Kazalo 
Dobesedni zapisi razprav
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Sreda, 22. oktober 2014 - Strasbourg
1. Otvoritev seje
 2. Predstavitev kolegija komisarjev in njihovega programa, ki jo bo pripravil novoizvoljeni predsednik Komisije (razprava)
 3. Izvolitev Komisije (člen 118 Poslovnika) (glasovanje)
 4. Čas glasovanja
  4.1. Predlog spremembe proračuna št. 2/2014 - presežek, ki izhaja iz izvrševanja proračuna za leto 2013 (A8-0018/2014 - Gérard Deprez) (glasovanje)
  4.2. Predlog splošnega proračuna Evropske unije - proračunsko leto 2015 (glasovanje)
  4.3. Splošni proračun Evropske unije za proračunsko leto 2015 – vsi oddelki (A8-0014/2014 - Eider Gardiazabal Rubial, Monika Hohlmeier) (glasovanje)
  4.4. Protokol k Sporazumu o prosti trgovini med EU in Republiko Korejo, da se upošteva pristop Hrvaške k Evropski uniji (A8-0012/2014 - Jan Zahradil) (glasovanje)
  4.5. Evropski semester za usklajevanje gospodarskih politik: izvajanje prednostnih nalog za leto 2014 (A8-0019/2014 - Philippe De Backer) (glasovanje)
 5. Obrazložitev glasovanja
  5.1. Izvolitev Komisije
  5.2. Predlog spremembe proračuna št. 2/2014 - presežek, ki izhaja iz izvrševanja proračuna za leto 2013 (A8-0018/2014 - Gérard Deprez)
  5.3. Predlog splošnega proračuna Evropske unije - proračunsko leto 2015
  5.4. Splošni proračun Evropske unije za proračunsko leto 2015 – vsi oddelki (A8-0014/2014 - Eider Gardiazabal Rubial, Monika Hohlmeier)
  5.5. Protokol k Sporazumu o prosti trgovini med EU in Republiko Korejo, da se upošteva pristop Hrvaške k Evropski uniji (A8-0012/2014 - Jan Zahradil)
  5.6. Evropski semester za usklajevanje gospodarskih politik: izvajanje prednostnih nalog za leto 2014 (A8-0019/2014 - Philippe De Backer)
 6. Popravki in namere glasovanja: glej zapisnik
 7. Sprejetje zapisnika predhodne seje: glej zapisnik
 8. Predložitev dokumentov: glej zapisnik
 9. Delegirani akti (člen 105(6) Poslovnika): gl. zapisnik
 10. Izvedbeni ukrepi (člen 106 Poslovnika): gl. zapisnik
 11. Prerazporeditev sredstev: glej zapisnik
 12. Razmere v mestu Kobane in grožnja skupine Islamska država (razprava)
 13. Razmere v Hongkongu (razprava)
 14. Smrtna kazen za Asio Bibi
 15. Borci skupine Islamska država iz Evrope (razprava)
 16. Skupna policijska operacija Mos Maiorum (razprava)
 17. Sestava odborov in delegacij: gl. zapisnik
 18. Skupna policijska operacija Mos Maiorum (nadaljevanje razprave)
 19. Razrešnica za leto 2012: Organ evropskih regulatorjev za elektronske komunikacije - Razrešnica za leto 2012: Evropski svet in Svet (razprava)
 20. Dnevni red naslednje seje
 21. Zaključek seje


  

VORSITZ: MARTIN SCHULZ
Präsident

 
1. Otvoritev seje
 

(Die Sitzung wird um 9.10 Uhr eröffnet.)

 

2. Predstavitev kolegija komisarjev in njihovega programa, ki jo bo pripravil novoizvoljeni predsednik Komisije (razprava)
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  Der Präsident. - Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Vorstellung des Kollegiums der Kommissionsmitglieder und ihres Programms durch den designierten Präsidenten der Kommission (2014/2811(RSP)).

 
  
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  Jean-Claude Juncker, Président élu de la Commission. - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, dans un discours que j'ai eu l'honneur de prononcer devant vous le 15 juillet, je vous ai présenté les orientations générales, conformément au droit dont dispose le Président désigné de la Commission en vertu du traité.

Ce ne fut pas un exercice de style, ce fut un exposé de programmes, un exposé de projets, un exposé de contenus, un exposé d'ambitions.

Les commissaires qui formeront – si vous l'investissez – mon collège sont tenus par ces orientations générales. Je ne demande pas aux commissaires une obéissance aveugle. Comme je l'ai dit à Bruxelles, lorsque j'ai présenté le collège, "à mon âge, on ne commence pas une carrière de dictateur". Je voudrais que les commissaires se sentent libres. On a demandé au Président désigné de la Commission de tout faire pour pouvoir composer un collège politique, alors respectez le fait que les commissaires ont des opinions politiques et alimentent, par leurs réflexions, les débats au sein de la Commission.

J'ai été investi Président de la Commission sur la foi d'un programme qui me lie au Parlement européen. J'ai un contrat avec vous, Monsieur le Président, ainsi qu'avec le Parlement européen, et je compte respecter les termes du contrat que j'ai exposés devant vous l'été dernier.

La Commission, qui prendra ses fonctions au 1er novembre, si vous êtes d'accord, succédera à celle de José Manuel Barroso, qui fut président de l'institution pendant dix années. Je voudrais rendre hommage à José Manuel Barroso, qui fut président pendant une époque à vrai dire difficile. La Commission Barroso a dû gérer la crise économique et financière et ses conséquences. La Commission Barroso a su intégrer, dans les multiples dispositifs communautaires, treize nouveaux États membres. Je considère que José Manuel Barroso a fait un bon travail et que, très souvent, il a été critiqué d'une façon qui, parfois, m'est apparue pénible. M. Barroso n'a pas démérité et je voudrais le remercier pour l'extraordinaire travail qu'il a accompli.

(Applaudissements)

En juillet, je vous avais promis de composer une Commission politique. Je vous avais dit que la prochaine Commission serait politique et qu'elle serait très politique. Ce fut comme un souhait œcuménique que beaucoup d'entre vous ont exprimé. La Commission n'est pas un attroupement de hauts fonctionnaires anonymes. Les directeurs généraux, tous compétents, doivent obéir aux commissaires et non l'inverse. J'ai donc tout fait pour – comment dire? – voir des "poids lourds" être désignés membres de la Commission par les gouvernements et par le Président désigné.

Les hommes et les femmes qui composeront mon collège ont exercé des fonctions importantes dans leurs pays respectifs, des fonctions, en fait, de haute responsabilité. La Commission se composera de quatre anciens premiers ministres, de dix-neuf anciens ministres, de trois anciens ministres des affaires étrangères, de plusieurs anciens ministres des finances, de sept commissaires sortants et de huit commissaires qui ont été membres du Parlement européen. Leur origine politique traduit le fait que la Commission se doit d'être très politique. Je vous avais promis une Commission plus politique. Sa composition dénote suffisamment qu'elle sera plus politique que celles qui l'ont précédée.

Je vous avais promis en juillet une Commission plus efficace. Là encore, il s'agit d'un souhait œcuméniquement partagé par la plupart de ceux qui forment cette assemblée. J'ai choisi de réorganiser l'architecture de la Commission. J'ai fait le choix de nommer – ce qui ne s'était pas fait auparavant – un premier vice-président en la personne de Frans Timmermans, que je voudrais saluer tout particulièrement ce matin. (Applaudissements) J'ai fait ce choix parce que je le connais depuis des siècles et aussi pour apporter à la Commission l'équilibre politique que la désignation des différents commissaires n'a qu'insuffisamment imposé. J'ai lu, dans la plupart des journaux européens, que Frans Timmermans sera ma main droite. J'espère que de temps à autre, il sera aussi ma main gauche, mais ce sera difficile.

J'ai nommé plusieurs vice-présidents. J'avais l'intention de nommer vice-présidente, puisque le traité le prévoit, la haute représentante. J'avais l'intention, de prime abord, de nommer vice-présidente la commissaire aux affaires budgétaires parce que l'élaboration et l'exécution du budget sont, en fait, horizontales par nature, et j'avais l'idée de demander aux anciens premiers ministres d'exercer des fonctions coordonnatrices au sein du collège. Les premiers ministres sont habitués à ce difficile métier qui consiste à coordonner les travaux des autres. Parfois ils réussissent, parfois ils ne réussissent pas, mais ils savent de quoi il est question lorsqu'il s'agit de coordonner. J'ai donc demandé à ceux qui furent premiers ministres d'être vice-présidents de la Commission.

J'ai décidé de charger Frans Timmermans de l'application du principe de subsidiarité – better regulation, comme on dit en franglais.

C'est une affaire importante. Nous avions dit et nous avions promis aux électeurs et aux citoyens européens de faire de l'Europe une machine, une instance, une ambition, une fabrique qui s'occuperait des grands problèmes et qui délaisserait les petits sujets qui trouvent une meilleure réponse dans les pays membres respectifs et au niveau des collectivités locales.

M. Timmermans veillera au principe d'une meilleure réglementation. Lourd travail que la meilleure réglementation. Lourd travail, qui concernera tous les commissaires puisque tous doivent participer à cet effort de redressement de l'Union européenne ainsi que de ses réflexes et comportements politiques.

J'ai décidé que Frans Timmermans se chargerait également du développement durable. C'est une ambition importante. C'est un projet qui porte loin, un souci quotidien.

Je ne pouvais pas suivre les propositions de votre commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire qui voulait que la compétence "développement durable" soit attribuée au vice-président chargé de la croissance et des investissements. J'ai choisi de demander à Frans Timmermans de prendre soin de cet aspect particulièrement important de notre action collective parce que la charte des droits fondamentaux, dont l'application constituera une bonne partie du travail de M. Timmermans, prévoit déjà le respect du développement durable, à l'instar de l'article 3 du traité qui le prescrit comme une norme d'action.

Les vice-présidents que j'ai choisis seront chargés des priorités de la Commission, priorités que je vous avais exposées en juillet de cette année. Il y aura un vice-président qui sera responsable de l'Union de l'énergie dans toutes ses dimensions, y compris les énergies renouvelables et les énergies nouvelles. Un vice-président sera chargé de la croissance et des investissements, un deuxième du marché numérique européen et un troisième de l'euro et du dialogue social.

Ce ne sont pas des petits chefs qui instruiront les autres commissaires. Les commissaires de la Commission sont égaux en droit. Ce sont des vice-présidents de projets, des coordonnateurs, des animateurs, des rassembleurs, des organisateurs d'idées et d'initiatives.

J'ai noté, pendant les auditions parlementaires et dans la partie vertueuse de l'opinion publique publiée, beaucoup de doutes et d'interrogations au sujet de ces "animaux inconnus" que sont les vice-présidents coordonnateurs des travaux de la Commission. J'ai été surpris de lire cela. Tout le monde m'avait dit que la Commission devrait fonctionner d'une façon plus efficace. Presque tout le monde s'était plaint que le collège était composé de vingt-huit commissaires, un commissaire par pays, et qu'ils étaient trop nombreux. J'avais le choix entre une révision de l'organisation architecturale et un morcellement des compétences de façon à ce que je puisse les distribuer entre vingt-huit commissaires. Alors, la question est simple: soit vous voulez vingt-huit commissaires travaillant chacun dans leur coin, se vautrant dans l'esprit de clocher, s'occupant de petites compétences, qui verraient le jour après que les compétences qui sont celles de la Commission auront été morcelées et mises en pièces, soit vous voulez des commissaires qui n'ont rien à faire ou des commissaires évoluant sous l'égide amicale de vice-présidents qui coordonneraient leurs travaux?

Si vous voulez une Commission comme la précédente, vous auriez dû me le dire. Mais si vous voulez une Commission plus efficace, qui prenne soin des grandes ambitions de l'Europe, qui les organise, les structure, alors il n'y a pas d'autre choix que de charger un certain nombre de vice-présidents de la mise en application des grandes priorités politiques de la Commission.

Je vais vous donner deux exemples: il y a un vice-président chargé de l'euro et du dialogue social, il y a un commissaire aux affaires économiques, financières et fiscales et une autre aux affaires sociales, et il y a le semestre européen. Il est évident que quelqu'un – en fait, le vice-président responsable – doit coordonner les initiatives de la commissaire aux affaires sociales et celles du commissaire aux affaires économiques, financières et fiscales. Le semestre européen n'est pas un semestre économique et financier. Les recommandations pays par pays qu'émettra la Commission doivent nécessairement prendre en considération les aspects sociaux de la construction économique et monétaire de l'Europe.

(Applaudissements)

Il y a tout un débat autour du triple A. Tout le monde aime le triple A. En fait, au sein de la zone euro, il reste deux pays auxquels le triple A a été conféré: l'Allemagne et le Luxembourg. L'Allemagne a de bonnes chances de le conserver, quant au Luxembourg, on verra... Mais je voudrais que l'Union européenne retrouve et acquière un autre triple A. Je voudrais que l'Europe ait le triple A social, qui est aussi important que le triple A économique et financier.

(Applaudissements)

Nous avons désigné un vice-président à la croissance et à l'investissement. Il coordonnera l'action de tous les commissaires qui contribueront à la politique de croissance et d'investissement: la commissaire aux transports, le commissaire à l'économie numérique, encore une fois le commissaire aux affaires économiques, financières et fiscales, le commissaire chargé des affaires sociales et de l'emploi, le commissaire chargé de la mise en place du marché unique des capitaux, la commissaire chargée du marché intérieur et ainsi de suite.

Si nous voulons présenter aux Européens – et donc d'abord au Parlement – un paquet d'investissement ambitieux, il faudra que quelqu'un l'organise. Comme il y a plusieurs compétences qui doivent être fusionnées et qu'il y a plusieurs commissaires qui doivent faire confluer vers le centre leurs différentes politiques, il est évident qu'un vice-président doit coordonner les travaux.

Je veux mettre fin au silo. Je veux mettre fin à ce mode de gouvernance qui veut que chaque commissaire travaille dans son coin. Je veux mettre fin à la mentalité de clocher qu'on peut distinguer, très souvent, en observant les travaux de la Commission.

J'attire votre attention sur un aspect que pratiquement aucun commentateur n'a relevé. Le grand perdant de cette nouvelle architecture, c'est moi – j'aime vos protestations – pour la simple raison que j'ai délégué une bonne partie de mes prérogatives présidentielles aux vice-présidents. On ne peut pas mettre en place des vice-présidents de projets si le président continue à évoluer à la tête de la Commission comme ce fut le cas jusqu'à présent. Mais je voudrais dire ici que, évidemment, pour qu'un point soit mis à l'ordre du jour de la Commission, je veux d'abord avoir l'agrément du vice-président chargé de la coordination. Mais celui – et je voudrais le dire sans menace – qui délègue ses prérogatives, peut aussi les reprendre, s'il le faut vraiment.

Pour le reste, les vice-présidents seront chargés des travaux qui, jusqu'à présent, étaient la prérogative du président de la Commission.

Je vous avais promis en juillet de veiller à ce que la nouvelle Commission se compose d'un nombre suffisant de femmes. Nous avons neuf femmes commissaires, autant que dans la Commission Barroso. J'ai dû lutter pour que les gouvernements nationaux me proposent neuf femmes. Fin juillet, deux semaines après vous avoir parlé, nous avions trois femmes désignées par les gouvernements. J'ai dû convaincre bon nombre de gouvernements d'envoyer une commissaire et j'ai dû refuser beaucoup de candidats masculins. Je ne vous dirai pas lesquels parce que je ne voudrais pas mettre dans l'embarras les premiers ministres que j'ai réussi à convaincre de proposer une femme commissaire. Mais, à vrai dire, neuf femmes sur vingt-huit commissaires, c'est un nombre qui reste ridicule.

(Applaudissements)

Alors comme nous faisons tous partie, en principe, de partis politiques nationaux, et comme, en principe, nous connaissons tous nos premiers ministres, commencez dès demain matin à sensibiliser les gouvernements nationaux à cette question. Je suis un peu gêné de devoir vous dire cela, puisque le Luxembourg n'a pas désigné une femme. Il le fera sans doute la prochaine fois. Puisque Mme Reding fut commissaire pendant quinze années, nous n'avons pas accumulé les ...

(Commentaire hors micro de Rebecca Harms)

No, in the short term I will not be able to change my sex: in the long run maybe, but not in the very short term.

Je vous avais dit, mes chers amis, lors du débat que nous avons eu en juillet, que j'écouterais attentivement les auditions. Comment ne pas écouter les auditions? J'ai suivi avec un intérêt variable, je dois le dire, les auditions parlementaires, au nombre de vingt-neuf au total.

Je vous avais dit en juillet que la Commission n'était pas le secrétaire général du Conseil européen et du Conseil des ministres et que je ne serais pas le valet du Parlement européen. Mais j'ai écouté ce que vous avez dit et j'ai cru bon de tirer un certain nombre de conséquences des auditions qui se sont déroulées sous nos yeux.

La commissaire proposée par la Slovénie a dû être remplacée par une autre commissaire slovène et j'ai décidé de lui attribuer le portefeuille important des transports. Comme je ne voulais pas remettre en cause l'architecture de base de la Commission, j'ai choisi de nommer M. Šefčovič vice-président chargé de l'Union de l'énergie puisqu'au cours des années écoulées, il fut déjà vice-président et qu'il a donc une idée de ce que peut représenter le travail de coordination que je lui demande d'effectuer.

Je vous ai déjà dit que j'ai proposé à mon ami Frans Timmermans d'enrichir son portefeuille par toutes les politiques liées au développement durable. J'ai écouté avec beaucoup d'attention tous ceux qui se sont plaints que j'avais désaffecté les compétences en matière de médicaments et de produits pharmaceutiques en les faisant passer du portefeuille du commissaire à la santé vers celui en charge du marché intérieur. Je n'avais pas dans l'idée – et ceux qui me connaissent le savent pertinemment – que les médicaments, que les produits de santé, que l'activité médicale elle-même, seraient une marchandise comme une autre. La santé n'est pas une marchandise. Et donc, sensible à l'appel qui me fut lancé de remettre de l'ordre dans cette distribution des compétences – ce fut un souhait exprimé pendant les auditions parlementaires et largement repris par une bonne partie des professions médicales –, j'ai décidé de réaffecter ces compétences au commissaire chargé de la santé. (Applaudissements)

À mes yeux, la politique de l'espace est un domaine prometteur et il m'a semblé plus adéquat de charger la commissaire responsable du marché intérieur des politiques de l'espace, comme c'était le cas dans les compositions précédentes de la Commission.

En ce qui concerne la citoyenneté, j'ai suivi vos débats, j'ai ai été sensible à un certain nombre de remarques qui traduisaient un malaise et j'ai donc choisi d'attribuer le dossier de la citoyenneté au commissaire chargé de la migration et des affaires intérieures – compétences à partager, évidemment, avec la commissaire à la justice. J'ai aussi ajouté les sports au dossier de M. Navracsics.

Telles sont les conclusions que j'ai tirées des auditions qui furent les vôtres.

(Commentaire hors micro de Michèle Rivasi.)

J'ai plus qu'attentivement suivi vos débats et vous avez vu comment nous avons organisé la situation concernant le commissaire que vous venez de mentionner, de façon inaudible pour les autres.

Mr President, finally, I have taken note of the intense debate around the inclusion of investor-state dispute settlement in the Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP) negotiations. Let me, once again, state my position clearly – the position which I set out on 15 July 2014 before this House and which you will find in my political guidelines.

I will not accept the jurisdiction of the EU Member States being limited by special regimes for investor-state disputes. The rule of law and the principle of equality before the law must apply in this context, as elsewhere. The negotiating mandate sets out a number of conditions that would have to be respected in such a regime, as well as an assessment of its relationship with domestic courts. There is thus no obligation in this regard: the mandate leaves it open and serves as a guide. I had thought that my commitment on this point was very clear, but I am happy to clarify it further and to reiterate it here today, as a number of you have asked me to do.

In the agreement that the Commission will eventually submit to this House for approval, there will be nothing which limits the parties’ access to national courts or which will allow secret courts to have the final say in disputes between investors and states. I have asked Frans Timmermans, in his role as First Vice-President in charge of the rule of law and the Charter of Fundamental Rights, to advise me on that matter. There will be no investor-state dispute clause in the TTIP agreement if Frans does not agree to it too.

I am confident that, with your support, we can negotiate an ambitious trade agreement with the US along these lines, fully respecting European interests and the rule of law. I am strongly committed to the ambition of concluding the trade agreement with the US, but I have promised this Parliament, and I promised during the campaign, that I will be attentive to European rules. It may be that, in relation to European protection rules, we will have to negotiate further with our American friends to bring this agreement to fruition. However, I wanted to be as clear as possible on this specific issue.

Herr Präsident! Ich rede jetzt in der Sprache des Weltmeisters, obwohl der Weltmeister zurzeit eine erkennbare Formschwäche hat.

(Heiterkeit)

Der Herr Präsident denkt, das wäre eine vorübergehende Schwäche. Auch Deutsche müssen sich daran gewöhnen können, dass sie dauerhaft schwächer sein können.

Herr Präsident! Ich möchte einige zusätzliche Erklärungen abgeben zu Punkten, die in der Debatte der letzten Woche eine hervorgehobene Rolle gespielt haben.

Ich hatte Ihnen im Juli versprochen, ich würde ein 300 Milliarden Euro schweres Investitionspaket vorlegen. Investitionen sind von vitaler Wichtigkeit für die europäische Volkswirtschaft und für die Menschen, die in Europa leben und arbeiten. Europa kennt eine unwahrscheinliche Investitionslücke – einen Investitionsrückgang von über 20 % im Schnitt im Direktvergleich mit dem Vorkrisenjahr 2007: 36 % Investitionsrückgang in Portugal, 64 % Investitionsrückgang in Griechenland. Volkswirtschaften, in denen nicht investiert wird, können nicht wachsen, und Volkswirtschaften, die nicht wachsen, können keine Beschäftigung sicherstellen.

Dieses Investitionsprogramm liegt mir sehr am Herzen. Ich möchte hier in aller Deutlichkeit sagen, dass die Versuche, mich von diesem Vorhaben abzubringen – die inzwischen selbstverständlich gestartet wurden –, nicht fruchten werden. Ich werde dies tun!

(Beifall)

Dieses Investitionsprogramm kann nicht durch weitere Schuldenaufnahme finanziert werden.

(Beifall)

Wir müssen Sorge dafür tragen, dass durch intelligentes Einbringen öffentlicher Geldmittel die Privatinitiative angekurbelt wird, sich angesprochen fühlt. Die Wirtschaft muss wissen, dass auch sie eine Aufgabe in der Gesellschaft zu erfüllen hat. Nicht nur Staaten sind zuständig, um Arbeitslosigkeit zu bekämpfen: Die Wirtschaft hat eine originäre eigene Verantwortung. Ich appelliere an die europäischen Wirtschaftslenker, das Ihre zu tun, damit sich die Lage auf den europäischen Arbeitsmärkten verbessert, und dass es zu einem Investitionsfluss kommt, den wir dringend benötigen, um von der Stelle zu kommen.

(Beifall)

Ich werde dieses Investitionsprogramm nicht, wie ursprünglich geplant, innerhalb der ersten drei Monate der Mandatsdauer der Kommission vorlegen. Der zuständige Vizepräsident Jyrki Katainen und ich werden dies noch vor Weihnachten tun. Eile ist geboten, und wir müssen dieser Forderung so schnell wie möglich gerecht werden.

Dieses Investitionsprogramm wird keine Konjunkturprogramme – wie in den siebziger Jahren in einigen Mitgliedstaaten versucht – auf den Weg bringen. Konjunkturprogramme sind Strohfeuerprogramme. Was wir brauchen, sind zielorientierte Investitionen, die mittelfristig zu mehr Wachstum führen, Investitionen, die die Kraft der europäischen Wirtschaft stärken. Nicht einfach Geld in die Hand nehmen, nur um den Eindruck zu erwecken, man täte etwas, sondern Geld in die Hand nehmen, mit dem Privatsektor gemeinsam, um mittelfristig die Wachstumskräfte und das Wachstumspotential in der Europäischen Union zu stärken. Das sage ich auch deshalb, weil die Hauptaufgabe, die vor uns liegt, die Bekämpfung der Arbeitslosigkeit ist, nicht nur, aber vor allem im Bereich der skandalös hohen Jugendarbeitslosigkeit in vielen unserer Mitgliedstaaten.

Im Rahmen dieser Gesamtanstrengungen muss man selbstverständlich auch an der europäischen Digitalagenda, am europäischen digitalen Binnenmarkt arbeiten. Der Kollege Oettinger wird sich um dieses wichtige Sachgebiet kümmern. Allein die Beschäftigung mit der digitalen Agenda, allein die Investitionen, die in dem Bereich getätigt werden müssen, werden einen Wachstumsschub von 250 Milliarden Euro in den nächsten Jahren zur Folge haben. Wir werden das tun.

Es wurde in den letzten Monaten viel über den Stabilitätspakt moniert, diskutiert, aber wenig nachgedacht. Auch hier möchte ich Klartext sprechen. Ich halte mich an das, und die Kommission insgesamt auch, was der Europäische Rat im Rahmen seiner Befugnisse am 27. Juni in Sachen Stabilitätspakt gesagt hat. Die Regeln werden nicht geändert. Alle Regierungen, 28 an der Zahl, waren im Juni der Auffassung, dass das Regelwerk nicht tangiert werden soll. Das war doch klar. Hab ich da etwas falsch verstanden? Das Regelwerk wird nicht tangiert! Aber dem Regelwerk wird jener Flexibilitätsflankenschutz geboten, den die einschlägigen Vertrags- und sonstigen legal bindenden Texte uns vorschreiben.

Es wird also relativ undramatisch zugehen. Wir werden das tun, wozu der Europäische Rat uns aufgefordert hat. Wir werden das tun, was ich in meinen Ausführungen hier am 15. Juli vorgetragen habe. Haushaltsdisziplin muss sein! Flexibilität muss sein! Strukturreformen müssen kommen! Ohne Strukturreformen, die dauerhaft zu einer Belebung der europäischen Wirtschaft und der europäischen Arbeitsmärkte führen, kann es keine Flexibilität geben – damit die Dinge klar sind.

(Beifall)

Aber ich möchte auch denen, die denken, eine überzogene Austerität, eine exzessive Sparpolitik führt automatisch dazu, dass es zu einer Wiederbelebung der Wachstumskräfte und der arbeitsmarktpolitischen Impulse kommt, ich möchte diesen Kollegen sagen, dass sie sich von dieser Vorstellung verabschieden sollen. Es ist nicht so, dass Defizite und Schuldenstände automatisch zu Wachstum führen. Wenn es so wäre, dass hohe Defizite und hohe Schuldenstände zu Wachstum führen würden, dann müsste Europa wachsen wie noch nie in seiner Geschichte, denn wir hatten noch nie so viele Schulden zu verantworten, wie dies der Fall ist.

Aber zu denken, dass Haushaltskonsolidierung allein wachstumsfördernd ist, ohne mit der notwendigen Flexibilität von den notwendigen Strukturreformen und Investitionszielen begleitet zu werden, ist ebenso falsch. Wir brauchen beides: Haushaltsdisziplin, wachstumsorientierte Politik, Investitionen, damit wir uns mit der gebotenen Geschwindigkeit in die Zukunft bewegen können.

Finalement, j'ai observé, Mesdames et Messieurs, que beaucoup d'interrogations sont nées autour de ce que j'ai dit en juillet sur la question de l'élargissement. J'ai nommé un commissaire à la politique de voisinage et aux négociations d'adhésion. Un certain nombre de vos commissions ont proposé de renommer ce portefeuille "commissaire au voisinage et à l'élargissement". J'ai choisi, après un débat méticuleux, d'abord avec moi-même et puis avec quelques autres de mes amis, de nommer ce portefeuille "commissaire aux négociations d'élargissement". Je ne veux pas tromper les gens ni les peuples. Ne donnez pas l'impression à ceux qui sont pays candidats qu'ils pourraient devenir membres de l'Union européenne dans les cinq années à venir. Il n'y aura pas de nouveau membre durant le mandat de cette Commission. Ce n'est absolument pas faisable. Alors, ne racontons pas d'histoires. Ne faisons pas croire à ceux qui attendent une adhésion que celle-ci pourra avoir lieu au cours des cinq années à venir. Bien entendu, les négociations d'adhésion continueront avec le même élan, la même verve et le même engagement que jusqu'à présent. Je voudrais saluer les pays candidats à l'Union européenne en leur disant que les négociations seront effectivement accélérées, s'il le faut, mais qu'il n'est pas réaliste de penser qu'elles pourraient être menées à bon port d'ici 2019.

Enfin, il y a un autre problème qui me tracasse, qui vous tracasse et qui est scandaleux: il s'agit des factures non payées de l'Union européenne.

(Applaudissements)

C'est un vieux problème. J'ai été, en même temps que M. Verhofstadt – qui n'aime pas être confronté à ses erreurs de jeunesse –, ministre du budget. Déjà à cette époque, au sein du Conseil "budget", nous avions découvert des factures non payées. Or, l'Union européenne, pour être crédible, ne peut pas être un mauvais payeur. Elle doit honorer ses engagements.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, voilà les quelques éclaircissements que je voulais apporter à nos débats et à vos interrogations, qui furent multiples. Nous évoluons dans un contexte international qui nous montre jour après jour que nous vivons dans un monde de plus en plus dangereux. Le mouvement que l'on appelle "État islamique" est l'ennemi des valeurs européennes. Nous ne pouvons pas accepter de tels agissements.

(Applaudissements)

La crise de l'Ebola demande une réaction forte, rapide, organisée et concentrée de l'Union européenne. Je n'ai pas l'impression que nous ayons été à la hauteur dans la lutte contre cette épidémie.

(Applaudissements)

Et je constate, avec une énorme tristesse, que tant que le phénomène frappait le seul continent africain, nous n'avons rien fait. En revanche, le jour où l'épidémie est arrivée en Europe, nous nous sommes mis en mouvement. Il aurait fallu le faire plus tôt.

(Applaudissements)

Les problèmes liés à la migration illégale restent entiers. J'ai demandé à l'ancien ministre des affaires étrangères de la Grèce, également ancien ministre grec de la défense, de prendre en charge ce dossier, tout comme j'ai demandé au commissaire chypriote, si j'ose dire, chargé de l'aide humanitaire de se rendre le plus rapidement possible en Afrique pour marquer la présence sur place de la Commission européenne.

Les problèmes liés à la migration illégale et à la migration légale seront traités comme de véritables priorités par la Commission qui, j'espère, entrera en fonction au 1er novembre.

Je voudrais – je répète ce que je vous ai déjà dit en juillet – que nous redécouvrions les vertus de la méthode communautaire. Je voudrais que cette Commission et ce Parlement se fassent les chantres, les artisans et les architectes d'une redécouverte de la méthode communautaire. La méthode intergouvernementale, dans l'urgence et sur le moment, a ses vertus mais je crois au triangle vertueux entre le Parlement, le Conseil et la Commission. Je voudrais que nous redécouvrions cette méthode.

Je vous ai dit que nous nous sentons liés par un contrat élaboré pour une durée de cinq ans avec votre Parlement. La première instance de référence de la nouvelle Commission sera le Parlement. Le Parlement qui a fait en sorte de tirer les conséquences normales, naturelles, du scrutin du 27 mai, de l'expression du suffrage universel. Je concède qu'il y a, parmi nous, ceux qui n'étaient pas en faveur de voir les partis politiques présenter des têtes de liste mais cela a été fait et je vous dis aujourd'hui – je le dis surtout à ceux qui n'ont pas approuvé ce processus – que vous ne reviendrez pas sur ce sujet.

(Applaudissements)

En 2019, la campagne électorale européenne sera une véritable campagne paneuropéenne et tout le monde saura avant de se rendre aux urnes...

(Applaudissements)

La démocratie est aussi européenne. Elle est continentale, et en devenant plus démocratique, l'Europe n'enlève rien à l'importance des États et à celle des nations qui, je le répète, ne sont pas des inventions provisoires de l'Histoire mais sont faites pour durer. Qui veut l'Europe doit respecter les nations et les États membres. On ne construit pas l'Europe contre les nations qui ont leurs traditions, leurs vertus, leurs richesses, leur raison d'être. On ne construit pas l'Europe contre les États membres mais avec les bonnes volontés que nous rencontrons partout en Europe au niveau de la société civile, de nos sociétés, de nos États membres et de nos parlements nationaux.

Je vous livre ma conviction. Cette Commission sera la Commission de la dernière chance. Soit nous réussissons à rapprocher les citoyens européens de l'Europe, soit nous échouons. Soit nous réussissons à faire de l'Europe un ensemble politique qui s'occupe des grandes choses et qui délaisse les petites choses, soit nous échouons. Soit nous réussissons, de concert avec les États membres, avec les gouvernements, les parlements, les partenaires sociaux, à réduire drastiquement le niveau du chômage, soit nous échouons. Soit nous redonnons une perspective aux jeunes européens, soit nous aurons échoué.

Je voudrais que nous saisissions cette chance pour faire bouger l'Europe. L'Europe le mérite et je compte sur vous, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, pour appuyer la Commission dans les multiples tâches qui se présentent à nous, à vous et aux Européens.

(Applaudissements vifs et prolongés)

 
  
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  Manfred Weber, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, sehr geehrter Herr Kommissionspräsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich möchte zunächst danke sagen für die besonnene, ruhige Rede, die wir gehört haben, für die Erfahrung, die daraus gesprochen hat, und für den politischen Ansatz, der dahinter steht. Zum Anfang möchte ich zu der Frage, welcher Geschlechterart der Kommissionspräsident angehört, einfach den Appell loswerden: Bleib so, wie du bist – so mögen wir dich, und es ist gut so!

Liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich darf heute in Erinnerung rufen, dass wir einen Schlusspunkt unter den Konstituierungsprozess auf europäischer Ebene setzen. Im Mittelpunkt dieses Prozesses standen zunächst einmal die Bürger, die Wähler. Sie haben einige wenige Kollegen gewählt, die Wähler in Europa, die Europa ablehnen, das gilt es zu respektieren. In der überwältigenden Zahl haben sie aber Abgeordnete gewählt, die Europa gestalten wollen, die Europa voranbringen wollen. Das kommt zum Ausdruck, indem wir jetzt die Kommission ins Amt bringen. Das kommt zum Ausdruck mit dem Konzept, dass wir einen Spitzenkandidaten hatten, dass Jean-Claude Juncker gewählt worden ist, dass wir die Menschen stärker beteiligt haben, als das früher der Fall war. Deswegen ist Europa in den letzten Jahren bei der Demokratie einen großen Schritt vorangekommen.

Diese Frage, die Bürger, die Wähler mit hereinzuholen am heutigen Tag, können wir mit den letzten drei Wochen gut beschreiben. Wir als Abgeordnete haben unsere Aufgabe, unser Recht wahrgenommen, die Kollegen, die uns von den Mitgliedstaaten vorgeschlagen worden sind, zu prüfen. Die Hearings waren eine Sternstunde für die europäische Demokratie, für das Europäische Parlament. Wir in der EVP-Fraktion haben jedes Hearing ernst genommen, haben aber jedem Kandidaten auch unabhängig von seiner Nationalität und seiner politischen Orientierung eine faire Chance gegeben, sich ordentlich zu präsentieren und uns zu überzeugen. Die Erwartungshaltung bei uns ist nicht, dass wir einen perfekten Fachexperten erwarten, sondern wir erwarten einen politischen Menschen, der für Europa brennt, der für seine Inhalte brennt und der in den nächsten fünf Jahren engagiert arbeiten will.

Keine nationale Ebene kennt dieses Prinzip, dass Minister vorab einem Parlament Rechenschaft ablegen müssen. Deswegen sollten wir auch selbstbewusst auftreten als europäische Demokraten. Wir haben dieses Recht, wir sind stolz auf dieses Recht, und wir haben es in den letzten drei Wochen auch exemplarisch und vorbildlich wahrgenommen. Wir können stolz darauf sein.

Ein Gedanke zum Zeitplan, weil ja immer wieder im Raum stand, wie lange das dauert: Demokratie kostet Zeit, und übrigens auch Geld. Das ist so. Ich darf aber schon daran erinnern, auch als Parlamentarier, dass uns die Diskussionen im Europäischen Rat um die Kollegin Mogherini, um die Frage der Hohen Beauftragten, über einen Monat Zeit gekostet haben, bis der Europäische Rat zu Ergebnissen gekommen ist. Insofern glaube ich auch, dass wir als Parlamentarier beim Zeitplan im Lot sind und deswegen auch gut gearbeitet haben.

Jetzt zurück zu Europa: Jean-Claude Juncker hat uns ein Team vorgestellt und heute Antworten gegeben auf die Kommissionsanhörungen in den einzelnen Fachausschüssen unseres Hauses. Danke dafür! Er hat als Zweites ein Konzept vorgelegt, das mit den Vizepräsidenten für Koordination und Konzentration sorgt. Wir als EVP unterstützen das. Er hat als Drittes überlegt: Wie kann ich denn die Mitgliedstaaten mit an Bord holen? Und wenn wir in den letzten Jahren von der niederländischen Regierung, zum Beispiel über Frans Timmermans, oft gehört haben, was Europa alles nicht machen soll, dann finde ich den Ansatz super, jetzt einen Niederländer zu haben, der sagt: „Okay, ich setze das auch um“, und das auch zuhause erklärt. Ich finde diesen Ansatz gut, die Stimmungslage der nationalen Ebene mit in die Kommission hereinzuholen.

Als Viertes hat er deutlich gemacht, dass wir eine Bürgerkommission bekommen. Die Bürger Europas sitzen mit am Tisch. der Student aus Spanien, der seine Heimat verlassen muss, weil er keinen Arbeitsplatz findet, der Unternehmer, der im digitalen Bereich Probleme mit 28 Datenschutzvorgaben hat. Er nimmt die Bürger mit an Bord – das ist wichtig –, und er sucht die Partnerschaft mit dem Europäischen Parlament. Ich sage dafür herzlichen Dank! Ich sage: Gratulation! Wir als EVP unterstützen den Vorschlag, den Jean-Claude Juncker uns gemacht hat.

Ich weiß nicht, liebe Kolleginnen und Kollegen, wie es Ihnen geht. Aber ich möchte jetzt zu arbeiten beginnen. Nach diesem konstituierenden Prozess brenne ich auf die Inhalte. Ich möchte jetzt als Abgeordneter arbeiten. Ich freue mich, dass wir jetzt an die Arbeit gehen können. Die Themen sind wahrlich nicht einfach. Es geht um ein stabiles Europa, wo wir die Regeln einhalten müssen, es geht um Wachstum, es geht um die Frage, wie wir die Migrationsherausforderungen unseres Kontinents bewältigen können. Es geht um Respekt – nochmals ausdrücklichen Dank dafür, lieber Jean-Claude Juncker –, Respekt vor der nationalen Ebene. Auch das ist ein wichtiger Punkt für die EVP-Fraktion. Und es geht in den nächsten fünf Jahren auch um die Frage, dass Europa nach den Jahren des inneren Blicks auf unsere eigenen Probleme wieder den Blick nach außen wendet und sich um die Aufgaben unserer Zeit kümmert.

Gestern haben wir den Abschied von José Manuel Barroso erlebt. Er hat uns beschrieben, welche Aufgaben in den letzten Jahren vor uns standen. Die Botschaft, die von seinem Schlussbericht bei mir hängen geblieben ist, ist: Trotz aller Herausforderungen – wenn wir Europäer zusammenhalten, wenn wir kreativ sind, wenn wir miteinander arbeiten, wenn wir engagiert an die Lösung der Aufgaben herangehen, dann schaffen wir das. Wir lösen die Probleme der Zukunft, wenn wir gemeinsam konstruktiv an den Themen arbeiten. Mit dieser Motivation, die uns José Manuel Barroso hinterlässt, können wir jetzt auch an die Arbeit gehen. Ja zu dieser starken Kommission! Die EVP will den Erfolg. Ran an die Arbeit!

(Beifall)

 
  
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  Gianni Pittella, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, caro Presidente Juncker, gentili Commissari, oggi il peggior nemico dell'Europa non è il populismo, è la mancanza di coraggio delle classi dirigenti.

Lei Presidente Juncker non è il frutto di un compromesso al ribasso, ma della scelta dei cittadini. Noi la sosterremo incalzandola, noi del gruppo dei socialisti democratici saremo l'anima critica della maggioranza, di questo ha bisogno la Commissione. L'abbiamo fatto nei negoziati delle ultime settimane, l'abbiamo nelle audizioni. Se Frans Timmermans non fosse diventato vicepresidente incaricato dello sviluppo sostenibile, questa Commissione sarebbe più debole.

Oggi lei ha detto cose importanti, ha parlato di un contratto politico con noi, noi le proponiamo un patto con i cittadini perché a noi interessano le vite delle persone, non la politica astratta.

Lei ha parlato di uno dei prodotti più importanti per la vita delle persone, le medicine. Avevate affidato la competenza sui medicinali al Commissario dell'industria e del mercato interno. Ma cosa c'entravano i medicinali e la salute con il mercato interno? Oggi ci ha annunciato che i medicinali e i prodotti farmaceutici torneranno a essere competenza del Commissario per la salute. Noi non vogliamo mettere bandierine politiche, ma questa era una nostra battaglia e siamo fieri della sua risposta.

Anche sul TTP ha fatto delle dichiarazioni puntuali e importanti. Per noi due punti saranno decisivi per il Patto europeo che oggi sigliamo: il primo è il piano degli investimenti, noi non accetteremo una semplice operazione cosmetica. Sugli investimenti si gioca la credibilità di questa Commissione e probabilmente il futuro del progetto europeo e lei ne è consapevole. Noi la sosterremo, in questa sfida lei ha bisogno di noi ma anche noi abbiamo bisogno di lei! Abbiamo bisogno che lei non consenta che il Parlamento europeo sia emarginato nell'elaborazione del piano.

Assieme dobbiamo sfidare gli Stati membri più recalcitranti e io le propongo tre mosse del cavallo: primo, conferiamo una parte del capitale del fondo salva Stati alla BEI rafforzandone il capitale; secondo, conteggiamo in maniera intelligente gli investimenti europei, che proprio in quanto europei, non devono essere calcolati nei bilanci nazionali; terzo, vada controcorrente, punti sulla cultura, perché oggi la crescita dipende dalla creatività.

Guardi i risultati del Premio Nobel la scorsa settimana, a quanti europei sono stati premiati. Oggi dobbiamo quintuplicare i finanziamenti per i programmi culturali, si può fare, così faremo vincere a tutti i cittadini europei il Premio Nobel più importante, quello della crescita e della civiltà, e sarebbe anche un modo per cancellare l'ombra che cultura ed istruzione siano materie secondarie da sacrificare in nome di baratti politici con gli Stati e con i paesi più deboli.

Il secondo pilastro del patto europeo è l'Europa sociale: la crescita non è un feticcio, gli investimenti e la crescita devono essere al servizio della solidarietà. Anche qui partiamo dalla vita delle persone, non vogliamo una guerra al ribasso fra lavoratori europei, vogliamo quindi che la direttiva sul "Posting of workers" sia rivista; e poi bisogna agire per sostenere le donne, soprattutto le donne che lavorano.

Lei ha fatto il massimo, glielo riconosciamo per avere una rappresentanza femminile adeguata nella Commissione. Non ci siamo riusciti, non è colpa sua, ma non c'è bisogno – ha ragione Weber – di cambiare sesso. Agiamo per sostener le donne, soprattutto le donne che lavorano, prendendo misure concrete. In questa legislatura dobbiamo approvare la direttiva "Maternity leave" che è stata colpevolmente interrata dal Consiglio europeo.

Il suo discorso da statista e da europeista è stato inoltre impreziosito nelle sue battute finali da un puntuale affresco sulla politica estera e da un puntuale riferimento all'immigrazione. Anche su questo notiamo con piacere un cambio di passo e un'ambizione più grande che con Federica Mogherini e con le nuove responsabilità assegnate al Commissario per l'immigrazione finalmente potremo coltivare; E sappiamo quanto sarà necessario, oggi a fronte delle terribili emergenze che vive il continente africano.

Presidente, Commissari avete di fronte a voi un compito titanico. Il gruppo dei socialisti democratici vi sosterrà e vi invita ad essere coraggiosi, non vi fermate e se vi fermate non vi preoccupate, perché saremo noi a spingervi.

Buona fortuna.

 
  
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  Syed Kamall, on behalf of the ECR Group. – Mr President, I would like to thank Mr Juncker very much for his presentation today.

Mr Juncker, I wonder if I could just start by pointing to three things that you mentioned in your speech. First of all, you described yourself as ‘the big loser’. If I were you, I would not be so harsh on yourself. Secondly, you hit the nail on the head when it came to the debate on what some call public investment and what others call debt. We need to resolve this issue. We need to make sure that we learn the lesson that you simply cannot spend more money than you have got. You simply cannot ask taxpayers for money they have not got, and we need to make sure that we have financial responsibility. Thirdly, we welcome your announcement that Luxembourg should perhaps propose a female Commissioner for the next term. We look forward to the return of Astrid Lulling in this Chamber.

Yesterday we debated the legacy of President Barroso, and we looked back at his Commission and we called his Commission a Commission of crisis. What will we say about your Commission in five years’ time? In our group, we will ask: did the Juncker Commission lift its eyes from the institutional naval-gazing and look to the world beyond Europe to see those competitive economies? Our group will ask: did the Juncker Commission tackle the important issues of energy security and the digital single market and pursue open trade; and did the Juncker Commission face up to the challenges of the future rather than looking back to the past?

As an open and democratic group, the ECR had a number of discussions about this Commission – in fact, probably more than I would like to mention – but that is part of being an open and transparent democratic group. So, as we cast our vote today, let me share with you some of our concerns, but also some of the things that we like about your Commission.

First of all, let us be positive. We welcome the fact that the structure does not look like desperately seeking 27 places for 27 people. We like the fact that you have torn down the silos and have come up with an integrated structure focused on outcomes. That is a positive plan: it is a plan for action. We like the fact that you are looking to cut red tape and to complete the digital single market; and that you are looking at energy, the economy and competitiveness. We are impressed by some of your appointments. We like the fact, for example, that the gentleman next to you, Mr Timmermans, asked the question, ‘Does Europe need to do all this?’ Surely at times it is best to leave it to the Member States. Do we really need this regulation?

Thirdly, some Members in my group feel that you have offered a genuine olive branch to us, and we hope that both sides face up to the challenge of grasping that olive branch as we look forward to working with you over the next five years.

But I have to say we are also disappointed. We are disappointed that you did not support Parliament’s request for a budget control Commissioner. We see the appointment of a French socialist, given their record on the Stability and Growth Pact, as a mistake. It is rather like putting an alcoholic in charge of a wine bar. You might say that it is like putting a Houdini or an escapologist in charge of a prison. It might lead to better security, but it will also lead some people to say: if he can escape and get out of it, so can we.

Some of our national delegations did not like some of the people appointed because of their record in their home Member State, but we know that the process is over. We know the deal has been done. We know that the large groups will vote for your Commission. Our group will not join this cosy consensus. We will abstain. As you get down to work, where you pursue reform, we will work with you and your Commission; and where you look back to the past, we will confront you with the challenges of the future. There is much work to do, and we wish you well.

(Applause)

 
  
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  Guy Verhofstadt, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, I can tell you that the position of the Liberal Group is not one of abstention, it is a clear ‘yes’ for the new Commission. Have a little courage please, Mr Kamall, at the start of this new Commission! We need clear statements and clear positions.

We had a lengthy discussion yesterday in our group, and our conclusion was that we will support this Commission as part of the pro-European coalition that also supported you, Mr Juncker, when you were appointed President of this Commission. This Commission has not received our support for free, however. We expect a different Commission from the previous one. We expect a Commission with ambition, a Commission with vision, a Commission that can lead us out of the crisis. We do not expect more of what we have seen over the past five years, namely a Commission that became, more and more, the secretariat of the Council, a Commission that waited first for the green light from Paris and Berlin – or rather, Berlin and Paris, to reverse the order – before it acted.

To give you one example, we are still waiting in this Parliament, five years after the start of the financial crisis, for the legislative package on economic governance. That is the reason why we are giving you our support: to change the way that the Commission is operating and to return to the Community method and lead us out of the crisis.

More precisely, what we hope to see from your Commission are three specific things. The first is a credible strategy on investment and growth. And I hope, colleagues, that we can end the stupid discussion we have had for five years with some saying that discipline is more important and others saying that investment is more important. Can somebody, perhaps, tell us that both are important, and that you do not have to make a choice between fiscal discipline, one the one hand, and investment and growth, on the other hand? It is impossible to have investment and growth without fiscal discipline and it is – as you said, Mr Juncker – impossible to have economic growth in the future without good, sound public finances.

I hope that Mr Katainen comes up with a plan as soon as possible. You are talking about EUR 300 billion, mostly from repackaging, but you know what the problems are. The problem is that the investment gap today in Europe is not EUR 300 billion. The investment gap in Europe is currently more than EUR 800 billion. Close to one trillion is lacking in investment – private mainly – in our infrastructure, in digital, in the energy grid, in transport and in innovation. I hope that, in the coming months, you can come forward with a credible strategy and a plan for closing that gap – but not in the traditional way of saying ‘Yes, we will increase a little the amount of capital in European investment.’ You need to come forward with a credible strategy like Delors did to create the internal market for consumer goods. We need a new way forward in the integration of the European Union, in digital, in energy, in innovation and in our capital markets, which are not unified at the moment. That is what we are waiting for, and we need it as soon as possible.

The second thing is: can this new structure work? We have always been in favour of coordination and clustering, and I hope it can work, but I have to tell you that I have doubts about it. In a marriage it is very clear: you do not decide everything together. In my marriage, I decide the questions of peace and war, and my wife does the finances, so there is a clear division of power, but I do not know whether appointing two Commissioners for the Stability Pact is the way forward. I think it could be a source of problems, though I hope it is not because I am very much in favour of coordinating and clustering.

I hope, in any case, that we will not see internal battles in your Commission. We had a long deadlock in the European Union with discussions between Paris and Berlin on the Union’s future strategy. We cannot afford to have a deadlock because Mr Dombrovskis and Mr Moscovici have different opinions about the application of the Stability Pact and about future strategy. I want us to look at this question closely and I want you, Mr Juncker, to intervene immediately if such a deadlock exists.

Lastly, the new Commissioners should also be unequivocal on European values. There is a problem there. You have already indicated the problem. Mr Navracsics may be competent to be a Commissioner, but perhaps not with the portfolio you assigned to him. You announced a few minutes ago that he should no longer be responsible for citizenship. I think that is a step forward, but does it solve the whole problem? I do not think so.

Yesterday you received a letter from Mr Bernard Foccroulle, the director of the music festival of Aix-en-Provence, in the name of a long list of eminent European artists, painters, composers, actors, architects and directors of opera houses and theatres. I want to tell you that we fully back the content of that letter.

If you do not have other proposals to make, I hope that the structure you have established in your Commission, with Vice-Presidents coordinating and controlling the work of the other Commissioners, will also apply to the portfolio of Mr Navracsics, and that Mr Navracsics, in doing his job, will be under the control of the different Vice-Presidents of the Commission responsible for civil liberties. That said, the credibility of this Commission is not only a question of economics. It is also a question of values, because Europe is also about democracy and about human values.

 
  
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  Νεοκλής Συλικιώτης, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL. – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Juncker, αγαπητοί συνάδελφοι, η GUE/NGL εξέφρασε σοβαρές επιφυλάξεις σ' όλες τις ακροαματικές διαδικασίες των νέων Επιτρόπων. Ο λόγος είναι πολιτικός. Οι προγραμματικές θέσεις Juncker που καλούνται να ακολουθήσουν οι νέοι Επίτροποι μας βρίσκουν κάθετα αντίθετους, καθώς αντανακλούν την προσήλωση της νέας Επιτροπής στις νεοφιλελεύθερες πολιτικές που ακολουθούνταν μέχρι σήμερα και οδήγησαν στη διαδικασία αποβιομηχανοποίησης του ευρωπαϊκού νότου, στην περαιτέρω αύξηση της ανεργίας, ιδιαίτερα ανάμεσα στους νέους, στην απορρύθμιση της εργασίας, στη συρρίκνωση του κοινωνικού κράτους, στη φτωχοποίηση, στην ασφυξία των μικρομεσαίων επιχειρήσεων, στα μνημόνια και τη σκληρή λιτότητα.

Ορισμένοι από τους Επιτρόπους, όπως ο κύριος Cañete έχουν συγκρουόμενα συμφέροντα με το χαρτοφυλάκιο που αναλαμβάνουν. Άλλοι, όπως ο κύριος Navracsics, πήραν θέσεις που στρέφονται ενάντια στους λαούς της Ευρώπης. Εν τέλει όμως παρέμειναν με τα ίδια χαρτοφυλάκια, παρόλο που έτυχαν δριμείας κριτικής και παρά το αρνητικό κλίμα που υπήρχε εναντίον τους. Ως GUE/NGL καταδικάζουμε το γεγονός αυτό που αποδεικνύει ότι η νέα Επιτροπή είναι προϊόν συναλλαγής μεταξύ του ΕΛΚ, των Σοσιαλδημοκρατών και των Φιλελευθέρων, προϊόν μιας πρακτικής που τείνει να γελοιοποιήσει τις διαδικασίες λήψης των αποφάσεων της Ευρωπαϊκής Ένωσης.

Η Ευρωπαϊκή Ένωση, κύριε Πρόεδρε και κύριοι συνάδελφοι, χρειάζεται αλλαγή πλεύσης, με πολιτικές που να δημιουργούν νέες θέσεις εργασίας και να διασφαλίζουν το κοινωνικό κράτος. Η λύση ενάντια στην κρίση βρίσκεται στις στρατηγικές που θα δώσουν ώθηση στην οικονομία και την κοινωνική ανάπτυξη και όχι στις πολιτικές λιτότητας. Δεν μπορούμε και δεν θα μείνουμε αδρανείς στη συνέχιση αυτών των πολιτικών. Γι' αυτό και ως GUE/NGL θα καταψηφίσουμε τους νέους Επιτρόπους και τις νεοφιλελεύθερες πολιτικές τις οποίες εκφράζουν και εκπροσωπούν.

 
  
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  Rebecca Harms, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, sehr geehrte Kollegen, Herr Juncker! Sie wissen alle, dass ich Herrn Juncker schätze. Ich glaube, damit bin ich nicht allein, sondern damit bin ich in der guten großen Mehrheit in diesem Haus. Trotzdem wird meine Fraktion Nein sagen zu der Juncker-Kommission. Das haben wir nach langer Abwägung und intensiven Beratungen entschieden. Um Herrn Verhofstadt einmal ganz ernst zu nehmen: Meiner Meinung nach ist genau die Entscheidung, Herrn Navracsics dieses besondere Portfolio zu geben, schon ein Grund an und für sich, nach den Erfahrungen in der letzten Legislatur – ich erinnere an Viviane Reding und ihre Probleme – zu dieser Kommission Nein zu sagen.

Aber wir haben natürlich mehr Gründe. Ich will das nicht im Einzelnen durchgehen. Ich will das auch an einer Art Analyse der Dinge festmachen, die für die Grünen in dieser Situation des Neuanfangs wichtig sind. Herr Juncker, es ist tröstlich, dass Sie mit dieser Idee brechen, dass wirtschaftlicher Aufschwung durch strengste Haushaltsdisziplin in den Krisenländern erzeugt werden kann. Das Investitionsprogramm, das Sie ankündigen, gefällt uns. Wir wissen nur nicht, woher das Geld kommen soll, das in noch größerem Umfang gebraucht wird, als Sie das bisher umrissen haben.

Das Zweite, das uns eben auch wirklich bestürzt, ist, dass diese Idee des Investitionsprogrammes bisher nicht verbunden wird mit einer Idee, wie die Europäische Union, wie wir für die Bürger der Europäischen Union Zukunft gewinnen wollen. Ich sage das ganz ernsthaft auch bezogen auf den bevorstehenden Gipfel. Dass wir nach zehn Jahren engagierter Klimadebatte jetzt einen Klimagipfel vorbereiten, auf dem die Klimapolitik der Europäischen Union abgewrackt werden soll, das spricht dagegen, dass in dieser Europäischen Kommission, alt oder neu, tatsächlich erkannt worden ist, was die Zukunftsherausforderungen sind.

(Beifall)

Es kann doch nicht sein, dass Herr Oettinger diese erbärmlichen Verhandlungen um Gaslieferungen aus Russland führen muss und gleichzeitig die Staats- und Regierungschefs sich darauf vorbereiten, die Ziele für erneuerbare Energien und sogar für Energieeffizienz auf der europäischen Ebene zu schleifen. Das ist nicht das Gewinnen von Zukunftsfähigkeit, sondern das ist der Abschied von den Zielen, die eigentlich für bessere Entwicklungen stehen könnten. Ich finde, dass das tatsächlich als Bilanz in Ihrer Rede gefehlt hat, und auch die Konstruktion, die Verteilung der Portfolios für Klima und Energie, das völlige Fehlen der Idee von nachhaltiger Entwicklung, das ist wirklich ein schwerwiegender Grund für uns, zu dieser Kommission Nein zu sagen.

(Beifall)

Der Verdacht, dass alleine über Deregulierung Wachstum erzeugt werden soll, wird auch geschürt durch die TTIP-Verhandlungen: Europäische Errungenschaften werden aufgegeben. Dabei könnte man mit dem Engagement der Bürger für gute Landwirtschaftspolitik und für Verbraucherschutz doch europäisch Zustimmung gewinnen. Das ist in der alten Kommission und in der neuen Kommission meiner Meinung nach überhaupt nicht genug erkannt worden.

Ein ganz großes Thema ist die Flüchtlingspolitik gewesen. Aber ein ganz großes Versagen der letzten Jahre liegt in der Flüchtlingspolitik, die versprochen worden war. Dass da kein eigenes Portfolio geschaffen worden ist, das empfinde ich eigentlich als Distanzierung von dieser wahnsinnigen Herausforderung. Wenn man die südliche Seite des Mittelmeeres betrachtet, und wenn man sich dann anschaut, was wir bisher tun, dann ist wirklich nicht verantwortlich, wie mit diesem Thema umgegangen wird.

Lassen Sie mich als Letztes Frau Mogherini Glück wünschen. Herr Juncker und Frau Mogherini übernehmen diese Spitzenpositionen in einer Zeit, in der in der Ukraine trotz Waffenstillstands der Krieg eigentlich weitergeht. Sie übernehmen ihre Zuständigkeiten in einer Zeit, in der wir angesichts der Zuspitzung im Irak und in Syrien kaum noch wissen, wie wir antworten sollen. Ich wünsche ihnen wirklich, dass die Außenminister in der Europäischen Union endlich anerkennen, dass gute europäische Außen- und Sicherheitspolitik nur gemeinsam gemacht werden kann und das ewige Streiten über die Frage, wo die Kompetenz liegt, uns in diese eben doch auch sehr schwache Lage von heute gebracht hat.

(Beifall)

 
  
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  Nigel Farage, on behalf of the EFDD Group. – Mr President, as Mr Juncker presents his new Commission this morning he is telling us that they are all in the last chance saloon. Well, I tell you what, Mr Juncker, I will come and see you there, but you are going to have to introduce me to them because this is very much a bunch of nonentities, unknown. I spoke to MEPs this morning who will be voting later, and most of them could not even name half of them. The one from Britain is so obscure that his name is Lord Hill but it should be Lord ‘Who?’! The British public could not pick the bloke out of a line-up! He has never been elected to anything in his life – which means he is perfect for the job.

I do not think that the European public or commentators understand what the European Commission really is. The Commission is the executive. It is the government of Europe and it has the sole right to propose legislation. It does so in consultation with 3 000 secret committees, staffed mainly by big business and big capital, and all the legislation is proposed in secret. Once something becomes a European law, it is the European Commission itself which has the sole right to propose, repeal or change that legislation. The Community method which was championed this morning, the means by which the European Commission makes law and holds law, is actually the very enemy of the concept of democracy itself. It means that in any Member State there is nothing the electorate can do to change a single piece of European law. So we will be voting against the Commission today, not on the basis of the individuals, but on the basis of the fact that it is a fundamentally un-, in fact, anti-democratic form of government.

I suspect you are in for a tough time with this Commission. You are going to have the euro crisis which has not gone away and is going to get worse. You are also going to have the UK debate where it has now become unacceptable to the vast majority of British citizens for there to be total free movement of people extended to half a billion people to come to Britain. Mr Cameron masquerades as being an EU opponent, though I note this morning that the Conservatives are so brave that they are even going to abstain. I think this will be the last European Commission that governs Britain, because before the end of these five years we will be out of here.

 
  
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  Harald Vilimsky (NI). - Herr Präsident, meine sehr geehrten Damen und Herren! Gestern kam bei Ihnen keinerlei Trauer auf, als Herr Barroso verabschiedet wurde. Und heute kommt keinerlei Freude auf, wenn Herr Juncker mit seiner Kommission inthronisiert wird. Ich kann Ihnen erklären, warum dies der Fall ist: Weil beide, Barroso und Juncker, keine Kandidaten der europäischen Völkerfamilie sind, beides keine Kandidaten der Herzen der Völker Europas, und weil beide den Minimalkonsens der europäischen Nomenklatura darstellen und daher auch aus unserer Sicht nicht die entsprechende Legitimation aufweisen können.

Herr Juncker, wie ist denn das, wenn Sie gesagt haben: „Man muss lügen, wenn es ernst wird“? Und, Herr Juncker, wie ist denn das, wenn Sie gesagt haben: „Man fährt den Zug der Zentralisierung immer weiter voran, und man wartet, ob nicht ausreichend Widerstand aus der Bevölkerung gegeben ist, und dann macht man weiter“?

Ich kann Ihnen sagen: Wir lehnen Sie als Person ab, wir lehnen Ihre Kommission ab. Wir lehnen sie ab, weil sie nicht ausreichend demokratisch legitimiert ist, und wir lehnen sie auch ab, weil viele Personen mit wirtschaftlichen und industriellen Interessen verwoben sind. Und wenn wir das heute machen und die Ablehnung aussprechen, sprechen wir uns für Europa und für die europäische Völkerfamilie aus.

 
  
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  Herbert Reul (PPE). - Herr Präsident, Herr Kommissionspräsident! Manche Reden entlarven sich ja von selber. Dazu muss man gar nichts mehr zu sagen. Das ist nur noch peinlich. Es gibt Reden in diesem Haus, die machen mich schon nachdenklich. Reden wie von der GUE oder von den Grünen heute auch, die im Grunde verlangen, dass eine Kommission 100 % des eigenen Parteiprogramms vorträgt, eine Kommission, die von allen Mitgliedstaaten besetzt wird. Es ist eigentlich kaum noch zu verstehen, wie man solche Maßstäbe anlegen kann.

Die Frage, die sich stellt, ist doch, ob diese Kommission in der Besetzung und im Konzept eine Idee hat dafür, wie man in diesen schwierigen Zeiten die Probleme in Europa in den Griff bekommen kann. Ich finde es interessant und mutig, eine neue Struktur anzupacken. Ich weiß auch nicht, ob diese Idee 100 %-ig funktioniert. Aber das ist doch endlich einmal ein Versuch, mehr Effektivität in die Arbeit der Kommission zu bekommen. Da ist doch endlich mal jemand, der nicht nur darüber schwafelt, dass wir uns darauf konzentrieren müssen, das Wichtige und Wesentliche zu machen und die Details vielleicht den Mitgliedstaaten zu überlassen. Das quatscht doch hier jeder seit Jahren herum. Jetzt wird es endlich einmal in Form einer Struktur, in Form eines Vizepräsidenten auch dokumentiert.

Aber natürlich, Herr Präsident Juncker, wir wollen auch Taten sehen. Das ist klar. Wir wollen nachher auch die Ergebnisse sehen. Aber die Struktur bietet die Chance. Und es ist eine Kommission – das finde ich auch hochgradig interessant und spannend und dafür müsste man viel mehr Unterstützung organisieren –, mit Schwächen und Stärken. Es sind nie alle Menschen gleich, aber sie setzt Schwerpunkte in den Themenfeldern, die für die Zukunft der Menschen in Europa entscheidend sind. Das ist die Wirklichkeit der Menschen.

Tun wir was! Schaffen wir etwas, dass die Lebensbedingungen besser werden, dass Arbeitsbedingungen besser werden, dass Wachstum entsteht. Was nützen denn diese Sprüche von diesen ganzen Programmen, wenn sie nicht wirkungsvoll sind! Deswegen ist es doch richtig zu sagen, wir müssen genau schauen, an welchen Stellen wir mit welchen Mitteln Wirkung entfalten. Deswegen ist es doch richtig zu sagen, wir können kein Strohfeuer veranstalten, das Geld einfach verbrennen, sondern es muss Wirkung haben. Deswegen müssen wir überlegen, ob das Geld, das wir schon ausgeben, immer richtig und wirkungsvoll ausgegeben ist. Deshalb ist es auch richtig, dass natürlich Sparsamkeit am Anfang stehen muss. Wenn du ständig dein Geld verschwendest, hast du gar keine Gestaltungschance mehr.

Es ist auch richtig, dass Schwerpunkte gesetzt werden – darüber wurde mir heute viel zu wenig geredet – in Forschung, Innovation und Zukunftsgestaltung. Deshalb ist es auch richtig, sich mit dem Rat darüber zu streiten, wo denn diese Schwerpunktsetzungen in Zukunft erfolgen sollen. Ich finde es schon ärgerlich, dass beim Haushalt 2015 gespart wird und insbesondere im Forschungsbereich. Das ist Unsinn. Wir reden alle von Innovation und Investition. Ja, in dem Bereich müssen Investitionen stattfinden.

Der Kollege der Sozialdemokratischen Fraktion hat eben vorgetragen, dass Nobelpreisträger in verstärktem Maße aus Europa kommen. Wissen Sie auch, wo die gefördert werden? Bei unseren europäischen Einrichtungen. Ich finde, das ist ein toller Versuch. Er verdient Unterstützung und nicht dummes Gerede.

 
  
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  Udo Bullmann (S&D). - Herr Präsident, Herr Kommissionspräsident, werte Kolleginnen und Kollegen! Es ist ein schwerwiegender Satz, von der „Kommission der letzten Chance“ zu sprechen. Aber es ist ein richtiger Satz. Wir wünschen dieser Kommission der letzten Chance Glück, wir wünschen ihr Erfolg, aber wir wünschen ihr vor allen Dingen Aufrichtigkeit und Mut. Dieses Angebot zur Zusammenarbeit kann nur funktionieren, wenn wir uns mit Aufrichtigkeit und mit Mut begegnen. Aufrichtigkeit heißt, wir müssen die Dinge aussprechen, wie sie sind, und es muss Schluss sein mit dem Schönlügen der Verhältnisse. Nein, in den nächsten drei Jahren werden wir noch nicht in einer wesentlich besseren wirtschaftlichen Lage sein, weil die letzten sieben Jahre uns so viel gekostet haben, dass die Anstrengungen längerfristiger Natur sein müssen. Wir müssen aber jetzt damit anfangen.

Herr Juncker, lassen Sie sich nicht abbringen von diesem Kurs für mehr Investitionen! Lassen Sie sich auch nicht einreden, dass man diese Anstrengungen nur mit dem geringsten Aufwand betreiben kann. Im Gegenteil: Man muss sie messen am maximalen Ergebnis und am produktivsten Umgehen mit den Ressourcen, aber nicht am geringsten Aufwand. Es muss Schluss sein mit dieser Politik der weißen Salbe, die die Verhältnisse ständig umlügt, ohne die Probleme effektiv anzugehen.

Dafür haben Sie unsere Unterstützung, dafür wünschen wir Ihnen Glück. Eine Unterstützung, die niemanden ausschließt, die auch gerne dazu aufruft, dass jeder und jede in diesem Haus mit anpacken kann, wenn ihr alle mal kapiert, dass es in der Tat die letzte Chance ist, die Europa hat. In diesem Geiste wollen wir arbeiten!

 
  
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  Ryszard Antoni Legutko (ECR). - Mr President, there was a lot in President Juncker’s presentation which I found interesting, but I am slightly confused at the same time. On the one hand, Mr Juncker, you were preaching flexibility, and on the other hand you were advocating discipline. On the one hand you were urging to strengthen the Community method, and on the other you were defending the nation states and the autonomy of the nations. Now, I am a simple minded man. I believe that if you take one, you cannot have the other. If you have the other, you cannot have the first. The world is logical, and political programmes should also be logical; this should not violate the laws of logic. I would be grateful for some enlightenment on this.

 
  
  

PRESIDENZA DELL'ON. ANTONIO TAJANI
Vicepresidente

 
  
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  Sophia in 't Veld (ALDE). - Mr President, I would like to say to Mr Juncker that ALDE will support his European Commission, but Mr Juncker, let us be clear, we support you in the vote today; that does not mean that you will have a blank cheque for the next five years. Our support is not automatic and you will have to work very hard to get our support for every single proposal that you put forward. But you will get our support for anything taking Europe forward, making it more democratic, more efficient and better able to act and to face the challenges and the crises of today.

We need to get out of the economic crisis, but Europe also needs to take up its responsibility on the world stage. For that we need a strong European Commission. ALDE voters went to the ballot box for a stronger, better, different and reformed European Union. We want better regulation, yes. But better regulation in our view does not mean dismantling the achievements of the European Union. The voters on the right side of the House – there are very few people left there – they also want a change; they want to dissolve the European Union. That is not the solution proposed by ALDE, but we do want Europe to move, and I would be very worried to see a so-called Große Koalition, which seems to be a paralysing embrace leading to stagnation and status quo. Europe needs to move.

We have talked a lot about the economy, about foreign affairs, about an energy union – lots of concrete things – but I have heard very little about values. Values are not a side issue. They are actually the essence, the core, of European integration and if we want to operate as a political union now we need a community of citizens based on shared values. So I expect initiatives for stronger instruments to promote and protect democracy, the rule of law and fundamental rights. But we also expect better enforcement if these values are under pressure in one of the Member States and I am looking in particular to Mr Timmermans, your, let us say, Prime Minister, who will be in charge of this task.

So Mr Juncker, today, you have our support and you will find us at your side – if you take Europe forward.

 
  
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  Curzio Maltese (GUE/NGL). - Grazie signor presidente, lei ha nominato come Commissario per l'energia, un uomo in affari con le industrie del petrolio, nonché un personaggio della City dovrebbe occuparsi di trasparenza finanziaria e il vicepresidente di un governo che ha approvato leggi contro la libertà di stampa come Commissario alla cultura.

Non sappiamo più se criticare le sue scelte o complimentarci per il suo sense of humour. In particolare, è grave la vicenda del signor Navracsics, il quale ha ammesso durante l'audizione la propria responsabilità politica nell'approvazione di leggi che sono contrarie ai valori fondamentali dell'Unione. Per questo la commissione cultura ha votato contro accogliendo molti appelli dalla società civile. Lei ha ignorato questo voto e ha deciso di confermare la scelta attraverso un espediente. Il signor Navracsics rimane in ogni caso l'uomo sbagliato nel posto sbagliato e anche lei lo sa, signor Presidente.

 
  
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  Josep-Maria Terricabras (Verts/ALE). - Herr Präsident! Herr Juncker, wir alle wissen, dass in den letzten Jahren die mehr als strikte ökonomische Politik vieler Länder mit der Genehmigung, Unterstützung und Forderung der Troika den Bürgern sehr hart zugesetzt hat. Gleichzeitig war aber die Kontrolle über die Staaten, abgesehen von der finanziellen Kontrolle, unsichtbar oder wurde immer schwächer. Welche Maßnahmen – nicht welche Worte – haben Sie und Ihre Kommission im jetzigen Mandat, wo alles enden müsste, vor, um diejenigen Staaten beim Namen zu nennen und aktiv zu kontrollieren, die die grundsätzlichen Rechte oder die Gesetze und Richtlinien dieses Parlaments verletzen? Unsere Institutionen, auch die Europäische Kommission, sollten ein Beispiel demokratischer Haltung sein.

 
  
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  Valentinas Mazuronis (EFDD). - Nepaisant skirtingų nuomonių apie šią Komisiją, aš noriu pasveikinti naujos sudėties Komisiją ir palinkėti jai gero darbo. Manau, kad Komisija bus patvirtinta ir naujieji Komisijos nariai imsis darbo kaip galima greičiau, nes laikas ir, kas ypatingai svarbu, problemos nelaukia. Komisija turi dirbti kaip vienas gerai sustyguotas instrumentas, kaip viena komanda ir siekti bendro tikslo – priartinti Europos Komisijos sprendimus ir visą Europos Sąjungos veiklą prie piliečių lūkesčių visose Europos Sąjungos valstybėse, tarp jų ir Lietuvoje. Primenu J.-C. Junckerio išsakytą frazę: „Degantį lėktuvą turėjome taisyti skrydžio metu, todėl kartais tekdavo nudegti pirštus“. Linkiu, kad tie pirštų nudegimai būtų ne kliūtis, o stimulas sėkmingam darbui ateityje.

Šiandien labai svarbu, kad naujoji Komisija pagrindinį dėmesį skirtų investicijoms į darbo vietų kūrimą, skurdo mažinimo programoms, paramą smulkiam ir vidutiniam verslui. Europos Sąjunga turėtų daryti didesnę pažangą ir judėti link tvaraus ekonomikos augimo, darbo vietų kūrimo ir skurdo mažinimo.

Kitas svarbus objektas yra vieningas požiūris į problemas, ypač vieningos energetikos bei užsienio politikos klausimais. Tarp visų Europos Sąjungos institucijų ir valstybių, kiek tai įmanoma, turi vyrauti bendra pozicija, nes tik tokiu būdu mes galime pasiekti optimalų norimą rezultatą.

Ypač džiaugiuosi ir sveikinu Lietuvos paskirtą Komisijos narį Vytenį Povilą Andriukaitį ir linkiu jam įsijungti į bendrą komandą bei sėkmingai dirbti Europos Sąjungos ir Lietuvos labui.

 
  
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  Zoltán Balczó (NI). - Egy feladata ellátására alkalmas biztosi testület összeállítása lehetetlen feladat. A biztosok az Unió miniszterei. Nincs 28 elkülöníthető terület. A tagországok nem feladatra jelölnek. A legtöbb jelöltnek semmi előzetes tapasztalata sincs azon a területen, amit irányítani fog. Jellemző eset, amikor az egyik tárcához alkalmasnak ítélt jelöltet átirányítanak egy másik területre, és az illetékes bizottságok tapsolnak, hogy az illető 5 nap alatt milyen ragyogóan felkészült a sztereotip válaszokra. Az egész eljárás tragikomikus. Azért nem tragikus, mert a biztosoknak valójában nincs meghatározó szerepük az Uniót meghatározó legfontosabb döntésekben. Ezeket az elvárt legfontosabb döntéseket a mindenkori bizottsági elnöknek megmondják.

 
  
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  Andrzej Grzyb (PPE). - Przede wszystkim chciałbym pogratulować przewodniczącemu Junckerowi sposobu, w jaki zdecydował się powołać Komisję, oraz pryncypiów, które mają jej przyświecać w trakcie działalności. Bardzo ważne jest odejście od rozdrobnienia portfolio komisarzy. Mam również nadzieję, że zda egzamin zadaniowo zorientowana struktura z koordynującymi poszczególnych komisarzy i poszczególne portfolia wiceprzewodniczącymi komisji.

Panie Przewodniczący, popieram Pańską koncepcję łączenia zadań komisarzy w sposób interdyscyplinarny: energia i klimat, polityka przemysłowa, przedsiębiorczość i rynek – żeby przynajmniej wymienić kilka z nich. Zadanie najważniejsze, które usłyszałem w Pańskim wystąpieniu, to wyjście ze skutków kryzysu ekonomicznego (one są w dalszym ciągu odczuwalne), czyli przywrócenie wzrostu gospodarczego poprzez inwestycje, ale nie tylko, i powrót miejsc pracy do krajów członkowskich Unii Europejskiej, do całej Unii Europejskiej, utrzymanie swobody przepływu osób, gdyż podejmowane są próby ograniczenia tej swobody (słyszeliśmy o tym również dzisiaj na tej sali), czy pełne wdrożenie dyrektywy usługowej, która może przynieść też pozytywne efekty w rozwoju gospodarczym. Wzrost gospodarczy nie będzie możliwy bez racjonalnej polityki energetycznej i klimatycznej, która musi być dostosowana do rozwoju krajów członkowskich w oparciu o własne zasoby energetyczne. Kryzys ukraińsko-rosyjski pokazuje, że własne zasoby mogą być podstawą bezpieczeństwa. Wielu z nas, w tym ja sam, jest gorącymi zwolennikami podejścia do pracy legislacyjnej pod hasłem lepszej regulacji. Nie do utrzymania jest bowiem sytuacja, w której organy posiadające inicjatywę, a w efekcie Parlament, są nieskoordynowane, kiedy projekty dyrektyw czy rozporządzeń nakładają się na obszary już uregulowane.

Panie Przewodniczący, będę Panu gratulował, jeśli cele te uda się kierowanej przez Pana Komisji osiągnąć.

 
  
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  Pervenche Berès (S&D). - Monsieur le Président, Monsieur le Président Juncker, il y urgence à ce que vous puissiez mettre en œuvre un certain nombre d'engagements que vous prenez devant nous. Mais si vous prenez des engagements, cela veut dire que vous acceptez aussi d'être mis sous surveillance pour leur mise en œuvre. C'est là que nous serons au rendez-vous.

Lorsque vous avez évoqué ce plan de 300 milliards, vous avez indiqué que vous le présenteriez avec M. Katainen. Il nous semble que votre voisin, votre main gauche ou votre main droite selon les jours manifestement, M. Frans Timmermans, devra aussi être directement et totalement engagé pour que ce plan de 300 milliards soit un plan au service d'une stratégie du développement durable.

Vous avez voulu, dans ce plan, favoriser la transition énergétique et nous vous en remercions. Nous sommes à vos côtés pour ce faire mais il faut également penser à un plan numérique. Si nous sommes aussi en faveur d'une économie numérique, nous savons que nous ne progresserons pas en faveur d'une telle économie sans toucher directement, précisément, efficacement, aux enjeux de la fiscalité dans ce domaine.

Lorsque vous nous ferez des propositions sur ce plan de 300 milliards, tenez compte du déficit d'investissements que vous avez identifié et qui vous conduit à mettre cette proposition sur la table, mais n'oubliez pas non plus que d'autres débats existent derrière ces 300 milliards et que cette proposition de 300 milliards ne peut pas être pour solde de tout compte. N'oubliez pas qu'elle est là aussi parce qu'il y a des divergences entre les économies de l'Union européenne, que cela ne peut pas être un plan avec une logique de juste retour, que cela doit être un plan pour corriger les asymétries des économies européennes, mortelles pour le travail en commun entre les peuples, et que chacun retrouve une raison d'espérer dans le projet européen.

Je vous souhaite bonne chance.

 
  
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  Bernd Lucke (ECR). - Herr Präsident, Herr Präsident Juncker! Die große Herausforderung für die neue Kommission ist die europäische Wachstumsschwäche. Diese Wachstumsschwäche ist Besorgnis erregend, denn Europa steht am Rande von Rezession und von Deflation. Sie sollten sich Gedanken darüber machen, warum das so ist, denn alle anderen Staaten der Welt haben inzwischen die Folgen der Finanzkrise überwunden, nur nicht die Eurozone. Es ist nicht nur so, dass es die Krisenländer der Eurozone sind, die Schwierigkeiten haben, sondern inzwischen – Sie haben es gesagt – hat auch der Weltmeister eine Formschwäche. Der Weltmeister, haben Sie gesagt, muss sich daran gewöhnen, dass es ihm vielleicht dauerhaft nicht mehr gutgehen wird. Und während Sie an Fußball gedacht haben, ist es leider für die Volkswirtschaft ebenfalls so.

Es ist für Deutschland so, dass Deutschland inzwischen schrumpft, Frankreich schrumpft, Italien schrumpft. Die Krise hat den Kern der Europäischen Union erfasst, sie ist nicht überwunden. Da sollten Sie sich langsam einmal Gedanken darüber machen, ob die Krise der Eurozone nicht auch etwas mit dem Euro zu tun hat. Ihre Worte vom Triple-A des sozialen Standards der Eurozone müssen wie Hohn in den Ohren derer klingen, die in den südeuropäischen Ländern arbeitslos sind. Die Versprechen, dass der Euro zu Wachstum und Wohlstand führt, sind so viel wie ein junk bond wert, nicht so viel wie ein Triple-A.

Da Sie – ähnlich wie Herr Verhofstadt – Ihre ökonomischen Rezepte nur bei John Maynard Keynes gelernt und seit den Dreißigerjahren nichts hinzugelernt zu haben scheinen, werden alle AfD-Abgeordneten heute gegen Sie stimmen.

 
  
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  Pavel Telička (ALDE). - Mr President, despite the fact that some of the Commissioners-designate did not give an impressive and convincing performance, and also despite the fact that the transport portfolio has been reshuffled, somehow disrespecting the unanimous view of the Committee on Transport and Tourism – and I would have rather expected a redesign of Mr Navracsicsʼs portfolio – I have to say that we – I myself, my delegation and the ALDE Group – will vote in favour of Mr Junckerʼs Commission.

But, Mr Juncker, I do expect that your Commission will use the right of initiative and that it will be independent – unlike the previous one – from the Member States. I also expect that you will have the courage to demand reforms – structural reforms – from the Member States, that you will take the initiative, that you will have the courage and that you will provide leadership, which is precisely something that we have missed in the past.

Now may I refer, very briefly, to Mr Timmermans? I am very happy that this position has been established and that better regulation is high on your agenda. Apart from what you yourself have said, this will provide for growth so that we will need less burdensome regulation in the future and more common policies. So good luck and ʽbon courageʼ.

 
  
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  Marisa Matias (GUE/NGL). - Senhor Presidente, Senhor Juncker, com este programa e este Colégio de Comissários, os mercados podem ficar descansados: serão eles que vão continuar a mandar nos corredores da Comissão.

O Sr. Juncker apresentou como objetivo principal ter um triplo A social na União Europeia. Não deixa de ser surpreendente que tenha apenas falado do desemprego no minuto 34 do seu discurso e apenas durante 30 segundos. Ao maior problema da União Europeia o senhor dedicou 30 segundos. É muito significativo.

Sr. Juncker, diz que o seu principal trunfo é ter quatro ex-primeiros-ministros e dezanove ex-ministros: ou seja, 23 dos 28 Comissários vêm diretamente dos governos, vêm diretamente do Conselho para a Comissão. Nós já sabíamos que o Conselho tinha colonizado as instituições europeias, mas é lamentável que, pela sua mão, o Conselho esteja a fazer uma OPA hostil à Comissão Europeia.

Sr. Juncker, nas pastas económicas o senhor não promete nada a não ser a continuação da política desastrosa para as periferias da zona euro. Sr. Juncker, a sua Comissão do triplo A social tem uma nova marca, mas a marca não corresponde ao produto, trata-se apenas de publicidade enganosa.

 
  
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  Claude Turmes (Verts/ALE). - Herr Präsident! Jean-Claude, wenn wir als Grüne heute Nein stimmen zu Deiner Kommission, dann sollte das auch Dich nachdenklich machen. Zwischen Juli – wo viele von uns für Dich gestimmt haben – und Oktober hat sich ein Vertrauensbruch in vier Punkten ergeben: Dein U-turn zu TTIP. Der Fakt, dass in Deinem Europäischen Semester Umwelt gar nicht vorkommt. Der Fakt, dass Frans Timmermans sich über Staubsauger lächerlich macht, ohne zu wissen, dass Eco-Design die unbürokratischste Richtlinie ist, die den Binnenmarkt am meisten fördert und die größte Effizienzmasse aufweist, die wir in Europa haben. Viertens: Wo soll ich, wo sollen wir das Vertrauen hernehmen, dass Deine Kommission über diese lächerlich niedrigen 27 % Effizienz und 7 % erneuerbare Energien hinausgeht, die die Staatschefs leider unter dem Vetodruck von Cameron und Polen beschließen werden? Ich würde mich freuen, wenn in Deiner Antwort dieser Vertrauensbruch ein bisschen gekittet werden könnte.

 
  
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  Laura Agea (EFDD). - Signor Presidente Juncker, si rende conto di quale Europa le viene consegnata oggi? Un'Europa in ginocchio! Un'Europa con sette milioni e mezzo di giovani disoccupati, dove migliaia di aziende sono state costrette a chiudere e dove chi è rimasto senza certezze è arrivato persino a togliersi la vita. Questi sono i risultati di disastrose politiche di austerità che il suo predecessore ha portato avanti per un decennio. Già questo dovrebbe esser sufficiente per dire basta a queste politiche criminali e invece voi che ci avete fatto ammalare pretendete anche di curarci. Ma la malattia siete voi!

Mi rivolgo a voi colleghi italiani, con quale coraggio osate dare la vostra fiducia a chi vuole insistere con queste terapie fallimentari! Voi conoscete la situazione del nostro paese e mi chiedo come facciate a guardare negli occhi i cittadini ai quali hanno tolto tutto: sanità, pensioni, lavoro, sussidi sociali e la dignità. Mi appello alla vostra coscienza. Lo so, nemmeno voi volete veramente un'Europa simile e allora come me, ditelo chiaro e forte: basta un no! qui e adesso!

 
  
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  Matteo Salvini (NI). - Signor Presidente, lei ha costruito la prigione in cui siamo. Lei da 25 anni, con le più alte cariche ha collaborato al disastro economico in cui siamo e qualcuno le dà dello statista. Io ho un minuto per rappresentare milioni di cittadini europei che sono danneggiati da questa Unione europea, che fa le guerre sbagliate, che ha una moneta sbagliata, che non difende il made in Italy, che risponde agli interessi della massoneria, delle banche e della finanza e ogni giorno noi ce ne rendiamo conto. Mi sembra che questa Commissione porterà alla fine quello che è un esperimento sbagliato: un obbrobrio, un mostro, un suicidio. Quindi io le auguro di lavorare bene come ha fatto in questi 25 anni nei ruoli che ha ricoperto e in fretta, perché più lei e la sua Commissione lavorerete bene e in fretta, più i popoli europei si riprenderanno la libertà, l'identità, il futuro, la moneta, l'orgoglio e la speranza di poter guardare a un domani senza che ci siano 28 sconosciuti che decidano per loro.

 
  
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  Elisabetta Gardini (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, io vorrei ricordare che il voto del 25 maggio ha inviato un chiaro messaggio e che le sfide che ci attendono, che attendono l'Unione europea e i suoi Stati membri, sono davvero cruciali, e lei, signor Presidente, avrà il compito di guidare una legislatura che non potrà essere di routine. Ma nelle sue parole io ho sempre sentito che lei ne aveva piena consapevolezza, perché lei da subito, ha posto come priorità del suo programma il tema della crescita e dell'occupazione e ha parlato della dimensione sociale dell'Europa, ed è per questo che dall'inizio noi le abbiamo dato la nostra fiducia e oggi ci ritorniamo a darla puntando su questo coraggio, che oggi ancora una volta lei ha dichiarato di avere e di volere avere.

Ha anche dato il senso che i tempi non sono una variabile di secondaria importanza ed è per questo che ha detto e ha ribadito che presenterà il programma di investimenti assieme al vicepresidente Katainen prima di Natale, e anche per questo noi saremo con lei a spingere anche sui tempi.

Ha parlato di tanti temi, ma mi vorrei soffermare un attimo sull'immigrazione. Come italiana e come italiani può immaginare quanto condividiamo la sua voglia di mettere tra i punti chiave e tra le priorità l'immigrazione. Tragedie come quelle di Pozzallo, tragedie come quelle di Lampedusa non si possono, non si devono ripetere. Ma deve essere una storia europea, non può essere una storia regionale. La prego, la sua Commissione torni a guardare al Mediterraneo con più forza.

Ha detto: ce la facciamo a riavvicinare i cittadini all'Europa? Ce la facciamo a ridurre drasticamente la disoccupazione, a dare prospettive ai giovani, a occuparci dei grandi temi? Ce la dobbiamo fare o sarà un fallimento. Tutto questo l'Europa se la merita. Se la meritano i nostri cittadini, se lo meritano i nostri popoli. Torniamo ad avere un'Europa fiera della sua identità storica, del nostro inconfondibile retaggio culturale, del nostro modello di integrazione, di comunità di diritto, di economia sociale di mercato. In nome di tutto questo, signor Presidente, io le auguro buon lavoro.

 
  
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  Iratxe García Pérez (S&D). - Señor Presidente, hoy Europa está en una encrucijada y en nuestras manos está la salida.

Las decisiones que en los últimos años se han tomado para salir de la crisis no han resuelto los problemas y han añadido sufrimiento injusto a millones de hombres y mujeres. Sería imperdonable no cambiar; sería un error inaceptable.

Usted, señor Juncker, usted y su Colegio de Comisarios tienen hoy la responsabilidad histórica de dirigir un proyecto que cambie las cosas: una Europa cuyo único programa de trabajo no sea la austeridad, sino que apueste por el crecimiento inteligente, que invierta tiempo y recursos para afrontar los retos fundamentales.

Hablamos de creación de empleo porque en países como el mío se ha abocado a la desesperanza a millones de personas que han dejado de creer en este proyecto. Hablamos de una Europa sostenible, compatible con una política industrial que apoye a los emprendedores de Europa. Hablamos de una Europa que no admita las dos velocidades, las desigualdades ni los desequilibrios, que no permita la desprotección de los trabajadores y de quienes se han visto injustamente expulsados del sistema.

Usted hoy va a tener la confianza de esta Cámara —siendo sincera, no con mi voto—, pero lo que su Comisión tiene que ganar es la confianza de la ciudadanía, de quienes están fuera de este Parlamento y, para eso, señor Juncker, deben cambiar las políticas y debe devolver la Europa social a los ciudadanos.

 
  
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  Jørn Dohrmann (ECR). - Hr. formand! Vi anerkender, at Europa-Kommissionens formand, Jean-Claude Juncker, i mange af sine oplæg og taler har gjort en del for at imødekomme de EU-skeptiske partier i Parlamentet og for at understrege behovet for mindre EU og mindre bureaukrati, men vi ser desværre ikke disse intentioner reflekteret i tilstrækkelig grad i den nye Kommissions opgavebeskrivelse og sammensætning. Ved valget i maj sendte den europæiske befolkning et stærkt budskab med krav om forandringer, krav om et langt mere decentraliseret og lettere EU. Men hvor er det, vi ser dette konkret afspejlet i fordelingen i den nye Kommission af nye porteføljer og arbejdsplaner? Det eneste, vi ser, er nye skridt i en føderal retning, hvad enten vi taler om den nye bankunion eller om ny centralisering af landenes kompetence inden for den økonomiske politik, arbejdsmarkedet eller asylpolitikken. Derfor er vi nødt til som Dansk Folkeparti at stemme nej til den nye Kommission.

 
  
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  Marielle de Sarnez (ALDE). - Monsieur le Président, nous allons vous donner notre confiance. Elle sera exigeante et impatiente car les Européens attendent des résultats concrets. Mais vous avez des atouts: une grande expérience, une conviction européenne qui n'a jamais faibli et une vraie légitimité politique.

Cependant, il vous faudra aussi du caractère et du courage pour faire de l'Europe un espace où puisse se former une volonté politique. C'est cela l'enjeu. Cela demande une vision, qui fait trop souvent défaut aux chefs d'État ou de gouvernement. La vision d'une Europe qui s'occupe enfin des grandes questions et qui se décide à peser dans le monde, à défendre ses intérêts et à agir pour son développement économique et social.

Cela demandera aussi, vous en avez parlé, une nouvelle pratique institutionnelle, un retour à la méthode communautaire, avec une Commission qui, je l'espère et j'en suis sûre, reprendra enfin tout son droit d'initiative.

Monsieur le Président, comme vous, nous voulons que l'Europe réussisse. C'est tout le sens de la confiance que nous allons vous accorder.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL). - Senhor Presidente, pese embora a estafada retórica sobre um suposto novo ciclo, uma verdade emerge como cristalina e transparente: esta Comissão é filha das mesmas famílias políticas que formaram e apoiaram a Comissão Barroso. Não há aqui mudança nenhuma, se não de caras – e, mesmo aí, nem todas. Só há continuidade. Continuidade nas políticas, que violam direitos humanos fundamentais, no desemprego nunca visto, nos intoleráveis níveis de pobreza, nas desigualdades crescentes. Continuidade nas reformas estruturais que visam nivelar por baixo as condições de vida e de trabalho na Europa. Continuidade no favorecimento dos grandes grupos económicos – aqueles cujas organizações representativas sempre antecipam nos seus documentos estratégicos o que virá a ser a produção legislativa da Comissão Europeia. Continuidade no ataque à democracia e à vontade dos povos.

Esta Comissão está associada a tudo o que de pior vivemos nos últimos anos. Esta Comissão é passado, não é futuro.

Só a vontade, a mobilização e a luta dos trabalhadores e dos povos poderá romper com esta continuidade e forçar a verdadeira mudança.

 
  
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  José Bové (Verts/ALE). - Monsieur le Président, aujourd'hui je suis surpris. Vous avez parlé pendant près de 46 minutes et vous n'avez pas dit un mot sur l'avenir de l'agriculture ni sur l'avenir des paysans.

C'est un véritable problème: l'agriculture est le premier budget de l'Union européenne or, aujourd'hui, elle ne fait plus partie du discours sur l'avenir de l'Europe.

Les paysans sont menacés par les traités de libre-échange et par la fin des quotas laitiers; on risque de connaître la crise la plus grave dans les mois à venir. Dans le même temps, l'alimentation est menacée.

Il est vrai qu'en juillet, vous avez parlé des OGM. Je crois qu'il faut, dans ce domaine aussi, une politique claire. En même temps, on est en train de vouloir imposer aux consommateurs des nouveaux produits, des nanotechnologies dans l'alimentation, du titane dans les yaourts pour les rendre plus blancs. Avons-nous besoin de cela?

Je crois que l'Europe doit être forte et que le but de la Commission européenne, si elle veut renouer des liens avec les citoyens, doit être de défendre à la fois leur vie quotidienne, par l'alimentation, mais aussi l'avenir de nos territoires, avec les paysans.

 
  
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  Isabella Adinolfi (EFDD). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, il Movimento 5 stelle non intende accordare nessun tipo di fiducia in bianco a questa Commissione delle larghe intese. Siete riusciti a far rimanere al loro posto alcuni Commissari nonostante un giudizio negativo delle commissioni parlamentari competenti. Mi riferisco a Navracsics, al quale con un'opera di maquillage avete provveduto a modificare il portafoglio lasciandolo al suo posto. Ci aspettavamo quanto meno un nuovo Commissario e una nuova audizione.

Per di più tutto ciò è avvenuto nel silenzio istituzionale e la scelta è stata presa a porte chiuse in tempi rapidissimi e ancora adesso non si bene da chi. Questo è inaccettabile! I cittadini europei devono saperlo. Le audizioni dei Commissari non devono essere una mera passerella per dare una parvenza di democraticità a scelte già compiute altrove. Tale comportamento svilisce il ruolo di questo Parlamento e della democrazia tutta. Il Commissario alla cultura, all'educazione, alla gioventù non può essere una persona che è stata ispiratrice di riforme illiberali nel suo paese.

 
  
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  Γεώργιος Επιτήδειος (NI). - Κύριε Πρόεδρε, σε λίγη ώρα θα κληθούμε να επικυρώσουμε την εκλογή των Επιτρόπων της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Όλοι γνωρίζουμε ότι ο ρόλος του Επιτρόπου είναι πολύ σημαντικός, διότι καλείται να υλοποιήσει το πρόγραμμα της Ευρωπαϊκής Ενώσεως και την πολιτική της στο αντικείμενο στο οποίο προΐσταται και τα θέματα του οποίου συντονίζει.

Ο τρόπος όμως με τον οποίο γίνεται η επιλογή και η εκλογή του Επιτρόπου δεν είναι καθόλου κολακευτικός για τον ευρωβουλευτή. Τι ισχύει: οι ευρωβουλευτές απλά συμμετέχουμε σε μία τυπική διαδικασία στην οποία ο Επίτροπος έχει επιλεγεί απ' τη χώρα σε συνεργασία με τον Πρόεδρο της Ευρωπαϊκής Επιτροπής και κατόπιν εμείς, απλά, καλούμαστε να τον ψηφίσουμε ή όχι.

Συνεπώς, λαμβάνουμε μέρος σε μια τυπική διαδικασία την οποία δεν μπορούμε να επηρεάσουμε και στην οποία δεν μπορούμε να επέμβουμε. Αυτό θα γινόταν εάν υπήρχαν τουλάχιστον δύο υποψήφιοι για κάθε θέση.

Αυτό εισηγούμαστε και μέχρις ότου πραγματοποιηθεί αυτό, απλά θα έχουμε την ψευδαίσθηση ότι συμμετέχουμε σε μία διαδικασία, στην οποία δεν μπορούμε να ασκήσουμε καμία επιρροή.

 
  
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  Esteban González Pons (PPE). - Señor Presidente, señor Juncker, Europa se encuentra en un cruce de caminos. Tiene que ser idealista, pero pragmática a la vez. Tiene que ser austera, pero impulsar el crecimiento a la vez. Tiene que luchar contra el cambio climático, pero reindustrializarse a la vez. Tiene que abrirse al mundo, pero protegerse a la vez. Tiene que competir con economías emergentes, pero defender el Estado de bienestar a la vez. Europa debe seguir siendo Europa en un universo que ya no es europeo.

Se ha comprometido usted hoy con el Parlamento a tratar de resolver esa ecuación y va a contar con una mayoría amplia. Solo se van a quedar fuera los extremistas de derecha y de izquierda, los que quieren marcharse de la Unión Europea antes de que pasen cinco años y los que vienen a Europa a seguir haciendo política nacional. En definitiva, se van a quedar fuera los que siempre quieren quedarse fuera. Usted va a presidir una Comisión fuerte, una Comisión votada por los ciudadanos, una Comisión de centro, una Comisión moderada. Y le tocará resolver esa ecuación: cómo seguir cumpliendo con los pactos de estabilidad y cómo crecer a la vez.

Desde España, muchos diputados le vamos a apoyar, pero le vamos a pedir como representantes de los españoles que su primer objetivo sea crear empleo, en especial para los jóvenes; que no se olvide de los agricultores, que están pagando ahora una política exterior que no han hecho ellos como consecuencia del veto ruso; que haya una política de inmigración común, porque la inmigración irregular es un problema común; y que haya interconexiones energéticas para salvar a los ciudadanos de una energía cara y que podría no llegar. Va a contar usted con la colaboración de Miguel Arias Cañete, que conoce muy bien los problemas españoles, que es un gran defensor de España y al que, si alguna vez tiene alguna duda, le puede preguntar.

Señor Juncker, las alternativas no son o seguir soñando con Europa o despertarse asustados. Despertarse asustados no es la alternativa al sueño europeo. Soñar Europa es el único camino, es la única oportunidad, es la única vía de salida. Vengo de una tierra que se llama Valencia y allí les decimos a los que empiezan una navegación: «¡buen viento y barca nueva!». Su suerte es la suerte de todos.

 
  
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  Glenis Willmott (S&D). - Mr President, on behalf of Labour’s MEPs, I would like to congratulate Mr Juncker on his efforts in putting together his Commission team. Mr Juncker, I have to say, however, that I thought your initial decision to move medicines and medical devices to the industry portfolio was completely unacceptable. People’s health must come first, so I am delighted that you have listened to our concerns and reversed your decision.

Mr Juncker, I am sure you are aware of the magnitude of the job facing your Commission: with a Europe still struggling to create jobs and growth; a Europe still faced with the consequences of climate change; a Europe where people are turning their backs on mainstream politics in favour of the extremes. It is easy to see why many people say the EU is in crisis. This Commission has the opportunity to turn the tide – to take a different approach – so here are a few suggestions. Revise the Posting of Workers Directive and stop the exploitation of migrant workers and the undercutting of local pay and conditions. Take action to protect people from the scourge of precarious employment practices such as zero-hours contracts. Tackle excessively high energy prices across the EU. And get our young people into work.

Mr Juncker, this Commission cannot just defend the status quo. Europe is a force for good in the world but it could be so much better. It will need leadership and courage to make the change we need. That is the challenge. Mr Juncker, are you up for it?

 
  
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  Jan Zahradil (ECR). - Pane předsedo Junckere, my vaši Komisi nepodpoříme, protože má prostě federalistický program, který je v rozporu s naším programem.

Vy chcete evropského prokurátora, vy chcete harmonizaci podnikových daní, vy chcete daň z finančních transakcí, vy chcete přerozdělování migrantů a další věci, které prostě akceptovat nemůžeme a já myslím, že se ukazuje, jaká byla chyba, když si vlády členských zemí nechaly Evropským parlamentem ukrást právo nominovat předsedu Evropské komise a přistoupily na systém Spitzenkandidaten, protože pak to dopadne vždycky tak, že evropské politické strany vyberou někoho ze svého středu, nějakou starou strukturu, jako jste Vy, která se opře o pohodlnou většinu evropských lidovců a evropských socialistů, a nic se nezmění, žádná reforma nepřijde.

Já mám všechny důvody k pesimismu, já se obávám, že ta vaše Komise bude bohužel horší, než byla ta Barrosova Komise, a proto ji podpořit nemůžeme.

 
  
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  Paloma López Bermejo (GUE/NGL). - Señor Presidente, señor Juncker, su Colegio de Comisarios es una provocación. Quizás porque ya sabía que populares y socialistas antepondrían su silla a los intereses de la ciudadanía.

De medio ambiente y energía tratarán quienes en el pasado han favorecido, incluso en sus negocios privados, a las industrias contaminantes y al deterioro climático. De economía se ocuparán los partidarios más feroces de la austeridad, la precariedad laboral y la mercantilización de lo público. Y como en España, esta agenda se impondrá contra la democracia misma, recompensando al autoritarismo con carteras de libertades civiles.

Debatiendo con sus candidatos he constatado su fidelidad al marco neoliberal que nos imponen, acusándonos de estar fuera del sistema —de su sistema, señor Juncker— por defender alternativas para la gente y para las necesidades de la gente. Para ustedes lo económico se reduce a la competitividad, y lo político, a la gobernanza. Su lenguaje es corrosivo y engañoso.

No puede ser el mercado quien diga si habrá empleo o paz o justicia: será el pueblo quien deba decidir. Y es por eso, porque defendemos los intereses de la mayoría, por lo que vamos a votar «no» a esta Comisión.

 
  
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  Marcel de Graaff (NI). - De burger wil vrede en welvaart, maar wat wil deze Commissie? De pensioenen van burgers afpakken en belasting heffen op spaarcenten. Er moet niet meer Europese integratie komen, maar minder.

De burger wil vrede en welvaart, maar wat wil deze Commissie? Het imperialisme van de EU kent geen grenzen ten koste van onze veiligheid. Er moeten niet meer landen in de EU, maar uit de EU.

De burger wil vrede en welvaart, maar wat wil deze Commissie? EU-reisbureaus in Noord-Afrika om nog meer geldzoekers met hun barbaarse Islamitische cultuur binnen te halen. Moord, verkrachting en geweld zijn normaal geworden in onze steden dankzij de open grenzen.

We hebben geen buitengrenzen nodig, maar landsgrenzen, zoals ook geëist wordt in resolutie 2178 van de Verenigde Naties. De Europese Unie is mislukt, maar deze Commissie gaat door op de heilloze weg. Ik vraag u: stap op en maak plaats voor mensen die beginnen met de ontmanteling.

 
  
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  Adina-Ioana Vălean (PPE). - Mr President, I was pleased to see this morning the presentation of a very strong Commission with a new approach, reinventing a new way of working efficiently. I particularly welcome the appointment of the Vice-President responsible for better regulation, because we badly need a cross-sectoral evaluation of the impact of our policies on EU competitiveness.

This is a critical moment for Europe, we all know that, and I would like to say to Commission President Mr Juncker that with his ambitious programme – which I wholeheartedly support – he has raised very high expectations and hope for us and for our citizens. I am glad to see, Mr Juncker, that your ambitions for Europe match the challenges we are facing. You and your team will be holding tremendous responsibilities to carry Europe back onto the path of growth and to win the trust of our citizens in the common European project.

The jobs, growth and investment package which you said you will present shows that we are on the right path. I have long advocated the wider use of financial instruments to stimulate private investment in the real economy. With the current public financing capacities we need to be more focused and more efficient. We need a change of paradigm in financing. Only this will allow us to raise the necessary investment.

A word on one priority announced, and there is no need to say how important the digital single market is for stimulating growth and creating employment in our economy. However, infrastructure is not the main challenge in this area. The challenge is to find the right incentives for companies to invest in their infrastructure and this depends on the regulatory framework, which is now outdated and has to be modernised to find the right balance between players and the right incentives.

I wish you good luck in the next five years.

 
  
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  Kathleen Van Brempt (S&D). - Commissie Juncker en commissarissen, ik zou u willen zeggen dat u straks van onze fractie steun krijgt voor uw Commissie.

Ik kan u echter ook meedelen dat dit geen gemakkelijke oefening is geweest. Er is bij ons hard gediscussieerd en er is lang over nagedacht. Maar u hebt uw Commissie wat hertekend en u hebt ook belangrijke dingen gezegd deze ochtend die ons vertrouwen geven, vertrouwen in uw ploeg. U weet dat voor onze fractie een ander Europa belangrijk is, een Europa waar terug geïnvesteerd kan worden in mensen, in banen, in onze economie.

Maar ik wil u ook meegeven dat niet zomaar elke investering en niet zomaar elke vooruitgang voor ons voldoende is. Daarom was het ook zo belangrijk om duurzame ontwikkeling op het hoogste niveau, bij een van de belangrijkste commissarissen – op uzelf na natuurlijk – te zetten. Duurzame ontwikkeling die te maken heeft met investeren op de juiste plaats, op het juiste moment. Met andere woorden, het energiepakket 2030, met andere woorden, de Lissabon-strategie; dat zijn belangrijke instrumenten om in duurzaamheid te kunnen investeren.

Ten tweede, meneer Juncker, gaat duurzaamheid niet alleen over ecologie, maar ook over mensen. Niet zomaar elke baan is voor ons belangrijk, maar banen die werknemers aan het einde van de maand een inkomen bieden. Wij willen een Europa waar mensen niet tegen elkaar worden uitgespeeld, maar samen voor sociale welvaart zorgen. Dat is voor ons duurzame ontwikkeling. En wat ons betreft wordt dat opgenomen in de kern van het beleid van de volgende Commissie. Succes ermee!

 
  
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  Peter van Dalen (ECR). - Voorzitter, deze nieuwe Commissie heeft zeker een aantal positieve aspecten. Ik denk aan de Brusselse regeldruk, die veel burgers en bedrijven zat zijn. Daar speelt de heer Juncker goed op in door zijn eerste vicevoorzitter als taak te geven om daar het mes in te zetten. Ook is het juist, Voorzitter, dat de minister die jarenlang de regels van het stabiliteits- en groeipact heeft geschonden, door twee collega's aan banden wordt gelegd. Jazeker, ik doel hier op de Franse commissaris. En in het team Juncker kom ik een paar sterspelers tegen zoals de heer Timmermans, zoals de commissaris voor Landbouw en zoals de Engelse commissaris. Dat zijn positieve punten.

Toch, Voorzitter, kan ik het team Juncker niet steunen en zal ik mij onthouden van stemming, omdat het programma van de heer Juncker "meer Europa, meer monetaire unie en een star vasthouden aan de euro" is. Bovendien, Voorzitter, zijn een aantal commissarissen in het team gewoon te zwak. Ik noemde al de Franse commissaris, maar ik vind ook dat de zaak rondom de transportcommissaris onverstandig gelopen is. Daarom een onthouding van de Nederlandse delegatie in de ECR-Fractie.

 
  
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  Pablo Iglesias (GUE/NGL). - Señor Presidente, señor Juncker, hay frases que quedan para la historia. La del señor Barroso ayer fue: «Hemos salido airosos de la crisis», una frase propia del teatro del absurdo. Su frase para la historia ha sido: «No puedo cambiar de sexo a corto plazo». Le recomendaría que no hiciese usted broma sobre estas cosas, y si no, pregúntele a su amigo Cañete sobre las consecuencias.

Pero yo voy a retomar la broma para transmitirle una impresión: le veo a usted flojo en lecturas feministas, señor Juncker. Si hubiera leído usted a Simone de Beauvoir, sabría usted que el género es una construcción cultural; si hubiera leído usted a Judith Butler, sabría usted que el género es un problema de performatividad.

Le hago una propuesta performativa, señor Juncker: ¡venga usted vestido de mujer la próxima vez al Parlamento Europeo y convenza al señor Cañete de que haga lo mismo! Es lo más radical que van a poder hacer ustedes porque, a la vista de su discurso y a la vista de su documento, esperar algo de su Comisión es como esperar a Godot.

 
  
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  Κωνσταντίνος Παπαδάκης (NI). - Κύριε Πρόεδρε, η νέα Ευρωπαϊκή Επιτροπή θα συνεχίσει, όπως και η προηγούμενη, με αμείωτη ένταση την επίθεση ενάντια στους λαούς. Η Ευρωπαϊκή Ένωση είναι ένωση του κεφαλαίου, έτσι και τα όργανά της, η αποστολή και η λειτουργία τους, ανεξαρτήτως προσώπων σημαδεύουν τα εργατικά λαϊκά δικαιώματα και υπηρετούν τους επιχειρηματικούς ομίλους και την κάθε φορά μεγαλύτερη κερδοφορία τους. Ο διορισμός και της νέας Επιτροπής έγινε μέσα από παζάρια και ανταγωνισμούς που δεν έχουν καμία σχέση με τα εργατικά λαϊκά συμφέροντα. Οι προγραμματικές δηλώσεις, όπως και οι ακροάσεις των Επιτρόπων, αποτελούν μνημεία προώθησης της αντεργατικής πολιτικής των μνημονίων διαρκείας της Ευρωπαϊκής Ένωσης.

Το Κομμουνιστικό Κόμμα της Ελλάδας καταψηφίζει τη νέα Ευρωπαϊκή Επιτροπή και καλεί τον λαό, χωρίς καμία αναμονή, χωρίς καμία καθυστέρηση, να οργανώσει την αγωνιστική απάντηση για άμεση ανάκτηση των απωλειών, για να χαράξει δρόμο ανάπτυξης που να υπηρετεί τα συμφέροντά του σε σύγκρουση με την Ευρωπαϊκή Ένωση και τα μονοπώλια.

 
  
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  Mariya Gabriel (PPE). - Monsieur le Président, Monsieur Juncker, dans le titre de votre programme vous avez mis l'accent sur le changement démocratique. Je crois que nous pouvons déjà vous féliciter du grand pas en avant que nous avons fait pour la démocratie européenne avec la procédure qui a mené à votre élection. Mais plus de légitimité démocratique pour la Commission implique plus d'attentes de la part des citoyens et j'aimerais insister sur quatre défis pour le futur collège.

Tout d'abord, oui à une Commission plus politique et plus efficace, mais oui, surtout, à une Commission plus cohérente. Que chaque commissaire ne travaille plus dans son coin, cela implique une plus grande cohérence entre les politiques internes et les politiques externes de l'Union. Politiques communes, meilleures coordination et solidarité entre les États membres: tout cela est valable pour relever tout aussi bien le défi de l'Union de l'énergie que celui de notre politique étrangère.

Deuxièmement, une approche globale de la migration, telle que vous la mettez en avant, implique une véritable diplomatie des migrations, ainsi qu'une politique migratoire fondée sur un dialogue et une coopération accrus avec les pays d'origine et de transit, en particulier avec les pays du sud de la Méditerranée. Car nous devons anticiper et nous attaquer aux problématiques de fond, comme l'insécurité ou le chômage des jeunes. Cela implique aussi le renforcement d'une politique des visas intelligente, qui puisse servir nos objectifs économiques.

Troisièmement, il est urgent de faire disparaître le sentiment qu'il existe différentes catégories de citoyens européens. À ce sujet, Monsieur Juncker, je vous demanderai de confirmer votre soutien à l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'espace Schengen, et de défendre sans relâche le principe de la libre circulation des personnes.

Enfin, il y a la question de l'égalité entre les hommes et les femmes. La Bulgarie a proposé une femme, Kristalina Georgieva, au poste de commissaire et nous sommes fiers de sa capacité de travail et de ses qualités. Mais aujourd'hui, on parle de croissance économique et celle-ci ne se fera pas sans le potentiel économique des femmes. Nous comptons donc sur vous et votre collège pour qu'enfin vous encouragiez et permettiez la réalisation de ce potentiel économique des femmes.

 
  
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  Maria João Rodrigues (S&D). - Mr President, you are coming with a very strong legitimacy, so we can come with a powerful idea for Europe. I believe that we need a European new deal to relaunch growth and sustainable development. Europe remains indeed the best promise of sustainable development, democracy and citizenship, but we must recognise that we are confronted with important divergences now. So I believe that we really need to have an inspiring vision for the next phase of the Europe 2020 Strategy for growth and jobs, paving the way for the future – for more and better jobs. But we need to make sure that all Member States do have the conditions to implement such a strategy, and that is why we need this new deal. Fiscal discipline certainly; but the top priority should now be growth. We should have reforms, but above all we need to have investments for the future, and for this we need to have stronger instruments: not only the EIB and structural funds, but fiscal capacity and banking union. We need to complete the economic and monetary union.

 
  
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  Matt Carthy (GUE/NGL). - Mr President, what Europe needed in a new Commission was a change in direction; certainly across the Member States the people demanded that change in last May’s elections. The people of Europe, I would say to Mr Juncker, want and deserve an end to the austerity agenda, an end to the conservative, regressive and undemocratic policies that underpin the EU today. They want a social Europe that protects public services, that invests in sustainable jobs for our young people and reinvigorates the regions and rural communities.

What is on offer today instead is more of the same. Forget about the personalities involved, this Commission is representative of the old boys’ club that is intent on continuing the socially regressive, undemocratic Europe that has become disengaged from the communities and the citizens it claims to serve. Sinn Fein MEPs will be voting against the College because we want a fair Europe in which Member States work together on matters of mutual interest, rather than the two-tier, unequal Europe that is represented by this Commission.

 
  
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  Iveta Grigule (NI). - Šodien tiks apstiprināta Komisija. Šī nebūs ne labākā, ne sliktākā Komisija Eiropas Savienības vēsturē.

Mēs apstiprināsim gan spožus kandidātus, gan ne tik spožus. Spožus no tādām valstīm kā Igaunija, Lietuva, Polija, Itālija – un arī ne tik prasmīgus.

Man kā Latvijas pārstāvei ir svarīgi, lai Komisija tiktu apstiprināta, jo pēc diviem mēnešiem sāksies Latvijas prezidentūra Eiropas Savienībā, un mūsu valdībai ir vajadzīgs partneris ar visām pilnvarām Briselē, ar ko runāt.

Un tikai diviem jaunajiem komisāriem es gribu teikt ceļa vārdus – lauksaimniecības komisāram gribu vēlēt, lai pēc 5 gadiem tiktu izbeigta diskriminējošā politika attiecībā pret jaunajām dalībvalstīm, tai skaitā Baltijas zemniekiem, kas saņem 3 - 4 reizes mazākus tiešmaksājumus nekā vecās dalībvalstis, un reģionu attīstības komisārei, kura pati nāk no Rumānijas un lieliski saprot, ka nevienlīdzības mazināšana starp Eiropas reģioniem ir pats svarīgākais šo piecu gadu uzdevums.

Es balsošu par Komisiju.

 
  
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  Othmar Karas (PPE). - Herr Präsident, Herr Kommissionspräsident, meine Damen und Herren! Katharina von Siena hat schon gesagt: Nicht der Beginn wird belohnt, sondern einzig und allein das Durchhalten. Trotzdem ist der Beginn dieser Kommission ein Zeichen der Hoffnung. Wir haben den demokratisch legitimiertesten Kommissionspräsidenten und damit den unabhängigsten. Er legt uns eine Struktur der Kommission vor, die die Chance in sich birgt, dass die Kommission zu einer Regierung wird, sie effizienter wird, sie politisch Verantwortung übernimmt und die Projekte über die nationalen Interessen gestellt werden. Wir als Parlament, als Fraktionen, und der Rat haben uns dieser Arbeitsmethodik der Projekte und der Zusammenarbeit anzupassen und ebenfalls Reformen einzuleiten.

Es steht uns ein Kommissionspräsident gegenüber, der Politik machen will und bereit ist, mit seiner Kommission Verantwortung zu übernehmen. Seine Botschaft ist eindeutig. Ich bitte Sie, zuzuhören und zu lesen und nicht schon am Beginn Negatives zu unterstellen. Diese Kommission ist eine Kommission der ökosozialen Marktwirtschaft. Sie ist eine, die Investitionen unterstützt, die die EU zum global player machen will, die Energieabhängigkeit reduziert, die IT-Abhängigkeit reduziert, den Binnenmarkt ausbaut und Wachstum und Wettbewerbsfähigkeit als Aktivität des sozialen Zusammenhalts versteht.

Ich bitte aber auch, eines nicht zu vergessen: Kommunikation und Information. Die Bürgerinnen und Bürger müssen wissen, was wir wann warum tun. Daher muss dieses Projekt über allem anderen stehen. Alles Gute!

 
  
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  Patrizia Toia (S&D). - Signor Presidente, noi voteremo per una Commissione che si assuma fino in fondo la sua responsabilità politica di governo, che viva di maggiore democrazia perché la scelta che lei ha citato di ascoltare il voto degli elettori per noi è solo l'inizio di un cammino di investitura popolare, che deve essere l'opzione per il completamento del progetto europeo.

Cruciale sarà il rapporto con il Parlamento: qui la Commissione dovrà collaborare per i suoi programmi, dovrà rendere conto e rispondere del suo operato e ascoltare la voce degli europei che qui si esprime. Noi le chiediamo di ribaltare, rispetto al passato, il rapporto tra politica e tecnocrazia: la politica decide, sceglie, indica una strada. La tecnocrazia non sia più usata per dire che non si può fare, ma sia impiegata per spiegare come si deve poter fare. Lei sa le nostre priorità: il piano per gli investimenti con risorse fresche, un uso intelligente e rassicurante della flessibilità. Insomma, crescita ed occupazione.

Ci dimostri davvero di aver capito la lezione, che viene da questi anni di incapacità politica, di mancanza di ambizione, di forza che l'Europa ha avuto di fronte alla crisi, di fronte a 18 milioni di disoccupati, di miopia e ostinato rigore. Posso dire, lasciando persino sola la BCE ad avere coraggio. Il suo programma deve dire che cambiare si può. In Italia abbiamo vinto le elezioni europee con un progetto di cambiamento: che cambiare si può, che crescere si deve, che le diseguaglianze vanno combattute ed eliminate perché la democrazia è fatta di diritti, di equità e di solidarietà. Il nostro voto signor Presidente, non era scontato e non è obbligato. È però una scelta meditata e consapevole, lo sappia, è un investimento per realizzare quella visione d'Europa che è mancata, è una sfida leale e inflessibile.

 
  
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  Dubravka Šuica (PPE). - Gospodine predsjedniče, želim Vam čestitati gospodine Juncker na sastavu Komisije, želim Vam čestitati na ambicioznoj Komisiji, na viziji koju imate. Isto tako vidim da ste trebali učiniti niz kompromisa, ali isto tako vidim da ćete Komisiju voditi beskompromisno. Obnovit ćete mostove nakon krize, kao što ste rekli, i vratiti povjerenje europskim građanima.

Isto tako ste rekli da nećete razvijati Europsku uniju nauštrb zemalja, nacionalnih država članica. Taj mi se pristup jako sviđa. Spomenuli ste također Komisiju gospodina Barrosa kao uspjeh, za vrijeme čijeg je mandata 13 zemalja ušlo u Europsku uniju. Među njima je i Hrvatska, moja država i jako mi je drago da ste se u odnosu na proširenje postavili tako da će gospodin Hahn koji je vrlo iskusan biti povjerenik za proširenje. Isto tako i gospođa Mogherini, to nam je vrlo važno i interesira nas jako odnos prema prometu, prema Jadransko-jonskom koridoru i isto tako prema Transjadranskom plinovodu. To su vrlo važne teme kad je jugoistočna Europa u pitanju.

Isto tako pozdravljam ovaj dio kad govorite o ravnopravnosti spolova. Rekli ste i citiram: "To nije luksuz, nego obveza svih europskih političara." Znači, ne samo u Vašoj Komisiji, nego na svim razinama, administrativnim i političkim u Komisiji očekujemo više žena, ja vjerujem da ćete to ispuniti. Ja Vam želim poručiti neka ova Komisija učini da građani Europe bolje žive. Neka Vaš investicijski program uspije. Ja sam uvjerena da ćete povećati broj radnih mjesta i da ćete smanjiti nezaposlenost mladih, što smatram da je ključna tema Europske unije.

 
  
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  Tanja Fajon (S&D). - Hvala lepa. Spoštovani predsednik Juncker, bodoče komisarke in komisarji, Nova Evropska komisija je sestavljena. Kombinatorika je bila zapletena, naporna, nepredvidljiva. Na koncu zaradi slovenske kandidatke tudi zelo stresna, za kar mi je žal. Verjamem pa, da je bila to poučna lekcija, tako za mojo državo kot za Evropsko komisijo, in jasen signal, da izbira komisarja zahteva modrost.

Evropski komisar ni le politik, ni le strokovnjak, ni le vizionar, ampak je kombinacija vsega tega. Pravo vrednost mu dajejo razgledanost, razsodnost in odločnost.

Komisija, ki je pred nami, ni idealna. Izraža kompromis, kakršnega smo v tem trenutku sposobni. Kljub temu upam, da je v njej večina komisarjev in komisark osebno in družbeno odgovornih in da so pripravljeni trdo delati, da bi Evropejcem ustvarjali dom, v katerem se bomo počutili cenjene, varne in zaželene.

Kajti to je bilo tudi osnovno sporočilo evropskih volivcev.

Parlamentarci jim ostajamo zavezani, zato bomo kot dobro delujoče varovalke bdeli nad komisijo. Vi ste ekipa, ki načrtuje našo prihodnost in prihodnost naših otrok, in tega nikoli ne pozabite.

Od vas, gospod Juncker, nočemo le všečnih besed, kot tudi ne od ekipe. Hočemo predloge, ki jih bomo podpirali z mirno vestjo in zavedanjem, da evropski vlak znova poganjamo na hrib uspeha. Želim vam vso srečo. Hvala lepa.

 
  
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  Μανώλης Κεφαλογιάννης (PPE). - Κύριε Πρόεδρε, αγαπητέ κύριε Juncker, τόσο στην ομιλία σας στις 15 Ιουλίου, όσο και σήμερα δείξατε ότι έχετε μεγάλες φιλοδοξίες. Συμφωνώ και προσυπογράφω απολύτως. Για τον σκοπό σας αυτό θα σας στηρίξουμε, εσάς προσωπικά, και την Επιτροπή με όλες μας τις δυνάμεις. Θέλουμε περισσότερη και καλύτερη Ευρώπη. Θέλουμε διεύρυνση και εμβάθυνση των δημοκρατικών μας θεσμών.

Κύριε Πρόεδρε, η Ευρωπαϊκή Ένωση είναι ένας ημιτελής οργανισμός, τόσο σε οικονομικό όσο και σε πολιτικό επίπεδο. Αν οι Ηνωμένες Πολιτείες πέρασαν την παγκόσμια κρίση με το μικρότερο δυνατό κόστος, είναι γιατί έχουν ομοσπονδιακό προϋπολογισμό έξι φορές μεγαλύτερο απ' αυτόν που έχει η Ευρωπαϊκή Ένωση. Μπορεί να τυπώνουν την περίοδο της κρίσεως έστω και λίγο πληθωριστικό χρήμα. Έχουν τα ομοσπονδιακά ομόλογα, εμείς δεν έχουμε τίποτα. Δεν έχουμε καν πολιτική να τυπώσουμε χαρτονόμισμα του ενός και των δύο ευρώ.

Αλλά και σε πολιτικό επίπεδο, ποια είναι η δική μας αποτελεσματικότητα στο θέμα της Ουκρανίας; Ποια είναι η αποτελεσματικότητα για το Κομπάνι στην κρίση της Συρίας και του Ιράκ; Ποια είναι η αποτελεσματικότητά μας για την επιθετικότητα, της παραβίασης της Αποκλειστικής Οικονομικής Ζώνης της Κύπρου από την Τουρκία; Είναι ή δεν είναι η Αποκλειστική Οικονομική Ζώνη των κρατών μελών Αποκλειστική Οικονομική Ζώνη της Ευρωπαϊκής Ένωσης; Για όλες αυτές τις προκλήσεις, για όλες αυτές τις δυσκολίες στεκόμαστε στο πλευρό σας και θα σας βοηθήσουμε με όλες μας τις δυνάμεις.

 
  
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  Paul Tang (S&D). - Mr President, I would like to welcome Mr Juncker and his team. I have one minute and will only make one point.

The new Commission, the team Juncker, can push Europe in the right direction, towards the hearts and minds of Europeans – our voters – by making Europe more social, green and transparent. But to do that and push in the right direction Europe must get out of the muddling-through scenario of low growth and high unemployment. To do that, we need to get the European economy back on track. Increasing private and public investment is key – raising demand in the short term and improving the supply side in the longer term. That is why so many Social Democrats find the investment plan of EUR 300 billion crucial for the economy and for Europe. We do not doubt the good intentions of the Commission, but we are really disappointed by the lack of detail thus far. Only if the investment plans turn out to be real and substantial can the Commission continue to count on our cooperation. Good luck!

 
  
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  Esther de Lange (PPE). - Voorzitter, "la commission de la dernière chance" klinkt een beetje melodramatisch, maar ik denk dat de analyse klopt. Europa lijdt onder een gebrek aan vertrouwen onder veel burgers. En het is aan deze Europese Commissie, samen met de Raad en het Europees Parlement, om dat vertrouwen te herstellen door te leveren en door te focussen op kerntaken. Het CDA in het Europees Parlement steunt ook van harte de eerste vicevoorzitter die als taak heeft om over die focus te waken. Wat ons betreft zijn die kerntaken: een eerlijke interne markt, het zeker stellen van grondstoffen, voedsel en energie, en dat op een duurzame manier, migratie en het veel sterker spreken meer één stem in de wereld.

Maar de echte kernuitdaging … Nu citeer ik Jean-Luc Dehaene, op vrije wijze, maar ik citeer hem wel en ik wil hem hier ook eren, want hij is ons helaas eerder dit jaar ontvallen. Jean-Luc Dehaene zei altijd: "De grote vraag voor Europa is: wordt het een Bokrijk, wordt het een openluchtmuseum, of slagen we erin om juist de concurrentiekracht van onze economie overeind te houden?" Als je weet dat Europese handen nooit zo goedkoop gaan worden als Chinese handen, zal Europa het continent moeten zijn dat zichzelf steeds opnieuw uitvindt door slimme en duurzame oplossingen die die Europese handen aan het werk houden.

Groei en banen dus door slimme en duurzame oplossingen, en – zeg ik tegen de heer Tang – niet door de komende generaties met torenhoge schulden op te zadelen. Ik wil niet tot de generatie politici behoren die nu het moeilijk is, afbreken wat de generatie van mijn grootouders, van mijn ouders, in Europa hebben opgebouwd. Juist nu het moeilijk wordt, is Europa het waard om voor te vechten. Dat ga ik de komende vijf jaar doen. En van u verwacht ik niet anders. Ik wens u heel erg veel succes.

 
  
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  Carlos Zorrinho (S&D). - Senhor Presidente, Senhor Juncker, a nova Comissão nasce sob o signo da mudança, nasce também sob o signo da esperança, de um novo ciclo de prosperidade para a União Europeia. Mas nasce também num contexto social e económico muito frustrante. Não é claro que possamos crescer nos próximos tempos.

É hoje evidente: o modelo político de empobrecimento dos povos do sul tem um efeito boomerang e está a trazer a estagnação aos outros povos europeus.

Por isso já não bastam palavras. É preciso atos concretos, algo tem que mudar.

Precisamos de colocar o nosso homem na lua. Precisamos de ser um laboratório do futuro e não um museu do passado.

O senhor disse que ia mobilizar 300 mil milhões de euros para o investimento. O senhor disse onde ia investir: redes de banda larga, redes de energia, redes de transporte, educação, investigação, inovação, energias renováveis e eficiência energética.

Sr. Juncker, é isso mesmo, é isso mesmo que temos que fazer. Temos que posicionar a União Europeia como precursora de uma nova economia de rosto humano, capaz de combinar energia e informação e capaz de criar dignidade e felicidade para quem nela vive.

 
  
  

VORSITZ: MARTIN SCHULZ
Präsident

 
  
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  Seán Kelly (PPE). - A Uachtaráin, comhghairdeas don Choimisinéir agus do choláiste na gCoimisinéirí. Go n-éirí go geal libh sa dúshlán mór atá romhaibh agus romhainn amach.

Mr President, I would like to congratulate President Juncker on the way he has divided what could be an unwieldy bunch of 28 independent-minded Commissioners into an effective team. I think that is a good idea and, as a sportsman, I also welcome the fact that he has made sport a specific responsibility for Commissioner Navracsics.

I would like to congratulate the Irish Commissioner, Phil Hogan, on being given the heavy responsibility of the agriculture portfolio, and I would ask President Juncker maybe to help him to reverse the decision of recent days to raid the emergency funds for farmers, as a result of the pressure put on them due to Russian sanctions, taking EUR 451 million and reducing it to a little over EUR 80 million. That is not acceptable.

I also welcome your commitment, President Juncker, in relation to the EUR 300 billion and especially the involvement of the private sector, because it is private-sector entrepreneurs, rather than bureaucrats, who create jobs.

With regard to trade, I would urge you particularly to place great emphasis on liquefied natural gas (LNG) terminals in Europe, in order to improve security and diversity of supply, and also on electricity interconnectors, which can be very effective, particularly using intermittent renewables.

Lastly, I want to welcome your commitment to the Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP). I would also ask you to ensure that the Comprehensive Trade and Economic Agreement (CETA) with Canada and the Singapore deal are brought to fruition as soon as possible.

Mr Juncker, you have a very ambitious plan. Please make the plan a reality from the word go.

 
  
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  Bogusław Liberadzki (S&D). - Panie Przewodniczący Juncker! Z dużym wdziękiem powiedział Pan, że ogranicza Pan swoje kompetencje na rzecz innych członków Komisji, ale pozwolę sobie zauważyć, że to nie ogranicza Pańskiej odpowiedzialności. Jeżeli cokolwiek pójdzie źle, to pewnie Pan będzie przywoływany tutaj do odpowiedzialności. Powiedział Pan też jasno, że nie jest Pan sługą Parlamentu, ale mam nadzieję, że jest Pan sługą społeczeństwa. Ten Parlament jest emanacją społeczeństwa. Stąd liczymy na to, że Parlament będzie odgrywał we współpracy bardzo istotną rolę.

Powiedział Pan, że świat nie jest bezpieczny, że jest wręcz niebezpieczny – i tu się zgadzamy. Wspomniał Pan o Republice Islamskiej, wspomniał Pan o eboli, a co Pan sądzi o naszej wschodniej granicy, bo na ten temat nic Pan nie powiedział? Czy to, co dzieje się za wschodnią granicą Unii, to jest świat bezpieczny?

Trzecia bardzo ważna sprawa – kwota 300 miliardów euro. Cieszę się, że Pan to potwierdza, natomiast chciałbym się bliżej dowiedzieć, z jakich pochodzi ona źródeł? Co z podatkiem od transakcji finansowych, co ewentualnie z koncepcją project bonds, bo ich przeznaczenie mniej więcej znamy. Cieszy mnie natomiast, że nie stanie się to metodą wzrostu długu publicznego. Będziemy głosować za Panem. Powodzenia.

 
  
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  Paulo Rangel (PPE). - Senhor Presidente, caro Presidente Jean-Claude Juncker, caros Comissários designados, cabe-me a mim fazer a última intervenção programada desta manhã, e nessa medida vou falar aqui, não como cidadão português, mas como cidadão europeu. E aquilo que queria lembrar nesta intervenção final ao nosso Presidente designado, que vai ver agora o seu Colégio de Comissários sujeito a votação, é que repousa sobre o Presidente e repousa sobre todos os Comissários a responsabilidade de serem pela primeira vez um executivo verdadeiramente com legitimidade democrática que foi sujeito a um ato eleitoral em que o candidato a Presidente apareceu com um rosto e com uma identificação partidária, e isso é uma responsabilidade tão grande neste momento de arranque de um novo ciclo europeu que eu gostaria que ficasse aqui gravada essa vossa responsabilidade.

Não vos peço mais nada. Peço que honrem o voto dos eleitores europeus. Não dos eleitores de Portugal, não dos eleitores da Eslovénia, não dos eleitores da Holanda, não dos eleitores de cada um dos países, mas dos eleitores que neste ato de 25 de maio votaram como europeus e enquanto cidadãos europeus para que vocês tenham responsabilidades governativas.

 
  
 

Catch-the-eye-Verfahren

 
  
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  Antonio López-Istúriz White (PPE). - Mr President, on behalf of the PPE it is with great respect that I salute the new Commission and I hope that all of us here in the plenary will afterwards vote for this Commission. It has been a long road map since we started this. This is an elected Commission; this is different and many of us believe that we will now have a political future and that we are going to respond to the citizens.

This is the Commission we want. We will support you in your initiatives, in all the priorities that we all share here. I know that some of you do not, but you will feel how this is going to change the future and the unity of this European Union. This is starting today and I feel proud from the PPE family, from all my colleagues and also for those who are going to vote in favour of this new Commission and this new era under Jean-Claude Juncker.

 
  
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  Ana Gomes (S&D). - Senhor Presidente, Sr. Juncker, vou dar-lhe o benefício da dúvida, apesar de fortes reservas quanto a alguns dos seus Comissários. Manteremos a Comissão sob vigilância.

Para além do plano de investimento estratégico para o crescimento e o emprego, queremos ver o Semestre Europeu aplicado com flexibilidade inteligente e solidariedade, o que exige que Estados-Membros com excedentes, como a Alemanha, cessem a política de avestruz e que avancemos para a gestão mutualizada das dívidas.

O senhor vem de um país que funciona, desgraçadamente, como um quase paraíso fiscal. Por isso tem a especial obrigação de se empenhar pelo fim do secretismo bancário e acionista e de esquemas como o Freeport Luxembourg, e de pôr a sua Comissão a trabalhar contra a selva fiscal que hoje enfraquece a Europa e incentiva a criminalidade fiscal, a lavagem de dinheiro, a corrupção e a desgovernação globalmente.

Boa sorte, Sr. Juncker!

 
  
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  Νότης Μαριάς (ECR). - Κύριε Πρόεδρε, θα καταψηφίσω τον κύριο Juncker και την Επιτροπή του. Η Επιτροπή που μας παρουσίασε πριν λίγο είναι μια Επιτροπή στην οποία εκπροσωπείται ο παλιός πολιτικός κόσμος της Ευρώπης. Τέσσερις πρώην πρωθυπουργοί, αρκετοί πρώην υπουργοί, όλοι όσοι δηλαδή είναι πολιτικά υπεύθυνοι για τη φτωχοποίηση της Ευρώπης, για την κοινωνικοποίηση των ζημιών των τραπεζών, για τη δημιουργία μιας τεράστιας στρατιάς ανέργων, για την κινεζοποίηση των μισθών, για την υπερχρέωση της Ελλάδας με ένα τεράστιο επονείδιστο χρέος, όσοι απέτυχαν λοιπόν υπόσχονται τώρα ότι θα σώσουν την Ευρώπη, αφού όμως κυριολεκτικά τη διέλυσαν. Είμαστε κάθετα αντίθετοι στο πρόγραμμα της Επιτροπής, γιατί καταδικάζει τον ευρωπαϊκό νότο στη δεύτερη ταχύτητα, ενισχύει τη γερμανική Ευρώπη, εμπεδώνει την Ευρώπη των δανειστών που στηρίζει την τρόικα και τα μνημόνια στην Ελλάδα, και δεν αντιστρατεύεται την μερκελική πολιτική.

 
  
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  Εμμανουήλ Γλέζος (GUE/NGL). - Κύριε Πρόεδρε, η απόφαση της Επιτροπής Πολιτισμού να μην αποδεχθεί τον Επίτροπο που στείλατε και η δική σας επιμονή να τον αποδεχθείτε είναι ένα δείγμα όχι δημοκρατίας, αλλά δικτατορίας. Ό,τι ακούω για δημοκρατία 'από το ένα αυτί μπαίνει και από το άλλο βγαίνει'. Ως άνθρωπος στενοχωριέμαι που αντιμετωπίζω ανθρώπους να εκφράζουν αυτά τα πράγματα, αλλά 'φίλος ο Πλάτων, φιλτάτη η αλήθεια'. Σε όλα τα συντάγματα, όλων των χωρών, καταγράφεται ότι η λαϊκή κυριαρχία αποτελεί το θεμελιακό βάθρο. Πού είναι όμως η δημοκρατία και η εφαρμογή της όταν παραβιάζεται συνεχώς από παντού και από όλους; Το πρόβλημα της δημοκρατίας είναι το μεγαλύτερο από όλα. Η Ιστορία μας χτυπάει την πόρτα. Ο ελληνικός λαός τρέχει να την ανοίξει για να σας δείξει πώς θα εφαρμοστεί η εξουσία του λαού.

 
  
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  Jörg Leichtfried (S&D). - Herr Präsident! Herr Juncker, ich war vor kurzem in den Vereinigten Staaten – in Washington – wegen TTIP. Ich habe da auch mit amerikanischen Gewerkschaftern gesprochen. Einer von denen hat gesagt: TTIP, das ist kein Abkommen zwischen zwei Staaten. Das ist ein Abkommen, wo große Konzerne auf beiden Seiten des Atlantiks versuchen, allen anderen ihre Regeln aufzudrängen. Das würde für Europa bedeuten: weniger Demokratie, weniger Freiheit, weniger Rechtsstaatlichkeit.

Ich weiß, Sie haben es angesprochen, aber ich möchte Sie noch einmal auffordern: Seien Sie hier sehr sorgsam! Seien Sie hier sehr wachsam! Der Freihandel ist wichtig, aber auf dem Altar des freien Handels darf nicht der Rest dessen geopfert werden, was Europa ausmacht, nämlich unsere Rechtsstaatlichkeit, unsere Demokratie und unsere Freiheit.

(Beifall)

 
  
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  Monika Flašíková Beňová (S&D) - Pán Juncker, veľmi pozorne sme určite všetci počúvali Vaše dnešné vystúpenie a pravdepodobne väčšina tejto snemovne Vám dneska vysloví svoju podporu, budem medzi nimi určite aj ja, nielen preto, že ste si za jedného zo svojich najbližších spolupracovníkov a viceprezidentov vybrali práve veľmi skúseného komisára pána Šefčoviča, ktorý reprezentuje aj moju krajinu, ale pretože ste predstavili pomerne zaujímavý program. Ja by som Vás len chcela požiadať, aby ste naozaj vo Vašom programe dali veľký priestor práve sociálnej politike a tomu, že ešte aj dnes, 10 rokov po tom, čo sa moja krajina stala členským štátom Európskej únie, je priemerná mzda na Slovensku ešte stále nižšia ako minimálna mzda v Luxembursku, vo Vašej krajine. Takže dúfam, že všetky tie opatrenia, ktoré sa chystáte urobiť, budú najmä v prospech občanov, pretože finančným inštitúciám a veľkým korporáciám sme pomáhali dostatočne v tých predchádzajúcich obdobiach. Ďakujem veľmi pekne a držím Vašej Komisii palce.

 
  
 

(Ende des Catch-the-eye-Verfahrens)

Der Präsident. - Zum Abschluss der Aussprache wurden gemäß Artikel 118 Absatz 5 der Geschäftsordnung vier Entschließungsanträge eingereicht.

Die Aussprache ist geschlossen.

Die Abstimmung findet im Anschluss an diese Aussprache statt.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 162 GO)

 
  
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  Vilija Blinkevičiūtė (S&D), raštu. Sveikinu poną J.-C. Junckerį po ilgų paskirtųjų Komisijos narių klausymų bei intensyvių derybų pristatantį mums Europos Parlamente naująją Komisiją. Labai svarbu, kad Komisija pradėtų dirbti nuo šių metų lapkričio 1 dienos, nes Europa negali laukti. Milijonai žmonių, šiandien vis dar kenčiančių nuo nedarbo, negali laukti. Jaunimas, kurio nedarbo skaičiai šiandien vis dar muša rekordus kai kuriose valstybėse narėse, negali laukti. Ir galiausiai, žmonės, patekę į skurdo spąstus dėl finansų ir ekonomikos krizės, taip pat nebegali laukti. Taigi, pradėkime veikti.

Mes, socialdemokratai, tikime Jūsų pažadu išlaikyti socialinę Europos ekonomikos atsigavimo kryptį. Tikime, kad ekonomikos atsigavimas bus tvarus, o naujos kuriamos darbo vietos bus saugios. Kad kovosime su skurdu, ypač vaikų ir pagyvenusių žmonių. Kad neleisime įsivyrauti dirbančiųjų skurdui, kuomet net ir darbą turintys žmonės mūsų šalyse negali išgyventi. Kad kovosime su energetiniu skurdu, didindami energetinę nepriklausomybę nuo neprognozuojamų didžiųjų kaimynų. Tai ypač aktualu Baltijos šalims.

Ypač džiaugiuosi Jūsų pažadu visas valstybes nares vertinti vienodai ir teisingai. Tikiuosi, šis pažadas ras atgarsį ir žemės ūkio politikoje, kur Baltijos šalys šiandien vis dar yra diskriminuojamos, nes gauna mažiausias tiesiogines išmokas visoje Europos Sąjungoje. Prasidedanti Komisijos kadencija tikrai bus pilna iššūkių, todėl linkiu Jums kuo didžiausios sėkmės ir nekantriai laukiu mūsų bendradarbiavimo pradžios.

 
  
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  Pál Csáky (PPE) , írásban. – Tisztelt Elnök Úr! Egy új időszak elején gratulálok a biztosi kollégium megválasztásra jelölt tagjainak és Juncker elnök úrnak! Ahhoz, hogy a mai pillanat elérkezhessen, maratoni meghallgatásokat tartottunk szakbizottságainkban, górcső alá véve a jelöltek szakmai és politikai felkészültségét. Üdvözlöm, hogy a mai szavazással lezárul a nyolc hónapja tartó bizonytalansági időszak az EU-ban. Viszont a Bizottság megalakulását több anomália és furcsaság előzte meg, amelyekkel a jövőben foglalkozni kell. A legkézenfekvőbb az lenne, ha a Bizottság elnökének kiválasztása és megszavazása után az konzultációkat kezdene a tagországokkal, azoknak ajánlana fel portfóliókat, s csak ezután kérne személyi javaslatokat a tagállamok kormányaitól. A jelenlegi rendszer ugyanis fordított, a tagállamok úgy jelölnek komisszárokat, hogy azoknak sejtelmük sincs a jelölés pillanatában, mely szakterületekért lesznek majd felelősek.

A mostani folyamat hiányosságai helyt adtak a politikai töltetű és nem megalapozott támadásoknak, s ez végső soron presztízsvesztést jelent nem csupán az adott országnak, de az Uniónak is. Annak ellenére, hogy a Juncker-Bizottság összetétele nem ideális – hiányzik például egy olyan biztos, aki kifejezetten a történelmi, nemzeti kisebbségek jogainak védelmével foglalkozna – mindenképpen esélyt látok arra, hogy az új Bizottság új energiákat adjon az Uniónak. Számítunk arra, hogy a szerződések méltó őre lesz és intézkedéseivel, javaslataival segíti a polgárok Unióba vetett hitét újraéleszteni.

 
  
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  Eugen Freund (S&D), schriftlich. – Jean-Claude Juncker ist der neue Präsident der Europäischen Kommission. Freilich: ein Kommissionspräsident ohne Kabinett ist wie ein Kaiser ohne Kleider. Mit einem Unterschied: der Kaiser kann sich - im Allgemeinen - seine Kleider selbst aussuchen, Juncker wurde - um im Bild zu bleiben - von den europäischen Regierungschefs eingekleidet. Er muss anziehen, was ihm die Ministerpräsidenten nach Brüssel schickten. Doch selbst die Anprobe wurde nicht ihm allein überlassen. Das Parlament maß genau nach, ob Ärmellange, Bund und Schritt auch tatsächlich passten, gelegentlich wurden Änderungen durchgeführt. Am Ende, nein, genug der Parallelitäten, am Ende wurde eine Kandidatin wegen schlechter Performance nach Hause geschickt, bei einigen anderen künftigen Kommissionsmitgliedern gab es den einen oder anderen Vorbehalt. Nun kommt also Jean-Claude Juncker mit seinem neuen Team. In seiner Rede vor der Abstimmung hat er viel Richtiges gesagt: Das oft zitierte 300 Milliarden Investitionsprogramm der EU "liegt (ihm) sehr am Herzen" - daher werde er es nicht erst in drei Monaten, sondern schon vor Weihnachten in seinen Details vorlegen. "Diese Kommission ist die Kommission der letzten Chance - entweder es gelingt uns, Europa den Menschen näher zu bringen, oder wir scheitern endgültig." Als Parlamentarier werden wir ihm ab jetzt genau auf die Finger schauen.

 
  
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  Doru-Claudian Frunzulică (S&D), in writing. – President Juncker, we, the citizens of Europe are expecting:

A Commission with a new way of doing things: more dynamic, more efficient, better cooperating with the European Parliament,

A Commission oriented towards the European citizens’ aims and goals,

A Commission that will focus on new investments, investments in Europe’s critical infrastructure, investments to fuel sustainable growth,

A Commission that will develop new programmes and allocate more money for job creation, especially for young people,

A Commission which will work thoroughly on improving solidarity between the member countries of the EU, especially the development of less developed regions within EU countries,

A Commission that will find the right balance between support for the private sector and for financial institutions and an effective social security for EU citizens,

A Commission which will work hard to implement and further develop a real Common Security and Defence Policy, an EU with the necessary military capabilities to face old and new challenges and threats to our common security,

A Commission which will work hard for a more influential EU in international affairs. We wish the New Commission lots of success, because together with the European Parliament and the Council, our success is going to be Europe’s success!

 
  
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  Arne Gericke (ECR), schriftlich. – Ich habe heute für die Wahl der neuen EU-Kommission gestimmt. Diese Entscheidung habe ich mir nicht leicht gemacht. Hauptgrund für mein Ja war am Ende, dass sowohl Jean-Claude Juncker persönlich als auch die zuständige Sozialkommissarin Marianne Thyssen mir zugesagt haben, meinen Einsatz für eine grundsätzlich familienfreundlichere EU-Politik und eine nicht-legislative „Europäische Familienstrategie“ als Grundlage dieser Politik zu unterstützen. Daran werde ich sie in den nächsten fünf Jahren messen. Ich erwarte: Familienfreundlichkeit als Grundprinzip Europas!

Überzeugend fand ich in den heutigen Ausführungen auch die klare Absage Junckers an geheime Schiedsgerichte zur Beilegung von Streitigkeiten zwischen Investor und Staat (ISDS) beim TTIP-Abkommen. Dieses Nein ist elementar! Ich erwarte schnelle, konkrete Schritte.

Herr Juncker, Sie versprechen eine neue Kommission ohne Schubladendenken, eine politische Kommission an der Seite der Bürger, neue Bewegung für Europa. Mein Vertrauen haben Sie – enttäuschen Sie mich nicht! Geben Sie für Europa Gas! Geben Sie Europa eine neue Richtung! Machen wir es besser! Und familienfreundlich!

 
  
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  Eduard-Raul Hellvig (PPE), în scris. – Alegerea noii Comisiei Europene marchează o nouă etapă, esențială, în procesul de reconfigurare instituțională la nivelul UE. Prin desemnarea dlui Juncker în fruntea viitoarei Comisii și prin aprobarea membrilor acesteia, în urma audierilor din Parlamentul European, acest for, exponent al voinței cetățenilor celor 28 de state membre, validează opțiunea exprimată la alegerile europarlamentare și conferă o legitimitate democratică fără precedent Comisiei. Este un pas important pentru depășirea crizei de încredere pe care o traversează instituțiile comunitare în urma anilor de recesiune. Noii Comisii îi revine misiunea de a lansa, acum, un proces curajos de creștere economică și de combatere a șomajului. Am încredere că experiența dlui Juncker și a altor membri ai echipei sale în stabilizarea UE în urma crizei financiare și economice reprezintă o bază solidă pentru agenda ambițioasă pe care o propun Europei în următorii cinci ani. UE are nevoie de continuarea eforturilor de însănătoșire bugetară, de consolidare a progreselor înregistrate, precum și de o impulsionare durabilă a competitivității economice și a creării de noi locuri de muncă. Totodată, procesul de integrare europeană trebuie să continue, prin eliminarea ultimelor bariere în calea liberei circulații și solidarizarea activă în vederea reducerii decalajelor dintre vechile și noile state membre ale Uniunii.

 
  
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  Benedek Jávor (Verts/ALE), írásban. – Aki ismeri a képeslapot, „The Perfect European Should Be…” címmel, annak az új bizottság kapcsán is ez a karikatúra villanhat fel. Eszerint a Tökéletes Európai úgy főz, mint egy brit, humoros, mint egy német, józan, mint egy ír, szervezett, mint egy görög, és szerény, mint egy spanyol. Juncker elnök úr is mintha ilyen alapon osztotta volna ki az új Bizottságban a portfóliókat.

Így a jelentős olajipari érdekeltségekkel rendelkező spanyol Cañete felel majd azért, hogy az európai klíma- és energiapolitika kellően ambiciózus legyen, és az Unió vezető szerepet játsszon a jövő év végén rendezendő párizsi klímacsúcson, ahol az új, katasztrofális éghajlatváltozási következményeket megelőzni képes nemzetközi rendszerben kéne megállapodni.

Az elmúlt években a költségvetési fegyelem szobrát nem Párizsról mintázták meg, mégis Moscovici lesz a gazdasági-pénzügyi és adózási kérdésekért felelős biztos. Vajon éppen ő lesz majd képes úrrá lenni az EU gazdasági nehézségein?

És itt van az oktatási, kulturális, ifjúsági ügyekért felelős Navracsics Tibor. Ő az egyetlen olyan biztosjelölt, aki a szakbizottágban még a Bizottságot egyébként támogató koalíciótól sem kapta meg a támogatást. És aki talán azt a félelmetesen retrográd oktatási politikát képviseli majd, amelyet az utóbbi években a magyar kormány valósított meg.

Felelősen gondolkodó képviselőként ezt a Bizottságot szavazatommal nem tudom támogatni.

 
  
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  Vladimír Maňka (S&D), písomne Vážený pán Juncker, súhlasím, že hodnotenie viacročného finančného rámca v polovici trvania, ktoré je naplánované na koniec roka 2016, by malo byť príležitosťou na ďalšie nasmerovanie rozpočtu EÚ do oblasti zamestnanosti, rastu a konkurencieschopnosti. Verím, že Vaše kroky budú smerovať do oblastí, ktoré dokážu vytvoriť dodatočný rast vo výške stovky miliárd eur. Len digitálna agenda má potenciál pre vznik dynamickej znalostnej spoločnosti a státisícov nových pracovných miest, najmä pre mladších uchádzačov o zamestnanie. Rovnaký potenciál má dokončenie jednotného trhu, či Transatlantická dohoda s USA.

Treba sa však s plnou vážnosťou pozrieť na neudržateľný deficit platieb za už zrealizované projekty, ktoré EÚ nezaplatila svojim veriteľom. Súhlasím s názorom, že hospodárstva, do ktorých sa neinvestuje, nerastú. A ak hospodárstva nerastú, nevytvárajú zamestnanosť. Ale ak sa do hospodárstva investuje, ale potom tie investície nemá kto zaplatiť, to je ten najhorší scenár, ktorý v EÚ nemôžeme pripustiť. Prístup Rady s odkladaním platieb už prekročil všetky hranice. To je aj pre vás prvá domáca úloha, ktorú spoločne musíme vyriešiť.

 
  
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  Sorin Moisă (S&D), in writing. – As someone who knows the Commission intimately, I must say I admire the courage of its President, Mr Juncker, to try ending its unfortunate ʽsiloʼ culture. Another positive ingredient of the Juncker vision is delegation to the Vice-Presidents, which should create space for the President to provide more vision and leadership than was the case in the past. The personal qualities of the President also seem to foretell the right balance between charm and firmness, a long leash and swift retribution. The new arrangements, however, also leave some questions unanswered. At the top, the presidentialism of previous years was accompanied by an ʽambush cultureʼ, which essentially meant sacrificing collegiality for the sake of presidential power, underpinned by a super-strong Secretariat-General (in itself a normal thing). In time, every Commissioner learnt to use the system to clear his or her files, and the habit became second-nature. I am also afraid the old-fashioned career and motivation system for officials will not help the Juncker approach. Finally, a more political Commission is a good thing, provided ʽpoliticalʼ is opposed to superficial posturing, spinning and opportunistic surfing. I hope the President has the right answers for all these problems and I wish him luck.

 
  
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  Andrej Plenković (PPE), napisan. Podržao sam program rada nove Komisije predsjednika Junckera. Kao nositelju liste HDZ-a na europskim izborima u RH-oj, drago mi je da smo pobjedom pridonijeli da EPP-ov "spitzenkandidat" postane predsjednik Komisije. Inovativnim izbornim procesom osnažen je demokratski legitimitet institucija EU-a, pri čemu je EP imao prominentnu ulogu.

Juncker je sastavio kvalitetan tim povjerenika koji su se pokazali kompetentnima na saslušanjima. Program rada u fokus stavlja zapošljavanje, rast, pravednost i demokratske promjene. S obzirom na probleme s kojima se susreću članice Unije, a pogotovo s nezaposlenošću, očekujem da će glavni prioritet rada buduće Komisije biti jačanje europskog gospodarstva s pozitivnim učinkom na standard građana.

Europskoj uniji potrebna su pametnija ulaganja, manje propisa i veća fleksibilnost. Bitno je graditi bolju infrastrukturu, ojačati industriju, stvoriti čvrstu energetsku uniju te voditi aktivnu klimatsku politiku. Naglašavam potrebu dinamiziranja unutarnjeg i digitalnog tržišta, jačanje EMU-a kao temelja za gospodarski rast Unije.

Očekujem daljnji snažan angažman u vezi ilegalnih migracija, borbe protiv prekograničnog kriminala i terorizma. Na globalnoj razini ključno je osnažiti vanjskopolitičku aktivnost EU-a s partnerima u rješavanju kriza u Ukrajini, Siriji i Iraku, te dati prioritet politici susjedstva. Drago mi je da će Komisija raditi na politici proširenja EU-a, osobito prema Bosni i Hercegovini.

 
  
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  Marcus Pretzell (ECR), schriftlich. – Die von Herrn Juncker geführte Kommission entspricht in vielerlei Hinsicht nicht den Erwartungen der europäischen Bürger. Sie ist zum einen geprägt von Kommissaren, die für eine Fortführung und Vertiefung der bisherigen europäischen Politik stehen und zum anderen mit zahlreichen Kommissaren besetzt, die fachlich den gestellten Aufgaben nicht gewachsen sind. Zu nennen sind in diesem Zusammenhang insbesondere die Herren Moscovici, Katainen und Dombrovskys. In den vor dem Parlament durchgeführten Anhörungen, konnten diese Herren weder politisch noch fachlich eine Mehrheit der Parlamentarier überzeugen. Ihre Wahl verdanken sie lediglich einem unwürdigen Geschacher hinter den Kulissen dieses Hauses, ein unter demokratischen Gesichtspunkten indiskutabler Vorgang, der die schlimmsten Befürchtungen und Vorbehalte vieler Bürger gegen die EU und ihre Institutionen zum wiederholten Male bestätigt und verschärft. Laut Aussage von Herrn Juncker hat dieser zudem sage und schreibe sechs Regierungen davon überzeugt anstatt eines männlichen Kandidaten eine Frau zu benennen. Ich hätte es vorgezogen, er hätte auf ebenso viele Regierungen dahingehend eingewirkt, dass sie qualifiziertere Kandidaten benennen.

 
  
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  Laurențiu Rebega (S&D) , în scris. Consider și sper ca echipa pe care ați format-o să ajute Uniunea Europeană să iasă din criza actuală. Planurile și promisiunile dumneavoastră și ale comisarilor desemnați sunt ambițioase, fie în ce privește susținerea investițiilor, regularizarea emigrației, crearea locurilor de muncă în rândul tinerilor, combaterii ilegalităților și, mai ales, a reducerii birocrației la nivel european. Aceasta din urmă fiind și una din prioritățile comisarului desemnat pentru Agricultură, Phil Hogan, pe care o împărtășesc deplin. Agricultura europeană are nevoie de proceduri simple care să simplifice viețile agricultorilor europeni. Salut toate ambițiile noii comisii. Dar vă rog să nu uitați, în desfășurarea mandatului, promisiunile pe care le-ați făcut. În ce privește vicepreședinții, sper ca aceasta nouă formulă să nu ducă la blocaje interne în cadrul Comisiei, de aceea doresc să interveniți cu fermitate în coordonarea lor. Uniunea Europeană nu trebuie să intre în niciun fel de impas procedural, birocratic etc. Consider că credibilitatea Comisiei se va demonstra doar dacă va reuși să reducă șomajul, să crească investițiile, să susțină agricultorii în momentele dificile, precum cel actual, cauzat de embargoul rus și să coopereze mai îndeaproape decât în trecut cu Parlamentul European.

 
  
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  Claudia Tapardel (S&D) , în scris. – Astăzi am votat Programul Cadru și componența noii Comisii Europene, condusă de Jean Claude Juncker, în plenul Parlamentului European. Noua Comisie Europeană a fost aleasă prin votul majorității europarlamentarilor, cu 423 de voturi pentru. În calitate de membru al Parlamentului European am așteptări mari de la noua Comisie Europeană. Aștept continuarea politicilor publice sociale, aștept politici publice țintite pe nevoile tinerilor, aștept investiții sustenabile în infrastructură și în reducerea decalajelor între Est și Vest. Nu în ultimul rând, mă aștept la o atitudine pozitivă față de parcursul european al Republicii Moldova din partea noii Comisii Europene. Le urez succes în activitate tuturor comisarilor europeni și le doresc să colaboreze eficient și transparent, în beneficiul cetățenilor europeni, atât cu membrii Parlamentului European cât și cu miniștrii de resort ai statelor membre. Consider că instituțiile europene, Parlamentul European și Comisia Europeană trebuie să se apropie de cetățeni și să comunice direct și transparent cu aceștia. Aș vrea ca fiecare cetățean european să știe care sunt beneficiile sale directe, care decurg din politicile europene pe care noi le propunem. Am convingerea că acest nou început pentru Comisia Europeană va deschide și mai mult drumul comunicării și al apropierii față de cetățenii europeni.

 
  
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  Marc Tarabella (S&D), par écrit. – Alors que l’architecture finale de ce que sera la Commission durant ces 5 prochaines années est sur le point d’être finalisée, alors que le Parlement européen s’apprête à voter sa confiance (ou pas) à l’équipe Juncker, il est temps de rappeler au Président de la Commission les promesses faites durant la campagne électorale. 1/ Le plan d’investissement de 300 milliards d’euros devra être composé d’argent frais ne résultant donc pas de recyclages divers. 2/ sur le retrait de la clause d'arbitrage (ISDS) qui permet aux multinationales de faire et de défaire la loi, en fonction de leur recherche de profits et au détriment des citoyens. 3/ sur une révision de la directive sur le détachement des travailleurs qui actuellement est trop utilisée abusivement pour organiser le dumping social, au détriment des petites entreprises et des travailleurs. 4/ sur un retour des matières liées aux médicaments vers la DG sanco Sinon « Les paroles s’envolent, les écrits restent » Tel est le message que je veux vous faire passer. Le président de la Commission européenne doit respecter ses engagements et les formaliser sans quoi la délégation socialiste belge pourrait mercredi refuser de voter l’investiture de la nouvelle équipe proposée par Juncker.

 
  
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  Sergei Stanishev (S&D), in writing. – Today I believe we have to support the Juncker Team, because it is the responsible and democratic thing to do. Juncker received our support as President after declaring his will for real change in European priorities, the main line being his EUR 300 billion investment plan for jobs, growth and competitiveness. By saying ‘Yes’ to the new College we underscore our support for the Commissioners from the Socialist family who showed a high level of expertise and commitment at the hearings. The balance in the Commission has been improved in the course of negotiations, thanks to the efforts of the Group of Socialists and Democrats. We have better representation, with key portfolios and 3 Vice Presidents and no important decision can be taken without our approval. Yet our support is not unconditional, we will strictly monitor the implementation of Junker’s commitments and expect him to uphold his promises. And last, but not least, we should give our support because, if we want a change, we have to participate in every step of achieving it.

 
  
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  Jutta Steinruck (S&D), schriftlich. – Die neue Kommission ist mit einigen ehrgeizigen Zielen angetreten. Nicht zuletzt das Ziel eines Investitionspaketes zeigt deutlich, dass es an der Zeit ist, nach Jahren des Sparens auf Kosten der Menschen in Europa endlich dafür zu sorgen, Wirtschaft und Gesellschaft in Europa für die Zukunft zu gestalten. Im Mittelpunkt muss dabei stehen, dass Europa nicht länger ein rein wirtschaftliches Europa ist, sondern dass die Kommission endlich die Verantwortung für das Soziale Europa übernimmt. Wir fordern einen sozialen Investitionspakt, klare und gezielte Maßnahmen gegen Arbeitslosigkeit, gegen Lohn- und Sozialdumping und gegen Armut. Diese Ziele wollen wir festschreiben und die Kommission sowie die Mitgliedsstaaten regelmäßig daran messen. Genau so, wie wir die Einhaltung wirtschaftlicher Indikatoren im Rahmen des Europäischen Semesters überprüfen, müssen wir künftig ehrgeizige Ziele zur Armutsbekämpfung, Bekämpfung der Jugendarbeitslosigkeit und zur Schaffung guter, nachhaltiger und in keiner Form prekärer Arbeitsplätze einführen. Die neue Kommission muss hier eindeutig Farbe zu Gunsten der Menschen in Europa bekennen und darf nicht länger den freien Wettbewerb vor die Interessen der Menschen stellen.

 
  
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  Marco Valli (EFDD), per iscritto. – Questa Commissione Juncker non rappresenta assolutamente il volere democratico dei cittadini, che hanno espresso volontà di cambiamento. Nell'area economica si rispetterà ancora troppo il rigore con delle politiche fiscali contenitive imposte agli stati.

In questo momento storico di crisi, dopo 5 anni d'austerità, che ha generato solo impoverimento nell'eurozona, non esiste più alcuna scusa e motivazione valida sostenuta da studi, per continuare con queste politiche imposte da un solo stato membro che è la Germania.

Dobbiamo rivedere velocemente i parametri del Six Pack e Two Pack, invitare il Consiglio ad abolire il Fiscal Compact e modificare lo statuto BCE, affinché l'istituto possa disporre di tutti i mezzi per finanziare l'economia reale in maniera più efficace contribuendo agli obbiettivi sanciti nell'art 3 del TUE.

Se non faremo questo, l'Europa continuerà ad impoverirsi e gli stati saranno giustificati a voler riacquisire sovranità al posto di cederla.

Il piano di 300 miliardi di Juncker difficilmente darà lo stimolo necessario all'economia.

Le risorse private che si vogliono chiamare in causa arrivano dagli speculatori di mercato, che stanno costringendo gli stati membri a creare le condizioni necessarie per speculare attraverso le riforme nei nostri paesi e il ricatto in questi termini non è accettabile."

 

3. Izvolitev Komisije (člen 118 Poslovnika) (glasovanje)
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  Der Präsident. - Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Wahl der Kommission.

Ich weise darauf hin, dass vor der Abstimmung eine Rednerrunde der Fraktionsvorsitzenden stattfindet.

 
  
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  Manfred Weber, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident! Wir hatten jetzt ausführlich Zeit, über die neue Kommission zu diskutieren, das Für und Wider abzuwägen. Ich möchte zunächst den Gedanken aufgreifen, dass viele ihre Einzelpositionen nochmals vertreten haben. Ich habe Begriffe gehört wie neoliberal, Austerität, Flexibilität. Ich würde jetzt dafür werben, dass wir das Denken in Kompromissen anwenden, dass wir herauskommen aus den politischen Sichtweisen, und stattdessen zum Kompromiss gelangen. Denn wir werden nur mit Kompromissen Lösungen für die Bürger in Europa erzielen.

Deswegen bitte ich nochmals alle Kollegen, sich ihrer Verantwortung bewusst zu werden. Wer die Kommission heute nicht unterstützt und ablehnt, wenn es dafür keine Mehrheit gibt, dann riskiert man auch ein Stück weit Krise und Instabilität in Europa. Ich darf gerade an Kollegin Harms, an die Grünen, noch einmal appellieren: Darauf, dass man aus bestimmten inhaltlichen Gründen, die jeder nachvollziehen kann, dagegen stimmt, würde ich als Gegenargument antworten: Europa steht bei den anstehenden Klimagesprächen sicher nicht besser da, wenn wir keine funktionsfähige Kommission haben. Auch dieses Argument darf man mit einbringen, und es sollte vielleicht nochmals abgewogen werden.

Deshalb würde ich werben dafür, dass jeder in diesem Haus heute nicht nur aus Parteisicht heraus argumentiert, dass jeder, der jetzt auf einen Knopf drückt, nicht nur aus der persönlichen nationalen Brille oder Partei- oder Fraktionsbrille heraus argumentiert, sondern sich seiner Gesamtverantwortung bewusst ist. Ich bin froh, sagen zu können, dass die EVP-Fraktion geschlossen die neue Kommission unterstützen wird.

(Beifall)

 
  
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  Gianni Pittella, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente Juncker, io le confermo il voto favorevole del gruppo dei socialisti e dei democratici, per la sua attenzione nei confronti del Parlamento, per la positiva nuova architettura istituzionale che lei ha scelto per la Commissione, per il suo invito a riequilibrare le politiche di austerità – aggiungo che chi si è impegnato per le riforme strutturali coraggiose e si trova in una situazione di bassa crescita, deve usufruire di tutta la flessibilità prevista nei trattati – per la sua attenzione al sociale: bella l'espressione, la tripla A sociale, su questo ci giudicheranno i cittadini più deboli. La nostra agenzia di rating sono i cittadini.

Ha inoltre confermato la sua attenzione agli investimenti: questo punto per noi è decisivo; ha ascoltato gli interventi dei colleghi e delle colleghe del mio gruppo. Quando lei ha parlato del piano di investimenti ha detto che è anche il settore privato ad avere grandi responsabilità, e lei ha ragione. Resto tuttavia convinto che il rilancio dell'economia non possa essere esclusivamente appaltato ai privati e nel suo piano di investimenti deve esserci un chiaro impegno fatto di risorse pubbliche e per investimenti pubblici.

Sul mercato unico, noi siamo d'accordo con lei: servono riforme strutturali per ridurre gli ostacoli alla crescita. Però, attenzione alla retorica delle riforme strutturali, molti Stati, da molti anni stanno facendo coraggiose riforme strutturali. Non si può continuare a dire che non basta, che devono sempre fare di più! Forse se nonostante queste riforme la crescita non riparte, il problema è che da sole le riforme strutturali non bastano, ma serve anche un rilancio della domanda interna. Il problema principale dell'economia europea è la debolezza della domanda interna.

Un'ultima parola che ho sentito poco: solidarietà, che è la base del progetto europeo. Fra Stati europei, fra cittadini europei, ma anche oltre l'Europa. Lei giustamente ha citato la tragedia di Ebola. Ecco, questo deve esser il banco di prova per mostrare che l'Europa c'è. C'è ovunque si trovi nel mondo, qualunque sia la nazionalità, non lascerà nessuno indietro. C'è una bella frase di Don Luigi Ciotti, che dice: non è tanto importante essere credenti quanto essere creduti. Questa è la sfida della politica, questa è la vostra sfida, questa è la nostra sfida.

 
  
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  Ryszard Antoni Legutko, on behalf of the ECR Group. – Mr President, President Juncker, the ECR Group will abstain. You start, so to speak, with a clean slate. We heard your words, we heard the words of the Commissioners, but words are like smoke – they tend to blur in peoples’ memory. We will wait for your performance. We count on your success, not on your failure. The future is in your hands. Your team is far from the dream team, but there are some good people there, so there is some hope.

I must admit we were slightly dismayed by your excessive support of the Community method when you have the alternative – subsidiarity. The ECR is definitely on the side of subsidiarity, so do not promise goods that you cannot deliver. There are some limitations. You just cannot deliver certain goods. You cannot reduce youth unemployment – much as you would like to – because you do not have the instruments to do so. You did not mention innovation (which I think is to your credit), because the European Commission or European Parliament do not have the instruments to boost innovation. If they had the instruments, we would have been thriving, and all the Nobel Prizes would go to Europe. They are not going to Europe, and there must be some reason for it. So, contrary to what a lot of my colleagues have said, I urge you to practise the virtue of self-restraint. Do not be over-active. The subsidiarity principle is to be treated seriously, and please do not jump on the federalist bandwagon.

My last point is about so-called ‘European’ values. You are a representative of Christian democracy: a noble political tradition, long dead but worth reviving. So my request is: do not kow-tow to the political Left that dominates the European Union. Act like a good Christian Democrat. Do not think that you can appease them. Believe me, they do not take prisoners. Take my advice, because this is friendly advice made in a good spirit. Good luck.

 
  
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  Guy Verhofstadt, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, let me be clear, after the spokesman of the Abstentionist Party of Europe, the ECR – this could be a new name for Mr Kamallʼs troops – that our Group is very clear; we shall support this new Commission as part, Mr Juncker, of this broad – I hope for you – pro-European majority and coalition in this House.

That said, I think that this debate has been useful because it has made it clear that there are two visions of Europe: there are those in the majority, the Socialists, PPE, ourselves, ALDE, who think that we have to move forward on European integration, and those like Mr Farage who has made his classic intervention for the British public – he is already in the British elections, he is not in the European elections but he is in the British elections for the moment. We shall see ʽMarianneʼ Le Pen in a few minutes.

Deux minutes de patriotisme français à l'intérieur du Parlement européen. Elle n'a pas participé au débat mais elle fera un petit show tout à l'heure, en deux minutes. C'est à cela que nous allons assister.

(Applaudissements)

M. Lucke est intervenu.

Mr Legutko intervened, and I think he was also against the Commission – more clearly than Mr Kamall – saying that the problem is that we are growing everywhere in the world, but not in Europe. That is the problem. His recipe for that is: let us give up the euro and let us give up the European Union, like the Americans gave up the dollar, the Chinese the renminbi or the Japanese the yen. I have not heard the Americans saying: oh, we have to tackle the crisis: let’s go back to the 50 states and the 50 markets in the United States. What they are saying is: more unity, common action. That is their response to the crisis, and that has to be our response to the crisis now.

So things are very clear now. There are those who are saying to public opinion that we shall create jobs by going back to the past. Well, I believe in the future and, for that reason, the ALDE Group will vote in favour of the Commission.

 
  
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  Gabriele Zimmer, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident, Herr Juncker, meine werten Kolleginnen und Kollegen! Die Entscheidung, die wir heute treffen, ist eine politische Entscheidung. Es ist nicht die Entscheidung, ob wir Sie, Herr Juncker, für klug genug halten, diese Kommission zu führen, oder ob wir Herrn Timmermans für den geborenen Kommunikator halten. Es geht wirklich um die Frage: Ist die Kommission politisch genug, um den notwendigen Wandel, der vor der Tür steht, herbeizuführen?

Sie selbst haben die Dramatik der Aufgabe beschrieben. Sie haben sie sehr gut beschrieben. Aber das, was Sie eingeleitet haben, ist aus unserer Sicht nicht griffig genug. Es ist nicht nachvollziehbar genug, ob sich diese Europäische Union tatsächlich in den nächsten Wochen, Monaten und Jahren massiv auf den Weg macht, um zu einer demokratischen, zukunftsfähigen, solidarischen Union zu werden. An diesem Maßstab gemessen, haben Sie uns nicht überzeugt.

Zu viele Mitglieder Ihrer Kommission provozieren Zweifel, dass sie willens und in der Lage sind, genau gegen das vorzugehen, was von den Bürgerinnen und Bürgern auch mit der Wahl zum Ausdruck gebracht worden ist und was auch zu diesem Leck zwischen den Bürgerinnen und Bürgern und den europäischen Institutionen geführt hat, dass Sie genau diese Kurskorrekturen einführen wollen, dass Sie gegen eine Austeritätspolitik sind, dass Sie sich tatsächlich für mehr Demokratie einsetzen werden, für eine andere EU-Migrationspolitik, die Schluss macht damit, dass wir Migrationspolitik mit gemeinsamen Polizeiaktionen oder mit Frontex betreiben, sondern die legale Wege schafft, damit Menschen hierher kommen und von uns auch geschützt werden können.

Die Kritik an der Benennung von Herrn Navracsics zeigt, dass niemand ihm seinen Wandel zu einem Verfechter für mehr Demokratie, kulturelle Offenheit oder auch Medienfreiheit abnimmt. Glaubt wirklich jemand, dass die neue Kommission den Kampf um den Schutz von Tier, Mensch, Umwelt und Klima so massiv vorantreiben wird wie es sein sollte? Wir konnten auch auf Nachfrage bei den Hearings nicht feststellen, wie das von Ihnen so beschworene triple-A für eine soziale Union durchgesetzt werden soll. Wenn bei den Hearings noch nicht einmal die befragten Kommissare in der Lage waren, deutlich festzustellen, dass die Austeritätspolitik nicht im Einklang mit der Europäischen Grundrechtecharta, mit der Gewährung der Menschenrechte steht, wie soll dann dieser Wandel gelingen? Wie soll dieser Umschwung gelingen?

Unsere Kritik richtet sich aber nicht nur an Sie und die Kommission. Ich gebe ehrlich zu, wir sind auch von einem Teil der Kolleginnen und Kollegen hier im Parlament enttäuscht. Leider haben sich einige Fraktionen zu Geiseln der großen Koalition gemacht, zu einem Spiel machen lassen, und das hat mit der Nominierung und der Wahl von Ihnen, Herr Juncker, als Kommissionspräsident begonnen. Was uns als historischer Zugewinn für die Rechte des Parlamentes erklärt worden ist, ist inzwischen zu einem Tauschgeschäft zwischen einigen Fraktionen um das Durchlassen von Kandidatinnen und Kandidaten verkommen. Dieser Preis ist uns zu hoch!

 
  
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  Rebecca Harms, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, Herr Juncker, sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen! Bemerkenswert finde ich immer noch, dass wir an einem Punkt sind, der schon eine Zäsur markiert. Wenn der künftige Kommissionspräsident Jean-Claude Juncker ist ja der Mann, der als Kandidat des Europäischen Parlaments in diese Position gekommen ist. Das sollte man wirklich weiter vor allem als einen großen Schritt für die Entwicklung europäischer Demokratie anerkennen. Schade – das muss ich jetzt an der Stelle ausdrücklich dazu sagen – ist, dass die Möglichkeit verpasst worden ist, auf der Grundlage der Anhörungen diese Kommission, das Team Juncker, auch zum Team des Europäischen Parlaments zu machen. Dafür war das Paket zwischen den Mitgliedstaatsregierungen und den Fraktionen in diesem Haus und den drei Parteien dahinter machtpolitisch tatsächlich zu eng geschnürt. Das ist eine verpasste Chance für den weiteren Aufbruch in europäische Demokratie. Wir werden in diesem Haus darüber reden müssen, wie wir aus dem Schein der Anhörungen wieder das Sein der Anhörungen machen und tatsächlich die Macht des Europäischen Parlaments in Zukunft stärken.

Aber lassen Sie mich eines sagen: Meine Fraktion hat etliche Kommissare als auch positiv empfunden und auch so bewertet. Wir sind eine proeuropäische Fraktion in diesem Haus. Wir wissen, dass wir die ganz großen Herausforderungen, also den Kampf gegen die Deregulierung der Finanzmärkte, der ja immer noch nicht gewonnen ist, den Kampf um ein sozialeres Europa, den Kampf um Klimaschutz und Energieversorgungssicherheit nur gemeinsam europäisch gewinnen können. Deswegen bedeutet der heutige Tag für uns trotz unseres Neins den Aufbruch in eine optimistische und europäische Zusammenarbeit mit der Kommission von Jean-Claude Juncker.

 
  
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  David Borrelli, a nome del gruppo EFDD. – Signor Presidente Junker, l'Europa si trova a dover affrontare un momento epocale: conosciamo bene le sfide che ci stanno davanti e quale pesante responsabilità ci siamo assunti nel rappresentare in Europa le preoccupazioni e le speranze dei cittadini europei. Oggi lei chiede di dare fiducia alla sua idea di Europa e chiede di approvare la sua strategia, basata sull'austerità e il rigore chiedendoci di confermare le persone da lei scelte. Ora, al di là dell'individuale valore delle persone che ci propone come membri della sua squadra, ci chiediamo se questa strategia è adatta ai tempi, se risponde ai bisogni immediati dei cittadini europei in difficoltà. Se questa strategia sarà in grado di recuperare, ammodernare, rendere incisivi nell'oggi i valori della solidarietà, della sussidiarietà e della responsabilità del comune futuro europeo.

Ciò che noi crediamo è che in Europa sia in atto una pericolosa involuzione. Riteniamo che ci si stia allontanando dai valori e dai principi fondamentali, sostituendoli con la ragion di Stato. La sua Commissione nasce di fatto in completa antitesi rispetto al principio di collegialità, con una strana concentrazione di poteri e prevedendo figure e luoghi che mai prima d'ora erano stati introdotti, il tutto avallato da un Parlamento europeo che non è nemmeno in grado di rispettare al suo interno, i principi democratici di proporzionalità e rappresentatività. Un Parlamento europeo che applica i metodi proporzionali solo quando questi sono a favore della maggioranza e li calpesta quando questi vanno a favore delle minoranze, anche se queste ultime rappresentano milioni di cittadini europei. Il tutto sotto gli occhi di un Consiglio europeo, rappresentante degli Stati, capace di avallare ad esempio la situazione in Grecia, dove vengono tolte le cure sanitarie alle persone, salvo poi al contempo dare miliardi di euro a banche e a strutture finanziarie.

Noi abbiamo una pesante responsabilità, quella di difendere i più deboli, i cittadini, dalla guerra spietata in atto in Europa tra grandi interessi. In questo mare in tempesta non vediamo comandanti valorosi, ma solo un pericoloso tentativo di accentrare le decisioni strategiche nelle mani di pochi uomini e pochi paesi. Per questi motivi noi non voteremo la fiducia a questa Commissione. Noi votiamo contro perché vogliamo di più, più rispetto per i cittadini, per le piccole imprese, cuore della nostra economia, più rispetto per l'ambiente, unico vero patrimonio comune, e soprattutto più solidarietà perché i poveri non possono aspettare. Votiamo contro perché vogliamo un'Europa più vera, più democratica e più vicina alle persone.

 
  
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  Der Präsident. - Vielen Dank.

(Von einigen Mitgliedern werden Transparente hochgehalten.)

Wir haben das gesehen. Ich habe nichts dagegen, wenn Sie stehenbleiben. Aber ich nehme an, Frau Le Pen, die jetzt gleich das Wort hat, wird nicht so erfreut darüber sein. Sie haben jetzt Ihre Fotos, bitte setzen Sie sich wieder hin.

 
  
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  Marine Le Pen (NI). - Monsieur le Président, M. Barroso a laissé une Union européenne sans projet, un continent européen à la dérive, dans un état déplorable.

Pour sauver l'euro, il a appliqué avec une dureté sans précédent des plans d'austérité aux populations du sud de l'Europe avec des résultats catastrophiques quant au chômage, à la dette et à l'appauvrissement.

Monsieur Juncker, parlons maintenant de votre Commission, institution qui ne repose d'ailleurs sur aucune légitimité populaire. Pour moraliser et réglementer le secteur financier, vous avez nommé Lord Hill, un proche de la City, qui a fait la moitié de sa carrière comme lobbyiste, travaillant pour des fonds spéculatifs ou des grandes banques. Pour gérer la question de l'euro et du dialogue social, vous avez choisi Valdis Dombrovskis, un ancien premier ministre letton qui a mené le plus grave plan d'austérité dans son pays, ayant abouti à un exode massif de sa population. Vous avez nommé Miguel Arias Cañete au portefeuille du climat et de l'énergie, or cet homme a des liens très étroits avec deux compagnies pétrolières, qu'il a lui-même fondées et que sa famille continue à contrôler.

En manquant à ce point d'éthique en politique, d'indépendance vis-à-vis des lobbies, vous humiliez et insultez tous les Européens.

La feuille de route de votre nouvelle Commission est terrifiante: des accords de libre-échange total, d'un genre nouveau, sont prévus avec le Canada et les États-Unis; la concurrence avec la très puissante agriculture américaine risque de mettre nos agriculteurs à genoux, les survivants devront adopter une approche encore plus productiviste au détriment de la qualité des produits et du respect de la nature. Cet accord alignera toutes les normes, les préférences collectives des Français, sur les normes américaines.

Enfin, honte à la Commission européenne! Elle est en train d'imposer, dans ces traités de libre-échange, une justice privée pour les multinationales contre les États. Ainsi, vous aurez tout à fait détruit nos vieilles démocraties, à la merci des attaques des firmes transnationales. Mais le travail n'est pas terminé, n'est-ce pas? Il vous faut démanteler un peu plus les services publics, ils devront être concurrentiels et concurrencés ou disparaître. C'est le rôle du traité TISA, que la Commission négocie en ce moment. Ces traités consacreront malheureusement la prise de pouvoir des multinationales sur la démocratie en Europe.

Enfin, votre programme de prêt bancaire de 300 milliards d'euros aura un effet indigent sur l'économie puisque, une fois de plus, il n'agira qu'indirectement sur l'économie réelle et l'emploi.

Que dire, pour conclure, de votre volonté de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne? Oh quel visionnaire vous faites, Monsieur Juncker! Les habitants de Kobané en sont époustouflés!

Monsieur Juncker, nous voterons contre votre Commission car, contrairement à l'adage français, avec vous le pire est toujours sûr.

 
  
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  Der Präsident. - Wir kommen nun zur Abstimmung über die Kommission.

(Der Präsident erläutert das Abstimmungsverfahren und die daran anschließenden Schritte.)

(Die Wahl wird in namentlicher Abstimmung durchgeführt.)

Abgegebene Stimmen 699

Ja-Stimmen 423

Nein-Stimmen 209

Enthaltungen 67

Damit stelle ich fest: Die Kommission ist gewählt.

(Anhaltender Beifall)

Ich habe Herrn Juncker die Mitteilung über die mehrheitliche Zustimmung des Europäischen Parlaments zur Wahl der Kommission übermittelt. Ich gratuliere Ihnen, Herr Juncker, jetzt offiziell im Namen des gesamten Hauses. Ich gratuliere aber auch allen gewählten Mitgliedern der Europäischen Kommission, ihren Vizepräsidentinnen und Vizepräsidenten, den Kommissarinnen und Kommissaren, und wünsche Ihnen im Namen aller Abgeordneten viel Erfolg, viel Glück bei Ihrer schweren Aufgabe zum Wohle der Bürgerinnen und Bürger der Europäischen Union!

(Beifall)

 
  
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  Benedetto Della Vedova, Presidente in carica del Consiglio. - Signor Presidente, onorevoli deputati, signori e signore, a nome del Consiglio voglio approfittare di questo opportunità per congratularmi con il Presidente Juncker e con tutta la Commissione per il voto di approvazione che hanno appena ricevuto da questa Assemblea. È davvero un segno di sostegno e di fiducia da parte dei deputati di questo Parlamento. Questo voto prepara la strada al necessario passaggio finale, la nomina da parte del Consiglio europeo, che deve essere completato entro la fine di questa settimana.

Nei prossimi mesi ed anni, la Commissione dovrà svolgere un ruolo fondamentale nell'affrontare le sfide che ci troviamo di fronte. Si tratta di sfide formidabili, che comprendono l'incremento della competitività dell'Europa e la creazione di posti di lavoro, lo sviluppo di una politica europea coerente in materia di energia e di clima e il problema dell'insicurezza nel nostro vicinato, e ve ne sono molte altre.

Naturalmente, la Commissione non può affrontare tutte queste sfide da sola, ha bisogno anche della cooperazione di questo Parlamento e del Consiglio. Vorrei pertanto cogliere questa opportunità, Presidente Juncker, per sottolineare l'impegno del Consiglio a cooperare con lei nei prossimi cinque anni. Dovremo collaborare strettamente tra noi, nonché con questo Parlamento, se vogliamo attuare l'Agenda convenuta dal Consiglio europeo dall'inizio di quest'anno. Le misure che attuiamo e le politiche che adottiamo saranno la base sulla quale tutti noi saremo giudicati dai nostri cittadini, e questo oggi è più difficile che mai.

Mi fa piacere pertanto che lei riconosca che i cittadini europei non si attendono soltanto che le cose vengano fatte, ma in larga misura vogliono che vengano fatte in maniera differente dal passato. Il modo in cui lei ha organizzato la Commissione è un chiaro segno della sua disponibilità ad operare in maniera differente e ne siamo lieti.

Allo stesso tempo, Presidente Juncker, lei ha mostrato nel suo discorso di essere un convinto sostenitore dell'ideale europeo. Ogni volta che lavorerà nell'interesse dell'Europa, avrà il nostro sostegno ed incoraggiamento. Ci rallegriamo alla prospettiva di collaborare con lei e con la sua squadra negli anni a venire.

 
  
  

Schriftliche Erklärungen (Artikel 162 GO)

 
  
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  Damian Drăghici (S&D), în scris. – Am convingerea că noua echipă a Comisiei Europene este una puternică și cu o vastă experiența, care va susține nemijlocit interesele cetățenilor UE. Mă refer aici la dezvoltarea sectorului de investiții - atât de important pentru crearea de noi locuri de muncă și reducerea șomajului în rândul tinerilor - cât și la adoptarea unor măsuri de combatere a migrației ilegale sau la continuarea negocierilor de extindere a UE. Mă bucur ca Romania va deține un portofoliu extrem de important, iar pe această cale vreau să o felicit și să-i urez succes colegei mele Corina Crețu în exercitarea atribuțiilor ce-i revin din poziția de comisar pentru Politica Regională.

 
  
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  Francesc Gambús (PPE), por escrito. – He votado a favor de la Comisión Juncker en el contexto de un amplio acuerdo entre el PPE, S&D y los liberales. Esta es una Comisión mucho más política y con mucho más potencial que las anteriores, por lo que hubiera sido una irresponsabilidad por parte del Parlamento debilitarla antes de que empezara su mandato, ya que debilitar a la Comisión no significa más que fortalecer el papel de los Estados. El Colegio de Comisarios ha salido fortalecido de las audiencias, donde han demostrado su independencia y valía para el cargo en un ejercicio de control democrático y transparente. El gran pacto político entre el PPE, S&D y los liberales es muy positivo y esperanzador, dado que el Parlamento Europeo ha quedado configurado de una forma que ni el PPE ni S&D pueden articular mayorías alternativas en la Cámara. Este hecho pone de manifiesto que los dos grandes partidos han de ser capaces de alcanzar acuerdos en aquellos asuntos de interés general para la UE. Estoy convencido de que adoptar la vía del diálogo y del acuerdo será muy positivo para la legislatura que acaba de empezar y que puede asentar las bases transversales sobre las que proyectar la Unión Europea del futuro.

 
  
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  Lidia Joanna Geringer de Oedenberg (S&D), na piśmie. – Z zadowoleniem przyjmuję wynik dzisiejszego głosowania, które powołuje skład nowej Komisji Europejskiej. Przez ponad dwa tygodnie Parlament sprawdzał kompetencje 27 kandydatów na komisarzy zaproponowanych przez nowego szefa Komisji Jean-Claude’a Junckera. Już trzykrotnie uczestniczyłam w przesłuchiwaniach kandydatów na komisarzy, podczas dwóch kadencji Komisji Barroso oraz obecnej, i uważam, że wybraliśmy dobrą drużynę z dobrym programem pracy. Pomimo, że większość kandydatów wypadła pozytywnie w przesłuchaniach, uważam jednak, że mieli zbyt mało czasu na dogłębne poznanie swojego portfolio i przygotowanie się do nowej roli. Przykładem może być słoweńska kandydatka Alenka Bratušek, desygnowana na wiceprzewodniczącą KE ds. unii energetycznej, której Parlament nie zaakceptował. Pozytywną ocenę uzyskała nowa kandydatka ze Słowenii Violeta Bulc, która ma być odpowiedzialna za transport, a Słowak Maroš Šefčovič został wiceprzewodniczącym KE ds. unii energetycznej. Przewodniczący Komisji Jean-Claude Juncker wraz ze swoim bardziej doświadczonym niż w poprzednich latach zespołem jest teraz gotów, aby zmierzyć się z wyzwaniami zarówno gospodarczymi, jak i geopolitycznymi, przed którymi stoi Europa.

 
  
 

(Die Sitzung wird um 12.35 Uhr unterbrochen und um 13.00 Uhr wieder aufgenommen.)

 
  
  

VORSITZ: RAINER WIELAND
Vizepräsident

 

4. Čas glasovanja
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  Der Präsident. - Als nächster Punkt folgt die Abstimmungsstunde.

Ich höre, dass noch nicht alle Kolleginnen und Kollegen mit Stimmlisten ausgestattet sind. Ich denke aber, dass die jeweiligen Chief Whips zumindest über eine Liste verfügen. Deshalb ist es wohl richtig anzufangen.

Bis alle Platz genommen haben und weil das noch nicht alle neuen Kolleginnen und Kollegen gehört haben, noch ein Wort zum System der Abstimmung: Bei der letzten Abstimmung an einem Tag, wenn Sie weggehen, bevor die Abstimmung geschlossen ist, dürfen Sie nicht Ihre Stimmkarte ziehen, sonst bleibt Ihre Stimme nicht im System. Sie sollten die Stimmkarte also erst ziehen, wenn eine Abstimmung geschlossen ist.

 

4.1. Predlog spremembe proračuna št. 2/2014 - presežek, ki izhaja iz izvrševanja proračuna za leto 2013 (A8-0018/2014 - Gérard Deprez) (glasovanje)

4.2. Predlog splošnega proračuna Evropske unije - proračunsko leto 2015 (glasovanje)
 

Vor der Abstimmung:

 
  
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  Eider Gardiazabal Rubial (S&D). - Mr President, as every year, due to the complexity of the procedure, there are some technical adjustments to be put to the vote.

Concerning pilot project ‘Cohesion policy and synergies with the research and development funds: “the stairways to excellence”’ in line 13 03 77 13, Plenary Amendment 9500 replaces Amendment 1167 (ex-BUDG 3570). This is to delete a duplicated paragraph, leaving only the modification as adopted.

On ‘Financial support for encouraging the economic development of the Turkish Cypriot community’ in line 22 03 01, Plenary Amendment 9501 replaces Amendment 1235 (ex-BUDG 3638). This is to correct omissions in a modified paragraph and to delete a duplicate paragraph.

 
  
 

Vor der Abstimmung über Änderungsantrag 472:

 
  
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  Michael Cramer (Verts/ALE). - Herr Präsident! Wir hatten im Verkehrsausschuss mit der Unterstützung aller Abgeordneten beschlossen, dass wir 0,5 % des Geldes für den Verkehrsausschuss in die 14 EuroVelo-Routen investieren wollen. Das wurde im Haushaltsausschuss nicht berücksichtigt. Daraufhin bin ich von allen Koordinatoren beauftragt worden, diesen Antrag zu stellen, damit 0,5 % des Verkehrshaushalts für die EuroVelo-Routen zur Verfügung gestellt werden.

Ich möchte Sie bitten, dem auch hier zuzustimmen, weil wir es nicht gut fanden, dass der Haushaltsausschuss sich in die inneren Angelegenheiten des Verkehrsausschusses einmischt und eine andere Entscheidung trifft als der Ausschuss. Ich bitte deshalb im Auftrage aller Koordinatoren des Verkehrsausschusses um Zustimmung für 472 und später auch für 473.

 
  
 

Vor der Abstimmung über Block 5:

 
  
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  Jonathan Arnott (EFDD). - Mr President, a point of order on the order of points. Rule 174, paragraph 2: ‘If two or more mutually-exclusive amendments have been tabled to the same part of a text, the amendment that departs the furthest from the original text shall have priority and shall be put to the vote first’. Here, the first amendment merely moves money from one pot of money to another, moving it to the European External Action Service, but it does not make a penny piece difference to the original budget. Our amendment would save taxpayers EUR 15 million in commitments and 7 million in payments. It would be a terrible shame if the first amendment were to pass and the second, therefore, were to fall, because the real cost-saving measure would not be heard. So I would respectfully submit that the order of vote should be reversed and that 547 should be taken before 157.

 
  
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  Der Präsident. - Vielen Dank, Herr Kollege Arnott. Im Budgetverfahren hat der Haushaltsausschuss eine besondere Rolle. Deshalb werden zuerst die Vorschläge dieses Ausschusses zur Disposition gestellt. Wir lassen deshalb zuerst über Antrag 157 abstimmen.

- Nach der Abstimmung :

 
  
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  Enrico Zanetti, Presidente in carica del Consiglio. - Signor Presidente, onorevoli deputati, signor Commissario, prendo atto di come il Parlamento europeo abbia appena adottato degli emendamenti alla posizione del Consiglio sul progetto di bilancio per l'esercizio finanziario 2015, tenuto conto, a questo punto delle differenti posizioni, già ieri ci è stato un ampio dibattito.

In qualità di Presidente del Consiglio, d'accordo con il Presidente del Parlamento europeo, comunico che verrà quindi convocato il comitato di conciliazione come previsto dall'articolo 314, comma 4, punto c, del trattato sul funzionamento dell'Unione europea.

 

4.3. Splošni proračun Evropske unije za proračunsko leto 2015 – vsi oddelki (A8-0014/2014 - Eider Gardiazabal Rubial, Monika Hohlmeier) (glasovanje)
  

VORSITZ: ALEXANDER GRAF LAMBSDORFF
Vizepräsident

 

4.4. Protokol k Sporazumu o prosti trgovini med EU in Republiko Korejo, da se upošteva pristop Hrvaške k Evropski uniji (A8-0012/2014 - Jan Zahradil) (glasovanje)

4.5. Evropski semester za usklajevanje gospodarskih politik: izvajanje prednostnih nalog za leto 2014 (A8-0019/2014 - Philippe De Backer) (glasovanje)
 

Nach der Abstimmung:

 
  
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  Enrico Zanetti, Presidente in carica del Consiglio. - Signor Presidente, solo per dire che il Consiglio prende appunto atto di come anche relativamente al bilancio rettificativo n. 2 dell'esercizio 2014 sono stati approvati degli emendamenti del Parlamento alla posizione del Consiglio e pertanto anche relativamente a questo bilancio rettificativo, d'accordo con il Presidente del Parlamento europeo, il Consiglio chiederà l'attivazione del comitato di conciliazione, come previsto dall'articolo 314, comma 4, punto c, del trattato sul funzionamento dell'Unione europea.

 
  
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  Der Präsident. - Damit ist die Abstimmungsstunde geschlossen.

 

5. Obrazložitev glasovanja
Video posnetki govorov

5.1. Izvolitev Komisije
  

Mündliche Erklärungen zur Abstimmung

 
  
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  Tonino Picula (S&D). - Gospodine predsjedniče, dileme oko izbora gospodina Junckera obnovile su raspravu u kojem pravcu treba razvijati Europsku uniju 60 godina nakon njenog osnivanja. Je li posljednja kriza dokazala kako europski projekt valja ograničiti samo na razvijanje jedinstvenog tržišta ili je jedini odgovor na krizu Europska unija kao dubinski integrirana politička zajednica.

Jacques Delors je tvrdio da se europski ekonomski model mora temeljiti na tri načela: konkurentnosti koja stimulira, suradnji koja jača i solidarnosti koja ujedinjuje. A pet najaktualnijih europskih problema koje nova Komisija treba odmah rješavati su: nezaposlenost, socijalne nejednakosti, javni dug zemalja članica, klimatske promjene i starenje stanovništva.

Za ovu Europsku uniju sam glasao i zbog toga jer je njen predsjednik u govoru pred Parlamentom obećao da će biti predsjednik europskog socijalnog dijaloga. Treba mu dati priliku kao kompetentnom čovjeku, kao jednom od dizajnera sustava koji je dugo dobro funkcionirao, a kojeg sada valja ozbiljno poboljšati.

 
  
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  Laura Ferrara (EFDD). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, signori Commissari, il mio giudizio sulla Commissione è negativo. Sono molte le criticità emerse nelle audizioni e che vanno dai potenziali conflitti di interesse a mancanza di esperienza, se non addirittura incompetenza in settori chiave per la vita dell'Unione, per non tacere infine della linea politica che la contraddistingue, nei cui confronti intendo manifestare aperto dissenso.

In particolare citerò due esempi. Commissaria Jourová: nessuna chiara e soddisfacente risposta abbiamo ricevuto da parte sua in merito all'imbarazzante copertura dei conflitti di interesse, sull'uso dei fondi nell'Unione europea da parte del ministro delle finanze ceco e capo del suo partito, Andrej Babiš. Sappiamo invece che la mia domanda ha suscitato grande clamore nella stampa del suo paese, oltre che ingiustificate reazioni nervose e offensive nei miei confronti da parte dello stesso Babiš. Tutto ciò non depone a favore della sua trasparenza e indipendenza.

Commissario Avramopoulos, lei è ormai famoso in Europa per aver elogiato la barriera di filo spinato sul confine greco con la Turchia, sottolineando la necessità di proteggere la nostra società e i nostri confini dall'immigrazione irregolare. Questa immagine è per noi anche la metafora del programma della Commissione Juncker in materia di immigrazione, una politica che nulla prevede in concreto per la soluzione della tragedia umanitaria che si sta consumando nel Mediterraneo. Una risposta che graverà sulla coscienza di chi si rifiuta di guardare in faccia la realtà, che è fatta di disperazione e morte e che noi intendiamo condividere con chi voterà la fiducia a questa Commissione.

 
  
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  Elly Schlein (S&D). - Signor Presidente, io faccio parte di una generazione che ha avuto la fortuna di nascere e crescere europea. Però quel disegno è rimasto incagliato a metà in questi anni ed è mancato forse il coraggio da parte degli Stati e quindi grande è la responsabilità che si trova davanti questa nuova Commissione. E capisco perfettamente la scelta del mio gruppo e il grande lavoro che è stato fatto con gli hearings in queste settimane. Eppure c'è qualcosa che manca, eppure alcune delle scelte fatte dal Presidente Juncker non mi hanno trovata perfettamente convinta: parlo del numero delle donne su cui forse proprio con gli Stati, con i governi si poteva insistere di più. Parlo della scelta che è stata fatta, forse mancando di ascoltare appieno il monito lanciato dalla commissione cultura.

Per queste ragioni e per alcune altre non mi sono sentita di dare questo voto quest'oggi in quest'Aula, ma con la speranza che comunque in futuro le tante promesse che sono state fatte dal Presidente Juncker e da altri elementi ottimi della Commissione, tra cui Federica Mogherini, Frans Timmermans, potranno essere anche con il nostro aiuto portate avanti verso quel progetto di Europa che per ora è una promessa a metà.

 
  
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  Pascal Durand (Verts/ALE). - Monsieur le Président, l'Europe de la démocratie et de la transparence vient de subir un sérieux revers.

En acceptant la nomination, au poste de commissaire au climat et à l'énergie, de M. Miguel Arias Cañete, dont la famille possède des intérêts directs très importants dans le secteur pétrolier, ce Parlement déshonore ce qui fait le fondement même de la démocratie et qui devrait constituer la grandeur de cette assemblée: la défense de l'intérêt général européen.

Le respect de la transparence et de l'indépendance ainsi que la lutte contre les conflits d'intérêts et la corruption ne sont pas optionnels dans une démocratie, ils en sont la condition. Ces principes ne devraient jamais être délaissés au nom d'une grande coalition et d'une efficacité aux contours flous et totalement opaques.

Aujourd'hui, je rejette donc la Commission présentée par M. Juncker et je le fais en qualité de pro-européen. Je veux que cette Europe remplisse sa fonction première, celle de la défense de l'intérêt général européen.

 
  
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  Jiří Pospíšil (PPE). - Pane předsedající, já jsem hlasoval pro Komisi pana Junckera. Mně se jeho dnešní vystoupení velmi líbilo. Potvrdil, že je to zkušený politik, a je velmi dobře, že jako zástupce vítěze evropských voleb povede tento orgán.

Jako nováček v Evropském parlamentu jsem pozorně sledoval jednotlivá slyšení, jednotlivá vyjádření a vystupování budoucích komisařů a musím říci, že to na mě udělalo veliký dojem, že nešlo pouze o formální protokolární představování těchto budoucích členů Evropské komise, ale že šlo o věcnou debatu, která mohla prověřit jejich politické úvahy, směřování, a to, jak by své rezorty chtěli vést.

Je velmi dobře, že budoucí Evropská komise je orgánem politiků, nikoliv úředníků, že je tam mnohem více zkušených vrcholných politiků, jsou tam čtyři premiéři atd. To povede k jejímu lepšímu postavení a podle mého názoru k většímu respektu u Evropské rady.

A tou poslední věcí je program. Velmi kvituji program, který upravuje otázky investic, 300 miliard euro je myslím dobrý plán pro investice pro hospodářství celé EU.

 
  
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  Silvia Costa (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, al Presidente Juncker riconosco il merito di aver voluta una Commissione politica, con una struttura innovativa che incoraggia il metodo comunitario e con la sfida di riavvicinare l'Unione europea ai cittadini e anche con alcuni ottimi Commissari.

Mi rammarico però, come presidente della commissione cultura, che la nostra chiara indicazione non sia stata tenuta in sufficiente considerazione, limitandosi ad una piccola variazione che non tocca le sostanziali competenze sulla cultura e sull'educazione. Anche se mi auguro che il Presidente Juncker faccia suo l'invito del presidente del mio gruppo, Pittella, a investire sulla cultura come pilastro di uno sviluppo sostenibile.

Il Commissario Navracsics sa però che abbiamo apprezzato in Commissione le sue forti dichiarazioni sulla sua indipendenza e fedeltà ai valori e ai principi dell'UE. Lo consideriamo un impegno, al quale lo richiameremo e sulla base del quale potremo collaborare lealmente senza pregiudizi ma senza sconti.

Per questo la mia astensione è un segno di coerenza politica ma anche di positiva attesa.

 
  
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  Janusz Korwin-Mikke (NI). - Mr President, as Mark Twain once observed, there is no distinctly American criminal class, except Congress. I think the proper institution to deal with the Commission will be the European Prosecution Office, not the European Parliament, and that is exactly why that institution does not exist. Moreover, I think that the European Union should be destroyed.

 
  
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  Daniele Viotti (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, questa Commissione non è perfetta, anzi ha delle lacune quando non delle vere e proprie ombre. Le questioni collegate ai Commissari Navracsics, Hill, Cañete mi preoccupano e non le ritengo per niente chiusa, continueremo a vigilare con attenzione e scrupolo.

Tuttavia ci sono anche alcune eccellenze in questa Commissione, la scelta della signora Georgieva come vicepresidente dimostra la volontà di ridare un ruolo centrale al bilancio e come motore della crescita, perché si possa tornare a investire nella ricerca, nello sviluppo, nel lavoro, nell'agricoltura, nell'ambiente.

Frans Timmermans e Federica Mogherini inoltre sono delle personalità di straordinario spessore. Essi sono entrambi impegnati sul fronte dei diritti LGBT. Questo naturalmente mi dà speranze. Spero che anche il Presidente Juncker faccia lo stesso.

In questi mesi ho provato sentimenti contrastanti e colgo in pieno l'importanza politica del voto che abbiamo espresso oggi. Io mi sono espresso a favore, perché ho deciso di fidarmi del programma presentato, esclusivamente per questo. In questo senso, il mio voto è un vero e proprio voto di fiducia.

 
  
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  Daniel Hannan (ECR). - Mr President, not for the first time I feel that I am trapped in some kind of time loop here – one of those wormholes out of science fiction. The rest of Europe has moved on, but the European Commission remains resolutely trapped in the mid-1950s with Mr Juncker’s paleo-federalism, his plans for a pan-European minimum wage, a European army and police force, European taxation. What has to happen to convince European Federalists that there might be a better way? The rest of Europe has moved on but still the Eurocrats carry on chanting their ancient shamanistic incantations.

It is too much integration that created the democratic crisis; it is too much integration that created the financial crisis. And yet our only response is to accelerate, to keep redoubling all of the things that led to the problems in the first place. As my countryman Oliver Cromwell once put it ‘I beseech you in the bowels of Christ, think it possible you may be mistaken.’

 
  
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  Georgi Pirinski (S&D). - Mr President, I abstained from supporting the Commission because I was not convinced that this Commission can deliver the change which the voters expect from this Parliament and this Commission. The doubts proceed both from the policy statements, which were not clear enough in the realisation that jobs and growth should take first place on the agenda – there was no mention of cohesion policy when, as we all realise, inequalities in present day Europe are the most severe challenge to the future of the Union – and from the composition of the Commission, as Mr Juncker entrusts his investment package to Mr Katainen. I believe that forsakes the option of major public investments.

 
  
  

Schriftliche Erklärungen zur Abstimmung

 
  
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  Isabella Adinolfi (EFDD), per iscritto. - Oggi la grande coalizione, S&D, PPE e ALDE tutti uniti in una corrispondenza di amorosi sensi, ha dato la fiducia alla Commissione Juncker. Ciò è avvenuto quasi di nascosto dai cittadini che poco o nulla sanno sia del meccanismo di nomina della Commissione sia dei nuovi commissari. Forse questo non è casuale visto che è stato nominato un lobbista finanziario, Hill, ai servizi finanziari, il figlio della Troika, Katainen, a vice-presidente per il lavoro, crescita e competitività, un petroliere, Cañete, all'energia e cambiamento climatico e un illiberale, Navracsics, all'educazione, cultura e gioventù. Questo solo per citare alcuni nomi. Il Movimento cinque stelle non ha dunque dato il proprio supporto alla Commissione e resterà sempre vigile nello scrutinare l'attività di quest'ultima. I cittadini europei meritavano di meglio e se avessero conosciuto questi nomi prima delle elezioni, l'affluenza alle urne sarebbe stata inferiore al 42,5% (il minimo storico per un'elezione del PE!) e i risultati elettorali sarebbero cambiati.

Il Movimento cinque stelle si è inoltre battuto per portare più trasparenza nel farraginoso processo di nomina dei commissari, soprattutto riguardo l'attività svolta dalle commissioni parlamentari. I cittadini devono sapere come i propri rappresentanti eletti decidono e votano per loro.

 
  
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  Pascal Arimont (PPE), schriftlich. – Ich unterstütze die neue EU-Kommission von Jean-Claude Juncker.

Juncker hat in seiner Rede zu Recht von der „Kommission der letzten Chance“ gesprochen.

Denn eines ist klar: Europa hat keine Zeit zu verlieren. Die EU muss jetzt handeln und ihre Prioritäten neu definieren.

Europa muss die sozialen Probleme lösen helfen, in Forschung und Entwicklung investieren und für Jobs und Wachstum sorgen. Denn Europa ist mehr als ein Krisenmanager.

Die Anhörungen der vergangenen Wochen haben gezeigt, dass sich das Europäische Parlament kritisch mit den designierten Kommissaren und ihren Vorstellungen zur Zukunft Europas auseinandergesetzt hat.

Einige Kommissare hielten dieser eingehenden Prüfung nicht stand und wurden auf unser Drängen hin ausgewechselt bzw. ihre Zuständigkeitsbereiche abgeändert.

Eine solche Kontrolle wäre sicherlich auch für die Bestimmung nationaler Regierungsmitglieder sinnvoll.

Juncker spricht von einem „neuen Start für Europa“ – ein neuer Start, der in den Augen vieler Bürger bitter nötig ist. Jetzt gilt es, die Agenda Junckers in die Tat umzusetzen.

Meine Zustimmung zu der neuen Juncker-Kommission ist in diesem Sinne auch nicht als Blankoscheck zu verstehen. Sie ist an die Umsetzung der genannten Inhalte gebunden.

Denn wenn Europa den erhofften Kurswechsel jetzt nicht vollzieht, wird das europäische Projekt in den Augen der Bürger keine Aufwertung finden.

 
  
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  Francisco Assis (S&D), por escrito. - Enquanto deputado/a socialista português/portuguesa, em conformidade com a orientação de voto do grupo dos Socialistas e Democratas, decidi votar favoravelmente a investidura da Comissão Juncker, dando-lhe o benefício da dúvida em face dos compromissos políticos de mudança assumidos perante o Parlamento Europeu. Este voto, apesar das reservas manifestadas, tem em conta os graves inconvenientes que resultariam de um impasse político na União Europeia e articula-se com uma atitude de exigência perante a nova Comissão, que se prolongará na sua fiscalização política. Ao longo deste processo, em que o funcionamento democrático da União Europeia saiu reforçado, a atitude exigente dos socialistas permitiu obter melhorias na Comissão proposta, como a atribuição a comissários socialistas das pastas da coordenação do Desenvolvimento Sustentável e da Energia, para além de novos compromissos na agenda económica. As nomeações de comissários com o perfil de Navracsics e de Katainen justificam reservas. E a indefinição nas competências, na flexibilidade orçamental e no plano de investimento exigem uma atitude de vigilância. Os socialistas portugueses continuarão a exigir da nova Comissão o total cumprimento do programa de mudança anunciado por Juncker, com destaque para o plano de investimento de 300 mil milhões de euros prometido para o início de 2015.

 
  
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  Hugues Bayet (S&D), par écrit. - Après avoir mené ces dernières heures d’ultimes négociations sur plusieurs fronts, nous avons obtenu du président Juncker plusieurs engagements qui nous semblaient indispensables dans le cadre de la défense des intérêts du citoyen. Le casting des Commissaires n’est certes pas entièrement celui que nous aurions voulu, et le programme n’est pour l’instant qu’un ensemble de promesses qu’il faudra concrétiser, mais nous avons décidé de donner une chance à cette Commission de la dernière chance.

Les 300 milliards: nous avons obtenu l’assurance qu’il ne s’agirait pas de fonds recyclés. Nous veillerons à ce que la Commission serve à financer des investissements publics indispensables à la relance et utiles aux citoyens.

La clause d'arbitrage (ISDS) dans les TTIP-CETA: nous n’accepterons jamais qu’une entreprise dicte les lois pour ses ambitions commerciales ou ses profits escomptés, aux dépens du citoyen.

Les médicaments : nous avons obtenu que les médicaments ne soient pas une marchandise, ni les patients des clients. C'est une victoire importante à nos yeux, qui concerne la santé de tous les citoyens.

Dumping social : réviser la directive détachement des travailleurs, actuellement trop utilisée abusivement pour organiser le dumping social au détriment des petites entreprises et des travailleurs, est indispensable.

 
  
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  Ivo Belet (PPE), schriftelijk. - Voorzitter Juncker, het grootste cadeau dat we eurosceptici en -criticasters kunnen geven, is dat deze Commissie niet van de grond komt en doelloos ronddobbert op open zee. Zij willen niet dat Europa bewijst dat het de koe bij de horens kan vatten en samenwerking tot stand kan brengen op terreinen waar het echt voor een grote meerwaarde zorgt. Deze Commissie heeft een historische kans om het geschade vertrouwen van heel veel Europeanen in het Europese project terug te winnen. Daarvoor bestaat maar één remedie: actie. De 28 Commissarissen weten perfect wat hen te doen staat: er meteen in vliegen, boven zichzelf uitstijgen en alles doen om onze economie een vitale injectie te geven die zich vertaalt in banen en geloof in de toekomst. We rekenen erop dat elke commissaris op zijn eigen terrein enkele, heel concrete maatregelen uitwerkt die zich rechtstreeks vertalen in meer groei en banen. Het Parlement zal dergelijke actie met enthousiasme ondersteunen. Voorzitter Juncker, we hebben geen minuut tijd meer te verliezen. Laten we meteen werk maken van die duurzame energienetwerken, van een ambitieuze digitale new deal, van een forse injectie zuurstof in vernieuwende industrie zodat de mensen Europa weer associëren met een hoopvol toekomstperspectief. Heel veel succes!

 
  
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  Dominique Bilde (NI), par écrit. – Pas plus que la Commission Barroso, la Commission Juncker n'est légitime. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le Parlement européen ne décide pas et les grands partis européens ont négocié tranquillement la répartition des postes de Commissaires.

La nouvelle Commission poursuivra bien évidemment la politique désastreuse menée par la précédente et enfermera encore plus les peuples européens dans un cycle d’austérité, de chômage de masse et de paupérisation.

Elle restera soumise aux multinationales, aux lobbies et aux banques. Pour preuve son Commissaire aux services financiers, John Hill, est britannique (et s’occupera donc de la City...) ; son Commissaire à l’énergie, Miguel Canete, est actionnaire de deux sociétés pétrolières ou encore le Finlandais Katainen, Commissaire à l’emploi, qui souhaite désormais un plan de relance de 300 milliards d’euros alors même qu’il était avant le chantre de l’austérité et souhaitait hypothéquer le Parthénon en échange d’une aide financière à la Grèce.

L’Europe continuera donc sa politique ultralibérale d’ouverture des frontières, de destructions des services publics et d’élargissement. De l’aveu même du Commissaire chargé du voisinage, Johannes Hahn, la Turquie doit être mise sur la liste des pays prioritaires.

Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre cette Commission.

 
  
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  Simona Bonafè (S&D), per iscritto. - Il mio voto a sostegno della Commissione guidata dal Presidente Junker è dettato dagli importanti impegni assunti in campo economico, che sono anche alla base dell´appoggio del gruppo S&D.

Il contesto in cui viviamo, un'Europa debole, frammentata ed economicamente provata, ha bisogno di risposte concrete ed orizzonti chiari. L'UE deve tornare ad essere per i suoi cittadini strumento di crescita e non limitarsi a definire vincoli di bilancio e parametri da rispettare.

Il piano di investimenti di 300 miliardi può essere il segnale che anche in Europa si cambia verso.

Un´Europa credibile per i suoi cittadini è un'Europa autorevole in campo internazionale e in questo senso saluto con grande favore la nomina di Federica Mogherini.

Dobbiamo saper parlare con una sola voce, tanto sulle crisi in corso, quanto sui dossier nevralgici, forti dei valori fondanti dell´Unione e consapevoli della portata globale delle attuali sfide sociali ed economiche.

Inizia adesso in modo compiuto la nuova legislatura. Abbiamo davanti l´importante compito di lavorare con la Commissione, sollecitandola ad un´azione efficace e portando nella discussione le istanze dei cittadini che rappresentiamo.

Siamo tutti chiamati a far sì che questa occasione di rilancio venga colta.

 
  
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  Biljana Borzan (S&D), napisan. - Na novoj Europskoj komisiji je najveći teret izvlačenja EU iz krize i vraćanja vjere u europski projekt. Zadnjih pet godina Barrosove komisije nećemo pamtiti po dobru, glavna asocijacije koje se vezuju uz nju su bolni rezovi i dugotrajna kriza. Komisija gospodina Junckera će naslijediti taj teret, ali nadam se da će 2019. Europski građani značajno bolje živjeti. To je ključno za opstanak Europske unije i dugoročnu stabilnost našeg kontinenta.

Neki povjerenici poput gospodina Canetea i Navracicsa su gorka pilula za progutati, no ako želimo da izvrsni povjerenici poput Timmermansa, Andirukaitisa i Mimice preuzmu svoje dužnosti, moramo glasati za prijedlog Komisije u cijelosti.

Od predsjednika Junckera očekujem da u razumnom roku ostvari svoje obećanje o investicijskom ciklusu teškom 300 milijardi eura koji će biti usmjereni u projekte za rast i zaposlenje. Nadalje, obvezao se da tijekom pregovora o slobodnoj trgovini (TTIP i CETA) neće biti ugrožena sigurnost i prava europskih potrošača.

Pozdravljam najavu kako će gospodin Juncker odustati od namjere da lijekove i medicinske uređaje premjesti u portfelj povjerenice za tržište i industriju. To znači da je poslušao glas Europskog parlamenta i nadam se da je najava načina na koji će raditi sljedećih pet godina.

 
  
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  Marie-Christine Boutonnet (NI), par écrit. – Nous dénonçons la composition de cette Commission dont aurait pu espérer qu'elle apporte un renouveau à un continent entraîné dans la dérive par monsieur Barroso et son bilan catastrophique.

S'exhale de cette Commission, sans la moindre légitimité populaire, une mauvaise odeur, celle des lobbies qui cannibalisent les ressources vives des nations au profit des multinationales apatrides.

La présence de Lord Hill, si proche de la City, ne nous rassure pas. Celle de Valdis Dombrovskis est terrifiante, lui qui a fait fuir une partie de ses populations avec un plan d'austérité des plus sinistres.

Que dire encore de Miguel Arias Cañete, potentat d'un pétrole géré avec sa famille. À ces fautes morales criardes s'ajoute une calamiteuse feuille de route où il est clair que l'alignement de l'Europe sur les normes américaines atteindra une ampleur jamais connue, avec son cortège prévisible de faillites et de chômage pour les travailleurs européens.

Non, je n'accepte pas ces hommes de la décadence et du déclin qui veulent dès demain faire contrôler la justice de nos pays par une justice privée.

Alors en rejetant ce collège, je dis non à la double humiliation de la dépendance et du déclin.

 
  
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  Gianluca Buonanno (NI), per iscritto. - Ho votato contro la nuova Commissione. Commissari non all'altezza e programma insufficiente per risolvere la crisi economica e i problemi dei cittadini. Questa nuova Commissione continuerà a privilegiare gli interessi delle banche e dei gruppi finanziari a discapito dei cittadini.

 
  
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  Alain Cadec (PPE), par écrit. - Pour la première fois dans l’histoire de l’Union, le Président de la Commission européenne a été désigné consécutivement aux résultats des élections au Parlement européen de mai dernier. Le Parti Populaire européen ayant remporté le plus grand nombre de voix et le plus grand nombre de sièges, c’est son candidat, Jean-Claude Juncker, qui a été désigné Président. C’est un pas de plus vers une Europe politique plus proche des citoyens. J’ai voté pour la nouvelle Commission car je considère qu’elle est équilibrée et composée de personnalités compétentes. Par ailleurs, je soutiens le programme de Jean-Claude Juncker pour la croissance, l’emploi et la compétitivité en Europe. La nouvelle Commission va maintenant se mettre au travail pour un mandat de cinq ans.

 
  
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  David Campbell Bannerman (ECR), in writing. - It is a sad reality that any EU Commission and its Commissioners are at heart federalist, wishing to advance ‘more Europe’ at every opportunity, in working towards ‘ever closer union’ within a political European super-state, and not the democratic interests of national citizens. I abstained in the vote on the Commission as it does not make much difference which Commission is in force, though clearly some individuals are better than others in terms of merit and attitude. The EU needs root and branch reform, not token opposition within its broken and unsuitable framework.

 
  
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  Nicola Caputo (S&D), per iscritto. - Oggi ho votato a favore della nuova Commissione, con la speranza che questa agisca in modo diverso dalla Commissione Barroso sul cui operato ho molte riserve. Mi aspetto una Commissione ambiziosa con una visione strategica che sappia condurci fuori dalla crisi. Juncker ha siglato un contratto con il Parlamento e spero che intenda rispettarlo. La sua squadra deve proporre una strategia credibile sugli investimenti e per la crescita. È essenziale che questa Commissione guardi più alle persone che alle cifre, più ai cittadini ed ai loro bisogni che ai numeri del patto di stabilità. La nuova Commissione europea è quella dell'ultima opportunità per l'UE: o riesce a riavvicinare i cittadini alle istituzioni europee o l'Europa fallirà. Sugli aspetti sociali della politica europea, Juncker ha annunciato che il piano ambizioso di investimenti da 300 miliardi di euro, promesso in luglio, verrà presentato entro Natale. La sua credibilità e quella della Commissione sarà valutata sul piano di investimenti che dovrà permettere di rafforzare l'economia europea e di rilanciare occupazione e crescita.

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (EFDD), per iscritto. - Il Movimento 5 Stelle si schiera contro la Commissione di Jean Claude Juncker, sia per la sua composizione, sia per la reiterata volontà di mantenersi sul cammino del rigore e dell'austerità. Non sarà il pedissequo rispetto di regole di bilancio a salvare milioni di famiglie diventate povere o in procinto di esserlo e gli avvenimenti degli anni passati lo dimostrano pienamente. Non possiamo credere che il collegio di commissari così composto possa agire in modo equo garantendo l'imparzialità delle misure adottate, basta vedere il curriculum di alcuni membri come Lord Jonathan Hill o Miguel Arias Canete.

Le normative sulla trasparenza e l'assenza di conflitti d'interesse all'interno delle istituzioni europee a quanto pare non valgono per l'organo che più di tutti determina il contenuto di atti normativi che influiscono pesantemente sulla vita di oltre 500 milioni di persone.

Non possiamo credere nella totale imparzialità di persone che hanno costruito la propria carriera nell'industria finanziaria o petrolifera, essi saranno sempre inclini ad assecondare i bisogni e le richieste di chi ha lavorato con loro per tanti anni.

 
  
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  Nessa Childers (S&D), in writing. - While some Commissioners-designate demonstrated competence, commitment and a progressive outlook, Mr Junker was dealt a very bad hand by the European Council of Member State governments.

Many governments nominated candidates who were obviously picked for the job as thanks for their pedigrees as loyal, party-political servants. We saw serious instances of conflicts of interest and candidates with very questionable commitment to fundamental European values.

Unfortunately, some of the logical outcomes that should have been drawn at the end of the hearings process were marred by paralysis, as the main conservative group decided to hold some candidates hostage in order to force its most unsavoury candidates through. Gender equality also fell victim to the Member Statesʼ choice to reward political allies over ability. Mr Juncker himself recognised as much in his speech this morning, describing the appointment of nine women out of 28 as ‘ridiculousʼ.

We must rethink the hearings process to prevent it from becoming a rubber-stamping exercise where candidates are frozen in by a threat of mutually assured rejection across party lines. Our electorates sent a clear message for change at the European elections. We ignore it at the European project’s peril.

 
  
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  Caterina Chinnici (S&D), per iscritto. - So bene quanto la definizione di una squadra e di un programma di governo sia difficile, e a maggior ragione questo vale a livello europeo, dove occorre trovare una “intersezione” tra la volontà del Consiglio, inevitabilmente condizionata dalle proposte riservate ai singoli Stati membri, e la volontà del Parlamento, o meglio dei vari gruppi politici, alla luce del rispettivo peso elettorale.

Anche se non mancano ragioni di perplessità, ho sostenuto la Commissione per i motivi di fiducia derivanti dal programma, e in particolare da alcune priorità indicate il 15 luglio e oggi riprese, e per il valore di molti commissari, alcuni dei quali in posizioni decisive proprio ai fini dell'attuazione di quei punti del programma che più mi stanno a cuore: la lotta alla disoccupazione, soprattutto quella giovanile; lo sviluppo dello spazio di giustizia, della cooperazione giudiziaria, della lotta alla criminalità organizzata; e una nuova e maggiore attenzione all'immigrazione, attraverso la costruzione di una solida politica europea sull'immigrazione legale e in materia di asilo. Auspico, quindi, la realizzazione di una politica estera comune più incisiva e all'altezza delle responsabilità dell'Unione.

Per tali motivi, ho deciso di dare oggi la mia fiducia a questa Commissione.

 
  
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  Alberto Cirio (PPE), per iscritto. - Ho votato con fiducia a favore della composizione della nuova Commissione. La mia fiducia è innanzitutto riposta nelle mani del Presidente Juncker, che ha già dimostrato di conoscere molto bene la macchina europea e di sapere dove mettere le mani per migliorare ciò che non va bene. Non sono completamente soddisfatto degli hearing di tutti i Commissari, ma nell'insieme il collegio supera ampiamente la sufficienza e sarà mio compito pungolare quei Commissari che sono meno in linea con le mie aspettative. La fiducia concessa oggi non è e non sarà cieca, ma vigilerò affinché nei fatti siano tutelati gli interessi dei cittadini europei.

 
  
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  Carlos Coelho (PPE), por escrito. - Votei a favor da Comissão presidida por Jean-Claude Juncker porque acho que tem um bom Presidente, uma boa composição e um bom Comissário português.

No processo de Audições que teve lugar no Parlamento Europeu, todos esses elementos foram bem provados e as alterações que se impuseram foram realizadas.

Espero que a Comissão agora eleita seja capaz de honrar o seu juramento de preservar o interesse comum e que contribua para o reforço do ideal europeu, da vivência da cidadania europeia e para o aumento do investimento e da criação de emprego.

 
  
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  Andi Cristea (S&D), in writing. - Today we witnessed a historical exercise of European democracy. It was citizens who, by their vote in May, decided who leads Europe. But we also made a crucial political choice, one binding us for the next five years. Commission President-elect Juncker was not my candidate during the election campaign and is not my candidate today. Yes, the majority of EU citizens voted for him. Their votes must be respected. But he did not win an absolute majority in this House.

My vote, that of S&D, was one based on precise demands to Mr Juncker and his new Commission College. EU citizens want a new direction for Europe; they gave a mandate for change. Our red lines as a political family were clear: the end of austerity-only policies; investment for sustainable growth and decent jobs; a vigorous fight against the drama of youth unemployment; safeguarding freedom of movement. We secured an agenda which included our key priorities. This is the Juncker Commissionʼs commitment. This is why I voted yes.

Today the EU is more democratic, transparent and accountable than ever before. We will remain vigilant to ensure that citizensʼ voices are heard and so will our College Members, including Romanian Commissioner Corina Creƫu.

 
  
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  Therese Comodini Cachia (PPE), in writing. – I voted in favour of the new Commission led by Juncker since this is a Commission that will be led by a President in a way that reflects also the vote of the people. Furthermore, the Commission´s work plan places social development high on its agenda, whereby economic growth is expected to be sought without excluding the social aspects. The Commission is also expected to bring about investment in infrastructures related to education and employment.

 
  
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  Ignazio Corrao (EFDD), per iscritto. - Come succede da un ventennio in Italia, anche nel Parlamento europeo assistiamo alla ridicola farsa della grande coalizione tra popolari, socialdemocratici e liberaldemocratici.

Oggi dichiaro, con immenso senso di dignità, che tra i voti contrari alla commissione Junker c'è anche il mio, oltre a quello di tutto il M5S.

Questa commissione, che deciderà le sorti di centinaia di milioni di cittadini europei, è frutto del collaudato e limpido inciucio tra lobbisti, banchieri e massoni europei.

Va comunicato ai cittadini europei che, dopo i disastri economici e sociali perpetrati dalle Commissioni presiedute da Barroso negli ultimi dieci anni, oggi sono stati condannati ad altri 5 anni di austerità, aumento della povertà, nuove tasse e carestia di diritti sociali.

Senza remore sono stati designati commissari come Cañete, azionista di due società petrolifere, o come Katainen, un rigorista spietato che voleva ipotecare il Partenone in cambio di aiuti finanziari alla Grecia. E come loro tanti altri impresentabili che governeranno quest'Europa in piena crisi sociale ed economica. Questo scempio non poteva che vedermi contrario. Ho esposto i miei dubbi nelle commissioni di competenza ed oggi l'ho fatto con il mio voto!

 
  
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  Javier Couso Permuy (GUE/NGL), por escrito. - He votado rotundamente en contra de este nuevo colegio de comisarios del Sr. Juncker puesto que no es más que un cambio de caras para el continuismo de la misma política de la Comisión Barroso. Políticas neoliberales que violan los derechos humanos más fundamentales, que nos han llevado a niveles de desempleo nunca conocidos en la historia de la UE, a niveles intolerables de pobreza y exclusión social. Esta Comisión garantiza que se seguirá la senda de las reformas estructurales que pretenden nivelar a la baja las condiciones de vida y de trabajo en la UE. Reformas que continuarán favoreciendo a los grandes grupos económicos, a costa del desmantelamiento y privatización del poco sector público que aún queda en los países de la UE. Por todos esos motivos he votado en contra de esta Comisión Juncker.

 
  
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  Andrea Cozzolino (S&D), per iscritto. - La nascita della nuova squadra che sarà capitanata da Juncker ha rappresentato un momento di svolta per il sistema istituzionale europeo. A dispetto di quanto si era detto, il candidato del partito che è risultato vittorioso alle elezioni europee di maggio è stato indicato presidente e, da questo, ne è conseguita una squadra di governo politica che ha, alla sua base, una maggioranza politica in seno al parlamento europeo, con la quale dovrà confrontarsi e con la quale dovrà anche fare i conti. A cominciare con quello che è stato annunciato come il principale piano di intervento dell'unione dall'inizio della crisi. Esso potenzialmente rappresenta uno strumento straordinario per rilanciare l'economia europea, allo stesso tempo può trasformarsi nella ennesima occasione sprecata. Ritengo che l'unica strada sia investire risorse fresche - senza limitarsi a una ricollocazione di quelle già stanziate a titolo di politica di coesione - che potranno attivare i necessari investimenti privati. Altre strade non ne intravedo. Sarà quello il primo vero banco di prova su cui valuteremo la reale volontà della nuova Commissione di imprimere il cambio di passo che i cittadini europei hanno domandato con il loro voto.

 
  
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  Andi Cristea (S&D), in writing. – Today we witnessed an historic exercise of European democracy. It was for the citizens, with their May vote, to decide on who leads Europe. But we also made a crucial political choice, one binding us for the next five years. Commission President-elect Juncker was not my candidate during the election campaign and is not my candidate today. Yes, the majority of European citizens voted for him. Their votes must be respected. But he didn’t win an absolute majority in this House.

My vote, that of S&D, was one based on precise demands to Mr Juncker and his new Commission College. European citizens want a new direction for Europe; they gave a mandate for change. Our red lines as a political family were clear: the end of austerity-only policies; investments for sustainable growth and decent jobs; a vigorous fight against the drama of youth unemployment; safeguarding freedom of movement. We secured an agenda including our key priorities. This is the Juncker Commission’s commitment. This is why I voted yes.

Today the EU is more democratic, transparent and accountable than ever before. We will remain vigilant to ensure that citizens’ voice are heard, and so will our College Members, including Romanian Commissioner Corina Cretu.

 
  
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  Miriam Dalli (S&D), in writing. – I voted in favour of the Juncker Commission as along with my political group, S&D, I believe that this Commission can make a difference. This Commission has also committed itself to support our agenda in addressing youth unemployment, enhancing competitiveness and focusing on energy and industry. We will hold this Commission to this commitment. Now it is time for the Juncker Commission to start delivering on what we have agreed upon including the EU 300 billion investment plan.

 
  
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  Nicola Danti (S&D), per iscritto. - Alcune considerazioni mi consentono oggi di dare un voto favorevole alla Commissione Juncker. Il piano d'investimenti di 300 miliardi di euro rappresenta un cambio deciso di strategia rispetto alla precedente Commissione e può diventare uno straordinario volano per la crescita economica. Solo un programma di crescita può consentire una significativa riduzione del tasso di disoccupazione, grande piaga europea e un miglioramento dei conti dei singoli stati. Mi ha convinto l'idea del presidente Juncker di puntare a una Europa che ottenga la "Tripla A" non sui parametri economici, ma su quelli sociali. Una maggiore attenzione dell'Europa al tema essenziale dell'immigrazione: l'Europa sarà Europa solo se saprà farsi carico di un programma di accoglienza e di cooperazione verso i paesi della sponda sud del Mediterraneo. Certo non tutto ci convince nella composizione del collegio: accanto a straordinarie personalità, tra cui spiccano Federica Mogherini e Franz Timmermans, registriamo la presenza di commissari non all'altezza, oltre alla scarsa presenza femminile e alla sotto rappresentazione della nostra area politica. Tuttavia, come il Presidente Juncker ha detto, questa è l'ultima occasione per rilanciare il progetto europeo, per fondarlo su basi nuove a partire da una maggiore democraticità e da un ruolo più incisivo del Parlamento.

 
  
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  Rachida Dati (PPE), par écrit. - En conscience et en cohérence avec les engagements pris devant mes électeurs, j'ai voté contre la nouvelle Commission européenne. J'ai voté et fait campagne pour Jean-Claude Juncker. Mais je n'ai pas retrouvé, lors de leurs auditions, dans les propos des Commissaires-désignés, les propositions phares sur lesquelles nous avons été élus en France. Comment, en particulier, donner un blanc-seing à une Commission au sein de laquelle le Commissaire à la Migration et aux Affaires intérieures soutient non seulement l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen, mais en plus ne semble pas du tout enclin à opérer la réforme urgente de Schengen que les peuples attendent? Le Commissaire-désigné chargé des négociations d’adhésion n’a quant à lui manifesté aucune volonté de faire une pause dans le processus d’élargissement, soutenant la poursuite des négociations avec les pays candidats et notamment la Turquie. Et comment approuver la candidature de Pierre Moscovici au poste de Commissaire aux Affaires économiques et financières quand on connaît son bilan catastrophique en France? Dans ce contexte, j'ai décidé d'être fidèle à mes électeurs et à mes engagements en votant contre.

 
  
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  Marielle de Sarnez (ALDE), par écrit. – J'ai voté la confiance à la nouvelle Commission européenne proposée par Jean-Claude Juncker. Cette confiance sera exigeante et impatiente car les Européens attendent des résultats concrets. Et Jean-Claude Juncker a des atouts: une grande expérience, une conviction européenne qui n'a jamais faibli et une vraie légitimité politique. Il lui faudra aussi du caractère et du courage pour faire de l'Europe un espace où puisse se former une volonté politique. Voilà l'enjeu.

Cela demande une vision qui fait trop souvent défaut aux chefs d'État et de gouvernement. La vision d'une Europe qui s'occupe enfin des grandes questions, qui se décide à peser dans le monde, à défendre ses intérêts et à agir pour son développement économique et social.

Cela demandera aussi une nouvelle pratique institutionnelle, un retour à la méthode communautaire avec une Commission qui reprendra enfin tout son droit d'initiative.

Nous voulons que l'Europe réussisse. C'est tout le sens de la confiance que nous avons accordée.

 
  
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  Angélique Delahaye (PPE), par écrit. - J'ai voté pour la Commission européenne et le collège des Commissaires tel que proposé par son Président Jean-Claude Juncker après les auditions effectuées par le Parlement européen. La composition du collège est le reflet des résultats des élections européennes et il est normal que la démocratie s'exprime mais je resterai très attentive aux propositions que pourront faire les différents Commissaires et n'hésiterai pas à m'opposer aux idées que je ne partagerai pas.

 
  
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  Mark Demesmaeker (ECR), schriftelijk. - Collega's, de N-VA delegatie kiest voor een Europa dat zich niet bezighoudt met details, maar focust op wat er echt toe doet, onder andere door volop in te zetten op groei, concurrentievermogen en banen door middel van minder maar betere regels. De Europese Commissie moet zich dus resoluut inzetten voor een hervormingsagenda. Wij willen ons constructief opstellen en met de nieuwe Commissie samenwerken aan prioriteiten als de voltooiing van de monetaire unie, de verdieping van de interne markt, de vergroting van energiezekerheid en de schepping van banen. Het belangrijkste is echter de inzet van de nieuwe ploeg voor hervorming. Tijdens de hoorzittingen erkenden vele kandidaten de dringende behoefte aan verandering, efficiënt bestuur op het meest geëigende niveau en minder regeldrift. De duidelijke bevoegdheden van Junckers rechterhand Timmermans, die als kerntaak heeft te waken over meer subsidiariteit en minder regeldrift, stemmen ons voorzichtig positief; de noodzaak van verandering lijkt ook doorgedrongen te zijn in het Berlaymontgebouw. Als hervormingspartij omarmen wij deze ontwikkeling. Wij zullen een kritisch-constructieve houding aannemen om te beoordelen of de Commissie woord houdt en haar beloftes in de praktijk brengt. Dat is onze taak de komende vijf jaar.

 
  
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  Gérard Deprez (ALDE), par écrit. - J'ai accordé sans hésitation ma confiance à la nouvelle Commission européenne mais une confiance exigeante et impatiente car les Européens attendent des résultats concrets.

Je me réjouis de la nouvelle organisation interne de la Commission, dessinée par Jean-Claude Juncker, car j'ai confiance dans les talents et la conviction du «premier ministre» Timmermans, le commissaire le plus brillant que j'ai entendu lors des auditions. Par ailleurs, je suis ravi d'avoir appris que la Commission présentera avant Noël sa proposition de mobilisation de 300 milliards d'euros pour relancer la croissance de l'économie européenne. Enfin, j'ai pris note avec plaisir des accents sociaux du programme de la nouvelle Commission. Bonne chance Jean-Claude!

 
  
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  Ian Duncan (ECR), in writing. - Mr Jean-Claude Juncker has not yet shown he is able to deliver real change. I will endorse his Commission when I see that change.

 
  
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  Pablo Echenique (GUE/NGL), por escrito. - PODEMOS votó en contra de la nueva Comisión Juncker. Votamos en contra del fondo y de las formas; votamos en contra del modo de funcionamiento de esta institucionalidad europea, de los arreglos y las componendas de la gran coalición y el Consejo, del seguidismo irresponsable con las directrices de la Troika, del marco político e ideológico que sigue imponiendo el austericidio, generando cantidades insoportables de sufrimiento social en los países del sur, y minando las bases mismas del proyecto europeo.

Votamos en contra de una Comisión plagada de conflictos de interés, cómplice y promotora del austericidio, complaciente ante las políticas fracasadas, injustas e inviables en materia de empleo, de inmigración o de energía. Votamos en contra de un programa que sigue imponiendo el dogma peligroso del Pacto de Estabilidad y un programa que pretende impulsar la competitividad mediante la bajada de los salarios.

En el sur de Europa sabemos lo que hay detrás de esta Comisión: imposición de recortes del gasto público; aumento de los impuestos indirectos; pérdida de derechos, mayor desigualdad y precariedad laboral; insuficiencia de los ingresos salariales; degradación y vulnerabilidad de la situación de trabajo; y, como consecuencia de todo ello, el empeoramiento general de las condiciones de vida de las clases populares.

 
  
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  Elisa Ferreira (S&D), por escrito. - Enquanto deputada socialista portuguesa, em conformidade com a orientação de voto do grupo dos Socialistas e Democratas, decidi votar favoravelmente a investidura da Comissão Juncker, dando-lhe o benefício da dúvida em face dos compromissos políticos de mudança assumidos perante o Parlamento Europeu. Este voto, apesar das reservas manifestadas, tem em conta os graves inconvenientes que resultariam de um impasse político na União Europeia e articula-se com uma atitude de exigência perante a nova Comissão, que se prolongará na sua fiscalização política. Ao longo deste processo, em que o funcionamento democrático da União Europeia saiu reforçado, a atitude exigente dos socialistas permitiu obter melhorias na Comissão proposta, como a atribuição a Comissários socialistas das pastas da coordenação do Desenvolvimento Sustentável e da Energia, para além de novos compromissos na agenda económica. As nomeações de Comissários com o perfil de Navracsics e de Katainen justificam reservas. E a indefinição nas competências, na flexibilidade orçamental e no plano de investimento exigem uma atitude de vigilância. Os socialistas portugueses continuarão a exigir da nova Comissão o total cumprimento do programa de mudança anunciado por Juncker, com destaque para o plano de investimento de 300 mil milhões de euros prometido para o início de 2015.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. - Como afirmámos no debate, toda a retórica sobre um suposto novo ciclo, comum à direita e social-democracia, não esconde uma verdade cristalina: esta é uma Comissão de continuidade. Não há aqui mudança nenhuma, senão de caras – e mesmo aí, nem todas. Só há continuidade.

Continuidade nas políticas, ditas de ajustamento, que violam direitos humanos fundamentais; no desemprego nunca visto, nos intoleráveis níveis de pobreza, nas desigualdades crescentes.

Continuidade nas reformas estruturais, que visam nivelar por baixo as condições de vida e de trabalho na Europa.

Continuidade no ataque aos serviços públicos e às funções sociais dos Estados.

Continuidade no favorecimento dos grandes grupos económicos – aqueles cujas organizações representativas antecipam nos seus documentos estratégicos o que será a produção legislativa da Comissão Europeia.

Continuidade no ataque à democracia e à vontade soberana dos povos, através de instrumentos como o Tratado Orçamental e o Semestre Europeu.

Esta é uma Comissão associada a tudo o que de pior vivemos nos últimos anos. Esta Comissão é passado, não é futuro.

Significativamente, foi aqui apoiada por PS, PSD e CDS – os apoiantes e executores, à vez, da política de direita.

Só a vontade, a mobilização e a luta dos trabalhadores e dos povos poderá romper com esta continuidade e forçar a verdadeira mudança.

 
  
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  Lorenzo Fontana (NI), per iscritto. - Esprimo il mio voto di totale disaccordo all'elezione di Juncker e del suo collegio di Commissari. Come denunciato più volte questa commissione rappresenta a mio avviso il proseguo di una politica europea non solo sbagliata, ma assolutamente dannosa alla stragrande maggioranza dei cittadini europei.

 
  
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  Lampros Fountoulis (NI), γραπτώς. - Δεν συμφωνώ με την εκλογή της νέας Επιτροπής, διότι κανείς από τους Επιτρόπους δεν ανταποκρίνεται στις δικές μας προσδοκίες για την Ευρώπη του μέλλοντος. Για αυτό τον λόγο, καταψηφίζω την εκλογή της Επιτροπής.

 
  
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  Neena Gill (S&D), in writing. - Despite reservations on certain individual Commissioners, I voted for the Juncker Commission. Because there is a great urgency to implement actions that address the concerns and needs of EU citizens, we need change and a coordinated approach. Therefore, I believe it is in the interest of my constituents that the new Commission makes swift progress in drawing up a plan for jobs and growth that establishes how the EUR 300 billion promised by Mr Juncker will be deployed to increase economic investment into our regions. One of the top priorities has to be to skill up our young people and urgently review certain detrimental policies implemented by the outgoing Commission.

 
  
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  Julie Girling (ECR), in writing. - Last week I voted in favour of the new European Commission. Although the British Prime Minister David Cameron originally opposed Mr Juncker becoming the new President of the Commission, the UK is pleased with his commitments, hitherto, to work with Member States to ensure the EU focuses its efforts where it is best placed to do so. Avoiding needless bureaucracy and interference in areas best dealt with at home must be a cornerstone of a new, reformed EU. Given Mr Juncker’s commitments to better regulation and recognition of Member State subsidiarity, I was happy to support the election of the Commission, for the period 2014-2019.

 
  
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  Charles Goerens (ALDE), par écrit. – Le nouveau président de la Commission a déclaré ce matin que l'équipe qu'il va présider sera celle de la dernière chance. Au terme de cinq ans, on saura s'il aura eu la fortune nécessaire pour relever les grands défis que sont le rétablissement de l'autorité de l'institution, la sortie de la crise, l'élaboration d'une base solide pour les générations à venir et la préservation de l'Europe en tant que communauté de valeurs.

Mon vote positif pour la Commission s'inscrit dans le droit fil d'une logique qui a démarré avec la nomination des Spitzenkandidaten pour aboutir en respectant pleinement la volonté exprimée par la majorité des citoyens européens lors des dernières élections européennes.

Finalement, je ne cache pas mon émotion de voir Jean-Claude Juncker accéder à la présidence de la Commission. Après Gaston Thorn et Jacques Santer, voilà de nouveau l'un de mes compatriotes appelé à présider l'exécutif européen.

 
  
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  Ana Gomes (S&D), por escrito. - Enquanto deputado/a socialista português/portuguesa, em conformidade com a orientação de voto do grupo dos Socialistas e Democratas, decidi votar favoravelmente a investidura da Comissão Juncker, dando-lhe o benefício da dúvida em face dos compromissos políticos de mudança assumidos perante o Parlamento Europeu. Este voto, apesar das reservas manifestadas, tem em conta os graves inconvenientes que resultariam de um impasse político na União Europeia e articula-se com uma atitude de exigência perante a nova Comissão, que se prolongará na sua fiscalização política. Ao longo deste processo, em que o funcionamento democrático da União Europeia saiu reforçado, a atitude exigente dos socialistas permitiu obter melhorias na Comissão proposta, como a atribuição a comissários socialistas das pastas da coordenação do Desenvolvimento Sustentável e da Energia, para além de novos compromissos na agenda económica. As nomeações de comissários com o perfil de Navracsics e de Katainen justificam reservas. E a indefinição nas competências, na flexibilidade orçamental e no plano de investimento exigem uma atitude de vigilância. Os socialistas portugueses continuarão a exigir da nova Comissão o total cumprimento do programa de mudança anunciado por Juncker, com destaque para o plano de investimento de 300 mil milhões de euros prometido para o início de 2015.

 
  
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  Tania González Peñas (GUE/NGL), por escrito. - PODEMOS votó en contra de la nueva Comisión Juncker. Votamos en contra del fondo y de las formas; votamos en contra del modo de funcionamiento de esta institucionalidad europea, de los arreglos y las componendas de la gran coalición y el Consejo, del seguidismo irresponsable con las directrices de la Troika, del marco político e ideológico que sigue imponiendo el austericidio, generando cantidades insoportables de sufrimiento social en los países del sur, y minando las bases mismas del proyecto europeo.

Votamos en contra de una Comisión plagada de nombres manchados por los conflictos de interés, por su complicidad y connivencia con las políticas de la austeridad, por su complacencia ante las políticas fracasadas, injustas e inviables en materia de empleo, de inmigración, de energía. Votamos en contra de un programa que sigue imponiendo el dogma peligroso del Pacto de Estabilidad y crecimiento, un programa que pretende impulsar la competitividad mediante la bajada de precios y, por tanto, también, de los salarios.

 
  
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  Theresa Griffin (S&D), in writing. - I voted in favour of this Commission, but that does not necessarily mean I am fully in favour of every member in every portfolio. However, the European Unionʼs model is based on compromise and I support the Commission as a whole while retaining some reservations about particular members.

In particular I, along with my colleagues in the S&D Group, had serious concerns about the suitability of Mr Cañete for the position of Commissioner responsible for climate action and energy. During the hearing, we heavily questioned him on his links to oil companies and his ability to remain impartial.

Mr Juncker put forward a number of concessions to ease these concerns. He agreed to our Groupʼs request to add responsibility for sustainable development to the portfolio of the First Vice-President, Mr Timmermans. It was made clear that this includes responsibility for coordinating policy on climate action and energy.

In light of these concessions and supervision, we felt we could support the candidacy of Mr Cañete.

Nonetheless, Labour MEPs have made it abundantly clear that we will continue to assess, not just Mr Cañeteʼs performance, but the performance of the Commission as a whole to make sure it is working in the interests of EU citizens.

 
  
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  Antanas Guoga (ALDE), in writing. - I voted in favour of the Commission because I believe that we share the same values and will work closely together towards greater European Union. This Commission is crucial for the Union. It is important that every Commissioner works hard to ensure the best results and to lead Europe out of crisis.

 
  
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  Hans-Olaf Henkel (ECR), schriftlich. - Wir hatten zwar die Möglichkeit, uns ein Bild von der Eignung der einzelnen Kandidaten zu machen. Es waren überzeugende Personen dabei, wie die Herren Hill und Oettinger. Aber neben Herrn Juncker sind noch zwei weitere Kandidaten dabei, die ich für ungeeignet halte. Herr Juncker hat sich vor allem im Süden Europas für die Vergemeinschaftung der Staatsschulden durch die sogenannten „Eurobonds“ stark gemacht; in Deutschland hat er das gern verschwiegen. Herr Juncker ist verantwortlich für den Abriss der Brandmauer zwischen den deutschen Steuerzahlern und ausgabefreudigen Politikern im Süden Europas und in Frankreich, indem er mithalf, das finanzielle Beistandsverbot („No-Bail-Out-Klausel“) einzureißen. Herr Moscovici hat sich in Frankreich jahrelang weder um die Maastricht-Kriterien noch um die Erfüllung des Fiskalpakts geschert. Herr Katainen hat in seiner Anhörung zwar immer wieder auf die segensreichen Wirkungen eines Dreihundert-Milliarden-Investitionsprojekts hingewiesen, die Antwort auf die Frage von Herrn Lucke, woher er denn gedenkt, das Geld dafür zu nehmen, blieb er schuldig.

Hätten die Abgeordneten die Möglichkeit gehabt, einzeln über die Kandidaten abzustimmen, hätte ich gern für die Herren Oettinger und Hill gestimmt. Aber beide sind nicht so gut, dass es sich lohnen würde, auch Juncker, Moscovici und Katainen zu akzeptieren.

Deshalb versage ich der Kommission meine Zustimmung.

 
  
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  Brice Hortefeux (PPE), par écrit. - Je salue la mise en place de la nouvelle Commission de Jean-Claude Juncker.

Enfin, nous aurons de véritables interlocuteurs, pour la plupart d’anciens ministres, qui, par leur expérience gouvernementale, mesurent la responsabilité qui leur incombe dans les choix politiques qui engageront l’Europe.

Cependant, si je me réjouis qu’une équipe soit constituée et les équilibres politiques respectés, je serai particulièrement attentif aux décisions immédiates qui seront prises, notamment en ce qui concerne le budget de la France.

De même, j’attends du nouveau Commissaire à la Migration dont le portefeuille a été complété, et cela est vivement regrettable, par celui de la Citoyenneté, qu’il ne se cantonne pas à des discours symboliques sur le respect des droits fondamentaux mais qu’il fasse des choix réalistes en matière de politique migratoire, des choix au plus près des réalités parfois difficiles et dramatiques comme celles de Lampedusa et de Calais.

 
  
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  Pablo Iglesias (GUE/NGL), por escrito. - Podemos votó en contra de la nueva Comisión Juncker. Votamos en contra del fondo y de las formas; votamos en contra del modo de funcionamiento de esta institucionalidad europea, de los arreglos y las componendas de la gran coalición y el Consejo, del seguidismo irresponsable con las directrices de la Troika, del marco político e ideológico que sigue imponiendo el austericidio, generando cantidades insoportables de sufrimiento social en los países del sur, y minando las bases mismas del proyecto europeo.

Votamos en contra de una Comisión plagada de nombres manchados por los conflictos de interés, por su complicidad y connivencia con las políticas de la austeridad, por su complacencia ante las políticas fracasadas, injustas e inviables en materia de empleo, de inmigración, de energía. Votamos en contra de un programa que sigue imponiendo el dogma peligroso del Pacto de Estabilidad y crecimiento, un programa que pretende impulsar la competitividad mediante la bajada de precios y, por tanto, también, de los salarios.

 
  
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  Ivan Jakovčić (ALDE), napisan. - Glasao sam ZA novu Europsku komisiju s obzirom da izbor samog predsjednika Europske komisije g. Junckera izražava volju Europskog parlamenta koja je iskazana od većine građana na svibanjskim EU izborima. Komisija je politički snažna sa više bivših premijera koji zauzimaju istaknute uloge, te izbalansirana što se tiče podjele resora s obzirom na države iz kojih dolaze povjerenici. Iako držim da osobama kao što je madžarski predstavnik Tibor Navracsis a koji se u svom dosadašnjem političkom radu iskazao kao protivnik temeljnih europskih demokratskih vrijednosti, nije mjesto u europskoj komisiji - Glasao sam ZA jer sam se uvjerio da povjerenici Europske komisije odražavaju neophodan politički kompromis, ali još važnije od toga, vjerujem da ovaj sastav Europske komisije pruža dobru osnovu za uspješno vođenje Europske unije u narednih 5 godina.

 
  
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  Petr Ježek (ALDE), in writing. - This week, Commission President-elect Mr Juncker presented his college of commissioners and their programme to the Members of the European Parliament. After having assessed each commissioner, Parliament decided, by a majority of votes cast, to approve the new Commission.

My support for this new college is far from unconditional, and our group (ALDE) has made that very clear from the outset. We need a Commission of ambitious reforms and better regulation to help boost competitiveness and economic growth. The first priority should be to get the European economy back on track.

I believe that President Juncker, first Vice-President Timmermans and their colleagues will form a strong and independent Commission.

 
  
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  Marc Joulaud (PPE), par écrit. – J'ai voté en faveur de la Commission européenne proposée par Jean-Claude Juncker suite au processus d'audition par le Parlement européen des différents commissaires candidats. Ces auditions ont permis de contrôler les connaissances et l'engagement européen de chacun des candidats.

Il n'aurait pas été responsable de retarder davantage la mise en place de cette nouvelle Commission européenne, à l'heure où nombre d'Européens subissent encore largement la crise économique.

La Commission a été validée à une majorité de 423 voix pour, 209 voix contre et 67 abstentions. Je me félicite de ce vote qui nous permettra de nous remettre rapidement au travail pour sortir l'Europe de la crise.

 
  
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  Philippe Juvin (PPE), par écrit. - J'ai voté en faveur de la nouvelle Commission européenne présidée par Jean-Claude Juncker. En ces temps difficiles, le nouvel exécutif européen va devoir se mettre rapidement au travail, et se montrer à la hauteur des défis qui l'attendent. En effet, les résultats des élections européennes du 25 mai dernier ont été le témoignage d'un désaveu profond vis-à-vis de l'Europe, ainsi que la démonstration de l'incapacité de l'Union européenne à se rendre audible vis-à-vis des citoyens européens. Ainsi, si l'Union souhaite regagner leur confiance, elle va devoir se donner les moyens d'être une véritable puissance: Une puissance économique, commerciale, énergétique, sociale, culturelle et politique. Elle devra être là où on l'attend, en faisant le choix de se concentrer sur l'essentiel, en arrêtant de se noyer dans des textes inutiles et en apportant des solutions concrètes. Enfin, elle devra favoriser le sentiment d'adhésion des européens à une destinée commune. Cela peut se faire en cultivant la fierté d'être européen, entre autre par l'éducation, dès l'école, de notre histoire commune.

 
  
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  Kaja Kallas (ALDE), in writing. - I welcome the positive outcome of the vote on the next European Commission. The Commission now consists of a strong pro-European coalition and I applaud our liberal Commissioners, amongst whom Andrus Ansip and Margrethe Vestager, who will hold important portfolios. We will, however, closely monitor that European values are respected by Tibor Navracsis, as well as the relationship between Valdis Dombrovskis and Pierre Moscovici who have similar competences in economic affairs.

 
  
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  Afzal Khan (S&D), in writing. - The appointment of a new European Commission represents an important opportunity for reform in Europe and our Group has given a strong input. The two most challenging political priorities for the next Commission are to change the direction of Europe and to finally take action to boost growth, encourage development and create new jobs. We can proudly say that we have contributed to shaping a new and different Commission which is much closer to our values.

 
  
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  Kateřina Konečná (GUE/NGL), písemně. - Proč jsem hlasovala proti současnému složení Komise? Odpověď není jednoduchá. Předem je třeba říci, že mé negativní stanovisko se nevztahuje na jednotlivé členy kabinetu pana Junckera, neboť některé budoucí komisaře, jako např. paní Jourovou, pana Šefčoviče či pana Andriukaitise považuji za kompetentní k výkonu funkce. To, jak jsem hlasovala, odůvodňuje několik faktů, především nevhodně nastavený institucionální rámec a absolutně nelogické a matoucí rozdělení pravomocí jednotlivých komisařů. Byla spojena portfolia, která k sobě nemají žádný vztah nebo spolu naopak souvisí pouze okrajově, což postihlo i mou oblast zájmu, kdy byl nepochopitelně propojen rybolov se životním prostředím. Musí být jasné, že ač na první pohled příbuzné oblasti, každá z nich si díky své komplexnosti zasluhuje samostatnou péči. Ještě větší problém však mám s množstvím změn prováděných na poslední chvíli, např. s přesunem pravomocí jak mezi jednotlivými portfolii komisařů, tak dokonce mezi dílčími ředitelstvími, které pan Juncker dělal až v den samotného hlasovaní o Komisi, vlastně až 30 dní poté, co byl výbory EP na „vypadlá“ portfolia, jako např. vesmír či problematika politických uprchlíků, upozorněn. Dále nemohu souhlasit s prezentovaným programem budoucí Komise, jež nadále pokračuje v nefunkční politice rozpočtových škrtů, omezení sociální pomoci a osekávání tradiční evropské koncepce sociálního státu na dřeň.

 
  
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  Giovanni La Via (PPE), per iscritto. - Ho votato positivamente la nuova Commissione presieduta da Jean- Claude Juncker in quanto sono certo che questa nuova squadra di governo sarà capace di rispondere alle sfide del contesto internazionale. Fin dall'inizio, il neo Presidente ha caratterizzato l'azione della nuova Commissione con risposte rapide, ed ha ribadito che su alcuni temi l'Europa è in ritardo -si pensi alla disoccupazione giovanile, all'attuale crisi dell'ebola, ai grandi temi del cambiamento climatico o dell'approvvigionamento energetico. Inoltre, Juncker ha annunciato che entro Natale saranno pronti i piani per gli investimenti di 300 miliardi di euro. Sono certo, quindi, che la nuova Commissione europea si stia muovendo nella giusta direzione e credo che potrà dare il giusto contributo per il rilancio dell'azione europea.

 
  
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  Alexander Graf Lambsdorff (ALDE), schriftlich. - Die FDP im EP begrüßt die europapolitischen Fortschritte bei der Zusammenstellung der neuen EU-Kommission. Die Bürgerinnen und Bürger hatten in der Europawahl erstmals die Möglichkeit, zwischen verschiedenen Spitzenkandidaten auszuwählen. Auch wenn das Verfahren noch nicht perfekt ist, ist es ein wichtiger Schritt zur Stärkung der europäischen Demokratie. Junckers Kommissionsreform mit starken Vizepräsidenten schafft schlankere Strukturen und hoffentlich weniger Bürokratie. Europapolitisch also viel Positives.

Eine starke Kommission ist gerade jetzt nötig, da Bundeskanzlerin Merkel und Präsident Hollande sich daran machen, die Regeln für stabile Finanzen und nachhaltige Wirtschaftsreformen in Frankreich zu umgehen. Jedoch: Uns fehlt das Vertrauen, dass diese Kommission diesen Versuchen entschieden genug entgegentreten und den Vertrag durchsetzen wird – im Gegenteil steht zu befürchten, dass der zuständige Kommissar sie sogar noch unterstützen könnte. Die Konjunkturflaute in Deutschland, der hohe Stand der Arbeitslosigkeit in Frankreich und die zunehmend verzweifelten Maßnahmen der EZB zeigen, dass das der falsche Weg ist. Marktwirtschaftliche Reformen, nicht Rentengeschenke oder neue Schulden, sind Voraussetzung für Wachstum, Arbeitsplätze und neue Chancen für Millionen Menschen in der gesamten EU, die endlich wieder produktiv tätig sein wollen. Die Kommission ist auf diesem zentralen Feld bedauerlicherweise so falsch aufgestellt, dass die FDP ihr nicht zustimmen konnte.

 
  
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  Bogusław Liberadzki (S&D), na piśmie. - Głosowałem za przyjęciem nowej Komisji Europejskiej pod przewodnictwem Jeana-Claude’a Junckera. Mam świadomość, że nie wszystkie postulaty Grupy S&D zostały spełnione, ale wiele udało się osiągnąć. Skład KE jest zawsze wynikiem kompromisu. Tak jak podkreślałem w debacie, liczę na dobrą i systematyczną współpracę KE z PE.

Przewodniczący KE ponownie potwierdził w swoim wystąpieniu wszystkie podstawowe priorytety. W zaistniałej sytuacji nowa KE powinna podjąć pracę bez zwłoki od 1 listopada, a faktycznie od 3 listopada, czyli pierwszego dnia roboczego.

 
  
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  Paloma López Bermejo (GUE/NGL), por escrito. - He votado rotundamente en contra de este nuevo colegio de comisarios del Sr. Juncker puesto que no es más que un cambio de caras para el continuismo de la misma política de la Comisión Barroso. Políticas neoliberales que violan los derechos humanos más fundamentales, que nos han llevado a niveles de desempleo nunca conocidos en la historia de la UE, a niveles intolerables de pobreza y exclusión social. Esta Comisión garantiza que se seguirá la senda de las reformas estructurales que pretenden nivelar a la baja las condiciones de vida y de trabajo en la UE. Reformas que continuarán favoreciendo a los grandes grupos económicos, a costa del desmantelamiento y privatización del poco sector público que aún queda en los países de la UE. Por todos esos motivos he votado en contra de esta Comisión Juncker.

 
  
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  Krystyna Łybacka (S&D), na piśmie. - Wstrzymałam się od głosowania w sprawie powołania nowego kolegium komisarzy. Nie do zaakceptowania jest dla mnie nieuwzględnienie opinii Parlamentu Europejskiego w sprawie węgierskiego komisarza Tibora Navracsicsa. Komisja CULT większością głosów odrzuciła kandydaturę T. Navracsicsa w aspekcie przyznanego mu portfolio. Jednak zakres jego kompetencji tylko w minimalnym stopniu został zmieniony i w dalszym ciągu pozostaje on komisarzem odpowiedzialnym za edukację, kulturę i młodzież. Taka sytuacja jest nie do przyjęcia przez członków Komisji Kultury i Edukacji (CULT), którzy negatywnie ocenili kandydaturę T. Navracsicsa w tych obszarach. Jako członkini komisji CULT nie mogę zgodzić się, aby komisarzem ds. edukacji, kultury i młodzieży został Tibor Navracsics, którego nie tylko polityczna przeszłość, ale przede wszystkim merytoryczne przygotowanie do sprawowania obowiązków komisarza odpowiedzialnego za edukację, kulturę, młodzież i obywatelstwo nie uzyskały akceptacji komisji CULT. Niewzięcie pod uwagę opinii komisji odpowiedzialnej za przesłuchanie T. Navracsicsa oraz brak reakcji odnośnie niewłaściwego przygotowania i kwalifikacji tego kandydata na stanowisko komisarza odpowiedzianego za edukację, kulturę i młodzież nie pozwoliły mi w pełni poprzeć nową Komisję Europejską.

 
  
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  Svetoslav Hristov Malinov (PPE), в писмена форма. - С мнозинство от 423 гласували "за" Европейският парламент току-що "назначи" новата Европейска комисия. Екипът на Комисията "Юнкер" ще започне работа от 1 ноември 2014 г. Обликът на новата Комисия е наистина добър и това личи от включването на силни политически фигури на важни ресори, както и от цялостната промяна на самата организационна структура.

Следващите пет години ще бъдат мандат на осъзнатите трудности от страна на европейските институции и ясен лакмус за начина, по който Европейският съюз се развива – близо до своите граждани и отговаряйки на днешните предизвикателства или отдалечен и все по-критикуван. Лично за мен, от всички проведени дебати и предложени програми, единственият ясен извод е, че реформите са единствената алтернатива за всички държави членки! Мнозинството от политическите групи са единодушни, че без структурни реформи в редица ключови сектори нашето европейско семейство няма да съумее да развие потенциала и предимствата си като най-богатата, свободна и мирна общност в света. Искрено се надявам, че новата Европейска комисия ще изиграе важната роля на двигател за промени в Европа и ще успее да работи ползотворно с всички национални правителства през следващите години. Имате моята подкрепа. Успех!

 
  
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  Andrejs Mamikins (S&D), rakstiski. - Eiropas Komisijas komanda ir ļoti nevienveidīga, un profesionālisms tajā atrodas blakus ar nekompetenci. Balsojot par visu komisijas sastāvu, nevis par katru komisāra kandidātu atsevišķi, tiek atvērts ceļš arī tiem politiķiem, kuru iepriekšējas darbības rezultāti ir pilnīgi pretruna ar tiem uzdevumiem, kurus viņiem jāpilda jaunajā Komisijā.

Tiek piedāvāts, ka Valdis Dombrovskis ieņems Eiropas Komisijas viceprezidenta amatu, kas atbildēs par eiro un sociālo dialogu.

Dombrovska kungs, būdams Latvijas premjers, realizēja nežēlīgo sociālo politiku. Tā rezultātā tūkstoši Latvijas iedzīvotāji aizbrauca no Latvijas, ap 40 procentiem no tās iedzīvotājiem dzīvo nabadzībā, bet sociāla noslāņošanās ir milzīga.

Manuprāt, giljotīna - nav labākais instruments pret galvas sāpēm. Tāpēc es kategoriski pret to, lai Valdis Dombrovskis koordinētu Eiropas Savienībā sociālo dialogu. Tieši tāpēc es balsoju pret jauno komisijas sastāvu.

 
  
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  Marian-Jean Marinescu (PPE), în scris. - Pe 22 octombrie am votat pentru Comisia Junker şi pentru portofoliul atribuit României. Noua Comisie trebuie să ducă mai departe reformele întreprinse de Comisia Barroso şi să facă faţă unor mari provocări cu care se confruntă Europa astăzi. Printre acestea, vreau să aduc în prim plan problema şomajului în UE, care se menţine în continuare la un nivel foarte ridicat, în ciuda tuturor eforturilor, şi problema gazelor ruseşti, de care sunt dependente multe state. Comisia Junker trebuie să intre foarte rapid în funcţiune şi să treacă de etapa propunerilor pe hârtie. Sunt necesare soluţii aplicabile imediat, care să vină şi cu rezultate palpabile. Cred şi sper că am făcut alegerea corectă. Noua echipă a Comisiei Europene are un profil politic pronunţat. Trei foşti premieri, doi foşti miniştri de Externe, doi foşti miniştri ai Economiei se numără printre membrii ei. Comisia Junker trebuie să se achite de încrederea care i s-a acordat. O atenţie sporită trebuie să fie îndreptată şi spre modul în care sunt cheltuite investiţiile publice. De exemplu, România are la dispoziţie anul acesta peste 3 miliarde de euro, care trebuie să fie investite în economie eficient, astfel încât să genereze dezvoltare şi progres.

 
  
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  Jiří Maštálka (GUE/NGL), písemně. - Za parlamentní výbor JURI jsem ihned po slyšení kandidátky na komisařku pro spravedlnost, spotřebitelskou politiku a rovnost pohlaví, Věry Jourové, vyslovil podporu této kandidátce. V průběhu slyšení dalších kandidátů však bohužel došlo ke změně struktury Komise, k přerozdělení portfolií, které se mi v tomto okamžiku jeví jako nejasné až matoucí, a to včetně kompetencí místopředsedů. Některá základní odvětví nemají komisaře (portfolio vesmír), ochrana osobních údajů a energetická unie není vůbec definičně vymezeny. Hlasoval jsem proti Komisi z těchto důvodů, a nikoliv z důvodů nepřízně k jednotlivým kandidátům.

 
  
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  Barbara Matera (PPE), per iscritto. - Ho votato con convinzione in favore della Commissione europea guidata dal collega lussemburghese Jean-Claude Juncker. Una volta che il Consiglio confermerà formalmente il voto da noi espresso in aula la nuova Commissione sarà in grado di entrare in attività dal primo novembre. Nutro nella neoeletta Commissione una nutrita speranza rispetto alle complesse sfide che l'Unione europea deve affrontare nei prossimi anni. Solo con determinazione e spirito di unione sarà possibile trovare una soluzione a problemi quali occupazione giovanile, immigrazione, terrorismo e rilancio economico.

La squadra dei commissari capitanata da Juncker ha dimostrato durante le audizioni in Parlamento europeo di essere in grado di confrontarsi con numerosi e di avere le competenze giuste.

 
  
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  Georg Mayer (NI), schriftlich. - Da die designierten Kommissare weder inhaltlich ihrem Aufgabengebiet gewachsen noch vom europäischen Bürger demokratisch legitimiert sind, konnte ich bei dieser Wahl nur dagegen stimmen.

 
  
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  Nuno Melo (PPE), por escrito. - Votei favoravelmente a aprovação deste Colégio de Comissários, por considerar que se trata de uma equipa equilibrada, e que conseguirá implementar as políticas necessárias, nas áreas mais importantes, que levarão a uma nova fase de crescimento e expansão da UE. Aproveito para desejar aqui ao Presidente da Comissão, Jean Claude Junker e aos seus Comissários, as maiores felicidades e êxito na implementação das suas políticas.

 
  
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  Giulia Moi (EFDD), per iscritto. - Con il voto di oggi ho voluto esprimere un forte dissenso nei confronti della Commissione Juncker perché rifiuto questa governance che non tutela né i cittadini, né i loro interessi.

Rifiuto un governo che continua a perseguire imperterrito le politiche dell’austerity e che non punta alla crescita, allo sviluppo, che non ridà ossigeno a un tessuto sociale ed economico martoriato.

Rifiuto questa squadra di Commissari che si pone in assoluta continuità con il passato, con quei tecnocrati che da dieci anni ci spingono verso il baratro.

Voterò sì a una Commissione solo quando essa smetterà di guardare agli interessi dei soliti noti, del grande capitale, delle banche d’affari, e metterà al centro le PMI e le piccole realtà sociali, storica spina dorsale di questo continente.

Voterò sì solo quando ci sarà una Commissione che immetterà nel circuito produttivo dell’agricoltura risorse per la tutela del kilometro 0, delle eccellenze produttive, della genuinità dei prodotti.

La Commissione a cui dirò sì non può essere quella di Juncker, quella di euro burocrati portatori di interessi contrari ai nostri.

Voterò sì a una Commissione che, fra 5 anni, spazzerà via voi e gli oscuri interessi di cui siete latori. Quel giorno arriverà.

Nell’attesa, ascoltate il nostro fragoroso no a questa squadra.

 
  
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  Bernard Monot (NI), par écrit. - L'élection de M Juncker à la tête de la Commission européenne est lourde de symboles. D'abord, car le Président de la Commission est élu pour la première fois. Or, les députés n'ont aucun choix possible puisque M Juncker était le seul candidat! Ensuite, alors que les élections européennes de mai ont montré une forte volonté de changement, est élu un candidat du sérail, fruit de tractations en coulisses où la transparence ne s'invite pas. L'illusion de la démocratie européenne est totale: la parole des peuples ne reçoit ici qu'un écho lointain. Enfin, premier ministre pendant 18 ans d'un des pays fondateurs de l'Union, M.Juncker porte la responsabilité des politiques qui ont mené à la situation actuelle: ultralibéralisme, plans d'austérité, chômage de masse, croissance en berne, déficit de compétitivité, mécanismes de sauvetages de l'euro et des banques ruineux, surendettement public etc. Il incarne la continuité d'une Europe qui refuse de se remettre en cause face à ses échecs. La preuve en est son engagement pour le traité transatlantique, véritable bombe à retardement pour nos entreprises et notre marché. Au cours des cinq années à venir, les députés euroréalistes au Parlement vont donc mettre sous surveillance renforcée la nouvelle Commission européenne.

 
  
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  Sophie Montel (NI), par écrit. – M. Barroso laisse une UE dans un marasme total, avec des plans d’austérité appliqués dans le seul but de sauver la monnaie unique. Des plans d’austérité qui n’ont fait qu’alourdir la dette des Etats membres et ruiner les peuples. La nouvelle Commission Juncker sera évidemment celle de l’accélération des processus de dislocation des Etats-Nations et de soumission des peuples. Cette Commission, qui ne dispose d’aucune légitimité populaire, va ainsi intensifier les mécanismes de la globalisation. L’accord de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada aboutira à l’alignement de nos normes avec les normes américaines. Dans le secteur agricole, cela conduira à encore plus de productivisme au détriment de la qualité des produits, de l’environnement et de la santé des consommateurs. Avec la nouvelle Commission Juncker, les services publics devront être toujours plus concurrentiels et concurrencés sous peine de disparaître purement et simplement. Pour la nouvelle Commission Juncker, le processus d’entrée de la Turquie dans l’UE sera aussi une priorité… Enfin, la nouvelle Commission Juncker manque cruellement, de par sa composition même, d’indépendance vis à vis des lobbies. Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre la Commission Juncker.

 
  
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  Nadine Morano (PPE), par écrit. - C’est après avoir longuement hésité et mûrement réfléchi que j’ai décidé de voter en faveur de la Commission. Les auditions des Commissaires nous ont montré que les portefeuilles attribués à certains commissaires n’étaient pas judicieux. J’en veux pour preuve l’audition catastrophique de Pierre Moscovici qui restera gravée dans les annales comme le procès de la France du fait des mauvais résultats économiques dont le commissaire est comptable. Dès lors que François Hollande l’avait désigné comme candidat, il aurait été plus judicieux de lui confier une responsabilité autre que les affaires économiques où il a gravement échoué dans son propre pays. Pour autant, dès lors que Pierre Moscovici en déshonorant la France se retrouvait sous tutelle de 2 vice-présidents, et que d’autres commissaires avaient réellement démontré leurs compétences, j’ai choisi de ne pas pénaliser la Commission pour quelques-uns qui ne me semblaient pas à la hauteur. Par ailleurs, j’ai choisi de respecter la légitimité démocratique de Jean-Claude Juncker désigné Président en accord avec le résultat des élections. Enfin, rejeter la Commission aurait retardé nos travaux alors que les peuples attendent de nous des résultats concrets. Mon vote n’est pas un chèque en blanc mais un soutien vigilant et exigeant.

 
  
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  Alessia Maria Mosca (S&D), per iscritto. - Il Presidente Juncker ha dato risposte a molti nostri dubbi, toccando diversi punti che mi spingono a dare la mia fiducia a lui e a questa Commissione. Una Commissione politica, per iniziare, che segna il primato della politica sulla burocrazia, dove, usando le sue stesse parole, saranno i direttori generali a seguire le indicazioni dei Commissari, non viceversa. Positiva la nuova organizzazione con sette Vicepresidenti, che obbliga il Collegio ad agire come tale, non a compartimenti stagni. Soprattutto, mi ha convinta la grande forza europeista di Juncker, ciò che, più di ogni altra cosa, ci accomuna. Con le sue parole ha dimostrato di avere totale consapevolezza del momento cruciale in cui ci troviamo, davanti a quel bivio per il quale o diventiamo qualcosa non solo di più ma di profondamente diverso dalla sola unione di Stati o l’UE collasserà su se stessa. Credo che l’unica speranza, l’unico orizzonte per tutti sia l’Europa, investire su di essa, costruire un’alleanza solida sul piano politico, fiscale, sociale; trovare risposte comuni a problemi che riguardano tutti noi, dalla disoccupazione giovanile al cambiamento climatico, all’attuazione di uno sviluppo sostenibile. Se davvero la Commissione agirà per il pieno raggiungimento di questi obiettivi, lavoreremo per certo insieme.

 
  
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  Renaud Muselier (PPE), par écrit. - J'ai voté en faveur de cette nouvelle Commission européenne qui reflète les équilibres politiques issus des élections de mai dernier. Jean-Claude Juncker a une réelle carrure européenne et si je regrette une partie du casting de sa nouvelle équipe, elle incombe aux Etats dont certains ont eu des choix plutôt hasardeux. Cette Commission va prendre ses fonctions au 1er novembre et je me réjouis que l'on puisse se mettre enfin au travail.

 
  
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  Luděk Niedermayer (PPE), písemně. - Svým hlasováním jsem Junckerovu Komisi podpořil. A to přesto, že někteří její členové mi svými názory nekonvenují a dovedl bych si představit i jiné rozdělení odpovědností. Důvody pro moji podporu Komise jsou v zásadě dva.

Domnívám se, že kandidáti na komisaře prošli tvrdým, leč férovým slyšením. A ti, které EP podpořil, i přes jejich rozdílnou kvalitu, mohou pozici komisaře zastávat.

Podstatnější je však to, že při dnešním nastavení pravomocí mezi unijními orgány navzájem a členskými státy musí být složení Komise značným kompromisem zohledňujícím výsledky voleb. A tak to také je.

Věřím, že složení Komise a kompromisy v něm zahrnuté nebudou zdrojem problémů, ale mohou být naopak impulsem pro hledání těch nejlepších řešení. Podporou Komise v EP nic nekončí, nýbrž začíná. A já jako poslanec chci svou mírou přispět k tomu, aby Komise v nelehké práci uspěla.

 
  
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  Franz Obermayr (NI), schriftlich. - Seit jeher trete ich der immer weiter ausufernden Machtagglomeration der Kommission entschieden entgegen. Mit der neuen Kommission unter Juncker geht die Europäische Union aber erneut einen weiteren großen Schritt in Richtung Zentralisierung, Intransparenz und Lobbying. Da kein Mitglied dieser neuen Kommission aus meiner Sicht ausreichend demokratisch legitimiert ist und ich zudem für eine Reduzierung der Mitgliederzahl der Kommission plädiere, habe ich gegen den Antrag gestimmt.

 
  
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  Morten Helveg Petersen (ALDE), skriftlig. - Jeg stemte for Junckers kommission. Ville jeg have valgt de samme 27 kommissærer, hvis jeg kunne vælge frit på alle hylder? Nej. I så fald havde der været flere radikale kommissærer og endnu højere ambitioner på det grønne område. Men i stedet for at tage nej-hatten på vil jeg da arbejde benhårdt for at få konkrete resultater. Vores arbejde må være at holde kommissionen op på de afgivne løfter og arbejde benhårdt på konkrete resultater. I Radikale Venstre og ALDE samarbejder vi med dem, der vil. For kun igennem samarbejde kan man få reel indflydelse og faktisk gøre en forskel for klimaet. Der skal indgås kompromisser, og måske får vi ikke alt det, vi gerne vil have. Men det bedste må aldrig blive det godes fjende. Det gør man bedst i maskinrummet. Ikke på sidelinjen.

 
  
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  Andrej Plenković (PPE), napisan. - Novim procesom izbora Predsjednika Europske komisije osnažen je demokratski legitimitet institucija Europske unije, pri čemu je Europski parlament imao istaknutu ulogu.

U postupku saslušanja kandidata za povjerenike Europske komisije, nadležni odbori Europskog parlamenta imali su također važnu ulogu u ispitivanju i potvrđivanju kandidata za povjerenike. Nakon današnjeg izlaganja izabranog predsjednika Komisije o kolegiju povjerenika i programu rada glasovao sam za novu Europsku komisiju jer smatram da je Jean-Claude Juncker sastavio kvalitetan tim povjerenika. Riječ je o iskusnom timu koji ima nekoliko bivših predsjednika vlada, bivših ministara i povjerenika, te bivših kolega članova Europskog parlamenta. Drago mi je što je Hrvatska dobila na upravljanje jedan od važnijih portfelja, međunarodnu suradnju i razvoj, te ujedno želim čestitati hrvatskom povjereniku Nevenu Mimici i poželjeti mu uspješan rad u novom mandatu.

 
  
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  Salvatore Domenico Pogliese (PPE), per iscritto. - La Commissione Europea presieduta da Jean-Claude Juncker è composta da valide leadership che potranno mettere in pratica in maniera efficace le politiche di sviluppo ed occupazione necessarie per rilanciare la crescita in Europa. Non potevamo permetterci di temporeggiare oltre, al più presto debbono essere fatte le riforme necessarie, fare degli investimenti mirati ed un uso ponderato della flessibilità. Bisogna dare risposte valide ed immediate ai cittadini dell'UE che ci hanno votato e dato la loro fiducia.

 
  
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  Stanislav Polčák (PPE), písemně. - Hlasoval pro ustavení představeného sboru komisařů a využívám poprvé této možnosti vysvětlení svého hlasování. O svém konečném rozhodnutí jsem vedl řadu diskusí s kolegy z PPE, z mého hnutí i s přáteli. Problém ve složení Komise vnímám především u postu vysoké představitelky EU pro zahraničí věci, jenž má vykonávat paní Federica Mogheriniová. Jsem příslušníkem generace v mé zemi, která své dětství a rané mládí prožila v totalitě komunismu. Má rodina byla vždy odpůrcem komunismu, někteří byli dokonce dlouhá léta zavřeni ve vězení. Paní Mogheriniová má své – místy v životopisu tajené – období, kdy významně inklinovala ke komunismu a vazbám na současné nedemokratické Rusko. Za normálních okolností bych takovou vysokou představitelku podpořit nemohl. Jistěže mohla změnit své dřívější názory, nicméně ani její dosavadní zkušenosti se zahraniční politikou mne nepřesvědčují, že by měla zaštiťovat celou zahraniční politiku EU. Nakonec jsem se rozhodl podpořit Komisi jako celek. Vysvětlení je jednoduché. Z jejího neustavení by se ovšem nejvíc radovaly autokratické síly Ruska. Panu Junckerovi a jeho týmu přeji mnoho úspěchů, jsem si vědom, že on si paní Mogheriniovou nevybral a my, poslanci EP, její kroky budeme pečlivě sledovat a kontrolovat. I proto by bylo z mé strany pochybné potopit jinak velmi kompetentní tým, což by byla z pohledu nutnosti posunout Evropu dále jistě zásadní chyba, která by se našemu kontinentu mohla nesmírně vymstít. Toto riziko jsem i přes vážné výhrady k paní Mogheriniové nechtěl podstoupit.

 
  
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  Soraya Post (S&D), in writing. - Through the EU Treaty, we have committed to ensuring gender equality and equal rights. This is clear from Article 23 of the Charter of Fundamental Rights and Article 8 of the Treaty on the Functioning of the European Union. It should therefore be an obvious starting point that the EU institutions have an equal representation of men and women.

The European Commission should set an example for the Member States and represent the EU’s fundamental values before the rest of the world. This is particularly important in times when fascism and anti-democratic forces are growing in Europe.

The President-elect of the Commission, Jean-Claude Juncker, has ahead of today’s vote proposed a college of commissioners where only 9 of 28 members are women. This composition does not live up to the commitment to ensure gender equality and equal rights. It does not live up to the definition of gender equality that the Commission itself has set out.

For this reason I have chosen to vote against the current proposal. I think it would be a betrayal of the EU’s fundamental values to accept a new college of Commissioners that is as unequal as the previous one.

 
  
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  Marcus Pretzell (ECR), schriftlich. - Wie mehr als 200 weitere Abgeordnete habe ich gegen diese Kommission gestimmt.

Richtigerweise bezeichnete Jean-Claude Juncker diese Kommission als die Kommission der letzten Chance. Eine Kommission der letzten Chance, innerhalb Europas endgültig Demokratie und Rechtsstaat zu beerdigen. Aber, Herr Juncker, unterschätzen Sie nicht die Bürger Europas! Diese Bürger erkennen in zunehmender Zahl und immer deutlicher, wohin Ihr Kurs und der Kurs Ihrer Komplizen uns führen soll: Hin zu Planwirtschaft und rigider Staatswirtschaft. Hin zu einem überbordenden Staatswesen, das den Bürger überwacht, ihm immer zahlreichere Vorschriften und Vorgaben für sein Leben macht und seine Freiheit beschneidet. Aber mehr als 200 Jahre Aufklärung sind nicht spurlos an unserer Gesellschaft vorübergegangen. Wir Bürger werden uns zu wehren wissen. Diese Kommission wird chancenlos bleiben in ihrem Bestreben, eine demokratische, rechtsstaatliche, freiheitliche und vielfältige Gesellschaft in Europa zu egalisieren.

 
  
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  Franck Proust (PPE), par écrit. - Une nouvelle Commission européenne est en place, avec sa tête Jean-Claude Juncker. Il s'agit d'une belle victoire pour notre famille politique, le PPE. Nous sommes la première force au Parlement européen, il était logique que nous prenions la tête de la Commission. Maintenant, j'espère que les projets et les politiques énoncés par le président Juncker ne resteront pas lettre morte et seront appliqués par les commissaires : investissements, simplification administrative, politiques ambitieuses pour l'industrie et l'énergie, réduction des déficits, politique commerciale concentrée sur l'essor de nos entreprises. Je resterai vigilant pour les engagements pris devant le Parlement se déclinent en actes forts.

 
  
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  Laurențiu Rebega (S&D), în scris. - Consider că votul pozitiv acordat din partea Parlamentul European noii Comisii Europene este o importantă acțiune democratică care reflectă alegerile parlamentare. Reticențele față de anumiți comisari au fost depășite prin 423 de voturi în favoarea întregii echipe. După o perioadă de negocieri politice și audieri dure în cadrul Parlamentul European, Președintele Juncker și comisarii săi vor prelua conducerea executivului european la 1 noiembrie 2014. Această Comisie, dacă va colabora mai îndeaproape decât în trecut cu Parlamentul European, va reuși să obțină rezultatele pe care și le-a propus.

 
  
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  Liliana Rodrigues (S&D), por escrito. - Vi em Juncker a possibilidade da Esperança para a Europa. Vi a possibilidade do cumprimento da paridade e do equilíbrio político. A democracia seria cumprida. Mas não compreendo como pode a Europa ser governada por quem exige garantias a quem tem quase nada. Não compreendo um governo europeu que defende a igualdade e em que um dos seus membros menorizou as mulheres e onde esse membro, através de uma ginástica empresarial, julga que pode comprar aquilo que é o valor fundamental da política: a Ética. Um governo europeu onde o seu comissário, português como eu, lançou a minha terra, uma RUP-Madeira, para a miséria. A Educação e a Cultura foram deixadas nas mãos de quem amordaçou a liberdade de imprensa e inquinou a mobilidade estudantil. Não compreendo uma identidade europeia, unida pela sua cultura, deixada nas mãos de quem nela não acredita. Tirar apenas a Cidadania ao Comissário Navracsics é um insulto à própria Cultura e Educação que são a base de todo o projeto europeu. Navracsics não é digno de representar a cultura europeia. O Presidente Juncker não respeitou a decisão da Comissão da Cultura e o que me deu em Esperança foi subtraído pela falta de Coragem.

 
  
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  Maria João Rodrigues (S&D), por escrito. - Enquanto deputada socialista portuguesa, em conformidade com a orientação de voto do grupo dos Socialistas e Democratas, decidi votar favoravelmente a investidura da Comissão Juncker, dando-lhe o benefício da dúvida em face dos compromissos políticos de mudança assumidos perante o Parlamento Europeu. Este voto, apesar das reservas manifestadas, tem em conta os graves inconvenientes que resultariam de um impasse político na União Europeia e articula-se com uma atitude de exigência perante a nova Comissão, que se prolongará na sua fiscalização política. Ao longo deste processo, em que o funcionamento democrático da União Europeia saiu reforçado, a atitude exigente dos socialistas permitiu obter melhorias na Comissão proposta, como a atribuição a Comissários socialistas das pastas da coordenação do Desenvolvimento Sustentável e da Energia, para além de novos compromissos na agenda económica. As nomeações de Comissários com o perfil de Navracsics e de Katainen justificam reservas. E a indefinição nas competências, na flexibilidade orçamental e no plano de investimento exigem uma atitude de vigilância. Os socialistas portugueses continuarão a exigir da nova Comissão o total cumprimento do programa de mudança anunciado por Juncker, com destaque para o plano de investimento de 300 mil milhões de euros prometido para o início de 2015.

 
  
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  Bronis Ropė (Verts/ALE), raštu. – Balsavau prieš, nes Europos Komisija nebuvo sudaryta laikantis visų demokratijos ir optimalaus parinkimo principų. Reikia pastebėti, kad esama nemažai Komisijos narių, kurie sugebėjo įtikinti Parlamentą savo žiniomis ir kompetencijomis. Palankiai vertinti Lietuvos, Airijos, Rumunijos kandidatai. Taip pat pagirtinas ir J.-C. Junckerio sprendimas perorganizuoti Europos Komisijos struktūrą. J.-C. Junckeris išgirdo Europos Parlamento narių nuogąstavimus ir perdavė farmacijos klausimus sveikatos komisarui. Taip pat jis išreiškė poziciją, kad siekiant visoje Europoje palaikyti konkurencingumą žemės ūkyje, jis sieks peržiūrėti Bendrosios žemės ūkio politikos sistemą. Tikimės, kad taip ir įvyks.

Tačiau yra Komisijos narių, kurie galimai turi interesų konfliktų. Kai kurie jų yra paskirti eiti tam tikras pareigas tik dėl politinės priklausomybės. Partiniais susitarimais, o ne kompetencija paremti sprendimai gali mesti šešėlį visai Komisijai ir ją susilpninti ateityje. Tuo tarpu šiandien Europai reikia veiksmingos ir stiprios Europos Komisijos, kuri būtų pasiruošusi jau šiandien reaguoti į kasdieninius iššūkius ir priimti būtinus sprendimus.

 
  
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  Tokia Saïfi (PPE), par écrit. - Avec 423 voix pour, 209 contre et 67 abstentions, le Parlement européen a approuvé la nouvelle Commission européenne de Jean-Claude Juncker qui prendra ses fonctions le 1er novembre.

J'ai soutenu la future Commission européenne et ses orientations politiques pour les cinq prochaines années.

Le programme de Jean-Claude Juncker est ambitieux et coïncide avec la situation politique, économique et financière actuelle de l'Union européenne. La mise en place rapide d'un plan d'investissements de 300 milliards d'euros permettra à l'Union de relancer la croissance et l'emploi. Concernant le commerce international, Jean-Claude Juncker a précisé que les futurs accords de libre-échange ne seraient pas conclus à n'importe quel prix et il a affirmé son objectif d'obtenir un accord juste et équilibré concernant les négociations commerciales actuelles entre l'Union européenne et les États-Unis.

Ce vote symbolise une étape importante dans la construction d'une Union européenne toujours plus démocratique. Les citoyens européens, lors des élections européennes le 25 mai dernier, ont pu se prononcer sur l'élection du futur Président de la Commission européenne et sur l'orientation politique de l'UE. Il s'agit d'une étape supplémentaire vers davantage de transparence et de démocratie en Europe.

 
  
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  Massimiliano Salini (PPE), per iscritto. - Ho votato a favore della nuova Commissione guidata da Jean-Claude Juncker, che ha presentato i commissari e il loro programma, evidenziando di aver recepito le richiese delle commissioni parlamentari a seguito delle audizioni con i commissari designati. L’elezione della Commissione è stato un passo importante verso una maggiore trasparenza e democrazia in Europa. Per il gruppo PPE la priorità della Commissione dovrà essere quella di trovare soluzioni concrete alle domande dei cittadini europei, in particolare sui temi della stabilità, della crescita e del lavoro, ma anche della sicurezza, dell’immigrazione, della politica estera.

 
  
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  Lola Sánchez Caldentey (GUE/NGL), por escrito. - He votado en contra de la nueva Comisión, voto en contra del fondo y de las formas; voto en contra del modo de funcionamiento de esta institución europea, de los arreglos y las componendas de la gran coalición y el Consejo, del seguidismo irresponsable con las directrices de la Troika, del marco político e ideológico que sigue imponiendo el austericidio, generando cantidades insoportables de sufrimiento social en los países del sur, y minando las bases mismas del proyecto europeo.

Según datos de Eurostat, la tasa de pobreza en nuestro país ha aumentado del 24,5% en 2008 al 28,2% en 2012, y el número de trabajadores pobres ha pasado del 10,1% en 2006 al 12,3% en 2012. La nueva Comisión representa la continuidad de unas políticas económicas que han llevado a nuestro país a una situación de emergencia social como no habíamos conocido en décadas. He votado en contra de esta nueva Comisión y refrendo mi compromiso de combatir la peligrosa deriva ideológica y política de una Unión que debería dedicarse a defender y garantizar los derechos de sus ciudadanos, y no a cercenarlos para servir a los intereses de unos pocos que nadie ha elegido y que nos conducen a paso firme hacia el desastre.

 
  
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  Jordi Sebastià (Verts/ALE), por escrito. - Mi voto es contrario a la elección de esta Comisión donde la paridad queda muy lejos y donde figuran comisarios como Cañete o Hill que mantuvieron hasta hace poco intereses con grupos privados que para mí son moralmente incompatibles con la defensa de los intereses públicos de la ciudadanía europea. Ni la lucha contra el austericidio, ni la necesidad acuciante de devolver a los europeos y a las europeas la justicia social perdida ni la apuesta decidida por un cambio de modelo energético y productivo hacia la sostenibilidad figuran entre las prioridades de esta Comisión, y, por tanto, no compartimos su proyecto y no podemos votarla.

 
  
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  Lidia Senra Rodríguez (GUE/NGL), por escrito. - He votado en contra del colegio de comisarios del Sr. Juncker porque, a juzgar por los perfiles de las personas y por las audiciones, supondrá continuidad y endurecimiento de las políticas neoliberales que violan derechos humanos, que han generado el mayor nivel de desempleo, pobreza y exclusión social en la UE. Seguirán las reformas estructurales para rebajar las condiciones de vida y de trabajo. Seguirá con políticas agrarias y alimentarias nefastas para el campesinado, que proporcionarán comida insegura, y fomentan modos de producción agresivos para el medioambiente. Continuará favoreciendo a los grandes grupos económicos, a costa del desmantelamiento y privatización del sector público. Seguirá mirando para otro lado con la represión al movimiento sindical y a los movimientos sociales que luchan por mantener los derechos y las conquistas sociales. Tampoco va a promover las directivas necesarias para avanzar en la igualdad de derechos de las mujeres y en la lucha contra la violencia machista. Una Comisión que tampoco da muestras de respeto por el derecho a decidir de los pueblos que conforman la realidad plurinacional de algunos Estados. El presidente Juncker no ha hecho ningún pronunciamiento sobre la decisión del gobierno español de impedir que Cataluña convoque un referéndum.

 
  
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  Pedro Silva Pereira (S&D), por escrito. - Enquanto deputado socialista português, em conformidade com a orientação de voto do grupo dos Socialistas e Democratas, decidi votar favoravelmente a investidura da Comissão Juncker, dando-lhe o benefício da dúvida em face dos compromissos políticos de mudança assumidos perante o Parlamento Europeu. Este voto, apesar das reservas manifestadas, tem em conta os graves inconvenientes que resultariam de um impasse político na União Europeia e articula-se com uma atitude de exigência perante a nova Comissão, que se prolongará na sua fiscalização política. Ao longo deste processo, em que o funcionamento democrático da União Europeia saiu reforçado, a atitude exigente dos socialistas permitiu obter melhorias na Comissão proposta, como a atribuição a comissários socialistas das pastas da coordenação do Desenvolvimento Sustentável e da Energia, para além de novos compromissos na agenda económica. As nomeações de comissários com o perfil de Navracsics e de Katainen justificam reservas. E a indefinição nas competências, na flexibilidade orçamental e no plano de investimento exigem uma atitude de vigilância. Os socialistas portugueses continuarão a exigir da nova Comissão o total cumprimento do programa de mudança anunciado por Juncker, com destaque para o plano de investimento de 300 mil milhões de euros prometido para o início de 2015.

 
  
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  Branislav Škripek (ECR), písomne. - Chcem pogratulovať p. Šefčovičovi k získanie významného postu podpredsedu EK. No Zloženie EK je viac výsledkom politiky a dílovania s jednotlivými portfóliami, než výsledkom hľadania vhodnej odbornosti. Kandidáti nemajú priamy mandát od občanov navyše ich výber sa čoraz viac vzďaľuje demokratickým praktikám. Preto sa zdržím.

 
  
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  Davor Škrlec (Verts/ALE), napisan. - S obzirom da sam jedini hrvatski zastupnik u Europskom parlamentu koji je glasao protiv novog sastava Europske komisije, odlučio sam obrazložiti moje mišljenje.

Usprkos upozorenjima iz više političkih grupacija, predloženi povjerenici dokazano su bili ili jesu u sukobu interesa, javno su iskazivali rodnu netrpeljivost te podupirali kršenje građanskih prava i demokratskih vrijednosti što je nedopustivo za buduće nositelje javnih dužnosti.

Jedan od glavnih razloga mojeg neslaganja je i jasno izrečen stav budućeg predsjednika o zaustavljanju politike proširenja. Stoga, podržavanje Junckerove Komisije znači okretanje leđa državama kandidatkinjama i potencijalnim državama kandidatkinjama te nije politički mudro ni dugoročno korisno za stabilnost europskog susjedstva pa tako ni Hrvatske.

Također, spajanjem općih uprava za klimatske promjene i energiju te za okoliš i ribarstvo, Komisija će znatno oslabiti sektorske politike klimatskih promjena i zaštite okoliša. Nisko postavljeni ciljevi u dostizanju većeg udjela obnovljivih izvora i energetske učinkovitosti temeljeni samo deklarativnim isticanjem održivog razvoja učinit će gospodarstvo Unije globalno nekonkurentnim. Zamišljene energetske politike nove Komisije svojom rizičnošću ne privlače privatni kapital te izlažu Europu energetskoj nesigurnosti.

Moj glas i glas kolega iz Kluba Zelenih/ESS ne znači da smo protiv svih predloženih povjerenika i povjerenica, ali neke od važnijih smjernica prema prosperitetu i povjerenju pogrešno su postavljene.

 
  
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  Monika Smolková (S&D), písomne - Podporila som Komisiu, pretože som presvedčená o tom, že zloženie Komisie dáva záruky na riešenie problémov, ktoré v EÚ máme. Počas híringov jednotliví komisári presvedčili, že aj keď ich nominácie sú politické, aj napriek tomu vedia garantovať odborné fungovanie svojich Komisií, a že vedia, aké výzvy sú pred nami, aby sme znížili nezamestnanosť a mieru chudoby, naštartovali rast ekonomiky, zabezpečili energetickú bezpečnosť a sebestačnosť, chránili jedinečnosť prírodných zdrojov, fauny a flóry Európy, ale tiež aj eliminovali vojnové konflikty v Európe a vo svete. Za veľmi pozitívne považujem aj rozdelenia právomocí jednotlivých podpredsedov, pretože budú musieť viac koordinovať činnosti jednotlivých komisií a medzi komisármi bude väčšia spolupráca, ako to bolo doposiaľ, čo sa určite pozitívne odrazí na predkladaných nariadeniach do EP. Za pozitívne tiež považujem aj prísľub predsedu Komisie aj jednotlivých komisárov, že v budúcnosti chcú častejšie chodiť medzi poslancov na výbory, ale aj na neformálne stretnutia a diskutovať s nimi o riešení problémov, ktoré trápia obyvateľov celej EÚ. Komisiu som podporila aj preto, lebo mám záruku, že podpredseda Komisie za Slovensko p. Maroš Ševčovič svojimi vedomosťami, skúsenosťami, odbornosťou a diplomaciou prispeje k dobrým rozhodnutiam Komisie.

 
  
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  Catherine Stihler (S&D), in writing. – I backed the election of the Commission due to commitments including a EUR 300 billion investment plan by February 2015, a relaunch for European industry, a strengthened European Youth Guarantee, a Europe-wide minimum wage, a continued focus on public services, a more democratic structure to replace the Troika, the fight against tax evasion and the introduction of a financial transaction tax – all of which are important to our citizens.

 
  
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  ichard Sulík (ECR), písomne. - Treba uznať, že Jean-Claude Juncker svojimi návrhmi komisárov prekvapil. Na jeho návrhoch komisárov je vidieť, že Európsku komisiu zostavoval sám a nenadiktovali mu ju šéfovia vlád silných štátov. Skutočne nepríjemná správa je Pierre Moscovici, francúzsky socialista, ktorý sa má stať komisárom pre hospodárstvo, menu a financie. Tento francúzsky minister financií nedokázal znížiť deficit Francúzska, vo svojej funkcii sa snažil zaviesť 70 %-nú daň z príjmu a flagrantne porušoval rozpočtové pravidlá EÚ. Tomu sa hovorí spraviť z capa záhradníka. Táto nominácia je o to nebezpečnejšia, že šéfom ECB je Talian Mario Draghi a šéfom Euroskupiny má byť Španiel. Všetky tieto krajiny tlačia na uvoľnenie rozpočtových pravidiel EÚ, čo je cesta do pekla. To posledné, čo dnes EÚ potrebuje, je viac socializmu a rozpočtovej nezodpovednosti. Bez Moscoviciho by som možno hlasoval za, takto som sa zdržal.

 
  
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  Pavel Svoboda (PPE), písemnĕ. - Evropskou komisi Jeana-Clauda Junckera jsem při dnešním hlasovaní podpořil, jelikož se domnívám, že současná situace v Evropské unii i ve světě vyžaduje Komisi s pevným mandátem a Komisi, která bude týmově pracovat na komplexním řešení všech problémů ve prospěch občanů Evropské unie. Vítám to, že Komise získala podporu již na říjnovém plénu Evropského parlamentu. Samozřejmě, jako mnoho dalších poslanců jsem měl výhrady k některým kandidátům na komisaře. Nakonec ale tyto výhrady nepřevážily nad potřebou včasného nastartování tohoto institucionálního motoru evropské integrace, jak se Komisi přezdívá. Včasné schválení umožní Komisi ujmout se svých úkolů již od 1. listopadu. Situace v Evropě je vážná a každý den zpoždění při nasazení nových komisařů by byl velkou ztrátou pro všechny.

 
  
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  Eleftherios Synadinos (NI), γραπτώς. - Καταψηφίζω τη σύνθεση της Επιτροπής, διότι απαρτίζεται από Πρόεδρο και μέλη που δεν έχουν τη θέληση και τις δυνατότητες να οδηγήσουν την Ευρωπαϊκή Ένωση σε ένα δρόμο που θα είναι υπέρ των πολιτών της, των Εθνών της, της ασφάλειας και της σταθερότητας. Η συγκεκριμένη Επιτροπή δεν ανταποκρίνεται στις προσδοκίες της Ευρώπης του μέλλοντος.

 
  
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  Tibor Szanyi (S&D), írásban. - Szavazatommal támogattam az Európai Bizottság megválasztását, hiszen a Juncker vezette Bizottság demokratikus legitimációja minden korábbinál erősebb, köszönhetően a Lisszaboni Szerződésnek, amely biztosította a politikai folyamatok jobb átláthatóságát, ezen belül az Európai Parlament szerepét és az európai állampolgárok fokozott részvételét. E demokratikus folyamat keretében közvetlenül, széles körű európai kampány nyomán került megválasztásra a Bizottság elnöke, tagjait pedig alapos és kritikus meghallgatások alapján fogadták – vagy éppen utasították – el az EP szakbizottságai. Az új Bizottság a hatékony, növekedés-párti európai válságkezelésre, a munkahelyteremtést előtérbe helyező szerkezetváltásra, az európai szolidaritás és az alapvető jogok és értékek fokozott érvényesítésére összpontosító programmal és erős politikai mandátummal indulhat útjára. A baloldali értékek érvényesítésének zálogaként a Juncker vezette Bizottság új, célirányosabb szerkezetén belül a jövő szempontjából talán a legfontosabb területeket (külkapcsolatok, fenntartható fejlődés, energia, alapjogok) a baloldalhoz sorolt alelnökök felügyelik.

Sajnálatos, hogy a magyar kormány negatív Európa-politikája és szerencsétlen fellépése miatt Magyarország nem kapcsolódott be a Juncker vezette Bizottság megalakulását eredményező demokratikus folyamatba, ehelyett tovább marginalizálódott, és politikai terheket vett magára. A mai döntés nyomán az új Európai Bizottság (bár szerény poszton) Navracsics Tiborral áll fel, akinek pozícióját súlyosan megterheli, hogy politikai múltja miatt az illetékes EP szakbizottság nem tartotta alkalmasnak posztjára.

 
  
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  Ivan Štefanec (PPE), písomne - Oceňujem doterajšie úsilie pána Junckera pri konštituovaní novej Európskej komisie a taktiež jeho snahy čo najefektívnejšie prerozdeliť portfóliá jednotlivým komisárom. Pevne verím, že aj vďaka hearingom uskutočneným na pôde Európskeho parlamentu boli kompetencie kandidátov dôkladne preverené a odobrenie celého kolégia v pléne EP je dôkazom ich kvalít a začiatkom novej úspešnej etapy spolupráce medzi EK a EP.

 
  
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  Marc Tarabella (S&D), par écrit. - Après avoir mené ces dernières heures d’ultimes négociations sur plusieurs fronts, nous avons obtenu du président Juncker plusieurs engagements qui nous semblaient indispensables dans le cadre de la défense des intérêts du citoyen. Le casting des Commissaires n’est certes pas entièrement celui que nous aurions voulu, et le programme n’est pour l’instant qu’un ensemble de promesses qu’il faudra concrétiser, mais nous avons décidé de donner une chance à cette Commission de la dernière chance.

Les 300 milliards: nous avons obtenu l’assurance qu’il ne s’agirait pas de fonds recyclés. Nous veillerons à ce que la Commission serve à financer des investissements publics indispensables à la relance et utiles aux citoyens.

La clause d'arbitrage (ISDS) dans les TTIP-CETA: nous n’accepterons jamais qu’une entreprise dicte les lois pour ses ambitions commerciales ou ses profits escomptés, aux dépens du citoyen.

Les médicaments: nous avons obtenu que les médicaments ne soient pas une marchandise, ni les patients des clients, une victoire importante à nos yeux et qui concerne la santé de tous les citoyens.

Dumping social: réviser la directive détachement des travailleurs, actuellement trop utilisée abusivement pour organiser le dumping social au détriment des petites entreprises et des travailleurs, est indispensable.

 
  
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  Ramon Tremosa i Balcells (ALDE), in writing. - Today I abstained in the vote on this new Commission and Mr Juncker for the following reasons: 1. I was not convinced by some Commissioner candidates in the hearings; in particular I was not convinced by the Commissioner candidates of Spain, France and the UK; 2. This European Commission seems to be the same as the previous one of Mr Barroso, and it will submit to the Council and its Member States; 3. This European Commission seems to be the secretary of the Council. This is not what we need. We need a real European and federalist government of Europe, clearly committed to democratic principles and to respecting the will of the people.

 
  
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  Ángela Vallina (GUE/NGL), por escrito. - He votado rotundamente en contra de este nuevo colegio de comisarios del Sr. Juncker puesto que no es más que un cambio de caras para el continuismo de la misma política de la Comisión Barroso. Políticas neoliberales que violan los derechos humanos más fundamentales, que nos han llevado a niveles de desempleo nunca conocidos en la historia de la UE, a niveles intolerables de pobreza y exclusión social. Esta Comisión garantiza que se seguirá la senda de las reformas estructurales que pretenden nivelar a la baja las condiciones de vida y de trabajo en la UE. Reformas que continuarán favoreciendo a los grandes grupos económicos, a costa del desmantelamiento y privatización del poco sector público que aún queda en los países de la UE. Por todos esos motivos he votado en contra de esta Comisión Juncker.

 
  
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  Geoffrey Van Orden (ECR), in writing. - The European Commission is the engine of European integration. Its new President, Mr Juncker, is an unreformed Euro-federalist. He restated today his commitment to the ‘Community method’ rather than an inter-governmental approach. There is no commitment to fundamental reform, to change, in the way that I and our citizens clearly demand. I cannot therefore support this Commission or what it stands for. However, I am optimistic that Lord Hill, the nominee of the United Kingdom, will prove his worth. On this basis, and in keeping with my Group whip, I abstained.

 
  
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  Derek Vaughan (S&D), in writing. - Today I voted in favour of the new Commission led by Jean-Claude Juncker. The Commission received backing from a very large majority of the Parliament, and Mr Junkerʼs own nomination is the direct result of the outcome of the European Parliament elections.

Never before has a Commission had more democratic legitimacy and been more accountable. The Commission has promised to lead a coordinated policy approach leading to stability, growth and unity for its citizens and Member States and we have insisted it cooperates closely with this Parliament.

 
  
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  Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL), par écrit. - Avec mes collègues de la GUE/NGL et 200 autres parlementaires européens, j'ai voté sans états d'âme contre la Commission proposée par Jean-Claude Juncker.

La majorité du Parlement européen l'a approuvée par 423 voix pour, 209 contre et 67 abstentions, bien moins que la Commission présidée par Manuel Barroso en 2004 et en 2009.

Il ne s'agit pourtant que de la prolongation des mêmes dogmatismes, éloignés du message des citoyens lors des élections européennes.

Cette nouvelle Commission n'est donc pas à la hauteur des défis notamment démocratiques et sociaux actuels.

Son architecture met du marché dans presque chaque portefeuille de commissaire; les rares demandes émises lors des caricatures d'auditions des candidats commissaires devant le Parlement européen n'ont pas été prises en compte.

Alors que l'évaluation réelle des candidatures devant les commissions parlementaires a très vite cédé le pas à un chantage entre les principaux groupes politiques, PPE, S&D et ALDE, la majorité du Parlement européen a donc achevé de se ridiculiser et portera une lourde responsabilité dans la situation à venir.

Le maintien de MM. Navracsics et Canete sont deux tristes caricatures de ce qu'il n'aurait pas fallu faire.

Que ceux qui l'ont soutenue ne viennent pas nous donner des leçons.

 
  
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  Miguel Viegas (GUE/NGL), por escrito. - Para lá das fingidas preocupações sociais com os mais desfavorecidos, com o emprego e com o crescimento económico, o que fica desta Comissão é a certeza da continuidade da orientação neoliberal das políticas que arrastaram a UE para a atual recessão. Para lá da tentativa de apresentar uma Comissão Europeia renovada, coesa, ancorada em dez projetos prioritários, numa gestão partilhada e solidária, o que sobra é uma completa incerteza à volta de um novo organigrama confuso, com inúmeras áreas de sobreposição, à qual se junta uma hierarquia verticalizada que não augura nada de bom, com Comissários de primeira, de segunda e até de terceira.

Sobressai das audições não só o vínculo profundo de cada um dos Comissários às agendas neoliberais da Comissão Europeia, mas também as ligações diretas ao grande capital europeu.

 
  
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  Harald Vilimsky (NI), schriftlich. - Mit der neuen Kommission unter Juncker geht die EU erneut einen weiteren großen Schritt in Richtung Zentralismus, Intransparenz und Lobbying. Da aus meiner Sicht keiner der neuen Kommissare ausreichend demokratisch legitimiert ist und ich für eine Halbierung der Kommission plädiere, habe ich bei dieser Wahl dagegen gestimmt.

 
  
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  Beatrix von Storch (ECR), schriftlich. - Ich habe der Ernennung des Präsidenten, der EU-Außenministerin und der anderen Mitglieder der Kommission als Kollegium für die Amtszeit bis 31. Oktober 2019 meine Zustimmung verweigert. Die EU-Kommission ist als Regierung der EU (Exekutive) gleichzeitig Initiatorin der EU-Gesetzgebung (Legislative). Das ist ein grundsätzlicher Verstoß gegen das einem Rechtsstaat eigene Prinzip der Gewaltenteilung. Ich stehe für ein Weniger an Kompetenzen der EU und ein Mehr an souveränen Rechten der Mitgliedstaaten. Jean-Claude Juncker und mit ihm seine Kommission steht für das Gegenteil. Allein die Ernennung des gescheiterten französischen Finanzministers zum Kommissar für Wirtschaft macht schon für sich die gesamte Kommission unwählbar.

 
  
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  Julie Ward (S&D), in writing. - I have been very concerned about the nomination of several Commissioners-designate whose hearings did not convince me or who did not fully meet the criteria of independence, absence of conflicts of interest and commitment to EU values.

In particular, as a member of the Committee on Culture and Education (CULT), I was very unsatisfied that the Committeeʼs vote rejecting the portfolio for culture, education, youth and citizenship to Mr Navracsics was insufficiently taken into account by Mr Juncker. I have also been concerned by the lack of effort to reach gender equality in the new Commission.

Nevertheless, I believe that having a functioning Commission in place as soon as possible for the EU to work in the best interests of the citizens is crucial. In addition, Member States are responsible for nominating their candidates for Commissioners and the composition of the new Commission reflects the political reality across the EU.

My political group has had a strong input into this new Commission and we will continue to insist on the close cooperation with Parliament that Mr Juncker has committed himself to. For all these reasons, I voted in favour of the approbation of the new European Commission proposed by Mr Juncker.

 
  
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  Hermann Winkler (PPE), schriftlich. - Ich konnte der Berufung der neuen EU-Kommission unter Führung von Jean-Claude Juncker nicht zustimmen.

Ich fordere von EU-Institutionen, dass sie sich an ihre eigenen Gesetze halten. Laut Lissabon-Vertrag soll die Größe der EU-Kommission ab diesem Jahr nur noch zwei Dritteln der Zahl der Mitgliedstaaten entsprechen, also lediglich 19 Kommissare umfassen. Da es nun doch wieder 28 Köpfe geworden sind, die von den Mitgliedstaaten benannt wurden, halten sich alle EU-Institutionen nicht an ihre eigenen Regeln und lassen auch mutwillig die Chance zur Verschlankung und Prioritätensetzung verstreichen. Der neuen Kommission fehlt der Wille zur dringend überfälligen Veränderung und Erneuerung der Europäischen Union.

Zudem betrachte ich auch einzelne Personalentscheidungen Junckers kritisch. Wer mit Pierre Moscovici einen der Hauptverantwortlichen für die desolate Finanzsituation Frankreichs zum obersten Währungshüter der EU macht, der macht den Bock zum Gärtner.

Lassen Sie mich betonen, dass mein Stimmverhalten nicht auf Günther Oettinger oder viele andere fähige Kollegen gerichtet ist. Da das Verfahren Einzelabstimmungen aber nicht zulässt, was sich zukünftig unbedingt ändern muss, sah ich mich gezwungen, gegen die neue EU-Kommission zu stimmen.

 
  
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  Iuliu Winkler (PPE), în scris. - Am votat cu multă speranță pentru Comisia prezentată azi, în plen, de Jean-Claude Juncker. E un vot firesc care vine în continuarea votului dat în Congresul PPE de la Dublin pentru candidatura lui Jean-Claude Juncker la șefia CE, a celui dat în plenul PE de desemnare a sa ca Președinte al Comisiei, dar și al votului din 25 mai, de la alegerile europene, în cadrul cărora UDMR a susținut această candidatură.

Sper că noua Comisie va ști să evite pericolele la care este expusă din chiar primele zile după ce va intra în funcțiune. Sunt de acord cu principiul flexibilității și al stimulării lucrului în echipă pe care Jean-Claude Juncker a construit noua CE. Va trebui însă să vedem acest principiu pus în practică, va trebui să vedem noul rol al CE în relația sa cu statele membre, acela de îndrumare, sprijin și generare de sinergii, nu doar acela de control și constrângere. Modul în care noua Comisie își va începe activitatea și realizarea echilibrului dintre vicepreședinți și echipele de comisari pe care le coordonează vor fi esențiale. Noua CE trebuie să devină partenerul adevărat al statelor membre! Doresc auspicii favorabile și mult succes noii Comisii!

 
  
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  Marco Zanni (EFDD), per iscritto. - Credo che col voto di oggi ci siamo garantiti altri cinque lunghi anni di austerità, rigore e recessione economica. La mia è purtroppo una triste costatazione, poiché la "nuova" Commissione Juncker non è altro che una chiara prosecuzione, forse con aspetti addirittura peggiori, dei dieci anni di Barroso. Del resto era difficile attendersi qualcosa di diverso da un accordo partorito dalle tradizionali famiglie politiche europee di popolari, socialisti e liberali, che sono tra i maggiori responsabili della drammatica situazione attuale. I miei colleghi italiani del Partito Democratico e di Forza Italia oggi hanno sostenuto convintamente tutto questo, alla faccia del cambiamento radicale che chiedevano ogni giorno durante la campagna elettorale. Del resto è abbastanza semplice capire che colui che ha governato l'Eurogruppo fino a pochi tempo fa e che è stato ai vertici del suo paese per quasi vent'anni, difficilmente potrà rappresentare il cambiamento. E la squadra che lo affiancherà è per certi versi ancora peggiore, con un petroliere che si occuperà di clima, un lobbista finanziario di regolamentare le banche e un ministro che ha portato il sue paese al dissesto finanziario ci guiderà in economia: sicuramente una bella rappresentazione di quanto stia diventando questa Unione europea.

 
  
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  Carlos Zorrinho (S&D), por escrito. - Enquanto deputado socialista português, em conformidade com a orientação de voto do grupo dos Socialistas e Democratas, decidi votar favoravelmente a investidura da Comissão Juncker, dando-lhe o benefício da dúvida em face dos compromissos políticos de mudança assumidos perante o Parlamento Europeu. Este voto, apesar das reservas manifestadas, tem em conta os graves inconvenientes que resultariam de um impasse político na União Europeia e articula-se com uma atitude de exigência perante a nova Comissão, que se prolongará na sua fiscalização política. Ao longo deste processo, em que o funcionamento democrático da União Europeia saiu reforçado, a atitude exigente dos socialistas permitiu obter melhorias na Comissão proposta, como a atribuição a Comissários socialistas das pastas da coordenação do Desenvolvimento Sustentável e da Energia, para além de novos compromissos na agenda económica. As nomeações de Comissários com o perfil de Navracsics e de Katainen justificam reservas. E a indefinição nas competências, na flexibilidade orçamental e no plano de investimento exigem uma atitude de vigilância. Os socialistas portugueses continuarão a exigir da nova Comissão o total cumprimento do programa de mudança anunciado por Juncker, com destaque para o plano de investimento de 300 mil milhões de euros prometido para o início de 2015.

 

5.2. Predlog spremembe proračuna št. 2/2014 - presežek, ki izhaja iz izvrševanja proračuna za leto 2013 (A8-0018/2014 - Gérard Deprez)
  

Mündliche Erklärungen zur Abstimmung

 
  
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  Peter Jahr (PPE). - Herr Präsident! Wir haben ja seit heute de facto eine europäische Regierung, und ich möchte hoffen, dass sich der neue Schwung auch bis zur Haushaltsplanung ausbreitet. Haushaltswahrheit und Haushaltsklarheit sollten Einzug halten. Haushalt ist ja die in Zahlen gegossene Politik. Nach wie vor haben wir das Phänomen, dass wir, je nachdem, wie man rechnet, zwischen 25 und 33 Milliarden offene Rechnungen haben, die nicht bezahlt werden können. Die können deshalb nicht bezahlt werden, weil die Mitgliedstaaten ihre Mitgliedsbeiträge nicht zurücküberweisen wollen. Ich denke, das wäre die erste wichtigste Aufgabe der Kommission gemeinsam mit dem Parlament für den Haushalt, die Haushaltswahrheit und Haushaltsklarheit wiederherzustellen. Deshalb konnte ich heute auch für die Kommission stimmen, weil ich die Hoffnung habe, dass die Kommission hier einen entscheidenden Schritt nach vorne tun kann.

 
  
  

Schriftliche Erklärungen zur Abstimmung

 
  
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  Jonathan Arnott (EFDD), in writing. - This Draft Amending Budget will save substantial money, but this money is not going back to taxpayers. Instead it is being spent to part-finance DAB3 and DAB4. So whilst I support the principle of cuts, these are not true cuts to the EU budget. For that reason I have abstained on this motion.

 
  
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  Hugues Bayet (S&D), par écrit. - Au vu des difficultés rencontrées en moyens de paiement, il est proposé d'affecter les crédits excédentaires du budget 2013 aux crédits de paiement dans l'exercice 2014. Cette perspective doit être soutenue au vu d'une part de l'importance de l'encours des paiements et, d'autre part, des secteurs principalement concernés par cet encours (secteur humanitaire, jeunesse, fonds structurels,...).

 
  
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  Dominique Bilde (NI), par écrit. – Ce projet de budget rectificatif 2014 sur l’excédent résultant de l’exécution de l’exercice 2013 vise à inscrire plus d’un milliard d’euros en excédent de l’exercice 2013. 771 millions d'euros provenant de recettes positives (dont des amendes et intérêts de retard) et 276 millions d'euros d’une sous-exécution des dépenses.

Je tiens à rappeler que le cadre pluriannuel 2014-2020 ne prend pas en compte les impayés, qui, fin 2013, s’élevaient à 23,4 milliards d’euros. Il y a donc, du fait du décalage croissant entre les engagements et les paiements, l’apparition d’une dette européenne alors même que Bruxelles adresse aux Etats membres des lettres sur leurs budgets.

Il est aussi intéressant de noter que la politique européenne en matière de concurrence n’est pas si parfaite, en témoigne le niveau important des amendes et intérêts (1,331 milliard supplémentaires pour 2013 mais sûrement plus de 3 milliards en 2014…).

Enfin, ce projet de budget rectificatif ne changeant en rien les orientations budgétaires et politiques décidées, je me suis prononcée contre.

 
  
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  Mara Bizzotto (NI), per iscritto. - Ho votato a favore di questo provvedimento tecnico che sposta eccedenze di bilancio dal 2013 al 2014 per un ammontare complessivo di € 1.005 mln.

 
  
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  Gianluca Buonanno (NI), per iscritto. - Ho espresso voto positivo. L'eccedenza compenserà in parte il contributo degli Stati membri al finanziamento del bilancio rettificativo 3/2014.

 
  
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  Nicola Caputo (S&D), per iscritto. - Considerando le forti pressioni per quanto riguarda i pagamenti per il 2014 e i rafforzamenti richiesti dalla Commissione nel progetto di bilancio rettificativo (PBR) n. 3/2014, è stato proposto che l'importo dell'eccedenza per l'esercizio 2013 venga utilizzato per finanziare la linea di bilancio di nuova creazione "Riserva per esigenze di pagamento supplementari" sul lato delle spese del bilancio.

Tenendo conto che i fondi richiesti dalla Commissione sotto forma di progetti rettificativi del bilancio saranno utilizzati per poter effettuare i pagamenti alle autorità locali, alle piccole imprese ed ad altri beneficiari nel 2014, ritengo che sia essenziale raggiungere un accordo sui progetti di bilanci rettificativi prima che si avviino i negoziati con il Consiglio. È per questo motivo che oggi ho votato a favore della risoluzione in questione.

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (EFDD), per iscritto. - I Regolamenti finanziari stabiliscono che la Commissione è obbligata a presentare ogni anno un progetto di bilancio rettificativo che contabilizza il risultato dell’esercizio precedente.

In questo caso l´attuale rendicontazione vale per l´anno 2013. Se si è registrato un surplus di circa 1.005 milioni di Euro, risulterebbe che 30 miliardi di euro di fatture rimangono ancora non pagate, perciò gli stanziamenti di pagamento non sono sufficienti a coprire tutto ciò che è già stato speso. Il Consiglio ha richiesto agli Stati membri di pagare le fatture entro trenta giorni, perciò se si continua con questo tipo di pratiche, significherà ad esempio, che gli studenti Erasmus non potranno percepire gli emolumenti per le loro borse di studio, una parte dei beneficiari dei fondi strutturali non saranno pagati e si potrebbero fare molteplici esempi di disservizi ai cittadini.

Il budget 2015 è già in discussione ma vogliamo delle garanzie per chiudere il budget 2014.

 
  
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  Alberto Cirio (PPE), per iscritto. - Con il bilancio rettificativo numero due per il 2014, la Commissione ha contabilizzato l'eccedenza del bilancio 2013, i cui saldi sono in linea con gli anni passati.

Tali somme in eccedenza vengono restituite agli Stati membri tramite una compensazione dei contributi che gli Stati versano mensilmente all'Unione europea. Per il nostro Paese questa somma sarà pari a circa 110 milioni di euro. Ho votato a favore del Progetto di bilancio rettificativo in questione, in quanto il provvedimento comporta essenzialmente una restituzione di fondi dalla tesoreria UE in favore dei Paesi membri.

 
  
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  Carlos Coelho (PPE), por escrito. - Votei a favor do segundo orçamento retificativo relativo ao exercício de 2014.

Partilho, porém, as críticas feitas pelo Deputado José Manuel Fernandes. O Conselho está sistematicamente a violar o Tratado da União Europeia que prevê de forma clara que não pode haver défice no exercício orçamental da União.

Se os compromissos assumidos com autorização da autoridade orçamental (logo, também do Conselho) se deparam com falta de verbas para o seu pagamento, isso só prova que o Parlamento tinha razão quando reclamou da diferença entre as dotações para compromisso e as dotações para pagamento. E provam também que o Conselho mentiu quando prometeu providenciar as verbas em falta se elas viessem a revelar-se necessárias.

 
  
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  Lara Comi (PPE), per iscritto. - Ho votato favorevolmente questo bilancio puramente tecnico che si inserisce nel quadro di una procedura puntuale codificata nel Regolamento finanziario, il quale una volta stabilito il risultato dell'esercizio finanziario dell'anno precedente, impone di adottare le variazioni di bilancio rilevate e inserirle sull'esercizio in corso. La situazione attuale, del tutto positiva, prevedere la contabilizzazione nel 2014 di un surplus di 1 005 milioni di euro derivante dall'esecuzione dell'esercizio 2013, questo vuol dire che l'UE avrà a disposizione una somma aggiuntiva di risorse proprie tali da ridurre la necessità di richiedere eventuali contributi supplementari da parte degli Stati membri.

 
  
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  Anna Maria Corazza Bildt (PPE), skriftlig. - Moderaterna i Europaparlamentet röstade i dag om EU:s budget för 2015. Då budgeten höjdes jämfört med förra året, var vi mycket skeptiska till att Europaparlamentet ville höja budgeten ytterligare, speciellt med tanke på att många EU-länder lider av underskott och höga statsskulder. Därför är det viktigt att EU:s budget används på rätt sätt, och att politikerna tar sitt ansvar för både Sveriges och EU:s ekonomi. Av denna anledning valde vi att stödja Europaparlamentets krav på högre anslag till forskning, innovation och för att slutföra den inre marknaden eftersom det är detta som ger mervärde både för Sverige och EU. Dessutom var det viktigt för oss att stötta EU:s asyl- och migrationsprogram för att skapa säkra och lagliga vägar in i EU, bla genom att förstärka Frontex. Däremot kan vi inte acceptera att mer av skattebetalarnas pengar läggs på jordbrukssubventioner och enorma bidragssystem för att stötta ålderdomliga och klimatskadliga industrier.

 
  
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  Ignazio Corrao (EFDD), per iscritto. - Voto favorevolmente su questo provvedimento che rappresenta un bilancio rettificativo e si riferisce ad un surplus per il bilancio UE 2013 di circa 1 miliardo di euro, frutto in gran parte di maggiori entrate per ammende e interessi di mora. Di norma questa cifra dovrebbe essere restituita agli Stati membri, ma in considerazione di diverse problematiche e di una continua carenza di fondi soprattutto per i pagamenti, la commissione per i bilanci del Parlamento europeo ha proposto di legare l'adozione di questo bilancio rettificativo numero 2 ai successivi 3 e 4, in maniera tale da compensare entrate e uscite impreviste ed avere quindi un impatto neutro. Questo, insieme ad ulteriori bilanci rettificativi dovrebbe addirittura portare ad un surplus finale per le casse dell'UE. È per questo fondamentale considerare questo bilancio rettificativo legato ai successivi, e prioritario rispetto alle discussioni e all'adozione del bilancio per il prossimo anno 2015. Tutto questo poiché si ritiene assolutamente necessario regolare quanto prima le situazioni pregresse, prima di affrontare tutto il resto.

 
  
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  Javier Couso Permuy (GUE/NGL), por escrito. - El proyecto de presupuesto rectificativo 2/2014 tiene la intención de inscribir en el presupuesto 2014 un excedente del presupuesto 2013, con valor de 1005 millones de euros de diferencias positivas resultantes de la ejecución del mismo: 276 millones derivados de la subejecución y 42 millones de variaciones cambiantes negativas. Como estoy de acuerdo con el principio de transferencia de los excedentes de un ejercicio al siguiente, he votado a favor.

 
  
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  Miriam Dalli (S&D), in writing. - This report intended to introduce the surplus to the budget, resulting from the implementation of the budget year 2013. Due to the payment crisis, a historically low surplus of EUR 1 005 million is to be entered in the 2014 EU budget. Normally the surplus reduces the contribution of the Members States to the EU budget by the same amount. I consider that this budget amendment is positive as it is taken in the best interest of the programmes in question that could have been negatively affected due to the lack of funds. That is why I supported this report.

 
  
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  Rachida Dati (PPE), par écrit. - Je salue les efforts de bonne gestion budgétaire qui ont permis de dégager au titre de l'exécution du budget 2013 un excédent d'environ 1 milliard d'euros. Étant donné la pression très importante pesant sur le budget de l'Union européenne, cet excédent sera inscrit en recettes dans le budget 2014. Dans un contexte marqué par les difficultés budgétaires, il est essentiel de s'assurer de la bonne affectation des excédents.

 
  
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  Marielle de Sarnez (ALDE), par écrit. – Le règlement financier de l'UE prévoit que la Commission présente chaque année un projet de budget rectificatif qui vise à budgétiser l'excédent résultant de l'exercice budgétaire de l'année antérieure, en l'occurrence celle de 2013. D'année en année, la situation des paiements devient critique. Ainsi, il y avait fin 2013 plus de 23 milliards d'impayés et ils approcheraient aujourd'hui d'un montant de 30 milliards.

C’est naturellement un sujet d’inquiétude car le budget européen est financé à 75% par les contributions nationales. Même si le Traité procure le même pouvoir au Conseil et au Parlement sur les dépenses, dans les faits les États ont in fine le dernier mot sur les paiements. Un accord sur le budget rectificatif 2014 est donc à la fois une nécessité urgente et un préalable à l'adoption définitive du budget 2015. Nous exercerons toute notre vigilance, l’Europe ayant besoin d’un budget consolidé pour investir au service de la croissance. Plus profondément, les crises à répétition rappellent la nécessité urgente d’avoir un débat de fond sur les ressources de l’UE afin qu’elle gagne en autonomie budgétaire.

 
  
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  Pablo Echenique (GUE/NGL), por escrito. - Hemos votado a favor de la enmienda al apartado 46 Resolución del Parlamento Europeo, de 22 de octubre de 2014, sobre la Posición del Consejo sobre el proyecto de presupuesto rectificativo nº 2/2014 de la Unión Europea para el ejercicio 2014, sección III, pues consideramos que no deberían utilizarse créditos de la PAC ni cualesquiera otros créditos del presupuesto para financiar actividades taurinas que impliquen la muerte del toro. Una financiación de este tipo, además, constituye una violación del Convenio Europeo de protección de los animales en explotaciones ganaderas (Directiva 98/58/CE del Consejo).

 
  
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  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. - É urgente, e de importância extrema para a credibilidade da União Europeia, assegurar a correção de desequilíbrios orçamentais, por insuficiência de dotação para concretizar pagamentos de compromissos assumidos. São desequilíbrios provocados pela reiterada postura do Conselho em aumentar os cortes nos orçamentos, sobretudo ao nível das dotações para pagamentos. A posição do Conselho, neste e nos outros orçamentos retificativos, servirá para demonstrar se está ou não de boa-fé neste processo, se é fiável e assume a sua lealdade institucional. Estes orçamentos retificativos destinam-se a pagar investimentos, programas, projetos já realizados e devidamente autorizados, muitas vezes pelo próprio Conselho, a favor das PME, dos jovens, dos cientistas, das autoridades locais, das ONG. É inaceitável que se recuse – e nomeadamente o Conselho – a pagar o que solicitou e autorizou. Sublinhe-se ainda que o Conselho tem assinado, anualmente, no âmbito da conciliação com o Parlamento, declarações onde assume que aprova orçamentos retificativos necessários para os pagamentos que se vierem a confirmar. Os compromissos são para cumprir e eu tenho a esperança que os compromissos entre as instituições e com os cidadãos serão respeitados.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. - O projeto de orçamento retificativo n.º 2/2014 visa inscrever no orçamento de 2014 um excedente do exercício de 2013, no valor de 1005 milhões de euros, que resulta fundamentalmente de um excedente constituído por 771 milhões de euros de diferenças positivas resultantes da execução da receita, 276 milhões de euros de subexecução da despesa e 42 milhões de euros de variações cambiais negativas.

Concordamos com o princípio da transferência dos excedentes de um dado exercício para o orçamento do ano seguinte, desde que isso corresponda a receitas adicionais!

Lamentamos que este excedente orçamental sirva para reduzir a proporção da contribuição baseada no RNB dos Estados-Membros para o orçamento da UE, em vez de constituir uma receita extraordinária que tanta falta faz, para colmatar a exiguidade de um orçamento determinado por um Quadro Financeiro Plurianual de indigência. Ainda para mais no atual quadro, marcado pelo acumular de dívidas resultante de despesa autorizada pela UE e da falta de pagamentos por parte de alguns dos Estados-Membros que mais contribuem (e mais ainda deviam contribuir, tendo em conta a necessidade de efetivação da função redistributiva do orçamento…) para o orçamento da UE. Daí a nossa abstenção.

 
  
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  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne - Návrh ako taký som podporila, pretože bez neho by sa veľmi tažko riešili oblasti, ktoré zahrňa. Je mi ale ľúto, že neprešli pozmeňujúce návrhy, ktoré som podporila a ktorých hlavným cieľom bolo zníženie výdavkov pre poslancov, či už sa to týka ich platov, cestovných náhrad alebo vzdialenostných príplatkov. V ťažkej ekonomicko-sociálnej situácii, v ktorej sa EÚ nachádza v súčasnosti, by to bol dobrý signál pre občanov, že sme pripravení robiť úspory sami na sebe.

 
  
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  Lorenzo Fontana (NI), per iscritto. - Esprimo il mio voto favorevole al progetto di bilancio rettificativo. Questa eccedenza compenserà in parte il contributo degli Stati membri al finanziamento del bilancio rettificativo 3/2014.

 
  
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  Lampros Fountoulis (NI), γραπτώς. - Ψηφίζω κατά του σχεδίου διορθωτικού προϋπολογισμού αριθ. 2/2014, διότι τα χρήματα που αφορούν το πλεόνασμα, δεν διατίθενται ως πρέπει κατά το επόμενο έτος, αλλά χάνονται σε διάφορους προϋπολογισμούς για ίδιο όφελος.

 
  
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  Tania González Peñas (GUE/NGL), por escrito. - Hemos votado a favor de la enmienda al apartado 46 Resolución del Parlamento Europeo, de 22 de octubre de 2014, sobre la Posición del Consejo sobre el proyecto de presupuesto rectificativo nº 2/2014 de la Unión Europea para el ejercicio 2014, sección III, pues consideramos que no deberían utilizarse créditos de la PAC ni cualesquiera otros créditos del presupuesto para financiar actividades taurinas que impliquen la muerte del toro. Una financiación de este tipo, además, constituye una violación del Convenio Europeo de protección de los animales en explotaciones ganaderas (Directiva 98/58/CE del Consejo).

 
  
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  Pablo Iglesias (GUE/NGL), por escrito. - Hemos votado a favor de la enmienda al apartado 46 Resolución del Parlamento Europeo, de 22 de octubre de 2014, sobre la Posición del Consejo sobre el proyecto de presupuesto rectificativo nº 2/2014 de la Unión Europea para el ejercicio 2014, sección III, pues consideramos que no deberían utilizarse créditos de la PAC ni cualesquiera otros créditos del presupuesto para financiar actividades taurinas que impliquen la muerte del toro. Una financiación de este tipo, además, constituye una violación del Convenio Europeo de protección de los animales en explotaciones ganaderas (Directiva 98/58/CE del Consejo).

 
  
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  Ivan Jakovčić (ALDE), napisan. - Glasao sam za ovaj prijedlog rezolucije jer bi se usvajanjem izmjene proračuna br. 2 za financijsku godinu 2014. smanjio doprinos bruto nacionalnih dohodaka država članica proračunu EU-a, na način da se višak iz 2013. godine u iznosu od 1,005 milijuna unese u proračun za 2014. Uzimajući u obzir razmjer financijske krize koja je pogodila europske zemlje, ali i strukturu Europske unije, navedene izmjene predstavljaju koherentan i uravnotežen pristup EU financijskom okviru.

 
  
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  Marc Joulaud (PPE), par écrit. - Le projet de budget rectificatif ne vise qu'à budgétiser l'excédent de l'exercice 2013. Cependant cette année encore nous observons un déficit des crédits de paiement.

Nous devons trouver une solution durable au problème récurrent des impayés, et enrayer cet effet boule de neige au risque de rester paralysé dans une crise budgétaire. Il en va de la crédibilité de l'Union européenne.

 
  
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  Afzal Khan (S&D), in writing. - I supported the decision, as it only introduces the surplus to the budget resulting from the implementation of the budget year 2013.

 
  
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  Giovanni La Via (PPE), per iscritto. - Voto positivamente la relazione dell'on. Gérard Deprez in quanto gli stanziamenti ivi previsti verranno utilizzati per coprire il fabbisogno di stanziamenti di pagamento supplementari individuato dalla Commissione nel progetto di bilancio rettificativo n. 3. Purtroppo l'esecuzione dei bilanci annuali ed il gap tra stanziamenti di impegno e pagamenti dimostrano chiaramente che l'attuale politica di bilancio non può restare immutata. E' necessario muoversi con forza verso una riforma del sistema delle risorse proprie, al fine di svincolare il bilancio dell'UE dalle necessità dei singoli Stati membri.

 
  
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  Paloma López Bermejo (GUE/NGL), por escrito. - El proyecto de presupuesto rectificativo 2/2014 tiene la intención de inscribir en el presupuesto 2014 un excedente del presupuesto 2013, con valor de 1005 millones de euros de diferencias positivas resultantes de la ejecución del mismo: 276 millones derivados de la subejecución y 42 millones de variaciones cambiantes negativas. Como estoy de acuerdo con el principio de transferencia de los excedentes de un ejercicio al siguiente, he votado a favor.

 
  
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  Ivana Maletić (PPE), napisan. - Europska komisija je u svom nacrtu izmjene proračuna broj 2 za 2014. godinu uključila proračunski suficit u iznosu od milijardu eura koji je nastao temeljem povećanja prihoda (+771 milijuna eura), manjih rashoda od planiranih (+276 milijuna eura) te negativnih tečajnih razlika (-42 milijuna eura). Navedeno bi značilo smanjenje doprinosa država članica u europski proračun za milijardu eura.

Kako je nacrt izmjene proračuna broj 2 donesen paralelno s nacrtom izmjene proračuna broj 3 (mobilizacija dodatnih sredstava za plaćanje) i 4 (revizija u prognozi tradicionalnih vlastitih sredstava) potrebne su dodatne uplate od 106 milijuna eura u proračun (uplate država članica u proračun na temelju BND) čime bi se osigurala sredstva za dodatna plaćanja.

Podržala sam ovo Izvješće jer je važno za ispunjavanje postojećih proračunskih obveza.

 
  
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  David Martin (S&D), in writing. - I supported this proposal for Draft amending budget No 2/2014, which aims to enter in the 2014 budget the surplus from the 2013 financial year, amounting to EUR 1 005 million.

 
  
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  Fulvio Martusciello (PPE), per iscritto. - Ho votato a favore della relazione dell'On. Deprez concernente il provvedimento tecnico che sposta le eccedenze di bilancio dal 2013 al 2014 per un ammortare pari a circa complessivi 1 miliardo di Euro, affinché siano compensate le entrate ed uscite impreviste, ed avere un surplus finale per le casse dell'UE

 
  
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  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – Ce rapport entérine le 2ème budget rectificatif de l'Union pour 2014. Il vise à inscrire au budget 2014 «l'excédent» de l'exercice 2013, d'un montant de 1 005 000 000 EUR. Signe de la gestion chaotique de l'UE : le budget fait apparaître un excèdent alors que dans le même temps tous les indicateurs existants font apparaître une pénurie de crédits de paiement, tant dans le budget 2012 que dans le budget 2013. Le rapport propose d'affecter cet «excédent» au financement d'une nouvelle ligne budgétaire, numérotée 40 04 01, intitulée "Réserve pour besoins supplémentaires de paiements". Une chatte n'y retrouverai pas ses petits ! Un excédent pour payer un non paiement du même budget. Je m'abstiens sur ce texte.

 
  
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  Nuno Melo (PPE), por escrito. - Votei favoravelmente este orçamento retificativo, de forma a acomodar os excedentes resultantes da execução do exercício de 2013.

 
  
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  Roberta Metsola (PPE), in writing. - I have voted in favour of this report as it proposes effective ways to allocate the surplus amount for the year 2013. This report also changes the breakdown of contributions between Member States on the basis of the latest updated macroeconomic data.

 
  
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  Louis Michel (ALDE), par écrit. – Il est heureux de constater que le projet de budget rectificatif n°2/2014, qui permet de reporter à 2014 les crédits non utilisés en 2013, a été adopté.

Je salue particulièrement la décision du rapporteur Gérard Deprez de mener parallèlement à ceci, les négociations relatives aux budgets rectificatifs n° 3 et n°4, afin de donner à l'Union les moyens nécessaires à son action. Le budget rectificatif n°3 porte notamment sur la nécessité d'octroyer des crédits de paiement supplémentaires. Si les trois projets sont adoptés, l'incidence budgétaire nette pour les États Membres se chiffrera à 105 700 000 EUR. Cela reste peu en comparaison de ce que ceux-ci pourraient réellement donner s'ils en avaient la volonté politique.

 
  
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  Marlene Mizzi (S&D), in writing. - I support the Draft Amending Budget (DAB) No 2/2014, which is intended to introduce the surplus to the budget resulting from the implementation of the budget year 2013. In order to align the procedural calendar, the BUDG Committee decided to keep the DABs of 2014 as a package. By keeping the three DABs as a package there are no additional costs for Member States.

 
  
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  Giulia Moi (EFDD), per iscritto. - Ho votato favorevolmente al progetto di bilancio rettificativo n. 2/2014 poiché esso mira unicamente a iscrivere in bilancio l'eccedenza derivante dall'esecuzione dell’esercizio precedente.

A chiusura dell’esercizio 2013, infatti, si è registrato un surplus di circa 1.005 milioni di Euro.

Tale somma, in base al Regolamento finanziario, determina una restituzione agli Stati membri effettuata, di norma, tramite compensazione dei contributi versati mensilmente da questi ultimi alla UE. Per l’Italia, l’ammontare della restituzione si aggira intorno a un importo di circa 110 milioni di euro.

Il surplus andrà quindi a compensare, in parte, il contributo degli Stati Membri al finanziamento del bilancio rettificativo n. 3.

 
  
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  Sophie Montel (NI), par écrit. – Ce projet de budget rectificatif n°2/2014 ne résout en rien le grave problème de fond des impayés. Au 31/12/2013, ces derniers s’élevaient à plus de 23 millions d’euros et compte tenu de l’effet boule de neige attendu, les factures impayées dépasseront à la fin de 2014 les 27 millions d’euros. Pire, l’UE a sur les bras 220 milliards de RAL (autorisations d’engagement qui ne sont pas couvertes par des crédits de paiement). A l’évidence, l’UE a pris des engagements qu’elle ne peut honorer et se montre donc incapable de s’appliquer à elle même la rigueur budgétaire qu’elle exige des Etats membres. Aujourd’hui, elle se retrouve concrètement au bord de la cessation de paiement. Enfin, dans un tel contexte quelle crédibilité peut-on accorder à M.Juncker qui annonce un grand programme pluriannuel d’investissements supplémentaires de 300 milliards d’euros. Qui paiera ? Les Etats membres ? Ou faut-il s’attendre à la création d’un impôt direct européen qui grèvera encore un peu plus le pouvoir d’achat des peuples européens, déjà écrasés par les mesures d’austérité imposées par Bruxelles… Ce projet de budget rectificatif n’est donc qu’un petit sparadrap appliqué pour contenir une hémorragie. Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre.

 
  
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  Nadine Morano (PPE), par écrit. - J’ai voté en faveur de ce projet de budget qui vise à mettre en réserve l’excédent budgétaire de 2013. En effet, dans le cadre de sa politique de concurrence, la Commission européenne a récolté plus d’un milliard d’euros à travers différentes amendes. Les paiements viennent directement alimenter le budget général de l’Union européenne en déduction des contributions nationales. Cependant, nous savons déjà que le budget 2014 sera en déséquilibre, suite à un manque de volonté du Conseil de payer la clôture des différents programmes. J’ai donc soutenu l’idée de mettre en réserve l’excédent 2013 en attendant de trouver une solution pour équilibrer le budget 2014.

 
  
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  Andrej Plenković (PPE), napisan. - Podržao sam izmjenu proračuna br. 2/2014 Europske unije za financijsku godinu 2014., Dio III. – Komisija, čija je svrha unos iznosa od 1 005 milijuna EUR kao viška iz financijske godine 2013. u proračun za 2014. godinu. Jasno je da se ovakvim izmjenama ne riješava pravi problem neplaćenih računa koji su dosegnuli razinu od 25 milijardi eura, pa smatram da je važno istaknuti činjenicu da se ponovno dovodi u pitanje vjerodostojnost EU-a. Odgoditi donošenje što više odluka, kako predlaže Vijeće, također nije riješenje. Moramo ispunjavati obveze koje smo preuzeli u proteklim godinama i prvenstveno tijekom procesa pregovaranja novog Višegodišnjeg financijskog okvira. U protivnom, jasno je kako neće biti moguće ispravno provesti dogovoreni Višegodišnji financijski okvir ako već u prvoj godini njegove provedbe ne poštujemo dogovoreno.

 
  
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  Salvatore Domenico Pogliese (PPE), per iscritto. - Con il progetto di bilancio rettificativo n.2/2014 la Commissione europea ha contabilizzato il risultato dell'esercizio precedente, cioè l'eccedenza del bilancio 2013. Nel 2013 si è registrato alla chiusura dell'esercizio un surplus di circa 1005 milioni di euro. Il regolamento finanziario prevede una restituzione delle somme agli Stati membri fatta con una compensazione dei contributi versati mensilmente dagli stessi all'UE. Con questo progetto di Bilancio rettificativo ci sarà una restituzione delle somme i cui importi variano da Stato membro a Stato membro.

 
  
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  Robert Rochefort (ALDE), par écrit. - J'ai voté en faveur du rapport Deprez amendant le budget rectificatif pour l'exercice 2014, car il traite en urgence la question des 23 milliards d'euros de déficit budgétaire. Le traitement en bloc de tous les projets de budget rectificatifs introduits pour 2014 me paraît être une bonne stratégie. Celle-ci devrait permettre d'éviter tout refus de crédits supplémentaires de la part du Conseil dans le cadre du comblement de ce déséquilibre. Les bénéficiaires des programmes européens tout comme l'Europe elle-même méritent que les engagements soient honorés. Je suis également d'accord sur le principe de ne pas entamer de négociations sur le budget 2015 tant que le budget rectificatif 2014 n'est pas modifié.

 
  
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  Inmaculada Rodríguez-Piñero Fernández (S&D), por escrito. - He votado a favor de este informe para exigir al Consejo que solucione urgentemente la alarmante crisis de pagos que asciende ya a más de 26 000 millones de euros en facturas impagadas. La UE debe ser buen pagador y cumplir con sus compromisos. De ello dependen instituciones públicas, instituciones privadas, ONG, pymes, estudiantes, investigadores, universidades, que han participado en programas europeos y que siguen esperando la financiación comprometida por la UE.

La UE debe pagar lo que debe. No se puede seguir retrasando la situación de los impagos.

 
  
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  Tokia Saïfi (PPE), par écrit. - J'ai soutenu cette résolution du Parlement européen relative au budget rectificatif pour l'année 2014. En effet, afin d'honorer les paiements des autorités locales, petites entreprises et autres bénéficiaires de fonds européens en 2014, la Commission européenne a dû demander des fonds additionnels.

L'obtention d'un accord entre les groupes politiques sur le budget rectificatif 2014 était fondamental afin de pouvoir débuter les négociations sur le budget 2015 avec le Conseil.

 
  
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  Massimiliano Salini (PPE), per iscritto. - Ho votato a favore del progetto di bilancio rettificativo n. 2/2014, relativo all'eccedenza derivante dall'esecuzione dell'esercizio 2013, che prevede un surplus, da iscrivere nel bilancio dell'Unione per l'esercizio 2014, pari a 1.005 milioni di EUR, riducendo in tal modo dello stesso importo i contributi degli Stati membri. Le componenti principali di tale eccedenza sono un risultato positivo sul lato delle entrate pari a 771 milioni di EUR, una sottoesecuzione delle spese pari a 276 milioni di EUR e una differenza di cambio negativa pari a 42 milioni di EUR.

Attualmente vi sono tre progetti di bilancio rettificativo proposti dalla Commissione per il bilancio 2014. Considerando complessivamente i 3 progetti di bilancio rettificativo, l’impatto netto al bilancio sarebbe solamente di 106 milioni di EUR.

 
  
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  Lola Sánchez Caldentey (GUE/NGL), por escrito. - Hemos votado a favor de la enmienda al apartado 46 Resolución del Parlamento Europeo, de 22 de octubre de 2014, sobre la Posición del Consejo sobre el proyecto de presupuesto rectificativo nº 2/2014 de la Unión Europea para el ejercicio 2014, sección III, pues consideramos que no deberían utilizarse créditos de la PAC ni cualesquiera otros créditos del presupuesto para financiar actividades taurinas que impliquen la muerte del toro. Una financiación de este tipo, además, constituye una violación del Convenio Europeo de protección de los animales en explotaciones ganaderas (Directiva 98/58/CE del Consejo).

 
  
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  Lidia Senra Rodríguez (GUE/NGL), por escrito. - El proyecto de presupuesto rectificativo 2/2014 tiene la intención de inscribir en el presupuesto 2014 un excedente del presupuesto 2013, con valor de 1005 millones de euros de diferencias positivas resultantes de la ejecución del mismo: 276 millones derivados de la subejecución y 42 millones de variaciones cambiantes negativas. Como estoy de acuerdo con el principio de transferencia de los excedentes de un ejercicio al siguiente, he votado a favor.

 
  
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  Siôn Simon (S&D), in writing. - I welcome today’s vote in favour of the Draft Amending Budget No 2/2014 on the surplus of the implementation of budget year 2013. A surplus of EUR 1 005 million will be entered in the EU budget for 2014, thus reducing by the same amount the contributions of the Member States. The surplus comes mostly from fines and interest on late payments.

 
  
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  Branislav Škripek (ECR), písomne. - Ide o úpravu rozpočtu z predošlého obdobia. Rozpočet sa vyvíja pozitívnejšie ako sa pôvodne predpokladalo. Ide o níženie požiadaviek na vlastné zdroje EÚ o 9.5 mld Eur. To je dobrá správa aj pre Slovensko a pre ostatné členské štáty EÚ, ktoré by mali do rozpočtu EÚ zaplatiť menej (za Slovensko o 53 mil Eur). Hlasujem ZA.

 
  
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  Davor Ivo Stier (PPE), napisan. - Nacrt izmjene proračuna br. 2/2014 posvećen je isključivo unosu viška u iznosu od 1,005 milijuna EUR iz 2013. godine u proračun. Donošenjem ove izmjene proračuna br. 2 smanjio bi se udio doprinosa BND-a država članica proračunu EU-a za 1,005 milijuna EUR i time djelomično nadomjestio njihov doprinos izmjeni proračuna br. 3 (3 170 milijuna EUR potrebnih dodatnih vlastitih sredstava).

Stoga ističem potrebu provedbe postupka usvajanja nacrta izmjene proračuna br. 2 usporedno s pregovorima o nacrtu izmjene proračuna br. 3 koji se odnosi na mobilizaciju dodatnih odobrenih sredstava za plaćanje, te nacrtu izmjene proračuna br. 4 koji se odnosi na preispitivanje procjena tradicionalnih vlastitih sredstava, druge prihode i konačno utvrđivanje nekih kazni omogućujući tako dodatnih 2 059 milijuna EUR vlastitih sredstava koja bi mogla dodatno smanjiti potrebe za dodatnim odobrenim sredstvima iz nacrta izmjene proračuna br. 3. Držim važnim održati političku i postupovnu vezu između nacrta izmjene proračuna br. 2, 3 i 4, i temeljem toga podržavam ovo izvješće.

 
  
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  Catherine Stihler (S&D), in writing. - I supported this as there are no additional costs for Member States.

 
  
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  Dubravka Šuica (PPE), napisan. - Podržavam izmjenu proračuna br. 2/2014 Europske unije za financijsku godinu 2014., Dio III. – Komisija (12300/2014 – C8 – 0160/2014 – 2014/2035(BUD)). Smatram kako su izmjene napravljene u nacrtu proračuna br. 2/2014 kvalitetne, te kako će unos iznosa od 1,005 milijuna eura kao viška iz financijske godine 2013. u proračun za 2014. godinu pomoći u pojedinim financijskim sektorima unutar Europske unije.

Na prihodovnoj strani povećanje uglavnom proizlazi iz kazni te zateznih kamata, što znači ukoliko to pridodamo budžetu za 2014., smanjit će se doprinos koji moraju plaćati same države članice Europske unije. Olakšanjem plaćanja doprinosa, države članice će moći ta sredstva iskoristiti kako bi poboljšale tržišne i gospodarske uvjete u svojim zemljama. A samim time, Europska unija će također napredovati u pozitivnome smjeru. Unaprijeđenje kvalitete života svakog građanina unutar zemalja Europske unije jest ono čemu treba težiti, a izmjena ovog proračuna je još jedan korak u tome smjeru.

 
  
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  Eleftherios Synadinos (NI), γραπτώς. - Καταψηφίζω το συγκεκριμένο σχέδιο διότι η μεταφορά του πλεονάσματος του έτους 2013 στον προϋπολογισμό του 2014, δεν πραγματοποιείται σε στοχευμένους τομείς όπου υπάρχουν πραγματικές ανάγκες και θα βοηθήσουν τα Κράτη-Μέλη της Ευρωπαϊκής Ένωσης, αλλά ως αποθεματικό για ανάγκες πρόσθετων πληρωμών το οποίο σημαίνει ότι τα εν λόγω χρήματα θα τα διαχειριστούν επ´ ωφελεία τους οι έχοντες την εξουσία.

 
  
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  Marc Tarabella (S&D), par écrit. - Étant donné la pression très importante sur les paiements 2014 et la consolidation demandée par la Commission dans le PBR n° 3/2014, il est proposé d'affecter l'excédent de l'année 2013 au financement d'une nouvelle ligne budgétaire, numérotée 40 04 01, intitulée "Réserve pour besoins supplémentaires de paiements" et figurant dans le volet dépenses du budget, plutôt que de réduire les ressources propres fondées sur le RNB. Si le PBR n° 3/2014 est adopté par le Conseil sans modification, cet amendement sera retiré.

 
  
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  Isabelle Thomas (S&D), par écrit. – Je veux dénoncer l'insincérité des États européens qui, en novembre dernier, acceptent, dans le dialogue avec le Parlement, la création d'une réserve pour imprévu dans le cadre financier 2014-2020. Et, aujourd'hui le Conseil refuse de l'appliquer. Il nous propose plutôt de faire de la cavalerie budgétaire et nous demande de laisser les porteurs de projets et les collectivités locales assumer le poids de leur incurie. Sans ces éléments de flexibilité, le Conseil n'aurait pas eu d'accord. Et aujourd'hui le Conseil le piétine, en même temps que notre assemblée. Chacun sait que l'Union a besoin d'une relance pour la croissance et l'emploi. Chacun sait qu'elle ne se fera pas sans argent frais. Alors que le Conseil sorte de sa schizophrénie. Qu'il respectent les citoyens européens. Qu'il commence par payer ses dettes et tenir ses engagements.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR), napisan. - Glasovala sam protiv prijedloga rezolucije Europskoga parlamenta o stajalištu Vijeća o nacrtu izmjene proračuna br. 2/2014 Europske unije za financijsku godinu 2014., dio III. – Komisija, jer izvjestitelj umjesto smanjenja doprinosa BDP-a država članica predlaže da se ostvarenim viškom od 1,005 milijuna EUR nadomjesti doprinos država članica izmjeni proračuna br. 3., te zbog toga predlaže da se postupak usvajanja nacrta izmjene proračuna br. 2 provede usporedno s pregovorima o nacrtu izmjene proračuna br. 3, koji se odnosi na mobilizaciju dodatnih odobrenih sredstava za plaćanje te nacrtu izmjene proračuna br. 4 koji se odnosi na preispitivanje procjena tradicionalnih vlastitih sredstava, druge prihode i konačno utvrđivanje nekih kazni.

Smatram da je ovakva preporuka neprihvatljiva jer predstavlja kršenje Financijske uredbe i njezina članka 18. stavka 1. prema kojemu se „saldo svake proračunske godine upiše u proračun sljedeće proračunske godine kao prihod u slučaju viška ili kao sredstva za plaćanje u slučaju gubitka.”

 
  
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  Ángela Vallina (GUE/NGL), por escrito. - El proyecto de presupuesto rectificativo 2/2014 tiene la intención de inscribir en el presupuesto 2014 un excedente del presupuesto 2013, con valor de 1005 millones de euros de diferencias positivas resultantes de la ejecución del mismo: 276 millones derivados de la subejecución y 42 millones de variaciones cambiantes negativas. Como estoy de acuerdo con el principio de transferencia de los excedentes de un ejercicio al siguiente, he votado a favor.

 
  
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  Miguel Viegas (GUE/NGL), por escrito. - O projeto de orçamento retificativo n.º 2/2014 visa inscrever no orçamento de 2014 um excedente do exercício de 2013, no valor de 1005 milhões de euros, que resulta fundamentalmente de um excedente constituído por 771 milhões de euros de diferenças positivas resultantes da execução da receita, 276 milhões de euros de subexecução da despesa e 42 milhões de euros de variações cambiais negativas.

Lamentamos que este excedente orçamental sirva para reduzir a proporção da contribuição baseada no RNB dos Estados-Membros para o orçamento da UE, em vez de constituir uma receita extraordinária que tanta falta faz num momento em que se acumulam dívidas resultantes de despesa autorizada pela UE.

 
  
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  Beatrix von Storch (ECR), schriftlich. - Der Entwurf des Berichtigungshaushaltsplans ist buchhaltungstechnischer Hokuspokus und mit Artikel 18 Absatz 1 der EU-Haushaltsordnung, die dieses Parlament selbst verabschiedet hat, nicht vereinbar. Die EU-Haushaltsordnung sieht vor, dass Überschüsse auf der Habenseite im folgenden Haushaltsjahr verbucht werden müssen. Entsprechend sollten die Zahlungen der Mitgliedstaaten an die EU sinken. Das ist nun jedoch nicht möglich. Denn anstatt die Haushaltsordnung einzuhalten, schafft das EP regelwidrig eine neue Reserve-Haushaltslinie für einen Mehrbedarf an Mitteln für Zahlungen – eine Kriegskasse für schlechte Zeiten – anstatt die BNE-Eigenmittel zu senken. Nach Artikel 18 Absatz 1 der Haushaltsordnung ist der Saldo eines jeden Haushaltsjahrs – je nachdem, ob es sich um einen Überschuss oder einen Fehlbetrag handelt – im Wege eines Berichtigungshaushaltsplans als Einnahme oder als Ausgabe in den Haushaltsplan des folgenden Haushaltsjahres einzustellen. Diese Regelung wird hier offensichtlich umgangen, und deswegen stimme ich gegen den Berichtigungshaushaltsplan.

 

5.3. Predlog splošnega proračuna Evropske unije - proračunsko leto 2015
  

Mündliche Erklärungen zur Abstimmung

 
  
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  Martina Anderson (GUE/NGL). - Mr President, whilst the budget is not ideal, I voted in favour of amendment 906 supporting the peace process and financial assistance for Palestine and for UNRWA. As the people of Gaza are emerging from the most recent onslaught, their needs are greater than ever and UNRWA needs financial support to carry out its work.

UNRWA is dealing with thousands of families who are homeless and without livelihood. Even those with homes find themselves in neighbourhoods where water, sewage and electricity systems are demolished. The future of Gaza must not be defined by the instability and poverty imposed by the blockade. The international community will need to move forward and do more, to make sure that it is doing more than just humanitarian action and to address the underlying causes of the crisis, hence ending Israel’s occupation in Palestine. As we wait for that to happen, UNRWA is playing a leading role in addressing the devastation caused by the recent conflict and the pervasive effect of the Israeli-imposed blockade. UNRWA is seeking USD 1.6 billion for emergency relief, early recovery and reconstruction priorities in the Gaza Strip, and hence the EU must increase UNRWA’s budget.

 
  
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  Anne Sander (PPE). - Monsieur le Président, chers collègues, j'ai voté en faveur de cette résolution sur le budget 2015 car l'Europe doit avoir les moyens de son action en faveur de la croissance et de l'emploi. Cependant, je m'oppose fermement au paragraphe qui concerne une soi-disant feuille de route pour un siège unique du Parlement. Derrière cette formulation se cache une attaque ciblée contre Strasbourg. Or, une telle attaque est juridiquement fausse et politiquement inacceptable.

Dois-je, une fois encore, rappeler qu'il existe déjà un seul et unique siège? C'est Strasbourg!

Alors, oui, Monsieur le Président, je suis pour un siège unique mais pour le siège unique de Strasbourg!

 
  
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  Peter Jahr (PPE). - Herr Präsident! Ich möchte das Hohe Haus im Rahmen der Haushaltsberatungen auf ein technisches Problem im Bereich Landwirtschaft bzw. Agrarpolitik aufmerksam machen. Wir haben ja zurzeit in der Landwirtschaft durch die Reaktion auf die europäische Embargopolitik seitens Russlands eine Absatzkrise zu verzeichnen. Wir haben einen Preisverfall bei Obst und Gemüse, mittlerweile bei Milchprodukten, und im Schweinebereich deutet sich Ähnliches an.

Ich möchte darauf aufmerksam machen, dass wir natürlich die Krise bewältigen wollen. Wir werden die Landwirte unterstützen. Wir haben da auch einen Krisenfonds, das ist auch richtig, aber wir werden dafür auch einen Teil der sogenannten Geldrückflussmittel einsetzen müssen. Das ist noch nicht gegeben. Da gibt es noch heftige Diskussionen. Wir werden aber gemeinsam, so hoffe ich zumindest, mit dem Ausschuss für Landwirtschaft und dem Haushaltsausschuss und der Kommission für dieses Problem auch eine Lösung finden.

 
  
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  Daniel Hannan (ECR). - Mr President, here is a really extraordinary statistic. Over the past four years the United Kingdom has created more jobs than the other 27 members of the European Union combined. There are various ingredients that went into that formula.

There were changes to the welfare system, there was the removal of a number of low-paid workers from income tax altogether, but one of the things that did not go into it was trying to create jobs by spending money, as this budget proposes. Even if you or I were directly to say ʽI am going to create a job by employing someone in my officeʼ, I think we both understand that this would be taking more money out of the private sector than goes into the job. There is always a net loss, which is why the European Union is falling behind, why we are on the only continent on the planet that is not growing.

One specific point in my remaining time on this budget: it is impossible on the amendment to do with subsidising fighting bulls to distinguish between the ones that might be raised for the plaza and the ones which are not, because almost all of the camada brava end up in the food chain anyway. This was therefore a declamatory, rather than practical, amendment. It would have had absolutely no impact, and if you are against subsidising fighting bulls the only solution is to withdraw from the common agricultural policy.

 
  
  

Schriftliche Erklärungen zur Abstimmung

 
  
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  Jonathan Arnott (EFDD), in writing. - Many amendments to the budget were proposed, both by the EFDD Group and some of the other political groups, which would have saved substantial amounts of money for taxpayers.

These amendments were voted down time and time again, and even the request to stop EU subsidies for bullfighting did not achieve a qualified majority. The European Union has failed once again to put its own house in order, failed to take a lead with cuts, and failed to show that it understands that taxpayers’ cash belongs to them not to the European Union.

 
  
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  Dominique Bilde (NI), par écrit. – Ce projet de budget général pour 2015 révèle toute l’hypocrisie de l’Union européenne. D’un côté, elle demande à des Etats comme la France de revoir son budget pour cause de déficit excessif; de l’autre, elle est confrontée à des retards de paiements récurrents qui atteignent des niveaux impressionnants: près de 30 milliards d'euros de factures impayées fin 2014!

Face à cette situation et à l’impossibilité de réclamer toujours plus de crédits des Etats membres déjà fortement endettés et touchés par la crise économique, l’Union européenne n’aura bientôt plus d’autres choix que de ressortir des tiroirs son idée d’un impôt européen. Qu’il s’agisse de Juncker ou de Barroso, du PPE ou du PSE, les mêmes politiques ultralibérales et technocratiques seront appliquées.

Je me suis donc prononcée contre ce budget général qui s’inscrit dans de trop nombreuses années de confiscation de la souveraineté des Etats-nations.

 
  
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  Mara Bizzotto (NI), per iscritto. - Dopo aver addossato la colpa della crisi agli Stati Membri, dopo aver imposto misure di austerity costate lacrime e sangue ai propri cittadini, l'Europa presenta oggi i suoi conti. Davanti a 25 milioni di europei disoccupati e a 3 milioni di italiani che pur avendo un lavoro vivono di stenti, senza potersi permettere un pasto decente o un tetto sulla testa, l'Europa chiede più soldi. In un momento in cui i cittadini hanno bisogno di sostegno e servizi e le imprese cercano nuovi fondi per promuovere la loro competitività, l'UE dovrebbe essere la prima a dare il buon esempio. La totale mancanza di volontà di operare tagli per l'efficentamento della spesa mi ha quindi convinto a votare contro il testo.

 
  
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  Malin Björk (GUE/NGL), skriftlig. - Jag har röstat nej till budgeten.

Budgeten är alltför stor och omfattande. Det borde ske omfattande nedskärningar.

Jordbrukspolitiken är bara ett exempel. Den resulterar i överproduktion och negativa effekter för miljön, klimatet och djurhållningen. Ett annat exempel är de oöverskådliga regional- och strukturfonderna där det pågår omfattande bedrägerier, vilket kommissionen själv bekräftat.

Jag motsätter mig satsningarna på Frontex, som innebär fortsatt byggande av Fästning Europa, vilket tvingar människor på flykt från krig och förtryck att riskera sina liv för att ta sig till en fristad. Detta och initiativ för ökad militarisering av EU är helt fel väg för en union som hävdar att den försvarar mänskliga rättigheter och är ett fredsprojekt.

Principiellt anser jag det också fel att EU-parlamentet har makt över budgeten. Medlemsländerna som betalar EU:s budget borde ha full beslutanderätt över unionens utgifter. Det är mer demokratiskt att medlemsländernas regeringar, och de nationella parlamenten, beslutar över långtidsbudgeten. Det är skattebetalarna i medlemsländerna som betalar och därför är det deras direkt folkvalda i respektive land som ska ha makten.

Detta är några av de skäl som gör att jag väljer att rösta nej till budgeten.

 
  
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  Steeve Briois (NI), par écrit. - J'ai voté pour l'amendement 232 présenté par Monsieur le député Bas Eickhout, qui demande la suppression des aides directes de la PAC à destination des élevages de taureaux destinés à la corrida. En effet, alors que des milliers de petits éleveurs ne sont pas suffisamment soutenus par les fonds de la PAC, ceux-ci ne doivent pas être attribués à des élevages destinés à la tauromachie.

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (EFDD), per iscritto. - Nel progetto di bilancio per l'esercizio 2015 si mantiene una tendenza ad aumentare le spese e gli impegni di pagamento.

Il contributo degli Stati al funzionamento delle istituzioni è un flusso di denaro che si dovrebbe utilizzare secondo criteri rigorosi di necessità, soprattutto in tempi di grave crisi strutturale in tutto il continente. Tuttavia possiamo constatare come non solo le spese amministrative sono in crescita, ma sono in aumento anche i contributi alle fondazioni politiche e ai partiti europei, mentre i contribuenti delle nazioni che hanno dato vita alle istituzioni stesse sono privati di una sicurezza economica che dovrebbe discendere proprio da una azione capillare di queste ultime.

 
  
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  Caterina Chinnici (S&D), per iscritto. - (Emendamenti 553-554-555-556-557)

Il tema dei costi della politica – che si ricollega a quello, più ampio, dei costi della democrazia – è un tema delicato e complesso, in riferimento al quale, soprattutto in tempi di crisi economica, non mancano polemiche e, qualche volta, strumentalizzazioni.

Ciò premesso, credo che, essendo ufficialmente chiamati a prendere posizione, come parlamentari, su aspetti relativi al nostro trattamento economico, sia opportuno – proprio perché la decisione tocca direttamente "le nostre tasche" (e, indirettamente, quelle di tutti i cittadini) – accantonare non solo i propri interessi privati, ma anche ogni possibile riserva di principio sui "dettagli" e sulle eventuali finalità contingenti delle singole iniziative, e mantenere invece una posizione netta e trasparente.

Non per assecondare spinte populistiche, "antipolitiche” o antieuropee, ma semplicemente perché – di fronte alla possibilità di scegliere tra il mantenere il trattamento attuale e lo sfruttare invece un certo margine di riduzione che esso consente (senza intaccare la funzionalità, il decoro e la dignità della nostra Istituzione) per liberare risorse destinabili ad altre più pressanti esigenze, in primis la lotta alla disoccupazione e alla criminalità – coscienza e ragione inducono, a mio avviso, a preferire la seconda opzione. Per ragioni squisitamente “oggettive”, prima che simboliche.

Perciò ho votato a favore.

 
  
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  Alberto Cirio (PPE), per iscritto. - Ho votato a favore del progetto di bilancio generale dell'Unione Europea per il 2015, ma sono piuttosto critico su due voci: i fondi per le calamità naturali e la riserva per le crisi in agricoltura. Io mi auguro che i fondi per le zone colpite da alluvioni nelle ultime settimane siano chiesti per tempo e stanziati al più presto, ma trovo che al di là delle competenze si debba anche instaurare un meccanismo di solidarietà che porti ad incrementare le dotazioni. Per quanto riguarda la riserva per le crisi agricole, vorrei che le nostre aziende che ci rimettono a causa dell'embargo russo siano risarcite con dei fondi messi a disposizione da quelle stesse autorità che hanno scatenato l'embargo come reazione. La mia attenzione su questi temi resta alta.

 
  
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  Carlos Coelho (PPE), por escrito. - Votei a favor do projeto de orçamento geral da União Europeia para o exercício de 2015, embora critique a exiguidade dos meios financeiros colocados ao serviço da União Europeia.

Num momento em que reclamamos mais investimento, relançamento da economia e criação de emprego, precisamos de mais Europa e não de menos Europa.

Um orçamento que não chega a 1 % do RNB é um orçamento insuficiente. Sobretudo se tivermos em conta que 94 % do orçamento da União (retiradas as despesas administrativas) são verbas que regressam aos Estados-Membros para ajudar ao investimento público e privado.

A contabilidade básica e interesseira dos chamados contribuintes líquidos convoca-nos a repensar com urgência o sistema de recursos próprios da UE que não esteja na sua grande maioria dependente de pagamentos dos Estados-Membros.

 
  
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  Therese Comodini Cachia (PPE), in writing. – I voted in favour of the resolution as a whole. In so doing, however, I voted in favour of an amendment that prohibits the use of EU funds to finance lethal bullfighting; and I abstained on an amendment that proposes a roadmap towards the EP having one seat, since I believe that before we conclude whether there is to be one seat or not other measures could be considered to establish that political, historical and economic balance that the seat in Strasbourg seeks to provide.

 
  
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  Javier Couso Permuy (GUE/NGL), por escrito. - He votado en contra del presupuesto de la UE para el año 2015 porque una vez más es el presupuesto del austericidio y la pobreza. Son unos presupuestos hechos de espaldas a la realidad de emergencia social que están viviendo las clases populares en todos los países de la UE. Este presupuesto sigue en la lógica neoliberal de los memorándums, de los recortes, de las privatizaciones de lo público y siguen sin ser unos presupuestos para la creación de empleo y de condiciones dignas de vida para los ciudadanos y las ciudadanas de la UE.

 
  
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  Andrea Cozzolino (S&D), per iscritto. - Siamo, ancora una volta, di fronte a scelte del Consiglio che, in barba a tutte le considerazioni di natura economica e sociale, e in omaggio a mere valutazioni contabili, attua indiscriminati tagli alla proposta della Commissione che, di per se, rappresentava il minimo indispensabile per consentire di conseguire, per quanto parzialmente, gli obiettivi dell'Unione. È nostro dovere di parlamentari, rappresentanti eletti direttamente dai cittadini europei, rimarcare con forza che senza quegli obiettivi l'Unione stessa non può esistere, trasformandosi in una compagine monetaria - più o meno a due velocità - priva di anima e di valore aggiunto, che allontana i cittadini e che li spinge sempre più verso forme di euroscetticismo che degenerano in "eurorigetto". Oltre al rischio di vedere crescere ancora il livello dell'impagato, considerato lo scarto tra impegni e pagamenti; preoccupa molto che per la rubrica 1b il Consiglio non abbia adeguatamente tenuto conto che essendo alla fine della programmazione 2007-2013, nel 2015 si avrà una impennata delle richieste di pagamenti. La carenza di stanziamenti mette a rischio la sopravvivenza di centinaia di aziende Europee, e con essa quelle di migliaia di lavoratori. Come S&D è questa l'austerità che non vogliamo e contro cui continueremo a combattere.

 
  
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  Miriam Dalli (S&D), in writing. – In this complex vote I supported the move to restore the Commission’s draft budget (thus rejecting the linear cuts to the administrative expenditure for the institutions made by the Council), with some adjustments to take into account specific needs of the institutions.

 
  
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  Viorica Dăncilă (S&D), în scris. - Regret faptul că reducerile propuse de Consiliu în legătură cu anumite linii destinate cheltuielilor administrative și de sprijin prin care se acordă finanțare punerii în aplicare a unor programe esențiale ale Uniunii ar putea fi în detrimentul lansării cu succes a noilor programe şi care prezintă un risc major de a împiedica punerea în aplicare a politicilor Uniunii.

 
  
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  Michel Dantin (PPE), par écrit. - Bien conscient des défis auxquels le secteur du sucre doit faire face, j'ai fortement défendu ce dernier, en particulier lors des négociations sur l'organisation commune des marchés dont j'étais rapporteur dans le cadre de la réforme de la PAC, où j'ai pu obtenir un report de la date de fin des quotas. Cependant, dans le contexte budgétaire que nous connaissons, en particulier au vu des besoins urgents de financement des aides en lien avec l'embargo russe, il me paraît important d'avoir une discussion plus poussée en commission Agriculture afin de travailler aux meilleurs moyens d'accompagner le secteur du sucre dans le contexte de la fin des quotas.

 
  
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  Angélique Delahaye (PPE), par écrit. - Bien qu'ayant voté pour la résolution sur le budget 2015 dans son ensemble afin de soutenir la croissance et l'emploi en Europe, je me suis opposée au paragraphe proposant un siège unique. En effet, il est stipulé dans les textes européens que le Parlement européen a un et un seul siège Strasbourg, ce paragraphe est donc juridiquement faux et n'a pour vocation que d'attaquer Strasbourg. Si certains souhaitent remettre en cause les sièges des institutions, alors nous devons tout mettre sur la table: l'ensemble des institutions et agences à travers l'Union européenne.

 
  
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  Mark Demesmaeker (ECR), schriftelijk. - De budgettaire uitdagingen zijn immens. De N-VA pleit voor een gezond budgettair kader dat geen schulden doorschuift en in de eerste plaats inzet op concurrentievermogen, groei en banen.

Daartoe wordt van iedereen een inspanning gevraagd. Niet alleen de lidstaten maar ook de EU zelf moet de tering naar de nering zetten. In die zin steunt de N-VA het standpunt van de Raad over de begroting voor 2015.

Ook de EU-instellingen kunnen concrete maatregelen nemen. Zo ondersteunt de N-VA het verzoek om één zetel voor het Europees Parlement en het versterken van transparantie, controle en verantwoordingsplicht bij de administratieve onkostenvergoeding voor leden van het Europees Parlement.

Ook de heroriëntering van initiatieven die hun doel niet bereiken (zoals EuroparlTV) of die strikt genomen niet tot het takenpakket van het Parlement behoren (risico op duplicatie, Huis van de Europese geschiedenis), moet bespreekbaar zijn.

Een meerderheid in het Europees Parlement pleit er echter voor om vast te houden aan de voorstellen van de Europese Commissie en soms nog verder te gaan. Hoewel wij begrip hebben voor aangegane verbintenissen, houden wij vast aan een strikte Europese begroting die binnen de afgesproken marges blijft. Al deze overwegingen hebben geleid tot onze keuze voor een onthouding.

 
  
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  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. - A União Europeia tem obrigatoriamente de dispor de um orçamento credível, solidário e que contribua para o crescimento e o emprego. Os Tratados, os regulamentos financeiros, a estratégia da União Europeia 2020 e o quadro financeiro plurianual 2014-2020 têm de ser respeitados. É um compromisso entre as instituições, mas é também um compromisso com os cidadãos. A estratégia Europa 2020, que guia o quadro financeiro plurianual, deve ver os seus objetivos atingidos mas, para isso, impõe-se que asseguremos os meios necessários para que esses mesmos objetivos sejam atingidos. Os meios têm de estar à altura da ambição.

Por isso, para o orçamento da EU para 2015, os cortes propostos pelo Conselho em mais de 500 milhões nas autorizações e 2 100 milhões nos pagamentos são inaceitáveis. Defendo o reforço dos programas a favor das PME, da juventude, da investigação e inovação, assim como do programa de apoio aos mais desfavorecidos. A solidariedade externa é outra preocupação, que sustenta os aumentos que o Parlamento propõe para a ajuda humanitária, no apoio aos refugiados e na política de vizinhança.

Exige-se que o quadro financeiro plurianual, os seus programas, fundos e prioridades entrem rapidamente em execução.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. - Apresentámos mais de meia centena de alterações ao projeto de orçamento da UE para 2015, num trabalho que se iniciou em meados de Abril, com a elaboração de projetos-piloto. Em reação à proposta inicial da Comissão Europeia, propusemos um conjunto considerável de alterações a serem incluídas nos pareceres das comissões parlamentares.

Destacamos a aprovação de três projetos-piloto sobre: 1. medidas de apoio ao comércio tradicional, 2. apoio à pesca de pequena escala e 3. apoio ao estudo das consequências da redução das prestações sociais no aumento da pobreza e nas desigualdades entre homens e mulheres.

Além destes, o conjunto de propostas que avançámos cobre diversas áreas, com especial incidência nas sociais e económicas (em defesa da produção nacional) e ambientais. Entre muitas outras: defesa dos serviços públicos; reforço de montantes para a Iniciativa para o Emprego dos Jovens; apoio às micro, pequenas e médias empresas; promoção da igualdade entre homens e mulheres; reforço de verbas para a prevenção de catástrofes naturais; aumento das dotações para o Programa LIFE e a Rede Natura 2000; aumento das dotações para a I&D; defesa do ensino público; reforço dos regimes de distribuição de frutas e leite nas escolas; aumento de verbas para a Cultura; defesa do princípio do multilinguismo nas instituições europeias.

 
  
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  Lampros Fountoulis (NI), γραπτώς. - Καταψηφίζω το σχέδιο γενικού προϋπολογισμού της Ευρωπαϊκής Ένωσης, οικονομικό έτος 2015, διότι μετατοπίζει το κέντρο βάρους της περισσότερο προς τους αριθμούς και την εξουσία παρά προς τους ίδιους τους πολίτες.

 
  
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  Ildikó Gáll-Pelcz (PPE), in writing. - I supported this report because I believe that all cuts introduced by the Council should be restored and it proposes using all the flexibility instruments of the Multiannual Financial Framework in the 2015 budget, leading to an additional amount of more than EUR 4 billion in payments in order to effectively address the situation. We need to promote growth and jobs with a credible and solidary budget that strengthens scientific research, Erasmus+, the CEF and SMEs. It therefore does not accept the Council’s position, presenting cuts and deepening the payments problem.

 
  
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  Julie Girling (ECR), in writing. - I do not believe that EU funds should be used to subsidise the farming of bulls used in bullfights. Taxpayersʼ money should not be used to fund any practice which causes animals unnecessary pain, suffering or distress. Given the UK Conservative delegation’s opposition to coupled payments under the CAP, it is imperative that these animals are identifiable in order to stop any payments of this kind. For this reason I supported Amendment 12 of the vote on the resolution and Amendment 232 of the vote on the budget lines. Animals used for lethal bullfighting activities should not be eligible to receive any direct CAP appropriations nor any other appropriations from the budget.

 
  
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  Tania González Peñas (GUE/NGL), por escrito. - La delegación de PODEMOS en el Parlamento Europeo se ha abstenido puesto que señalamos nuestra plena disconformidad con el presupuesto definido desde su origen por parte de la Comisión Europea en su borrador. Más aún con los recortes adicionales propuestos por el Consejo y la falta de consideración de acuerdos básicos en la elaboración presupuestaria y multianual, insistiendo en su obsesión por una austeridad que pone en riesgo el funcionamiento elemental de programas importantes y que sigue apostando por abandonar la iniciativa pública para rescatar a la sociedad europea. La posición del Parlamento Europeo tan solo restaura el nivel de gasto, observamos que no procura ir más allá de aceptar su congelación y pérdida de peso en la economía europea, que su principal preocupación son los retrasos y dificultades de pago de facturas vencidas, y que no ha tenido la audacia de plantear un presupuesto más ambicioso.

 
  
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  Pablo Iglesias (GUE/NGL), por escrito. - La delegación de PODEMOS en el Parlamento Europeo se ha abstenido puesto que señalamos nuestra plena disconformidad con el presupuesto definido desde su origen por parte de la Comisión Europea en su borrador. Más aún con los recortes adicionales propuestos por el Consejo y la falta de consideración de acuerdos básicos en la elaboración presupuestaria y multianual, insistiendo en su obsesión por una austeridad que pone en riesgo el funcionamiento elemental de programas importantes y que sigue apostando por abandonar la iniciativa pública para rescatar a la sociedad europea. La posición del Parlamento Europeo tan solo restaura el nivel de gasto, observamos que no procura ir más allá de aceptar su congelación y pérdida de peso en la economía europea, que su principal preocupación son los retrasos y dificultades de pago de facturas vencidas, y que no ha tenido la audacia de plantear un presupuesto más ambicioso.

 
  
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  Ivan Jakovčić (ALDE), napisan. - Glasao sam za nacrte amandmana nacrta općeg proračuna za 2015., jer isti predstavljaju uravnotežen i usklađen pristup dijelovima proračuna, o kojima je riječ, za 2015. godinu. Amandmani su usmjereni ka dodatnom osnaživanju i definiranju prihoda i rashoda Europske unije, a potrebno je uzeti u obzir učinke svjetske ekonomske krize koja je snažno utjecala na rast i ulaganja EU-a te tako doprinijela i definiranju proračuna za narednu godinu.

 
  
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  Marc Joulaud (PPE), par écrit. - Nous nous sommes employés à rétablir un budget raisonnable et mesuré afin de participer à l'innovation, la croissance et la justice sociale. En particulier nous nous sommes engagés pour que soient préservés des crédits conséquents et appropriés pour la création d'emplois des PME, les bourses d'études Erasmus, la recherche scientifique et l'aide alimentaire aux plus démunis.

 
  
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  Philippe Juvin (PPE), par écrit. - Afin que l'UE puisse honorer ses engagements et d'éviter une cessation de paiement pour plusieurs programmes européens, le Parlement demandé à renoncer à des coupes de 2 milliards dans le projet de budget 2015. Je me félicite qu'à l'occasion de ce vote, le PPE ait fait majorer les crédits en faveur de la création d'emplois des PME (+ 26,5 millions d'euros), des bourses d'études Erasmus + (+ 24 millions d'euros), de la recherche scientifique (+ 90 millions d'euros) et de l'aide alimentaire aux plus démunis (+ 16,7 millions d'euros).

 
  
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  Afzal Khan (S&D), in writing. - I voted against a number of measures which would have seen the overall EU budget increase and against proposed rises in agricultural subsidies, including bullfighting subsidies, and administration. I voted instead to focus the EU budget more heavily upon investment for growth and jobs, and voted for regional funding that goes directly to communities that are best able to determine how to deliver for people locally. I want to see a real budget reform in the EU, with areas that do not bring any real benefits to our constituents cut.

 
  
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  Patrick Le Hyaric (GUE/NGL), par écrit. - Le budget européen 2015 intériorise les coupes progressives du cadre pluriannuel du budget européen qui doit réduire les fonds européens de 10%. C'est pourtant un budget européen en expansion qui devrait être adopté en ces temps de crise pour assurer la solidarité européenne avec les pays et territoires en difficultés, ainsi que pour relancer l'activité économique par un investissement ambitieux dans les infrastructures et le capital humain de l'Union européenne. J'ajoute qu'en contrepartie de l'acceptation de ce cadre pluriannuel d'austérité, il avait été promis au Parlement d'avancer la réflexion sur les ressources propres, or celle-ci n'a toujours pas été entamée.

Toutefois les modifications faites par le Parlement à la proposition du Conseil apportent quelques améliorations. À commencer par la tentative pour résorber l'accumulation des factures impayées: il est impensable qu'un budget européen en contraction ait en plus à couvrir les impayés du précédent cadre budgétaire.

C'est pourquoi j'ai soutenu les modifications faites à la proposition de budget 2015 par le Parlement.

 
  
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  Paloma López Bermejo (GUE/NGL), por escrito. - He votado en contra del presupuesto de la UE para el año 2015 porque una vez más es el presupuesto del austericidio y la pobreza. Son unos presupuestos hechos de espaldas a la realidad de emergencia social que están viviendo las clases populares en todos los países de la UE. Este presupuesto sigue en la lógica neoliberal de los memorándums, de los recortes, de las privatizaciones de lo público y siguen sin ser unos presupuestos para la creación de empleo y de condiciones dignas de vida para los y las ciudadanos y ciudadanas de la UE.

 
  
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  Andrejs Mamikins (S&D), rakstiski. - Es atbalstīju šo lēmumu nobalsojot "par", jo EP vairākumam izdevās atbrīvoties no EFDD politiskās grupas populisma un viņu piedāvājumiem nogriezt vairakus punktus, tādējādi itkā taupot ES līdzekļus. Nekāda reāla piedāvajuma aiz tā nebija. Budžets kopumā ir sabalansēts un labs.

 
  
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  David Martin (S&D), in writing. – I could not support the draft budget for 2015 because it proposes an increase in the budget beyond inflation.

 
  
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  Nuno Melo (PPE), por escrito. - Concordo com o documento aqui aprovado, hoje, em que o parlamento reitera a sua posição sobre o orçamento da UE para o próximo ano. Temos que ser firmes na rejeição dos cortes feitos pelo Conselho ao projeto de orçamento.

Temos que encontrar soluções para aumentar as dotações em áreas tão importantes como o crescimento, o emprego, a investigação, a educação e a ajuda humanitária. Concordo também que se adicionem quatro mil milhões de euros para evitar falhas graves nos pagamentos a autoridades locais, PME e outros beneficiários dos fundos europeus. Este novo orçamento tem que servir para ajudar a UE a reencontrar o caminho do crescimento e do desenvolvimento.

Alterei a minha intenção de voto à alteração 12, do eurodeputado Bas Eickhout, votando contra, por considerar que se deve respeitar a nossa herança cultural e pela importância da manutenção de raças bovinas únicas, entre as quais os toiros bravos.

Esta alteração traduz aquilo que considero ser o estrito cumprimento da lei.

 
  
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  Roberta Metsola (PPE), in writing. - I have voted in favour of this report because it focuses on reinforcing those programmes that are at the heart of the Europe 2020 strategy that aim to foster growth, employment and competitiveness (namely Horizon 2020, COSME, Erasmus+, the Digital Agenda, Progress and the Social Agenda, including EURES and the Microfinance Facility). This will enable the EU to further contribute to a more innovative and prosperous economy throughout the Union.

 
  
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  Marlene Mizzi (S&D), in writing. - I fully support the budget of the European Union for 2015, as we successfully managed to negotiated a package deal agreeing on targeted increases above Commission’s 2015 Draft Budget, especially for initiatives that will boost competitiveness, growth and jobs and will support initiatives in favour of reinforcements for asylum, migration and security. I also voted in favour of any amendments forbidding the use of any funds for breeders of bulls reared for bullfighting. The EU funds should not be used to finance the exploitation of animals and their agony.

 
  
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  Bernard Monot (NI), par écrit. - Le vote du budget de 2015 a permis de constater à nouveau le montant exorbitant des engagements non financés, qui constituent une forme de dette pour l'Union.

Cumulés, ils représenteraient près de 30 milliards d'euros de factures impayées fin 2014 et environ 220 milliards d'euros d'autorisations d'engagement non couvertes par des crédits de paiement.

Dès lors, quelle est la légitimité de la Commission, qui engage ce mois-ci des procédures de sanction pour déficits excessifs contre la France et l'Italie, alors qu'elle accumule elle-même ces dettes?

Quelle est la crédibilité de M. Juncker, qui annonce un programme pluriannuel d'investissements supplémentaires de 300 milliards d'euros, sans préciser comment il sera financé?

À terme, ce sont encore les États membres qui seront mis à contribution, à moins qu'un impôt européen, dont rêvent les dirigeants européens, ne trouve là sa justification.

Les élus du Front national ont voté contre le budget 2015, à l'exception de certains crédits comme ceux de la PAC, qu'ils ont approuvés, et des budgets affectés à la croissance et à l'innovation, pour lesquels ils se sont abstenus.

 
  
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  Nadine Morano (PPE), par écrit. - J'ai voté en faveur de ce projet de budget. Le projet, présenté par le Parlement européen reprend pour l'essentiel la proposition de la Commission européenne. Le conseil a, quant à lui, souhaité diminuer le budget européen pour l'année 2015. Alors que nous sommes au début d'une nouvelle programmation financière (2014-2020), nous devons disposer des fonds nécessaires pour honorer nos créances de la programmation précédente (2007-2013). Avec le budget voulu aujourd'hui par les États membres, nous allons mettre l'Union européenne dans une situation de dette alors même que les traités nous l'interdisent. Je suis pour le respect des traités et des engagements des États.

Cette diminution réclamée par les États membres n'est de plus pas justifiée puisqu'elle concerne l'ensemble des secteurs qui sont des leviers de croissance et d'emplois comme la recherche, la réindustrialisation et l'innovation. Je demande donc que le budget européen soit rétabli. En effet 95% du budget est un budget d'investissement et donc revient indirectement aux États et aux citoyens. Sur les 5% des frais de fonctionnement, toutes les institutions européennes ont pris des mesures d'économies afin de participer à l'effort européen. Par exemple, les institutions se sont engagées à diminuer la masse salariale d'ici à 2017.

 
  
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  Alessandra Moretti (S&D), per iscritto. - Voglio esprimere grande soddisfazione per il voto di oggi sul bilancio dell'Unione europea per il 2015 avente ad oggetto la posizione negoziale del Parlamento europeo in vista della conciliazione.

La relatrice socialista Eider Gardiazabal ha svolto un ottimo lavoro riuscendo a raggiungere un accordo con Popolari, ALDE e Verdi per ristabilire la proposta originaria della Commissione opponendosi ai tagli voluti dal Consiglio.

Guardiamo con particolare soddisfazione al fatto che l'accordo include il rafforzamento di alcune priorità politiche, centrali per il nostro gruppo, a sostegno di crescita, competitività, occupazione, il rafforzamento programma cultura, media, dell'agenzia Frontex e l'adozione di aumenti per ridurre l'impatto delle sanzioni russe sull'importazione di alcuni prodotti agricoli e dell´industria peschiera.

Dobbiamo renderci conto che oggi sono a rischio tutta una serie di programmi e iniziative regionali, il lavoro di molte ONG e programmi universitari quali l'Erasmus; è nostro dovere farci carico di questi problemi facendo tutto ciò che è in nostro potere perché questi continuino a essere finanziati.

 
  
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  Elisabeth Morin-Chartier (PPE), par écrit. - J'ai voté en faveur de la résolution sur le budget 2015 car l'Union européenne doit avoir les moyens de mettre en œuvre toutes les politiques nécessaires pour favoriser la croissance et créer les emplois qui manquent terriblement à nos sociétés, notamment chez les jeunes et les femmes.

Cependant, je me suis fermement opposée au paragraphe qui concerne la feuille de route sur un soi-disant siège unique du Parlement européen, car se cache derrière cette formulation une attaque contre Strasbourg. D'autant plus que celle-ci est politiquement dangereuse et juridiquement fausse car les Traités le confirment, le Parlement européen n'a qu'un seul et unique siège: Strasbourg.

 
  
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  Franz Obermayr (NI), schriftlich. - Die Abstimmung betraf den Gesamthaushaltsplan der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2015. Der Haushalt ist dabei im Vergleich zum Vorjahr erneut angewachsen. Die zusätzlich benötigten Mittel werden mit einem weiter gestiegenen Aufwand begründet. Diese Begründung erscheint mir nicht ausreichend, da konkrete Zahlen größtenteils nicht vorgelegt werden. Da aufgrund des Subsidiaritätsgrundsatzes die österreichische Souveränität die Grundregel und eine europäische Regelung eine Ausnahme sein sollte, konnte ich außerdem einer Mittelaufstockung für die dezentralen Agenturen (Erwägung 6) nicht zustimmen. Diesbezüglich möchte ich vor allem auch auf die enormen Verwaltungskosten dieser Agenturen (bis zu 71 % des Gesamtbudgets) hinweisen.

Daher habe ich dem Antrag nicht zugestimmt.

 
  
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  Aldo Patriciello (PPE), per iscritto. - Per la votazione del bilancio comunitario per il 2015, ho ritenuto opportuno attenermi alle posizioni del mio gruppo.

 
  
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  Marit Paulsen (ALDE), skriftlig. - EU behöver en modern budget som svarar mot dagens verkliga behov och morgondagens stora utmaningar, såsom ungdomsarbetslöshet, flyktingströmmar och klimatförändring. Vi kan därför inte acceptera rådets generella hållning, vilken innebär nedskärningar i sådant som syftar att skapa jobb och tillväxt - såsom forskning och småföretagande – och i viktiga områden såsom humanitärt bistånd, katastrofhjälp samt stöd till länder i vårt östra partnerskap som Ukraina. Dessutom innebär rådets hållning, återigen, att man sviker sina egna åtaganden, något som är oetiskt och orättvist mot enskilda stödmottagare och projektägare över hela Europa. Givetvis finns det pengar att spara inom EU:s budget idag, men det bör ske mer strategiskt och målinriktat. Vi har därför röstat för de förslag som kräver ett stopp för stödet till t ex tobaksodling, tjurfäktning och exportbidrag för levande djur. Även på andra områden finns det utrymme för nedskärningar. Som ett "förhandlingsbud" i den fortsatta processen valde vi dock - av ovan angivna skäl - att ställa oss bakom budgetutskottets förslag (vilket även t ex innefattar ett stöd till den romska minoriteten), även om omröstningsproceduren med s k "block" inte tillät oss att i detalj rösta emot allt som vi helst skulle ha velat.

Marit Paulsen, Cecilia Wikström och Fredrick Federley (ALDE)

 
  
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  Andrej Plenković (PPE), napisan. - Europa mora imati sredstva koja djeluju u korist rasta i zapošljavanja. Ovogodišnji proračun je usmjeren na jačanje onih programa koji su u središtu strategije Europa 2020., te čiji je cilj poticanje rasta, zapošljavanja i konkuretnosti - kao što su Obzor 2020., COSME, Erasmus +, Digitalni program, Progress i Socijalna agenda (uključujući EURES i Instrument za mikrofinanciranje). Ovi programi primjer su doprinosa Unije inovativnom i uspješnom gospodarstvu diljem Europe. Stoga sam podržao nacrt općeg proračuna Europske unije - financijska godina 2015.

 
  
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  Salvatore Domenico Pogliese (PPE), per iscritto. - Ho dato il mio voto favorevole sul progetto di Bilancio generale per l'esercizio 2015 che il Consiglio aveva approvato lo scorso mese perché, grazie all'intervento del Parlamento, si è riusciti ad aumentare gli stanziamenti di impegno a 146,3809 miliardi di euro e si è ottenuto un aumento degli stanziamenti di pagamento a 146,4165 miliardi di euro. Fra le richieste fatte dal Parlamento, mi sembra importante sottolineare la domanda di ulteriori stanziamenti per stimolare la crescita e l'occupazione, la possibilità di istituire più fondi per le piccole e medie imprese che vivono, a causa della crisi, gravi difficoltà, maggiori finanziamenti alla ricerca ed ai programmi di sviluppo nonché l'aumento di finanziamenti per rispettare gli obblighi internazionali. Per quanto riguarda la rubrica 3 del progetto di budget, mi felicito che il Parlamento abbia richiesto alla Commissione e al Consiglio di intensificare gli sforzi sia politici sia finanziari nei prossimi anni. Fanno parte di questa rubrica politiche essenziali dell'Unione europea, come le politiche di asilo ed immigrazione e della sicurezza interna.

Spero fermamente che verrà raggiunto un accordo con il Consiglio in tempi brevi, di modo che il bilancio possa essere approvato durante la prossima sessione plenaria di novembre.

 
  
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  Franck Proust (PPE), par écrit. - Je suis heureux que l'amendement budgétaire appelant à supprimer les aides pour les élevages de taureaux de combat sur n'ait pas été retenu par mes collègues. Je suis fier de m'être très tôt mobilisé auprès des clubs taurins. Les Verts européens ont fait de la lutte contre la tauromachie une lubie. Mais je l'affirme: cet amendement ne respecte en aucune manière le principe de subsidiarité. Car oui, nos traditions régionales ne sont pas du ressort de l'Europe. Et je compte bien continuer mon combat pour que cela perdure.

 
  
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  Christine Revault D'Allonnes Bonnefoy (S&D), par écrit. - Le Parlement européen s'est exprimé sur le budget général 2015, envoyant ainsi un message aux autres institutions pour définir quelles doivent être les priorités politiques de l'Union européenne.

S'il est essentiel de faire preuve de sérieux budgétaire et de ne pas dilapider les ressources publiques, il n'est pas non plus envisageable de sacrifier les investissements nécessaires à la croissance et à l'emploi en Europe, et les députés européens restent vigilants pour maintenir un niveau de financements suffisants pour être efficaces.

C'est la raison pour laquelle j'ai voté en faveur de l'amendement 472, qui porterait les fonds consacrés aux transports à 465 millions d'euros au lieu de 402, soit une hausse de 15%, ces fonds seraient spécifiquement destinés à supprimer les goulets d'étranglement, faciliter l'interopérabilité ferroviaire, achever les liaisons manquantes et améliorer le franchissement des frontières. En bref, cet argent permettrait de grandement améliorer la mobilité européenne, ce qui n'est pas un luxe pour un espace qui cherche à sortir durablement de la crise et à retrouver le chemin de l'emploi et de la prospérité!

La balle est maintenant dans le camp du Conseil, qui devra montrer s'il est prêt à s'orienter lui aussi vers un budget ambitieux.

 
  
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  Inmaculada Rodríguez-Piñero Fernández (S&D), por escrito. - He votado a favor de este proyecto de presupuesto para restablecer el proyecto de presupuesto de la Comisión en la mayoría de las áreas recortadas por el Consejo, rechazando la propuesta de este de recortar 522 millones de euros en compromisos y 2 100 en pagos.

Las políticas de austeridad han sido un fracaso, no han aportado más que sufrimiento y no solo no nos han sacado de la crisis, sino que nos están llevando al borde de una tercera recesión. La situación actual exige un cambio de rumbo de la política económica y el presupuesto europeo debe servir para activar las inversiones públicas complementando los presupuestos nacionales e impulsando el crecimiento y el empleo.

El proyecto de presupuesto del Consejo no refleja las necesidades y prioridades de la Unión. Por ello, he apoyado esta Resolución que exige incrementos para líneas presupuestarias clave para el crecimiento, la competitividad y el empleo como Horizonte 2020, Erasmus + o COSME, y apuesta por un presupuesto que luche contra las desigualdades y atienda a nuestros ciudadanos que más sufren, incrementando el Fondo de Ayuda Europea para los Más Necesitados, y por un presupuesto que no recorte en política de vecindad, cooperación al desarrollo y ayuda humanitaria.

 
  
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  Lidia Senra Rodríguez (GUE/NGL), por escrito. - He votado en contra del presupuesto de la UE para el año 2015 porque una vez más es el presupuesto del austericidio y la pobreza. Son unos presupuestos hechos de espaldas a la realidad de emergencia social que están viviendo las clases populares en todos los países de la UE. Este presupuesto sigue en la lógica neoliberal de los memorándums, de los recortes, de las privatizaciones de lo público y siguen sin ser unos presupuestos para la creación de empleo y de condiciones dignas de vida para los y las ciudadanos y ciudadanas de la UE.

 
  
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  Siôn Simon (S&D), in writing. - I and my fellow UK Labour MEPs voted against a number of measures which would have seen the overall EU budget increase.

Labour MEPs voted to focus the EU budget more heavily upon investment for growth and jobs and against proposed rises for agricultural subsidies and administration.

 
  
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  Branislav Škripek (ECR), písomne. - Návrh rozpočtu Európskej únie z dielne Európskej komisie nemôžem podporiť. Mám na to 2 pádne argumenty. Podľa môjho názoru je nešetrný voči daňovým poplatníkom, nepodporuje konsolidáciu verejných financií členských štátov Európskej únie. A v kapitole "Európsky nástroj pre Demokraciu a Ľudské práva" explicitne podporuje organizácie propagujúce LGBTI. No rok 2015 majú v rozpočtovej kapitole European Instrument for Democracy and Human Rights (EIDHR) k dispozícii viac ako 255 miliónov Eur. Takto pripravený rozpočet

nemôžem podporiť.

 
  
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  Davor Ivo Stier (PPE), napisan. - Proračun Unije nikako se ne smije doživljavati i ocjenjivati tek kao financijska stavka kojom se opterećuju nacionalni proračuni nego ga, naprotiv, valja smatrati prilikom za poticanje inicijativa i ulaganja koji su od važnosti i dodane vrijednosti za Uniju kao cjelinu. Slažem se s napomenom Parlamenta da je proračun EU-a potrebno kreirati tako da odražava trenutnu tešku ekonomsku situaciju s kojom se svakodnevno suočavaju građani diljem EU-a.

Također, zbog teške ekonomske situacije, mnoge države članice još se uvijek bore s posljedicama recesije i globalne krize, zbog čega je potrebno nastaviti s dogovorenim reformama, bez ugrožavanja zakonodavne izvrsnosti ili narušavanja odnosa nacionalnog parlamenta s Europskim parlamentom, kako bi došlo do željenog gospodarskog oporavka na razini cijele EU.

Stoga podržavam odluku Europskog parlamenta da bi proračun predviđen za 2015. godinu morao biti postavljen na realnim temeljima te u suglasnosti s financijskim menadžmentom, te da je proračunom potrebno obuhvatiti planirane zakonske obveze i izdatke za 2015. godinu.

 
  
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  Eleftherios Synadinos (NI), γραπτώς. - Καταψηφίζω το συγκεκριμένο σχέδιο, διότι μετατοπίζει το κέντρο βάρους της Ευρωπαϊκής Ένωσης περισσότερο προς τους αριθμούς και την οικονομική εξουσία παρά προς τους ίδιους τους πολίτες της και τις ανάγκες τους.

 
  
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  Dario Tamburrano (EFDD), per iscritto. - Ho votato a favore dell'emendamento 232 perché credo fermamente nella necessità di eliminare finanziamenti pubblici di qualsiasi genere, diretti e indiretti, verso pratiche crudeli nei confronti di qualsiasi genere di animale. La convenzione europea per la protezione degli animali negli allevamenti parla chiaro: gli animali non devono provare dolore, paura, angoscia o essere feriti. Nella fattispecie, non è accettabile che la PAC finanzi la possibilità che si tengano spettacoli che impiegano tori per puro divertimento popolare. Continuerò a sostenere battaglie, come questa, rivolte alla protezione degli animali.

 
  
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  Claudia Tapardel (S&D), in writing. - The resolution we voted on today represents a financial package of EUR 142.1 billion in payments appropriations and EUR 145.6 billion in commitments appropriations.

Although a modest budget, the Council took the approach of making further cuts in payments, representing a reduction of -0.18% in comparison to 2014.

These cuts were reversed by the EP, which also called on the use of the flexibility mechanism to generate an additional EUR 4 billion for the 2015 budget. These funds are essential for investment in programmes such as Horizon 2020, Erasmus and COSME, which help to promote job creation and growth.

But a discussion on the 2015 budget cannot take place without addressing the shortage in payments for 2014. Even if the draft amending budgets for 2014 are successfully adopted, we are still facing a roll-over of bills from 2014 into 2015 of EUR 18 billion EUR.

This situation is unacceptable.

This resolution, which I voted in favour of, reminds the Council that the EU budget is an investment, not a burden. The longer the Council takes to address the shortage in payments, the longer it continues to make further cuts to what is already perceived as a limited-size budget, the longer it delays Europe’s economic recovery and growth.

 
  
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  Marc Tarabella (S&D), par écrit. - Nous avons voté en faveur du projet de budget général de l'Union, ainsi que du budget général 2015 de manière générale.

Il est toutefois important de souligner que nous avons rejeté les amendements:

1/ sur la subvention de l'Union en faveur des corridas;

2/ sur les subventions en faveur du tabac;

3/ sur le musée d'histoire.

En revanche, nous sommes en faveur d'une feuille de route pour un siège unique.

 
  
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  Ángela Vallina (GUE/NGL), por escrito. - He votado en contra del presupuesto de la UE para el año 2015 porque una vez más es el presupuesto del austericidio y la pobreza. Son unos presupuestos hechos de espaldas a la realidad de emergencia social que están viviendo las clases populares en todos los países de la UE. Este presupuesto sigue en la lógica neoliberal de los memorándums, de los recortes, de las privatizaciones de lo público y siguen sin ser unos presupuestos para la creación de empleo y de condiciones dignas de vida para los y las ciudadanos y ciudadanas de la UE.

 
  
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  Miguel Viegas (GUE/NGL), por escrito. - A nossa posição face ao orçamento e face a esta proposta reflete o nosso posicionamento relativamente a esta UE, com a sua matriz neoliberal, federalista e militarista.

O orçamento da UE é a expressão concreta de uma linha política orientada para a promoção do desmantelamento dos serviços públicos, a perda de direitos sociais e laborais e as parcerias público-privadas.

Este é o orçamento que dá suporte à austeridade, ao Semestre Europeu e a todas as agências que fiscalizam e condicionam as políticas dos Estados-Membros e castigam os maus alunos. É o orçamento que dá suporte às ingerências cada vez mais agressivas em diversos pontos do globo. Que constrói uma Europa Fortaleza cada vez menos solidária com os seus vizinhos.

Esta farsa ou esta pseudodisputa entre a Comissão e o Conselho não nos pode desviar do essencial, que é a condenação das políticas neoliberais desta UE suportadas por este orçamento.

 
  
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  Harald Vilimsky (NI), schriftlich. - Der Gesamthaushaltsplan der EU für das Haushaltsjahr 2015 sieht sich nicht nur mit Kürzungen konfrontiert, sondern ist erneut ein Beispiel krasser Fehlinvestitionen. Zum einen werden Programme und Projekte aufgestockt, die in Zeiten der Wirtschaftskrise eingespart gehören, wie verschiedenste Agenturen oder Förderung von Zivilgesellschaften. Auf der anderen Seite werden wichtige Komponenten für das wirtschaftliche Wachstum, besonders die der KMU, vernachlässigt. Des Weiteren scheint keine ernstzunehmende Debatte über einen Single Seat des Europäischen Parlaments in Straßburg auf. Aus diesen und auch weiteren Gründen habe ich gegen diesen Bericht gestimmt.

 
  
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  Beatrix von Storch (ECR), schriftlich. - In der Entschließung zum Gesamthaushaltsplan stehen einige Ungereimtheiten. Allen vom Rat vorgelegten Sparvorschlägen widerspricht das EP. Der Text betont die Notwendigkeit dezentraler Agenturen, obwohl immer betont wurde, dass die „Agenturitis“ bekämpft werden solle. Manche Agenturen könnten gar ganz aufgelöst werden, zum Beispiel das Europäische Gender Institut oder die Grundrechteagentur. Die Organe des Europäischen Finanzaufsichtssystems sollen ebenfalls 6,1 Mio. EUR mehr erhalten, obwohl immer vom Sparen geredet wird. Ich habe den Eindruck, dass dieser Jahreshaushalt nicht kohärent ist. Das Sparpotenzial wird nicht intelligent genutzt. Mein Vorschlag ist, die Ausgabenpolitik zu überdenken und nur noch die Programme zu bezahlen, wo die EU wirklich einen Mehrwert bietet, ohne nationale Aufgaben wahrzunehmen. Als erste konkrete Maßnahme zur Haushaltskonsolidierung sollten der Kommission Buchhalter-Tricks verboten werden, die darin bestehen, unbezahlte Rechnungen einfach ins nächste Haushaltsjahr zu übertragen, um eingegangene Zahlungsverpflichtungen zu bedienen. Dadurch hat sich über die Jahre hinweg ein Schuldenberg bzw. Defizit von 23 Mrd. EUR angehäuft. Die EU erfüllt den Grundsatz des „ehrbaren Kaufmanns“ nicht.

 
  
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  Marco Zanni (EFDD), per iscritto. - Il voto di oggi sul bilancio è una chiara dimostrazione che anche i politici europei sono capaci di chiedere sacrifici solo agli altri. Avevamo infatti presentato una serie di emendamenti per ridurre alcune spese amministrative, liberando così fondi per linee prioritarie di intervento: gran parte dell'Aula, ovvero il blocco popolare-socialista-liberale, ha rifiutato tutto questo.

Volevamo che venissero ridotti in primo luogo gli stipendi di noi parlamentari, le nostre indennità e anche alcuni privilegi tanto cari ai burocrati di Bruxelles. Meno di duecento deputati, su oltre settecento, hanno voluto avallare la nostra proposta: tutto questo è scandaloso, e dimostra ancora una volta l'ipocrisia della politica tradizionale.

Sono rimasti ovviamente ben presenti, anzi, addirittura aumentati, anche i contributi pubblici a partiti e fondazioni politiche europee: è questa una priorità europea, qualcosa su cui investire parecchi milioni di euro? Io non credo proprio, ma la maggioranza vuole garantirsi sussidi pubblici per i loro apparati e portare così avanti le loro disastrose politiche che ci hanno ridotto nella situazione drammatica in cui ci troviamo oggi.

Se vogliamo essere credibili, soprattutto verso i nostri cittadini, dobbiamo essere noi per primi a dare l'esempio, e oggi sicuramente non lo abbiamo fatto.

 
  
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  Σωτήριος Ζαριανόπουλος (NI), γραπτώς. – Ο προϋπολογισμός για το 2015 είναι το ίδιο αντιλαϊκός, όπως οι προηγούμενοι, αλλά και οι επόμενοι που θα καταρτιστούν στα πλαίσια του Πολυετούς Δημοσιονομικού Πλαισίου 2014-2020. Είτε μειωμένα είναι τα κονδύλια, όπως προτείνει το Συμβούλιο, είτε αυξημένα, σύμφωνα με την πρόταση του Ευρωκοινοβουλίου, προορίζονται να χρηματοδοτούν προγράμματα, έργα, δράσεις και επενδύσεις αποκλειστικά για την ενίσχυση της κερδοφορίας των μονοπωλιακών ομίλων, σε βάρος των λαϊκών αναγκών. Η αύξηση του προϋπολογισμού που προτείνει το Ευρωκοινοβούλιο αφορά τη χρηματοδότηση ερευνητικών προγραμμάτων στην υπηρεσία του κεφαλαίου, επιδοτήσεις μονοπωλίων για επενδύσεις σε νέους κερδοφόρους κλάδους, όπως ενέργεια και ψηφιακή αγορά. Την ενίσχυση των κατασταλτικών μηχανισμών της ΕΕ και της αντιμεταναστευτικής πολιτικής της. Την αύξηση των κονδυλίων για τα πολυποίκιλα πολιτικοστρατιωτικά μέσα για τις ιμπεριαλιστικές επεμβάσεις της ΕΕ σε ολόκληρο τον κόσμο.

Γι αυτό η ευρωκοινοβουλευτική ομάδα του ΚΚΕ καταψήφισε το σχέδιο προϋπολογισμού και τις τροπολογίες που προτάθηκαν από το πολιτικό προσωπικό των μονοπωλίων και τις δυνάμεις της αστικής διαχείρισης που κινούνται στην ίδια στρατηγική κατεύθυνση προώθησης της καπιταλιστικής ανάπτυξης με ενίσχυση των επιχειρηματικών ομίλων. Τάχθηκε υπέρ της δραστικής μείωσης των προνομίων και των κάθε είδους υψηλών χρηματικών απολαβών των ευρωβουλευτών, που αποτελούν πρόκληση για τους εργαζόμενους που υποφέρουν από την αντιλαϊκή πολιτική, στην οποία πρωταγωνιστεί το Ευρωκοινοβούλιο.

 
  
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  Janusz Władysław Zemke (S&D), na piśmie. - Zgłaszam zasadnicze wątpliwości do planowanego budżetu UE na rok 2015. W skali całej Unii Europejskiej planuje się wydatki na poziomie 145 miliardów euro. Trzeba wyraźnie stwierdzić, że będą to wydatki o 2 miliardy euro niższe od budżetu wykonanego w 2014 roku, a dodatkowo budżet na rok 2015 zostanie obciążony rachunkami niezapłaconymi przez UE w roku bieżącym, w kwocie co najmniej 24 miliardów euro. Ta niepokojąca sytuacja w praktyce będzie oznaczała niedostatek środków na realizację strategii inwestycji infrastrukturalnych, na wspieranie nowoczesnych technologii i tworzenie nowych miejsc pracy. Wyraźnie widać, że w budżecie UE konieczne będą kolejne oszczędności. Moim zdaniem jako posła nie mogą być one równomierne. Potrzebna jest koncentracja środków na rozwiązanie społecznego problemu numer jeden w Europie, jakim jest plaga bezrobocia. Proponuję zatem, by pod tym kątem przejrzeć planowane wydatki w 2015 roku, by mocniej wesprzeć wszystkie te obszary, inwestycje i badania, które tworzą nowe miejsca pracy.

 

5.4. Splošni proračun Evropske unije za proračunsko leto 2015 – vsi oddelki (A8-0014/2014 - Eider Gardiazabal Rubial, Monika Hohlmeier)
  

Mündliche Erklärungen zur Abstimmung

 
  
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  Clare Moody (S&D). - Mr President, today my Labour colleagues and I have voted for the EU to do more of what it is good at: working collectively to deliver real benefits – developments in technology like the Composites Centre in Bristol, where cutting-edge research is delivering for industry. Projects like this keep the UK and Europe as world leaders in science and technology. We voted for investment for growth: projects like the Hub in Lockleaze, where businesses have benefited from funding that would not have happened without the EU, and voted for regional funding that goes directly to communities – communities like Cornwall, communities that are best able to determine how to deliver for people locally.

We also voted for the EU to fulfil the global demands that national governments have put on it, whether in Ukraine, in Gaza or on Ebola. These are areas where we are more than the sum of our parts, where the EU makes a real difference. I am proud that Labour MEPs have stood up for constituents in these areas.

 
  
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  Michela Giuffrida (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, io volevo rappresentare tutta la mia soddisfazione per l'ok che è stato dato all'emendamento 12, che ha avuto una vasta condivisione all'interno di questo Parlamento. Questo significa che l'argomento è stato condiviso da moltissime persone, che ha creato un vero e proprio movimento di pensiero. Io sono fermamente convinta che non debbano essere assolutamente utilizzati dei finanziamenti pro corride letali, anche perché questo rappresenta una vera e propria violazione della Convenzione europea sulla protezione degli animali e sappiamo quanta attenzione ci sia sempre più e per fortuna nei confronti dei temi animalisti.

Sono soddisfatta peraltro per il consenso avuto verso la Road map che porterebbe verso una sede unica per il Parlamento europeo. Anche questo è un tema fortemente sentito dai cittadini d'Europa.

Purtroppo non è stato approvato l'emendamento che riguarda le imprese che producono zucchero e questo provocherà moltissimi contraccolpi negativi sul fronte economico.

 
  
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  Matt Carthy (GUE/NGL). - A Uachtaráin, chaith mé vóta i gcoinne an bhuiséid seo. Dúirt an Chomhairle go raibh siad chun infheistíocht a dhéanamh i ndaoine ach is léir nach bhfuil siad sásta sin a dhéanamh agus táim an-bhuartha faoi sin.

Tá a fhios ag gach duine go bhfuil gnáthdhaoine faoi bhrú mar gheall ar na polasaithe déine atá ag teacht ón Aontas Eorpach. Caithfear bogadh ó na beartais déine agus bogadh i dtreo infheistíocht agus fás atá inbhuanaithe. Caithfear poist a chruthú agus sos a thabhairt dóibh siúd atá ag streachailt. Tá dualgas agus freagracht ar an gComisiúin a ngealltanais a choimeád.

 
  
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  Jens Geier (S&D). - Herr Präsident, meine Damen und Herren! Die Grünen, vor allem in Deutschland, haben in den letzten Tagen eine beeindruckende, vor allen Dingen internetbasierte Kampagne gegen die Unterstützung von Stierkampf durch EU-Gelder gestartet. Die deutschen Sozialdemokratinnen und Sozialdemokraten unterstützen das. Bei allem Respekt vor dem kulturellen Leben in Spanien, die Bürgerinnen und Bürger wollen nicht, dass ihre Steuergelder dazu herangezogen werden. Die Grünen haben aber dabei den Eindruck erzeugt, als würde heute darüber letztlich entschieden, und das ist falsch. Die Grünen schlagen vor, im Kommentar zur Haushaltszeile über die einheitlichen Betriebsprämien einen einschränkenden Satz hinzuzufügen, Zitat: „Das kann nicht die EU-Subventionen für Stierkämpfe stoppen, wie es die Grünen im Internet fordern. Denn keine Verwaltung der Welt kann heute kontrollieren, ob ein Stier, der heute irgendwo in der EU auf einer Wiese steht, morgen in eine Stierkampfarena geführt wird.“ Dieser Antrag der Grünen ist also entweder naiv oder verfolgt ein anderes Ziel. Auch das steht auf der Internetseite. Denn mit der namentlichen Abstimmung verfolgen die Grünen das Ziel, Zitat: „dass wir genau wissen werden, wer uns unterstützt und wer nicht“.

Wir deutschen Sozialdemokratinnen und Sozialdemokraten werden uns nicht verleumden lassen. Wir sind gegen öffentliche Gelder für Stierkämpfe, aber wir wissen, dass sich die Regeln der Agrarförderung der EU nicht über Haushaltszahlen ändern lassen. Schade nur, dass die Grünen dafür Zehntausende engagierte Tierschützer politisch in die Irre führen.

 
  
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  Piernicola Pedicini (EFDD). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, il programma ITER è destinato alla costruzione del più grande reattore termonucleare al mondo. Questo progetto consiste di un costo totale di 15 miliardi di euro. La Commissione ITRE, con l'emendamento 59 al bilancio, intende incrementare nuovamente il finanziamento del progetto. Noi abbiamo comprendiamo le ragioni e le speranze di molti ricercatori che operano in questo settore della ricerca di base, specialmente se ci si riferisce all'obiettivo di abbattere la produzione di scorie nucleari come il progetto ITER promette di fare.

Tuttavia, personalmente ho votato negativamente all'emendamento 59 perché in un momento di crisi economica così acuta, tali risorse aggiuntive si sarebbero dovute destinare a questioni sociali più impellenti.

Io credo che il progetto ITER non sia da abbandonare, tuttavia ad oggi è quantomeno necessario concentrarsi esclusivamente sull'obiettivo primario di 500 MW di potenza a partire da 50 MW di partenza in ingresso previsto per il 2028.

Bisogna quindi salvaguardare solo le priorità scientifiche fondamentali che sono state già individuate nella revisione del progetto senza ulteriori ritardi inaccettabili per il futuro.

 
  
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  Michaela Šojdrová (PPE). - Pane předsedající, my jsme dnes hlasovali o rozpočtu EU na rok 2015 a já bych se chtěla vyjádřit k pozměňovacím návrhům, které znamenají rozumné investice. Pro tyto návrhy jsem hlasovala, protože je potřeba zaměřit rozpočet EU na investice do budoucnosti a mezi ně právě patří návrhy, které se týkají programu Erasmus+, což je hlavní nástroj na podporu kvality vzdělávání, a nám se podařilo navýšit tento program na úroveň, která bude schopna plnit cíle Evropské komise ale i cíle Agendy 2020.

Chtěla bych jen krátce ještě zmínit i to, že jsem podpořila usnesení o jediném sídle Evropského parlamentu. Štrasburk je sice krásné město, ale Evropský parlament by měl být také příkladem efektivity, jestliže hovoříme o úsporách a efektivitě, pak také Evropský parlament by měl jít příkladem občanům i členským státům ve své činnosti.

 
  
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  Peter Jahr (PPE). - Herr Präsident! Ich werde Ihre Geduld nicht überbeanspruchen. Natürlich ist es wichtig, dass wir mehr tun müssen für Forschung und Beschäftigung. Natürlich müssen wir mehr investieren, better spending more money, wie man so schön sagt. Aber auch das steht wieder nicht in dem Abstimmungstext, darum möchte ich noch einmal mein Abstimmungsverhalten erklären. Wir sollten uns noch einmal die Programme ansehen, ob sie denn wirklich wirken, denn das beste Programm nützt uns nichts, wenn es nicht anwendungssicher ist, wenn es nicht wirkt, man könnte auch sagen, wenn es nicht fälschungssicher ist. Wir haben natürlich gerade im Agrarbereich im ländlichen Raum Beispiele: Wenn da bei manchen Programmen in manchen Mitgliedstaaten Fehlerquoten von bis zu 25 % auftauchen, hat es wenig Zweck, noch mehr Geld über diese Programme zur Verfügung zu stellen. Dort gehört dazu, dass man eine ordentliche Bestandsaufnahme macht, eine ordentliche Bewertung durchführt und die Programme – ich gehe immer vom Guten aus – anwenderfreundlich macht, damit solche Dinge nicht mehr vorkommen.

 
  
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  Janusz Korwin-Mikke (NI). - Mr President, we voted against the budget. Robbing the people and giving great amounts of money to some abstract projects is a criminal act. Throwing billions away to fight global warming is a criminal act. Moreover, I think the European Union should be destroyed.

 
  
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  Gerard Batten (EFDD). - Mr President, hundreds of my constituents have written to me asking me to vote against EU subsidies for bullfighting and I was more than happy to oblige. Most British taxpayers would be appalled to know that their money is being used for this purpose.

However, they also need to know that while the vote on the budget itself achieved a majority, it was not allowed because it did not achieve a qualified majority. The subsequent vote on the report also had a majority but the report was purely a commentary on the budget and it also has no effect. British taxpayers’ money will continue to be spent and used to subsidise the breeding of bulls for ritual slaughter. If the British people do not like it, then the only thing that they can do is vote for the UK Independence Party and bring forward the day when Britain leaves the European Union.

 
  
  

Schriftliche Erklärungen zur Abstimmung

 
  
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  Lars Adaktusson (PPE), skriftlig. - Idag röstade jag om EU:s budget för 2015. Det är viktigt att EU:s budget används på rätt sätt, och att politikerna tar sitt ansvar för EU:s och medlemsstaternas ekonomi. I en tid av stora underskott och skyhöga statsskulder i många medlemsländer röstade en majoritet av parlamentets ledamöter för höjda anslag till EU. Man ville att mer av skattebetalarnas pengar läggs på jordbrukssubventioner, regionstöd och enorma bidragssystem för att stötta ålderdomliga industrier. Detta kunde jag inte ställa mig bakom. Dock ställde jag mig bakom Europaparlamentets krav på högre anslag till forskning, satsningar på transporter, innovation och slutförande av den inre marknaden eftersom det är detta som ger mervärde både för Sverige och EU.

 
  
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  Pascal Arimont (PPE), schriftlich. – „Von Europa erwarten wir uns [...] keine Belehrungen, sondern die 300 Milliarden an Investitionen“.

„Wohlstand kann nur erhalten werden, wenn wir bereit sind, in Neues zu investieren“.

„Au Conseil européen, je réaffirmerai que la priorité c’est la croissance, c’est l’emploi, c’est l’investissement“.

Diese Forderungen und Aussagen stammen nicht von mir. Es sind Aussagen von Matteo Renzi, Angela Merkel und François Hollande.

Alle drei Regierungschefs sind im Rat vertreten und hätten dafür sorgen können, dass der EU-Budgetentwurf nicht gekürzt wird.

Was lernen wir daraus?

Wenn es konkret wird, kriegen die Regierungschefs kalte Füße. Die Schuld wird nachher einfach bequem auf Europa abgeschoben.

Besonders frappierend ist das Beispiel der im Haushalt für Forschung und Entwicklung vorgesehenen Mittel.

Die Kürzung der tatsächlichen Ausgaben für Horizont 2020 um knapp eine Milliarde Euro ist absolut nicht nachvollziehbar.

Wenn wir unsere Wirtschaft für die Zukunft wappnen wollen und Arbeitsplätze sichern wollen, dann müssen wir in Innovation investieren. In anderen Teilen der Welt hat man das längst verstanden.

Deshalb brauchen wir gerade jetzt mehr als nur Lippenbekenntnisse, verehrte Regierungschefs! Der Haushalt muss entsprechend nachverhandelt werden.

 
  
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  Jonathan Arnott (EFDD), in writing. The European Parliament is taking completely the wrong position on this matter. It should be safeguarding public money, and trying to provide value for money for citizens.

Instead, it is empire-building. It is trying to carve out as much money as possible for the EU to spend, usually on projects which fail to respect the subsidiarity principle. It is supporting the Gentleman’s Agreement between Council, Commission and Parliament which keeps costs high and transparency low.

For these reasons I could not vote in favour of such a report.

 
  
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  Hugues Bayet (S&D), par écrit. - Le budget 2015 doit s'écarter des politiques d'austérité et l'Union doit absolument favoriser la relance, la croissance économique et la création d'emplois pour aider les citoyens les plus fragiles. Cela passe notamment par le soutien à la recherche, à la création d'activités favorisant l'emploi des jeunes et aux politiques de cohésion régionale. Il convient aussi, en crédits de paiement, de tenir nos engagements vis-à-vis notamment du secteur de l'aide humanitaire, des fonds structurels et des programmes consacrés à la jeunesse.

 
  
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  Dominique Bilde (NI), par écrit. - Ce projet de budget général, qui nous est présenté ici comme une possibilité de préparer "les initiatives et les investissements qui présentent un intérêt et apportent une valeur ajoutée à l'Union", s'inscrit parfaitement dans la droite ligne des budgets précédents qui n'ont valu aux Européens qu'austérité et précarisation croissante.

Selon le rapport, nous ne devrions pas voir ce budget comme "une charge supplémentaire aux budgets nationaux". Or, force est de constater que tel est le cas. Permettez-moi de rappeler, à titre d'exemple, que la France contribue en effet à hauteur de plus de 21 milliards d'EUR par an au budget de l'Union alors que nous ne recevons qu'à peine 13 milliards en retour.

Qui plus est, où est la logique quand on nous demande de voter des crédits supplémentaires alors que, depuis 2010, l'Union connaît des problèmes de paiement récurrents et que pour la seule politique de cohésion, les arriérés ont atteint le niveau record de 23 milliards d'EUR à la fin de l'année 2013.

Pour ces raisons, je me suis prononcée contre ce projet de budget pour 2015.

 
  
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  Mara Bizzotto (NI), per iscritto. - Dopo aver addossato la colpa della crisi agli Stati Membri, dopo aver imposto misure di austerity costate lacrime e sangue ai propri cittadini, l'Europa presenta oggi i suoi conti. Davanti a 25 milioni di disoccupati, soprattutto giovani, 3 milioni di italiani che pur avendo un lavoro vivono di stenti, senza potersi permettere un pasto decente o un tetto sulla testa l' Europa, chiede più soldi. In un momento in cui i cittadini hanno bisogno di sostegno e servizi e le imprese cercano nuovi fondi per promuovere la loro competitività, l'UE dovrebbe essere la prima a dare il buon esempio. La totale mancanza di volontà di operare tagli per l'efficentamento della spesa mi ha convinto a votare contro il testo.

 
  
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  José Blanco López (S&D), por escrito. - El presupuesto general de la UE aprobado por el Parlamento corrige los recortes impuestos por el Consejo al proyecto de la Comisión, único camino para hacer frente a las necesidades reales de pago previstas y que va en la buena dirección.

La crisis de pagos de la UE alcanza tintes alarmantes en múltiples ámbitos, que amenazan con impedir el correcto desarrollo de programas financiados con fondos europeos, desde el Erasmus a los Fondos de Cohesión, con facturas impagadas que en 2014 ascienden a 26 000 millones de euros, lo que añade dificultades e incertidumbres al combate contra la crisis.

En materia pesquera, merece consideración la enmienda aprobada por la que incrementamos el presupuesto de la Agencia Europea de Control de Pesca, si bien lamentamos que la política de pesca no se haya librado del recorte general.

Europa necesita un giro en su política económica que ponga freno a las medidas de austeridad que están abocando a la UE a su tercera recesión. El aumento de fondos para crecimiento y empleo no debe tener marcha atrás, debiendo complementarse con el plan de inversiones anunciado por el nuevo Presidente de la Comisión, Jean Claude Juncker. El Consejo no debe frustrar la salida de la crisis.

 
  
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  Simona Bonafè (S&D), per iscritto. - I tagli previsti dal Consiglio alla proposta della Commissione sul livello dei pagamenti per il 2015 non sono sostenibili nel periodo di crisi che attraversiamo: competitività, crescita e lavoro vanno finanziati adeguatamente ed il taglio di 2.1 miliardi di euro rappresenterebbe un segnale negativo.

Per questo motivo ho votato a favore degli emendamenti della commissione BUDG per il ripristino delle proposte della Commissione, che prevedeva di fare pieno uso delle risorse disponibili.

Nell´ottica dell´impegno finanziario per lo sviluppo economico e sociale, è anche opportuno intervenire in favore di un uso più mirato e responsabile delle risorse dell´UE. Particolarmente gravoso è ad esempio il costo aggiuntivo della doppia sede del Parlamento - quantificato tra i 156 e i 204 milioni di euro all´anno. Per questo ho votato a favore dell´emendamento n. 86, che ribadisce la posizione dell´Assemblea per la definizione di un´unica sede.

 
  
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  Marie-Christine Boutonnet (NI), par écrit. – Relancer le débat de la situation du siège du Parlement européen à Strasbourg revient à ouvrir la boîte de Pandore. En effet, la localisation des institutions est le résultat de subtils et parfois difficiles compromis.

Exiger un siège unique pour le Parlement européen à Bruxelles est contraire à la lettre et à l’esprit des traités. Les arguments économiques, et mêmes écologiques, apparaissent largement exagérés.

J’ai donc voté contre l’amendement 563 au paragraphe 86 en faveur d’une feuille de route pour un siège unique du Parlement européen.

Les fonds structurels européens doivent permettre aux Etats membres de l’Union européenne de rester compétitifs dans l’économie mondiale.

Il est regrettable que ces fonds structurels soient parfois détournés afin de permettre des délocalisations en fait motivées par des intérêts économiques apatrides.

Je considère que les fonds structurels, deuxième poste du budget communautaire, ne doivent pas être détournés de leur objet par le soutien direct ou indirect aux délocalisations.

Je ne peux que soutenir l’amendement 43 bis deposé par Rina Ronja Kari qui “rappelle que les fonds structurels ne sauraient être utilisés d'une manière qui soutienne directement ou indirectement la délocalisation de services ou d'une production vers d'autres États membres”.

 
  
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  Lynn Boylan (GUE/NGL), in writing. - I abstained on this resolution as, although it contains some good elements, and we have reversed some of the damaging decreases in some budget lines, there are still many problems with the EU Budget and its application.

Damaging delays and misplaced focus mean that once again we have a budget that mostly benefits the elite.

There are some important increases which, although I welcome their presence, do not go far enough. Also, I am disappointed that money continues to be committed to areas which are simply not valuable to Europeʼs citizens. The role of the VPRH is just one of these areas where the EU is simply out of touch with what citizens want.

On the other hand I am pleased to see that Parliament has decided to increase the funding to UNRWA, this is clearly an example of the citizensʼ concerns coming to the fore. However on the whole, many items in the budget are simply not what the people need and therefore I abstained.

 
  
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  Daniel Buda (PPE), în scris. - Bugetul Uniunii pe anul 2015 are rolul de a răspunde provocărilor viitoare, de a promova inițiativele privind creșterea economică, locurile de muncă, investițiile de interes general, dar nu în ultimul rând, de a consolida domenii deficitare sau cele de interes prioritar.

Din păcate, propunerea de reducere a creditelor de angajament a fondurilor operaționale pentru organizațiile de producători contribuie la mărirea decalajelor de dezvoltare. Reamintesc că în unele state membre nivelul de organizare a grupurilor de producători se află la un nivel foarte scăzut.

De asemenea, atrag atenția asupra faptul că aplicarea mecanismului de „disciplină financiară” poate crea dificultăți agricultorilor în ceea ce privește plățile directe cu un cuantum ce depășește 2000 euro.

Eliminarea cotelor la lapte în aprilie 2015 și la zahăr în 2017 vor crea dezechilibre majore la nivelul pieței interne. De aceea, se impune cu prioritate crearea unui fond destinat identificării de noi piețe de desfacere în țările terțe.

Comisia a alocat recent 30 milioane euro pentru prospectarea noilor piețe, în cadrul ajutorului temporar în regim de urgență, odată cu aplicarea embargoului impus de Rusia. Avem nevoie în continuare planuri de acțiune concrete susținute de un buget robust pentru reducerea excedentului de produse lactate și zahăr.

 
  
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  Gianluca Buonanno (NI), per iscritto. - Ho espresso voto contrario. A fronte di tagli molto forti che Stati membri ed Enti locali stanno compiendo, quasi sempre a danno dei cittadini, non si scorge in questo bilancio la consapevolezza di fare altrettanto a livello delle Istituzioni UE.

 
  
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  Soledad Cabezón Ruiz (S&D), por escrito. - La UE no destina ninguna ayuda específica a las corridas de toros, sino que apoya la «actividad agraria». Es decir, el cultivo de productos agrícolas y la cría y mantenimiento de animales de raza lechera o cárnica, así como el mantenimiento de las tierras en buenas condiciones agrícolas y medioambientales.

La enmienda 232 se refiere a la Línea Presupuestaria 05 03 0101, que cubre los pagos directos de la PAC. Por las razones ya expuestas, consideramos que dicha enmienda carece de soporte técnico, ni su aprobación podría tener consecuencia directa alguna sobre la abolición de la tauromaquia.

 
  
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  Alain Cadec (PPE), par écrit. - J’ai voté en faveur de la résolution sur le projet de budget du Parlement européen pour l’année 2015. L'Union européenne a adopté l’année dernière son Cadre financier pluriannuel pour les six années à venir. Nous devons à présent répondre de nos engagements afin que les investissements financés par le budget européen puissent être réalisés. Cependant, je ne suis pas d’accord avec le paragraphe 86 de cette résolution. Ce dernier mentionne l’établissement d’une feuille de route pour un siège unique du Parlement européen. Les traités sont clairs: le Parlement n'a qu'un seul siège officiel, à Strasbourg. Nous devons respecter les traités.

 
  
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  Nicola Caputo (S&D), per iscritto. - Oggi ho votato a favore della risoluzione sul bilancio dell'Unione Europea, il documento politico più importante, che però continua ad essere percepito dai paesi membri come un fardello, come un onere supplementare per i bilanci nazionali e non come effettivamente dovrebbe essere, ovvero come un'opportunità per potenziare iniziative ed investimenti che presentano un valore aggiunto per l'Unione.

Sarebbe stato auspicabile che, in un momento di crisi importante come quello che viviamo, avessimo discusso di un progetto di bilancio un po' più ambizioso per l'Europa che avesse previsto, per esempio, il potenziamento dei programmi che sono al centro della strategia Europa 2020, mirati a promuovere la crescita, la competitività e l'occupazione.

Ritengo inoltre che le spese superflue e gli sprechi vadano assolutamente ridotti. Ho quindi supportato gli emendamenti che proponevano la riduzione del 10% del salario dei deputati, la diminuzione del 15% delle spese d'indennità di viaggio, la diminuzione del 15% delle spese d'indennità generale, la riduzione del 50% delle indennità transitorie e la diminuzione del 15% della pensione dei deputati. Inoltre, ho votato a favore dell'emendamento per arrivare a una sede unica del Parlamento europeo (Bruxelles) che mi auguro porti all'eliminazione della sede di Strasburgo.

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (EFDD), per iscritto. - Dinnanzi ad una situazione di crisi che dura da ormai 7 anni, la risposta del Parlamento consiste nell'aumentare gli impegni di spesa, producendo così problemi circa i pagamenti arretrati. Nel corso degli anni le spese amministrative sono aumentate, ma quello che appare più grave è l'aumento dei contributi a partiti e fondazioni politiche europee. Ricordiamo come la distinzione tra questi due soggetti è uno dei tanti trucchi per avere più fondi pubblici e confondere chi non è addetto ai lavori facendogli credere della necessità di contribuzioni così sostanziose. Quando le popolazioni sono costrette a confrontarsi con una realtà economica che peggiora di giorno in giorno, è più che doveroso spendere le contribuzioni pubbliche in modo da aiutare chi ha bisogno, invece di riservare quei fondi a politici e burocrati di alto livello.

 
  
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  Ole Christensen (S&D), skriftlig. - Vi er kategorisk imod, at EU-midler bruges til udflytning af arbejdspladser, imod støtte til tobaksproduktion og imod, at der på nogen måde ydes støtte til lange transporter af levende dyr, som medfører lidelser for dyrene. Vi er for øget gennemskuelighed ift. Unionens udgifter og Europa-Parlamentets brug af penge samt for et øget investeringsniveau i Europa til gavn for vækst og arbejdspladser i samtlige medlemslande. Derfor kæmper vi aktivt for disse sager i vores respektive udvalg og for at få dette inkluderet i relevante lovgivningstekster. Til gengæld er vi klart imod tom snak, øget bureaukrati og reelt virkningsløse tiltag, som forslagene fra parlamentets to ydergrupperinger desværre er udtryk for. Mange af forslagene herfra hører ikke hjemme i en afstemning om budgettet og vil ingen virkning have uden for dette parlaments mure. Derfor har vi stemt imod disse ændringsforslag fra ende til anden. Endelig anerkender vi, at der i Europa-Parlamentets forslag ligger gode og progressive tanker om at støtte vækst- og jobskabende initiativer samt nødvendig forskning og udvikling. Samlet er det dog vores holdning, at EU må vise økonomisk ansvarlighed i denne tid og så vidt muligt prioritere disse indsatser indenfor eksisterende rammer. Vi undlader derfor at stemme for budgettet.

 
  
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  Alberto Cirio (PPE), per iscritto. - Ho votato a favore della relazione sul Progetto di Bilancio dell’Unione Europea per il 2015 in quanto condivido la linea adottata a riguardo dal Parlamento, soprattutto per quanto concerne l’incremento degli investimenti strategici negli interventi con un valore aggiunto europeo tesi a contribuire al rilancio dell'economia europea e a favorire la competitività, la crescita sostenibile e l’occupazione, specialmente giovanile.

Gli stanziamenti di pagamento destinati alla competitività per la crescita e l'occupazione sono infatti fondamentali per superare la crisi e per rilanciare la crescita economica.

Condivido pertanto il fatto che il Parlamento voglia concentrare l'aumento degli stanziamenti sui programmi al centro della strategia Europa 2020, fra i quali Orizzonte 2020 per favorire la ricerca e l’innovazione, COSME per aiutare le imprese e le PMI, Erasmus+, a supporto della formazione, dell’istruzione, della gioventù e dello sport, e cosi via.

È ora essenziale che si trovi un accordo equilibrato con il Consiglio e che il progetto comune che ne risulterà sia a favore dei cittadini europei e volto al superamento della crisi.

 
  
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  Carlos Coelho (PPE), por escrito. - Votei a favor do relatório Hohlmeier, embora critique a exiguidade dos meios financeiros colocados ao serviço da União Europeia.

Num momento em que reclamamos mais investimento, relançamento da economia e criação de emprego precisamos de mais Europa e não de menos Europa.

Um orçamento que não chega a 1 % do RNB é um orçamento insuficiente. Sobretudo se tivermos em conta que 94 % do orçamento da União (retiradas as despesas administrativas) são verbas que regressam aos Estados-Membros para contribuir para o investimento público e privado.

A contabilidade básica e interesseira dos chamados contribuintes líquidos convoca-nos a repensar com urgência o sistema de recursos próprios da UE que não esteja na sua grande maioria dependente de pagamentos dos Estados-Membros.

 
  
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  Lara Comi (PPE), per iscritto. - È ovvio che non si può stimolare la crescita economica e l'occupazione senza gli stanziamenti necessari. Tuttavia, occorre trovare il giusto equilibrio tra rigore e sviluppo e tra stanziamenti di impegno e di pagamento. La credibilità dell'Unione europea non deve essere indebolita da un continuo ritardo nei pagamenti, a discapito di PMI e dei giovani, e dallo spreco inutile di risorse economiche. Pertanto ho votato favorevolmente perché è nostra responsabilità l'attuazione dei nuovi programmi pluriennali e onorare gli impegni presi, garantendo più fondi alle PMI, ai giovani attraverso il Programma Erasmus, sostenere la ricerca e l'innovazione con Horizon 2020 nonché la Politica agricola e altresì quanto previsto nella Rubrica 3, vale a dire rafforzare la risposta europea alla crisi umanitaria e sociale relativamente alla gestione dei flussi migratori.

 
  
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  Ignazio Corrao (EFDD), per iscritto. - Oggi non ho potuto che votare contro il bilancio generale dell'UE per l'anno 2015. Il bilancio proposto dalla Commissione a giugno prevedeva un totale di 145,599 miliardi di euro in impegni e 142,137 miliardi in pagamenti. Il Consiglio ha presentato a luglio la sua proposta, che prevede circa 500 milioni di euro in meno come impegni e oltre 2 miliardi di riduzioni in pagamenti rispetto alle cifre presentate dalla Commissione. Questa riduzione era frutto di tagli lineari generalizzati, senza tenere in conto delle priorità più volte espresse dalle diverse istituzioni europee. Il Parlamento europeo ha quindi reagito a questi tagli, proponendo una strategia di base che mirava a ripristinare le cifre originariamente proposte dalla Commissione europea, e andando anche oltre per diverse linee di bilancio. Il risultato dopo le modifiche del Parlamento è quindi 146,348 miliardi in impegni e 146,416 miliardi in pagamenti. L'approccio tenuto dal M5S in commissione è stato quello di presentare oltre 100 emendamenti, che sottolineassero alcune priorità dove ritenevamo necessario aumentare gli stanziamenti, come per problematiche immigrazione, crisi agricole, sostegno PMI e impiego giovani, aiuti umanitari, e d'altro canto indicare alcune linee che si potevano ridurre, come lo strumento di preadesione e spese di comunicazione.

 
  
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  Javier Couso Permuy (GUE/NGL), por escrito. - He votado en contra del presupuesto de la UE para el año 2015 porque una vez más es el presupuesto del austericidio y la pobreza. Son unos presupuestos hechos de espaldas a la realidad de emergencia social que están viviendo las clases populares en todos los países de la UE. Este presupuesto sigue en la lógica neoliberal de los memerándums, de los recortes, de las privatizaciones de lo público y siguen sin ser unos presupuestos para la cración de empleo y de condiciones dignas de vida para los y las ciudadanos y ciudadanas de la UE.

 
  
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  Miriam Dalli (S&D), in writing. – In this complex vote I supported to restore the Commission's draft budget (thus rejecting the linear cuts to the administrative expenditure for the institutions made by the Council), with some adjustments to take into account specific needs of the institutions.

 
  
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  Viorica Dăncilă (S&D), în scris. - Consider că este nevoie de sprijin suplimentar pentru a atenua impactul interdicției impuse de Rusia asupra importului anumitor produse agricole și pescărești din Uniune şi cu măsurile de sprijin de urgență luate de Comisia Europeană ca prim răspuns la această criză.

 
  
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  Rachida Dati (PPE), par écrit. - Par ce vote, le Parlement européen a démontré sa volonté de négocier un budget cohérent pour l'année 2015 qui reflète nos priorités politiques. Nous avons tenu à souligner nos préoccupations suite aux importantes coupes budgétaires proposées par le Conseil, notamment dans la rubrique pour la compétitivité, la croissance et l'emploi. Il est crucial, en particulier, de garantir un soutien financier fort aux PME en Europe. C'est pourquoi nous souhaitons augmenter les crédits d'engagement en faveur des PME et de la création d'entreprises de 26,5 millions d'euros par rapport au projet de budget. En outre, je salue l'initiative de vouloir augmenter l'enveloppe du Fonds européen d'aide aux plus démunis (FEAD). La solidarité est un engagement européen. Je me suis battue, comme beaucoup de mes collègues, au cours de la dernière mandature pour la pérennisation de ce fonds.

 
  
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  Marielle de Sarnez (ALDE), par écrit. – L'Union européenne doit préparer l'avenir et sauvegarder les programmes en faveur de l'éducation, comme Erasmus et Erasmus Mundus, les programmes de recherche, de développement. Elle doit aussi soutenir le développement économique avec des programmes d'aide aux entreprises. C'est le sens du projet de budget que nous avons adopté.

Parlement européen et Conseil ont désormais trois semaines dites de "conciliation" avant la signature du budget définitif pour l'année 2015, fin novembre. Notre vigilance ne devra pas faiblir car nous avons besoin d'un budget consolidé qui permette d'apporter des réponses aux préoccupations des citoyens européens.

 
  
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  Angélique Delahaye (PPE), par écrit. - Bien qu'ayant voté pour la résolution sur le budget 2015 dans son ensemble, afin de soutenir la croissance et l'emploi en Europe, je me suis opposée au paragraphe proposant un siège unique. En effet, il est stipulé dans les textes européens que le Parlement européen à un et un seul siège Strasbourg, ce paragraphe est donc juridiquement faux et n'a pour vocation que d'attaquer Strasbourg. Si certains souhaitent remettre en cause les sièges des institutions, alors nous devons tout mettre sur la table: l'ensemble des institutions et agences à travers l'Union européenne.

 
  
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  Pablo Echenique (GUE/NGL), por escrito. - La delegación de PODEMOS en el Parlamento Europeo se ha abstenido puesto que señalamos nuestra plena disconformidad con el presupuesto definido desde su origen por parte de la Comisión Europea en su borrador. Más aún con los recortes adicionales propuestos por el Consejo y la falta de consideración a acuerdos básicos en la elaboración presupuestaria y multianual, insistiendo en su obsesión por una austeridad que pone en riesgo el funcionamiento elemental de programas importantes y que sigue apostando por abandonar la iniciativa pública para rescatar a la sociedad europea. No obstante la posición del Parlamento Europeo tan solo restaura el nivel de gasto, observamos que no procuran ir más allá de aceptar su congelación y pérdida de peso en la economía europea, que su principal preocupación son los retrasos y dificultades de pago de facturas vencidas, y que no ha tenido la audacia de plantear un presupuesto más ambicioso.

 
  
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  Rosa D'Amato (EFDD), per iscritto. - Voglio esprimere le mie ragioni per il voto favorevole agli emendamenti che prevedono di aumentare in maniera significativa il sostegno della UE all'UNRWA, l'Agenzia delle Nazioni Unite che concede assistenza a 5 milioni di rifugiati palestinesi, per coprire le necessità immediate della popolazione colpita anche quest'anno da un conflitto tanto più esecrabile quanto più colpisce popolazioni civili e bambini innocenti da entrambi i lati degli schieramenti.

Il voto favorevole però non va disgiunto dalle seguenti considerazioni: tutti i soggetti interessati nella regione devono assicurare che gli aiuti umanitari raggiungano effettivamente senza sprechi e senza destare sospetti di distrazione di fondi né direttamente né indirettamente, a favore di attività anche solo lontanamente accostabili alla propaganda pro-terroristica, né a foraggiare meccanismi clientelari burocratici finalizzati a premiare chi volesse sfruttare le sofferenze di una regione in crisi.

Noi vigileremo affinché ciò non accada e chiederemo conto di come verrà speso ogni singolo euro donato dai cittadini europei.

 
  
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  Norbert Erdős (PPE), írásban. - Az uniós költségvetés tárgyalásánál a válságból való kilábalás és a munkahelyteremtés céljait kell elsősorban figyelembe venni. Ezért a fejlesztés és a munkahelyteremtés motorját jelentő kohéziós és mezőgazdasági támogatásokat kell elsősorban növelni. Aki ezeket a forrásokat csökkenteni akarja, az Európai Unió fő – az új Bizottság által is zászlóra tűzött – célkitűzéseit: a gazdasági növekedést és a munkahelyteremtést veszi semmibe. Szomorú, hogy a jövő évi költségvetést illetően a Tanács végül olyan álláspontot fogadott el, amely nyíltan szembemegy a kitűzött céljainkkal. Ezért szavazatommal támogattam a Költségvetési Bizottság által javasolt – a Mezőgazdasági és Vidékfejlesztési Bizottság álláspontját teljes mértékben figyelembe vevő – jelentést. Nem engedjük, hogy a jövő évi vidékfejlesztési források, a termelői szervezeteknek járó előzetes elismerési és működési támogatások, valamint a méhészeti és borászati támogatások akár egy fillérrel is csökkenjenek.

Továbbá óriási siker, hogy Deutsch Tamás képviselőtársammal közösen benyújtott módosításaink bekerültek a Parlament javaslatába. Így 7 millió euróval többet nyújtanánk az iskolagyümölcs-, míg 4 millió euróval többet az iskolatejprogramokra. Ez a lépés a tej- és a zöldség-gyümölcs ágazataink segítésén túl gyermekeink egészségét és jólétét szolgálja, melynek elérése minden jóérzésű európai ember érdeke.

 
  
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  Jill Evans (Verts/ALE), in writing. - I voted in favour of this amendment on the Budget 2015, which was tabled to stop Common Agricultural Policy (CAP) payments being made to farmers who are breeding bulls for bullfighting. CAP funding, which is so important for Welsh agriculture, should not be used to support bullfighting. Despite most MEPs voting in favour of this amendment, a qualified majority was not reached, and so it did not pass. As a Member of the European Parliament, I have given animal welfare a high priority and will continue to do so. I recently presented a petition to the new European Commission President, Jean-Claude Juncker, calling for a commissioner with clear responsibility for animal welfare, but it was unfortunately unsuccessful. However, I remain very positive that in the vote on next year's Budget, we will finally put a stop to European taxpayers’ money being used to support the bullfighting industry

 
  
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  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. - A União Europeia tem obrigatoriamente de dispor de um orçamento credível, solidário e que contribua para o crescimento e o emprego. Os Tratados, os regulamentos financeiros, a estratégia da União Europeia 2020 e o quadro financeiro plurianual 2014-2020 têm de ser respeitados. É um compromisso entre as instituições, mas é também um compromisso com os cidadãos. A estratégia Europa 2020, que guia o quadro financeiro plurianual, deve ver os seus objetivos atingidos mas, para isso, impõe-se que asseguremos os meios necessários para que esses mesmos objetivos sejam atingidos. Os meios têm de estar à altura da ambição. Por isso, para o Orçamento da EU para 2015, os cortes propostos pelo Conselho em mais de 500 milhões nas autorizações e 2 100 milhões nos pagamentos são inaceitáveis. Defendo o reforço dos programas a favor das PME, da juventude, da investigação e inovação, assim como do programa de apoio aos mais desfavorecidos. A solidariedade externa é outra preocupação, que sustenta os aumentos que o Parlamento propõe para a ajuda humanitária no apoio aos refugiados e na Política de Vizinhança. Exige-se que o quadro financeiro plurianual, os seus programas, fundos e prioridades entrem rapidamente em execução.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. - Este relatório analisa a proposta de orçamento da União Europeia feita pelo Conselho, a partir da proposta inicial da Comissão.

Este é mais um ano em que se verifica a habitual dança entre a Comissão (o polícia bom), o Conselho (o polícia mau) e o Parlamento. Mediante os cortes propostos pelo Conselho, o Parlamento propõe a reposição dos montantes cortados, indo mesmo, nalguns casos, além dessa restituição. Mas nunca chega, em sede de trílogo, a negociar um orçamento reforçado.

Em Junho, o projeto de orçamento geral da UE para 2015 proposto pela Comissão Europeia vinha já à nascença condenado a ser exíguo face ao que a própria União Europeia havia decidido no Quadro Financeiro Plurianual 2014-2020 (QFP). Feitas as contas, a proposta avançada pela Comissão retira 480 milhões de euros em autorizações e 3360 milhões de euros em pagamentos – cerca de 3 % menos relativamente ao que seria previsto no QFP. Além disso toma como prioridades os objetivos para a estratégia UE 2020, entre outras políticas utilizadas para atacar os direitos laborais, continuando a estar canalizado para objetivos militaristas e neoliberais, aos quais nos opomos.

O relatório tem aspetos positivos, de crítica da posição do Conselho. Mas não põe em causa questões fundamentais, como os objetivos políticos servidos por este orçamento. Votámos contra.

 
  
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  Christofer Fjellner (PPE), skriftlig. - Vi har i dag röstat emot förslagen om att ytterligare höja budgeten för EU. Det är av största vikt att inte bara medlemsstaterna utan även Europeiska unionen agerar med stramhet vad gäller all budgetbehandling. Vi vänder oss mot att parlamentets majoritet kräver en avsevärd höjning av budgeten inom i stort sett alla områden samtidigt som det kvarstår underskott sedan tidigare år.

Vi har däremot valt att rösta för en budgetinriktning som innebär högre anslag till forskning, innovation och för att slutföra den inre marknaden eftersom detta är avgörande för tillväxt och nya jobb.

Dessutom var det viktigt för oss att stötta EU:s asyl- och migrationsprogram för att skapa säkra vägar in i EU. Däremot kan vi inte acceptera att mer av skattebetalarnas pengar läggs på jordbrukssubventioner och enorma bidragssystem för att stötta ålderdomliga och klimatskadliga industrier.

 
  
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  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne - Rozpočet na iné sekcie sa vzťahuje na administratívne rozpočty európskych inštitúcií vrátane Európskeho parlamentu, avšak s výnimkou Európskej komisie. Rozpočet Európskeho parlamentu na rok 2015 bol stanovený na 1 794 929 112 EUR, čo predstavuje zvýšenie o 2, 24 % oproti rozpočtu na rok 2014. Mal by sa zvýšiť aj rozpočet Súdneho dvora Európskej únie vzhľadom na výrazný nárast počtu prípadov a vytvorenie ďalších 12 pracovných miest, ktoré majú zabezpečiť dodanie rozsudkov včas a bez zbytočných prieťahov. Vykonávanie dohody o spolupráci medzi Európskym parlamentom a Výborom regiónov a Európskeho hospodárskeho a sociálneho výboru, kde príde k postupnému prevodu 80 pracovníkov z poradných výborov do Európskeho parlamentu. Bude potrebné navýšiť aj rozpočet Európskej služby pre vonkajšiu činnosť, ktorý bude súvisieť s otvorením nového zastúpenia v Perzskom zálive, v ktorom je Európska únia nedostatočne zastúpená.

 
  
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  Lorenzo Fontana (NI), per iscritto. - Esprimo il mio voto negativo criticando aspramente l'UE per il suo bilancio. A fronte di tagli e sacrifici molto forti che Stati Membri ed enti locali stanno compiendo, quasi sempre a danno dei cittadini, non si scorge in questo bilancio la consapevolezza di fare altrettanto a livello europeo.

 
  
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  Lampros Fountoulis (NI), γραπτώς. - Καταψηφίζω το σχέδιο γενικού προϋπολογισμού της Ευρωπαϊκής Ένωσης για το οικονομικό έτος 2015, όλα τα τμήματα, διότι μετατοπίζει το κέντρο βάρους της περισσότερο προς τους αριθμούς και την οικονομική εξουσία παρά προς τους ίδιους τους πολίτες.

 
  
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  Ashley Fox (ECR), in writing. - I voted against the General Budget of the EU for the financial year 2015 because it restores the draft budget proposed by the Commission and even increases certain lines above the Commission proposal. I am not prepared to give the EU any more taxpayersʼ money. The budget also leaves no margin under the ceiling, which means the Commission will be unable to deal with any unforeseen pressures that will inevitably arise.

 
  
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  Lidia Joanna Geringer de Oedenberg (S&D), na piśmie. - Jako autorka opinii komisji JURI dotyczącej budżetu na rok 2015 z zadowoleniem przyjmuję dzisiejszy wynik głosowania. PE przywrócił wielkość wydatków i zobowiązań (142,1 mld euro i 145,6 mld euro) zaproponowanych w czerwcu przez Komisję Europejską, odrzucając tym samym propozycję Rady, która żądała obniżenia poziomu proponowanych płatności o ponad 2 mld EUR, co oznaczałoby spadek o -0,18% w stosunku do budżetu na rok 2014.

Cieszy mnie fakt, że udało się nam osiągnąć porozumienie w kwestii skorzystania z mechanizmów elastyczności określonej w rozporządzeniu w sprawie WRF 2014–2020, w tym odwołania się do marginesu na nieprzewidziane wydatki. To podwyżka pułapu płatności na 2015 rok o kwotę około 4 mld euro. Te fundusze należy przeznaczyć na wzrost gospodarczy i politykę zatrudnienia, na edukację oraz wsparcie ludności w regionach ogarniętych konfliktami. Potrzebne są również dodatkowe środki na wsparcie rolników, którzy ponieśli straty wskutek rosyjskiego embarga na żywność z UE.

Niepokojące jest stanowisko Rady, ponieważ może doprowadzić do wzrostu deficytów przeniesionych z jednego roku budżetowego na kolejny, który będzie skutkował utratą wiarygodności wobec krajów partnerskich oraz zablokowaniem kluczowych projektów w ramach programów Horyzont 2020, ERASMUS + czy polityka sąsiedztwa. Już pod koniec 2013 roku zaległości skumulowane od 2010 roku wynosiły około 23 mld euro.

 
  
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  Neena Gill (S&D), in writing. - I voted against the resolution on the General Budget of the European Union for the financial year 2015 because I believe the fact that we have not reformed the EU budget significantly to address the pressing needs of our citizens is a missed opportunity. I find it appalling that we are going to increase by 2.24 % over the 2014 budget, which will benefit the agricultural sector disproportionately. It is hard to justify in the current economic context how we can subsidise bullfighting and the tobacco industry.

 
  
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  Julie Girling (ECR), in writing. - I do not believe that EU funds should be used to subsidise the farming of bulls used in bullfights. Taxpayersʼ money should not be used to fund any practice which causes animals unnecessary pain, suffering or distress. Given the UK Conservative delegation’s opposition to coupled payments under the CAP, it is imperative that these animals are identifiable in order to stop any payments of this kind. For this reason I supported Amendment 12 of the vote on the resolution and Amendment 232 of the vote on the budget lines. Animals used for lethal bullfighting activities should not be eligible to receive any direct CAP appropriations nor any other appropriations from the budget.

 
  
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  Nathalie Griesbeck (ALDE), par écrit. – J'ai voté pour ce rapport par lequel le Parlement européen a adopté sa position sur le budget de l'Union européenne pour l'année 2015.

Face aux réductions drastiques proposées par le Conseil, notre Parlement a voulu restaurer les montants proposés initialement par la Commission européenne, afin que l'Union européenne puisse mener une politique ambitieuse, en termes de compétitivité et de croissance, pour créer des emplois, lutter contre le chômage, soutenir la recherche et l'innovation, aider aux PME: telles sont les priorités du Parlement.

Enfin et plus particulièrement, j'ai soutenu une nouvelle fois le siège de Strasbourg qui, n'en déplaise à certains, est le siège officiel du Parlement européen. Je me réjouis également du vote d'un amendement concernant les ressources financières et humaines du Centre de Traduction des institutions de l'UE. Nous devons respecter le principe fondamental du multilinguisme.

 
  
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  Sylvie Guillaume (S&D), par écrit. - Les Européens attendent des actions fortes de l'Union européenne pour répondre aux défis de la croissance et de l'emploi. J'ai ainsi approuvé ce rapport sur le budget 2015 qui vient rappeler les Etats membres à leurs engagements sur le budget européen. Par ce vote, le Parlement européen exprime très clairement sa détermination pour un budget européen ambitieux et respectueux de la décision prise fin 2013 sur le budget pluriannuel.

J'ai soutenu ce rapport car il rappelle au Conseil que l'Union européenne s'est doté d'un budget sur sept ans avec des engagements budgétaires précis. Le Parlement européen refuse les coupes budgétaires proposées par le Conseil alors même qu'il y a un consensus en Europe sur la nécessité de relancer la croissance et l'emploi. Par ailleurs, je me félicite du large consensus au Parlement européen pour résoudre la crise des paiements qui ternit la crédibilité de l'Union européenne. Avec six milliards d'euros de plus que la proposition du Conseil sur les paiements, le Parlement européen donne à l'Union les moyens de payer ses dettes aux associations, aux entreprises, aux collectivités qui ont sollicité les fonds structurels européens.

 
  
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  Anja Hazekamp (GUE/NGL), schriftelijk. - Ik heb tegen de EU-begroting voor 2015 gestemd, omdat deze niet toekomstbestendig is. Er wordt niet geïnvesteerd in dieren, natuur en milieu. De EU heeft maar één doel: Groei! Economische groei!

Bijna de helft van de begroting is bestemd voor landbouwsubsidies, ongeacht de gevolgen voor dieren, mensen, natuur of milieu. Er wordt nauwelijks geïnvesteerd in biodiversiteit. In plaats van investering in duurzame landbouw waarin de productie van plantaardige voeding centraal staat, subsidieert de EU intensieve veehouderij en houdt het ellenlange transporten van levende dieren in stand. Het Europees Parlement keurt dit klakkeloos goed; verkiezingsbeloften lijken vergeten en burgers worden genegeerd. Neem bijvoorbeeld stierengevechten. Een overgrote meerderheid van de Europeanen wil niet dat stierengevechten worden gesponsord met hun belastinggeld. Toch was er geen gekwalificeerde meerderheid in het Parlement die daadwerkelijk subsidies voor stierengevechten wilde afschaffen, terwijl de politieke wil er even later wél bleek te zijn (amendement 12, verslag over het standpunt van de Raad over het ontwerp van algemene begroting van de Europese Unie voor het begrotingsjaar 2015). Deze verschillen zijn niet uit te leggen en wakkeren het wantrouwen van burgers tegen de Europese Unie verder aan.

 
  
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  Eduard-Raul Hellvig (PPE), în scris. - Poziția Consiliului privind bugetul pe 2015 contravine rezoluției Parlamentului European din 13 martie 2014 și concluziilor din iunie și august 2014 ale Consiliului European. Este îngrijorătoare, în special, reducerea creditelor de plată din cadrul fondurilor pentru competitivitate și creștere economică, fapt ce încalcă angajamentele Consiliului de a acționa pentru depășirea crizei și a efectelor sale.

În locul unui program de investiții strategice pentru sporirea competitivității și a locurilor de muncă sustenabile în domenii-cheie precum infrastructura de transport, telecomunicații și energie, Consiliul a prezentat o propunere care ignoră rolul UE de a coordona inițiativele de creștere economică și de a le susține prin instrumentele proprii de finanțare.

Mă refer mai ales la programele cuprinse în Strategia Europa 2020, cum este EURES, menit să promoveze mobilitatea transfrontalieră a forței de muncă. În acest sens, consider oportună lansarea proiectului-pilot vizând introducerea cardului electronic al lucrătorului european, care să includă datele profesionale și de securitate socială ale lucrătorilor – card distinct de cadrul european de asigurări de sănătate.

Susțin, totodată, cererea de majorare a subvențiilor pentru IMM-uri și cooperative, în vederea sprijinirii lor în fața costurilor de producție tot mai mari, a progresului tehnologic continuu și a pozițiilor dominante de piață ale marilor companii.

 
  
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  Hans-Olaf Henkel (ECR), schriftlich. - Unabhängig von der Tatsache, dass ich dem Gesamthaushaltsplan nicht zustimmen kann, weil er durch das Verschieben bereits eingegangener Zahlungsverpflichtungen einen milliardenschweren Schuldenberg vor sich herschiebt, möchte ich herausstellen, dass auch innerhalb des Plans große Widersprüche zu den Erklärungen der Kommission sichtbar werden. Da wird regelmäßig von der Bedeutung von Forschung und Entwicklung für die zukünftige Wettbewerbsfähigkeit Europas gesprochen, und dann wird ausgerechnet in diesem Bereich gekürzt. Nebenbei möchte ich auch anmerken, dass die überproportionale Beschneidung der Forschungsmittel für Bildungsforschung diametral im Gegensatz zu den Bekundungen europäischer Politiker über die Bedeutung der Bildung steht. Nein, die EU hat zu Recht keine Kompetenz für Bildung, das können die einzelnen Länder viel besser. In meinem Land ist das sogar die Kompetenz der einzelnen Bundesländer, aber wenn es im Bildungsbereich auf europäischer Basis etwas gemeinsam zu tun gäbe, dann doch wohl in der Bildungsforschung. Jetzt werden sich viele fragen: Woher denn das Geld nehmen? Ich gebe Ihnen ein Beispiel: Anstatt sich die Beseitigung der Jugendarbeitslosigkeit mit Milliarden erkaufen zu wollen, was sowieso nicht geht, hätte man mit einer anderen Europolitik dafür sorgen können, dass der Süden Europas einschließlich Frankreichs nicht sein Wachstum, seine Industrie und seine Arbeitsplätze auch wegen eines zu hohen Eurowechselkurses verliert.

 
  
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  Brice Hortefeux (PPE), par écrit. - Concernant le budget 2015 de l’UE, je conçois la volonté du Conseil de vouloir le réduire et suis certain que certaines dépenses peuvent être diminuées.

Compte tenu de la situation budgétaire des États membres, je s