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Postupak : 2013/0407(COD)
Faze dokumenta na plenarnoj sjednici
Odabrani dokument : A8-0133/2015

Podneseni tekstovi :

A8-0133/2015

Rasprave :

PV 19/01/2016 - 16
CRE 19/01/2016 - 16

Glasovanja :

PV 20/01/2016 - 7.2
Objašnjenja glasovanja

Doneseni tekstovi :

P8_TA(2016)0011

Doslovno izvješće
Utorak, 19. siječnja 2016. - Strasbourg

16. Pretpostavka nedužnosti i pravo biti nazočan na suđenju u kaznenom postupku (rasprava)
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  PUHEMIES. – Esityslistalla on seuraavana Nathalie Griesbeckin kansalaisvapauksien sekä oikeus- ja sisäasioiden valiokunnan puolesta laatima mietintö ehdotuksesta Euroopan parlamentin ja neuvoston direktiiviksi eräiden

syyttömyysolettamaan liittyvien näkökohtien ja läsnäoloa oikeudenkäynnissä koskevan oikeuden lujittamisesta rikosoikeudellisissa menettelyissä (COM(2013)0821 - C7-0427/2013 - 2013/0407(COD)) (A8-0133/2015).

 
  
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  Nathalie Griesbeck, rapporteure. Madame la Présidente, Madame la Commissaire, bien que l'heure soit très tardive, je suis très heureuse d'évoquer dans un débat, ce soir, cette directive sur la présomption d'innocence, sur laquelle nous travaillons depuis de longs mois et sur laquelle nous sommes parvenus, enfin, après ces travaux parfois difficiles en termes de négociations, à un accord et même, pourrais-je dire, à un bon accord. Cet accord consacre un texte ambitieux, de nature législative, sur ce grand principe du droit pénal, pour le respect de nos droits de la défense à tous, nous, les citoyens européens.

Le 31 mars dernier, mes chers collègues, vous m'aviez donné un mandat clair. La position de notre Parlement était forte et solide. Elle demandait une plus grande protection pour les suspects ou les personnes poursuivies, une directive ambitieuse pour protéger les droits des Européens et une directive harmonisant les dispositions nationales plutôt vers le haut que vers le bas.

Voici, en quelques points, le contenu de cette directive: le droit de ne pas être accusé publiquement par les autorités publiques avant son jugement est consacré par ce texte. Je vous cite un exemple récent: lors des attentats de Charlie Hebdo dans mon pays, un jeune lycéen de ma circonscription – Mourad Hamyd – a été accusé d'avoir participé aux attentats, alors qu'il assistait tranquillement au cours de mathématiques. Son nom fut partout, dans tous les médias, sur les réseaux, alors qu'il était totalement innocent. Son nom fut sali, mêlé à des attentats horribles, ce fut une expérience traumatisante. Cette directive européenne propose d'interdire toute déclaration publique ou décision officielle émanant d'autorités publiques qui présenterait ou même insinuerait qu'une personne suspectée est coupable avant le jugement. Le texte comporte des définitions claires de la déclaration publique et de la notion d'autorité publique.

Deuxièmement, et c'est une victoire pour le Parlement, la directive contient un nouvel article sur la façon dont sont présentées les personnes soupçonnées, qui peuvent, lors de l'audience ou en public, se trouver derrière des parois vitrées ou des cloisons, être menottées, munies de fers à entraver, vêtues de vêtements de prisonniers, et cette façon de présenter les personnes peut suggérer pleinement la culpabilité de la personne d'entrée de jeu et nuire à son droit à la présomption d'innocence. Désormais, nous devrons veiller à ce que les suspects ou les personnes poursuivies ne soient pas présentés d'une façon qui risque de suggérer leur culpabilité.

La directive, enfin, consacre pleinement le grand principe in dubio pro reo, selon lequel tout doute quant à la culpabilité d'une personne doit évidemment profiter à cette personne, et lorsqu'il y a doute sur la culpabilité, la personne doit être acquittée.

Enfin, le fait que la charge de la preuve pèse sur l'accusation est un principe même du droit pénal, et c'est une évidence. Dans le texte, certains ont voulu rendre possible, à un moment donné, le renversement de la charge de la preuve comme un principe. Ce fut l'une de nos batailles, voire notre ligne rouge, et nous avons réussi à avancer et faire en sorte que cet élément n'existe que dans des cas restreints, où il existe une présomption de culpabilité.

La directive consacre aussi le droit de conserver le silence, et elle fait, ce qui est dans ce domaine une vraie avancée en matière de droit, du droit au silence un droit absolu. Cela semble évident, mais, dans certains cas, le silence peut être utilisé en tant que tel contre une personne comme élément induisant, là aussi, sa culpabilité. La directive consacre le droit d'être présent au procès et, surtout, dernier point, en ce qui concerne l'obtention des preuves, un paragraphe fait référence aux règles nationales d'admissibilité des preuves et de l'équité des procédures. Nous nous sommes battus pour obtenir un considérant additionnel et c'est une vraie première dans un texte européen, puisqu'il est fait clairement référence à l'article 3 de la CEDH et à la jurisprudence, qui indiquent que lorsqu'une preuve est obtenue via la torture, elle prive totalement d'équité toute la procédure.

 
  
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  Věra Jourová, Member of the Commission. Madam President, I would like to congratulate and thank Ms Griesbeck and all the shadow rapporteurs for their work and dedication on this file, which made a swift agreement on this directive possible. This text is not merely a statement of principle. Our objective was to make the presumption of innocence effective in all the Member States. This directive will strengthen the right to a fair trial and protect the rights of suspects and accused persons in the European Union.

Today great disparities in the protection of the presumption of innocence exist in Europe, as evidenced by the recent and still-too-frequent condemnations of Member States by the European Court of Human Rights. The compromise text on which you will vote tomorrow is carefully balanced. It is based on the European Convention on Human Rights and the case law of the European Court of Human Rights.

The directive prohibits public references to guilt, and it contains clear rules on the burden of proof. The burden of proof is on the prosecution, and any doubt is to benefit the suspect or accused person. The right to remain silent and the right not to incriminate oneself are protected. The directive will also harmonise the right to be present at the trial, which is an important aspect of the right to a fair trial.

The Commission would like to add two declarations to this compromise. The first is a clarification of our understanding of the text concerning the right to remain silent and the right not to incriminate oneself. The second is our position on the question of the burden of proof. The Commission regrets the deletion of a paragraph on its initial proposal on presumptions of fact or law. Our concern was that, as such presumptions already exist in Member States, it is important to have them regulated in the text of the directive so that all the safeguards for defendants are precisely set out.

This being said, the overall compromise is highly satisfactory. The standards set in this directive will become EU law and will be enforced as such. The Commission will closely follow the transposition and the implementation of this directive in Member States and will ensure that it is correctly applied in practice.

Commission’s statements (Written Text)

1. Relating to Article 6 on the burden of proof 

"The Commission regrets the deletion of article 5, paragraph 2, of its proposal for a Directive on the strengthening of certain aspects of the presumption of innocence and of the right to be present at trial in criminal proceedings. The Commission considers that the compromise in relation to Article 6 may lead to problems in the implementation of this Directive, in terms of legal certainty, monitoring and operability, which may increase the risk of unnecessary litigation, in particular at national level.

However, the Commission does not stand in the way of the adoption of this Directive ".

2. Relating to Article 7, paragraph 6, on the right to remain silent and the right not to incriminate oneself 

"The Commission considers that Article 7, paragraph 6, of the Directive on the strengthening of certain aspects of the presumption of innocence and of the right to be present at the trial in criminal proceedings must be interpreted as merely confirming the possibility for Member States to decide that, with regard  to minor offences, the conduct of the proceedings, or certain stages thereof, may take place in writing or without questioning of the suspect or accused person by the competent authorities.

In contrast, this provision does not allow derogating from the rights enshrined in Article 7, and it may notably not be interpreted as obliging a suspect to make any statements in relation to the facts at issue or allowing a Member State to draw negative consequences from the exercise of the suspects' right to remain silent.

 
  
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  Kinga Gál, on behalf of the PPE Group. Madam President, I would like to thank and congratulate the rapporteur, Nathalie Griesbeck, for her excellent job with this very complex and important file. The presumption of innocence is a fundamental principle of law and an essential element of the right to a fair trial. The piece of legislation that we are about to vote on is a very important contribution to guaranteeing fair trials in the European Union and ensuring respect for the rights of the defence.

As EPP shadow rapporteur, I am satisfied by this balanced document. For us, it was important to guarantee the rights of the suspects and accused persons, reinforcing the very basic principle of the presumption of innocence without endangering the sense of law enforcement. I am glad we achieved a rightly balanced compromise and were able to set up a minimum standard in legal proceedings that, once in force in all Member States, will contribute to the efficiency of our common legal system in Europe.

 
  
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  Birgit Sippel, im Namen der S&D-Fraktion. Frau Präsidentin! Eine Richtlinie zur Unschuldsvermutung – warum? Ist das nicht ein selbstverständliches Prinzip demokratischer Rechtsstaaten, fest verankert in den Rechtssystemen unserer Mitgliedstaaten? Ja. Und dennoch: Von 2007 bis 2012 hat der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte 26 Verstöße gegen dieses Prinzip festgestellt, in elf Mitgliedstaaten.

Doch nicht nur die Unschuldsvermutung muss gestärkt werden. In den Verhandlungen mit dem Rat – wir haben es gehört – gab es auch Versuche, das Recht zu schweigen, sich nicht selbst zu belasten, abzuschwächen und auch eine Beweislastumkehr einzuführen. Das hätte bedeutet, nicht der Staat, die Anklagebehörde, muss die Schuld nachweisen, sondern der Beschuldigte seine Unschuld. Auch dank der guten Arbeit unserer Berichterstatterin Natalie Griesbeck konnten wir dies verhindern. Und wir haben auch verhindert, dass beschuldigte Menschen ohne Not wie bereits verurteilt dargestellt werden, etwa durch das Tragen von Fußfesseln oder die Präsentation vor Gericht in einem Käfig.

Europäische Verfahrensregeln werden immer wichtiger. Die notwendige europäische Zusammenarbeit von Polizei und Justiz bei der Strafverfolgung erfordert umgekehrt gemeinsame Standards bei den Rechten von Beschuldigten und Angeklagten. Ich würde mir übrigens auch vom Rat mehr Fortschritte bei der noch offenen Richtlinie zur Prozesskostenhilfe wünschen.

Also ganz klar: Ja! Wir brauchen europäische Gesetzgebung zur Unschuldsvermutung und zu anderen Verfahrensrechten. Der jetzt vorliegende Text ist ein guter Kompromiss. Aber das beste Gesetz nützt nichts, wenn es nicht zur Anwendung kommt. Und deshalb: Auch an dieser Stelle – der Rat ist nicht da –, erwarte ich von unseren Regierungen, dass sie diese und andere Gesetze effektiv umsetzen und auch in der Praxis zur Anwendung bringen.

 
  
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  Kazimierz Michał Ujazdowski, w imieniu grupy ECR. Koleżanki i Koledzy! Bardzo dziękuję pani poseł Griesbeck za pracę nad sprawozdaniem dotyczącym umocnienia domniemania niewinności i za ten dobry efekt, bo sprawozdanie zostało opracowane w wersji kompromisowej i racjonalnej i rzeczywiście otwiera perspektywę umocnienia tej kluczowej dla prawa karnego zasady w porządkach prawnokarnych państw członkowskich. Polska po upadku komunizmu, w momencie w którym stała się państwem wolnym, zbudowała prawo karne oparte na zasadzie domniemania niewinności i ją honorujące. Wyliczano główne elementy i zalety tego sprawozdania. Nie chcę ich powtarzać.

Chcę bardzo wyraźnie powiedzieć, że popieramy sprawozdanie w tej wersji, w jakiej wyszło z rozmów trójstronnych. Natomiast wszelkie poprawki odrzucamy. Są one niebezpieczne, ryzykowne i powodują ryzyko paraliżu postępowania karnego. Więc grupa EKR poprze sprawozdanie w takiej wersji, w jakiej jest rekomendowane przez panią poseł Griesbeck, w wersji, w jakiej wyszło z rozmów trójstronnych. Poprawki, jak wspominałem, zawierają szereg pomysłów nieracjonalnych z punktu widzenia efektywności prawa karnego. Czekamy na inne dyrektywy w zakresie prawa karnego, przede wszystkim na ważną dla bezpieczeństwa obywateli Europy dyrektywę antyterrorystyczną. Mam nadzieję, że i w Radzie, i w Parlamencie Europejskim bardzo szybko ruszą prace nad tą dyrektywą.

 
  
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  Gerard Batten, on behalf of the EFDD Group. Madam President, this report considers adopting some of the principles enshrined for centuries in English common law, for example the presumption of innocence, the burden of proof being on the prosecution, the right to silence and not incriminate oneself, and the right to be present at one’s own trial. How ironic it is, then, that the British Parliament has already abandoned those principles by adopting the EU’s own legal instruments. Take the presumption of innocence enshrined in common law for at least eight centuries: under a European arrest warrant, a citizen can be surrendered and imprisoned in a foreign country without a scrap of evidence being presented against them in an English court. This in itself is to abandon the principle of the presumption of innocence. The first duty of English Members of Parliament is to protect the freedoms and liberties of their own people; instead, ours have shamefully betrayed us.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Jiří Pospíšil (PPE), otázka položená zvednutím modré karty. Já jsem velmi pozorně poslouchal příspěvek svého kolegy a mám dotaz. Není právě díky tomu, že máme evropský zatýkací rozkaz, který umožňuje vydávat občany Evropy do jiných států Evropy, nutné, abychom měli minimální standard trestního práva procesního? Alespoň tak experti na trestní právo procesní v České republice argumentují. Vydáváme občany do jiných států Evropy, musíme mít podobné trestní právo procesní.

 
  
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  Gerard Batten (EFDD), blue-card answer. It is under the European Arrest Warrant that innocent British citizens have been imprisoned and mistreated in hellhole prisons in countries like Greece, when if there had been a proper extradition procedure the judge would have been able to look at the evidence, decide there wasn’t any and not extradite them. I’m sure I can remind you that there used to be – and still is – something called the European Convention on Extradition, which can be adopted instead of the European Arrest Warrant when Britain hopefully abandons it, and under which we can still extradite people – but on the basis of real evidence, looked at by a real court, when it can be considered that there is a real case against them to be answered. Only then can they be extradited, not before.

 
  
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  Gilles Lebreton, au nom du groupe ENF. Madame la Présidente, la présomption d'innocence est un droit fondamental, mais la France n'a nul besoin de l'Union européenne pour la protéger. L'article 9 de la déclaration de 1789 le fait mieux qu'aucune directive rédigée dans un jargon abscons. J'estime d'ailleurs que la procédure pénale devrait relever de la seule souveraineté des États membres. L'Union est de toute façon incapable de protéger ce beau principe sans l'abîmer. Sa proposition de directive en atteste. Son article 5 admet, par exemple, le renversement de la charge de la preuve, en faisant peser celle-ci sur l'accusé, plutôt que sur l'accusateur. Selon moi, c'est contraire à la présomption d'innocence. De façon encore plus inquiétante, son considérant 17 autorise l'utilisation de la contrainte pour obliger les suspects à fournir des informations. Pourquoi pas la torture pendant qu'on y est? Des amendements vont sans doute supprimer ces errements, mais sur le plan des principes, le mal est fait.

L'Union n'est en réalité qu'une Europe des banques et des lobbies, elle ne comprendra jamais rien à la liberté qui lui est fondamentalement étrangère.

 
  
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  Alessandra Mussolini (PPE). Signora Presidente, onorevoli colleghi, il collega che mi ha preceduta ha detto "in Francia già c'è la presunzione di innocenza", allo stesso modo anche in Italia ci sono le leggi dove è sancito il favor rei, ma viene costantemente violato. Ecco l'importanza di questa direttiva. Soprattutto io vorrei toccare questo punto che è molto importante: l'equilibro dei diritti tra difesa e accusa. Molto spesso in Italia, io parlo ad esempio delle donne, faccio questo esempio, noi oggi abbiamo indossato questa maglietta proprio per le donne di Colonia che sono state molestate e violentate, molto spesso la vittima ha una difesa minore rispetto allo stupratore, al branco. E questa è una cosa molto grave.

Quindi mi auguro che questa direttiva possa realmente trovare applicazione anche come standard minimi, ma speriamo che si possano sempre più alzare in tutti gli Stati europei, membri dell'Unione europea, per dare quello che si dice anche nella direttiva, la fiducia nei sistemi giudiziari. È chiaro che si rivolge soprattutto e solamente ai reati penali ed è molto importante, soprattutto (no un minuto e mezzo, Presidente) per quanto riguarda la divulgazione, anche di notizie, è la cosa più importante, e mi auguro che questa possa essere recepita dai magistrati e dalla stampa. Per quanto riguarda il reo, l'imputato, il sospettato, l'indagato che non si faccia passare immediatamente come già colpevole in tutte le fasi del procedimento. Questa è una cosa molto importante.

 
  
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  Caterina Chinnici (S&D). Signor Presidente, onorevoli colleghi, io voglio ringraziare anche l'onorevole Griesbeck per l'ottimo lavoro svolto. La presunzione di innocenza è infatti un principio base dello Stato di diritto, ma l'assenza di un quadro comune di garanzie ne ha consentito violazioni e ha ostacolato la fiducia fra gli Stati, specie in ambiti delicati ma cruciali. Penso per esempio al mutuo riconoscimento di certe misure di confisca preventiva, fondamentali nella lotta alla criminalità organizzata.

Questa direttiva intende colmare la lacuna. La commissione LIBE aveva rafforzato la proposta della Commissione e mi rallegro che il testo finale preservi molti di quegli avanzamenti cui avevo io stessa cercato di contribuire attraverso alcuni emendamenti. Anche su alcuni aspetti particolarmente delicati, quali l'onere della prova, le condizioni per il ricorso a poteri coercitivi, la possibilità di considerare la condotta degli imputati ai fini della sentenza, anche su questi aspetti sono state raggiunte soluzioni equilibrate. Una corretta interpretazione giudiziaria, all'occorrenza, ove necessario anche sotto la guida delle Corti europee, potrà assicurare certamente un miglioramento delle normative e delle prassi nazionali che dovranno ora conformarsi ai vincoli costituzionali europei.

 
  
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  Tomáš Zdechovský (PPE). Paní komisařko, je trošku symbolické, že dneska tady sedíme a projednáváme tuto směrnici, kdy vy sama máte zkušenost s vinou a nevinou v českém soudnictví a kdy jste byla vláčena několik měsíců přes česká média jako vinna za to, co jste nikdy nespáchala. Proto mi dovolte nejdřív vyjádřit velký obdiv k vám, že jste to ustála. Vy jste vzorný případ toho, proč tato směrnice má být aplikována v praxi. Měli bychom totiž považovat každého obžalovaného za nevinného, dokud se neprokáže jeho vina. Považuji za automatické, že by to nemělo být v žádném členském státě Evropské unie jinak. Je to základní princip právního řízení a musí být garantován jak každému obviněnému, tak i každému podezřelému. Je to jeden z klíčových nástrojů, jak můžeme zaručit spravedlivý proces v celé Evropské unii. Domnívám se, že Evropská unie toto právo nesmí jen prosazovat, ale také musí dohlížet, aby bylo jednotlivými státy dodržováno.

 
  
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  Daniel Buda (PPE). Doamna președinte, Uniunea Europeană, prin instituțiile sale a fost preocupată mereu de respectarea drepturilor și valorilor fundamentale prevăzute în Declarația Universală a Drepturilor Omului.

Prezumția de nevinovăție constituie un drept, dar și o valoare, care a beneficiat de o atenție sporită atât din partea statelor membre, cât și din partea instituțiilor europene. Consolidarea acesteia, dar și identificarea unor mecanisme care să o garanteze pe întreg parcursul unui proces penal, au constituit provocări serioase în cadrul unor sisteme judiciare extrem de complexe și, în același timp, diferite.

Plecând de la premisa că deciziile judecătorești trebuie să fie considerate echivalente, indiferent de statul membru în care au fost luate, înțelegem necesitatea dezvoltării unei cooperări judiciare în acest domeniu între statele membre ale Uniunii Europene. În acest sens, este nevoie de instituirea unor standarde comune minime privind dreptul la un proces echitabil pe întreaga durată a procesului penal. Reținem, astfel, că este extrem de important ca orice persoană acuzată de săvârșirea vreunei infracțiuni să aibă acces la un avocat în cadrul procedurilor penale, dar nu în ultimul rând să i se ofere posibilitatea de a comunica cu terțe persoane și mai ales cu autoritățile consulare pe perioada privării de libertate.

Adoptarea prezentei directive constituie o garanție în plus a respectării dreptului la un proces echitabil, astfel încât o persoană să nu fie considerată vinovată de către o autoritate publică înainte de stabilirea vinovăției printr-o hotărâre judecătorească definitivă.

 
  
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  Емил Радев (PPE). Г-жо Председател, презумпцията за невинност е основополагащ елемент от наказателното производство в една демокрация със справедлива съдебна система. Ние в Европа имаме уникалната възможност да демонстрираме на света насоката на развитие на наказателното право и на процесуалните права на обвиняемите.

Считам за изключително постижение факта, че презумпцията за невинност ще се прилага на всички етапи от момента, в който дадено лице е заподозряно или обвинено в извършване на престъпление, до окончателното решаване на въпроса дали лицето е извършило съответното престъпление и окончателното потвърждаване на това решение. По този начин ще се гарантира максимално справедливо производство за обвинените и те ще имат възможност за адекватна защита, каквато е и целта на настоящото предложение.

Друго основно постижение на директивата е забраната публичните власти да се произнасят предварително относно виновността на дадено лице, без това да пречи на работата на прокуратурата. Единствено съдът е този, който може да определи виновността в зависимост от представените му доказателства.

Не на последно място приветствам факта, че заподозрените не трябва да бъдат представяни по начин, който да ги прави да изглеждат виновни. Начинът на представяне може много да повлияе на обществените настроения, което директивата цели да избегне. В същото време не трябва да се препятства ограничаването на движението на заподозрените от гледна точка на сигурността или при заплаха да избягат.

Вярвам, че минималните правила на европейско ниво по отношение на презумпцията за невинност и правата, свързани с този принцип, ще допринесат за гарантиране правото на справедлив съдебен процес, за укрепване на взаимното доверие и ефективно прилагане на принципа за взаимно признаване.

 
  
 

Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot

 
  
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  Seán Kelly (PPE). Madam President, the presumption of innocence before being found guilty is a fundamental pillar of democracy, and it’s good that we emphasise that here this evening, but it isn’t often observed in every case. Sometimes it can be difficult to observe. Particularly, for instance, over the last few years, because of the economic recession, certain people became very unpopular: people like developers, bankers, and indeed politicians when they were accused of crimes and these became high profile in the media for their alleged crime. But they were often presumed to be guilty before the actual trial, and they and their families often suffered far more from the opprobrium, the angst and being ostracised as a result of it than they would from the penalty of a set amount of time in prison if they were found guilty. We definitely need to try and underpin these two basic principles as much as we can.

 
  
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  Κώστας Χρυσόγονος (GUE/NGL). Κυρία Πρόεδρε, η Ευρωπαϊκή οδηγία για την ενίσχυση του τεκμηρίου της αθωότητας του κατηγορουμένου σε ποινική δίκη την οποία συζητούμε σήμερα, αποτελεί ένα βήμα προς την κατεύθυνση της περαιτέρω κατοχύρωσης των θεμελιωδών δικαιωμάτων. Ιδιαίτερα σημαντικό είναι να καταστεί σαφές ότι το τεκμήριο αθωότητας, σύμφωνα με την οδηγία αυτή, περιλαμβάνει και τις τυχόν παράπλευρες διοικητικές συνέπειες της άσκησης ποινικής δίωξης, όπως, παραδείγματος χάριν, την αυτοδίκαιη θέση υπαλλήλου σε κατάσταση αργίας .

Πρέπει να γίνει δεκτό ότι παρόμοιες ρυθμίσεις των εθνικών νομοθεσιών είναι θεμιτές μόνο όταν πρόκειται για αναγκαία μέτρα ενόψει του είδους και της φύσης του ποινικού αδικήματος και υπό την προϋπόθεση ότι έχουν προσωρινό χαρακτήρα και ότι οι συνέπειές τους αίρονται πλήρως σε περίπτωση απαλλαγής του κατηγορουμένου στην ποινική δίκη. Η εξαίρεση των διοικητικών διαδικασιών από το τεκμήριο αθωότητας που προβλέπεται στην 6η αιτιολογική σκέψη της οδηγίας αφορά μόνο τις αυτοτελείς ενέργειες των διοικητικών αρχών.

 
  
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  Jiří Pospíšil (PPE). Paní předsedající, já k tomu chci říct jednu věc. Já nejsem příznivcem toho, když se samovolně harmonizují určité části právních řádů národních zemí. Ale v případě trestního práva procesního jde, podle mého názoru, o jinou věc.

Paní komisařka to ví, já jsem byl v České republice ministrem spravedlnosti, když se zaváděl evropský zatýkací rozkaz. Tehdy bylo hlavní námitkou českých poslanců – ano, budeme vydávat české občany do Řecka, do Německa, do jiných zemí, ale kde je zaručeno, že v těchto státech bude stejný standard ochrany jejich procesních trestních práv? A k tomu právě, aby ve všech zemích byl stejný standard trestního práva procesního, má přispět návrh, který dnes projednáváme. Já jej tedy podporuji, gratuluji paní zpravodajce, protože pokud mají být evropští občané vydáváni do všech zemí osmadvacítky, musíme mít ve všech zemích zajištěn základní standard trestního práva procesního. Bez toho evropský zatýkací rozkaz nemůže fungovat.

 
  
 

(Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot päättyvät)

 
  
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  Věra Jourová, Member of the Commission. Mr President, the Directive on the Presumption of Innocence is another step on our long journey towards a truly European area of freedom, security and justice. It follows after other directives, like the Directive on the Right to Interpretation and Translation in Criminal Proceedings, adopted in 2010; the Directive on the Right to Information in Criminal Proceedings, adopted in 2012; and the Directive on the Right of Access to a Lawyer adopted in 2013.

I would like to encourage you to vote in favour of this directive tomorrow. I am already looking forward to the vote on the Directive on Specific Safeguards for Children Suspected or Accused in Criminal Proceedings, which was agreed before Christmas.

Finally, I am convinced that we will also be able to negotiate on the Directive on Legal Aid in the same constructive and responsible spirit.

 
  
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  Nathalie Griesbeck, rapporteure. Madame la Présidente, pour conclure en quelques mots, je voudrais, à la suite des interventions des collègues, souligner qu'en dépit de l'existence de législations nationales sur la présomption d'innocence et sur les composantes de ce principe, il y a encore de nombreuses violations de ce droit qui subsistent en Europe – on en a eu plusieurs exemples – et, en lien avec cela, une érosion même de ce droit fondamental. C'est pourtant un droit fondamental, un droit essentiel pour éviter l'arbitraire et les abus dans les procès, et, comme l'a rappelé l'un des collègues à l'instant, l'un des piliers de la démocratie. C'est pourquoi il était important que nous parvenions à cet accord – un accord solide à l'heure où la démocratie et l'état de droit subissent des accrocs ou des assauts au sein même de l'espace européen.

Juriste de formation, je suis fière d'avoir pu participer à l'élaboration de cette directive, n'en déplaise à mon collègue Lebreton qui a taxé le texte d'abscons et d'interminable. Une directive qui contient 15 articles, c'est relativement bref et plutôt digne de l'attention, dans tous les cas, des juristes. Je suis contente aussi, et cela rejoint la majorité des propos des collègues, que cette directive poursuive l'établissement de la feuille de route de l'Union en matière de droits procéduraux, et surtout, au fond, la construction d'une Europe à laquelle nous sommes nombreux à aspirer, une Europe qui soit respectueuse des droits de la défense et qui soit une Europe cohérente entre les États membres et entre les droits de leurs citoyens.

Je voudrais, pour conclure, remercier évidemment du fond du cœur les rapporteurs fictifs pour le travail ardu et constant qu'ils ont apporté pour la construction de ce texte, remercier Mme Jourová qui, pour la Commission, a été attentive et d'une grande aide, le Conseil, avec la présidence lettone, d'abord, puis la présidence luxembourgeoise, ensuite, qui a finalisé avec nous ce texte, et toutes les équipes qui ont travaillé très dur pour parvenir à ce résultat. J'espère que demain, il se dessinera une large majorité de notre Parlement pour entériner cette directive sur la présomption d'innocence, qui s'inscrit, comme cela a été dit par plusieurs des collègues et par vous, Madame la Commissaire, dans une architecture d'ensemble sur les droits procéduraux.

 
  
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  PUHEMIES. – Keskustelu on päättynyt.

Äänestys toimitetaan huomenna 20. tammikuuta 2016.

Kirjalliset lausumat (työjärjestyksen 162 artikla)

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (EFDD), per iscritto. La cooperazione giudiziaria penale necessita di basi comuni per la salvaguardia dei diritti fondamentali ed è quindi molto importante che le misure parte del pacchetto sui diritti procedurali europei vengano approvate in tempi rapidi. Esse sono il segno del livello di condivisione raggiunto in materia dagli Stati dell'Unione e devono tendere al rialzo delle garanzie. La presunzione di innocenza e il diritto a presenziare ai procedimenti penali sono tra i punti saldi di un equo processo, come dimostra il fatto che siano previsti tanto dalla Convenzione europea dei diritti dell'uomo, quanto dalla Carta dei diritti fondamentali dell'Unione europea nonché dal Patto internazionale sui diritti civili e politici e dalla Dichiarazione universale dei diritti dell'uomo. Nonostante quindi il testo proposto non sia particolarmente ambizioso, è doveroso procedere alla sua adozione, in modo da contribuire comunque a rafforzare la cooperazione giudiziaria.

 
  
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  Laura Ferrara (EFDD), per iscritto. L'impegno dell'Unione europea sul fronte delle garanzie procedurali nei confronti degli imputati assume particolare importanza con riferimento alla presunzione d'innocenza. La Commissione ha inviato al Parlamento una proposta poco ambiziosa, che ci siamo impegnati a migliorare, innanzitutto eliminando l'inaccettabile clausola che consentiva l'inversione dell'onere della prova, che, invece, deve sempre spettare alla pubblica accusa, contestualmente all'affermazione del principio "in dubio pro reo".

Abbiamo altresì rafforzato la formulazione del diritto di non autoincriminarsi, di non cooperare e di restare in silenzio, stabilendo anche che l'esercizio di tale diritto non può essere utilizzato contro indagati o imputati. La presunzione d'innocenza, inoltre, per essere effettiva deve valere in tutte le fasi del procedimento, fino alla sua definitiva conclusione. Ciò impone una particolare cautela nei confronti delle autorità pubbliche che, pur lasciando impregiudicate le prerogative della pubblica accusa e la libertà d'informazione, devono sempre evitare di presentare l'imputato come colpevole prima della sentenza definitiva.

Nell'ottica di un auspicabile ravvicinamento delle legislazioni in materia di procedura penale, questa direttiva, pur non raggiungendo ancora il massimo delle garanzie, già assicurate da alcuni Stati membri, dalla Carta dei diritti fondamentali e dalla CEDU – che rimangono comunque impregiudicate – costituisce sicuramente un positivo e condivisibile risultato.

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  Νότης Μαριάς (ECR). Κυρία Πρόεδρε, επειδή είναι αρκετά αργά και παρακολουθούμε τη συζήτηση εδώ και αρκετές ώρες προσπαθώντας να συμμετάσχουμε στο catch-the-eye, θα ήθελα να σας ρωτήσω τι σκοπεύετε να κάνετε στην επόμενη συζήτηση. Θα δώσετε το λόγο μόνο σε τρεις συναδέλφους ή θα εφαρμόσετε τη διαδικασία catch-the-eye; Είναι σημαντικό να το ξέρουμε ούτως ώστε να μην αναμένουμε άδικα. Αν είναι να δώσετε το λόγο μόνο σε δύο τρεις συναδέλφους, τότε προφανώς δε μπορούμε να παραμείνουμε απλώς και μόνο ως ακροατές. Πείτε μας σας παρακαλώ τι θα κάνετε για να το ξέρουμε.

 
  
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  President. – It is for the President to decide how many catch-the-eye speeches we will have.

 
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