(For the results and other details of the vote: see Minutes)
Anna Maria Corazza Bildt (PPE).– Mr President, I wanted to ask you what the status of Parliament’s enquiry into the voting fraud of Mrs Le Pen is, as the President had said that this House would be informed of the results. Also I would like to say that a part of the truth has been hidden, as Mrs Le Pen has admitted that her co-president, Mr Marcel de Graaff, has voted for her in her place, but she has omitted and hidden from us the fact that the Secretary-General of the Front National, Nicolas Bay, has also been voting on her behalf on the legislation on emissions, the Volkswagen case. I would like to kindly ask you to take into account in the parliamentary enquiry also this second fraud in voting, both by the co-president and the secretary-general.
President. – Ms Corazza Bildt, I can inform you that the President is looking into the matter. Ms Le Pen, on a point of order.
Marine Le Pen (ENF).– Monsieur le Président, notre collègue a trouvé son os à ronger! Je pense qu'elle va faire le mandat avec, c'est son heure de gloire. Ce n'est pas pour ça que je demande la parole, c'est pour un rappel au règlement, en vertu de l'article 22, alinéa 4.
"Je recueille en mon cœur votre gloire meurtrie,
Je renverse sur vous les feux de mes flambeaux
Et je monte la garde autour de vos tombeaux,
Moi qui suis l'avenir, parce que la Patrie."
Cette dernière strophe du poème de Verhaeren – La Patrie aux soldats morts – est un réquisitoire contre l'oubli des sacrifices consentis lors de la Grande Guerre, et résonne particulièrement aujourd'hui, jour de l'armistice, d'une guerre qui a fait 9 millions de morts en Europe.
Monsieur le Président, la règle pour les institutions européennes est qu'elles respectent les jours fériés des pays dans lesquels elles sont installées. Le 11 novembre est un jour férié en France et en Belgique, le mépris et la désinvolture à l'égard du devoir de mémoire est inadmissible et en signe de protestation, je demande à tous les Français de quitter l'hémicycle et de ne pas participer au vote.
President. – Mr Cramer, on a point of order.
Guy Verhofstadt (ALDE).– Monsieur le Président, au moins, cette fois-ci, ils ne vont pas frauder dans le groupe là-bas, parce qu'ils vont tous sortir. Donc, c'est très bien.
Michael Cramer (Verts/ALE).– Herr Präsident! Ich wollte fragen, wie Sie damit umgehen. Als Madame Le Pen die Wahlen verfälscht hat, gab es Abstimmungen, die waren parallel oder nur mit einer Stimme Unterschied. Wenn jetzt diese Stimme entscheidend war, wollte ich wissen, wie Sie dann mit den Abstimmungen umgehen.
President. – The matter is being looked into. Mr Obermayr, on a point of order.
Franz Obermayr (ENF).– Herr Präsident! Ich weiß nicht, lag es an der mangelhaften Übersetzung oder habe ich mich verhört oder haben Sie begrüßt, dass jemand, der Ihnen offensichtlich unangenehm ist, jetzt den Saal verlässt? Wenn Letzteres der Fall war, dann bin ich der Meinung, dass Sie sich entschuldigen und sich schämen müssten, dass Sie hier als Präsident eine parteiische Funktion einnehmen. Wenn es nicht so war, dann war es offensichtlich eine Fehlübersetzung, dann muss ich mich entschuldigen. Ich möchte aber Klarheit haben, ob Sie zu dem stehen, was Sie mutmaßlich gesagt haben.
President. – I think it is the wrong translation. Mr Mélenchon, on a point of order.
Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL).– Monsieur le Président, je suis Français. Je ne quitterai pas l'hémicycle par respect pour notre assemblée, mais je veux que vous sachiez tous que ce jour a commencé par des milliers de commémorations, dans ma patrie, de la plus immense boucherie que le continent ait jamais connue.
Une Europe sans mémoire, mes chers collègues, ne peut pas être une Europe du cœur. Si nous avons des raisons d'être Européens aujourd'hui, c'est pour ne plus jamais revoir tout ce qui a précédé le 11 novembre. Souvenez-vous-en!
Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dnia jest głosowanie.