President. – I declare resumed the session of the European Parliament adjourned on Thursday 25 February 2016.
President Schulz cannot be with us this evening. He was invited to join the European Council at its meeting taking place today in Brussels, and therefore he cannot be here. Instead you have me. I hope I will live up to the same standard as President Schulz.
President. – The final draft agenda as drawn up pursuant to Rule 149 by the Conference of Presidents at its meeting of Thursday 3 March 2016 has been distributed. The following changes have been proposed:
Monday: no changes proposed
Tuesday: The ECR Group had asked that the report by Mr Kirkhope on the use of passenger name record data (EU-PNR) be added at 8.30, as the first item in the morning. If the item is added to our agenda, the vote would take place on Thursday.
Timothy Kirkhope, on behalf of the ECR Group.– Madam President, under Rule 152(1) I am requesting that the EU—PNR Directive, which is legally and technically ready, be voted this week. This request and a possible roll call vote today is not about the merits of PNR; those have been debated. Today is simply about giving this House its right to vote without an undue delay. Some in this House talk a lot about democracy and transparency, but at the end of the day this Parliament loses credibility with the backroom deals of a few who try to manipulate our agenda to further their own political aims and priorities. The public loses faith in politics because of games, tactics and vested interests. We are a democracy; if you do not like something you vote against it and then you justify that to your electorate. You do not delay or stop it from being voted at all.
My request is simple: please give me my right as rapporteur and elected Member, representing my constituents, to have a vote on this directive this week. I agree with the proposal that there should be a debate at 8.30 tomorrow morning and a vote later this week. That is my proposition.
Alain Lamassoure (PPE).– Madame la Présidente, la sécurité de l'Union européenne est gravement mise en cause par la forme la plus démentielle de terrorisme que l'on ait connue. Des milliers de citoyens européens participent à ces attentats, en allant le plus souvent se former au Moyen-Orient et en revenant chez nous. Depuis dix ans, des centaines d'Européens sont tombés dans ces conditions.
De l'avis général, c'est en mettant au point un fichier commun européen des passagers aériens que nous pourrons tracer le mieux possible leurs déplacements et prévenir des attentats futurs. Nous y avons travaillé pendant trois ans. Sur un sujet aussi sensible, les 28 gouvernements se sont mis d'accord et notre commission compétente, qui a beaucoup travaillé sur cet accord, a donné elle-même son aval. Cet accord équilibre les exigences de la sécurité et les exigences de sauvegarde des libertés individuelles. Certains de nos collègues avaient souhaité qu'en parallèle soit avancée la négociation sur le règlement relatif à la protection des données personnelles. Ce préalable est maintenant levé.
Entre-temps, de nouveaux massacres ont eu lieu à Paris et, depuis, la menace ne cesse de s'aggraver avec le chaos migratoire. Dans ces conditions, c'est une véritable course de vitesse qui est engagée entre les terroristes et nos démocraties.
Nous ne pouvons plus avancer des arguties de procédure pour retarder notre décision. Comme l'a dit le rapporteur, c'est maintenant que chaque groupe, que chaque député doit prendre ses responsabilités et, publiquement vis-à-vis des citoyens européens, dire quelle est la priorité qu'il accorde ou n'accorde pas à la lutte contre la forme la plus barbare du terrorisme.
Enrique Guerrero Salom (S&D).– Señora Presidenta, en términos generales yo aprecio los argumentos del señor Lamassoure, pero creo que el concepto «argucias de procedimiento» no se corresponde con la posición de quienes consideramos que este asunto no puede ir separado de la data protection.
Quiero señalar que no se trata solamente de la posición de un grupo político o de otro, sino que existe, desde hace meses, un consenso bastante establecido en el Parlamento Europeo sobre la conveniencia de proporcionar instrumentos para la seguridad pero igualmente para la protección de la privacidad personal. Y, por eso, nuestra posición no ha sido simplemente estratégica, de preservar un asunto para que el otro resulte también aprobado, sino que es una cuestión de valores.
Y, por eso, cuando el señor Kirkhope ha señalado que los ciudadanos europeos esperan de nosotros que les proporcionemos seguridad, una parte importante de este Parlamento tiene que decir que también esperan de nosotros que protejamos su privacidad, y por esa razón no estamos en contra de que se apruebe el PNR: estamos a favor de que se apruebe al mismo tiempo que la data protection, porque es el equilibrio que necesitamos para preservar seguridad y libertad.
(Parliament rejected the request)
Rebecca Harms, im Namen der Verts/ALE-Fraktion.– Sehr geehrte Frau Präsidentin, sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen! Die Türkei-Politik der Europäischen Union war in den letzten Jahren, gelinde gesagt, kurzsichtig, und es brauchte zigtausender Flüchtlinge, um uns daran zu erinnern, wie wichtig dieses Land für die Europäische Union ist.
Wir laufen jetzt aber wieder Gefahr, eine wirklich kurzsichtige Politik gegenüber der Türkei zu machen. Nicht, dass wir dagegen wären, zu den Flüchtlingen eine Verständigung zu suchen – das muss so sein. Aber wir halten es als Fraktion der Grünen für völlig verantwortungslos, wenn wir jetzt in eine neue Phase der Verhandlungen einsteigen und die innere Eskalation in der Türkei und die Abkehr von jeder Rechtsstaatlichkeit ignorieren.
Die gewaltsame – man muss ja schon sagen – Besetzung und Übernahme der größten Tageszeitung der Türkei vom letzten Wochenende und eigentlich unmittelbar vor dem Gipfel in Brüssel kann nicht akzeptiert werden. Wir müssen darüber in diesem Haus beraten, wir müssen darüber mit Frau Mogherini beraten.
Es kann auch nicht akzeptiert werden, dass die Eskalation im Südosten der Türkei völlig unbeirrt weitergeht. Da sind zwei Seiten beteiligt. Aber diese Eskalationsspirale, die muss beendet werden. Was Kati Piri, Knut Fleckenstein und andere, auch meine Kollegen, aus dem Südosten berichtet haben, das ist völlig unakzeptabel.
Da jetzt am Rande des Gipfels auch immer wieder darüber geredet wird, die Türkei als sicheres Drittland anzuerkennen, frage ich Sie: Können wir das ohne Debatte zulassen? Das, was wir da sehen, das zeigt doch schon jetzt, dass viele türkische Bürger in nächster Zeit politisches Asyl brauchen werden, wenn wir das jetzt nicht ausdrücklich von unserer Seite versuchen anzugehen.
Ich bitte darum: Unterstützen Sie unseren Antrag, diese Themen nicht einfach nur innerhalb der Gipfelberatung zu besprechen, sondern ausdrücklich diese Themen in der Perspektive der neu begonnenen Verhandlungsinitiative gegenüber der Türkei zu beraten.
Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL).– Madame la Présidente, je prends la parole pour soutenir la proposition de Mme Harms. Je suis rentrée hier de Turquie. Les témoignages que nous avons reçus là-bas sont accablants. C'est vrai que les journalistes sont persécutés: au moins 67 journalistes, selon les sources gouvernementales, dont ceux de Zaman, principal journal d'opposition mis sous tutelle, reparu hier en affichant curieusement une ligne progouvernementale, mais aussi les journalistes de Cumhuriyet, autre journal d'opposition.
Nous avons visité le quartier d'Armutlu, principal quartier alévi de la ville d'Istanbul, où nous avons rencontré la famille de la jeune Dilek Dogan, froidement assassinée par la police au moment où elle rentrait dans son appartement. Il y a aussi les universitaires: 300 viennent d'être inculpés pour terrorisme au seul motif qu'ils avaient dénoncé la situation dans le Sud-Est. Justement le Sud-Est, où il y a plus de 768 kurdes qui ont été assassinés depuis le mois de juillet, dont 98 enfants et 87 femmes – des terroristes sans doute! 255 rien qu'à Cizre dans des conditions qui sont insupportables, qui sont même indignes du droit international de la guerre.
Nous craignons tous que cela se reproduise à Sour, la capitale historique, la vieille ville historique, où se situe notamment la principale église arménienne de la région. Nous demandons donc un débat et nous pensons qu’il est temps d’en avoir un sur la situation des droits de l’homme en Turquie.
Cristian Dan Preda (PPE).– Madame la Présidente, nous sommes très préoccupés par la situation de la presse en Turquie et par l'agitation démente des universités. Mais nous ne considérons pas qu'il soit nécessaire d’avoir un débat séparé demain, comme le groupe des Verts le propose. La raison est très simple: mercredi matin, si vous regardez l’agenda, nous avons dans le programme un débat sur la Turquie, et notamment sur la rencontre d’aujourd’hui entre les 28 chefs d’État ou de gouvernement et le Premier ministre turc.
D’ailleurs, le Président de notre Parlement vient de nous envoyer, il y a une trentaine de minutes, une note expliquant que la question de Zaman en particulier a déjà été soulevée par lui-même et par les représentants des États membres.
(Parliament rejected the request)
Gabriele Zimmer, im Namen der GUE/NGL-Fraktion.– Frau Präsidentin! Wir haben als Fraktion beantragt, innerhalb der Dringlichkeitsdebatte am Donnerstag den Punkt zur Lage in Kasachstan zu verschieben, und zwar auf die April-Tagung, und stattdessen eine Debatte und eine Entschließung zu den Verletzungen von Menschenrechtsverpflichtungen im Rahmen der Zwangsräumung des Dschungels von Calais aufzunehmen. Sie wissen alle, dass seit der letzten Woche zahlreiche Unterkünfte im Flüchtlingslager von Calais zwangsgeräumt worden sind. Freiwillige und NGOs vor Ort haben auch darüber berichtet, dass es ein hohes Maß an Gewalt durch die französischen Sicherheitskräfte gegeben hat, die die Menschen aus ihren Häusern herausgeholt haben, und das, obwohl eigentlich zugesichert worden ist, dass man stufenweise vorgehen werde und auf jede Anwendung von Gewalt verzichten werde.
Genau deshalb möchten wir diese Debatte hier haben. Wir wissen, dass viele Menschen verzweifelt sind. Sie haben sicher auch die Bilder gesehen, dass Menschen sich den Mund haben zunähen lassen als Protest gegen die Zwangsräumung. Ich denke, es wäre wichtig, dass wir uns als Parlament darüber verständigen.
Zum Schluss noch eine Bemerkung: Es gab hier immer so etwas wie ein Gerücht, dass es ein Gentlemen’s Agreement gebe, dass innerhalb der Dringlichkeitsdebatte keine Menschenrechtsverletzungen innerhalb der Europäischen Union erörtert werden sollten, sondern dass es dazu extra Tagesordnungspunkte geben müsse. Ich möchte hier mit dem Präsidenten des Parlaments sprechen, der erklärt hat, dass sich Menschenrechtsverletzungen nicht nach geografischen Aspekten einteilen lassen. Und wenn wir einen speziellen Tagesordnungspunkt haben, wo es um Menschenrechtsverletzungen geht, dann sollten wir auch gerade dann, wenn Menschenrechtsverletzungen innerhalb der EU angesprochen werden sollen, ein offenes Ohr und auch klare Augen dafür haben, und das hier auch tun.
Molly Scott Cato (Verts/ALE).– Madam President, I am very grateful to Ms Zimmer for suggesting this because I think it is indeed essential that we take very seriously violations of human rights in our own continent and I believe that is exactly what is happening in the Calais camp. I visited there myself quite recently and I was really shocked to see the way the British and French Governments were not taking seriously the needs of the asylum seekers who were there.
We believe very strongly that the British Government should be registering refugees in that camp and should not be relying on the fact that Britain is outside Schengen and that they cannot reach Britain to register. We believe a lot of the refugees there actually have rights to come and be reunited with their families in Britain under the Dublin Agreement and my government is simply not taking those rights seriously.
I believe that the destruction of their homes is actually a violation of their right to shelter under the UN Convention on Human Rights and I think it is very essential that as a parliament we take seriously these violations of human rights within our own continent, so I entirely support the proposal that we should debate this as one of the urgencies.
Diane James (EFDD).– Madam President, I cannot support the suggestion in this proposal this afternoon for the following reasons: the Calais jungle is a result of the Le Touquet Agreement, which is an accord between the French Government and the UK Government, and the European Union has no right to interfere with that.
Secondly, the enforced closure of part of the migrant camp, the Jungle, was on the basis of a French decision taken in a French law court. We have no right whatsoever to interfere with French judicial process. The third item – and I would like to ask everyone to take this into consideration – is that one of the many reasons why the migrants reacted as they did was one anarchist supported by a British charity, and I do not think we ought to support anarchists’ and activists’ work.
The last point is that a lot of these migrants do not want their fingerprints to be taken. That was another reason why they reacted with the violence they did. There is absolutely no way this Chamber should take any stance on this position. It is down to a situation between the UK and French Governments.
(Parliament rejected the request)
James Nicholson (ECR).– Madam President, I rise to express my consternation that the crisis in the pigmeat sector has been put up for debate at 15.00 on a Thursday afternoon.
When pig farmers throughout Europe are facing serious financial difficulties, this is a slap in the face that the Conference of Presidents has given to the coordinators of the Committee on Agriculture and Rural Development who asked for this debate – to actively highlight this – and when we will not even have a Commission representative there. So this is totally unacceptable and I hope you will have a rethink.
President. – Mr Nicholson, it was a decision of the Conference of Presidents, but we hear your words.
(The order of business was thus established)
12. O regime de ajuda à distribuição de fruta e produtos hortícolas, bananas e leite nos estabelecimentos de ensino (debate)
President. – The next item is the report by Marc Tarabella, on behalf of the Committee on Agriculture and Rural Development, on the aid scheme for the supply of fruit and vegetables, bananas and milk in the educational establishments (COM(2014)0032 – C7-0025/2014 – 2014/0014 (COD)) (A8-0006/2016).
Marc Tarabella, rapporteur.– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, c'est avec grande fierté que je viens vous présenter aujourd'hui le nouveau régime d'aide à la distribution de fruits et légumes et de lait dans les écoles, l'aboutissement d'une année et demie de travail.
Ce résultat est le fruit d'une collaboration intense avec les rapporteurs des groupes politiques, que je remercie vivement: Mme Sofia Ribeiro, Mme Ulrike Müller, M. James Nicholson, M. Bronis Ropé, M. Marco Zullo et M. Matt Carthy. Je tiens également à saluer les équipes de la Commission européenne, qui avaient fait une excellente proposition sous la houlette de M. Joost Korte, et la présidence luxembourgeoise, représentée par M. Franck Schmidt, avec lesquels nous avons travaillé en étroite collaboration.
De façon générale, le nouveau programme est basé sur deux piliers: d'une part, la santé des enfants et l'apprentissage des habitudes alimentaires saines dès le plus jeune âge via l'école, et, d'autre part, le soutien aux agriculteurs. Dans le premier pilier, nous avons veillé à ce que la distribution des produits frais – fruits, légumes et lait – soit une obligation pour les États membres qui participent au programme.
Les États membres participant à ce programme – je rappelle que cette participation est volontaire –auront la possibilité d'élargir la liste des produits, mais dans des conditions très strictes. Par exemple, nous avons obtenu l'interdiction des édulcorants et des arômes artificiels, ainsi que le renforcement du rôle des autorités nationales de santé.
Je le rappelle: un des objectifs principaux de ce nouveau programme est de lutter contre l'obésité infantile et d'améliorer la santé des enfants. Les mesures éducatives, désormais obligatoires, auront pour but de rapprocher les enfants de l'agriculture, tout en leur apprenant les bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune âge. N'oublions pas que l'école joue un rôle important lorsqu'il s'agit de former les jeunes à la vie et de les inciter à développer des habitudes alimentaires saines.
Ce nouveau programme vise également à encourager la production locale et régionale, les circuits courts, les produits biologiques et donc à soutenir les petits agriculteurs locaux en favorisant aussi la saisonnalité des produits.
De plus, les pouvoirs du Parlement ressortent renforcés de cette négociation, puisque le Conseil voulait l'application de l'article 43, paragraphe 3, qui nous excluait de pans importants de ce dossier. Finalement, nous avons obtenu dans les négociations la base 43, paragraphe 2, qui nous accorde pleinement la codécision.
Je me suis battu et suis parvenu, avec l'aide de tous les rapporteurs fictifs, à sauvegarder les prérogatives de ce Parlement. En ce qui concerne le budget notamment: nous avons obtenu une augmentation de l'enveloppe de vingt millions d'euros pour le programme "Lait" afin de le porter à cent millions, pour qu'il soit indolore pour les pays qui l'utilisaient très bien depuis longtemps et que ces derniers ne soient pas pénalisés par une distribution qui va faire droit également aux pays qui n'avaient pas de références historiques. Je pense à la Croatie, notamment.
En ce qui concerne les transferts entre les deux programmes: le Parlement et le Conseil se sont mis d'accord sur un pourcentage de 20 % de transfert entre l'un et l'autre, avec 5 % en plus pour les régions ultrapériphériques. Certains pays voulaient 50 %, voire 100 %. Ça n'aurait pas eu de sens, car on aurait vidé un programme au bénéfice de l'autre. On a aussi obtenu la réalisation en 2023 d'un rapport de la Commission européenne sur l'application des transferts.
Nous avons aussi rendu plus juste la répartition des enveloppes budgétaires entre les États membres.
Deux critères pour l'ensemble du programme: la part d'enfants de 6 à 10 ans dans les États membres, mais aussi le degré de développement et la région de l'État membre. Pour le lait, nous prendrons en compte l'utilisation historique de fonds du programme, comme je l'ai dit, avec évidemment – on ne l'a pas oublié – les pays qui n'avaient pas de référence historique ou, en tout cas, qui en avaient moins.
Clairement, la visibilité des programmes et l'allègement des charges administratives représentent d'autres avancées obtenues par le Parlement, poursuivant toujours le même objectif: permettre à un plus grand nombre d'enfants et d'écoles de bénéficier de ce programme.
Pour toutes ces raisons, j'invite l'ensemble des collègues à soutenir ce rapport, qui vise à améliorer la santé des enfants, à encourager l'éducation à l'alimentation et à soutenir les productions agricoles, qui sont, comme vous le savez, en difficulté, notamment dans le secteur des fruits et légumes.
Phil Hogan,Member of the Commission.– Madam President, I would like to congratulate all, and in particular Mr Tarabella and the shadow rapporteurs, for the substantial efforts invested to conclude this file successfully.
I am sure Mr Tarabella will agree, and the shadows will agree, that it is an understatement to say that this process was complex and challenging since many sensitive issues had to be tackled, such as the legal basis of the proposal, the range of products to distribute, the budget of the programme, as well as the transfers between allocations for milk and fruit and vegetables.
After long and intensive discussions we finally secured a balanced agreement, not least thanks to the input and efforts of Parliament. This progress could have been achieved only with constructive cooperation and a flexible position from all sides. I have personally done my part in defending this scheme’s continuation and I thank Parliament for having done a great job in helping me to secure the future of the scheme.
Parliament has played an important role in strengthening the health aspects of this scheme, in particular by ensuring that sufficient priority and prominence is given to fresh products. Members also took a solid position in relation to the objectives of the programme: to ensure that children learn to appreciate the real taste of products without substances used to enhance this taste. With your support tomorrow in the vote you will confirm an investment of EUR 250 million per year for the benefit of children and their attitude towards agriculture, and for healthy eating. This means over a six-year period a fixed budget of EUR 1.5 billion.
The adoption of the new scheme comes at a very important time for our farmers, who are facing very difficult circumstances, particularly in the dairy sector, and the increased budget for milk can enhance demand by building healthy eating habits for the future.
I am looking forward to a rapid conclusion of the first reading.
Albert Deß, im Namen der PPE-Fraktion.– Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Danke an alle, die daran mitgewirkt haben, dass ein verbessertes Schulmilch- und Schulobstprogramm europaweit angeboten werden kann. Ich bedanke mich namentlich beim Berichterstatter und den Schattenberichterstattern.
In fünf Trilogen kam ein Ergebnis zustande, mit dem alle Beteiligten meiner Ansicht nach gut leben können. Jetzt geht es darum, dass die Programme in den Mitgliedstaaten zügig umgesetzt werden. Ein Kernpunkt der Neuregelung ist, dass die bisher getrennten Programme zusammengefasst werden. Jetzt ist es auch möglich, einen bestimmten Teil der Mittel zwischen den beiden Programmen zu verschieben, zu übertragen – auch das finde ich gut.
Erfreulich ist, dass das Parlament durchgesetzt hat, dass gerade das Schulmilchprogramm um weitere zehn Mio. EUR auf 100 Mio. Euro erhöht wird und für das Schulobstprogramm 150 Mio. EUR zur Verfügung stehen. Damit bleiben – Marc Tarabella hat es angesprochen – die bisherigen Mittel zumindest in allen Mitgliedstaaten erhalten, und es wird auch der besonderen Situation in Kroatien und in den Gebieten in äußerster Randlage Rechnung getragen.
Ich finde es wichtig, dass unsere Kinder und Schüler an den Schulen an unsere hervorragenden Produkte herangeführt werden, und es ist vorgesehen, dass bestimmte Mittel für die pädagogische Ausbildung verwendet werden dürfen. Auch das finde ich notwendig, damit unsere Kinder wieder lernen, dass die Milch nicht von der lila Kuh kommt, sondern von schwarzbunten oder von braunbunten Kühen. Meine Fraktion wird mit Sicherheit mit großer Mehrheit zustimmen.
Paolo De Castro, a nome del gruppo S&D.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, il programma per la distribuzione di frutta e latte nelle scuole rappresenta una delle più importanti azioni educative messe in campo dall'Unione per incoraggiare i giovani europei a una alimentazione sana, alla conoscenza e al consumo dei prodotti tradizionali della nostra terra.
Voglio quindi ringraziare il collega Marc Tarabella e tutta la nostra squadra negoziale per l'ottimo lavoro svolto e l'importante risultato ottenuto, anche e soprattutto nel garantire al Parlamento europeo, il suo fondamentale ruolo democratico di colegislatore. E per questo desidero ringrazia re anche la Commissione, che ha mantenuto la posizione del Parlamento europeo sino alla fine.
Nonostante la scelta del Consiglio di mettere in discussione importanti punti della proposta iniziale, si è infatti potuti giungere a un accordo ambizioso che introduce misure educative più ampie, unite ad una distribuzione dei fondi più equa tra gli Stati Membri. Questo piano europeo si pone dunque con forza all'interno di un percorso che mira a fare della cultura alimentare uno dei punti cardine delle politiche dell'Unione dedicate alle giovani generazioni.
James Nicholson, on behalf of the ECR Group.– Madam President, first of all I would like to congratulate the rapporteur on an excellent job. There were a few hiccups on the way, but he certainly proved himself to be an excellent rapporteur. I think that all involved were certainly extremely happy with the way it went.
I welcome the proposal. I think it will be good and I am sure that it will also send a strong message, not only to the dairy sector, but also to the fruit sector. Certainly the decisions that were made – and the Parliament made a large contribution – just prove that, when you work together, an awful lot more can be achieved than maybe was initially thought possible. Speaking for my own region I certainly look forward to that and I know the majority of the ECR Group will be voting for this.
I believe that your proposal will go through. I am delighted that the overall budget part of the scheme has been extended and that the Commission and Parliament were able to find a way to do that. I have to say that I am glad we are having this debate this evening, but I feel it is very unfortunate that we are not having the debate on pigs immediately, when the Commissioner is here.
When pig farmers are being destroyed throughout Europe, this Parliament did not see fit to put on that debate when we had the Commissioner and everybody here. This is by no means wishing to show disrespect for the rapporteur, who has done a tremendous job.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Doru-Claudian Frunzulică (S&D), blue-card question.– Dear colleague, I would like to ask you something. I completely agree that this is a very important educational programme for children, but the title of this report and the fact that we are emphasising bananas – we speak about fruit and vegetables, bananas and milk – do you not think that we should emphasise European fruit products, such as the apple? We could say supply of fruit, vegetables, apples and milk, because bananas come from imports. We should help to sustain European production, do you not think so?
James Nicholson (ECR), blue-card answer.– I thank my colleague for that excellent question. I am quite happy to include all fruit, the names of all fruits – pears, strawberries – as all fruit is good for you, so I do not have a problem with that. I come from the county of Armagh in Northern Ireland and as you will know full well, Madam President, we are known as the apple county of the island of Ireland, from Northern Ireland, so certainly I would take great pleasure if I were able to promote the noble apple better in any way.
Ulrike Müller, im Namen der ALDE-Fraktion.– Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich möchte mich auch ganz herzlich bei Marc Tarabella bedanken, für die ausgezeichneten fights, die er sich in unserem Trilog geliefert hat. Er hat die Befugnisse des Parlaments wirklich eingefordert, und ich möchte mich auch für die Zusammenarbeit der Schattenberichterstatter bedanken.
Es ist uns gelungen, die Zusammenführung der Beihilferegelung für Schulmilch, für Schulobst und -gemüse zu verabschieden. Ich wünsche mir ein starkes Votum des Plenums. Wir haben uns vorgenommen, Bürokratie abzubauen, das sollte uns gelingen. Wir haben eine Mittelaufstockung erreicht, auch das war zu Beginn nicht klar abzusehen. Wir erreichen mit diesem Programm jetzt 30 Millionen Kinder im Alter von sechs bis zehn Jahren, die wöchentlich mit einer kostenlosen Abgabe von Milch und Obst erreicht werden.
Mir waren zwei Dinge sehr wichtig: Einmal, dass wir die Liste der verarbeiteten Produkte auch noch mit aufgenommen haben. Das Zweite waren die begleitenden erzieherischen Maßnahmen zur Ernährungsbildung. Es können zukünftig auch Hauswirtschaftsmeisterinnen und Ernährungsfachfrauen an Schulen den Kindern Ernährungsbildung und Wissen vermitteln.
In unserem Bildungswesen haben sich nämlich Fehler eingeschlichen: Unsere Kinder haben keine Alltagskompetenz mehr. Sie wissen nicht mehr, wie man mit Grundnahrungsmitteln umgeht und was man aus Grundnahrungsmitteln tatsächlich für hochwertiges Essen zubereiten kann. Das ist eine wichtige Basis und ein wichtiges Element, das wir jetzt hier in der Zusammenführung der Programme verankert haben. Ich bin sehr froh, dass die begleitenden erzieherischen Maßnahmen dann auch zielführend zum Wohle unserer Kinder sind. Wir stimmen diesem Trilog mit Freude zu.
(Die Rednerin ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)
Maria Grapini (S&D), întrebare adresată în conformitate cu procedura „cartonașului albastru”. – Mulțumesc, doamnă președintă. Sigur, și eu sunt de acord că sănătatea copiilor este prioritară și îl felicit pe Marc Tarabella. Întrebarea mea și neclaritatea este legată de suplimentarea fondurilor sau ajutorul mai mare pentru copiii între 6 și 10 ani. De ce 10 și nu 14? Cum s-a stabilit această categorie „între 6 și 10 ani”? Din punctul meu de vedere, trebuia să fie mai largă categoria de vârstă. Mulțumesc.
Ulrike Müller (ALDE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Liebe Kollegin, vielen herzlichen Dank für die Frage! Generell wären wir natürlich alle dafür, den Kindern diese Verköstigung länger zukommen zu lassen. Allerdings geht es hier um die Kinder zwischen der ersten und der vierten Klasse im Grundschulbereich. Letztendlich ist es immer eine Frage des Geldes und der Mittel. Wir haben jetzt 1,5 Mrd. EUR in sechs Jahren. Ich glaube, das ist eine gute Zahl, da kann man einiges machen, und die Mitgliedstaaten können, wenn sie wollen, sowieso noch kofinanzieren.
Lidia Senra Rodríguez, em nome do Grupo GUE/NGL.– Senhora Presidente, agradeço ao Senhor Tarabella o seu trabalho.
Avaliamos positivamente que a União Europeia continue com a linha de apoio à promoção e à distribuição de frutas, legumes, bananas e produtos lácteos nas escolas, como forma de sensibilizar as crianças para o papel dos produtos frescos na alimentação e também como forma de dar a conhecer a origem dos alimentos.
Acho muito positivo que se tenha introduzido também a possibilidade de incentivar as compras de produtos locais e biológicos. Para uma maior sensibilização do modo como são produzidos os alimentos e de como contribuem para a economia e para manter o meio rural vivo, deve ser dada prioridade à distribuição nas escolas dos produtos locais sazonais e ecológicos e devem promover-se visitas a agricultores e agricultoras e também aos mercados locais, em desenvolvimento dos pontos oito e nove do artigo 1.º deste relatório.
Bronis Ropė, Verts/ALE frakcijos vardu.– Gerbiamas Komisare, gerbiami kolegos,
iš pradžių noriu padėkoti p. Marcui Tarabellai (pranešėjui) už puikiai atliktą darbą. Rengiant šį pranešimą aš buvau šešėlinis Žaliųjų pranešėjas ir turiu pažymėti, nors pradžioje mūsų ir pranešėjo požiūriai ne itin sutapdavo, visgi mums pavyko parengti tikrai gerą dokumentą. Kuo šis dokumentas yra geras ir nusipelno besąlygiškos Europos Parlamento paramos? Pradėkime nuo to, jog jis nustato kokybiško mokinių maitinimosi įpročių formavimo tikslus ir gero programos valdymo gaires. Naujuoju reglamentu pavyko išplėsti mokykloms pažintiniais sveiko maitinimosi įpročių formavimosi tikslais tiekiamų produktų sąrašą. Kartais gal net ir per daug. Aš iki šiol negaliu suprasti, kaip galima bus valgyti alyvuogių aliejų ar kokius sveiko maisto įpročius galima formuoti geriant šokoladinį pieną? Bet palikime tai atskirų valstybių narių žiniai. Gerokai svarbiau yra tai, kad mums ko gero pirmą kartą pavyko Europos Sąjungos teisės akte įtvirtinti, jog skonio stiprikliai, tokie kaip mononatrio glutamatas, yra negerai. Mums pavyko numatyti, kad Europos Sąjungos lėšos nebus naudojamos finansuoti maisto produktams su šiais nesveikais priedais. Vadovaujantis vien sveiku protu sunku patikėti, bet nepanašu, kad iki šiol toks draudimas būtų egzistavęs. Mums taip pat pavyko pagerinti visą paramos programos valdymą. Naujajame dokumente patikslintas lėšų paskirstymo valstybėms narėms kriterijus. Valstybės narės galės lanksčiau naudoti paramos lėšas. Taip pat sėkmingai įtraukėme nuostatas dėl trumpųjų tiekimo grandinių skatinimo. Be to, kas labai svarbu gero valdymo aspektu, numatomas didesnis vietos ir regionų valdžių įtraukimas į programos formavimo ir įgyvendinimo procesą. O tai yra labai svarbu, nes būtent vietos valdžia paprastai geriau nei centrinė išmano konkrečius vietos gyventojų poreikius.
Marco Zullo, a nome del gruppo EFDD.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, ringrazio l'onorevole Tarabella per l'eccellente lavoro di sintesi e anche per il modo in cui ha condotto i negoziati al trilogo, negoziati che hanno permesso di portare a casa un buon risultato dal nostro punto di vista.
Prima di tutto per quello che riguarda il budget, quindi l'adeguata entità dei fondi rivolta al programma di distribuzione frutta e latte nelle scuole. Ma, secondariamente, è molto importante l'obiettivo di questo programma, che consiste nell'educare i giovani a consumare prodotti freschi, limitando l'utilizzo di zuccheri e sali aggiunti.
Infatti, un continente dove il 26% degli adulti risulta essere in sovrappeso, è assolutamente indispensabile partire dalle scuole per insegnare e far capire come si procedere con un'alimentazione sana, responsabile e sostenibile.
Ora, quando si tratterà di applicare il programma, noi non ci dobbiamo formare bensì accertarci, nei nostri Stati membri, che questo programma venga attuato nel modo più corretto possibile e siano attuati anche tutti i controlli necessari.
(L'oratore accetta di rispondere a una domanda "cartellino blu" (articolo 149, paragrafo 8, del regolamento))
István Ujhelyi (S&D), Kékkártyás kérdés.– Elnök Asszony! Meghallgattuk Tarabella képviselő úrtól is és másoktól is, hogy ez egy nagyon fontos cél, amely jó a gyermekek egészségének, jó az európai élelmiszeriparnak, a mezőgazdaságnak. Az én kérdésem az, képviselő úr, hogy egyetért-e velem abban, hogy nekünk kötelességünk az is, hogy egy ilyen program bemutatható legyen, mint egy európai uniós közös cselekvés. Tehát, hogy jó legyen az Európai Unió egészének is. Mert furcsa számomra, hogy vannak politikai erők, akik állandóan csak a negatívumait használják és hangsúlyozzák az Európai Uniónak, és nem az ilyen rendkívül sikeres programokat.
Marco Zullo (EFDD), Risposta a una domanda "cartellino blu".– Ritengo che sia fondamentale lavorare sull'educazione in generale dei ragazzi, affinché i giovani di oggi, che saranno gli adulti del futuro, arrivino nel mondo del lavoro e nel mondo in generale nella completa consapevolezza, il che aiuterà noi tutti, indipendentemente dalla diversità dei punti di vista espressi oggi.
Edouard Ferrand, au nom du groupe ENF.– Madame la Présidente, mes chers collègues, je suis très heureux de voir que le travail fait ici au Parlement européen est souvent de bien meilleure qualité que celui que nous propose la Commission européenne.
Sur ce rapport, je dirais tout simplement que la continuation du programme de distribution des fruits, des légumes, des bananes et des produits laitiers dans les établissements scolaires est une bonne chose, et même une très bonne chose. Néanmoins, je constate qu’il rencontre encore de lourdes difficultés. Par ailleurs, ce texte permet aux pays membres de mettre en œuvre le programme de la manière dont ils le souhaitent et de favoriser l’utilisation de produits locaux.
Nous appelons donc à soutenir ce programme, ce rapport, et à faire en sorte qu’il y ait toujours le maintien des circuits courts, des approvisionnements locaux et des produits issus de l’agriculture européenne.
Esther Herranz García (PPE).– Señora Presidenta, señor Comisario, queridos colegas, yo creo que este acuerdo que se está debatiendo hoy sobre el reparto de fruta y leche en las escuelas es muy beneficioso para la Unión Europea, para los Estados miembros, para el sector agrario y ganadero pero, sobre todo, para los niños y jóvenes europeos, que, a través de este excelente programa, tienen la posibilidad de mejorar su cultura alimentaria y, con ello, sus niveles de bienestar.
Para mí, ha sido muy bueno que se incluya en el acuerdo que el volumen de la población infantil se tenga en cuenta a la hora del reparto de estos fondos. También, por supuesto, que haya esos 20 millones extra en la dotación a la leche porque, claro, no podría ser de otra manera: ampliamos el dinero porque ampliamos los productos que puedan ser utilizados. Y, desde luego, que se pueda transferir ese 20 % de fondos entre la leche y la fruta y las hortalizas da la posibilidad a los Estados miembros de adaptar el presupuesto a la realidad productiva de cada Estado miembro.
Así, pues, bienvenidos sean todos esos puntos del acuerdo; también la introducción de alimentos como las frutas transformadas, porque no olvidemos que tenemos que hacer accesibles y apetecibles a los jóvenes, a los niños europeos, estos productos, bien sea en su forma fresca o bien sea en una forma transformada: los quesos, los yogures o las bebidas.
Para el futuro dejaremos la introducción de alimentos como las aceitunas, la miel o el aceite de oliva, que merecerían estar dentro de este acuerdo pero, de momento, no lo hemos conseguido. Seguiremos intentándolo: quedará para el futuro. Que se aplique cuanto antes este acuerdo. ¡Enhorabuena!
(La oradora acepta responder a una pregunta formulada con arreglo al procedimiento de la «tarjeta azul» (artículo 162, apartado 8, del Reglamento))
Peter Jahr (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Ich habe eine Nachfrage zum Stichwort Bürokratieabbau. Hier könnte ich sagen: „Die Botschaft hör ich wohl, allein mir fehlt der Glaube.“ Kollegin Herranz García, was meinen Sie, sollten wir nicht von der Kommission einen Umsetzungs- und einen Erfahrungsbericht einfordern, damit die Mitgliedstaaten quasi gezwungen werden, dieses Programm auch unbürokratisch umzusetzen? Wir haben gute Beschlüsse gefasst; jetzt sollten die Mitgliedstaaten endlich mal unbürokratisch herangehen. Ich habe da so meine Zweifel. Wir wollen ja, dass die jungen Leute sich auch wirklich gesund ernähren.
Esther Herranz García (PPE), respuesta de «tarjeta azul».– Querido colega, señor Jahr, yo creo que lo verdaderamente importante es que los Estados miembros se animen a aplicar el programa, que de momento es voluntario pero debería ser obligatorio. Habría que obligar a los Estados miembros a hacer ese esfuerzo para aceptar que los chavales, los jóvenes, los niños tienen que mejorar sus costumbres alimentarias.
Es el eterno problema que tenemos siempre: la burocracia en esta Unión Europea. Yo creo que tiene que haber un camino medio entre la gestión del dinero público y la agilización de los procedimientos. En eso estoy de acuerdo con usted.
Maria Noichl (S&D).– Frau Präsidentin! Ich möchte mich meinen Vorrednerinnen und Vorrednern anschließen. Drei wichtige Punkte sind erreicht worden, nämlich: Programme, die schon viele Jahre erfolgreich laufen, konnte man zusammenfassen, man hat die Mittel erhöhen können, und es ist eine Verbesserung der Rechtsgrundlage, ganz speziell auch der Rechtsgrundlage für das Parlament, erfolgt.
Meine Ansage heute ist auch noch, das Ziel nochmal deutlicher herauszustellen. Das Ziel dieser Programme ist ganz klar, dass auch sensorisch gelernt wird. In der Schule lernt man immer mit dem Kopf, mit dem Herz und mit der Hand – wie es so schön heißt. Aber man muss auch mit dem Mund lernen. Man muss lernen, wie Dinge wirklich richtig schmecken, wenn sie richtig reif sind, wenn sie richtig gut sind. Das heißt, das sensorische Lernen steht im Mittelpunkt: ganz klar, dass die Geschmacksbildung vorangetrieben wird.
Die Geschmacksbildung kommt in Zeiten von Fastfood immer mehr unter die Räder. Kinder schmecken nur noch ganz süß und ganz salzig, und die Zwischentöne schmecken sie zu wenig. Die Geschmacksbildung ist eines der wichtigsten Ziele, neben der Gesundheit und am Schluss natürlich der Verhaltensänderung.
Diese Kinder, die Obst und Gemüse in der Schule bekommen, sind unsere späteren Konsumenten, sind unsere späteren Einkäufer. Diese Kinder sollen von Anfang an Qualität lernen und später auch qualitätsvolle Produkte kaufen.
Zbigniew Kuźmiuk (ECR).– Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Zabierając głos w debacie poświęconej programom „Mleko w szkole” oraz „Owoce w szkole”, chcę zwrócić uwagę, że moim zdaniem wpływają one skutecznie na zmianę nawyków żywieniowych dzieci i młodzieży. Ten pierwszy jest realizowany od blisko czterdziestu lat i uczestniczy w nim blisko dwadzieścia milionów dzieci. Ten drugi znacznie krócej, ale także uczestniczy w nim około dziesięciu milionów uczniów.
Dlatego też inicjatywa Komisji, aby realizować obydwa programy według wspólnych ram prawnych i czasowych, zasługuje na zdecydowane wsparcie Parlamentu, zwłaszcza że oznacza to uproszczenie procedur przystąpienia i uczestnictwa w obydwu programach. To z kolei będzie bodźcem do zwiększenia liczby beneficjentów obydwu programów – wzrośnie ilość młodych ludzi z nich korzystających, a tym samym w przyszłości ilość konsumentów mleka i przetworów, a także owoców i warzyw, co stworzy dodatkowy popyt na produkty europejskiego rolnictwa. Na koniec chciałbym podziękować Komisji za decyzję o zwiększeniu o 20 mln euro środków na program „Mleko w szkole”, co spowodowało, że na ten program przeznaczone będzie ostatecznie 100 mln, a na program „Owoce w szkole” 150 mln euro.
John Stuart Agnew (EFDD).– Madam President, I cannot help detecting a bit of mission creep here, because health should be a competence of the Member State and yet this scheme is being pushed for health reasons. Perhaps I am being a bit cynical, but I cannot help feeling that the EU is trying to get its way into every aspect of our lives.
I am also interested to see that the schools that go into the scheme have got to erect ‘gratitude plaques’– in other words, the picture of the blue background and the yellow stars to say how grateful everyone must be to the EU. As the children drive to school they will see gratitude plaques in the fields – the farmers have their environmental schemes – and then they go into school and there are more gratitude plaques, and this is all going to happen during our referendum campaign about British membership of the European Union. Call me cynical.
I hope that the milk in the schools will be British milk and not Irish milk, but we shall wait and see, and of course the British apple grower will not be very pleased if his product is not mentioned and bananas are.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Ivan Jakovčić (ALDE), pitanje koje je podizanjem plave kartice postavio.– Hvala lijepo gospodine zastupniče što ste prihvatili moju plavu kartu. Rekli ste da zdravstvo treba biti isključivo u državnoj nadležnosti, odnosno da treba biti u nacionalnim okvirima. Ja se zaista pitam kako možete takvu izjavu dati kad znate kakve sve danas epidemije imamo u svijetu. Imamo Svjetsku zdravstvenu organizaciju pa nemojte svaki put optuživati Europsku uniju i postojanje Europske unije kada znamo koliko nam je zdravstvo bitno, naročito kada imamo epidemije i pandemije na ovoj zemaljskoj kugli. Da li se slažete sa mnom da sam ja u pravu?
John Stuart Agnew (EFDD), blue-card answer.– Well, I can state quite categorically that health is not an EU competence in a Member State. It is as simple as that. It is one of the few things that are not and I do not want to see it happen.
Marijana Petir (PPE).– Gospođo predsjednice, čestitam izvjestitelju na uspješno završenim pregovorima s Vijećem i Europskom komisijom o ovom aktu važnom za europsku, ali i hrvatsku djecu. Usuglašenim tekstom konačno se otklanjaju razlozi koji su Republici Hrvatskoj priječili sudjelovanje u korištenju subvencija Europske unije za zdrave obroke mlijeka u školama. Na taj sam problem nebrojeno puta ukazivala na Odboru za poljoprivredu i ruralni razvoj, ali i za ovom govornicom i drago mi je da su moji argumenti prihvaćeni.
Uredba omogućava poljoprivrednim proizvođačima novo tržište kroz plasiranje domaćih, kvalitetnih proizvoda u škole. Uredba omogućava i državama članicama da u svoje mjere uključe širi raspon poljoprivrednih proizvoda, kao i drugih lokalnih, regionalnih ili nacionalnih specijaliteta kao što su med, maslinovo ulje ili stolne masline. Ovaj program osim što ima edukativnu ulogu za naše mlade o tome što trebaju jesti i da trebaju jesti zdravo i domaće, on isto tako ima i socijalnu dimenziju jer će siromašnoj djeci ovaj obrok biti jedini obrok koji će pojesti.
(Zvučnik pristao odgovoriti na pitanje "blue card" (članak 162. stavak 8. Uredbe)).
Tibor Szanyi (S&D), Kékkártyás kérdés.– Én képviselő asszonyt kérdezném, de egy picit a többieket is, akik ennek a programnak a részleteivel foglalkoznak, hogy bár valóban elhiszem, hogy minden országban vannak olyan termékek, amelyek specifikusan nagyon-nagyon fontosak – nemzeti termékekről beszélünk –, de hogyha megnézzük ennek a programnak a volumenét, és nagyjából azt látjuk, hogy négy, azaz négy euró jut gyermekenként és évente az uniós finanszírozásból, hát én úgy látom, hogy ez egy meglehetősen relatív komolyságú vita.
Marijana Petir (PPE), odgovor na pitanje postavljeno podizanjem plave kartice.– (početak govora se ne čuje)...koliko god novca da imamo, ako je namijenjen našoj djeci i njihovoj dobrobiti je dobrodošao. Slažem se s vama da bi zasigurno iznose trebalo povećati jer 250 milijuna eura subvencija za cijelu Europsku uniju kroz ovakvu raspodjelu i zemlje članice koje žele sudjelovati zasigurno nije dostatno za sve potrebe.
Spomenut ću samo primjer Hrvatske. Prema zadnjim statistikama, u Hrvatskoj je 17 tisuća djece gladno, ne može si priuštiti nikakav obrok u školama jer su njihovi roditelji siromašni. Stoga, ovo će ipak biti pomoć jer će dobivati dva puta tjedno zdravi obrok u školama besplatno.
Karin Kadenbach (S&D).– Frau Präsidentin, Herr Kommissar! Auch ich möchte mich beim Kollegen Tarabella und allen, die hier mitverhandelt haben, bedanken, weil ich glaube, dass etwas Gutes entstanden ist.
Wenn ich natürlich auch der Kritik, dass 250 Mio. EUR nicht viel ist, etwas abgewinnen kann, so glaube ich, ist es erfreulich, dass wir einen Schritt haben, wo es einmal nach vorne geht, wo ein Budget im Sinne der Menschen – hier vor allem der Kinder – aufgestockt wurde. Denn diese 1,5 Mrd. EUR für die nächsten sechs Jahre sollen ja nicht nur eine Hilfe für die Landwirtschaft und für die Produkte, die wir in Europa erzeugen, sein, sondern vor allem in erster Linie etwas, was unseren Kindern hilft, sich gesund zu ernähren, zu lernen, wie gesunde Produkte schmecken, wie unverarbeitete, nicht weiter verarbeitete Produkte ihn ihrer Natur, in ihrer Reinheit sind.
Das sind alles Dinge, die mit diesem Programm erreicht werden könnten. Wenn ich natürlich mit dem Kompromiss nicht 100%ig einverstanden bin – weil ich glaube, Schokomilch etc. ist nicht unbedingt etwas, was da hineingehört – so haben wir es doch geschafft, auch für diese Bereiche Maßnahmen zu setzen: dass hier nur der Milchanteil gefördert wird, dass es, wie Kollegen schon ausgeführt haben, in Zukunft keine zusätzlichen Süßstoffe geben darf, keine Aromatisierungen etc., nämlich künstliche. Ich glaube, das sind ganz, ganz wichtige Schritte.
Ich möchte auch dem Kollegen Agnew sagen, er hat vielleicht den Vertrag von Lissabon nicht genau gelesen. In Artikel 168 steht genau drin, dass health in all policies (Gesundheit in allen Bereichen der EU) eine Verantwortung, eine Aufgabe ist und dass es natürlich auch eine Aufgabe ist, in allen Politiken auch Gesundheitsaspekte zu berücksichtigen. Ich glaube, dass genau hier das stattfindet. Es ist in der Landwirtschaft, es ist in der Bildung, und es ist vor allem für den Gesundheitsbereich wesentlich.
(Die Rednerin ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)
Ivana Maletić (PPE), pitanje koje je podizanjem plave kartice postavio.– Zahvaljujem predsjedavajuća, zahvaljujem kolegici. Pomno sam vas slušala i potpuno se slažem s vama da je ovaj program jako bitan kako bi se osigurala zdrava hrana za djecu u školama, ali isto tako i program edukacije. Međutim, smatrate li da bi ovim programom mogli dodatno pomoći i male poljoprivredne proizvođače kako bi njihovi proizvodi bili ti koji dolaze u škole jer su oni najzdraviji?
Karin Kadenbach (S&D), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Das Programm sieht genau das vor. Es sieht vor, dass gesunde, frische, unverarbeitete und vor allem lokale Lebensmittel den Weg in die Schulen finden. Das ist der wesentliche Aspekt bei diesem Gesundheits-, Ernährungs- und Bildungsprogramm.
Jørn Dohrmann (ECR).– Fru formand! Kære kollegaer! Det er et godt initiativ, for der er alt for mange unge mennesker, som ikke får god, sund og nærende kost, men vælger usunde fødevarer. Derfor er det også vigtigt, at EU forsøger at fremme sunde kostvaner med et højt indhold af frugt, grøntsager og mælk mest muligt. Især fordi noget tyder på, at forbruget af mælkeprodukter samt frugt og grøntsager er faldende. Samtidig har fødevareproducenter i hele Europa store økonomiske problemer, og ordningen giver derfor også mulighed for yderligere afsætning til den trængte branche. Alle gode intentioner skal naturligvis være i respekt for budgettet og for landets ret til selv at bestemme, om de vil være med i en sådan ordning. Men Dansk Folkeparti ønsker også, at man for eksempel giver unge mennesker en viden om, hvordan man behandler dyr, altså dyrevelfærd, for gode fødevarer også kræver en god dyrevelfærd. Tænk bare på de lange dyretransporter, de bør selvfølgelig undgås.
PRZEWODNICTWO: RYSZARD CZARNECKI Wiceprzewodniczący
Petr Mach (EFDD).– Pane předsedající, mně se tedy ten návrh na dotování mléka do škol nelíbí. Vy se tady vyjadřujete jako jacísi spasitelé nebo zachránci dětí a chlubíte se, jak jste vytvořili geniální program.
Ale já bych chtěl říct, že Evropská unie není máma, aby určovala, co mají děti ve školách jíst. A zdraví mléka je minimálně sporné. A pokud zakazujete v těch školách nabízet dochucené, doslazené mléko, tak se vsaďte, že děti to pít nebudou. A kdo ví, co s tím budou dělat. Takže na prvním místě to, co mají děti jíst, má být věcí rodičů, takže by bylo nejlepší nechat těch 250 milionů EUR v kapsách daňových poplatníků, rodičů těchto dětí, a ne, aby to řešila Evropská unie. Pokud si myslíte, že má být ve vašich zemích dotováno mléko, tak to řešte v rámci vašich národních států a nezatahujme do toho Evropskou unii. Pokud se chlubíte tím, že ten program je dobrovolný, tak země, které se toho účastnit nebudou, budou vlastně nepřímo dotovat ty ostatní státy. Takže budu rozhodně proti tomuto návrhu.
(Řečník souhlasil s tím, že odpoví na otázku položenou zvednutím modré karty (čl. 162 odst. 8 jednacího řádu).)
Stanislav Polčák (PPE), otázka položená zvednutím modré karty.– Pane kolego, všiml jste si, že Evropská unie v této věci nic nezakazuje, že pouze podporuje určitý druh výrobku? Myslím si, že to je dobré dát do souvislosti s vaším vystoupením.
Petr Mach (EFDD), odpověď na otázku položenou zvednutím modré karty.– Měli bychom si uvědomit, že pokud Evropská unie má program, kde chce dát 250 milionů EUR na dotování určitých produktů a v těchto produktech bude mléko, které nebude doslazené, tak vnucuje tímto způsobem dětem neslazené mléko a je to samozřejmě na úkor jiných druhů svačin a je to na úkor daňových poplatníků, kteří si přejí pro děti něco jiného. Takže to je fajn, že se nezakazuje z Bruselu čokoládové mléko, ať si ho děti koupí, ale dotuje se tady mléko, které nikdo pít nebude.
(Řečník souhlasil s tím, že odpoví na otázku položenou zvednutím modré karty (čl. 162 odst. 8 jednacího řádu).)
Hilde Vautmans (ALDE), "blauwe kaart"-vraag.– Ik heb u goed beluisterd. Ik vind het eigenlijk heel erg jammer dat u dit prachtige project voor de scholen, voor onze boeren, zó onderuit haalt. Ik ben waarschijnlijk een van de weinigen hier in het halfrond. Mijn kinderen zitten op een school en wij wonen in een stad waar alle scholen deelnemen aan deze programma's. Ik kan u verzekeren: an apple a day keeps the doctor away.
Ik zou u dus willen vragen: zet dat criticisme opzij, promoot deze programma's op de scholen. Verder zou ik u willen vragen: promoot de fruitsector bij alle kiezers!
Petr Mach (EFDD), odpověď na otázku položenou zvednutím modré karty.– Paní kolegyně, já nechápu – když si myslíte, že jablko nebo mléko je pro vaše děti tak zdravé – proč jim ho na svačinu nekoupíte? Proč musíte vymýšlet z Bruselu program pro 500 milionů Evropanů? Potřebujeme na toto Evropskou unii, aby se dětem koupilo jablko nebo mléko?
Przewodniczący. – Widzę, że jest bardzo dużo zgłoszeń do zadania pytań przez podniesienie niebieskiej kartki. Dlatego przyjąłem taka zasadę, że do jednego mówcy można zgłosić maksymalnie jedno takie pytanie. To nam naprawdę lepiej zorganizuje i usprawni prace.
Gabriel Mato (PPE).– Señor Presidente, señor Comisario, Señorías, estamos ante un acuerdo muy importante para toda Europa. Un programa que persigue hábitos alimenticios saludables siempre es bienvenido. Si, además, está mejorado y mejor dotado, aún más.
Pero hay algo más. Además, este es un programa de especial relevancia para las regiones ultraperiféricas ―por ejemplo, para Canarias, de donde procedo―, y es que se ha conseguido un acuerdo que reconoce la necesidad de destinar mayores fondos para las regiones ultraperiféricas y es la primera vez que en un acuerdo fuera del marco del POSEI se incluye una ayuda específica para estos territorios y para sus productos.
El texto recoge que los Estados miembros deben garantizar mayores ayudas a estas regiones con el fin de tener en cuenta su situación específica ante la procedencia de los productos y para fomentar el abastecimiento entre regiones ultraperiféricas cercanas entre sí. Además, se aumenta para estas regiones la flexibilidad de que disponen para transferir las ayudas entre el programa de leche y de frutas.
Y una cuestión muy importante para los productores, para el plátano: aquí, hoy ―todavía estoy asombrado― se ha dicho que el plátano tenía que desaparecer del título porque no se produce plátano en Europa. Sí, Señorías: se produce plátano en Europa. Canarias produce el mejor plátano del mundo y Canarias es Europa ―también Madeira, también Martinica―. No lo olviden.
En el próximo Pleno les traeré plátanos de Canarias para que lo puedan comprobar especialmente esos diputados que ignoran que en la Unión Europea se producen plátanos.
Gracias, muchas gracias y felicidades. Creo que es importante que se hayan comprendido las especiales necesidades de estos territorios y que se apoyen desde esta Cámara.
Przewodniczący. – Narobił Pan nam, Panie Pośle, smaku na te banany. Pewnie niektórzy z nas z tego skorzystają.
Clara Eugenia Aguilera García (S&D).– Señor Presidente, yo quiero unirme a la felicitación de los colegas, especialmente al ponente de esta propuesta: el señor Tarabella. Creo que ha hecho un magnífico trabajo junto con el resto de los ponentes alternativos; ha costado, sobre todo, hacer ver al Consejo que era importante también la decisión del Parlamento.
Es un programa europeo y eso es algo muy importante: que se tome en serio la importancia que tiene la mejora de la salud de los niños europeos. Los hábitos saludables en los niños son algo muy importante y, por eso, este Parlamento va a apostar por ello.
También apoyamos las producciones europeas: me felicito y me alegro especialmente de que la distribución de productos frescos sea prioritaria. Creo que si algo falta en el hábito alimenticio de los niños son los productos frescos. Por tanto, que este criterio sea preferente me parece muy relevante.
También me habría gustado que los criterios de distribución en los programas de leche no hubiesen tenido en cuenta los criterios históricos sino el número de niños, como en el programa de frutas; pero creo que todo no se puede tener.
Y también quiero decir que también me hubiese gustado la incorporación ―señor Tarabella, usted lo sabe― del aceite de oliva, para su distribución también en los colegios. En cualquier caso se ha recogido en las propuestas educativas y me siento satisfecha.
Mi felicitación por este gran programa que vamos a aprobar mayoritariamente.
Tibor Szanyi (S&D).– Jómagam is tényleg hangsúlyosan szeretnék köszönetet mondani Marc Tarabella kollégának ezért a gigantikus munkáért, és mindazoknak a kollégáknak a közreműködéséért, akik ennek a programnak a jobbításában részt vettek. Valóban elengedhetetlen, elengedhetetlen, hogy foglalkozzon az Európai Parlament a gyermekek táplálkozásával. Már csak azért is, mert az ide vonatkozó durván 60 millió európai fiatal nagy része bizony rászorul az egészséges táplálkozáshoz való további támogatásra. Szégyennek tartom ugyanakkor, hogy a tagállamok szinte alig-alig tesznek ez ügyben valamit. És hogyha nem lenne az Európai Uniónak, az Európai Bizottságnak és az Európai Parlamentnek ezzel kapcsolatban világos állásfoglalása, tán sok-sok tagország úgy, ahogy van, el is törölné az ilyen programokat – és ezt én Európa egyik szégyenének tekintem. De köszönet az európai intézményeknek, hogy erre mégiscsak odafigyel.
Végezetül még egy dolog. Vannak kormányok, amelyek nagyon komoly adót szednek ezeken a programokon – például a magyar kormány 27%-os áfával sújtja, 27%-os áfával sújtja az összes élelmiszert, köztük a gyermekélelmezésnek a tételeit is. Én arra kérek mindenkit, fontoljuk meg, hogy nem csak ebben a programban, de összességében is, tegyük Európában áfamentessé vagy nagyon csekély áfatartalmúvá az élelmiszereket – közösen.
Pytania z sali
Miroslav Mikolášik (PPE)– Myslím si, že tento program pre naše deti v Európskej únii je veľmi pozitívny. Vyčleňuje sa na to jeden a pol miliardy na šesť rokov a bude sa dotýkať 30 miliónov detí. Dvakrát do týždňa dostanú vlastne zdravú desiatu, ovocie, zeleninu, banány, ale aj mlieko. Je to veľmi dôležité, pretože mladá generácia v Európe, nielen v Amerike, trpí obezitou a každý obézny bude mať neskoršie ťažkosti v oblasti srdcovo cievnych ochorení, alebo pohybového aparátu, a to práve tento európsky program môže správne naštartovať zdravú výživu našich detí. Teším sa, že bola dosiahnutá dohoda medzi Komisiou, Európskym parlamentom a že sa presadil rozumný kompromis, ktorý bude mať aj svoju budúcnosť a som rád, že to povzbudí aj nutričné návyky, že deti nebudú konzumovať doslaďované a nezdravé súčasti stravy, ale že toto bude založené len na lokálnych a zdravých produktoch.
Michela Giuffrida (S&D).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, prima di tutto vorrei ringraziare l'onorevole Tarabella per la tenacia, per la convinzione e per la passione con cui ha condotto i negoziati e portato a termine il lavoro su questo regolamento. 250 milioni di euro: una dotazione importante per il futuro e per la sana crescita della nostra società.
I regimi per la fornitura di frutta, verdura e latte nelle scuole, infatti, riguardano la salute dei nostri figli, che dovrebbero seguire una dieta equilibrata e attenta ai loro fabbisogni nutrizionali e la scuola, anche in questo, svolge un ruolo centrale. Centrale è l'aspetto educativo: in un mondo globalizzato dove l'offerta di prodotti alimentari è altissima. formare consumatori consapevoli mette al riparo da malattie e da truffe.
Infine, ringrazio il relatore per avere inserito nel regolamento anche un aspetto che mi sta particolarmente a cuore. I prodotti distribuiti nelle scuole devono essere prodotti locali. Bisogna dare priorità alle produzioni regionali per sostenere i mercati in forte sofferenza ma anche perché il legame con la terra e con l'agricoltura del proprio territorio è riscoperta delle tradizioni e delle conoscenza di sé.
Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR).– Arvoisa puhemies, hyvät kollegat, mitä sitä kiertelemään. Ottakaa mallia Pohjoismaista. Meillä lapset saavat päivittäin terveellistä ja monipuolista kouluruokaa. Ateriat kustannetaan verojen kautta, joten myös köyhien perheiden lapset saavat nauttia hyvästä kouluruuasta. Ei tule erillistä maksulappua kenenkään kotiin.
Parasta järjestelmässä on, että se maksaa itsensä takaisin. Kun lapsi kerran omaksuu terveelliset ruokailutottumukset, hän syö paremmin myös aikuisena. Seuraukset tiedetään: vähemmän ylipainoa, vähemmän sairauksia ja vähemmän rasitusta kansantaloudelle.
Nyt käsiteltävä tukijärjestelmä on minusta askel oikeaan suuntaan. EU:n ja sen jäsenvaltioiden tulisi tukea entistä enemmän terveellistä kouluruokaa.
Ivan Jakovčić (ALDE).– Gospodine predsjedniče, puno je pozitivnih pomaka u ovom izvještaju i jako je dobro sve ono što se dogovaralo na trijalogu. Naravno da želim posebno naglasiti važnost ovog izvještaja koji govori o potrebi edukacije mladih, o zdravlju mladih ljudi, i koji daje naglasak na ono što je bitno za mladog čovjeka. Želim isto tako naglasiti važnost da je prepoznata i potreba Hrvatske u ovom izvještaju i da će napokon i hrvatska djeca dobiti ono što zaista trebaju.
Ali, želim naglasiti nešto što posebno držim važnim, a to je činjenica da se namjeravaju ugraditi lokalni proizvodi, regionalni proizvodi kao nešto što će biti u školama jer vjerujem da upravo to znači nešto posebno za mlade ljude: da prepoznaju svoj teritorij, da prepoznaju svoj kraj u kojem žive i kroz proizvode koji se stvaraju na tom teritoriju.
Miguel Viegas (GUE/NGL).– Senhor Presidente, a ideia subjacente a este programa é positiva. Contudo, a forma como será posta em prática poderá fazer toda a diferença.
Não compreendemos, em primeiro lugar, a razão de terem sido fundidos os dois programas, à revelia da opinião dos técnicos, que preferiam a existência de dois programas separados e autónomos.
Em segundo lugar, sublinhamos aqui que este programa só terá sucesso se estiver solidamente ancorado a uma estratégia de desenvolvimento local, uma estratégia de valorização da produção local e que possa contribuir para uma maior coesão social e territorial, reconciliando a cidade com a sua envolvente rural.
Em terceiro lugar, importa dizer que esta estratégia será um fracasso se continuarmos com a presença agressiva das cadeias de fast food às portas das escolas, ou se continuarmos a ter, mesmo no seio das próprias escolas, máquinas distribuidoras de todo o tipo de alimentos desaconselhados para uma alimentação saudável.
O Estado e a escola pública constituem um elemento decisivo nesta batalha em defesa das nossas crianças e dos nossos jovens.
Diane Dodds (NI).– Mr President, I would like to express my support for the supply of fruit, vegetables, bananas and milk in educational establishments and thank the rapporteur for his work on this important file.
We should use every opportunity to provide healthy alternatives for young people at an early age, teaching the values of nutritious healthy foods and contributing to the solution of a growing obesity crisis. Of course, as our rapporteur has indicated, such schemes also provide an outlet for a dairy market that has seen extremely difficult trading conditions and low prices for some time. This scheme will not only increase consumption but will be important in increasing awareness of the benefits of dairy products as well as fruit and vegetables.
Michaela Šojdrová (PPE).– Pane předsedající, já bych se chtěla připojit ke kolegům, kteří se vyslovují pro podporu tohoto programu. Jsem ráda, že má tak širokou podporu napříč politickým spektrem.
Je pravda, že se sloučily původně dva programy. Bude to mít tu výhodu, že je možné určitou část finančních prostředků převádět mezi programy, a při vyjednávání také došlo k tomu posunu, že se bude moci rozšířit sortiment používaných mléčných výrobků i výrobků z ovoce.
Myslím, že ale to primární, o co jde, je přimět děti v tom věku od šesti do deseti let k získání zdravých vyživovacích návyků. Aby jedly zdravé potraviny. Je pravda, že dnešní životní styl v rodinách mnohdy neumožňuje rodičům děti takto vybavovat. Čili nejde o žádné vnucování, o žádnou regulaci, ale o pozitivní motivaci, která by měla mít pozitivní vliv na zdraví našich dětí. O to by mělo jít primárně a samozřejmě také o podporu domácí zemědělské výroby.
Nicola Caputo (S&D).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, mi congratulo con il relatore, Marc Tarabella, per il risultato raggiunto su questo importante dossier sulla distribuzione di ortofrutta e latte nelle scuole. Uno degli obiettivi chiave è contrastare l'attuale calo nel consumo di ortofrutticoli freschi e dei prodotti lattiero-caseari, soprattutto tra i bambini, nonché educare ad una alimentazione sana e contrastare l'aumento dell'incidenza dell'obesità infantile dovuta ad abitudini di consumo orientate a prodotti alimentari che spesso, contengono elevate dosi di zuccheri, sale, grassi e additivi aggiunti.
Mi congratulo per le misure educative di accompagnamento a sostegno della distribuzione inserite nell'accordo ed è importante ravvicinare i bambini all'agricoltura ed avviare i giovani cittadini alla conoscenza degli alimenti e della loro provenienza, a famigliarizzare con il loro gusto e con le varietà dei prodotti agricoli dell'Unione, in particolare quelli prodotti nella loro regione, con l'aiuto ad esempio di esperti nutrizionisti ed agricoltori. È un ottimo risultato dunque, per favorire il consumo di frutta, verdura e latte.
Ritengo però che per verificare l'efficacia dei programmi degli Stati membri, sarà opportuno prevedere azioni di monitoraggio e di valutazione dei risultati conseguiti con particolare attenzione al cambiamento a medio termine dei consumi.
Νότης Μαριάς (ECR).– Κύριε Πρόεδρε, ο υποσιτισμός στην Ελλάδα έχει λάβει τεράστιες διαστάσεις. Σύμφωνα με το ερευνητικό ίδρυμα πρόληψης, έξι στους δέκα Έλληνες μαθητές το 2013 - 2014 δεν είχαν πρόσβαση σε τροφή επαρκούς ποιότητας. Επιπλέον, για τη σχολική χρονιά 2014 - 2015 το 53% των οικογενειών των μαθητών αντιμετωπίζουν επισιτιστική ανασφάλεια και το 21% πλήττονται από πείνα.
Αυτό αποδεικνύει ότι οι ευρωπαϊκές ενισχύσεις για παροχή οπωροκηπευτικών προϊόντων ακόμη και γαλακτοκομικών προϊόντων στα σχολεία της Ελλάδας είναι ημίμετρα και δεν επαρκούν για την αντιμετώπιση του υποσιτισμού των παιδιών στην Ελλάδα, η οποία πλέον Ελλάδα αντιμετωπίζει τα τελευταία χρόνια ανθρωπιστική κρίση. Πρέπει να καταστεί σαφές προς κάθε κατεύθυνση ότι η εξάλειψη του υποσιτισμού στα σχολεία δεν μπορεί να περιμένει, καθώς η υγεία των παιδιών τίθεται σε κίνδυνο. Αυτό λοιπόν που πρέπει να γίνει είναι να βγάλει η τρόικα τη θηλιά του χρέους από την Ελλάδα, να σταματήσει η μερκελική λιτότητα και η ασφυξία της ελληνικής οικονομίας, ενόψει μάλιστα της κρίσιμης κατάστασης που προκαλεί στην Ελλάδα το προσφυγικό ζήτημα.
Λάμπρος Φουντούλης (NI).– Κύριε Πρόεδρε, θα πρέπει να συμφωνήσω πως είναι πολύ θετικό βήμα η προσπάθεια που γίνεται ώστε να ενσωματωθεί στη διατροφή των Ευρωπαίων ενηλίκων η κατανάλωση σε μεγαλύτερο βαθμό νωπών οπωροκηπευτικών φρούτων και φρέσκου γάλακτος. Βέβαια, πολύ αμφιβάλλω πως τα συγκεκριμένα μέτρα από μόνα τους θα φέρουν κάποιο αποτέλεσμα αν δε συνδυαστούν και με μία ταυτόχρονη εκμάθηση των ευεργετικών αποτελεσμάτων της συγκεκριμένης διατροφής, όχι μόνο από τα παιδιά αλλά και από τους γονείς τους και τους υπόλοιπους ενήλικες.
Βεβαίως, θα ήθελα να παρατηρήσω πως με τις πολιτικές λιτότητας που εφαρμόζει η Ευρωπαϊκή Ένωση αυτή η διατροφή θα είναι ίσως και η μοναδική στην οποία θα έχουν πρόσβαση ορισμένα ελληνόπουλα, μιας και έχουμε τεράστια αύξηση της ανεργίας και πολλοί γονείς αδυνατούν να προσφέρουν έστω και τα απαραίτητα στα παιδιά τους από τη στιγμή που έχουν μηδενικό εισόδημα. Ταυτόχρονα, κράτος πρόνοιας δεν υπάρχει να μεριμνήσει γι’ αυτούς, καθώς οι ελάχιστοι διαθέσιμοι πόροι κατευθύνονται κατά προτεραιότητα σήμερα στην κάλυψη των αναγκών των μεταναστών.
Franc Bogovič (PPE).– Iskrene čestitke kolegu Tarabelli in tudi ostalim poročevalcem v senci, komisarju, zato da ste v zahtevnem postopku pripeljali shemo sadja in zelenjave ter mleka do konca – in ostalih pridelkov.
Gre za zelo pomemben ukrep. Ukrep, s katerim, kot je bilo že rečeno, na eni strani izboljšamo prehranske navade pri otrocih, kar je zelo pomembno za njihovo zdravje, po drugi strani pa tudi omogočimo, da je sadje in zelenjava na jedilniku v šoli in da se te navade kasneje prenašajo tudi v domove.
Pomembno je, da so sredstva povečana. Dvesto petdeset milijonov evrov na leto je zelo veliko sredstev. Tudi za Slovenijo to pomeni na primer tristo tisoč evrov več na leto.
Prav v Sloveniji že vrsto let uvajamo tudi lokalno pridelane produkte v obroke mladih v osnovni šoli preko tradicionalnega medenega zajtrka. In ta ukrep sedaj omogoča, da se lahko tudi takšni tradicionalni visokokvalitetni izdelki vključijo v ta obrok.
Iskrene čestitke in verjamem, da bodo države članice v dobro otrok in vseh nas z veseljem izkoristile to shemo.
Ricardo Serrão Santos (S&D).– Senhor Presidente, quero também juntar-me à voz de quem felicito, os relatores deste relatório.
A aquisição de hábitos alimentares de consumo que promovam uma melhor saúde, sobretudo junto das populações mais jovens, tem de fazer parte dos objetivos de políticas públicas.
O acordo sobre o regime de apoio à distribuição de frutas e leite nas escolas é um investimento público neste sentido. Acresce um duplo objetivo com o incentivo à procura de produtos agrícolas provenientes de circuitos curtos, privilegiando, assim, a produção agrícola local.
Regozijo-me pela discriminação positiva concedida às regiões ultraperiféricas, que, em determinadas condições, poderão usufruir de um nível de ajuda mais elevado pelas dificuldades de aprovisionamento ou condições de mercado adversas.
Este dispositivo pode revelar-se particularmente importante neste momento de crise nos setores em questão, em particular no do leite, e para os Açores – e aqui, meu querido amigo Gabriel Mato, lembro que também produzem bananas –, funcionando como contribuição para o escoamento dos produtos e, assim, uma garantia de preço aos produtores de leite.
Ruža Tomašić (ECR).– Gospodine predsjedniče, zdrava prehrana predškolske i školske djece vrlo je važna stavka u javnozdravstvenim politikama. Drago mi je da smo razvili svijest o važnosti zdrave prehrane, pogotovo kod djece jer se ona ubrzano razvijaju.
No, moram izraziti žaljenje što nismo jednako tako razvili svijest o štetnosti potpora za globalnu konkurentnost našeg gospodarstva. Slažem se da moramo olakšati distribuciju zdravih namirnica obrazovnim institucijama, naročito u pasivnim krajevima, ali bih voljela da prije svega poticajno utječemo na države članice da pojednostave svoje porezne sustave i smanje namete tvrtkama koje onda ne bi trebalo previše poticati na ovakvu distribuciju.
Vjerujem da je u ovome domu dobrobit djece svima na prvome mjestu, ali nje teško može biti bez zaposlenih roditelja s pristojnim plaćama s kojima će tu djecu uzdržavati. Podržavam ovaj program, ali mislim da ubuduće moramo dobrobit djece sagledati u širem kontekstu jer samo zdrava i globalno konkurentna ekonomija može jamčiti dugoročni prosperitet budućim europskim naraštajima.
(Koniec pytań z sali)
Phil Hogan,Member of the Commission.– Mr President, first of all, I wish to thank all the people who have generally supported the scheme. The scheme needed to be changed because of a Commission evaluation, but also because of a Court of Auditors report which highlighted that there were deficiencies and inefficiencies because of two separate schemes in milk and fruit and vegetables. The fact that we now have those schemes together will save money on administration, provide a more efficient scheme and give more money directly to the educational establishments for our particular products.
It is an important timing for this particular scheme, with market difficulties in dairy and fruit and veg, and there has been a request for a larger budget because there is a higher demand for these very important schemes in many of our Member States. I would like to say to Mr Mach and Mr Agnew that it is a voluntary, co-financed scheme – there is no compulsion for Member States to participate. The United Kingdom, I understand, participates in the milk scheme.
Ms Noichl mentioned that we should have priority given to local fresh products over processed foods in order to generate healthy living and good habits for children at a younger age, and this is exactly what the scheme is intended to do and what it is doing. Mr Frunzulică and Mr Mato mentioned fruit and vegetables and how important it is to have a broad range of products included, and I am particularly pleased to agree with the inclusion of bananas in this particular scheme, which is important for areas like the Canary Islands, but also for our outermost regions, our POSEI regions, which is a great boost to the consumption of those particular internal European Union products.
I would like to say to Ms Grapini that the main target group intended in these schemes is children between six and ten years old, and it will certainly hit the target that she advocated. The importance of having this scheme at such a young age will hopefully, as many speakers have indicated, be able to get young people involved and young children at this early age involved in good healthy habits in terms of their food intake and to be able to deal with the health agenda, particularly in terms of obesity.
Mr Jahr, I agree with these sentiments in relation to streamlining the scheme, and the scheme will be reviewed in 2023, as outlined.
Mr Agnew, I know that you used the word ‘cynical’, but as you know, farmers in the UK do not have to worry about any gratitude plaques, because they get GBP 3.2 billion every year from the European taxpayer. I hope they will continue to get that as Members of the European Union in the future, because you cannot be sure how much money they might get from the UK Treasury.
The flexibility of this particular scheme and the flexibility shown by the rapporteur and the rapporteurs all round will help to make this scheme more successful. I would like to confirm to Ms Aguilera that olive oil is included in the scheme, and I am sure that would be a help to the country that she knows best. From the point of view of the French delegation, honey was also included in the scheme. I hope that this flexibility clearly indicates that we have taken everybody’s views reasonably on board, we have had a balanced outcome and have included as part of the trilogues many initiatives and ideas that people had in a very flexible way. So I wish to congratulate Mr Tarabella again and thank everybody and the shadows for their cooperation and I wish the scheme every success in the years ahead. It will, of course, be like any other scheme and subject to a review, which will be in 2023.
Marc Tarabella, rapporteur.– Monsieur le Président, peut-être faut-il d'abord rappeler qu'effectivement, au niveau du Parlement, on a veillé, avec fermeté, à ce que la base juridique soit celle qui permette clairement la codécision. À cet égard, je remercie à nouveau les rapporteurs fictifs, qui m'ont soutenu unanimement et qui ont fait que la base juridique est celle que nous souhaitions.
Sur le contenu, je ferai cinq remarques pour répondre aux commentaires de cinq collègues. D'abord, concernant les 6 à 10 ans: je rappelle qu'il s'agit d'un critère objectif pour déterminer le montant dû à chaque État membre, mais qu'il est loisible, évidemment, aux États membres d'utiliser l'argent pour les enfants à partir de zéro an, c'est-à-dire dans les crèches, dans les écoles maternelles et primaires, bien sûr, mais aussi dans le secondaire. Au moins, cela permettait d'avoir des critères objectifs.
La deuxième réflexion concernait le lait chocolaté. Quelques grammes de douceur dans un monde si brutal, ça ne fait pas de tort. D'autant qu'on a exigé que ce soit du vrai chocolat, issu de vraies fèves de chocolat, sans arômes artificiels, et qu'il y ait 90 % de lait dans le lait chocolaté. Alors, si par le lait chocolaté, les enfants peuvent ingérer plus de calcium, qui est bon pour leur constitution osseuse, tant mieux!
Troisièmement, certains ont critiqué la Commission – il y en a un qui l'a fait – en disant que le rôle du Parlement est d'être plus à l'écoute des citoyens. Je remarque quand même que, sur cette proposition-là, la Commission avait très bien travaillé, je le dis! Comme pour le règlement bio qui est en cours de discussion, la Commission a très bien travaillé, et c'est le Conseil qui dénature pour le moment ce règlement.
Concernant la réflexion sur les autorités sanitaires, sur la santé qui ne serait pas une compétence européenne: clairement, l'Union européenne a bien le droit de s'inquiéter que l'obésité progresse chez les enfants et que, dans 24 pays sur 28 dans l'Union, la consommation quotidienne de fruits et légumes est insuffisante. Nous ne faisons donc que suggérer aux États membres: il y a un budget de 250 millions, libre à eux d'ajouter du cofinancement national.
Cinquième remarque, sur le budget: comme je viens de le dire, le cofinancement par les États membres est possible.
Je termine, Monsieur le Président, en remerciant particulièrement trois personnes au-delà des rapporteurs fictifs: Alexandra Leone, mon assistante, qui m'a bien aidé dans ce dossier, Maggie Coulthard, de mon groupe politique, et Hélène Cuisinier, du personnel de la commission de l'agriculture du Parlement, qui a été très efficace dans la négociation.
Przewodniczący. – Zamykam debatę.
Głosowanie odbędzie się we wtorek 8 marca 2016 r.
Oświadczenia pisemne (art. 162)
Petras Auštrevičius (ALDE), in writing.– I believe children will gain a better understanding of healthy nutrition and form healthy eating habits by implementation of this programme. People consume too little fruit and vegetables in the overwhelming majority of the Member States and child obesity is a weighty problem. Therefore, children need education on nutrition to reverse this trend. Moreover, this aid scheme will benefit farmers in the European Union. Thus, I believe this scheme will benefit many, if not all, parties involved. At the very least, children will enjoy a healthy snack every week.
Angélique Delahaye (PPE), par écrit.– Je tiens d'abord à remercier le rapporteur, M. Tarabella, pour le travail qui a été accompli et sa persévérance malgré les difficultés rencontrées dans ce dossier depuis 2014.
Je me réjouis que le Parlement et le Conseil soient parvenus à un accord. Je pense, en effet, que l'enjeu d'une alimentation saine est capital pour les populations les plus jeunes en Europe, alors que les risques d'obésité continuent de croître. Ce type d'alimentation est une habitude à prendre dès l'enfance. Le régime d'aide à la distribution de fruits et légumes, de bananes et de lait dans les établissements scolaires est donc, à mes yeux, un programme utile, à la fois pour la santé des Européens et pour les acteurs des secteurs concernés.
J'ai déjà pu m'exprimer à de nombreuses reprises sur ce sujet, je ne m'étendrai donc pas outre mesure. Je tiens seulement à rappeler qu'il est important à mes yeux de maintenir une distinction entre les deux programmes, garants de la prise en compte des spécificités des fruits et légumes, d'une part, et du lait et des produits laitiers, d'autre part.
Филиз Хюсменова (ALDE), в писмена форма.– С предложенията на Европейския парламент за изменения на Регламент (ЕС) № 1308/2013 и на Регламент (ЕС) № 1306/2013 по отношение на схемата за помощ за предлагане на плодове и зеленчуци, банани и мляко в учебните заведения се осигурява по-висока степен на постигане на специфичните и съпътстващите цели на програмата. Те дават по-голяма възможност, заедно с повишаването на консумацията на плодове, зеленчуци и мляко от децата, да се стимулира повече местното производство. Намирам за особено ценни предложенията за осигуряване и предлагане на местни и регионални продукти, както и за възможността в обхвата на регламента да се включат други местни, регионални или национални специалитети като мед, маслини и зехтин. Така програмата става по-адекватна на различните условия в страните и допринася за развитието на селското стопанство. Това ще подпомогне решаването на част от проблемите на българските земеделски производители. Приветствам предложението да се осигури по-голяма помощ на по-слабо развитите региони, което е проява на европейската солидарност и подпомага социалното сближаване.
Elisabeth Köstinger (PPE), schriftlich.– Wer gesunde Lebensmittel in Schulen forcieren möchte, muss auch gesunden Hausverstand bei der entsprechenden Gesetzgebung walten lassen. Ich freue mich daher außerordentlich, dass bei den Verhandlungen zu den neuen Beihilfenprogrammen für Schulmilch und Schulobst der gesunde Hausverstand über das Moralaposteltum mancher selbsternannter Gesundheitspolitiker gesiegt hat! Österreichische Produkte wie Schulkakao, Fruchtmilch und Fruchtjoghurt bleiben weiterhin förderfähig. Außerdem konnten wir eine Aufstockung der europäischen Fördermittel auf insgesamt 250 Millionen Euro durchsetzen.
Es ist wichtig, Milchprodukte bereits in der Schule zu fördern und von Kindesbeinen an ein Bewusstsein für heimische Esskultur und Landwirtschaft zu schaffen. In der Schule wachsen unsere Jüngsten mit heimischen Produkten auf. Gerade die Schulmilch liefert da einen Beitrag für gesundes, bewusstes Essen und ist vielleicht eine letzte Barriere vor Cola und Schokoriegeln.
Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE), γραπτώς.– Σήμερα, παρατηρείται δυστυχώς αυξανόμενη μείωση της κατανάλωσης νωπών οπωροκηπευτικών και γαλακτοκομικών προϊόντων από τα παιδιά, καθώς και αυξανόμενη εμφάνιση παιδικής παχυσαρκίας. Αυτό οφείλεται, μεταξύ άλλων, στις καταναλωτικές συνήθειες που προσανατολίζονται σε τρόφιμα υψηλής επεξεργασίας. Έτσι, θεωρούμε πως η χορήγηση ενοριακών ενισχύσεων για τη χρηματοδότηση της παροχής επιλεγμένων γεωργικών προϊόντων στα παιδιά που φοιτούν σε εκπαιδευτικά ιδρύματα μπορεί να συμβάλει σημαντικά στην προώθηση των υγιεινών διατροφικών συνηθειών και στην κατανάλωση τοπικών προϊόντων. Προς την ίδια κατεύθυνση, τα κράτη μέλη μπορούν επίσης να θεσπίσουν στοχευμένα μέτρα για να αντιμετωπίσουν τη μειούμενη κατανάλωση γάλακτος στον πληθυσμό. Επιπρόσθετα, κρίνεται απαραίτητη η θέσπιση υποστηρικτικών μέτρων που στοχεύουν στη διανομή των εν λόγω γεωργικών προϊόντων, προκειμένου να επιτευχθούν οι βραχυπρόθεσμοι και μακροπρόθεσμοι στόχοι για την αύξηση της κατανάλωσης και τη διαμόρφωση υγιεινών διαιτολογίων.
Patricija Šulin (PPE), pisno.– Zdrave prehranjevalne navade so pomemben dejavnik zdravja in zdravega življenjskega sloga, mlada leta pa so ključna za njihovo oblikovanje.
Zato pozdravljam združitev doslej ločenih shem za razdeljevanje mleka, sadja in zelenjave v šolah in odobritev dodatnih 20 milijonov evrov za njihovo financiranje in financiranje učenja o zdravi prehrani.
Obžalujem, da imajo le redke države članice sistematično organizirano in obvezno oz. univerzalno brezplačno dostopno šolsko prehrano v osnovnih in srednjih šolah. To je še posebej slabo za otroke, ki prihajajo iz slabše situiranih družin, saj je kakovost pakiranih kosil, ki jih starši pripravljajo sami, zelo odvisna od socialno-ekonomskega položaja družin.
Zato bi bilo treba več narediti za promocijo in spodbujanje univerzalne brezplačno dostopne šolske prehrane npr. s projekti iskanja najboljših praks v EU in vzajemnega učenja ter s finančno podporo iz ustreznih evropskih skladov oz. programov.
Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dnia jest debata nad zaleceniem do drugiego czytania sporządzonym w imieniu Komisji Rolnictwa i Rozwoju Wsi w sprawie przyjęcia rozporządzenia Parlamentu Europejskiego i Rady w sprawie przenośnych chorób zwierząt oraz zmieniającego i uchylającego niektóre akty w dziedzinie zdrowia zwierząt („Prawo o zdrowiu zwierząt”) (11779/1/2015 - C8-0008/2016 - 2013/0136(COD)) (sprawozdawca: Jasenko Selimovic (A8-0041/2016).
Jasenko Selimovic,föredragande. – Herr talman! Jag vill börja med att tacka alla skuggföredragandena för ett fantastiskt arbete. Det här är en komplicerad och stor lag, och utan ert breda stöd och er skicklighet skulle vi inte fått det goda resultat som vi har fått.
Jag vill också tacka EU-kommissionen som har visat prov på verklig skicklighet när det gäller kreativitet och flexibilitet i förhandlingarna.
Jag vill samtidigt rikta ett särskilt tack till det lettiska ordförandeskapet. Dess hängivenhet till detta ärende har gett oss ett unikt tillfälle att nå fram till en för parlamentet mycket tilltalande överenskommelse. Resultatet blev den första europeiska lag som slår fast sambandet mellan djuromsorgen, djurhälsan och folkhälsan. Allt i enlighet med principen om ”one health”.
De smittsamma sjukdomarna som lagen ska hantera, såsom fågelinfluensa, hotar också människors hälsa. Detsamma gäller spridningen av antibiotikaresistenta bakterier. Sammantaget ger oss den här nya lagen mycket bättre beredskap och bättre verktyg för att hantera sjukdomsutbrott i framtiden och att fokusera på prevention, förebyggande.
Till kärnan av lagens krav hör också att varje djurhållare ska tvingas tillämpa principerna om god djurhållning och en ansvarsfull användning av veterinärläkemedel. Med andra ord, det blir mycket svårare att i framtiden maskera dålig djurhållning med antibiotika.
Lagen tar sig även an problemet med de herrelösa hundarna i Europa. De nationella myndigheterna blir, när de vidtar smittskyddsåtgärder mot vilda och förvildade djur, skyldiga att undvika varje onödig smärta och lidande hos djuren. Uppfödare och försäljare av hundar blir skyldiga att registrera sig, och EU-kommissionen ges mandat att anta EU-regler om hundregistrering, om behovet skulle uppstå.
Dessutom har man här lyckats att lösa den horisontella och därför extra komplicerade frågan om delegerade akter och genomförandeakter. Resultatet blir att parlamentet behåller makten över de politiska frågorna, och den viktigaste av dessa rör listan på sjukdomar som ska omfattas av djurhälsolagen, medan de tekniska besluten fattas på vetenskaplig grund.
Detta och mycket annat ingår nu i det paket som vi ska rösta om imorgon. Denna lag kommer att bli ett viktigt steg i kampen mot antibiotikaresistens hos djur och människor och i miljön. Drygt femtio år av EU-lagstiftning uppdelad i trettionio olika lagar ska nu ersättas med en tydlig ramlag med klara principer och målsättningar. Det är ett strålande exempel på att det faktiskt går att förenkla EU:s djurregler.
Det är min företrädare Marit Paulsen som har jobbat med detta för det mesta, och jag är tacksam att jag har fått förmånen att avsluta detta arbete. Nyligen godkändes den överenskomna lagen av ett enhälligt jordbruksutskott. Jag hoppas att även ni, kära kollegor, väljer att rösta för denna viktiga överenskommelse imorgon.
Vytenis Povilas Andriukaitis,Member of the Commission.– Mr President,
I am very pleased to appear before the plenary here today with a view to successfully concluding our work on the regulation on transmissible animal diseases, more commonly referred to as the animal health law. This is a very important piece of draft legislation. It is the result of a great deal of hard work by Parliament, by the Council and by the Commission. The outcome is, I believe, a credit to all three institutions.
We all share a deep and common understanding of the fundamental importance of animal health and its link to human health. Furthermore, we collectively recognise that animal disease outbreaks and even crises will inevitably occur from time to time. Clearly we must ensure we are best prepared to deal with whatever the future holds in store and whatever possible disease scenarios come our way.
Good animal health makes a vital contribution to the sustainability of our agriculture and aquaculture sectors. It also underpins our competitiveness in international markets. The new regulation will bring a more efficient and streamlined system to combat transmissible animal diseases, safeguard human and animal health, and contribute to a safer and more competitive environment for our agriculture and aquaculture sectors.
In particular it will clarify the responsibilities of all actors, such as farmers, veterinarians, other professionals and competent authorities, improve our response to trans-boundary animal disease outbreaks and lighten the burdens of certain measures on the agriculture and aquaculture sectors in a measured and risk-proportionate manner.
The One Health concept is now well enshrined and indeed is becoming more deeply and vitally rooted, for example in relation to our work on antimicrobial resistance. The draft regulation in front of honourable Members today is a principal tool to implement the visions of the Animal Health Strategy 2007-2013.
Our work has not always been easy but difficulties have been overcome. All the elements included in this new framework are well thought out and have been thoroughly discussed with all interested parties. I therefore look forward with both hope and expectation to a broad agreement and endorsement of this file. Our work will, of course, continue with the development of delegated and implementing acts and through the practical implementation of the new rules once agreed.
I am grateful to Parliament for its important contribution, its hard work and its constructive approach throughout the developmental journey of this file. In particular I wish to thank the rapporteurs, Madam Paulsen for the impressive achievement in reaching an agreement in the political negotiations and Mr Selimović for successfully continuing Madam Paulsen’s work and bringing the dossier to this final stage.
I also thank the shadow rapporteurs of the previous and current European Parliament and the teams involved in the negotiations for all the strenuous efforts they have made. I hope that we can now take the final step in bringing this important file to a successful and satisfactory conclusion.
Albert Deß, im Namen der PPE-Fraktion.– Herr Präsident, Herr Kommissar! Auch ich möchte mich bei allen Berichterstattern, Schattenberichterstattern, bei Ihnen, Herr Kommissar Andriukaitis, und bei der lettischen Ratspräsidentschaft für das Zustandekommen dieses Entwurfs bedanken.
Diese neue Verordnung zur Tiergesundheit wird 50 derzeitige Regelungen zur Seuchenprävention und Seuchenbekämpfung zusammenfassen. Dies soll zur Vereinfachung des bestehenden Rechtsrahmens beitragen. Durch zahlreiche Kompromisse und die Zusammenfassung von hunderten Änderungsanträgen ist es dem Agrarausschuss gelungen, einen breiten Kompromiss im Sinne der Seuchenbekämpfung und Tiergesundheit zu finden.
Eine effiziente Meldepflicht und Zusammenarbeit innerhalb der 28 EU-Mitgliedstaaten, aber auch zwischen den EU-Mitgliedstaaten und Drittländern soll in Zukunft besser gewährleistet werden. Es war uns als Parlament wichtig, die Kriterien für die Liste von Tierseuchen und Tierarten direkt in der Verordnung, im Basisrecht, zu verankern. Allgemeine Grundsätze sind transparente und wissenschaftsbasierte Entscheidungen bei der Einrichtung und Aktualisierung der Liste von Seuchen.
Begrüßenswert ist, dass mit dieser Verordnung die öffentliche Gesundheit sicher verbessert wird. Festgehalten wird auch eine gute Tierhaltung; damit können auch Seuchen bereits bekämpft werden. Meine Fraktion wird diesem Entwurf sicher mit großer Mehrheit zustimmen. Herr Kommissar, ich bin überzeugt, dass Sie dafür sorgen, dass das Ganze auch gut umgesetzt wird.
Michela Giuffrida, a nome del gruppo S&D.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, negli ultimi anni abbiamo affrontato diverse emergenze sanitarie per malattie che dagli animali passavano all'uomo, facendo anche delle vittime. Peste suina e aviaria sono i casi peggiori, quelli esaltati dai media, ma ci sono diverse malattie, minacce di malattie trasmissibili, che questo regolamento sulla salute animale intende combattere. Vorrei ringraziare i colleghi che con me hanno lavorato a questa proposta, il relatore e l'onorevole Paulsen, che ha concluso il suo mandato con questo regolamento, ottenendo grande successo e riuscendo ad ottenere largo consenso fra tutti i gruppi.
Sono due gli aspetti che vorrei sottolineare oggi: il primo è che, finalmente, abbiamo messo nero su bianco, che la salute degli animali dipende dal loro benessere, cioè dalle loro condizioni di vita. Un animale maltrattato non potrà mai essere un animale sano. L'articolo 13 del Trattato riconosce che gli animali sono esseri dotati di senso e noi chiediamo che tutti quelli che trattano con gli animali, dagli allevatori ai detentori, evitino loro dolore e sofferenza, applicando il principio di buon allevamento, i primi, e un trattamento che risponde a regole di umanità, i secondi.
Poi c'è l'aspetto della prevenzione: la trasmissione delle malattie più che contrastata, va prevenuta attraverso una migliore zootecnia e un uso responsabile dei medicinali veterinari; prevenzione che passa anche attraverso una chiara responsabilità di chi si occupa degli animali.
L'importanza di questo regolamento sta nel suo istituire un quadro normativo unico, rispetto ai 40 diversi atti legislativi precedenti, alcuni dei quali erano degli anni '60. Regole chiare dedicate al benessere degli animali oltre che alla loro salute sono però ancora necessarie in un'Europa in cui i casi di violenza ingiustificata e di torture vere e proprie sugli animali sono ancora troppo spesso, fino ad oggi, tollerati o addirittura ignorati.
Janusz Wojciechowski, w imieniu grupy ECR.– Panie Przewodniczący! Chciałbym pogratulować panu sprawozdawcy, panu Selimovicowi, poprzedniej sprawozdawczyni, nieobecnej wśród nas, pani Paulsen za bardzo dobrze wykonaną pracę. Przyjmujemy rozporządzenie o bardzo dużym znaczeniu w Unii Europejskiej. Troska o zdrowie zwierząt jest istotna nie tylko z powodu samych zwierząt, ale przede wszystkim ze względu na zdrowie publiczne, ze względu na zdrowie ludzi również.
Jako sprawozdawca-cień z grupy ECR chcę wyrazić satysfakcję, że uwzględnione zostały postulaty dotyczące objęcia strategią ochrony zwierząt zdrowia zwierząt domowych, a także pośrednio zwierząt bezdomnych. Obowiązek rejestracji identyfikacji tych zwierząt wprowadzony do strategii to jest bardzo istotny krok naprzód w tej kwestii, ale uważam, że powinniśmy wykonać następne kroki. Unia Europejska powinna wziąć odpowiedzialność za humanitarne, racjonalne rozwiązywanie problemów bezdomności zwierząt: adopcja, sterylizacja, humanitarne programy powinny być wspierane przez Unię Europejską i o to z tego miejsca apeluję.
Jan Huitema, namens de ALDE-Fractie.– Het gevaar van antibioticaresistentie wordt nog altijd te veel onderschat. Het antibioticagebruik neemt wereldwijd namelijk spectaculair toe, binnen amper één generatie met wel 67 procent. Sinds 1987 zijn er echter geen nieuwe klassen antibioticum bijgekomen. Zowel veterinair als humaan moet er daarom actie worden ondernomen.
Dat dit mogelijk is bewijst Nederland! In slechts vier jaar is het antibioticumgebruik in de dierhouderij met meer dan de helft teruggedrongen. Het is goed dat het Nederlands voorzitterschap hier een speerpunt van heeft gemaakt. Voor het eerst in de geschiedenis is er een bijeenkomst georganiseerd van de ministers van zowel volksgezondheid als landbouw, de zogenaamde one health approach is essentieel.
De nieuwe diergezondheidswet die nu in Europa is uitonderhandeld, is een stap in de juiste richting. Door inzet van de liberale fractie zijn enkele cruciale elementen overeind gebleven, zoals de wettelijke verplichting tot verantwoord gebruik van antibiotica. Antibioticareductie is geen gemakkelijke opgave. Het kan alleen door slim samen te werken, goed management en innovaties in bijvoorbeeld stalsystemen. Het kostenaspect is hierbij van belang. Het kan niet zo zijn dat de ene boer wel moet investeren en de andere niet.
We willen een gelijk speelveld waarborgen en tegelijkertijd het probleem bij de wortel uitroeien. Goede wetgeving is één ding, maar waar het op aankomt is implementatie. Nederland is wereldwijd koploper, als het gaat om de reductie van antibiotica. Het is de hoogste tijd dat ook de rest van Europa dit voorbeeld volgt.
Stefan Eck, im Namen der GUE/NGL-Fraktion.– Herr Präsident! Im Namen der GUE/NGL möchte ich mich zuerst einmal beim Berichterstatter, Herrn Selimovic, und bei Frau Paulsen, auch wenn sie heute nicht hier ist, sehr herzlich bedanken.
Zu begrüßen ist, dass Artikel 1 dieses Entwurfs die Vermeidung von Schmerzen, Stress und Leid der Tiere berücksichtigt. Einen weiteren wichtigen positiven Aspekt stellt die verpflichtende Registrierung aller professionellen Züchter und Verkäufer von Tieren dar, was dazu beitragen wird, dass dem illegalen Welpenhandel, der so viel Leid über die betroffenen Tiere bringt, endlich Paroli geboten wird. Regelrechte Welpenfabriken betreiben einen massiven illegalen Handel mit nicht geimpften Welpen, deren Gesundheitszustand aufgrund der Umstände, wie sie gezüchtet und aufgezogen werden, einfach nur katastrophal zu nennen ist. Und dieser fatale Umstand birgt auch enorme Risiken für die Ausbreitung von Seuchen.
Aber ich muss leider auch sagen, dass dieser Vorschlag dem Tierschutz nicht wirklich dient. Obwohl er eindeutig den Zusammenhang zwischen Tierschutz und Tiergesundheit unterstreicht, konzentriert sich dieser Vorschlag vielmehr auf den Umgang mit übertragbaren Tierkrankheiten. Wir erwarten von der Kommission, dass sie uns ein Tierschutzrahmengesetz vorlegt, und zwar so schnell wie möglich. Es geht nämlich um empfindungsfähige Lebewesen und nicht um leblose Produktionseinheiten.
Für meine Fraktion bleibt auch die Definition von domestizierten und wilden Tieren ein sehr problematischer Punkt. Nach dieser Definition gelten nämlich beispielsweise Streunerhunde als wilde Tiere. Das kann in der Praxis zu einer weiteren Abschwächung des ohnehin mangelhaften Rechtsschutzes von Streunertieren führen. Ich erinnere dabei nur an die Umstände in Rumänien.
Bronis Ropė, Verts/ALE frakcijos vardu.– Gerbiamas Komisare, gerbiami kolegos,
naudodamasis proga noriu Jums padėkoti už atliekamą darbą šitoje srityje, taipogi noriu padėkoti pranešėjui už gerai atliktą pranešimą. Nors aptariamas teisės akto projektas yra tik rėminis reguliacinis dokumentas, jame deramai atsispindi pagrindiniai gyvūnų sveikatos užtikrinimo ir ligų prevencijos klausimai. Mes remiame juo nustatomus tikslus apsaugoti gyvūnus ne tik nuo ligų, bet ir nuo streso ir skausmo. Palaikome juo nustatomą gyvūnų ligų kategorizavimo sistemą, profesinių žinių reikalavimus gyvūnų augintojams. Kartu noriu paraginti kolegas atkreipti dėmesį į struktūrines aplinkybes, kurios gali sustiprinti net ir geriausių gyvūnų gerovės užtikrinimo siekių efektyvumą. Omenyje turiu katastrofiškai smukusias ir toliau smunkančias gyvulių augintojų pajamas, pvz., mažėjančios pieno gamintojų ir kiaulių augintojų pajamos neleidžia ūkininkams investuoti reikiamų lėšų į galvijų sveikatingumą ir pilnavertį šėrimą. Mano turimais duomenimis, bent keliose valstybėse narėse jau antrus metus pieninės karvės yra šeriamos nepakankamai kokybiškais pašarais. Tai reiškia, kad ūkininkai paprasčiausiai nebegali įsigyti reikalingų maistinių priedų, vitaminų ir vaistų, ir taip dėl ekonominių priežasčių atsiranda sąlygos plisti gyvūnų ligoms. Todėl noriu paraginti kolegas balsuoti už šį pateiktą pranešimą. Kartu prašau nepamiršti, kad neišsprendę ekonominių priežasčių, dėl kurių ūkininkai negali įsigyti reikiamų preparatų gyvūnų sveikatos apsaugai, mes negalėsime pasiekti, kad Europos Sąjungos gyvūnai būtų sveiki.
Philippe Loiseau, au nom du groupe ENF.– Monsieur le Président, contrairement à ce que vous dites, l'actualité récente nous a démontré que le bien-être animal n'est pas si bien respecté.
Les pratiques de certains abattoirs ne semblent même pas en tenir compte. Il est donc nécessaire de prendre des mesures concernant la santé animale, comme le texte le propose, mais il convient que ce bien-être soit respecté jusqu'au bout de la chaîne, car l'enjeu porte aussi sur la sécurité alimentaire et, donc, sur la santé humaine.
Or, celle-ci peut être menacée par les liens existant entre bien-être, santé animale et maladies d'origine alimentaire. Le stress, d'éventuelles maltraitances et le mode d'abattage peuvent favoriser le développement de maladies, telles que des infections E. coli ou Salmonella, par exemple, et cela dépend des hommes et de leur façon de traiter les animaux lors de l'élevage, bien sûr, mais aussi du transport, des méthodes d'étourdissement et d'abattage.
Concernant l'abattage rituel, les Pays-Bas ont décidé de le soumettre à des règles plus strictes et ont prescrit l'étourdissement et un étiquetage spécial. Voilà une mesure de bon sens! Car égorger des bêtes qui mettent plusieurs minutes à mourir est contraire à vos principes du bien-être animal, qui, dans les faits, n'est pas du tout respecté par ces méthodes d'abattage rituel.
Les risques sanitaires liés à l'égorgement sont aussi connus, car cette technique facilite le reflux des germes provenant des intestins et de l'estomac, germes qui s'échappent par la plaie et favorisent ainsi une contamination de la viande.
Je demande donc à la Commission de prendre les mesures nécessaires afin que les pratiques intolérables de certains abattoirs, qui jettent le discrédit sur une profession difficile, ne soient plus acceptées.
Diane Dodds (NI).– Mr President, firstly, let me say thank you to the rapporteur for the work on this very lengthy and important file. I am giving a cautious welcome to this report, stressing the importance of animal health and, ultimately, the protection of consumers across Europe. However, we still need more scientific evidence in relation to the causes of antimicrobial resistance and how to effectively deal with that resistance. We must ensure that farmers have access to the correct tools to prevent and treat disease in animals. It is imperative that neither animal welfare nor production efficiency should be compromised as a result of the revised legislation. In relation to the reporting and enforcement of this revision, all Member States must comply equally. British farmers need a level playing field and should not be expected to compete in a two-tier Europe, where they face gold-plating of legislation and others across Europe much less so.
Esther Herranz García (PPE).– Señor Presidente, señor Comisario, vamos a votar esta semana en segunda lectura el acuerdo alcanzado con el Consejo sobre salud animal y vegetal que arrastramos desde la legislatura anterior. Hacía bien el comisario en rememorar a nuestra colega Paulsen, de la anterior legislatura.
Este acuerdo que alcanzamos es, reo yo, aceptable. Nos da más agilidad, y fundamentalmente le da más agilidad a la Comisión Europea para actuar en el caso de que aparezca alguna enfermedad con fuerte impacto. También y afortunadamente tendremos una lista de enfermedades más importantes, lo cual nos da más seguridad jurídica en esa actuación. Los veterinarios van a jugar además un papel más activo en la lucha contra la propagación de las enfermedades, así como en la lucha antimicrobiana, lo cual desde luego es lógico en el ecosistema en el que nos desarrollamos.
Es cierto lo que ha dicho el Comisario Andriukaitis en su intervención inicial. Inevitablemente, las enfermedades surgen de tanto en tanto, pero también es cierto que cuanto más organizados y más preparados estemos para atajarlas, menos nos dañarán, menos nos afectarán, menos afectarán a nuestros animales, a nosotros mismos y a nuestra economía.
Así pues, enhorabuena al ponente, enhorabuena a los ponentes alternativos y a todos los que hemos contribuido en este informe, gracias a la Comisión Europea y esperemos que salga adelante sin problemas.
(La oradora acepta responder a una pregunta formulada con arreglo al procedimiento de la «tarjeta azul» (artículo 162, apartado 8, del Reglamento))
Tibor Szanyi (S&D), Kékkártyás kérdés.– Tisztelt Képviselő Asszony! Én magam is egyetértek azzal, hogy nagyon-nagyon sok erénye és értéke van ennek a mostani szabályozásnak. És igazából azon a ponton szeretnék egy kérdést föltenni, amit Ön a rugalmasság szavával jelzett. Nevezetesen, bizonyos országokban az állat-egészségügyi rendszer decentralizációját is meg tudjuk figyelni, amely az én véleményem szerint ellenhat a közös fellépés esélyeinek. Kérdezem hát, hogy Ön mit gondol, mekkora veszély leselkedik a decentralizációból adódó fellazulásra?
Esther Herranz García (PPE), respuesta de «tarjeta azul».– Precisamente yo, querido colega, provengo de uno de los países más descentralizados de la Unión Europea, que es España, y allí no se dan más problemas por la descentralización. Lo que tiene que haber es organización.
Si las cosas funcionan bien, si están descentralizadas pero funcionan correctamente en la cadena, no tiene por qué haber problemas. Yo por lo que abogo y por lo que aboga, desde luego, también el Gobierno de España es por tener un sistema ágil que permita a la Comisión Europea atajar enfermedades que, como hemos visto en algunos casos, como en el caso de la xylella fastidiosa, nos han imposibilitado la capacidad de reacción para tratar con agilidad estos casos que se han producido en la Unión Europea recientemente.
Así pues, la descentralización no tendría por qué ser un problema. El problema es la desorganización.
Nicola Caputo (S&D).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'utilizzazione inadeguata di antimicrobici terapeutici in medicina veterinaria, l'utilizzazione degli stessi per fini non terapeutici e l'inquinamento ambientale hanno accelerato l'apparizione e la propagazione di microrganismi resistenti, con gravi conseguenze per la salute animale e umana. Le azioni intraprese non sono riuscite a contenere il rischio crescente di resistenza antimicrobica.
È necessario rafforzare le misure attualmente in vigore e adottare una nuova serie di misure più rigorose, in particolare, in materia di prevenzione delle infezioni antimicrobiche, al fine di ridurre la pressione esercitata sull'utilizzazione degli antimicrobici ed evitarne una loro maggiore propagazione.
Gli Stati membri devono impegnarsi nella raccolta di dati pertinenti, comparabili e sufficientemente dettagliati sull'uso effettivo dei medicinali antimicrobici negli animali e a trasmetterle alla Commissione, in modo da consentire politiche volte ad incentivare un uso più prudente negli animali e quindi favorire una riduzione del rischio di resistenza antimicrobica.
Sarebbe auspicabile che la Commissione si impegni a pubblicare periodicamente una relazione sull'uso dei medicinali antimicrobici nel trattamento degli animali nell'Unione europea in base ai dati ottenuti dai singoli Stati membri.
James Nicholson (ECR).– Mr President, the regulation of veterinary medicines is important to ensure their safety, quality and effectiveness and therefore protect animal health, public health, food safety and the environment. I recently met with the local chief veterinary officer in my own region of Northern Ireland as well as local representatives of the British Veterinary Association to discuss the wide range of issues relating to animal health, including potential problems ahead in terms of antimicrobial resistance as well as concerns about bovine tuberculosis in my own constituency. The European animal health law will consolidate 40 different pieces of outdated and often inconsistent European legislation in this field and gives a comprehensive framework for animal health in the next 20 years. We need an approach to animal health legislation that has strong focus on outcomes, regulatory simplicity and flexibility in the management of disease. This simplification and harmonisation of legislation is a good example of better regulation and an important drive away from red tape and burdensome bureaucracy. I would also like to address the rapporteur and pay tribute to Marit Paulsen as well. Unfortunately, she is no longer with us, but she was an extremely valued member of the Agriculture Committee. Maybe you would send her the message that we still miss her, and hopefully this will be a tribute to what she has been fighting for for so long.
Franz Obermayr (ENF).– Herr Präsident! Ich hoffe, ich bekomme auch so viel Toleranz, wenn ich, wie Ihr Fraktionskollege, so weit überziehen werde. Laut einer Studie aus den letzten Jahren wird bis zum Jahre 2030 weltweit ein Anstieg der in der Tierzucht verwendeten Antibiotika auf ca. 130 000 Tonnen erwartet.
Demgegenüber ist der Trend der Antibiotika-Vergabe innerhalb der Union Gott sei Dank rückläufig. Es ist daher richtig, unsere heimische Landwirtschaft zu einem verantwortungsbewussten, sorgsamen Umgang mit Medikamenten bei der Tierzucht zu ermutigen. Doch viel bedeutender ist es, die Frage der Antibiotika-Verwendung auch bei Handelsverträgen zum Gegenstand zu machen. Denn in den USA zum Beispiel steigt laut einem Bericht der Neuen Zürcher Zeitung die Verwendung von Arzneimitteln bei der Tierproduktion sehr stark an.
Lebensmittelsicherheit und Gesundheitsschutz erfordern ein globales Vorgehen der Union. Unsere Konsumenten wollen kein durch Pharmacocktails verseuchtes Fleisch – auch nicht durch die TTIP-Hintertür.
Γεώργιος Επιτήδειος (NI).– Κύριε Πρόεδρε, η υγεία των ζώων είναι στενά συνδεδεμένη τόσο με τον τρόπο που τα εκτρέφουμε όσο και με τον τρόπο με τον οποίο τα μεταχειριζόμαστε. Με αυτόν τον τρόπο επιτυγχάνουμε να ελέγχουμε την ποιότητα των ζωοτροφών αλλά και να εντοπίζουμε, να προλαμβάνουμε και να θεραπεύουμε νόσους οι οποίες μεταδίδονται σε αυτά και μετά μεταδίδονται στους καταναλωτές μέσω των προϊόντων που καταναλίσκουν (κρέας, γάλα και τυριά). Η παγκοσμιοποίηση του εμπορίου αλλά και η κλιματική αλλαγή εγκυμονούν σοβαρούς κινδύνους τόσο για την υγεία των ζώων όσο και για την υγεία των καταναλωτών και γι’ αυτό τον λόγο θα πρέπει η Ευρωπαϊκή Ένωση να απλοποιήσει, να εντατικοποιήσει τους ελέγχους στα ζώα τα οποία εισάγονται από χώρες που δεν ανήκουν στην Ευρωπαϊκή Ένωση, ούτως ώστε να εξασφαλίσουμε και την ασφάλεια των τροφίμων αλλά παράλληλα να μη μεταδίδονται και οι νόσοι στους καταναλωτές.
Για την αναγκαιότητα αυτού του πράγματος θα ήθελα να φέρω ως παράδειγμα τη χώρα μου, την Ελλάδα, στην οποία εισάγονται πολλές φορές λαθραία αιγοπρόβατα, κυρίως από την Τουρκία αλλά και από τα Σκόπια, τα οποία δεν έχουν υποστεί τους προβλεπόμενους ελέγχους, άρα αποτελούν κίνδυνο για την υγεία των εγχώριων φυλών ζώων αλλά και των καταναλωτών. Αντιθέτως αυτά που εξάγονται από την Ελλάδα είναι εγγυημένα.
Marijana Petir (PPE).– Gospodine predsjedniče, čestitke gospodinu Selimoviću na ovom izvješću. Moram istaknuti da je zdravlje životinja važno za sigurnost građana Europske unije i zabrinuti smo zbog sve učestalije pojave rezistencija bakterija na antibiotike, što u posljednje vrijeme predstavlja sve veći javnozdravstveni i sigurnosni rizik. Pretjerana uporaba antimikrobnih lijekova doprinosi ubrzanoj pojavi novih sojeva bakterija otpornih na nove antibiotike. Pretjerana uporaba antimikrobnih sredstava je štetna za zdravlje životinja i ljudi, ali i za percepciju potrošača o hrani koju koriste.
Europa se ponosi visokom razinom kvalitete i sigurnosti hrane te visokim standardima brige za životinje zahvaljujući našim vrijednim poljoprivrednicima. Te visoke standarde brani u međunarodnim pregovorima o sporazumima o međunarodnoj trgovini. Upravo je ova Uredba odgovor širokoj i nerazboritoj uporabi antimikrobnih sredstava u veterinarskoj medicini. Ona donosi mjere poput prikupljanja relevantnih, usporedivih i dovoljno detaljnih podatka o uporabi antimikrobnih medicinskih proizvoda kod životinja u državama članicama. Te su mjere nužne kako bi uporaba tih sredstava bila razboritija i kako bi se doprinijelo smanjenju rizika od antimikrobne otpornosti. Vlasnici životinja pozvani su u procesu uzgoja držati se načela dobroga gospodara i lijekove primjenjivati odgovorno i pod nadzorom.
Ova Uredba ima i javno zdravstvenu dimenziju jer će, uz brigu za zdravlje i dobrobit životinja, a zbog razumne i odmjerene uporabe antimikrobnih sredstava u veterinarskoj medicini, prema danim procjenama Komisije, neposredno utjecati na 25 milijuna ljudi.
(Zvučnik pristao odgovoriti na pitanje "blue card" (članak 162. stavak 8. Uredbe))
Gilles Lebreton (ENF), question "carton bleu".– Monsieur le Président, merci d'accepter ma question. Madame Petir, vous soulignez à juste titre qu'il est important de lutter contre la consommation trop grande d'antibiotiques. Cependant, n'est-ce pas la politique agricole de l'Union qui encourage cette dérive? En effet, elle a tout fait pour transformer l'agriculture traditionnelle en industrie agricole. Cela a provoqué la création de fermes géantes, dans lesquelles le bétail est confiné. Dès lors, le risque de maladie s'accroît, on est obligé de multiplier les antibiotiques et cela provoque un danger pour la santé humaine. Aussi ce rapport sur la santé animale n'est-il pas en réalité un alibi pour se donner bonne conscience et dissimuler cet échec terrible de la politique agricole de l'Union?
Marijana Petir (PPE), odgovor na pitanje postavljeno podizanjem plave kartice.– Zajednička poljoprivredna politika najdugovječnija je i najuspješnija politika Europske unije. Stoga se ne mogu složiti s vašom konstatacijom. Osim toga, naši poljoprivrednici koriste na razuman način antibiotike, a ova Uredba će doprinijeti da to tako nastave činiti i dalje. Europa mora biti i dalje konkurentna u kvaliteti hrane, a to nam potvrđuju i naši međutrgovinski partneri da se doista dičimo s kvalitetom hrane koja je proizvedena u europskim zemljama. Stoga, ako želimo tu razinu zadržati moramo i na pametan način koristiti antibiotike.
Clara Eugenia Aguilera García (S&D).– Señor Presidente, quisiera mostrar mi satisfacción por que, casi dos años después del pronunciamiento en primera lectura de este Pleno sobre este Reglamento, lleguemos hoy a su debate y espero que mañana a su aprobación definitiva.
En mi opinión, este Reglamento es de los más importantes, después de la nueva reforma de la PAC, porque se refiere a la sanidad animal, que es un elemento muy sustantivo en nuestra ganadería, y, por supuesto, por lo que supone para las importaciones y las exportaciones.
Quiero unirme a la felicitación a la señora Paulsen, que ya no está con nosotros, y al señor Selimovic por el éxito de este Reglamento.
También quiero recordar a los colegas una cuestión: la preocupación por la resistencia a los antibióticos es una preocupación de todos, pero hay más reglamentos que la van a regular, como el de medicamentos veterinarios o el de piensos medicamentosos, que pronto se someterán también a debate.
Y quiero decir, por último, que es una legislación que tiene aspectos muy importantes, como la priorización de enfermedades y medicina sanitaria o la regulación de la trazabilidad.
Anna Maria Corazza Bildt (PPE).– Herr talman! Jag stödjer helhjärtat den nya djurhälsolagen. Det är ett steg i rätt riktning för matsäkerhet.
Antibiotikaresistens har blivit en ödesfråga för människohälsan. Många konsumenter oroar sig över rester av läkemedel i djuren när de äter kött. Jag välkomnar att lagstiftningen kopplar samman djurhälsa och människohälsa samt att fokus är på att förhindra smittsamma sjukdomar hos djur istället för att bota djur som är sjuka.
Det är också viktigt att man förenklar reglerna och fokuserar på åtgärder för att minska användningen av antibiotika och behandla endast de djur som är sjuka. Enhetlig och rättvis användning av läkemedel är viktig också för att våra bönder ska kunna konkurrera på lika villkor.
Herr talman, det verkar vara dags att alla medlemsländer genomför en ansvarsfull användning av läkemedel för djur.
(Talaren samtyckte till att besvara en fråga (blått kort) i enlighet med artikel 162.8 i arbetsordningen).
Albert Deß (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Frau Kollegin! Wir haben in der Tiermedizin eine sehr strenge Anwendungs- und Dokumentationspflicht. Ich möchte Sie fragen: Stimmen Sie mir darin zu, dass man diese strenge Anwendungs- und Dokumentationspflicht auch auf die Humanmedizin ausweiten soll, wo wesentlich mehr Antibiotika verbraucht werden als in der Tiermedizin?
Anna Maria Corazza Bildt (PPE), blue-card answer. – Yes, as I said, many people are really concerned about the excessive use of antibiotics, both in animals and in human beings. This regulation is about animals, but the link has finally been clearly made, based on science, that it can be transferred. The antibiotics and the medicines that are given to animals can be transferred to human beings. That is why it is so important.
Ricardo Serrão Santos (S&D).– Senhor Presidente, Senhor Comissário, a estratégia para a saúde animal deve contribuir para a prevenção e o controlo das doenças em animais, com especial atenção para a resistência antimicrobiana.
Trata-se de uma questão de saúde pública, dada a frequência das mesmas doenças em animais e humanos e a hipotética transmissão da resistência antimicrobiana entre animais e humanos, corroborada recentemente por um estudo efetuado na China e publicado, em finais de 2015, na conceituada revista The Lancet.
A forma de abordar este tema na prática deve ter em conta as especificidades da produção em diferentes regiões da Europa, sobretudo no que diz respeito a condições climatéricas que propiciam a ocorrência e a transmissão de doenças.
Por outro lado, as condições impostas aos produtores europeus em matéria de saúde animal devem ser tidas em conta no âmbito das negociações comerciais com países terceiros.
Paul Brannen (S&D).– Mr President, the animal health law that we will vote on tomorrow responds to at least two concerns often submitted by constituents to Members of the European Parliament. Firstly, improving the general welfare of animals through enhanced animal health measures and secondly, the issue of stray animals.
On the first of these, animal diseases: just like human diseases, they do not recognise borders. Britain is no less at risk of any significant animal disease outbreak than any other European country and we clearly need a strong European framework to react, to respect common rules in case of disease outbreak.
On the second issue, controlling diseases amongst the populations of stray animals: no less important and requires both a clear assignment of responsibility from the national authorities as well as a requirement of humane treatment of stray animals.
This law will see the European Union delivering on animal health and on animal welfare, which is why staying in the European Union is good for animals just as it is good for people.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Maria Grapini (S&D), întrebare adresată în conformitate cu procedura „cartonașului albastru”. – Domnule Brannen, am ținut neapărat să vă pun o întrebare, pentru că mi-a plăcut foarte mult ce ați prezentat, și anume problema câinilor vagabonzi. Aici este punctul esențial, după părerea mea, și probabil că fiecare avem experiențele noastre. Întrebarea mea este: ați vedea cum se poate gestiona sănătatea la câinii vagabonzi? Ați sugera, cumva, în raport, cum să facem acest lucru? Pentru că, într-adevăr, eu cred că aici este problema, nu la câinii care au un stăpân și care înțeleg să își trateze câini. Mulțumesc mult.
Paul Brannen (S&D), blue-card answer.– It is a good question. Obviously, dogs are unaware of the Schengen arrangements and are therefore entirely likely to cross borders at will where border fences do not exist, and that is the case across the European Union. I therefore think the key thing here is that we need to work together, country by country, across the European Union, because if countries individually try to deal with stray dogs they will not be successful. Only by working together, which is clearly obvious at a European level, can we deal with the issue of stray animals and associated diseases.
Pytania z sali
Karin Kadenbach (S&D).– Herr Präsident, Herr Kommissar! Auch wenn in der vorhergehenden Diskussion manche Kollegen geleugnet haben, dass Gesundheitspolitik eine europäische Angelegenheit ist, so hat diese Diskussion doch ganz klar gezeigt, dass Gesundheitspolitik ganz klar geteilte Politik der Mitgliedstaaten, geteilte Verantwortung der Mitgliedstaaten und der Europäischen Union ist. Denn Gesundheitspolitik können wir nicht teilen zwischen den Mitgliedstaaten, sondern wir müssen sie gemeinsam angehen, ob sie den Menschen oder die Tiere betrifft. Und hier dieses Gesundheitspaket für die Tiere – die Vermeidung von Seuchen, von Seuchenübertragung – hat ganz klar gezeigt, dass wir hier nur gemeinsam ankämpfen können, dass wir diesen Zusammenhalt auf europäischer Ebene brauchen.
Tiergesundheit setzt voraus, dass wir einen funktionierenden Tierschutz haben, setzt voraus, dass wir gute Tierhaltungspraktiken haben, die überwacht werden müssen, die kontrolliert werden müssen und für die wir eine gemeinsame Gesetzgebung brauchen.
Wir brauchen gemeinsame europäische Regelungen, was den Einsatz von Arzneimitteln, von Tierarzneimitteln betrifft. Denn alle diese Produkte und die Tiere bewegen sich quer durch die Europäische Union, und das wollen wir auch in Zukunft so lassen. Eine Frage der öffentlichen Sicherheit, eine Frage der öffentlichen Gesundheit wird funktionierender Tierschutz, wird funktionierende Tiergesundheit sein.
Νότης Μαριάς (ECR).– Κύριε Πρόεδρε, προκειμένου να εξασφαλιστεί ένα υψηλό επίπεδο δημόσιας υγείας και ασφάλειας των τροφίμων θα πρέπει αρχικά να αυξηθούν τα μέτρα πρόληψης και μείωσης των επιπτώσεων των ασθενειών των ζώων. Θα πρέπει δηλαδή όλα τα κράτη μέλη της Ένωσης να προωθήσουν πρακτικές κτηνοτροφίας και καλής μεταχείρισης των ζώων ώστε να μειωθούν τυχόν απειλές για τη δημόσια υγεία. Επιπλέον, θα πρέπει να χρησιμοποιούνται καλύτερα τα διάφορα είδη επιτήρησης που διενεργούν οι ομάδες που δραστηριοποιούνται στον τομέα της υγείας των ζώων, ώστε να υπάρξει αποτελεσματικότερη χρήση των πόρων.
Τέλος, θα πρέπει να υπάρξει ένα απλουστευμένο νομοθετικό πλαίσιο στην Ευρωπαϊκή Ένωση για την προστασία της υγείας των ζώων, της δημόσιας υγείας αλλά και της καλής διαβίωσης των ζώων, και αυτό σημαίνει πέραν των άλλων μείωση της χρήσης αντιβιοτικών στην κτηνοτροφία, χρήση κατάλληλων ζωοτροφών και έλεγχο της εισαγωγής ζώων και κυρίως προβάτων από την Τουρκία και τα Σκόπια, όπου οι νόσοι των ζώων είναι διαδεδομένες και όπου δεν υπάρχουν επαρκείς υγειονομικοί έλεγχοι των ζώων. Μάλιστα αρρώστιες προβάτων από την Τουρκία έχουν μεταδοθεί στον Έβρο και σε άλλες περιοχές της Ελλάδας, με αποτέλεσμα να υποστούν ζημιά οι φτωχοποιημένοι από το μνημόνιο Έλληνες κτηνοτρόφοι οι οποίοι θα πρέπει άμεσα να αποζημιωθούν και να τύχουν της οικονομικής στήριξης της Ευρωπαϊκής Ένωσης.
Ivan Jakovčić (ALDE).– Gospodine predsjedniče, bolesti životinja koje štete dobrobiti životinja i koje mogu, naravno, štetiti ljudskom zdravlju. Svojedobno kravlje ludilo, ptičja gripa, danas svinjska kuga sigurno ugrožavaju same životinje, ali ugrožavaju i ljudsko zdravlje. Zato mislim da je ovaj propis, kojeg želimo donijeti, dobar propis koji radi dobar balans između onoga što znači dobrobit životinja, ali pogotovo i onoga što znači ljudsko zdravlje.
Želim vjerovati da ćemo na temelju ovog propisa imati daleko efikasniju i bolju regulaciju i zdravlja životinja, a pogotovo našeg zdravlja i zato vjerujem da Komisija treba učiniti sve kako bi ovi propisi što prije zaživjeli unutar EU-a, a pogotovo to treba napraviti s našim partnerima od kojih uvozimo razne životinjske proizvode.
Miguel Viegas (GUE/NGL).– Senhor Presidente, hoje, com a crescente mobilidade de pessoas, de animais e de bens alimentares, cresce exponencialmente o risco de emergência de doenças e zoonoses que, até aqui, estavam controladas — veja-se a situação da peste suína clássica ou da peste suína africana, novamente presentes no continente europeu.
É lamentável que, neste período, a União Europeia tenha diminuído em cerca de 10% as verbas disponíveis para o combate e a erradicação dessas doenças animais, quando seria expectável um esforço à altura dos desafios da globalização. As boas palavras são sempre bem-vindas, mas de boas intenções está o inferno cheio.
No momento em que se promove a agricultura intensiva e se procura nivelar por baixo todas as normas de segurança alimentar e de bem-estar no quadro do TTIP, era bom que todas estas orientações que estamos aqui a debater pudessem servir, de facto, para alguma coisa e que este debate não seja apenas mais uma iniciativa vazia de sentido e totalmente inconsequente.
Stanislav Polčák (PPE).– Pane předsedající, pokud pan prezident Obama udělal z antibiotické rezistence jednu ze svých priorit volebního období, je velmi důležité, že i my na tuto skutečnost reagujeme. Že si uvědomujeme, jak velmi výrazné riziko je získávání antibiotické rezistence, pokud jde o chov zvířat a nejen pokud jde o chov zvířat. I pokud jde samozřejmě o konzumaci produktů pocházejících z těchto zvířat.
Je třeba si uvědomit jednu statistiku. Do roku 2050 bude plošně mezi zvířata podle očekávání spotřebováno přes 130 000 tun antibiotik. To je téměř 4 000 tun antibiotik ročně. Toto číslo skutečně ohrožuje bezpečnost potravin, práva spotřebitele, ale samozřejmě i práva zvířat. Já jsem rád, že to zde tady v této diskuzi zaznělo. Musíme chránit nejen tedy bezpečnost potravin, životní prostředí, ale skutečně i práva jednotlivých spotřebitelů, která jsou tímto plošným používáním antibiotických přípravků skutečně ohrožena.
Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR). – Arvoisa puhemies, eläinterveyttä koskeva laki on tärkeä laki. Se sitoo ensimmäistä kertaa yhteen eläinten ja ihmisten terveyden. Tämä on katsomista tulevaisuuteen. Eläimestä eläimeen sekä eläimestä ihmiseen välittyvät kulkutaudit ovat yksi keskeinen 2000-luvun turvallisuusuhka.
Selimovicin työssä on paljon hyvää, josta haluaisin nostaa esille erityisesti vastuullisen eläinten lääkityksen. Liiallinen antibioottien käyttö on lyhytnäköistä ja vaarallista. Tietoisuus antibiootteihin liittyvistä riskeistä on onneksi kasvamassa. Toivon, että se huomioidaan myös tulevassa lainsäädäntötyössä.
(Koniec pytań z sali)
Vytenis Povilas Andriukaitis,Member of the Commission.– Mr President, honourable Members, once again I would like to express my gratitude to the rapporteurs, Madam Paulsen and Mr Selimović, the shadow rapporteurs, and their team for their excellent and tireless work.
I have listened to the views of this House with close attention. The various points illustrate the very strong interest of the honourable Members in this legislative initiative. Some of you mentioned the economic situation, and the Commission is aware about today’s economic situation which, in some cases, will damage animal health issues. Some of you raised questions about stray dogs: the European Parliament recently adopted a resolution calling upon the Commission to adopt rules for the compulsory identification and registration of dogs and cats and some other animals commonly used as pets. The new animal health law is a legal framework and contains basic rules, including those for the identification and registration of animals. It provides more specific rules only for those animal species where the identification and registration rules exist at present. However, the regulation also provides for the possibility to lay down further detailed requirements for the identification and registration of animals of other species such as dogs, cats, and so on, for which specific requirements do not exist at present. The necessity of such future rules will be assessed by the Commission in the course of the years following the adoption of animal health law, and then delegated and implementing acts will be prepared.
The Commission is committed to animal welfare and considers it a very important issue, as you just raised in the discussions. However, the scope of this regulation focuses on the transmissible animal diseases and does not directly regulate animal welfare. A number of compromise solutions were found during the trialogue negotiations to clarify the relation between animal health and animal welfare and to address the concerns of the Parliament on animal welfare. It was not always easy to agree to all of them; nonetheless, the Commission understands the importance of animal welfare for the European Parliament and has therefore made a statement confirming its commitment to animal welfare. The Union has a well-developed acquis regarding animal welfare, covering different species (broilers, laying hens, pigs, calves) or activities (farming, transport, slaughter, research, etc.). This animal welfare legislation will necessarily continue to apply.
Some mentioned antimicrobial resistance. Antimicrobial resistance is very important to me, therefore issues of antimicrobial resistance were always included in the Commission’s proposal on animal health. This, together with the future legislation on veterinary medicines and medicated feed, will provide solid grounds to address this issue.
Finally, the Commission has also made the statement, ‘The Commission undertakes to publish a regular report as regards the use of antimicrobial medicinal products in animals in the EU on the basis of data made available by the Member States.’ Let me finish by expressing my sincere hope for the support of Parliament for an early second reading agreement on this file, which would pave the way for its multiple benefits to come to fruition as early as possible.
Jasenko Selimovic,föredragande. – Herr talman! Tack kära kollegor för ert stöd och era synpunkter. Låt mig bara ännu en gång understryka hur viktig denna överenskommelse är. Det är alltså första gången som en europeisk lag slår fast sambandet mellan djuromsorg, djurhälsa och folkhälsa.
Den nya lagen kommer att ge oss bättre beredskap och bättre verktyg för att hantera allvarliga sjukdomsutbrott i framtiden. Det är mycket lidande både hos människor och hos djur som på det sättet kan undvikas och, för att nämna det också, stora belopp som kan sparas för samhället i form av minskade sjukvårdskostnader. Pengar som i dessa tider kan behövas till annat.
Lagen, om den antas imorgon, kommer att bli ett viktigt steg i kampen mot antibiotikaresistens både hos människor och hos djur och i vår miljö.
Jag vill också nämna att det är mycket glädjande att en hel rad olika centrala organisationer har ställt sig bakom lagen, från europeiska veterinärförbundet till Copa-Cogeca, den europeiska djurskyddsrörelsen och väldigt många andra som har stött den här lagen, vilket visar bredden i vår överenskommelse.
Jag hoppas uppriktigt att parlamentet imorgon ska omfamna denna lag med en bred överenskommelse. Jag vill tacka er för gott samarbete, både skuggföredragande, kommissionären och kommissionen, rådet och alla er andra som har bidragit i arbetet med denna lag.
Przewodniczący. – Zamykam debatę.
Głosowanie odbędzie się we wtorek 8 marca 2016 r.
(Posiedzenie zostało na chwilę zawieszone.)
Oświadczenia pisemne (art. 162)
Beata Gosiewska (ECR), na piśmie.– Ochrona zdrowia zwierząt na każdym etapie procesu produkcji żywności ma priorytetowe znaczenie dla zdrowia obywateli Unii Europejskiej. Opracowane właśnie przez Parlament Europejski i Radę „Prawo o zdrowiu zwierząt”, łączące blisko 40 aktów legislacyjnych, pozwoli na wprowadzenie kompleksowych, jednolitych, elastycznych i przejrzystych regulacji prawnych dotyczących dobrostanu zwierząt. Zależność między zdrowiem (dobrostanem) zwierząt a zdrowiem publicznym oraz bezpieczeństwem żywnościowym jest bezdyskusyjna. Należy zadbać o ochronę zdrowia na wszystkich etapach produkcji żywności od hodowli po konsumpcję, zapobiegać skażeniu żywności oraz podnieść wymogi w zakresie higieny żywności. Jest to jedyny sposób na zachowanie bezpieczeństwa żywnościowego w Unii Europejskiej oraz w państwach trzecich i na zapewnianie ludziom wystarczającego dostępu do bezpiecznej żywności wysokiej jakości.
Anja Hazekamp (GUE/NGL), schriftelijk.– Dit wetsvoorstel gaat over dierziekten en diergezondheid. Daarom wil ik benadrukken: dit is geen dierenwelzijnswet! Een nieuwe dierenwelzijnsstrategie is nog steeds broodnodig en ik verwacht ook nog steeds een voorstel voor een kaderwet dierenwelzijn van de Commissie!
Gelukkig schrijft het voorstel wel voor dat bij de uitvoering van de diergezondheidsregelgeving pijn, stress en lijden bij dieren vermeden moeten worden. Ook introduceert deze wetgeving een verplichte registratie van professionele fokkers en verkopers van honden. Op deze manier kunnen we de illegale puppyhandel aanpakken, die nu nog tot talloze schrijnende voorbeelden van dierenleed leidt. Nog steeds zijn er "puppy mills" waar aan de lopende band puppy's illegaal en niet-ingeënt verhandeld worden. Dit moet stoppen! Een goede identificatie en registratie kunnen hierbij helpen.
Een belangrijk knelpunt van de wet blijft echter het verschil tussen gehouden en wilde dieren. Zwerfdieren en weggelopen dieren vallen onder de definitie van wilde dieren; hierdoor is de aanwezigheid van de eigenaar of verzorger van een dier bepalend voor de mate van bescherming tegen ziekten (zoals vaccinatie) en tegen ziektebestrijdingsmaatregelen. Het is toch nooit de bedoeling geweest dat gezonde zwerfdieren "preventief" gedood worden onder het mom van ziektebeheersmaatregelen.
14. O acesso ao mercado dos serviços portuários e a transparência financeira dos portos (debate)
Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dnia jest sprawozdanie sporządzone przez Knuta Fleckensteina w imieniu Komisji Transportu i Turystyki w sprawie wniosku dotyczącego rozporządzenia Parlamentu Europejskiego i Rady ustanawiającego ramy w zakresie dostępu do rynku usług portowych oraz przejrzystości finansowej portów
Knut Fleckenstein,Berichterstatter.– Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Seit Anfang der Diskussion um das Hafenpaket 1 vor 15 Jahren gab es – meiner Meinung nach immer wieder zu Recht – in diesem Haus keine Mehrheit für das port package.
Ich bin davon überzeugt, dass der heutige Entwurf besser ist und dass ihm zugestimmt werden kann, denn er unterscheidet sich deutlich von den bisherigen Hafenpaketen. Eine Zustimmung und ein Auftrag zur Verhandlung im Rat sind möglich, weil der Entwurf nicht mehr den Wunsch nach Wettbewerbsfähigkeit für marktradikale Ideologien missbraucht.
Im Mittelpunkt steht nicht mehr die Zwangsöffnung der Märkte – koste es, was es wolle –, sondern die bessere Organisation der Häfen, sogar mit einer Begrenzung von Hafendienstanbietern, wo es notwendig und sinnvoll ist.
Es geht bei dem heutigen Entwurf um die Stärkung der Wettbewerbsfähigkeit, um mehr Transparenz, um die Autonomie der Häfen, um bessere Informationen und Einbeziehung der Hafennutzer, um ernst zu nehmende, aber doch unbürokratische Aufsicht im Sinne auch einer Beschwerdestelle.
Zur Stärkung der Wettbewerbsfähigkeit gehört auch, dass es gute Arbeitsplätze in den Häfen gibt. Im 21. Jahrhundert sollte es in unseren Häfen keine Tagelöhnerarbeiten mehr geben.
Ich weiß, dass diese Fragen mit der Verordnung nicht geregelt werden können. Aber ein Hinweis für diejenigen, die es regeln könnten, ist notwendig und sinnvoll. Das bezieht sich auf Ausbildung und Training, auf Arbeitszeitmodelle, die entwickelt werden könnten, um bessere und gute Arbeitsplätze zu ermöglichen.
Die heutige Lösung war möglich, weil Kommissarin Bulc im Gegensatz zu ihren Vorgängern eine ausgesprochen kooperative und pragmatische Herangehensweise gewählt hat. Sie ist auch möglich geworden, weil wir mit vielen Stakeholdern gesprochen haben, zum Teil vor Ort.
Natürlich haben wir nicht alle überzeugen können. Die britischen Häfen meinen, weil sie private Häfen sind, seien sie nicht davon betroffen – im Gegensatz zu den privaten Häfen auf dem Kontinent. Die polnischen Terminalbetreiber sind dagegen, weil zu viel Transparenz auch für sie nicht einfach zu diskutieren ist. Die europäischen Reeder sind zu Recht nicht begeistert, denn ihr Traum davon, dass philippinische Matrosen zukünftig die Schiffe in Häfen selbst be- und entladen können, ist mit der morgigen Abstimmung endgültig ausgeträumt.
Wir werden mit dem Rat, wenn das Plenum es morgen so beschließt, zügig Verhandlungen aufnehmen. Aber einen erfolgreichen Abschluss wird es nur geben, wenn beide Seiten – also auch der Rat – sich inhaltlich bewegen und wenn Kommissarin Vestager mit einem vernünftigen Entwurf zu den block exemptions im Rahmen der Diskussion um staatliche Beihilfen für Häfen mitmacht. Auch die werden wir intensiv prüfen.
Ich möchte mich bei allen Schattenberichterstattern für ihre konstruktive Begleitung herzlich bedanken, bei der Kommissarin für den von ihr gewählten pragmatischen Weg und bei den Stakeholdern von allen Seiten – ein Dankeschön, weil der Wille, zu einem guten Ergebnis zu kommen, erkennbar war.
Ich weiß, es ist nicht gelungen, alle zufriedenzustellen. Aber ich lege diesen Bericht heute in der festen Überzeugung vor, dass es sich um einen guten Kompromiss handelt, um dessen Annahme ich dann morgen bitte.
Violeta Bulc,Member of the Commission.– Mr President, the Commission welcomes the report that we will discuss today. I sincerely thank the rapporteur, Mr Fleckenstein, for the important and future-oriented work he has accomplished. Thank you also to the shadow rapporteurs and the Committee on Transport and Tourism for the good quality of the report.
The port services regulation is an important piece of the European transport policy to foster investment and push further modernisation of ports. You know about the crucial role of ports for the transport system and our economy. They are Europe’s gateways to the world. They provide employment in ports directly and in related sectors. They are hubs for short-sea shipping which we must strengthen as part of our decarbonisation strategy. In short, ports are valuable assets which we must preserve and strengthen.
That is what the regulation aims at and that is why it is one of the Commission’s priority files for 2016. The regulation will ensure transparency in the use of public funds in ports. We need to ensure a level playing field between European ports, many of which receive considerable financial support from both national and EU budgets. Financial transparency is crucial for this. Financial transparency will also allow us to simplify the application of state aid rules. The Commission is working on the general block exemption regulation; it should exempt certain port investments from state aid rules and focus the Commission’s work on critical cases in order to establish a genuine level playing field.
A first draft, proposed, was published today for consultation. And today the public consultation has started.
The port services regulation will provide an important input into this work, provided it gets your support. The port services regulation will also bring more clarity for the organisation and tendering of port services. It will end today’s unclear situation where ports policy is not decided by the legislator but defined on a case-by-case basis by the European Court of Justice, only according to the Treaty principles. The adoption of the regulation will therefore mean more legal clarity and legal stability for both port workers and investors.
The regulation is also important for our decarbonisation strategy, which after COP21 we are even more committed to. Making ports more attractive is essential to developing alternatives to congested motorways and avoiding unnecessary land and sea traffic. We need to diversify maritime routes and promote short-sea shipping.
The report got broad support in the Committee on Transport and Tourism. All major organisations representing the European port sector stand behind it: the trade unions, port authorities, port terminal operators and port service providers. Let me stress that the Commission fully supports the social dialogue as well as better training and safety for workers. Let me also stress that the regulation does not impose a one-size-fits-all approach. We know that every port in Europe is different. The draft regulation respects this. It is compatible with all forms of organisations, including private ports. It does not impose one model.
Your vote tomorrow, to start the trilogues, is essential for advancing with this important piece of legislation. The Council already adopted a general approach in 2014. This was one of the major successes of the Italian Presidency. It is time for Parliament to enter into negotiations with the Council and conclude this file. The Dutch Presidency is very interested in negotiating and concluding the file still before summer. I am inviting you all not to lose this opportunity.
Ελισσάβετ Βόζεμπεργκ-Βρυωνίδη, εξ ονόματος της ομάδας PPE.– Κύριε Πρόεδρε,
τα λιμάνια αποτελούν αδιαμφισβήτητα έναν από τους σημαντικότερους μοχλούς οικονομικής ανάπτυξης αλλά και πηγή ευημερίας για τα κράτη μέλη και την Ευρώπη. Δεν είναι τυχαίο ότι το 75% του εμπορίου της Ευρωπαϊκής Ένωσης αλλά και το 38% του ενδοκοινοτικού εμπορίου διεξάγεται διά θαλάσσης, γεγονός που υποδηλώνει τη σπουδαιότητα του τομέα.
Για τον λόγο αυτόν, ο κανονισμός που θα ψηφίσουμε στην Ολομέλεια αποσκοπεί στην ενίσχυση της απόδοσης των ευρωπαϊκών λιμένων και τη βελτίωση της συνολικής ποιότητας των λιμενικών υπηρεσιών με στόχο τον εκσυχρονισμό τους. Επίσης δημιουργεί συνθήκες δικαιότερου ανταγωνισμού, μειώνει τις νομικές ασάφειες, ενδυναμώνει τη διαφάνεια και την καλύτερη κατανομή των δημοσίων πόρων. Μόνο η δημιουργία σταθερού νομικού περιβάλλοντος που διέπεται από δίκαιους όρους ανταγωνισμού και συγκεκριμένους κανόνες διαφάνειας μπορεί να προσελκύσει επενδύσεις στα λιμάνια συμβάλλοντας στην ανάπτυξη της οικονομίας της Ευρωπαϊκής Ένωσης, ιδιαίτερα σε περιόδους οικονομικής κρίσης.
Παράλληλα, η νέα νομοθεσία δίνει στα λιμάνια μεγαλύτερη αυτονομία σχετικά με τον καθορισμό των λιμενικών τελών. Το γεγονός αυτό ενισχύει τον ανταγωνισμό τόσο μεταξύ των ευρωπαϊκών λιμένων όσο και μεταξύ των λιμένων της Ευρωπαϊκής Ένωσης με τρίτες χώρες. Επιπλέον, προβλέπει μια σειρά ευνοϊκών διατάξεων για τα μικρά λιμάνια, ώστε να αποφευχθεί η δυσανάλογη διοικητική επιβάρυνση και τα πρόσθετα τέλη και τα κόστη. Η Ευρώπη έχει ανάγκη από τέτοιες νομοθετικές πρωτοβουλίες που αναδεικνύουν τα κοινά συμφέροντα μεταξύ των κρατών μελών και τονώνουν την ενιαία εσωτερική αγορά.
(Η ομιλήτρια δέχεται να απαντήσει σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα (άρθρο 162 παράγραφος 8 του Κανονισμού))
Maria Grapini (S&D), întrebare adresată în conformitate cu procedura „cartonașului albastru”. – Domnule președinte, stimată colegă, și eu apreciez că este un raport extrem de important, așa cum, de altfel, și doamna comisar ne-a spus. Aș adresa concret o întrebare. Nu a rezultat punctul de vedere din intervenția dumneavoastră. Diferența între ce a propus Comisia și ce propun raportorii legată de stabilirea taxelor în porturi. Credeți că este bine cum e prevăzut acum în raport: eliminarea propunerii Comisiei de a înființa un comitet cu reprezentanții operatorilor pentru a stabili nivelul taxelor sau ar fi mai bine să stabilească singure porturile taxele pentru operatori?
Ελισσάβετ Βόζεμπεργκ-Βρυωνίδη (PPE), απάντηση σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα– Ευχαριστώ πολύ για την ερώτηση. Θα σας πω ότι το κείμενό μας είναι απόλυτα ισορροπημένο ακριβώς και στον τομέα τον οποίο θίξατε, διότι προβλέπει και μια δίκαιη κατανομή των τελών και του κόστους και για τα μικρότερα λιμάνια, που μέχρι στιγμής είχαν μία επιβάρυνση.
Στην ερώτησή σας απαντώ ότι το κείμενο διαβλέπει και αυτή την παράμετρο ολοκληρωμένα, και μάλιστα με ισορροπημένες τροπολογίες, που έγιναν κατόπιν πολλών συζητήσεων μεταξύ των πολιτικών ομάδων.
Lucy Anderson, on behalf of the S&D Group.– Mr President, there over 300 ports in our European network, even leaving aside the very small ones, and more than three million jobs depend on the port sector directly or indirectly. Especially given the diversity in size, operations and governance of EU ports, we should only regulate this sector with the utmost care.
Now, I should say that I am not saying this on behalf of the S&D, but I and other Labour MEPs are not opposed to the idea of progressive balanced EU measures on ports. These could help improve standards in the sector, in the UK and across the whole of Europe, on port safety and security, terms and conditions of workers, environmental protection, as well as provide a secure framework for investment.
The problem is that, despite the commendable efforts of our rapporteur, this proposal, even if amended as he suggests, simply does not quite achieve the goals that I have mentioned. There are good provisions on training. There are good provisions encouraging good practice on minimum requirements on tendering, but it is not enough overall.
The draft regulation is in fact an example of the spectacular double standards of the so-called better regulation agenda; for instance, the provisions to regulate port charges will undoubtedly still be an administrative burden for ports and do not give legal clarity if you read them carefully – you are still asking yourself questions about what they mean. They are also unsupported by concrete evidence from the Commission of major problems in charging practices in many ports and the report by PwC – the management consultancy report that looked into this – did not uncover major problems.
There has also been no updated impact assessment since at least 2012 despite the new institutional agreement on better regulation saying that these things should be updated. Equally the right for trade unions to take legitimate industrial action is not sufficiently protected in Article 8 and Article 10 fails to provide for the compulsory transfer of staff. We were looking for something that improved workers’ rights, including in relation to how agency workers are dealt with, but it is just not there.
Ports will not specifically also be required to consult environmental experts and local communities.
So in overall terms, please reject the Commission’s proposal.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Bogusław Liberadzki (S&D), blue-card question.– Ms Anderson, you mentioned something about your doubts concerning social issues. To what extent are you not satisfied with the social package in this Commission bill? Second, what is your opinion of European added value concerning this particular bill?
Lucy Anderson (S&D), blue-card answer.– Well, in terms of the social elements, much more could have been done within the articles to reinforce the importance of that issue – for example to mention the social dialogue. Although the social dialogue stakeholders think that this could have been worse and they say that overall it could be negotiated on, they are still not entirely happy. If you look at their previous positions about what they wanted, this is not what they wanted and they could quite happily live without it. I think there are very real concerns on that.
In terms of the European added value, at least we are talking about the issues and that raises awareness, but I think that is as far as it goes.
Peter van Dalen, namens de ECR-Fractie.– In de eerste plaats mijn welgemeende complimenten aan rapporteur Fleckenstein. Hij heeft zijn nek uitgestoken en is realistisch aan de slag gegaan. Bijgevolg hebben de PPE-, de ALDE- en de ECR-Fractie met de rapporteur nu een uitstekend resultaat neergezet.
Ik denk aan de volgende punten: in de eerste plaats minder bureaucratie en minder sociale lasten voor de havens. Aanvankelijk stond het voorstel vol met bepalingen op sociaal gebied, zoals de verplichting dat havenbedrijven training en opleiding aan havenwerkers zouden moeten geven. Maar veel havenbedrijven gaan daar helemaal niet over. Dat is er nu ook terecht uit.
Ten tweede bepalen havens nu zelf hoe ze georganiseerd willen zijn. Verplichte markttoegang is niet langer aan de orde. Europa sluit nu aan bij de situatie in de regio's in de lidstaten, niet andersom. Havenbedrijven bepalen zelf hoe ze georganiseerd willen zijn, en terecht. De situatie in Rotterdam is heel anders dan bijvoorbeeld in het Spaanse Vigo. De subsidiariteit en soevereiniteit zijn echt tot hun recht gekomen.
Ten derde is er een uitzondering voor de private havens. We hebben extra gelet op de situatie van de Engelse private havens en die kunnen nu zelf diensten regelen zoals het binnenslepen of het afmeren van schepen. Ze hoeven ook geen ingewikkelde aanbestedingsprocedures te doorlopen, dus ook dat is hartstikke mooi.
Sommigen roepen hier op om het voorstel te verwerpen. Dat zou erg dom zijn. Dom, omdat dan het directoraat-generaal Mededinging om de hoek komt kijken en de commissaris Vestager onverkort de bepalingen die gelden voor mededinging ook op de havens van toepassing laat zijn. Nou, dan zijn we pas echt ver van huis als die trukendoos wordt opengetrokken. Het zou dus erg onverstandig zijn om dit te verwerpen en ik roep iedereen op, ook in mijn eigen fractie, om dit voorstel te steunen.
Gesine Meissner, im Namen der ALDE-Fraktion.– Herr Präsident, Frau Kommissarin! Vielen Dank vor allen Dingen an Knut Fleckenstein als Berichterstatter! Die Häfen in Europa sind verschieden. Das haben wir schon gemerkt, und das macht es auch so furchtbar schwierig, ein passendes Hafenpaket hinzubekommen. Das ist jetzt der dritte Anlauf, und ich hoffe, dass es dieses Mal wirklich klappt.
Es ist vielleicht ganz schön, dass ich jetzt gerade nach S&D und ECR sprechen kann, denn da haben wir schon gemerkt, wie unterschiedlich die Positionen, über die wir gestritten haben, auch bei uns natürlich sind. Von der S&D hieß es, es ist zu wenig auf soziale Dinge, zu wenig auf Arbeitnehmerrechte geachtet worden. Bei der ECR hieß es, da ist eigentlich schon zu viel davon drin. Und deswegen muss ich sagen: Das zeigt schon, dass der Berichterstatter einen wirklich sehr guten Kompromiss hinbekommen hat. Es ist natürlich so, dass bei einem Kompromiss nie jemand hundertprozentig zufrieden ist. Auch bei uns, bei den Liberalen, sind einige nicht ganz begeistert, weil es Ausnahmen gibt, die rauskommen aus dieser Verordnung. Dass nicht alle Dienste erfasst werden, dass Umschlagdienste und Lotsen rausgenommen werden, Schlepper und Festmacher besondere Klauseln haben – das sind alles Dinge, die wir nicht so gerne gehabt hätten. Aber es ist jetzt so, dass wir denken, es ist wirklich ein Kompromiss, etwas, was ein gangbarer Weg ist, um weiterzukommen.
Für meine Begriffe ist etwas ganz wichtig: Im Vorfeld sind natürlich Pressemitteilungen herausgegeben worden, und sowohl die Hafenbetreiber als auch die Hafengewerkschafter sind für diesen Kompromiss und bitten uns alle, dem hier im Plenum zuzustimmen, damit wir weiter verhandeln können und damit für die Häfen, die wirklich enorm wichtig sind für Europa und für die zukünftigen Warenverkehrsströme – wir wollen ja am Puls der Zeit bleiben, wirklich halbwegs einheitliche Bestimmungen haben, Transparenz über die Finanzströme haben, in einigen Bereichen ein bisschen mehr Wettbewerb, aber sehr gute Bedingungen auch für die Arbeitnehmer, und dann auch Anreize für Investoren, um wirklich in den Häfen zu investieren. Alles dies ist durchaus gewährleistet.
Ich weiß, dass es schwierig war, weil der Kommissionsvorschlag und das, was der Berichterstatter zunächst hatte, doch überhaupt nicht so richtig zusammenpassten. Jetzt haben wir wirklich eine Mittelposition, und ich kann nur alle, die jetzt im Moment noch überlegen, dagegen zu stimmen, ermutigen: Eine ganze Menge ist drin, alles kann keiner haben. Und ich denke, das, was wir jetzt haben, das sollten wir mit dem Rat verhandeln, im Interesse der Häfen und im Interesse Europas.
Στέλιος Κούλογλου, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL.– Κύριε Πρόεδρε, είναι καλό ότι κατορθώσαμε να θέσουμε ένα συγκεκριμένο πλαίσιο λειτουργίας. Το πεδίο εφαρμογής του κανονισμού περιορίστηκε στην οργάνωση των λιμένων και τη διαφάνεια των οικονομικών συναλλαγών. Δεν υπάρχουν ρυθμίσεις σχετικές με την απορρύθμιση των εργασιακών σχέσεων και το ανεξέλεγκτο άνοιγμα στις αγορές. Πολλοί εμπλεκόμενοι φορείς και τα περισσότερα συνδικάτα υποστήριξαν τη δουλειά μας. Κατορθώσαμε να απέχει το αποτέλεσμα από τους αρχικούς στόχους της Επιτροπής.
Σε αυτή τη βάση η προς διαπραγμάτευση με το Συμβούλιο πρόταση παρέχει μια καλή προστασία για τους εργαζομένους στα ζητήματα ασφάλειας και υγείας, ενισχύει το δικαίωμα στην εκπαίδευση και κατάρτιση και θα λειτουργήσει σαν ανάχωμα μπροστά σε παραπέρα επιθέσεις ενάντια στις συνθήκες εργασίας. Προβλέπει την περιβαλλοντική βιωσιμότητα των λιμενικών υπηρεσιών, και όλα αυτά σε συνθήκες διαφάνειας. Θέλω να ευχαριστήσω τον εισηγητή για τη δουλειά του.
Σας προτρέπω να ψηφίσετε υπέρ των συμβιβαστικών τροπολογιών, που υιοθετήθηκαν σε μπλοκ, και να δώσουμε στον κ. Fleckenstein την εντολή για την έναρξη των διαπραγματεύσεων με το Συμβούλιο και την Επιτροπή. Τώρα τα κράτη μέλη και οι κυβερνήσεις πρέπει να αποδείξουν την ετοιμότητά τους για ισχυρές δεσμεύσεις ενάντια στο κοινωνικό ντάμπινγκ και υπέρ της προάσπισης των ασφαλών εργασιακών συνθηκών στα λιμάνια.
(Ο ομιλητής δέχεται να απαντήσει σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα (άρθρο 162 παράγραφος 8 του Κανονισμού))
Lucy Anderson (S&D), blue-card question.– I see what you are saying about how full market liberalisation is no longer in this measure but, nevertheless, it does have detailed and prescriptive rules for ports to follow on contracts with service providers and public service obligations. Your Group in particular is often very keen to protect public services. Do you not think that to present it simply as a harmless transparency measure is maybe slightly misleading?
Στέλιος Κούλογλου (GUE/NGL), απάντηση σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα– Δεν πιστεύω ότι υπάρχει προσπάθεια παραπλάνησης του Κοινοβουλίου. Πιστεύω ότι υπάρχουν καλoί και κακοί συμβιβασμοί, και εδώ έχουμε να κάνουμε με έναν καλό, αξιοπρεπή συμβιβασμό, που προασπίζει τα βασικά δικαιώματα.
Keith Taylor, on behalf of the Verts/ALE Group.– Mr President, following two fairly spectacular failed attempts at liberalising port service provisions, the Commission has greatly scaled down its ambitions on services in an attempt to finally create a sector-specific legislation in this area. However, yet again, the port services regulation has failed to tackle the real issues in Europe’s ports.
It is clear that maritime transport, to which ports are vital, plays a crucial role in achieving greater sustainability in the transport sector. The Greens’ political objective is to embed seaports into the wider framework of a sustainable transport policy that addresses safety, social and environmental standards, incorporates cross-border cooperation and coordination between seaports and aims to account for external costs.
There is also no doubt that public finance needs transparency. We cannot talk about port services without looking at the public money flowing into the ports for their infrastructure and operations. The port services regulation could have facilitated some of those aims. Unfortunately it seems clearly to fail to meet its own objectives of ensuring a more sustainable and interconnected transport network.
On financial transparency, the one valid point it does contain, it still does not do enough to ensure much needed legal certainty for the sector due to the strong link between financial transparency and the Commission’s envisaged state-aid guidelines and/or block exemptions for the ports. Both proposals should have been developed in parallel. Having first announced this initiative some 11 years ago, the Commission’s news that it will not now adopt state-aid guidelines before 2017 is frustrating but somehow unsurprising.
If Parliament accepts this report it needs to be prepared for some serious criticism, having backed a piece of binding legislation that does very little to tackle anything at all. This legislation is undeveloped and ineffective, and I therefore call upon Members to reject this report when they have the opportunity to vote tomorrow.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Jude Kirton-Darling (S&D), blue-card question.– Do you agree with me that this package, although improved, presents some of the same dangers as the proposals rejected by Parliament by a big majority in 2006? It imposes additional administrative burdens on our ports, whilst not ensuring adequate protection for fundamental rights or safety at work.
Keith Taylor (Verts/ALE), blue-card answer.– I think you are entirely correct in making that assumption, and do not forget that Parliament has rejected these proposals, or something very similar, twice before. There is no recognition of environmental requirements – all the references to environmental assessment, bird life, habitat, Natura 2000, etc., were deleted. This is just a failed attempt to push on to Parliament another unwelcome version of basically the same thing, and we should say the same: ‘No’.
Jill Seymour, on behalf of the EFDD Group.– Mr President, the port services regulation is not required or wanted in the United Kingdom. Unlike most of continental Europe, the UK has very competitive ports, with the lion’s share in the private sector. The EU has tried to regulate ports without success on two previous occasions and this is the third attempt. As the majority of ports in the UK are privately owned, successful and efficient, it is not for the EU to regulate British ports.
With the Brexit referendum on 23 June, the people of the United Kingdom will vote to leave and we will free ourselves from the excessive rules, regulations and red tape imposed by this place. We will then rejoin the rest of the world and take back our freedom to run and operate our own businesses. Britain has a long and proud history trading with the world and our ports are the doors to our prosperity. This port service regulation will do more harm than good, and the UK will be better off out.
Marie-Christine Arnautu, au nom du groupe ENF.– Monsieur le Président, la libéralisation des services portuaires est un vieux serpent de mer européen. Bien que la Commission européenne ait déjà essuyé deux échecs au début des années 2000, elle revient à la charge: jamais deux sans trois.
La proposition de la commission est inacceptable. D'une part, elle tente d'uniformiser les grands ports européens, qui ont des organisations différentes, empêchant, de fait, les États membres et les gestionnaires portuaires d'encadrer ces services en fonction de l'expérience. D'autre part, sous prétexte de compétitivité et dans l'optique d'attirer davantage d'investissements, elle met l'accent sur la nécessité de libéraliser certains services. Cela aurait pour conséquence néfaste d'empêcher les États d'exiger que certains services se fassent sous pavillon national pour des raisons de sécurité. Remplacer des marins, pilotes ou remorqueurs qualifiés par des personnes sous-qualifiées, sous-payées car employées sur un bateau battant pavillon de complaisance, n'est pas envisageable.
Les amendements de la commission des transports sont positifs, mais, au bout du compte, ce règlement sera une coquille vide. Alors pourquoi vouloir continuer à tout prix à harmoniser et à privatiser? Voulons-nous que nos ports, éléments stratégiques de notre économie, soient rachetés petit à petit par des investisseurs étrangers, comme ce fut récemment le cas du Pirée, repris par le groupe chinois Cosco?
Pour ces motifs, nous voterons contre la proposition de la Commission et contre la proposition du Parlement européen.
Marian-Jean Marinescu (PPE).– Domnule președinte, doamnă comisar, subiectul a fost și este încă intens dezbătut. Există opinii diverse și divergente cu privire la unele prevederi. S—a ajuns, totuși, la un compromis încurajator: regulamentul va permite crearea de locuri de muncă, dezvoltarea și creșterea competitivității importantului sector economic format de porturi; permite autonomie pentru stabilirea tarifelor, creând condiții mai bune pentru competiție și pentru servicii de calitate mai bună la prețuri accesibile; introduce transparența financiară, asigurând condiții egale pentru toți actorii și mijloace de combatere a ajutorului de stat ilegal.
Regulamentul se va aplica tuturor porturilor incluse în TNT. Statele membre au, totuși, flexibilitatea de a nu include porturile din rețeaua globală din regiuni periferice. Porturile mici au flexibilitate în a evita birocrația și costurile disproporționate pentru a întări eficiența și calitatea serviciilor.
Situația economică și competiția din sector cer imperios o decizie care este discutată de mai mult de zece ani. Negocierea cu Consiliul este necesară și poate conduce la eliminarea controverselor actuale.
Ismail Ertug (S&D).– Herr Präsident, sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen, verehrte Frau Kommissarin! Zunächst einmal geht mein Dank an den Berichterstatter, Herrn Fleckenstein, für die schwierige Arbeit, die er hinter sich gelassen hat.
Man sollte nicht vergessen, dass wir es mit einem Vorschlag der Europäischen Kommission aus der sogenannten Kallas-Ära zu tun hatten, die Turboliberalisierung in allen Bereichen zum Ziel hatte. Insofern war es umso schwieriger, für den Berichterstatter, einen Kompromiss zu finden. Wie der Name eben schon sagt, ist ein Kompromiss nicht zu 100 % das, was jeder sich wünscht. Aber dennoch muss man bereit sein, Kompromisse zu schließen.
Wenn wir uns jetzt dieses Papier anschauen, das auf dem Tisch liegt, dann sehen wir, dass die Zwangsliberalisierung, die in der ursprünglichen Fassung der Europäischen Kommission hätte kommen sollen, verhindert worden ist. Wenn wir in uns gehen, dann sehen wir, dass die Häfen nun selbst entscheiden können, wie sie ihre Hafendienste anbieten wollen.
Was für mich persönlich mit das Hauptargument war, letztendlich auch zuzustimmen, sind die sogenannten Mindestanforderungen, die der Berichterstatter herausverhandelt hat, Mindestanforderungen zum Beispiel bei der Aberkennung der sogenannten good reputes bei Nichteinhaltung von Sozial- und Arbeitsstandards. Dass auch Streikrecht verbindlich hineinverhandelt worden ist, ist ein Gewinn. Denn ich erinnere mich an viele andere Dossiers, wo uns das nicht gelungen ist.
Wenn wir uns die Verdienste oder zumindest das, was im Bereich Transparenz herausgekommen ist, ansehen, dann kann man all diese Punkte zusammenfassen und am Schluss zum Ergebnis kommen, dass, wenn ich das so sagen darf, das Glas halb voll ist und nicht halb leer und insofern eine Zustimmung durchaus in Ordnung ist.
Jacqueline Foster (ECR).– Mr President, first of all I would genuinely like to thank Mr Fleckenstein for his hard work, enduring work, on this dossier, but regrettably I do not believe that the changes have gone far enough.
It was actually a Conservative government in 1981 that began the process of privatising the ports in the United Kingdom, and therefore I will not support anything that would jeopardise the success that this has brought to the UK economy and on growth and jobs. I would also just like to assure an earlier speaker that we are not inundated with thousands of Philippino workers who are loading and unloading our ships.
Both Conservatives and our Polish colleagues and others will support a rejection of this Commission proposal. We believe that competition between ports rather than prescriptive regulation on ports’ internal operations is a greater driver for efficiency. The Commission’s proposal was overly-bureaucratic and does not fit well in our UK system of privatised and market-driven ports. Whilst we welcome some improvements in the Committee position, I am fully aware that both our UK port owners and trade unions remain firmly opposed to the proposal as it stands.
The present text could still interpret the open port duty in the UK as imposing public service obligations on private ports whilst we believe that the proposal on private and trust ports does not go far enough to guarantee their exemption from the regulation. Moreover, it is feared that the social provisions introduced by the rapporteur and others would gold—plate existing EU legislation dealing with the transfer of staff due to a change in the service provider as well as current ILO training and labour protection guidelines.
In addition, we are disappointed that the rapporteur’s compromise package did not include smaller ports from the provisions on market opening. It is for these reasons that I have re—submitted amendments which would exempt small ports from the regulation as well as amendments reflecting competitive market exemption in order to allow a fully competitive industry to be free to procure goods and services commercially, and lastly, an amendment which would exclude all private ports from the regulation. I hope they will have majority support, although my preference will be to reject the report.
Pavel Telička (ALDE).– Mr President, some colleagues have said that they are not entirely happy, and I need to say that nor am I – I think that many of us would not be. But the question is, what are the options? What we clearly know is that we need better access to ports, and we need better management, and for me that means we need better organisation. The question is also whether we, for another period of time, should ask public and private stakeholders to stay in legal uncertainty. So while I am not entirely happy with the proposal, and there are definitely issues that have to be addressed, I believe it is high time to submit the proposal for negotiations and do the fine-tuning during the negotiations. Sometimes, less is more. That is why, with this strong message, I will skip my time and give you five seconds extra.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Gesine Meissner (ALDE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Jetzt habe ich den Kollegen in Schwierigkeiten gebracht, weil er schon beinahe weg war. Ja, lieber Kollege Telička, jetzt sind es zwar gerade fünf Sekunden weniger gewesen, aber ich habe trotzdem eine Frage: Es ist ja verschiedentlich gesagt worden, dass zu wenig Transparenz hier dabei ist, dass zu wenig Flexibilität möglich ist für die Mitgliedstaaten, dass auch zu wenig darauf geachtet wurde, dass die Häfen sehr unterschiedlich sind, dass zu wenig getan wurde, um private Häfen eben auch private Entscheidungen treffen zu lassen. Wie stehen Sie denn dazu? Ist es wirklich zu wenig flexibel und zu wenig transparent und all dies?
Pavel Telička (ALDE), blue-card answer.– She might have done it on purpose because she knows that I am late for a meeting! I need to say that I see an improvement, definitely. I think that this is the degree to which I can subscribe to it. The question is what is in it that is not sufficient? I am sure that some of the elements are yet to be addressed, but I am sure that with good, solid effort we can make it happen. I would have a number of other issues, but for me the progress so far in comparison to the previous efforts is definitely sizeable and I am ready to support it and raise a hand in favour of negotiating and fine—tuning the proposal as it stands today.
Merja Kyllönen (GUE/NGL).– Arvoisa puhemies, satamapalveluasetuksen ympärillä on käyty hyvin kansallisesti värittynyttä keskustelua. Niinpä rohkenen kuvata tilannetta kotimaani Suomen näkökulmasta. Meidän satamakenttämme on kokenut viime vuosina laajan muutoksen siirryttyään vuoden 2015 alussa toimimaan osakeyhtiömuodossa markkinaehtoisesti toimivina yksityisoikeudellisina organisaatioina.
Käsittelyssä olevassa asetuksessa asetettavat tavoitteet ovat siten jo arkipäivää meidän suomalaisten satamanpitäjien toiminnassa. Pidän erityisen tärkeänä, että kaikilla Euroopassa olisi yhtäläinen säätelykehys satamapalveluiden järjestämisessä ja julkisten varojen läpinäkyvyydessä satamainvestointeja tehtäessä.
Asetuksen osalta lopputulema ei ole ehkä täydellinen tai aukoton, mutta minulle se on good enough. Kiitän esittelijää sekä eri ryhmien varjoja sinnikkäästä työstä ja toivon, että parlamentti säilyttää kylmähermoisuutensa loppuun saakka ja äänestää asian huomenna eteenpäin.
Karima Delli (Verts/ALE).– Madame la Commissaire, chers collègues, c'est la troisième fois que la Commission européenne tente d'imposer la libéralisation des services portuaires en Europe. On a beau en avoir changé le nom "organisation des services portuaires", ne nous mentons pas, il s'agit, là encore, de mettre en concurrence des services comme le lamanage, le remorquage et le pilotage dans tout un ensemble de ports, alors même que nombre d'entre eux sont très différents les uns des autres. Ce qui marche à Rotterdam, à Hambourg ou à Anvers, qui regroupent à eux seuls 20 % du transport de marchandises en Europe, ne marche pas forcément dans un port comme celui du Havre. Hélas, votre étude d'impact ne tient absolument pas compte des spécificités des ports. Pire, elle impose une vision uniforme au mépris de la réalité, au mépris du vécu des gens, au mépris des exigences environnementales, au mépris des exigences sociales.
Notre objectif devrait être de préserver les littoraux et la sécurité dans les ports, d'une part, mais aussi de protéger les salariés, d'autre part. Tout cela est aujourd'hui mis en danger par votre projet. La principale demande des ports européens n'est pas la libéralisation. Ce qu'ils demandent, c'est une clarification des règles européennes, par exemple en matière d'aides d'État. Or, la Commission refuse depuis des années de publier les lignes directrices spécifiques aux aides d'État pour les ports. Même si certaines dérogations à la libéralisation ont été obtenues dans les négociations, ce texte ne présente pas suffisamment de garde-fous, d'avancées réelles, pour pouvoir être soutenu. Dans ces conditions, nous ne pouvons que voter contre ce projet.
Rosa D'Amato (EFDD).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, la relazione sembra aver compreso le differenze fra i vari porti europei. La novità più significativa della relazione è la soppressione delle disposizioni relative all'accesso al mercato dei servizi portuali a favore di modelli organizzativi più flessibili e di una maggiore discrezionalità per gli Stati membri. Non può esserci un'unica soluzione legislativa per tutti i porti europei, data la loro diversità.
Ma importante è assicurare l'autonomia, stabilire regole trasparenti e la possibilità di rendere i porti più competitivi. Anche se la relazione ha subito diverse modifiche, si tratta comunque di un cambiamento importante, che arricchisce la politica portuale dell'Unione europea, di una dimensione sociale significativa.
Sono lieta che la relazione riconosca il ruolo delle parti sociali settoriali nel trattare temi quali l'automazione e l'innovazione tecnologica. Il dialogo sociale deve svolgere un ruolo cruciale nella lotta contro il lavoro precario, il quale, ahimè, è diffuso soprattutto nei paesi del Sud Europa.
Faremo di tutto affinché i principi quali diritti sociali, la trasparenza sui fondi pubblici, gli aiuti di Stato, l'esclusione dei piccoli porti e gli eccessivi oneri amministrativi, siano mantenuti dal testo che sarà sottoposto alla firma.
PRÉSIDENCE DE MME Sylvie GUILLAUME Vice-présidente
Luis de Grandes Pascual (PPE).– Señora Presidenta, los puertos son un componente fundamental para la creación de una red transeuropea integrada y eficiente, al servicio de los ciudadanos y de la industria de la Unión Europea.
La Comisión Europea es consciente de ello, y por ello ha realizado dos intentos —este será el tercero— para mejorar su funcionamiento. Pero lo que inicialmente perseguía (más competencia, transparencia, igualdad de trato, libertad de establecimiento, protección social y eficiencia) se ha transformado en un traje a medida, trufado de excepciones, opaco, diseñado para determinados puertos y desconectado de la realidad de la cadena logística. Además, el informe se inmiscuye en competencias de los Estados miembros que forman parte de su esencial constitución económica.
En el caso de España, los puertos forman parte del dominio público. Por ello, las tasas por su uso no pueden ser fijadas mediante una negociación entre operadores privados, negociación a la que el ponente añadido la opacidad. Lo siento. La delegación española del Partido Popular votará mañana en contra de este informe por conducir al aislamiento de los puertos de la red de transporte, no responder al interés general y no respetar las disposiciones constitucionales de los Estados miembros. Lo lamentamos.
Hay quien dice que este tercer intento va a ser el único viable; pero, señora Comisaria, no será por su ambición, sino por todo lo contrario.
La modernización de los puertos en Europa va a seguir siendo una asignatura pendiente y con ello no será posible la comodalidad, es decir, la simbiosis entre los diferentes modos de transporte.
Christine Revault D'Allonnes Bonnefoy (S&D).– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, le texte sur les services portuaires a longtemps été une créature mythique dont nous entendions beaucoup parler mais qu'en définitive, nous ne voyions jamais. Pourtant, après des mois de travail, Knut Fleckenstein, notre rapporteur socialiste, est parvenu à élaborer un texte pour lequel nous serons appelés à voter demain.
Ce texte est le fruit de longues et laborieuses négociations pour aboutir à des compromis qui ont radicalement transformé la proposition initiale ultralibérale de la Commission. Avec d'autres collègues, j'ai moi-même fait un important travail d'amendement et je suis heureuse que Knut Fleckenstein en ait repris une grande partie.
Il est ainsi fait mention de l'obligation de pavillon national pour les services les plus sensibles, ce qui stabilisera la situation juridique des ports qui s'y conforment déjà. Les obligations de service public sont également inscrites noir sur blanc dans le rapport, ce qui va dans le sens d'une Europe plus sociale. La transparence financière est un point essentiel du texte, ce qui permettra une concurrence plus juste et plus saine entre les ports européens, mais les ports les plus petits ou les plus vulnérables n'auront pas autant d'obligations administratives que les grands, pour leur éviter d'étouffer sous le poids de la bureaucratie.
Dans sa version adoptée au sein de la commission des transports et du tourisme, le texte offre les garanties sociales nécessaires pour nous, socialistes, tout en garantissant aux États membres la marge de manœuvre nécessaire pour leur permettre de conserver leurs modèles nationaux. En effet, il y a une très grande variété d'organisation des ports en Europe, et il ne faudra pas imposer de force un standard unique qui, de plus, risquerait de moins bien fonctionner que les modèles existants.
Le texte actuel est satisfaisant, et il ne faudrait surtout pas qu'il soit abîmé en trilogue. C'est la position des représentants élus par les citoyens qui devra l'emporter. C'est pourquoi le Parlement doit arriver aux négociations avec la position la plus forte possible, et cela passera par le vote le plus unanime possible.
En effet, demain, il s'agit bien de voter pour le texte qui servira de base au trilogue: il ne s'agit pas d'avoir un texte à tout prix, mais d'avoir un bon texte. La question se reposera lorsqu'un accord aura été trouvé avec le Conseil et la Commission: si le résultat devait être décevant, le Parlement pourra alors exercer son pouvoir de codécision en le rejetant, car il vaut mieux, dans le cas présent, ne pas avoir d'harmonisation plutôt qu'une mauvaise harmonisation.
Izaskun Bilbao Barandica (ALDE).– Señora Presidenta, la eficiencia de los puertos europeos es una de las claves de la competitividad de la Unión. Por eso apoyamos este informe que añade eficiencia, transparencia financiera y autonomía a la gestión de estas infraestructuras, fomenta la eficacia y competitividad en igualdad para todos, quiere aligerar la burocracia aduanera sin perder el control, protege mejor los derechos de los usuarios y trabajadores portuarios y garantiza que algunos servicios esenciales, como el del pilotaje, cumplan sin interferencias privadas sus funciones de interés público.
Esperamos que la autonomía portuaria, expresada en diferentes modelos de gestión, la profesionalidad y la libre competencia favorezcan la innovación y la creación de nuevos y mejores servicios. Por ello, nos oponemos a admitir excepciones que permitan a algunos Estados centralizar la política de precios mediante tasas, una práctica que impide que los puertos, sin perder su condición de públicos, fijen con plena autonomía sus tarifas. Las asociaciones profesionales europeas lo consideran, además, evidentemente lesivo para la competitividad de quienes padecen esa restricción y una amenaza para la autonomía y transparencia de todos los puertos de la Unión.
Tania González Peñas (GUE/NGL).– Señora Presidenta, me gustaría señalar un elemento que para nuestro Grupo es fundamental y es que se ha conseguido desplazar el centro de gravedad de este informe desde la obsesión por la liberalización hacia los aspectos laborales y sociales.
La liberalización —mejor llamada privatización— de los puertos, trenes y servicios públicos en general no libera, al contrario, condena al modelo social, porque los beneficios solo se obtienen deteriorando las condiciones laborales y la calidad del servicio. Cuando se anteponen los intereses de las grandes empresas a los de las personas, el resultado es que se acaba combatiendo el dumping social de los competidores con más dumping social dentro de Europa. Ese no es nuestro modelo, esa no es nuestra solución.
El camino en el que tenemos que trabajar es conseguir puertos más eficientes, transparentes y sostenibles medioambientalmente sin degradar las condiciones laborales ni la calidad del servicio.
Dieter-Lebrecht Koch (PPE).– Frau Präsidentin, Frau Kommissarin, verehrte Kolleginnen und Kollegen! An Liberalisierungsbestrebungen für Hafendienstleistungen kann ich mich gut erinnern. Nach 2001 und 2004 liegt uns nun ein erneutes, ein drittes Hafenpaket vor, und das auch schon seit 2013.
Obwohl sich die Parlamentszusammensetzung seither wesentlich verändert hat, ist das Haus seinen hohen Ansprüchen treu geblieben. Auch mit dem heute zur Debatte stehenden Bericht wird es zu keinem bedingungslosen Zwang zur Liberalisierung für konkurrierende Anbieter kommen. Deshalb danke ich dem Berichterstatter, der unser Ziel nicht aus den Augen verloren hat und sich stets für die Freiheit der Organisation von Hafendiensten eingesetzt hat. Aufgrund der sehr unterschiedlich ausgeprägten Häfen in Europa war es wohl auch so schwierig, einen kohärenten Text zu erstellen. Ich meine aber, dem Berichterstatter ist ein guter Mittelweg gelungen. Vor allem begrüße ich die deutliche Forderung nach Transparenz, sowohl bei der Wahl der Anbieter – hier darf es zu keinen Diskriminierungen kommen – als auch bei den finanziellen Beziehungen und bei den Entgelten für die Nutzung von Hafendiensten oder der Hafeninfrastruktur.
Ich begrüße vor allem, dass zur Aufrechterhaltung der Sicherheit und der Wettbewerbsfähigkeit unserer Häfen Arbeitnehmer auch in diesem Sektor gut ausgebildet und kontinuierlich weitergeschult werden müssen. Ich werbe um die Zustimmung.
Paloma López Bermejo (GUE/NGL).– Señora Presidenta, la Comisión debe escuchar la posición firme de esta Cámara y de los trabajadores portuarios contra la liberalización del sector y debe actuar de una vez contra aquellos Estados que ignoran la norma europea cuando se definen nuevos estándares sociales.
Consideramos que esta propuesta mejora las condiciones de trabajo en los puertos, algo que pedíamos ya en la opinión de la Comisión de Empleo. Se obliga a formar laboralmente en condiciones seguras y saludables a los trabajadores portuarios y se apoya la negociación colectiva, a la vez que se obliga a respetar mínimos sociales y laborales a las empresas portuarias.
Pero avisamos: estos derechos deben aplicarse por igual a los trabajadores de puertos públicos o privados. Nos oponemos firmemente a las exclusiones que nos pide ahora la derecha.
Y quedan todavía flecos por solucionar: por ejemplo, la insuficiente protección de los trabajadores en caso de transferencia del servicio y los obstáculos a la financiación pública de los puertos. En este sentido, nos parece especialmente grave que pueda ponerse en duda la necesidad de garantizar el control público de infraestructuras clave como son los puertos.
Massimiliano Salini (PPE).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, grazie Commissario, mi complimento per il lavoro svolto dal relatore e dai relatori ombra. Un ringraziamento in particolare alla collega Vozemberg, relatrice ombra per il mio gruppo. L'impegno che è stato profuso nel tentativo di far convergere le tante e differenti esigenze dei numerosi porti europei va apprezzato, anche se la risposta non è – come tanti colleghi hanno detto – sempre soddisfacente.
E quali sono i punti su cui, durante la fase di negoziato dei triloghi, noi saremo attenti e controlleremo affinché vengano garantiti i punti forti della presenza dei porti nel sistema di sviluppo europeo? Il primo punto è che si sia chiaro che non tutti i porti, come dicevamo, sono uguali. E vi è una differenziazione evidente tra quanto accade nei porti del Nord Europa e quanto accade nei porti del Sud Europa. Nel mio paese, in Italia, abbiamo un enorme numero di passeggeri, anche nell'ambito turistico, che cubano circa sette-otto milioni di presenze all'anno, quasi il 23%, dei movimenti a livello continentale.
Siamo consapevoli degli enormi numeri che passano attraverso i porti europei nell'ambito delle merci – più del 75% tra import e export, oltre il 37% del mercato interno – e quindi sappiamo quanto sia necessario e complicato far convergere tutte le esigenze. Da questo punto di vista, quindi, anche nell'ambito sociale, chiediamo attenzione perché i porti continuino ad essere il punto dove convergono grandi investimenti per il futuro dell'Europa.
Per cui diciamo sì al negoziato e sì a questa relazione ma con un'attenzione particolare affinché tutte queste differenti esigenze convergano verso un grande obiettivo comune.
João Ferreira (GUE/NGL).– Senhora Presidente, há muito que os portos e o trabalho portuário estão sob o ataque do grande capital e dos seus representantes políticos. Forçar a desvalorização da força de trabalho é vital para reduzir custos e aumentar lucros, num quadro de cada vez mais acirrada concorrência à escala mundial, de crescente liberalização e desregulação dos mercados e da progressiva privatização do setor portuário, impulsionada pela União Europeia.
A situação em Portugal é paradigmática. Protegido pela ingerência da troica e pelo seu governo de mão, o patronato anteviu uma oportunidade para regressar ao tempo das casas de conto, da exploração desenfreada. Não satisfeitos com a precariedade já existente nunca estão, querem ir mais longe, querem sempre ir mais longe na exploração. Valeu e vale tudo, até criar um sindicato fantoche, mas valeu também a unidade e a combatividade dos trabalhadores portuários. Não tenhamos ilusões, é isto que pode travar o passo à Comissão Europeia, aos interesses que esta defende e aos seus gravosos intentos, defendendo os direitos dos trabalhadores e o interesse nacional.
Elżbieta Katarzyna Łukacijewska (PPE).– Pani Przewodnicząca! Pan sprawozdawca powiedział, że dzisiejszy projekt jest lepszy niż dwa poprzednio odrzucone. Myślę, że po piętnastu latach Europa w tym zakresie zasługuje na bardzo dobre przepisy, które nie pozostawiają wątpliwości interpretacyjnych. Panie Sprawozdawco! Polska nie ma problemów z przejrzystością. Polska, my mamy obawy, które wzbudzają zapisy tego rozporządzenia nieuwzględniające specyfiki portów w krajach Unii Europejskiej, kierując się zasadą, że jedno wspólne europejskie podejście jest lepsze niż działania podejmowane na poziomie państw członkowskich. Z takim podejściem nie możemy się zgodzić. Nie możemy też popierać przepisów, które zwiększają biurokrację i spowodują konieczność zmian w zakresie kompetencji wielu polskich instytucji.
W Polsce posiadamy bardzo dobre przepisy, które gwarantują przejrzystość finansową, swobodę działalności gospodarczej, konkurencję, odpowiedni nadzór. Polskie porty rozwijają się bardzo dobrze i obawiamy się, że te zapisy zaburzą ten rozwój. Dlatego też polska delegacja będzie głosowała przeciwko temu rozwiązaniu, doceniając zarówno wysiłek sprawozdawcy, jak i wszystkich zastępców.
Interventions à la demande
Stanislav Polčák (PPE).– Paní předsedající, já bych rovněž vyjádřil naději, že tento třetí pokus o schválení této zprávy, respektive této legislativy, bude úspěšný.
Vítám a oceňuji na tomto návrhu, že do jisté míry ustupuje od některých ustanovení v rámci sociální části. To lze bezesporu ocenit. Nicméně považuji za důležité, aby Komise nadále prosazovala, tak jak plyne z toho návrhu, jednotná pravidla pro fungování přístavu.
Aby tato pravidla vytvářela dostatečnou konkurenceschopnost a konkurenční napětí, protože dnes jsme rovněž svědky situace, kdy se zneužívá trhu. Kdy se zneužívá situace právě v přepravních a zbožových výkonech v rámci tranzitu.
Takže pro nás je podstatné, byť jsme vnitrozemský stát, Česká republika, aby tato pravidla byla skutečně konkurenceschopná i do budoucna, aby nastavovala transparentní, jednoduchou síť pro přepravu zboží.
Richard Howitt (S&D).– Madam President, these coast ports which I represent are a major engine for jobs and growth: one million square feet of new distribution space last year at Felixstowe, Britain’s biggest container port; a new port at London Gateway; GBP 100 million investment in the port of Tilbury, adding to modern crane facilities provided with the help of the EU motorways of the sea; the port of Ipswich playing a major economic role for the Haven gateway, and Great Yarmouth for the economy in Norfolk. That is why I reiterate to my friend Knut Fleckenstein a call to use the negotiation to promote competition between European ports. To ensure a genuine level playing field for state aids, I am worried about the proposed exemptions. I think we have to heed the warnings of the European Towage Association, which predicts environmental catastrophe. I do not ask him for different arrangements for the UK; instead, while the British Government opposes the social and employment aspects in Articles 10(2) and 10(a), I ask him to defend them and to support Amendments 146 and 147, which I co—signed, on enhanced safety and collective bargaining rights. The Port Service Regulation has been refused twice, and if jobs, employment rights, investment and safety are not guaranteed, it should be rejected again.
Ruža Tomašić (ECR).– Gospodine predsjedniče, u izvješću su predstavljene kvalitetne izmjene u odnosu na prijedlog Europske komisije. Posebno pozdravljam odbijanje jedinstvenog sustava upravljanja jer smatram da moramo poštovati svu raznovrsnost lučkog sustava Unije te ojačati modele organizacije lučkih usluga koji se trenutno primjenjuju diljem kontinenta.
Drago mi je da je nadležni odbor uvažio potencijal koji proizlazi iz ovakve raznolikosti i stavio naglasak na zajedničke minimalne zahtjeve i njihovu učinkovitu provedbu. Nažalost, u ovom se domu prečesto inzistira na lošim univerzalnim rješenjima pa je ovo izvješće dobrodošla iznimka koju valja podržati.
Smatram da je u izvješću dovoljno naglašena i važnost financijske transparentnosti pri korištenju javnih sredstava, a inzistiranje na načelu proporcionalnosti pri naplati pristojbe čiji iznos više neće moći biti nesrazmjeran ekonomskoj vrijednosti pružene usluge također predstavlja važan korak u pravom smjeru.
Ramon Tremosa i Balcells (ALDE).– Madam President, this port regulation is a very good attempt to set a level playing field for all European ports and also to enhance their competitiveness. Business as usual in some Member States has until now protected the interests of the centralised port bureaucracy of some Member States instead of the interest of consumers, enterprises and economic growth. Europe needs to be successful in sharing best practices, like the ports’ fiscal autonomy, among the more reluctant reformers of the European Union.
As a Catalan MEP I welcome this report and I hope that this legislation makes it through with minimum changes in the negotiation with the Council.
Igor Šoltes (Verts/ALE).– Ta uredba, ta dokument naj bi torej po mnenju predlagatelja izboljšal konkurenčnost, trasparentnost, manj birokracije za uporabnike. Po mnenju komisarke ponuja pogled v prihodnost, modernizacija pristanišč.
Seveda pristanišča pomenijo vrata v svet. Večkrat je bil danes omenjen tudi problem delovnih mest. Seveda tukaj ne govorimo kar tako o delovnih mestih. Želimo si seveda dostojnih delovnih mest za dostojno plačilo in torej tudi ustrezno nadaljevanje pogajanj o kolektivnih pogodbah, ker seveda na prvem mestu je tudi varnost in pa seveda socialne pravice.
Glede na to, da se poskuša doseči čim bolj enakopraven položaj tudi glede na evropski proračun, pričakujem, da bo tudi s strani Komisije poskrbljeno, kolikor se to da, za uravnotežen razvoj pristanišč glede tudi na njihove različnosti in prednosti.
Tim Aker (EFDD).– Madam President, Tilbury Docks, in my constituency, is linked to one in ten jobs within Thurrock. The success of those jobs relies on the success of the port. At DP World within Thurrock Borough, trade is growing, and this would be the worst possible time to put more regulations on them, especially as trade is growing with the rest of the world outside the EU.
This is a case in point with our referendum coming up: why should EU rules affect non—EU trade that has absolutely nothing to do with the European Union? We will be opposing it for those reasons. The best people to govern our ports are the people that should govern our laws – the British people themselves.
Diane Dodds (NI).– Madam President, I want to speak tonight on behalf of Northern Ireland’s ports, which would be devastated by these proposals. This is yet another example of the EU trying to impose a one-size-fits-all solution.
Ports in Northern Ireland are already part of a thriving, competitive independent UK sector. Belfast Harbour handles goods valued at GBP 30 billion annually, 700 companies are based in the harbour estate, over 22 000 people are employed there. Foyle Port supports an estimated 1 000 jobs, representing wages of GBP 26 million annually into the local economy.
No political union should seek to jeopardise these benefits for local people. What we have in this proposal are bureaucratic obstacles to growth and job creation, the imposition of excessive regulation and oversight. It penalises the ports as being service providers. Of course we all know that if this gets through, it is simply the beginning. Tomorrow I will be voting to reject this approach and to protect Northern Ireland’s economy.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Knut Fleckenstein (S&D), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Frau Kollegin, können Sie mir zwei, drei Beispiele nennen, was Sie meinen, wenn Sie die nordirische Wirtschaft schützen wollen? Was gefährdet diese Wirtschaft besonders? Ich glaube nämlich, dass die nordirische Hafenwirtschaft sehr wohl davon profitieren könnte, weil sie nämlich gar nicht gezwungen wird, irgendetwas groß zu ändern.
Diane Dodds (NI), blue-card answer.– Thank you to the rapporteur for his question. I want to absolutely confirm with the rapporteur that I have consulted at great length with the Northern Ireland ports, and the Northern Ireland ports are absolutely opposed to these changes. They see them as being anti-competitive, they see them as blocking growth and job creation and, in a place like Belfast which is relatively small, support for 22 000 jobs is absolutely vital.
Seán Kelly (PPE).– Madam President, coming from the island of Ireland, ports are obviously very important to us, and thankfully we have some fine ports both in Northern Ireland and in the Republic of Ireland. Post COP21, the role of the maritime sector, shipping and ports are going to be very important in helping us to meet our targets regarding emissions, and particularly the development of the motorways of the seas. For that reason, it is important that ports are functioning properly and that there be transparency, intra-port competition, and that the rights of workers, etc., be protected. But we also need to develop the core network corridor, especially for ports like Shannon Foynes in my own constituency, which is one of the deepest ports in Europe – and with the Panama Canal now doubling its capacity, deep ports are going to be required. By the extension of the network corridor, this would be a huge asset both to Shannon Foynes and, indeed, to Europe generally, and I think that is something we should consider.
Inés Ayala Sender (S&D).– Señora Presidenta, es el tercer intento de europeizar los puertos y querría plantear qué significado le damos esta vez. Para el Comisario Kallas, que fue quien puso el texto inicial encima de la mesa, consistía en aplicar reglas de competencia dentro de los puertos, imponiendo dinámicas de competencia a los distintos servicios del puerto, incluso a los vitales, como es el caso del practicaje, que debe responder a exigencias de seguridad, medio ambiente e incluso lucha contra la explotación laboral de las tripulaciones. De ahí que en esto sí que coincida con el ponente y el Parlamento. Me congratulo de que los hayamos excluido de una regla que lo ponía todo en peligro.
Para los puertos del sur era también la ocasión de establecer un sistema de transparencia para evitar la competencia injusta entre los del norte, que históricamente son ricos porque están financiados con fuertes ayudas de Estado, frente a los del sur, que no tienen estas ayudas. Cuál no ha sido mi sorpresa cuando he visto esta mañana que la Comisaria Vestager ha planteado la exención de las ayudas para infraestructuras de los puertos, evidentemente para aquellos que tienen posibilidades. De ahí que mi voto, también en vista de los problemas de las tasas portuarias del sistema español, no pueda ser positivo.
Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR).– Arvoisa puhemies, ehdotus on hyvä. Toki se on vesittynyt, viivästynyt ja osin epätäydellinen, mutta päivän päätteeksi, siinä on enemmän hyvää kuin huonoa.
EU:n satamat tarvitsevat yhtenäiset, ketään syrjimättömät pelisäännöt. Läpinäkyvyys ja avoimet menettelyt ovat kaikkien etu. Nyt äänestettävä ehdotus omalta osaltaan vahvistaa näitä sääntöjä. Siksi kannatan sitä.
(Fin des interventions à la demande)
Violeta Bulc,Member of the Commission.– Madam President, I would like to thank everyone for this most interesting debate. I have listened carefully to all of the comments, but some of the information in the debate is a bit outdated. State aid exemptions have been published today. The focus is now on the modernisation of ports to make them greener, more socially responsible and more innovative. The benefits are for all ports, not only a few in the north. The text is based on clear complementarity between EU and national levels, leaving ample room to adapt to local environments. The vote will decide if it is a stable legislative framework for ports. The momentum is there to improve the functioning of the trans-European transport network to create growth in ports and through ports, which also leads to new employment opportunities.
Regarding some of the comments by the honourable Members Anderson, de Grandes Pascual and Ayala Sender as regards the autonomy of ports in setting infrastructure charges, I am open to working with you constructively to find a solution during the trilogues. Like the Council, some of you think that the regulation should not prevent Member States from having their say on charges and port management. I hear you; be assured the Commission is willing to look at this question during the trilogues.
To honourable Members Seymour and Foster I would say that as regards private ports, we are open to solutions, but they must not allow private undertakings to abuse their dominant position or distort competition with other ports.
In response to honourable Members Taylor, Delli and Šoltes, allow me to highlight again the benefits the regulation brings for the environment. The internalised external cause the regulation will serve to develop a method for varying port charges according to the environmental performance of the ships. More generally, financial transparency and clearer rules on access to the market will encourage the investments which are dearly needed to make ports greener. I therefore see no disagreement with the objectives of the Green groups.
As regards Article 10 on the transfer of rights, let me be very clear: the transfer of staff should not be regulated at European level, but left to the Member States. We must respect national labour laws and the arrangements which have been developed by social partners. I am confident we will be able to clarify these during the trilogue. I hope this answers the call of honourable Member Anderson.
With that, I want to thank again the rapporteur and his shadows for their perseverance. The support from all major organisations show that the report on the table strikes the right balance, and that is what we have a chance to achieve tomorrow with positive support: a chance for a balanced agreement on ports, an agreement that can further strengthen the single transport area and the single market which has been a great achievement of the EU. I therefore encourage Members to support it; I believe we are ready for trilogues that can bring the final solution.
Knut Fleckenstein, Berichterstatter.– Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Es gab eine lange und intensive Diskussion – vor allem mit den Hafenbehörden, den Terminalbetreibern, den Gewerkschaften, zum Teil vor Ort in Piräus und Koper, in Triest und Rijeka, in Barcelona und Antwerpen, in Porto, auch in Hamburg. Denn wir haben gewusst, dass nach der katastrophalen Historie des Hafenpakets ein tragfähiger Kompromiss nur zustande kommen kann, wenn möglichst viele Stakeholder beteiligt sind. Nach 15 Jahren Diskussion, nach politischen Streiks selbst in Deutschland, einer beschädigten Außenfassade des Straßburger Parlaments – wenn sich die Älteren erinnern – ist es jetzt aufgrund von viel gutem Willen und harter Arbeit gelungen, weitgehend Einvernehmen zu erzielen.
Ich möchte Ihnen zum Abschluss aus einer E-Mail vorlesen, die uns in den vergangenen Tagen zugegangen ist:
‘On 8 March the European Parliament will be voting on the Fleckenstein report on the proposal for a port regulation. The European organisations representing the ports appreciate the efforts that have been made by the rapporteur and the shadow rapporteurs to reach a balanced compromise text thanks to an inclusive dialogue involving different stakeholders. We strongly believe that the work achieved so far by the rapporteur and the shadows should be supported in the plenary and is a solid base for opening the negotiation with the Council.’
Das ist geschrieben von der Generalsekretärin der ESPO, von der Generalsekretärin von FEPORT, von der politischen Sekretärin der Dockers and Fisheries von der ETF, vom Generalsekretär der Boatmen Association und von Kapitän Dirk Vael von den Pilots.
Meine Frage an die Kritiker ist: Könnte es vielleicht sein, dass all diejenigen, die damit in Zukunft arbeiten sollen und uns die Zustimmung empfehlen, doch nicht ganz daneben liegen?
La Présidente. – Le débat est clos.
Le vote aura lieu mardi 8 mars 2016.
Déclarations écrites (article 162)
Jonathan Arnott (EFDD), in writing.– Jobs could be lost at the Port of Tyne and Teesport if PSR is passed in this Parliament today. The proposed PSR will have a substantial impact on privately-owned ports. Most continental ports are in public ownership but 75% of British ports are in private ownership, so the United Kingdom will be the most affected. Ports will be forced to contract out services and appoint at least two service providers, even if only one is required. This will undermine the competitiveness of local ports in a tough market. The proposed PSR would also undermine commercial confidentiality. I am very concerned at the impact the regulations would have on Teesport: it is another kick in the teeth for hard-working people. Our local economy is under severe strain, and our transport links are a huge part of the fact that the North East is a net exporting region. We simply cannot afford to risk further loss of jobs at a time when our region already has the highest unemployment in the country. This proposal is a timely reminder that staying in the EU actually carries a substantial risk to local people’s jobs. The UK has Europe’s second-largest port sector, with 344 000 jobs across the country.
Claude Rolin (PPE), par écrit.– Chers collègues, je vous invite à voter en faveur du rapport sur la proposition de règlement établissant un cadre pour l'accès au marché des services portuaires et la transparence financière des ports. Je suis en effet d'avis que le futur règlement devrait permettre d'accroitre l'efficacité et de réduire le coût des services fournis dans les ports maritimes de l'Union européenne.
Dans ce rapport, je retiens plusieurs éléments. Tout d'abord, la nécessaire transparence au niveau des comptes des ports quant aux fonds publics. Il est normal, voire indispensable, que le citoyen puisse facilement identifier les fonds publics dans les comptes des ports. Un autre point sur lequel je souhaite insister est le droit pour le personnel de bénéficier de conditions de travail se fondant sur des normes sociales nationales, régionales ou locales contraignantes ainsi que d'une formation pertinente.
Maintenant, j'attends également des négociateurs du Parlement européen qu'ils insistent sur ces points dans les négociations avec le Conseil en vue d'obtenir un règlement final ambitieux dans l'intérêt de tous, et notamment des travailleurs et des citoyens.
Indrek Tarand (Verts/ALE), in writing.– I would have liked for the report to be more ambitious on the financial transparency aspect. Due to the complex nature of port organisation, especially of the larger ports, the transparency rules need to be strict on paper in order to achieve the desired effect in practice. Even in relatively small ports, such as the port of Tallinn, there are cases of corruption in which the political parties in power benefit from the corruption, and yet remain relatively insulated since their tool of choice is exercising control over the state-owned company. If, due to lack of transparency, these kinds of activities take a while to be discovered in small ports such as Tallinn, we can only imagine what the situation in larger ports could be. Ceterum censeo, parteipoliitikute juhtiv osalus riigiettevõtete nõukogudes on tarvis kogu Euroopas lõpetada ning nad tuleks asendada ekspertide seast leitavate juhtidega.
Janusz Zemke (S&D), na piśmie.– Jestem krytyczny wobec propozycji dotyczącej usług portowych. Chcę zapowiedzieć również, że konsekwentnie będę głosował przeciwko obecnej wersji sprawozdania. W moim przekonaniu państwa członkowskie UE mają już obecnie wystarczające kompetencje, by polepszać jakość usług portowych, modernizować urządzenia portowe i zwiększać przejrzystość finansową portów. Wbrew intencjom, projekt rozporządzenia może skutkować pogorszeniem warunków funkcjonowania portów. Niepokój budzą także przewidywane nowe kompetencje zarządów portów, polegające na możliwości ograniczenia liczby dostępnych usług portowych. Przecież uderza to wprost w zasadę swobody przedsiębiorczości i konkurencyjności. Swoje stanowisko opieram na licznych rozmowach ze specjalistami, w tym z zarządem portów w Gdańsku, Gdyni, Szczecinie i Świnoujściu.
15. Relatório Anual de 2014 sobre a proteção dos interesses financeiros da UE – Luta contra a fraude (debate)
La Présidente. – L'ordre du jour appelle le débat sur le rapport de Benedek Jávor, au nom de la commission du contrôle budgétaire, sur le rapport annuel 2014 sur la protection des intérêts financiers de l'UE – Lutte contre la fraude (2015/2128(INI)) (A8-0026/2016).
Benedek Jávor,rapporteur.– Madam President, the report on the protection of the EU’s financial interests is one of the most important reports that we discuss on a yearly basis here in Parliament. Not only because this is about money, a lot of public money, but also because in the troubled times that we have right now, building back confidence in EU institutions is a key issue for the European institutions and for every responsible European politician. We have to assure citizens of the European Union that their money is used properly, is transparent and is spent in a way which is in line with the EU regulation.
The report which we discuss on a yearly basis generally mirrors the opinion of the Commission and this year we had a good and quite detailed report. Of course Parliament as usual has its own priorities and issues to be raised in the debate.
The report we voted on in the Committee on Budgetary Control (CONT) has wide backing from different political groups and was voted for almost unanimously in the CONT Committee. Basically we concentrate on two levels of protection of the EU’s financial interests.
The first is protection of the revenue of the European Union, the own resources of the EU. From this perspective I think that it is very important to emphasise that VAT fraud is clearly an EU competence as VAT is part of the EU own resource system. The VAT gap is varying too not only at European level but also at Member State level. The VAT gap reached EUR 168 billion in 2013. So we welcome that the Commission supports a strong PIF directive, including VAT in the scope, but we have also to include it in the directive or the regulation on the European Public Prosecutor’s Office to be effective.
A couple of days ago too the European Court of Auditors published a special report on VAT issues and this supports our view that the EU system on VAT is not effective enough: Data coming from the Member States is not reliable; exchange of information among the Member States is not working properly; tax authorities do not cooperate effectively and the European Anti-Fraud Office (OLAF) does not have competence to investigate cross-border VAT fraud, so it is an important issue. But we also have to point out the problems with the recovery rate because in 2014 it was at the level of 24% which is a historical lowest point and this has to change.
The second level of the protection of the financial interests of the EU is proper spending of EU resources. The Member States and the Commission have shared responsibility for implementing approximately 80% of the European Union’s budget so the Commission has a lot of things to do here. We need sound financial management while spending EU money and it should be combined with a ‘best use of every euro’ approach.
We accepted a new public procurement directive but it is also important to check its implementation. I also have to mention the corruption index in our report. I have to raise the issue of the biannual anti-corruption report of the Commission, which we are eager awaiting in Parliament and we hope that this year it is going to include the 29th Chapter on the EU institutions as well, and better protection for whistle-blowers in the European Union and in the Member States as whistle-blowers are a very important part of anti-corruption activity.
I think that we had very good cooperation together with the shadow rapporteurs. We have prepared a report which I believe can count on well founded grounds on your support in the vote.
Kristalina Georgieva,Vice-President of the Commission.– Madam President, on behalf of the Commission I would like to thank the Committee on Budgetary Control and in particular the rapporteur, MEP Benedek Jávor, for the 2014 Report on the Protection of the EU’s financial interests, and also to express our gratitude for the strong commitment of Parliament to the fight against fraud. We fully share this commitment and welcome the report’s analysis, as well as many very valuable recommendations which we will thoroughly follow up on.
Let me flag up some of the key recommendations and how we are going about them. First, reporting on irregularities. Parliament has requested, and rightly so, to improve the comparability of data reported by Member States so we can actually have a picture that is understandable and allows us to draw conclusions from it. We have adopted in 2015 a new regulation concerning reporting on irregularities and on that basis we have launched with the participation of national experts the preparation of new guidelines on reporting. On that basis, data would now feed a new improved version of the irregularities reporting systems and I am very pleased to inform you that we expect this new improved system to be operational in the second quarter of 2016.
Secondly, national anti-fraud strategies. As the rapporteur pointed out, we have obligations together with Member States. Member States are becoming increasingly more effective in fighting fraud and this is visible by the increase of detection and also prosecution of fraud cases: 1 649 cases overall. This is more than in 2013, but the recovery rate has to be beefed up, it has to be improved, and we believe that a lot more can be done in prevention, detection, reporting, prosecution and sanctioning if we are to have Member States embracing what Parliament is supporting very much, namely national anti-fraud strategies. So far this is not mandatory, it is voluntary. Five Member States have adopted such strategies. We encourage others to do it and we work already with those who have done it so we can actually improve the actions on the basis of exchange of best practices and experience.
Third, the rapporteur mentioned public procurement following the special report of the Court of Auditors on this issue, on public procurement. The Commission is looking at how to improve the functionalities of the irregularities management system which I mentioned, and the possibility to have interoperability between different databases so we can make best possible use of information and, of course, enhance transparency. We know that transparency is the taxpayers’ best friend, so the more we can do in this area, the better for the protection of the financial interests. There is a proposal to publish beneficiaries, and I want to clarify that the current legislation already foresees this and lists the type of information that needs to be published.
Fourth, corruption indicators. Concerning statistics and indicators on corruption in the Member States, there are significant differences in terms of definition and statistical recording practices, so we have to work on that over the medium term so we can have greater availability of corruption information, and I want to use this moment to respond. Yes, we are working on the biannual anti-corruption report so it will be available in 2016.
Fifth, the follow-up of OLAF recommendations at national level and the establishment of a European Prosecutor’s Office. We agree that comprehensive prosecution of crimes against the EU’s financial interests is essential and that more has to be done in Member States to follow up on OLAF’s recommendations and also to provide feedback to OLAF on actions taken. We think that the establishment of the European Prosecutor’s Office will help us in this regard and we also believe that the evaluation of Regulation 883/2013 governing OLAF’s investigations, to be completed by 2017, will provide an opportunity also in this regard. Like the rapporteur, we believe that VAT fraud should be part of the work of the European Public Prosecutor’s Office, it should be covered by the PIF Regulation. We also believe that it is essential that the mandate of the EPPO is clear about that and that discussions between the co-legislators should be brought to a successful conclusion as soon as possible, so that we have the best possible EPPO we can design.
Finally, there has been a question in the committee on what we can do specifically on the independence of OLAF’s supervisory committee secretariat. I want to take the opportunity to report that on 4 March we have taken a decision in the Commission and we adopted a proposal for an amendment of the OLAF Regulation to transfer the Supervisory Committee secretariat to the Commission and we hope that there will be swift action by the legislator to adopt this proposal, so any appearance of a conflict of interests, any perceived conflict of interest can be eliminated. I thank Members for their attention and I look forward to the debate this evening.
Sander Loones,Rapporteur voor advies van de Commissie internationale handel.– Het is erg om belastinggeld te verspillen, maar het is een levende schande om te frauderen met belastinggeld. En daarover gaat het verslag dat wij vanavond bespreken. Ik heb er wel een aantal opmerkingen bij.
1. Ik roep de Commissie en het Bureau voor fraudebestrijding OLAF op om nog een tandje bij te zetten. Toen ik de bedragen zag in het verslag was ik enigszins verbaasd. Wij kennen toch allemaal de verhalen over fraude in het kader van bijvoorbeeld het cohesiebeleid of rond de landbouwsubsidies.
2. Mijns inziens zou dit verslag nog wat meer aandacht kunnen besteden aan preventie, want ook in het kader van fraude geldt dat voorkomen beter is dan genezen.
3. Tenslotte merk ik op dat het verslag pleit voor de oprichting van een nieuw Europees agentschap, nóg een Europees agentschap, een derde agentschap naast Eurojust en naast OLAF. En ik vraag mij oprecht af of dit echt nodig is en of dit niet veel efficiënter kan.
Mercedes Bresso, relatrice per parere della commissione per gli affari costituzionali.– Signora Presidente, onorevoli colleghi, vorrei ricordare come il mantenimento della fiducia dei cittadini europei nelle istituzioni dell'Unione e la loro adesione al progetto di integrazione europea deve restare uno degli obiettivi principali al centro della politica di protezione degli interessi finanziari dell'Unione che la commissione persegue. La corruzione e la frode ai danni del bilancio dell'Unione sono direttamente proporzionali a una mancanza di trasparenza delle procedure di assegnazione e gestione e spesa dei fondi europei.
È necessaria quindi, a mio avviso, una netta distinzione tra la frode e l'errore e devono essere date informazioni tanto sulle frodi quanto sugli errori più frequenti, presentando anche esempi concreti, affinché gli utilizzatori dei fondi dell'Unione europea e le autorità di gestione siano meglio informati e sia quindi meglio possibile distinguere con nettezza fra la frode o l'errore, magari dovuto a difficoltà che cercheremo di temperare e ridurre con l'attività relativa al progetto "Legiferare meglio".
Ma, nel frattempo, credo che dare questa netta distinzione fra le due tipologie possa aiutare molto gli utilizzatori e anche permettere di trovare coloro che davvero sono dei frodatori.
Julia Pitera, w imieniu grupy PPE.– Pani Przewodnicząca! Obowiązkiem instytucji – zarówno europejskich, jak i narodowych – jest dbałość o pieniądze podatników. Muszą one stać na straży prawidłowego wydatkowania pieniędzy unijnych. Dlatego walka ze wszelkimi patologiami w tym obszarze musi stanowić priorytet, zwłaszcza że nadużycia finansowe i korupcja są źródłem finansowania przestępczości zorganizowanej oraz grup terrorystycznych – i co bardzo ważne – podważają zaufanie obywateli do instytucji publicznych oraz procesów demokratycznych. Wpływają też negatywnie na konkurencyjność Unii w gospodarce światowej. Zwalczanie nieprawidłowości i nadużyć finansowych utrudnia różnorodność systemów prawnych i administracyjnych państw członkowskich. działania Komisji muszą więc być intensywne i systematyczne. Skuteczne odzyskiwanie nienależnie wypłaconych z budżetu Unii środków, efektywniejszy pobór zasobów własnych oraz ustanowienie jednolitych zasad w zakresie sprawozdawczości to nieodzowne elementy skutecznych działań. Wyłaniane zaś do realizacji projekty powinny służyć wzrostowi gospodarczemu i tworzeniu miejsc pracy. Równocześnie Komisja powinna promować przepisy w sprawie ochrony osób zgłaszających nieprawidłowości, wspierać dostęp do informacji oraz przejrzystość działalności lobbingowej. Uzasadnione wątpliwości budzi natomiast propozycja wsparcia finansowego dla transgranicznego dziennikarstwa śledczego, które – otrzymując pieniądze budżetowe – utraci swą niezależność, a dziennikarze przy rozliczaniu dotacji będą musieli ujawniać, z jakich metod i środków korzystali. Na zakończenie chciałabym podziękować sprawozdawcy za dobrą współpracę.
Georgi Pirinski, on behalf of the S&D Group.– Madam President, I agree with the rapporteur that we have had a very useful process of preparing this report, and I do believe that the result is such as to contribute to the increasing confidence of citizens that their financial interests are being protected in the proper way. I would like to point out three items from our report and ask the Commissioner to comment.
The first has to do with the interruptions and suspensions. I believe it is very important to highlight what is in the report that these should be used in accordance with the relevant legal basis, and in the context, Madam Vice—President – something I find very important – is that you have adopted a new early warning mechanism. I would like to invite you to comment on the expectation for the creation of a comprehensive system of early detection and exclusion which the Commission is to propose. I fully agree with colleagues who have pointed out that prevention is the important element.
Secondly, the question of directly managed funds, Madam Commissioner: it is highly worrisome that there is a four-fold increase in the fraudulent irregularities in 2014, something which the Commission should provide a detailed explanation for and outline the action it will take. Thirdly, you highlighted the issue of correct reporting. I would only go along with colleagues and what is in the report that the situation now is highly unsatisfactory – we do not have a clear enough picture, so we very much rely on those efforts which you have pointed out to really make a change, even for next year’s report.
Monica Macovei, în numele grupului ECR. – Doamnă președintă, în 2014, statele membre au raportat 1 650 de fraude, în valoare de 540 de milioane de euro. Despre această cifră vorbim și este numai pentru un an de zile! Aceștia nu sunt bani europeni în mod abstract, ci sunt banii cetățenilor europeni, sunt banii noștri. Comisia trebuie să-și asume integral răspunderea pentru recuperarea acestor bani. De asemenea, Comisia trebuie să mențină reguli stricte pentru întreruperea și pentru suspendarea plăților. Indicatorii pentru măsurarea corupției din statele membre trebuie folosiți. Asta este una din măsurile urgente minime care trebuie adoptate.
O altă măsură urgentă: protecția avertizorilor de integritate, a așa-numiților whistleblowers. Experiența celor care lucrează în instituții europene și care au dezvăluit ilegalități a fost de multe ori traumatizantă și, ca atare, sunt tot mai puțini astfel de avertizori de integritate, ceea ce pe noi ne face să pierdem bani. Trebuie modificat regulamentul și acești oameni trebuie protejați. O altă măsură: publicarea acordurilor cu companiile de tutun, cu toate companiile de tutun. Acordurile trebuie publicate ca să împiedicăm, în cea mai mare măsură în care putem, contrabanda cu tutun. De asemenea, cer ca acel „carusel al TVA-urilor” pentru fonduri europene să devină infracțiune în Directiva privind protecția intereselor financiare și să se oprească acest asalt al statelor membre, al majorității statelor membre care nu doresc ca acest carusel al TVA-urilor, fraudarea banilor europeni de TVA, să fie infracțiune.
De asemenea, o măsură obligatorie și urgentă este adoptarea Regulamentului privind Parchetul European. Toți banii noștri sunt în același coș și, dacă sunt furați într-un stat membru, se fură, de fapt, de la noi toți.
Nedzhmi Ali, on behalf of the ALDE Group.– Madam President, I would like first of all to congratulate the rapporteur, Mr Jávor, for the well done report, and thanks also to Commissioner Georgieva for her detailed statement. In real Europe, cases of fraud raise public attention and damage the reputation of the Union. It obliges us to ensure sound financial management and to put in place all necessary measures to protect the EU budget. The annual report of the Commission on the protection of the EU’s financial interests presents the functioning of preventive and corrective mechanisms and actions taken by the Commission services to protect the EU budget from illegal or irregular expenditure and irregularities related to their revenue.
While the EU and Member States are sharing responsibility for protection of the EU’s financial interests in fighting fraud, it is essential that the Commission and the Member States work together to protect effectively those interests. Here I can say that the Commission is working in that direction, as has been stated by Commissioner Georgieva. The report presents the real situation in the area of financial interests of the Union, to include the status of detection and reporting of irregularities, revenues and expenditures. Problems are also identified and a number of measures are presented in the areas of reporting and control. The Committee on Budgetary Control (CONT Committee) suggests the development of a system of indicators to measure the level of corruption in the Member States, amending the EU Staff Regulations to protect whistle-blowers and enhance transparency of lobbying. Among the policy areas considered at risk are public procurement, tobacco smuggling and counterfeit goods. The CONT Committee suggests enhancing cooperation among EU institutions to tackle fraudulent behaviour in the use of EU funds. Investigations and the role of OLAF are highlighted. Well-developed is a chapter related to performance-based budgeting and the value—for—money approach. Finally, it is important that anti-fraud measures are undertaken and should find the balance between control and the desire not to discourage beneficiaries. We need to secure not only a better revenue part of the budget ...
(The President cut off the speaker)
Marco Valli, a nome del gruppo EFDD.– Signora Presidente, onorevoli colleghi, quando i governi, che si definiscono europeisti, devono adottare misure per proteggere gli interessi dei contribuenti europei, ecco che diventano immediatamente scettici e per spartirsi i soldi nell'ombra sono disposti a rimandare l'adozione di decisioni importanti in materia di cooperazione e scambio di informazioni e trasparenza, come quelle contenute nella direttiva sulla protezione degli interessi finanziari.
Non possiamo più accettare facili sprechi e frodi dei fondi europei a gestione regionale, la scarsa trasparenza della documentazione relativa ad appalti assegnati in modo diretto, autorità di controllo nazionali nominate dai controllati in conflitto di interesse, che queste ne certifichino la spesa e, soprattutto, la poca volontà dei governi di cooperare seriamente in materia di scambio di informazioni fiscali e bancarie. Questo punto è essenziale per combattere veramente la grande evasione ed elusione fiscale e il riciclaggio di denaro. Un recente rapporto di Eurodad vede il Lussemburgo di Juncker campione europeo al riguardo.
Ritengo infine scandalosa la mancanza di trasparenza sul progetto Torino-Lione, dove da diversi mesi numerosi deputati stanno chiedendo accesso alla documentazione relativa ai progetti finanziati con fondi europei ricevendo risposte negative. Sollecito la Commissione a dare risposte.
Ελευθέριος Συναδινός (NI).– Κυρία Πρόεδρε, είναι σημαντικό να θεσμοθετούμε την ύπαρξη και τη λειτουργία υπηρεσιών και μηχανισμών για την καταπολέμηση της απάτης στην Ευρωπαϊκή Ένωση σημαντικότερο όμως είναι να λαμβάνουμε υπόψη τα αποτελέσματα των εκθέσεων και των συμπερασμάτων για τη χάραξη πολιτικών και τους τρόπους αντιμετώπιση των κακώς κειμένων. Για παράδειγμα, είναι αυτονόητη και επιβεβλημένη η απλούστευση των κανόνων και διαδικασιών που αφορούν τις δημόσιες δαπάνες και τα έσοδα από ίδιους πόρους, ώστε να περιοριστούν οι μη δόλιες παρατυπίες, που για το 2014 ανέρχονται στο συνολικό ύψος των 362 και 176,2 εκατομμυρίων ευρώ αντίστοιχα .
Όμως αυτονόητη και επιβεβλημένη είναι η αναθεώρηση της απόφασης του Συμβουλίου και της Επιτροπής για την παροχή βοήθειας ύψους 3 δισ. ευρώ στην Τουρκία, όταν η έκθεση για την καταπολέμησης της απάτης επισημαίνει ότι αυτή αποτελεί το βασικό πρωταγωνιστή των εξόφθαλμων παρατυπιών που συνδέονται με τα κονδύλια προενταξιακής βοήθειας και κυρίως εκείνα που σχετίζονται με τη διασυνοριακή συνεργασία. Η Ένωση κινείται στα όρια της δολιότητας, όταν η υπηρεσία καταπολέμησης της απάτης κρούει τον κώδωνα του κινδύνου όσον αφορά στην αξιοπιστία της Τουρκίας. Οι ευρωπαϊκοί θεσμοί και οι ηγέτες των κρατών μελών πιστεύουν ακόμη ότι δίνοντας κονδύλια θα περιοριστούν οι μεταναστευτικές ροές στην Ευρώπη; Πόσοι ακόμη θέλετε να σας πουν ότι η Τουρκία είναι απατεώνας;
Petri Sarvamaa (PPE).– Madam President, first of all I would like to congratulate the rapporteur, Mr Jávor, on his very comprehensive work.
With the EU’s annual budget we are talking about roughly EUR 150 billion of taxpayers’ money. Citizens quite rightly want to know that this money is not being fiddled with. The bad news is that, in 2014, EUR 538 million of EU expenditure and revenue were affected by fraud. This is unacceptable and must be corrected. Controlling the use of money and punishing fraudulent acts is of the utmost importance.
To achieve this, at least three things have to be done. Firstly, the Commission must be as proactive as possible in following the use of our money. Secondly, the Member States must consequently be held more accountable for tracking the projects and providing correct data to the Commission. Thirdly, logically, the Member States must have a common goal in fighting fraud. This may eventually help achieve the long—unfulfilled objective of making the EPPO finally materialise. But these things need to be delivered, not just talked about here in Strasbourg, so I hope the Member States are listening. I know the Commission is.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Paul Rübig (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Ich möchte an den Kollegen Sarvamaa eine Frage stellen. Wir haben ja derzeit OLAF. Was geht hier eigentlich schief, dass OLAF diese Leistung nicht erbringen kann? Warum brauchen wir hier dann eine neue Agentur, oder sollte man OLAF redesignen?
Petri Sarvamaa (PPE), blue-card answer.– Unfortunately, there was no interpretation, but my German is probably fluent enough to understand that you asked why we need another agency and when we already have OLAF, why we need the European Public Prosecutor’s Office. Greetings to my German teacher of 40 years ago! Well, as it is, OLAF does not actually have jurisdiction to deal with fraud inside the Member States, and only the national authorities have that right, but they cannot go over the border. So there is obviously a gap, and this is what I believe the Commission is trying to fill, and we have been waiting for this to happen for about 15 years. The time is now ready for that.
Inés Ayala Sender (S&D).– Señora Presidenta, tenemos una vez más, este año, el debate sobre un presupuesto que resulta cada vez más precario y cada vez con más presiones, más urgencias y más ambiciones. De ahí que le agradezca especialmente al señor Jávor que haya hecho un hincapié especial en la protección de los ingresos, que yo empecé hace un tiempo. Él lo ha dicho claramente: solamente en el año 2013 el fraude en relación con el IVA supuso 168 000 millones de euros, es decir, más que todo el presupuesto para 2016. Y es absolutamente imposible que eso se siga manteniendo.
De ahí que sea tan fundamental que, vía la OLAF ―pero, sobre todo, con la Directiva PIF, que debe incluir el IVA y debe aprobarse cuanto antes mejor―, exista esa posibilidad de luchar contra ese fraude que conlleva esas pérdidas multimillonarias para un presupuesto que necesita más.
(La Presidenta retira la palabra a la oradora)
Jonathan Arnott (EFDD).– Madam President, if this report is on the fight against fraud in the EU then we are losing. We have got billions a year in irregularities, the time lapse between detection and reporting is now three years, four months and on the way up, and we have got traditional own resources fraud up by 191% in a single year. We hear a lot about VAT fraud here, but actually part of the problem is that VAT is one of the most bureaucratic systems of tax collection known to humanity.
So we actually need to look at the problem rather than what always happens in this place, which is calls for more Europe, calls for the EU to get more involved in criminal justice, more involved with a Public Prosecutor’s Office at EU level. What an instructive example of the problem. Every problem: the solution is supposedly more and yet more EU. I will tell you one thing: if people back home in the UK knew what was really going on here, how much power this place really wants, they would vote on 23 June to leave for good.
Tomáš Zdechovský (PPE).– Paní předsedající, paní komisařko, děkuji kolegovi Benediktovi Jávorovi za předložený materiál. Z pozice PPE musím říci, že jde o velice kvalitní text.
Korupce je zásadním problémem a fenoménem, jenž se významně dotýká evropských finančních zájmů, a tím každého evropského občana. Ročně kvůli korupci a podvodům přijdeme o 120 miliard EUR. Obávám se, že boj proti korupci není jednoduchý ani jednoznačný. Je však zodpovědností nejen Komise, ale i každého členského státu, a to zdůrazňuji, podílet se na jejím potírání, jelikož korupce je na prvním místě stavem mysli a je třeba proti ní bojovat osvětou i tvrdými sankcemi.
Členské státy musí začít vynakládat s evropskými penězi více zodpovědnosti a efektivně se snažit zajistit cíl a maximální přidanou hodnotu evropských peněz. A v případě, že tyto peníze nejsou náležitě využity, musí být tvrdě sankcionovány.
Tato zpráva, kterou dnes v Parlamentu projednáváme, je vyvážený dokument, který nabízí kvalitní řešení, a byl bych rád, kdyby se všichni aktéři zavázali společnými silami toto řešení implementovat.
Bogusław Liberadzki (S&D).– Pani Przewodnicząca! Po pierwsze: za wartość uznaję fakt, że kształtujecie naszą wspólnotową świadomość potrzeby ochrony naszego wspólnego interesu finansowego. Ta świadomość wcale nie jest taka oczywista. Po drugie: fakt, że pokazujecie, że są finanse nasze wspólnotowe i finanse państw członkowskich oraz ochrona interesu na obu poziomach, jest zmierzaniem w tym samym kierunku, czyli w kierunku wspólnej ochrony interesu finansowego Unii jako całości. Kolejna rzecz: bardzo dużo spraw wcale nie będzie zależeć tylko i wyłącznie od pani, Pani Georgieva, lecz od Komisji jako całości i od nas wszystkich. Począwszy od tego – kiedy mówimy tu słusznie o dokonywanych wydatkach –, że jeżeli urzędniczo dalej będziemy uważali za cnotę, że lepiej jest wydać pieniądze z budżetu zamiast zainwestować, to będzie to problem. I proszę popatrzeć na stanowisko Trybunału Obrachunkowego: z 650 mln euro na lotniska, przynajmniej 125 mln euro milionów wydanych nieprawidłowo.
Андрей Новаков (PPE).– Винаги съм вярвал, че в тази зала трябва да вземат превес обективността и професионализмът над обикновените политически състезания. Нещо повече, щастлив съм, че и този доклад не сочи добри и лоши, а сочи нещо много повече – необходимостта от общ подход в контрола върху европейските средства.
Така както имаме общ подход в тяхното събиране и разпределение през европейските фондове, така ни трябва и общ подход в техния контрол. Нещо повече, щастлив съм, че правим разлика между грешка и между злоупотреби, защото голяма част от грешките се дължат на дългите и тежки процедури. Неслучайно много бенефициенти предпочитат да вземат заем вместо да отидат до европейските фондове. Ето защо ни трябват повече пари за техническа помощ, симплификация и по-прости и по-леки правила, така че хората да ги разбират и да могат да ги изпълняват без проблем.
Щастлив съм, че и моята държава е една от тези, които е посочена като пример, че докладва грешките още преди одит на Европейската комисия. Също е важно да кажем, че в предния мандат имаше много по-лоши резултати, що се отнася до контрол върху евросредствата и грешките, така че трябва да отчетем и работата на вицепрезидента Георгиева в тази посока за тези по-добри резултати.
Zigmantas Balčytis (S&D).– Gerbiama Pirmininke, gerbiama Komisijos Pirmininko pavaduotoja,
buvau 2010 m. ataskaitos dėl Europos Sąjungos finansinių interesų apsaugos pranešėjas, tačiau nuo to laiko sukčiavimo atvejų ir pažeidimų nesumažėjo, o padaugėjo, ir jau 2014 m. Europos Sąjunga dėl to neteko daugiau nei trijų milijardų eurų. Tačiau iki šiol iš valstybių narių susigrąžinama vis dar nedidelė neteisėtai išmokėtų piniginių lėšų dalis. Kaip jau esu minėjęs daugelį kartų, pagrindinė problema išlieka tai, kad valstybės narės, gaudamos iš Europos Sąjungos didžiules pinigines lėšas, nėra įpareigotos teikti išsamius ir palyginamus duomenis apie jų panaudojimą. Todėl būtina, kad Komisija suvienodintų ataskaitų apie sukčiavimo atvejus teikimo principus ir nustatytų aiškią duomenų teikimo sistemą, pagal kurią būtų galima spręsti, kaip valstybės narės įgyvendina OLAF atliktų tyrimų rekomendacijas bei numatytų sankcijas už jų nesilaikymą. Tokia situacija neturi būti toleruojama, todėl Komisijai būtina prisiimti pilną atsakomybę už neteisėtą išmokėtų Europos Sąjungos lėšų susigrąžinimą.
Interventions à la demande
Jiří Pospíšil (PPE).– Paní předsedající, já jsem se zájmem poslouchal celou rozpravu a také vystoupení paní komisařky. Je velmi dobře, že ta zpráva rozlišuje nesrovnalosti úmyslné a nesrovnalosti technické. Chci říci jednu věc, kterou osobně považuji za důležitou. Jako návrh řešení je zde předložen nový úřad - úřad evropského prokurátora.
Já jsem se, paní komisařko, v České republice deset let zabýval reformou české justice a musím říci, že vždycky téma tohoto úřadu u odborné veřejnosti naráželo na velký odpor. A jsem osobně přesvědčen, že trošku se zde blamujeme, že vytvoříme nový úřad a vyřešíme určitý problém.
Je totiž třeba jasně říci, že o pochybnostech a problémech dále budou rozhodovat národní soudy. To znamená, že evropský prokurátor bude možná dohlížet na zpracování žaloby, ale dále budou rozhodovat národní soudy, a proto je třeba posílit spolupráci mezi jednotlivými členskými zeměmi. To je podle mě důležitější, než zřízení nového úřadu.
Maria Grapini (S&D). – Doamnă președintă, doamnă comisar, stimați colegi, consider raportul extrem de important, având în vedere nivelul de fraudă existent pe piața internă. Frauda generează corupție și corupția, evident, afectează statele membre, cetățenii, de fapt, din statele membre, creând costuri de sute de miliarde de euro anual.
Foarte grav este că, pe lângă diminuarea bugetelor naționale, corupția poate contribui la finanțarea activităților desfășurate de rețelele teroriste și corupția subminează, până la urmă, încrederea cetățenilor în democrație. Cred că este nevoie de îmbunătățirea controalelor, dar, doamnă comisar, cred că este mai importantă prevenția. S-a mai spus acest lucru. Este păgubos pentru cetățenii unui stat, atunci când se întrerupe finanțarea sau se suspendă plățile, pentru că, din cauza unei greșeli, suportă consecințele toți cetățenii țării. Cred că este nevoie de mai multă simplificare a procedurilor, pentru că sunt foarte multe erori, nu greșeli intenționate, în cheltuirea fondurilor și, bineînțeles, în raportările care se fac. Nu cred în instituții suplimentare. De aceea, nu susțin Parchetul European. Cred în prevenție foarte mult.
Νότης Μαριάς (ECR).– Κυρία Πρόεδρε, σύμφωνα με την έκθεση, o προϋπολογισμός της Ευρωπαϊκής Ένωσης μπορεί να διασφαλιστεί μέσω της OLAF, η οποία έχει ως ρόλο να εντοπίζει και να διερευνά περιπτώσεις απάτης και διαφθοράς καθώς και άλλες παράνομες δραστηριότητες. Ωστόσο το σύνολο των παρατυπιών που αναφέρθηκαν για το 2014 ανέρχεται περίπου σε 3,24 δισεκατομμύρια ευρώ, ενώ o δημοσιονομικός αντίκτυπος των παρατυπιών που δηλώθηκαν είναι κατά 36% μεγαλύτερος σε σχέση με το 2013. Επιπλέον, η OLAF, ενώ έχει συσταθεί από την Ευρωπαϊκή Ένωση προκειμένου να πατάξει τη διαφθορά και την απάτη εντός των κρατών μελών της, δεν κάνει τίποτε για να συμβάλει επιβοηθητικά στην πάταξη της φορολογικής απάτης που λαμβάνει χώρα στην Ευρωπαϊκή Ένωση καθώς και στις περιπτώσεις φοροδιαφυγής των πολυεθνικών εταιρειών σε φορολογικούς παραδείσους και τη μεταφορά κερδών τους σε αυτές. Είναι επομένως αναγκαίο η OLAF να συμβάλει πιο ενεργά κατά της φοροδιαφυγής των πολυεθνικών και να συμβάλει έμπρακτα στην καταπολέμηση κάθε παράνομης δραστηριότητας που πλήττει την Ευρωπαϊκή Ένωση.
Igor Šoltes (Verts/ALE).– Čestitke kolegu Jávorju za dobro opravljeno delo in poročilo. Sam se bom dotaknil samo dveh problemov. Prvo: nedovoljena trgovina s tobakom je seveda globalni problem, zaradi katerega države članice EU letno izgubijo obsežne vsote javnih prihodkov, ocene kažejo, da tudi do 37 milijard EUR. Gre za to, da seveda tudi na ta način oškodujemo dobrobit evropskih davkoplačevalcev. In drugi je področje javnih naročil.
Zdi se mi, da iz leta v leto samo ponavljamo, da je na tem področju ogromno napak, nepravilnosti, samo mislim, da bi lahko tudi dobili izračune, koliko pravzaprav so učinki teh nepravilnosti na evropski proračun, in pa seveda tudi ukrepati, ampak sanje o generalnem evropskem tožilcu so seveda še daleč in do takrat seveda morajo več narediti tudi pristojni organi držav članic pri pregonu kriminala in korupcije na tem področju.
Ivana Maletić (PPE).– Gospođo predsjednice, poštovana povjerenice, u svom govoru istaknuli ste da je transparentnost najbolja prijateljica poreznih obveznika. Slažem se s vama i još bih dodala, najbolja prijateljica borbe protiv korupcije.
Zato je važno, da sad u 21. stoljeću javnosti omogućimo, i to sve države članice, da se klikom na internetu može doći do podataka o tome kome su isplaćena sredstva, tko su nositelji projekata i tko su dobavljači pružatelji usluga u projektima. To je ono što je bitno jer ćemo na taj način, tim mehanizmima spriječiti da oni koji su u sukobu interesa ulaze u korištenje javnog novca. Bojat će se i organizacija dog watch i reakcija naših građana.
Isto tako, Odbor za regionalni razvoj istaknuo je da je jako bitna edukacija i uspostava baze o nepravilnostima za kohezijsku politiku kako bismo mogli utvrditi učestalost vrsta nepravilnosti koje se pojavljuju, a posebno radi preventivnog djelovanja.
To su bitne poruke izvješća.
(Fin des interventions à la demande)
Kristalina Georgieva,Vice-President of the Commission.– Madam President, I would like to thank everyone very much for all the comments and suggestions they have made. I will try to answer everyone, especially those who have put forward questions to the Commission.
Let me start first with the role of prevention. As Mr Pirinski indicated, we are putting in place early warning systems that allow us to integrate different databases so that, as in the last intervention, we can actually see where money comes from and who the beneficiary is and then trace the route of the money. We now have multiple systems, and they do not always talk to each other, and that is a problem we are concentrated very much on resolving. In the budget focus for results initiative, we also want to create a way for us to see not only the movement of money, but also what we are getting for the money – what the benefit is, what the impact is. This will take time, but the efforts are structured and consolidated and, as I mentioned in my opening comments, already in the next quarter we will see some operationalisation of a better integration of these systems.
Secondly, there was a point made on the importance of separating irregularities and fraud. Of course, fraud is the most dangerous – it is cancerous in societies – but it is also the more difficult to catch, because in fraudulent activities there is usually a lot of effort and smart investment to hide what is being done. What does it mean for us? Two things: one, to simplify the rules so that it is more difficult to create misinformation, and that simplification certainly would not only reduce fraud but also would reduce irregularities. Secondly, in the analyses we do to sketch more clearly the lessons learned when we catch fraud, what does it mean in terms of the systems in place to prevent it from happening? Here comes the point on institutional capabilities. We are currently missing a hammer when we know from the work of OLAF that there is irregularity and, more importantly, there is fraud because we send the information back to national authorities and it is up to them. In countries where the legal system is strong, action is taken; in countries where there are difficulties in the legal system, it may not be taken. We know that people here recently reflected on only 24% being claimed back – this is, by the way, not only about fraud, but also about irregularity. Our thinking in the Commission was that, with the European Public Prosecutor’s Office, we will provide this extra hammer to go after fraud. We put forward the proposal, but unfortunately what we have seen is a watering down of the original proposal. We are concerned about it and have expressed our concerns, including the fact that VIP fraud now seems to be excluded from the mandate of the EPPO, which of course would mean a big chunk of potential abuse being out of action. Of course, it is for Member States to complete their deliberations on the European Public Prosecutor’s Office, but I would agree with those of you who have said that it has to be value added for us to fund it. We do not need institutions for the sake of institutions; we need them for effectiveness, for doing the right job.
There has been a very important point made that we are strong when we equip people with the opportunity to speak up. In that sense, protection for whistle—blowers is critical. We do it for staff in the Commission, and the question is: what more can we do to support Member States in enhancing their whistle-blower legislation? That is a conversation still to be had – what is our responsibility? We want to be sure, we want to be prudent, and we do not want to step out of line of what is our responsibility. We heard a comment that if we do not respect sovereignty and subsidiarity there could be more trouble than benefit, and we are, of course, very mindful of this.
Let me finish by saying that we hope next year will come, Mr Pirinski, with a very good analysis of why the level of fraud has gone up. Is it because we detect more, so we catch more, or is it actually bad news, because more is taking place? Hopefully we would already integrate that analysis into the action by the Commission.
Benedek Jávor, rapporteur.– Madam President, I would like to thank the Commissioner for her contribution and all the Members who participated in the discussion tonight for the lively debate. Very briefly I would like to say – as a short reaction to the different issues which were raised – that I believe that there are four basic elements in the fight against corruption and fraud in the European Union.
The first – and this links to the question of prevention – is full transparency. There is no fraud and there is no corruption if there is transparency. This is, for example, about the mandatory lobbying register in the EU, but there are also some worrying developments in the Member States regarding transparency. This is also about better reporting by the national authorities.
The second element is enhanced cooperation between the Member States. Mrs Macovei mentioned that it is impossible to fight against carousel fraud – VAT fraud – without good cooperation between the Member States and the Member State authorities, which is not happening right now.
The third element is strong institutions. When we talk about OLAF, of course we can criticise it, but OLAF cannot be effective without the rights it needs to be effective. That is why we need to strengthen OLAF, for example by checking how OLAF’s recommendations are respected in the Member States. We also need more institutions such as the European Public Prosecutor’s Office.
The fourth, and last, one is the question of sanctions. I think that there are serious shortcomings here in the European institutions. How can we make sanctions? How can we enforce that the Member States respect the rules we set up? This is essential. Without this there will be no effective fight against fraud and corruption.
La Présidente. – Le débat est clos.
Le vote aura lieu mardi 8 mars 2016.
Déclarations écrites (article 162)
Nicola Caputo (S&D), per iscritto.– Stimolare una crescita economica sostenibile è obiettivo prioritario da raggiungere per mezzo di un'opera di risanamento e rigore di bilancio che contempli anche la lotta alla frode, in ogni sua manifestazione. Come ho evidenziato anche in altri miei interventi, la combinazione dei possibili strumenti politici deve essere affiancata dalla applicazione efficace della legislazione vigente e dal rispetto effettivo degli impegni internazionali, comprese le clausole antifrode e anticorruzione. Accolgo quindi positivamente la relazione annuale, dalla quale traspare che la strategia sulle politiche fiscali internazionali non sia disgiunta da un'azione coordinata a livello di UE. Devono essere potenziati i benefici del mercato interno anche per mezzo della pressione incessante su frode ed evasione fiscale. Va inoltre sviluppato, ai rispettivi livelli, l'uso di banche dati interconnesse sulle irregolarità nella politica di coesione, ivi comprese quelle degli appalti pubblici, e va rafforzata la sensibilizzazione di ogni organo istituzionale, a livello europeo, nazionale, regionale e locale. Deve cambiare il sentimento dell'opinione pubblica in generale. Mi associo inoltre alle preoccupazioni in merito alle perdite previste nell'ambito della riscossione dell'IVA nell'UE, valutate nel 2013 in 168 miliardi di euro, un livello ancora costante e insostenibile.
Fabio Massimo Castaldo (EFDD), per iscritto.– La difesa degli interessi finanziari dell'Unione deve essere una priorità ed è una questione che va affrontata in modo concreto ed efficace. Accanto infatti alle irregolarità, che costituiscono comunque un problema da affrontare anche tramite la semplificazione delle norme e procedure in modo che le stesse non possano più essere considerate un'attenuante, molto elevato è l'ammontare relativo alle frodi. Una buona parte di queste riguarda i fondi, ma la relazione presentata, che segue un impianto critico e attento a tutte le problematiche, sottolinea l'importanza crescente assunta dalle frodi all'IVA. In assenza di un sistema unico di prelievo, infatti, il mercato unico presta il fianco alle frodi cosiddette "carosello" che, nel 2013, già erano costate 168 miliardi di euro. A questo proposito la relazione richiede quindi a tutti gli Stati membri di partecipare in modo completo ad Eurofisc e di agevolare lo scambio di informazioni in merito, al fine di limitare progressivamente il problema. Il corretto utilizzo del denaro pubblico e il contributo equo di tutti i cittadini al bilancio sono di primaria importanza e continueremo quindi a tenere alta l'attenzione in materia.
Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR), kirjallinen.– EU:n taloudellisten etujen suojaaminen ja petostentorjunta ovat tärkeitä toimivan talouspolitiikan osia. Haluaisin tässä yhteydessä nostaa esiin myös veronkierron, joka on yksi unionin vaikeimmista ongelmista. Otan käytännön esimerkin Suomesta. Caruna-niminen sähköverkkoyhtiö vältteli veroja kierrättämällä rahansa Alankomaiden kautta. 50 miljoonan euron voitoista maksettiin veroja Suomeen vain 800 000 euroa. Kun voitot oli häivytetty tilikirjoista, yhtiö ilmoitti kuluttajille nostavansa sähkön siirtohintoja vajaalla kolmanneksella. Tämä nostatti paljon kritiikkiä kansalaisten keskuudessa – ja täysin syystä. Halusin tuoda tämän tapauksen esille täällä parlamentissa, sillä ministerineuvoston pöydällä on parhaillaan toimenpidepaketti veronkierron estämiseksi. Toivon, että ministerineuvosto ei nyt vesittäisi komission ehdotusta. EU:n taloudellisten etujen suojaaminen vaatii petostorjunnan lisäksi myös veronkierron estämistä.
La Présidente. – L'ordre du jour appelle le débat sur:
- la question orale à la Commission sur la communication de la Commission intitulée "Vers une économie de la donnée prospère" (COM(2014)0442) de Jerzy Buzek, au nom de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (O-000021/2016 - B8-0116/2016) (2015/2612(RSP)),
- la question orale à la Commission sur "Vers une économie de la donnée prospère" de Vicky Ford, au nom de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (O-000040/2016 – B8-0351/2016) (2015/2612(RSP)).
Jerzy Buzek,author.– Madam President, big data certainly has enormous potential to push Europe’s economy forward. Europe needs to be ambitious, to lead, on big data but Europe should also lead in protecting our values.
First of all, privacy and data protection. In order to lead on big data Europe needs to set an innovation friendly regulatory framework that ensures, first of all, both data security and privacy. Secondly, to encourage private investment in both infrastructure and research and development. Point number 3: creation of a true digital union with all the standards: intellectual property rights and open public data. Point number 4: foster start-ups and SMEs in the data driven economy. And point number 5: involve society so that it can benefit from big data and be empowered by it.
We call on the Commission and the Council to make all the necessary efforts so Europe could become a global leader on big data.
I would like to thank our colleague, Barbara Kappel, for her crucial involvement in the preparation at committee level for this oral question and the motion for a resolution. And let me say, I did not mention a very important point, of course, which is consumer protection and consumer rights, but this is the responsibility of the Committee on the Internal Market and Consumer Protection (IMCO) and certainly Madam Chair, Vicky Ford, will speak about that.
IN THE CHAIR: ADINA-IOANA VĂLEAN Vice-President
Vicky Ford,author.– Madam President, the digital world is a borderless world and to solve questions it raises means that we need to work with others, both across Europe and across the rest of the world too. Big data helps businesses to manage logistics, to target sales, to reduce costs and thus to increase their competitiveness. This is key to driving our economic growth.
But the regulatory environment must work for both businesses and consumers. Good regulation can bring benefits. Clear rules on how personal data is used can empower consumers. Clear competition rules can give businesses, large and small, a level playing field and helps to bring confidence to investors and innovators.
In the digital space new entrants emerge rapidly and new sectors like data brokers, raise new questions on transparency and accountability. So what is the Commission doing to monitor these new entrants, and how do we make sure that any rules we pass are technologically neutral, future proof and do not just lock in old monopolies?
Big data also brings big benefits for health with next-generation medicines, for the environment by saving energy and reducing waste, and can help make our public services more efficient.
But to achieve all of this we need smart procurement to unlock smart technology. So what is the Commission doing to help our Member States and their public services to share best practice and to enable savvy – tech-savvy – procurement?
My committee first tabled these questions last summer. We are only debating them in March. This is not good enough. In the months in between Parliament negotiators have agreed new rules on data protection, but outside our Brussels bubble there is still a lot of concern about the details. If the data protection authorities are overly cautious when they implement the regulation they will put a straitjacket on the data processing. But to unlock the benefits of big data, data needs to be processed.
So, Commissioner, we need clear guidelines, they need to work for businesses and for consumers, for innovators and incumbents, for scientists and service providers. Just agreeing the regulation is one step. Now we need to work on the implementation and clear guidelines too.
Andrus Ansip,Vice-President of the Commission.– Madam President, thank you for the questions we will debate today. They show that it is time to put the right conditions in place for Europe to leverage the growth potential of the data-driven economy.
The EU data economy is growing fast and is expected to reach at least 3% of GDP by 2020. It must become the building block for our entire economy, creating new jobs, services and business models. In the recent public consultation on platforms, the Commission aimed to improve understanding of the role of data markets, access to data and the free flow of data in the European Union. The Commission will map existing restrictions on the free flow of data and assess emerging issues related to businesses’ access to data, the use and reuse of data, and the ownership of non-personal data.
Data is the new oil. Standards and interoperability are its new pipelines. The Commission is working on a set of priorities for standards and standardisation actions in key technology areas for the digital single market, which can guide the standardisation of organisations in their work.
Regarding cloud, the Commission will promote the rapid adoption of cloud computing in all sectors where we are convinced that cloud can boost productivity. In order to digitise public administrations, the digital single market envisages a new e-government action plan. Under the action plan, I aim at accelerating the implementation of open, innovative and collaborative government. They will support interoperability and cross-border digital public services.
An effective regulatory framework on personal data protection, complemented by revised e-privacy rules plus cyber security and consumer protection, will help to build trust in the data economy. By enhancing legal certainty and providing more uniform rules, it will also help to guarantee equal conditions for businesses to compete across the European Union.
The specific situation of SMEs has been taken into account in the proposals for the general data protection regulation. The Commission has been careful not to impose undue administrative burdens on them. SMEs will benefit from the simplified regulatory environment that the regulation provides and the one-stop shop mechanism of the national supervisory authorities.
But this is not only about data. The right skills are needed to process data properly and to create new businesses. The Commission has included a New Skills Agenda for Europe in its 2016 work programme to promote skills development and maximise the potential of digital jobs.
One question raised the issue of data brokerage. The Commission is following closely the emergence of data markets and brokerage in Europe. To assess the need for policy action, we first need a better understanding of the mechanisms for finding the right price and composition of data to be traded, as well as their effects on the data economy. Particular attention will be given to transparency, accountability and non-discrimination.
Michał Boni, on behalf of the PPE Group.– Madam President, what is the objective? A data-driven economy can give us more efficient products, user-friendly services and personalised solutions. We can say: data-driven governance, science, thanks to analytical algorithms, data-driven cities known as smart cities, medicine which can change the model of healthcare from reactive to preventive, and a data-driven industry with communication between things, robots and people and, as a result, an internet of everything for everybody. It is also the best leverage for making SMEs more competitive and cost-efficient, scaling up their businesses.
What do we need? A better framework, both regulatory and non-regulatory. The new technologies require much more soft law. This should be with respect to privacy and security, but also flexible for new opportunities for data processing concerned with solving the problem or the ownership of data. Open data as a basis, accessibility of many kinds of data and the possibility to use them for public and commercial purposes; efficient infrastructure; future 5G for digital industrialisation, a network of high-performance computing centres and cloud development; a well-educated workforce, new e-skills development in the whole system; coverage of standardised and interoperable solutions all over Europe.
All of these create the opportunity for the new European competitive advantages. We have no time to lose, so we await consistent proposals from the Commission.
Patrizia Toia, a nome del gruppo S&D.– Signora Presidente, onorevoli colleghi, l'obiettivo di far tornare a crescere l'economia europea, di farla diventare più florida, più competitiva, può trovare nell'economia basata sui dati una grande opportunità. Ma ciò – lo sappiamo benissimo – non accadrà automaticamente e spontaneamente. Dovrà essere frutto di una strategia europea. Non accadrà per miracolo se le cose saranno lasciate andare spontaneamente. Abbiamo molta strada da recuperare, perché sappiamo che gli Stati Uniti sono molto avanti, sappiamo che l'Europa non è big in questa economia dei big data; forse lo potrà diventare ma occorre fare molto.
Occorre fare molto dal punto di vista degli investimenti, come è stato detto, dal punto di vista dell'interoperabilità, perché macchine e sensori e tutte gli accessori tecnici possano colloquiare tra loro, coinvolgimento delle PMI, della società per i suoi utilizzi, preparazione delle competenze, molto integrate, diversificate che occorrono, tutte cose da fare.
Ma per fare questo occorre anche una lungimiranza. È stato detto dal presidente Buzek che l'Europa deve guardare avanti, essere innovativa ma difende i suoi valori, affermarli. Dunque, occorre un quadro normativo che sia rivolto al futuro, capace di incentivare l'innovazione ma che affronti i problemi e i rischi che comporta questa economia basata sul valore delle informazioni, per i mille trattamenti che se ne possono fare, non solo per quanto riguarda la privacy, che pure è molto importante, o la protezione dei dati ma anche la proprietà.
Ci sono rilevanti aspetti giuridici e anche, oserei dire, etici, legati anche agli sviluppi della democrazia. Abbiamo sentito cose molto preoccupanti sulla possibile combinazione dei dati e il loro utilizzo se non vi sono regole chiare che non vogliono limitare il progresso e l'innovazione, ma vogliono salvaguardare, nel progresso e l'innovazione, i valori dell'Europa.
Evžen Tošenovský, za skupinu ECR.– Vážená paní předsedající, v současné době je pro naši ekonomiku a celou společnost nezbytné bezchybné fungování informačních systémů. Množství dat zpracovaných v reálném čase narůstá a stejně tak se zvyšuje potřeba technické infrastruktury pro jejich přenos s nejvyššími požadavky na jejich bezpečnost. Zvýšení kapacity a přenosových rychlostí se stává podmínkou dalšího rozvoje.
Nesmíme však zapomínat na systémové zázemí, bez kterého by nebylo možné zvládnutí velkých objemů dat v únosném čase. To se týká cloud computingu, ale i dynamicky narůstajících požadavků na superpočítačové systémy. Ty jsou schopné ohromného počtu výpočetních operací na velkých objemech dat. Potřebujeme nové přístupy, ať jde o paralelní počítání, nebo nové matematické metody. Tato infrastruktura pro zpracování dat je ale velmi finančně náročná, a měli bychom proto úzce spolupracovat a efektivně využívat unijní programy a fondy.
Kaja Kallas, on behalf of the ALDE Group.– Madam President, in the time it took to bring this resolution to plenary we also adopted the digital single market report, where we were quite clear what we want to see regarding big data.
Firstly, Parliament quite clearly asked for the business environment for growth and innovation in the data-driven economy to be improved, and secondly, we also called on the Commission in the digital single market report to carry out a broad and transparent review of big data. So the aim is not to have another study but to review what needs to be done in order to improve the conditions for growth and innovation, and to understand and address the potential challenges so that we can encourage take up, because what is crucial is to create scale in Europe as this is the only way to benefit from big data the most.
There are two issues regarding big data. One is data protection, and the other is skills, so firstly, data protection. I hope that now that the data protection framework is soon to be adopted the Commission will come forward with the free flow of data initiative because restrictions on the flow of data go against the single market, but also the purpose of data- driven technologies. And second, I think it is important that we do not talk about personal data because big data is not about personalised data, but data in a big format that makes companies able to draw conclusions from it. As the Vice—President pointed out, it is about open public data and also machine-generated data.
Secondly I wanted to talk about skills. If big data is there but there is nobody to use it because nobody knows how, and no businesses know how to apply these things, then there is just no use. We therefore await the key recommendations in the e-skills strategy.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Maria Grapini (S&D), întrebare adresată conform procedurii „cartonașului albastru”. –Stimată colegă, în discursul dumneavoastră ați pus mai multe întrebări, însă vreau să mai adaug una. Domnul comisar ne vorbea de importanța IMM-urilor și eu aș vrea să vă întreb: credeți că reglementările legate de big data, de Small Business Act, țin cont de nevoia de a gândi mai întâi la scară mică și nu de a face reglementări „la grămadă” și, din nou, IMM-urile să suporte consecințele unei reglementări nespecifice lor?
Kaja Kallas (ALDE), blue-card answer.– As the European economy is based on small and medium—sized enterprises, it is very important to take this into account. Also, when we try to discuss the regulations and only keep in mind the big companies, we actually design regulations that are fit for them and not fit for the small ones. So I think we have to keep this in mind all the time, and I hope that the Commission will do that.
Νεοκλής Συλικιώτης, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL.– Κυρία Πρόεδρε, η αξιοποίηση των νέων ψηφιακών δεδομένων πρέπει να έχει πρωταρχικό στόχο την ευημερία και την ενίσχυση της ποιότητας ζωής των ανθρώπων. Δυστυχώς σήμερα οι δυνατότητες της τεχνολογίας επιστρατεύονται για την εξυπηρέτηση των συμφερόντων των πολυεθνικών και του μεγάλου κεφαλαίου, για αύξηση της ανταγωνιστικότητας και των επιχειρηματικών κερδών. Γι’ αυτό απαιτείται να επαναπροσδιοριστούν οι στόχοι και στο επίκεντρο να τεθούν οι ανάγκες και τα συμφέροντα της κοινωνίας. Η Ευρωπαϊκή Ένωση πρέπει να στηρίξει τα κράτη μέλη, ώστε να προωθήσουν κρατικές επιδοτήσεις και δημόσιες επενδύσεις για πλήρη αξιοποίηση των νέων ψηφιακών δεδομένων. Στόχος πρέπει να είναι η προώθηση της έρευνας, της καινοτομίας και της ανάπτυξης, η δημιουργία νέων ποιοτικών θέσεων εργασίας, η διασφάλιση της ελεύθερης και δωρεάν πρόσβασης στο Διαδίκτυο, η προστασία των προσωπικών δεδομένων καθώς και η ενίσχυση των δικαιωμάτων των καταναλωτών. Εξίσου σημαντικό είναι να στηριχτούν οι μικρομεσαίες επιχειρήσεις, ώστε να μπορέσουν να αξιοποιήσουν την τεχνολογία για ενίσχυση της θέσης τους στην αγορά και διευκόλυνση της πρόσβασής τους στη χρηματοδότηση.
Roger Helmer, on behalf of the EFDD Group.– Madam President, I have served in this Parliament for 17 years. I was here during the Lisbon Council of March 2000 and I well remember the target we set ourselves: to create the most competitive and dynamic knowledge-based economy in the world by 2010. Yet, retrospective studies of the first decade of this century show that in fact the EU’s relative competitiveness slipped back during that period. But here we go again, undaunted. This time we seem to have created a sentence without a verb: ‘towards a thriving data-driven economy’. At least there is no target date, so we shall not quite know when we have failed. Can we at least learn the lessons of past failure? We do not achieve competitiveness with fine words in carefully crafted regulations: we achieve it by creating incentives and removing obstacles. We achieve it by setting free the entrepreneurial spirit of business and industry. I call on the Commission to keep this in mind and to pursue its laudable objective, not by detailed and prescriptive legislation, but by flinging wide the gates of opportunity.
Barbara Kappel, im Namen der ENF-Fraktion.– Frau Präsidentin, Herr Kommissar! Unser Alltag wird digital: Keine Dienstleistung und kein Prozess bleiben analog, kein Unternehmen, kein Konsument bleibt vom digitalen Wandel unberührt.
Das betrifft auch den Markt für Massendaten, also big data. Big data verzeichnet ein jährliches Wachstum von rund 40 % oder 15,4 Mrd. EUR und wächst sieben Mal schneller als der Markt für IKT. Big data, Cloud- Dienste und das Internet der Dinge sind wesentliche Treiber für die Wettbewerbsfähigkeit Europas – ein Wettbewerb, bei dem die USA heute noch klar die Nase vorn hat, mit viel mehr industrieller Kapazität und besseren Finanzierungsmöglichkeiten.
Die Anwendungsmöglichkeiten von big data sind dabei vielfältig. Ob dies die neue IBM-Software ist, die auf Basis von Big data-Analysen echte Flüchtlinge von Terroristen unterscheiden kann, Terrorzellen aufdecken und drohende Attacken abwehren kann, oder selbstfahrende Autos oder die Optimierung des Weinbaus durch IOT-gestützte Echtzeitinformation über Boden- und Klimaverhältnisse, oder Präzisionslandwirtschaft, wo Erntemaschinen den Ertrag punktgenau mit Hilfe präziser GPS-Positionierung registrieren, bodenbasierte Sensoren Nährstoff- und Wassergehalt messen und Satelliten zunehmend genaue Daten zur Pflanzen- und Bodenbeschaffenheit zur Verfügung stellen, oder auch nur Industrie 4.0.
Big data birgt enormes Potenzial für die Telekom- und die Automobilindustrie, für Klimapolitik und Ressourceneffizienz, für die Gesundheit, Energie und intelligente Verkehrssysteme und vieles mehr. Inwieweit das Potenzial von big data gehoben wird, hängt ab von den Investitionen in die digitale Infrastruktur sowie in Forschung und Entwicklung. Die Entwicklung digitaler skills und zuverlässige Regulierungsrahmen, insbesondere in Bezug auf Datenschutz und Datensicherheit – big data schafft Wachstum und Beschäftigung in Europa, 3 % des Bruttoinlandsprodukts bis 2020. Nutzen wir diese Chance!
Janusz Korwin-Mikke (NI). – Pani Przewodnicząca! Ja tutaj czytam, że grozi nam, że zostaniemy w tyle, że nas ludzie przeganiają... Rozumiem, że przeganiają nas Stany Zjednoczone. To ja bym się spytał, czy w Stanach Zjednoczonych ktoś robi debaty w parlamencie, czy po prostu pozwala się tysiącom, setkom tysięcy prywatnych firm konstruować zbiory danych i tylko się pilnuje, żeby to wszystko odbywało się w miarę przyzwoicie. Złudzenie, że to my mamy konstruować budowę zbiorów danych a nie prywatne firmy jest absolutnie złudzeniem. Nigdy jeszcze nic wielkiego nie zrobiło państwo. Wszystkie wynalazki pochodzą od firm prywatnych. A chciałbym jeszcze Państwa uprzedzić, że prawdziwe dane nie pochodzą ze zbiorów danych. Do zbiorów danych każdy ma dostęp. Chodzi o to, że prawdziwe dane zbiera się z informacji prywatnych, z oglądania telewizji, z czytania danych. Nie zdajemy sobie sprawy, jak ważne są informacje spoza zbiorów danych. Zamykamy się po prostu w wieży z kości słoniowej. Zgadzam się z opinią, że to jest robione głównie w interesie wielkich firm. A poza tym sądzę, że Unia Europejska musi być zniszczona.
Marc Tarabella (S&D).– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, le marché des big data représente aussi bien une opportunité en matière de croissance qu'un réel danger pour les consommateurs.
Mon avis sur ce dossier s'est focalisé sur trois aspects principaux qu'il est, à mon sens, essentiel de prendre en compte dans cette balance d'intérêts.
Tout d'abord, il est primordial que toutes les entreprises, de la petite et moyenne entreprise à la multinationale, aient la même chance de profiter de l'explosion du secteur des données de masse. Il faut donc créer un terrain de jeu équitable afin d'éviter les cas de monopole, qui sont trop fréquents dans le secteur informatique.
Ensuite, l'utilisation des big data dans la sphère publique est de nature à faciliter et à accélérer le processus administratif. Saisissons donc cette opportunité afin d'innover et de rendre plus efficaces nos services administratifs publics.
Enfin, dernier point et non des moindres, le marché des big data représente un enjeu de taille pour la protection des consommateurs. Il est donc impératif de mettre en place un cadre législatif afin d'éviter les risques de comportement frauduleux et l'utilisation des données des citoyens à des fins dommageables.
Jean-Luc Schaffhauser (ENF).– Madame la Présidente, chers collègues, nous sommes habitués aux méthodes de la Commission. Il y a toujours un gain. On nous fait rêver: grâce à la mise en commun, vous allez gagner en productivité, en croissance et en emplois.
Mais cette mise en commun se fait-elle au nom et dans le cadre d'une stratégie européenne? Y a-t-il une volonté de construire des plateformes autonomes, capables de rivaliser avec Google, Facebook, Amazon et Skype? Y a-t-il une politique industrielle afin de créer une capacité de stockage de données suffisante? Non. La stratégie européenne, c'est l'ouverture aux technologies de domination américaine et aux grandes sociétés privées, qui tiennent un monopole dans ces données.
Je souhaiterais soulever un problème de fond. Les données privées sont vendues. La matière première, c'est l'homme. Ne faudrait-il pas interdire la vente de ces données? Au lieu d'en faire une propriété privée ou de l'État, ne conviendrait-il pas d'en faire véritablement une propriété collective appartenant aux citoyens? C'est là l'enjeu de la liberté.
Gunnar Hökmark (PPE).– Madam President, I think it is important to underline one thing and that is that the data-driven economy is nothing new. That change has already taken place, and in those parts of our economies that are the most data-driven we see most of the growth and development of prosperity. That is how things are, so let us not talk about this as something new and magic.
It is rather about ensuring that we can be the best at processing data, because data is knowledge. Knowledge can be distributed, allocated and used in a way that we have never seen before in the modern economy. For us this is much more about catching up regarding cyber—security and securing the free flow of information, combined with the rules on privacy, consumer legislation and copyright; adapting our society to be a strong society benefiting from these opportunities that are already there.
I think it is quite easy in one way and that is that, if we want to, we can decide that we should be the best. Of course, earlier speakers, Mr Schaffhauser and others, think we are living in the 19th century. We are not. We can decide to take the lead, have the best 5G, the best fibre, open up the best capacities and enable our society to be the best. That is a decision we can take and I think we should take that decision.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
István Ujhelyi (S&D), Kékkártyás kérdés.– Figyelem a kezdetektől a vitát és egyetértek azokkal a célokkal, amelyeket Önök megfogalmaztak. Fontos az európai ipar, gazdaság számára, de fontos az európai polgár számára is a kérdés az adatvédelem szempontjából. Egy dolog nem hangzott el ebben a teremben, hogy az adatokat nem csak nagy cégektől kell védenünk, hanem bizony olyan hatalmaktól is, akik egyébként Európa gyengítésében érdekeltek. Lát-e Ön abban veszélyt, hogy mondjuk például Moszkvában, ahol sokszor mintha itt a menekültkrízis kapcsán is mozgatnának szálakat, hogy ilyen hatalmak is esetleg veszélyt jelenthetnek a mi adatainkra? Ez ellen tudunk-e közösen fellépni? Ön mondta azt: a tudás hatalmat jelent, az adat tudást jelenthet – ez az Ön mondata, és ezért ragadtam meg a kérdést, vajon más is használhatja-e a mi adatainkat?
Gunnar Hökmark (PPE), blue-card answer.– I appreciate that question very much because it gives me the opportunity to underline another thing. Data is not a magic digital issue. It is knowledge, and knowledge has the character that it can be distributed very rapidly and it can be divided very many times. I can give you knowledge and you can give me knowledge and we will still have the same knowledge with us. That is the magic of knowledge, it is not about data.
My feeling and understanding is that most of the data is, for example, the internet of things and the internet of everything – that is not personal data. But in the data-driven economy we can safeguard the personal data that we want to safeguard at the same time as we can increase the levels of cyber security, and still on the aggregated level use the data for the development of health, research, science. A lot of people over there and maybe over there do not want that, but I think we can reach a common understanding on how to use data, the knowledge, safeguarding privacy but also safeguarding European leadership.
Miapetra Kumpula-Natri (S&D).– Arvoisa puhemies, juuri nyt EU:lla ei ole kovin paljon annettavana digitalouteen. Miettikää kotejanne ja toimistojanne: onko taskussanne ja käsilaukussanne eurooppalaisia laitteita tai käytättekö eurooppalaisia ohjelmia?
Euroopan on ryhdistäydyttävä, sillä muuten ostamme Aasiasta laitteita ja Yhdysvalloista sisältöjä ja emme tuota itse mitään.
Jotain onneksi osaamme. Esimerkiksi infrastruktuuripuolen rakentamisessa tietoverkkoyrityksemme ovat maailman parhaita ja pelifirmat ja tietoturvafirmat valloittavat maailmaa. Mutta syntyykö meille massadatasta uutta työtä?
EU:ta tarvitaan luomaan digitaaliset sisämarkkinat. Tarvitsemme nopeasti standardit ja yhtenäisemmän kuluttajansuoja- ja tietosuojalainsäädännön. Ne auttavat eritoten pieniä yrityksiä ja start upeja sekä tietysti ihmisiä.
Voimme auttaa eurooppalaisia yrityksiä investoimalla laajakaistaverkkoon, innovaatiopolitiikkaan, työvoiman kouluttamiseen ja datakeskuksiin. EU voi myös olla paras avoimen datan hyödyntäjä ja hyvästä tietoturvasta voi tehdä eurooppalaisen brändin. Datan omistaminen ja arvottaminen voi vielä olla epäselvää. Me voimme tehdä EU:sta fiksun ja vikkelän pelaajan digitaalisilla maailmanmarkkinoilla ja voimme luoda Eurooppaan miljoonia työpaikkoja, mutta meidän on toimittava nyt.
Paul Rübig (PPE).– Frau Präsidentin! Ich glaube, wir leben in einer faszinierenden Zeit. Wir wechseln von der realen Welt in die virtuelle Welt. Die reale Welt spiegelt sich in der virtuellen Welt, und es ist eine große Herausforderung, die Algorithmen und die mathematische Grundlage zu finden, damit wir uns in dieser neuen Welt zurechtfinden. Deswegen, glaube ich, ist es notwendig, dass wir auch eine neue Plattform für Mathematik, Informatik und Algorithmen – best enabling technology – in unserem Rahmenforschungsprogramm schaffen, um hier leading edge der Welt zu bleiben.
Ich glaube, dass es klar ist, dass wir derzeit ungefähr 200 Mrd. E-Mails pro Tag haben. Da wird ein Wissen generiert, das es in dieser Zeit noch nie gegeben hat. Wir haben 800 Mio. Tweets, wir haben über 1 Mrd. Facebook-Einträge, wir haben 30 Mrd. WhatsApp- Nachrichten und wir haben 2,6 Mrd. Mobiltelefone. Die Bits, die wir derzeit produzieren, sind mehr als Sandkörner auf dieser Erde.
Das ergibt natürlich enorme Chancen. Wir sehen, dass sich die Datenmenge in den letzten Jahren jährlich verdoppelt hat. Klar ist: Das Datenvolumen, die Datenanalytik, das Herausfinden, was hinter diesen Daten steckt – das ist das neue Gold, und das sichert die neuen Arbeitsplätze in der Zukunft. Deshalb gratuliere ich Kommissar Ansip zu dieser Strategie. Hier müssen wir schneller, besser und – wie er uns gesagt hat – auch effizienter werden.
Marju Lauristin (S&D).– Austatud eesistuja! Kasutan võimalust rääkida eesti keeles, kuna saalis on erakordselt suur protsent eesti keele oskajaid. Ma tahaksin tänada komisjoni, kes on andnud väga hea statistilise ülevaate sellest, kuidas edeneb andmemajanduse areng. On loodud spetsiaalne digitaalse majanduse ja ühiskonna indeks, mis minu meelest on väga kõnekas. See on tore, aga pilt, mis sellest avaneb, ei ole tore, sest see näitab Euroopas äärmiselt suurt ebavõrdsust eri maade vahel.
Kui võrdleme ühelt poolt Põhja-Euroopa riike ja teiselt poolt näiteks Itaaliat, Kreekat, Bulgaariat jt, siis praktilise andme- ja arvutikasutusoskuse erinevused on mäekõrgused. Minu küsimus tuleneb sellest, et haridus, st kõigi vajalike oskuste kujundamine on tegelikult liikmesriikide korraldada. Riigid, kus see areng on praegu madalam, ei oska ilmselt ka ette näha, mida teha, et areng kiirem oleks. Kui see nii jääb, siis tegelikult neid sihte, mis on seatud, me üle Euroopa ei saavuta.
Seepärast on mul küsimus, kuidas kavatseb komisjon ületada selle lõhe ning saavutada nende oskuste ja teadmiste ühtlustamine, mis võimaldab andmemajandusel olla üle Euroopa edu pandiks.
Csaba Sógor (PPE).– Madam President, digital data collection and processing of human activities, industrial processes, research and various other areas keep growing on an unprecedented scale. Big data size has developed from a few dozen terabytes in 2012 to many petabytes of data today. As the Commission has pointed out in its communication, this development could have a very strong impact on a large number of fields ranging from health and food security to resource efficiency, energy, intelligent transport systems and so on, but it also represents an enormous economic potential for companies, the creation of new jobs and the development of new business models.
The fields of big data offer the possibility for Europe to gain a foothold in an advanced ICT sector with strong growth. This is why the European Union must step into the existing possibilities as quickly as possible and close the gap compared to the US. In this sense, in order to create the necessary conditions for the thriving single market in big data it is essential to improve coordination in matters of interoperability and standards and to boost investment in the ICT sector in areas such as the internet of things, high-speed broadband networks, research and education.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Paul Rübig (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Ich wollte mich bedanken, weil ich glaube, dass es das sehr gut auf den Punkt bringt. Glauben Sie, dass wir mit neuen Suchmaschinen auch Möglichkeiten für die Bürger und für die Privatsphäre eröffnen könnten, zu verfolgen, wo ihre Daten dann letztlich landen und welchen Nutzen ihre Daten dementsprechend bringen? Vor allem für kleine und mittlere Betriebe, für Familienbetriebe, ist es eine große Herausforderung, hier mitzuhalten.
Csaba Sógor (PPE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.– Ja, selbstverständlich. Die Kleinen haben immer einen Nachteil im Kampf mit den Großen. Das ist das einzige Problem.
Catch-the-eye procedure
Julia Reda (Verts/ALE).– Madam President, big data can have a great, positive impact on society when carried out responsibly and with full respect for data protection. I think this ethical dimension becomes very clear when I hear some of the very worrying ideas from some of my colleagues about screening refugees. To make sure that all the people can benefit from this trend – an internet of everything for everybody, as my colleague, Mr Boni, put it – Europe needs an open and accessible research data infrastructure and a legal, level playing field.
I was therefore quite surprised to read in the Commission’s communication on copyright that it plans to legalise tax and data mining of copyright-protected material only for so-called ‘public interest research organisations’. How does the Commission expect to unleash the full potential of big data if innovative companies, citizens and science projects continue to be faced with legal uncertainty from an outdated copyright law? Is it not contradictory that, on the one hand, the Commission is suggesting that public-private partnerships are the way forward for big data when, at the same time, compliance with copyright rules is made impossible for big data projects with private sector involvement? Many of these projects require the mining of publicly accessible content held by thousands, or even millions, of different copyright holders. Only by drastically simplifying the rules for all big data projects, regardless of whether they are commercial or non-commercial, can we unleash the full potential and make sure that copyright does not become an obstacle for Europe’s big data ambitions.
Stanislav Polčák (PPE).– Paní předsedající, byla zde zmíněna celá řada aspektů datové ekonomiky. Ať je to ochrana osobních údajů versus byznys s daty, s údaji. Nebo ať je to bezpečnost a ochrana vlastnictví a proti tomu požadavek na flexibilitu.
Nicméně já bych si dovolil zmínit ještě jednu otázku, která zde nepadla. To je otázka ochrany autorských práv versus požadavek na rychlé získávání souhlasu. Nepochybné je, že ochrana autorských práv musí být zabezpečena. Já se k tomuto požadavku hlásím.
Problém je však rychlost souhlasu, která souvisí právě i s tím, jakým způsobem budou data posouvána v ekonomice. Jak rychle můžete získat souhlasy oprávněných nositelů práv. A zde si myslím, že je ještě velký nedostatek právě na úrovni EU. Nefunguje zde vnitřní trh a kolektivní správci jsou svázáni národními legislativami a i v tomto ohledu by Evropská unie měla tedy rozhodně přidat.
Nicola Caputo (S&D).– Signora Presidente, onorevoli colleghi, sono stato autore di numerose interrogazioni, interventi e dichiarazioni sullo sviluppo di Internet e sul potenziamento dei big data, per modernizzare economia e sanità pubblica. Ho evidenziato, tuttavia, anche il risvolto della medaglia: la nocività delle radiazioni wifi, la cybercriminalità, il traffico di farmaci, le frodi informatiche.
Considero Internet la vera sfida dei servizi universali per garantire servizi di pubblica utilità e penso per esempio all'e-Health. Ma tale potenza va tuttavia ben calibrata. È necessaria maggiore protezione dei dati personali, maggiore rispetto della Carta dei diritti fondamentali, perché solo regole definite generano positivo impatto sociale e culturale e creano un mercato unico digitale con pari condizioni per le imprese e sicurezza dei cittadini.
Mi associo quindi alla interrogazione e aggiungo che tre giorni fa l'Alto Commissario delle Nazioni Unite per i diritti umani, Zeid Ra'ad Al Hussein, ha esortato gli Stati Uniti a procedere con grande cautela sulla vicenda Apple-FBI, date le sue conseguenze potenzialmente negative per i diritti umani di persone in tutto il mondo. Quale risposta pensa di poter dare la Commissione su questo tema?
Νότης Μαριάς (ECR).– Κυρία Πρόεδρε, έχουμε επισημάνει πολλάκις ότι τα κονδύλια που έχουν επενδυθεί στον τομέα των νέων τεχνολογιών της πληροφορίας στην Ευρωπαϊκή Ένωση υπολείπονται των επενδύσεων που έγιναν στις Ηνωμένες Πολιτείες και στην Ιαπωνία. Ωστόσο η κάλυψη της απόστασης δεν πρέπει να στηρίζεται στην κινεζοποίηση των μισθών και των συνθηκών εργασίας. Σίγουρα η ευρωπαϊκή νομοθεσία οφείλει να προσαρμοστεί στη διασυνοριακή αρχιτεκτονική του Διαδικτύου, ώστε να γεφυρώσει τις διαφορές της κατακερματισμένης ευρωπαϊκής αγοράς. Οφείλει όμως να προστατεύσει και τους πολίτες των κρατών μελών, γι’ αυτό θα πρέπει να σταματήσει η περαιτέρω απελευθέρωση της αγοράς, ιδίως στον τομέα των υπηρεσιών που επιχειρείται κάτι τέτοιο με την TISA. Με άλλα λόγια η Ευρωπαϊκή Ένωση πρέπει εκτός των άλλων να αναγνωρίσει και να προτείνει ένα σαφές πλαίσιο αντιμετώπισης των κινδύνων που σχετίζονται με την ψηφιοποίηση της οικονομίας για τους εργαζομένους, τόσο όσον αφορά τις θέσεις εργασίας όσο και την ψυχική και σωματική τους υγεία, μεριμνώντας για την προσβασιμότητα των πολιτών στο Διαδίκτυο, θέματα που δεν θίγονται στην προφορική ερώτηση.
(End of catch-the-eye procedure)
Andrus Ansip,Vice-President of the Commission.– Madam President, I would like to thank everyone again for their questions and comments. The Commission is committed to maximising the growth potential of the data—driven economy with its digital single market strategy and other initiatives planned for this year. I agree with Vicki Ford, who underlined the importance of really transparent e-procurement.
According to analyses prepared by the European Parliament, if we are able to implement e-procurement across Europe we could save EUR 50 billion per year, which is a huge amount of money – and, I am sorry to say, we do not have this money. We have to implement and introduce e-invoices in all the Member States. We have to use digital signatures more proactively. Of course, we have to pay attention to privacy issues. We have to protect everybody’s privacy, but we have to allow free data flows across Europe. Governments have to open their data in all the Member States. All of the companies, all the players, have to get access to data – it does not matter whether they are small and medium-sized companies or bigger players.
The digital divide is a real issue in the European Union. This divide is not only between our Member States, but also within Member States, even in those Member States where IT is highly developed. We can see that there is a real digital divide between downtown and rural areas, between men and women, and between young and elderly people, and we have to deal with all those issues. You gave me just a minute, and I have already been speaking for two and a half minutes – I am so sorry, we don’t have time. The Commission will propose all those legislative proposals during this year. We have to hurry up, because while yes, of course we have some risks, the real risk is to lose this competition.
I would like to thank Members for today’s debate. I look forward to working swiftly and efficiently with the co-legislators to design and build the necessary conditions for a data-driven economy that benefits everyone in society – individual people, public bodies and the private sector.
President. – I have received one motion for a resolution tabled in accordance with Rule 128(1) of the Rules of Procedure.
The debate is closed.
The vote will take place on Thursday, 10 March 2016.
Written statements (Rule 162)
Victor Negrescu (S&D), in writing.– Data are essential in the current economy. ‘Data’ means knowledge, innovation and tools that can help stimulate entrepreneurship, help with administration or improve our education systems. Unfortunately, Europe is not in the forefront of the data-driven economy, even though it has a huge potential. In order to take advantage of this opportunity we need to be clear on the rules applying at European level, create the instruments to stimulate data-driven entrepreneurship and support the creation of a Europe-wide data economy infrastructure. Last but not least, we need to create a pan-European exchange of best practice and pool our experience in order to stimulate this sector, which is essential for the future of our economy.
Carlos Zorrinho (S&D), por escrito.– A iniciativa do Parlamento Europeu no quadro da aplicação do artigo 128 do regulamento, de questionar em nome das Comissões de Indústria, Investigação e Energia (ITRE) e Mercado Interno e Protecção dos Consumidores (IMCO) a Comissão Europeia sobre a criação de condições efectivas para o desenvolvimento de uma economia de dados próspera, demonstra que o Parlamento assumiu o caracter estratégico da Agenda Digital para o futuro do projecto europeu. Assegurar a transparência e a equidade no acesso aos dados, promover o acesso aberto a dados relevantes em respeito pela protecção legal, fomentar o desenvolvimento de novas áreas de negócio geradoras de riqueza e de emprego, abrindo oportunidades não apenas às grandes empresas mas também às pequenas e médias empresas, aos novos empreendedores e às Start Ups, são prioridades que as questões colocadas pelo PE sublinham e em que a capacidade resposta no terreno por parte da Comissão Europeia será determinante. Da mesma forma são críticas as questões colocadas sobre a estabilidade do quadro jurídico, o apoio ao desenvolvimento das infra estruturas e a aposta na investigação e na formação, num contexto de promoção da inclusão digital.
17. A integração da perspetiva de género nas atividades do Parlamento Europeu (breve apresentação)
President. – The next item is a short presentation of the report by Angelika Mlinar, on behalf of the Committee on Women’s Rights and Gender Equality, on gender mainstreaming in the work of the European Parliament [(2015/2230(INI)] (A8—0034/2016).
Angelika Mlinar,rapporteur.– Madam President, the final goal of gender mainstreaming is a tool to realise real gender equality in our society. To reach such a result, concrete ideas of how to effectively put in place gender equality has to reach the hearts and minds of people.
Gender equality needs to become a natural part of daily life, but the truthful acceptance of gender equality means major changes in mindsets and behaviour, not only concerning the treatment of women, but also concerning the understanding of equality between humans in general. It is the fear of such broad and deep implications that is the reason why it is still so widely opposed. It is mostly women who engage themselves, lead the discussion and do the essential work toward strengthening the scientific and strategic base for the steps which are still so necessary to implement gender mainstreaming into everybody’s reality.
Therefore, I would like to warmly thank all the colleagues who contributed to the report, co-operating in a highly constructive and fair manner. I would like to name them: Julie Ward, Sirpa Pietikäinen, Eleanora Forenza and Monika Vana. Only though productive and horizontal cooperation do we now have such a shared and balanced text.
However, for public opinion, gender mainstreaming is still an unknown and generally contested concept. In practical terms, the concept means the integration of a gender perspective into the preparation and design, implementation, monitoring and evaluation of policies. It includes and needs spending programmes with a view to promoting equality between women and men. The report presents undeniable reasons for the necessary steps of building awareness and changing realities.
The three main points why we need to emphasise gender mainstreaming are the following: firstly, gender mainstreaming is a process to promote gender equality in the policy field, and no policy is exempted since the need for a balanced effect of policies is horizontal. This is one of the true dimensions of the concept. The other concerns the representation of women and men in the given policy area and for it to definitely make a difference to the policy outcome. Unfortunately, international recognition did not give this concept a concrete impact on the decision-making process in both dimensions.
Secondly, Parliament – further to several resolutions on gender mainstreaming – gradually developed a gender mainstreaming structure. However, analysis shows that the system is fragmented and not particularly efficient. It is time for corrective measures, as well as an efficient feedback and evaluation mechanism, if we want to prevent this resolution from remaining a dead letter.
Finally, the best way to promote gender equality is to set a good example, to live its essence, and to show how it is done. Gender mainstreaming and gender equality are principles that are enshrined in the Treaties. Who, if not the EU institutions, could be the best example when it comes to implementation? That is why we tried in the report to build an interinstitutional network involving, among others, the Council and the Commission. I personally believe that gender—sensitive policymakers should consider how gender relates to the content of policy measures to gain a better understanding of how women and men would benefit from gender equality. Parliament is not even close to reaching the targets in both dimensions.
I hope this report will be an instrument to raise awareness on the topic and initiate the implementation phase to reach more and more ambitious targets.
Catch-the-eye procedure
Michaela Šojdrová (PPE).– Paní předsedající, já bych chtěla poděkovat paní zpravodajce Mlinar za předložení zprávy, protože se domnívám, že je správné, aby Evropský parlament, jak sama ona řekla, šel příkladem a zhodnotil to, jaké příležitosti dává ženám, jak političkám, tak také ve vyšších administrativních funkcích. V této oblasti shledáváme vážné nedostatky, a proto doporučujeme, aby se vedení Evropského parlamentu touto situací zabývalo, aby dosáhlo vyššího zastoupení žen zejména právě v těch vyšších administrativních funkcích, kde by to mělo být až těch 40 %, a aby také pro ženy zde byly vytvářeny podmínky pro to, aby tuto funkci mohly vykonávat. Myslím, že to jsou všechno velmi správná opatření.
Bohužel, v této zprávě jsou ale návrhy, se kterými nemohu souhlasit. Například to, aby gender mainstreaming byl předmětem školení, certifikovaných kurzů, aby každý výbor musel zpracovat akční plán pro toto začlenění do své agendy. Obávám se, že jde o velkou administrativu, která by nesplnila ten účel, takže pokud tyto pozměňovací návrhy budou přijaty, nebudu moci pro zprávu hlasovat.
Julie Ward (S&D).– Madam President, today is my birthday. Tomorrow, 8 March, is International Women’s Day, and also by chance, my mother’s birthday. I am so proud that in the midst of these auspicious days, celebrating different generations of the fight for women’s rights and gender equality, this Parliament will be voting on a report that I have co-authored, a report the promotes the highest standards and sets a best practice example in respect of institutional and interinstitutional gender equality.
From its initial foundation, women’s rights and gender equality have been at the heart of the European project. It is therefore very fitting that on International Women’s Day we take a good hard look at how we do things here, at who makes the decisions and whether or not we can see ourselves reflected in the power structures. Gender mainstreaming requires commitment from both men and women to effect change. I commend this report.
Ruža Tomašić (ECR).– Gospođo predsjednice, aposlutno podržavam veći društveni i politički angažman žena jer bismo na taj način dobili dodatnu širinu i ostvarili veći uspjeh javnih politika koje se u većem dijelu jednako odnose na oba spola.
Smatram i kako naša društva ženama moraju omogućiti ravnopravan tretman u poslovnom svijetu jer je to jedino ispravno, a uvjerena sam da bi bilo i vrlo korisno za europske tvrtke jer bi većim uključivanjem žena proširile bazen talenta iz kojeg crpe vrijedne i kvalitetne radnike za odgovorne pozicije.
Europske institucije moraju preuzeti vodstvo u ovom procesu i dati priliku ženama da se dokažu svojim znanjem i radom na svim položajima. No, ovo izvješće ne mogu podržati jer ide u potpuno pogrešnom smjeru!
Nikad nisam čula skandalozniji prijedlog od uvođenja mjera za usklađivanje poslovnog i privatnog, odnosno obiteljskog života. Ne možemo dopustiti politici da se na ovaj način miješa u privatne živote građana i regulira odnose unutar njihovih obitelji. To si politika nije dozvoljavala ni u nekim totalitarnim sustavima, što dovoljno govori o ovom prijedlogu.
Monika Vana (Verts/ALE).– Frau Präsidentin! Also ganz im Gegensatz zu meiner Vorrednerin möchte ich mich der Berichterstatterin, Frau Mlinar, inhaltlich voll anschließen, dass der morgen vorgelegte und zur Abstimmung stehende Bericht, der ein sehr wichtiger und sehr passend zum Internationalen Frauentag ist, auch hoffentlich mit großer Mehrheit – wie auch im FEMM-Ausschuss – angenommen wird.
Er zeigt den großen Handlungsbedarf, den wir im Rahmen von Gender-Mainstreaming in diesem Haus haben, sei es bei der Repräsentanz von Frauen unter Erhöhung des Frauenanteils – nicht nur bei den Beschäftigten, sondern auch in den Ausschüssen und bei den Ausschussvorsitzenden – aber auch, was zum Beispiel den Vorschlag der Einführung eines gender impact assessments, also einer Gender-Folgenabschätzung, unserer eigenen Beschlüsse und Entscheidungen hier im Haus betrifft, aber auch die Durchführung von gender budgeting, wie es eigentlich auch seit Langem in Beschlüssen des Rates, aber auch des Europäischen Parlaments vorgesehen ist.
Wichtig ist aber auch, dass nach der morgigen Abstimmung den schönen Worten auch Taten folgen und die Forderungen tatsächlich in die Praxis umgesetzt werden – insbesondere die Stärkung des Gender-Mainstreaming-Networks im Haus und die Aufnahme der Änderungsanträge zum Gender-Mainstreaming in die Geschäftsordnung und auch, dass die Kommission endlich einen tatsächlichen Gleichstellungsbericht vorlegt.
Romana Tomc (PPE).– Seveda se želim najprej zahvaliti poročevalki za dobro opravljeno delo in najbrž je jutri slučaj, da je dan žensk, ampak te teme bi se morali dotakniti večkrat, ne samo na takšne dneve.
V zadnjem času smo naredili kar dober napredek, pa kljub temu ostaja kar nekaj neenakosti na določenih področjih in jaz bi rada na tem mestu predvsem izpostavila področje podjetništva in področje zastopanosti žensk na vodstvenih položajih in v upravah velikih podjetij. Opustiti moramo te stereotipe, ki se pojavljajo v poslovnem svetu, v politiki in v družbi nasploh in seveda omogočiti večjo udeležbo žensk pri sprejemanju odločitev. To bi po mojem mnenju pripomoglo tudi k večji učinkovitosti podjetij in k večjemu GDP-ju.
Pravi napredek pa bomo seveda dosegli šele takrat, ko za izboljšanje udeležbe žensk ne bomo več potrebovali kvot in umetnega spodbujanja, ampak bo to samo po sebi umevno.
Soledad Cabezón Ruiz (S&D).– Señora Presidenta, evaluar el impacto de género en las políticas públicas no es una cuestión solamente de modernización de estas. Evaluar cómo afectan de forma diferente a hombres y mujeres las diferentes políticas públicas y hacer e impulsar medidas para la equidad, para conseguir una igualdad de oportunidades entre hombres y mujeres, es un derecho fundamental, humano y de justicia social.
No existen políticas neutras que se pongan en marcha sin una perspectiva de género. Por eso yo saludo y celebro esta Resolución que pide que todos los trabajos del Parlamento Europeo se acompañen de una evaluación del impacto de género y, por supuesto, también los presupuestos, porque eso es comprender mejor la sociedad: más eficiencia, más transparencia, mejor redistribución de los recursos y oportunidad de mayor participación y, sobre todo, mayor democracia.
Branislav Škripek (ECR)– Čítanie tejto správy je dosť neuveriteľné. Všimnite si prosím niektoré z týchto absurdností:
Uplatňovanie hľadiska rodovej rovnosti vraj musí zahŕňať práva, perspektívy a blaho osôb LGBTIQ, ako aj osôb všetkých rodových identít a tiež riešenie otázky zastúpenia mužov a žien a osôb všetkých rodových identít v politických oblastiach. Na aké všetky identity tu spravodajkyňa myslí? Existujúce alebo také, ktoré ešte len niekto prinesie? Ďalej, aby politiky EÚ rovnocenne zastupovali chlapcov a dievčatá, mužov a ženy, ako aj ostatné rodové identity. Snáď tieto osoby už nie sú chlapci a dievčatá? Tiež zdôrazňuje význam a pozitívny dosah používania rodovo neutrálneho jazyka a žiada osobitné odborné kurzy o používaní rodovo neutrálneho jazyka pre prekladateľov a ešte navrhuje zriadiť vnútorný monitorovací orgán. A to čo tu ešte všetko chceme sledovať, sa pýtam. Vážení kolegovia zo ženského výboru, myslím, že toto asi nemyslíte vážne. Verím, že každý z nás chápe pravú podstatu rovnosti medzi ženami a mužmi a to, že sme si rovní. Preto vás prosím, aby ste zajtra pri hlasovaní podporili pozmeňujúci návrh č. 4, ktorý je alternatívou k tejto správe.
Marijana Petir (PPE).– Gospođo predsjednice, gospođo povjerenice, vama i svim ženama čestitam sutrašnji Međunarodni dan žena. Međutim, ovo izvješće ničime neće doprinijeti da on bude sretan. Ovo izvješće neće doprinijeti poboljšanju položaja žena, smanjenju njihove nezaposlenosti, adekvatnom vrednovanju njihovog rada na poslu i kod kuće, smanjenju zlostavljanja i diskriminacije žena.
Ovim izvješćem Odbor za ravnopravnost spolova postat će super odbor, nadređen svim drugim odborima, što je u suprotnosti s demokratskim i zakonskim procedurama Europskog parlamenta. Ovo izvješće doprinijet će, nažalost, generiranju dodatnih procedura, papirologije i više birokracije te će doprinijeti da bude sve manje Europe, sve manje transparentnosti i sve manje brige za probleme žena.
Stoga ovo izvješće, nažalost, ne mogu podržati.
Beatrix von Storch (ECR).– Frau Präsidentin! Es geht um die Umsetzung der Gender-Ideologie in der internen Organisation des EU-Parlaments, den Bericht Mlinar. Der Bericht fordert Leitlinien für die Personalabteilung, um das Wohlergehen lesbischer, schwuler, bisexueller, transsexueller, intersexueller und quersexueller EU-Beamten am Arbeitsplatz zu verbessern. Das muss man nicht kommentieren, das muss man nur bei der nächsten Wahl einfach in Erinnerung rufen. Wir tun das mit großem Erfolg gerade in Deutschland.
Der Bericht Mlinar hat zwei Vorteile: Es wird klar, welche Steuermittel in welcher Höhe für die Gender-Ideologie verschwendet werden, und der Bericht liefert uns jede Menge Argumente. Der Text bestätigt nämlich alle Vorurteile, die über das weltfremde EU-Parlament kursieren. Vielen Dank dafür!
Seán Kelly (PPE).– Madam President, I would first like to congratulate Ms Ward on her birthday – coincidentally, I share the same birthday as my mother as well. Ireland joined the European Union 1973. At that time, women who got married had to retire from working in the civil service. The European Union insisted that the rule be changed, and of course it made sense and it has been that way ever since. So the European Union has form in trying to promote gender equality, and I agree completely with that. Incidentally, we have just emerged from our general elections. We had a quota for women candidates for the first time ever – it had to be 30 % – and while many people were against it, it was significant that far more women were elected to the next government – or the next Dáil as we call it – than the previous one. So while people might not agree with quotas, this does seem to work, and it is necessary until we get proper equality between men and women.
(End of catch-the-eye procedure)
Věra Jourová,Member of the Commission.– Madam President, I would like to thank Ms Mlinar for this draft report on gender mainstreaming in the work of the European Parliament. Gender mainstreaming is an important tool to achieve real equality between women and men. For the EU, it is Article 8 of the Treaty on the Functioning of the European Union which states that: ‘in all its activities, the Union shall aim to eliminate inequalities, and to promote equality between men and women’. Gender mainstreaming is therefore not a choice, but an obligation. All major institutions, including the European Parliament and the Commission, are confronted with the permanent challenge of putting gender mainstreaming into practice and continuously improving its effectiveness.
The so-called ‘dual approach’ of specifically targeted gender equality actions, on the one hand, and gender mainstreaming on the other hand, has proven successful not only at European level, but also at national, regional and local levels. The Commission also follows this dual approach in the recently published strategic engagement for gender equality 2016—2019. This strategic paper, in line with the principle of gender mainstreaming, emphasises the need to integrate a gender equality perspective into all EU policies, legislation and funding programmes. In practice, this is translated into constant efforts to integrate a gender equality perspective into every aspect of EU intervention. It means assessing the impact of Commission action on both women and men and taking responsibility for adjustment if necessary, so that equality between women and men is promoted and equalities are not perpetuated.
In order to monitor the implementation of gender mainstreaming in the Commission in practice, the strategic engagement announces that the Commission will consider issuing a report on gender mainstreaming in 2017. The Commission’s inter-service group for equality between women and men, managed by the DG for Justice and Consumers, plays a key role in implementing gender mainstreaming at the Commission. Finally, let me congratulate Ms Ward on her birthday today and wish all of us a good Women’s Day tomorrow.
President. – The item is closed.
The vote will take place on Tuesday, 8 March 2016.
Written statements (Rule 162)
Νότης Μαριάς (ECR), γραπτώς.– Η ενσωμάτωση της διάστασης του φύλου στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο είναι απαραίτητη προκειμένου να προωθηθεί η ισότητα των δύο φύλων και να καταπολεμηθούν οι διακρίσεις και οι παραβιάσεις δικαιωμάτων που παρατηρούνται εις βάρος των γυναικών σε διάφορα κράτη μέλη της ΕΕ. Ειδικότερα στην περίοδο της χρηματοοικονομικής κρίσης που διανύουμε, οι διακρίσεις μεταξύ των δυο φύλων είναι ιδιαίτερα έντονες στον εργασιακό τομέα, όπου το μισθολογικό χάσμα ανέρχεται στο 16,4% και το συνταξιοδοτικό χάσμα στο 39%. Επισημαίνεται ότι σε χώρες όπως η Ελλάδα, που πλήττονται από τις μνημονιακές πολιτικές, οι γυναίκες είναι τα μεγαλύτερα θύματα. Επομένως, προκειμένου να εξαλείψει η ΕΕ τις διαφορές αυτές, θα πρέπει να επιβάλει διαφάνεια στον εργασιακό τομέα και στα συνταξιοδοτικά συστήματα καθώς επίσης και να φροντίσει να ενισχύσει την επιρροή της Επιτροπής ως προς τα δικαιώματα των γυναικών και την ισότητα των φύλων κατά την κατάρτιση πλευρών του προϋπολογισμού της ΕΕ που συνδέονται με την ενσωμάτωση της διάστασης του φύλου στο έργο του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου. Τέλος, προκειμένου να εξαλειφθούν οι διακρίσεις μεταξύ των δυο φύλων, θα πρέπει να θέσει η ΕΕ τέλος στις πολιτικές λιτότητας που πλήττουν κατεξοχήν τα δικαιώματα των γυναικών.
Claudia Tapardel (S&D), în scris. – Egalitatea de șanse și de gen este un concept care a intrat în forță pe Agenda Europeană în 1996, odată cu angajamentul Comisiei de dezvolta un sistem dual de soluționare a inegalităților dintre femei și bărbați. După 20 de ani, nici Comisia Europeană, nici statele membre nu au reușit să se ralieze principiului egalității de șanse și de gen.
Se spune că femeile care vor să fie egale cu bărbații nu sunt suficient de ambițioase, ceea ce poate fi un citat potrivit pentru o cauză feministă de Ziua Internațională a Femeii, dar nu este nici pe departe un citat care reflectă realitatea. Realitatea este că încă un număr important de femei sunt discriminate în UE pe motive de gen; realitatea este că anumite domenii, precum transporturile, rămân inaccesibile multor femei; realitatea este că nu am reușit să integrăm în politicile publice europene o veritabilă educație privind egalitatea de șanse și de gen.
Comisia Europeană trebuie să vină, după 20 de ani de la angajamentul din 1996, cu o nouă strategie și comunicare pentru egalitatea de gen în UE. Avem nevoie de soluții concrete, de programe dezvoltate și finanțate corespunzător pentru integrarea femeilor în poziții de decizie în toate instituțiile europene.
18. Intervenções de um minuto sobre questões políticas importantes
The President. – The next item is the one-minute speeches on matters of political importance (Rule 163).
Andrea Bocskor (PPE).– Tisztelt Elnök Asszony! Tisztelt Kollégák! A Kulturális és Oktatási Bizottság alelnökeként fontosnak tartom hangsúlyozni, hogy február 28-án adták át az Amerikai Filmakadémia és a világ legrangosabb filmes elismerését, az Oscar-díjat. Az idei díjkiosztót mi, magyarok 34 év után újra izgatottan vártuk, hiszen magyar filmet is jelöltek a legjobb idegen nyelvű film kategóriában. Nemes Jeles László Saul fia című filmje meghozta a várt magyar és egyben európai sikert – elnyerte az aranyszobrot. Az alkotás számos jelentős díjjal büszkélkedhet már: a cannes-i filmfesztivál nagydíját, a Golden Globe díjat és egy nappal az Oscar-átadás előtt az Independent Spirit Awards díjat is elnyerte a legjobb külföldi filmnek járó kategóriában. Az elmúlt évek magyar filmes sikereit koronázta meg ez az Oscar-díj, ami egyben az európai filmkultúrát is gazdagítja. Az EU és az Európai Parlamentnek kiemelten fontos támogatni az európai alkotásokat és egyben ez az európai filmsiker a magyarok és Európa egységes sikere.
Soledad Cabezón Ruiz (S&D).– Señora Presidenta, la hepatitis C es una enfermedad silenciosa que afecta, al menos, a 14 millones de europeos, atendiendo al número de casos que se conocen, pues solo el 25% de las personas infectadas saben que lo están; el resto no lo sabe, pero corren el riesgo de transmitir la enfermedad de forma sanguínea, sexual o materno-fetal.
Como saben, las consecuencias pueden ser devastadoras, porque esta enfermedad ―como digo, silenciosa― acaba en muchos casos desarrollando cirrosis hepática o cáncer de hígado.
En estos momentos no existe un protocolo a nivel europeo que permita o que potencie la detección, el registro, la prevención y el tratamiento coordinado por parte de los Estados miembros. En muchos casos, ni siquiera existe en estos Estados miembros un registro como tal.
Como saben, existe en estos momentos un medicamento innovador que es capaz de terminar con esta enfermedad en un 97 % de los casos, pero supone un gran reto para los sistemas sanitarios ―en el caso de España, un 18 % del presupuesto farmacéutico en estos momentos―.
Por lo tanto, y teniendo en cuenta que es una enfermedad devastadora que puede ser erradicada, le pediría a la Comisión Europea que coordine un plan de erradicación que acabe con la hepatitis C en Europa.
Marcus Pretzell (ECR).– Frau Präsidentin, meine Damen und Herren! Wir werden uns in diesem Haus in der nächsten Zeit wieder mehrfach mit dem sogenannten VW-Skandal beschäftigen. Wir haben eigens dazu aus unserer Mitte einen Ausschuss gebildet. VW-Skandal – so nennt sich das Ganze. Die ganze Angelegenheit ist aber doch etwas komplizierter. Denn ausgerechnet der International Council on Clean Transportation (ICCT), der die US-Behörden auf den VW-Skandal aufmerksam gemacht hat, ihn aufgedeckt hat, ist nunmehr in mehreren Tests zu dem Ergebnis gekommen, dass es doch auch bei anderen Automobilherstellern Probleme zu geben scheint. Zu nennen sind hier insbesondere Citroën, Opel und Fiat. Zwei davon, nämlich Opel und Fiat, gehören zu amerikanischen Automobilkonzernen.
Ich möchte das deshalb Ihrer Aufmerksamkeit zuführen, damit Sie merken, dass es hier um weit mehr geht als um das Fehlverhalten eines einzelnen Automobilkonzerns, dass es nämlich darum geht, dass hier ein Wirtschaftskrieg unter anderem auch von den US-Behörden gegen europäische Konzerne geführt wird.
Marian Harkin (ALDE).– Madam President, today I received an email from Carmel Nic Airt, who is a primary school teacher from West Cork in Ireland. Carmel is volunteering on the island of Leros, assisting refugees. The refugees are being held in detention camps with no provision for food supply or waste management. Voluntary organisations, already totally overstretched, are being asked to help them. Carmel is absolutely shocked that the most basic needs of these refugees – food and water, sanitation – are not being met, and she has written to all Irish MEPs to ask for help.
I had hoped that today’s Council meeting would provide some solutions, some framework or some hope, but once again we see no resolution; nothing. I am disappointed and despondent. Estimates suggest that by the end of this month there will be 130 000 refugees in Greece just this year alone. Only coordinated and concerted EU action can begin to address this issue. If our leaders cannot frame a solution, extremely difficult though that may be, not only will the migrants suffer, so also will the EU itself.
Lidia Senra Rodríguez (GUE/NGL).– Senhora Presidente, as políticas neoliberais do setor primário europeu estão na origem do sofrimento das pessoas do setor agropecuário e das pescas no meu país, na Galiza. A distribuição das quotas no cerco, a proposta de lei galega da aquicultura, a não obrigatoriedade de pôr o país de origem etiquetado nas conservas de peixe, como pode ser o caso do mexilhão, a não regulação das produções agrícolas e dos mercados agrícolas, como está sendo neste momento o caso do leite, os baixos preços dos produtos agrícolas são uma boa amostra da profunda e longa crise que suportamos nos setores agrícola e pesqueiro.
A União Europeia pode e deve reagir. Urge alterar a Política Agrícola Comum e também a Política Comum das Pescas para salvaguardar o meio de vida de milhares e milhares de pessoas, o futuro do povo galego e dos pobres do sul da Europa. Não haverá futuro para a União Europeia se continuar com estas políticas de aniquilação dos povos.
Ernest Maragall (Verts/ALE).– Señora Presidenta, hoy, una vez más, reunión Unión Europea-Turquía sobre refugiados. Si esas conversaciones no tienen en cuenta determinadas actuaciones y determinadas realidades de la situación actual en Turquía, no podremos apoyar ningún nuevo acuerdo.
Además de condenar todas las prácticas violentas, también las del PKK, ¿puede Europa mirar y no ver lo que sucede en Sur, Sisre o Diyarbakir? ¿Puede Europa oír pero no escuchar el clamor de los ciudadanos kurdos prisioneros en sus propias casas o sometidos a la rendición por hambre? ¿Puede Europa saber y, al mismo tiempo, ignorar el cierre de diarios o la detención de periodistas y abogados? ¿Puede Europa seguir contemplando impasible la llegada continua de refugiados, vivos o muertos, a las playas de Lesbos? Peor aún, ¿puede Europa devolver a Turquía a los recluidos en Grecia por el llamado «cierre de los Balcanes»?
Europa paga a un Estado policía, Turquía, para que vigile las puertas de entrada, y castiga a un país miembro, Grecia, que solo puede actuar como inmenso recinto penitenciario para los que consiguen entrar pero no pueden salir. Y con ello, quien desaparece, de hecho, es la propia Europa.
Tim Aker (EFDD).– Madam President, I would like to raise a constituency issue and put forward my strong opposition to the proposed new Thames crossing in Thurrock. This is not about whether the EU is good or bad, but about what is best for Thurrock. This new crossing will increase pollution above domestic and EU levels, will increase traffic and congestion, breaking Thurrock’s road network, and will take away people’s homes. This government and our Tory MP may want to dump on Thurrock, but we will fight this all the way. The government can pick a fight with the people of Thurrock, but I guarantee to you that the government will come off worse.
Thurrock is not just my constituency; it is my home, and together, united, we will fight this new crossing all the way.
Dominique Bilde (ENF).– Madame la Présidente, huit cents, c'est le nombre de baleines qui sont actuellement massacrées chaque année aux Îles Féroé, dans la plus grande indifférence. Les baleines sont tuées en nombre bien plus important que ce qui est nécessaire à la consommation des populations locales. Qui plus est, la consommation de viande de baleine présente un risque pour la santé humaine, puisque celle-ci contient du mercure et des toxines. Des enfants sont même autorisés à regarder la mise à mort et la découpe ultérieure.
Bien que les Îles Féroé soient juridiquement autonomes vis-à-vis du Danemark et que j'attache un profond respect aux traditions et aux besoins alimentaires, il est plus qu'urgent d'engager des négociations avec les autorités féroïennes et le Danemark pour mieux réglementer le grindadráp et éviter tout risque pour la santé, puis cesser progressivement cette pratique ignoble.
On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite les animaux, disait Gandhi. Il est donc plus que temps de réagir et d'arrêter de cautionner ces massacres par des silences complices.
Gabriel Mato (PPE).– Señora Presidenta, un adolescente moría hace aún pocos días en Caracas a la espera de un medicamento que hubiera podido salvar su vida. Un caso terrible —y seguro que hay otros muchos que desconocemos— que muestra la situación tan difícil que viven los habitantes de Venezuela, donde la escasez de productos básicos, desde medicamentos hasta alimentos, está provocando situaciones dramáticas.
Estamos ante una crisis humanitaria, ante la que no podemos permanecer impasibles desde Europa. Venezuela no se merece lo que está viviendo, como tampoco lo merecen las personas que por sus ideas políticas continúan en prisión o bajo arresto: Leopoldo López, Antonio Ledezma y tantos otros políticos, pero también personas más desconocidas, como la canaria Andrea González, que desde agosto pasado está encerrada.
Todos ellos son verdaderos presos políticos, y por ello me repugna y avergüenza que haya personas en esta Cámara que no reconocen esta situación, mientras que sí consideran preso político a una persona como Arnaldo Otegi, cuya liberación celebran como logro democrático, ignorando su vinculación con la banda terrorista ETA, por la que fue condenado.
Para los presos políticos en Venezuela y en cualquier parte del mundo, libertad y todo nuestro apoyo. Para los terroristas y sus amigos, el mayor de nuestros desprecios y todo el peso de la ley.
Tonino Picula (S&D).– Gospođo predsjednice, u posljednjih 100 godina proizvodnja smeća porasla je čak 10 puta. Značajan dio završava u moru te ozbiljno ugrožava ekkosustav i ljudsko zdravlje. Morski otpad je rezultat isključivo ljudskih aktivnosti - ne poznaje granice i predstavlja stalan problem koji se širi daleko od izvora onečišćenja.
Zato želim govoriti o problemu morskog otpada u obalnom području Hrvatske. Njega u velikim količinama pronalazimo na plažama i morskom dnu, a donose ga morske struje i vjetrovi iz susjednih jadranskih zemalja. Prikupljanje otpada uglavnom se provodi na inicijativu lokalnih zajednica i udruga, kao nedavno u mjestu Trstenik. Uz ekološki trošak, morski otpad ima i društveno-ekonomski utjecaj budući da pogađa obalne zajednice, jer čista obala ima ključni značaj za turizam. Premda to nije dovoljno, vrijedi pohvaliti projekte MARELIT i DeFishGear.
Cilj je suradnja zemalja radi efikasnijeg rješavanja problema morskog otpada kako bi zajedno ostvarili važan cilj dobrog, ekološkog stanja svih morskih voda do 2020.
Danuta Jazłowiecka (PPE).– Pani Przewodnicząca! Chciałabym dziś zwrócić się z apelem do wszystkich instytucji europejskich, aby tworząc prawo, kierowały się potrzebą zapewnienia jasności i przejrzystości przyjmowanych zapisów. Niestety nadal zdarzają się przypadki, gdzie tworzone prawo, zamiast ułatwiać, utrudnia funkcjonowanie różnym podmiotom, oraz wprowadza niejasność prawną, która hamuje rozwój innowacyjności i konkurencyjności europejskiej gospodarki. Mówię o tym dzisiaj, mając na uwadze plany Komisji Europejskiej, która zapowiedziała na jutro publikację projektu rewizji dyrektywy w sprawie delegowania pracowników. Przygotowując nowy projekt legislacyjny, Komisja Europejska całkowicie pominęła fakt, iż obecnie trwa proces implementacji dyrektywy wdrożeniowej z 2014 r., oraz zignorowała liczne sygnały ze strony wielu partnerów społecznych, także państw członkowskich, którzy wnosili o wstrzymanie nowych inicjatyw do czasu wniosków z implementacji. Komisja nie przeprowadziła także należytych konsultacji publicznych, ponadto rewizja dyrektywy ma odbyć się w oderwaniu od rewizji rozporządzenia nr 883 o koordynacji systemów zabezpieczenia społecznego. Rozdzielenie prac nad tymi dwoma dokumentami może ostatecznie doprowadzić do kolejnej nieścisłości prawnej i braku spójności.
Maria Grapini (S&D).– Doamna președintă, doamnă comisar, stimați colegi, internaționalizarea IMM-urilor nu trebuie să fie un slogan. Facilitarea accesului IMM-urilor la piețele terțe este un factor determinant în creșterea economică din Uniunea Europeană.
Specialiștii estimează că 90 % din creșterea globală va proveni din exteriorul Uniunii Europene, iar piețele în curs de dezvoltare vor reprezenta 60 % din PIB-ul mondial până în 2030. De aceea, Comisia are obligația să creeze un proces specific pentru sprijinirea IMM—urilor pentru internaționalizare. În acest moment, UE negociază două acorduri importante, TTIP și cel de investiții cu China.
Comisia trebuie să țină cont de aceste acorduri, în primul rând de posibilitatea IMM-urilor de a opera pe cele două piețe. Mai ales, pentru a putea internaționaliza IMM-urile din Uniunea Europeană, trebuie să țină cont, în negociere, în acordurile comerciale, de spiritul concurenței loiale și de existența unor măsuri de apărare comercială reciproce pe piețele externe. Altfel, procesul de internaționalizare este foarte lent, iar IMM-urile nu vor putea să opereze pe alte piețe în afară de piața internă.
Seán Kelly (PPE).– Madam President, my one minute speech this evening is about the security of gas supply and I must compliment Commissioners Šefčovič and Arias Cañete on their proposals in this regard. They are very practical and sensible. We need to diversify supply and, of course, with the outcome of COP21 the need for renewables is more and more necessary. But renewables need backup and the ideal backup is gas.
Now, with the development of LNG right across the water, particularly in the US, Australia and the Middle East, the proposals by the Commission are very sensible – to build LNG terminals across Europe. One of those is in my own constituency, Shannon LNG, which would be a wonderful hub locally, and of course would help to utilise particularly gas coming from the US because we would be the closest port to it, to transport it off into Europe. I would hope that we will see this happening and particularly to get the PCIs developed across Europe. That is the key for now.
Julie Ward (S&D).– Madam President, I wish to draw attention to the dire humanitarian situation of refugees living in appalling conditions in makeshift camps inside the European Union and on our borders. Exposed to the elements, refugees in camps such as the Calais and Dunkirk ‘jungles’ have had their rickety shelters flooded and destroyed and have received limited support to survive the winter. Their plight is in direct contravention of the basic universal norms of human rights and dignity that this European Union was founded upon. In the meantime, women and children in these camps lack the basic facilities they need, including health care, sanitation and education. Whilst we do not help them, unscrupulous traffickers step in.
Instead of a humanitarian response, we have seen police violence and aggression and forced evictions. It is tragic that those who have had to flee the horrors of Daesh in Syria and have had to risk their lives on perilous journeys in search of shelter must now encounter such callous treatment by our fellow Europeans. We, as decision makers, must take the time to see these camps with our own eyes and to speak and to listen to some of the refugees ourselves, as I have done.
Mihai Ţurcanu (PPE).– Doamnă președintă, în contextul economic și comercial actual, instituțiile europene și naționale trebuie să acționeze eficient și coordonat pentru stimularea creșterii raselor de oi performante.
Ridic această problemă deoarece Uniunea Europeană se confruntă cu un deficit anual de aproximativ trei sute de mii de tone de carne de ovine, în condițiile în care consumul în acest sector este într-o creștere permanentă, iar la nivel mondial cererea de carne de oaie și miel este într-o continuă expansiune și deficitul global este estimat deja la 20 %.
Se impun, așadar, obiective de redresare ambițioase și politici eficiente pentru îmbunătățirea competitivității sectorului creșterii ovinelor, în special în statele membre în care producția este deficitară, raportat la efectivul de ovine. În această situație se află și România, care are cel mai mare potențial de creștere între țările Uniunii Europene.
Adresez un apel ferm Comisiei Europene să sprijine concret și consistent creșterea raselor de oi performante în România și în celelalte state în care se impune îmbunătățirea randamentului pentru asigurarea necesarului de consum și valorificarea oportunităților de export european.
Beatrix von Storch (ECR).– Frau Präsidentin! Heute trafen sich die Regierungschefs der EU und der Türkei zum Migrantengipfel. Österreich und die Länder des Balkans machen uns vor, wie es geht. Sie wollen die Balkanroute sperren und so das Signal senden: Wir machen dicht. Es kommen dann weniger. Sie wollen den Magneten abstellen, und nur so kann es gehen. Doch daran hat die Türkei kein Interesse. Wenn die Balkanroute geschlossen wird, kann die Türkei die EU wohl nur noch weniger oder kaum mehr erpressen. Dann bekommt Erdoğan keine Milliarden, dann interessieren sich die Menschen wieder für die Menschenrechtsverletzungen in der Türkei, dann interessieren sie sich für die Pressefreiheit in der Türkei und für Zeitungsschließungen, für die Kurdenfrage und die Verfolgung der Christen.
Die Türkei ist nicht die Lösung für die Flüchtlingskrise und kann es nicht sein. Es gilt: Freundschaft mit der Türkei: ja, Kritik an der Türkei da, wo es erforderlich ist: ja, aber in der Migrantenkrise auf die Türkei bauen: nein!
Miguel Viegas (GUE/NGL).– Senhora Presidente, as leis do mercado, a volatilidade dos preços agrícolas e dos bens alimentares estão neste momento a pôr em perigo as atividades agrícolas cujo alcance e nobreza vão muito para além da sua dimensão meramente económica e comercial. Milhares de agricultores estão hoje à beira da falência e exigem medidas imediatas e vigorosas. Temos que libertar a agricultura e os agricultores das forças da economia de mercado à qual se renderam as instituições europeias.
Exigimos a restauração dos sistemas públicos de garantia de preços. Chega de enganar os agricultores com falsas soluções, como os contratos com a grande distribuição ou os instrumentos financeiros de cobertura de risco, que cessem as negociações do TTIP que só irão agravar ainda mais a situação dos nossos agricultores. Só a regulação pública da oferta poderá salvar o nosso modelo produtivo, baseado na pequena e média agricultura familiar, a única verdadeiramente sustentável do ponto de vista social, ambiental e territorial.
Romana Tomc (PPE).– Veseli me, da so statistični kazalci v poročilu Evropske komisije za Slovenijo boljši, kot so bili, vendar državljani in državljanke tega izboljšanja še ne čutijo.
To potrjuje domnevo, da statistika ni vedno najbolj realen prikaz dejanskega stanja, kajti strukturni problemi pri nas ostajajo. Nujno je nadaljevanje pokojninske reforme, potrebne so spremembe v zdravstvenem sistemu, davčna razbremenitev gospodarstva in srednjega sloja prebivalstva je prav tako nujna. Prepotrebne so spremembe v sodstvu in v javni upravi. Privatizacija pri nas poteka, vendar ne tako, kot smo si želeli. Banke smo dokapitalizirali, vendar bančni sistem ne deluje.
Trenutna begunska-migrantska kriza pa ne sme biti razlog za to, da reforme obstanejo, ali celo krinka za to, da je politično kadrovanje v mnogih državnih inštitucijah. V upravljanje državnega premoženja se namreč ponovno vračajo iste strukture, ki so že naredile škodo. Spoštovani, za mojo državo Slovenijo me resnično skrbi.
Paul Brannen (S&D).– Madam President, what are the pros and cons for UK farmers of our EU membership? According to Agri Europe, a UK-based agricultural consultancy, only 10% of the most efficient UK farms would survive in their current form once the common agricultural policy subsidies are removed. The UK Government has no contingency plan for what would happen in the event of a ‘Leave’ vote. CAP subsidies currently provide 50-60% of UK farm inputs. This means a ‘Leave’ vote would be a leap in the dark, a journey without a map. Yet from the farming point of view, the EU is not only about the CAP: UK farmers also enjoy the benefits of trade and the free flow of labour. UK agriculture is highly dependent on access to the EU single market to sell its produce. Close to two thirds of UK agricultural exports go to the EU. With the UK leaving the EU, our producers would potentially face tariffs ranging from 11% to 48% to enter the single market. Farmers should vote to remain in the European Union.
Νότης Μαριάς (ECR).– Κυρία Πρόεδρε, η προσφυγική κρίση στην Ελλάδα έχει πλέον λάβει εκρηκτικές διαστάσεις, καθώς οι πρόσφυγες που έχουν εγκλωβιστεί μέχρι στιγμής ανέρχονται σε 40.000 και o αριθμός τους θα αυξηθεί επιπλέον κατά 100.000 στο τέλος του μηνός. Η Τουρκία συνεχίζει να υποθάλπει τα δουλεμπορικά κυκλώματα μεταφοράς προσφύγων στα νησιά του Αιγαίου και η μετεγκατάσταση έχει μείνει στα χαρτιά αφού από τους 60.400 πρόσφυγες έχουν αναχωρήσει από την Ελλάδα λιγότεροι από 400.
Η Ευρωπαϊκή Ένωση με την πολιτική της έχει μετατρέψει την Ελλάδα σε ένα απέραντο προσφυγικό Νταχάου. Μόνη λύση: Να στηριχθεί πλέον o ελληνικός λαός στις δικές του δυνάμεις. Η Ελλάδα λοιπόν πρέπει να αποχωρήσει από τη Σένγκεν, για να πάψει έτσι να αποτελεί μαγνήτη για τους πρόσφυγες, που έρχονται στην πατρίδα μου αντί να πάνε στη Βουλγαρία, γιατί η Ελλάδα ως χώρα Σένγκεν χορηγεί στους πρόσφυγες ταξιδιωτικά έγγραφα τύπου Σένγκεν, που τους επιτρέπουν να φτάσουν στη Γερμανία. Επιπλέον, η Ελλάδα πρέπει να αναστείλει το Δουβλίνο ΙΙΙ, να υποβάλει οικονομικό εμπάργκο στα Σκόπια και την Αλβανία ως αντίποινα, προκειμένου να αναγκάσει τις χώρες αυτές να ανοίξουν για τους εγκλωβισμένους πρόσφυγες τα σύνορά τους, τα οποία έχουν κλείσει παράνομα, όπως δήλωσε και ο Γενικός Γραμματέας του ΟΗΕ, κ. Μπαν Κι Μουν.
Csaba Sógor (PPE).– Nem okozott nagy meglepetést, hogy vannak olyan demokratikusan megválasztott képviselők itt, ebben a parlamentben is, akik szerint országukban nem is léteznek nemzeti kisebbségek. Aki pedig beszélni merészel a helyzetükről és felhívja a figyelmet a jogsérelmekre, az támadást intéz egy tagállam ellen. Sokkal szomorúbb azonban, hogy vannak olyan tagpártjai a legnagyobb képviselőcsoportoknak ebben a házban, amelyeknek az álláspontja nem sokban tér el ezektől, az egyébként általuk is szélsőségesnek minősített szervezetekétől. Szeretném hinni, hogy az unióról szóló szerződés 2. cikke – mely szerint az unió az emberi jogok, ideértve a kisebbségekhez tartozó személyek jogainak tiszteletben tartásán alapul – továbbra is érvényes.
Vannak olyan tagállamok, amelyek megsértik ezt a rendelkezést. A Bizottságnak nem csak a makrogazdasági előirányzatok teljesítését vagy az élelmiszerbiztonsági előírások betartását, hanem az alapvető jogok érvényesülését is figyelemmel kell követni az unióban. A problémákról való beszéd pedig a demokrácia alapvető lételeme. Nem lehetnek tabu témák vagy kényelmetlen kérdések, amelyeket egyesek a szőnyeg alá söpörnének.
István Ujhelyi (S&D).– Vigyázz, Európa, mert a történelem képes megismételni önmagát! És köztünk, emberek között pedig mindig lesznek olyanok, akik a vezetői szerepet nem szolgálatnak értelmezik, hanem a hatalom mániásává válnak és mindent megtesznek azért, hogy – bár demokratikus körülmények közt nyerték el a felhatalmazást, de – kontrollálják, megakadályozzák a demokratikus intézmények működését. És ezek a politikai vezetők, ezek hihetetlen jól tudnak megélni a káoszból. És most, hogy Európában valóban sok tekintetben intézményi válság van, az Európai Tanácsban a miniszterelnökök képtelenek megegyezni egymással. Magyarország miniszterelnöke úgy jön haza büszkén, hogy megakasztott egy-egy folyamatot, hogy közben ma már nem tud törvényesen működni a Nemzeti Választási Iroda, a népszavazásokat lebonyolító intézmény sem.
Múlt héten néhány verőember a kormány megbízásából – kopasz, kigyúrt emberek, skinhead külsővel – megakadályozták, hogy az ellenzék politikai kérdéssel, egy népszavazási kérdéssel forduljon a társadalomhoz. Itt tartunk: Európában káosz, Magyarországon pedig őrjöngő hatalommánia.
Jonathan Arnott (EFDD).– Madam President, following January’s debate on British citizens and other nationals imprisoned in India, including my constituent Nick Dunn, their bail application has not been granted while they wait for an appeal hearing.
If – and it is a big if – there was any wrongdoing, then surely the company should be held liable, not individual contractors who found themselves simply in the wrong place at the wrong time. These men are highly qualified security guards who were doing a valuable public protection job, and I have seen those qualifications. I have here copies of the export licenses which show that the firearms were legally exported and that this was done within the timescales.
I have nothing but respect for the Indian Government’s fight against illegal firearms, but in this case they simply have the wrong people. So I call on the Indian Government to urgently review this case and to secure the immediate release of my constituent.
Tomáš Zdechovský (PPE).– Paní předsedající, paní komisařko, situace na řecko-makedonských hranicích je již dlouhou dobu naprosto neúnosná. A nejedná se o nic překvapivého, protože Řecko dosud nedokázalo provádět kontroly příchozích běženců při vstupu do země.
Správně by totiž nikdo neměl vkročit na území Evropské unie bez kontroly. Nicméně realita je bohužel jiná. Nemůžeme se proto divit tomu, že tisíce lidí se nyní nahromadily na hranicích s Makedonií, která je delší dobu tranzitní zemí při cestě dále na západ.
Musíme konečně přestat před problémy zavírat oči. Děravé vnější hranice Evropské unie umožnily příchod i takových lidí, kteří mohou být pro Evropu nebezpeční. A proud lidí, kteří míří do Evropy bez jakýchkoliv dokladů, je proto nutné okamžitě zastavit.
A na závěr mi dovolte poděkovat všem překladatelům i vám všem, kteří jste tady vydrželi do pozdních večerních hodin.
Emilian Pavel (S&D).– Doamnă președintă, stimați colegi, accesarea și utilizarea cu succes a fondurilor europene reprezintă pentru multe comunități din țara mea, în special cele din mediul rural, poate singura șansă la dezvoltare sau singura șansă pentru un viitor mai bun.
Acest parlament, împreună cu Comisia Europeană, trebuie să țină seama, însă, și de realitățile de pe teren și de problemele cu care se confruntă aceste localități. Trebuie să cerem împreună Guvernului României să ia măsuri urgente, astfel încât să faciliteze accesul comunităților rurale la programele finanțate de Uniunea Europeană. Introducerea unor proceduri simplificate, a unor proiecte-șablon și a unui fond național de cofinanțare pentru comunitățile ce nu-și permit această cofinanțare sunt lucruri foarte ușor de făcut și chiar rapid.
După alegerile locale din acest an, toți primarii, consilierii locali și județeni trebuie să își concentreze întreaga energie pentru accesarea acestor finanțări. Nu ne mai permitem încă un exercițiu bugetar în care să pierdem fonduri europene. Ba mai mult, trebuie să căutăm parteneri în statele membre pentru a accesa direct fondul de la Comisie.
Vă mulțumesc mult, doamnă președinte, și la mulți ani tuturor doamnelor și domnișoarelor!
Barbara Kappel (ENF).– Frau Präsidentin, Frau Kommissarin! Die europäische Stahlindustrie leidet unter hohen Energiepreisen, die durch die Folgewirkungen des Emissionshandels, insbesondere die verstärkten carbon leakage Maßnahmen weiter verschärft werden.
Energiepreise sind in Europa aufgrund von Steuern, Abgaben und Subventionen doppelt so hoch wie in den USA. Daneben hat die US-Stahlindustrie es geschafft, ihre CO2-Emissionen ohne ETS zu verringern und die Regierung denkt nicht daran, China automatisch den Marktwirtschaftsstatus zu verleihen. Die chinesischen Stahlproduzenten sitzen auf 400 Mio. Tonnen Überkapazität: ein Resultat aus staatlichen Eingriffen und Planwirtschaft.
Diese Menge entspricht dem 2,5-fachen des EU-Stahlkonsums des Vorjahres, und die Situation verschärft sich. Denn aktuell sinken die Wirtschaftsaussichten für China, was weniger Binnennachfrage und mehr Exportdruck bedeutet. Erst letzte Woche hat das US- Department of Commerce Antidumping-Maßnahmen für kaltgewalzten Stahl aus China verhängt. Im Fall von China betragen die Strafzölle 265 %, während die Antidumping-Maßnahmen der Europäischen Kommission gerade einmal 14 bis 16 % betragen.
Der Weltstahlverband ging bereits vor dem Zusammenspiel von ETS und möglichem Marktwirtschaftsstatus davon aus, dass Europa seine Industrie um die Hälfte reduzieren muss. Wir werden in den nächsten zehn Monaten sehen, ob die Stahlindustrie in Europa noch überleben kann.
Σοφία Σακοράφα (GUE/NGL).– Κυρία Πρόεδρε, οι αρχηγοί των είκοσι οκτώ μελών της Ευρώπης των πεντακοσίων εκατομμυρίων συνεδριάζουν σήμερα πάνω στα συντρίμμια της Ενωμένης Ευρώπης. Κύριοι συνάδελφοι, Ευρωπαϊκή Ένωση ακόμα και με τη σημερινή της μορφή δεν γίνεται να υπάρξει χωρίς τον σεβασμό στους κοινούς αγώνες, στις κοινές ευθύνες και στις κοινές δεσμεύσεις. Είναι τουλάχιστον ειρωνεία να συζητάμε για ενωμένη Ευρώπη με κλειστά σύνορα, φτωχοποιημένους λαούς και χιλιάδες εξαθλιωμένους πρόσφυγες.
Οι μονομερείς αποφάσεις ενάντια στις αρχές της αλληλεγγύης και του καταμερισμού των ευθυνών που παίρνονται στο όνομα μικροπολιτικών συμφερόντων εθνικής κατανάλωσης το μόνο που καταφέρνουν είναι να γιγαντώνουν τη μισαλλοδοξία και τα φασιστικά στοιχεία. Οι κοινές αποφάσεις και δεσμεύσεις δεν υλοποιούνται. Οι διεθνείς συνθήκες έχουν μετατραπεί σε κουρελόχαρτα και η Ευρωπαϊκή Επιτροπή περιορίζεται σε ευχολόγια. Κύριοι συνάδελφοι, κυρία Πρόεδρε, αλήθεια πιστεύετε ότι μπορεί η Ελλάδα να σηκώσει την ευθύνη ολόκληρης της Ευρώπης για το προσφυγικό; Αλήθεια πιστεύετε ότι η λύση είναι τα οικονομικά ανταλλάγματα; Η μόνη λύση είναι οι ασφαλείς δρόμοι για τους πρόσφυγες και η αναλογική φιλοξενία τους φυσικά από όλα τα κράτη της Ευρωπαϊκής Ένωσης.
Sophie Montel (ENF).– Madame la Présidente, la chasse au lièvre avec des galgos est une tradition ancestrale en Espagne qui conduit, cependant, à des dérives inacceptables. Blessés dans leur for intérieur par un chien jugé moins performant que les autres, des milliers de chasseurs, prétendument pour laver leur honneur, s'adonnent à la barbarie en maltraitant leurs animaux.
Chaque année, 50 000 galgos sont ainsi victimes des pires châtiments: battus, amputés, brûlés vifs, écorchés ou encore affamés, voilà le triste sort réservé à ces pauvres bêtes. Les maîtres les plus sadiques vont même jusqu'à pendre l'animal au moyen d'une corde, ni trop courte ni trop longue, afin que l'asphyxie dure le plus longtemps possible. Les chiens qui n'auront pas été tués immédiatement se retrouveront à la fourrière, véritable enfer pour animaux, pour être gazés sans même avoir été proposés à l'adoption. Très peu sont finalement recueillis dans des refuges.
Ces exactions sont intolérables. Elles heurtent nos compatriotes, et les textes européens relatifs au bien-être animal nous obligent à considérer la question. Le philosophe des lumières Kant disait que la cruauté envers un animal est la violation d'un devoir de l'homme envers lui-même. Il semble essentiel de sensibiliser les jeunes à la situation des galgos par des programmes d'éducation, d'accompagner les associations qui œuvrent pour leur protection et de faire appliquer réellement les règles de protection animale votées par cette assemblée.
Pueblo español, detén esta atrocidad.
Janusz Korwin-Mikke (NI).– Parę miesięcy temu powiedziałem tutaj, z tego miejsca, że przewodniczący Martin Schulz jest człowiekiem, który odpowiada za sukcesy Frontu Narodowego we Francji. Traktowano to żartobliwie, tymczasem przeżyłem pewną satysfakcję, bo wczoraj pan Michael Gove, minister sprawiedliwości Zjednoczonego Królestwa Wielkiej Brytanii oświadczył, że Unia Europejska odpowiada za sukcesy nacjonalizmu w Europie. I to jest prawda. Niestety w Europie w szkołach nie uczy się cybernetyki, nie uczy się, że na każdą akcję występuje reakcja i społeczeństwo jest żywym organizmem. Jeżeli popychać w jedną stronę, to ono oczywiście odpowiada reakcją w drugą stronę. A poza tym sądzę, że Unia Europejska musi zostać zniszczona.
President. – That concludes the item.
19. Pedido de defesa da imunidade parlamentar: Ver Acta