. Nous sécurisons, nous simplifions. Les services sociaux et assimilés bénéficieront d'un nouveau régime simplifié. Comme l'a dit monsieur Tarabella, la coopération entre autorités publiques sera sécurisée et préservée, et l'intégrité des procédures sera également renforcée.

Tout ce chantier de simplification, de qualification des marchés publics doit être mis en perspective avec une autre ambition qui est très importante pour donner du sens aux choses, c'est celle de la numérisation et de la dématérialisation des marchés publics. Avec de nouvelles directives vont devenir progressivement obligatoires, début 2016, la publication électronique des avis de marchés et l'accès électronique aux documents, puis en 2017 pour les centrales d'achat, avant une généralisation de cette numérisation, de cette dématérialisation à la mi-2018.

Mesdames et Messieurs, ces changements, le fait qu'on passe du papier à l'électronique, dans toutes les collectivités publiques et les États, va conduire, si nous faisons bien notre travail, à – écoutez-moi bien – 80 à 100 milliards d'économies chaque année. Ce sont de bonnes économies, c'est de l'argent qu'on pourra utiliser pour faire de l'investissement dans la recherche, dans l'éducation ou les infrastructures plutôt que dans la paperasse, 80 à 100 milliards d'euros par an d'économies grâce à la numérisation de la commande publique.

C'est aussi pourquoi, en liaison avec ce grand chantier, je vous ai fait une proposition à laquelle je tiens, sur la facturation électronique et j'espère qu'elle pourra être conclue avant la fin de votre mandat.

Quant aux concessions maintenant, quelques mots dans le prolongement de ce que Madame Róźa Thun a dit au nom de Philippe Juvin. Là ausi nous avions besoin d'un cadre juridique clair et souple au niveau européen pour favoriser l'investissement. Je pense que les procédures de concession peuvent aider à résoudre le dilemme quelque fois important entre le besoin de services publics de qualité et le recours à l'investissement privé, mais à la condition d'avoir des règles qui encadrent les choses partout en Europe de manière équitable et cohérente. C'est ce que nous avons voulu faire et réussi à faire puisqu'il n'existait pas auparavant de cohérence européenne et que beaucoup d'États avaient soit pas de législation du tout soit des législations différentes en matière de concessions. Nous savons aussi qu'avec ce cadre nouveau, nous pouvons lutter pour plus de transparence et une meilleure gouvernance. Certaines pratiques comme la corruption, vont être mieux encadrées et combattues.

Ce que nous avons voulu faire ensemble avec ce texte sur les concessions, c'est apporter plus de simplicité, plus de souplesse sans porter préjudice aux prérogatives des entités privées et publiques. Je veux le préciser, en écho à des débats qui ont eu lieu notamment sur la question de l'eau et qui m'ont conduit à proposer le retrait de ce secteur de la directive pour éviter des polémiques: la directive sur les concessions n'empiète pas sur les pouvoirs des autorités nationales et locales de définir les obligations de service public qu'elles jugent nécessaires, ainsi que leur mode de financement. Ces nouvelles dispositions que vous allez voter ne remettront pas non plus en cause la liberté des autorités publiques de choisir souverainement la manière dont elles souhaitent mettre en œuvre les tâches dont elles ont la charge. Et c'est en particulier vrai pour l'eau, qui, de mon point de vue, a toujours été un bien public.

L'adoption en première lecture de ces textes est la preuve de votre engagement, de notre engagement, pour simplifier, qualifier, mieux utiliser la commande publique au service de l'emploi et de la croissance. Il faut, comme l'a dit M. Tarabella, que les États membres mettent à présent en œuvre ces dispositions dans les délais convenus, pour que tous les acteurs locaux, privés et publics, s'approprient ces nouvelles dispositions.

C'est aussi pour faciliter cette appropriation que je serai heureux de vous inviter à une conférence publique que nous organisons le 19 mars prochain à Bruxelles, précisément pour expliquer le contenu de ces deux textes et la bonne utilisation qui peut en être faite. Nous allons réunir cette conférence le 19 mars, avec vous et vos rapporteurs et le président Malcom Harbour, pour parler directement à ceux qui vont devoir utiliser ces textes importants qui seront une pierre angulaire de la simplification et de la relance du marché unique dont je vous remercie très sincèrement.

 
  
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  Bernd Lange, Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für internationalen Handel. − Herr Präsident, Herr Kommissar, meine lieben Kolleginnen und Kollegen! Der Handelsausschuss hat natürlich sehr stark die Gesetzgebung begleitet, weil die Frage der öffentlichen Beschaffung für den internationalen Handel von zentraler Bedeutung ist, weil wir natürlich auch in Drittstaaten auf den öffentlichen Beschaffungsmarkt kommen wollen – wie wir es gerade in den Verhandlungen mit den Vereinigten Staaten diskutieren. Aber wenn wir das wollen – was natürlich dann auch positive Effekte für Unternehmungen in der EU mit sich bringen wird –, dann brauchen wir auch klare Regeln für die Beschaffung hier bei uns, die wir dann in Gegenseitigkeit mit anderen Staaten außerhalb der EU festlegen werden.

Dazu gehört, dass klar definiert ist, was ein Verstoß gegen faire Vergabepraxis ist. Dazu gehört auf alle Fälle die Nichteinhaltung von Umwelt- und Sozialstandards als klares Ausschlusskriterium für Angebote. Und dieses Kriterium muss auch für Unteraufträge gelten. Gerade im internationalen Kontext, liebe Kolleginnen und Kollegen, haben wir häufig Unteraufträge jenseits der EU-Grenzen, und auch diese Unterauftragnehmer müssen verpflichtet werden, Umwelt- und Sozialstandards einzuhalten.

 
  
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  Birgit Sippel, Verfasserin der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Beschäftigung und soziale Angelegenheiten. − Herr Präsident! Als sozialdemokratische Berichterstatterin für die allgemeine Richtlinie im Beschäftigungsausschuss bin ich mit dem jetzt vorliegenden Ergebnis nicht rundum zufrieden. Gleichwohl konnten wir einige soziale Aspekte stärken.

Wir haben deutlich unterstrichen, dass das niedrigste Angebot allein kein Vergabekriterium sein kann. Stattdessen erlaubt das wirtschaftlich günstigste Angebot auch die Beachtung von sozialen und Umweltkriterien – ein wichtiger Schritt für mehr Nachhaltigkeit, auch im Umgang mit dem Geld der Steuerzahler. Verbindliche Arbeits- und Sozialnormen müssen bei der Ausführung aller öffentlichen Aufträge anerkannt werden. Dazu gehört auch die Einhaltung von Tarifverträgen. Dies war ein großer Erfolg auch in den Verhandlungen mit dem Rat. Wer diese Normen nicht einhält, kann – kann leider nur – vom Verfahren ausgeschlossen werden.

Insbesondere bei der Unterauftragsvergabe hätte ich mir deutlich mehr gewünscht, denn gerade hier, bei den Kettenverträgen an Subunternehmen, liegt ein großes Potenzial sittenwidriger Beschäftigungsverhältnisse.

Gleichwohl schaffen die neuen Richtlinien eine verbesserte Transparenz und klare Regeln zum Schutz und zur Achtung von Sozial- und Arbeitsnormen. Und wir verweisen auf bereits existierende Systeme der Generalunternehmerhaftung. Natürlich können Mitgliedstaaten darüber hinausgehen; ich bin gespannt, ob das geschieht.

Bei besonders niedrigen Angeboten müssen die öffentlichen Behörden prüfen, ob tatsächlich grundsätzliche Arbeits- und Sozialnormen eingehalten werden. Öffentliche Gelder müssen zwar sparsam ausgegeben werden, aber nicht für Sozialdumping. Das wäre letztlich auch gegen die Interessen der Bürgerinnen und Bürger.

18 % des Bruttoinlandsprodukts sind öffentliche Aufträge. Damit ist dies ein wichtiger Bereich, um gesellschaftliche Ziele voranzubringen. Denn mit den neuen Richtlinien haben wir einen verbesserten Rahmen geschaffen für Nachhaltigkeit, qualitativ hochwertige und soziale Dienstleistung und für die Achtung guter Arbeitsbedingungen. Ein wichtiges Signal insgesamt für die Bedingungen auf unseren Arbeitsmärkten!

 
  
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  Jürgen Creutzmann, Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Beschäftigung und soziale Angelegenheiten. − Herr Präsident, Herr Kommissar, meine werten Kolleginnen und Kollegen! Die Verhandlungen zur Reform des europäischen Vergaberechts waren wahrlich nicht immer einfach. Umso mehr freue ich mich über das Ergebnis und habe als Berichterstatter der ALDE meiner Fraktion empfohlen, morgen für das Paket zu stimmen. Die öffentliche Auftragsvergabe wird damit moderner, einfacher und transparenter. Die komplizierten EU-weiten Verfahren werden unbürokratischer und mittelstandsfreundlicher.

Der europäische Binnenmarkt wird deutlich enger zusammenwachsen – zum Vorteil von Steuerzahlern, von Unternehmen, aber auch von Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmern.

Bei den neuen Vorschiften für die Inhouse-Vergabe und interkommunale Zusammenarbeit ist uns der schwierige Spagat gelungen, bewährte kommunale Strukturen zu erhalten und gleichzeitig Wettbewerbsverzerrungen zu begrenzen. Eine vermeintliche „Zwangsprivatisierung“ von Dienstleistungen wie der Wasserversorgung oder Rettungsdiensten war nie Ziel der Reform. Die vom Parlament im Trilog erwirkten Änderungen haben hierüber Klarheit geschaffen.

 
  
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  Paul Murphy, rapporteur for the opinion of the Committee on Employment and Social Affairs. − Mr President, right now in Ireland we have a major scandal breaking which illustrates the reality of how public procurement functions, as opposed to the nice legal theory whereby everybody wins. To be blunt, in many cases it is simply a means for the political establishment to allow their big-business, big-corporation friends to enrich themselves by feasting at a trough filled with taxpayers’ money. We have the process of the attempted privatisation of the Irish water supply and the imposition of water charges: yet another austerity tax.

Last year the Irish Government lied through its teeth to the people, saying that the property tax would go to fund local services, only then for them to be told that it would actually go to the setting-up of Irish Water, a new company which will levy that tax. In the last week it has emerged that the money has actually gone to line the pockets of major corporations, to the tune of up to EUR 80 million, through a public procurement process.

It is a bonanza for consultants, major accountancy firms and major law firms. Almost EUR 50 million will go to IBM; close to EUR 20 million will go to Accenture; Ernst & Young will get close to EUR 5 million; McCann Fitzgerald will get EUR 1 million; A&L Goodbody will get EUR 3 million; KPMG will get over EUR 2 million. None of that has come out because of a process of democratic accountability, or through scrutiny or transparency; it has been dragged out, bit by bit, from Irish Water in the media.

A week ago the managing director said that all contracts were awarded after an open competition. Now it has been revealed that four suppliers were awarded contracts without any competition. This is happy for all of them, but not for the taxpayer, who is paying for this process of privatisation over public good. Once an asset has been commodified, it will be privatised. As part of that process, we have councils voting to hand over water assets to this company, which will then in turn be sold for a song. This is a new frontier in a battle to push privatisation and transfer public wealth into private hands. Public procurement and privatisation must be resisted.

 
  
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  Åsa Westlund, föredragande av yttrande från utskottet för miljö, folkhälsa och livsmedelssäkerhet. − Herr talman! Jag vill å miljöutskottets vägnar gratulera Marc Tarabella för ett väldigt gott arbete.

Det är glädjande att fokus nu flyttas från lägsta pris till det så kallade mest ekonomiskt fördelaktiga anbudet, som också kan baseras på ett livscykelperspektiv. Detta kan göra det tydligt för alla att det inte bara är möjligt utan också är önskvärt enligt direktivet att ställa höga miljö- och hållbarhetskrav vid upphandling. Rätt använt kan det här innebära tydliga förbättringar för miljön och också för alla företag som vill ligga i framkant på miljöområdet.

Det är också glädjande att det nu blir ett krav att de arbetsrättsliga villkor som finns på orten och i branschen ska följas – i Sverige ska de regler som finns i kollektivavtal gälla. Vidare är det också glädjande att direktivet bidrar till att städa upp bland de oöverblickbara underleverantörskedjor som finns idag.

Sist men inte minst vill jag välkomna att förslaget från kommissionen nu har ändrats så att det faktiskt blir lättare att ställa krav på rättvisemärkta produkter vid offentlig upphandling.

 
  
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  Werner Langen, Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Industrie, Forschung und Energie. − Herr Präsident! Ich berichte über die Stellungnahme des ITRE-Ausschusses zu der Konzessionsrichtlinie. Die Konzessionsrichtlinie war eine schwierige Geburt. Schon Binnenmarktkommissar Monti hatte in den 90er-Jahren einen Anlauf gemacht, der damals gescheitert ist. Deshalb ist es ein Verdienst, dass wir heute ein Ergebnis haben. Wir haben ja lange dafür gebraucht – die Stellungnahme des ITRE ist jetzt 14 Monate alt. Einige Forderungen sind berücksichtigt, andere nach dem Trilog nicht.

Ich möchte trotzdem dem Kollegen Juvin ausdrücklich danken, auch wenn zwei unserer Hauptforderungen nicht berücksichtigt wurden. Das Erste ist die Konsequenz aus dem Altmarkt-Urteil, dass private Beteiligungen bis zu maximal 10 % die Ausnahmeregelung nicht tangieren dürfen. Das ist nicht übernommen worden. Und das Zweite ist die Frage der Wasserversorgung. Hier war relativ weitgehend ein vernünftiger Kompromiss ausgehandelt worden, der allen Belangen zu Recht Rechnung getragen hat. Aber leider hat Herr Kommissar Barnier diesen Vorschlag zunichtegemacht. Deshalb werden wir auch in Zukunft mit den Urteilen des Europäischen Gerichtshofs in der Wasserversorgung rechnen müssen. Das war aus der Sicht des ITRE-Ausschusses ein Pyrrhus-Sieg.

 
  
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  András Gyürk, Az Ipari, Kutatási és Energiaügyi Bizottság véleményének előadója. − Elnök Úr! Biztos Úr! Tisztelt Képviselőtársaim! A közbeszerzési irányelv felülvizsgálata kedvezően érinti a gazdasági szereplőket, illetve növeli a közbeszerzések átláthatóságát és hatékonyságát. A felülvizsgálat előrelépést jelent a kis- és középvállalkozások számára, mivel a szerződések részekre osztása révén könnyebben hozzáférhetnek a közbeszerzési piacokhoz. Az elektronikus pályázatleadás jelentős költségmegtakarításhoz, rövidebb átfutási időhöz és kevesebb hibához vezet. Előrelépést jelent az ajánlatkérő szervek számára is, mivel az értékelés során az áron kívül figyelembe kell venni az adott termék életciklusa során fölmerülő költségeket is. Ez hosszútávon jelentős gazdasági előnyökkel jár. Végezetül előrelépést jelent a gazdaság egésze számára, hiszen az eljárásfajták palettájának bővítése és a közbeszerzési kultúra fejlesztése hozzájárul a gazdaság dinamizálásához.

 
  
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  Zigmantas Balčytis, Pramonės, mokslinių tyrimų ir energetikos komiteto nuomonės referentas. − Visų pirma noriu pasveikinti savo kolegą Marcą Tarabellą už atliktą didžiulį darbą IMCO komitete bei derybose su Taryba siekiant išsaugoti principinius viešųjų pirkimų aspektus, kuriems buvo pritarta ITRE komitete. Kalbant konkrečiai apie direktyvą dėl subjektų, vykdančių veiklą vandens, energetikos, transporto ir pašto paslaugų sektoriuose vykdomų pirkimų, būtina paminėti, kad pavyko išsaugoti atskirą reglamentavimą komunalinių paslaugų teikimui. Šiuose sektoriuose tebėra didelė rinkos koncentracija ir menka konkurencija, todėl, atsižvelgiant į šių viešųjų paslaugų svarbą, yra tikslinga taikyti specifines taisykles, kurios atspindėtų specifinį šių paslaugų pobūdį bei užtikrintų aukštos kokybės socialinių paslaugų teikimo sąlygas. Šių direktyvų peržiūra padėjome naujus ir teisingesnius pagrindus skaidresnių viešųjų pirkimų procedūroms ateityje. Vienu svarbiausių pasiekimų būtų galima įvardinti elektroninį viešųjų pirkimų skatinimą. Pasiūlyme jau numatomas privalomas pranešimų perdavimas ir pirkimo dokumentų prieinamumas elektronine forma bei įsipareigojimas valstybėms narėms per dvejus metus pereiti prie visiško elektroninio susirašinėjimo. Manau, kad ateityje visi viešieji pirkimai turi būti perkelti į elektroninę erdvę, kas leis sukurti skaidrias ir labiau efektyvias viešųjų pirkimų sistemas valstybėse narėse. Europos Parlamentas išreiškė aiškų apsisprendimą reformuoti ir keisti viešųjų pirkimų taisykles, todėl ypatinga užduotis teks Komisijai prižiūrint, kaip valstybės narės perkels šių direktyvų nuostatas ir jas įgyvendins ateityje.

 
  
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  Eva Lichtenberger, Verfasserin der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Verkehr und Fremdenverkehr. − Herr Präsident! Das Vergaberecht und das Konzessionsrecht ja ebenso sind von ganz besonderer Bedeutung für Städte, Gemeinden und öffentliche Körperschaften und müssen deswegen mit der notwendigen Seriosität und Genauigkeit behandelt werden. Aber was wir auch dringend brauchen, ist dann für diese Gremien Kompetenzen, Erfahrungen und wirklich großes Engagement im Durchführen dessen, was wir hier im Europäischen Parlament vorgeschlagen haben. Das ist nämlich wirklich keine triviale Aufgabenstellung.

Im Verkehrsausschuss war es uns besonders wichtig, dass es in jenen Bereichen, wo es schon Spezialgesetzgebung gibt – wie etwa im Bereich des öffentlichen Verkehrs –, nicht zu einer Duplizierung von Normen kommt, durch die gerade für Körperschaften wie Städte und Gemeinden der Vergabeprozess noch komplexer und noch komplizierter wird. Glücklicherweise ist das auch herausgefallen. Denn wir sollten im Europäischen Parlament auch alles dafür tun, dass jene, die unsere Normen anwenden sollen, damit auch zurechtkommen können. Das ist zum Teil erfüllt, leider nicht ganz so, wie wir uns das erwartet hätten!

 
  
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  Sabine Wils, Verfasserin der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Verkehr und Fremdenverkehr. − Herr Präsident! Meine Fraktion hat sich von Anfang an für die komplette Ablehnung der Richtlinie ausgesprochen, weil das bestehende EU-Recht genug Transparenz, Diskriminierungsfreiheit und Rechtssicherheit bietet. Die Kommission hat versäumt, die Verhältnismäßigkeit ihres Vorschlags zu überprüfen, zum Beispiel welche Folgen ihr Eingriff in das kommunale Selbstverwaltungsrecht mit sich bringt. Insbesondere befürchten wir, wie auch die Gewerkschaften, negative Auswirkungen auf die Bereitstellung von Leistungen der Daseinsvorsorge und auf den Schutz und die Weiterentwicklung der sozialen Sicherheit. Als Verfasserin einer Stellungnahme im Verkehrsausschuss habe ich mich deshalb für eine Zurückweisung des Richtlinienentwurfs starkgemacht.

Wir brauchen eine Strategie zur Verteidigung und zum Ausbau der öffentlichen Dienste und keine blinde Marktöffnung. In den Debatten zur Konzessionsrichtlinie, aber auch beispielsweise zum Eisenbahnpaket wird aber wieder einmal deutlich: Die Kommission ist von einer drastischen Liberalisierungsagenda getrieben. Den Preis zahlen am Ende die Beschäftigten durch Arbeitsplatzabbau und Druck auf die Löhne, die Bürgerinnen und Bürger durch explodierende Preise für lebensnotwendige Dienstleistungen und die Kommunen durch den Verlust der Kontrolle über wichtige Teile der öffentlichen Aufgaben.

Wir sagen klar: Auf der Grundlage des Lissabon-Vertrags, der die Wettbewerbspolitik im EU-Binnenmarkt ins Zentrum der EU-Politik rückt, kann es keine soziale, friedliche und demokratische EU geben.

 
  
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  Ovidiu Ioan Silaghi, raportor pentru aviz a Comisiei REGI. − Domnule președinte, domnule comisar, stimați colegi, în primul rând doresc să felicit cu căldură raportorii și toți colegii care și-au adus atribuțiile și competența în vederea îmbunătățirii și simplificării legislației privind achizițiile publice. Trebuie să subliniem încă o dată, sistemul actual de achiziții publice este deosebit de complex și greu de aplicat la nivelul statelor membre, fără a genera un procent mare de erori și nereguli. Prin urmare, este extrem de important să eficientizăm modul de gestionare și alocare a banului public, în general, dar mai ales a fondurilor europene. Concret, avem nevoie de directive clare, simple, precise, predictibile și transparente, credibile, care să vină în sprijinul statelor membre și, în special, în sprijinul autorităților locale și regionale.

În ceea ce privește întreprinderile mici și mijlocii, având în vedere potențialul lor ridicat de absorbție a forței de muncă, de inovare, de dezvoltare, acestea trebuie încurajate prin mijloace specifice, prin măsuri adecvate și încurajate să participe la acest proces de achiziții publice, atât la nivel local, cât și la nivel regional.

 
  
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  Heide Rühle, Verfasserin der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für regionale Entwicklung. − Herr Präsident! Da ich die gesamte Redezeit zugestanden bekommen habe, kann ich gleich für beide Berichte sprechen. Vielen Dank dafür.

Zuallererst möchte ich mich für die gute Zusammenarbeit bedanken. Wir haben alles in allem ein Ergebnis erzielt, auf das wir stolz sein können. Zwar ist es – wie immer bei Kompromissen –, so, dass wir nicht alles erzielt haben, was wir erreichen wollten. Zum Beispiel hätte ich mir gewünscht, dass wir noch zu einer wesentlicheren Entlastung der kleinen Vergabestellen gekommen wären. Dennoch muss man noch einmal deutlich sagen, dass es jetzt eine breite Vielfalt von variablen Vergabeverfahren gibt, auf die die Vergabestellen zurückgreifen können, dass sie bessere Möglichkeiten haben, vor der Vergabe den Markt zu prüfen, dass sie leichtere Anpassungen auch noch während der Vergabezeit vornehmen können, Modifikationen während der Laufzeit. Vor allem – darauf hat ja schon Herr Barnier hingewiesen – erhoffe ich mir von der elektronischen Vergabe eine wesentliche Vereinfachung und damit auch sehr viel mehr Möglichkeiten für kleine Vergabestellen, aber auch für kleine und mittlere Unternehmen.

Leider ist die irische Ratspräsidentschaft heute nicht anwesend. Ich hätte mich eigentlich bei ihr ganz gerne noch mal bedankt, weil es in enger und guter Zusammenarbeit mit ihr gelungen ist, die öffentlich-öffentliche Kooperation von der Vergabe stärker freizustellen. Da waren die Vorgaben von der Kommission zu restriktiv, und da haben wir es in den Verhandlungen geschafft, mehr Spielraum für öffentlich-öffentliche Kooperation zu schaffen. Ich halte es in einer Zeit hoher Schulden der öffentlichen Hand, von großen Problemen mit dem demografischen Faktor und einer Überalterung der Gesellschaft für wichtig, dass wir mehr Möglichkeiten für Gemeinden schaffen, gemeinsam die Dienste der Daseinsvorsorge zu erbringen. Das haben wir hiermit erreicht.

Was bringt das Paket im Einzelnen? Zum einen ist zu erwähnen, dass wir die nachhaltige Vergabe im Sinne von sozialer, ökologischer und ethisch verantwortlicher Vergabe gestärkt haben. Zwar haben auch schon die bestehenden Richtlinien einiges ermöglicht, aber in den bestehenden Richtlinien steht das Kriterium des niedrigsten Preises auf der gleichen Ebene wie die Qualität. Das hat immer wieder zu Missverständnissen in den Mitgliedstaaten geführt und zu Aussagen, dass das Europarecht den Zuschlag nach dem niedrigsten Preis verlangen würde. Hier ist es uns gelungen, eine Klarstellung zu erzielen und deutlich zu machen, dass der Zuschlag auf der Grundlage des wirtschaftlich besten Angebots erfolgen soll, dass neben der Qualität auch der Preis berücksichtigt werden kann, aber dass beim Preis die Lebenszykluskosten der Produkte eingehen sollen, und zwar von der Forschung über die Entwicklung bis zu Produktion, Transport, Gebrauch, Erhaltungs- und Reparaturkosten und Entsorgung – das kann alles Eingang finden in die Vergabekriterien. Und damit haben die Vergabestellen wirklich sehr viele Spielräume. Das halte ich auch für ein sehr wichtiges Ergebnis.

Ebenso wichtig ist für mich, dass die Fair-Trade-Vergabe gestärkt worden ist. Die neue Gesetzgebung erlaubt erstmals ausdrücklich, sich bei der Beschaffung auf Gütesiegel oder Labels zu stützen. Zwar müssen Anbieter, die nachweislich keinen Zugang zu diesen Gütesiegeln haben, auch zugelassen werden, aber die Beweispflicht liegt eindeutig beim Anbieter. Und das bringt einen meines Erachtens richtigen Schub in Richtung Fair-Trade-Vergabe, weil wirklich deutlich wird, dass es sinnvoll ist, sich zertifizieren zu lassen und die Labels entsprechend zu übernehmen. Das entkräftet viele Argumente, die bisher gegen die Fair-Trade-Beschaffung vorgebracht worden sind.

Zudem erlauben die revidierten Richtlinien nun ausdrücklich, eine bestimmte Produktionsmethode zu fordern, und zwar nicht nur im Zusammenhang mit ökologischen Kriterien, was bisher schon der Fall war, sondern auch in Bezug auf soziale Kriterien und Fair-Trade-Kriterien. Beispielsweise kann ein Verbot von Kinderarbeit künftig auch in den entsprechenden Vergabekriterien gefordert werden. Das halte ich auch für eine sehr wichtige Maßnahme. Aber auch Maßnahmen zum Schutz der Gesundheit am Arbeitsplatz können, solange sie Bezug zum Auftragsgegenstand haben, Eingang in die Zuschlagskriterien finden.

Wir haben ferner eine bessere Integration behinderter und benachteiligter Menschen erreicht. Es wird die Möglichkeit geschaffen, dass Aufträge geschützten Werkstätten vorbehalten werden.

Außerdem – auch das halte ich für wichtig – verpflichten die neuen Richtlinien zur Einhaltung der am Ort der Ausführung oder Erbringung von Dienstleistungen geltenden Umwelt-, Sozial- und Arbeitsrechte, einschließlich der Bestimmungen, die sich aus Tarifverträgen ergeben, sofern sie im Einklang mit Unionsrecht stehen.

Last but not least schaffen wir endlich auch eine Erleichterung für kleine und mittlere Unternehmen. Als Beispiele seien erwähnt: Unterteilung in Lose, Originaldokumente muss nur noch der vorlegen, der den Zuschlag erhält, Einstieg in den Europäischen Vergabepass – noch nicht in der vollen Breite, wie wir es gewünscht hätten, aber das European Single Procurement Document wird einige Erleichterungen bringen, gerade für kleine und mittlere Unternehmen.

Wir erwarten nun von den Mitgliedstaaten, dass sie diese Richtlinien zügig umsetzen und die Spielräume, die wir geschaffen haben, bei der Umsetzung auch erhalten und keine zusätzlichen bürokratischen Hürden aufbauen. Ich erwarte aber auch von der Kommission – und das geht jetzt nicht an Kommissar Barnier, sondern an die Gesamtkommission –, dass sie die erzielten Kompromisse respektiert und beispielsweise nicht bei internationalen Handelsvereinbarungen in Frage stellt. Die Herausnahme des Wasserbereichs oder der Rettungs- und Katastrophendienste aus der Vergabe darf nicht wieder über internationale Vereinbarungen in Frage gestellt werden. Die hohen Standards, die wir im Bereich nachhaltige Vergabe und im Bereich innovative Vergabe erreichen, müssen erhalten bleiben!

 
  
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  Raffaele Baldassarre, relatore per parere della commissione giuridica. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, finalmente ci accingiamo ad approvare uno dei pacchetti legislativi più importanti e complessi di questa legislatura. Voglio pertanto esprimere i miei più vivi complimenti a tutti i protagonisti coinvolti e, in particolare, ai relatori e amici Marc Tarabella e Philippe Juvin.

Ritengo si sia brillantemente trovato il giusto equilibrio tra il bisogno di semplificare le procedure e la necessità di garantire un'elevata certezza del diritto. È stato raggiunto l'obiettivo di creare un nuovo istituto giuridico, quelle delle concessioni, che introdurrà regole chiare nel settore, stimolandone la competitività e accrescendone la trasparenza. In materia di appalti sono stati chiariti aspetti fondamentali per stimolare la sostenibilità dei contratti pubblici attraverso, ad esempio, disposizioni più chiare per l'individuazione e il contrasto delle offerte anormalmente basse. Spetterà adesso alla Commissione, caro Commissario Barnier, vegliare sulla corretta trasposizione delle direttive, che mi auguro avvenga speditamente e in maniera uniforme.

 
  
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  Giuseppe Gargani, relatore per parere della commissione giuridica. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, credo anch'io che questo sia uno dei provvedimenti più importanti portato avanti da questa legislatura, dopo due anni di negoziato che ha visto impegnato il collega Baldassarri e i relatori e sul quale intendo dare anch'io un giudizio in Aula.

Abbiamo modernizzato il quadro governativo su queste questioni – credo che sia un fatto importante – e se le opere pubbliche – il Commissario Barnier lo saprà meglio di noi – assorbono il diciannove percento del PIL per beni, servizi, lavori, eccetera, vuol dire che questa è una leva per la crescita che noi dobbiamo saper utilizzare in maniera intelligente e quindi la Commissione è giustamente delegata.

Abbiamo fatto un passo avanti rispetto alla trasparenza, perché si garantisce un miglior servizio a un minor costo e ritengo che la scelta dell'offerta economicamente vantaggiosa sia certamente una razionalizzazione del sistema. Concludo per dire che l'aspetto più importante è la tutela maggiore a favore delle piccole e medie imprese, il che è veramente importante sul piano europeo.

 
  
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  Frank Engel, au nom du groupe PPE. – Monsieur le Président, sur la substance de cette réforme des marchés publics, je me limiterai, en toute connaissance de cause, aux remerciements d'usage, surtout au rapporteur, Marc Tarabella, avec lequel il a été possible de procéder à une organisation des travaux longue et pénible, mais amicale et efficace. L'un n'exclut pas l'autre, heureusement. Ce dossier, en fin de compte, malgré les mérites que nous pouvons dégager et malgré les retombées positives qu'apportera cette réforme, m'amène quand même à mentionner l'un ou l'autre problème qui, je crois, à l'approche des élections européenne, ne doivent pas être tus.

Nous avons vu que dans une réforme de pareille envergure, sur un tel sujet, simplifier n'est pas chose facile. Je doute, en fin de compte, que nous ayons beaucoup simplifié. Nous avons introduit des notions nouvelles, nous avons amélioré quelques formulations, mais je doute que nous ayons vraiment simplifié pour les usagers de la chose. Cela me peine un peu parce que j'aurais préféré être en mesure, à ce stade de la procédure, de dire clairement: "Oui, nous avons simplifié".

Mais il y a autre chose qui me tracasse beaucoup plus. Cette procédure, au sein des instances législatives européennes, a duré deux ans. Deux ans au cours desquels nous avons subi les obstructions les plus pénibles de la part du Conseil. Je crains que, pendant le délai de transposition de deux ans, les représentants des États membres, ceux qui composent le même Conseil, fassent tout pour essayer, dans le cadre de leur marge de manœuvre nationale, de ramener leur texte national à ce qu'ils ont initialement défendu au Conseil.

J'espère que ce ne sera pas le cas parce que sinon, de nouveau, ce sera le contraire d'une simplification, compréhensible pour tous, à l'échelle européenne, d'un texte à l'intention de l'ensemble des acteurs.

Enfin, Monsieur le Président, je dois dire que nous sommes quand même parvenus à de bons compromis sur un sujet difficile. J'espère que, dans quatre ans, quelqu'un à la Commission n'aura pas la bonne idée de dire: "Maintenant le temps est venu d'une nouvelle réforme". Laissons d'abord celle-ci produire ses effets.

 
  
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  Pier Antonio Panzeri, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, dopo due anni dalla presentazione di questa importante proposta, siamo in dirittura di arrivo. Il lavoro è stato molto impegnativo e sono stati negoziati complessi ma necessari per disciplinare in maniera adeguata il settore delle concessioni, una delle aree più importanti di attività economica in cui il mercato unico deve ancora affermarsi, grazie anche al lavoro svolto dal collega Juvin.

Dalla sua pubblicazione questa proposta ha immediatamente suscitato reazioni controverse. Numerose sono state le critiche animate dalla paura di possibili esternalizzazioni e privatizzazioni. Ebbene, abbiamo lavorato per evitare che questa direttiva potesse diventare uno strumento che spingesse verso privatizzazioni o esternalizzazioni forzate. Il testo che approveremo con il voto di domani è un testo semplificato ed equilibrato, un testo che permetterà di garantire la certezza giuridica, la trasparenza ed evitare possibili forme di abusi. La nuova disciplina permetterà di garantire, inoltre, un effettivo accesso al mercato di tutti gli operatori economici e soprattutto delle PMI. Nel far questo non viene, però, in alcun modo intaccata l'autonomia delle autorità pubbliche. Le amministrazioni pubbliche rimangono, infatti, libere di decidere se e come ricorrere sostanzialmente allo strumento delle concessioni.

Ma i progressi normativi sono stati anche altri. Con questo strumento si inseriscono importanti clausole in materia sociale, ambientale e di subappalto. Questo è stato possibile grazie al lavoro svolto congiuntamente con l'altro strumento importante, la direttiva appalti pubblici, insieme al collega Marc Tarabella. Non ci sono da questo punto di vista dubbi o margini d'interpretazione: gli operatori economici cui è attribuita una concessione dovranno rispettare tutti gli obblighi sociali e ambientali previsti dalla normativa europea e dalla contrattazione collettiva.

Infine un ultimo aspetto, da non sottovalutare, che riguarda la cosiddetta protezione dei servizi di interesse economico e generale. Si tratta di servizi che, per loro natura, giocano un ruolo fondamentale nella promozione della coesione territoriale. Le autorità nazionali continuano a rimanere libere di definire questi servizi e come questi debbano essere organizzati e finanziati e in questo contesto un successo è stata l'esclusione dal campo di applicazione del settore idrico.

In definitiva, si tratta di progressi importanti e fondamentali. Credo che occorra lavorare in questa direzione e mi auguro che ci sia un impegno della Commissione europea per applicare integralmente quanto uscirà da questo Parlamento.

 
  
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  Jürgen Creutzmann, im Namen der ALDE-Fraktion. – Herr Präsident, meine sehr verehrten Damen und Herren! Nachdem wir Liberale den Tarabella-Bericht im Ausschuss noch abgelehnt hatten, konnten wir den Text im Trilog schließlich entscheidend verbessern. Unser größter Erfolg ist, dass wir die Lage kleiner und mittlerer Unternehmen entscheidend verbessert haben.

So war die ALDE-Fraktion die einzige Fraktion, die sich durchgehend für die Aufteilung großer Aufträge in kleine Einheiten stark gemacht hat. Dadurch haben kleinere Unternehmen eher die Möglichkeit, sich um öffentliche Aufträge zu bewerben. Außerdem werden KMU mit relativ geringen Umsätzen davon profitieren, dass für die Teilnahme an Ausschreibungen der mindestens erforderliche Jahresumsatz deutlich gesenkt wurde.

Auch wird die Bürokratie deutlich abgebaut: So müssen Bieter Nachweise erst dann erbringen, wenn sie die Ausschreibung gewonnen haben. Zu Beginn des Verfahrens sind Selbsterklärungen ausreichend. Behörden dürfen keine Nachweise, die sie sich auch anderweitig beschaffen können, verlangen.

Wir haben außerdem erreicht, dass die in Deutschland weit verbreitete Zusammenarbeit von Gemeinden etwa bei der Straßenreinigung weiterhin auch ohne Ausschreibung möglich sein wird. Gleichzeitig haben wir neue Regeln geschaffen, die verhindern, dass öffentliche Unternehmen in unfairen Wettbewerb mit privaten Unternehmen treten müssen.

Wie bereits eingangs erwähnt, wurde ein für alle Mal klargestellt, dass die Konzessionsrichtlinie auf keinen Fall zu einer Zwangsprivatisierung der Wasserversorgung führen wird. Leider gab es in der öffentlichen Diskussion hierzu insbesondere in Deutschland viel irreführende Panikmache. Das bedeutet: In Zukunft können auch die Stadtwerke ohne europaweite Ausschreibung die Wasserversorgung für ihre Gemeinden übernehmen und andere Gemeinden mitversorgen.

Ebenso haben wir es geschafft, Notfallrettungsdienste von den Vergaberichtlinien auszunehmen, sofern sie von gemeinnützigen Organisationen wie dem Roten Kreuz erbracht werden. Damit wird sichergestellt, dass auch die bewährten ehrenamtlichen Strukturen wie in Deutschland weiter bestehen können. Normale Krankentransporte fallen zwar ab einem gewissen Schwellenwert unter die Vergaberichtlinien. Für sie gelten aber die sehr viel flexibleren Vorschriften für „soziale Dienstleistungen“. So können Gemeinden auch in Zukunft karitative Organisationen mit der Durchführung von Krankentransporten unterstützen.

Ich will noch einmal auf das verweisen, was die Kollegin Rühle sehr ausführlich dargestellt hat. Es ist eine ganz breite Palette aufgebaut worden, indem wir auch soziale Aspekte berücksichtigt haben, indem wir berücksichtigt haben, dass Lohndumping nicht weiter ein Kriterium sein kann, um an der öffentlichen Auftragsvergabe teilnehmen zu können. Es ist weiter auch erreicht worden, dass – wie wir das in Deutschland seit Jahren schon kennen – nicht der billigste Bieter, sondern der preisgünstigste Bieter das Angebot erhält. Dies ist sehr wichtig, denn wir stellen immer wieder fest – auch bei der kommunalen öffentlichen Auftragsvergabe –, dass der Billigste nicht immer das beste Produkt, die beste Dienstleistung abliefert und im Nachhinein dann Korrekturen vorgenommen werden müssen und das, was vorher schlecht ausgeführt wurde, korrigiert werden muss.

Deswegen können wir morgen diesem ganzen Paket zustimmen!

 
  
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  Claude Turmes, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident! Die öffentlichen Aufträge machen fast 20 % des Bruttosozialprodukts in Europa aus. Das sind also riesige Investitionssummen. Und mit diesem neuen Legislativwerk bringen wir es fertig, dass die besser genutzt werden, vor allem besser genutzt werden in Richtung mehr Umweltschutz, weniger Lohndumping, Fair Trade und vor allem auch für Innovationen.

Für mich sollen öffentliche Aufträge ein Motor sein für die Innovation in Europa, damit wir neue Produkte, neue Prozesse in öffentlichen Aufträgen testen können und ihnen damit auch den Weg in die Märkte hinein ebnen. Das ist für die europäische Wirtschaft ein essenzielles Element, und es ist super, dass wir hier einen politischen Konsens hatten, um vom Billigsten wegzugehen auf den Gesamtlebenszyklus und dadurch den besseren Produkten in den Markt helfen. Jetzt geht es natürlich darum, dass wir diese Bürokratie, die natürlich immer noch da ist, so klein halten wie möglich. Deshalb brauchen wir Regierungen, die nicht nur administrativ die Voraussetzungen schaffen, sondern auch gezielt in Weiterbildung und Ausbildung investieren.

Es gab dieses Wasser-Dossier, das diese ganze Richtlinie politisch ein bisschen verschmutzt hat, wenn ich das mal so lapidar sagen kann. Ich persönlich bin froh, dass sich Millionen Bürger mobilisiert haben. Und es geht auch ein Dankeschön an die 5000 luxemburgischen Bürger, die mitmobilisiert haben in Right2Water gegen diese Idee, die doch irgendwie im Raum stand, Wasserversorgung zu privatisieren. Ich denke, das war das Letzte, was wir gebraucht hätten.

 
  
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  Malcolm Harbour, on behalf of the ECR Group. – Mr President, as Chair of the Committee on the Internal Market and Consumer Protection, and also as the shadow rapporteur on both the directives, may I say that it is a very special day for all of us, and particularly for me, having chaired the conciliation meetings, to be here today after an extremely long process.

One of the reasons we have a very good outcome – and I am pleased that, generally, across the different committees, the work we have done is now being fully appreciated for its economic and political (and, I would also say, strategic) importance for Europe – is that we did not just wait until you, Mr Barnier, sent us some very good material to work with but, since 2009, when I became chair, we have worked on public procurement as a policy.

I was really delighted that Heide Rühle’s group did her the honour of giving her six minutes’ speaking time. She deserved that because she was rapporteur for two own-initiative reports which got us here. This has been an immensely complex challenge. We have to make this a complete repositioning of public procurement, as a tool for encouraging the better, more innovative and more efficient delivery of public services across the board, whether they are concessions in the area of transport or catering or concern the simple procurement of goods or services.

We have to say to public procurers that this is not just a question of getting in the tenders and selecting the lowest price, but that they have to sharpen up their act, as smart customers, to decide exactly what it is that they want. We are giving them the opportunity to do some proper negotiation with the suppliers to match up their requirements with what those suppliers can deliver. If they can provide them with a better and more innovative solution, then they can take that solution. This is the rethinking here. It must not be a legalistic process but a process that delivers better outcomes.

I was delighted that Claude Turmes talked about innovative procurement and, Commissioner, you mentioned that very specifically. We have an entirely new tool here to enable an innovative supplier to work with a customer and, over an extended period, to develop and deploy a solution. That customer will be doing the European economy a service by supporting that innovative company. That is how important this proposal is.

I would just say in conclusion to the Commissioner that, in the next cycle of this Parliament, we need his successors in the Directorate-General for Internal Market and Services to give attention to transposition in the same way as for the Services Directive. There has to be an equally intensive period of working with Member States to deliver the real benefits of this proposal, otherwise we will have done all this work in vain.

 
  
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  Mikael Gustafsson, för GUE/NGL-gruppen. – Herr talman! Jag skulle vilja börja med att säga att jag är positivt överraskad över direktivet om offentlig upphandling. Det var många med mig som var djupt oroade över att kostnad och pengar skulle sättas främst.

Men nu finns det möjlighet att ställa sociala och miljömässiga krav och krav på att kollektivavtal ska respekteras och det finns möjlighet att utesluta företag som begått brottsliga handlingar eller inte betalat skatt eller sociala avgifter. Det här är ett betydande steg framåt jämfört med tidigare lagstiftning, även om det fortfarande öppnar upp för undantag.

Jag är dock kritisk mot att till exempel social och miljömässig hänsyn och inte ens kvalitet får finnas med som minimikrav så som nämns i punkt 15 c. Men på det stora hela är detta ett betänkande som förbättrar dagens situation.

När det däremot gäller direktivet om koncessioner vet jag knappt vad jag ska säga. För det enda jag skulle kunna glädjas åt är att åtminstone frågan om vatten lämnats utanför denna sjuka ultraliberalisering. Ingen ville ha detta direktiv, ingen bad om det och ingen såg behov av det, utom möjligen liberaliserings- och utförsäljningsivrande byråkrater i kommissionen.

Jag vill avsluta med att säga att jag är mycket missnöjd med att dessa betänkanden gått direkt till trepartsförhandling utan att passera parlamentet. Det minskar det demokratiska inflytandet. Vi ska i varje fall föreställa att vara en demokratisk institution och då borde vi ju fått chans att ha åsikter om sådana här viktiga dokument. På det viset som det har gått till nu har vi inte haft en sådan möjlighet, utan det har gått direkt till trepartsförhandling och jag som ledamot kan i slutändan bara trycka "ja" eller "nej".

 
  
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  Matteo Salvini, a nome del gruppo EFD. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, ringrazio per la buona volontà ma mi sembra che siano solo parole. Ricordiamo la direttiva sui ritardati pagamenti: le pubbliche amministrazioni dovrebbero pagare entro trenta giorni le imprese e gli artigiani. In Italia non succede quasi mai; quindi questo mi sembra sia l'ennesimo documento, con anni e anni di lavoro, che giustifichi lo stipendio e il posto di lavoro di qualche centinaio di burocrati europei, che vanno a complicare la vita a imprese, lavoratori e sindaci.

Le gare europee complicano. Si sarebbe potuta alzare la soglia per aiutare il chilometro zero, per aiutare le imprese locali. Non so se a Bruxelles qualcuno se n'è accorto, però c'è crisi. In Italia c'è un tasso di disoccupazione giovanile che non c'è da quarant'anni, oltre il quaranta percento. E invece no: è giusto che in Italia vengano a lavorare imprese da ogni dove, senza rispettare i diritti né l'ambiente e le condizioni di lavoro, se non con vaghi cenni.

Nessun limite ai subappalti:, quindi nel nome del libero mercato, del liberi tutti, del profitto e del guadagno, la criminalità organizzata potrà continuare a fare, comprare, investire. Si sarebbe potuto e dovuto fare di più. Nessun ostacolo vero all'invasione di beni e servizi da paesi che non rispettano i nostri standard di qualità e che sfruttano i lavoratori. Io, anche in questo dibattito, ho sentito parlare di "consumatori", di "clienti", di "mercato": siamo uomini e donne; io non sono né un consumatore, né un cliente, né un uomo a tempo determinato. Siamo uomini e donne che pensano a un'altra Europa, un'Europa fondata sul lavoro, sul rispetto e sul lavoro delle imprese locali, sulla storia, sulla cultura, sulla tradizione, sulle identità, che in questo palazzo contano poco ma penso che conteranno molto di più dopo le elezioni del prossimo 25 maggio.

(L'oratore accetta di rispondere a una domanda "cartellino blu"(articolo 149, paragrafo 8, del regolamento)).

 
  
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  Marc Tarabella, Relatore domanda "cartellino blu". − Collega Salvini, è una vergogna sentirla in Aula. Perché? Perché per un anno e mezzo abbiamo lavorato con i colleghi Frank Engel, Jürgen Creutzmann, Heide Rühle, Malcolm Harbour, Dennis de Jong, tutti relatori ombra come lei. E lei è l'unico che non abbiamo mai visto in riunione. Allora, è facile dire che sono solo parole!

No! Abbiamo lavorato nell'interesse delle piccole aziende, dei lavoratori, degli appalti pubblici sani: come intende spiegare ai suoi elettori che è un fannullone in questo Parlamento? È solo in TV e mai in Aula, mai in riunione per lavorare. È una vergogna: lei è un fannullone in questo Parlamento, lo dico io.

 
  
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  Matteo Salvini (EFD), Risposta a una domanda "cartellino blu". – Signor Presidente, io non me la prendo. Ci sono colleghi di sinistra che querelerebbero per dichiarazioni di questo tipo. Ci sta. Ci sta il dissenso, ci sta il consenso, quindi non me la prendo, anche perché so che il presidente su molti punti la pensava come me, la pensava come la Lega Nord. Avrebbe voluto ottenere di più, fare di più per la tutela delle aziende e dell'ambiente. So io, come sa lui, che il documento finale non porta a casa neanche un terzo di quello che io e lui avremmo voluto.

Quindi non me la prendo: gli lascio le sue opinioni. Io alle piccole e medie imprese, lombarde e italiane, porto in dote il nulla, perché il risultato conseguito, dal mio punto di vista è il nulla. Quindi lo ringrazio per lo stimolo a essere più presente, la prendo da questo punto di vista. L'avrei fatto molto volentieri se non avessi avuto fin da subito la certezza che saremmo arrivati al niente o quasi, nel nome del mercato. E siccome so che tanto io quanto lui pensiamo che l'Europa potrebbe essere qualcosa di diverso, non mi offendo e gli mando un abbraccio.

 
  
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  Patricia van der Kammen (NI). - Voorzitter, met het pakket maatregelen voor overheidsopdrachten en aanbestedingen wil de Commissie een aantal doelen bereiken waaronder efficiency bij het besteden van overheidsmiddelen. De PVV heeft voor het bereiken van die efficiency een nuttige suggestie: schaf het beleid en de regelgeving over concessies en aanbestedingen af. Laat de lidstaten zelf beslissen op welke wijze en door wie zij hun opdrachten, publieke werken en nutsfuncties uitgevoerd willen zien. De regels leiden alleen maar tot meer bureaucratie en meer kosten voor de belastingbetaler.

Daarnaast wordt met dit voorstel op slinkse wijze een politieke agenda van klimaathysterie, diversiteitsbeleid en andere socialistische onzin opgedrongen aan ondernemers. Overheden mogen namelijk deze aspecten laten meewegen in hun aanbestedingen.

Beste Commissie, de burger wil waar voor zijn belastinggeld en zeker niet mee betalen aan nog meer onzindoelen die alleen nuttig zijn voor ambtenaren.

 
  
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  Andreas Schwab (PPE). - Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Das neue europäische Vergaberecht kommt zehn Jahre, nachdem das alte Vergaberecht in Kraft getreten ist. Das ist für ein Gesetzeswerk dieses Ausmaßes keine allzu lange Zeit. Deswegen hoffe ich, dass die Anpassungsprozesse in den Mitgliedstaaten dazu genutzt werden, die Vergaberechtsverfahren dort zu vereinfachen, wo es möglich ist – und es wird durch das neue Recht möglich –, und ebenfalls die kleineren und mittleren Unternehmen an den Stellen von bürokratischen Anforderungen zu entlasten, wo es möglich ist.

Der eigentliche Wert der Überarbeitung liegt darin, dass wir nunmehr das Vergaberecht aus einem Guss anbieten können und viele Grenzfragen durch den einheitlichen Charakter von Konzessionen und öffentlichen Aufträgen einheitlich beantwortet werden können. Das ist ein Vorteil für die betroffenen Gemeinden und öffentlichen Auftraggeber, aber auch für die betroffenen Unternehmen.

Aber, meine Damen und Herren – es ist in der Debatte schon vieles angesprochen worden –, all das wird natürlich nur funktionieren können, wenn die Mitgliedstaaten, die jetzt gefordert sind, die Vergaberechtsrichtlinien umzusetzen, dies in einer Weise tun, die diesen Zielen auch wirklich nahekommt. Da muss man die Europäische Kommission und den zuständigen Kommissar, Michel Barnier, dringend darum bitten, den Umsetzungsprozess in den Mitgliedstaaten einerseits, aber auch den Anwendungsprozess – wenn das neue Recht einmal ins Leben gerufen wurde – wirklich aufs Genaueste zu überprüfen, damit die Ziele, die hier gemeinschaftlich formuliert worden sind, am Ende auch tatsächlich umgesetzt werden können.

Hier können wir an einer Reihe von Stellen schon Zielkonflikte erkennen. Jeder interpretiert in das neue Gesetz hinein, was ihm politisch besonders bedeutsam ist. Klar ist, dass Umweltschutzauflagen auch mit dem alten Vergaberecht schon möglich waren, wenn sie europarechtskonform umgesetzt wurden. Klar ist, dass mit dem alten Recht schon Sozialdumping verhindert werden konnte, wenn es richtig umgesetzt war. Das wird sich durch das neue Recht nur marginal verändern. Aber es wird am Ende vor allem darauf ankommen, dass die Mitgliedstaaten den Sinn, den wir dem neuen Vergaberecht geben, auch entsprechend umsetzen. Lieber Herr Kommissar Barnier, darauf sollten wir gemeinsam achten.

 
  
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  Evelyne Gebhardt (S&D). - Herr Präsident! Lassen Sie mich eine Vorbemerkung machen: Ich habe eine Erfahrung gemacht hier im Europäischen Parlament: Wenn man etwas durchsetzen möchte, auch wenn man in einer Minderheit ist, dann kann man es tun. Es gibt aber zwei Grundvoraussetzungen. Erstens: Man muss arbeiten wollen und sehr viel arbeiten, und das ist offensichtlich nicht jedermanns Sache. Und man muss anwesend sein bei den Diskussionen, sonst kann man diese Anliegen nicht berücksichtigen. So ist das nun mal in einem Parlament!

Wir haben mit diesen drei Dossiers eine sehr heftige Arbeit hinter uns. Und ich bedanke mich bei Marc Tarabella und Philippe Juvin für die außerordentliche Arbeit, die sie geleistet haben. Ich bedanke mich auch bei Herrn Panzeri, der für unsere Fraktion im Bereich Konzessionsrecht auch außerordentlich gute Arbeit geleistet hat.

Wir können stolz sein auf das, was wir erreicht haben als Parlament, weil wir einiges an Verbesserungen am Text der Europäischen Kommission durchgesetzt haben. Sowohl was die Vereinfachung des Rechts angeht – da ist die elektronische Auftragsvergabe zum Beispiel eine der herausragenden Sachen, die erreicht wurden –, als auch dahingehend – und das ist für mich als Sozialdemokratin von ganz besonderer Wichtigkeit –, dass die sozialen und ökologischen Kriterien in den Vordergrund gerückt wurden und nicht einfach der Preis das Aussagekräftige ist, sondern bei der Vergabe und der Ausgabe der Steuergelder der Bürger und Bürgerinnen auch die Qualität sowohl der Produkte und Dienstleistungen als auch der Arbeit, die geleistet wird, berücksichtigt werden muss. Eine ganz wichtige Sache – und dies nicht nur für die Generalunternehmer, die den Auftrag erhalten, sondern auch für die Subunternehmer –, dass da eine Haftungspflicht mit eingebaut worden ist. Das ist eine ganz enorme Errungenschaft und Verbesserung gegenüber dem bisherigen europäischen Recht.

Lassen Sie mich noch zur Konzessionsrichtlinie kommen und mich da auch bei Kommissar Barnier dafür bedanken, dass er sich doch noch überwunden hat, am Ende der Diskussion dafür zu sorgen, dass die Wasserversorgung aus dem Wirkungskreis der Richtlinie herausgenommen worden ist, und damit auch einem großen Verlangen von mehr als 1,8 Mio. Bürgern und Bürgerinnen der Europäischen Union nachgekommen wurde, denen es ein wichtiges Anliegen war, einer Bürgerinitiative beizutreten und klarzumachen: Das ist ein Wille, der sehr stark in unserer Bevölkerung da ist.

Ich glaube, das ist eine richtige Art und Weise zu handeln. Uns so sollten wir auch in Zukunft weiter dafür sorgen, dass der Fortschritt auch wirklich kommen kann.

 
  
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  Anneli Jäätteenmäki (ALDE). - Arvoisa puhemies, julkisiin hankintoihin kohdistuu suuri mielenkiinto. Julkiset tavara-, palvelu- ja rakennuskustannukset, hankinnat, ovat lähes 20 prosenttia EU:n kansantulosta. Kyseessä ovat suuret rahat, noin 2,5 miljardia euroa. On siis ymmärrettävää, että kansalaiset ovat kiinnostuneita siitä, miten nämä hankinnat tehdään, miten rahat käytetään.

Nyt on siis tarkoitus uudistaa tätä hankintamenettelyä. Tarkoituksena on saada mukaan sosiaaliset, ympäristö- ja työlainsäädäntöön liittyvät näkemykset. Tämä on hyvä asia, mutta toisaalta meidän on myönnettävä, että tämä myös kyllä vaikeuttaa julkista hankintaa ja kilpailuttamista, koska nämä ovat arvostusasioita. Hinta on helppo päättää, mutta ympäristöasioille on vaikeampi antaa arvoa.

Tämän lainsäädännön tarkoituksena oli uudistaa ja yksinkertaistaa tätä julkista hankintaa. Lopputulos taitaa kyllä olla päinvastainen: byrokratia lisääntyy, konsultit voittavat. Jatkossa tarvitaan enemmän koulutusta, niin että nämä julkiset hankinnat kussakin EU-valtiossa osataan tehdä oikein, osataan pistää painoarvo oikeille asioille.

 
  
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  Jill Evans (Verts/ALE). - Mr President, as we have heard, public procurement is of central importance to the economy. In my constituency in Wales, only half of public contracts are awarded to Welsh companies, and if that figure was increased to 75 % we might see the creation of almost 50 000 jobs. EU rules have often been blamed for being too complicated and preventing the award of contracts to local and regional businesses. We must have policies that are fair and effective, and this should not be to the detriment of our environment or of our citizens.

I welcome the possibilities for more sustainability in terms of clarity in the use of environmental, social and fair trade criteria, and also the splitting up of large contracts, making things easier for small businesses and cutting red tape. I hope that these changes will help strengthen the economy and provide more opportunities in the future for innovation and job creation.

 
  
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  Adam Bielan (ECR). - Panie Przewodniczący! Przedmiotowe dyrektywy stanowią kluczowy element napędzania gospodarki w ramach jednolitego rynku. To ważne, że udało się wynegocjować kompromisowe, wyważone porozumienie trójstronne. Nowe przepisy wymuszają uproszczenie i odbiurokratyzowanie procedur, w znaczący sposób obniżając koszty ponoszone przez przedsiębiorstwa. Zapewniają większą przejrzystość prawa.

Na uwagę zasługują propozycje rozwoju e-zamówień, które docelowo mają stać się obowiązkowe. Utworzenie centralnego punktu online umożliwi oferentom uzyskiwanie informacji o rodzajach wymaganych dokumentów i trybie postępowania w poszczególnych państwach.

Odzwierciedlenie w przepisach znalazła również polityka antykorupcyjna, administracja w niektórych krajach systematycznie bowiem ulega zewnętrznej ingerencji. Doprecyzowane regulacje dotyczące podwykonawstwa przyczynią się natomiast do wzmocnienia bezpieczeństwa i ochrony prawnej pracowników. Oceniam, że nowelizacja istotnie spotęguje skuteczność działań dostawców i zamawiających.

 
  
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  Claudio Morganti (EFD). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, a mio avviso oggi non avremmo neanche dovuto discutere in quest'Aula di concessioni, perché si tratta di materie che andrebbero gestite a livello nazionale, nel pieno rispetto del principio di sussidiarietà. I mercati europei sono troppo diversi tra loro per voler essere uniformati dall'altro. Si rischiano situazioni che possono portare parecchi danni: anzi, i danni in alcune parti sono già stati fatti a determinati settori specifici in diversi paesi. I nostri amici tedeschi sono stati bravi, ad esempio, a escludere le loro acque dalle concessioni europee, mentre i nostri terminalisti portuali si lamentano giustamente per la disparità di trattamento rispetto al sistema di affitti in vigore nel Nord Europa.

Vi sono associazioni di categorie che rischiano di pagare più di altre e, stranamente, questo riguarda sempre e solo alcuni paesi. Commissario Barnier, lei sa bene a cosa mi riferisco: mi riferisco alla situazione di difficoltà dei balneari italiani colpiti dalla direttiva Servizi. Forse questa delle concessioni poteva essere un'occasione utile per discuterne e cercare di risolvere una volta per tutte il problema. Ma vedo che anche in Europa è in vigore il sistema dei due pesi e due misure: sempre ovviamente a vantaggio di qualcuno più importante di altri.

 
  
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  Franz Obermayr (NI). - Herr Präsident! Durch den starken Druck der Öffentlichkeit wurde die Wasserversorgung glücklicherweise vorerst aus dem Geltungsbereich der Konzessionsrichtlinie ausgenommen. Ich betone „vorerst“, denn die Kommission hat sich eine Revisionsklausel ausbedungen, und alle drei Jahre werden die Ausnahmeregelungen neu überprüft. Das heißt, die ursprünglich geplante Ausschreibungspflicht im Bereich der Wasserversorgung könnte in Brüssel bald schon wieder auf der Tagesordnung stehen. Dabei sollten wesentliche Bereiche der Daseinsvorsorge grundsätzlich nicht zur Disposition stehen, weder heute noch in drei Jahren, weder im Vergabepaket noch in einer transatlantischen Freihandelszone.

Der Mehrwert dieser Richtlinie ist allgemein fraglich. Kommunen werden sich durch ein sehr kompliziertes Regelwerk durchkämpfen müssen, etwa bei der Kooperation auf kommunaler Ebene. Schließlich ist der Schwellenwert für die Ausschreibungspflicht eindeutig zu niedrig. Wieder einmal musste die EU hier dem Druck der WTO nachgeben.

 
  
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  Anna Maria Corazza Bildt (PPE). - Herr talman. kommissionär Michel Barnier! I Sverige serveras dagligen tre miljoner måltider i offentlig regi. Det är ofta maten som är guldkanten för våra sjuka och för våra äldre. Jag har kämpat för att skolor, äldreomsorg och sjukhus ska kunna ha bra mat på sina tallrikar och möjlighet att upphandla bra mat och inte bara det billigaste alternativet. Därför är jag glad att fokus nu går från lägsta pris till kvalitet i de nya reglerna för offentlig upphandling.

Alla har rätt till god och näringsrik mat, även konsumenter som inte handlar själva. Nu kan kommuner upphandla lokalproducerad mat utan att hindra den gemensamma marknaden, tack vare krav på hållbarhet och produktionsmetod – min linje gick igenom. Att främja djurskydd är också ett övergripande mål för upphandling, men inget krav.

Jag har drivit på för att vi ska få värde för pengarna – inte bara lägsta pris –, enklare och flexiblare regler samt delad upphandling. En skola ska inte behöva köpa toalettpapper och potatis från samma leverantör. Vi ökar valfriheten för småkommuner och tillgängligheten för småföretag. Övergången till EU-upphandling är också ett bra sätt att minska kostnaderna och krånglet. Jag välkomnar särskilt att det ska gå att främja både innovation och jämställdhet i upphandling.

Tyvärr har de röd-gröna samtidigt lagt till en rad onödiga krav på EU-nivå som rör den sociala dimensionen. Det kan skapa krångel och kostnader för alla. Den nya regeln kunde annars ha varit mycket bättre och tydligare. Mycket kommer därför att göras i genomförandet och jag uppmanar de nationella myndigheterna att inte övertolka kraven så att företagarnas verklighet blir svårare. Det är dags att säga basta till guldplätering.

 
  
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  Sergio Gaetano Cofferati (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, la soluzione alla quale arriveremo domani relativamente agli appalti pubblici e alle concessioni è, secondo me, una soluzione ad alto livello e di particolare qualità.

Nel mercato globale, il confronto con gli altri si fa in due modi: c'è quello antistorico, che viene suggerito ripetutamente, di introdurre nuovi dazi doganali, di alzare frontiere, e c'è quello moderno ed efficace di accettare la sfida, puntando sulla qualità, sulla trasparenza e sulla legalità delle azioni che si promuovono. Io credo che alcune delle novità che sono contenute nel testo che voteremo siano importanti proprio perché coerenti con questo assunto.

Noi dobbiamo valorizzare una leva straordinaria di crescita economica come sono gli appalti pubblici. Sono uno dei fondamenti delle politiche keynesiane e lo dobbiamo nel modo che abbiamo sempre scelto di attuare in Europa, rafforzando il confronto con gli altri, sfidandoli ad accettare i nostri parametri. Allora basta col massimo ribasso ma puntiamo a regola vincolante, quella del prezzo competitivo, dove la qualità e il prezzo si tengono insieme, dove appunto l'elemento di novità non è dato dal ridurre i diritti delle persone, le protezioni sociali, perché così il prezzo sarà adeguatamente basso, ma quello di mantenere i diritti, i contratti collettivi e le protezioni delle persone che lavorano, di quei cittadini che sono contemporaneamente produttori e consumatori in virtù della qualità di quello che faranno.

Questa è la strada da battere. Può indicare, questa soluzione, un modello di competizione alta, che darà un punto di riferimento importante agli altri e farà dell'Europa anche un punto di riferimento nel processo di globalizzazione.

 
  
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  Adina-Ioana Vălean (ALDE). - Mr President, there can hardly be a more timely debate on public procurement. Reform is not only needed, it is long overdue. As shadow rapporteur for the opinion of the Committee on Industry, Research and Energy, I especially welcome the debate on the award of concession contracts. In this day and age it is unacceptable that there are still numerous cases of contracts being directly awarded without any transparency. When a third of businesses, associations and public authorities have said they are aware of such cases, it is no wonder that the existing legislation is not providing the right framework.

If there is room for corruption outside the existing legal outline, the questions of who gets access – and how they get access – to such contracts should be better defined within specific criteria. That is why we have fully supported specific obligations regarding selection and award standards, which must ensure fair competition.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). - Gospodine predsjedniče, javna nabava od posebnog je društvenog interesa jer predstavlja pravi test zrelosti političkih predstavnika koji često neodgovorno postupaju s novcem poreznih obveznika. Postoji potreba da se ovo područje što bolje regulira kako bi javni novac bio usmjeren u prave projekte i prema najboljim ponuđačima. Pozdravljam stoga uvođenje veće fleksibilnosti i transparentnosti te olakšavanje pristupa postupcima nabave za mala i srednja poduzeća čime bismo javnu nabavu učinili doista javnom.

Slažem se s izvjestiteljem da bi iz postupka trebali biti isključeni svi subjekti koji ne ispunjavaju obveze koje proizlaze iz radnog prava, a dodala bih kako isto mora vrijediti za one koji su osuđeni za prijevare, pranje novca i ostala teška kaznena dijela.

No povećana fleksibilnost donosi i veće izazove jer je javna nabava omiljeni teren za pronevjeru javnog novca i zlouporabu položaja. Iako je s ekonomskog stajališta vjerojatno opravdano, držim kako uvođenje kriterija ekonomski najpovoljnije ponude otvara preširok prostor za manipulacije i kako bez sustava strožih kontrola neće polučiti očekivani rezultat.

 
  
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  Gerard Batten (EFD). - Mr President, the subject of public procurement brings to mind the problems with the Brussels hemicycle. The hemicycle was, of course, closed in September 2012 because cracks were discovered in three of the beams holding up the roof. In December 2012 we were told that Parliament was having difficulty in finding a builder to do the repair work. This was, apparently, because they were concerned about the ten-year guarantee required.

If the Chamber is reopened in April, as promised, it will have been closed for 18 months. Surely Parliament’s public procurement procedures should have been able to find a builder willing to do the work, given that money is no problem? Some might suspect that the long delay was deliberate, in order to prevent the Brussels Chamber being used as the sole meeting place of this Parliament, thereby ending the monthly and expensively monstrous trek to Strasbourg. If Parliament cannot organise its own public procedure policies, how can it possibly hope to organise everybody else’s?

 
  
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  Bruno Gollnisch (NI). - Monsieur le Président, chers collègues, ce n'est pas parce que des textes sont moins mauvais que ce que l'on craignait qu'ils en deviennent pour autant satisfaisants. Il en est ainsi, notamment, de la procédure concurrentielle avec négociation. Elle a été élargie mais elle reste strictement encadrée. Il en est ainsi pour l'accès des petites et moyennes entreprises aux marchés publics. Il a été facilité mais pas réellement encouragé malgré les recours possibles à l'allotissement. Il en est ainsi de la réglementation bancale de la coopération entre acteurs publics eux-mêmes, qui ne manquera pas de créer des problèmes, et de la remise en cause, malgré les déclarations formelles, de la liberté de choix des autorités pour les délégations de service public. Il en va surtout ainsi de la prise en compte de considérations environnementales ou sociales. Cette prise en compte ne va pas, en effet, jusqu'à être érigée en véritable critère d'attribution. Elle ne permet pas l'application de la priorité nationale ou locale comme d'autres orateurs l'ont souligné.

Vous n'avez pas cessé de déclarer que cette réforme était essentielle pour la relance et pour l'emploi. Mais pour l'emploi de qui? Sera-ce en France pour l'emploi des chômeurs nationaux ou locaux ou pour l'emploi des travailleurs détachés de certains pays qui restent, même en cas de respect absolu des lois ou conventions collectives, moins chers que la main-d'œuvre française?

Quoi que vous en disiez, c'est bien le moindre coût qui restera déterminant pour l'attribution des marchés publics dans cette Europe qui impose l'austérité budgétaire et organise le dumping social.

 
  
  

PRÉSIDENCE DE MME ISABELLE DURANT
Vice-présidente

 
  
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  Ildikó Gáll-Pelcz (PPE). - Először is szeretnék gratulálni a jelentéstevőknek, mert bár hosszan, de nagyon alaposan és nagyon eredményesen végezték a munkájukat. Amikor 2011-ben ezek a javaslatok bemutatásra kerültek, akkor én magam is azt gondoltam, hogy ezek nem elegendőek és alapvető módosításokra is szükség van. Azt gondolom azonban, hogy a szakbizottságnak a kiváló munkája nagyban hozzájárult ahhoz, hogy teljessé váljanak ezek a jelentések. Az első témához, a Tarabella úrnak a jelentéséhez azt szeretném mondani, magam is úgy gondolom, hogy a jogbiztonságnak a biztosítása az nagyon fontos kiindulópontja a közbeszerzéseknek. Maga a jogalkotás és a nemzeti átültetéseknek a gyakorisága azonban egy nagyon összetett és nagyon bonyolult rendszert képez és képezett. Nagyon fontos, hogy ez az összetettség nagyon drágává is tette a közbeszerzéseket. Hosszúvá is, ami a minőségnek a rovására is ment.

Azt gondolom, hogy ezen mindenféleképpen szükséges és kellett is változtatni. Ez a jelentés e tekintetben jó irányba megy. Magam is üdvözlöm a kkv-knak a lehetőségét, megnövekedett lehetőségét a közbeszerzések területén. Úgy gondolom, hogy nagyon helyénvaló, hogy azokat a garanciákat, biztosítékokat, amiket túlzónak találtam a kkv-kkal szemben, azoknak a csökkentésére sor kerülhetett, és így egy egyszerűsítési folyamat is beindult. Azt hiszem, hogy a Juvin képviselőtársam által jegyzett jelentés a koncesszió tárgyában nagyon fontos, és az EP-nek a munkája e tekintetben nagyon-nagyon meghatározó volt. Ez a definíció szükségszerű volt, hogy meg tudjuk határozni, hiszen ez által a piacnak a stabilitása és a verseny is növekedni tud, és a gazdasági növekedés is be fog indulni. Ezek az üzenetei ennek a jelentésnek, ami miatt ezeket a jelentéseket támogatni is fogom.

 
  
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  Bernadette Vergnaud (S&D). - Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, je me félicite de l'accord obtenu sur ce dossier crucial pour la croissance et l'emploi, sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années et je tiens à féliciter le rapporteur pour son excellent travail.

Les marchés publics, de par leur importance dans l'économie, sont essentiels pour favoriser l'emploi de qualité et la responsabilité environnementale tout en fournissant des services et produits de qualité aux citoyens.

Ces textes répondent à ce défi, notamment parce que nous avons enfin abandonné la logique simpliste du moins-disant pour laisser aux autorités publiques la possibilité de choisir la meilleure offre économique en fonction de critères qualitatifs, sociaux, environnementaux et en tenant compte des contraintes rencontrées par les PME dans l'accès aux marchés publics.

J'attends également des autorités des États qu'elles jouent leur rôle dans le contrôle des dérives de la sous-traitance et du dumping social puisqu'elles en auront désormais les outils juridiques.

Enfin, je regrette que nous n'ayons pas pu obtenir la clause de réciprocité dans les deux textes et j'attends de la Commission qu'elle joue pleinement son rôle pour que l'Union cesse d'être naïve et qu'elle ne soit plus la seule à montrer l'exemple.

 
  
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  Nils Torvalds (ALDE). - Fru talman! Det gamla upphandlingsdirektivet var en byråkratisk katastrof. I den meningen är vi glada över att vi nu har ett nytt förslag att behandla, men det finns fortfarande allvarliga problem. Ett är att det nya upphandlingsförfarandet kommer att innebära minst lika stor byråkrati som det gamla, det andra problemet – och det gör mig speciellt bekymrad – är att förhandlingen leder fram till oerhört korta avtal.

För en sådan verksamhet som t.ex. förbindelsefartygen i den finländska skärgården innebär det här ett stort problem eftersom upphandlingsförfarandet inte kommer att tillåta att nya företagare kommer in på området. Det kommer i sin tur att leda till att upphandlingarna i skärgården skapar dåliga, gamla och osäkra båtar med vilka befolkningen ska försöka ta sig fram, det är ett dåligt resultat. Tack.

 
  
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  Oldřich Vlasák (ECR). - Paní předsedající, pane komisaři, dovolte mi v souvislosti s problematikou přístupu zboží a služeb třetích zemí na vnitřní trh Evropské unie s veřejnými zakázkami upozornit na jeden praktický problém.

Pocházím z Hradce Králové ve východních Čechách, kde mimo jiné již od roku 1864 vyrábí firma Petrof klavíry. Tato firma je mimochodem největším výrobcem pian v Evropě. Když se tato firma účastní na našich školách či filharmoniích tendrů na nákup hudebních nástrojů, čelí konkurenčnímu tlaku levnějších, zpravidla čínských pian. To by bylo zcela v pořádku, pokud by se nelišila dovozní cla. Když čínské firmy dováží do Evropy piana, činí dovozní clo 4 %. Když česká firma vyváží piana do Číny, činí clo 17,5 %. Každému je jasné, že za těchto podmínek otevírat trhy a podstupovat konkurenci je více méně nesmyslné.

Problematiku veřejných zakázek tak nemůžeme posuzovat izolovaně, ale pouze v kontextu revize celních pravidel a dalších překážek obchodu.

 
  
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  Francisco Sosa Wagner (NI). - Señora Presidenta, desde los años setenta las instituciones europeas han aprobado numerosas directivas con el fin de crear un mercado único de la contratación pública. Ahora impulsamos nuevas reformas, pero debo advertir que, pese a las energías consumidas, los resultados no han sido positivos.

Los mercados siguen muy fraccionados, la transposición de estas normas en los Estados es irregular, de tal modo que se solapa la entrada en vigor de una norma con su reforma, creando una gran confusión, agravada por el hecho de ser elevado el número de administraciones, organismos y empresas llamados a aplicarlas. Como se comprenderá, todo ello hace que un valor jurídico de primer orden, como es la seguridad jurídica, padezca de forma muy sensible.

Por otro lado, lamento que los criterios que está aplicando el Tribunal de Luxemburgo no siempre se acojan en las reformas de las directivas y, en fin, que la excelente tradición histórica del régimen de las concesiones de servicios públicos, que viene del Derecho francés, haya quedado en buena medida desatendida.

 
  
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  Regina Bastos (PPE). - Senhora Presidente, Senhor Comissário, caros Colegas, em primeiro lugar felicito os colegas relatores e todos os que com eles colaboraram pelo excelente trabalho e que tem como resultado uma importante reforma legislativa na União.

A necessidade da criação de um quadro normativo moderno e adaptado às realidades neste domínio da adjudicação das concessões e dos contratos públicos era por demais evidente. Na verdade estes instrumentos contratuais são importantes alavancas para a realização do mercado único contribuindo, assim, para a promoção do crescimento económico e a criação de emprego.

O objetivo é garantir que os operadores económicos tirem pleno proveito das liberdades instituídas pelo mercado único quando participam em contratos públicos ou na adjudicação de concessões no seio da União Europeia.

Estes objetivos conseguem-se através de, primeiro, uma simplificação das regras e uma adequação aos contextos políticos, sociais, económicos, sempre em evolução; segundo, através do acesso mais facilitado das pequenas e médias empresas ao mercado dos contratos públicos, o que permite às autoridades adjudicantes alargar a sua base de fornecedores e a estas pequenas e médias empresas aumentar o seu volume de negócio e, assim, promover a criação de novos postos de trabalho e, em terceiro lugar, através da redução da insegurança jurídica que rodeia a adjudicação destes contratos de concessão.

Com estas novas disposições as autoridades poderão utilizar melhor estes instrumentos no apoio a políticas ambientais, de eficiência energética e de luta contra as alterações climáticas. Por outro lado, com esta nova legislação dá-se um contributo decisivo para a transparência e, por consequência, para combater o favorecimento, a corrupção e os conflitos de interesses.

 
  
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  António Fernando Correia de Campos (S&D). - Senhora Presidente, Senhor Comissário Barnier, o conjunto das duas diretivas sobre contratos de concessão (O Relatório Juvin) e sobre compras públicas (o Relatório Tarabella), constitui um instrumento equilibrado para progredir e modernizar o mercado único, afasta a incerteza jurídica anterior associada ao serviço in house, permite o aproveitamento eficiente de recursos públicos, preserva vantagens de serviços de alta qualidade prestados por unidades públicas, impõe exigências sociais, laborais e ambientais aos prestadores, desmaterializa a burocracia, assegura ainda que a subcontratação fica vinculada às mesmas obrigações do contratante principal, prevenindo desresponsabilizações nocivas ou até fraudulentas.

Em termos gerais, as novas diretivas promovem uma saudável competição nas aquisições e concessões públicas. Os critérios de seleção baseiam-se no princípio da escolha da proposta economicamente mais vantajosa e não na de menor custo, o que permite introduzir na relação qualidade-preço atributos de natureza social, ambiental e de qualidade de serviço. É, portanto uma excelente legislação.

 
  
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  Izaskun Bilbao Barandica (ALDE). - Señora Presidenta, he suscrito la enmienda que pretende preservar la capacidad de las administraciones públicas para contratar fuera del ámbito de aplicación de la presente Directiva para mantener a las entidades no lucrativas del tercer sector en la primera línea de las prestaciones sociales.

No es un capricho; reconoce una realidad histórica, pues estas organizaciones fueron pioneras en la prestación de este tipo de servicios y aportan eficacia, calidad, conocimiento e implicación. Además, alientan el voluntariado solidario y ejercen una tarea de concienciación básica para difundir problemáticas que necesitan, además de apoyo asistencial, el aliento de la sociedad.

No incluir su contenido en el acuerdo pone en riesgo este tejido de personas eficientes, comprometidas, altamente especializadas y con demostrada profesionalidad, y será un paso atrás que van a pagar los usuarios de los servicios.

Esta forma de organizar y atender la asistencia social es, por eso, más eficaz y predica valores positivos y necesarios para la sociedad europea. Por ello, lamento que hoy no les demos la respuesta que esperan de nosotros.

 
  
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  Janusz Wojciechowski (ECR). - Pani Przewodnicząca! Składam gratulacje sprawozdawcom. Przyjmujemy, moim zdaniem, jedno z ważniejszych sprawozdań w tej kadencji, jeden z ważniejszych dokumentów. Dyrektywa ta jest bardzo ważna i bardzo potrzebna. Czystość, przejrzystość, jasne reguły zamówień publicznych to jedne z podstawowych gwarancji państwa prawa, zasad uczciwości w życiu publicznym i funkcjonowania demokracji. Z przyjętych tutaj rozwiązań najważniejsze znaczenie – w moim przekonaniu – ma to, że w przetargach publicznych, zamówieniach publicznych ma decydować nie tylko cena, ale również jakość proponowanej usługi, fakt że otwieramy szersze możliwości dostępu małych i średnich przedsiębiorstw do zamówień publicznych poprzez możliwość ich dzielenia, no i wreszcie pakiet rozwiązań antykorupcyjnych oraz większa troska o to, żeby przy zamówieniach publicznych nie dochodziło do konfliktu interesów. Jest to dobry i potrzebny dokument. Popieram go i z pełnym przekonaniem będę za nim głosował.

 
  
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  Diane Dodds (NI). - Madam President, at this time of economic uncertainty, I welcome these proposals. They would make public procurement less costly, faster and more advantageous for businesses across Europe.

In my constituency of Northern Ireland, 99 % of enterprises are small or medium-sized, and this package would allow many of these to compete better within public procurement. Buyers would be encouraged to break contracts into lots in order to ensure that not just large contractors benefit. In addition, a turnover cap for bidders would facilitate greater participation by SMEs. These are proposals that my colleagues in the departments of finance and enterprise have rightly emphasised in negotiations, and they stand to increase competitiveness within the overall process in Northern Ireland.

The package would also simplify the assessment process, reducing bidder response times, encouraging e-procurement and allowing social considerations to be integrated into contracts. These factors would undoubtedly help harness the transformative potential of public procurement. Bidders could also be excluded on grounds of poor past performance. Ultimately, the focus on cutting red tape and making the system more efficient and credible is important, and for this reason I would urge Parliament to endorse the package.

 
  
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  Sari Essayah (PPE). - Arvoisa puhemies, hyvä komission jäsen, julkisilla hankinnoilla on lähes parinkymmenen prosentin merkitys EU:n bruttokansantuotteeseen.

Työllisyys- ja sosiaalivaliokunnassa halusimme erityisesti nostaa esille julkisten hankintojen työllisyyspoliittisen vaikutuksen ja sen, miten uudistusten kautta voimme parantaa pienten ja keskisuurten yritysten mahdollisuuksia osallistua hankintoihin. Se, että hankintoja nyt kannustetaan pilkkomaan, lisää pk-yritysten mahdollisuuksia jättää tarjouksensa. Nythän tänä päivänä ongelmana on ollut se, että julkiset toimijat ovat tehneet tarjouspyynnöistä niin suuria, että vain suuret ylikansalliset firmat ovat voineet niihin vastata ja pienet paikalliset toimijat ovat menettäneet markkinoita. Toivon mukaan myös sähköisten menettelyiden lisääminen helpottaa pk-yritysten mukaan tulemista.

Työllisyys- ja sosiaaliasioiden valiokunnassa asetimme myös tiukempia ehtoja erityisen alhaisille tarjouksille, jotta voimme varmistaa sen, että työlainsäädäntöä noudatetaan eikä halpaa tarjousta ole tehty sosiaalisella polkumyynnillä. Tämä on myös aina rehellisen yrittäjän etu, että valvotaan, että kaikkia sosiaalisäädöksiä on noudatettu.

Julkisten hankintojen direktiivin keskeisin uudistus liittyy kuitenkin siihen, että parlamentti halusi kokonaistaloudellisesti edullisimman kriteerin ensisijaiseksi pelkän halvimman hinnan sijaan. Verorahoilla on saatava parasta mahdollista laatua. Laatukriteerien määrittäminen vaatii kuitenkin osto-osaamista, muuten saadaan vain hinnaltaan halvinta sekundalaatua. Hankinnoissa voidaan vastaisuudessa entistä paremmin huomioida elinkaarikustannukset ja sosiaaliset arvot sekä lisätä erilaisten innovaatioiden käyttöönottoa. Toisaalta näiden kriteereiden seuranta saattaa myös lisätä byrokratiaa.

On erittäin tärkeää, että tämä lainsäädäntö implementoidaan hyvin kansallisissa parlamenteissa.

 
  
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  Catherine Stihler (S&D). - Madam President, I would like to start by thanking our rapporteur, Marc Tarabella, for his excellent work and for persevering through the negotiations to achieve a progressive piece of legislation.

While there are elements which we would have liked to take further, this is progress and a very good compromise. The public procurement process will now be faster, less costly and more effective for suppliers and procurers alike. There will be less red tape and more focus on getting the right supplier and the best tender. Especially for small and medium-sized enterprises, the process of bidding should be quicker, less costly and more competitive.

I hope to see the achievements reflected in the new Scottish Public Procurement Bill because, if they are implemented correctly, we will see a much more sustainable approach to procurement that will encompass our social and environmental goals. One area in particular that needs to be implemented correctly is Article 76(a). This should be used only to benefit social enterprises and mutuals and should not be used as privatisation through the back door.

 
  
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  Zofija Mazej Kukovič (PPE). - Javno naročilo po najnižji ceni pomeni tudi tunel, ki nima informacijske infrastrukture in ne moremo slišati radia, ko smo v tunelu. Pomeni tudi nekakovostno hrano, ki jo lahko jedo otroci v šolah, takrat ko gre za najnižjo ceno in ko ne gre za kakovost.

In sama, ko sem bila direktorica podjetja z dvesto zaposlenimi, sem občutila upanje pri javnih naročilih in razočaranje. Razočaranje predvsem pri tem, da srednje veliko podjetje ni moglo dostopati do javnih naročil zaradi zahteve po visokih finančnih vzvodih in zaradi zahteve po visoki realizaciji. Hkrati je bil kriterij najnižja cena.

In danes vendar ta obnovljena zakonodaja izboljšuje določena področja, omogoča srednjim in malim podjetjem, da bodo imela boljši dostop.

In to je nujno, kajti s tem bodo tudi ljudje obdržali delovna mesta oziroma se bodo odpirala nova delovna mesta za tiste, ki danes niso zaposleni.

Imam pa seveda pri tem tudi pomisleke, ali smo naredili tisto zakonodajo, ki je poenostavljena. Kajti predvsem ta vidik, ki je vezan na sociološke kriterije, lahko zaplete te postopke, lahko jih zaplete zaradi tega, ker tukaj ni eksaktnih meril.

Sicer je to lepo, je zelo ljudsko, bi to sicer zelo podpirala, ampak ker vem, kaj pomenijo postopki javnega naročanja, lahko pride ravno tukaj do problematike.

In zaradi tega in zaradi nove zakonodaje, ki ima mnogo več plusov kot minusov, verjamem, da bo več malih in srednjih podjetij imelo delo in da bodo ljudje imeli delovna mesta.

 
  
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  Josef Weidenholzer (S&D). - Frau Präsidentin! Das Vergabepaket hat uns lange und intensiv beschäftigt, und das Endergebnis kann sich sehen lassen. Als Sozialdemokraten dürfen wir uns über die Festschreibung sozial-, arbeits- und umweltrechtlicher Kriterien bei der Vergabe von öffentlichen Aufträgen und Konzessionen freuen. Dadurch wird sichergestellt, dass die öffentliche Auftragsvergabe für die Förderung sozial verantwortlicher Unternehmen genutzt werden kann, und gleichzeitig ist es ein wichtiger Schritt im Kampf gegen Lohn- und Sozialdumping.

In der besonders heftig diskutierten Konzessionsrichtlinie konnten im Einklang mit dem Lissabon-Vertrag die Grundsätze der Selbstverwaltung und Gestaltungsfreiheit verankert werden. Somit wird sichergestellt, dass die Leistungen der Daseinsvorsorge in öffentlicher Hand bleiben können. Viel wird allerdings von der Umsetzung der Richtlinie in den einzelnen Mitgliedstaaten abhängen.

Als einen ganz besonderen Erfolg sehe ich, dass der äußerst sensible Bereich der Wasserver- und -entsorgung bis auf Weiteres aus dem Anwendungsbereich der Richtlinie ausgenommen wird. Dies ist im Besonderen der Europäischen Bürgerinitiative Right2Water zu verdanken. Vor allem sehe ich aber darin auch den Beweis, dass die demokratischen Verfahren auf europäischer Ebene immer besser funktionieren.

 
  
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  Seán Kelly (PPE). - A Uachtaráin, caithfidh mé a rá go bhfuil mé ag baint taitneamh as an díospóireacht seo agus molaim na Feisirí as ucht a bpaisin, go háirithe an rapóirtéir an tUasal Tarabella agus daoine cosúil le Malcolm Harbour, cathaoirleach an Choiste um an Margadh Inmheánach agus um Chosaint an Tomhaltóra, agus an Coimisinéir Barnier a bhfuil gaisce déanta aige arís san ábhar seo.

Madam President, we have seen how public procurement is so important. For instance, in trying to get free trade agreements with countries like Japan, it has certainly been a stumbling block. Thankfully we are now getting to grips with our own public procurement, and I think the new proposals are going to be tremendously beneficial to European industry.

I come to this from the point of view of the Committee on Industry, Research and Industry, of which I am honoured to be a Member, and particularly in relation to four areas: SMEs, innovation, energy efficiency and fiscal responsibility.

It is good that we are simplifying the process so that SMEs can benefit, particularly through the facility to break contracts into smaller lots. That, too, will help SMEs, on which we are so dependent to get out of the economic crisis and create jobs and growth in the economy.

Innovation is a very important area, because procurement has a responsibility in driving technological progress. We have seen that in regard to the jet engine, computers, the internet, etc., and again, innovation is crucial to our future and especially the competitiveness of Europe.

On Energy efficiency, we have to meet the 2020 targets, and I welcome the rules on that.

Regarding fiscal responsibility, life cycle costs as well as upfront costs have to be taken into consideration.

 
  
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  Christel Schaldemose (S&D). - Fru Formand! Kære kolleger! Jeg er meget tilfreds med vores nye EU-udbudsregler. Vi får ganske vist ikke færre regler, men vi får klart bedre regler. Og der er endda rigtig mange socialdemokratiske fingeraftryk på disse regler. Listen er lang, så den er svær at nævne fuldt ud, men vi får bedre muligheder for at opstille sociale kriterier og klausuler. Vi får mulighed for at lave kædeansvar til hovedentreprenøren. Vi får mulighed for at tage langt flere miljøhensyn, og vi letter adgangen for den lille lokale håndværksmester til at kunne byde ind på delopgaver, når der skal bygges et nyt sygehus. Og – som det er blevet nævnt flere gange i dag – så skal det ikke længere være det billigste, men det bedste tilbud, der gælder. Jeg synes, listen er lang, og det bliver nogle gode nye regler. Alt er ikke godt, men jeg synes, at vores regler her er et stort fremskridt, og nu er det så op til medlemslandene at levere. Tak.

 
  
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  Andrej Plenković (PPE). - Gospođo predsjednice, prije svega želim kazati kako podržavam izvješće kolege Marca Tarabella i čestitati njemu i drugim izvjestiteljima u sjeni koji su na temelju prijedloga Komisije, kojeg nam je ovdje predstavio povjerenik Michel Barnier kojeg također pozdravljam, objasnili razvoj ovoga paketa zakonodavstva koji modernizira tekstove direktiva koji su na snazi od 2004. godine i dobro je da se zajedno donose i dodjele ugovora o koncesiji i javna nabava i javna nabava subjekata koji sudjeluju u sektoru vodnog gospodarstva, energetskom i prometnom sektoru te sektoru poštanskih usluga.

Nema nikakve dileme da je javna nabava jedan od ključnih čimbenika strategije Europa 2020 te da pomaže Europskoj uniji, s obzirom da čini čak 19% BDP-a u članicama EU-a, kod ekonomskog razvoja i zapošljavanja. U Hrvatskoj je taj postotak javnih nabava čak 12% BDP-a te smo svjesni bili važnosti upravo ovog segmenta izrazito zahtjevnih pregovora u pristupanju na temelju kojeg smo prilagodili hrvatsko zakonodavstvo javnoj nabavi.

Ono što mi se posebno čini je da će nova regulativa unijeti dodatnu transparentnost i omogućiti više šansi malim i srednjim poduzećima da na temelju natječaja i novih, pojednostavljenih procedura dobiju odgovarajuće poslove na razini Europske unije.

 
  
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  Françoise Castex (S&D). - Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je crois que nous devons d'abord nous féliciter d'avoir enfin dans le droit européen, grâce à ces deux directives, une distinction claire entre les marchés publics et les concessions, ce qui n'apparaît pas toujours dans le débat.

Bien sûr, quand on parle de concession, on parle de concession de services et dans la grande majorité des cas, il s'agit de la concession de services d'intérêt économique général si ce n'est de la délégation de service public. Pour ma part, j'aurais aimé que ce soit dit explicitement de manière à lever toute ambiguïté.

Cela n'a pas été possible mais c'est dit très fortement de façon implicite, notamment grâce aux références références à l'article 14 et au protocole 26. Ces deux éléments des traités sont relatifs aux services d'intérêt économique général et font leur entrée, enfin, dans le droit dérivé.

J'en retiendrai l'affirmation essentielle: la liberté des États membres et des autorités publiques de définir ce qu'est un SIEG et la manière dont ils souhaitent les organiser et les financer. C'est un pas important vers la sécurisation juridique de l'action publique dans l'Union européenne.

 
  
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  Herbert Dorfmann (PPE). - Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Kommissar, geschätzte Kolleginnen und Kollegen! Ich schließe mich der positiven Grundstimmung und der Zustimmung an, die diese Debatte heute Nachmittag hier kennzeichnet – und zwar aus drei Gründen. Erstens: Ich denke, dass die Entscheidung, dass der Auftraggeber im Falle öffentlicher Ausschreibung entscheidet, ob er ein Bauwerk oder einen Auftrag als Ganzes übergeben oder in Lose und Gewerke unterteilen will, eine richtige Auffassung ist. Ich denke und hoffe, dass auch in dem Mitgliedstaat, aus dem ich komme, in Italien, diese Grundeinstellung endlich akzeptiert wird, wo seit Jahren alles getan wird, um zu verhindern, dass Bauwerke und insgesamt Aufträge in Lose unterteilt werden.

Zweitens: Ich glaube, dass eine bessere Stellung der Subunternehmer notwendig ist und mit dieser Richtlinie auch garantiert wird.

Drittens bin ich froh, dass jetzt auch die Lebenszykluskosten als Kriterium im Bereich der Ausschreibung berücksichtigt wurden. Damit sind auch lokale Kreisläufe einfacher als bisher.

Lassen Sie mich noch ein Wort zur Konzessionsrichtlinie sagen: Ich bin froh, dass definitiv geklärt wurde, was überhaupt eine Konzession ist, und geklärt wurde, dass etwas, was in dem Land, aus dem ich komme, sehr wichtig ist, also Skilifte und Skiliftkomprensorien, nicht in den Anwendungsbereich fällt. Dafür bin ich sehr dankbar!

 
  
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  Edite Estrela (S&D). - Senhora Presidente, também quero começar por agradecer o trabalho do relator pois considero que as alterações apresentadas pelo Parlamento Europeu melhoram o texto da Comissão e dão resposta às principais preocupações dos parceiros sociais. Mais transparência e regras claras evitam distorções no mercado interno. Por exemplo, o ajuste direto de contratos favorece a fraude, o favoritismo nacional e a corrupção. Os contratos de concessão devem, pois, ser públicos e transparentes. A aplicação da diretiva tem de respeitar a promoção do emprego de qualidade, garantir uma proteção social adequada e combater o dumping social na atribuição de concessões transfronteiriças. É preciso assegurar que as principais convenções sociais e ambientais internacionais sejam integradas e respeitadas no processo relativo à adjudicação de contratos de concessão.

 
  
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  Sabine Verheyen (PPE). - Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Kommissar Barnier! Die Überarbeitung des Vergaberechts und die Neuschaffung von Sekundärrecht im Bereich der Dienstleistungskonzessionen sollte ein großes Ziel verfolgen: mehr Transparenz zu schaffen, mehr Klarheit, und vor allem Vereinfachung, insbesondere für kleine und mittlere Unternehmen und die kleinen öffentlichen Vergabestellen wie kleine und mittlere Städte und Gemeinden. Es sollte auch mehr Rechtssicherheit schaffen. Das ist in vielen Teilen gelungen, allerdings muss man auch ganz klar sagen, in einigen Teilen nicht, weil bei dem öffentlichen Vergabewesen nach wie vor gerade für kleine und mittlere Kommunen ein großer bürokratischer Aufwand notwendig ist.

Beim Thema Dienstleistungskonzessionen war ein Thema ganz besonders wichtig, nämlich die Herausnahme des Wassersektors als ein Sektor, der in einer besonderen Weise zu betrachten ist. Wasser ist Lebensgrundlage für uns Menschen, aber nicht nur für uns Menschen. Es ist nicht eine Dienstleistung wie jede andere, die ich einkaufe, sondern es ist eine ganz besondere. Deshalb war es richtig und wichtig, hier auch das Subsidiaritätsprinzip zu beachten, das eigentlich bei allem, was wir hier tun, immer wieder besonders zu beachten ist. Gerade auch in diesem Bereich ist das Subsidiaritätsprinzip, die Entscheidungsfreiheit der Kommunen vor Ort, zu organisieren, damit die Dienstleistung Wasserversorgung für die Menschen mit einer adäquaten Qualität und in ausreichender Sicherheit gewährleistet ist. Das ist ein ganz wichtiges Element.

Ich hoffe von daher, dass Ihre Revisionsklausel, die wieder in das Papier hineingekommen ist, nicht dazu führt, dass wir die gleiche Debatte in drei Jahren hier wieder führen werden, sondern dass die Erkenntnis – auch der Bürgerinnen und Bürger –, dass es sich hier um ein besonderes Gut handelt, auch bei der Kommission angekommen ist.

 
  
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  Barbara Weiler (S&D). - Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir hier im Parlament haben uns zum Vergabepaket geeinigt und kennen unsere Standpunkte und Argumente. Ich möchte mich daher konzentrieren auf drei Vorurteile, die von außen – von den Medien, von der Wirtschaft und anderen – an uns herangetragen werden. Das erste ist die Bürokratie. Wir beginnen mit neuen sozialen Kriterien: Einhaltung von Tarifen, IAO-Normen, Verbot der Kinderarbeit, Regelung von Unteraufträgen, Regelung gegen Korruption etc. Ist das bürokratisch? Ja, das kann sein. Im Einzelfall kann das sein, aber es ist politisch gewollt, um unsere Arbeitsmärkte und Europa zu regulieren.

Zweitens: Privatisierung von Wasser. Wir Sozialdemokraten sind grundsätzlich gegen Privatisierung von Leistungen der Daseinsvorsorge. Ich betone aber: Die Entscheidung liegt bei den Kommunen. Und daher ist es leider nicht ausgeschlossen, dass morgen meine Nachbargemeinde die Wasserversorgung privatisiert. Ich würde es bedauern, aber es ist nicht ausgeschlossen.

Und der letzte Punkt: Vorurteil niedrigster Preis. Wir haben das diskutiert. Der Preis muss nicht der niedrigste sein. Nachhaltige Investitionen sind wichtig, und daher ist auch dies ein Vorurteil, das wir hoffentlich ausgeräumt haben.

 
  
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  Mitro Repo (S&D). - Arvoisa puhemies, kiitän kollega Tarabellaa ja kollega Juvinia hienosta ja arvokkaasta työstä.

EU on säädellyt julkisia hankintoja jo ennen tätä uudistusta, valitettavasti vain lainsäädännön heikkouksiin on kuulunut järjestelmien monimutkaisuus, alhaisen hinnan liian dominoiva merkitys sekä pk-yritysten heikko asema. Pienyrittäjillä ei ole ollut todellista mahdollisuutta osallistua moneen liian suureen urakkaan, vaikka heillä olisikin osaamista ja taitoja.

On tärkeätä ottaa huomioon tuotteiden koko elinkaari. Kovien talouspaineiden kanssa painivan julkisen sektorin on ollut tähän asti liian helppo jättää ympäristöön, kestävään kehitykseen ja innovointiin liittyvät asiat vähemmälle huomiolle. Pelkkä mahdollisimman alhaisen hinnan painottaminen on ollut myös lyhytnäköistä.

Nyt tehtävän uudistuksen kautta meillä on todellakin mahdollisuus antaa selkeä viesti siitä, että pienyritysten toiminnan tukeminen, rehelliset toimintatavat, ympäristö sekä sosiaalinen oikeudenmukaisuus ovat olennainen osa eurooppalaisen julkisen sektorin toimintaa.

 
  
 

Interventions à la demande

 
  
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  Alajos Mészáros (PPE). - A közbeszerzések a gazdaság nem elhanyagolható részét képezik, az unió GDP-jének közel 19%-át. Hatékony lebonyolításuk jelentős mértékben hozzájárulhat a beruházások fellendítéséhez és az európai gazdasági válság leküzdéséhez. Fontos a közbeszerzések hatékony és szociális szempontból fenntartható odaítélése. A szociális munkajog, valamint a környezetvédelmi jog terén betartandó kötelezettségek elmulasztását kizárási oknak kell tekinteni. A legalacsonyabb ár fogalmát végleg törölni kell, és helyette a gazdaságilag legelőnyösebb árajánlat fogalmát kell használni. Továbbá fontos a kkv-k tényleges részvétele hatékony alvállalkozás formájában. Szükségszerű a felelősség elvének bevezetése az alvállalkozási lánc egészében, az alapvető jogok, a munkavállalók egészsége és biztonsága, valamint a hatályos munkajogi rendelkezések betartása érdekében.

Cél az egyszerűbb közbeszerzés! A tagállamoknak biztosítaniuk kell az ajánlatkérők számára azokat a technikai és pénzügyi eszközöket, amelyekkel alkalmazkodhatnak az online közbeszerzési eljárásokhoz.

 
  
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  Phil Prendergast (S&D). - Madam President, I would like to welcome this. Contractors will be bound by labour, social and environmental obligations, which must also be respected by any subcontractors, in accordance with EU and national laws. The specifications and selection criteria which will be allowed in the calls for tender have also been broadened and explicitly allow for the inclusion of social goals.

Public authorities will no longer be forced to sign up for the cheapest tender, even when it fails to deliver minimum quality standards. ‘Penny wise, pound foolish’ approaches often end up costing the public more in the long-term, especially when the lack of quality also undermines other public policy goals. Our citizens are entitled to expect quality and value for their tax money.

Where possible, authorities will now divide contracts into smaller lots, which will open up public procurement markets, which until now were out of reach of many small and medium-sized enterprises due to their scale. Provision by public bodies and cooperation between public authorities have been safeguarded from the requirements imposed on market operators.

I wish to pay tribute to those who worked so hard on this.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL). - Senhora Presidente, desde há muito que convergem sobre os contratos públicos, sobre o enorme mercado da contratação pública, apetites muito vorazes, apetites que são indissociáveis do avanço do mercado sobre áreas onde tradicionalmente os Estados exercem a sua função social, através de serviços públicos, e os argumentos repetem-se mesmo que a realidade teime em desmenti-los.

Não está em causa a necessidade de clareza e transparência na contratação pública, mas os contratos públicos. É bom não esquecer, são um instrumento importante para defender o emprego com direitos, promover e dinamizar a atividade económica e a preservação do ambiente, ou seja, tudo aquilo que é ameaçado pela sujeição às regras da livre concorrência no mercado único que as propostas da Comissão Europeia sempre sacralizam e daí resultam também propostas sempre feitas à medida das grandes empresas e não das pequenas e médias empresas.

 
  
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  Krisztina Morvai (NI). - Kedves Képviselőtársaim! Nemrégiben egy nagyon találó karikatúrát láttam, amelyen egy tipikus öltönyös, nyakkendős politikus állt egy jogalkotási, törvényhozási épület mellett. Odament hozzá egy karikatúrában sztereotipikus nagytőkés vagy bankár nagy zsák pénzzel, mellé egy kívánságlistával. Átadta a politikusnak, aki azt szépen megköszönte, bement az épületbe, értelemszerűen onnantól kezdve ő és a pártja a megrendelő igénye szerint hozta a döntéseket. Ez nagyjából le is írja, le is rajzolja a mai politikai életet. De a kép teljességéhez hozzátartozik még a közbeszerzés, mint olyan, aminek a lényege az, hogy a pajtások egymás között osztogatják a közpénzeket. A gazdasági hatalom és a politikai hatalom ily módon olvad össze teljességgel. Ebből van az európai polgároknak tökéletesen elege. Amikor közbeszerzésről beszélünk, erről kellene beszélni, mert ez a lényeg.

 
  
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  Iosif Matula (PPE). - Politica în domeniul achizițiilor publice joacă un rol cheie în utilizarea eficientă a fondurilor publice, contribuind la realizarea unei creșteri inteligente, durabile și favorabile incluziunii.

Revizuirea directivelor privind achizițiile publice constituie un proiect ambițios și realist, care vine în sprijinul autorităților locale și regionale. Actualizarea lor are ca obiectiv reguli mai simple, mai eficiente și mai ușor de utilizat, dar și stabilirea de proceduri riguroase, bazate pe criterii de atribuire care să țină cont și de inovare și sustenabilitate.

Ținând cont de faptul că achizițiile publice constituie o parte importantă a economiei, estimată la 19% din PIB-ul UE, revizuirea cu succes și punerea în aplicare a normelor referitoare la achizițiile publice pot ajuta în mod considerabil la depășirea crizei actuale a economiei europene. Salut măsurile de simplificare, menite să faciliteze participarea IMM-urilor la achiziții publice, cu impact în crearea de noi locuri de muncă, dezvoltare și inovare.

Felicitări raportorilor.

 
  
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  Sandra Petrović Jakovina (S&D). - Gospođo predsjednice, želim privući nakratko pozornost na ugovore o koncesiji koji predstavljaju za Hrvatsku važan instrument u dugoročnom razvoju infrastrukture i strateških usluga. Pozdravljam usvajanje uravnoteženog pravnog okvira za dodjelu koncesija te osiguravanje učinkovitog i nediskriminirajućeg pristupa tržištu svim gospodarskim subjektima Unije.

Donošenjem jasnih pravila na razini Unije omogućuje se veća pravna sigurnost te se posebno olakšava jednak pristup i pravedno sudjelovanje malih i srednjih poduzetnika u dodjeli ugovora o koncesiji na lokalnoj razini te na razini Unije.

Pozdravljam uvođenje novih kriterija u postupak dodjele koncesija koje uključuju zaštitu okoliša, inovacije, socijalna pitanja usmjerena na radne uvjete i zaštitu zdravlja osoblja te promicanje socijalne integracije osoba u nepovoljnijem položaju uključujući dostupnost za osobe s invaliditetom. Jednako tako podržavam primjenu prethodno navedenih faktora i na podugovaratelje kao i pravo država članica na uvođenje strožih pravila odgovornosti.

 
  
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  Petru Constantin Luhan (PPE). - Doamnă președinte, domnule comisar, stimați colegi, din punctul meu de vedere, directiva aduce îmbunătățiri îmbucurătoare, însă insuficiente. Cu toții știm că unul dintre cele mai mari motive pentru care absorbția de fonduri europene este limitată îl reprezintă însăși achizițiile publice la nivel european.

Atrag atenția asupra unui fapt extrem de important. Vorbim aici de o directivă, și nu de un regulament. Acest lucru înseamnă că fiecare stat membru, fiecare guvern, fiecare parlament are puterea de a implementa în forma în care doresc ei această directivă, și nu așa cum s-ar cere, în mod uniform la nivel european. Ce înseamnă asta? Că vor exista din nou posibilități de a acorda contracte după dorințele politice ale guvernelor.

În acest context, aș vrea să atrag atenția asupra Guvernului României, care deja a acordat puterea primarilor să aloce contracte rudelor. Comisia trebuie să urmărească acest fenomen îndeaproape.

 
  
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  Janusz Władysław Zemke (S&D). - (...) Otóż ja chciałbym zwrócić uwagę na fakt, że obecnie stosowane procedury przetargowe i kryteria bardzo często zamiast pobudzać gospodarkę po prostu ją hamują. Te negatywne doświadczenia nakazują – moim zdaniem – dokonania twardych, co najmniej dwóch istotnych zmian. Po pierwsze, odrzucenia jako podstawowego kryterium najniższej ceny na rzecz najkorzystniejszej ekonomicznej oferty. Cena powinna zostać jednym z ważnych kryteriów, ale nie może być kryterium rozstrzygającym, tak, jak to jest dzisiaj.

Po drugie, wśród preferowanych procedur przetargowych należy znacznie rozszerzyć zakres stosowania procedur negocjacyjnych. Można wówczas znacznie lepiej egzekwować jakość przy poszanowaniu praw pracowniczych.

 
  
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  Miroslav Mikolášik (PPE) - Verejné obstarávanie je neodmysliteľnou súčasťou správne fungujúceho hospodárstva a ako také musí stimulovať hospodársku súťaž, inovácie a rast. Jednotné pravidlá verejného obstarávania výrazne zvýšia transparentnosť a rovné zaobchádzanie, čo otvorí dvere pre vyššiu účasť aj malých a stredných podnikov, ktoré sú chrbtovou kosťou európskeho hospodárstva.

V tomto kontexte zdôrazňujem nutnosť zjednodušenia verejného obstarávania a odstránenie nadbytočnej byrokracie, napríklad aj systematickým používaním elektronického obstarávania.

Čo sa týka environmentálnych sociálnych štandardov, som presvedčený, že kritérium najnižšej ceny nemá byť len jediným určujúcim pre zadávanie zákaziek. Zadávateľ musí totiž riešiť konkrétnu situáciu komplexne s dlhodobým výhľadom. Preto treba hospodársky najvýhodnejšiu ponuku hodnotiť v intenciách hospodárskych, ale aj sociálnych environmentálnych výhod.

 
  
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  Silvia Costa (S&D). - Signora Presidente, onorevoli colleghi, Commissario, grazie ai colleghi Tarabella, Panzeri e Juvin per questo ottimo lavoro. Trovo che nel pacchetto legislativo la direttiva sull'istituto della concessione è molto importante per la difesa del concetto di pubblica utilità e di servizio pubblico negli appalti, con regole più chiare che escludono gli appalti in-house e la cooperazione pubblico-privato, prevenendo così anche sentenze della Corte di giustizia come avvenuto per il passato.

Si consente anche la partecipazione di privati, a patto che almeno l'ottanta percento sia fornito all'autorità pubblica controllante e questo è un altro punto verso la chiarezza e la trasparenza. Sono anche molto convinta che sia stato utile avere semplificato, comunque, le norme per gli appalti in ambito culturale, sociale e della salute pubblica, nonché l'avere rimarcato e sottolineato il principio di valutare le offerte più vantaggiose, non solo in ambito economico ma a parità di qualità e le clausole sociali e ambientali.

Spero che questo sia valutato positivamente dai cittadini, anche italiani, anche lombardi, nonostante quello che dice il collega Salvini.

 
  
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  Cristina Gutiérrez-Cortines (PPE). - Señora Presidenta, hay dos razones por las cuales quiero dar la enhorabuena al señor Malcolm Harbour y al Comisario Barnier.

Hay dos aspectos que quiero destacar. En primer lugar, este es un primer paso para evitar uno de los obstáculos que tenemos para el desarrollo de la asociación para la innovación. De nada nos sirve lanzar los caballos a la carrera si el camino está lleno de obstáculos, y sabemos que la asociación público-privada está en peligro si, no solo Europa, sino también los países cambian gran parte de sus métodos y su contratación pública.

Segundo: creo que hay que dar también la enhorabuena porque el hecho de que no se deba atender al precio más barato va a abrir el camino a que se pueda hacer una contratación en patrimonio histórico que no vaya solo al precio más barato, y se va a evitar así la destrucción de muchos edificios y obras de arte que han sido sometidos a un tratamiento deformante que los ha destruido realmente por razones del precio.

 
  
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  Monika Flašíková Beňová (S&D) - Zákazky verejného obstarávania sú dôležitou súčasťou hospodárstva, a preto modernizáciou smerníc o verejnom obstarávaní by sa mala dosiahnuť rovnováha medzi zjednodušením pravidiel na jednej strane a zavedením riadnych a účinných postupov vyhodnotenia ponúk na strane druhej. Musíme však zaručiť vyššiu účasť malých a stredných podnikov a tiež rozšíriť využívanie elektronického verejného obstarávania.

Pre väčšiu transparentnosť by tiež mal byť zo zákaziek verejného obstarávania vylúčený každý subjekt, ktorý nedodrží povinnosti vyplývajúce zo sociálneho, pracovného a environmentálneho práva vymedzené či už vo vnútroštátnych alebo európskych právnych predpisoch a v kolektívnych zmluvách, ktoré boli uzatvorené v súlade s právom Únie.

Je tiež neprípustné, aby verejní obstarávatelia zadali zákazku uchádzačovi, ktorý síce predložil najvýhodnejšiu ponuku, ale nie je schopný predložiť napríklad aktualizované informácie o platení svojich príspevkov na sociálne zabezpečenie alebo ostal dlžný svojim subdodávateľom.

 
  
 

(Fin des interventions à la demande)

 
  
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  Michel Barnier, membre de la Commission. − Madame la Présidente, merci à chacune et chacun d'entre vous, au cours de ce long débat mais qui se justifiait, de votre attention, de votre soutien quasi général pour le travail qui a été engagé depuis deux ans, voire bien avant, pour donner raison à Malcolm Harbour, puisque avant même ce nouveau mandat – le nôtre et le mien –, votre commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs s'était penchée sur cette question de la rénovation du cadre européen des marchés publics pour simplifier et qualifier.

Tout à l'heure, M. Plenković a rappelé le chiffre, que j'avais moi-même cité, pour montrer l'importance économique de ce sujet: 19 % du PIB européen. Voilà ce que représente la commande publique. Nous devions donc, au moment où la bataille pour la croissance est si importante, donner à cette commande publique plus d'efficacité pour lutter contre le chômage et, en même temps, pour sécuriser. Nous avons ainsi réalisé un vrai progrès et je veux bien donner acte à Mme Gebhardt que les textes de la Commission sont toujours améliorables. Je suis depuis assez longtemps commissaire et je pars de ce principe que la Commission n'a pas toujours raison et qu'elle doit écouter à l'extérieur les citoyens – nous l'avons fait dans ce cas précis – et, en même temps accepter et même vouloir que ses textes soient améliorés, quelquefois par le Conseil et, généralement, par le Parlement européen. C'était le cas ici, je vous en remercie.

C'est un vrai progrès pour la qualité et beaucoup d'entre vous, Mme Corazza Bildt, tout à l'heure, Mme Schaldemose, Mme Vergnaud, à l'instant, M. Mikolášik et Mme Gutiérrez-Cortines ont évoqué le mieux-disant par rapport au seul choix du moins-disant. Je pense que c'est un vrai progrès d'avoir, avec le mieux-disant, sécurisé juridiquement et favorisé dans le choix des collectivités publiques des solutions plus innovantes, plus sociales ou plus écologiques. C'est un vrai progrès.

Il y a d'autres progrès: la simplification. M. Engel, tout à l'heure, a regretté qu'elle ne soit pas suffisante. On va toujours faire mieux même s'il faut laisser ces textes vivre leur vie pendant quelques années pour les évaluer et voir leur efficacité mais, franchement, la réduction des contraintes, notamment pour la documentation imposée aux PME, est un vrai progrès de simplification. C'est même un vrai choc de simplification, comme d'ailleurs la numérisation – que j'ai signalée – de la commande publique dans l'ensemble de l'Union européenne, qui sera un vrai progrès en matière de simplification et d'économie.

C'est aussi un progrès pour la transparence, comme Mme Weiler ou M. Murphy l'ont rappelé. Ces textes comportent des définitions, des outils pour lutter contre des fléaux: la corruption, bien sûr, mais aussi le favoritisme.

Enfin, progrès pour ce qui est de la clarification – je reprends les termes de Mme Castex ou de Mme Thun –, notamment dans la différenciation pour les collectivités publiques en ce qui concerne l'usage du marché public ou quelquefois, c'est utile, l'usage des concessions.

Ce sont donc de vrais progrès, qu'il faut mettre en œuvre maintenant. Je voudrais, dans le prolongement du propos d'Andrea Schwab, rappeler qu'une fois que vous aurez voté ces textes, les États membres auront pour tâche de les transposer et de les mettre en œuvre rapidement.

Je vais donc m'attacher, notamment avec la conférence que nous organiserons avec Malcolm Harbour le 13 mars, à mobiliser les États membres pour qu'il y ait dans chacun des vingt-huit États membres une suite rapide dans la mise en œuvre de ces textes de simplification et de qualification de la commande publique.

Je suis heureux de profiter de la présence de mon collègue et ami, Karel De Gucht, d'abord pour m'excuser auprès de lui et auprès de vous de ne pas rester pour le débat qui va suivre et qui m'intéresse et me concerne sur la réciprocité dans les marchés publics, mais il se trouve que se déroule depuis le début de l'après-midi un trilogue très important – j'espère conclusif – sur un texte majeur de régulation financière concernant la MiFID et je vais rejoindre ce trilogue. Je remercie donc mon collègue Karel De Gucht de porter notre parole commune dans ce débat.

Mme Rühle a évoqué un sujet important, tout à l'heure, qui est celui des conséquences éventuelles de certaines négociations internationales – c'est un point que j'ai d'ailleurs signalé à mon collègue Karel De Gucht – pour que certains standards ou certaines normes, notamment dans les marchés publics, que nous avons actés dans ces textes, ne soient pas remis en cause par des négociations internationales. En tout cas, Mme Rühle, je serai attentif à ce point.

En remerciant chacun des intervenants, en remerciant le président Malcolm Harbour, et au-delà d'ailleurs, du travail considérable qui a été fait par mes propres services, la DG Markt, qui a beaucoup travaillé sur ce sujet, je voudrais dire un mot de remerciement particulier à Marc Tarabella et à Philippe Juvin pour leur ténacité, leur compétence et leur disponibilité, qui ont été les clés du succès pour que ce paquet sur la commande publique puisse aboutir en temps voulu, avant la fin de notre mandat, et apporter les vrais progrès que j'ai rappelés tout à l'heure.

 
  
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  Róża Gräfin von Thun und Hohenstein, zastępca sprawozdawcy. − Pani Przewodnicząca! Zdaję sobie sprawę, że reforma, o której tutaj dzisiaj dyskutujemy – reforma zamówień publicznych – jest ważna, nie tylko tam, gdzie jest gorąco dyskutowana, mianowicie w województwie małopolskim i świętokrzyskim w Polsce, gdzie zostałam wybrana, ale dla całej Unii Europejskiej. Rzeczywiście jest to reforma niezwykle ważna dla nas wszystkich, bo przecież wydawane są tutaj nasze wspólne pieniądze.

Słyszeliśmy przed chwilą, że instytucje publiczne przeznaczają mniej więcej 19% PKB na zamówienia publiczne. To jest bardzo dużo i dlatego tak ważne jest, by te pieniądze były wydawane dobrze.

Cieszę się, że nareszcie po dwóch latach udało się nam osiągnąć porozumienie w tej sprawie i doprowadzić do powstania prawa, które, po pierwsze, te przepisy upraszcza. Dołączam więc do głosów kolegów, a przede wszystkim do głosu nieobecnego tutaj sprawozdawcy Philippe'a Juvina, którzy apelują o głosowanie jutro za tą reformą. Po drugie, ta reforma likwiduje anachroniczne kryterium najniższej ceny, o której przed chwilą mówił kolega Zemke, i bardzo dobrym rozwiązaniem jest tutaj oferta najkorzystniejsza.

Po trzecie, chcę zwrócić uwagę na fakt, że instytucjom zamawiającym łatwiej będzie teraz dzielić zamówienia na części – i tutaj pomagamy małym i średnim przedsiębiorstwom, którym łatwiej będzie brać udział w przetargach.

Po czwarte, większa niż do tej pory część procesu przyznawania zamówień publicznych będzie odbywać się online. Jeszcze raz zwracam uwagę na to, co powiedział komisarz Barnier: to nam pozwala na 80 do 100 miliardów euro oszczędności. Szczególnie teraz musimy zwracać uwagę na takie aspekty.

Ważne jest bardzo, żeby te przepisy wprowadzić szybko w życie, szybko wprowadzić je do prawodawstwa państw członkowskich. Ważne jest, żeby to zrobić bardzo umiejętnie, żeby przedsiębiorcom nie utrudniać życia, ale ułatwiać je. To samo dotyczy samorządowców.

Na zakończenie chciałabym tylko pogratulować jeszcze raz i podziękować wszystkim, którzy pracowali nad tymi rozwiązaniami, a więc Komisji Europejskiej, Radzie i wreszcie Wam, Koleżanki i Koledzy, sprawozdawcom, kontrsprawozdawcom i wszystkim, którzy brali udział w pracach.

 
  
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  Marc Tarabella, rapporteur. − Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, il y a deux ans, le premier de mes travaux a été d'écouter les 120 parties prenantes qui voulaient me rencontrer pour me parler du dossier. A raison d'une demi-heure par partie prenante, cela a été pour moi une belle collecte d'informations. Puis, j'ai fait mon rapport, il y a eu 2 500 amendements. Il a fallu trouver une position la plus commune possible, un compromis, d'abord au sein du Parlement, avec un message clair pour ne pas dénaturer la proposition initiale de la Commission mais essayer effectivement de l'améliorer, là où c'était possible.

Puis il y a eu les négociations avec le Conseil, avec de multiples réunions dont je parlais tout à l'heure, d'abord avec les rapporteurs fictifs puis, avec l'ambassadeur irlandais – c'était sous la présidence irlandaise – pour aboutir à une position le 27 juin, le COREPER le 17 juillet, la position du Parlement le 5 septembre au sein de la commission du marché intérieur et de la protection du consommateur pour arriver en plénière aujourd'hui.

Je vous l'ai dit tout à l'heure, il me faut remercier, et c'est un plaisir de le faire, d'abord le commissaire Michel Barnier et ses services conduits par Pierre Delsaux pour la négociation mais aussi pour la proposition initiale, que nous avons effectivement essayé d'améliorer mais qui allait déjà dans le bon sens. Je remercie aussi Evelyne Gebhardt, qui m'a fait confiance au sein de mon groupe pour me confier ce rapport. Ce n'était pas évident, je suis suppléant dans la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, mais très impliqué, et je lui suis évidemment très reconnaissant.

J'ai parlé tout à l'heure des rapporteurs fictifs et j'ai salué leur travail remarquable. J'ai mentionné Heidi Ruehle – y compris dans les réunions techniques, mais elle avait été aussi l'auteure d'un rapport d'initiative – Monsieur Creutzmann, Monsieur De Jong, et aussi Frank Engel, en qui j'ai découvert quelqu'un de très ouvert et de très collaboratif. Il est vrai que nous avons essayé d'abord de dégager des compromis, auxquels se sont greffés d'autres par la suite, mais il fallait que le Parlement ait un message clair. Merci à toi, Frank.

Je salue aussi Malcolm Harbour, last but not least, en tant que rapporteur fictif mais aussi président. Merci Madame la Présidente de me laisser quelques secondes de plus, je sais que vous le ferez, ça vaut la peine. Malcom Harbour a conduit les négociations de manière remarquable. On ne partageait pas toujours les mêmes opinions, il ne partageait pas toujours personnellement l'opinion majoritaire du Parlement, mais il a su par des réunions de travail intensives bien préparer le Parlement qui négocie à six – puisque le septième était devant la télé et n'était pas là, comme j'ai dit tout à l'heure –, six groupes politiques différents face à un ambassadeur, ce qui n'est pas une position facile.

J'ai aussi cité Pier Antonio Panzeri et Philippe Juvin, collègues avec lesquels nous avons beaucoup collaboré, mais aussi les présidences danoise, chypriote, et irlandaise – sous laquelle nous avons négocié avec l'ambassadeur Haney et Monsieur Kineane avec qui nous avons beaucoup travaillé – ainsi que la présidence lituanienne et, actuellement, la présidence grecque. Je remercie bien sûr le secrétariat de la commission IMCO aux côtés du Président Harbour, avec Panos Konstantopoulos et son équipe.

Je termine par mon assistante, Marie Rameau, qui avait commencé le dossier et Alessia Centioni, qui l'a fait atterrir et qui a porté le fort de la négociation ainsi que Santina Bertulessi au sein de mon groupe, qui a été remarquable dans les négociations. Il faut saluer aussi le personnel qui nous entoure sans lequel on ne pourrait pas travailler. Je termine aussi par les traducteurs qui nous ont fourni les textes en 23 langues, ainsi que les juristes linguistes, 450 pages, il fallait le faire!

 
  
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  La Présidente. - Le débat est clos.

Le vote aura lieu mercredi, le 15 janvier 2014, à 12 heures.

Déclarations écrites (article 149)

 
  
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  Elena Băsescu (PPE), în scris. – Directiva privind concesiunile va asigura tuturor actorilor implicați mai multă stabilitate juridică. În contextul economic actual, va determina și o utilizare mai eficientă a banilor publici. Trebuie pus accentul pe exploatarea potențialului IMM-urilor, care aveau nevoie de un astfel de cadru legal, pentru a deveni mai competitive pe piața internă și pentru a-și îmbunătăți oportunitățile de afaceri oferite prin contractele de concesiune. În ceea ce privește achizițiile publice, neregulile în acest sector limitează concurența și afectează interesele financiare la nivel național și european.

Spre exemplu, în România, principala constatare a ultimelor rapoarte MCV a fost lipsa de transparență în acest domeniu. Deși actualele directive privind achizițiile publice și-au demonstrat eficiența, avem nevoie de un cadru legislativ nou, modern, pentru a face față provocărilor economice actuale. Noua directivă aduce modificări importante, precum promovarea principiului „cea mai bună valoare a banului”, care va muta accentul pe calitate. Astfel, autoritățile publice pot alege soluții inovatoare și eficiente, în loc să fie constrânse doar de prețul cel mai scăzut; astfel, va crește eficiența cheltuielilor publice și se vor garanta cele mai bune rezultate din punctul de vedere al raportului preț-calitate și al dezvoltării durabile.

 
  
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  Eduard-Raul Hellvig (ALDE), în scris. Acordul în prima lectură asupra pachetului legislativ privind achizițiile publice și contractele de concesiune este un succes semnificativ pentru piața internă a UE și cred că va aduce schimbări pozitive atât pentru autoritățile publice, cât și pentru întreprinderile interesate să obțină contracte publice, asigurând totodată cheltuirea eficace și responsabilă a banului public. Reforma cadrului legislativ înseamnă în primul rând un exercițiu de simplificare și clarificare. Noua legislație va crește gradul de transparență în atribuirea contractelor, va încuraja achiziționarea de produse și servicii inovatoare și va permite utilizarea strategică a achizițiilor publice, prin sinergii cu alte politici publice. Alegerea ofertei celei mai avantajoase din punct de vedere economic, spre deosebire de oferta cea mai ieftină și posibilitatea luării în considerare a criteriilor sociale și de mediu constituie o schimbare de abordare necesară în acest sens. Mă bucur să regăsesc în textul final elemente susținute ferm de grupul liberal, care vor favoriza participarea IMM-urilor la procedurile de achiziții publice, precum divizarea contractelor în loturi sau scăderea cifrei de afaceri minime anuale necesare participării la o procedură de achiziții publice. Stabilirea unor reguli pentru atribuirea contractelor de concesiune, care până acum erau atribuite direct, favorizând clientelismul, este un alt progres incontestabil.

 
  
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  Romana Jordan (PPE), pisno. – Podpiram evropsko zakonodajo za podeljevanje koncesij zasebnim izvajalcem, ki bo omogočila preglednejše in bolj poštene postopke. Žal pa mi je, da so ljudje zahtevali izločitev vode in pri tem uspeli. Prepričana sem, da to za državljane ni dobro, ustreza pa koncesionarjem, saj za to področje pogodb ne bo treba sklepati v skladu z evropsko zakonodajo. Državljani moramo od oblasti zahtevati, da nam zagotovijo zadostno oskrbo z zdravo in kakovostno vodo za vzdržano ceno. V Sloveniji je izvedbena naloga zaupana občinam in če se le-te odločijo, da bodo koncesijo podelile zasebnemu podjetju, moramo kot davkoplačevalci zahtevati, da je izbran najboljši ponudnik. Naš denar mora biti porabljen optimalno, posel morajo dobiti dobra podjetja. Prepričana sem, da bi direktiva o koncesijah pomagala doseči te cilje. Nikakor predlog direktive ni spreminjal standardov pitne vode, ni vsiljeval privatizacije vode in ni dajal prednosti velikim podjetjem. Nasprotno, ohranjal je vodo kot javno dobrino in ohranjal je pristojnost nad upravljanjem z vodnimi viri občinam, dovoljeval je neposredno upravljanje ali podeljevanje koncesij javnim ali zasebnim podjetjem, v primeru javno-zasebnih partnerstev pa zahteval pregledne in poštene postopke, odpiral priložnosti predvsem malim in srednjim podjetjem ter zagotavljal učinkovitejšo porabo javnega denarja. Te evropske zahteve za vode žal ne bodo veljale.

 
  
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  Vladimír Maňka (S&D), pisomne. Ak chceme posilniť hospodársky rast, zamestnanosť, sociálne začleňovanie, bojovať za väčšiu transparentnosť a proti korupcii, musíme modernizovať aj verejné obstarávanie, ktoré predstavuje 19 % HDP Únie.

Úspešné prepracovanie a zavedenie pravidiel verejného obstarávania preto pomôže obnoviť investície do reálneho hospodárstva a prekonať európsku hospodársku krízu.

Je najvyšší čas, aby sme pojem „najnižšia cena“ nahradili pojmom „ekonomicky najvýhodnejšia ponuka“. Aj na Slovensku deformujú súťaž niektoré firmy, ktoré, aby za každú cenu uspeli, úmyselne podrazia cenu. Potom nie sú schopné dokončiť zákazku. Neplatia svojim subdodávateľom. Spôsobuje to reťazovú platobnú neschopnosť a likvidáciu tých najslabších. Často investor, v mnohých prípadoch mestá a obce, z dôvodu neukončenia zákazky, stratia možnosť čerpať eurofondy a dostanú sa do obrovských problémov.

Treba posilniť ustanovenia týkajúce sa neobvykle nízkych ponúk, aby sa predišlo akejkoľvek možnosti využívania subdodávateľov, v rámci ktorého sa nebude dodržiavať pracovné právo.

Európska únia musí mať možnosť pri zadávaní verejných zákaziek v určitých osobitných prípadoch možnosť uprednostniť domácich výrobcov.

V rámci zjednodušenia verejného obstarávania bude prínosom rozšírenie elektronického obstarávania. Tu očakávame ročné úspory 80-100 mil. EUR.

 
  
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  Sirpa Pietikäinen (PPE), kirjallinen. – Uusi hankintadirektiivi selventää hankintasääntöjä jäsenvaltioissa. Erityisen iloinen olen siitä, että halvin hinta ei saa olla enää ainoa kilpailutusperuste. Direktiivi luo puitteet kansallisille hankintalainsäädännöille myös sikäli, että hankintojen hallintoa kevennetään ja innovaatioille annetaan tilaa.

Hankintoja ei ole järkeä tehdä tiukimman tulkinnan mukaan tai ’varmuuden vuoksi’, vaan niistä täytyy tehdä kuntatasolla strateginen työkalu: mitä kilpailutetaan, milloin ja miten. Luomutuotannon asettaminen ruokahankintojen kriteeriksi tai suurten hankintaerien pilkkominen paikallisten pienyrittäjien saataville ovat konkreettisia keinoja, joiden kautta hankinnoilla voidaan lisätä paikallista kasvua ja hyvinvointia.

Strateginen päätös voi olla myös kilpailuttamatta jättäminen. Uusi direktiivi korostaa jäsenvaltioiden oikeutta päättää sosiaalipalveluiden kilpailutuksesta. Kansallisissa lain valmisteluissa olisikin nyt tärkeää ottaa järki käteen sosiaalipalvelujen osalta ja kilpailuttaa jatkossa vain ne palvelut, joille on todellista markkinakysyntää. Opaskoirien kouluttaminen sokeille tai ensi- ja turvakotien ylläpito eivät ole sellaisia.

Strategiset hankintapäätökset sopivat yhteen myös Eurooppa 2020 -tavoitteiden kanssa. Julkiset hankinnat muodostavat viidenneksen EU-alueen bruttokansantuotteesta. Työllisyyteen, resurssitehokkuuteen ja sosiaaliseen oikeudenmukaisuuteen liittyvät tavoitteet tulee pitää mukana aina kuntatasolta lähtien.

 
  
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  Jutta Steinruck (S&D), schriftlich. – Die Richtlinien zur öffentlichen Auftragsvergabe und Dienstleistungskonzessionen haben in Bezug auf Wasser und die Befürchtung der Wasserprivatisierung für viel Wirbel und Aufsehen gesorgt. Es ist richtig und wichtig, dass dies nun ausgenommen worden ist. In Bezug auf Rettungsdienste muss der besonderen Struktur der Verbindung von Notfallrettung, dem qualifizierten Krankentransport, dem Katastrophenschutz und der Daseinsvorsorge durch Krankenhäuser Rechnung getragen werden. Daher ist es gut, dass Rettungsdienste als solches ausgenommen sind. Es wäre gut gewesen, wenn auch die Krankentransporte ausgenommen worden wären. Dass sie unter soziale Dienstleistungen mit vereinfachtem Vergabeverfahren fallen, ist dennoch ein guter Weg, ein richtiges Zeichen an Bürgerinnen und Bürger sowie die Kommunen. Im Kontext der Subsidiarität müssen die Gestaltungsfreiheit und die Verantwortung bezüglich der Daseinsvorsorge auch weiterhin in der Hand der Kommunen bleiben.

 
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