President. – The next item is the report by José Manuel Fernandes and Gérard Deprez, on behalf of the Committee on Budgets, on the draft general budget of the European Union for the financial year 2016 – all sections [11706/2015 – C8-0274/2015 – 2015/2132(BUD)] (A8-0298/2015).
José Manuel Fernandes, relator.– Senhora Presidente, queria saudar a Comissão, o Senhor Comissário e a Presidência do Conselho, bem como todas e todos os colegas.
Este é um orçamento que considero realista, responsável e credível — falo da proposta que aqui apresentamos. A União Europeia tem de estar à altura dos desafios que enfrenta; a União Europeia tem de dizer sim aos acordos que firmou: como tenho dito várias vezes, pacta sunt servanda, os compromissos são para cumprir. Refiro-me ao quadro financeiro plurianual; refiro-me, por exemplo, ao plano de pagamentos; refiro-me às expetativas que foram criadas nos cidadãos e nos beneficiários relativamente a estas questões.
É evidente que temos de respeitar a estratégia Europa 2020 e de executar o quadro financeiro plurianual. Para tal, para os montantes que propomos, nós fazemo—lo tendo em conta a capacidade de absorção das linhas, o interesse dos programas e as políticas que estão definidas, e queremos que se utilize ao máximo a flexibilidade que temos disponível no quadro financeiro plurianual. O emprego é a grande prioridade, a competitividade da União Europeia não pode ser esquecida e todos os programas que temos para a reforçar devem ser colocados em marcha.
Nós queremos reforçar os programas Horizonte 2020 e COSME. O desemprego dos jovens regista ainda valores elevadíssimos e, por isso, a iniciativa “Emprego para o emprego dos jovens” deve continuar. Propomos que, em 2016, ao contrário do que a Comissão Europeia fez, haja dotações de autorização para que esta iniciativa continue. Nós defendemos os três “E” — o emprego, as empresas (nomeadamente, as pequenas e médias empresas) e o empreendedorismo — para reforçarmos a competitividade da União Europeia.
Não nos esquecemos do problema dos refugiados, da crise de refugiados, e já o tínhamos dito nas várias resoluções que aqui apresentámos. Nesse âmbito, defendemos um pacote para este problema que tem em conta a dimensão interna e a dimensão externa, e, por isso, não compreendemos, como aqui já o referi, no último plenário, os cortes do Conselho relativamente a instrumentos que contribuem para a cooperação e desenvolvimento, como é o caso do instrumento para a cooperação e do instrumento de pré—adesão, ou os cortes no combate à pobreza no Mediterrâneo. Neste pacote para a crise dos refugiados, para combatê-la, queremos reforçar os meios que devem dar a dignidade e as boas-vindas aos refugiados, bem como a solidariedade interna, mas também esta solidariedade externa, utilizando todos os meios e todos os instrumentos financeiros que temos à nossa disposição, assim como as agências. Exige-se uma política comum para este objetivo; exige-se uma coordenação e também uma articulação. Os refugiados não são os culpados — os refugiados são vítimas — e, para esta situação extraordinária, temos também de ter meios adicionais, meios extraordinários.
Seria inaceitável que o Conselho não quisesse fazer nenhum esforço adicional nesta matéria e quisesse fazer reafetações. Se tal não acontecesse, estaríamos perante palavras bonitas por parte do Conselho, mas palavras que nunca se concretizam na prática. A solidariedade, como já disse várias vezes, pratica—se, não se apregoa.
Gérard Deprez, rapporteur.– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Monsieur le Président du Conseil, chers collègues, j'ai donc comme vous venez de le dire, Madame, la responsabilité de présenter nos propositions budgétaires en ce qui concerne ce que l'on appelle les autres institutions.
Parmi ces autres institutions, je commencerais d'abord par celles qui, à nos yeux, ont présenté le moins de problèmes entre nous, en commission des budgets, et qui, d'après mes informations, en poseront moins avec l'autre branche de l'autorité budgétaire. Je veux parler de la Cour des comptes, du Comité économique et social, du Médiateur, du Contrôleur européen de la protection des données et du Service européen pour l'action extérieure, pour lesquels nous avons repris, à notre compte, les propositions qui avaient été formulées initialement par la Commission, parce que nous les avons trouvées, après examen, parfaitement justifiées.
De légères exceptions toutefois: l'une – très limitée – en faveur du Comité des régions de quelques dizaines de milliers d'euros et l'autre, de plus grande ampleur, au bénéfice de la Cour de justice de l'Union européenne, dont la capacité à juger dans des délais raisonnables serait à nos yeux hypothéquée par l'application aveugle de coupes dans le personnel d'appui et de traduction.
J'en viens maintenant au budget proprement dit du Parlement européen. Et même si je sais qu'un certain nombre de collègues auront des difficultés à me croire sur ce point, je considère que c'est un budget de rigueur et de réforme que nous avons l'honneur de proposer au Parlement.
Depuis le début de ses travaux, la commission des budgets a accepté, sur ma proposition, de constituer une enveloppe exceptionnelle de 15 000 euros. Cette enveloppe a pour objectif exclusif de financer les mesures urgentes et nécessaires en matière de sécurité: sécurité des bâtiments d'abord, tant il est vrai que les accès aux bâtiments, à Bruxelles essentiellement, ont fait la démonstration de leur déficience; sécurité informatique, ensuite, pour adapter nos systèmes informatiques aux progrès technologiques et les mettre à l'abri d'éventuelles attaques, de plus en plus variées et sophistiquées.
Mise à part cette enveloppe exceptionnelle, le budget du Parlement européen n'augmentera globalement que de 1,6 % en 2016 par rapport à 2015, c'est-à-dire un niveau proche de l'inflation prévisible. Cet accroissement limité est d'autant plus significatif qu'il nous a fallu tenir compte très récemment de la création d'un nouveau groupe politique, ce qui a entraîné des demandes d'emplois temporaires supplémentaires et une hausse sensible des dépenses, qui ont été compensées par ailleurs.
À ceux qui seraient tentés de croire – et je sais qu'il y en a – que cette augmentation est encore trop élevée dans le contexte actuel de restrictions budgétaires, je veux rappeler deux réalités: la première est qu'avant de présenter le budget du Parlement européen devant la plénière, la commission des budgets se doit d'arriver à un accord avec le Bureau du Parlement européen, instance au sein de laquelle la préoccupation budgétaire n'est pas nécessairement prioritaire.
La deuxième réalité est que malgré cette contrainte, la commission des budgets est parvenue à réduire de plus de 18 millions d'euros les demandes approuvées initialement par le Bureau. J'ajoute, et ce n'est pas sans importance, qu'à l'instigation de la commission des budgets – et c'est un point sur lequel votre rapporteur s'est fortement investi –, le Bureau a marqué son accord hier soir sur une réforme importante en ce qui concerne les assistants personnels des députés, ce qui était budgétairement connu sous le nom d'indemnité de secrétariat – libellé d'ailleurs inadéquat et que nous proposons de modifier.
Dans l'ancien système, un député pouvait consacrer toute cette indemnité au paiement des assistants locaux. Certains, d'ailleurs, en avaient engagé un nombre impressionnant et n'engageaient aucun assistant accrédité. J'avais estimé – je n'étais pas le seul – et j'estime toujours que pour effectuer pleinement son travail de législateur et de contrôle de l'action de l'exécutif, un député doit disposer d'au moins un et, de préférence, de plusieurs assistants accrédités, c'est-à-dire exerçant leurs activités là où le Parlement travaille effectivement.
Je pensais que j'avais six minutes. Ou est-ce que ce ne sont que quatre minutes?
(...)
Le Bureau, dans la décision qu'il a prise hier, tient compte dans une large mesure de cette préoccupation en affectant 25 % au moins de la somme mise à la disposition de chaque député à la rémunération des assistants accrédités. Cela signifie concrètement que cette somme de 25 % sera gelée et non disponible si aucun assistant accrédité n'est engagé.
D'autres dispositions, que je n'ai pas le temps de détailler ici, ont été approuvées; elles vont toutes dans le sens d'une plus grande transparence et d'une lutte plus efficace contre les abus. Ainsi, des modifications apportées à l'article 34 proposent l'application de seuils de référence aux salaires et aux honoraires des assistants locaux afin de limiter le risque d'une rémunération qui s'écarterait excessivement de la moyenne des rémunérations dans l'État membre concerné. Par ailleurs, et dans un souci de meilleure gestion des frais de fonctionnement, des propositions de modification sont en cours de discussion en ce qui concerne les questions parlementaires. Cela peut sembler quelque peu marginal, mais ce ne l'est pas si l'on sait que depuis le début de la législature, nos collègues ont déjà posé plus de 16 000 questions écrites et que chaque question écrite coûte au Parlement et à la Commission 780 euros au total.
Chers collègues, je n'ignore pas que certaines dispositions de ce budget font l'objet de solides controverses. Je n'ignore pas non plus que les négociations qui vont bientôt s'ouvrir avec le Conseil seront serrées, notamment sur le tableau des effectifs. Mais c'est avec conviction et détermination que je défendrai avec toute la délégation du Parlement européen les choix que vous ferez demain en votant le budget des autres institutions.
Pierre Gramegna,président en exercice du Conseil. – Madame la Présidente, honorables membres du Parlement européen, Madame la Vice-Présidente de la Commission, c'est un honneur pour moi d'être ici aujourd'hui pour ce débat qui s'inscrit dans un point de départ relativement favorable, puisque nous avons bien progressé jusqu'à présent. Nous avons réussi à adopter sept budgets rectificatifs très rapidement et un huitième est sur le point de l'être. Nous avons un plan de paiement pour résorber les arriérés, nous avons donc un point de départ serein, ce qui distingue la situation de cette année de celle de l'année dernière.
S'agissant de l'approche politique des amendements que le Parlement européen a l'intention d'adopter, je dois néanmoins insister sur le fait que le Conseil constate qu'il y a une augmentation sensible dans le projet de budget présenté par le Parlement européen et que ses propositions augmenteraient de plus de 4,15 milliards d'euros les crédits d'engagement et de 4,34 milliards les crédits de paiement.
Certes, depuis la proposition du 4 septembre du Conseil, il y a eu la lettre rectificative n° 2 de la Commission qui est arrivée le 14 octobre et qui est tout à fait la bienvenue, puisqu'elle a pour objectif de renforcer les rubriques 3 et 4 du cadre financier pluriannuel pour répondre à la crise des réfugiés. Mais même par rapport à cette révision apportée par la lettre rectificative de la Commission, qui est d'ailleurs très ambitieuse, les amendements du Parlement s'écartent encore de 2 milliards d'euros en paiements et de 2,5 milliards d'euros en engagements.
Par ailleurs, les augmentations de crédit substantielles que propose le Parlement européen entraîneraient des dépassements des plafonds du cadre pluriannuel par une marge négative de -1,5 milliard en engagements et de —1,3 milliard d'euros en paiements. Si nous suivions les amendements du Parlement européen, les marges des rubriques 1a, 1b et 3 seraient négatives et celles de la rubrique 4 seraient intégralement épuisées. Il me semble à cet égard que l'approche choisie par le Parlement européen est maximaliste ou ambitieuse à l'extrême, et les instruments spéciaux que le Parlement européen voudrait utiliser ne suffiraient même pas à couvrir les dépassements de crédit proposés pour 2016.
Nous pouvons certes convenir, en tant que Conseil, qu'il est important de relever les défis politiques et historiques qui se posent à nous, notamment dans le domaine des réfugiés, mais il est quand même fondamental de réaliser qu'il y a aussi d'autres priorités. La Commission a tenté de répondre à ce défi par la lettre rectificative n° 2, qui propose de renforcer considérablement les rubriques 3 et 4. Lors de la procédure de conciliation, nous aurons l'occasion de discuter ensemble de l'ampleur de la structure que propose la Commission.
Le Parlement européen n'a pas suffisamment appliqué les règles nécessaires pour établir des priorités: tous les projets, tous les programmes ne peuvent pas être des priorités en même temps. Le Conseil, de son côté, a respecté, dans toutes les rubriques et dans toutes les sous-rubriques, les plafonds, et c'est ainsi qu'il a pu se donner les marges de manœuvre nécessaires et suffisantes. Cela est bon non seulement pour assurer la discipline budgétaire mais également pour répondre aux défis et aux urgences qui nous attendent en 2016.
Très rapidement sur la rubrique 1a, le Parlement européen a décidé de faire marche arrière sur l'accord qui avait été scellé au milieu de l'année pour rendre possible la réalisation du Fonds européen pour les investissements stratégiques, et c'est regrettable. Sur le point 1b, le Parlement propose d'augmenter les dotations alors que la Commission a trouvé le moyen d'augmenter les crédits nécessaires pour la Grèce sur des dotations existantes en 2015 et 2016: ce n'est pas très logique. Sur la rubrique de l'initiative pour l'emploi des jeunes, il y avait un accord pour se limiter à 2014 et 2015, et si nous voulions prévoir quelque chose pour 2016, il faudrait le faire après avoir effectué une évaluation.
Pour les dépenses agricoles, le Parlement propose une augmentation de 500 millions, alors que là aussi, la Commission, dans sa lettre rectificative agricole, a trouvé des moyens différents et en fait même prévu une baisse de 477 millions en engagements et en paiements.
En conclusion, je tiens à souligner l'importance que le Conseil attache au respect de la réduction des effectifs du personnel de toutes les institutions, organes et agences, comme cela figure dans l'accord qui a été conclu et selon les tableaux des effectifs du 1er janvier 2013. Cette réduction devrait être effectuée sans exception et sans dérogation particulière ou unilatérale, il y va en effet de la crédibilité de nos institutions.
Madame la Présidente, chers membres du Parlement européen, vous pouvez compter sur la volonté de la présidence luxembourgeoise du Conseil de parvenir à un accord équilibré et satisfaisant sur le budget 2016, avec l'intention aussi de le faire dans les délais impartis par les traités.
Kristalina Georgieva,Vice-President of the Commission.– Madam President, we are here today to discuss how to make best use of the EU budget to respond to the significant challenges the EU is facing.
For the draft budget 2016 we have prioritised three objectives: to boost our economies, fill the investment gap and enhance economic recovery. For this we will leverage our budget instruments. I am very happy to report what we have done together. The European Fund for Strategic Investments (EFSI) is now operational, and we expect that it will trigger EUR 50 billion in additional investments – public and private – by the end of this year, 2015. For 2016 we expect an acceleration of delivery for our economies. Our second objective is to address the exceptional migratory pressures faced by the EU, and our draft budget proposal makes maximum use of the flexibility allowed. We will therefore more than double funding over this and next year to address the refugee crisis. Our third objective remains very important. It is to phase out the abnormal backlog of unpaid bills from the 2007-2013 programming period by the end of 2016. So in our draft proposal we believe we have put forward a sound basis on which to achieve these three objectives.
Let me first address commitment appropriations, including Amending Letter 2. We welcome the amendments proposed by the Committee on Budgets to restore the cuts made by Council. Life has shown that we need to move forward in 2016, especially given the dramatic impact of the refugee crisis. We need to provide room for collective EU-level action, in Heading 4 especially. We also take note of a number of amendments that increase commitment appropriations above the draft budget proposal made by the Parliament. We will fully employ the maximum flexibility test that is allowed by the current financial framework to respond to the challenges, and we want to do this in a prudent manner.
We all agree that migration should now be given highest priority. This should guide us through the choices that have to be made and the choices we will have to make. We have to be sure that budget 2016 is done in a way that allows us to face what is unfortunately a more uncertain future.
I want to stress that for many in this House there has been concern about the Youth Employment Initiative. As a result of the major frontloading that we have done in 2014 and 2015 – and which will continue and even accelerate in 2016 – we expect to see progress on the ground in terms of jobs for our young people. We will make a first assessment of this experience at the end of this year, and that will allow us to have more informed actions in 2016.
Let me now turn to payment appropriations. Here there is a large gap of EUR 4.3 billion between the Council’s and the Parliament’s reading. The level of payment appropriations proposed in draft budget 2016, as revised by Amending Letter number 2 (with more than EUR 914 million in payments) allows the proper implementation of programmes and enables us to meet our third objective, the phasing out of the abnormal backlog in line with the agreed payment plan. This will only happen if Parliament and Council agree on the payments requested by the Commission for 2016.
Again I want to turn to the Parliament’s Committee on Budgets and thank it for the restoration of most of the appropriations that we have put forward. It is now time for us in the Commission to take a very good look at the Council and Parliament proposals and carefully review each and every one of the amendments in detail. We will then send our reaction in writing, prior to the opening of the conciliation, so that the three institutions can negotiate with full knowledge of the choices we are making and the implications of these choices.
I will conclude by saying that I am confident that we will have successful negotiations. We all recognise how important it is for Europe that we send a clear signal of commitment to serve our people and to meet the challenges that we face.
Ildikó Gáll-Pelcz,A Belső Piaci és Fogyasztóvédelmi Bizottság véleményének előadója.– Először is az IMCO szakbizottság raportőreként köszönetet szeretnék mondani Fernandes úrnak, aki nagyszerű munkát végez és végzett eddig is. Mindannyian tudjuk, hogy nagyon hosszú volt az az út, amíg eljutottunk ahhoz, hogy a mai napon egy jól strukturált, hatékony és várhatóan jól funkcionáló költségvetésről tudunk beszélni. Sokszor hallottuk, hogy az FC miatt bizonyos vágásokat kell tenni, és voltak is területek, ahol vágások voltak. Vannak azonban olyan területek, ahol ezeket a vágásokat nem lehet eszközölni. Ilyen az uniós fogyasztóvédelemnek a területe is. Az Európai Unió polgárai nap mint nap újabb kihívásokkal és információk tömkelegével találják szembe magukat.
Éppen ezért nagyon fontos, hogy megfelelő fogyasztóvédelem tudjon érvényesülni uniós szinten – ehhez megfelelő források kellenek. Éppen ezért egy olyan projektet nyújtottunk be, amit nagy többséggel támogatott is a Bizottság. Ami arról szól, hogy ezt a támogatást meg tudjuk tenni ezen a szinten. Szeretném kérni képviselőtársaimat, hogy majd a költségvetés szavazásakor ezt a projektet kiemelten támogassák.
Danuta Maria Hübner,rapporteur for the opinion of the Committee on Constitutional Affairs.– Madam President, I support the budget for growth and jobs, and the budget to handle the refugee crisis, but we also need a budget for democracy. Europe needs the trust and confidence of its citizens, and this can come with a more generous participation by citizens in European decision-making; this can come with more democracy.
Democracy is an indispensable element to achieving economic success and that is why one of the priorities for the Committee on Constitutional Affairs (AFCO) is the ‘Europe for citizens’ programme. Its financial sufficiency is crucial to building more efficient communication with European Union citizens and regaining their trust. Equally important is improving the efficiency of the European Citizens’ Initiative as a tool for participatory European democracy and that is why we ask for an adequate budget for these issues and I truly hope that they will find their place in the final outcome of the 2016 budgetary procedure.
Peter Simon,Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Wirtschaft und Währung.– Frau Präsidentin! Herzlichen Dank zunächst an den Haushaltsausschuss, dass unsere zentralen Forderungen übernommen wurden.
Unsere zentralen Forderungen beziehen sich insbesondere auf die drei Aufsichtsbehörden, die wir uns in der Finanzkrise geschaffen haben: um den Euro, um die Europäische Union sicherer zu machen, um den Bereich Wertpapiere, Banken und Versicherungen hier auf klarere, eindeutiger geregelte, bessere Füße zu stellen.
Wenn wir jetzt allerdings von den drei Aufsichtsbehörden vernehmen, dass die Ressourcen, die sie zur Verfügung haben, teilweise nicht ausreichen um auch nur grundlegende Aufgaben wahrzunehmen, dann war das für uns schockierend zu hören. Wir haben hier Erhöhungen in einzelnen Bereichen gefordert. Wir sind dankbar, dass diese vom Haushaltsausschuss aufgenommen wurden.
Wir mahnen allerdings für die Zukunft auch, dass dem hier bei künftigen Haushaltsplanerstellungen noch deutlich stärker Rechnung getragen wird, denn die beste Kontrolle auf dem Papier nutzt in der Praxis nichts, wenn sie nicht entsprechend unterfüttert wird, und insbesondere im Bereich Personal haben wir hier deutlichen Nachholbedarf.
Tomáš Zdechovský,navrhovatel Výboru pro rozpočtovou kontrolu.– Paní předsedající, jsem potěšen, že návrh rozpočtu respektuje potřebu navýšení finančních prostředků na adekvátní reakce na imigrační krizi, která má nesmírný dopad na státy uvnitř i vně Evropské unie. Některé evropské agentury již vykonávají klíčovou úlohu v této oblasti, budou mít více takových prostředků na výkon své práce. Nicméně i za současné situace je třeba zajistit správnou rozpočtovou implementaci a využívat fondů dle zásady účinnosti a efektivity. Evropská komise musí pravidelně kontrolovat a monitorovat užití finančních prostředků v této oblasti a zajistit, aby veškeré prostředky byly užity transparentně a přehledně, aby se zabránilo zvýšené míře chybovosti. Komise musí také pravidelně dodávat hodnocení dopadů působení v oblasti migrace a azylu. Členské státy musí dodávat relevantní data a Komise musí přísně sankcionovat chybné či nepravdivé informace daných členských států.
Alain Cadec, rapporteur pour avis de la commission de la pêche.– Madame la Présidente, la commission des budgets a adopté un projet pilote, proposé par la commission de la pêche. Ce projet pilote permet une supervision des garde-côtes au niveau européen. Je remercie mes collègues José Manuel Fernandes et Jean Arthuis pour leur soutien.
En effet, l'Union européenne est désarmée face au drame des naufrages des migrants. Nous sommes face à une contradiction terrible: le problème est véritablement européen, mais les moyens de surveillance et d'intervention en mer relèvent des États et la coordination entre eux est minimaliste.
Ce projet pilote propose donc de créer un mécanisme européen de supervision pour coordonner l'action des garde-côtes nationaux ainsi que celle des agences européennes: Frontex, l'Agence de contrôle des pêches et l'Agence pour la sécurité maritime. Cette proposition s'accompagne d'un budget de 750 000 euros pour mutualiser les capacités et les moyens, partager les informations et réaliser une planification coordonnée des opérations en mer. Il s'agit donc d'une avancée considérable pour renforcer l'espace Schengen et mieux coordonner l'action des États membres aux frontières.
Péter Niedermüller,rapporteur for the opinion of the Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs.– Madam President, we in the Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs (LIBE) fully support the broad political message being sent by the Commission with its significant proposal for increasing the 2016 budget in the area of migration, asylum and even border control, as the LIBE Committee proposed earlier. But of course we have some questions on details. These are matters of tremendous political importance that we need to debate. I will just mention very shortly two points.
First I welcome the increase suggested for the European Asylum Support Office (EASO). I think that we need to support EASO in order that people arriving can have their asylum application properly proceed. I also wonder why Europol should receive the same increase in funding and staff as EASO.
The second point is that we have to change the nomenclature of the AMIF budget lines because putting integration and return together in one budget line is just avoiding being clear on where the money is being spent. These two small examples show that we need some more debate on the most important political issues of the budget.
Massimiliano Salini, relatore per parere della commissione per i trasporti e il turismo.– Signora Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, la commissione Trasporti ha vissuto con molta apprensione la costruzione di questo bilancio, perché come sappiamo affrontiamo grandi sfide, le nuove sfide costituite innanzitutto dal piano Juncker.
Dall'altro lato abbiamo corso il rischio che il sostegno a questa nuova grande possibilità per l'Europa si trasformasse in uno strumento anche per drenare risorse da altri strumenti che già funzionano, come il CEF e Horizon 2020. Abbiamo ottenuto, e di questo ringrazio i relatori per aver presidiato con attenzione a questo riguardo, un equo bilanciamento tra le due esigenze: nuovi strumenti di finanziamento per investimenti di cui l'Europa ha bisogno e il sostegno a strumenti che già funzionano.
Perché l'Europa tiene e le imprese europee tengono – soprattutto le più piccole, le piccole e medie imprese – se abbiamo una grande rete di collegamenti per le persone, per le merci e per i dati. Abbiamo oggi votato una relazione per la circolazione dei dati. Abbiamo la necessità di infrastrutture anche a quel riguardo perché l'Europa sostenga tutti coloro che possono generare valore.
Jean-Paul Denanot, rapporteur pour avis de la commission de l'agriculture et du développement rural.– Madame la Présidente, l'Europe affronte de multiples crises qui nécessiteraient effectivement aujourd'hui de plus en plus de moyens communautaires pour les gérer.
Le Conseil et les États membres doivent entendre ce que dit le Parlement: il y a urgence à s'engager résolument dans une nouvelle voie budgétaire où l'Union serait dotée de ressources propres, provenant par exemple des transactions financières. Il y a urgence à se donner les marges de manœuvre financières en rapport avec les enjeux du moment: le changement climatique, la transition énergétique, l'avènement de la société du numérique, la relance industrielle, l'emploi des jeunes, la crise des réfugiés, l'instabilité géopolitique au Moyen-Orient et, bien sûr, l'agriculture, dossier pour lequel j'ai été rapporteur du budget.
L'Europe peut beaucoup; ce projet politique a fait ses preuves; aujourd'hui, il est en panne, car il est soumis, effectivement, à des vents contraires. Comment peut-on imaginer, d'un côté, une rigueur budgétaire et proposer, de l'autre, beaucoup d'investissements? Je crois qu'il y a là une contradiction, il faut que l'Europe lève cette contradiction, il faut donner de l'air au budget européen.
Reimer Böge,Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für internationalen Handel.– Frau Präsidentin! Für den Ausschuss für internationalen Handel geht es darum, angemessene Stellenpläne in den Kommissionsdienststellen zu haben, damit die große Anzahl der aktuell verhandelten Abkommen angemessen und seriös verhandelt und auch anschließend einer vernünftigen Bewertung unterzogen werden kann. Wir brauchen eine verbesserte Öffentlichkeitsarbeit. Wir möchten auch an dem Projekt Aid for Trade weiter festhalten, und wir fordern auch eine Studie ein zur Rolle der NGOs.
Aber lassen Sie mich eines sagen zu der Debatte jetzt mit der Ratspräsidentschaft: Ich mache in diesem Haus schon relativ lange Haushaltsverfahren. Wir brauchen uns vom Rat nichts sagen zu lassen zu Logik und Seriosität im Haushaltsverfahren. Sie machen es sich zu einfach. Das, was man mit früheren Ratspräsidentschaften vereinbart hat, sei es bei den Zahlungsrückständen, sei es bei der Frage der Flexibilität, sei es bei der Frage des Front- und Backloading oder auch bei den Nebenbedingungen zu den EFSI-Vereinbarungen, das wischen Sie immer ganz schnell wieder beiseite. Ich sage Ihnen eines: Ihre Seriosität, auch im Haushaltsverfahren 2016, wird dadurch im hohen Maße mit beantwortet, ob Sie zum Zeitpunkt der Verhandlung den Beweis antreten, dass die Mitgliedstaaten sich nicht weiter wie bisher den angemessenen Zahlungen für den Madad-Fonds und für den Fonds für Afrika verweigern. Gerade mal 20 Millionen sind bisher zugesagt für jeden dieser Fonds. Die Kommission erwartet 501,8 Milliarden weitere Zusagen. Wenn Sie dieses nicht tun, dann sind Sie mitverantwortlich dafür, einschließlich der nicht angemessenen Ausstattung der Arbeiten der Vereinten Nationen, dass sich weitere Flüchtlinge auf den Weg nach Europa machen. Daran entscheidet sich Ihre Seriosität!
Μαρία Σπυράκη, Κυρία Πρόεδρε, αντιπρόεδρε Georgieva, σε αυτό τον προϋπολογισμό του 2016 έχουμε να αντιμετωπίσουμε τρεις σημαντικές προκλήσεις από την πλευρά της επιτροπής REGI:
Η πρώτη είναι η αποκλιμάκωση των εκκρεμουσών πληρωμών· σύμφωνα με την τελευταία ενημέρωση που μας έκανε η Επιτροπή, οι ανεξόφλητες πληρωμές τον Σεπτέμβριο ανήλθαν σε 8,4 δισ. ευρώ, ενώ συνολικά υπάρχουν αιτήματα για 15 δισ. ευρώ. Παραμένει λοιπόν ένα κενό.
Η δεύτερη πρόκληση που έχουμε να αντιμετωπίσουμε είναι η παρακολούθηση της απορροφητικότητας αλλά και της απόδοσης σε δουλειές και ανάπτυξη των χρημάτων που επενδύουν οι ευρωπαίοι φορολογούμενοι. Θεωρώ θετικό το γεγονός ότι έχουμε ορίσει ειδικό ευρωβουλευτή rapporteur για την Ελλάδα, πιστεύω όμως ότι η Ελλάδα δεν θα πρέπει να είναι η εξαίρεση, αλλά η παρακολούθηση της πορείας της εφαρμογής του κοινοτικού πλαισίου πρέπει να γίνει κανόνας για το Ευρωκοινοβούλιο.
Το τρίτο αφορά την αντιμετώπιση της προσφυγικής κρίσης. Εκεί είναι ιδιαίτερα θετικό το γεγονός ότι χώρες όπως η Ελλάδα μπορούν να χρησιμοποιήσουν κονδύλια από τα διαρθρωτικά ταμεία και τη συνοχή για να αντιμετωπίσουν την κρίση καθώς και το ανοιχτό παράθυρο που άφησε ο Πρόεδρος Junker για την εξαίρεση αυτών των δαπανών από το Σύμφωνο Σταθερότητας.
Cristian Dan Preda, rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères.– Madame la Présidente, je tiens tout d'abord à remercier les rapporteurs, M. Fernandes et M. Deprez, d'avoir pris en compte l'avis exprimé par la commission des affaires étrangères sur le budget 2016 dans la formulation de la réponse à la position du Conseil sur le budget.
Je tiens ensuite à attirer l'attention sur le fait que, de toutes les sections du budget, le Conseil a choisi de couper le plus drastiquement dans celle qui concerne les activités extérieures de l'Union européenne. Du point de vue de la capacité de l'Union à mener une politique extérieure cohérente, et implicitement à peser sur la scène internationale, j'estime que ces réductions budgétaires sont extrêmement inquiétantes. Ces réductions concernent l'instrument européen pour le voisinage, l'instrument de préadhésion, mais aussi l'instrument de coopération au développement, qui sert entre autres à financer l'action européenne en matière d'immigration.
Face aux multiples crises que rencontrent les pays de notre voisinage, face au défi posé par le grand nombre de réfugiés qui cherchent à s'enfuir des pays en conflit, se désinvestir est, je pense, la pire stratégie que nous pourrions suivre. C'est pour cette raison qu'il est impératif de restaurer et de renforcer les crédits de paiement et les crédits d'engagement.
Arne Lietz,Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Entwicklungsausschusses.– Sehr geehrte Frau Präsidentin! Dieser Haushaltsentwurf ist für den Bereich der Entwicklungszusammenarbeit wichtig, weil er auf die neuen internationalen Herausforderungen eingeht.
Wir müssen die aktuellen Konflikte in Afrika, in Syrien und im Irak und die damit verbunden Flüchtlingsströme auf humanitärer, entwicklungspolitischer und außenpolitischer Ebene europäisch angehen. Die EU muss bei der Bewältigung der katastrophalen humanitären Situationen stärker reagieren.
Ich habe mich für die S&D-Fraktion dafür eingesetzt, dass mindestens 26 Millionen Euro für die Bildung von Jungen – und hervorzuheben auch Mädchen – in den Flüchtlingslagern fließen. Damit wollen wir einer sogenannten verlorenen Generation vorbeugen.
Dass das nicht reicht, zeigen die vielen zusätzlichen Fonds, die derzeit von der EU aufgelegt werden beziehungsweise auch kofinanziert werden. Es ist wichtig, dass die Mitgliedsstaaten endlich ihre Anteile klar benennen und ohne Verzug auch einzahlen. Dazu gehören der neue Afrika-Fonds der Kommission zur Bekämpfung der Fluchtursachen mit einem Volumen von 1,8 Milliarden Euro, sowie der Madad–Fonds für die Bewältigung der syrischen Flüchtlingskrise, der auf 1 Milliarde aufgestockt werden soll.
Bogdan Andrzej Zdrojewski, autor projektu opinii Komisji Kultury i Edukacji.– Budżety powinny być oczywiście dla obywateli, a nie ministrów finansów. To wiemy, zdajemy sobie z tego sprawę. Ale czy ten budżet taki jest? W pewnym sensie jest, a w pewnym sensie nie, ponieważ klarowności mu bez wątpienia brakuje. Ale można powiedzieć bez żadnych wątpliwości, że jest to budżet odpowiedzialności – niezwykle trudny, w niezwykle trudnych czasach.
Chciałbym podkreślić przede wszystkim konieczność solidarności zarówno w zdobywaniu środków w tym budżecie, jak i solidarnego wydatkowania środków finansowych, które w tym budżecie koniec końców się znalazły. Reprezentując Komisję Kultury, Edukacji i Sportu chciałbym podkreślić cztery najistotniejsze rzeczy: po pierwsze, zgodnie z oczekiwaniami całej Komisji, powiększono programy Erasmus plus, Kreatywna Europa i Europa dla obywateli. To bardzo ważne i za to chcę bardzo serdecznie podziękować. Druga rzecz niezwykle istotna: schodzimy z zobowiązań starych, co jest też niezwykle istotne, czyli redukujemy te zobowiązania, na które czekają obywatele. I ostatnia rzecz, trochę krytyczna: brakuje środków jeszcze na programy pilotażowe i tylko o to chciałbym się dopomnieć.
Paul Rübig, im Namen der PPE-Fraktion.– Frau Präsidentin! Ich möchte mich auch recht herzlich für den Vorschlag der Kommission bedanken. Es ist ganz einfach wichtig, dass wir diese Aussprache auf gleicher Ebene führen. Der Rat muss sich in Zukunft auf der politischen Ebene besser akkordieren, damit, wenn die Verhandlungen beginnen, ein Mandat besteht, dass auch seriös mit dem Parlament dementsprechend verhandelt werden kann.
Das Europäische Parlament legt natürlich auch großen Wert darauf, dass die Frage der Wirtschaft und der Beschäftigung gerade bei den Programmen für die kleinen und mittleren Betriebe, beim COSME-Programm, absolute Priorität haben muss. Wir brauchen hier die 16,5 Millionen an neuen commitments, auch für die Beschäftigungsinitiative, insbesondere auch für die Arbeitslosen, aber auch für die Flüchtlinge, damit hier neue Initiativen Platz greifen können und damit die duale Ausbildung mit Lehrlingen in den Mittelpunkt gestellt wird. Europa muss hier Vorbild sein, wir müssen hier aktiv werden. Es ist sehr klar, dass wir in diesem Bereich, natürlich auch in der Flüchtlingspolitik, neue Standards setzen müssen. Wir müssen durch alle Haushaltslinien gehen und sehen, wie wir hier unterstützen können, wie wir hier Stabilität erreichen können, und wie wir hier den rechtsstabilen Raum in Europa schützen können.
Zum Parlamentsbudget möchte ich nur sagen, dass natürlich jetzt der Eintritt der neuen Fraktion mit über 40 Dienstposten und 3,5 Millionen Euro den europäischen Steuerzahler mehr belasten würde. Faktum ist, dass wir derzeit enorme Einsparungsmaßnahmen unternommen haben, um hier zu keiner Erhöhung des Budgets zu kommen, dass wir die 20 % sogar noch unterschreiten, die uns normalerweise zustehen, und dass wir es trotz zusätzlicher Wünsche der neuen Fraktion, die den Steuerzahler belasten, geschafft haben, hier ein vernünftiges und langfristiges Budget zur Verfügung zu stellen. Im Zusammenhang mit der Mitarbeiterentlohnung, die wir haben, und den Missbrauchsgrenzen, die es hier gibt, sollten die Kollegen, die ihre Möglichkeiten nicht ausnützen wollen, in der Öffentlichkeit bekanntgeben, welche Mitarbeiter sie nicht brauchen. Denn wenn sie nicht viel anwesend sind und nicht viel arbeiten, dann brauchen sie natürlich auch keine Mitarbeiter. Das würde zu enormen Einsparungspotenzialen führen.
PRESIDENZA DELL'ON. ANTONIO TAJANI Vicepresidente
Jens Geier, im Namen der S&D-Fraktion.– Herr Präsident, werter Herr Minister Gramegna, liebe Frau Vizepräsidentin Georgieva, liebe Kolleginnen und Kollegen! Zunächst mal meinen Dank an unseren Generalberichterstatter für eine ganz ausgezeichnete Zusammenarbeit im Vorverfahren dieser Debatte und unserer morgigen Beschlussbildung. Ich muss seine Darstellung nicht wiederholen, sie wird von den sozialistischen und demokratischen Abgeordneten meiner Fraktion uneingeschränkt geteilt.
Der Rat muss jetzt Farbe bekennen. Heute Morgen haben viele Fraktionsvorsitzende dieses Hauses völlig zu Recht kritisiert, dass der Rat in der einen Formation sich unter größtmöglichen Verletzungen auf etwas politisch einigt und derselbe Rat in seiner Finanzformation anschließend diese Einigung nicht finanziert. Die Finanzminister haben jetzt die Chance, das zu heilen. Aber im Trilog am vergangenen Montagnachmittag hat es noch geheißen: Die Bewältigung der Flüchtlingskrise ist zwar wichtig, aber Haushaltsdisziplin ist es auch. Und das, meine Damen und Herren, sehr geehrter Herr Minister, kann nicht Ihr letztes Wort sein, und zwar aus humanitären Gründen nicht, und auch aus haushälterischen Gründen nicht. Ich glaube wirklich, dass Menschenleben wichtiger sind als Haushaltsdisziplin.
Und zweitens, wenn es um die haushalterischen Gründe geht: Der Ansatz des Rates und der des Parlaments sind jetzt mal gerade 4,3 Milliarden Euro auseinander. Der Änderungshaushalt Nummer 8 der Kommission führt Einnahmen in den EU-Haushalt auf aus Eigenmitteln und Strafzahlungen, die bereits einen großen Teil dieses Geldes abdecken würden. Derselbe Änderungshaushalt führt zusätzliche Einsparungen für die Mitgliedstaaten aus dem Bruttonationaleinkommen auf, sodass wir einen Nettoeffekt von 8 Milliarden Euro vorfinden. Also: Geld ist da. Alles, was einem wichtigen Beitrag der EU zur Linderung der Flüchtlingskrise entgegensteht, ist der Dogmatismus der Mitgliedstaaten in Haushaltsfragen.
Mein Problem, wenn ich den Rat an der Stelle über Einsparungen und über Haushaltsdisziplin reden höre, ist, dass er, wenn es um seine eigenen Interessen geht, das nicht ganz so ernst nimmt. Ich habe ein großes Problem damit, wenn wir in diesem Haus über Einsparungen reden, der Rat aber gleichzeitig nicht in der Lage ist, sich bei der Neubenennung von Richterstellen im Europäischen Gerichtshof zu einigen, sodass wir statt zwölf zusätzlicher Richter achtundzwanzig bekommen, weil die Mitgliedstaaten nicht in der Lage sind, sich anders zu einigen, als dass jeder Mitgliedstaat eine zweite Richterstelle am Europäischen Gerichtshof bekommt. Meine Damen und Herren, die kommen ja nicht zu Fuß, die haben Fahrer, die haben Sekretariatskräfte, die haben Mitarbeiter. Also die Seriosität – Kollege Böge hat es schon angesprochen – an der Stelle des Rates, wenn es um Einsparungen geht, ist ein bisschen beschädigt.
Verehrter Herr Minister Gramegna! Bitte setzen Sie sich dafür ein, dass sich der Rat positiv zum Abänderungsschreiben Nummer 2 der Kommission verhält, und kommen Sie mit einer anderen, veränderten, besseren Ratsposition in die Schlichtung!
Richard Ashworth, on behalf of the ECR Group.– Mr President, I welcome Commissioner Georgieva’s proposals. She is, as usual, disciplined, controlled and sensible and for that she has my thanks and my full support. She spoke of building a budget on principles. May I suggest too, first, European added value. That means a budget which focuses its resources on those areas where it can help the Member States most. For example: of course we must respond positively and urgently to the refugee crisis and of course we can and must help the farming sector through a very difficult period, but at the same time it is important that we neither get deflected from nor lose sight of the single most important thing the EU budget could be doing for Europe’s citizens, and that is creating jobs and growth. The European Fund for Strategic Investments (EFSI) is our flagship policy here and it is vital that it delivers this year.
The second policy principle is value for money. We do not have limited resources for the budget, but that does not justify Parliament’s call for an ever bigger budget. The size of the budget was agreed under the terms of the multiannual financial framework (MFF) and this is not the time to be going back to the Member States asking for more money. Rather, this is the time for us to see more focus and greater prioritisation in our spending. That means taking the tough decisions. It does mean discipline and it means that we have to do more to ensure effective, efficient delivery.
Jean Arthuis, au nom du groupe ALDE.– Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Madame la Vice-Présidente, mes chers collègues, le projet de budget 2016 tel qu'il a été ajusté par la commission des budgets – et je veux, à cet égard, saluer le travail tout à fait remarquable accompli par le rapporteur général, José Manuel Fernandes, et par le rapporteur pour les autres sections, Gérard Deprez – est un budget corseté par le cadre financier pluriannuel 2014-2020, supposé répondre au problème de l'époque où il a été conçu et adopté; autrement dit, en dépit de nos efforts, ce budget est largement le miroir du passé.
Face aux crises, celle de l'euro et du surendettement de la Grèce, puis celle des migrations, l'Union européenne, privée de moyens budgétaires et de flexibilité, se condamne à donner en spectacle ses faiblesses, voire son impuissance. Au-delà de nos votes, l'impression qui domine est que l'Union européenne ne pourra juguler les flux migratoires qu'à la condition de lutter efficacement contre les causes des migrations, aussi bien en mettant fin aux violences au Moyen-Orient et dans la Corne de l'Afrique qu'en engageant une véritable politique de développement dans l'Afrique subsaharienne. Or, il est manifeste que le budget 2016 ne dispose pas des crédits requis pour agir à la racine des mouvements de population qui convergent vers notre continent.
Et pourtant, Jean-Claude Juncker nous l'a rappelé ici même ce matin, à situation exceptionnelle, budget exceptionnel. Belles paroles en attente d'actes. Première illustration de notre indigence: la création de corps de garde-côtes et de gardes-frontières aux frontières extérieures de l'Union européenne est proposée par les chefs d'État ou de gouvernement. En supposant que soient réglées les modalités du commandement de ces garde-côtes et gardes-frontières, où sont les crédits nécessaires? S'agissant des camps de réfugiés aux frontières de la Syrie, en Turquie, au Liban, en Jordanie, Mme Merkel et Jean-Claude Juncker, ce matin encore, s'accordent à juger qu'une enveloppe de trois milliards est requise. Où sont les crédits correspondants?
À ce stade, compte tenu de la situation financière de la plupart des États membres, nous devons être conscients des difficultés qui vont jalonner la conciliation qui s'ouvre, Monsieur le Ministre. Le vote du Parlement va donner force aux négociateurs qui feront tout pour convaincre le Conseil du bien-fondé de nos options budgétaires. Cela étant, je gage que la conciliation sera une rude épreuve, quelle qu'en soit la conclusion. Elle nous donnera des arguments décisifs pour engager sans délai la révision du cadre financier pluriannuel. Ce sera l'épreuve de vérité pour la Commission de la dernière chance et la responsabilité historique du Conseil d'y répondre.
Liadh Ní Riada, thar ceann an Ghrúpa GUE/NGL.– A Uachtaráin, cuirim fáilte roimh chuid de na feabhsúcháin ón gCoiste um Buiséid maidir le seasamh na Comhairle agus an Choimisiúin ar Bhuiséad 2016, ach fós tá sé i bhfad ó cad atá ag teastáil uainn chun aghaidh a thabhairt ar na deacrachtaí.
Cuireann sé béim ar an bpráinn atá le hathbhreithniú a dhéanamh ar an gCreat Airgeadais Ilbhliantúil. Is rud maith é ar ndóigh an méadú EUR 500 milliún mar fhreagairt don ghéarchéim déirí agus cuirim fáilte roimh an méadú do COSME mar atá molta ag an bParlaimint, go háirithe tar éis laghdú uafásach ón gComhairle.
Ní mór dúinn a bheith meabhrach agus sinn ag obair le EUR 6 bhilliún níos lú ná mar a bhí againn i 2007 – 2013. Tá fadhbanna ollmhóra airgeadais os ár gcomhair amach agus tá sé seo ann de bharr an easnaimh a bhí againn arís i 2007 – 2014. Níl sé ceart agus tá sé meargánta nach bhfuil na Ballstáit ag déanamh aon rud faoi na billí nach bhfuil íoctha. Táimid ag cur an bhuiséid ar ghaineamh súraic agus sinn ag ciceáil an fhadhb síos an bóthar. Caithfidh an tAontas Eorpach a bheith réadúil faoi seo, mar cinnte, in 2017 beidh torthaí na bhfadhbanna airgeadais seo ró-shoiléir ar fad.
Indrek Tarand, on behalf of the Verts/ALE Group.– Mr President, I would like to thank the Commissioner for her draft proposal, which is a good basis for us to work on, and I would like to thank the rapporteurs for their determination and tenacity.
I have four quick remarks. As for EFSI, we stand firmly behind the rapporteur to achieve full actual restoring, i.e. heeding, of the promises to undo EFSI-related cuts, in particular with regard to Horizon 2020 and CEF. Regarding migration, while we support the approach, we still believe, as stated in the resolution on DAB 7 a couple of weeks ago, that in particular the European Asylum Support Office needs to be boosted further. We welcome the wisdom of the Budget Committee to fight for the end of bullfighting subsidies and very much hope that Plenary does not fall back behind that. It was only one vote which decided the whole thing.
Allow me a short comment on ITER. We regret that the excellent amendments made by Mr Berger were withdrawn. They reflected well the current concerns with the bad management and rising costs of ITER, as confirmed recently by the German Government. We hence hope that the plenary rejects the ITER position and supports our own amendments which, while not coordinated with Mr Berger, could have been his. We found a good compromise on the EU-EP budget, but we believe it is crucial to identify further saving areas for years to come, and I would promise to come up with some radical ideas in the committee.
Let me finish by encouraging the rapporteurs to continue being tenacious until the very end of our upcoming conciliation process.
Marco Zanni, a nome del gruppo EFDD.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, vorrei partire ringraziando i due relatori e il Commissario per il difficile lavoro che hanno svolto in questi mesi.
Il Parlamento europeo ha espresso nella sua posizione alcune priorità che sono anche le nostre, a partire da un impegno maggiore dell'Europa per affrontare la questione relativa all'immigrazione. È da quando ho iniziato la mia esperienza in quest'Aula che insisto per sottolineare come questa tematica debba essere al centro dei nostri sforzi e dei nostri impegni. Alcuni colleghi che oggi sono qui in Aula erano con me in Sicilia a luglio ed hanno visto quanto sia difficile la gestione di questa emergenza che l'Italia e gli altri paesi di frontiera non sono in grado di sostenere da soli.
Il bilancio europeo non è fatto, tuttavia, solo di priorità da sostenere ma vi si annidano sprechi e privilegi che non possono essere tollerati. Qual è la necessità di incrementare ogni anno i fondi pubblici ai partiti e alle fondazioni politiche europee? Qual è inoltre la necessità di aumentare nuovamente le spese per gli assistenti parlamentari o i gruppi politici di questo Parlamento? Vi chiedo inoltre quale sia il valore aggiunto di istituzioni come il Comitato economico e sociale e il Comitato delle regioni, che non hanno alcuna funzione legislativa ma bruciano ogni anno centinaia di milioni di euro di soldi pubblici.
Dobbiamo essere noi per primi a dare l'esempio ai cittadini cui chiediamo continui sacrifici. Non è certo aumentando i costi della politica e della burocrazia europea che possiamo essere credibili. Su questo credo ci sia ancora molta strada da fare.
Auke Zijlstra, namens de ENF-Fractie.– We hebben het vandaag over de begroting, over het geld dat Brussel afneemt van de burgers. Terwijl het naheffingen regent, moet er telkens meer geld bij. Met al die miljarden is er geen oplossing voor de financiële crisis gekocht en evenmin een oplossing voor de migratiecrisis gevonden. Maar critici daarvan worden wel bedreigd met stopzetting van subsidies. Dat is ondemocratisch en onverantwoord en laat de onvolwassenheid van dit nepparlement zien.
Waar is dat geld dan allemaal heengegaan? Onder andere naar een vliegveld in Spanje waar nooit iemand is geland, of naar een geluidsscherm in Polen, ergens waar niemand woont. Bovendien wordt het geld ook niet volgens de regels besteed. Ieder jaar opnieuw wordt dat door de Rekenkamer vastgesteld. Kortom, de budgetten worden ondoeltreffend en foutief besteed en ook de asielcrisis zal met geld niet opgelost worden. Mijn partij zal dus tegen deze voorstellen stemmen en pleit voor een enorme verlaging van de begroting. Laat de EU ophouden met deze nutteloze en kostbare spilzucht.
Ελευθέριος Συναδινός (NI).– Κύριε Πρόεδρε, μελετώντας τον προϋπολογισμό της Ευρωπαϊκής Ένωσης για το 2016, έχω την εντύπωση ότι εθελοτυφλούμε. Πίσω από τις όμορφα γραμμένες επικεφαλίδες κρύβεται ένας εντελώς διαφορετικός κόσμος.
Πώς είναι δυνατόν 15,5 εκατ. νέοι ηλικίας 15-24 ετών να επωφελούνται από τον προϋπολογισμό αλλά η ανεργία σε ηλικίες κάτω των 25 ετών να αγγίζει το 21%;
Δεν είναι δυνατόν να προβλέπεται μείωση των δαπανών στην αγροτική ανάπτυξη, όταν λόγω του εμπάργκο της Ρωσίας στα αγροτικά προϊόντα από τον Αύγουστο του 2014 σημειώθηκαν απώλειες στα αγροτικά εισοδήματα ύψους 3,6 δισ. ευρώ.
Ή μήπως οι διαδηλώσεις και τα επεισόδια των αγροτών στα κράτη μέλη είναι για να μας ευχαριστήσουν για τα μέτρα που λαμβάνουμε;
Δεν είναι δυνατόν να προϋπολογίζετε 1,9 δισ. ευρώ για το άσυλο και τη μετανάστευση, όταν μέχρι στιγμής έχουν εισέλθει στην Ένωση περίπου 710.000 μετανάστες. Δηλαδή για το 2016 προϋπολογίζετε περίπου 2700 ευρώ ανά μετανάστη, τη στιγμή που στη χώρα μου πάνω από το 44% του πληθυσμού είχε το 2013 εισόδημα κάτω από το σταθερό όριο φτώχειας. Τέτοιοι προϋπολογισμοί είναι για να μένουν στη θεωρία και να δίνουν στους πολίτες της Ευρωπαϊκής Ένωσης την εντύπωση ότι τους βοηθάμε. Αυτό είναι ένα μεγάλο ψέμα.
Giovanni La Via, relatore per parere della commissione per l'ambiente, la sanità pubblica e la sicurezza alimentare.– Signor Presidente, signor Ministro, signor Commissario, onorevoli colleghi, in questi anni ci siamo battuti perché si potessero implementare tutte le politiche europee e ogni anno il bilancio è stato un continuo confronto perché tutti i progetti politici e le politiche potessero essere implementati.
A nome della commissione per i bilanci vorrei semplicemente sottolineare alcune necessità che evidenziamo sulle linee di nostra competenza. Da un lato, quelle relative alla ricerca sul clima, sul cambiamento climatico, sulla salute. Però c'è soprattutto un tema che ci sta a cuore e che vorremmo vedere soddisfatto in bilancio. È evidente che alcune delle agenzie – e faccio riferimento all'agenzia europea per i medicinali e all'ECHA – non riescono più a espletare le loro funzioni, anche se le risorse per l'espletamento delle funzioni vengono dall'esterno, semplicemente perché non hanno più a disposizione le risorse di personale necessarie. Il lavoro aumenta, i compiti che affidiamo sono sempre di più, ma dobbiamo adeguare l'action plan delle agenzie, altrimenti non daranno i servizi richiesti.
Jan Olbrycht (PPE).– Panie Przewodniczący! Rok 2016, zarówno w sensie wielkości budżetu, jak i jego wykonania, będzie miał ogromny wpływ na debatę na temat przeglądu wieloletnich perspektyw finansowych, jak również na temat kolejnych lat tejże perspektywy. Trzeba sobie zdawać sprawę z tego, że pierwsze lata perspektywy wyprzedzające rok 2016 to już jest okres wykorzystywania w dużym stopniu mechanizmów elastyczności, to już jest wykorzystanie w dużym stopniu dostępnych marginesów. W związku z czym widać bardzo wyraźnie, że rok 2016 jest już efektem pewnych działań, które zostały wykonane w latach 2014 i 2015. W związku z czym wielkość budżetu, jego struktura wyraźnie wskazuje na to, że pułapy, które są uzgodnione na lata 2014–2020, są za niskie. One są za niskie i w związku z tym pewnych rzeczy nie da się zrealizować, a nowe wydatki, które pojawiają się, jeszcze tę sytuację pogarszają. Zwracam na to uwagę, ponieważ będzie to rzutowało na naszą debatę dotyczącą przeglądu.
(Mówca zgodził się odpowiedzieć na pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki (art. 162 ust. 8 Regulaminu))
Paul Rübig (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Danke, Herr Präsident Tajani! Ich hätte eine Frage in Bezug auf den Europäischen Innovationsfonds.
Dort schlägt ja das Parlament die Erhöhung der Mittel um 5 Millionen Euro zur Deckung der Gesamtkosten der Implementierung des neuen KMU-Fensters vor, die Mittel für die kleinen und mittleren Projekte sollten also im EFSE-Fonds, im Juncker-Fonds, dementsprechend schnell und effizient zur Verfügung stehen.
Glauben Sie, dass das wirklich auch die Priorität des Rates sein kann, dass wir gerade in den kleinen und mittleren Betrieben neue Jobs schaffen?
Jan Olbrycht (PPE), odpowiedź na pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. Absolutnie zgadzam się z panem posłem i uważam, że rok 2016 będzie jakby sprawdzeniem pewnej woli politycznej, wyrażonej funduszem Junckera. Jeżeli tak wiele zostało powiedziane na temat tego, jakie pieniądze powinny być przeznaczone na małe i średnie przedsiębiorstwa, nie tylko w Horyzoncie 2020, nie tylko w polityce spójności, ale również w tak zwanym funduszu Junckera, uważam, że rzeczywiście sugestia dotycząca działań w tym zakresie jest absolutnie słuszna.
Vladimír Maňka (S&D)– napriek novým, nepredvídaným nákladom sme našli cestu a riešenia, aby sme rozpočet Európskeho parlamentu nemuseli navyšovať oproti číslam, ktoré sme odsúhlasili na jar.
Potrebujeme sa teraz sústrediť na spoločné riešenia pre vyšší rast a zamestnanosť, kvalitnejší život ľudí. Ale aj na riešenie vízie, v ktorej život postupne prináša v podobe finančnej a hospodárskej krízy, migračnej krízy, konfliktu na Ukrajine, gréckej dlhovej krízy. Nemali by sme si pritom stavať do cesty sami prekážky. V Komisii a v Európskom parlamente je dnes 104 ľudí plne vyťažených len odpoveďami na otázky, ktoré poslanci Komisii predkladajú. Stojí to milióny eur ročne. Keby sa každý poslanec správal tak ako tí, ktorí sú na čele štatistík, potrebovali by sme ročne ďalších viac ako 200 miliónov Eur len na odpovede Komisie na otázky poslancov. Množstvo otázok sa nám podarilo obmedziť, ale finálne riešenia v boji s byrokraciou nás ešte čakajú. Ak chceme naštartovať Európu, potrebujeme Junckerov investičný plán. Európske financie musia ísť do projektov s najvyššou pridanou hodnotou. Implementácia eurofondov nemôže meškať. Európska únia musí platiť svoje záväzky načas. Potrebujeme rozbehnúť digitálny trh, energetickú úniu, reformovať finančný sektor. Polovica svetových finančných operácií nemôže tiecť cez daňové raje. Nemôžeme si dovoliť chyby. V mori nemusí najprv zahynúť 1700 migrantov, až potom Rada navýši financie pre agentúru Frontex, ktoré sme v rozpočte žiadali roky predtým.
Aj Junckerov investičný plán má riziká. Rizikom bol spôsob výberu generálneho riaditeľa Európskeho fondu pre strategické investície. Ten, kto za výsledky nesie zodpovednosť si mal najprv manažérskymi a psychologickými testami overiť schopnosti kandidátov. Doterajšie skúsenosti ukazujú, že financovanie európskeho rozpočtu nemôže závisieť od politickej či ekonomickej situácie v jednotlivých štátoch. O rok vyvrcholia diskusie o vlastných zdrojoch. To je šanca vyriešiť problémy spojené s financovaním európskeho rozpočtu.
Nedzhmi Ali (ALDE).– Mr President, the budget for 2016 has been discussed several times regarding its priorities and the need to increase financing in key areas, and all in the context of the existing economic situation of an unprecedented migration and refugee crisis.
Unfortunately, the Council decision to make some cuts both in commitment and payment appropriations does not correspond to the political priorities nor to the unfavourable environment. That is why we are reversing the cuts made by the Council. Furthermore we propose that commitment and payment appropriations be raised in several key areas, supporting the full use of all flexibility tools available in the Multiannual Financial Framework 2014-2020.
In order to provide an initial response to the immigration crisis we need to increase by almost EUR 1.2 billion the commitments under the headings Security and citizenship and Global Europe, in comparison with the Commission’s original proposal.
In order to overcome the weakness of the EU’s economy almost EUR 1.9 billion in commitment appropriations are envisaged for the Smart and inclusive growth heading. This financing supports continuation of the Youth Employment Initiative, restores the original pre-EFSI profile of Horizon 2020 and the Connecting Europe Facility in line with the commitment the Committee on Budgets made during the EFSI negotiations, as well as additional allocations to small and medium-enterprises.
In relation to the ongoing crisis affecting European farmers and in order to support the dairy sector, we have proposed increasing funding by EUR 500 million under the heading Sustainable growth: natural resources, in line with the measures announced by the Council and the Commission in September, thus supporting the main goals of the budget – to boost innovation, create jobs, deal more effectively with migration and strengthening the global role of the European Union.
We should not forget the commitments in the implementation of the payment plan agreed by Parliament, the Council and the Commission back in May 2015.
Younous Omarjee (GUE/NGL).– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, nous discutons d'un budget limité par les cadres restrictifs du CFP, avec des marges de manœuvre fort étroites. Vous connaissez notre appréciation sur ce cadre, qui sacralise l'austérité et la discipline budgétaire comme horizon indépassable et prive surtout l'Union des moyens suffisants pour répondre aux défis multiples d'un monde chaotique, d'un monde en crise, d'un monde mouvant et d'une Europe confrontée à de nombreuses difficultés.
J'espère que nous aurons ce débat au moment de la rediscussion du CFP, et la question des ressources propres se posera inévitablement, pour donner à l'Union les moyens de faire face à ces défis.
Nous le voyons bien d'ailleurs avec la crise migratoire: la proposition du Parlement européen va dans le bon sens, mais elle demeurera insuffisante pour répondre à l'ampleur du défi qui est devant nous.
Jonathan Arnott (EFDD).– Mr President, we tried to find ways of cutting the European Union budget, of understanding that, at a time such as this, taxpayers actually cannot support more and more money going from the people to the European Union. And so we, the EFDD, put in 142 amendments to the EU budget and we watched as every single one of those 142 attempts to save money for the taxpayer of the UK and the taxpayers in all of the Member States of the European Union was voted down. Not that we should be particularly surprised – just like the last 55 times the UK tried to oppose a measure in the Council of Ministers, when we were voted down 55 out of 55 times.
We put forward measures on issues like the coordination, surveillance of and communication on the EMU, including the euro. Do we really need to be spending more money on a propaganda campaign on the euro? A tenfold increase in the cost of the European Chemicals Agency – again, something we do not believe is needed. We believe that money could be cut from the European Union special representatives. The European Council, with this whole gentleman’s agreement that supposedly exists and yet, as we have seen even today as we have talked about the 2013 discharge, the Council just is not even answering Parliament’s questions. Well if they are not recognising a gentleman’s agreement then we should certainly not. The Committee of the Regions: again, a body which is getting far too much taxpayers’ money. And then we look at our own House. We should put our own house in order, see what we are spending that we do not need to be: cost of meetings and activities of former members, EUR 210 000 that, frankly, does not actually make a difference to anything whatsoever.
In the vast majority of these areas, we have talked about cutting rather than abolishing budget lines altogether. We have said we want to cut them – and some of them, personally, I would abolish altogether – but we see every single one voted down. That is what we get in this place. Sadly, that is how things work in this place, in the European Union.
Barbara Matera, relatrice per parere della commissione per i diritti della donna e l'uguaglianza di genere.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, ringrazio l'onorevole Fernandes per il lavoro che sta conducendo con dedizione e cognizione.
Il testo del parere di cui io sono relatrice per la commissione per i diritti della donna e l'uguaglianza di genere ribadisce proprio la necessità di impiegare coerentemente parte della spesa dell'UE a beneficio di iniziative orientate a garantire la parità di genere in tutti i settori. Nello specifico, io e le mie colleghe chiediamo di insistere sull'importanza di destinare finanziamenti a programmi di supporto dell'imprenditorialità femminile principalmente attraverso il COSME, il Fondo sociale europeo e l'iniziativa per l'occupazione giovanile.
Chiedo inoltre, alla luce dei tantissimi femminicidi e atti di violenza subiti dalle donne quotidianamente, di ampliare la spesa destinata a supportare campagne di sensibilizzazione e di consapevolezza contro gli stereotipi di genere e al bisogno di conservare l'indipendenza del programma Daphne, proprio il programma che è in seno al programma diritti, uguaglianza e cittadinanza.
Infine ho insistito affinché fosse introdotto all'interno del documento un accenno all'esigenza di istituire un Centro di monitoraggio europeo sulla violenza di genere. Ho terminato i minuti a mia disposizione.
Marian-Jean Marinescu (PPE).– Domnule președinte, 2016 este al treilea an din CFM 2014-2020. Experiența din anii trecuți ne arată că bugetul se negociază cu multe eforturi și apoi nu se implementează. Mă întreb cât din bugetele 2014 și 2015 s-a cheltuit ca alocare din CFM 2014-2020? Cred că foarte puțin.
Consiliul folosește această situație pentru a propune micșorarea bugetului 2016. Este o atitudine de guvern național, nu de Consiliu European! Este incorect ce se întâmplă. Miniștrii care ar trebui, în cadrul guvernelor lor, să adopte măsurile necesare pentru implementarea politicilor europene, dar nu o fac, decid micșora bugetul european pentru că nu este cheltuit. Consiliul trebuie să ceară statelor membre să aplice politicile europene.
Comisia trebuie să intervină și să urgenteze procedurile necesare pentru implementarea bugetului. Comisia trebuie să adopte o poziție proactivă; nu trebuie să aștepte acțiunile statelor membre.
Vor urma negocieri. Cred că poziția Parlamentului European trebuie să fie în favoarea utilizării la maxim a resurselor bugetare pentru politicile de investiții în toate programele europene. Trebuie să susținem, în același timp, alocarea de resurse din afara bugetului pentru situațiile de criză. Cred că trebuie să fim extrem de fermi, să luăm în considerare chiar și neaprobarea bugetului în cazul în care Consiliul menține poziția actuală.
Eider Gardiazabal Rubial (S&D).– Señor Presidente, señora vicepresidenta, señor ministro, desde que la Comisión nos presentó su propuesta de presupuestos, hemos estado trabajando en este Parlamento para ver si las prioridades de la Unión Europea cuadraban con los recursos de la Unión, y creo que a nadie le sorprenderá que le digamos que no nos parecen recursos suficientes. Por eso, lo que implica nuestra propuesta es un aumento de 3 600 millones de euros para 2016, que, a priori, puede parecer una cifra importante, pero que, si lo miramos con el presupuesto, es tan solo un 2,34 % de incremento.
Un pequeño incremento, un pequeño gesto, pero que permitiría tener un gran impacto. Porque con estos 3 600 millones de euros extra podríamos compensar, por ejemplo, los recortes que nos vimos obligados a hacer por el plan Juncker, y así, poder cumplir los objetivos de investigación y de infraestructuras que nos marcamos. O podríamos, también, renovar el compromiso contra el desempleo juvenil, financiando un año más la Garantía Juvenil. O podríamos compensar a nuestros agricultores y ganaderos, que están siendo afectados por el veto ruso o por la crisis de la leche. Y también, sí, con estos 3 600 millones podríamos financiar medidas para atender en condiciones mínimas de dignidad a esas miles de personas que han tenido que abandonar sus hogares.
Pero, señora comisaria y señor ministro, hoy, más allá de este debate coyuntural sobre si hace falta más dinero aquí o allí, hay que ir un paso más allá. Porque no es serio que cada vez que surja una iniciativa, una nueva necesidad, una crisis o una urgencia, el presupuesto no sea ágil. No es serio que un proyecto político como el de la Unión Europea tenga una capacidad presupuestaria ridícula y, desde luego, no es serio que los recursos de la Unión dependan de la buena voluntad de los Estados miembros.
Europa no puede vivir de la caridad de los Estados, sino del compromiso de ellos. Y por eso, es responsabilidad mía, de mi Grupo y de este Parlamento, exigirlo. Jean Monnet dijo que Europa se forjaría en las crisis y que sería la suma de las soluciones que se encuentran a dichas crisis. Últimamente, más que sumas estamos viendo restas, así que, a ver si en los próximos días podemos cambiar esa ecuación y, desde luego, podemos construir una Europa de la que nos sintamos orgullosos.
Urmas Paet (ALDE).– Järgmise aasta eelarvega on Euroopa Liidul võimalus parandada mõned olulised senised tegematajätmised, mis puudutavad ulatuslikku põgenikekriisi. Nii on hädavajalik lõpuks suurendada rahaeraldist Süüria põgenikelaagritele Türgis, Jordaanias ja Liibanonis, aga ka teiste konfliktipiirkondade põgenikelaagritele. Elamistingimuste parandamine neis keskustes võimaldaks põgenikel vältida ohtlikku teekonda Euroopasse, sest osa põgenike Euroopasse liikumise põhjustest on ju olnud põgenikelaagrite katastroofiline alarahastatus. Jah, see on kallis, tagada neis keskustes olevatele inimestele elementaarsed elamistingimused, kuid veelgi keerulisem on näha neid inimesi võtmas ette ohtlikku teed Euroopasse.
Teiseks tuleb oluliselt suurendada panust Kreekas ja Itaalias põgenike vastuvõtukeskuste loomiseks ja adekvaatseks ülalpidamiseks. See võimaldaks piiri panna põgenike traagilisele ja juhitamatule liikumisele mööda Euroopat. Samuti tuleb tõsiselt suurendada panust läbimõeldud arengu toetamiseks nii Euroopa Liidu lõuna- kui ka idanaabruses, sealhulgas Ukrainas.
Miguel Urbán Crespo (GUE/NGL).– Señor Presidente, Señorías, estos presupuestos siguen representando una apuesta por la Europa de la austeridad, esa Europa insolidaria con sus compromisos en ayuda humanitaria, cooperación para el desarrollo y lucha contra los grandes riesgos climáticos, como el cambio climático; una Europa que trata a países como Grecia, Turquía o Marruecos como Estados tapón para impedir la movilidad de cientos de miles de personas desplazadas, en muchos casos, debido a las propias políticas de la Unión Europea.
Unos presupuestos que fomentan un modelo de desarrollo productivo caduco y lesivo para los derechos laborales, basado en megaproyectos energéticos y de transporte sucios, inseguros y que alejan cada vez más a la ciudadanía de la toma de decisión sobre cuestiones que la afectan en lo cotidiano, sobre el acceso a bienes públicos esenciales, como el agua, la energía, la alimentación, la sanidad o la educación.
En suma, estos presupuestos no responden a las necesidades de la ciudadanía europea, sino a la de las grandes transnacionales y lobbies. Decidan ustedes, cuando voten, para quiénes legislan y cuáles son sus lealtades y con quién están. Las nuestras las tenemos claras: están con la ciudadanía y los trabajadores de Europa.
Alain Lamassoure (PPE).– Monsieur le Président, le président Juncker l'a reconnu ce matin, le budget européen n'est plus au niveau des responsabilités que les États membres confient à l'Union.
Il en a tiré une première conclusion: à circonstances exceptionnelles, recettes exceptionnelles. Certes! Mais j'ajouterai un amendement: le vingt-et-unième siècle sera lui-même exceptionnel. Avant les réfugiés, il y a eu le terrorisme, il y a eu le plan d'investissement – dit "plan Juncker" –, il y a eu le programme exceptionnel sur l'emploi des jeunes; dans quelques semaines, il y aura le climat et l'énergie, l'an prochain, la stratégie numérique, etc.
La vraie conclusion à tirer est que nous devons préparer dès maintenant la révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel. À cette fin, je suggère à la Commission européenne d'engager un travail préparatoire qui est politiquement nécessaire. Il s'agit d'évaluer, secteur par secteur, les économies budgétaires globales qui sont ou seront rendues possibles par le transfert d'une compétence au niveau européen. Un corps européen de gardes-frontières sera évidemment plus efficace et moins coûteux que vingt-huit polices nationales des frontières. Le ciel unique – un seul contrôle aérien – coûtera moins que vingt-huit contrôles nationaux et améliorera la sécurité aérienne.
Les remarquables commissaires chargés de la concurrence obtiennent chaque année de la part des multinationales des milliards d'euros d'amende hors de portée de nos autorités nationales. À la limite, un euro de plus dépensé à Bruxelles peut permettre d'économiser vingt-huit euros dans les États membres, c'est la simple traduction budgétaire du principe de subsidiarité.
Isabelle Thomas (S&D).– Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente, Monsieur le Ministre, je sais que vous partagez le principe selon lequel toutes les décisions politiques comportant des mesures budgétaires doivent être honorées par des paiements. Cela peut paraître une évidence, mais cela ne l'est pas, puisque la prévision des factures impayées fin 2015 s'élève à 17,5 milliards d'euros. C'est en vertu de ce principe que le Parlement, en responsabilité, propose d'augmenter le volume des paiements 2016 de 2,9 milliards d'euros.
Si nous saluons la responsabilité de la Commission dans sa deuxième lettre rectificative, nous ne pouvons ni nous en contenter, ni accepter les réductions budgétaires incessantes du Conseil, comme les 450 millions d'euros d'aide extérieure, pourtant au cœur de la question migratoire.
Mesdames, Messieurs, les paroles s'envolent et les budgets restent. Alors, si nous voulons faire face aux grands enjeux – l'accueil des migrants, le chômage des jeunes, la relance par l'investissement –, le budget doit suivre, d'abord en utilisant toutes les marges de flexibilité existantes. Mais, Monsieur le Ministre, il est surtout temps de trouver une autre solution que ces redéploiements systématiques qui courent d'une priorité à l'autre au gré des urgences, déshabillant Pierre pour habiller Paul, car aujourd'hui, le budget de la recherche est en péril.
M. Juncker disait ce matin que les ressources budgétaires étaient limitées et qu'il fallait tenir compte de la situation exceptionnelle. Alors, chiche! La commission TAXE du Parlement a montré que les multinationales, contrairement aux citoyens européens, contrairement aux PME européennes, échappent à l'impôt en jouant avec la concurrence fiscale entre États. Alors, chiche! Osons les ressources propres, en commençant par ce potentiel d'un impôt sur les multinationales à l'échelle européenne. Ainsi, nous n'ajouterions pas de crise budgétaire aux autres crises européennes.
Miguel Viegas (GUE/NGL).– Senhora Presidente, este orçamento é o reflexo do atual estado desta União Europeia: um projeto que está encalhado num mar de incerteza e de falta de confiança mútua, que retrai os países de contribuírem para o seu orçamento. Este orçamento, curto para tanta ambição, irá apenas alimentar a desilusão daqueles que ainda acreditam neste projeto europeu.
Registamos positivamente os esforços para construir o melhor orçamento possível dentro dos limites estreitos determinados pela recusa dos principais países em contribuírem para reforçá-lo. Não alimentamos, contudo, nenhuma ilusão num projeto que aposta tudo em medidas do lado da oferta e acredita que o investimento há de cair do céu através de um fundo de investimento estratégico sem credibilidade, que irá apenas reforçar as parcerias público-privadas e a concentração do investimento nas regiões mais ricas.
Importa também lembrar que muitas das questões mais quentes discutidas a propósito deste orçamento, como é o caso do apoio aos agricultores e aos refugiados, decorrem de políticas erradas, que caracterizam esta União Europeia em crise de valores.
Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE).– Κύριε Πρόεδρε, πιστεύω ότι σήμερα δίκαια και αντικειμενικά αποδίδεται από όλους έπαινος στους δύο συναδέλφους εισηγητές, στον José Manuel Fernandes και στον Gérard Deprez, γιατί πραγματικά επιτέλεσαν ένα σπουδαίο και σημαντικό έργο με μια εξαιρετική δουλειά, προσπαθώντας να εξυπηρετήσουν τους στόχους της Ευρωπαϊκής Ένωσης · τους στόχους των χωρών μελών της Ευρωπαϊκής Ένωσης των πολιτών, της κοινωνίας, της οικονομίας και των επιχειρήσεων. Αγωνίστηκαν με σθένος και προσπάθησαν με πολλή μα πάρα πολλή επιμονή να ξεπεράσουν όλα τα εμπόδια, έχοντας μάλιστα απέναντί τους κάποιους που αναμέναμε ότι θα ήταν σύμμαχοι σε αυτήν την προσπάθεια, οι οποίοι μας συνήθισαν να είναι πλούσιοι και γενναιόδωροι στα μεγάλα λόγια. Είναι το Ευρωπαϊκό Συμβούλιο, που αποδείχθηκε τελικά πολύ φτωχό στις πράξεις, αποδείχθηκε πολύ φτωχό στην ευαισθησία για να εξυπηρετήσει τους στόχους της Ευρωπαϊκής Ένωσης.
Θεωρώ πραγματικά απίστευτο να προσπαθούμε μέσα από τον προϋπολογισμό να εξυπηρετήσουμε την προσφυγική κρίση, τη δημιουργία νέων θέσεων εργασίας, την ανταγωνιστικότητα, την ενίσχυση των μικρομεσαίων επιχειρήσεων, τη δημιουργία ανάπτυξης, προόδου και προοπτικής, και το Συμβούλιο να βρίσκεται απέναντί μας. Θεωρώ απίστευτο πραγματικά να προσπαθούμε να βγάλουμε την Ευρωπαϊκή Ένωση από την κρίση και σε αυτήν την προσπάθεια να μην είμαστε όλοι ενωμένοι και να μη δίνουμε όλοι τη μάχη.
Και κάτι πολύ σημαντικό: Αν έχουμε σήμερα κάτι άλλο να αντιμετωπίσουμε μέσα στην Ευρωπαϊκή Ένωση, είναι η γραφειοκρατία. Εκμεταλλεύομαι την παρουσία της κ. Αντιπροέδρου, για να της πω ότι η γραφειοκρατία, που κοστίζει δεκάδες εκατομμύρια, πρέπει να παταχθεί, και πρέπει να γνωρίζουμε ότι αυτά που ψηφίζουμε σήμερα δεν φτάνουν όλα στις επιχειρήσεις και στους πολίτες, γιατί πολλά από αυτά πάνε στη γραφειοκρατία, και θα είμαι ο ευτυχέστερος των ευρωβουλευτών αν του χρόνου έρθουμε εδώ και έχουμε πετύχει περισσότερες θέσεις εργασίας, περισσότερες μικρομεσαίες επιχειρήσεις να ανοίγουν και λιγότερη γραφειοκρατία. Αυτοί είναι οι στόχοι μας και αυτούς τους στόχους εξυπηρέτησαν και εξυπηρετούν και οι δύο αγαπητοί εισηγητές.
Siegfried Mureşan (PPE).– Mr President, last year when we were adopting the budget of the Union for 2015 we believed that we had a budget which addressed the priorities of the Union for this year and the challenges we believed we would face. Arguably we could not anticipate the dimension of the refugee crisis, but this year has proved to us that the budget as we had configured it for 2015 was not suitable to tackle these challenges, as proved by the two draft amending budgets in this field alone.
Therefore, the Council has to understand that insufficient funding of the Union in certain areas poses risks to the Union and leaves it exposed, as was shown in the summer of this year. This is why we cannot understand and should not accept that on the one hand the Council calls for more action in order to tackle the refugee crisis and its causes, while on the other proposing cuts of EUR 50 million for action to reduce poverty in the Mediterranean countries.
The Council will tell us that the appropriations in this heading are higher than last year’s budget, but the demand for action and funding is also much higher because conditions have worsened in the Union’s neighbourhood over the past year. These are the double standards which the Council has been imposing in recent years and which have led to a huge payment backlog which has even affected highly successful EU programmes like Erasmus. We at Parliament are committed to playing our role with responsibility in tomorrow’s vote and ensuring that the Union receives a budget which enables it to tackle the current challenges and those of next year.
Clare Moody (S&D).– Mr President, here we are again. This is only my second year of dealing with the annual budget, but already it feels alarmingly familiar. However, while the dance moves are the same, the music has changed considerably. In the last year we have seen the establishment of the investment plan, a welcome recognition of the fact that to build growth in our economies we need to invest. Unfortunately, the Commission chose to finance this plan for growth from the part of the budget that is dedicated to building growth. It demonstrated clearly that the straightjacket of the MFF as it stands is not fit for the challenges that we now face. Nowhere is this more obvious than with the refugee crisis. Both of these dramatic developments in the last year are areas where we are clearly stronger when we work together. But they also show the MFF severely limits effective action.
I therefore ask for work to be done on areas not just for the 2016 budget but also for an imaginative and ambitious agenda for the MFF mid-term review.
Patricija Šulin (PPE).– Svet je pred tednom dni pozval Evropski parlament k realizmu pri sprejemanju proračuna Evropske unije za leto 2016.
Predlagani amandmaji so zelo realističen odziv na probleme, s katerimi se soočamo v Evropski uniji, kot so begunci, brezposelnost in naraščajoče razlike med članicami. Da bodo države članice vzdolž balkanske poti lahko sodelovale in zaščitile eno temeljnih pridobitev Evropske unije, Schengen in prost pretok ljudi, potrebujejo zato sredstva.
Res pa je, da je pri porabi sredstev dosti manevrskega prostora za njihovo bolj učinkovito in uspešno porabo.
Jutri bo v tej dvorani potekala razprava o dostopu majhnih in srednjih podjetij do financ. Poročilo Evropske komisije o poslovanju malih in srednjih podjetij ugotavlja, da je dostop do financ še zmeraj glavna ovira za mala in srednja podjetja in to kljub številnim aktivnostim in pobudam za izboljšanje.
Na takih in podobnih točkah se zgublja javni denar, ki ga krvavo potrebujemo in zaradi česar so proračunske debate vedno znova bitka. Stvari, ki ne delujejo, je potrebno spremeniti in tako bodo sproščena prepotrebna sredstva. Zato sem vesela, da bo Komisija namenila večjo pozornost ocenam učinka in vrednotenjem zakonodaje. No, vsaj tako je napovedala v svoji majski agendi za boljše pravno urejanje.
Inese Vaidere (PPE).– Godātie kolēģi!
Vispirms paldies Fernandesa un Deprē kungiem par ieguldīto lielo darbu budžeta projekta izstrādē. Tas kopumā ir vērsts uz attīstību un nodarbinātības veicināšanu, tāpēc gandrīz pusi no finansējuma paredzēts atvēlēt investīcijām un darbvietu radīšanai. Esmu gandarīta arī, ka kompensācijām piena ražotājiem atvēlēti 500 miljoni.
Migrācijas problēmas prasa lielu papildu finansējumu. Tomēr nav pieļaujams, ka tās tiktu finansētas uz esošo programmu rēķina.
Krievijas karadarbība Ukrainā, ielaušanās Baltijas valstu un Somijas gaisa telpā, masveida bēgļu un migrantu ieplūšana caur Vidusjūru liek izprast, cik svarīgas ir labi aizsargātas ārējās robežas. Tādēļ visām dalībvalstīm jānostiprina tās kopīgi, budžetā paredzot atbilstošus līdzekļus.
Apsveicama ir līdzekļu palielināšana ārpolitikai, kuri jāizmanto, lai risinātu migrācijas cēloņus — konfliktus trešajās valstīs.
Kohēzijas politikas ietvaros ir būtiski turpināt finansēt projektus zinātnei, pētniecībai, jauniešu bezdarba mazināšanai un uzņēmējdarbības attīstīšanai vismaz esošajā apmērā.
Vienlaikus jādomā arī par līdzekļu taupīšanu nākotnē.
Pirmkārt, samazinot birokrātijas izmaksas Eiropas institūcijās, bet, otrkārt, beidzot panākot vienošanos par vienu Eiropas Parlamenta mītnes vietu. Paldies!
Petri Sarvamaa (PPE).– Mr President, with the EU budget we cannot change the way the world turns. We cannot change that. We can, however, give a signal and do some political steering, and we are giving those signals. Our priorities are there: job creation, SMEs, reinforcing competitiveness, innovation, more money for Horizon 2020 and COSME and we want to keep the youth employment initiative. For me it is also very important that we do not forget those who put the bread in our mouths. And I mean literally put the bread in our mouths.
The EUR 500 million to alleviate suffering in the farm sector as a result of the Russian counter-sanctions is not performance-based budgeting, it is necessity-based budgeting. But the world actually did turn around. In respect of the wave of migration, we cannot accept Member States fiddling with the way they are supposed to deal with the matter. We need internal solidarity and we need external solidarity.
Procedura "catch-the-eye"
Андрей Новаков (PPE).– Нашата роля като институции трябва да бъде следната: да превърнем тези 150 милиарда бюджет не просто в отчетени счетоводни баланси, а във видими и конкретни инвестиции.
Сравнявайки този проект на бюджет с някои предишни, трябва да кажа, че е значително по-добър по няколко причини. Една от тях е, че имаме по-малко на брой приоритети, но по-големи. Втората е, че базираме бюджета не на някакви въображаеми постижения, а на конкретни резултати, така че да имаме какво да покажем на хората отвън.
Накрая, но не на последно място, трябва ни много силна комуникация с хората отвън, така че те да разберат, че сме се събрали тук не просто, за да показваме едни или други числа, а да отчитаме колкото се може повече проекти с колкото се може повече видими резултати.
Victor Negrescu (S&D).– Domnule președinte, în primul rând vreau să îi felicit pe colegii mei din Comisia pentru bugete pentru acest proiect, care răspunde priorităților cetățenilor europeni. Vorbim de fonduri pentru crearea de locuri de muncă pentru tineri, vorbim de fonduri pentru IMM-uri, fonduri pentru agricultori, fonduri pentru politica de coeziune sau chiar fonduri pentru o acțiune de politică externă coerentă. Din păcate Consiliul pare să lupte împotriva acestor proiecte pentru cetățeni. Critic, astfel, poziția publică exprimată de Consiliul, care s-a antepronunțat și încă nu înțelege faptul că doar împreună putem să luptăm împotriva provocărilor cu care ne confruntăm.
Inițiativele europarlamentarilor sunt inițiativele cetățenilor și subliniez din nou aici, spre exemplu, rolul important al proiectelor pilot și al acțiunilor pregătitoare inițiate de Parlamentul European. Sunt mândru, spre exemplu, de cele cinci proiecte pilot propuse anul acesta, în valoare de 5,3 milioane de euro, care ajută industria și sectorul digital din Europa, și care vor genera taxe și impozite care vor ajuta cetățenii europeni și, culmea, chiar și Consiliul.
Arne Gericke (ECR).– Herr Präsident! Viele wichtige Projekte wurden hier heute erwähnt.
Aber wenn wir heute über den Haushalt 2016 sprechen, dann auch über den Haushalt des Europäischen Parlaments. Ein Punkt dabei: die Kosten für unseren Wanderzirkus und den teuren zweiten Arbeitsort in Brüssel. Ja, Sie hören richtig: Brüssel kommt uns teuer zu stehen, nicht Straßburg. Ich plädiere deshalb für einen single seat in Straßburg. Ich plädiere für einen sofortigen Stopp des Welle-Plans für die millionenschwere Sanierung des baufälligen PHS-Gebäudes. Wir reden von einer Bauzeit von drei Jahren. Wir reden von Investitionen bis 400 Millionen Euro. Wir reden davon, 700 Büros in Brüssel für den Zeitraum anzumieten. Wir reden vom Irrsinn eines provisorischen Plenarsaals. Ich weiß nicht, wer im Haus sich solche irren Pläne überlegt.
Aber ganz ehrlich: Investitionen bis zu 1 Milliarde Euro, um in den nächsten vier Jahren zwei nach zwanzig Jahren schon komplett marode Gebäude zu sanieren. Das können Sie keinem Bürger, keinem Steuerzahler, erklären. Wir haben ein gutes funktionsfähiges Gebäude in Straßburg. Wir haben ein Haus mit europäischem Geist und Seele. Entscheiden wir uns jetzt für den single seat Straßburg.
(Der Präsident entzieht dem Redner das Wort.)
Ivan Jakovčić (ALDE).– Gospodine predsjedniče, kada sam prije godinu dana, kada smo govorili o povjerenju Komisiji i onome što Komisija treba učiniti, bio sam apsolutno za to i čvrsto uvjeren da su jedino oporavak europskog gospodarstva, velika ulaganja u srednja i mala poduzeća, Junckerov fond i sve ono što čini rješavanje nezaposlenosti ono što će odrediti budućnost Komisije i odrediti budućnost i uspjeh našega saziva Parlamenta. Međutim, izbila je migrantska kriza i zato želim biti potpuno jasan. Danas migrantska kriza dovodi u pitanje Europu. To je rekao i slovenski premijer koji je duboko europski usmjeren, ali je svjestan činjenice da građani Europe vrlo različito reagiraju na migrantsku krizu.
Zato molim Europsku komisiju da najozbiljnije uzme u obzir potrebu financiranja svega onog što se dešava oko migranata, kako u zemljama članicama, tako i u zemljama nečlanicama, odnosno zemljama zapadnog Balkana.
Igor Šoltes (Verts/ALE).– Sestava proračuna je vedno zelo zahteven projekt, ki nikoli vseh ne more zadovoljiti. In tudi ko prebiram ta predlog proračuna in seveda zopet neko tendenco k zmanjševanju sredstev, zlasti na nekaterih področjih, tudi na Horizontu 2020, in ko vidim, da smo še vedno kar na različnih bregovih med Svetom in Parlamentom glede višine posameznih sredstev, se seveda potem vprašam, kdo v resnici določa prioritete finančnega razreza.
Bi pa seveda se dotaknil še nečesa, to kar je kolega Jakovčić tudi opozoril. Seveda je zdaj glavna prioriteta, kako rešiti vprašanje begunske krize, in mislim, da to je glavna prioriteta Evropske komisije, in torej tudi kako ukrepati, kako pomagati državam članicam, ki so pri tem najbolj prizadete, kako usmeriti sredstva tja, da se pravzaprav zajezijo ti tokovi, da sploh pridejo do Evrope.
In še nekaj: če tega ne bomo storili danes, bo cena v prihodnosti mnogo, mnogo višja.
Νότης Μαριάς (ECR).– Κύριε Πρόεδρε, στο ίδιο έργο θεατές για άλλη μια φορά. Διότι και πέρυσι είδαμε έναν προϋπολογισμό ο οποίος ήταν προϋπολογισμός λιτότητας και φέτος διατίθενται ψίχουλα για την Ευρωπαϊκή Ένωση και τον προϋπολογισμό της, 153 δισ. ευρώ μόνο. Πότε; Τη στιγμή που διατίθενται 1,1 τρισεκατομμύρια ευρώ από την πλευρά του κ. Draghi για την περίφημη ποσοτική χαλάρωση.
Μα με αυτά τα ψίχουλα είναι δυνατόν να αντιμετωπίσει τις μεγάλες προκλήσεις η Ευρωπαϊκή Ένωση; Είναι δυνατόν να προβλέπονται μόνο 500 εκατ. ευρώ για να αποζημιωθούν όλοι οι αγρότες της Ευρωπαϊκής Ένωσης για τις ζημιές που έχουν υποστεί από το ρωσικό εμπάργκο;
Μόνο οι ζημιές των Ελλήνων αγροτών δεν φτάνουν για την κάλυψη αυτού του ποσού.
Με αυτά τα μικρά ποσά είναι δυνατόν να αντιμετωπίσουμε την πρόκληση της απασχόλησης; Χρειαζόμαστε επενδύσεις με δημιουργία θέσεων εργασίας για τους ίδιους τους νέους μας, σε μια φάση που υπάρχει τεράστια ανεργία, σε μια φάση που χρειαζόμαστε κονδύλια και για το προσφυγικό.
Doru-Claudian Frunzulică (S&D).– Mr President, I support the greater transparency in the general expenditure allowance and the roadmap towards a single seat for Parliament. I also support the fact that the Commission’s draft budget has mostly been restored, thus rejecting the cuts by the Council with some adjustments to take into account the specific needs of the institutions.
We must also take into consideration that the migration crisis has proved that the European Union does not have the necessary crisis management tools. The inadequate response of the European Union showed us that we also have to build its hard power of the European Union. The budget must contain sufficient funds to set up security structures to improve the capacity of the European Union to respond to such crises.
(Fine della procedura "catch-the-eye")
Kristalina Georgieva,Vice-President of the Commission.– Mr President, I would like to thank Mr Fernández and Mr Deprez for the work they have done and will continue to do. In closing, I would like to make four short remarks.
One: the debate today has shown that there is indeed a lot of demand for the European budget and there is pressure on the European budget to deliver on multiple objectives. Many of you have said that what this means is that we have to work together, the three institutions, to prioritise and make sure that funding goes where it is most needed. From the perspective of the Commission, we have been working over the last year to execute our budget best to manage the money we have in the best possible way and then, when we hit a wall – when we run out of money – to look for any possible flexibility we have to meet a demand.
We have always been guided by what you, the Parliament, the Council, and our citizens, are saying – what they expect from us. They expect us to help our economy. They expect from us to deal with crisis when it hits, and let us remember that we now have the refugee crisis, before that it was the Greek crisis, and before that we had nature hitting us very hard, as some of you have mentioned. To deal with long—term development for the Union, and at the same time be agile, be able to respond, is what we have tried to get better at.
That takes me to my second point, because we will need it. I do not know what the next crisis is going to be, but I know it will hit us because the world we live in is a fast moving world, and it is shock—prone. Shocks that come for economic reasons and shocks that come because of climate change and conflict. External problems then turn into internal ones and we have to have space in our budget to be able to respond.
My third point is on the significance, as we work on this annual budget, of also looking ahead. Looking ahead brings the very important subject of own resources. We will have a report coming: it will be in 2016, when there will be a debate on this topic, and will fit into our next multiannual financial perspective and will be part of our discussion on the mid-term review.
This is my fourth and last point: many of you brought up the mid-term review. Yes, it will be a moment in time when we can seriously address the new challenges in front of us, what we collectively can do, but we will be faced with questions of the kind ‘what is to give’, because when we are faced with new challenges we have to recognise that the resources we have are never going to be unlimited. At the point in time of the mid-term review, we have to be guided by how we can get the best value for the money our citizens are trusting us with, in a changing world where new priorities also have to be integrated. We have our work cut out for us, and I am very much looking forward to the days and nights that are coming ahead for Parliament, the Council and the Commission to come up with the best possible judgement, the best possible budget for 2016.
Pierre Gramegna,président en exercice du Conseil. – Monsieur le Président, je voudrais tout d'abord dire que j'ai écouté avec beaucoup d'attention toutes les interventions et que je rapporterai, bien sûr, l'essence de vos débats ici au Parlement européen à mes collègues du Conseil.
Je pense que nous avons en fait trois points d'ancrage autour desquels nous pouvons travailler. Le premier, c'est la position du Conseil, le deuxième, c'est la position du Parlement européen, et le troisième, c'est bien sûr la lettre rectificative n° 2 de la Commission, qui tient compte des renforcements nécessaires de crédits pour la question des réfugiés.
C'est autour de ces trois axes que nous devrons trouver un compromis. J'ai bon espoir que nous puissions y parvenir grâce à trois principes – et je rejoins là la commissaire Georgieva. Le premier, c'est que nous devons définir des priorités. Tout ne peut pas être prioritaire en même temps et au même degré. Avec une priorisation, nous trouverons une solution.
Le deuxième, la Commission nous l'a bien montré dans sa lettre rectificative, c'est qu'il faut faire des redéploiements et utiliser au mieux les flexibilités que nous avons. Cela nous permettra effectivement de trouver des compromis.
Troisième et dernier point, nous devons garder une certaine marge de manœuvre pour les événements imprévus de l'année prochaine. Nous ne pouvons pas utiliser toutes les ressources disponibles dans le compromis que nous allons, espérons-le, trouver ensemble. Je voudrais pour ma part remercier les deux rapporteurs, José Manuel Fernandes et Gérard Deprez, ainsi que le président Jean Arthuis, avec lesquels j'ai pu construire une relation de confiance au cours des dernières semaines et des derniers mois. Je les félicite pour leur enthousiasme et je me réjouis de travailler avec eux dans un esprit de loyale coopération que nous avons entamé et qui nous sera certainement utile.
Je me réjouis et je félicite Mme Georgieva pour ce qu'elle a déjà fait, et nous allons effectivement passer des journées et des nuits ensemble, et je puis vous assurer que la présidence luxembourgeoise le fera avec enthousiasme et rigueur.
José Manuel Fernandes, relator.– Senhor Presidente, permita-me que agradeça a todos os relatores que comigo trabalharam neste orçamento, um abraço especial para Gérard Deprez, a todos os coordenadores, também a todas as conselheiras, ao secretariado.
Dar algumas informações à Presidência do Conselho. Primeiro, quando nós aprovámos este orçamento, a carta retificativa da Comissão ainda não estava aprovada e não era conhecida. Segundo, mesmo depois de aprovarmos o orçamento e de termos conhecimento da carta retificativa n.º 2, ficámos a saber que ela vem de encontro às nossas pretensões no domínio da crise de refugiados, mas também no domínio do apoio aos agricultores e de encontro aos quinhentos milhões de euros com que nós pretendemos reforçar esse apoio aos agricultores, ao contrário do que disse a Presidência do Conselho.
Uma outra informação que é um reavivar de memória: quando aprovámos o EFSI, quando aprovámos o Plano Juncker, sempre dissemos que o financiamento para a garantia era temporária no que diz respeito a retirar-se dinheiro do Horizonte 2020 e do mecanismo europeu Interligar a Europa. Não confunda, não fizemos marcha atrás, nós defendemos o Plano Juncker (eu próprio fui relator do Plano Juncker). O que também defendemos é que os compromissos que foram assumidos com os beneficiários, no âmbito do Quadro Financeiro Plurianual, no que respeita ao Horizonte 2020, sejam respeitados.
Resumir as nossas prioridades que estão bem claras, menos para a Presidência do Conselho. Emprego, mas para isso é preciso competitividade da União Europeia, mas para isso é preciso apoiar as pequenas e médias empresas, reduzir a burocracia e, já agora, tirei uma conclusão. Nem a Comissão, nem o Conselho estão disponíveis para colocar um euro no próximo orçamento de 2016 para que a Iniciativa para o Emprego dos Jovens possa prosseguir. É um péssimo sinal que dão aos jovens da União Europeia, que precisam que esta iniciativa, ainda que reformulada, continue e em 2016 nós vamos continuar a bater—nos por termos dotações para autorizações para esse objetivo. Da nossa parte, haverá toda a disposição para continuar a ter o emprego e a crise de refugiados como prioridades. Congratulo-me com aquilo que foi dito, hoje, pelo Presidente da nossa Comissão Europeia, que temos escrito em várias resoluções: para situações extraordinárias, precisamos de dinheiro extraordinário. Aquilo a que chamam redeployment, a que chamam reafetações, significa cortar prioridades e nós não podemos aceitar que os refugiados sejam utilizados para se cortarem políticas que são importantes, nem lhes podemos colocar essa responsabilidade. E, como eu sempre disse, os refugiados são vítimas, não são culpados e, portanto, para eles são necessários meios suficientes e montantes excecionais e adicionais para esse objetivo.
Gérard Deprez, rapporteur.– Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil, Madame la Commissaire, permettez-moi tout d'abord, parce que je n'ai pas eu le temps de le faire dans ma première intervention, de remercier tous ceux qui nous ont aidés, qui m'ont aidé à faire ce rapport et à présenter le budget pour les autres institutions: mon collègue José Fernandes, mes collaborateurs, les collaborateurs de mon groupe et le secrétariat de la commission des budgets, qui a fait un travail remarquable.
Pour le reste, sur la base du débat que nous avons eu, je tire la conclusion, sans doute prématurée, peut-être optimiste, que les propositions que j'ai formulées en ce qui concerne le budget du Parlement et les autres institutions ne susciteront pas d'opposition. Je suis donc optimiste pour le vote de demain.
Cela étant, s'il n'y a pas d'opposition de ce côté-là, nous pourrons consacrer toute notre énergie à ce qui est essentiel, c'est-à-dire à ce que vient de rappeler notre collègue José Fernandes: la crise des réfugiés, bien sûr, que nous devons traiter à la fois avec lucidité et humanisme, mais aussi leur redéploiement économique et la relance de la croissance. Moins nous avons de croissance, moins nos entreprises seront créatives, plus nos petites et moyennes entreprises seront entravées, moins nous aurons de moyens pour les affecter à certaines de nos priorités, dont la crise des réfugiés. Moins de croissance signifie que les charges seront plus lourdes demain.
Monsieur le Président du Conseil, ne croyez pas que certaines des priorités que nous avons fixées dans ce budget sont des priorités pour la forme: nous les défendrons avec une énergie totale.
Presidente. – La discussione è chiusa.
La votazione si svolgerà mercoledì 28 ottobre, alle 12.00.
Dichiarazioni scritte (articolo 162)
Philippe Juvin (PPE), par écrit.– Nous allons voter le budget de l'Union pour 2016 qui donne à l'Union européenne les moyens d'agir. Pour cela, nous avons rehaussé les objectifs initialement proposés par la Commission dans différents domaines. Ainsi, 1,16 milliard d'euros supplémentaires ont été ajoutés pour répondre aux besoins des États membres qui gèrent les plus grands afflux de réfugiés ou encore un demi-milliard pour les contrats relevant de nouveaux programmes visant à aider les jeunes chômeurs. D'autres secteurs ont fait l'objet d'une attention particulière: l'agriculture est particulièrement aidée à la suite de l'impact de l'embargo russe sur le prix du lait, tout comme le programme de recherche européen Horizon 2020.
Il faut maintenant que les États membres ne bloquent pas la volonté de travailler ensemble. J'ai cependant voté contre le paragraphe 77 de ce texte qui avait pour seul but de supprimer le siège du Parlement européen à Strasbourg.