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Ausführliche Sitzungsberichte
Donnerstag, 18. September 2014 - Straßburg Überprüfte Ausgabe

9.2. Burundi, insbesondere Fall von Pierre Claver Mbonimpa
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Protokoll
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  Preşedinte. - Următorul punct pe ordinea de zi este dezbaterea a șapte propuneri de rezoluție referitoare la Burundi, în special cazul lui Pierre Claver Mbonimpa [2014/2833(RSP)]

 
  
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  Ignazio Corrao, Autore. - Signora Presidente, onorevoli colleghi, Nelson Mandela rappresenta un simbolo di riscatto per tutto il continente africano e non solo.

Pierre Claver Mbonimpa, come Mandela, è un simbolo di libertà, di lotta, di giustizia per un continente purtroppo ancora in balia di dirigenti corrotti e di potentati locali che sfruttano il territorio per arricchirsi personalmente. In Burundi, per Mbonimpa, la storia si ripete. Esattamente vent'anni dopo l'arresto e le torture in carcere, il giornalista e difensore dei diritti umani lo scorso 15 maggio ha fatto il suo ritorno in cella. La sua colpa? Persevera nella difesa della libertà di espressione, libertà che dovrebbe essere sacra.

Mbonimpa è uomo coraggioso. Ha sfidato il potere pagandone le conseguenze e nonostante tutto ha deciso di sfidarlo di nuovo. Il suo arresto è una questione politica: ci saranno le elezioni nel 2015 in Burundi e l'attuale governo sembra intenzionato a mantenere il potere con ogni mezzo repressivo e violento. Le sue condizioni di salute adesso si sono aggravate ed è stato trasferito sotto sorveglianza in ospedale.

Con questa risoluzione chiediamo che questa storia non si ripeta più e che si proceda all'immediata ed incondizionata liberazione del prigioniero di coscienza Mbonimpa. Il Parlamento europeo deve condannare questa nuova e ingiustificata detenzione di Mbonimpa e usare tutti gli strumenti diplomatici per convincere le autorità locali a fermare l'uso della violenza contro tutti i civili che pacificamente manifestano in Burundi per la sua liberazione. Sono cinquantadue al momento i detenuti senza giusto processo nelle carceri del paese. Aiutiamo la società civile sana del Burundi affinché la storia in quel paese abbia un nuovo corso.

 
  
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  Louis Michel, auteur. - Madame la Présidente, les avancées de l'accord d'Arusha de 2000 semblaient prometteuses pour la paix et la démocratie au Burundi. Aujourd'hui malheureusement, nous assistons à des dérives, à des dérapages croissants, inquiétants dans les domaines de l'état de droit, des droits de l'homme, de la sécurité et de la bonne gouvernance.

À l'approche des élections générales prévues de mai à juillet 2015, les relations entre les différents partis politiques se détériorent gravement et les actes d'intimidation se multiplient. La société civile est de plus en plus souvent la cible de menaces, de violences et de harcèlements. Je n'aborde pas dans le cadre de cette discussion la situation des homosexuels au Burundi qui sont victimes d'une véritable instrumentalisation politique inadmissible.

L'arrestation le 15 mai dernier de Pierre président de l'Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues, reconnu unanimement au niveau national et international comme étant la figure de proue pour la défense des victimes d'atteintes aux droits humains au Burundi, en est une flagrante illustration. Les actes posés par les autorités gouvernementales semblent indiquer une véritable dérive autocratique. Ce n'est pas acceptable et il serait bon que nous envoyons un signal clair en ce sens au président . Monsieur doit être libéré le plus rapidement possible.

Les élections prévues en 2015 sont capitales. Vu la situation, je voudrais insister formellement auprès de la future vice-présidente, haute représentante, Federica Mogherini pour qu'elle décide d'envoyer une mission d'observation électorale.

 
  
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  Josef Weidenholzer, Verfasser. - Frau Präsidentin! Burundi ist nicht nur eins der ärmsten Länder Afrikas, es leidet immer noch unter den Folgen eines grausamen zwölfjährigen Bürgerkrieges, der zu einem furchtbaren Genozid geführt hatt.

Erst das Arusha-Abkommen beendete dieses tragische Kapitel. Hier hatten sich die Konfliktparteien auf eine nationale Versöhnung geeinigt, die auf den Prinzipien von Rechtsstaatlichkeit, Toleranz und Demokratie unter Einhaltung von Menschenrechten beruhen sollte.

Lange Zeit schien es so, als könnte das Land die Schatten der Vergangenheit ablegen. In den letzten Jahren allerdings wich es immer mehr von diesem erfolgversprechenden Weg ab. Eine der lautesten Stimmen, die diese bedauerliche Entwicklung öffentlich aufzeigen, ist der Menschenrechtsaktivist Pierre Claver Mbonimpa. Er wurde im Mai diesen Jahres unter fadenscheinigen Vorwürfen inhaftiert.

Burundi ist Empfänger beträchtlicher europäischer Mittel. Im nächsten Jahr finden Parlamentswahlen statt. Vor diesem Hintergrund ist es unumgänglich, das Land an seine selbstformulierten Verpflichtungen zu erinnern. Die Freilassung der aus politischen Gründen Inhaftierten, ist ein wesentlicher Prüfstein dafür.

 
  
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  Maurice Ponga, auteur. - Madame la Présidente, le cas de M. Mbonimpa, ardent défenseur des droits de l'homme au Burundi est très préoccupant. Le 15 mai dernier, M. Mbonimpa a été interpellé et placé en détention provisoire suite aux déclarations qu’il a faites à la radio burundaise, visant à dénoncer les camps d’entraînement des Imbonerakure – les jeunes du parti du président au pouvoir, dans l’est de la RDC. Or, ces camps existent et représentent une menace majeure pour la paix au Burundi.

Nous condamnons la détention provisoire de M. Mbonimpa et appelons à sa libération et au respect des droits de l’accusé et des procédures judiciaires. Nous demandons également que les défenseurs des droits de l'homme soient protégés et qu'une enquête soit menée au sujet des actions des Imbonerakure.

Le contexte se durcit au Burundi et le pouvoir en place limite les manifestations et les droits des opposants politiques. Or, l'année prochaine se tiendront des élections au Burundi et il est nécessaire que le débat politique puisse avoir lieu de manière sereine et apaisée.

 
  
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  Marie-Christine Vergiat, auteure. - Madame la Présidente, le Burundi est l'un des pays les plus pauvres du monde, celui qui connaît le taux de faim le plus élevé parmi les pays où cet indice est calculé. Il subit les conséquences de la crise chez ses grands voisins et doit faire face à l'afflux de milliers de réfugiés. Une série d'élections doivent avoir lieu en 2015, le climat est délétère. Tous ceux et toutes celles qui ne soutiennent pas le régime, qui osent le critiquer, sont victimes d'une terrible répression, qu'ils soient militants politiques ou d'ONG, journalistes ou simples citoyens. Pierre Claver Mbonimpa est de ceux-là. Un homme courageux, qui a dédié sa vie aux droits de l'homme.

Nos débats, Monsieur le Commissaire, sont actuellement suivis au Burundi. Je salue ceux et celles qui nous regardent. Nos débats doivent être porteurs d'espoir pour eux. L'Union européenne a les moyens d'agir. Son aide au titre du dixième FED a plus que doublé et s'élève désormais à 432 millions d'euros. C'est indispensable pour un pays dont le budget dépend à plus de 50 % de l'aide extérieure. Oui, les dirigeants de ce pays sont corrompus. L'Union européenne doit donc faire pression pour que son aide soit seulement allouée aux problèmes prioritaires du pays, conditionnée au respect des droits de l'homme, à la libération de tous les prisonniers politiques, à l'appui de la demande de l'ONU d'ouvrir une enquête sur les centres d'entraînement militaires, qui sont au cœur de l'accusation de Pierre Claver Mbonimpa.

 
  
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  Judith Sargentini, auteur. - Vorig jaar november was ik in Burundi, na een reis langs Rwanda en Oost-Congo, om er te kijken naar mijnbouw en naar de smokkel van mineralen waarmee rebellen gefinancierd worden.

Ik sprak met ngo's in Burundi. Die zijn er. Er zijn heel veel goede, slimme en verstandige mensen die een risico nemen. Al in november 2013 waren zij bang en zagen zij dat de jeugdmilities agressiever werden en dat radio's en kranten minder mochten schrijven dan zij wilden. Ik sprak met hen in een hotel, achter gesloten deuren, maar zij hadden er wel allemaal voor gezorgd dat hun auto niet voor de deur stond. Deze mensen nemen risico's en moeten bescherming genieten en die bescherming kunnen wij hen geven door over hen te praten.

Een zeer pijnlijk voorbeeld hiervan is mijnheer Pierre Claver Mbonimpa, die nu gevangen zit voor zijn werk, namelijk het beschermen van de mensenrechten van mensen in gevangenissen! Bestaat er een betere manier om na te gaan hoe een land eraan toe is dan te kijken naar hoe je met gevangenen omgaat? Het is schrijnend dat net deze man nu zelf in de gevangenis zit en daarom maak ik mij zorgen over de verkiezingen in 2015.

Burundi heeft grondstoffen en kan dus ook een rijk land zijn. Maar dat is het niet. Het is het zielige broertje tussen Congo, Rwanda en Uganda. Er wordt wel gesmokkeld, maar die opbrengsten blijven niet in Burundi hangen. Het is goed dat wij er hier nog een keer aandacht aan besteden. Voorts ben ik ervan overtuigd dat wij daar de verkiezingen moeten waarnemen en ervoor moeten zorgen dat mensenrechtenactivisten en politici die proberen een eerlijke strijd te voeren, geholpen worden.

 
  
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  Bogdan Brunon Wenta, w imieniu grupy PPE. – Pani Przewodnicząca! Pierre Claver Mbonimba działa na rzecz praw człowieka, osób prześladowanych i bezprawnie aresztowanych w Burundi. Dziś na sali plenarnej zarówno ja, jak i moi przedmówcy występujemy w jego obronie, apelując do władzy o jego natychmiastowe i bezwarunkowe uwolnienie z aresztu. Międzynarodowo uznano jego pracę, przyznając mu ważne odznaczenia, a organizacja Amnesty International uznała go za więźnia sumienia. Sytuacja gospodarcza i polityczna jednego z najmniejszych i najbiedniejszych krajów Afryki jest oczywiście bardzo trudna. Jednak nie zwalnia ona rządu Burundi z obowiązku i odpowiedzialności przestrzegania afrykańskiej karty praw człowieka, deklaracji ONZ, deklaracji z Kigali w sprawie obrońców praw człowieka. Wolność wypowiedzi i poszanowanie praw w Burundi jest szczególnie ważne w kontekście nadchodzących wyborów w 2015 r., które nie zostaną uznane, jeśli nie spełnią podstawowych zasad demokracji.

 
  
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  Kashetu Kyenge, a nome del gruppo S&D. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, la drammatica situazione che vive il Burundi impone all'Europa una presa di posizione forte all'altezza del suo ruolo di attore globale nella difesa dello Stato di diritto e delle libertà fondamentali.

Privare della propria libertà un difensore dei diritti umani, Pierre Mbonimpa, rappresenta un attacco alla democrazia di questo paese, che purtroppo manifesta ancora tutte le fragilità che lo hanno condotto a un decennio di guerra civile consegnando alla storia un tragico bilancio di trecentomila morti. Non vogliamo assistere inermi ad un nuovo genocidio in Africa centrale. Il livello di allerta è alto, soprattutto in vista delle prossime elezioni, che dovranno svolgersi in un clima democratico e inclusivo, con la partecipazione delle opposizioni.

Senza il pieno rispetto della volontà del popolo e dei suoi diritti il paese rischia di essere relegato alle proprie condizioni di sottosviluppo, con drammatiche ripercussioni sulla vita di centinaia di migliaia di persone. Serve un segnale forte, di speranza, forza e coraggio per chi difende la libertà e la democrazia. Pierre Mbonimpa deve essere subito liberato.

 
  
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  Francesc Gambús (PPE). - Señora Presidenta, le transmito mis mejores deseos.

Hace unos doce años, tuve ocasión de trabajar en esta casa, como asistente, sobre todo el proceso de paz de los países de los Grandes Lagos, también en Burundi, tras los graves conflictos de los años noventa.

En el inicio de este siglo, parecía que la tan anhelada paz y reconciliación, propiciada por los Acuerdos de Arusha, se estaba consolidando. Pero la situación está empeorando, como demuestra el hecho que hoy nos ocupa: la detención de Pierre Claver Mbonimpa y otros por denunciar, como hizo también la oficina local de las Naciones Unidas, los centros de formación juvenil del partido gobernante.

2015 es año electoral en Burundi y estos hechos nos causan una preocupación añadida, por la situación intimidatoria hacia los partidos de la oposición y por el uso del poder judicial para excluir a competidores políticos. Es apropiado que nos planteemos una observación electoral: el Acuerdo de Cotonú y el Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos vinculan y obligan al Gobierno burundés.

Desde las instituciones de la Unión Europea y, desde este Parlamento en particular, debemos elevar siempre la voz en defensa de aquellos que no la tienen y pedir hoy, en este caso, al Gobierno de Burundi, la inmediata liberación del señor Mbonimpa y el pleno respeto de los derechos humanos y la libertad de expresión.

 
  
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  Goffredo Maria Bettini (S&D). - Signora Presidente, onorevoli colleghi, la situazione in Burundi è molto grave. La violazione dei diritti umani sta avvenendo anche sul terreno della libertà di parola, di pensiero e di opinione. È l'attacco più odioso che può subire una persona, come nel caso di Mbonimpa.

Naturalmente il dramma di oggi, non scordiamolo mai, è frutto di una storia terribile, è frutto di una permanente instabilità politica, di una costante precarietà istituzionale, di un'atavica povertà. L'Europa deve impegnarsi a fondo per aiutare i profughi, per rispettare la pace, per garantire le persone e la loro libertà. Ogni paese, anche il più piccolo, anche quello con meno potere, ha il diritto di vivere nella libertà e di essere aiutato a conquistarla stabilmente.

 
  
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  Marc Tarabella (S&D). - Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, moins de dix ans se sont écoulés depuis la fin de la guerre civile au Burundi, qui a duré 12 ans, et qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes. La période qui a suivi la fin du conflit, en 2005, a été marquée par un immense sentiment de soulagement tandis que la paix revenait petit à petit dans le pays à la faveur des accords d'Arusha.

Mais cette euphorie s'est très vite estompée car si le Burundi est sorti de la période la plus violente, le pays n'a pas été en mesure de sortir de la pauvreté. Les prix des denrées de base n'ont fait qu'augmenter, ont explosé, de même que la corruption à tous les niveaux de pouvoir.

Le gouvernement est de plus en plus répressif et le climat politique est déplorable. Le cas de Pierre Claver Mbonimpa est l'exemple le plus récent et le plus emblématique de la répression d'État. L'un des principaux défenseurs des droits humains au Burundi a été arrêté pour une seule raison, celle d'avoir critiqué le pouvoir dans une émission de radio.

Je nourris les plus grandes craintes quant aux prochaines élections de 2015. Le parti au pouvoir dirige le pays depuis près de 10 ans et ne veut sans doute pas partager le pouvoir. Comme l'a dit Louis Michel avant moi, c'est une véritable dérive autocratique à laquelle nous assistons.

Nous, Parlement européen, devons adresser un message clair en faveur de Pierre Claver Mbonimpa et, plus largement, en faveur de la démocratie, qui est menacée au Burundi.

 
  
 

Procedura „catch the eye”

 
  
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  Seán Kelly (PPE). - A Uachtaráin, tar éis dosaen bliain d'aighneas cheapamar go raibh rudaí ag dul i bhfeabhas sa Bhurúin ó thosach na míosa seo. Ba léir go raibh siad ar an mbóthar daonlathach.

Ach anois, le toghcháin ag teacht an bhliain seo chugainn is léir freisin go bhfuil an rialtas chun gach rud a dhéanamh chun iad féin a choimeád i gcumhacht. Níl sé seo ceart. Agus is eiseamláir an rud atá ag tarlú do Claver Mbonimpa ar cad atá ar siúl. Ní ceart go mbeadh sé i bpríosún; caithfimid brú a chur ar na húdaráis ann é a ligean saor; agus go háirithe a chinntiú go mbeidh toghchán oscailte féaráilte acu an bhliain seo chugainn.

Táimid ag tabhairt a lán airgid don tír bheag seo: EUR 432 mhilliún idir seo agus 2020. Caithfimid brú a chur orthu a bheith féaráilte agus an fear maith seo a ligean saor.

 
  
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  Lidia Joanna Geringer de Oedenberg (S&D). - Pani Przewodnicząca! Obrońca praw człowieka Pierre Claver Mbonimpa został aresztowany 15 maja pod zarzutem podżegania do nieposłuszeństwa publicznego i zagrażania bezpieczeństwu narodowemu, jakiego dopuścił się w wypowiedzi do radia publicznego w Burundi odnośnie do zbrojenia młodzieżowego skrzydła partii rządzącej. Rząd Burundi nie po raz pierwszy bezpardonowo rozprawia się z opozycją. Przypomnijmy, że do dziś nie wyjaśniono zabójstw na tle politycznym w latach 2010-2012. Władze Burundi zobowiązały się do przestrzegania porozumienia z Kotonu oraz międzynarodowego paktu praw obywatelskich i politycznych. Dodatkowo Unia Europejska udzieliła już Burundi wsparcia finansowego w wysokości 432 milionów euro na wspieranie społeczeństwa obywatelskiego. Apeluję do rządu Burundi o demokratyczną debatę polityczną, szczególnie w obliczu zbliżających się w 2015 r. wyborów. Mam nadzieję, że nowo nominowana wysoka przedstawiciel Unii do spraw zagranicznych dołoży wszelkich starań, aby głos Unii był jednoznaczny wszędzie tam, gdzie są łamane podstawowe prawa człowieka.

 
  
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  Gianluca Buonanno (NI). - Signora Presidente, onorevoli colleghi, vorrei porre questa domanda: ho sentito la questione del Burundi, ma è possibile – ho visto sul giornale italiano oggi – che gli ebrei in Europa devono aver paura di essere ebrei?

Cioè questo argomento: noi oggi in Europa abbiamo ancora ebrei, fratelli ebrei che hanno paura di andare in sinagoga, i bambini per il 75 per cento non vanno nelle scuole ebraiche perché hanno paura. Di che cosa? Del cancro che c'è, di questo cancro dell'islam, di questo islam che fa paura, e noi parliamo del Burundi. Sarà importante il Burundi, ma non è più importante difendere gli ebrei in Europa e difendere la libertà della cristianità in Europa?

Questa è la mia domanda. O vogliamo aspettare, come fece Hitler negli anni '30, dove tutti dormivano, e adesso avremo il nuovo Hitler dalle sabbie del deserto? Dobbiamo difendere l'Europa e la popolazione europea e gli ebrei prima di tutto.

 
  
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  Preşedinte. - Vreau să vă reamintesc că suntem aici, în această sală care reprezintă cea mai democratică instituție a Uniunii Europene și nu cred că este cazul să faceți asemenea afirmații. Vă rog să vă cereți scuze.

(Încheierea procedurii „catch the eye”)

 
  
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  Neven Mimica, Member of the Commission. - Madam President, I welcome the opportunity provided by this emergency resolution to address the case of Pierre Claver Mbonimpa. We attach great importance to his situation, which has received considerable attention in our dialogue with the Burundian authorities.

As you know, protecting and encouraging human rights defenders is one of the major priorities of the overall EU policy on human rights and democracy. Human rights defenders have a vital moral and practical role to play in giving confidence to civil society organisations and to citizens wishing to assert their rights and enjoy their fundamental freedoms in challenging circumstances.

The arrest of Mr Mbonimpa gave us cause for significant concern. The EU expressed that concern strongly, underlining to the Burundian authorities that the legal and human rights of the accused should be scrupulously and transparently respected. We also reacted publicly to the misguided decision to keep Mr Mbonimpa in pre-trial detention.

The EU delegation and the EU Member States represented in Bujumbura have been in close contact with Mr Mbonimpa’s lawyer. Just a few days ago we were informed that he had been sent to hospital. Naturally we will continue to enquire about the conditions under which he is being treated and about his state of health. We must also continue to insist that his rights are fully respected.

The world is watching this case as a test of the respect in practice for rights and freedoms in Burundi. In Burundi, and throughout the world, the EU has spoken out against any measures that encourage the perception of politically motivated justice. Experience shows that this perception in itself is dangerous and destabilising. It is regrettable that Mr Mbonimpa’s case should need to be assessed in such a context and even more so that it comes against a background of other apparent breaches of judicial standards and of increasing tension ahead of the elections in 2015. These threats command continued attention and response.

The Cotonou Agreement is about dialogue of equals and we will not hesitate to raise our concerns. The EU is fully committed to accompanying and supporting Burundi in its peace-building process and democratisation. Promotion and respect for human rights and the development of an independent and reliable justice system are, of course, at the core of this action. Through the European Instrument for Democracy and Human Rights and the European Development Fund we are supporting actions against discrimination and violence in the country and promoting a diverse and constructive Burundian civil society, including for the LGBTI communities.

The local, legislative and presidential elections in 2015 are an important test for the stability of Burundi as well as its democratisation. It is important that the UN also follows the situation closely in cooperation with the EU. Effective monitoring of human rights by the international community must continue during and after the elections. The EU, in close coordination with the Member States represented in Bujumbura, will continue to follow this case and take the necessary steps as the situation evolves.

 
  
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  Preşedinte. - Dezbaterea pe acest subiect a fost închisă.

Votul va avea loc la sfârșitul dezbaterilor.

 
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