Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärungen des Rates und der Kommission zum Tätigkeitsprogramm des luxemburgischen Ratsvorsitzes (2015/2718(RSP)).
Sehr geehrte Damen und Herren! Ich weise gleich zu Beginn dieser Sitzung darauf hin, dass es zu diesem Punkt kein Catch-the-eye-Verfahren gibt und dass auch keine blauen Karten zugelassen sind. Um das klarzumachen: Das ist ein Beschluss der Konferenz der Präsidenten.
Das Wort hat für die luxemburgische Präsidentschaft, verbunden mit einem herzlichen Willkommensgruß, Herr Ministerpräsident Xavier Bettel.
Xavier Bettel,président en exercice du Conseil.– Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Commission, Mesdames et Messieurs les Députés, le 1er juillet, le Luxembourg a pris les rênes du Conseil de l'Union européenne pour la douzième fois. Nous espérons que les mois prochains nous permettront de faire la preuve de notre attachement au projet d'intégration européenne.
Cette présidence ne sera pas une présidence de routine pour le Luxembourg. Avec les années qui séparent désormais les présidences de chaque État membre, le bénéfice de l'expérience s'estompe. Le traité de Lisbonne et la redistribution de la donne institutionnelle font que, pour nous aussi, c'est une première. Enfin, ou plutôt hélas, les circonstances ne sont pas les plus favorables.
Nous assurons en effet la présidence à un moment critique pour l'Union. Les défis auxquels nous sommes confrontés sont sérieux. La croissance n'est pas au rendez-vous dans tous les États membres. Le chômage, et avant tout le chômage des jeunes, reste un véritable fléau. Le désespoir de centaines de milliers de migrants qui cherchent à rejoindre l'Europe nous oblige, politiquement et moralement, à mettre en place une nouvelle politique de migration. Je pense aussi aux défis en matière de sécurité ou dans le domaine du développement durable.
Nous ferons tout pour mettre en place une coopération sincère et efficace avec le Parlement européen, basée sur le pragmatisme et le bon sens.
Monsieur le Président, la présidence luxembourgeoise veillera aussi à ce que l'intérêt réel et direct des citoyens soit mieux pris en compte dans toutes les politiques de l'Union. Nous comptons sur l'engagement et la détermination du Parlement européen car, sans le Parlement, l'Union ne peut pas avancer. En ces temps de grands défis qui mettent à l'épreuve les populations, c'est à nous, responsables politiques et représentants des citoyens européens, de démontrer que l'Europe peut apporter des solutions.
Ensemble, nous devons agir de manière unie et déterminée.
Le nouvel accord interinstitutionnel relatif à l'amélioration de la réglementationse place dans ce contexte. La présidence luxembourgeoise s'efforcera d'aboutir avant la fin de l'année. Elle se réjouit d'entamer les pourparlers avec le Parlement et la Commission dans un esprit constructif et pragmatique et en gardant avant tout à l'esprit l'intérêt européen ainsi que son efficacité.
Permettez-moi de vous communiquer mes réflexions sur la situation en Grèce. En effet, le peuple grec s'est exprimé dimanche. Nous avons pris acte de sa décision et nous devons la respecter.
Je dois cependant vous faire part de la déception de la plupart des dirigeants européens réunis hier à Bruxelles de ne pas avoir eu de propositions concrètes de la part du Premier ministre grec. C'est pour cette raison qu'il s'est engagé à faire des propositions concrètes d'ici demain.
Je dois vous dire que ces propositions, qui ne sont pas des propositions unilatérales, devront aussi être acceptées par les dix-huit autres membres de l'Eurogroupe. J'espère que nous trouverons une solution dans l'intérêt de tous. En tout cas, la présidence luxembourgeoise ne prône pas le Grexit comme priorité et espère que nous trouverons une solution dans l'intérêt de tous, surtout en voyant la situation économique de nombreux Grecs ainsi que celle des entreprises.
Dans la ligne de l'agenda stratégique du Conseil européen de 2014 et en tenant compte des orientations politiques et du programme de la Commission, la présidence luxembourgeoise a défini sept objectifs qui couvrent les grands chantiers de l'Union européenne.
Le défi le plus pressant et la première de nos priorités doivent être de libérer l'investissement pour la croissance et pour l'emploi.
Nous souhaitons une mise en œuvre robuste et rapide du plan d'investissement pour l'Europe. Des mesures visant à faciliter l'accès aux investissements, surtout pour les PME, devront compléter l'effort afin de démultiplier les effets du plan d'investissement. La présidence luxembourgeoise encouragera les initiatives prises par la Commission européenne à cet effet.
La mise en place d'une véritable union des marchés des capitaux sert le même objectif. L'Union européenne doit faciliter à nos entreprises un accès sans entraves aux marchés de capitaux européens. Le nouveau cadre réglementaire devra aussi servir à encourager l'investissement au-delà des marchés de capitaux. Nous voulons compléter la réglementation des services financiers en faisant avancer les négociations dans plusieurs dossiers, en particulier celui de la réforme structurelle bancaire et des fonds monétaires.
Monsieur le Président, la présidence luxembourgeoise poursuivra aussi les efforts de l'Union visant à mettre en œuvre une véritable politique industrielle européenne, y compris, par exemple, dans le secteur sidérurgique et le secteur spatial, en intégrant systématiquement l'impératif de compétitivité dans tous les domaines d'action de l'Union.
Le développement de l'espace européen de la recherchepermettra d'exploiter pleinement les potentialités du marché unique des chercheurs et des connaissances sur notre continent, souvent pris en étau entre les États-Unis et l'Asie.
Deuxièmement, Monsieur le Président, la cohésion sociale est le pilier de la construction européenne le plus touché par la crise économique et financière. Approfondir la dimension sociale européenne constituera une priorité de notre présidence.
Notre présidence soutiendra avec détermination l'idée lancée par le président de la Commission européenne de vouloir garder ce triple A social. Pour faire avancer ce projet ambitieux, notre présidence collaborera étroitement avec les partenaires sociaux et les institutions. L'accent sera mis sur l'investissement social, notamment dans les domaines de compétences, avec une attention particulière aux compétences numériques. J'y veillerai en tant que Premier ministre et aussi en tant que ministre des communications et des médias dans mon propre pays.
Les gouvernements doivent continuer à améliorer l'efficacité de leurs marchés du travail. Concrètement, il s'agit d'améliorer la transition entre le monde de l'éducation et le monde du travail et de favoriser l'accès à l'emploi des groupes plus éloignés du marché du travail, tels que les chômeurs de longue durée. Il s'agit aussi de faciliter l'insertion des jeunes à l'aide de la "Garantie jeunesse".
J'ai reçu des messages d'un grand nombre de personnes, et surtout des organisations de jeunesse, qui saluent cette initiative européenne. Néanmoins, ce programme ne peut pas être la seule mesure pour lutter contre le chômage des jeunes. Il doit être accompagné d'autres mesures, telles que l'investissement dans l'éducation et dans la formation.
La dimension sociale de la gouvernance de l'Union économique et monétaire et de la zone euro doit davantage être prise en compte.
La présidence luxembourgeoise accordera une importance particulière à l'égalité des chances et mettra l'accent sur l'augmentation du taux d'emploi féminin et sur une représentation équilibrée entre femmes et hommes dans la prise de décision politique et économique en tant que facteurs de compétitivité.
Une autre priorité d'une actualité pressante, c'est de gérer l'immigration, d'allier liberté, justice et sécurité de nos citoyens.
Les tragiques pertes de vies humaines en Méditerranée appellent à une action résolue et continue dans le domaine de la migration. La présidence donnera un caractère d'urgence à toute une série de mesures internes à l'Union et d'actions en partenariat avec des pays tiers pour mettre en place les prémices d'une politique d'immigration équitable, efficace et crédible.
La Commission a présenté un agenda sur la migration. Il incombe désormais au Conseil d'adopter un paquet de mesures équilibré pour sauver des vies, lutter contre les réseaux criminels et accueillir dignement les migrants. Il s'agit aussi de leur garantir les protections requises et de promouvoir le retour et la réadmission des migrants irréguliers dans leur pays d'origine.
Lors du Conseil européen de fin juin, nous avons pu constater à quel point ces questions sont délicates. Je suis convaincu que nous parviendrons ensemble à rassembler les États membres, les institutions et nos citoyens, pour promouvoir une gestion saine et solidaire des migrations. Mais je sais aussi que cela demandera des efforts de tous.
L'Année européenne pour le développement sera aussi l'occasion de se pencher sur le lien entre le développement et les phénomènes migratoires. En effet, l'approfondissement de la coopération avec les pays tiers d'origine, de transit et d'accueil occupera une place centrale dans les travaux de la présidence.
Monsieur le Président, les attentats terroristes ont démontré que six mois après les attaques meurtrières de Paris et celles qui ont suivi, le risque de telles attaques reste réel. La présidence poursuivra avec vigueur et détermination la mise en œuvre des mesures et actions décidées par les chefs d'État et de gouvernement le 12 février 2015.
Les flux importants de résidents et de citoyens partis rejoindre des groupes terroristes en Syrie et en Irak, et leur retour potentiel en Europe constituent un défi majeur. L'Union devra pleinement exploiter les outils existants, développer de nouveaux instruments si cela s'avère nécessaire et veiller à parfaire la coordination des actions menées. Ces mesures, cela va sans dire, devront être prises et mises en œuvre dans le plein respect des droits de l'homme et de l'état de droit.
En ce qui concerne les nouveaux outils de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, la mise en place du système européen pour la collecte des données des passagers (PNR) s'avère indispensable pour la sécurité de nos citoyens.
En même temps, la finalisation de la réforme de la protection des données personnelles est aussi indispensable. Le succès du marché intérieur numérique dépendra grandement de la confiance accordée par les citoyens et les entreprises aux flux de données en ligne. La présidence luxembourgeoise vise à clore les négociations sur ce paquet de réformes d'ici la fin de l'année.
Pour ce qui est de l'espace judiciaire européen, Monsieur le Président, la création d'un Parquet européen chargé des enquêtes et des poursuites en matière de fraude au budget de l'Union européenne est le projet phare. La présidence s'attellera à faire avancer les négociations de façon à ce que l'Union dispose au plus vite d'un Parquet européen indépendant et efficace.
La présidence luxembourgeoise considère également que l'Union doit être déterminée à consolider et à promouvoir les valeurs fondamentales sur lesquelles elle se fonde. Le respect de l'état de droiten fait partie.
En quatrième lieu, nous voulons rendre sa dynamique au marché intérieur, notamment en misant sur le numérique. Ce dernier demeure sous-exploité. La présidence s'engage à donner une priorité transversale au numérique et à le placer au cœur de sa politique pour le marché intérieur. Nous allons œuvrer au démantèlement des barrières qui continuent à fragmenter le marché intérieur numérique en vingt-huit mini-marchés nationaux.
La présidence luxembourgeoise encouragera le recours aux instruments réglementaires et non réglementaires les plus efficaces, à savoir l'harmonisation et la reconnaissance mutuelle. L'examen du futur "Paquet marché intérieur des biens et des services" constituera une priorité pour notre présidence.
L'union de l'énergie, Monsieur le Président, doit nous permettre de renforcer la sécurité d'approvisionnement et de favoriser la transition énergétique via les secteurs des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, moteurs essentiels de la croissance verte et durable, créatrice de richesse et d'emplois.
Dans le domaine du transport, la présidence luxembourgeoise contribuera à la réalisation des objectifs de la politique européenne des transports, qui visent la promotion d'une mobilité efficace, sûre, fiable, accessible et socialement responsable.
Le cinquième chantier de la présidence sera l'appui à la compétitivité européenne, dans un cadre global et transparent.
Dans la foulée de la présentation du rapport des cinq présidents sur l'achèvement de l'Union économique et monétaire, nous entendons mener les travaux pour avancer sur les quatre piliers de la construction de l'UEM. Il importe de favoriser un retour à la croissance et à l'emploi dans un cadre de solidarité et de discipline budgétaire, mais aussi d'une Europe plus sociale. Nous restons attachés au triptyque fondé sur la consolidation budgétaire, la relance de la croissance par l'investissement et les réformes structurelles qui ont des retombées positives sur la croissance durable et équilibrée. Cet exercice prend, bien entendu, une autre dimension dans le contexte actuel de la situation en Grèce et de l'accélération nécessaire de l'approfondissement de l'UEM.
Qui dit croissance durable et équilibrée dit lutte contre la fraude et l'évasion fiscales! Il s'agit d'une priorité que le Luxembourg entend situer dans un cadre global afin d'assurer que toute concurrence soit loyale. L'Union européenne devra inscrire son action dans la foulée des décisions prises et à venir du G20 et de l'OCDE. La mise en place de conditions équitables au niveau mondial est un prérequis à l'efficacité de cette lutte. La présidence est déterminée à faire avancer les dossiers dans le domaine de la fiscalité dans un esprit d'ouverture et de transparence totale.
Tout en veillant au respect de l'acquis du marché intérieur, en particulier en matière de libre circulation des capitaux et de droit d'établissement, la présidence a comme objectif de mener à bien la proposition relative à la transparence et à l'échange d'informations sur les rescrits fiscaux.
Les avancées attendues dans le contexte des travaux de l'OCDE sur les BEPS inspireront l'approche de l'Union européenne au second semestre 2015.
Le plan d'action pour une fiscalité équitable et efficace des entreprises, que la Commission a publié en juin, servira de point de départ pour les travaux de la présidence en matière de fiscalité. La présidence luxembourgeoise espère faire avancer les travaux concernant les éléments internationaux de la proposition de directive relative à l'assiette commune consolidée pour l'impôt des sociétés et concernant la proposition de directive sur les intérêts et redevances.
Die gemeinsame europäische Handelspolitik ist ein weiterer bedeutender Aspekt auf dem Weg zu mehr Wachstum in Europa. Wir brauchen eine Handelspolitik, die Gelegenheiten liefert und uns dient, aktuellen Herausforderung gerecht zu werden, eine Handelspolitik, die Arbeitsplätze schafft, die inklusiv und kohärent ist.
Wir werden alles daransetzen, gemeinsam mit Ihnen hier im Parlament und der Europäischen Kommission genau eine solche Politik zu betreiben, sei es im Rahmen der Welthandelsorganisation oder bei bilateralen Verhandlungen.
Der luxemburgische Ratsvorsitz wird deswegen auch die Verhandlungen über die transatlantische Handels- und Investitionspartnerschaft voranbringen. Diese sollten aller Voraussicht nach im Laufe des zweiten Semesters an Intensität gewinnen. Ferner werden wir Handelsabkommen mit weiteren Schlüsselpartnern der EU in Asien fördern. Ich denke hierbei vor allem an Japan sowie unsere Partner in der ASEAN-Region.
Wir werden uns jedoch stets für ein Maximum an Transparenz einsetzen und ermutigen alle implizierten Akteure, einen konstruktiven Dialog einzuhalten. Aus diesem Grund habe ich mich auch dazu entschlossen, gemeinsam mit dem Europäischen Parlament und der Europäischen Kommission eine Konferenz zur TTIP abzuhalten.
Zu dieser sollten vor allem Vertreter der Sozialpartner aus den 28 Mitgliedstaaten eingeladen werden. Die Konferenz soll am 17. November dieses Jahres in Brüssel stattfinden und einen konstruktiven Austausch über Chancen und Herausforderungen der TTIP erlauben. Schließlich möchte ich mich beim Europäischen Parlament ausdrücklich für das Engagement rund um die Debatten zur TTIP bedanken.
La sixième priorité de la présidence s'inscrira dans une démarche de développement durable. On parle très souvent de dumping fiscal et social, mais il existe aussi aujourd'hui un véritable dumping environnemental international.
Une croissance économique durable et au service du citoyen va de pair avec la plus haute ambition environnementale. La présidence s'efforcera d'accélérer la transition vers une économie verte à faibles émissions de gaz à effet de serre en créant les dynamiques nécessaires à l'émergence d'une société sûre et durable. Elle promouvra également une économie innovante, circulaire et compétitive, sobre en énergie, qui préserve la biodiversité et les ressources naturelles, qui évite le gaspillage et favorise le recyclage au meilleur coût. Cette ambition indispensable guidera la présidence dans les dossiers législatifs en cours, tels que ceux relatifs à la qualité de l'air ou à la réduction des émissions de CO2.
L'exigence de durabilité sera également au centre de l'action de la présidence en vue des diverses échéances internationales qui domineront l'agenda global, qu'il s'agisse du sommet à New York ou de la COP 21 à Paris. La présidence luxembourgeoise travaille de manière intensive avec la présidence française de la COP 21. Lors de la conférence de Paris, les négociations internationales devront aboutir à l'adoption d'un nouveau traité ambitieux et contraignant à participation globale. Nous mettrons un accent particulier sur la question du financement climatique.
Enfin, le septième objectif sera de renforcer la présence de l'Union européenne dans le monde. La présidence appuiera sans faille la vice- présidente, Mme Mogherini. La présidence estime que la perspective d'adhésion reste un puissant moteur pour les réformes aux frontières européennes, au bénéfice de la stabilité et de la prospérité du continent tout entier.
La présidence continuera les négociations avec la Turquie, le Monténégro et la Serbie dès que les conditions seront remplies, et contribuera à la poursuite du chemin vers l'Europe de l'ancienne République yougoslave de Macédoine et de l'Albanie. La signature et la conclusion de l'accord de stabilisation et d'association avec le Kosovo et la mise en œuvre de l'accord de stabilisation et d'association avec la Bosnie-Herzégovine, entré en vigueur récemment, sont d'autres dossiers qui seront encouragés par la présidence pour autant que les préalables soient réunis.
Par ailleurs, Monsieur le Président, sur la base d'une communication de la Commission relative à la politique européenne de voisinage, la présidence contribuera aux travaux afin d'actualiser cette politique en vue de l'adoption de conclusions au Conseil européen avant la fin 2015.
La crédibilité de l'Union européenne dans le monde est renforcée par une action décidée en matière de coopération au développement et d'action humanitaire. L'année 2015, dénommée Année européenne pour le développement, sera, de ce point de vue et en raison des grands rendez-vous internationaux, une année charnière pour le développement. Nous attachons, en particulier, la plus grande importance à l'adoption des objectifs pour le développement durable. L'amélioration de la cohérence des politiques pour le développement fait partie intégrante de ce nouvel agenda, y compris en matière de migration.
Le 9 décembre, la présidence luxembourgeoise aura l'honneur et le plaisir d'organiser à Luxembourg, la clôture de l'Année européenne pour le développement, mais elle veillera à ce que cette solidarité renforcée perdure au-delà de cette année.
Finally, allow me to say a word about the referendum that Prime Minister David Cameron is planning to hold. We will listen carefully to the British Government’s proposals, and I am convinced that we will find common ground for solutions – but the acquis communautaire cannot be jeopardised. I have no doubt that the United Kingdom will stay in the European Union. The Luxembourg Presidency is ready, for its part, to contribute to that objective.
I am confident. I cannot imagine the United Kingdom without a European Union, or the European Union without a United Kingdom.
Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, voilà les quelques grands chantiers que la présidence luxembourgeoise devra lancer, poursuivre ou achever.
Nous le ferons avec enthousiasme et convaincus que le projet européen demeure l'instrument par excellence pour affronter les défis de notre temps.
Jean-Claude Juncker,président de la Commission.– Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs, je suis content de voir aujourd'hui le premier ministre du pays que je connais le mieux à une place que je connais bien. J'ai présidé le Conseil européen à deux reprises, le Conseil des ministres à quatre reprises, je connais donc les contraintes qui seront, cher Xavier et cher Nicolas, les vôtres. Vous pouvez compter sur la Commission, que j'ai l'honneur de présider, pour vous être utile à chaque endroit, à chaque instant et pendant toute la présidence et au-delà.
Je voudrais remercier la présidence lettone pour avoir fait en sorte que le plan d'investissement qui a été proposé par la Commission puisse démarrer ses activités et je voudrais encourager la présidence luxembourgeoise à accélérer tous les travaux, notamment en ce qui concerne le troisième volet du plan d'investissement, qui consiste à améliorer le contexte général dans lequel doivent évoluer nos entreprises et, notamment, les petites et moyennes entreprises, qui constituent plus de 90 % de l'activité économique de l'Union européenne.
Je voudrais encourager la présidence luxembourgeoise à mettre en route l'union de l'énergie, l'union des marchés de capitaux et l'union européenne numérique. Le numérique revêt une importance particulière pour l'Europe puisque, lorsque nous parlons de l'union numérique, nous parlons en fait d'une valeur ajoutée supplémentaire de 415 milliards pour la croissance européenne et de 2 à 3 millions d'emplois. Je voudrais donc encourager la présidence luxembourgeoise à tout mettre en œuvre pour accélérer les travaux de la mise en application des idées présentées par la Commission.
Il est évident que tous les sujets qui gravitent autour de l'immigration ont une importance particulière. La présidence luxembourgeoise a la tâche de faire en sorte que les objectifs que nous nous sommes fixés en matière de relocalisation et de réinstallation soient atteints. Le Conseil des ministres devra le faire sur une base volontaire. J'aurais préféré que nous ayons recours à la méthode communautaire, mais le Conseil européen, dans sa quasi-sagesse, en a décidé autrement, puisqu'il a opté pour la méthode intergouvernementale. Mais je suis convaincu dans le fait que la présidence luxembourgeoise réussira à atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés.
Je voudrais, dans le même esprit, encourager la présidence luxembourgeoise à redoubler d'efforts pour que la conférence climatique de Paris, à la fin de l'année, soit un succès. Le rôle de la présidence est essentiel et fondamental et je suis certain qu'elle fera de la conférence de Paris un véritable succès qui durera.
Je ne vois pas de très grandes différences entre le programme de la présidence luxembourgeoise et le programme de la Commission. C'est en fait la même chose et nous collaborerons de la meilleure façon possible.
Yes, the Luxembourgish Presidency will have to take action towards finding a fair deal with Britain. We will find a fair deal with Britain, and Mr Farage will of course be helpful. He did everything possible to stay in this House and now, as he is here, he will be the best ally of the Luxembourgish Presidency.
(Applause)
Also, Kollegen, fänkt un! Ech sinn iwwerzeegt, Dir maacht dat gutt.
Frank Engel, au nom du groupe PPE.– Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Commission, ce furent de joyeuses retrouvailles luxembourgeoises au Parlement européen ce matin. Nous aurions pu nous en réjouir si cela avait eu lieu en des circonstances plus agréables pour le continent. Mais les temps sont difficiles et les défis nombreux.
Je pourrais essayer de brosser un tableau de la législation que la présidence luxembourgeoise devrait mener à bon port, mais il m'est extrêmement difficile de le faire pendant les minutes qui me sont imparties. Je pourrais parler de la nécessité d'une réforme de la législation en matière de protection des données, on pourrait parler de PNR – comme on dit en bon français –, des négociations climatiques, que le président de la Commission vient de mentionner, tout comme le Premier ministre, ou alors de l'accord que nous aurons, le moment venu, avec les États-Unis en matière de libre-échange, et qui inquiète nos citoyens. Dans ce contexte, nous devrons trouver une voie européenne pour mener à terme une entreprise qui, actuellement, pourrait bien être en train de nous éloigner de bon nombre d'électeurs. Cela ne concerne pas uniquement le monde germanophone, mais c'est particulièrement sensible dans cette partie de l'électorat européen.
Je pourrais, Monsieur le Premier ministre, souhaiter que ce soit précisément le Luxembourg qui, au cours des six prochains mois, parvienne à des avancées européennes significatives en matière de justice fiscale. C'est étrange que des Luxembourgeois se lancent mutuellement de pareilles admonestations. Je me souviens, il y a plusieurs années déjà, que le Premier ministre Juncker avait réussi, en 1997, à inscrire à l'agenda européen une base d'imposition commune pour les sociétés commerciales. Elle n'a jamais vu le jour, parce qu'elle a été contestée, non pas par le Luxembourg, mais par d'autres. Je souhaiterais que nous remettions de la dynamique dans ce domaine.
Finalement, il y a des enjeux qui sont encore bien plus grands. Il faut faire en sorte que le Fonds européen pour les investissements stratégiques obtienne le succès qu'il mérite, parce que ce continent manque cruellement d'investissements productifs, non seulement sur le pourtour méditerranéen, mais aussi partout sur notre continent. Ce fonds est destiné à remédier à cette situation.
Ensuite, dans le contexte de la Grèce, notamment, le Luxembourg a une grande tradition de modération et de rapprochement des attitudes et le continent est arrivé à un point où les mouvances centrifuges sont nombreuses, fréquentes et intenses. Nous souhaiterions, mon groupe et moi-même, que ce soit la présidence luxembourgeoise qui essaye d'imprimer une dynamique plus centripète à notre continent. Bon nombre de personnes veulent s'en aller, d'autres ne veulent pas s'en aller. Il faut surtout faire en sorte que ceux qui restent et qui ont toujours été là retrouvent une dynamique unifiante et non dissonante.
Gianni Pittella, a nome del gruppo S&D.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, la Presidenza lussemburghese ha davanti a sé un compito immane. Come è stato ricordato la crisi greca è di fronte a noi, tutto va fatto per trovare un accordo. Lo ripeto: noi non vogliamo nemmeno pensare all'idea che non si trovi un'intesa, perché questo avrebbe delle conseguenze catastrofiche per l'Unione europea e modificherebbe anche il suo programma per certi aspetti. Troppi Consigli europei hanno deluso i nostri cittadini negli ultimi mesi, mentre i cittadini aspettano risposte forti all'Europa.
Ho parlato della Grecia, ma non c'è solo questo, penso anche all'immigrazione. La Commissione ha presentato un piano coraggioso, che prevede per la prima volta un meccanismo di condivisione dei rifugiati a livello europeo. Il Consiglio ha frenato. Tocca ora a lei, Presidente Bettel, riprendere questo tema. Noi vogliamo un meccanismo obbligatorio di solidarietà tra gli Stati membri.
Solidarietà per noi vuol dire anche riprendere in mano l'agenda sociale. Lei ha ricordato la tripla A del programma del Presidente Juncker, in particolare il tema della mobilità dei lavoratori. Bisogna fare di tutto per fermare il dumping sociale. Solidarietà vuol dire implementare il piano di investimenti per la crescita e il lavoro. Solidarietà vuol dire lavorare con l'Alto rappresentante Federica Mogherini per un ruolo decisivo dell'Europa nel mondo. Solidarietà vuol dire, inoltre, fare un grande sforzo a sostegno dell'economia sociale; di fronte a noi c'è la grande questione del nostro modello di sviluppo: va fatto ogni sforzo per accelerare la transizione verso un'economia verde e circolare.
La Conferenza di Parigi costituirà forse l'ultima occasione per trovare un accordo sul cambiamento climatico. Noi chiediamo a questa Presidenza di impegnarsi con la Commissione per raggiungere un'intesa ambiziosa, ovviamente con il Parlamento.
Gentile Presidente Bettel, lei è anche un caro amico da molti anni e noi conosciamo bene la qualità, la competenza e l'impegno che il suo governo ha già ampiamente mostrato. Siamo quindi convinti che saprà fronteggiare sfide così impegnative e avrà sicuramente il sostegno dei socialisti e dei democratici al Parlamento europeo.
Mark Demesmaeker, namens de ECR-Fractie.– Ik wil namens de ECR-Fractie in de eerste plaats eerste minister Bettel vandaag van harte welkom heten in dit halfrond. Hij heeft voor het Luxemburgse voorzitterschap een ambitieus programma met zeven grote aandachtspunten geschetst. Ik vrees dat u niet echt aan een grote zomervakantie zult toekomen met de aanhoudende crisissen waarmee we geconfronteerd worden. Ik denk aan de Griekse crisis, die straks uitgebreid zal worden besproken, maar ook aan de migratiecrisis, misschien wel de grootste uitdaging waarmee wij geconfronteerd worden en zullen worden de volgende jaren. Daarvoor zult u over de nodige onderhandelingstalenten en vaardigheden moeten beschikken om daadwerkelijk tot akkoorden te komen en de uitdaging aan te pakken.
Voor mijn regering en mijn fractie is het sluiten van een effectieve PNR-overeenkomst ook van cruciaal belang, zodanig dat we een gemeenschappelijk kader hebben om de gegevens van mensen effectief te beschermen en de strijd tegen het terrorisme te kunnen voeren en winnen.
Mijnheer de eerste minister, een andere crisis loert aan onze oostgrenzen. Wat dat betreft zijn wij heel duidelijk. Er is in Europa geen plaats voor het soort agressie dat we vandaag zien in het oosten van Oekraïne. Mijnheer de eerste minister, we zullen met plezier met u samenwerken rond een aantal belangrijke beleidsinitiatieven, zoals de agenda voor betere regelgeving, de onderhandelingen over een handelsovereenkomst tussen de EU en de VS, de energie-unie, de digitale interne markt en het streven naar een wereldwijde overeenkomst tijdens de grote klimaatconferentie in Parijs. U vindt in ons een bondgenoot waar u hervormingen wilt doorzetten, maar een constructieve tegenstander waar u dat niet doet.
I will switch to English because I would like to say something about language.
I take the opportunity to address you, Mr President: I know you meet a lot of people and have a lot of meetings every day, and you do not always remember everything. Let me just remind you of a promise you made back in 2012, as newly elected President of this Chamber. You said you would allow Catalan MEPs to speak the Catalan language here in the plenary. It is the thirteenth most widely-spoken language in the EU, with more than 10 million speakers. Well, their MEPs are still not allowed to speak Catalan in this House, which is supposed to be open and democratic. That, Mr Schulz, is a shame and a democratic deficit. I urge you to think it over again and fulfil your promise.
Charles Goerens, au nom du groupe ALDE.– Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Commission, Monsieur le Président du Conseil de l'Union, nous venons de prendre connaissance des priorités de la présidence luxembourgeoise.
Je ne vous cache pas notre satisfaction d'y retrouver aussi les nôtres, celles de mon groupe, dont la promotion de la croissance, l'ouverture des marchés de l'avenir, la mise en œuvre du marché unique numérique, sans oublier l'obligation de réussite en matière de lutte contre le changement climatique et la conférence d'Addis-Abeba sur le financement du développement. Des sujets récurrents, certes, mais cette fois-ci, c'est différent.
L'actuelle présidence du Conseil de l'Union ne sera pas exclusivement jugée sur le nombre de lois qu'elle fera adopter, ni sur la façon dont elle assumera ses obligations protocolaires. Non, cette fois-ci, c'est différent. L'heure n'est plus aux phrases creuses, ni à l'optimisme de circonstance, encore moins aux "il n'y a qu'à..., il faut que ..."
Nous sommes devenus moins nombreux à défendre le projet de l'Europe. Ici, dans cette enceinte même, un nombre impressionnant de collègues ne cachent pas, ou plus, leur plaisir de voir la construction européenne secouée dans ses fondements. Nous avons besoin, en ce début d'été 2015, d'une volonté inébranlable de préserver l'essentiel: le lien entre nos nations, entre les citoyens qui vivent dans nos nations.
Ayons le courage et la détermination de défendre nos libertés. Soyons prêts à accueillir les réfugiés. Si ceux-ci ont réussi à échapper à l'enfer de Syrie – souvent au péril de leur vie – ce n'est certainement pas pour aller se noyer au large des côtes italiennes.
C'est sur l'irréductibilité de la dignité humaine que repose le projet européen et non sur les approches malthusiennes qui font croire aux citoyens que les limites sont déjà atteintes, alors que nous n'avons même pas encore commencé à explorer de nouvelles possibilités de coopération.
C'est dans cet esprit, je l'espère, que nous resterons encore assez nombreux à garder le cap, à mobiliser les ressources nécessaires au maintien de la monnaie unique, qui est bien plus qu'une affaire d'argent.
Au regard de la tâche historique qui est devant nous, renoncer à consacrer 0,1 ou 0,2 % du PIB à court terme au sauvetage de nos acquis risquerait de nous coûter un multiple de ces montants à l'avenir avec à la clef une Europe en lambeaux.
Nous comptons sur votre présidence comme sur celles qui vont suivre. Ne laissons pas notre Europe offerte au moins-disant fédéral, ni aux nationalistes.
En résumé, ce qui est devant nous, c'est l'organisation de la solidarité, de la répartition des charges et de la responsabilité.
Vill Chance Iech an Ärer Equipe an der nächster Presidence!
Νεοκλής Συλικιώτης, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL.– Κύριε Πρόεδρε, κύριε Πρωθυπουργέ, η Προεδρία του Λουξεμβούργου θα κληθεί να διαχειριστεί πολλά προβλήματα που ταλανίζουν σήμερα τους λαούς της Ευρώπης. Αυτό όμως που έχει περισσότερο ανάγκη η Ευρώπη σήμερα είναι η αλληλεγγύη και η προώθηση μιας στρατηγικής προοδευτικής πολιτικής και κοινωνικής ανάπτυξης στην κατεύθυνση μιας Ευρώπης της δημοκρατίας και της κοινωνικής δικαιοσύνης.
Η Προεδρία του Λουξεμβούργου πρέπει να λειτουργήσει ως θεματοφύλακας της ισοτιμίας των κρατών μελών και της κυριαρχίας των κρατών. Δεν πρέπει να γίνουν ξανά παρεμβάσεις όπως αυτές που έγιναν με αφορμή το δημοψήφισμα στην Ελλάδα από τον Πρόεδρο της Επιτροπής και τον Πρόεδρο του Ευρωκοινοβουλίου. Γιατί είναι άλλο πράγμα να έχεις διαφορετική άποψη κι άλλο να επεμβαίνεις στα εσωτερικά ενός κράτους μέλους με στόχο να επιβάλεις τη θέση σου σε έναν κυρίαρχο λαό. Βέβαια ο ελληνικός λαός έδωσε την αρμόζουσα απάντηση με θάρρος και αποφασιστικότητα με το συντριπτικό όχι την Κυριακή. Αναμένουμε λοιπόν από τη νέα Προεδρία να προωθήσει πολιτικές κοινωνικής ανάπτυξης που θα δώσουν ώθηση στην πραγματική οικονομία. Δεν μπορεί να συνεχιστεί η προώθηση νεοφιλελεύθερων πολιτικών της σκληρής λιτότητας, που συντηρούν την ύφεση, που διογκώνουν το δημόσιο χρέος, που οδηγούν στην ανεργία και τη φτωχοποίηση των λαών. Και τέλος, κύριε πρωθυπουργέ, σε ό,τι αφορά τη μεταναστευτική πολιτική αναμένουμε να προωθηθούν μέτρα που θα στηρίζονται στο διεθνές δίκαιο, την αλληλεγγύη και τα ανθρώπινα δικαιώματα. Να ενισχυθούν πρώτιστα οι μηχανισμοί διάσωσης των ανθρώπων και να στηριχτούν βεβαίως τα κράτη με μέτρα για να υπάρξει ισότιμη κατανομή των βαρών μεταξύ των μελών, σύμφωνα με το ΑΕΠ τους και τον πληθυσμό τους.
PRESIDENZA DELL'ON. ANTONIO TAJANI Vicepresidente
Claude Turmes, im Namen der Verts/ALE-Fraktion.– Herr Präsident, lieber Herr Premierminister, lieber Herr Kommissionspräsident! Luxemburg übernimmt die EU-Präsidentschaft in einem äußerst wichtigen Moment für Europa.
Brücken bauen und vermitteln ist nötig, und es gehört seit jeher zum Selbstverständnis der Luxemburger in Europa. Ich sehe vier Prioritäten: Klima, Flüchtlinge, gerechte Steuerpolitik, Griechenland.
Klima: Mit der Natur gibt es nichts zu verhandeln. Entweder wir respektieren die Grenzen der Natur – beim Klima sind das zwei Grad oder weniger – oder die Natur gerät aus den Fugen, wie es die Hitzewellen in Indien, Pakistan und jetzt auch in Europa zeigen. Paris muss ein Erfolg werden!
Flüchtlinge: Aufnahme von Flüchtlingen aus Syrien. Eine Million im Libanon, eine Million in Jordanien, zwei Millionen in der Türkei. Was für ein internationales Armutszeugnis für Europa, wenn wir uns als EU-28 in den nächsten Wochen nicht einmal auf die geregelte Aufnahme von 60 000 Menschen in Not einigen können.
(Beifall)
Gerechte Steuerpolitik: Sozialer Ausgleich und Investitionsfähigkeit sind nur möglich, wenn es eine gerechte Steuerpolitik gibt. Gerade wir als Luxemburger sind da gefordert.
Griechenland: Über all dem steht die Grexit-Frage. Ein Grexit wäre nicht nur eine Katastrophe für die Menschen in Griechenland. Müssen die USA uns daran erinnern, dass ein unstabiles Griechenland in dem Viereck zwischen Balkan, Türkei, Russland und Nahem Osten a bad, a very bad move wäre? Grexit könnte aber auch der Anfang vom Ende vom Euro und sogar des europäischen Einigungs- und Friedensprozesses sein.
Natürlich muss Herr Tsipras seine Hausaufgaben machen. Aber wir brauchen auch Bewegung auf der anderen Seite: von Frau Merkel, Herrn Schäuble, Herrn Gabriel, Herrn Schulz, den Herren aus der bayerischen Provinz und auch den weggeduckten Grünen in Berlin. Konrad Adenauer, Helmut Kohl, Willy Brandt, Helmut Schmidt, Joschka Fischer und vielleicht sogar Franz-Josef Strauß wüssten, was sie diese Woche zu tun hätten.
Fabio Massimo Castaldo, a nome del gruppo EFDD.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, davanti a noi oggi siedono il passato e il presente del Lussemburgo. Leggendo il programma di questa Presidenza, ho provato un prevedibile senso di disgusto. Qualche misera riga sull'evasione fiscale. Sui tax ruling, vergognosi accordi che hanno permesso per decenni a centinaia di grandi imprese di pagare tasse irrisorie nel Granducato, a fronte di lauti guadagni negli altri paesi UE: niente! Per noi un danno da centinaia di miliardi di euro; da voi solo l'ennesimo assordante silenzio, anche oggi.
Presidente Juncker, lei è stato a capo dell'Eurogruppo nel pieno della crisi economica.
Lei è uno dei massimi artefici dell'austerità e del rigore. Oggi pontifica, come altri, sul futuro della Grecia. Ma non ha trovato neanche un briciolo di coraggio per eliminare la vergognosa ingegneria fiscale che per noi è un inferno sociale. Se questo è il vostro senso di comunità ci conferma che gli antieuropeisti siete voi!
Quando è solo nel suo ufficio la sera e pensa alla macelleria sociale di questi anni che immagine vede la sua coscienza riflessa nel fondo del bicchiere? Cosa sussurra all'orecchio dei suoi nipotini quando parla loro di Europa? Ha il coraggio di dirgli che la ricchezza del Lussemburgo, del vostro Paese, l'avete costruita sulla protezione degli elusori fiscali, sui nostri malati buttati come spazzatura nei corridoi degli ospedali fatiscenti, sui suicidi dei pensionati e degli imprenditori onesti, sulle famiglie senza acqua e senza luce, sul futuro negato alle generazioni del Mediterraneo?
Questa Presidenza, il rigore dovrebbe applicarlo nel restituirci queste risorse per permetterci di realizzare un social compact a sostegno dei più deboli e delle piccole imprese. Se non avete questa dignità, allora prendete anche altri trenta denari, i trenta denari per aver tradito il sogno europeo.
Vergognatevi!!
Marine Le Pen, au nom du groupe ENF.– Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, vous avez l'air heureux! Vous badinez avec M. Juncker, et l'on ressent cette légèreté un peu comme de la désinvolture.
La présidence luxembourgeoise s'ouvre dans une atmosphère très particulière. Un capiteux parfum d'échec flotte dans l'atmosphère. L'Union européenne semble en état de mort clinique, les problèmes insolubles, les tensions, les contradictions s'accumulent. L'Europe de la paix est devenue l'Europe de la guerre des dettes, de la guerre économique, où le président du Parlement européen appelle à renverser des gouvernements démocratiques pour les remplacer par des gouvernements de technocrates, l'Europe des menaces, du chantage permanent, du chômage, bien sûr, et de la pauvreté.
La crise de l'euro repart et prend une tournure politique, avec des peuples qui commencent à dire non à vos politiques d'hyperaustérité sans espoir. Face à la colère des peuples, aucune digue ne pourra tenir, vous devez le savoir, votre pire cauchemar se réalise. Les peuples, que vous aviez zappés, se rebellent.
La crise des immigrants clandestins prend une ampleur inégalée. Vous ne trouvez aucune autre solution que de nous expliquer que c'est une bonne chose. C'est tout à fait logique, puisque cette crise est le fruit de votre idéologie. Les pompes aspirantes de l'immigration, que sont l'accueil quasi systématique des immigrants clandestins et les aides sociales qu'on leur octroi tournent à plat régime. Ce mirage tente et tentera toujours plus de personnes rêvant d'un avenir économique meilleur, toujours plus de clandestins pris en charge par des économies déjà exsangues,toujours plus de morts au large de nos côtes, attirés par ce mirage.
Ne parlons pas de votre politique d'ingérence quasi permanente dans les pays du Moyen-Orient, qui cause la destruction des États et permet le développement et le renforcement de l'État islamique. Vous êtes donc devenus les facilitateurs, par votre action, des pires violations des droits de l'homme, ces mêmes droits de l'homme que vous combattez – oh, uniquement avec des mots, bien entendu – dans les instances européennes.
Le logiciel de l'Union européenne ne fonctionne plus. Il est grand temps d'abandonner cette idéologie, pour le bien de nos peuples, pour résoudre enfin ces problèmes majeurs. Remettez-vous en cause, remettez-vous en cause radicalement, c'est cela que les peuples attendent de vous!
Krisztina Morvai (NI).– Mr President, the European Union is based on three pillars: multinational companies and banks order, those in political power deliver and the media sells it to the people. It is a complete concentration of power, and of course the most important European value is completely absent from it: separation of powers, checks and balances.
Because of this, a new Presidency is always a new hope. It is only individuals with their hearts and their brains in the right place who can challenge this system. Maybe in an office of the Luxembourg Government, or maybe in this room, there is a young lawyer – a young person with heart and brain in the right place – who is going to end up being the European Edward Snowden. I wish her well. God bless her.
Jean-Claude Juncker,président de la Commission.– Monsieur le Président, le débat fut parfait, je n'ai rien à ajouter.
Xavier Bettel,président en exercice du Conseil.– Monsieur le Président, je tiens à remercier le large soutien de la plupart des rangs, ici, dans cette assemblée, qui sont conscients que la tâche n'est pas la plus facile, que l'actualité dominera aussi notre agenda.
On me reproche d'être souriant. Je dois vous dire que je suis fier de pouvoir m'exprimer au sein d'une assemblée où un projet de paix, qui a été construit en 1957, est toujours au cœur des priorités et des ambitions des députés européens. Oui, je fais partie de ces jeunes qui ont eu la chance de pouvoir, grâce à l'Europe, étudier en Grèce, travailler et étudier en France, être d'un autre pays, apprendre à connaître les uns et les autres et, surtout, de savoir que c'est par la diversité qu'on est fort.
Monsieur le Président, nous avons beaucoup parlé de migration. Non, la tâche n'est pas facile et c'est à nous, actuellement, d'essayer de jeter des ponts et, surtout, de rappeler la solidarité qui doit exister sur ce plan.
Je tiens à signaler que les gens qui quittent leur pays avec un sachet en plastique qui résume toute leur vie ne le font pas de gaieté de cœur et que, s'ils le font, c'est souvent pour sauver leur vie et celle de leurs enfants. Alors, dire que ce sont des gens qui risquent leur vie et celle de leur famille, de leurs enfants, juste par plaisir, je trouve cela tout simplement scandaleux. Ce sont des gens qui partent en désespoir de cause, justement pour sauver leur vie et celle de leurs enfants.
(Applaudissements)
Nous avons parlé de la conférence de Paris et exprimé l'espoir qu'elle soit un succès. Mais elle doit être un succès! Nous devons prendre des engagements. Nous devons arriver, à cette occasion, à nous mettre d'accord, à avoir des ambitions, et il faut que celles-ci soient aussi partagées par d'autres États. On ne peut pas, non plus, en Europe, se donner des règles qui ne sont pas celles que se donnent d'autres continents, que ce soit l'Asie ou les États-Unis. Je l'ai dit tout à l'heure, ce dumping écologique qui existe dans certains pays qui n'appliquent aucune règle, tout simplement pour pouvoir attirer de l'industrie, doit cesser aussi.
Par conséquent, Monsieur le Président, notre tâche ne sera pas facile, mais nous avons, à travers l'histoire, toujours essayé de jeter ces ponts qui sont nécessaires aujourd'hui.
La situation n'est pas facile, que ce soit le Brexit, le Grexit, l'immigration, je pense que la solidarité aujourd'hui est plus que jamais une notion importante et il nous incombe de l'expliquer à nos citoyens. C'est dans l'intérêt de nous tous et, croyez-moi, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour créer ces ponts, qui sont aujourd'hui plus que nécessaires.
Presidente. – La discussione è chiusa.
La seduta, sospesa alle 9.35, è ripresa alle 9.55.
Dichiarazioni scritte (articolo 162)
Dominique Bilde (ENF), par écrit.– Une nouvelle présidence tournante s’ouvre avec le Luxembourg et elle s’ouvre avec un parfum d’échec. L’Europe est au bord de la faillite, faillite morale, politique et économique et ce constat s’étale désormais au grand jour, plus personne ne peut le nier !
La crise de l’euro repart et prends un tour politique avec les peuples qui commencent à dire NON aux politiques ultralibérales prônée par Bruxelles et par Angela Merkel. La crise des migrants est aussi présente et est le fruit de vos idéologies qui veulent toujours moins de frontières et toujours plus de « vivre-ensemble ». Force est de constater qu’au fur et à mesure des présidences successives, rien ne change et la présidence luxembourgeoise en cours après celle lettone ne fera pas mieux. D’ailleurs, M. Bettel comme son homologue à la Commission M Juncker partage les mêmes idées et la même vision politique, seul l’appartenance à un parti national ou européen change la donne…
Le logiciel de l’UE ne fonctionne plus, les peuples se réveillent et il devient urgent de rompre avec ces politiques fédéralistes qui tuent notre compétitivité, nos emplois et sacrifie des milliers d’européens sur l’autel de la mondialisation et de la finance.
Tanja Fajon (S&D), pisno.– Evropska unija ni več 'business-as-usual'. Ukrepati moramo zdaj! Luksemburg je ena najbolj izkušenih držav z jasno dolgoročno vizijo in močnim glasom v Uniji, zgled tudi Sloveniji. Kako povrniti zaupanje, zbližati ljudi, države, evropske in nacionalne politike – to bo naš največji izziv. Državljani morajo spet začutiti, da so del procesov in ne del problemov. Razprava o beguncih se danes osredotoča na številke, ne na nujnost celovite migracijske politike. Če luksemburško predsedstvo misli resno, potem naj med vladami EU zagotovi podporo pravični porazdelitvi beguncev in še letos doseže ambiciozen dogovor tudi o direktivi o študentih in raziskovalcih. Razprava o zaostrovanju azilne in vizumske politike, uvedbi evropskega PNR-ja, avtomatiziranih mejah se preveč osredotoča na varnostna tveganja. Tovrstni ukrepi ne smejo ogroziti temeljne pravice – do varovanja zasebnosti. Bo 175 km dolg zid med Madžarsko in Srbijo res odpravil problem imigrantov? Ne! Prilil bo olje na ogenj. Sramotno je, da na evropskih tleh spet gradimo zidove. Probleme moramo naslavljati pri njihovem izvoru. Zakaj se krepijo nacionalistične, populistične in skrajne retorike? Zakaj vse več mladih Evropejcev odhaja na bojišča v Sirijo in Irak? To nas mora skrbeti. Evropi moramo vrniti dušo – sodelovanje in dialog, Evropejcem pa upanje v varno in dostojno življenje.
Beata Gosiewska (ECR), na piśmie.– Zgadzam się z większością przedstawionych przez prezydencję luksemburską priorytetów dotyczących rolnictwa zawartych w jej programie. To dobrze, że znalazł się wśród nich wpływ rosyjskiego embarga na sektor rolno-spożywczy, ponieważ kryzys ten w szczególności dotknął polskich producentów owoców i warzyw oraz mleka. Kondycja gospodarstw mleczarskich stale się pogarsza ze względu na rosyjskie embargo, spadek światowego popytu, zmienność cen oraz brak równowagi w łańcuchu dostaw. Dlatego cieszę się, że prezydencja zajmie się również problemami w tym sektorze. Należy dołożyć wszelkich starań, aby odbiurokratyzować i uprościć pakiet mleczny. Wdrażane obecnie mechanizmy w szczególności w odniesieniu do organizacji producenckich nie sprawdziły się.
Jednakże uważam, że większym problem niż zniesienie kwot mlecznych są wysokie kary nałożone na m.in. na polskich rolników w ostatnich dwóch latach kwotowania. Kary te nie są uzasadnione względami ekonomicznymi, ponieważ limity w całej UE nie zostały przekroczone. Oczekuję od prezydencji, że podejmie działania w celu wywarcia presji na Komisję w tej sprawie.
Prezydencja luksemburska zapowiedziała, że pragnie uczestniczyć w debacie dotyczącej rewizji procesu autoryzacji dla zmodyfikowanej genetycznie żywności i paszy. Jako kontrsprawozdawca ds. opinii z ramienia Europejskich Konserwatystów i Reformatorów w tej sprawie oczekuję od prezydencji, iż wsłucha się w głos naszych społeczeństw, które nie chcą takiej żywności na swoich stołach.
András Gyürk (PPE), írásban.– Örömmel olvastam a luxemburgi elnökség programjában, hogy a következő félévben az energetikai témákra is figyelmet kívánnak fordítani. Az Energiaunió különböző dimenziói közül az elnökség a kutatás-fejlesztés és az innováció területét emelte ki. Ezek valóban fontos kérdések, amelyekkel foglalkoznunk kell. Valószínűleg keveset beszéltünk eddig róluk. Ugyanakkor, bízom abban, hogy az energiapolitika más fontos területei, mint például az infrastruktúrafejlesztés, a vezetékek kétirányúsítása, vagy például a diverzifikáció sem szorulnak majd háttérbe. Most egy telet megúsztunk gázválság nélkül, de bizonyára egyikünk sem szeretné, hogy a következő telek előtt is aggódnunk kelljen.
Az energiaellátás biztonságának garantálása ma még mindig az első számú energiapolitikai parancs minden felelős európai vezető számára. Holnap még nem az intelligens mérőeszközök és a decentralizált energiatermelés világában fogunk élni. Ezen technológiák elterjedéséért mindent meg kell tennünk, de addig is biztosítanunk kell a folyamatos energiaellátást. Azt kérem tehát a luxemburgi elnökségtől, hogy az energiapolitika területén a jövő kihívásai mellett koncentráljon a jelen égető problémáira is. Ebben a munkában bizton számíthat arra az Európai Parlamentre, amely ezekben a napokban kezdte meg a Bizottság Energiaunióról szóló előterjesztésének megtárgyalását.
Krystyna Łybacka (S&D), na piśmie.– Cieszę się, że prezydencja skupi się na promowaniu programu „Horyzont 2020”. W tym kontekście zwracam uwagę prezydencji na wskaźnik sukcesu projektów dofinansowanych w ramach tego programu. Obecnie wskaźnik sukcesu projektów zakwalifikowanych do udziału w programie jest bardzo niski, czasami nawet na poziomie poniżej 3%. Jednocześnie wzrasta liczba podmiotów zainteresowanych udziałem w tym programie oraz jakość składanych przez nie wniosków (np. w Polsce). Taka sytuacja w dłuższej perspektywie może działać demotywująco na potencjalnych uczestników programu oraz doprowadzić do spadku zainteresowania tym programem. Liczę, iż prezydencja zajmie się tym problemem i podejmie działania na rzecz poprawienia wskaźników sukcesu, tak aby umożliwić skuteczną konkurencję między aplikującymi podmiotami i jednocześnie utrzymać atrakcyjność programu „Horyzont 2020” dla instytucji sektora akademickiego i pozaakademickiego.
Podejście prezydencji do edukacji jako warunku zwalczania wykluczenia społecznego oraz do aktywnego uczestnictwa młodych obywateli w życiu publicznym i społecznym jest bardzo ważne, m.in. w kontekście przeglądu strategii „Edukacja i szkolenia 2020”. Niewątpliwie potrzebujemy nowych inicjatyw, m.in. w zakresie dostępu do wysokiej jakości wczesnej edukacji i opieki nad dzieckiem, zapobiegania przedwczesnemu kończeniu edukacji, uczenia się przed całe życie oraz specjalnej pomocy dla osób w niekorzystnej sytuacji społecznej i osób niepełnosprawnych.
Marian-Jean Marinescu (PPE), în scris. – Industria europeană este o prioritate-cheie, care trebuie să amelioreze competitivitatea europeană, plasând-o într-un cadru global și durabil, bazat pe digitalizare, cercetare și inovare.
Politica energetică europeană trebuie să fie un alt obiectiv al noii Președinții, în contextul uniunii energetice propuse recent de Comisie. Uniunea energetică ar putea fi un pas înainte decisiv pentru viitorul pieței interne a electricității și a aprovizionării cu gaz. O uniune energetică viabilă presupune o nouă guvernanță, în care consumatorii finali trebuie să aibă un rol decisiv în conceperea funcționării noii piețe energetice.
Președinția luxemburgheză trebuie, de asemenea, să continue cel de-al patrulea pachet feroviar și să lanseze o dezbatere amplă privind politica europeană în domeniul transporturilor în general.
Reușita economică a acestor trei axe va fi dublată de buna implementare a Fondului european pentru investiții strategice, care ar putea mobiliza peste 300 de miliarde de euro pentru finanțarea unor proiecte de o mare valoare adăugată pentru UE. Consolidarea economiei europene trebuie să avanseze în paralel cu reforma structurală bancară și constituirea uniunii piețelor de capitaluri. Acest lucru va permite o finanțare viabilă a economiei europene și va dinamiza piața internă.
Момчил Неков (S&D), в писмена форма.– Преди броени дни Руската федерация взе решение за удължаване на ембаргото върху вноса на селскостопански продукти от ЕС. Голяма част от европейското селско стопанство все още страда от това без да има адекватна помощ от Комисията, а само с призиви от нейна страна за намиране на нови пазари на продукцията. Все още няма конкретни мерки предложени за да подпомогнат европейските земеделци в следствие на удълженото ембарго и това е недопустимо.
Призовавам люксембургското председателство да обърне спешно внимание на този проблем и в тясно сътрудничество с Парламента да предложи интервенционни мерки особено за сектора на костилковите плодове като черешите, както и за сектора на млечните продукти.
Миналата година редица млечни продукти, които са познати на руския пазар като българското бяло саламурено сирене и кашкавал, не успяха да се възползват от мерките предложени от ЕК, защото те не покриваха този вид продукти.
Не трябва да се допуска европейските земеделците да стават жертва на геополитически решения, без адекватна помощ и компенсации.
Andrej Plenković (PPE), napisan.– Luksemburško predsjedništvo koje će po dvanaesti put predsjedavati Vijećem, i to u razdoblju od 1. srpnja do 31. prosinca 2015. godine, predstavilo je svoj program aktivnosti u kojima je odredila glavne teme i pitanja koje će Vijeće rješavati u tom periodu.
Program rada luksemburškog predsjedništva zasniva se na ukupno sedam naslova: poticanje ulaganja za jačanja rasta i stvaranje novih radnih mjesta; jačanje socijalne dimenzije EU-a; upravljanje migracijskim tokovima, obuhvaćajući slobodu, pravdu i sigurnosti; oživljavanje jedinstvenog tržišta usmjeravanjem na digitalnu dimenziju; postavljanje konkurentnosti EU-a u globalni i transparentni okvir; promicanje održivog razvoja te jačanje nazočnosti EU-a na svjetskoj sceni.
Mišljenja sam da se program aktivnosti koje je pripremljeno za luksemburško predsjedavanje Vijećem u potpunosti okreće aktualnim pitanjima koja zabrinjavaju EU. Pritom bih posebno istaknuo naglasak koji je ovaj program stavio na društvenu dimenziju EU-a koja je danas izrazito pogođena ekonomskom krizom koju proživljavamo te na promicanje revitalizacije tržišta kako bi EU postao što konkurentniji, a samim time i prekinuo ovaj padajući trend u društvenom segmentu. Slijedom navedenog pozdravljam predstavljeni program aktivnosti.