Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dnia są oświadczenia Rady i Komisji w sprawie praktyki zerowego ratingu (2015/2916(RSP)).
Nicolas Schmit,président en exercice du Conseil.– Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, je tiens d'abord à remercier le Parlement européen d'une part pour sa contribution essentielle tout au long du processus législatif relatif à l'internet ouvert et à la fin du roaming, et d'autre part, notamment pour son vote du 27 octobre dernier. Par ce vote, la barrière au sein du marché intérieur que représentaient les frais du roaming a été abolie et l'accès non discriminatoire à l'ensemble des services offerts via internet a été confirmé.
En effet, il nous aura fallu du temps, mais ensemble nous avons concrétisé, au bénéfice des consommateurs, une vision commune qui ouvre aussi la porte à des services innovants que nous souhaitons voir se développer toujours plus en Europe. La question du taux zéro, dont vous avez souhaité débattre aujourd'hui, mérite en effet d'être abordée dans le contexte de l'internet ouvert. Il est vrai que de grands experts, dont M. Tim Berners-Lee, ont invité le 26 octobre les honorables membres du Parlement à adopter des amendements qui permettraient aux États membres de créer leurs propres règles pour réguler la pratique du taux zéro. Lors de nos discussions, que ce soit au sein du Conseil ou du Parlement, le taux zéro a été en effet étudié. Pourquoi alors n'avons-nous pas choisi d'inclure ces éléments dans l'accord ou, en effet, de proposer des amendements?
Je crois que pour le Parlement et le Conseil, il était important d'obtenir une vraie cohérence européenne pour continuer à développer le marché unique des télécommunications. Nous avons voulu éviter la multiplication de législations nationales divergentes qui pourraient constituer autant de nouvelles barrières au marché unique numérique. En ce sens, l'adoption d'un règlement européen serait bien sûr l'idéal. Par ailleurs, lorsque nous avons étudié la question du taux zéro, nous avons écouté les avis et tenu compte des expériences des pays qui avaient interdit cette pratique, et des expériences de ceux qui l'acceptent dans certaines limites. Or nous avons vu que la pratique, même si elle présente des risques, présente également un certain nombre de bénéfices tangibles, en particulier pour le consommateur.
Le risque principal est lié au pouvoir des opérateurs qui pourraient favoriser leurs propres services ou choisir à la place du consommateur les services à privilégier. Nous le reconnaissons, si la concurrence entre opérateurs ou entre services est insuffisante, cette pratique pose des risques réels pour l'internet ouvert. À la lumière de ces bénéfices et risques, nous n'avons pas souhaité abolir cette pratique, mais avons souhaité mettre en place dans le règlement, un système de sécurité basé, en particulier, sur le contrôle effectué par les régulateurs nationaux ou les autorités nationales compétentes.
Concrètement le règlement oblige les entités compétentes, à superviser et garantir qu'il n'est pas porté atteinte aux droits des utilisateurs finaux tels que définis dans le règlement. Dans ce contexte, les entités compétentes sont habilitées, d'une part à intervenir contre des accords ou pratiques néfastes aux droits des utilisateurs finaux, et d'autre part, s'il en est besoin, à sanctionner.
Je pense qu'au bout des discussions, au sein des institutions et entre colégislateurs, nous sommes arrivés avec ce règlement à un compromis équilibré qui garantit un internet ouvert et préserve les intérêts des consommateurs et des internautes, qui exclut les conduites abusives, mais laisse entière les possibilités d'innovation et ceci, tant pour les nouvelles entreprises que pour les opérateurs établis, et qui favorise les investissements des uns et des autres.
Je tiens également à rappeler le contexte dans lequel nous nous trouvons: le Conseil, le Parlement et la Commission œuvrent sans cesse à améliorer le marché intérieur, et notamment le marché intérieur numérique, et, Monsieur le Commissaire, je vous ai entendu ce matin – en direct à partir de Bruxelles, à Luxembourg – plaider fortement pour ce marché intérieur digital, donc je crois que nous sommes sur la bonne voie et bien sûr pour l'attractivité numérique de l'Europe. Et c'est là l'enjeu fondamental. En particulier, nous faisons progresser l'infrastructure à très haut débit. Plus cette infrastructure sera présente et accessible, moins les pratiques de taux zéro seront intéressantes.
Enfin, avec la fin du roaming, nous avons créé des opportunités supplémentaires de concurrence entre opérateurs au niveau européen. Je crois que cette concurrence accrue devrait également participer à la diminution du risque lié à la pratique du taux zéro.
Pour conclure, je tiens à insister sur ce grand pas en avant, que nous avons accompli ensemble. Avec notre définition de l'internet ouvert, nous mettons définitivement fin à des pratiques trop longtemps préjudiciables pour le consommateur.
Günther Oettinger,Mitglied der Kommission.– Verehrter Herr Präsident, verehrter Herr Ratspräsident, lieber Minister Schmit, meine sehr verehrten Damen und Herren Abgeordneten! Zwischen Rat und Kommission gibt es hier keinerlei Gegensatz. Die TSM-Verordnung soll einen kohärenten Ansatz für den Zugang zu einem offenen Internet im Binnenmarkt gewährleisten. Die nationalen Regulierer werden dafür zuständig sein, die effektive Umsetzung der Netzneutralitätsvorschriften sicherzustellen.
Mit der TSM-Verordnung, die in der Plenarsitzung vom 27. Oktober hier im Parlament verabschiedet wurde, finden zum ersten Mal überhaupt bindende Netzneutralitätsvorschriften Eingang in europäisches Recht. Diese Vorschriften sind echte gemeinsame Vorschriften auf einer Basis der vollständigen Harmonisierung. Und da es sich um eine Verordnung handelt, sind die Vorschriften sowohl von nationalen Gerichten auf Antrag von Bürgern oder anderen Endnutzern als auch von Regulierern direkt durchsetzbar. Bisher gab es für die meisten Europäer keinen vergleichbaren Rechtsschutz für ihr Recht auf Zugang zu oder Verbreitung von Informationen, Inhalten und Diensten ihrer Wahl über das Internet. Die Verordnung schreibt ferner den Grundsatz des diskriminierungsfreien Datenverkehrsmanagements vor – zum ersten Mal überhaupt in der EU. Eine klare Anti-Diskriminierungsklausel, die beachtet werden muss, steht darin. Übrigens: Indem Sie als Parlament und der Rat dies entschieden haben, es ein Gesetz geworden ist, hat es weit mehr Stabilität und Rechtssicherheit als eine Verwaltungsentscheidung in den USA, die jederzeit von heute auf morgen kassiert oder geändert werden kann. Die Verordnung ist klar in Bezug auf geschäftliche Vereinbarungen und Praktiken wie Zero-Rating, in dessen Rahmen die Inanspruchnahme bestimmter Dienste nicht auf das Datenvolumen des Endnutzers angerechnet wird. Es handelt sich weder um ein pauschales Verbot noch um einen Freischein – Zero-Rating. Solche Praktiken sind nur dann zulässig, wenn sie mit den Netzneutralitätsregeln vereinbar sind.
Unsere TSM-Verordnung umfasst drei Absicherungen zum Schutz der Endnutzer vor etwaigen nachteiligen Auswirkungen geschäftlicher Vereinbarungen und Praktiken einschließlich Zero-Rating. Und diese Absicherungen sollen und können und werden sicherstellen, dass das Recht aller Endnutzer auf Zugang zu und Verbreitung von Informationen, Inhalten und Diensten ihrer Wahl über das Internet – das ist der Eckpfeiler der Netzneutralitätsbestimmungen in der TSM-Verordnung – wirksam angewandt und durchgesetzt werden kann. Diese Absicherungen gewährleisten, dass Regulierer und Gerichte Vor- und Nachteile von Zero-Ratingund anderen Praktiken von Fall zu Fall prüfen, um zu sichern, dass das Ziel der effektiven Auswahlmöglichkeit der Endnutzer nicht untergraben wird. Gemäß der ersten Absicherung sind geschäftliche Vereinbarungen und Praktiken nicht mit der Verordnung vereinbar, wenn sie die Endnutzer in der Ausübung ihres Rechts auf Zugang zu beziehungsweise Verbreitung von Informationen, Inhalten, Anwendungen und Diensten ihrer Wahl über das Internet einschränken. Dies gilt für alle möglichen Situationen, in denen die Auswahlmöglichkeit der Endnutzer in der Praxis wesentlich eingeschränkt wird.
Die zweite Absicherung bezieht sich darauf, dass alle geschäftlichen Vereinbarungen und Praktiken einschließlich Zero-Ratingmit dem Grundsatz der gleichen und diskriminierungsfreien Behandlung des gesamten Datenverkehrs konform gehen müssen, wovon nicht einseitig und auch nicht vertraglich abgewichen werden darf. Das heißt, dass Internetzugangs-Anbieter keine diskriminierenden Datenverkehrssteuerungsmaßnahmen anwenden dürfen, um ihre vertraglichen Vereinbarungen oder geschäftlichen Praktiken zu erfüllen.
Die dritte Absicherung betrifft die Rolle der nationalen Regulierungsbehörden und anderer zuständiger Behörden. Die TSM-Verordnung verleiht den nationalen Regulierungsbehörden die Aufgabe – berechtigt sie, verpflichtet sie –, durch Überwachungs- und Durchsetzungsmaßnahmen dafür zu sorgen, dass die Rechte der Endnutzer nicht beeinträchtigt werden, einschließlich der Rechte der Anbieter von Inhalten, Dienstleistungen und Anwendungen. Im Einzelnen müssen die nationalen Regulierer die Befugnis erhalten, gegen Vereinbarungen und Geschäftspraktiken einschließlich Zero-Ratingvorzugehen, die zu Situationen führen könnten, in denen die Auswahlmöglichkeit der Endnutzer in der Praxis wesentlich eingeschränkt würde. Lassen Sie mich klar sagen: Ich vertraue im Grundsatz den nationalen Regulierern. Sie sind unabhängig und werden die Unabhängigkeit weiter ausbauen. Sie sind demokratisch entschieden und sie machen eine gute Arbeit. Ein Grundvertrauen und nicht ein Grundmisstrauen ist meine Position.
Zusammen sorgen diese drei Absicherungen für einen zukunftssicheren Ansatz, der es ermöglicht, nicht nur auf heutige, sondern auch auf künftige Praktiken zu reagieren. Diese Bestimmungen lassen sowohl unabhängigen Regulierern als auch Gerichten Raum, die konkreten Auswirkungen geschäftlicher Praktiken abzuwägen. Sie müssen unter Berücksichtigung der spezifischen nationalen Gegebenheiten prüfen, ob mit einer bestimmten Praxis die Garantien für ein offenes Internet umgangen werden und ob die Auswahlmöglichkeit der Endnutzer in der Praxis wesentlich eingeschränkt wird.
Ergänzend: Das im Vertrag verankerte Wettbewerbsrecht ist unmittelbar anwendbar und kann ebenfalls durchgesetzt werden. Und darüber hinaus muss laut TSM-Verordnung das Gremium europäischer Regulierungsstellen für elektronische Kommunikation – BEREC bzw. GEREK in enger Kooperation mit der Kommission und nach Anhörung der Stakeholder Leitlinien für die Umsetzung der Verpflichtung der nationalen Regulierungsbehörden herausgeben, um so zur konsequenten Anwendung beizutragen. Die Kommission wird in enger Zusammenarbeit mit BEREC sicherstellen, dass die Auswahlmöglichkeit der Endnutzer und dadurch Wettbewerb, Pluralismus und kulturelle Vielfalt gewährleistet sind. BEREC und die Kommission haben mit der Arbeit an diesen Leitlinien bereits begonnen. BEREC wird sie voraussichtlich innerhalb von neun Monaten mit unserer Mitwirkung verabschieden. Die Leitlinien werden den nationalen Regulierungsbehörden einen gemeinsamen Maßstab für die Prüfung von Vereinbarungen und Geschäftspraktiken an die Hand geben, damit sie gleichlautende, kohärente Entscheidungen treffen und durchsetzen können. Lassen Sie mich ergänzen: Wir beobachten die Marktentwicklung, und wenn sich im Markt Missbrauch ergeben sollte, werden wir reagieren, werden wir unseren Gesetzgebungstext nachbessern. Das heißt, es liegt an uns und Ihnen, die Marktentwicklung, die Praxis zu beobachten und dann in ein- zwei Jahren zu sehen: Hat es sich bewährt? Ich erwarte: Ja. Wenn es Lücken geben sollte, wird eine Nachbesserung, eine Novellierung möglich sein.
Pilar del Castillo Vera, en nombre del Grupo PPE.– Señor Presidente, comisario, Presidente en ejercicio del Consejo, el zero rating es una práctica comercial cuyos beneficiarios son los consumidores, y prohibir prácticas comerciales sin haber demostrado ―insisto: sin haber demostrado― que están perjudicando a la competencia es tener una visión muy intervencionista sobre el mercado, es no creer, en el fondo, en uno de los principios fundacionales de la Unión Europea: que el mercado debe ser libre y competitivo.
Además, en este caso, el Reglamento del mercado único de las telecomunicaciones no puede ser más claro: los proveedores de acceso a Internet tienen que garantizar el derecho de cualquier usuario a acceder a los contenidos de su elección, sin sufrir ninguna discriminación y sin reducir sus posibilidades de elección como consecuencia de prácticas comerciales, sea el zero rating o cualquier otra práctica.
Los reguladores nacionales tienen ahora la competencia de evaluar cualquier tipo de práctica y podrán intervenir ante cualquier uso abusivo aplicando las sanciones que correspondan. Pero, además, se trata de un reglamento y, por tanto, estas normas son directamente ejecutables por los tribunales nacionales.
La Comisión y el ORECE van a trabajar en una guía para una actuación complementaria. Pido a la Comisión que acelere estos trabajos de manera que puedan ayudar, en este sentido, a la aplicación para el mejor cumplimiento de la norma en cada uno de los Estados miembros.
(La oradora acepta responder a una pregunta formulada con arreglo al procedimiento de la «tarjeta azul» (artículo 162, apartado 8, del Reglamento))
Tibor Szanyi (S&D), Kékkártyás kérdés.– Képviselő Asszony, a Bizottság képviselője által elővezetett érvanyag nagyjából azonos, mint ami az Egyesült Államokban van. Ott is vannak kiskapuk, Európában is lettek kiskapuk, de még ezek a kiskapuk is, úgy tűnik, a nagy cégek érdekeit szolgálják. Amit Ön vezetett föl, az meg végképp a nagyok előtt indítaná el a szabadságot, és mindenki mást letarolhatnának. Ön ezt helyesnek látja?
Pilar del Castillo Vera (PPE), respuesta de «tarjeta azul».– Acabo de explicar, querido colega, que hay que demostrar que se está haciendo un uso abusivo de las prácticas comerciales y que estas están perjudicando a la competencia para intervenir.
En un mercado libre y competitivo no se prohíbe de entrada, sino que se demuestra que existen problemas de esa naturaleza y entonces se interviene.
Tiene que haber órganos de intervención, como ocurre, en este caso, con los reguladores nacionales, y tiene que haber pruebas al respecto. Todo esto está garantizado por el Reglamento del mercado único de las telecomunicaciones.
Evelyne Gebhardt, im Namen der S&D-Fraktion. – Herr Präsident! Netzneutralität ist das A und O in der digitalen Marktwirtschaft und in der Öffnung für die Bürger und Bürgerinnen. Deshalb hat meine Fraktion darauf bestanden, solch eine Frage an die Kommission zu stellen, um sicherzustellen, dass diese eine Praxis des zero-rating, wie sie von manchen Unternehmern angeboten wird, auch tatsächlich außen vor ist. Die Antworten, die wir nun erhalten haben – sowohl vom Rat wie auch von der Kommission –, zeigen, dass die Bedenken, die meine Fraktion hat, durchaus berechtigt sind.
Denn diese Praxis des zero-ratings ist – das klingt gut – Internet zum Nulltarif, Dienstleistungen umsonst. Allerdings behaupte ich: zero-rating ist eine pseudo-verbraucherfreundliche Geschäftspraxis, denn sie ist ein Mittel der Unterwanderung der Netzneutralität. Das müssen wir uns ganz klar sagen, dass wir es eben nicht laufen lassen können. Ich kann mich nicht mit einer Antwort abspeisen lassen, dass wir in zwei Jahren sehen werden, wie es weitergehen soll. Denn dann sind die Würfel gefallen und wir werden das nicht mehr einfach einholen können. Wir brauchen uns nur anzuschauen, was zum Beispiel das Projekt Internet.org anstellt und wie es eben genau diese Netzneutralität in Frage stellt und die Möglichkeit des pluralistischen Zugangs zu den Diensten im Internet unterwandert, verhindert, dazu führt, dass eben diese nicht mehr vorhanden ist. Und das finde ich sehr bedenklich. Ich finde es umso bedenklicher, als sowohl Rat wie auch Kommission dies, offensichtlich immer noch nicht wahrhaben wollen und nicht bereit sind, sehr schnell an diese Fragen heranzugehen.
Dieses zero-rating hat auch direkte Auswirkungen auf die Wettbewerbsfähigkeit innovativer junger Tech-Anbieter und App-Entwickler und schränkt zudem den Zugang zu einem pluralistischen Internet ein. Sehr geehrte Damen und Herren, es ist Zeit, dass wir uns dieses Themas annehmen, denn die Gefahren sind in diesem Bereich enorm und wir dürfen nicht zulassen, dass das Internet für die großen Monopolisten gewinnbringend eingesetzt wird und die Möglichkeiten für Startups schlicht und einfach zunichtegemacht werden.
(Die Rednerin ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)
Paul Rübig (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. Herr Präsident! Ich möchte Frau Gebhardt folgendes fragen: Wenn Sie gegen Zero-Rating sind, sind Sie dann auch dafür, dass beim Verlinken in Zukunft Gebühren bezahlt werden müssen? Weil Sie sind ja jetzt dafür, dass bezahlt werden muss, dass es kein Zero-Rating gibt. Das heißt, Sie sind dann auch dafür, dass bei Verlinkungen bezahlt werden muss, oder habe ich das falsch verstanden?
Evelyne Gebhardt (S&D), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Es wäre natürlich sehr schön, wenn es tatsächlich gratis und umsonst wäre, was diese Dienste angeht.
Die Bezahlung ist eine andere Währung als die, die wir sonst mit dem Euro haben. Das sind nämlich die Daten, die abgegriffen werden, die Daten, die benutzt werden, zum Teil und sehr häufig ohne die Zustimmung der Bürger und Bürgerinnen, die diese Dienste annehmen. Das ist der weitere Teil der Gefahr, die diesem Bereich innewohnt und da müssen wir uns auch ganz genau überlegen: Wollen wir wirklich, dass die Daten zu einer neuen Währung im Internet werden? Ich sage Nein dazu.
Vicky Ford, on behalf of the ECR Group.– Mr President, every person in Europe has the right to access the online content they want and use the applications they wish without discrimination or interference, and all internet traffic must be treated equally. We have just agreed new rules across Europe that enshrine these principles into our law.
But now the left wants to go further and to start picking and choosing what commercial offers individual companies can make. If a mobile phone company wants to offer free access to certain content, some consumers might want to choose that offer – consumers should have that choice. And in the traditional world this is totally acceptable. Every time I leave my home to do my food shopping, I can choose: do I go to the supermarket that charges me more but gives me a free newspaper, or do I go to the supermarket with a lower price but no free newspaper? That is my choice.
Of course, we need a fair marketplace, and we must make sure our competition laws are upheld. But this is why we have just empowered our national regulators to deal with anti-competitive behaviour. Introducing haphazard bans at will, without thinking through the impact or discussing their full consequence, is not the right way to approach the digital revolution.
Kaja Kallas, on behalf of the ALDE Group.– Mr President, I think we should start this debate with a question: what kind of internet do we want? Do we want a closed internet or an open internet? If we have made the choice that we want an open internet, we should stick to that choice and make the rules and regulations fit for that choice.
A few weeks ago we adopted the Telecoms Package, where we agreed that net neutrality principles should be applied across Europe in a uniform way. It is therefore very unfortunate that today we have to discuss these zero-rating practices. Zero-rating practices do eventually lead to a closed internet. They will lead to fewer choices for consumers, less innovation and also fewer opportunities. The Commissioner referred to how the national regulators should implement the law, but I think there is the rub, because if national regulators implement rules that are not clear, we will have 28 different types of rules and we will not have the clarity we very much need for the internet to function and for digital services to flourish in Europe. Therefore I call on the Commission to be very clear and to come up with their clear solutions for zero-rating practices as well as net neutrality so that this can be applied across Europe in a uniform way.
Cornelia Ernst, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident! Wer die Netzneutralität will, der muss schlicht und ergreifend zero-rating verbieten. So wie es auch in Chile 2014 gemacht wurde. Ansonsten gibt es keinen wirklich dauerhaften und ganz klaren Weg zu verhindern, dass Kunden auf den Seiten eines bestimmten Anbieters mit Gratisangeboten geködert werden, gewissermaßen kostenfrei zu surfen. Und wer mehr will, weitere Informationen außerhalb der Plattform, um beispielsweise Meinungen zu vergleichen, der muss halt zahlen. Da haben wir die Bezahlschranke, die ist da. Google, Facebook – eben die Großen – können Inhalte dominieren, können Kontrollen – wenn man so will – über Inhalte vornehmen. Das wollen wir nicht.
Unsere Sorge ist, dass damit eine Art Parallel-Internet entsteht. Das ist sicherlich nicht gewollt, aber dass die Gefahr groß ist, ist sicherlich Fakt, und der diskriminierungsfreie Zugang zum Internet, der gleichberechtigte Transport aller Daten – und damit die Netzneutralität – ist weg. Die Konsequenz ist doch der Verlust der Kommunikations- und Informationsfreiheit, der Meinungs- und Pressefreiheit, also grundlegender Menschenrechte. Statt zero-rating brauchen wir die strikte Wahrung der Netzneutralität.
Deswegen war am 27. Oktober unsere Entscheidung in dieser Frage eben keine gute. Wir brauchen europäische Regelungen, die strikt dahingehend gestärkt werden, um Netzneutralität zu wahren und auch zu retten. So will ich es klar sagen, einen anderen Weg gibt es nicht.
Michel Reimon, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident! Zero-rating ist ganz klar – ohne Wenn und Aber – eine Verletzung der Netzneutralität. Es ist eindeutig, dass hier die Befürworter dieser Regelung und auch die, die die Netzneutralität in Europa vor wenigen Wochen ausgehüllt haben, unsauber argumentieren. Sie argumentieren, die Verbraucher hätten die Wahl zwischen verschiedenen Gratistarifen. Nehmen wir an, das stimmt. Sie argumentieren, es gibt einen Wettbewerb zwischen den Telekomunternehmen, wer den besseren Tarif anbietet. Nehmen wir an, das stimmt. Dann lassen sie in jeder Argumentation, die sie hier vorgebracht haben, die dritte Seite außer Acht, nämlich die Dienste, die die Daten anbieten, die Unternehmen, die Services im Internet anbieten, und die werden massiv benachteiligt. Es gibt ja einen Service, einen Dienst, der sich Zero-Rating auf einem Tarif kauft, der beim T-Mobile, Vodafone oder wo auch immer dann übertragen wird, um in das Datenvolumen einzukaufen. Wer kann sich das leisten? Große Konzerne, große Unternehmen und zwar solche, die jetzt schon groß sind, also Google, YouTube, Facebook, ähnliche Unternehmen in dieser Größenordnung.
Jedes kleine europäisches Start-up, das jetzt beginnt, das jetzt mit diesen großen Unternehmen in Konkurrenz tritt, wird es sich nicht leisten können, in einen solchen Tarif einzusteigen, und wird automatisch einen Wettbewerbsnachteil haben. Es ist ja geradezu pervers, dass die Parteien, die sich als wirtschaftsfreundlich definieren und sagen, sie machen das alles im Interesse der Wirtschaft, mit dieser Verletzung der Netzneutralität die kleinen, neuen europäischen Unternehmen benachteiligen – zugunsten der großen amerikanischen Konzerne, zugunsten der Telekomunternehmen – und damit die großen Konzerne, die es jetzt schon gibt, fördern und alle kleinen Plattformen beschädigen , die in den nächsten Jahren und Jahrzehnten gegründet werden könnten. Das ist das Problem. Es ist nicht nur das Problem der Endkonsumenten und kein Problem des Wettbewerbs der Telekom. Dort haben sie ein blindes Auge und deswegen fällt das auch in dieser Debatte nie von den Befürwortern von zero-rating und Netzneutralität. Zu sagen, zero-rating ist in Ordnung, wenn es die Netzneutralität nicht verletzt, das ist, wie wenn der Papst sagen würde: Gruppensex ist in Ordnung, wenn die Keuschheit nicht verletzt wird. Es ist unmöglich, es ist eine Verletzung der Netzneutralität.
Dario Tamburrano, a nome del gruppo EFDD.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, io mi ero preparato un altro discorso, però sono veramente basito da alcune cose che ho sentito qui dentro, ad esempio quando Schmit parla di fine del roaming come se fosse un giornalaccio di quelli italiani che raccontano cose fumose e sappiamo che non è la fine vera del roaming, perché è una fine condizionata, ritardata e condizionata a degli studi d'impatto sui profitti delle compagnie e delle comunicazioni.
Sento il Commissario Oettinger – con il massimo rispetto nei suoi confronti – che cita la net neutrality, quando questo vocabolo, a meno che io non sia stato colpito da cecità improvvisa, non si trova nel testo che è stato approvato solamente due settimane fa.
E poi sento colleghi del Parlamento, nei corridoi, in commissione e qui, che ad appena due settimane dall'approvazione del TSM già sostengono che si rendono conto di aver votato praticamente un cavallo di Troia. Mi chiedo dove erano quando si trattava di votare gli emendamenti per una chiara definizione di net neutrality.
Quindi sono abbastanza preoccupato del fatto di potersi fidare di un mantenimento di un internet neutrale e aperto e sono molto preoccupato della presenza di questa caratteristica dello zero rating all'interno del pacchetto TSM.
Λάμπρος Φουντούλης (NI).– Κύριε Πρόεδρε, η Ένωση υποστηρίζει πως ένας από τους βασικούς πυλώνες της ύπαρξής της είναι η ελεύθερη διακίνηση ανθρώπων και αγαθών και βασικός της στόχος η προώθηση της ενιαίας αγοράς. Αρχικά, έχοντας αυτό κατά νου, η απόφαση για την κατάργηση των τελών περιαγωγής είναι ένα θετικότατο βήμα μιας και τα τέλη αυτά δεν είναι παρά καθαρή κερδοσκοπία εκ μέρους των εταιρειών.
Αντίθετα όμως, ο τρόπος με τον οποίο γίνεται η φορολόγηση στην Ευρώπη με διαφορετικούς συντελεστές ανά κράτος οδηγεί αναπόφευκτα σε ανισότητες. Ακόμα χειρότερα, όταν η Ένωση υποχρεώνει ουσιαστικά μια χώρα, και αναφέρομαι στην πατρίδα μου την Ελλάδα, να επιβάλει άγρια φορολόγηση των πολιτών και των εταιρειών, τότε η ενιαία αγορά μετατρέπεται σε εργαλείο καταστροφής όλων των παραγωγικών δυνατοτήτων του έθνους.
Πέντε χρόνια λιτότητας που υποτίθεται θα έφερναν ανάπτυξη, εδραίωσαν την ύφεση και οδήγησαν τους πολίτες στην εξαθλίωση και τις επιχειρήσεις στο κλείσιμο ή στη φυγή προκειμένου να επιβιώσουν. Τα αποτελέσματα αυτής πολιτικής είναι η ευημερία των αριθμών και των τραπεζών και όχι των λαών. Όσο λοιπόν προσπαθεί η Ένωση να εδραιώσει το συγκεκριμένο ιδεολόγημα χωρίς να λαμβάνει υπόψη τις ανάγκες των κρατών, εμείς θα είμαστε απέναντί της. Γιατί πάνω από κάθε συνθήκη ή οικονομική συμφωνία βρίσκονται οι ανάγκες του λαού.
Paul Rübig (PPE).– Herr Präsident, ich möchte der Kommission und auch dem Rat dazu gratulieren, dass es überhaupt zu einem Abschluss im Bereich der Netzneutralität gekommen ist. Wir haben damit für eine Epoche – für die nächste Generation – gute Grundlagen gelegt, um das Kommunikationsverhalten in Zukunft zu verbessern – diskriminierungsfrei.
Man sollte auch die Originaltexte lesen – ich habe die extra auf meine Homepage gestellt, weil auch hier sehr viel Desinformation unterwegs ist –, man sollte wirklich den Verordnungstext lesen und sehen, wie bemüht man hier war, diesen Bereich ordentlich und grundlegend zu regeln.
Manche treten jetzt hier im Haus gegen die kostenlose Nutzung durch die Konsumenten auf – also Konsumenten sollen in Zukunft zweimal dafür bezahlen, einmal für die Benutzung des Netzes und das zweite Mal dann extra. Das würde für mich bedeuten, dass man dann auch gegen eine kostenlose Verlinkung ist. Das würde überhaupt dem Sinn widersprechen. Wenn ich daran denke, dass Konsumenten mit wenig Geld ja dann mit einer kostenlosen Nutzung auch Zugang zur Informationswelt erhalten, dann kann ich überhaupt nicht verstehen, warum man nicht für Zero-Rating eintritt. Gerade in den Entwicklungsländern wird es extrem wichtig sein, dass man hier Zugang für die Ärmsten der Armen schafft, sodass sie das Internet nützen können. Wenn sie kein Geld haben, wollen Sie sie ausschließen? Ich finde das unverantwortlich.
Andrejs Mamikins (S&D).– Mr President, free access to various applications and services is often seen as positive by users due to lack of associated payments. On the other hand, it allows operators to closely cooperate with specific third party service providers by making their services such as app stores, for instance, much more attractive, precisely due to being free of charge. In essence, in relation to competitors this may be seen as discrimination. In this respect, companies employing zero rating practices can be criticised on the grounds of open market distortion due to acting anti-competitively. However, the recently—adopted legislative package does not ban the zero rating practice, and whilst it does, at least partly, antagonise the principles of net neutrality, quite a few end users view the practice positively. Even when the monthly data quota is exhausted, zero—rated applications and services would still work as long as the internet signal is accessible.
Dita Charanzová (ALDE).– Mr President, zero rating is a honey trap for consumers, especially young consumers. While enjoying free access to some sites, they do not fully realise that they are being led down the path to a habit of spending all their money and data in that one place. It is creating a social addiction to one content provider over another.
Such practices are not new. There is no such thing as a free lunch. They have existed in the marketing world since the start of advertising. But just as we must control misleading practices in the physical world, we must be equally careful in the digital world. As the Commissioner has just said, national authorities will have the power to prevent the misuse of such zero-rating practices. But, if they cannot prevent abuse, this should be part of any review of telecoms regulation. This is not only a question of defending the principles of net neutrality, but also of fair competition in the digital single market.
José Blanco López (S&D).– Señor Presidente, señorías, muchos ciudadanos agradecen poder conectarse a una plataforma sin descontarse megas de su tarifa de datos. La cuestión, sin embargo, está en la amenaza que esta práctica supone para la competencia justa y leal en Internet.
Hay un amplio consenso en este Parlamento y en la calle sobre la necesidad de garantizar la neutralidad de la red, y brindar acceso a una determinada plataforma o servicio sin cargo es una forma de orientar y priorizar el tráfico hacia esas determinadas plataformas o servicios en detrimento de sus competidores.
Desde mi punto de vista, esto constituye un riesgo de primera magnitud para la propia neutralidad de la red y para la competencia leal y justa y, además, abre la puerta para que sean los más fuertes económicamente ―y no necesariamente los más innovadores― los que salgan victoriosos, y todo ello poniendo en riesgo la diversidad de la oferta para los ciudadanos.
Desarrollar, por lo tanto, el mercado único digital es una prioridad. Hacerlo con respeto a normas de juego iguales para todos debe ser irrenunciable.
Marc Tarabella (S&D).– Monsieur le Président, le paquet Télécom a été adopté lors de la dernière séance plénière du Parlement européen, et j'en suis satisfait. Néanmoins, le principe selon lequel tout le trafic internet doit être traité de façon égale par les fournisseurs d'accès à internet n'est toujours pas réglementé.
Le point concernant le taux zérone figure pas dans le paquet tel qu'adopté, et je le déplore. En effet, ce point est resté flou sans doute en raison d'une trop grande divergence de points de vue entre le Parlement et les autres institutions. La Commission propose d'intervenir sur les problèmes de taux zéro au cas par cas uniquement, mais ce n'est pas suffisant.
Nous devons légiférer en la matière, de manière claire pour tous les opérateurs, afin d'assurer l'égalité d'accès à internet pour tous. Nous ne pouvons pas accepter qu'une telle pratique soit encore tolérée dans la mesure où nous sommes tous d'accord pour parachever le marché unique. Ce dernier doit assurer une concurrence parfaite entre les opérateurs et les fournisseurs de services.
Uwagi z sali
Stanislav Polčák (PPE).– Pane předsedající, já jsem si se zájmem vyslechl tu diskuzi a otázky, jaký internet chceme nebo zdali má být nulová sazba. Já myslím, že na to bylo skutečně odpovězeno už při přijímání našich předchozích usnesení ohledně síťové neutrality.
A já se tak trochu divím svým kolegům, že nulovou sazbu vylučují, že ji považují za nevhodnou, že chtějí za spotřebitele rozhodnout dopředu, aniž by byl skutečně jednoznačně prokázán ten negativní účinek.
Já nevím, jestli chceme spotřebitele opravdu tímto způsobem doslova vodit za ruku, předvídat jejich budoucnost. Já bych nechal odpovědnost i na trhu, do kterého by se nemělo ze začátku hned zasahovat, trh by měl být liberální, a škodlivost těch účinků musí být nejprve prokázána a potom může být zasaženo. Tomu já se divím, tomu přístupu, že někdo se vlastně v tuto chvíli chce již dopředu postavit proti nulovým sazbám.
Νότης Μαριάς (ECR).– Κύριε πρόεδρε, στηρίξαμε την κατάργηση των τελών περιαγωγής άμεσα και όχι από το 2017. Τη στηρίξαμε χωρίς όρους και χωρίς αστερίσκους, παραθυράκια και εξαιρέσεις, όπως συνέβη τελικά με την ψηφοφορία που έγινε από την πλευρά του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου στο θέμα αυτό.
Θεωρούμε την πρακτική μηδενικού συντελεστή ως απειλή για το ανοιχτό Διαδίκτυο το οποίο πρέπει να δίνει τη δυνατότητα απεριόριστης χρήσης και θεωρούμε την πρακτική αυτή επίσης ως απειλή και για την ουδετερότητα του Διαδικτύου.
Η ουδετερότητα του Διαδικτύου προϋποθέτει να υπάρχει ισότητα στους παρόχους υπηρεσιών Διαδικτύου και να μην εμποδίζεται καμιά ιστοσελίδα και υπηρεσία. Ωστόσο, με την πρακτική του μηδενικού συντελεστή ιστοσελίδες δεν παρουσιάζονται με τον ίδιο τρόπο στους καταναλωτές, εφόσον κάποιες παρέχονται δωρεάν, και έτσι η κυκλοφορία στο Διαδίκτυο δεν γίνεται με ίσους όρους για όλους.
Τέλος με την πρακτική αυτή περιορίζονται τα δικαιώματα των καταναλωτών σε ένα ανοιχτό και προσβάσιμο σε όλους Διαδίκτυο. Χρειαζόμαστε, λοιπόν, ενιαίους κανόνες για τις πρακτικές του μηδενικού συντελεστή.
Ivan Jakovčić (ALDE).– Gospodine predsjedniče, dozvolite mi da odmah na početku kažem da sam već u niz navrata ovdje u ovom Parlamentu govorio o tome da sloboda interneta mora postati peta europska sloboda.
Ako stvaramo jedinstveno tržište, ako stvaramo jedinstvenu monetu i ako zaista želimo stvarati jedinstveno tržište, o čemu donosimo odluke i pokušavamo stvoriti to jedinstveno digitalno tržište koje je dio agende ove Komisije, onda nam internet, uporaba interneta, pristup internetu, treba postati peta europska sloboda.
To uključuje, znači, pravo svakoga da pristupi internetu, da koristi internet i da internet bude na raspolaganju za sve na jednaki način. Jedino na taj način možemo zaštititi ukupno europsko tržište i svakoga europskoga građanina da može zaista internet imati kao svoju petu internetsku slobodu.
Miguel Viegas (GUE/NGL).– Senhor Presidente, a lei aprovada em outubro último é manifestamente ambígua. Se, por um lado, proíbe a discriminação dos dados para garantir a neutralidade da Internet, por outro lado, abre múltiplas exceções de contornos pouco claros que dão aos operadores amplo campo para abusos, privilegiando, assim, serviços próprios e prejudicando outros operadores. Permite, entre outras coisas, serviços especializados e que tenham acesso privilegiado face ao tráfico normal da Internet, entre outras coisas.
Esta temática insere-se na luta pelo domínio deste vasto território virtual que é a web e que representa hoje um enorme potencial de receita à gula do grande capital.
É neste contexto que se compreende este debate sobre a relevância de uma taxa zero que deveria ser benéfica para o cidadão, mas que, à luz desta lei do capitalismo selvagem, se pode transformar numa arma ao serviço dos grandes grupos para destruir a concorrência e aumentar as suas rendas monopolistas.
Sublinhamos, assim, a necessidade de continuar a pugnar por um controlo público sobre esta infraestrutura fundamental, por onde circula hoje uma parte predominante e crescente da nossa economia.
(Koniec uwag z sali)
Günther Oettinger,Mitglied der Kommission.– Herr Präsident, Herr Ratspräsident, meine sehr verehrten Damen und Herren Abgeordneten! Unsere von Ihnen mit breiter Mehrheit entschiedene Regelung – Gesetzgebung – tritt am 30. April in Kraft. Sie wird unseren Bürgern und Nutzern deutlich mehr Rechte geben – in allen Mitgliedstaaten gleich – als bisher. Es ist eindeutig eine starke Verbesserung der Position der Verbraucher mit Blick auf Diskriminierungsfreiheit. Deswegen hat auch das Parlament mit Mehrheit zugestimmt.
Zweitens: Ich habe ein bisschen den Eindruck, die Wortmeldungen waren gemischt – ein Teil war zustimmend, ein Teil war sehr kritisch. Aber es ist kein digitaler Weltuntergang zu erwarten. Noch einmal, meine Bitte ist: Die Kommission macht Vorschläge, das Parlament und der Rat entscheiden. Jetzt den schwarzen Peter an mich zurückzugeben, zwei Wochen nach Ihrer Entscheidung mit breiter Mehrheit, nenne ich ein durchsichtiges Spiel. Trotzdem komme ich Ihren Bitten nach. Aber Sie hätten ja auch ablehnen können. Nicht ich, Sie haben entschieden im Parlament. Entschuldigung – Demokratie heißt Mehrheit, sonst gar nichts, Einstimmigkeit ist leider im Europäischen Rat, so ein Schwachsinn! Hier haben wir Mehrheit, das ist ein Vorteil. Das Parlament hat immer Mehrheitsentscheidungen gewollt, volle Mitbestimmung und Mehrheitsentscheidungen. Das haben Sie, jetzt müssen Sie dies auch akzeptieren! Das ist für Demokraten, die unterliegen, eine strenge Bürgerpflicht. Dann von „pervers“ zu sprechen, empört mich. „Pervers“ ist ein Begriff, den ich in Sachfragen und technischen Fragen völlig ablehne. Das ist unter jeder europäischen Gürtellinie!
Dann das Thema Griechenland hier einzubringen und mit Zero-Rating zu verbinden, ist ebenfalls abwegig. Das sind Wortmeldungen, die eines Parlamentariers nicht würdig sind.
Dann die Kollegin Reda – sie ist nicht anwesend, aber sie twittert munter herum, vermutlich hat sie eine Piraten-Untergangssitzung, deswegen kann sie nicht da sein, will ihren Sitz retten –, die laufend dagegen twittert. Sie hat hier Rederecht, sie hat hier Abstimmungsrecht. Ich nicht! Wenn sie mich von außen bei meiner Arbeit hier stört, bei der Aufmerksamkeit Ihnen gegenüber, nenne ich das nicht in Ordnung. Allein ihre Jugend schützt sie vor schärferen Bewertungen ihrer Person durch mich.
Wir wollen das offene Internet. Übrigens kommt hinzu: Wir wollen keine Monopole, weder von Silicon Valley noch von leistungsfähigen großen europäischen Telekoms. Deswegen war es die Kommission, die die Plattformkonsultation begonnen hat. Ich stelle in San José, in San Francisco und in Washington D.C. fest: Da ist großes Interesse und Nervosität. Wir werden Ihnen im Lauf des nächsten Sommers einen Vorschlag machen, ob und inwieweit für den fairen Wettbewerb, für Wettbewerb und für ein level playing field europäische Regeln für neue Player in diesem Markt notwendig sind. Bitte unterstützen Sie mich dann!
Unsere Telekomunternehmen – nehmen wir einmal die großen: Vodafone, Orange, Telefónica, Deutsche Telekom. Ich finde, es geht auch um Verbraucher. Und wir haben für die Verbraucher seit der Liberalisierung und Privatisierung viel erreicht. Sie können heute für 100 Euro in der mobilen Kommunikation und im Internet weit mehr Leistungen kaufen als 20 Jahre zuvor – weit mehr! Für den Verbraucher haben wir unsere Pflicht erbracht. Aber ich mache auch Industriepolitik. Ich bin mit Betriebsräten zusammen, mit Gewerkschaften wie ver.di, ich bin mit Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmern zusammen, und ich will, dass der Telekommarkt und der Internetmarkt durch leistungsfähige europäische Telekoms geprägt und nicht allein durch Amerikaner und Asiaten übernommen werden. Das will ich. Wer etwas anderes will, soll es sagen – mir, aber auch dem Betriebsrat der Deutschen Telekom, dem von Vodafone, dem von Orange, dem von Telefónica. Ich stimme der Wortmeldung des italienischen Kollegen weitgehend zu. Nur: Meine Hauptsorge an Ihrer Stelle wäre, dass die ganz schwache Telecom Italia in diesen Tagen übernommen wird. Italien hat kaum mehr eigenständige Unternehmen. Fiat weg, andere weg, Alitalia ist praktisch kaputt. Das heißt, Sie müssen doch mit mir gemeinsam wollen, dass in einigen Sektoren auch Italien eigenständige Player mit Umsätzen, Erträgen und Perspektive im europäischen Markt erhält und nicht von zwei französischen Investoren übernommen wird. Dann: Arrivederci, Italia!
Ich traue den Regulierern einiges zu. Ich bin mir sicher, die Regulierungsbehörden werden ihre Aufgabe leisten. Wenn nicht, sprechen wir sie an. Jetzt aber noch ein entscheidender Punkt: Wir haben ja einen Vorschlag gemacht, wie die Kompetenz der Kommission, die Sie einfordern, aussehen soll. Ich lese Ihnen gleich, wenn meine Dienste digital funktionieren, den englischen Originaltext vor.
Zuvor jedoch noch ein weiterer Punkt. Wir haben Ihnen zugesagt, den Markt, die Entwicklung zu kontrollieren und – sofern notwendig – zu reagieren. Warum vertrauen Sie mir nicht? Das ist mein Wort! Ich habe noch ein paar Jahre Amtszeit, und das Wort halte ich ein! Ich habe das Parlament noch nie belogen und bin ständig mit Berichterstattern und anderen im Gespräch, damit wir gegebenenfalls bei Missbrauch – wenn er sich zeigt – über Regulierungsbehörden reagieren oder durch Gesetzgebung reagieren. Das liegt allein an Ihnen und uns.
Die Regulierungsbehörden übrigens – ich habe einige Wortmeldungen auf ihre nationale Herkunft angeschaut –, da würde ich die Abgeordneten bitten, einmal für etwas mehr Unabhängigkeit und für etwas mehr Personal und etwas mehr Autorität und Kompetenz und Qualität einiger nationaler Regulierer, die extrem schwach sind, zu sorgen. Gerne bin ich unter vier Augen bereit zu sagen, wer gemeint ist. Sie sind dort Staatsbürger, haben dort Gewicht, ich nur eingeschränkt. Unterstützen Sie mich bei den zehn, zwölf Ländern, wo ich mit der Regulierung in keiner Form zufrieden bin.
Die Kommission hat wie folgt vorgeschlagen:
Text proposed by the Commission. ‘The Commission may adopt implementing acts defining uniform conditions for the implementation of the obligations of national competent authorities under this article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 33.’
Der Änderungsantrag aus dem Parlament – das respektiere ich, ich bin Demokrat, ich habe kein Stimmrecht, Sie sind selbst erwachsen – lautet wie folgt und wurde so angenommen:
Within six months of the adoption of this regulation BEREC shall, after consulting stakeholders and in close cooperation with the Commission, lay down general guidelines defining uniform conditions for the implementation of the obligations of national competent authorities under this article, including with respect to the application of traffic management measures and for monitoring of compliance.’
Das heißt, die Kommission ging mit langen Hosen rein und kam mit kurzen Hosen raus – Ihr Werk! Sie haben meine Hosen abgeschnitten. Ich komme auch mit kurzen Hosen zurecht. Ich habe ausreichend Stimme. Ich komme auch mit dieser Kompetenz zurecht. Aber mir erst die Kompetenz wegzunehmen, weil das Parlament ungern Durchführungsrechtsakte akzeptiert, und mich dann aufzufordern, strenger zu sein, ist meines Erachtens nur eingeschränkt fair. Vielen Dank!
Nicolas Schmit,président en exercice du Conseil.– Monsieur le Président, je n'ai pas grand-chose à ajouter aux explications et aux propos de la Commission. Je pense que nous partageons tous un souci majeur qui est celui de développer enfin le marché intérieur numérique en Europe, parce que nous avons pris des retards colossaux. Il y va en effet de la force de l'économie européenne dans ce domaine, puisque c'est le numérique qui va dominer les économies de demain et d'aujourd'hui déjà. Et notre objectif, aujourd'hui, est effectivement de développer ce marché intérieur.
Alors, bien sûr qu'une étape importante a été franchie grâce à vous, grâce au Parlement européen, grâce au vote du Parlement qui a eu lieu en octobre. Il est clair aussi que ce marché unique, a besoin de ce que le commissaire a appelé un level playing field et il faut, bien sûr, veiller à ce que des positions qui tendraient à devenir des monopoles ne se développent et qu'il y ait un accès libre, un accès ouvert à l'internet. Je crois que c'est l'autre grand principe qui a été adopté. Il faut bien sûr pouvoir se poser les questions que l'un ou l'autre s'est posées précisément sur le level playing field et précisément sur d'éventuels risques. Mais il y a aussi la question suivante: comment allons-nous finalement configurer les offres des uns et des autres parmi les opérateurs? Ça me paraît aussi poser des problèmes. Alors je crois – comme le Commissaire vient de le dire – qu'il y a néanmoins certaines garanties qui ont été prévues, il y a d'abord le rôle important des régulateurs pour prévenir, éviter et corriger toutes sortes d'abus et notamment un des abus mentionné par l'un ou l'autre, c'est-à-dire des pratiques discriminatoires qui remettraient en question, d'une manière ou d'une autre, l'idée même d'internet ouvert.
Przewodniczący. – Zamykam debatę.
Oświadczenia pisemne (art. 162)
Catherine Bearder (ALDE), in writing.– Last month’s vote was a significant step forward, enshrining the principle of net neutrality for the first time into law in all EU countries including the UK. The blocking and throttling of online content, apps and services will now be banned across the EU. However, important loopholes still remain, most importantly the possibility for zero rating, in which telecoms companies allow customers to access certain websites and services for free without using up their data allowance. There is a real risk that mobile operators could use zero rating as a way to incentivise the use of their own services, while lowering overall data allowances. These uncompetitive practices would be bad for consumers, bad for start-ups and bad for competitiveness and innovation in the digital economy. It is now up to national regulators to uphold an open, competitive internet which allows entrepreneurs and start-ups to thrive and compete on a level playing field. If operators are using zero-rating practices to limit competition and favour their own services, immediate enforcement action must be taken. I, along with other MEPs, will be carefully monitoring developments and fighting to ensure the principles of net neutrality we voted for are properly upheld.
Beata Gosiewska (ECR), na piśmie.– Parę tygodni temu świętowaliśmy przyjęcie pakietu telekomunikacyjnego, dzięki któremu roaming zostanie zniesiony w 2017 roku, a nasi obywatele nie będą musieli martwić się o rachunki, jadąc na wakacje. Wypracowany kompromis to pierwsze w historii UE rozporządzenie, które zapewnia otwarty internet oraz zasady neutralności sieci na poziomie europejskim. Dlatego trudno mi zrozumieć, dlaczego po paru tygodniach od przyjęcia tego pakietu zdecydowaną większością koledzy socjaliści i zieloni próbują wywrócić ten porządek. Konsumenci mają prawo wyboru, a rynek powinien być wolny. Bezpłatne serwisy są dobre dla konsumentów, dlatego jako posłowie do PE wybrani przez naszych obywateli nie powinniśmy być przeciwko rozwiązaniom, które są dla nich korzystne. Pragnę przypomnieć kolegom, że na mocy przyjętego porozumienia krajowi regulatorzy będą mieli prawo interweniować w przypadku nadużyć.
Barbara Kappel (ENF), schriftlich.–Zero-rating ist eine Praxis der Mobilfunkbetreiber und Telekommunikationsnetzanbieter, ihren Endkunden das Datenvolumen für spezifische Diente kostenfrei anzubieten. Diese Praxis wird besonders für 4G-Netze eingesetzt, wurde in der Vergangenheit aber auch für SMS und andere Internetdienste angeboten. Zero-rating ermöglicht Kunden die Nutzung von vorselektierten Inhalten oder Datendiensten, wie zum Beispiel App-Stores, ohne auf Volumengrenzen achten zu müssen. Im Rahmen des Telekom-Pakets hat das Europäische Parlament zero-rating erlaubt. Die TSM-Verordnung folgt dabei dem Grundsatz des diskriminierungsfreien Datenmanagements zur Absicherung der Endnutzer. Im Vordergrund steht die kostenlose Nutzung durch den Konsumenten! Was die Umsetzung in nationales Recht betrifft, so bleibt es den nationalen Regulatoren überlassen, ob sie zero-zating zulassen oder nicht. Das GEREK, die europäische Regulierungsbehörde, hat nun neun Monate Zeit, entsprechende Richtlinien an die Regulatoren der Mitgliedstaaten auszusenden.
Eva Paunova (PPE), in writing.– Trust is central to the success of one of the EU’s most ambitious projects – the digital single market (DSM). It is the cornerstone of the information society, allowing citizens and businesses alike to make use of technology and expand their activity online. The lack of trust and understanding is the main obstacle to the digitalisation of Europe and one we need to address.
Trust is also instrumental so that practices such as zero-rating are beneficial for Europe by providing businesses with more freedom to innovate but at the same time obliging them to use this freedom cautiously. For the first time ever net neutrality is recognised as a principle in Europe. Providers across the continent need to respect this and manage the future development of their services accordingly.
Now that we are about to abolish roaming charges in Europe, we should put more effort into providing consumers with a broader choice of high-quality services. Only then will we create the right digital environment that encourages innovative business thinking and delivers the best services to our customers. Furthermore, we should explore the possibilities of using zero-rating to improve digital skills in Europe – the main prerequisite for the success of the DSM.