Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dnia jest debata nad:
– sprawozdaniem sporządzonym przez Marielle de Sarnez w imieniu Komisji Handlu Międzynarodowego w sprawie wniosku dotyczącego rozporządzenia Parlamentu Europejskiego i Rady w sprawie wprowadzenia nadzwyczajnych autonomicznych środków handlowych dla Republiki Tunezyjskiej (COM(2015)0460–C8-0273/2015–2015/0218(COD)) (A8-0013/2016) oraz
– oświadczeniem Komisji: Otwarcie negocjacji w sprawie umowy o wolnym handlu UE-Tunezja (2015/2791(RSP)).
Marielle de Sarnez, rapporteure.– Monsieur le Président, chère Cecilia Malmström, je pense que c'est un débat important que nous avons ce soir. Je vais y revenir dans deux minutes. Je voudrais d'abord remercier tous les rapporteurs fictifs qui se sont pleinement impliqués pendant les dernières semaines sur ce dossier important non seulement pour la Tunisie, mais aussi pour l'Europe et pour l'idée que nous en avons.
Vous connaissez tous le contexte tunisien, vous mesurez tous le chemin parcouru par la Tunisie depuis les dernières révolutions arabes. C'est au fond un des seuls et un des rares pays qui ait réussi sa transition démocratique et qui ait réussi à asseoir cette démocratie. Il a d'ailleurs été récompensé, à juste titre, par le prix Nobel de la paix donné pour le dialogue tunisien. Cela était tout à fait justifié.
Néanmoins, vous savez tous à quels défis ce pays est confronté. On se souvient tous des attaques terroristes qui ont frappé la Tunisie. Les terroristes n'ont pas frappé ce pays par hasard, ils l'ont frappé parce que la Tunisie est en train de réussir et, ce faisant, ils ont évidemment mis à mal l'économie: il n'y a plus de tourisme, il y a une crise économique sans précédent, il y a un chômage extrêmement important, en particulier chez les jeunes et les jeunes diplômés, et il y a toutes les questions que pose évidemment le voisinage de la Libye et peut-être demain de l'Algérie. Nous avons donc besoin que la Tunisie réussisse, et l'Union européenne doit l'aider à réussir. C'est l'esprit qui préside aux deux textes dont nous allons parler maintenant.
Le premier de ces textes est très important. Il a été présenté par la Commission: ce sont des mesures d'urgence en faveur de l'huile d'olive. Je dis que c'est important parce qu'il s'agit là de faire les choses concrètement. Il ne s'agit pas seulement de parler, il ne s'agit pas de beaux discours, il s'agit d'être au rendez-vous de la solidarité avec la Tunisie et les Tunisiens. Ce que propose la Commission est tout à fait opportun, à savoir d'augmenter non pas les exportations d'huile d'olive de la Tunisie, mais d'augmenter de 35 000 tonnes par an sur deux années les quotas d'huile d'olive à droit nul, sans exporter pour autant davantage d'huile d'olive de la Tunisie. Je vous donne un chiffre: nous produisons en Europe plus de 1,4 million de tonnes d'huile d'olive. Vous voyez donc que cette proposition est très importante pour la Tunisie, mais n'est pas de nature à déstabiliser l'Europe. Nous avons d'ailleurs obtenu des amendements qui prévoient de mesurer les effets de ce mécanisme au bout d'une année et, s'il y a un problème – ce que je ne crois pas – des mesures seront prises.
Dans le deuxième texte, il est question de l'ALECA, l'accord de libre-échange avec la Tunisie. Le premier cycle de négociation a eu lieu. Nous allons adopter demain une résolution sur laquelle nous avons beaucoup travaillé dans notre commission. Le message du Parlement est simple: ce n'est pas uniquement une résolution qui parle de commerce et de libre-échange; c'est d'abord une résolution politique, une résolution qui dit notre solidarité, notre soutien à la démocratie, à la croissance, à l'économie et à l'emploi en Tunisie. Cette résolution donne les conditions de la réussite. Nous disons qu'il faut, premièrement, que l'accord soit politique; deuxièmement, que cet accord soit asymétrique – d'abord pour la Tunisie – et progressif; troisièmement, qu'il y ait non seulement de la transparence, mais aussi que les Tunisiens dans leur ensemble s'approprient cet accord, qu'ils en fassent leur affaire. C'est pourquoi je suis très heureuse que nous ayons eu ce dialogue avec les parlementaires tunisiens au Parlement européen. Il est très important de l'installer de façon absolument permanente. Cet accord doit servir la Tunisie, il doit servir l'ensemble des Tunisiens et, à ce moment-là, nous serons au rendez-vous de l'exigence qui est la nôtre, à savoir être aux côtés de la Tunisie et des Tunisiens.
Cecilia Malmström,Member of the Commission.– Mr President, Tunisia and the European Union have been close partners for a long time. Since 2012, the EU has been supporting the young Tunisian democracy via a privileged partnership which is not limited only to trade but encompasses a variety of other issues such as an intensification of a political dialogue and a significant increase in technical and financial assistance to Tunisia. Because it is, as the rapporteur said, very important to support this country where the democracy is fragile and weak and the situation is, as we all know, very difficult for the Tunisian people and the government.
Twenty years after the signature of the Association Agreement between us and them, during which our bilateral trade has more than doubled, we are again at the beginning of a new process aiming to deepen our trade relations even further. It is my conviction – and recent citizens’ protests also demonstrate this – that Tunisia’s political success depends on its economic success. They go hand in hand. We have an obligation to support that. An openness to trade and investment can play an important role. So the negotiations for a Deep and Comprehensive Free Trade Area Agreement (DCFTA) represents one of the ways in which the EU can support the economic recovery of Tunisia. It will go hand in hand also with the reform process undertaken by Tunisia itself, and I was very happy to be in Tunisia earlier last fall to launch the negotiations of this DCFTA.
We are aware, given the current fragile economic situation, that these negotiations are a major challenge for Tunisia. We therefore propose, as the rapporteur also said, an asymmetric and gradual approach to market opening in these negotiations. We share with the Tunisian authorities their willingness to move forward in stages. A good negotiation begins in the first place by mutual listening, during which we must integrate the realities, the specificities and expectations of each other.
The EU is ready to accompany this negotiation and implementation with a package of different supporting measures. This package will support the reform process and be conducive to the upgrading of certain key sectors such as agriculture and services, and also providing support to the private sector.
I am very aware of the importance of Tunisian civil society. They have played, and are playing, a key role in Tunisia’s reform process. They should also play a role, of course, in these negotiations. I was happy to meet many of them when I was in Tunisia, and we had a dialogue on the DCFTA. I have promoted a high level of transparency and dialogue with civil society, both Tunisian and European, all along the process. Civil society should be provided with regular debriefings after each negotiation round. Close and continuous involvement of civil society will play a key role in raising awareness about the negotiations and also the future implementation.
As for the draft regulation on olive oil, the purpose of the measure is to send a positive political signal to Tunisia and to bring concrete, tangible short-term benefit to its economy, creating jobs that are so desperately needed in Tunisia. I welcome the way this has been dealt with in the European Parliament under the work of Marielle de Sarnez, the rapporteur, and all the others in the Committee on International Trade (INTA) and joint committees which have worked with this as well. I hope that this House tomorrow will support the proposal by the INTA Committee so that the benefits we offer to Tunisia can enter into force with no further delay. The imports of olive oil from Tunisia will, of course, have to comply with preferential origin and EU sanitary and phytosanitary requirements. The measure is proposed for a limited period of two years, and it will be closely monitored. Let me assure you that the Commission proposal does take into account the general situation of the EU olive oil market. It is expected that this volume of the quota will be absorbed under the current market situation without any significant impact.
So thank you very much for the work you have done on this. I hope tomorrow we will send a strong joint signal from the European Union that we are on the side of the Tunisian people. We are ready to help them short term, medium term and also long term, because this is a true partnership.
Clara Eugenia Aguilera García, ponente de opinión de la Comisión de Agricultura.– Señor Presidente, señora Comisaria Malmström, también quiero felicitar a la señora de Sarnez, por su informe. Pero yo he sido ponente de la opinión de la Comisión de Agricultura y Desarrollo Rural y quiero trasladarla aquí, porque creo que no ha sido suficientemente reconocida.
Lo primero que quiero decir en mi intervención es que la Comisión de Agricultura y Desarrollo Rural se mostró favorable a este acuerdo político sobre las medidas comerciales de emergencia a Túnez. Claramente. Hubo un voto mayoritariamente a favor de rechazar la propuesta que quería rechazar absolutamente el informe propuesto por la comisión. Por lo tanto, la comisión es favorable al acuerdo político, pero creo sinceramente —y por eso quiero señalarlo aquí— que no se preservan adecuadamente los intereses del sector oleícola europeo, del que dependen muchas zonas rurales europeas, entre ellas la mía, Andalucía. Es un sector que, por lo tanto, no podemos olvidar en la tramitación de este informe.
Y yo le pido a este Pleno, a las personas presentes aquí y a usted, señora Comisaria, que sean sensibles y que se puedan incorporar las enmiendas 11, 12, 13 y 14. Creo firmemente que estas enmiendas no perjudican en nada al necesario apoyo a Túnez.
Santiago Fisas Ayxelà, en nombre del Grupo PPE.– Señor Presidente, señora Comisaria, Túnez es posiblemente el único país de la cuenca sur del Mediterráneo que está en el camino de una verdadera democracia. Y lo que nosotros consideramos que es un buen ejemplo para todo el mundo árabe, es un mal ejemplo para los islamistas radicales, que están haciendo todo lo posible para que Túnez fracase y se desestabilice. Por tanto, es un deber para Europa ayudar a Túnez en estos momentos difíciles, y apoyo plenamente la concesión de cuotas extraordinarias de importación del aceite tunecino. Dicho esto, siempre son nuestros agricultores los que pagan las consecuencias y en este caso creo que es importante buscar un equilibrio adoptando unas medidas que garanticen que los productores europeos de aceite de oliva no salgan perjudicados por este acuerdo.
En este sentido hemos presentado unas enmiendas que clarifican este punto y que espero que mañana se voten afirmativamente. Tal y como refleja el texto que mañana votaremos, esta concesión de medidas extraordinarias en ningún caso condiciona la propuesta de Resolución sobre la apertura de negociaciones para un Acuerdo de Libre Comercio entre la Unión Europea y Túnez, que apoyo plenamente, y que considero que es un paso más en la consolidación de la democracia en Túnez.
Emmanuel Maurel, au nom du groupe S&D.– Monsieur le Président, Madame la commissaire, Madame la rapporteure, chers collègues, je pense que, sur tous les bancs de cette Assemblée, nous avons le même objectif, qui est d'aider concrètement et durablement la Tunisie et le peuple tunisien. Cela a été dit, mais il faut quand même le rappeler, parce que c'est important pour nous, Européens: la Tunisie est à la fois le berceau et le symbole du Printemps arabe et c'est l'un des seuls pays qui est aujourd'hui en mesure de réussir sa transition démocratique.
Mais bien sûr – et Mme de Sarnez a eu raison de le rappeler –, la Tunisie est confrontée à des défis considérables: défi politique avec la menace terroriste, défi économique et social avec un chômage de masse et le tourisme qui s'effondre. Bref, la question qui se pose à nous est de savoir comment nous pouvons aider concrètement et durablement les Tunisiens.
La première chose – et c'est rappelé dans le texte –, ce sont des aides financières exceptionnelles. De nombreux États membres s'y sont engagés. La deuxième chose, que nous pouvons faire maintenant, dans l'urgence et de façon temporaire, est l'extension des quotas d'huile d'olive à droit nul. Sur ce point, je voudrais que nous ayons un débat sincère entre collègues. Je ne crois pas, compte tenu de la faible importance de l'huile d'olive tunisienne sur le marché européen, que cela aura un impact sur les prix ou même sur les producteurs européens. Je crois que c'est une mesure temporaire d'urgence, qui peut donner un peu d'air à l'économie tunisienne.
Enfin, il y a cet accord de libre-échange. Je tiens absolument à ce que nous disions qu'il s'agit avant tout d'un partenariat qui n'est pas seulement économique, mais politique. Et qu'est-ce que cela suppose? Cela suppose, bien sûr, qu'il soit symétrique et progressif, cela suppose aussi – et là je m'adresse à Madame la commissaire, car je sais qu'elle en a conscience – une association de tous les instants de la société civile, qui a parfois des raisons d'être inquiète, et il faut la rassurer. Il faut que, d'une certaine façon, l'Europe fasse la preuve, dans cet accord, que ce n'est pas business as usual, mais qu'il y a un impératif politique que nous avons pris en compte et que nous essayons de mettre en œuvre à cette occasion. Je pense qu'il faut être à la hauteur de l'enjeu, mais aussi à la hauteur des espérances et des aspirations du peuple tunisien.
Νότης Μαριάς, εξ ονόματος της ομάδας ECR.– Κύριε Πρόεδρε, ενώ η τρόικα φτωχοποιεί τους Έλληνες αγρότες και διαλύει τον αγροτικό τομέα, ενώ οι δανειστές επιβάλλουν σκληρή φορομπηχτική πολιτική κατά του αγροτικού κόσμου και διαλύουν το ασφαλιστικό τους σύστημα και τον ΟΓΑ, ενώ οι Έλληνες ελαιοπαραγωγοί έχουν υποστεί τεράστια ζημιά, από τα έντονα περσινά καιρικά φαινόμενα που έπληξαν την παραγωγή τους, την ίδια στιγμή έρχεται η απόφαση της Ευρωπαϊκής Ένωσης που χορηγεί αδασμολόγητη ποσόστωση εισαγωγής εβδομήντα χιλιάδων τόνων τυνησιακού λαδιού για το 2016 και 2017.
Η ενέργεια αυτή της Ένωσης αποτελεί ταφόπλακα για τους φτωχοποιημένους Έλληνες παραγωγούς, που ήδη βλέπουν τις φετινές τιμές του λαδιού τους να καταρρέουν.
Γιατί άραγε η νομοθετική πρόταση εφαρμόζει την αδασμολόγητη εισαγωγή Τυνησιακού λαδιού αναδρομικά από την πρώτη Ιανουαρίου 2006; Ποιους θέλει να καλύψει; Ποιους θέλει άραγε να ευνοήσει;
Κυρία Malmström, οι ελαιοπαραγωγοί της Κρήτης, οι ελαιοπαραγωγοί της Λέσβου, του νησιού που κατακλύζεται από χιλιάδες πρόσφυγες δεν αντέχουν άλλο χτύπημα κάτω από τη μέση.
Marietje Schaake, on behalf of the ALDE Group.– Mr President, as we express our support for closer cooperation between the EU and Tunisia through trade, let me begin by recognising the people in Tunisia. We know these times are very challenging, but we are encouraged and also moved by your ongoing courage and struggle to overcome repression, whether it is authoritarian or Islamist and even the horrors of terrorist attacks. Tunisia is and must be an example of peaceful transition, yet this path of transition to democracy is hard, and the EU must be Tunisia’s first and essential partner. Let us also remember why five years ago Mohamed Bouazizi, in an act of despair, set himself on fire and became a symbol for all those who had a good education but for whom corruption prevented any opportunity, especially for young people. I trust that a good trade agreement along with broader support will contribute to development, stability and the freedom of Tunisians to shape their own future, and in that context I urge colleagues not to prevent a very minimal quota on the import of olive oil without duties. It will have very little impact on the European market but will be a major support for Tunisian development.
Patrick Le Hyaric, au nom du groupe GUE/NGL.– Monsieur le Président, comme l'a dit Mme De Sarnez, notre responsabilité est de nous placer au côté de la juste émancipation du peuple tunisien, qui se déroule – beaucoup l'ont mentionné – dans de multiples tourments, dont les affres du terrorisme qui a frappé ce pays à trois reprises, avec des conséquences négatives sur l'activité économique et l'emploi.
Des accords efficaces de coopération, avec des échanges à tarif préférentiel peuvent être décidés en tenant compte de secteurs sensibles de part et d'autre de la Méditerranée. C'est le cas notamment du secteur des fruits et légumes, dans lequel des calendriers de production devraient être mis en place pour éviter des concurrences destructrices. Il en est de même de la protection des productions d'huile d'olive.
À l'opposé des accords de libre-échange intégral, qui sont destructeurs d'activité, ou d'aides financières conditionnées aux exigences du Fonds monétaire international, nous préférons des accords de partenariat coopératif décidés après consultation de la société tunisienne et des études d'impact nécessaires pour préparer ces négociations.
Jordi Sebastià, en nombre del Grupo Verts/ALE.– Señor Presidente, señora Comisaria, de nuevo estamos aquí hablando de Túnez, y esta vez con medidas muy concretas. Parece que va tomando forma aquello de que Túnez es nuestro único posible aliado democrático en el norte de África y que tiene que ser un país preferente, al que debemos ayudar sin fisuras.
Estamos hablando de dos cuestiones diferentes. Por un lado, esas medidas comerciales de emergencia reflejadas en el hecho de poder importar más aceite de oliva con aranceles cero. Y estamos totalmente a favor, y se lo digo proviniendo de un país que produce mucho y muy buen aceite de oliva, porque hay que ser solidarios y hay que ayudar a Túnez, que está sufriendo mucho en su camino hacia la democracia: terrorismo, la crisis de todos los inmigrantes que le han llegado de Libia y todos los problemas que tiene.
Pero a la hora de ayudarle más concretamente, a esta Unión Europea se le ocurren pocas cosas, tiene poca imaginación y vuelve a hablar de un tratado de libre comercio. Un tratado de libre comercio con un desequilibrio importantísimo, ante la gran potencialidad que tiene la Unión Europea y la pequeña economía y las deficiencias estructurales que tiene Túnez. Para empezar, los ciudadanos tunecinos pueden venir a Europa solo si tienen visado, mientras que nosotros podemos desplazarnos allí sin problema. Este inicio de las negociaciones del tratado de libre comercio no ha contado con el apoyo de las organizaciones civiles de Túnez. Hay muchas formas de ayudar al pueblo tunecino diferentes a esta. Queremos imponer nuestros dogmas del neoliberalismo y nuestras formas de crear economía a un país que, en estos momentos, no está preparado para ello.
El apoyo político y el apoyo económico no tienen por qué implicar este tipo de tratados de desequilibrio.
Rosa D'Amato, a nome del gruppo EFDD.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, non fate questo grande errore. Non si aiuta il popolo tunisino con l'importazione di olio d'oliva senza dazi; così si danneggia solo l'agricoltura del Sud Europa.
Colleghi, non siate sordi, oltretutto, all'appello dei cittadini e dei produttori che temono il crollo del prezzo dell'olio. Ascoltate le parole e le valutazioni della commissione per l'agricoltura del Parlamento europeo. E attenzione: vi è il rischio di contraffazione del "made in Italy" e di frode a danno dei consumatori.
Al settore agricolo italiano, ad esempio, verrebbe imposta l'ennesima decisione senza tenere in considerazione l'impatto a livello economico, occupazionale e ambientale. Non vi viene il dubbio che, dopo l'arrivo nei porti italiani, qualche furbetto possa trasformare il passaporto dell'olio tunisino in "made in Italy"? Lo chiedo perché oggi l'olio importato non è facilmente identificabile e lo sospetto fortemente dopo il recente maxi-sequestro in Puglia di ben 7 000 tonnellate di extravergine nordafricano venduto per italiano. Il rischio è che quest'olio non vada a vantaggio dei tunisini, ma venga piuttosto usato da qualche azienda che guadagna miscelando oli.
Con questa proposta solo l'agricoltura del Sud Europa porta il peso del rafforzamento della democrazia nei paesi del Nord Africa. Invece è tutta l'Europa che deve aiutare la Tunisia. La deve aiutare a lottare contro la povertà e il fondamentalismo islamico, certo, ma ci vuole una strategia agricola euromediterranea che valorizzi la nostra agricoltura e non false forme di sostegno una tantum che invece la penalizzano. Onorevoli italiani, mi rivolgo soprattutto a quelli del PD, con il vostro voto favorevole all'import dell'olio tunisino state alimentando una guerra fra poveri.
(L'oratrice accetta di rispondere a una domanda "cartellino blu" (articolo 162, paragrafo 8, del regolamento))
Daniel Caspary (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Sehr geehrte Frau Kollegin, Sie haben gerade die möglichen negativen Auswirkungen auf die italienische Olivenölindustrie angesprochen. Stimmen Sie mir zu, dass der Markt für Olivenöl in Europa im Moment rund 200 Millionen Tonnen im Jahr ausmacht, dass wir gerade über 35 Tonnen zusätzliches Olivenöl aus Tunesien sprechen und dass allein Italien vor zwei Jahren über 500 000 Tonnen Olivenöl im Jahr aus anderen Ländern exportiert hat? Also wenn Sie der italienischen Landwirtschaft helfen wollen – was ich verstehen kann –, dann kümmern Sie sich darum, dass ihre Produzenten weniger anderes Olivenöl importieren, als dass Sie jetzt den Tunesiern einen kleinen Strohhalm der Hoffnung zerschlagen.
Rosa D'Amato (EFDD), risposta a una domanda "cartellino blu".– Quello che ho detto è ben diverso. Ho parlato di una politica agricola euromediterranea, il che vuol dire includere anche i paesi del Nord Africa, il che vuol dire tutti i produttori. Ricordiamoci che la facciamo in Europa, e quindi abbiamo un modo di fare agricoltura uguale, i prodotti sono gli stessi. Per questo parlavo di guerra fra popoli.
Ricordiamoci che, oltre queste 35 per 2, abbiamo anche altre 56 000 tonnellate che sono state graziate, diciamo così, da questa politica europea. Quello che dico è che tutti devono aiutare la Tunisia, e non soltanto l'Europa. Non dico di non aiutarla, anzi, è un avamposto della democrazia, quello della Tunisia, e dobbiamo sicuramente aiutarla, ma non in questa maniera.
Philippe Loiseau, au nom du groupe ENF.– Monsieur le Président, j'ai deux remarques à faire concernant cette proposition.
Tout d'abord, une fois de plus, le Parlement européen, sous le couvert d'aides au processus démocratique, mène une politique d'ingérence qui le caractérise bien trop souvent. Nous connaissons le résultat de l'action de certains pays européens dans le processus de démocratisation d'autres pays d'Afrique du Nord ou du Proche-Orient.
Quel réel impact peut avoir une augmentation des importations d'huile d'olive sur la crise politique tunisienne? J'aimerais vous interpeller sur les conséquences de cette initiative sur les producteurs européens d'huile d'olive. Ce secteur a connu de graves crises et n'a pas besoin que l'Union européenne aggrave sa situation pour des raisons politiques. La bactérie Xylella fastidiosa l'a déjà mis en grande difficulté et je pense qu'il est donc totalement inutile d'en rajouter. Comme souvent, le Parlement européen organise une concurrence déloyale, puisqu'il n'y a pas de taxe d'importation. Les petits producteurs seront donc à nouveau les dindons de la farce.
La rapporteure estime que l'Union doit exercer une solidarité aux dépens des agricultures du Sud de l'Europe. La suite logique de cet avis de bon sens serait d'abandonner cette proposition, car il est impossible que ces importations ne nuisent pas au secteur agricole européen.
Salvatore Cicu (PPE).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, voglio dire con chiarezza che io, personalmente, sono a favore di una politica di coesione che sostenga il processo di democratizzazione dalla Tunisia e che sostenga il sistema tunisino.
Sono invece fortemente contrario all'adozione di questo tipo di provvedimenti rispetto alla destinazione di immissione di olio, ma sono contrario non per l'olio in termini specifici: sono contrario ad una politica che una volta sceglie l'olio, una volta sceglie il pomodoro, una volta sceglie il vino, una volta sceglie tutto quello che viene prodotto solo in alcune aree territoriali. Perché non cominciamo a scegliere il latte? Perché non cominciamo a scegliere la carne? Perché non cominciamo, cioè, a realizzare la condizione di diversificare il peso che grava solo sul nostro territorio del Sud (parlo della Sicilia, parlo della Puglia, parlo della Sardegna, parlo cioè di situazioni che oggi sono drammaticamente in ginocchio)? Perché qui non si tratta di andare a considerare quanto produciamo, qui si tratta di considerare quali danni i piccoli produttori subiscono attraverso questo tipo di politica.
E aggiungo che la credibilità dell'Europa viene meno, e diventa ancora più lesa nella sua capacità di trasferire un messaggio forte e positivo di coesione e di forza proprio a causa dell'esistenza di questo tipo di provvedimenti. Allora io ho proposto un emendamento per il totale rigetto di questa proposta della Commissione.
Victor Boştinaru (S&D).– Monsieur le Président, Madame la commissaire, Madame la rapporteure, je voudrais tout d'abord remercier Madame la rapporteure pour son excellent rapport, que je partage et soutiens entièrement.
Avansul Tunisiei către pluralism și democrație este o sursă de inspirație, speranță și respect pentru noi toți. Tunisia însă se confruntă astăzi cu provocări economice, sociale și de securitate enorme. De aceea este fundamental și urgent să ajutăm această țară dincolo de discursurile noatre flamboaiante, acum, în acest moment, așa cum i-am promis și, din păcate, am făcut atât de puțin.
Propunerea Comisiei privind introducerea de măsuri comerciale autonome de urgență pentru Tunisia face parte din acest pachet de ajutor urgent. De aceea, îi rog pe toți colegii mei să susțină textul acestui raport așa cum a fost propus de raportor și, mai ales, să evităm trialogul, care ar fi de natură să ne scoată din orice grafic relevant pentu Tunisia. Aceasta este o măsură esențială pentru o economie tunisiană atât de afectată de criză, iar uleiul de măsline rămâne principalul produs de export al Tunisiei.
Jasenko Selimovic (ALDE).– Mr President, the terrorist attacks in Tunisia have had a tremendous impact on that country’s already weak economy. Therefore, the Commission’s initiative on additional exports of olive oil is to be welcomed. I hear some honourable Members complaining about the disastrous impact that additional imports will have, but the numbers tell a different story. Europeans are consuming more or less the same amount of oil as every year, but our production has decreased by almost 50% and the amount of oil that will eventually come into the EU from Tunisia is about 1.7%. My question to these Members is: in what way will one additional per cent destroy a European market which is lacking 48%? I can tell you how it will affect Tunisians: olive oil employs more than one million people; it is Tunisia’s main agricultural export, it brings growth, and it prevents despair. For us it is nothing, but for Tunisia it is a big deal. I hope that Parliament will show the promised solidarity in the vote tomorrow.
Eleonora Forenza (GUE/NGL).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, personalmente sono d'accordo con l'obiettivo che la Commissione dice di voler perseguire: aiutare la democrazia tunisina e la sua economia, entrambe profondamente colpite dagli attacchi dei gruppi terroristici, così come sono favorevole a qualsiasi pratica di solidarietà economica e politica tra i popoli dell'area mediterranea.
Allo stesso tempo, però, io ho una fortissima contrarietà sullo strumento proposto, ovvero un accordo di libero commercio e ulteriori quote a dazio zero per l'olio di oliva. La liberalizzazione non è lo strumento per stimolare l'economia in via di sviluppo, anzi. Sarebbe stato uno strumento realmente utile ad aiutare la popolazione tunisina una rinegoziazione e una cancellazione del debito. Penso che sia retorica, quella di aiutare i produttori tunisini, quando invece sarebbero interessate a beneficiare di questo provvedimento solo le grandi aziende di esportazione europee.
Voglio qui ricordare che i produttori d'olio di oliva, soprattutto dell'area del Sud Europa (penso alla mia Puglia), sono già stati duramente colpiti anche dalla xylella e dal piano di eradicazione purtroppo avvenuto anche con l'avallo di questo Parlamento.
Io voterò contro questa proposta di regolamento non solo per difendere i produttori europei e pugliesi, ma anche quelli tunisini.
Daniel Caspary (PPE).– Sehr geehrter Herr Präsident, geschätzte Kolleginnen und Kollegen! Wir wollen Tunesien helfen, aber wir erwarten auch etwas von Tunesien zurück. Wir wollen Tunesien helfen, indem wir den Tunesiern Olivenölquoten zugestehen – zusätzlich, gering im europäischen Verhältnis –, und wir wollen Tunesien helfen, indem wir den Marktzugang verbessern über ein solides Freihandelsabkommen, das Tunesien Perspektiven bietet.
Aber auf der anderen Seite wünsche ich mir, dass Tunesien auch seine Verpflichtungen ernst nimmt. Und wenn ich im Moment sehe, dass viele Tunesier auf dem Weg nach Europa sind, dann geht es ja genau auch darum, Fluchtursachen zu bekämpfen. Aber auf der anderen Seite erlebe ich, dass sich Tunesien im Moment sehr, sehr schwer tut, Flüchtlinge wieder zurückzunehmen, die eigentlich gar keinen Fluchtgrund haben. In meinem Heimatland zum Beispiel gab es im Jahr 2015 nicht einen einzigen tunesischen Migranten, dessen Fluchtgrund anerkannt wurde – Anerkennungsquote 0,0 Prozent. Und wenn wir jetzt diese Handelserleichterungen gewähren, dann wünsche ich mir, dass Tunesien auch in diesem Bereich kooperativer wird und uns hilft, unsere Probleme zu lösen.
Maria Arena (S&D).– Monsieur le Président, Madame la commissaire, Madame la rapporteure, c'est vrai que cet accord de libre-échange se négocie dans un contexte un peu particulier.
Depuis la révolution de 2011 et même depuis bien avant, la Tunisie a besoin d'être aidée, et je me réjouis de l'accord concernant l'huile d'olive. Je ne peux que m'étonner de la ligne de défense de certains de nos collègues ici, qui s'émeuvent de l'impact de ces même pas 2 % d'importations d'huile d'olive tunisienne sur la production européenne, alors qu'ils sont parfois les meilleurs défenseurs d'accords de libre-échange qui pourraient avoir des effets beaucoup plus dévastateurs sur l'agriculture en Europe. J'invite donc ces collègues à regarder de plus près ce que l'agriculture pourrait perdre dans cet accord avec la Tunisie.
Je voudrais qu'avec cet ALECA, nous soyons attentifs au fait qu'il y ait des avancées dans le domaine de la création d'emplois de qualité et du développement durable pour la Tunisie, que nous soyons attentifs à ce que cet accord tienne compte des différences de compétitivité entre les économies, et enfin, comme vous l'avez dit, Madame la commissaire, que nous soyons attentifs à associer la société civile à cet accord, parce qu'elle a beaucoup d'informations à nous donner. Je vous remercie pour votre travail.
Salvatore Domenico Pogliese (PPE).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, io credo che non ci possa essere nessuno fra noi che non sia solidale con il popolo tunisino dopo i vili attentati terroristici dell'anno scorso. Ma l'Europa sta già svolgendo la sua parte egregiamente attraverso, per esempio, uno stanziamento di 500 milioni di euro sancito qualche giorno fa, il 12 febbraio, dalla Commissione europea.
Non credo quindi che questa sia la giusta risposta per sostenere la giovane democrazia tunisina, poiché con queste 70 mila tonnellate di olio di oliva esendazi che si aggiungono, come qualcuno ha ricordato, alle 56,7 mila già previste da un precedente accordo non si fa altro che massacrare l'agricoltura del Sud Europa, in particolare dell'Italia, in un contesto temporale molto peculiare, laddove, come qualcuno ha detto, la xylella – la malattia che ha colpito le piante della Puglia – ha procurato nel 2015 una riduzione del 47% della produzione complessiva italiana.
Ecco perché mi auguro che questa proposta di regolamento non venga approvata e non si continui a massacrare l'agricoltura del Sud Europa.
Președintă: ADINA-IOANA VĂLEAN Vicepreședintă
Pier Antonio Panzeri (S&D).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, ringrazio l'onorevole de Sarnez per il lavoro svolto.
Sulla situazione in Tunisia è già stato detto molto. Io credo che il compito dell'Unione europea sia quello di fornire un forte contributo politico, economico e finanziario per fare in modo che il processo di transizione in atto si concluda positivamente, e ciò va fatto in tempi utili, non possiamo perdere tempo. Il negoziato sulle relazioni commerciali deve andare in questa direzione e, perché si realizzino ricadute importanti e verificabili sull'insieme della realtà tunisina, vi è la necessità che l'accordo si basi sulla massima trasparenza e che veda coinvolgere pienamente la società civile tunisina. Questo è un punto essenziale che il Parlamento europeo deve chiedere con forza e determinazione.
Penso che debba collocarsi su questa strada anche la questione dell'acquisto dell'olio tunisino, su cui il Consiglio e la Commissione hanno deliberato; credo solo che si debba usare il buon senso nella valutazione degli emendamenti che sono stati presentati. In definitiva, credo di poter dire che la Tunisia si aspetta anche dal Parlamento europeo un segnale importante per definire un quadro di relazioni commerciali equilibrato.
Fernando Ruas (PPE).– Senhora Presidente, naturalmente que somos a favor da solidariedade da União Europeia para com os países em dificuldade e, em especial, os que são alvo de ataques, como foi o caso da Tunísia.
No entanto, manifestamos as nossas reservas quanto à forma como a solidariedade, neste caso concreto, pretende ser exercida, não só porque pode vir a prejudicar, uma vez mais, um setor com algumas debilidades, mas porque é possível dispor de outros instrumentos existentes no âmbito das políticas externas, da política de vizinhança e da política humanitária, entre outras, ou de mecanismos de reforço da economia e de estabilização política do país em apreço.
Paralelamente, todos sabemos da importância que o setor do azeite assume para as economias dos países mediterrânicos, como é o caso de Portugal. Também por essa ordem de razão, o princípio da solidariedade não deve valer apenas para fora da União Europeia, mas também no seio da União Europeia, o que equivale a dizer que deve haver uma maior proteção do setores-chave para a economia dos Estados-Membros e alternativas mais justas e adequadas para apoiar a economia dos países terceiros. O meu voto irá, assim, refletir a minha posição nesta matéria.
Gilles Pargneaux (S&D).– Madame la Présidente, Madame la commissaire, Madame la rapporteure, je suis d'accord avec vous pour affirmer que la Tunisie représente le défi majeur du voisinage européen. Tout le monde l'a bien compris.
Pour aider ce pays, la première mesure est d'accroître les exportations de ce pays, notamment dans le secteur clé de l'huile d'olive. Nous devons ensuite conclure rapidement un partenariat de juste échange entre l'Union européenne et la Tunisie.
Notre soutien doit cependant aller au—delà. En effet, la question de la sécurité mériterait une large coopération régionale entre les pays du Maghreb. Aujourd'hui, cela n'existe pas. Voilà un champ où l'Union européenne doit investir toute sa force diplomatique.
Au final, soutenir l'économie tunisienne, c'est soutenir sa démocratie. Soutenir la démocratie tunisienne, c'est lutter contre le terrorisme qui frappe ce pays. Lutter contre ce terrorisme, c'est nous protéger nous-mêmes. Voilà le message que tout le monde doit entendre ce soir dans cet hémicycle.
Giovanni La Via (PPE).– Signora Presidente, onorevoli colleghi, io voterò contro la proposta, voterò per il rigetto di questa proposta perché le finalità della proposta sono giuste, ma gli strumenti utilizzati per raggiungere gli obiettivi sono profondamente sbagliati.
Una riduzione dei dazi all'importazione europei non ha alcun vantaggio e non comporta nessun beneficio per i produttori tunisini e per gli operatori economici tunisini. Avrà solo effetti benefici per un gruppo di importatori europei di olio di oliva che si arricchiranno con le tasse pagate dai cittadini europei. Non è questa la buona politica, non è questa l'Europa che vogliamo. Mi sembra proprio che stiamo andando nella direzione sbagliata: non solo penalizziamo ancora un settore, quello agricolo del Sud Europa, in termini pesanti ma facciamo un'azione che non avrà effetti concreti. L'olio buono è limpido, qui invece stiamo parlando di un olio molto, molto torbido.
Paolo De Castro (S&D).– Signora Presidente, onorevoli colleghi, commissario, aiutare la Tunisia in questo momento così difficile è un dovere morale e noi non ci vogliamo certamente tirare indietro.
Tuttavia crediamo che ci sarebbero stati altri modi più concreti ed efficaci di aiutare l'economia agricola tunisina, ad esempio attraverso programmi di valorizzazione dell'olio tunisino, un ottimo prodotto che è già largamente importato nell'Unione europea. E persino alcune ONG tunisine hanno sollevato dubbi sull'utilità di queste misure che avvantaggeranno soprattutto i commercianti europei e molto poco i produttori tunisini.
Le nostre perplessità non sono frutto di una posizione corporativa: siamo solidali, ma non possiamo permettere di mettere a rischio il già fragile settore olivicolo europeo, senza peraltro essere sicuri dei veri beneficiari di queste misure. Avremmo preferito una proposta completamente diversa, ma almeno chiedo a tutti i colleghi di sostenere gli emendamenti approvati dalla commissione per l'agricoltura che mitigano gli effetti distorsivi sul mercato europeo di questa proposta.
Marijana Petir (PPE).– Poštovana predsjednice, Tunis je jedna od rijetkih zemalja u kojoj smjena vlasti kao posljedica prosvjeda u sklopu arapskog proljeća nije dovela do kaosa i sukoba kao u drugim arapskim zemljama, već su ostvarene demokratske promjene. Tunisu je stoga potrebno pomoći u očuvanju još uvijek krhke demokracije i gospodarskim omogućavanjem plasmana robe na europsko tržište. No to se ne smije rješavati parcijalnim mjerama koje će se loše odraziti na europske poljoprivrednike kao što smo već vidjeli na primjeru ruskog embarga.
Maslinovo ulje glavni je tuniski poljoprivredni proizvod za izvoz u Europsku uniju, stoga je ova pomoć Europske unije snažna poruka podrške. No uvoz maslinovog ulja iz Tunisa u Europsku uniju utjecat će na napore Europske unije da uredi svoje tržište maslinovim uljem jer su utvrđene degradacije kvalitete uslijed ulaska takvih ulja na tržište Europske unije. Tome treba dodati činjenicu da Europska unija ima dovoljno svog maslinovog ulja. Tunisu svakako treba pomoći, a u interesu hrvatskih i europskih maslinara očekujem da ta pomoć bude razmjerna, kontrolirana i vremenski ograničena.
Pedro Silva Pereira (S&D).– Senhora Presidente, Senhora Comissária, comecemos pelo mais importante: a União Europeia já tinha a obrigação política de ser fiel ao compromisso de reforçar as relações comerciais com a Tunísia; tem agora também a obrigação moral de apoiar ainda mais a Tunísia, depois dos ataques terroristas, que atingiram gravemente a economia tunisina.
Faz, por isso, todo o sentido apoiar o setor do azeite na Tunísia, embora tenhamos de ter em conta também que o setor do azeite é um setor importante para vários países do sul da Europa. Por isso, devem ficar claras duas coisas: primeiro, que se trata de medidas realmente excecionais e temporárias para vigorar não mais de dois anos; segundo, como proposto pela nossa relatora, que ficam sujeitas a um mecanismo de avaliação e salvaguarda, que permita a sua suspensão no caso de se revelar perturbação grave do mercado europeu do azeite. Dessa forma, seremos solidários com a Tunísia, como é nosso dever, e daremos a tranquilidade necessária ao setor do azeite europeu.
Catch-the-eye procedure
Ricardo Serrão Santos (S&D).– Senhora Presidente, a Tunísia atravessa um período de fortes conturbações e é um país merecedor da solidariedade europeia. O contingente suplementar concedido para a exportação de azeite para a União Europeia faz parte desta abordagem de solidariedade.
Tal como para a Tunísia, o setor do azeite é relevante para a economia agrícola europeia, e cabe zelar pela sua resiliência. Como em qualquer relação comercial bilateral com a União Europeia, devem tomar-se as devidas precauções para garantir a estabilidade no mercado interno setorial, bem como os requisitos de qualidade das importações.
Considero, portanto, que as devidas instâncias devem dispor de mecanismos de alerta para potenciais desequilíbrios no funcionamento do mercado oleícola da União Europeia, o que passa por um seguimento regular das quantidades importadas.
Considero ainda que esta medida deve ser implementada sem querer instituir qualquer precedente no processo negocial entre União Europeia e a Tunísia sobre o estabelecimento de uma zona de comércio livre.
Michela Giuffrida (S&D).– Signora Presidente, onorevoli colleghi, siamo al fianco del popolo tunisino e da italiana, cittadina di un paese che ha dato il più alto esempio di solidarietà in materia di immigrazione, dico – come lei, signora commissaria – che tutta l'Unione europea deve essere solidale. Ecco perché era auspicabile che tutti i ventotto paesi membri fossero coinvolti nella condivisione della proposta della Commissione sul metodo individuato e sulle sue ricadute economiche per rendere effettivo questo principio di solidarietà.
Invece lo strumento è fortemente penalizzante per un'area, e solo quella, il Sud Europa, e in particolare per l'Italia, oltre che, ancora una volta, per un particolare ed unico settore, quello dell'agricoltura. Il tutto senza neppure uno studio di impatto preventivo e, per di più, mentre sono proprio le ONG tunisine a farci sapere di considerare quest'accordo inefficace perché, magari, si sarebbero aspettate altro.
E allora dichiaro che voterò contro questo accordo, aspettando che la Commissione riformuli la sua proposta per aiutare effettivamente la Tunisia.
Ivan Jakovčić (ALDE).– Gospođo predsjedavajuća, želim odmah na početku reći da ću glasati „za”, iako imam mnogo rezervi. Glasat ću „za” zato što je usvojen prijedlog da se iz godine u godinu prati što će se događati s tržištem maslinova ulja u Europskoj uniji. To je dobro prihvaćen amandman i vjerujem da će se pokazati da će uvoz maslinova ulja na tržište Europske unije prije svega biti u korist nekih posrednika unutar Europske unije, a puno manje, ono što se očekuje, tuniških proizvođača maslinova ulja.
Međutim, glasat ću „za” i zbog toga što je to jedna vrsta političke poruke Tunisu. Mi trebamo stati uz taj narod, trebamo pomoći i pokazati odlukama Europskog parlamenta, u tom svjetlu, da želimo biti uz Tunis.
Pozivam na oprez jer će više koristi od ovoga imati neki trgovci, mali broj njih, koji će se možda obogatiti na tome, nego tuniški proizvođači maslinova ulja.
Nicola Caputo (S&D).– Signora Presidente, onorevoli colleghi, l'Unione europea deve in tutti i modi accompagnare il processo di democratizzazione della Tunisia. L'Europa deve sostenere l'economia tunisina, ma a farne le spese non possono essere i produttori di olio di oliva. Allo stato attuale la proposta della Commissione europea potrebbe avere un impatto negativo sul settore olivicolo europeo e quindi ritengo sia fondamentale che domani questo Parlamento si esprima a favore degli emendamenti correttivi del testo che ho presentato insieme ai colleghi della commissione AGRI.
Il primo emendamento ha l'obiettivo di limitare gli effetti della proposta a un massimo di due anni; il secondo precisa che l'olio dovrà essere prodotto interamente in Tunisia, al fine di evitare la frode e garantire un'adeguata protezione dei consumatori; il più importante è il quarto, quello che prevede una gestione mensile dei quantitativi supplementari per minimizzare il loro impatto sul mercato comunitario dell'olio di oliva e per evitare il crollo dei prezzi europei in determinati mesi dell'anno.
Con questi emendamenti riusciremo a mitigare l'impatto negativo di questa proposta ed è chiaro che, qualora non dovessero essere approvati, non esiterò a votare contro l'intera proposta.
(End of catch-the-eye procedure)
Cecilia Malmström,Member of the Commission.– Madam President, this has been a good debate and shows that we all really want to help Tunisia. It is a fragile democracy, it is really struggling and the people there have chosen a courageous way, as opposed to many of their neighbours. We know the challenges from terrorism and others that have affected them, but still they keep on fighting, and we as their neighbour have a duty to try to support them.
Their economy has also suffered immensely, and that is why the DCFTA has the potential not only to support the economy and a longer partnership, of course, but also a democratisation and reform process, which they are already following. We will carefully work with the Tunisian Government in order to identify the priorities to make sure that this is asymmetric and that sensitive sectors are included, excluded or phased-in very slowly and that the priorities are defined jointly but, of course, listening very carefully to our Tunisian friends.
We will involve civil society, which is something we are talking to the Tunisian Government about a lot. It needs to be transparent, inclusive and as open as possible and they need to work hand in hand, because Tunisia also has this very strong and dynamic civil society, as opposed to many of their neighbours.
So the DCFTA will have important effects for the future, but it will take some time before we can see the results. Bearing in mind the acute situation in Tunisia, we wanted also to support them short-term, and one way of doing so is the olive oil sector, which is so important for their economy. It was not our idea; it came from Tunisia, which wants us to support this. How can we do it? Well, we do it with what is important for Tunisia but for us is a very modest contribution – less than 2% of our total olive oil market will be affected by this. We have, of course, closely monitored the situation, and it will have a very marginal effect on our market. So I think, honourable Members – even if I hear what you are saying – that many of your fears are exaggerated. We will continue to monitor the situation. It is a two—year thing. This is a concrete way to support Tunisia on a short—term basis. It will signal that our solidarity is not only beautiful words but that we are also accompanying these with action. That is why the Commission really hopes that this House will support the rapporteur and the proposal by the Committee on International Trade in the vote tomorrow.
Marielle de Sarnez, rapporteure.– Madame la Présidente, Madame la commissaire, je remercie l'ensemble des intervenants dans ce débat. Je pense que nous poursuivons tous ici, malgré nos sensibilités différentes, un seul objectif: nous voulons que la Tunisie réussisse et que cette réussite bénéficie aussi à l'ensemble des Tunisiens.
Deux mots sur l'accord de partenariat. Je crois que le message de notre Parlement est clair. Nous ne voulons pas simplement un accord de libre-échange ni un accord de commerce: nous voulons entamer un véritable partenariat politique avec la Tunisie. Nous demandons à la Commission de faire preuve d'imagination et d'associer réellement la société civile tunisienne à ce partenariat. Je sais que la commissaire nous entend et nous entendra sur cette question. Il est très important que les Tunisiens s'approprient ces négociations, que ce ne soient pas des négociations qui tombent de nulle part avec, entre guillemets, des experts, mais que cela soit vraiment l'affaire des Tunisiens et des Européens.
Quant à la deuxième question, il est évident que nous devons aider la Tunisie à court terme. C'est pourquoi nous avons besoin de ces mesures d'urgence, et vous avez bien fait de rappeler que ce sont les Tunisiens qui les demandent. Ce n'est pas la Commission qui s'est réveillée un jour en se disant: "Voilà ce qu'on va faire." C'est une demande de la Tunisie. Il est très important que l'ensemble de nos collègues nous entendent ce soir. Des choses diverses et variées, mais aussi des choses inexactes, ont été dites à ce propos. Il n'y aura pas d'augmentation du volume global des importations d'huile d'olive de Tunisie: le volume global restera exactement le même. De plus, nous prenons toutes les précautions. Si les amendements que nous avons introduits en commission sont adoptés demain matin – ils l'ont été en commission –, nous aurons une évaluation précise du mécanisme au bout d'une année. Et si des problèmes de déséquilibre apparaissent – ce que je ne crois absolument pas –, la Commission proposera des mesures pour y remédier.
C'est pourquoi j'appelle vraiment l'ensemble des collègues à être au niveau de solidarité où notre Parlement doit être. Les Tunisiens attendent un signal politique fort de notre Parlement demain, soyons à ce rendez-vous!
President. – I have received one motion for a resolution tabled in accordance with Rule 123(2) of the Rules of Procedure.
The debate is closed.
The vote will take place on Thursday, 25 February 2016.
Written statements (Rule 162)
Birgit Collin-Langen (PPE), schriftlich.– Ich unterstütze es, dass die EU autonome Maßnahmen ergreift, die Tunesien wirtschaftlich unterstützen. Es ist dringend angezeigt, die Staaten Nordafrikas weiter wirtschaftlich zu unterstützen, damit diese Staaten besser dazu beitragen können, die EU in der Flüchtlingsfrage zu entlasten. Dennoch bin ich der Auffassung, dass bei solchen Maßnahmen große Sorgfalt geboten ist. Bei der Auswahl der gewählten Handelspräferenzen sollte daher sichergestellt werden, dass es zu keinen negativen Auswirkungen auf unsere eigenen Produktionen kommen kann.
Norbert Erdős (PPE), írásban.– Fontosnak tartom, hogy szolidaritást mutassunk Tunéziával, és meglevő eszközeinkkel segítsük az észak-afrikai ország gazdaságának és demokratikus politikai rendszerének stabilizálását. A nemzetközi terrorizmus súlyos veszélyt jelent az országra, s elriasztja a turistákat, akik nélkül Tunézia gazdasága megroppanhat. Gondoljunk itt a tavalyi sousse-i szörnyűséges merénylet következményeire. Ezért bizonyos mértékig indokolt a tunéziai olívaolaj-termelők segítése érdekében adott kereskedelmi kedvezmény. Az európai uniós termelőkkel azonban legalább ugyanilyen mértékig szolidárisnak kell lennünk. A Bizottság által adott plusz 35 ezer tonna olívaolajra vonatkozó vámmentesség nem válhat kivételes eszközből mindennapi gyakorlattá. Ezért kérem, hogy a spanyol és olasz néppárti képviselők javaslatának megfelelően csak havi importengedélyeket lehessen kiadni e plusz mennyiség behozatalára, másrészt ne lehessen meghosszabbítani a vámmentes időszakot.
Tokia Saïfi (PPE), par écrit.– La Tunisie connait une période difficile; le pays a été frappé par les attentats et l'instabilité de la région l'a également impactée. Je tiens à rappeler que la Tunisie accueille actuellement un million huit cent mille réfugiés libyens, soit 16% de la population tunisienne auxquels elle fournit une aide et une assistance.
En parallèle de ces difficultés, la Tunisie poursuit sa transition démocratique et je salue l'obtention du Prix Nobel de la paix par le Dialogue tunisien. L'Union européenne souhaite, à travers le lancement de ces négociations commerciales, renforcer son soutien à la Tunisie et pour ce faire, les discussions autour de cet accord commercial doivent permettre de mener une véritable réflexion afin de tenir compte des intérêts, objectifs et préoccupations de chacun des acteurs.
Le futur accord devra prendre en compte les sensibilités des secteurs concernés. Il devra être progressif et asymétrique et permettre de contribuer à la stabilité de la Tunisie, à la consolidation de sa démocratie et à la relance de son économie. Il est également important de réaffirmer le soutien de l'Union européenne à la Tunisie à travers l'octroi de mesures exceptionnelles et temporaires visant à stimuler l'économie tunisienne tout en répondant et en prenant compte des préoccupations des producteurs européens.
Alfred Sant (S&D), in writing.– There should be consensus that we need – and that Tunisia needs – this agreement. However across the divide of those signing the agreement, institutionally and economically, we are not operating at the same level.
In agriculture, what trading concessions we concede to Tunisia, weak though they seem from the south of the Mediterranean, are perceived from the north as undermining the livelihood of farmers. The arrangements by which we try to detail the tax systems that the Tunisian authorities should apply, can serve to undermine Tunisia’s flexibility to enhance its endowments and attract direct investment.
The institutions north and south of the Mediterranean still do not converge, are still incompatible. This is not like judging whether the institutions of the north or of the south are ‘better’. This is a question of saying things as they are. Convergence of institutions is an interactive process which cannot be finalised overnight. Believing that convergence will happen just as a result of rapprochement with Europe is an illusion. Agreement with Tunisia is imperative. Not because sensational events of the recent past must be repeated, but because in the creation of convergent institutions north and south of the Mediterranean, Tunisia occupies a principal role.
Dubravka Šuica (PPE), napisan.– Izvješće o prijedlogu uredbe Europskog parlamenta i Vijeća o uvođenju hitnih autonomnih trgovinskih mjera za Republiku Tunis predlaže mjere za poboljšanje teške gospodarske situacije u kojoj se Tunis našao nakon nedavnih terorističkih napada. Rezolucijom je izglasana neoporeziva godišnja kvota za izvoz 35 000 tona djevičanskog maslinovog ulja potpuno proizvedenog u Tunisu u Europsku uniju. S obzirom da je maslinovo ulje glavni izvozni poljoprivredni proizvod Tunisa za EU, ovime se šalje snažna politička poruka podrške. U interesu hrvatskih maslinara je da ova podrška bude razmjerna i vremenski ograničena na maksimalno dvije godine. Amandmani na donesene rezolucije pružit će zaštitu državama članicama koje se bave industrijom i izvozom maslinarskih proizvoda. Smatram da količina predviđenog uvezenog ulja neće naštetiti građanima EU-a koji se bave industrijom maslina. Nadalje, ukoliko Komisija pronađe dokaze da se Tunis ne pridržava uvjeta ili utvrdi da postoji neravnoteža europskog tržišta, može donijeti akt kojim se djelomično ili u potpunosti suspendiraju povlašteni sporazumi s Tunisom.
Beatrix von Storch (ECR), schriftlich.– Freier Handel fördert die Freiheit. Und er verhindert Krieg. Der große Franzose Bastiat hat einmal gesagt, dass, wo Güter die Grenzen nicht überschreiten dürfen, Armeen dies tun werden. In diesem Sinne ist freier Handel friedensstiftend. Und er nutzt zudem den Menschen – denen in Tunesien und denen in der EU. Wenn Tunesier ihre Produkte an die Bürger und Unternehmen in der EU verkaufen dürfen, dann geht es allen besser: den Produzenten wie den Käufern. Wir profitieren auch auf andere Art: Ein wirtschaftlich erfolgreicher Tunesier wird nicht so schnell in die Bedrängnis kommen, in der Auswanderung sein einziges Heil zu erblicken. Wir leisten einen Beitrag dazu, den Nutzen von Wirtschaftsmigration zu verringern, wenn wir Freihandel erlauben. Und das sollten wir umgehend tun.