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Postup : 2014/2697(RSP)
Průběh na zasedání
Stadia dokumentu na zasedání :

Předložené texty :

O-000050/2014 (B7-0114/2014)

Rozpravy :

PV 16/04/2014 - 13
CRE 16/04/2014 - 13

Hlasování :

Přijaté texty :


Doslovný záznam ze zasedání
Středa, 16. dubna 2014 - Štrasburk Revidované vydání

13. Znepokojující nedostatek prostředků na platby pro financování vnější pomoci EU (rozprava)
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Zápis
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  Πρόεδρος. - Το επόμενο σημείο στην ημερήσια διάταξη αφορά τη συζήτηση επί:

- της ερώτησης με αίτημα προφορικής απάντησης προς το Συμβούλιο σχετικά με την ανησυχητική έλλειψη πιστώσεων πληρωμών για τη χρηματοδότηση της εξωτερικής βοήθειας της ΕΕ του Alain Lamassoure, εξ ονόματος της Επιτροπής Προϋπολογισμών (O-000050/2014 - B7-0114/2014) (2014/2697(RSP))

- της ερώτησης με αίτημα προφορικής απάντησης προς την Επιτροπή σχετικά με την ανησυχητική έλλειψη πιστώσεων πληρωμών για τη χρηματοδότηση της εξωτερικής βοήθειας της ΕΕ του Alain Lamassoure, εξ ονόματος της Επιτροπής Προϋπολογισμών (O-000051/2014 - B7-0115/2014) (2014/2697(RSP))

- της ερώτησης με αίτημα προφορικής απάντησης προς το Συμβούλιο σχετικά με την ανησυχητική έλλειψη πιστώσεων πληρωμών για τη χρηματοδότηση της εξωτερικής βοήθειας της ΕΕ της Eva Joly, εξ ονόματος της Επιτροπής Ανάπτυξης (O-000053/2014 - B7-0116/2014) (2014/2697(RSP))

- της ερώτησης με αίτημα προφορικής απάντησης προς την Επιτροπή σχετικά με την ανησυχητική έλλειψη πιστώσεων πληρωμών για τη χρηματοδότηση της εξωτερικής βοήθειας της ΕΕ της Eva Joly, εξ ονόματος της Επιτροπής Ανάπτυξης (O-000054/2014 - B7-0117/2014) (2014/2697(RSP))

 
  
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  Eva Joly, auteure. - Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Ministre et chers collègues, la nouvelle, pourtant terrible, est passée inaperçue dans les médias: le Programme alimentaire mondial a récemment annoncé devoir réduire de 20[nbsp ]% les rations alimentaires en Syrie faute de financement. Derrière les lignes strictement comptables, c'est cela, concrètement, la conséquence humaine dramatique d'un manque de crédits de paiement.

Oui, les budgets des États membres et de l'Union européenne sont actuellement soumis à de fortes contraintes. Oui, les citoyens européens subissent de plein fouet les effets des crises et des mesures d'austérité imposées par leurs gouvernements. Pourtant, neuf[nbsp ]Européens sur dix continuent de penser que l'Union européenne doit financer l'aide humanitaire. Nos concitoyens restent solidaires malgré les crises. Les États membres doivent les entendre. Nous devons continuer de financer les actions dans les zones du monde les plus durement touchées par la misère et les catastrophes: République centrafricaine, Syrie, Soudan... Les crises humanitaires sont multiples.

Comment comprendre que l'Union européenne, premier bailleur mondial, se contente de regarder impuissante quand son expertise et son efficacité dans le domaine humanitaire sont pourtant largement reconnues? Comment accepter que, malgré les multiples alertes de parlementaires, c'est un budget européen au rabais qui a été adopté?

Devoir limiter nos actions de solidarité vis-à-vis de nos voisins serait un signal terrible, celui d'une Europe repliée sur elle-même, indifférente au reste du monde. La solidarité, en Europe bien sûr, mais aussi au-delà de nos frontières, n'est pas un vain mot. C'est l'ADN de notre projet commun. Nous ne saurions y renoncer quand il est le plus nécessaire. Les États membres doivent s'engager à adopter un budget rectificatif dans les plus brefs délais. Les États membres doivent également faire preuve de courage: quand notre partenaire Israël détruit pour la énième fois des constructions financées sur des fonds européens en Cisjordanie, l'Union européenne ne peut plus se taire. Elle doit demander des comptes. Ces destructions délibérées ne peuvent plus rester sans conséquence.

Au-delà de nos relations avec Israël, au-delà de la position de l'Union européenne dans les pourparlers de paix, il s'agit de condamner une nouvelle violation inacceptable du droit humanitaire international. Il s'agit aussi et surtout de contraindre Israël à rembourser les dommages. Pas seulement ceux du 8[nbsp ]avril dernier, mais les 30[nbsp ]millions d'euros de destructions infligées par Israël à des projets financés par l'Union européenne et les États membres, rien qu'entre 2001 et 2011.

30[nbsp ]millions d'euros, ce n'est pas rien! 30[nbsp ]millions d'euros c'est le montant de l'aide fournie par l'Union européenne en décembre dernier pour renforcer l'appui en faveur des victimes de la crise en Syrie. 30[nbsp ]millions d'euros c'est ce dont le PAM a besoin chaque semaine pour aider les Syriens à l'intérieur du pays et ceux réfugiés dans les pays voisins. 30[nbsp ]millions d'euros c'est le montant de l'aide humanitaire européenne en Afghanistan en 2013.

Solidarité, responsabilité, fermeté. Voici ce que j'attends des États membres.

 
  
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  Alain Lamassoure, auteur. - Madame la Présidente, Mme[nbsp ]Joly vient de dire quelles étaient les conséquences dramatiques du manque de crédits de paiement en ce qui concerne, en particulier, l'aide alimentaire et l'aide au développement des pays qui sont nos partenaires.

Je voudrais dire que, malheureusement, si ce problème revêt un caractère particulièrement urgent, et particulièrement tragique dans le cadre de l'aide humanitaire, il se manifeste dans tous les chapitres des politiques européennes.

Nous avons déjà constaté, pour la première fois à l'automne 2012, une première crise de crédits de paiement qui a abouti, en fait, à exécuter le budget européen de 2012 en léger déficit. Nous avons démarré l'année 2013 avec des arriérés considérables de 2012, à payer en 2013, et en dépit d'un budget supplémentaire particulièrement généreux en apparence, de plus de 11[nbsp ]milliards d'euros de crédits de paiement pendant l'année 2013, celle-ci s'est achevée avec un manque de crédits de paiement pour les programmes engagés en 2013 de plus de 23[nbsp ]milliards d'euros. Si bien qu'aujourd'hui, pour l'ensemble des politiques communautaires, nous voyons bien que, vers le milieu de l'année, on risque de manquer d'argent. Des marges restent disponibles, à hauteur d'environ 700[nbsp ]millions d'euros sous le plafond prévu pour l'année 2014.

La commission des budgets, très attentive à ce sujet –[nbsp ]nous avons tenu des auditions conjointes du commissaire Lewandowski[nbsp ]et de la commissaire[nbsp ]Georgieva avec Mme[nbsp ]Joly et la commission du développement[nbsp ]– a donné son accord pour tous les virements qui sont légalement possibles aujourd'hui pour répondre aux besoins les plus urgents tels que ceux de l'aide humanitaire. Mais ces virements accordent à l'aide d'urgence de l'argent qui provient de lignes budgétaires dont on sait qu'elles manqueront de moyens avant la fin de l'année.

Normalement, un virement consiste à prendre de l'argent sur des lignes dont on pense qu'elles seront sous-utilisées au profit de lignes qui sont surutilisées. Mais là, nous comblons un trou en creusant un autre trou. Et cela n'est possible que si le Conseil admet qu'il faudra un budget supplémentaire, vraisemblablement au milieu de l'année, probablement avant l'automne prochain.

Le commissaire Lewandowski pourra nous donner les précisions nécessaires. Mais à ce stade, il faut bien se rendre compte que le Parlement va être entre parenthèses pendant quatre mois environ et qu'il ne sera donc pas en mesure de voter des budgets supplémentaires. Nous serons simplement en mesure d'expédier les affaires courantes. Par conséquent, nous devons absolument laisser une maison en ordre et nous assurer qu'au moment où le Parlement termine sa législature, il laisse à l'Union les moyens de financer ses politiques, les besoins d'urgence et les autres politiques telles qu'elles ont été prévues dans le budget 2014.

 
  
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  Dimitrios Kourkoulas, président en exercice du Conseil. - Madame le Président, le Conseil est pleinement conscient des problèmes des appropriations de paiement dans le cadre de l'aide extérieure de l'Union européenne et des inquiétudes qui ont été exprimées par Mme[nbsp ]Joly et M.[nbsp ]Lamassoure, au nom des commissions du budget et du développement.

Parliament, the Council and the Commission have already had an opportunity to discuss this issue at the budgetary trilogue which took place on 2 April. This meeting enabled us to identify possible ways of coping with the financial problems flagged by the Commission.

The Commission was able to give an initial response to the shortage of payment appropriations concerning humanitarian aid and the European Instrument for Democracy and Human Rights by presenting two transfer proposals. The Council went to considerable lengths to ensure that both of these transfer proposals were processed as quickly as possible.

I am very pleased to inform you that, since the beginning of this week, following adoption at the Agriculture and Fisheries Council on Monday, the Commission is in a position to move the requested funds to the budget lines in need. Should these additional appropriations turn out not to be sufficient to cover the needs of the budget lines later this year, the Commission is invited to present further proposals for redeployment of appropriations or, if not sufficient, a draft amending budget.

I would like to assure you that the Council will respect fully the wording and content of the joint statement on payment appropriations which was agreed by our three institutions in November last year in the context of the conciliation on the 2014 budget. In line with that statement, the Council will process swiftly any possible request for the transfer of payment appropriations, including across financial framework headings. It will also reach a position on any possible draft amending budget as quickly as possible in order to avoid any shortfall in payment appropriations.

At the same time, you will of course understand that I am not, at this moment, in a position to prejudge at this stage the position that the Council will take on any specific transfer request.

Allow me to say a few words on the proposed EU support package to Ukraine which is currently an issue on which the media have particularly focused. The Council is determined to support the Ukrainian people and the Ukrainian Government in its efforts to stabilise the country and to undertake reform. The Council therefore welcomes the comprehensive assistance package presented by the Commission and is committed to ensuring its implementation.

We acknowledge that this might create additional pressure on the issue of payment appropriations in the EU budget this year. The budgetary trilogue on 2[nbsp ]April was an opportunity for our three institutions to have an exchange of views on this question as well. The Commission has meanwhile taken a first set of measures to tackle the problem, and the Council has promised to react swiftly.

I should like to close by recalling that it is the Commission which has the power of initiative. It is therefore for the Commission to present any proposals for budgetary redeployment or for a draft amending budget. The Council for its part is committed to examining any such proposal rapidly and to reaching a position on them as soon as possible.

 
  
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  Janusz Lewandowski, Member of the Commission. - Madam President, the management of budgets today, both at national and European level, is a management of shortage. This is a fact of life and is due to systematic under-budgeting and the level of payments available being below what is a forecast for payments needed for 2012-2013 and now 2014.

We are now familiar with a kind of two-step approach – implementing the budget but then asking for the amending budget, on the basis of perhaps more hard data, to convince the Member States to deliver, because even in austerity you need to pay your household bills, such as electricity bills. 2014 will be a difficult year on many fronts, as we have a level of payments which is EUR[nbsp ]9[nbsp ]billion lower than that executed last year. So we can expect shortages, unfortunately across the budget and not only for the external obligations of the European Union. For example, we have more than EUR[nbsp ]20 billion in unpaid bills for cohesion from last year and this is a major headache in the implementation of the 2014 budget.

But of course, reacting to the letter and oral questions from Ms Joly and Mr[nbsp ]Lamassoure, we need to react in the area of external aid programmes, also having recourse to the tools we have under the Financial Regulation and under the Treaty. This was announced in our joint declaration on payment appropriations. I quote, ‘the global level of payments would be managed through the use of a global margin for payments. If needed, the Commission may also have recourse to the Flexibility Instrument and the Contingency Margin agreed upon in the ... MFF Regulation.’ Therefore, in this context the Commission intends to propose correcting measures in light of implementation, using to the extent possible all the tools offered by the new MFF as it was in 2012 and 2013. In 2013 we already mobilised an additional 54% for humanitarian aid, so this is now repeating the exercise with even more dramatic needs.

What is our toolbox in this respect? First, there is monitoring, but monitoring is a diagnosis of what the shortages are. This is not enough. Secondly, there are precautionary measures. We are taking precautionary measures, for example two tranches for humanitarian aid, and reducing the pre-financing rates to international organisations’ crisis management under the same logic this year. The third tool in our toolbox of course relates to transfers. There are two of these already coming up, one to the advantage of so-called bridge financing and humanitarian aid, and the second to the European Instrument for Democracy and Human Rights. Mr Lamassoure was right. This is exploiting the profile of payments. Some budgetary lines need a payment late in the year, but we need to replenish. We are borrowing money somehow to frontload them now, but we need to find compensation by the end of the year.

The next tool is the emergency aid reserve. If there is no possible alternative, we have the emergency aid reserve. Later in the year, this is a global transfer for redeployment, as far as possible, because we have better knowledge in the second half of the year about what could be redeployed under this management of shortage.

Last but not least, there is budget amendment. This will come late this year, but will probably not be enough. Margins are not enough, so we also need the flexibility instrument and contingency margin. This is the reality of budgets. However, regarding humanitarian aid – and I can agree with the oral questions that these are sometimes lifesaving actions – we need to respond and we to exploit all the possibilities.

Regarding Ukraine, there is additional frontloading – additional monies that were not agreed in the 2014-2020 budgets. As for the profile of this EUR 11 billion, EUR 1.4 billion relates to grants and the rest to loans, partly under the guarantee of European budgets. This is manageable and I think we need to react as quickly as possible now, given the dramatic, even tragic, developments in eastern Ukraine.

 
  
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  Cristian Dan Preda, în numele grupului PPE. – Doamnă Președintă, vreau să salut dezbaterea de astăzi pe tema deficitului de plată pentru finanțarea ajutorului extern acordat de Uniunea Europeană în acest an. Este, într-adevăr, vital, să găsim o soluție pentru problema aceasta, fiindcă de mâine și până în luna iulie nu ne vom mai reuni. Ori, între timp, Uniunea Europeană trebuie să-și onoreze angajamentele și să fie în același timp capabilă să răspundă unor eventuale crize umanitare.

Aș vrea, de aceea, să revin asupra magnitudinii acestei probleme. Vorbim aici despre un deficit de plăți de 400 de milioane de EUR, care reprezintă, deci, aproximativ jumătate din bugetul anual al Uniunii pentru ajutorul umanitar. Potrivit Direcției Generale Ajutor Umanitar și Protecție Civilă, 150 de milioane de EUR trebuie găsiți până la vară pentru a evita o adevărată criză a plăților. Asta înseamnă că proiecte umanitare care sunt vitale pentru persoanele afectate de crize din țările terțe se află în acest moment în pericol. Este adevărat că în perioada de criză întregul buget al Uniunii a trebuit să fie redus și că problema creditelor pentru plăți afectează și alte linii bugetare, nu doar acțiunea noastră externă. Însă vreau să reamintesc aici câteva elemente care mi se par foarte importante.

În primul rând, ajutorul umanitar este diferit față de alte tipuri de cheltuieli ale Uniunii. Este vorba de finanțări pe termen scurt, proiecte care durează de la 12 până la 18 luni și care trebuie să fie activate adesea imediat, dacă vrem ca acțiunea noastră să fie eficace în contexte precum conflictele armate, seceta sau inundațiile. În al doilea rând, Direcția Generală Ajutor Umanitar și Protecție Civilă a ajutat, prin acțiunile sale din 2013, 120 de milioane de persoane. Dincolo de cifre, este vorba, deci, despre un deficit de plată care afectează persoane vulnerabile din Siria, Sudanul de Sud, Republica Centrafricană și, iată, Ucraina, care contează, mizează pe ajutorul nostru.

În fine, în sondaje de opinie, ajutorul umanitar a apărut constant ca una dintre acțiunile Uniunii cele mai populare în rândul cetățenilor. Este, prin urmare, o chestiune de responsabilitate față de cetățenii europeni și de credibilitatea acțiunii noastre externe.

 
  
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  Göran Färm, för S&D-gruppen. – Fru talman, kolleger, herr kommissionär! EU leder ett antal humanitära insatser i länder runtom i världen: i Syrien, Sydsudan, Filippinerna m.fl. Bland EU:s stats- och regeringschefer verkar dock den ena handen inte veta vad den andra gör när nu räkningen för dessa ambitioner kommer. EU:s åtaganden riskerar att inte kunna genomföras om de inte snarast backas upp med tillräckliga betalningsanslag. I[nbsp ]stället tvingas kommissionen försena, banta ner eller helt ställa in vissa insatser. För EU:s humanitära stöd är detta alarmerande, eftersom insatserna ofta är en fråga om liv eller död.

För att säkra de mest akuta behoven har kommissionen föreslagit en viss omfördelning inom budgeten, men det räcker inte när omfördelningen kommer från budgetposter som senare i år lär dras med samma underskott. Man fyller ett hål genom att gräva ett annat.

Trots att det saknas pengar för redan givna löften ger EU:s stats- och regeringschefer ändå nya löften, t.ex. till Ukraina. Även EU:s budgetkommissionär anser att inga nya anslag behövs för detta extra stöd till Ukraina – trots kommissionär Georgievas rop på mer pengar för att klara redan beslutad verksamhet.

Jag och min grupp stöder självfallet Ukraina-paketet, men vi vill understryka att nya åtaganden måste följas av nya resurser. Annars blir stödet bara tomma gester. Det gäller särskilt eftersom ett av de verktyg som kommissionen vill använda i Ukraina, instrumentet för fred och säkerhet, redan dras med stora underskott.

Det är här vår fråga kommer in: Hur kan EU utlova nya insatser utan ökade anslag? Risken är ju att EU:s löften kommer att ses som siffertrixande, att stödet bara är lån plus en ompaketering av gamla beslut som presenteras som nya pengar som ändå skulle ha kommit Ukraina till del.

Slutligen: Hur klarar vi kommissionär Georgievas nödrop om 400 miljoner euro för humanitärt stöd och utrikesutskottets rop på 100 miljoner i akut behov för andra utrikesinsatser om inte kommissionen vågar ta beslutet att faktiskt begära nya pengar? Det är dags nu, kommissionär Lewandowski.

 
  
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  Charles Goerens, au nom du groupe ALDE. – Madame la Présidente, le coût des interventions est un bon indicateur de la gravité du problème qui fait l'objet du présent débat. Les crises auxquelles nous devons faire face surprennent tant par leur durée que par leur ampleur. La situation en République centrafricaine, tout comme les conflits au Sud-Soudan, sans oublier la Syrie il est vrai, font que l'Union européenne doit consacrer davantage de fonds en réponse à ces crises.

Mais soyons réalistes, les montants réclamés sont, somme toute, assez modestes. 150[nbsp ]millions d'ici au mois de juin plus 250[nbsp ]millions jusqu'à la fin de l'année, ce sont des montants additionnels dont l'action humanitaire va avoir besoin.

Le Parlement est prêt, j'en suis sûr, à assumer ses responsabilités, comme la commission des budgets du Parlement européen vient de le faire pour la première tranche de 150[nbsp ]millions. J'espère que nous pourrons surmonter les réticences et les lenteurs des États membres, qui s'opposent encore à la mise à disposition des 400[nbsp ]millions d'euros pour faire face à une situation exceptionnelle.

Réduits trop souvent à l'impuissance lorsque les drames éclatent, nous serions particulièrement mal à l'aise de devoir expliquer aux victimes de ces catastrophes que, pour une querelle budgétaire presque mesquine, nous serions également réduits au rôle d'observateurs impuissants d'une situation humanitaire qui ne cesse de se dégrader.

J'en appelle aux États membres de ne pas s'obstiner dans une opposition à la demande de crédits additionnels, pleinement justifiée, et de faire honneur au département le moins contesté de la Commission qu'est l'action humanitaire. Il n'y a pas lieu d'être fier de déployer tant d'efforts pour finalement déboucher sur un simple transfert de crédits, certes au profit de l'action humanitaire, mais néanmoins aux dépens d'autres instruments relevant de la solidarité internationale déjà chroniquement sous-financés. Une fois de plus, on va déshabiller Pierre pour habiller Paul.

 
  
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  Reinhard Bütikofer, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar Lewandowski, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich bin dankbar, dass ich als Berichterstatter des Auswärtigen Ausschusses für das Instrument für Stabilität und Frieden hier kurz sprechen kann.

Das Problem bei der humanitären Hilfe, das hier schon diskutiert wurde, existiert gleichermaßen in dem Bereich, für den ich diese Verantwortung habe. Es geht zwar um kleinere Beträge, aber es geht um elementare Beträge. 58[nbsp ]Millionen Euro fehlen bis Ende des Jahres. Einige Projekte laufen Gefahr, dass sie nicht stattfinden können, und zwar in insgesamt neun Ländern: Ukraine, Irak, Gaza, Syrien, Iran, Sierra Leone, Sudan, Südsudan und Zentralafrikanische Republik.

Es geht um ein Kernprojekt der Europäischen Union, es geht um eine Kernkompetenz der Europäischen Union, nämlich zivile Konfliktbearbeitung und Konfliktprävention. Wir machen uns lächerlich, wenn wir nicht in der Lage sind, dafür die notwendigen Mittel aufzubringen!

Ich möchte ausdrücklich betonen, dass es hier nicht um eine Konkurrenz mit den humanitären Mitteln geht, ausdrücklich nicht! Obwohl man schon sagen kann, die humanitäre Hilfe wird mehr brauchen, wenn man nicht auch die Prävention fördert. Baroness Ashton hat auf diesen Zusammenhang mehrfach hingewiesen.

Ich möchte Sie ausdrücklich bitten, Herr Kommissar Lewandowski: Initiieren Sie einen Transfer auch für das Instrument für Stabilität und Frieden, so wie Sie das bereits für die humanitäre Hilfe vorschlagen!

 
  
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  Alda Sousa, em nome do Grupo GUE/NGL. – Senhora Presidente, o Comissário Lewandowski acabou de dizer há pouco que a escassez dos recursos orçamentais da União Europeia e dos Estados-Membros é um facto incontornável. Eu gostaria de dizer que, em política, não há factos incontornáveis, há escolhas e penso que não é novidade para ninguém que as escolhas que este Parlamento fez, juntamente com o Conselho em matéria de orçamento, são absolutamente desastrosas, isso está-se a ver já em matéria de ajuda humanitária.

Eu gostava que os colegas se colocassem na posição de alguém que nos está a ouvir e precisa desesperadamente dessa ajuda humanitária. Em primeiro lugar, eu gostava de dizer que a ajuda humanitária é um orçamento absolutamente reduzido da União, comparado com as medidas securitárias ou orçamento para medidas securitárias; em segundo lugar, nos tivemos há muito pouco tempo na Comissão dos Orçamentos alguém da Palestina, da UNRWA, a falar da situação absolutamente dramática e essa situação, como outras, não pode esperar nem que o Parlamento se reconstitua, nem que haja maior competência por parte da Comissão e do Conselho. As medidas são urgentes, há vidas que estão a ser adiadas. Além do mais, talvez se a União Europeia e alguns Estados-Membros tivessem uma política externa um bocado diferente, talvez não se chegasse a esta situação de necessidade absoluta de ajuda humanitária nalgumas circunstâncias.

 
  
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  Ricardo Cortés Lastra (S&D). - Señora Presidenta, aquí hemos venido a hablar de la falta de 150 millones de euros, pero lo que verdaderamente tengo que denunciar es que durante los últimos meses le hemos estado diciendo a miles de personas que perdonen por la falta de medios, que perdonen por la falta de agua, que perdonen por la falta de medicinas, de refugios, que perdonen por la falta de atención humanitaria.

Y esta vez sí podemos señalar con el dedo, decir bien alto los nombres y apellidos de aquellos que han obligado a la Unión Europea a pedir disculpas por no llevar a cabo su labor humanitaria. Y esos son los 28 miembros del Consejo. Son los Presidentes de España, de Alemania, del Reino Unido..., y así hasta 28 culpables.

Y les aviso de que este Parlamento no volverá a dejar que el Consejo se dedique a firmar más cheques en blanco para Siria, para Haití o para la República Centroafricana, porque por cada día que no se ha prestado esta ayuda han muerto cientos de hombres, mujeres y niños.

Apoyamos este adelanto de 150 millones de euros, pero quiero llamar la atención de que el agujero es de 450 millones de euros. Y quisiera saber qué va a hacer el Consejo para asegurar que no se juega a la ruleta rusa con las vidas de los que sufren bajo la guerra y el hambre, cosa que este Parlamento no va a permitir.

 
  
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  Michael Cashman (S&D). - Madam President, we are still facing difficult times in the European Union, but the poorest should not carry the burden. The shortage of payments affects humanitarian aid and other external financing instruments such as the European Instrument for Democracy and Human Rights. The situation is such that, should a crisis arise tomorrow, we would not be able to intervene and provide assistance.

How can we be serious about our funding values if the first cuts we make are towards those who need it the most? What kind of message are we, as an EU of 28 Member States, sending to the rest of the world? Not only do we close our borders in the face of the Syrian crisis, but we fail to meet our commitments to those countries who welcome Syrian refugees: over nine million of them. The European Instrument for Democracy and Human Rights has proved indispensable in protecting the rights of vulnerable people, minorities and women, promoting the work of human rights defenders. Now is not the time to pull away that instrument. Now is the time to support it.

After 15 years in this House this is my last speech. I say to those citizens who put me here: thank you for the privilege of being able to give a voice to the voiceless, to stand up for those whose rights would be ignored and taken away from them. This Europe is a Europe that must be defended, because at its roots are the principles of equality, fairness, human rights and justice.

(Applause)

 
  
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  President. - Thank you very much, Michael Cashman, and thank you for being with us during these years.

 
  
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  Janusz Lewandowski, Member of the Commission. - Madam President, I will again be brief. We are facing shortages across the budget as a whole, of course. 2014 is going to be difficult in management, because we have EUR[nbsp ]9 billion less than was available in 2013. The needs of the areas of both humanitarian aid and crisis management are very well identified. This is, of course, not about billions; it is about millions, and this is my promise. We have to exploit all the possibilities – all the tools available under the Treaty and the Financial Regulation, all creativity and redeployments, and internal transfers – of reacting. But I can say that, without fresh money, it is not possible to pay all the bills which are eligible internally and externally and to be up to the credibility of the European Union when it comes to crisis management and humanitarian aid, which is really lifesaving action.

So that is my promise: to do everything possible but without fresh money, which should come with the new mandate of Parliament, that is hardly feasible.

 
  
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  Dimitrios Kourkoulas, President-in-Office of the Council. - Madam President, the Council considers that it is important to meet the European Union’s budgetary needs, particularly in the area of humanitarian aid. We are committed to supporting this important policy under Heading 4 of the Multiannual Financial Framework. It is up to the Commission, as we have just heard, to manage the budget within the overall appropriations approved by the budgetary authority and to ensure effective implementation of the EU budget, making use of all possibilities of reallocation if necessary.

I can assure you that, in order to cover clearly justified and urgent additional needs, the Council is ready to look into all financing possibilities available if the Commission proposes to use them. In other words, the commitment and payment appropriations included in the annual budget for 2014, adopted in November 2013 jointly by Parliament and the Council, must be the guiding framework for the Commission. At the same time, and in line with the budget guidelines adopted by the Ecofin Council on 18[nbsp ]February[nbsp ]2014, the Council expects the Commission to adopt a prudent approach when implementing the 2014 EU budget.

If additional unforeseen needs arise which cannot be covered through internal transfers within the available means (as the Commissioner just mentioned), the Commission can present a draft amending budget to both arms of the budgetary authority. As already stated before, the Council has committed itself to examining any such draft amending budget without delay. In such a situation the Council will duly analyse the shortage of payment appropriations identified by the Commission in the 2014 budget for all EU programmes, external aid included.

 
  
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  President. - Dear colleagues, allow me to say a few words in Greek since it will probably take some time until someone else chairs this House in the Greek language.

Επειδή αυτή είναι η τελευταία φορά που προεδρεύω, όπως ήταν και για τον συνάδελφο Martínez Martínez, και επειδή είναι ιδιαίτερη, διπλή, η χαρά μου που αυτό γίνεται στο πλαίσιο της Ελληνικής Προεδρίας στην Ευρωπαϊκή Ένωση, θα ήθελα να σας ευχαριστήσω όλους και όλες θερμότατα για την εξαιρετική συνεργασία. Είμαι υπερήφανη, όπως είμαστε, νομίζω, όλες μας και όλοι μας υπερήφανοι, διότι υπηρετήσαμε στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο σε αυτή την πολύ δύσκολη κοινοβουλευτική θητεία. Θα ήθελα επίσης, ως ελληνίδα, να σας ευχαριστήσω θερμά για την πολύ ουσιαστική υποστήριξη και αλληλεγγύη που επέδειξε το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο στην Ελλάδα και σε άλλες χώρες που αντιμετώπισαν ιδιαίτερες δυσκολίες αυτή την περίοδο. Όπως είπε και ο συνάδελφος Αντιπρόεδρος Martínez Martínez που προήδρευσε πριν από εμένα, κατεβαίνουμε από το τραίνο του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου αλλά σε καμία περίπτωση δεν κατεβαίνουμε από το τραίνο της Ευρώπης - το αντίθετο μάλιστα! Θα είμαστε στο πρώτο βαγόνι, στην πρώτη γραμμή! Σας ευχαριστώ πολύ.

(Η συνεδρίαση διακόπτεται στις 17.35 και επαναλαμβάνεται στις 18.00)

 
  
  

VORSITZ: OTHMAR KARAS
Vizepräsident

 
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