Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dnia jest debata nad pytaniem wymagającym odpowiedzi ustnej skierowanym do Rady i Komisji przez Lindę McAvan w imieniu Komisji Rozwoju w sprawie odnowienia Unijnego planu działania w sprawie równości płci oraz wzmocnienia pozycji kobiet w kontekście współpracy na rzecz rozwoju (Rada: O-000109/2015 - B8-0762/2015, Komisja: O-000110/2015 - B8-0763/2015) (2015/2754(RSP))
Linda McAvan,author.– Mr President, we are here on the late shift but we are here to discuss what is still a very important issue, and I know you all agree about that.
We wanted this debate tonight because we want to see a real commitment from the Commission and the Member States to a step change on gender equality and women’s empowerment in development. We want to see agenda action taken seriously, not just paid lip service to by our institutions. We know we need a step change because the Commission’s own evaluation of the last programme says, and I quote, ‘the results were very patchy and poorly documented’, and ‘the results are the accomplishments of committed individuals, rather than an organisational response’.
So we do need to see change, but I am afraid I have got to start tonight’s comments on a negative note. Our draft resolution called on the Commission to produce a new gender action plan (GAP) as a communication to give a strong political signal about that need for that step change; a message that gender matters and women’s empowerment should be higher on the agenda of development policy.
We also made that call about the need for communication because we heard rumours, which unfortunately turned out to be true, that the Commission wanted to publish the new GAP as a staff working document, not as a communication, as had previously been intended. Indeed, the day after our committee vote the Commission published a staff working document on gender.
Now I have spoken to people in the Commission and I have heard their arguments. They do not want to be seen to be churning out communications one after another, and some think that talking about the status of the document amount to quibbling. But when you turn to the evaluation of the last programme, I think you will see why we need to make sure the document is taken seriously: the evaluation says that incentives to motivate staff in the Commission and the External Action Service, both in Brussels and in the delegations, and to take gender and women’s empowerment seriously, were missing. There was a failure to do that.
If we had had a communication, it would have been adopted by the entire College of Commissioners: it would have sent a strong message to ambassadors in our delegations that this is a policy of the European Commission, not a staff working document. So downgrading the gender action plan, Commissioner, was not the wisest way in which to start a discussion within the Commission on streamlining your work.
I suppose we are where we are tonight – and Commissioner Timmermans has assured us that he is a feminist and is fully committed to the new framework. I know that Commissioner Mimica, Commissioner Stylianides and the Presidency of the Council, indeed the Council as a whole, are very committed on this.
So on the details of our resolution, what we want now are concrete policies, coupled with financial resources. We want gender equality to be a core business of the delegations, with more emphasis on reporting, monitoring and evaluation. We want it to be part of the human rights dialogue with third countries and we want action on programing on education, on violence against women and girls, on ending discriminatory practices, on equal pay and decent work. We want action on maternal health, access to health care and – I would personally add – a clear affirmation of sexual and reproductive health and rights.
So Commissioner, what I want to hear from you is about how the plans for funding are going to be put in place and how we are going to do the concrete follow-up on this action plan, or framework as you are now calling it.
Finally, we have got to see this discussion in the context of the wider work on the Sustainable Development Goals signed up to two weeks ago in New York. Goal 5 is about how to achieve gender equality and empower all women and girls, and there are nine targets. We need to translate those targets into actions here, and we need to add indicators in order to do that.
People are saying we need a data revolution and we need dis-aggregated data. If we do not count women and girls, if we do not know what is happening to them, we will not be able to change their lives.
The real test of whether our policies work will be whether women and girls in developing countries feel the change. In New York we all pledged ourselves to leaving nobody behind, and now we have got an opportunity to put that into practice. I think you have the support of this House, Commissioner, to do the right thing on the gender action plan.
Nicolas Schmit, président en exercice du Conseil.– Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, Madame, je vous fais une confession, moi aussi je suis un féministe parce que j'ai eu l'occasion de m'occuper, dans une vie antérieure, de la coopération au développement. J'ai gagné la conviction absolue que le développement passe par les femmes, passe par l'éducation des femmes et passe par l'intégration des femmes dans la vie économique. Je crois vraiment que l'avenir du développement, c'est les femmes.
L'égalité, d'ailleurs, entre hommes et femmes est au cœur des valeurs européennes. Elle fait partie intégrante du cadre juridique et politique de l'Union européenne. L'Union et ses États membres sont parmi les principaux acteurs de la protection et de la mise en œuvre des droits de la femme, qu'ils défendent également dans leurs relations extérieures.
L'année 2015 est une année importante puisqu'elle marque à la fois l'adoption du programme de développement pour l'après-2015, le quinzième anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité ainsi que le 20e anniversaire de l'adoption de la déclaration et du programme d'action de Beijing.
C'est dans ce contexte que l'Union et ses États membres poursuivent et intensifient leurs efforts dans un dossier qui, pour eux, est prioritaire. Au cours de ce second semestre, la Présidence luxembourgeoise poursuit les travaux menés ces dernières années au Conseil en matière de genre et de développement. Elle s'appuie notamment sur les conclusions que le Conseil a adoptées en mai dernier concernant l'égalité entre hommes et femmes dans le cadre du développement. La Présidence veillera à ce que les questions de genre demeurent au cœur des priorités de l'Union et de ses États membres, tant à l'intérieur de l'Union que dans sa politique extérieure.
Au sein des instances du Conseil, nous travaillons actuellement avec les États membres, la Commission et le Service européen pour l'action extérieure à la mise en place du nouveau plan d'action pour l'égalité entre les hommes et les femmes et l'émancipation des femmes.
À l'échelle mondiale, des progrès significatifs ont été réalisés en matière d'égalité entre les sexes et d'émancipation des femmes et des jeunes filles. L'accès des jeunes filles à l'éducation primaire a enregistré une amélioration significative au cours des dernières années. L'autonomisation économique des femmes progresse. Un nombre croissant de femmes ont, aujourd'hui, accès aux soins de santé et aux méthodes de contraception modernes, et la mortalité maternelle a baissé de manière considérable.
Cependant, il faut constater que les progrès ne sont pas aussi rapides que nous le souhaitons et qu'ils se produisent de manière très inégale selon les régions, selon les pays, voire parfois au sein du même pays. Chaque jour, partout dans le monde, on continue de porter atteinte aux droits des femmes et des jeunes filles: entraves à l'accès à l'éducation, discriminations à l'embauche, salaire inférieur à travail égal, lois discriminatoires ou vexatoires, violences conjugales, traite et exploitation sexuelle, mutilations génitales. Autant d'exemples qui nous rappellent combien il est indispensable que l'Union européenne ne relâche pas ses efforts, sinon qu'elle les intensifie résolument.
Nous voulons, à cet égard, que le nouveau plan d'action qui a été récemment présenté par la Commission constitue un outil efficace pour la promotion des droits des femmes et des jeunes filles. Il doit permettre d'améliorer significativement la situation des femmes et des jeunes filles, aujourd'hui encore, victimes de discriminations. Nous accueillons favorablement le fait que les rapports sur la mise en œuvre du nouveau plan d'action soient obligatoires et prévus comme un exercice conjoint entre les différents acteurs de l'Union européenne.
Une autre approche innovante est le Institutional cultural shift prévu par le document qui appelle les délégations de l'Union européenne, aussi bien au siège que sur le terrain, à intégrer le genre de manière automatique et transversale dans tous les secteurs.
Dans les jours et les semaines qui viennent, nous continuerons à travailler activement au sein du Conseil sur ce dossier. Un point "genre et développement" figurera d'ailleurs à l'ordre du jour de la réunion du Conseil "Affaires étrangères", à laquelle participeront les ministres du développement, le 26 octobre. Ce Conseil adoptera des conclusions et le nouveau plan d'action pour l'égalité entre les hommes et les femmes.
Mesdames et Messieurs les députés, l'Union européenne et les États membres doivent rester à la pointe du combat en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes. Soyez assurés que la Présidence déploiera tous les efforts nécessaires dans ce sens.
Christos Stylianides,Member of the Commission.– Mr President, I am here on behalf of my colleague Neven Mimica. I hope to meet Ms McAvan’s concerns by addressing her questions with the Commission’s position.
Addressing the delay in the achievement of gender equality worldwide, the European Union wants to provide concrete, high-impact actions and measures, supported by more targeted funding, gender expertise and strong political leadership in all its external policies, including in international cooperation and development. We confirmed this intention in the recent global process of adoption of the new Sustainable Development Goals. This is exactly what the Commission’s services and the European External Action Service had in mind when putting forward the new framework for action on Gender Equality and Women’s Empowerment through EU external relations from 2016 to 2020.
Looking at its scope and substance, it is a more ambitious, robust and results-oriented successor to the current EU Gender Action Plan in Development, which will soon expire. Its ambition is clearly seen in its thematic and geographical coverage: it will apply in all EU external policies, including trade and, where relevant, humanitarian assistance. It will apply in all our partner countries, including in fragile and emergency situations. It will focus on transformative areas for girls and women, so as to eliminate all forms of violence or discrimination, to give them equal access to natural and economic resources and to empower them socially and politically.
Let me stress this: the level of ambition and commitment of this new framework have not been affected by its format as a joint staff working document. It is a positive step change that will ensure that the Commission’s services and the European External Action Service work together effectively, coherently and strategically, making sure that the fulfilment of girls’ and women’s rights are a tangible reality.
We expect the Member States to endorse our new approach soon through relevant Council conclusions, by making a widely applicable and coordinated effort at EU level. I would like to invite the European Parliament to join this collective endeavour, so we can maximise our impact and results on the ground. I am convinced that the change has to start from home: shifting the institutional culture – including through dedicated leadership in all European Union institutions and Member States – is key to ensuring a more effective delivery of gender-sensitive outcomes.
Rest assured that adequate financial and human resources and gender expertise to implement the new framework will be provided. For instance, specific support will be provided to our staff in EU delegations and headquarters, through helpdesks and targeted training.
The Commission’s commitment is also quantifiable: the Development Cooperation Instrument has already earmarked around EUR 100 million for measures targeting gender equality. Much more is going to be spent by programmes tackling other sectors and priorities – like agriculture, energy, justice and migration – that consistently take women’s and girls’ perspectives into account. A strong monitoring and reporting structure is also being put into place to make all actors, at all levels, accountable for the results of implementation.
In conclusion, let me reiterate our full commitment to the effective implementation of this new gender framework and to making the necessary changes happen. We hope to have Parliament’s support, and I personally am sure that Parliament will support this initiative for the Commission.
Davor Ivo Stier, u ime kluba PPE.– Gospodine predsjedniče, u prvom redu želio bih čestitati izvjestiteljici Lindi McAvan i pozdraviti rezoluciju o obnovi plana djelovanja EU-a kako je izglasana u Odboru za razvoj ovog Parlamenta. Sada samo neke brojke o tome zašto je ovo pitanje važno i zašto doista zaslužuje komunikaciju Europske komisije. Svake godine 14 milijuna djevojčica prisiljeno je na brak, 62 milijuna ne pohađa školu, brojne države još uvijek na snazi imaju diskriminatorne zakone i prakse kojima se ženama uskraćuju njihova prava, pristup resursima i radnim mjestima, participacija u političkom i ekonomskom životu.
U nekim zemljama selektivno se pobacuju djevojčice samo zato što su djevojčice. Takve štetne prakse ne priječe razvoj samo ženama, već i njihovim nacijama i zemljama jer ulaganje u žene nosi višestruke povrate uloženog. U prosjeku, žene reinvestiraju 90 % svojih prihoda u obitelj i zajednicu u usporedbi s 30-40 %, koliko ulažu muškarci. Kada samo 10 % više djevojčica pohađa školu, BDP u prosjeku raste za 3 % u zemljama u razvoju. Dakle, moramo istaknuti ovdje da kada se radi o održivom razvoju, isplati se osnažiti položaj žena. Zato smo i u rezoluciji o novom globalnom razvojnom okviru usvojenom prošle godine vrlo jasno istaknuli kako žene ne samo da trebaju ostvariti ravnopravnost, već moraju imati centralnu ulogu u novom planu razvoja.
Doru-Claudian Frunzulică, on behalf of the S&D Group.– Mr President, considering the importance of empowering women, not only as a self-standing human rights issue, but also as a precondition for achieving the post-2015 Sustainable Development Goals, I believe that the 2017 mid-term review of the Development Cooperation Instrument (DCI) presents a good opportunity to assess the impact of DCI-financed programmes on women and girls and make reallocations if necessary.
Two of the Millennium Development Goals explicitly address women’s rights – namely promotion of gender equality and empowerment of women, and the improvement of maternal health – and they remain, unfortunately, largely unachieved. Moreover, progress towards gender equality and women’s empowerment has been slow and uneven in many countries. The conclusions of the evaluation of the 2010-2015 Gender Action Plan show the clear need for a change in EU action on gender equality and women’s empowerment, and that we need a renewed political commitment by the European External Action Service and the Commission to improve performance in this area. I therefore strongly support the call to put in place measures that will strengthen the leadership and participation of women and women’s rights organisations in both the public and private spheres.
Combating violence against women, tackling pay gaps and ensuring that women can reach equal positions in the working world should be our priorities for the immediate future. We must make a greater effort towards preventing discrimination against women on the grounds of marriage or maternity, and ensuring their effective right to work, to be educated and to be free from any kind of oppression. The renewed gender action plan should focus on all aspects of EU external policy – development cooperation, humanitarian aid, trade, human rights and foreign affairs, migration and asylum – in line with the Policy Coherence for Development principle, and should apply to developing, neighbourhood and enlargement countries alike.
It is fundamental that we cooperate with third-country governments and with all stakeholders indicated in regions where rape is used as a weapon of war and oppression to bring this practice to an end, to bring the perpetrators to justice and work with survivors, affected women and communities to help them heal and recover. Only when these issues are properly addressed by the decision makers and become part of the culture and social values will we be close to achieving a stronger, safer and more equal society for all.
Branislav Škripek, za skupinu ECR.– Je chvályhodné, že Európska únia rozvojovou pomocou napomáha riešenie ťažkých problémov krajín tretieho sveta, no spolu s tou pomocou je zvrchovaným štátom stále agresívnejšie vnucovaná genderová ideológia a kultúra smrti. Je podmieňovaná prijímaním nových modelov spolužitia, tzv. genderov či sexuálnych orientácií i akceptovaním propotratovej agendy.
Pápež František zdôraznil nedávno v OSN, že obyvatelia najchudobnejších krajín tretieho sveta potrebujú zaistiť základné životné potreby a bezpečie, ako je domov, práca, zem a sloboda ducha, ale nepotrebujú všemožné kvóty či umelo vyvolávaný boj proti tzv. stereotypom. Keď sa nejedná o ochranu pred porušovaním základných ľudských práv, sme povinní preukazovať rešpekt k právu, histórii, kultúre i tradíciám tretích krajín. Nemáme voči nim žiadne právo usilovať o ideologickú kolonizáciu skrze nanútenia anomálnych modelov a štýlov života cudzích identite národov, ako zdôraznil pápež František. Medzinárodné inštitúcie, teda i Európsky parlament majú usilovať o skutočný integrálny ľudský rozvoj pre všetkých.
Prvotnou podmienkou takéhoto rozvoja je právo na život každej ľudskej bytosti, a to od počatia po prirodzenú smrť. To by malo byť mottom i tejto inštitúcie, ktorá sa zaviazala byť garantom základných ľudských práv.
Beatriz Becerra Basterrechea, en nombre del Grupo ALDE.– Señor Presidente, señor Schmit, señor Stylianides, gracias y enhorabuena, señora McAvan. La Agenda 2030 para el Desarrollo Sostenible, la igualdad de género y empoderar a todas las mujeres y las niñas: ese es el objetivo número cinco.
Las mujeres representan al menos la mitad, casi siempre un poco más, de nuestro mundo: la mayoría, por tanto. Son más vulnerables a la pobreza, a la inseguridad alimentaria, al cambio climático o a la falta de servicios médicos. La igualdad de género no es solo un derecho fundamental, sino la base necesaria para conseguir el mundo que queremos: un mundo igualitario, próspero y sostenible.
Este es el objetivo al que se han comprometido y que han suscrito los 193 países firmantes, con un enfoque integral y operativo en el largo plazo.
Fíjense si es importante que actualicemos correctamente este Plan de Acción: está llamado nada menos que a convertirse en el marco y el soporte a nivel europeo para alcanzar los objetivos que nos hemos marcado hace solo dos semanas.
La plena eliminación de todas las formas de violencia contra las mujeres y las niñas es, sin duda, uno de los aspectos clave. Aún hoy en día, una de cada tres mujeres en el mundo (y, sí, las europeas también) sufrirá violencia sexual, física o psicológica en algún momento de su vida por el solo hecho de ser mujer. Además de los cien millones que ya han sido destinados a mejorar los derechos de las mujeres y de las niñas, animo a la Comisión a que firme y ratifique el Convenio de Estambul.
Pero, para mí, la columna vertebral es la educación. Alcanzar la igualdad de género y empoderar a todas las mujeres y niñas pasa ineludiblemente por la educación. Esto tiene una trascendencia radical, porque significa, de facto, poner a las mujeres y, sobre todo, a las niñas donde tienen que estar: en el corazón del desarrollo sostenible global. Para ello, considero imprescindible crear y dotar adecuadamente un Fondo Mundial para la Educación, que esté a disposición de una gran agenda global de educación y del objetivo número cuatro: garantizar una educación de calidad inclusiva y equitativa, y promover las oportunidades de aprendizaje permanente para todos.
Como propone Jeffrey Sachs, asesor especial de las Naciones Unidas, garantizar la educación secundaria a las niñas en todo el mundo es lo que de verdad las convertirá en las agentes transformadoras integrales que necesitamos: Emphasizing the girls, the boys will get it.
Lola Sánchez Caldentey, en nombre del Grupo GUE/NGL.– Señor Presidente, la igualdad de género es un derecho humano y un principio fundamental de la Unión. Sin embargo, el salario de las mujeres es, de media, un 30 % más bajo que el de los hombres. La mujer tiene la mitad de probabilidades de encontrar un trabajo que un hombre y una de cada tres mujeres ha sido agredida física o sexualmente por su pareja o ha sufrido violencia sexual por parte de un desconocido.
Señorías, en la práctica, las mujeres no tenemos los mismos derechos que los hombres. La evaluación del primer Plan de Acción sobre igualdad de género indica deficiencias y falta de voluntad política. El positivo informe que se vota mañana llama a un Plan de Acción sobre igualdad de género ambicioso y realmente efectivo y, por eso, lo apoyaremos. Debemos promover la igualdad de género y el empoderamiento de la mujer en todas las políticas, especialmente en las de desarrollo. Tenemos que eliminar todas las barreras a la igualdad entre hombres y mujeres. Barreras sociales, pero también económicas, que llevan a la feminización de la precariedad, de la pobreza, y a un exilio interior de la mujer. ¡Basta ya de austeridad! Las mujeres somos las más dañadas.
Tenemos que garantizar el derecho al aborto. Sí, al aborto libre y gratuito. Debe garantizarse y sin él no habrá nunca igualdad. Es fundamental que este nuevo Plan contenga la forma de comunicación y esté respaldado por todo el colegio de comisarios. Sin todo ello, seguirán existiendo barreras a la mujer y seguiremos siendo ciudadanas de segunda.
Jordi Sebastià, en nombre del Grupo Verts/ALE.– Señor Presidente, es un poco triste ver esta Cámara tan vacía. Nunca la había visto tan vacía. Ha sucedido alguna otra vez que, cuando hemos tratado algún tema de igualdad, siempre lo tratamos en el último punto del orden del día, cuando tenemos menos gente. Espero que sea solo una coincidencia porque creo que es un tema fundamental.
Saludamos esta iniciativa como una necesidad urgente. Si de verdad apostamos por romper la discriminación que sufren las mujeres en la mayor parte del mundo, debemos incorporar de manera decidida —y no solo como una mera declaración de intenciones— la perspectiva de género en nuestras políticas de cooperación.
Por eso, aunque esta iniciativa es importante, no podemos dejar de lamentar que el texto sea un documento de trabajo y no tenga el valor de una comunicación oficial a la Comisión. Tampoco nos satisface que no quede claro cómo se financiará este Plan, ni que no haya un compromiso explícito de aumentar los fondos para las políticas de igualdad de género. Sin presupuesto, queridos colegas, las buenas palabras se quedan en nada.
Damos un pequeño paso, pero aún nos queda mucho por hacer. Aprobaremos el texto. Saludamos a su responsable, pero no nos vamos a conformar. Queremos más, más presupuesto, más compromiso y más líneas concretas de aplicación. La lucha por la igualdad real debe ser un compromiso de la política europea en todas sus áreas.
Mylène Troszczynski, au nom du groupe ENF.– Monsieur le Président, chers collègues, voici de nouveau un rapport législatif fourre-tout. Le Parlement, par cette proposition de résolution, ruine une nouvelle fois le combat essentiel à mener pour les femmes au profit d'intérêts particuliers et idéologiques.
Dans ce rapport, vous dénoncez principalement les violences faites aux femmes, tout en pointant les lacunes du plan d'action 2010-2015, notamment dans les domaines prioritaires comme la garantie de l'intégrité physique et psychologique des femmes et des jeunes filles dans les pays en voie développement.
Seulement, vous oubliez l'essentiel. Nos peuples seraient heureux que vous nommiez les pays et les régions du monde qui sont majoritairement le théâtre de ces violences en tout genre infligées aux femmes.
À qui souhaitez-vous que la Commission adresse ce message? Le courage vous manque peut-être mais l'essentiel de cette violence prend son origine dans les cultures dominées par le fondamentalisme islamique qui se répand sur tous les continents, et même chez nous en Europe.
Je vais vous citer les propos de l'imam de la mosquée de Brest lors du salon de la femme musulmane de Pontoise, donc en France, rapportés dans différents journaux: "Si la femme sort sans honneur – c'est-à-dire sans le voile islamique – qu'elle ne s'étonne pas que les hommes abusent de cette femme-là". Il est difficile de faire plus clair. Notre désir utopique d'égalité homme-femme est à des années-lumière de ce que vivent les femmes dans ces pays où le mariage et les stérilisations forcées, les violences conjugales, la vente des femmes sur les marchés aux esclaves, et j'en passe, sont devenus leur terrible quotidien.
Nous ne pouvons pas parler de ces horreurs sans citer ces organisations terroristes, comme l'État islamique ou Boko Haram, si puissantes qu'elles menacent l'existence de nombreux États légitimes, organisations terroristes dont la puissance est largement de la responsabilité des politiques étrangères de l'Union européenne, des États-Unis et des monarchies du Golfe elles-mêmes, si activement opposées aux valeurs que vous défendez dans ce rapport.
Je reviens moi-même de Saint-Petersbourg, où se déroulait le forum féminin eurasien.
Sept cents femmes de quatre-vingt nations, députées nationales, représentantes d'exécutifs, d'ONG, d'entreprises, d'universités, y sont venues pour témoigner du quotidien des femmes dans leur pays, tant au niveau professionnel ou politique qu'au niveau personnel ou physique.
Les femmes de ces pays où les terroristes islamistes font régner la terreur ont témoigné des atrocités qui les frappent, comme les viols ou les tortures physiques, notamment l'ablation des organes génitaux, afin qu'elles ne puissent plus jamais donner la vie. Ce que ces femmes appellent de leurs vœux, c'est qu'on vienne les aider dans leur pays ou que l'on vienne aider leur gouvernement à combattre ces terroristes.
Je le disais en préambule, il s'agit d'un fourre-tout législatif. Dans ce rapport, vous réclamez aussi des actions spécifiques afin de renforcer les droits des minorités sexuelles, comme les personnes LGBTI. Croyez-vous que ces pays en voie développement aient réellement besoin de cela et jusqu'où irez-vous dans vos fantasmes impérialistes?
Julie Girling (ECR).– Mr President, I fully support action for women’s empowerment and welcome the renewal of the EU Plan of Action on Gender Equality, and I would like to support Ms McAvan’s call to elevate its importance within the Commission’s administration. This is clearly vital if we are going to get action taken.
The ECR Group and the UK Conservatives are committed to putting girls and women at the centre of international development. We believe that investing in girls and women has a transformative impact on growth, poverty reduction and achieving the critical Millennium Development Goals.
While welcoming the renewal of the plan, I do have some reservations. I am not comfortable with over-emphasis on information and methodology: I would much rather see us spending our efforts – and indeed our money – on actual action. I firmly believe in the principle of aid effectiveness – that is, focusing on a results-based approach – and I support the approach of the UK Government as developed in its multilateral aid review, which identifies the need to strengthen gender mainstreaming in practice. This is the most important aspect.
Catherine Bearder (ALDE).– Mr President, I would like to thank Linda McAvan for the work she has been doing. We have always seen European equality as including gender equality. So it is essential that we keep this is a central point of our strategies in developing countries, particularly this year as we come forward with the Sustainable Development Goals.
Women must be free of the threat of violence, and we must plan for that in our strategies. We know of the sexual violence inflicted on women in conflict areas: in Nigeria by Boko Haram; in the Democratic Republic of the Congo; the rape and worse, in Syria, of women in refugee camps fleeing war. The list goes on. But it is a sad biological fact that many pregnancies result from this violence. The Commission has now confirmed to MEPs that international humanitarian law and/or human rights law may justify offering a safe abortion, rather than perpetuating what amounts to inhumane treatment.
Women’s health and their ability to access support and protection include their ability to exercise their sexual and reproductive rights. This is essential to female freedom and empowerment. We must ensure that women retain access to sexual and reproductive rights and, if necessary, safe and legal abortions. This must remain part of the EU’s support for women in conflict areas and for women fleeing violence.
Eleonora Forenza (GUE/NGL).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, in virtù dei trattati e delle strategie che l'Unione europea ha redatto e sottoscritto e in virtù degli obiettivi di sviluppo sostenibile per il 2030 che le Nazioni Unite hanno recentemente reso pubblici, io credo sia doveroso l'impegno di questo Parlamento e delle risorse che esso ha a disposizione per una migliore attuazione del secondo obiettivo, sia a livello dell'Unione sia a livello degli Stati.
Sostenibile è uno sviluppo che monitora e incrementa l'accesso all'istruzione, ai servizi e alla salute per le ragazze, sostenibile è uno sviluppo che crea le condizioni perché le donne possono scegliere un impiego per loro gratificante ed equamente retribuito rispetto ai loro colleghi uomini.
Abbiamo a disposizione, grazie all'EIGE (European Institute for Gender Equality), un indicatore di gender equality, i cui dati, che possono essere anche lenti disaggregati, indicano i punti in cui è urgente agire nell'immediato. Suggerisco di partire da lì. Suggerisco anche che tutti gli Stati membri, in particolare gli Stati dell'Europa del Sud, elaborino un indicatore di gender equality che possa leggere la situazione anche a livello regionale, che monitori e che permetta di agire in modo efficace. Tra gli obiettivi di sviluppo sostenibile, troviamo anche il diritto allo sviluppo, che si traduce in parte in obiettivi globali tra governi dei paesi cosiddetti sviluppati e paesi invia di sviluppo. Tutto questo ci riguarda.
Pytania z sali
Ricardo Serrão Santos (S&D).– Senhor Presidente, o plano que vigorou entre 2010 e 2015 contribuiu para o desenvolvimento de um conjunto de novas políticas no âmbito da cooperação e do desenvolvimento. No entanto, há ainda um conjunto de situações que carecem de intensificação e outras que merecem um tratamento mais ajustado ou mesmo novas abordagens.
O plano que vigorará entre 2015 e 2020 deverá ser ambicioso e coerente. Pretende-se que preconize uma mudança cultural ao nível das instituições. Deverá acolher os objetivos sociais e políticos da União Europeia, alinhando—os com aquele que é o nosso papel no mundo. A defesa da igualdade de género, também noutras geografias, deve ser uma componente fundamental deste novo plano.
Saliento a possibilidade de estender os objetivos desta política à atividade comercial da União. O comércio justo é uma forma eficaz de impulsionar mudanças de comportamento, promovendo o desenvolvimento na origem, a confiança no destino e a justiça nas relações económicas e sociais.
Νότης Μαριάς (ECR).– Κύριε Πρόεδρε, η Ευρωπαϊκή Ένωση οφείλει να καταπολεμήσει τις διακρίσεις ανάμεσα στα δύο φύλα που παρατηρούνται στους χώρους δουλειάς, ενισχύοντας ταυτόχρονα τη χειραφέτηση των γυναικών στις αναπτυσσόμενες χώρες. Στην περίοδο της παγκόσμιας χρηματοοικονομικής κρίσης που διανύουμε, παρατηρούνται έντονες διακρίσεις σε βάρος των γυναικών, καθώς και διαφορές σε μισθούς και συντάξεις ανάμεσα στα δύο φύλα, σε όλο τον κόσμο. Επιπλέον, τα επίπεδα ανεργίας των γυναικών ξεπερνούν, κατά πολύ, αυτά των ανδρών, γεγονός που δείχνει ακόμη πιο έντονα τις διακρίσεις, όσον αφορά τα κριτήρια πρόσληψης των εργαζομένων.
Στη φτωχοποιημένη από το μνημόνιο Ελλάδα, οι γυναίκες είναι τα μεγαλύτερα θύματα της κρίσης. Έτσι, το ποσοστό ανεργίας των γυναικών, στο πρώτο τρίμηνο του 2015, είναι 30,6% έναντι 23,5% των ανδρών. Τα κράτη μέλη της Ευρωπαϊκής Ένωσης οφείλουν να παλέψουν, προκειμένου να εξαλειφθούν οι μισθολογικές διαφορές ανδρών και γυναικών στον αναπτυσσόμενο κόσμο και να επιβάλουν τη διαφάνεια στα συνταξιοδοτικά συστήματα όσον αφορά τα δύο φύλα. Επίσης, θα πρέπει να διασφαλίσουν τα δικαιώματα των γυναικών, σε σχέση με την μητρότητα και να αντιταχθούν στην άδικη απόλυση γυναικών εργαζομένων κατά τη διάρκεια της εγκυμοσύνης τους.
(Koniec pytań z sali)
Christos Stylianides,Member of the Commission.– Mr President, firstly allow me to congratulate again my colleague Linda McAvan on her dedication on this very challenging and demanding issue. Honourable Members, allow me to sincerely thank you for this fruitful debate in these circumstances and at this very difficult time, which shows how close to each other our positions and ambitions are when it comes to improving the lives of women and girls in our partner countries. I hope that your main concerns have been addressed in the new gender framework for action and that we can continue our dialogue on its implementation.
I also want to thank you all for your overall dedication on gender issues, especially this year when we celebrate the 20th anniversary of the Beijing Platform for Action and the 15th anniversary of the UN Resolution on Women, Peace and Security, and the year in which we adopted the 2030 Agenda for Sustainable Development that should leave no one behind, women and girls in particular – if I may add.
The 2030 Agenda is a universal framework with ambitious goals and targets. It also reaffirms the role of gender equality and empowerment of women as keys to, and drivers of, sustainable development. As the European Union strongly conveyed in New York two weeks ago, we want to live in a world where the rights of girls and women are claimed, valued and respected by all, and where everyone is able to fulfil their potential and contribute to a more fair and just society for all.
The Commission and the European External Action Service are eager and fully committed to make this pledge a reality, through effective implementation of the new gender framework, and in partnership with all the EU institutions, the Member States, partner countries, civil society organisations, international organisations, entrepreneurs and all other interested stakeholders. And of course, as the Commission, we count on this House to be our key partner.
Przewodniczący. – Otrzymałem jeden projekt rezolucji złożony zgodnie z art. 123 ust. 2 Regulaminu.
Zamykam debatę.
Głosowanie odbędzie się w czwartek 8 października 2015 r. o godz. 12.00.
Oświadczenia pisemne (art. 162)
Viorica Dăncilă (S&D), în scris.– Egalitatea de șanse reprezintă un factor esențial pentru dezvoltarea durabilă, în special în domeniile în care această inegalitate este mai pronunțată în țările în curs de dezvoltare, și anume: ocuparea forței de muncă și activitățile economice, guvernanță, accesul la educație, sănătate, violența împotriva femeilor. Apreciez faptul că s-au înregistrat progrese considerabile în ceea ce privește egalitatea de șanse între femei și bărbați în cadrul cooperării pentru dezvoltare și cred că este importantă coordonarea și armonizarea cu statele membre, prin schimbul de bune practici. Consider că Uniunea Europeană trebuie să continue să promoveze egalitatea de gen la nivel internațional și regional, subliniind, în special, importanța extinderii aplicării acesteia dincolo de domeniile sănătății și educației, în acest mod contribuind la integrarea deplină a egalității de șanse între femei și bărbați în strategiile de țară și la punerea în aplicare a cooperării pentru dezvoltare a Uniunii Europene.
Arne Lietz (S&D), schriftlich.– Die Erneuerung des Aktionsplans zur Gleichstellung von Frauen und Männern ist ein wichtiger Schritt, und ich begrüße, dass relevante Punkte wie die Stärkung der wirtschaftlichen Lage von Frauen und Mädchen, Zugang zum Arbeitsmarkt sowie deren Partizipation am politischen und öffentlichen Leben erwähnt werden. Zentrale Aspekte fehlen jedoch, wie zum Beispiel der Zusammenhang zwischen den sexuellen und reproduktiven Rechten der Frauen und Mädchen und dem Zugang zum Bildungssystem und Arbeitsmarkt. Etwa 222 Millionen Frauen in den Entwicklungsländern haben keinen Zugang zu sicheren und modernen Methoden der Familienplanung. Weltweit haben 62 Millionen Mädchen keine Schulausbildung. Dies beeinträchtigt ihre Partizipation am Arbeitsmarkt. Auch wird in dem Aktionsplan die Rolle der Männer und Jungen vernachlässigt. Dabei sind sie wichtige Akteure bei der Gleichstellungspolitik. Ebenso muss der Kohärenz zwischen den internen Politikbereichen und den auswärtigen politischen Maßnahmen der EU besondere Bedeutung beigemessen werden. Dabei spielt die Handelspolitik der EU mit ihren Instrumenten ebenfalls eine wichtige Rolle. Vor dem Hintergrund der Komplexität dieses Feldes ist es von daher notwendig, dem Aktionsplan politisch größeres Gewicht zu verschaffen und ihn damit zu einer Mitteilung der Kommission aufzuwerten.
Beatrix von Storch (ECR), schriftlich.– Die institutionelle Steuerung von Werten und Normen durch Instrumente der Entwicklungshilfe ist eine Spezialität der EU. Der Bericht zur „Erneuerung des EU-Aktionsplans zur Gleichstellung der Geschlechter und Machtgleichstellung der Frauen in der Entwicklungszusammenarbeit“ ist nach den Berichten Noichl und Tarabella ein weiteres Beispiel von Unfug, für den die EU das Geld der Bürger der Mitgliedstaaten ausgibt. Der Bericht unterstützt nicht nur Gendermanipulation durch die Informationsbüros des „EU-Außenministeriums“, sondern propagiert auch die Darstellung von Ehe und Mutterschaft als Diskriminierungstatbestand. Das ist nicht nur Unfug, das ist totaler Blödsinn!
Der FEMM-Ausschuss hat mal wieder nicht nur das Prinzip der Subsidiarität verletzt, sondern auch bewiesen, dass dieses Haus Sonderrechte für Migrantinnen, mit dem HIV-Virus lebende Frauen, lesbische, bi-, trans- und intersexuelle Frauen (LGBTI) und Frauen mit Behinderungen befürwortet – aber leider keine Toleranz für Heteros und Familien aufbringt. Das Plenum ist dem Ausschuss in seiner Auffassung gefolgt. Dem Bericht habe ich freilich nicht zugestimmt.