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Procedure : 2015/2053(INI)
Stadium plenaire behandeling
Documentencyclus : A8-0259/2015

Ingediende teksten :

A8-0259/2015

Debatten :

PV 05/10/2015 - 15
CRE 05/10/2015 - 15

Stemmingen :

PV 06/10/2015 - 7.7
CRE 06/10/2015 - 7.7
Stemverklaringen

Aangenomen teksten :

P8_TA(2015)0331

Volledig verslag van de vergaderingen
Maandag 5 oktober 2015 - Straatsburg

15. Mogelijke uitbreiding van de bescherming van geografische aanduidingen door de Europese Unie tot niet-landbouwproducten (korte presentatie)
Video van de redevoeringen
Notulen
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  Preşedinte. – Următorul punct de pe ordinea de zi este dezbaterea privind raportul doamnei Virginie Rozière, în numele Comisiei pentru afaceri juridice, referitor la posibilitatea de a extinde protecția indicațiilor geografice ale Uniunii Europene la produsele neagricole (COM(2014)04692015/2053(INI)) (A8–0259/2015).

 
  
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  Virginie Rozière, Rapporteure. Madame la Commissaire, mes chers collègues, nous approchons du premier anniversaire de cette Commission et, durant cette première année d'exercice, nous avons bien entendu les priorités que vous avez définies: soutien aux PME, renforcement de la compétitivité, emploi. Nous connaissons et nous soutenons l'engagement de la Commission pour ces priorités.

Alors, madame la Commissaire, imaginez que vous ayez en votre pouvoir la capacité de développer la compétitivité de plusieurs milliers d'entreprises, très majoritairement des PME, et que vous puissiez alléger les charges financières qui pèsent sur elles et qu'elles sont forcées d'engager pour lutter contre une concurrence déloyale – charges qui représentent parfois jusqu'à 40 % de leur chiffre d'affaires. Imaginez que vous ayez en votre pouvoir la possibilité de soutenir le maintien et le développement de l'emploi dans plus de huit cents bassins de production, en accroissant de 30 % la création d'emplois, comme cela a été le cas pour les indications géographiques alimentaires. Imaginez que vous ayez un moyen simple, très peu coûteux, d'offrir une visibilité, une attractivité à l'export à ces entreprises, allant jusqu'à 25 % de la demande à l'international.

Ce serait formidable, n'est-ce pas? Vous vous saisiriez sans hésiter une seconde d'un tel outil s'il était à votre disposition. Eh bien j'ai une bonne nouvelle: cet outil existe et il est d'ores et déjà entre vos mains. En proposant sans plus attendre un instrument législatif pour reconnaître et soutenir les productions artisanales européennes, vous avez à votre portée un moyen simple de réaliser les objectifs que je viens d'énoncer.

C'est la conclusion éclatante du travail approfondi mené par vos services depuis plusieurs années. Une étude très fouillée que vous avez publiée en 2013 étaie les bénéfices économiques que je viens de mentionner. C'est aussi la demande pressante des PME européennes et des consommateurs européens qui se sont exprimés on ne peut plus clairement dans les réponses à la consultation que vous avez réalisée en 2014.

C'est enfin le message que vous adressera demain, je l'espère, ce Parlement en vous demandant d'inscrire dans la stratégie pour le marché intérieur, que la Commission va rendre publique dans les prochaines semaines, l'annonce d'une initiative législative pour l'extension des indications géographiques aux produits non agricoles dès 2016.

Madame la Commissaire, pour l'instant, les producteurs qui souhaitent protéger une indication géographique non agricole au sein de l'Union européenne doivent en faire la demande dans chaque État, lorsque c'est possible, c'est-à-dire dans à peine la moitié d'entre eux, ou bien renoncer purement et simplement à une telle protection.

Ils risquent alors, chaque jour, l'usurpation de leur appellation par des industriels qui mettent en péril l'emploi, la vitalité économique, l'équilibre de territoires qui sont parfois fragiles, simplement parce que ces industriels utilisent indument un nom qui était jusqu'ici symbole de qualité, d'histoire et de savoir—faire. Une telle concurrence déloyale n'est pas acceptable.

Étendre les indications géographiques aux produits non agricoles serait un signal politique fort, un solide engagement de l'Union européenne pour faire rayonner ses productions locales. Parce que, plus que des produits, ces noms fameux – Murano, Bohème, Savile Row, Laguiole, Solingen – sont l'écho d'une histoire, d'une culture. Ils représentent le patrimoine européen, notre patrimoine, c'est pour cela que j'invite tous mes collègues à confirmer dès demain le large vote favorable de la commission des affaires juridiques sur le rapport que je présente ici ce soir.

Madame la Commissaire, le Parlement européen attend la Commission européenne sur ce sujet mais, par l'intermédiaire des députés, bien plus important, ce sont les consommateurs européens qui vous attendent, les PME européennes qui comptent sur vous, les citoyens européens qui vous observent.

Montrez-leur que vous répondez à leurs préoccupations, que vous leur apportez des solutions.

Madame la Commissaire, ne les décevez pas.

 
  
 

Procedura „catch the eye”

 
  
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  Seán Kelly (PPE). Mr President, I fully support what the rapporteur has said. I think it is so clear that we could wonder why it did not happen until now.

Certainly, geographical indications for agricultural products have been very important. I saw in my own constituency in Waterford a food product called a ‘blaa’. It is a bread roll made in a unique way. By getting geographical indication it has increased its marketing opportunities and become far more widely known. Now everybody who goes to Waterford wants, number one, to have a Waterford blaa.

The same could apply to non-agricultural products. To take Waterford again as an example, there is the world-famous Waterford crystal. Its trophies are used in some of the big sports competitions in the world. It went through hard times recently, but I think that if it got geographical indication that would be a huge boost to it. So this is a tool, as the rapporteur has said, which we should utilise to grow our local industries.

 
  
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  Nicola Danti (S&D). Signor Presidente, onorevoli colleghi, Commissario, quale relatore per parere della commissione per il mercato interno esprimo grande soddisfazione per il lavoro svolto dal Parlamento su questo tema.

Le indicazioni geografiche per i prodotti non agricoli rappresentano una straordinaria opportunità non solo per tutelare i settori produttivi che oggi realizzano ricchezza e occupazione, ma anche per mantenere vivo un patrimonio culturale e sociale di cui il nostro continente è ricco. Tutelare le indicazioni geografiche significa soprattutto promuovere una visione di Europa. Non ci arrendiamo a chi pensa di ridurre la nostra Unione solo ad una piattaforma commerciale. Noi vogliamo invece, grazie all'innovazione e alla tradizione, che essa rimanga un luogo dove si producono bellezza e qualità.

Per questo mi auguro che la Commissione raccolga il forte segnale del Parlamento proponendo al più presto in via legislativa un sistema di protezione unitario efficace, che tuteli consumatori e produttori e che difenda le nostre produzioni di qualità nel mondo.

 
  
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  Νότης Μαριάς (ECR). Κύριε πρόεδρε, μια σειρά από παραδοσιακά προϊόντα που βασίζονται σε τεχνογνωσία και παραδοσιακές τεχνικές αποτελούν τμήμα της πολιτιστικής κληρονομιάς της Ευρωπαϊκής Ένωσης και συμβάλλουν στην ενίσχυση της τοπικής οικονομίας, στηρίζουν την απασχόληση και τη δραστηριότητα των μικρομεσαίων επιχειρήσεων. Πρέπει να ληφθούν, λοιπόν, μέτρα προστασίας για μη γεωργικά προϊόντα από τον αθέμιτο ανταγωνισμό ώστε να διατηρηθούν έτσι οι παραδοσιακές δεξιότητες, αλλά και η φήμη μιας γεωγραφικής ένδειξης που αποτελεί άυλο συλλογικό αγαθό.

Για να υπάρξει αυτό, πρέπει να κάνουμε ό,τι και με τα ΠΟΠ, τα Προϊόντα Ονομασίας Προέλευσης, στον γεωργικό τομέα. Όμως, δεν πρέπει να πάμε στο άλλο άκρο, διότι τα μέτρα που πήρε πρόσφατα η Επιτροπή, για να επιβάλει τσουχτερό φόρο κατανάλωσης στα ελληνικά παραδοσιακά ποτά, όπως η τσικουδιά και το τσίπουρο, διαλύουν την αμπελουργία, οδηγούν στην ανεργία τους αμπελουργούς και δημιουργούν προβλήματα στην τοπική κοινωνία.

Απαιτείται, λοιπόν, εξαίρεση και προστασία των παραδοσιακών ποτών και ιδίως των μικρών παραγωγών τσίπουρου και τσικουδιάς.

 
  
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  Jonathan Arnott (EFDD). Mr President, one of the roles that eurosceptics play in this Chamber is that we are here to provide a little balance, because if you hear no dissenting voice on an issue then legislation can end up going through on the nod.

In that context, I would like to point out three concerns with regard to geographical indications. First of all, they create barriers for new businesses’ entry into a particular market. If you have a geographical indication – say for example on one type of cheese – it can make it harder for a new business selling cheese to set up in that area.

Secondly, they narrow competition and that means that consumers can often have less choice, rather than more choice. Thirdly, they fix capital within a particular geographical area, which may not always be in the strategic interest of the country concerned, or of the region concerned.

 
  
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  Dubravka Šuica (PPE). Gospodine predsjedniče, želim potpuno podržati izvjestiteljicu i Odbor. Smatram da je ovo izvanredna tema. Kao što smo napravili u poljoprivrednom sektoru tako isto treba napraviti u nepoljoprivrednom sektoru.

Zalažem se za to da se podrži autentičnost proizvoda. Kad je Hrvatska u pitanju od poljoprivrede smo imali i neretvansku mandarinu i istarski pršut i nedavno lički krumpir, ali kada je nematerijalna baština u pitanju onda imamo i slavonski zlatovez i pašku čipku i brački kamen, a ja ovdje danas želim inaugurirati i vez iz Konavala, konavoski vez iz okolice Dubrovnika.

Dakle, na nama je da ovo podržimo jer činjenica i projekcije koje govore o četiri milijuna novih radnih mjesta nije za odbaciti. Znači, moramo podržati male obrte, moramo podržati male i mikro poduzetnike jer na tome baziramo naše europsko gospodarstvo.

 
  
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  Inmaculada Rodríguez-Piñero Fernández (S&D). Señor Presidente, yo también quiero manifestar mi total respaldo y apoyo a la iniciativa de la ponente, porque, efectivamente, la Unión Europea es muy rica en productos no agrícolas de calidad, basados en conocimientos y en técnicas tradicionales que están muy arraigados en el patrimonio cultural y social de nuestros pueblos y regiones, y que debemos ayudar a que prosperen y se desarrollen, contribuyendo de esa manera también a fijar el medio de vida en estos territorios.

Creo que la Unión Europea no está aprovechando todo el potencial que tendría si realmente existiera una regulación, una protección de indicaciones geográficas de estos productos no agrícolas de calidad. Tan solo quince Estados miembros cuentan con legislación en materia de protección de indicaciones geográficas relativas a productos no agrícolas. No existe una protección de la Unión Europea y creemos que realmente se podría ayudar si existiera esta regulación. Además sería armonioso y estaría de acuerdo con la defensa del mercado único europeo.

Productos de calidad en España, en mi circunscripción, como es la cerámica de Castellón, como son los abanicos de Aldaia o como es el calzado de Elda y de Elche se merecen que exista una protección para que miles y miles de familias que viven de su trabajo puedan seguir haciéndolo.

 
  
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  Olga Sehnalová (S&D). Vážená paní komisařko, dovolte mi v prvé řadě, abych poděkovala naší zpravodajce Virginie Rozière a dalším kolegům za vynikající práci, kterou odvedli na této zprávě. Rozšíření ochrany zeměpisných označení na nezemědělské výrobky může mít pro jejich výrobce, spotřebitele i celé regiony řadu pozitivních dopadů.

Tradiční řemeslné výrobky specifické pro určitá území představují rovněž významný prvek evropského historického a kulturního dědictví a je žádoucí podpořit jejich přístup na vnitřní trh prostřednictvím společných pravidel a jejich účinným vymáháním. Systém by měl být doprovázen vytvořením jednotného evropského rejstříku. V této souvislosti bych zdůraznila, že registrace výrobků musí být předmětem průběžného sledování, aby se zajistilo, že produkty trvale dodržují kritéria pro toto označení. Tím systém přispěje ke zvýšení důvěry spotřebitelů ve značkové výrobky.

Připojuji se proto k výzvám kolegů, aby Komise předložila co nejdříve příslušný legislativní návrh, a věřím, paní komisařko, že i Vy toto podpoříte.

 
  
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  Момчил Неков (S&D). Уважаеми г-н Председател, уважаема г-жо Комисар, твърдо подкрепям въвеждането на единна система за закрила на географските указания за неселскостопански продукти на ниво Европейски съюз.

Позитивите от въвеждането на единна защита на европейско ниво са много.

На първо място, то ще стимулира технологично икономическото развитие на определени райони в Европа и ще повиши броя на заетите в производството на традиционни стоки.

На второ място, популяризирането на местни и регионални традиционни продукти е важно не само за осигуряването на справедливо заплащане на местните производители, но и за създаването на условия за развитие на устойчив културен туризъм.

В заключение искам да кажа, че съществува реален риск традиционни занаяти и методи на производство да изчезнат безвъзвратно, а ние не можем да си позволим това. Затова призовавам Комисията да разработи и предложи в кратки срокове подходяща законодателна рамка.

 
  
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  Soledad Cabezón Ruiz (S&D). Señor Presidente, yo también quería tomar la palabra para felicitar a la ponente de esta iniciativa y apoyarla, por supuesto, en su petición a la Comisión para que ponga en marcha una iniciativa legislativa en este sentido.

Considero que es un tema crucial para mejorar la competitividad de muchas pequeñas y medianas empresas, y también para mejorar la seguridad de los consumidores mediante el certificado de calidad que nos vienen demandando numerosas empresas en el conjunto de la Unión Europea. También es importante —como aquí se ha mencionado— para la promoción de nuestra cultura y la preservación de nuestro patrimonio. Por lo tanto, tenemos gran interés en que esta iniciativa se ponga en marcha desde países como España, donde además tenemos una larga experiencia, satisfactoria y de éxito, en lo que se refiere al sector alimentario y creemos que también puede ser crucial para desarrollar sectores tan importantes como el que conforma la plataforma Origin, que es una de las plataformas que recoge el mayor número de asociaciones de Europa que están detrás de esta petición.

Por lo tanto, solamente insistir en esta necesidad de reconocer el mármol de Macael, la piel de Ubrique, la joyería de Córdoba, entre otras muchas certificaciones de calidad en Europa.

 
  
 

(Încheierea procedurii „catch the eye”)

 
  
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  Věra Jourová, Member of the Commission. Mr President, I would like to thank in particular the rapporteur, Ms Rozière, for her report on the establishment of a geographical indication protection system at EU level for non-agricultural products. The Commission had decided to put this idea to the test through a Green Paper and a public consultation in summer 2014. The results of the consultation, published in June of this year, were supportive of such a system.

Let me remind you what the situation is about. A geographical indication identifies goods as originating from a country, region or locality where a particular quality, reputation or other characteristic of the product is linked to its geographical origin: for example, Bordeaux wine, Murano glass or Irish whiskey. Agriculture products such as cheeses, wines, meats, fruits and vegetables from a specific geographical origin, possessing certain qualities or made according to traditional methods, may be afforded EU-wide geographical indication protection. However, non-agricultural products, such as ceramics, marble, cutlery, shoes, tapestries and musical instruments, do not, to date, enjoy unitary geographical indication protection at EU level beyond national laws. That is, for instance, the case of Carrara marble from Italy, Solingen knives from Germany, Koniaków lace from Poland or Haapsalu mud from Estonia.

Moving towards a system of non-agricultural geographical indications would be a major step, the costs and benefits of which would need to be assessed very carefully. What we do know is that direct and indirect employment in the sectors producing geographically-rooted non-agricultural products has been estimated at around four million jobs.

On the positive side, I can see four benefits. First, safeguarding jobs and wealth in economically fragile areas: two-thirds of the regions from which non-agricultural geographical indication products originate have a poverty rate or an unemployment rate above 20%. Second, encouraging tourism: geographical indication products have always been innovating using traditional knowhow or cultural heritage. The underlying image of quality can have a significant impact on the attractiveness of regions at local and international level. Third, increasing the distinctiveness and attraction of the relevant products would help increase sales volumes and thus the competitiveness of European businesses – mostly small and medium enterprises – as was the case for agricultural products. Fourth, helping consumers make more informed choices while preventing fraudulent use of geographical indications.

Beyond these issues and as your report also points out, there would be positive effects on trade relations with third countries too. Indeed, an EU-wide protection system could positively impact our bilateral negotiations with emerging and developing countries interested in securing better protection for their geographical indication products in the EU. At multilateral level in the World Trade Organisation, the EU’s negotiating efforts to improve the level of protection for geographical indications would also benefit from an extension of the protection to non-agricultural products.

However, there are also drawbacks. Such a system would imply quite far-reaching regulatory intervention, the proportionality of which will need to be assessed very carefully.

Your report brings an important input to the ongoing reflection on an EU-wide protection system for non-agricultural geographical indications. The Commission will consider your recommendations with attention and will continue to reflect, with all interested parties, on a possible way forward.

 
  
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  Preşedinte. – Dezbaterea a fost închisă.

Votul va avea loc marți, 6 octombrie 2015.

Declarații scrise (articolul 162)

 
  
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  Dita Charanzová (ALDE), in writing. Expanding the EU system of geographical indicators to include non-agricultural goods would mean greater protection, transparency and information for both EU consumers and producers. European consumers will be better informed about the quality and origin of the product they are buying. The skills of producers will be recognised and protected in a more coherent manner. By also securing the prestige of local European handicraft, this could, importantly, help in bringing growth and securing jobs in the local areas that produce these products. In order to feel the full economic benefits of this EU-wide protection, we must ensure that information on the system reaches all consumers and producers. A unitary EU level of protection, however, should not mean the elimination of protection at national level. Not all producers will need protection at EU level, particularly those who run their business in only one state. The EU unitary system should thus coexist with the Member State level so that producers may choose the type of protection that will best meet their needs.

 
  
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  Norbert Erdős (PPE), írásban. Magyarország gazdaságában a mezőgazdaság és az élelmiszeripar különleges jelentőséggel bír. Ugyanez elmondható a fenti iparágakhoz szorosan kapcsolódó bortermelésről is, ám az ország az agrárterületen kívül számos egyéb, hagyományosan kiváló minőségű termékkel büszkélkedhet. Az olyan – nemzetközi színtéren is elismert – megjelölések, mint például a szegedi paprika, a gyulai kolbász, a makói hagyma, a tokaji bor vagy az egri bikavér nem csupán a származási országról kialakított kép színezéséhez járulnak hozzá, hanem – a termékek minőségi követelményeinek fenntartásán túl – a kollektív jogosultság formájában megjelenő oltalom révén komoly hozzáadott piaci értéket is jelentenek.

A földrajzi árujelzők fogalmát általánosságban mindazoknak a megjelöléseknek a gyűjtőneveként alkalmazzuk, amelyeket a forgalomban a termékek földrajzi eredetének azonosítására használunk. Jelenleg európai szinten a földrajzi árujelzők által nyújtott eredetvédelem kizárólag a feltételeknek megfelelő mezőgazdasági termékekre terjed ki. Ez a saját kezdeményezésű jelentés azt kéri az Európai Bizottságtól, hogy álljon elő jogalkotási javaslattal azon termékekre vonatkozóan is, melyek nem esnek a mezőgazdasági termékek körébe, és amelyek hagyományos módon történő előállításuknak köszönhetően az európai kulturális örökség részét képezik. Ezt jó ötletnek tartom, s a témában javaslom a már jól bevált Magyar Hungarikum koncepció alapos tanulmányozását is.

 
  
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  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. Considero que as tradições reforçam as nossas raízes e promovem o desenvolvimento. Portugal é riquíssimo no artesanato, nos bordados e na cerâmica. Estes produtos devem beneficiar de um sistema europeu de proteção das indicações geográficas. Desta forma, protegemos o método de produção, amarramos o produto ao local, preservamos os conhecimentos e os empregos e damos informação fidedigna ao consumidor.

Esta legislação deve promover a inovação nos processos de produção tradicionais e a criação de novas empresas, tal como tem acontecido em Portugal e, sobretudo, no Minho, como provam os lenços de namorados de Vila Verde e a iniciativa Namorar Portugal. Note-se que as microempresas e as pequenas empresas são responsáveis por cerca de 80 % dos produtos locais típicos. Os bordados de Viana, os bordados de Guimarães e a Máscara de Vinhais são exemplos de produtos que podem beneficiar da legislação que defendo.

 
  
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  Tokia Saïfi (PPE), par écrit. Une extension des indications géographiques aux produits non agricoles serait une véritable opportunité économique et culturelle en Europe. En tant que rapporteur pour le PPE sur l'avis rendu par la commission du Commerce international sur ce sujet, je tiens à rappeler que l’emploi direct et indirect dans le secteur des indications géographiques non agricoles représente plus de 4 millions de postes en Europe et qu'en 2010, la valeur estimée des ventes pour les indications géographiques de l’Union européenne s’élevait à 54,3 milliards d’euros dont 11,5 milliards d’euros de ventes à l’exportation. De nombreux produits européens et français pourraient être concernés par ce dispositif européen et notamment le couteau Laguiole, la dentelle de Calais ou encore le parapluie de Cherbourg.

Une protection des indications géographiques des produits non agricoles au niveau européen permettrait non seulement de protéger nos entreprises de la contrefaçon et de la concurrence déloyale mais également de pouvoir garantir aux consommateurs un savoir-faire et des produits de qualité. Le futur dispositif devra être accessible à nos entreprises, notamment nos PME, et donc simple et peu coûteux. Le signal adressé à la Commission est clair et nous attendons une initiative législative de sa part.

 
  
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  Damiano Zoffoli (S&D), per iscritto. Considero importantissimo istituire un marchio di indicazione geografica anche per i prodotti non agricoli. Ci sono moltissime produzioni artigianali, tipiche di specifici territori, che stanno scomparendo a causa dell'ingresso sul mercato di produzioni a basso costo. L'istituzione dell'indicazione geografica garantirebbe un'arma in più nella lotta all'import da paesi come la Cina o l'India, oltre a certificare per i consumatori la provenienza del prodotto da zone di produzione di qualità. Ritengo fondamentale che l'uso della denominazione sia gratuito e accessibile a tutti i produttori di una determinata area che realizzano prodotti secondo i metodi previsti. Inoltre, sono fortemente convinto che estendere le indicazioni geografiche possa contribuire a rendere la posizione dell'UE più coerente a livello internazionale, in modo da proteggere tutte le produzioni di qualità europee nell'ambito di negoziati commerciali bilaterali e multilaterali. Infine, il marchio IG aumenterebbe la trasparenza delle materie prime e la tracciabilità dei prodotti nell'ottica di avere a disposizione strumenti adeguati per la repressione delle frodi.

 
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