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Вторник, 25 ноември 2014 г. - Страсбург Редактирана версия

2. Решение за неотложна процедура
Видеозапис на изказванията
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  President. - The next item is the vote on the request for urgent procedure under Rule 154 on the proposal for a Council Regulation amending Regulation (EC, Euratom) No 1150/2000 implementing Decision 2007/436/EC, Euratom on the system of the European Communities’ own resources (COM(2014)0704 – C8-0250/2014 – 2014/0332(NLE)) Committee on Budgets.

 
  
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  Jean Arthuis, président de la commission des budgets. - Madame la Présidente, cette demande de procédure d'urgence m'inspire trois sujets d'incompréhension.

D'abord, pendant les trois semaines de conciliation sur le projet de budget 2015 et les budgets rectificatifs 2014, le Conseil a été totalement mobilisé par cette question. Il a été à ce point mobilisé qu'il n'a pu prendre de position sur la conciliation que quelques heures avant sa clôture, et c'est dans ces conditions que la conciliation a échoué. En quelque sorte, cette question a cannibalisé l'énergie et l'intelligence du Conseil.

Deuxième motif d'incompréhension: à l'occasion de cette opération, la Commission a proposé d'affecter 420 millions de ressources supplémentaires liées aux droits de douane et à certaines autres taxes, non pas pour contribuer au règlement des factures impayées mais pour restituer cette somme aux États membres de l'Union européenne.

Enfin, je voudrais dire qu'en cette matière, entre rétroactivité et urgence, il faut choisir. Puisqu'on a choisi la rétroactivité, il n'y a donc pas de motif d'urgence.

Tels sont les trois motifs d'incompréhension que je voulais partager avec notre Parlement.

 
  
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  President. - We now have two co-rapporteurs on the issue. Sorry, Mr Nart, I did not see you there. You have the floor on a point of order.

 
  
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  Javier Nart (ALDE). - Señora Presidenta, hay un problema y es que no pueden llegar los miembros del Parlamento, porque el tráfico está colapsado y, en consecuencia, no hay ausencias voluntarias. Hay ausencias involuntarias porque, por la visita del Papa, se ha producido un colapso del tráfico.

En consecuencia, estamos en una sesión parlamentaria incompleta y esto es una cuestión de orden fundamental.

 
  
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  President. - Thank you for your point, but there are plenty of colleagues in the Chamber at the moment and I see many more coming in. But I take your point.

 
  
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  Marc Tarabella (S&D). - Madame la Présidente, je vous rassure, les socialistes et les démocrates ne dorment pas plus tard que les autres. Matteo Renzi était en réunion de groupe avec nous, ils vont tous arriver quasiment en un seul bloc. Je voulais vous rassurer, Madame la Présidente.

 
  
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  President. - Thank you for your reassurance. We will continue with the contributions on this voting procedure. We have two co-rapporteurs, and I will first give the floor for one-and-a-half minutes to Mr Deprez.

 
  
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  Gérard Deprez, rapporteur. – Madame la Présidente, chers collègues, le Conseil demande l'urgence pour permettre en fait à certains États membres d'étaler les paiements qu'ils auraient dû effectuer avant le 1er décembre au budget de l'Union en vertu des règles qu'ils se sont eux-mêmes données. Chers collègues, l'urgence n'est pas aujourd'hui d'octroyer des facilités de paiement à certains États membres même si, pour certains, la pilule peut être amère.

L'urgence, aujourd'hui, c'est d'approuver un budget de l'Union pour 2015 qui permette à l'Union de fonctionner correctement et d'honorer les engagements et les priorités qu'elle a définis. L'urgence, aujourd'hui, c'est d'approuver les budgets rectificatifs 2014, étape indispensable pour stabiliser, je dis bien stabiliser et non réduire, le montant des factures impayées qui, sans cela, atteindra à la fin de cette année 30 milliards d'euros. L'urgence, aujourd'hui, c'est de se mettre d'accord sur un plan pluriannuel d'apurement progressif des impayés pour éviter à l'avenir l'asphyxie du budget de l'Union, soit par une réduction radicale des crédits d'engagement, ce qui est le souhait de certains, soit par des retards insupportables dans la liquidation des factures.

L'urgence demandée par le Conseil ne se justifie en rien. Voter l'urgence, ce serait donner une prime au Conseil pour s'être davantage occupé de ses équilibres internes que de la crédibilité de l'Union à honorer ses engagements.

 
  
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  Janusz Lewandowski, rapporteur. – Madam President, this is my supplement to the previous statements to shed light on the content and context of the request for the urgent procedure to amend the regulation on own resources. As Parliament has stated, the real emergency is to address the dramatic shortfall of payments in the European budget in order to meet the legal obligations of the European Union. As for the own resources decision, this was the unanimous decision of the Member States, with revisions which mean overpayment for some and underpayment for other Member States. So far, all the Member States are ready to deliver what they should, in due time and in the full amount.

This is a paradox. We are asked for an urgent procedure for the benefit of one or two countries and also for flexibility – there was never flexibility – and for a slow track in delivering what was needed to the European budget in order to solve the problems of the European budget. We are ready to do this – not on a fast-track basis, but in reasonable time and in the framework of the overall solution to the difficulties of the European budget. Honouring the bills of our research institutions, regions and businesses is a matter of principle for Parliament. The credibility of European Union institutions is at stake.

 
  
 

(The request for urgent procedure was rejected)

Written statements (Rule 162)

 
  
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  Marco Zanni (EFDD), per iscritto. – Il Consiglio ha chiesto di trattare questa questione come un'urgenza: posso anche essere d'accordo che si tratti di un tema importante, ma questa richiesta è inaccettabile, sia sul piano sostanziale che formale. Da circa un mese infatti Parlamento e Consiglio avrebbero dovuto discutere in merito all'approvazione di alcuni bilanci rettificativi per il 2014 e al bilancio dell'UE per il 2015: in tutto questo tempo il Consiglio si è rifiutato di iniziare un dialogo serio con noi, ed ora ci vorrebbe imporre un'urgenza su una problematica che riguarda essenzialmente loro. A dire il vero sarebbe forse ora di mettere da parte questa sterile contrapposizione tra Parlamento e Consiglio, tra priorità e responsabilità nostre e loro. Quello che io non capisco è come non ci si renda conto che tutte queste discussioni hanno un impatto concreto nella vita di tutti i cittadini europei, e quindi andrebbero trattate con la massima attenzione e dedizione. Il governo Renzi vorrebbe sbandierare questa modifica del sistema di risorse proprie come una vittoria della Presidenza italiana dell'UE: siamo veramente al paradosso, perché purtroppo anche da questa vicenda comprendiamo come il nostro paese conti veramente poco in Europa, e si faccia sistematicamente dettare l'agenda da altri.

 
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