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Miercuri, 8 iulie 2015 - Strasbourg Ediţie revizuită

9. Atacurile teroriste recente (dezbatere)
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Proces-verbal
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  Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dnia jest oświadczenie Rady i Komisji w sprawie niedawnych ataków terrorystycznych (2015/2759(RSP)).

 
  
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  Nicolas Schmit, président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, le vendredi 26 juin, une sorte de journée noire, a été marqué par plusieurs attentats terroristes. Cette fois, trois pays ont été frappés presque en même temps: la France, le Koweït et la Tunisie.

Ces attentats nous ont encore une fois rappelé le caractère ignoble du terrorisme et surtout de ceux qui les commanditent et les exécutent.

Notre réponse doit être ferme et solidaire. Ce même 26 juin, le Conseil européen a clairement annoncé que nous devions renforcer notre action contre ces menaces terroristes. Cette lutte contre le terrorisme constitue, pour nos sociétés ouvertes et démocratiques, l'un des défis les plus importants à relever ainsi que l'une des toutes premières priorités. Notre présidence en fera une priorité de premier plan. Nous nous appuierons sur les travaux entrepris par nos prédécesseurs en tenant compte des aspects tant intérieurs qu'extérieurs de la sécurité.

La présidence luxembourgeoise s'emploiera à faire en sorte que l'Union européenne adopte une approche cohérente dans la lutte contre le terrorisme, qui englobe, à la fois, ces aspects intérieurs et ces aspects extérieurs de la sécurité, à savoir une coopération solide et fructueuse entre les États membres, la Commission, le Service européen pour l'action extérieure et le coordinateur de l'Union européenne. Nous disposons d'instruments tels qu'Europol, Eurojust, Frontex et le Cepol. Il faut donner à ces instruments les moyens et les ressources nécessaires.

En réponse aux attentats perpétrés à Paris, en janvier, les chefs d'État ou de gouvernement ont adopté le 12 février une déclaration fondée sur trois piliers: assurer la sécurité des citoyens, prévenir la radicalisation, protéger les valeurs et, finalement, coopérer avec les partenaires à l'échelon international.

Le coordinateur de l'Union pour la lutte contre le terrorisme a présenté au Conseil et au Conseil européen un rapport complet sur la mise en œuvre de ces mesures. Le 28 avril, la Commission a adopté le programme européen en matière de sécurité. Nous en avons débattu hier. La lutte contre le terrorisme y figure comme l'une des grandes priorités, la forte dimension internationale du terrorisme a été soulignée et notre action doit se placer au même niveau international. Le Conseil des affaires étrangères a adopté le 9 février des conclusions en matière de lutte contre le terrorisme visant à renforcer précisément la coopération avec les pays d'Afrique du Nord, du Proche-Orient et du Golfe ainsi qu'avec la Turquie et les pays des Balkans.

Un certain nombre de projets de renforcement des capacités en matière de lutte contre le terrorisme ont été approuvés. Des ateliers sur ce thème ont déjà eu lieu au Liban et en Turquie. Le coordinateur de l'Union pour la lutte contre le terrorisme s'est rendu en Tunisie à la tête d'une mission interservices, à la suite de laquelle la haute représentante a proposé au Premier ministre tunisien une série de mesures de soutien. Finalement, une task force chargée de la communication stratégique a été créée afin d'élaborer une stratégie de sensibilisation et de communication à l'intention du monde arabe. Nous devons également poursuivre activement notre coopération avec les Nations unies, l'OTAN, le Conseil de l'Europe et d'autres organisations internationales, ainsi que notre collaboration bilatérale avec nos principaux partenaires, tels que les États-Unis.

Le 16 juin dernier, les ministres de l'intérieur ont conclu que des progrès tangibles avaient été accomplis au cours des derniers mois. Il est essentiel de prévenir la radicalisation dans nos propres pays comme dans nos pays partenaires. Comment est-il possible que des jeunes dans nos pays, passés par nos écoles, soient attirés par ces réseaux terroristes qui prêchent une violence inouïe? Il y a là un travail en profondeur à faire et cela, à plusieurs niveaux: l'éducation, l'intégration, nos valeurs. À cette fin, le centre d'excellence, appelé réseau européen de sensibilisation à la radicalisation, est sur le point d'être lancé. D'autres mesures devraient être prises, telles que le renforcement de l'application du cadre de Schengen: les documents et les personnes devraient faire l'objet d'un contrôle plus systématique dans les bases de données pertinentes grâce à une approche fondée sur l'évaluation des risques. Cette approche a été finalisée le 15 juin et sera maintenant mise en œuvre. Le manuel pratique Schengen à l'intention des gardes-frontières a été actualisé.

Une unité chargée du signalement des contenus sur l'internet a été mise en place le 1er juillet dans le cadre d'Europol afin d'accélérer la mise en commun des ressources et d'intensifier la coopération avec le secteur concerné. Le but est de réduire l'ampleur et l'effet de la propagande terroriste et de la propagande extrémiste et violente sur l'internet, dans le plein respect, bien sûr, des droits fondamentaux.

Le Conseil compte être rapidement en mesure d'adopter une décision sur la signature, au nom de l'Union européenne du protocole additionnel à la convention du Conseil de l'Europe sur la prévention du terrorisme, qui érigerait en infraction les déplacements des combattants terroristes étrangers.

Sur le plan externe et en étroit partenariat avec les pays où la menace terroriste est particulièrement présente, nous devons aider ces pays à combattre aussi les causes sociales du terrorisme, telles que le chômage des jeunes, qui est source de frustration, et qui devient ainsi un terrain favorable au recrutement de nouveaux terroristes. La Tunisie en est, hélas, un exemple.

La présidence luxembourgeoise s'y impliquera activement. Nous proposerons la semaine prochaine une nouvelle initiative de coopération avec les pays du Maghreb sur l'emploi des jeunes, sur la formation professionnelle des jeunes, parce que je crois que c'est à la racine qu'il faut prendre ce problème des jeunes tentés par l'aventure terroriste, que ce soit en Syrie ou dans leur propre pays.

Mesdames et Messieurs les députés, je souhaiterais à présent revenir à la question de la radicalisation.

La vitesse à laquelle ce phénomène se propage est préoccupante. Dans certains cas, des jeunes se radicalisent sur une période très courte, de deux mois à peine. Nous organiserons les 19 et 20 octobre prochains une conférence sur le thème de la réinsertion et de la radicalisation dans les prisons qui, souvent, révèlent ces jeunes terroristes qui sont prêts à passer à l'acte. Le traitement à réserver aux combattants étrangers qui reviennent au sein de nos sociétés constitue un autre problème que nous devrons aborder.

Mme la commissaire Jourová a par ailleurs procédé à une réorientation des financements, de manière à inclure la lutte contre le terrorisme dans les programmes de financement lancés cette année au titre de la justice.

Nous devons renforcer les moyens pour lutter contre l'utilisation, par les terroristes, de l'internet et des réseaux sociaux pour diffuser leur propagande haineuse et pour radicaliser et recruter des jeunes. Nous devons diffuser des messages visant à contrer cette propagande terroriste et lancer des campagnes concertées et bien organisées, notamment dans les médias.

Il convient de faire davantage, en particulier, en ce qui concerne la mise hors service des armes à feu et le renforcement de la lutte contre le trafic d'armes.

De même, nous devons redoubler d'efforts en ce qui concerne l'échange d'informations. Demain, lors de la réunion informelle des ministres de la justice et de l'intérieur, à Luxembourg, il sera notamment question d'améliorer l'échange d'informations entre les services de renseignement et les services policiers.

Mesdames et Messieurs les Députés, comme je vous l'ai dit hier, la mise en œuvre de la stratégie de sécurité intérieure renouvelée 2015-2020 pour l'Union constitue une priorité pour la présidence luxembourgeoise et peut devenir un instrument extrêmement actif et utile dans cette lutte contre le terrorisme.

Nous devons agir avec détermination en attaquant surtout les causes profondes de ce fléau, mais ne tombons pas dans le piège que nous tendent ceux qui mènent cette guerre terroriste contre nos populations et contre nos États, à savoir affaiblir nos systèmes démocratiques et nos valeurs. Les démocraties sont d'autant plus fortes que leur action veille aussi au respect des droits de l'homme, qui doit rester notre fil conducteur.

 
  
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  Dimitris Avramopoulos, Member of the Commission. Mr President, the appalling attacks perpetrated on Friday, 26 June 2015, in France, Tunisia, Kuwait and Somalia demonstrate once again the brutality and inhumanity of terrorists. Let me first extend, on behalf of the Commission, our condolences to the families of the victims and express our moral support and our sympathy to the countries affected in Europe and beyond. I wish to condemn these acts of terror in the strongest terms and reaffirm our determination to address collectively this threat.

We need to provide security to our citizens while upholding our values. Of course, we face constantly-evolving threats, and the numerous victims of this year’s attacks remind us of this reality. Investigations are still being carried out by the competent national authorities. The available information tends to demonstrate that the atrocities committed in Saint-Quentin-Fallavier, in Sousse and in Kuwait bear the hallmarks of Daesh’s despicable ideology of intolerance. Their objective is to instil terror. It is also relevant to note that terrorists are focusing on soft targets, such as religious buildings or tourist resorts.

This Commission, as you know, has been working closely with the Member States to identify areas in which the European Union can make a real difference in fighting terrorism and radicalisation. We have been working closely with Member States to enhance our capacity to address this threat.

In April the Commission presented the European Agenda on Security. The agenda places terrorism very high among the future priorities. It embodies a concept of security that encompasses the rule of law and fundamental rights. The agenda sets out a number of actions to counter the threat posed by terrorism. We have started working vigorously on their implementation.

Let me now focus on some of the ongoing work of high political and practical significance. First, preventing radicalisation remains essential. The Radicalisation Awareness Network Centre of Excellence, to be launched in September, will take the work of the existing RAN further. I consider the work of RAN and the whole prevention element of the counter-terrorism policy at EU level to be crucial.

Secondly, on 1 July 2015, the Internet Referral Unit was established at Europol. It will be fully operational within 12 months. The mission of the Internet Referral Unit is to identify terrorist material in different languages and to help secure swift removal.

Third, by the end of the year, the Commission will formally launch an EU-level forum together with the internet industry. This will allow us to discuss how we can reduce the accessibility of online terrorist material and counter terrorist propaganda on the internet and in social media. A first workshop under the forum will be held on 24 July 2015, with experts from the industry and the law enforcement communities.

Fourthly, the protection of external borders is crucial. With a view to supporting Member States in performing enhanced and targeted border checks, the Commission finalised – in close cooperation with Member States – a first set of common risk indicators. Europol and Frontex are assisting Member States in their implementation, and we have just revised their handbook for border guards.

In the framework of the European Union’s Customs Risk Management Strategy, work is going on to enhance cooperation and information exchange between customs and law enforcement and to detect suspicious movements of goods.

Fifthly, in order to trace and disrupt terrorist financing, we are working on the strengthening of cooperation between financial intelligence units. Let me also stress that the recently-adopted Anti-Money Laundering Directive improves the tools to address terrorist financing.

Sixthly, as stated in the European Agenda on Security, we also need to better protect our citizens and critical infrastructures from terrorist threats. This work includes practical tools such as the guidance material that my services have recently developed on soft target protection. We are also upgrading the European Programme for Critical Infrastructure Protection, which will help to prevent attacks and failures and to improve preparedness and the response to incidents.

Seventhly, as civil aviation remains the preferred target of terrorists, the Commission continues to work to increase aviation security and safety. A joint process is being developed with Member States to assess the risks from conflict zones and support the issuing of recommendations to airlines and the public.

Eighthly, let me mention now EU-PNR, which is an important component of our security agenda. I wish to express my thanks to Parliament for your efforts in bringing to completion the EU legislation on PNR. I am confident that we can all continue to work together in such a constructive way so that the co-legislators can agree on a text that adheres to the highest standards of data protection and that is, at the same time, effective.

Ninthly, the recent attacks illustrate the need for better international coordination and cooperation. The attack in Tunisia was extremely brutal and symbolic, as it targeted tourism – a vital economic sector for the country. It was an attack on Tunisia’s hospitality and its long-standing and friendly relations with Europe. We must stand by our Tunisian partners and show solidarity.

Increasing their security will also contribute to enhancing our security. In the wake of the Bardo Museum attack, I travelled to Tunis and discussed, with my counterparts, how the European Union can provide support. We need to work together in tackling the root causes of radicalisation, detecting terrorists’ travel and building security capabilities and capacities.

Honourable Members, we have worked a lot in the past six months and we have made good progress in a number of areas, but the recent attacks remind us that a lot still needs to be done. We owe this to the victims, and we owe it to our citizens and our partners. Let us therefore continue, with resolve and determination, in our joint efforts against terrorism and radicalisation.

 
  
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  Monika Hohlmeier, im Namen der PPE-Fraktion. Herr Präsident! Ich begrüße Sie herzlich: die Ratspräsidentschaft und den Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Die erst vor kurzem verübten Terroranschläge haben uns gezeigt, dass unsere freiheitlichen Gesellschaften verwundbar sind.

Sie haben uns auch gezeigt, dass in unserer unmittelbaren Nachbarschaft – im Nahen Osten, in Richtung afrikanischer Kontinent – noch nie so viel Unfrieden, so viel Grausamkeit herrschte wie heutzutage. Aus diesem Grund ist es zwingend notwendig, dass wir auf der einen Seite den Partnern, die bereit sind, mit uns zusammenzuarbeiten, dabei helfen, Terroristen auch direkt unmittelbar vor Ort zu bekämpfen, dass wir den Versuch unternehmen – ich begrüße sehr, was der Kommissar hier gesagt hat, auch was vonseiten der Ratspräsidentschaft an Positionen besteht –, dass wir das Thema Sicherheit sehr ernst und sehr konsequent angehen müssen. Konsequent bedeutet auch, dass wir Maßnahmen ergreifen müssen, von denen wir uns vielleicht wünschen würden, dass wir es nicht tun müssten, aber die in der heutigen Zeit schlichtweg notwendig sind, um Schutz für die Bürgerinnen und Bürger zu geben.

Dabei ist ein wichtiger Bestandteil und ein neues Instrument das PNR-System, das wirkungsvoll und sinnvoll eingesetzt werden soll, sodass es länderübergreifend, europaweit und vielleicht sogar in Kombination mit Drittstaaten funktionieren kann. Dazu brauchen wir auch eine bessere Absicherung unserer Außengrenzen.

Wir müssen uns aber auch klar darüber sein, dass es schwierig ist, Schläfer zu entdecken, von denen man vielleicht einmal geglaubt hat – vor drei, vier Jahren –, dass sie gefährlich waren, dann eingestellt hat, sie zu beobachten, weil man glaubte, sie seien mittlerweile nicht mehr gefährlich. Es sind Menschen, von denen man den Eindruck hat, dass sie nicht sehr viel anders sind als du und ich, und plötzlich werden sie zu Mördern.

Diesem Phänomen entgegenzuwirken bzw. zu versuchen, sie aus diesen Kreisen herauszubringen, halte ich für ganz wesentlich; vor allem, die Netzwerke der Radikalisierung zu zerschlagen und zu zerstören. Ich glaube, dass es ganz wesentlich ist, diese Radikalisierung und die Möglichkeit von Extremisten, Menschen für sich einzunehmen und für ihre Zwecke zu missbrauchen, diese Netzwerke abzustellen mit allen Möglichkeiten, die der Rechtsstaat gebietet.

 
  
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  Tanja Fajon, v imenu skupine S&D. Teroristični napadi so letos močno pretresli Evropo in zahtevajo ostro obsodbo.

Proti nasilju in sovraštvu se moramo Evropejci upreti skupaj, na podlagi vrednot, ki nas združujejo: enakosti, svobode, demokracije, spoštovanja in strpnosti.

Socialisti in demokrati ne poudarjamo le nujnosti krepitve varnosti in socialnih vzrokov radikalizma, opozarjamo tudi na nujnost spopada s koreninami izvora terorizma v tretjih državah. Spopasti se moramo z revščino, reševati konflikte.

Narobe je reči, da so vsa teroristična dejanja versko motivirana. Teroristi in skrajneži uspevajo, ko si ljudje ne zaupajo, gradijo socialne ograde in stereotipe. Ne gre za spopad med islamom in Zahodom.

Velik izziv so mladi Evropejci, ki odhajajo na bojišča v Irak in Sirijo in se bodo vračali. Izboljšati moramo programe izobraževanja, vključevanja v družbo, razumevanja med različnimi državami in religijami. Evropska evidenca podatkov letalskih potnikov (PNR) morda za mnoge postaja nepogrešljiva, a ne uvajajmo, prosim, takih ukrepov, ki bodo preprosto iz vsakega potnika delali potencialnega terorista. Če bo premagal strah v Evropi, so teroristi zmagali.

Prepričana sem, drage kolegice in kolegi, da mora biti naše orožje v boju proti terorizmu, radikalizaciji, ekstremizmu svoboda izražanja. Človekovo dostojanstvo in varnost morata premagati v Evropi strah in sovraštvo.

 
  
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  Charles Tannock, on behalf of the ECR Group. Mr President, a mosque in Kuwait, a factory in France and a beach in Tunisia – there should be little to connect these three disparate places, but following the devastating attacks on 26 June 2015, they will forever be linked in infamy. All of the perpetrators of the terrorist attacks were somehow linked to ISIS in terms of its poisonous ideology.

One year on from the lightning advance of ISIS, the group is becoming a more permanent fixture, tragically and unfortunately, of the map of the Middle East. On the same day, and months after the liberation of Kobane had been celebrated, ISIS carried out one of its most deadly massacres to date, storming the city and executing up to 250 civilians, many of whom were children.

These attacks illustrate that, by allowing ISIS to establish a foothold in Iraq and Syria, a new magnet for jihadi terrorism has been created. We became used to understanding, in the past, international terrorist activities of the al-Qaida model, based on perceived grievances, no matter how unjustified. But now ISIS offers a new, more brutal, territorial death cult model, in which terrorist attacks are more firmly based on attacking religious beliefs and minority individuals, and they are more involved in attacking these people than in attacking the state.

Whilst clearly we need to do more in the European Union to ensure that our societies remain vigilant and develop means to detect and prevent radicalisation and recruitment, we also need to have enhanced domestic security measures, such as the passenger name records (PNR) system for aviation, and better internet monitoring of terrorist activities. Ultimately, however, we must also take the fight against evil ISIS everywhere, particularly militarily in Syria, Iraq and Libya.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Ivan Jakovčić (ALDE), pitanje koje je postavio podizanjem plave kartice. Naime, želim vam se obratiti s pitanjem: slažete li se sa mnom da je jedna od zemalja koja je u vrlo opasnoj i teškoj situaciji u Europi Bosna i Hercegovina, u kojoj živi velik broj muslimana, često na udaru onih koji pozivaju na terorizam ili koji ih žele unovačiti u terorizam? Slažete li se sa mnom da bi Europska unija trebala imati poseban senzibilitet za stanje u Bosni i Hercegovini i pomoći agencijama za sigurnost u Bosni i Hercegovini?

 
  
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  Charles Tannock (ECR), blue-card answer. As someone who takes a great deal of interest in the Western Balkans – as the rapporteur for Montenegro – I have followed events closely as the shadow for Bosnia and Herzegovina.

Clearly, in all the Western Balkan countries, amongst the Muslim minorities – particularly in Kosovo, Albania, Macedonia, and Bosnia and Herzegovina – there is a serious problem of radicalisation and of jihadi terrorists departing from these countries. Up to several hundred of them may be, as we speak, fighting for ISIS in Iraq and Syria. This is a serious problem. Member States are aware of it and NATO is taking it very seriously. Everything must be done to prevent this flow. I agree with you entirely: it is a major security risk to that region.

 
  
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  Fernando Maura Barandiarán, en nombre del Grupo ALDE. Señor Presidente, los atentados en cadena del pasado 26 de junio dejaron más de sesenta muertos, entre ellos numerosos ciudadanos europeos que fueron literalmente masacrados en las playas de Túnez. Los tres ataques se suman a esta oleada de odio y radicalidad sin precedentes con la que empezamos a convivir, una situación extrema que parece que estamos dispuestos a aceptar como habitual. Y, lo que es peor, sabemos que volverán a golpear con fuerza, sobre todo a aquellos países como Túnez que, cuando intentan avanzar en la senda democrática, los radicales vuelven a sumir en la duda y la inestabilidad.

Parece que hace lustros que la Alta Representante declaró en esta misma Cámara que la situación en el norte de África es una prioridad de la Unión Europea y de su política exterior. Tras el atentado en el Museo Nacional del Bardo empezamos a darnos cuenta de la importancia y la necesidad de que la Unión Europea, con todas las herramientas a su alcance, se involucre en la lucha contra el terrorismo en el norte de África y ayude sin paliativos a países como Túnez, Argelia o Marruecos.

Escuché numerosas interpelaciones en este sentido en el último debate. Sin embargo, ¿qué avances hemos hecho? ¿Qué objetivos hemos logrado? ¿Qué ha cambiado? La ayuda económica y financiera no es suficiente. Desde este escaño vuelvo a reclamar e insistir en la urgencia de involucrarnos activamente, no solo dedicarles buenas palabras. Debemos concienciarnos, de una vez por todas, de que la frontera de nuestra seguridad está en el norte de África. No podemos permitirnos ni un solo foco más de tensión e inestabilidad en la frontera del sur de Europa. No podemos permitirnos perder Túnez, porque el Estado Islámico que estamos lejos de derrotar está llamando a su puerta, a nuestra puerta.

Debemos reformular la política de vecindad de la Unión. Debemos decidir y actuar conjuntamente en lo que respecta a la seguridad nuestras fronteras. No podemos esperar más para ayudar de manera integral a aquellos países que buscan desesperadamente nuestro apoyo. Sin embargo, y como vengo repitiendo, me temo que, como siempre, llegaremos tarde a este objetivo.

 
  
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  Cornelia Ernst, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. Herr Präsident! Die schrecklichen Taten der letzten Tage und Wochen, die bedrücken einen tatsächlich wirklich zutiefst, und mir geht das auch so.

Aber wie oft haben wir das eigentlich schon gesagt? Wie viele Diskussionen haben wir da schon geführt? Geändert hat sich nicht wirklich etwas. Meist waren die Antworten: mehr Überwachung, mehr Waffen, mehr Repression. Das hat doch nicht zu Ergebnissen geführt, die wir uns gewünscht haben. Wir haben uns auch nie wirklich die Frage gestellt: Wie kann man denn in Ländern, in denen Terrorismus ausgeübt wird, auch die Unterstützung für Terroristen unterbinden? Wie kann man verhindern, dass diese Unterstützung gewährt wird? Wie kann man demokratische Prozesse entwickeln?

Ich sage Ihnen: Ich denke immer wieder daran, als wir im Irak waren und die Frage natürlich für uns auch gestellt werden musste: Warum ist denn der IS so erfolgreich? Weil er natürlich auch Unterstützung in Teilen der Bevölkerung hat. Ich vergesse es eben nie – das habe ich auch schon einmal hier gesagt –, wie der Bischof von Erbil uns gesagt hat: Wir brauchen nicht Waffen, sondern wir brauchen Unterstützung, und zwar für die Versöhnung mit den Sunniten, und zwar in der Bevölkerung, natürlich nicht mit den Terroristen.

Dafür machen wir nichts. Wir brauchen eine ehrliche Diskussion über die Ursachen dafür, warum junge Menschen oder auch andere – es geht ja nicht nur um junge Menschen – ihr Ideal in terroristischen Aktionen sehen. Wir müssen auch über die Defizite unseres Zusammenlebens – da stimmt doch etwas nicht, wenn junge Leute dort hinfahren und sich an solchen Aktionen beteiligen – ernsthaft sprechen, uns wirklich dort die Frage stellen: Wo sind unsere Defizite, was können wir tun? Da hilft uns beileibe ein Fluggastdatensystem für Europa keinen Schritt weiter, nicht einen Millimeter, und deswegen sollten wir unsere Kraft dafür nicht verschwenden.

 
  
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  Paul Nuttall, on behalf of the EFDD Group. Mr President, a fortnight ago in the European Parliament, I warned that the next terrorist attack was a case of not if, but when and where. We had the answer 48 hours later.

We had a beheading in the French town of Grenoble, a massacre of 38 innocents in the Tunisian resort of Port El Kantaoui and a bombing of a mosque in Kuwait. What did all of these attacks have in common? Now some may find what I am about to say to be unpalatable, some might find it politically incorrect, but the simple fact is the one thing they all had in common was they were done in the name of Islam. Now I hear people in my own country claim the opposite and say that these outrages have nothing to do with Islam. But this is not only ludicrous, it is also extremely dangerous.

These terrorists commit these atrocities and quote the text from the holy book of Islam, so to suggest that these attacks have nothing to do with Islam is akin to suggesting that the Inquisition had nothing to do with the Catholic Church. Indeed, if we are to deal with radical Islamism then we must at least have the courage to name its source. It is not just poverty and poor education, it is a literal and backward interpretation of the Koran.

But not only do we in the West turn another cheek to extremism, we actively encourage it. We turn a blind eye to misogyny, homophobia, limb amputation, and the funding of extremism in return for arms deals and oil, and this primarily takes place with the States of Saudi Arabia and Qatar.

We must make a stand on moral grounds and say enough is enough. Because if we do not, I fear that there will be a clash of civilisations at some point this century, and this clash will not be fought in the deserts of the Middle East, it could well be fought on the streets, in the cities and the towns of Europe.

We are the politicians of today, ladies and gentlemen, and we have a duty to hand on a stable and better society to our descendants, and that is not a society where the words of a woman is worth half of that of a man; it is not a society where homosexuals are persecuted, and it is not a society where unbelievers are second-class citizens.

Christians and Muslims alike, if we do not take a stand, history will look upon us as the generation that surrendered our hard-fought liberal Western democracy in favour of something darker, something more intolerant and something wholly illiberal. Burying our heads in the sand, ladies and gentlemen, is no longer an option. We must act: we owe it to our children.

 
  
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  Mario Borghezio, a nome del gruppo ENF. Signor Presidente, onorevoli colleghi, ma voi pensate seriamente di sconfiggere il terrorismo islamico con questa congerie confusa e poco coerente di mezze misure, tra l'altro gran parte tardive. A cominciare dal Consiglio che non ci parla del legame fra terrorismo e immigrazione clandestina. Eppure il presidente di Eurojust ora riconosce che questo traffico di clandestini serve a finanziare e infiltrare l'Isis in Europa. L'elemento religioso è fondamentale: alla base di questi crimini c'è la legittimazione da parte dell'Islam estremista veicolata dalle prediche degli imam nelle mosche e attraverso i social media.

E allora, niente mezze misure! Chiudere tutte le mosche fondamentaliste anche da noi, come vuole fare la Tunisia. Basta con il masochismo e il bla-bla sull'islamofobia. Io ero davanti alla sede di Charlie Hebdo e parlavo con la gente poche ore dopo quel gravissimo attentato: nessuno mi ha parlato di islamofobia. Se ne parla solo qui. Questo falso antirazzismo masochista in realtà è il cavallo di Troia che serve all'islam più fondamentalista per bloccare le nostre difese immunitarie da un virus che si espande anche attraverso la forza intimidatrice degli attentati. Vogliono creare la paura in mezzo al nostro continente.

Con l'islam siamo di fronte non solo a una potente organizzazione jihadista ma anche a un attore politico che con gli attentati detta la sua agenda ai nostri paesi. Col ricatto dell'orrore e la paura vogliono imporre in tutta l'Europa la legge della Sharia. Sveglia, Europa!

 
  
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  Bruno Gollnisch (NI). Monsieur le Président, il y a au moins trois causes du terrorisme qui dépendent de nous.

La première est la destruction ou la tentative de destruction de régimes laïques, certes autoritaires, mais qui contenaient la progression du radicalisme islamique. Je veux parler de l'Iraq, de la Libye et même de la Syrie. Ceci a été fait par des moyens abjects, par une manipulation diplomatique, une guerre de destruction, un blocus impitoyable qui a suscité contre l'Occident une haine inassouvie, dont nous n'avons pas idée.

Deuxièmement, c'est la méconnaissance, en effet, des aspects agressifs d'une religion dont beaucoup de ses sectateurs considèrent que la guerre est un moyen légitime d'extension de leur communauté et que, contre ce qu'ils appellent les mécréants, y compris les populations civiles, tous les moyens sont bons, même les plus cruels.

Troisièmement, c'est une immigration massive, voulue, incontrôlée, venant de pays musulmans et génératrice d'une jeunesse déracinée, confrontée à nos sociétés européennes vieillissantes qui, elles, ont renié leur foi, leurs racines, leur idéal. Elles n'ont plus comme programme que le matérialisme triomphant et la promotion des déviances sexuelles, pratiquant de surcroît la repentance continuelle de ce qu'elles ont été, au lieu d'exalter les vraies valeurs de leur civilisation passée.

Le terrorisme se nourrit de ce terreau, les dirigeants européens ne sont pas tous des terroristes, mais ils en ont été les complices, au minimum, inconscients.

 
  
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  Roberta Metsola (PPE). Sur President, l-Ewropa u d-dinja ilhom fid-dell tat-terroriżmu għal ċertu tul ta' żmien. Illum qed nitkellmu għaxar snin wara l-attakki terroristiċi mill-agħar f'Londra, ftit xhur mit-traġedja ta' Charlie Hebdo, ftit ġimgħat mill-attakki fuq il-knisja ta' Charleston fl-Istati Uniti, ftit jiem mill-attakki fi Franza, it-Tuneżija u l-Kuwajt u ftit sigħat mill-attakki minn Boko Haram fin-Niġerja u Al-Shabaab fil-Kenja. Ejjew inkunu ċari, il-kondoljanzi mhumiex biżżejjed. Irridu nagħmlu ħafna, ħafna iktar biex jitwaqqaf it-terroriżmu kull fejn jiġri.

Fl-istess ġurnata rajna qtil ta' 66 persuna fit-Tuneżija, il-Kuwajt u fi Franza. Dawn inqatlu irrispettivament mit-twemmin tagħhom. Dak li erġajna rajna juri l-ħtieġa li nikkumbattu iżjed it-terroriżmu u l-estremiżmu. Min iwettaq atti terroristiċi ma għandu l-ebda rispett. It-terroriżmu ma għandux fruntieri, ma għandux reliġjon u fejn tintuża r-reliġjon dan ikun bi skuża biex jiġi ġustifikat reat faħxi. L-attakkanti fit-Tuneżija ntrabtu mal-Istat Iżlamiku. Ejjew inkunu ċari, din hija organizzazzjoni, mhijiex Stat u ma tirrappreżentax lill-Musulmani. Hija organizzazzjoni responsabbli mill-imwiet ikkaġunati minn vjolenza bla limitu u bla sens.

Aħna għandna nuru l-appoġġ tagħna lil dawk li sofrew dawn l-atti kodardi. It-Tuneżija, mnejn bdiet iż-żerriegħa tar-Rebbiegħa Għarbija, issa qiegħda fi stat ta' emerġenza. Il-Libja tibqa' fi stat ta' kaos. Al-Shabaab u Boko Haram ikomplu jwettqu attakki kważi kuljum. L-Unjoni Ewropea teħtieġ tiżgura li jkunu implimentati miżuri ta' sigurtà għaċ-ċittadini kollha. Huwa ż-żmien li nimxu 'l quddiem fuq patt tal-Unjoni Ewropea kontra t-terroriżmu. Patt biex neqirdu l-estremiżmu li jsir u jiġi ġustifikat għal raġunijiet differenti. Irridu ntejbu l-leġiżlazzjoni tal-Unjoni Ewropea inkluża l-PNR.

Sur President, lit-terroriżmu rridu niqfulu! L-attakki li jsiru ma għandhomx jintimidawna jew inaqqsu r-rieda politika tagħna biex niġġieldu t-terroriżmu. Għall-kuntrarju għandhom isaħħu u għandna nsaħħu d-determinazzjoni tagħna.

(Il-kelliem qabel li jwieġeb għal mistoqsija "karta blu" skont l-Artikolu 162(8) tar-Regoli ta' Proċedura).

 
  
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  Gilles Lebreton (ENF), question "carton bleu". Je vous remercie, chère collègue, d'accepter ce carton bleu.

Vous avez signalé, en citant les exemples des attentats en Tunisie et en France, notamment, qu'il fallait – je vous cite – "s'élever contre le terrorisme ou encore conclure un accord contre le terrorisme". Mais, en dehors du cas particulier du PNR que vous avez mentionné, vous ne proposez rien de concret. Cela me dérange parce que je ne crois pas du tout en l'efficacité du PNR, ce système de contrôle des passagers d'avion, pour lutter contre le terrorisme. Je crois qu'il est inadapté.

Avez-vous d'autres solutions concrètes pour lutter contre le terrorisme?

 
  
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  Roberta Metsola (PPE), tweġiba karta blu. Grazzi ta' din il-mistoqsija. Le, jiena ma naqbilx miegħek li l-miżuri li jiġu proposti fil-PNR ma jistgħux ikunu forza tajba kontra min qed jhedded is-sigurtà tagħna; u hemmhekk qed niddiskutu ħafna miżuri li nixtiequ li f'dan il-Parlament ikollna qbil fuqu fil-jiem li ġejjin. Irridu wkoll insaħħu l-poteri tal-Counter-Terrorism Coordinator tal-Unjoni Ewropea. Irridu nagħtu iżjed poteri lil Europol biex naraw kif nistgħu nsaħħu l-kooperazzjoni bejn l-operazzjonijiet polizjeski bejn il-pajjiżi tagħna. Hemm ħafna xi jsir imma għandna bżonn qbil bejn l-istituzzjonijiet Ewropej, inkluż f'din.

 
  
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  Sylvie Guillaume (S&D). Monsieur le Président, l'Isère, la Tunisie, le Koweït, la Somalie: en quelques heures, la violence terroriste a frappé. Si rien ne permet d'affirmer que ces actions sont coordonnées, l'horreur de ces massacres est multipliée par leur simultanéité. Dans ce moment lourd de menaces, nous devons garder en mémoire les leçons des attentats précédents. C'est en refusant la psychose et en proclamant l'unité, qu'elle soit nationale, européenne ou bien encore internationale, que nous combattrons ce phénomène sans précédent. La résilience passe et passera par la responsabilité et le rassemblement de tous.

Le phénomène du terrorisme est d'une grande complexité, tant il est vrai que les causes sont, à la fois géopolitiques, sociales, économiques ou même psychologiques. Ces causes multiples appellent donc une solution globale. Oui, le caractère inédit et évolutif de la crise actuelle impose une mise à niveau des dispositifs européens sécuritaires et judiciaires. Oui, il requiert également une nouvelle réflexion et des outils adaptés au djihad médiatique et numérique, qui permet aux terroristes d'atteindre chaque point du territoire national, européen et international. Oui, il nécessite une offensive contre les flux financiers qui alimentent le combat terroriste. Oui, il rend indispensable une utilisation pleine et entière des instruments existants pour mieux empêcher la circulation des djihadistes à l'intérieur et à l'extérieur de l'espace Schengen.

Mais on ne peut pas se contenter du tout répressif. Toute solution passe également par des mesures de prévention de la radicalisation avant que celle-ci ne débouche sur de la violence. L'inégalité, la marginalisation, l'exclusion sociale, la difficulté d'accès à un enseignement de qualité sont autant de facteurs pouvant favoriser la radicalisation. La Commission l'a d'ailleurs très justement indiqué dans son programme européen en matière de sécurité.

L'éducation, la participation des jeunes, le dialogue interconfessionnel ainsi que l'emploi et l'inclusion sociale ont un rôle essentiel à jouer pour prévenir la radicalisation.

 
  
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  Mark Demesmaeker (ECR). Op 26 juni sloeg het kwaad toe in Tunesië, in Koeweit, in Nigeria. Het doelwit en de slachtoffers van de terreuraanslagen waren opnieuw onschuldigen: biddende gelovigen, toeristen op het strand, burgers. Ze pasten blijkbaar niet in het wereldbeeld waarin de daders geloven. Maar we mogen in geen geval gewend raken aan deze vorm van bloedvergieten en er gevoelloos voor worden.

Voor een land als Tunesië is deze terreur een drama. In het land werd jaren geleden de kiem voor de Arabische lente gelegd. De oogst lijkt verwaarloosbaar, de maatschappij fragieler dan ooit. Met het wegblijven van toeristen verliest ze daarenboven haar belangrijkste bron van inkomsten. Tunesië heeft dringend behoefte aan perspectief, aan een wervend project. Werk en vooruitgang zijn de enige remedie tegen haatpredikers.

De Unie kan perspectief bieden. Europa moet zich buigen over een Marshallplan dat regionale samenwerking opnieuw kan aanzwengelen en de getroffen landen in de gordel van instabiliteit vooruithelpt. Want het alternatief is een nieuw Libië, hopeloos onbestuurbaar en daardoor een begeerde bruid in een pervers IS-huwelijk.

 
  
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  Nathalie Griesbeck (ALDE). Monsieur le Président, face à la menace terroriste, nous devons nous unir, pas seulement avec des mots, mais avec des outils et des actions. Il faut le faire pour protéger nos valeurs et les citoyens et pour prévenir ces actes abominables que nous constatons, que nous vivons et qui tétanisent nos sociétés.

Nous devons aussi faire preuve de la plus grande fermeté à l'égard des terroristes, car il y va de la force de nos démocraties. La prévention de la radicalisation, la surveillance des réseaux qui sont utilisés de main de maître par les terroristes pour leur propagande morbide, notamment à l'égard des jeunes et la lutte contre le trafic d'armes doivent être nos priorités.

Je me réjouis des propos de M. le ministre représentant la présidence en exercice. Mais nous devons unir nos forces en améliorant la coordination des échanges d'informations. Il faut multiplier ces échanges d'informations et surtout les rendre obligatoires en optimisant Europol et en créant un véritable PNR européen qui devienne un outil efficace. Nous devons aussi réformer le système d'information Schengen pour rendre obligatoires, par exemple, les alertes concernant les personnes soupçonnées de terrorisme et partager ces signalements. Il y va de cette politique de sécurité commune que nos concitoyens européens appellent de leurs vœux.

 
  
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  Georg Mayer (ENF). Herr Präsident! Es ist wirklich erschreckend, und wir brauchen nicht besonders weit in die Vergangenheit zu schauen, um besonders tiefgründige Änderungen in unserer Gesellschaft wahrzunehmen. Tunesien, Frankreich, wieder Frankreich, Kuwait. Ich komme aus der Stadt Graz in Österreich, wo vor drei Wochen auch ein Attentat stattgefunden hat, bei dem es drei Tote und vierzig Verletzte gab, und wo noch nicht klar war, ob das nicht auch durch einen radikalen islamischen Mann motiviert war.

Wenn einem diese Attentate mal so nahe kommen, das können Sie mir glauben, ist man natürlich ganz besonders erschüttert. Besonders erschüttert ist man natürlich auch, wenn man – wie wir Freiheitliche – seit Jahren davor warnt, dass der radikale Islam auch in Europa nicht vor Attentaten zurückschrecken wird, und wenn wir seit Jahren davor warnen, dass der radikale Islam bereits in der Mitte unserer Gesellschaft ist. Wir hören und lesen immer in Medien und von verantwortlichen Politikern: Das sind alles Einzeltäter. Langsam kommt mir vor, wir haben es hier mit einer Armee von Einzeltätern zu tun, geschätzte Kollegen.

Wir wissen auch, dass der IS bereits mit Hilfe der Flüchtlingswelle gezielt neue Attentäter immer wieder nach Europa bringt. Da gibt es drei verschiedene Routen. Die gefährlichste führt über Bulgarien mit gefälschten Pässen. Dort sind dann diese Attentäter mit EU-Pässen unterwegs. „Das nächste Schlachtfeld wird Europa heißen“, titelt „Die Welt“ schon. Neben der Flüchtlingswelle wird dieses Terroristenproblem, das wir uns aufgrund des Versagens der EU-Regierungen selbst importiert haben, eines der größten werden, mit denen wir uns in den nächsten Jahren beschäftigen werden.

 
  
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  Gerard Batten (EFDD). Mr President, my colleague Paul Nuttall’s speech of a few minutes ago said many of the things that I might hope to say and with which I totally agree.

The threat that we all face in the West – and not just in the West – is from fundamentalist Islam. The terrorists and the extremists all have one thing in common: they are all reading the same book, and it is called the Koran. It contains exhortations, such as ‘kill unbelievers wherever you find them’, ‘make war on unbelievers’ and ‘strike terror into the hearts of unbelievers’. Some people take that literally.

We are told by our leaders that Islam is a religion of peace and love. The problem is that it is actually a contradictory mishmash of nonsense. The problem is that the extremists and the fundamentalists actually choose the bits that they like in order to satisfy their bloodlust and earn themselves 72 virgins in paradise, although nobody has actually come back to confirm that they get them.

Western liberal democracies must make it plain that extremist, fundamentalist Islam has no place in western society. We all come into contact with moderate, peace-loving Muslims every day. They are not the problem. Their ideology is. We must support the moderates against the extremists. Sun Tzu said that the first place you win a war is in the mind of your opponent. All propagandists know the importance of words. If you control words, you control how your opponent thinks and reacts.

Most religions are named after their founders – Christianity, the religion of Christ; Buddhism, the religion of Buddhists; Judaism the religion of the Jews – and yet we accept the word Islam – submission to the will of Allah. It is not. It is the construction of a person. Let us go back to what we used to call this religion 30 or 40 years ago: Mohammedanism. It is the cult of Mohammed, and these people accept the death cult of Mohammed.

Let us make it plain that we do not accept this ideology and take practical measures to defeat the extremists and support those moderates who want to stay in western liberal democracies. If they want to live under Sharia law, then they should go and live in one of the countries where they can do that.

 
  
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  Teresa Jiménez-Becerril Barrio (PPE). Señor Presidente, mis primeras palabras quiero que sean para las víctimas, a las que dedico todo mi trabajo aquí. Siempre he sostenido que son muchos en este Parlamento los que solo se acuerdan del terrorismo cuando hay un ataque, un atentado. Y, pasada la onda emocional, todo se olvida. Desgraciadamente, esta amenaza, que se ha subestimado durante tanto tiempo, se ha convertido en algo tan serio que nuestra sociedad está aterrorizada. Y esa es la victoria de los terroristas: matan a uno para meter el miedo en el cuerpo a todos y así acabar con nuestra libertad. No hay que dejar de viajar a Túnez, ni a París, ni a Londres, porque ellos hayan querido sembrar el dolor en el corazón de Europa. Porque, si lo hacemos, si nos inmoviliza el miedo, habrán ganado ellos. Por ello, celebro que la Presidencia de Luxemburgo haya considerado prioritaria la lucha contra el terrorismo.

Pido que se incluyan en la Agenda de Seguridad mejores mecanismos de protección, porque es la mejor manera de enfrentarse a quienes quieren destruir el más sagrado de nuestros derechos, el derecho a la vida. Desde aquí, quiero mandar un mensaje claro a los terroristas: que nuestra sociedad, con años de valores compartidos, nunca se va a arrodillar ante sus cuchillos, sus bombas y sus pistolas. Defiendo la memoria de las víctimas, porque haciéndolo, estamos defendiendo la dignidad de todos los europeos, que nunca, nunca, nunca, les vamos a entregar nuestra libertad. Y recuerdo a muchos de esta Cámara que la libertad no está reñida con la seguridad.

(La oradora acepta responder a una pregunta formulada con arreglo al procedimiento de la «tarjeta azul» (artículo 162, apartado 8, del Reglamento))

 
  
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  Diane Dodds (NI), blue-card question. I would like to thank the Member for her words and particularly for her work with the victims of terrorism. Does she agree with me that we must stand up for the victims of terrorism and particularly ensure that this House and our own national governments distinguish clearly, and in a legislative framework, between those who carry out vile acts of terrorism and their innocent victims?

 
  
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  Teresa Jiménez-Becerril Barrio (PPE), respuesta de «tarjeta azul». Por supuesto, Señoría. Muchísimas gracias por su pregunta. Sí, creo que ya es hora de que hagamos una legislación, una resolución sobre los derechos de las víctimas del terrorismo. Jamás será igual una persona que pega un tiro por detrás que quien lo ha sufrido. Y en este Parlamento estamos hablando no solo del terrorismo islámico, sino también del terrorismo de ETA, pues vienen los asesinos y los terroristas y se quieren equiparar a sus víctimas. ¡Nunca! Y eso es porque falta una claridad de ideas. No por su parte ni por la mía, nosotros lo tenemos muy claro, pero hay muchos que no lo tienen. Por lo tanto, tenemos que aclararlo: tiene que haber legislación porque las víctimas del terrorismo son representantes de toda la sociedad.

 
  
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  Josef Weidenholzer (S&D). Herr Präsident! Leider häufen sich diese Gelegenheiten, dass wir der unschuldigen Opfer von Terroranschlägen gedenken. Ich finde das sehr bedrohlich!

Ich fürchte, dass es nicht das letzte Mal sein wird, sondern dass diese Dinge immer wiederkehren wollen. Wir können eigentlich nur hoffen, dass wir diese Intervalle vergrößern können. Dieser Feind, der uns bedroht, ist ein schlimmer Feind. Er hat es auf unsere Zivilisation abgesehen, auf die Freiheit, auf die Freiheit der Individuen, Religionsfreiheit, Meinungsfreiheit, wie wir unser Leben führen wollen.

Wir müssen diesen Feind mit allen erforderlichen Mitteln bekämpfen: mit Klugheit, mit Entschlossenheit und proaktiv. Wir müssen Deradikalisierungsarbeit machen, wir müssen in die Milieus hineingehen, wir müssen diese Biotope austrocknen, und wir müssen die Gründe dafür finden, warum es Menschen in die Fänge dieser Terroristen treibt. Wir müssen diesen Kampf gewinnen!

 
  
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  Timothy Kirkhope (ECR). Mr President, I agree with what has been said about the horrific attacks which took place in Tunisia. That brings into sharp focus the vulnerability people face all over the world against an enemy fixed on the idea of senseless terror and destruction. Attacks in Australia, historically the UK, France and Tunisia show that we are vulnerable everywhere. It is not scaremongering. It is a reality.

What is clear is that the EU cannot operate in a vacuum. This threat extends beyond our borders. Whilst it is essential we cooperate with each other in Europe, it is vital also that we cooperate with third countries to provide global security, and of course we need an effective strategy to counter radicalisation and exchange information.

Tunisia, like every other country in Europe, cannot be expected to respond to this threat on its own, and it needs our help. We need a global and a unified strategy for the fight against terrorism and against ISIS.

 
  
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  Maite Pagazaurtundúa Ruiz (ALDE). Señor Presidente, la lucha contra el terrorismo islamista va a marcar el siglo XXI. Lo digo con pena —también, con cariño por las víctimas— pero con determinación, porque quiero señalar que estamos obligados a atacar su legitimidad con eficacia. El discurso y los conceptos son tan importantes como el combate judicial o policial. Que la sociedad no se acobarde también es clave. No hay fronteras totalmente seguras en el mundo globalizado y, como nos vamos a tener que involucrar en todo el planeta defendiendo a cada ciudadano que quiera ser libre, lo mejor es tenerlo claro ya.

Señor Comisario, liderar la sociedad exige líderes seguros, líderes valientes y, como europeos, además de una Agenda de Seguridad —que también la necesitamos—, no nos queda otra posibilidad que consolidar las democracias fuera de Europa. La situación actual geoestratégica —las alianzas con líderes que no siempre son democráticos— seguramente dejará de ser eficaz a muy corto plazo. Por tanto, mucho ánimo, y tiene todo nuestro apoyo, porque es absolutamente vital para todos nosotros.

 
  
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  Barbara Matera (PPE). Signor Presidente, onorevoli colleghi, il nostro nemico non è individuabile. Milita in truppe sparse per il mondo; è imprevedibile, non ha faccia , non ha collocazione precisa; elude le coordinate spazio-temporali. Si è insinuato nella nostra routine; colpisce spiagge, fabbriche, per strada mentre andiamo a lavorare e alimenta l'angoscia. Il nostro nemico non difende una terra, un tesoro o la propria famiglia. Il nostro nemico difende un concetto: il malinteso presupposto secondo cui la religione domina ogni aspetto della vita umana e gli infedeli devono essere puniti.

Stabilire in che misura i recenti attacchi in Francia, Tunisia, Somalia, Kuwait siano stati coordinati tra di loro, poco importa. Ora che le minacce continuano a proliferare, dobbiamo convogliare le nostre energie sull'attuazione di iniziative concrete e urgenti. Non è semplice, ne sono perfettamente consapevole. Ma ho l'impressione che quando si parla di mettere in pratica azioni di contrasto alla strategia di terrore jihadista, si resti impantanati in discussioni politiche e spesso paludose.

Quindi, lotta alla radicalizzazione e alla propaganda e allo scardinamento delle strategie di finanziamento del terrore. Dobbiamo parlarne molto più spesso e trovare tutti insieme delle risposte concrete.

Concludo, con le parole del premio Nobel, Adolfo Perez Esquivel, che diceva che l'unica speranza per sconfiggere il terrorismo risiede nell'osservanza delle regole democratiche: più democrazia e libertà per questi paesi.

 
  
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  Daniele Viotti (S&D). Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'Unione europea nasce e si forma per essere una forza di pace e una forza ostacolo del terrore, dell'odio, della distruzione all'interno dei propri confini e al di fuori degli stessi. Le sfide che stiamo affrontando mettono a serio rischio la nostra coesione e questo è colpa di scelte anche degli Stati membri e di quelli che fanno delle scelte nei confronti di Paesi che stanno fuori dall'Unione europea e della propria politica estera. Noi, invece, abbiamo il dovere di rilanciare l'azione comune di tutta l'Unione europea.

Dobbiamo ottimizzare le nostre spese per la sicurezza, per favorire la cooperazione e lo scambio di informazioni. Dobbiamo mettere in pratica politiche per l'inclusione sociale e dobbiamo, infine, combattere soprattutto l'odio, l'odio che è causa dei drammi che ci sono state nelle ultime settimane in Francia, in Tunisia, in Kuwait, in Niger.

L'Unione europea deve uscire dalla logica di sorvegliare e punire. Abbiamo questo compito, abbiamo il dovere di rispettare innanzitutto le libertà fondamentali di donne e uomini degli Stati che non fanno parte dell'Unione europea e poi dobbiamo avere ben chiaro il concetto che la sicurezza non può essere un motivo per la sospensione della democrazia.

Per questo io credo che sia importante chiedere a questo Parlamento di sostenere quanto più attivamente possibile il vicepresidente della Commissione/alto rappresentante dell'Unione per gli affari esteri e la politica di sicurezza, Federica Mogherini, e soprattutto la sua svolta laica, perché questa può essere la maniera migliore per combattere il terrorismo.

 
  
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  Mirosław Piotrowski (ECR). Panie Przewodniczący!

Ostatnio z przerażeniem obserwujemy ataki terrorystyczne, przeprowadzane w sposób bestialski, ale i zorganizowany. Przywódca Państwa Islamskiego, przyznający się do tychże zamachów, stwierdził, że Al-Kaida była zbyt miękka i pacyfistyczna. Bez pardonu morduje głównie chrześcijan, ale także przypadkowych turystów, jak w Tunezji, gdzie zginęło blisko 40 osób, oraz we Francji i innych miejscach, gdzie ofiarom odcina się nawet głowy. Bojownicy Państwa Islamskiego demonstrują swoją siłę, a wobec ich determinacji Unia Europejska jest bezradna. Jest to niestety skutek wcześniejszej unijnej polityki, która zamiast wspierać Stany Zjednoczone w walce z terroryzmem, walkę tę osłabiała poprzez powoływanie kuriozalnych komisji śledczych, także tu w Parlamencie Europejskim, odsłaniających mechanizmy walki z terroryzmem. Rozkręcono idiotyczną spiralę tropienia funkcjonariuszy służb specjalnych walczących z terrorystami, a tych ostatnich przesadnie zabezpieczono „pluszowymi” normami praw człowieka. Zdecydowana zmiana tej błędnej polityki będzie pierwszym krokiem do przeciwdziałania terroryzmowi dla dobra i bezpieczeństwa obywateli Unii Europejskiej.

 
  
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  Victor Boştinaru (S&D). Mr President, thank you so much for your effort to speak Romanian. I am very impressed.

Domnule președinte, domnule comisar, evoluția fenomenului terorist a înregistrat, în ultimii cincisprezece ani, modificări considerabile, atât în ceea ce privește structura organizațională, cât și obiectivele vizate, metodele de acțiune, recrutarea și propaganda.

Scopul principal și comun al tuturor teroriștilor rămâne subminarea valorilor democratice, a drepturilor omului și a structurii societale. Activitatea teroristă reprezintă, în acest context, o amenințare comună, orizontală și transfrontalieră, cu o dinamică în creștere.

Doar de la începutul anului 2015 s-au înregistrat, la nivel global, 138 de atacuri teroriste, din care șase în luna iulie. Printre cei care au condus atacurile se numără nu doar organizații teroriste cunoscute, precum Isis, Boko Haram, Al-Shabaab sau celule teroriste talibane, dar și așa-numiții „solo teroriști” sau lone wolf terrorist, care acționează din proprie inițiativă.

Atacurile recente din Egipt, Tunisia, Libia, Yemen, Nigeria, Mali, Kenia, Siria, Somalia, Kuweit au vizat nu doar locuri aglomerate, turistice, cu dispozitive de securitate minime, care ar fi diminuat atractivitatea pentru scopuri teroriste dar, în egală măsură, au țintit și forțele de ordine în vederea destabilizării regiunilor, a statelor, a unei regiuni de mari proporții, MENA, ca și slăbirea încrederii populației locale și a comunității internaționale în competența statală de a controla fenomenul.

Amenințarea teroristă nu se oprește însă la granițele UE, iar atacurile din iunie, ce au avut loc în Austria și Franța, precum și prognoza unor atacuri iminente în state membre reamintesc acest fapt.

În acest context, vreau să subliniez importanța creșterii sinergiei în rândul statelor Uniunii Europene pentru a face față acestei amenințări, precum și a implementării integrale și efective a obiectivului strategic antiterorist conform celor stipulate în Strategia de securitate a UE, a elementelor agreate de Consiliul din februarie și a priorităților reiterate de Consiliul din iunie.

De asemenea, susțin inițiativa Înaltului Reprezentant de a pregăti pentru 2016 o strategie globală de securitate a UE.

 
  
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  Afzal Khan (S&D). Mr President, security in Europe and its wider neighbourhood is being challenged every day. The recent terrorist attacks by ISIL demand our full attention. Once more, we see the terrorists have no mercy. They do not discriminate; they are modern bandits who kill Muslims and non-Muslims alike.

In the last few weeks they have killed tourists in Tunisia, Egyptian soldiers in the Sinai, Pakistani bus travellers in Karachi, worshippers during prayer in Kuwait, and beheaded one person in France. The death numbers are more than statistics, they are reminders that the fight against extremism, globally and here in Europe, is far from over.

There is also good news: the Muslim world is increasingly taking a firm stance against extremism falsely conducted in the name of Islam. The EU should support such efforts by partner governments as well as ordinary citizens. However, a long-term solution depends on us solving the underlying root causes. Primarily, we must achieve a comprehensive, just and enduring Middle East peace. The EU must win the war against extremism right here in Europe. A recent public opinion poll suggests that 46% of Britons believe Muslims do not share British values. This is devastating. Not only is it not true, it has also fuelled the extremist narrative.

EU Member States must increase cooperation in pre-empting further radicalisation of our citizens. We must work within communities, addressing questions of integration and identity, as well as ensuring that there is justice and that the social and economic well-being of all Europeans are adequately met.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Karol Karski (ECR), pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. Panie Przewodniczący! Mam pytanie związane z nasilającą się imigracją osób z południowej części basenu Morza Śródziemnego do Europy. Czy nie uważa pan, że należy ograniczać tę imigrację, tak by również zagrożenie terrorystyczne, które wśród tych osób występuje, nie było przenoszone do Europy?

 
  
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  Afzal Khan (S&D), blue-card answer. I do not think this is the best answer to this problem. What we need to do is look at the root causes of why so many people, who have their own home, their own families and their own society, are forced to leave. We need to bring about more stability and more equality in the world. It is only by tackling these issues that we will ultimately deal with the problem, not by attacking the refugees.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8)

 
  
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  Kristina Winberg (EFDD), fråga ("blått kort"). Vi hör härinne att alla måste göra något – det säger de flesta härinne. Men vad gör man då? Ja, man kommer inte med konkreta förslag på hur man får stopp på det här. Det tycker inte jag i alla fall. I mitt land Sverige, till exempel, där ger man foreign fighters förtur på arbetsmarknaden, rehabilitering och så vidare.

Varför inte införa hårdare straff? Vi kan väl gå efter resolution 2178 och till exempel ta ifrån dem deras medborgarskap så de aldrig mer kommer in i Europa igen. Svara på det!

 
  
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  Afzal Khan (S&D), blue-card answer. The answer is straightforward. Those who commit crime must do their time. Those who are innocent should not be being punished. What we need to do is make sure we have foreign policies where we can make sure that those who are actually committing these offences do not have that opportunity. But, at the same time, we need to make sure that hard-working people are given equal rights and the opportunity to work hard.

 
  
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  Λάμπρος Φουντούλης ( NI). Κύριε Πρόεδρε, η Ευρώπη, δυστυχώς, βιώνει τον τελευταίο καιρό ένα κύμα τρομοκρατικών επιθέσεων. Δεκάδες άνθρωποι έχουν χάσει τη ζωή τους. Οι συμπολεμιστές και συνοδοιπόροι των τρομοκρατών του ισλαμικού χαλιφάτου εισάγουν και στις πατρίδες μας τον τρόμο. Δυστυχώς, με τον φανατισμό που τους διακρίνει και την αδυναμία των Ευρωπαίων να δώσουν μια αποφασιστική απάντηση, οι επιθέσεις αυτές θα αυξηθούν δραματικά στο μέλλον. Η Χρυσή Αυγή έχει ξεκάθαρη θέση ενάντια στην τρομοκρατία. Πρέπει να βρούμε τον τρόπο να θωρακιστούμε από τους εισβολείς. Πρέπει να δώσουμε μια ισχυρή απάντηση σε αυτές τις άνανδρες πράξεις.

Μπορώ και δικαιούμαι να μιλάω με οργή αλλά και πόνο. Ενάμιση χρόνο πριν, όταν άνανδρα και ανέντιμα, αριστεροί τρομοκράτες δολοφόνησαν τον γιο μου, Γιώργο Φουντούλη, και τον φίλο του, Μανόλη Καπελώνη, δύο νέα παιδιά, μπροστά από τα γραφεία μας, δεν υπήρξε καμία αντίδραση από όλους όσοι παρουσιάζονται τόσο ευαίσθητοι σήμερα. Ζητάω και σήμερα, πάλι, τη στήριξή σας, ώστε η 1η Νοεμβρίου να κηρυχτεί πανευρωπαϊκή ημέρα κατά της τρομοκρατίας. Θα ήθελα να επιδεικνύει το Κοινοβούλιο την ίδια ευαισθησία για όλες τις τρομοκρατικές επιθέσεις, από όπου κι αν προέρχονται. Κανείς από το πολιτικό σύστημα τότε δεν καταδίκασε τις επιθέσεις. Κανένας δεν ενδιαφέρθηκε να βρεθούν οι δολοφόνοι. Κάποιοι δεν ασχολήθηκαν, γιατί έτσι τους συνέφερε πολιτικά. Αυτό είναι κάτι που με κάνει και αναρωτιέμαι: Είμαστε καλύτεροι από τους τρομοκράτες ή απλά κρυβόμαστε πίσω από ένα ψεύτικο προσωπείο;

 
  
 

Pytania z sali

 
  
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  Kinga Gál (PPE). Mindannyiunk felelőssége és feladata, hogy emberek életét, méltóságát, alapvető jogait megvédjük bárhol a világban. Az elmúlt időszakban tapasztalt támadások valóságukban és szimbolikájukban is rémisztőek, hiszen azt üzenik: bármelyikünk, bárhol a világon áldozattá válhat. Ilyen tettekre nincs semmilyen elfogadható magyarázat, ezért minden eszközzel meg kell akadályoznunk őket. Ehhez az egyik feladatunk: össze kell fognunk, partnereket kell keresnünk a világban, ahogy az elhangzott a biztos úr részéről is. Össze kell szednünk a rendelkezésre álló eszközöket, képzett, hatékony rendfenntartókra van szükség a biztonság és értékeink érdekében.

Meg kell akadályoznunk a normális társadalmainkon belül felnőtt fiatalok szemünk láttára történő radikalizálódását. Ugyanakkor engedjék meg, hogy szóljak olyan ártatlan áldozatokról is, akiket hitükért üldöznek, gondolok itt azokra a keresztényekre, sokszor asszonyokra, gyermekekre, akik ma az ISIS kegyetlenkedéseinek áldozatai. Ők századunk mártírjai.

Az emberi veszteségek mellett szólnunk kell a több ezer éves, felbecsülhetetlen értékű műemlékek megsemmisítéséről a civilizációnk bölcsőjeként ismert régiókban . Emiatt egész emberiségünk lesz kevesebb.

 
  
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  Doru-Claudian Frunzulică (S&D). Mr President, due to the terrorist attacks, the world and Europe face a very serious danger. I strongly believe this global threat should be tackled globally. At European level we should take all possible measures to maintain the security and safety of our citizens and play a supportive role in building a cross-border response to this threat.

Terrorism aims at undermining our societies and our way of life. It is a direct attack on the core values of the European Union – democracy, the rule of law, respect for fundamental rights of the citizen and unity in diversity – and a threat to the security, peace, stability and prosperity that European integration has given or is trying to give its citizens.

I strongly believe that preventing and combating terrorism requires ensuring that security, human rights and law enforcement are complementary and that European foreign and security policies tackle terrorist threats around the world and their causes.

 
  
  

ΠΡΟΕΔΡΙΑ: ΔΗΜΗΤΡΙΟΣ ΠΑΠΑΔΗΜΟΥΛΗΣ
Αντιπρόεδρος

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). Gospodine predsjedniče, teroristički napadi koji su 26. lipnja izvedeni u Francuskoj, Tunisu i Kuvajtu jasan su znak da je nekoć vanjska prijetnja Europi danas definitivno postala unutarnja.

Teroristi su vrlo učinkoviti u korištenju naših slabosti i mlakog pristupa prema islamskim ekstremistima koji su u Europu uvezeni, ali i onima koji su na našem tlu odgojeni u mržnji prema zapadnim vrijednostima.

Danas Europa samo stidljivo ističe svoje kršćanske korijene kao da se srami svog identiteta, a narodi i države bez identiteta laka su meta onima koji nam žele silom nametnuti neki drugi identitet. Svojom dezorijentiranošću i neodlučnošću mi takve zapravo privlačimo i potičemo.

Mislim da je krajnje vrijeme za jasno poručiti da ekstremisti, dakle ljudi koji se udružuju kako bi drugima nanijeli zlo, u Europskoj uniji nemaju nikakvih prava i kako je svaki od njih svojim životnim odabirom ujedno izabrao i to da u Europi za njega nema mjesta.

 
  
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  Илхан Кючюк (ALDE). Г-н Председател, уважаеми г-н Комисар, уважаеми колеги, на юг от нашите граници арабският свят е изправен пред безпрецедентни конфликти, довели до възхода на тероризма. От Либия до Сирия буквално изчезват държави. От Париж до Сус всички сме жертви на бруталността на терористите. Всички сме мишени - европейци, араби, християни и мюсюлмани.

Тероризмът е най-голямата заплаха за нашата сигурност и той трябва да бъде неутрализиран. Трябва да мобилизираме целия си наличен ресурс в името на възстановяването на стабилността и сигурността във всички конфликтни точки.

Предизвикателствата, пред които днешна Европа е изправена, я задължават да направи важен избор, дори бих го определил като стратегически: да отговори на заплахите от тероризъм. Нуждаем се не от самозатваряне и изолация, а от повече демокрация и толерантност като гаранции за истинско мултикултурно общество.

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (EFDD). Signor Presidente, onorevoli colleghi, i recenti e tragici attacchi terroristici perpetrati in svariati paesi del mondo ci devono portare ulteriormente a riflettere. Parliamo del terrorismo quasi a ogni sessione plenaria.

In realtà le strade che noi possiamo perseguire in questo momento sono sempre due. Da un lato, potremmo seguire l'elusione di chiuderci in noi stessi, appunto illuderci che si possa garantire la nostra sicurezza semplicemente spendendo di più in armi, intelligence, sicurezza. Senz'altro può essere utile ma temo che si finirebbe come quel bambino che voleva svuotare l'acqua del mare con una conchiglia.

Potremmo anche scadere nella tentazione, appunto, di appoggiare regimi autoritari con la speranza che nel mondo arabo siano loro a risolvere il problema. Ma questo sarebbe un errore che pagheremmo nel tempo, perché seguirebbero ancor di più i conflitti territoriali.

Invece possiamo affrontare il problema direttamente, spingendo affinché l'islam moderato in Europa e nel mondo islamico diventi il nostro maggiore alleato, l'unico in grado di poter isolare veramente il terrorismo e questo lo può fare solamente se partecipa alla vita politica.

Dobbiamo rivedere quindi il nostro approccio per aiutare questi governi a lottare contro le sacche di povertà, perché sono queste il vero bacino in cui pesca inequivocabilmente il terrorismo.

 
  
 

(Λήξη της διαδικασίας «Catch-the-Eye»)

 
  
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  Dimitris Avramopoulos, Member of the Commission. Mr President, let me start by expressing my thanks to the Members for having given me the opportunity today to react to the recent attacks and to present our response to the threats posed by terrorism. This is – and unfortunately will be for a long time – a crucial issue for our citizens. I am really grateful to you for having put this point on the agenda of this week’s plenary.

In the past six months, this Commission has managed to put forward and implement a set of concrete actions to counter this threat. We need to join our efforts to ensure that there will be a swift and continued implementation of these proposals in full respect of the rule of law and fundamental rights.

I took note of your remarks. Some of you have mentioned the Western Balkans. Let me assure you that, in matters of security too, the Western Balkans are key partners. Stability in this region is crucial. We are implementing targeted actions with the Western Balkans on radicalisation and firearms cooperation with Europol.

Many of you focused – as is normal – on Tunisia. During my introductory remarks I made special reference to Tunisia. They are partners and they have our full support. In the framework of the EU European Neighbourhood Policy (ENP) review, we will develop – and will keep developing – targeted policies with Tunisia. We are working on it together with Mrs Mogherini and Commissioner Hahn and we have already started producing results. I am sure that more will be said on this in the next debate. Let me reaffirm my strong commitment to working hand in hand with Parliament – and the Council, of course – on this matter. I really count on your support.

 
  
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  Nicolas Schmit, président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, je crois que nous sommes tous d'accord, il y a urgence. Nous devons intensifier notre coopération dans les différents domaines et prendre effectivement les mesures répressives et préventives qui s'imposent.

Il faut aussi une approche systématique et coordonnée. Mais je voudrais aussi dire qu'il ne faut pas tomber dans la stigmatisation, dans l'exclusion, dans la xénophobie ou l'islamophobie, car nous ferions le jeu des commanditaires du terrorisme. Nous devons continuer à soutenir les pays tiers avec lesquels nous sommes engagés dans la lutte contre le terrorisme en élaborant notamment des plans d'actions coordonnés. Là aussi, comme vient de le dire M. le Commissaire, vous tiendrez un débat sur la politique de voisinage et sur des pays comme la Tunisie, qui sont particulièrement vulnérables et qu'il faut activement soutenir.

Les travaux de l'unité chargée du signalement des contenus sur l'internet, récemment créée, et du Centre européen de lutte contre le terrorisme sont eux aussi très utiles et il faut les développer.

Permettez-moi encore de citer ce point en tout dernier lieu: nous ferons tout pour obtenir un accord sur la directive PNR de l'Union européenne au cours de notre présidence. Sachez que la présidence veut travailler étroitement avec ce Parlement sur ce sujet très sensible et très important et nous comptons fermement sur votre appui actif.

 
  
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  Πρόεδρος. – Η συζήτηση έληξε.

Γραπτές δηλώσεις (άρθρο 162)

 
  
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  Iratxe García Pérez (S&D), por escrito. El 26 de junio tuvieron lugar tres ataques terroristas en Túnez, Kuwait y Francia en los que murieron al menos sesenta y cinco personas. Los tres ataques guardan relación con el Estado Islámico, que continúa su expansión. A propuesta del Grupo socialista, el caso de Túnez se ha llevado al Pleno. Un estudiante entrenado en Libia disparó contra los clientes de dos hoteles en la ciudad de Susa. Previamente, en marzo, hubo otro atentado en el Museo del Bardo de la capital tunecina, en el que murieron diecinueve personas. Las consecuencias económicas de estos atentados son letales para el turismo, que es la principal industria de Túnez y otros países del Mediterráneo, en la que se asientan sus esperanzas de recuperación económica. Quiero subrayar la especial vinculación de la UE con Túnez y el apoyo europeo a la democracia en este país. La cadena de atentados en Túnez, Francia, Kuwait y Egipto evidencia que ningún país puede ignorar el desafío terrorista que pretende desestabilizar nuestras sociedades mediante el miedo, la desconfianza y los prejuicios. Europa y el mundo árabe están afectados. Hay que estar juntos para luchar contra la violencia y el sectarismo. La respuesta a los terroristas debe ser más unidad, una alianza verdaderamente global.

 
  
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  Michela Giuffrida (S&D), per iscritto. Ce lo siamo detto più volte: nessuno Stato, nessuna regione è al riparo dal pericolo del terrorismo. Ce lo siamo detti più volte perché troppo spesso ci siamo trovati in quest'aula a elencare i morti, a commemorare le vittime di attacchi dall'atroce violenza sferrata contro innocenti. Siamo tutti sotto attacco, ma purtroppo ognuno è solo nel cercare di contenere il pericolo. Il premier tunisino oggi ha annunciato l'avvio dei lavori per la costruzione di un nuovo muro, dopo quello deciso dall'Ungheria contro gli immigrati. Ecco, si alzano muri e questa è una sconfitta per tutti. Oltre che un tentativo disperato e inutile che denuncia la debolezza di tutti noi. Nessuno è esente. La lotta al terrorismo non sembra ancora essere ben coordinata, non si vedono gli sforzi congiunti tanto annunciati. Non bastano più le dichiarazioni, le non meglio definite "procedure decisionali politiche e militari". Promuoviamo nuovi dibattiti di sensibilizzazione qui, favoriranno il dialogo tra i popoli e la consapevolezza. Eccole le armi che noi abbiamo.

 
  
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  Enrique Guerrero Salom (S&D), por escrito. El 26 de junio se sucedieron tres ataques terroristas en Túnez, Kuwait y Francia, en los que murieron al menos sesenta y cinco personas. Los tres ataques guardan relación con el Estado Islámico (EI), que continúa su expansión. A propuesta de nuestro Grupo de socialistas y demócratas, se ha singularizado en el Pleno el caso de Túnez. Allí, un estudiante entrenado en Libia disparó contra clientes de dos hoteles, uno de ellos propiedad de la cadena española Riu, en la ciudad de Susa. En marzo ya hubo un atentado contra el Museo del Bardo en la capital tunecina. Se subraya la especial vinculación de la UE con Túnez y el apoyo europeo a la democracia en este país. Las consecuencias económicas de los atentados son letales. El turismo es la principal industria de Túnez y otros países del Mediterráneo, y la principal esperanza para su recuperación económica. La cadena de atentados en Túnez, Francia, Kuwait y Egipto evidencia que ningún país o región puede ignorar el desafío terrorista que quiere desestabilizar nuestras sociedades mediante el miedo, la desconfianza y los prejuicios. Europa y el mundo árabe están afectados. Hay que estar juntos para luchar contra la violencia y el sectarismo. La respuesta a los terroristas debe ser más unidad, una alianza verdaderamente global.

 
  
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  Christine Revault D'Allonnes Bonnefoy (S&D), par écrit. Le terrorisme n’a pas de frontières. Les récentes attaques qui ont frappé la Tunisie et la France le démontrent une nouvelle fois. Le meilleur moyen de combattre ce phénomène complexe et global passe par la coopération internationale, ce qui suppose que l'Union européenne puisse parler d’une seule voix. Cette lutte doit se placer sur le terrain des idées. Pour affaiblir les réseaux terroristes, nos meilleures armes sont ce qu'ils craignent le plus: l'éducation et le développement de l'esprit critique. Ces groupes ont démontré qu’ils maîtrisaient parfaitement les nouvelles stratégies de communication offertes par l'internet et les réseaux sociaux. Les États doivent donc utiliser en premier lieu les nouvelles technologies pour adapter leurs réponses et ainsi diffuser de façon efficace des contre-arguments face aux idées terroristes. Pour lutter contre le terrorisme de manière efficace, il est également indispensable de consacrer davantage de moyens à la prévention de la radicalisation, tout en aboutissant à un accord sur le PNR européen, pour empêcher les combattants européens de rejoindre le groupe "État islamique". Cette lutte doit se faire dans la préservation de nos démocraties, de nos valeurs et de nos libertés, sinon cela consacrera la victoire de ceux que nous combattons.

 
  
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  Indrek Tarand (Verts/ALE), in writing. The recent escalation in the number of terrorist attacks, both on European soil and outside Europe, is certainly a cause for concern. We should not forget the victims and their families, and we should stand up for them.

However, we should not forget another issue which has remained unresolved for over half a year now. The victim in this case is still alive and could be saved by a relatively simple action. I am talking about the Estonian police officer Eston Kohver who was illegally kidnapped from Estonian soil by Russian state agents. In clear breach of international law he remains illegally detained in a Russian prison. This attack was clearly politically motivated as it came shortly after President Obama visited Estonia and pledged his continuing support for ʽfree and independent and democratic Baltic nationsʼ. Ceterum censeo the European Union cannot bend to such reprisals and illegitimate demonstrations of force, and therefore should unanimously demand the immediate release of Mr Kohver.

 
  
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  Elena Valenciano (S&D), por escrito. El 26 de junio se sucedieron tres ataques terroristas en Túnez, Kuwait y Francia, en los que murieron al menos sesenta y cinco personas. Los tres ataques guardan relación con el Estado Islámico (EI), que continúa su expansión. A propuesta de nuestro Grupo de socialistas y demócratas, se ha singularizado en el Pleno el caso de Túnez. Allí, un estudiante entrenado en Libia disparó contra clientes de dos hoteles, uno de ellos propiedad de la cadena española Riu, en la ciudad de Susa. En marzo ya hubo un atentado contra el Museo del Bardo en la capital tunecina. Se subraya la especial vinculación de la UE con Túnez y el apoyo europeo a la democracia en este país. Las consecuencias económicas de los atentados son letales. El turismo es la principal industria de Túnez y otros países del Mediterráneo, y la principal esperanza para su recuperación económica. La cadena de atentados en Túnez, Francia, Kuwait y Egipto evidencia que ningún país o región puede ignorar el desafío terrorista que quiere desestabilizar nuestras sociedades mediante el miedo, la desconfianza y los prejuicios. Europa y el mundo árabe están afectados. Hay que estar juntos para luchar contra la violencia y el sectarismo. La respuesta a los terroristas debe ser más unidad, una alianza verdaderamente global.

 
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