Csaba Sógor (PPE). - Határozottan és egységesen el kell ítélnünk egy állam agresszióját egy másik állam területi integritása ellen. A második világháború után ezért hoztuk létre az ENSZ-t és a nemzetközi szervezetek sűrű hálózatát, hogy az államok közötti vitás kérdéseket ezek segítségével oldjuk meg. Az utóbbi hetek eseményei éppen ezeket az elveket veszik semmibe. A nemzetközi válság margóján sokan felteszik a kérdést, hogy vajon cselekedhetett-e volna Európa és az Egyesült Államok másképp akkor, amikor a Majdan tüntetői a társadalmi viszonyok gyökeres megváltoztatásáért vonultak az utcára. Ha a Nyugat nem hagyta volna szó nélkül, amikor az új hatalom egyik első intézkedése a nyelvtörvény felfüggesztése volt.
Meggyőződésem, hogy az új Ukrajnának elsősorban példamutatásra van szüksége az Európai Uniótól. Látnia kell, hogy Európában elképzelhetetlen az, hogy a többségtől eltérő nyelvet beszélő polgárokat hátrányos megkülönböztetés érje az élet különböző területein. Hogy az Unióban példás kisebbségpolitikával harmonikus viszony alakítható ki az összes nemzeti közösséggel. Ukrajnában is, nem tudom, megkapta-e ezeket a jelzéseket Ukrajna tőlünk, illetve egészen biztos vagyok, hogy a példamutatás terén még sok a tennivalónk.
Tatjana Ždanoka (Verts/ALE). - Madam President, I voted against this resolution. Its text is the latest proof of growing Russophobia, which in my opinion has become a legally-sanctioned phobia in the European Union. We Russian speakers living here feel it perfectly. This Russophobia extends to native Russian speakers in Ukraine. The authors of this resolution do not treat all Ukrainians as equal human beings. They do not treat those in Ukraine who are against European accession as equal with those who are in favour of it.
Numerous examples of double standards on the rights of Russian minorities, compared with the rights of other ethnic and linguistic minorities, are well known. Awareness of injustice, to which the Russian person always had a special sensitivity, has inevitably led to an abrupt reply. Russians can take a lot of things but with them, as with a wire spring, it is dangerous to rap too strongly. Events in the Crimea and eastern Ukraine are a reflection of this situation, which developed 22 years after the collapse of the USSR.
I say to the European Union: in order for the countries of Eastern Europe not to turn away from it, it is necessary to demonstrate an equal attitude to all European residents.
Bernd Posselt (PPE). - Frau Präsidentin! In der Ukraine wiederholt sich ein historisches Muster. Herr Putin, ein größenwahnsinniger Aggressor, missbraucht ein von ihm selbst geschürtes Nationalitätenproblem, um dann als Ordnungsmacht auftreten zu können.
Ich bin froh, dass wir als Europäisches Parlament, das mit großer Geschlossenheit zurückgewiesen haben. Ich habe noch im Ohr – aus dem Geschichtsunterricht und auch aus meiner Kindheit –, als ein größenwahnsinniger Diktator namens Ulbricht gesagt hat, wir haben nicht die Absicht, in der Tschechoslowakei einzumarschieren. Früher einmal hat er gesagt, niemand hat die Absicht, eine Mauer zu bauen. Und jeweils am nächsten Tag hat er das Gegenteil gesagt.
Das ist das Muster der Putin'schen Propaganda, und dieser Propaganda müssen wir eine klare Sprache des Europäischen Parlaments entgegensetzen. Das kann nur die Sprache der Menschenrechte und des Völkerrechts sein.
Explications de vote par écrit
Claudette Abela Baldacchino (S&D), in writing. - Certament li huwa pass kbir `il quddiem il-fatt li llum se ssir laqgha li fiha se jiehdu sehem l-Ukraina, ir-Russja, l-Unjoni Ewropea u l-Istati Unit bit-tama li tinstab soluzzjoni ghall-problema, jew ahjar nghid problemi, li zviluppaw f`dawn l-ahhar gimghat fl-Ukraina.
It-tensjoni fir-regjun qieghda tikber, izda dan m`ghandux iwassal ghal decizjonijiet mghaggla. Ghandu jsir kull sforz biex is-soluzzjonijiet jinstabu permezz tad-djalogu, imma huwa importanti li l-ewwel u qabel kollox jitharsu l-interessi tac-cittadini, ikunu min ikunu.
Sophie Auconie (PPE), par écrit. – Face aux nombreuses pressions russes sur les voisins orientaux de l'Union européenne, le Parlement européen a souhaité envoyer un message clair. Nous ne pouvons pas tolérer des violations du droit international à l'égard de nos voisins et de nos partenaires. J'ai cosigné et voté en faveur de cette résolution car elle réaffirme l'importance du respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Elle rappelle également que nous sommes en train de renforcer notre coopération économique et politique avec l'Ukraine et la Moldavie. L'Union européenne doit se montrer ferme envers la Russe quitte à l'isoler sur la scène internationale.
Mara Bizzotto (EFD), per iscritto. - Ho trovato il testo oggetto di voto problematico, quindi mi sono espressa contro la risoluzione che analizza le pressioni esercitate dalla Russia sui paesi del Partenariato orientale.
Marielle de Sarnez (ALDE), par écrit. – La crise ukrainienne s'intensifie de façon dramatique et la mise en œuvre de l'accord trouvé jeudi 17 avril à Genève entre les différents partenaires semble malheureusement compromise. Face aux déstabilisations inacceptables pilotées depuis Moscou en Ukraine de l'Est, l'Union doit se montrer déterminée, et prendre les sanctions économiques et diplomatiques qui s'imposent. En parallèle, il est impératif de poursuivre le dialogue diplomatique, seule voie de sortie de crise. Mais ce dialogue ne saurait exclure la fermeté.
Les élections présidentielles auront lieu fin mai. La diplomatie européenne et des États membres devront être attentifs à ce que celles-ci se déroulent dans de bonnes conditions. La communauté internationale aura à dresser le bilan et à tirer les leçons de la crise ukrainienne et il ne faudrait pas, à ce moment-là, que l'Union soit une nouvelle fois incriminée pour son inaction.
Diogo Feio (PPE), por escrito. - A situação que se vive no leste da Europa é preocupante. Estamos perante o ressurgir de uma potência com capacidade de influência económica e militar e com interesse na criação de um bloco euro-asiático. Novas informações referem que se concentram nas fronteiras com a Ucrânia diversas unidades militares russas. A nova situação torna a Europa de novo um dos principais cenários geoestratégicos mundiais depois de largos anos em que a União Europeia acreditou viver naquilo que Robert Kagan chamou um paraíso pós-moderno. O fim das férias da estratégia implicam que a União Europeia reconheça a sua fragilidade no tocante à sua dependência energética e à sua limitada capacidade militar e seja capaz de compreender a necessidade de se constituir como um pilar sólido e capaz da NATO. A diplomacia é a via preferível para devolver estabilidade à região. Devemos fazer todos os esforços para que se resolva este conflito dessa forma. Mas mais vale prevenir do que remediar.
Philippe Juvin (PPE), par écrit. - J'ai soutenu la proposition de résolution portant sur les pressions exercées par la Russie sur les pays du Partenariat oriental, et en particulier les tentatives de déstabilisation de l'Est de l'Ukraine. Cette résolution condamne l'escalade de la déstabilisation dans l'Est et le Sud de l'Ukraine, réaffirme le droit de l'Ukraine à son intégrité territoriale et à son indépendance politique, appelle la Communauté européenne à durcir ses sanctions contre la Russie et à renforcer ses mesures de soutien et d'accompagnement envers le gouvernement Ukrainien. Je me félicite de l'adoption de cette résolution.
Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – Cette résolution "condamne avec la plus grande fermeté l'escalade de la déstabilisation et des provocations dans l'Est et le Sud de l'Ukraine", mais évidement seule la Russie est désignée comme provocateur. Quid de l'Union européenne et des États-unis ? D'autant que la résolution réclame que l'Union européenne engage une phase de sanctions économiques contre la Russie et, dans le même temps, appelle à accélérer la signature du volet libre-échange de l'accord UE-Ukraine. Je vote contre cette résolution aux analyses erronées et aux objectifs délétères.
Roberta Metsola (PPE), in writing. - I supported this resolution which explicitly underlines the importance of the Eastern Partnership Countries and the importance of Ukraine being able to maintain its sovereignty, territorial integrity and political independence.
Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. - He votado rotundamente en contra de esta resolución porque no condena lo que ocurrió en Ucrania, que es un golpe de estado contra el Presidente democráticamente elegido, promovido por los Estados Unidos y la Unión Europea. Por el contrario, pone toda la carga de la culpa sobre Rusia. Es una hiprocresía más de la UE mostrarse ahora preocupada por la violencia en Ucrania, cuando ha sido instigadora de la misma. La violencia solo engendra violencia. Por este motivo he votado en contra de la resolución común.
Louis Michel (ALDE), par écrit. – La crise en Ukraine menace aujourd’hui l’ensemble du partenariat oriental. L’Union européenne doit poser un geste fort pour soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de ses voisins orientaux, en premier lieu l’Ukraine. En effet, la montée des tensions dans l'Est de l'Ukraine conduit la région à une évolution similaire à celle que nous avons connue en Crimée. Je condamne tout acte d’intimidation mené par la Russie et exhorte les autorités russes à retirer immédiatement les troupes déployées le long de la frontière avec l’Ukraine.
Par ailleurs, nous saluons la décision du Conseil des ministres de lancer une mission d’observation de l’Union européenne en Ukraine. Je soutiens qu’une action diplomatique internationale forte à tous les niveaux, assortie d’un processus de négociations est nécessaire afin d’apaiser les tensions et ouvrir la voie vers la désescalade. Ce processus devrait garantir un résultat stable afin de permettre à l’Ukraine de continuer son avancée vers la démocratie. Il s'agit ici de défendre le partenariat oriental et de soutenir les pays de notre voisinage oriental qui partagent les valeurs européennes.
Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. - Votei favoravelmente a presente resolução em que se exorta a um maior envolvimento da UE na procura de uma solução para o conflito na Transnístria, incluindo o reforço do estatuto da UE nas conversações 5+2 no sentido de se tornar um parceiro efetivo das negociações.
Christine Revault D'Allonnes Bonnefoy (S&D), par écrit. – En adoptant cette résolution, les députés européens appellent à une désescalade de la crise en Ukraine, soumise aux pressions grandissantes du gouvernement russe. Ils condamnent les exactions commises dans l’Est et le Sud du pays par des groupes armés séparatistes, tout en exprimant leurs plus vives inquiétudes face à la détérioration de la situation et l’aggravation des violences.
Le Parlement exhorte le gouvernement russe à retirer ses troupes de la frontière orientale de l’Ukraine et à engager d’urgence un dialogue avec le gouvernement ukrainien. La seule issue pour enrayer la déstabilisation de l’Ukraine est politique et diplomatique. L’Union européenne et ses États membres doivent s’exprimer d’une voix forte et unie, et ne pas hésiter à imposer davantage de sanctions contre la Russie si celle-ci refuse le dialogue. Le Parlement européen réaffirme sa solidarité au peuple ukrainien et son soutien à la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance du pays. Il rappelle que l’avenir de l’Ukraine ne peut dépendre que des choix de ses citoyens, dans le cadre d’un processus démocratique, ouvert et transparent. Il est enfin fondamental que l’Union européenne accompagne l’Ukraine dans ses réformes constitutionnelles et économiques qui lui apporteront prospérité et stabilité politique.
Robert Rochefort (ALDE), par écrit. - J'ai co-signé et voté notre résolution condamnant les pressions exercées par la Russie sur l'Est de l'Ukraine ainsi que sur les autres pays du partenariat oriental, notamment la Géorgie et la Moldavie.
Notre message est triple :
- nous condamnons les récents agissements de la Russie tels que l'annexion de la Crimée ou le soutien aux séparatistes violents et aux milices armées de l'Est de l'Ukraine, en rappelant qu'il s'agit là de graves violations du droit international en vigueur ;
- nous appelons les États membres et les autres institutions européennes à continuer les efforts de coopération et de soutien à l'Ukraine pour qu'elle puisse mener à bien ses réformes structurelles et se forger un régime démocratique respectueux des minorités;
- nous encourageons l'Union européenne et ses États membres à prendre des sanctions plus radicales à l'égard de la Russie, notamment dans le secteur de l'énergie, et demandons d'établir un véritable embargo sur les armes et les technologies à double usage en provenance de l'Union.
Tokia Saïfi (PPE), par écrit. – J'ai soutenu, par mon vote en session plénière, ce texte qui condamne l'escalade de la déstabilisation et des provocations dans l'Est et le Sud de l'Ukraine et réaffirme notre soutien à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et à l'indépendance politique de l'Ukraine. Si nous continuons à soutenir le principe de l'inclusion de la partie russe dans toutes les négociations, nous ne pouvons tolérer qu'elle joue un double jeu. Cette résolution rappelle également que l'UE se tient prête à observer, si l'Ukraine en fait la demande, les élections de mai prochain, ainsi que d'en permettre le bon déroulement. Mais l'Ukraine devra continuer d'avancer sur la voie de sa réforme politique, en particulier de sa réforme constitutionnelle, qui devrait faire l'objet d'un débat large et approfondi.
Sergio Paolo Francesco Silvestris (PPE), per iscritto. - Appoggio questa risoluzione di condanna contro la perdurante e crescente destabilizzazione politica e civile dell'Ucraina, ulteriormente esacerbate dalla Russia seconda un'ottica di realpolitik che non può trovare spazio nelle relazioni internazionali, pena il ritorno a uno stato di incertezza giuridica in cui il diritto internazionale rischia di rimanere lettera morta. L'UE deve impegnarsi affinché la situazione trovi al più presto una soluzione di natura diplomatica, l'unica percorribile a mio avviso. Le pressioni di Mosca sui Paesi del partenariato orientale dimostrano come la Russia guardi all'UE come ad un pericolo e non come ad un partner commerciale e politico, motivo per cui anche l'UE deve impegnarsi, dal canto suo, a mostrarsi come un partner affidabile e amico, che non intende minare gli interessi della Russia attraverso le proprie relazioni con i Paesi del Caucaso e dell'est Europa. È però fondamentale per il mantenimento delle buone relazioni tra UE e Russia, che quest'ultima rinunci a qualsiasi soluzione di natura militare che metta in pericolo la pace e la stabilità dell'area.
Silvia-Adriana Ţicău (S&D), în scris. - Am votat pentru rezoluția comună referitoare la presiunea exercitată de Rusia asupra țărilor din Parteneriatul estic și, în special, destabilizarea estului Ucrainei. Am votat pentru paragraful 9 care subliniază necesitatea urgentă ca Rusia să se angajeze într-un dialog constructiv cu guvernul legitim actual al Ucrainei și prin care Parlamentul sprijină implicarea activă a UE în eforturile diplomatice de escaladare a crizei. Am votat pentru paragraful 23 prin care Parlamentul încurajează Ucraina să continue eforturile sale actuale de reformă politică, în special în ceea ce privește reforma constituțională, care ar trebui să facă obiectul unor discuții ample și profunde între toate elementele societății ucrainene. Salutăm voința guvernului Ucrainei de a pune în practică angajamentele sale de a asigura caracterul reprezentativ al structurilor guvernamentale, reflectând diversitatea regională, de a asigura protecția deplină a drepturilor persoanelor care aparțin minorităților naționale, de a alinia legislația națională împotriva discriminării cu standardele UE, de a ancheta toate încălcările drepturilor omului și actele de violență și de a combate extremismul. De asemenea, am votat pentru paragrafele 29, 31 și 32. Am votat pentru amendamentul 2 prin care Parlamentul reamintește că așa-numitul „referendum” care a avut loc în Unitatea Teritorială Autonomă Găgăuzia nu a respectat constituția Republicii Moldova și a fost, prin urmare, ilegal.
Γεώργιος Τούσσας (GUE/NGL), γραπτώς. – Το πολεμικό παραλήρημα του πολιτικού προσωπικού του κεφαλαίου στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο που παρατηρήθηκε στο πλαίσιο της συζήτησης για την εξελισσόμενη ιμπεριαλιστική επέμβαση ΕΕ-ΗΠΑ-ΝΑΤΟ στην Ουκρανία, σε ανταγωνισμό με τη καπιταλιστική Ρωσία, αποκάλυψε τους ιμπεριαλιστικούς σχεδιασμούς της ΕΕ και την επιχείρηση διείσδυσης των ευρωενωσιακών μονοπωλιακών ομίλων στις χώρες της ευρύτερης περιοχής. Η στρατηγική της ΕΕ για την Ανατολική Εταιρική Σχέση στοχεύει στη διείσδυση των ευρωενωσιακών μονοπωλίων στην Ουκρανία και στις αγορές των χωρών της ευρύτερης περιοχής, με στόχους την εκμετάλλευση των πλουτοπαραγωγικών - ενεργειακών πόρων και τον έλεγχο των δρόμων μεταφοράς τους. Το ΚΚΕ από την πρώτη στιγμή καταδίκασε και κατήγγειλε τόσο την ιμπεριαλιστική επέμβαση της ΕΕ και των συμμάχων της στην Ουκρανία, όσο και τα αντιδραστικά στοιχεία και τις εγκληματικές ναζιστικές οργανώσεις που πραξικοπηματικά ανέλαβαν την διακυβέρνηση, διεξάγοντας διώξεις ενάντια στους κομμουνιστές και στις εθνικές μειονότητες. Το ΚΚΕ κατέδειξε τους στόχους των ιμπεριαλιστικών σχεδιασμών ενάντια στους λαούς και προειδοποίησε για τους κινδύνους που εγκυμονεί για τους λαούς η κλιμάκωση και όξυνση της ενδοϊμπεριαλιστικής αντιπαράθεσης μεταξύ ΕΕ - ΗΠΑ - ΝΑΤΟ και Ρωσίας. Οι λαοί πρέπει να δυναμώσουν την αντικαπιταλιστική - αντιμονοπωλιακή πάλη τους ενάντια στους ιμπεριαλιστικούς σχεδιασμούς της ΕΕ και των συμμάχων της και να τραβήξουν το δικό τους δρόμο, ένα δρόμο ρήξης και ανατροπής της εξουσίας των μονοπωλίων, για την κατάκτηση της Εργατικής Λαϊκής Εξουσίας και την οικοδόμηση του σοσιαλισμού.
Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL), par écrit. – J'ai voté contre cette résolution relative à l'action de la Russie en Europe centrale et orientale et notamment en Ukraine. Celle-ci était en effet extrêmement déséquilibrée et biaisée. Tout en condamnant l'attitude de la Russie et notamment le recours à la force militaire, on ne peut pas non plus nier la surenchère des deux camps, l'Ukraine devenant le champ de bataille de la concurrence géopolitique entre deux impérialismes, avec d'un côté la Russie et de l'autre le bloc occidental réunissant les États-Unis et l’Union européenne. Alors que cette résolution rappelle que le taux de pauvreté dans le pays avoisine actuellement les 25 %, soit 11 millions de personnes, la majorité de ce Parlement persiste à ne proposer à l'Ukraine en guise d'alternative, sous couvert d'un "accord de partenariat", uniquement le développement du libre-échange comme elle fait désormais avec tous les pays avec lesquels elle signe des accords internationaux. Or, c'est de démocratie et de refondation de leurs institutions dont les Ukrainiens ont besoin, pour décider eux même de leur avenir, et non d'une mise sous tutelle économique.
Anna Záborská (PPE), písomne - Podporila som spoločné uznesenie Parlamentu k situácii na východnej Ukrajine. Je dôležité, aby Európska únia reagovala na aktuálne dianie v susednom partnerskom štáte rozhodne a jednomyseľne. Prijatie hospodárskych sankcií voči Ruskej federácii a tvrdších sankcií voči jej jednotlivým predstaviteľom by malo byť prvým krokom. V snahe predísť ďalšiemu stupňovaniu napätia treba zvážiť aj konkrétne opatrenia proti ruským podnikom a ich dcérskym spoločnostiam, najmä v odvetví energetiky, ako aj proti ruským investíciám a aktívam v EÚ.