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Verfahren : 2013/2169(INI)
Werdegang im Plenum
Entwicklungsstadium in Bezug auf das Dokument : A7-0100/2014

Eingereichte Texte :

A7-0100/2014

Aussprachen :

PV 10/03/2014 - 20
CRE 10/03/2014 - 20

Abstimmungen :

PV 11/03/2014 - 9.28
Erklärungen zur Abstimmung

Angenommene Texte :

P7_TA(2014)0206

Ausführliche Sitzungsberichte
Montag, 10. März 2014 - Straßburg

20. Weltweite Abschaffung der Folter (kurze Darstellung)
Video der Beiträge
Protokoll
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  Przewodniczący. - Kolejnym punktem porządku dnia jest sprawozdanie sporządzone przez Véronique De Keyser w imieniu Komisji Spraw Zagranicznych sprawie wykorzenienia tortur na świecie 2013/2169(INI) (A7-0100/2014).

 
  
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  Véronique De Keyser, rapporteure. - Monsieur le Président, je voudrais d'abord remercier les collègues qui m'ont soutenue dans le cadre de ce rapport. Je pense au rapporteur fictif, à Mme Gáll-Pelcz, à M.[nbsp ]Donskis, à M.[nbsp ]Demesmaeker, à M.[nbsp ]Tannock et à Mme[nbsp ]Vergiat, qui ont largement contribué à l'ensemble du rapport et aussi, derrière eux, à tous les fonctionnaires des groupes.

Ce rapport sur la torture, sujet ô combien difficile et délicat, est finalement très consensuel. Je tiens à préciser que ceci n'est pas une critique, tant s'en faut, de la manière dont l'Union européenne aborde ce sujet.

Je pense que l'Union européenne a fait et continue à faire beaucoup de chemin dans ce domaine, que ce soit en finançant des ONG ou en élaborant des textes fondamentaux. Je pense notamment à trois textes, à trois instruments qui sont essentiels aujourd'hui: le plan d'action européen sur les droits de l'homme et la démocratie, les lignes directrices pour la politique de l'Union européenne à l'égard des pays tiers, qui concernent la torture, et le règlement[nbsp ]n°[nbsp ]1236/2005 du Conseil, qui a été revu.

Malgré ces trois textes, qu'est-ce qui fait problème? Qu'est-ce qui fait que la torture continue à se propager dans le monde, y compris, j'y reviendrai, à l'égard des enfants? C'est probablement parce que ces textes, tout essentiels qu'ils soient, ne nous ont pas apporté beaucoup d'avancées dans les domaines de la gestion, de la mise en œuvre, du suivi ou des analyses comparatives.

Nous n'avons pas beaucoup progressé, car la torture fait encore partie de ce que j'appellerai la "diplomatie silencieuse". Nous savons que cela existe, puisque, bien sûr, nous lisons les rapports des ONG. C'est toujours un peu désagréable d'en discuter avec les pays concernés. Je dirai que la partie concrète et la partie "mise en œuvre" de ces textes ne sont pas suffisamment prises en compte. Donc, au lieu d'inventer de nouvelles choses, je pense que le rapport, dans une grande partie en tout cas, vise à rendre ces instruments beaucoup plus opérationnels et beaucoup plus efficaces.

J'en arrive aux thèmes qui ont été des thèmes de prédilection ou, en tout cas, sur lesquels je me suis penchée avec plus d'acuité.

L'un d'eux est très douloureux: c'est le thème de la torture des enfants. Vous savez, Monsieur le Président, qu'aujourd'hui, de par le monde, on continue à torturer les enfants de manière intolérable, oserais-je dire de plus en plus.

Nous avons déjà largement discuté dans cette enceinte des enfants soldats, des enfants sorciers, des viols de très jeunes filles, des viols d'enfants, etc., des enfants dans des centres de détention, des enfants migrants et des traitements qui leur sont infligés. Ce sont des aspects que nous connaissons bien, que nous maîtrisons mal, que nous ne parvenons pas à éradiquer et qui sont intolérables, en tout cas pour nous, citoyens européens.

Ce problème de la torture est évoqué dans le rapport. Je n'ai voulu stigmatiser personne, parce que cela nous aurait divisés, mais je voudrais tout de même dire à quel point c'est un sujet important dans la mesure où, en juin[nbsp ]2013, par exemple, le comité de l'ONU pour les droits de l'enfant a sorti un rapport accablant sur les cas de tortures d'enfants palestiniens dans des prisons israéliennes. Je vous renvoie à ce rapport, je n'ai rien à dire de plus. L'Unicef en a parlé aussi.

Je voudrais aussi évoquer les cas de tortures d'enfants perpétrés tant par l'armée syrienne que par l'opposition syrienne. Ce sont des faits absolument insoutenables. Moi-même, je ne parvenais pas à lire les rapports à ce sujet.

Je voudrais dire aussi qu'il y a –[nbsp ]et je m'y suis attachée dans mon rapport[nbsp ]– quelque chose qui dépasse le cadre de la convention contre la torture commise par des entités étatiques et qui est un phénomène de la mondialisation: je veux parler de l'utilisation de l'internet pour la pédopornographie et pour le harcèlement des enfants. Il y a une association –[nbsp ]Inhope[nbsp ]– qui travaille sur ce sujet avec le soutien financier de l'Union européenne.

Nous devons absolument trouver, au Parlement européen, les moyens de suivre ces situations de près, de les vérifier et d'agir pour les contrer, car elles sont insoutenables pour notre conscience européenne. Pour le reste, je vous renvoie au rapport. Excusez-moi d'avoir été un peu longue.

 
  
 

Pytania z sali

 
  
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  Miroslav Mikolášik (PPE). - Mučenie a iné rôzne druhy krutého neľudského alebo ponižujúceho zaobchádzania alebo trestania predstavujú najhoršiu formu porušovania ľudských práv, keďže priamo zasahujú do telesnej a duševnej integrity človeka.

Napriek absolútnemu zákazu mučenie pretrváva v mnohých krajinách sveta a týka sa miliónov obetí vrátane detí. Ľudské práva sa stali neoddeliteľnou súčasťou zahraničnej politiky EÚ, a preto musia byť koherentne zohľadňované pri výkone ostatných činností Únie. Nestačia len deklaratívne odsúdenia mučenia. Únia musí aktívne pristúpiť k vytvoreniu účinných mechanizmov smerujúcich k prevencii a[nbsp ][nbsp ]potlačovaniu mučenia a rehabilitácií.

Čo sa týka problematiky tzv. núteného tehotenstva – toho by som sa rád dotkol –, apelujem na Úniu, aby zvolila veľmi citlivý a opatrný prístup, keďže situáciu matky nemožno riešiť nezávislé od jej nastávajúceho dieťaťa. Pripomínam, že Únia v[nbsp ]súlade so svojimi záväzkami vyplývajúcimi z[nbsp ]charty nesme propagovať činnosti vedúce k[nbsp ]porušovaniu základného práva na život, ktoré prináleží rovnako matke ako dieťaťu.

 
  
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  Iñaki Irazabalbeitia Fernández (Verts/ALE). - Señor Presidente, en primer lugar quiero agradecer a la señora De Keyser su magnífico informe. La tortura y los malos tratos son una lacra que hay que erradicar y, en ese sentido, el informe va en la buena dirección en lo referido a terceros países. Hubiese sido conveniente introducir referencias a la implantación de la jurisdicción universal en los sistemas legislativos o instar a la prohibición de medidas de gracia para condenados por torturas.

Respecto a la situación en la Unión, peca de autocomplacencia. En los países de la Unión se tortura y se infligen malos tratos a los detenidos. España es uno de ellos, tal como lo han señalado Amnistía Internacional o el Relator Especial de las Naciones Unidas sobre la tortura. Durante más de veinte años, el Comité Europeo para la Prevención de la Tortura del Consejo de Europa ha solicitado repetidamente a las autoridades españolas que apliquen tres salvaguardas fundamentales para evitar que las personas detenidas bajo régimen de incomunicación sufran malos tratos y torturas. En vano. Ninguna de las tres ha sido aplicada.

La defensa del derecho a la vida de todas las personas lleva irremediablemente consigo la defensa de la integridad física de las personas y una lucha sin tregua contra la tortura y los malos tratos. Y viceversa. La Unión debe también llevar a cabo una lucha sin cuartel contra los malos tratos y la tortura en los propios países de la Unión. Si no actuamos así, estamos haciendo trampas al solitario.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). - Gospodine predsjedniče, mučenje je anti civilizacijski čin i kao takvo ne može biti prihvatljivo. Izvjestiteljica iznimno dobro detektira rastući problem mučenja psihičke prirode koji mladi ljudi vrše koristeći društvene mreže. Radi se o velikom izazovu, pa se nadam da ćemo što skorije reagirati pokretanjem snažnih kampanja koje bi trebale podići razinu svijesti o ovome problemu.

Izvjestiteljica prepoznaje i potrebu za osuđivanje mučenja u oružanim sukobima te poziva na rješavanje nekažnjenih slučajeva iz europske totalitarne prošlosti. Pozdravljam takvu inicijativu te izražavam nadanje da će i pred zemlje kandidatkinje biti stavljen takav zahtjev u procesu pristupanja Uniji.

Podsjećam vas da su hrvatski državljani sustavno mučeni i ubijani u logorima na teritoriju Srbije za vrijeme domovinskog rata te da službeni Beograd ni dan danas ne priznaje postojanje tih logora. Budimo dosljedni i zatražimo od Srbije da prizna postojanje logora, oda počast žrtvama i kazni počinitelje ovih teških djela.

 
  
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  Davor Ivo Stier (PPE). - Gospodine predsjedniče, mučenje odnosno okrutno neljudsko ponižavajuće postupanje ili kažnjavanje je nažalost prisutno u mnogim dijelovima svijeta. Pojedine zemlje još uvijek koriste kamenovanje, genitalno sakaćenje te psihičko i fizičko mučenje ljudi na temelju vjere, političke opredijeljenosti ili stava.

Stoga pozdravljam ovo izvješće koje oštro osuđuje svaku vrstu mučenja i neljudskog postupanja te poziva na aktivniji pristup Europske unije u sprječavanju mučenja diljem svijeta. Ne zaboravimo da su mučenju često podvrgnuta i djeca. Više od 125 milijuna žena i djevojčica u 29 zemalja svijeta bilo je podvrgnuto genitalnom sakaćenju. Stoga pozivam i europsku vanjsku službu da u svim pregovorima s trećim zemljama uzme kao prioritet poštivanje ljudskih prava i iskorjenjivanje mučenja u svijetu.

 
  
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  Dubravka Šuica (PPE). - Gospodine predsjedniče, iako je stvoren međunarodni okvir za apsolutnu zabranu mučenja i drugih okrutnih neljudskih ili ponižavajućih postupaka ili kažnjavanja, mučenje i dalje ustraje u cijelom svijetu. A uzimajući u obzir Opću deklaraciju o pravima čovjeka i ostale sporazume o ljudskim pravima i instrumente usvojene na razini Ujedinjenih naroda, budući da postoje važni izazovi u politikama kad je riječ o suočavanju s novim oblicima mučenja usmjerenih protiv ranjivih skupina posebno djece, ključna je uloga Unije u suzbijanju mučenja u svjetskim razmjerima, a u uskoj suradnji s Ujedinjenim narodima. Ima li većeg mučenja od genitalne mutilacije?

Dakle, dižem svoj glas protiv takvog mučenja, a najviše protiv mučenja djece koja su danas izložena raznim oblicima nasilja i komercijalizacije. U vremenima gdje su djeca izložena mučenjima, moraju se poduzeti dodatne političke, diplomatske i financijske mjere, ali i utjecati na poboljšanje situacije u trećim zemljama gdje je naročito izraženo mučenje djece, ali i žena.

 
  
 

(Koniec pytań z sali)

 
  
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  Tonio Borg, Member of the Commission. - Mr President, first of all my thanks to Ms De Keyser – and I must make an admission. This is one of my favourite subjects, because for five years I was a member of the Committee for the Prevention of Torture of the Council of Europe, which does fieldwork. It does not just discuss in plenary or in meetings, but its members actually visit prisons and prison cells. I was once accidentally locked inside a cell with a prisoner, and the prisoner had to ring for the guards to release me, so they take the job very seriously and do some excellent work. Because, as some Members of Parliament have said, we also have isolated cases of torture, of people in detention in our own countries in the European Union.

We welcome this report on the eradication of torture, and this is one of the most important rights. If we look at most constitutions, it is put third or fourth in terms of fundamental rights, and it was one of the few rights where there are no exceptions. Even the right to life has exceptions, but the right to protection from torture usually does not have any exceptions.

While the task of eradicating torture is, unfortunately, far from being achieved, we acknowledge the need to improve the overall coherence of EU policy in combating torture. As this House is well aware, in our fight against torture, we follow a so-called ‘holistic’ approach that encompasses all the essential elements: the prevention of torture, but also the protection and rehabilitation focusing on the victims of torture and ill-treatment.

Guided by the commitments of the EU Action Plan on Democracy and Human Rights and also the EU Guidelines on Torture, we promote the eradication of torture through all bilateral contacts with third countries. In particular, human rights dialogues with 42 states allow us to address individual cases of concern and to encourage the ratification of key international instruments, notably the Optional Protocol to the UN Convention Against Torture: the so-called CAT.

This being said, our anti-torture policy would be far less effective without the persistent efforts to address torture and ill-treatment within the UN framework. In this context, during the ongoing session of the UN Human Rights Council, the EU is following the situation in Syria, the Democratic People’s Republic of Korea and Ukraine with particular attention. In all these cases, it is crucial to ensure accountability for perpetrators of grave human rights violations, including torture, and to provide rehabilitation and relief to victims.

We share the view that torture affecting those who are most vulnerable, notably children and women, amounts to one of the most abhorrent violations of human rights. In order to address the root causes of this phenomenon, the EU is engaged in efforts to reduce all forms of violence against children through more effective child protection systems and to raise greater awareness about children’s rights, including their right to freedom from violence. In parallel, in order to prevent the torture of children, the EU asks the partner countries which have lowered the criminal liability age to reconsider their decision. Similar efforts are being made to eradicate violence against women, and our recent endeavours focus in particular on the elimination of female genital mutilation.

Taking good note of the need to improve the targeted use of political tools at our disposal, work is currently ongoing to guide EU diplomats in third countries in their work on eradicating torture. The specific guidance on this important issue will include advice on visits to detention centres, trial monitoring and follow-up to individual cases raised by the European Union. At the same time, in line with the request of Parliament and civil society, in February this year we revived the Council Human Rights Working Group Task Force on Torture. The Task Force will remain an informal network of interested Member States providing impetus to the implementation of the EU Guidelines on Torture.

Last but not least, our anti-torture policy is effective only if it permeates all the external policies of the Union, including development and trade. In this regard, the Commission has taken the initiative for a review of Council Regulation 1236/2005, which restricts trade in certain goods which could be used for capital punishment or torture. In tabling this proposal, the Commission has taken into consideration the European Parliament’s views expressed in its resolution of 17[nbsp ]June[nbsp ]2010.

Regulating EU trade in order to help prevent capital punishment and torture from occurring in third countries is essential and reflects the fundamental values on which the EU is based. However, as we know, such regulation is not sufficient to ensure that third countries abolish capital punishment and to prevent torture from occurring in such countries. Other actions, notably dialogue with third countries, and further action at the UN General Assembly level are also needed to achieve these goals.

As you can see, the road to a world free from torture and ill-treatment is a long and difficult one, but I am convinced that, united in our endeavours, we shall continue to make progress.

 
  
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  Przewodniczący. - Zamykam debatę.

Głosowanie odbędzie się we wtorek 11 marca 2014 r. o godz. 12.00.

Oświadczenia pisemne (art. 149)

 
  
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  Kinga Gál (PPE), in writing. Anyone can be a victim of torture - children or adults, religious people or atheists, intellectuals or uneducated people. I welcome the fact that the report refers in detail to the situation of children facing torture and proposes concrete actions to be taken in order to improve their protection. Action by state governments is also indispensable. States should develop child-friendly justice systems that empower children not only to assert their rights but also to report violations. The Member States can play an exemplary role in this field, as some of them have already implemented action plans, adopted or amended relevant laws, and developed special websites in order to improve their justice system and make it more child-friendly. I also welcome the fact that the text recommends that EEAS and the Commission pay special attention to individuals belonging to other vulnerable groups such as ethnic, linguistic, religious and other minorities, as these particular groups might be exposed to torture more often. Torture needs to be eradicated. I hope that this current report will be another step forward in this global struggle and will positively influence EU foreign policy on this issue.

 
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