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Wtorek, 10 maja 2016 r. - Strasburg Wersja poprawiona

10. Toczące się negocjacje w sprawie pierwszego przeglądu programu dostosowań gospodarczych dla Grecji (debata)
zapis wideo wystąpień
Protokół
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  President. – The next item is the debate on the Commission statement on ongoing negotiations on the first review of the economic adjustment programme for Greece (2016/0697(RSP)).

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, je me réjouis d'être avec vous aujourd'hui pour débattre des derniers développements concernant le programme d'ajustement de la Grèce à la suite de l'Eurogroupe d'hier, un Eurogroupe qui a été – je peux le dire – une très bonne réunion, sans doute l'une des meilleures que nous ayons eues sur ce sujet qui est vraiment d'une importance majeure pour la zone euro.

La dernière fois que je suis venu vous parler de la Grèce, j'ai insisté sur les réalisations qui avaient déjà eu lieu, notamment la recapitalisation de quatre banques grecques qui sont les banques systémiques, la réforme du système de TVA, la mise en place d'une stratégie pour résoudre la question lourde des prêts non performants, ainsi qu'un accord sur les paramètres pour établir le fonds de privatisation. Il s'agissait déjà d'une série de progrès substantiels.

Je vous disais aussi que de nombreux défis restaient à relever, au nombre desquels figuraient les réformes structurelles à prendre avant de conclure la première revue du programme. Une première étape a été franchie dimanche avec l'adoption de lois importantes pour réformer et unifier le système des retraites, ainsi que pour réformer l'imposition sur le revenu. Rien que ces deux mesures – ces deux réformes – prises ensemble auront un impact budgétaire permanent considérable qui représente environ 2 % du PIB grec. Elles rendront le système plus solide, plus durable et unifié. Finalement, à travers cette réforme, tous les fonds de pension, pour tous les retraités, donneront accès au même édifice. Tout cela sera plus juste parce que ce sont les plus modestes qui sont favorisés ou épargnés, de sorte que, enfin, tous payeront leur part pour assurer le revenu de l'État.

Ces réformes sont le résultat de plusieurs mois de discussions intenses et d'efforts consentis par la Grèce, par les autorités grecques, en étroite collaboration avec la Commission. Je veux saluer ici les chefs de mission des différentes institutions, la Banque centrale européenne, le Mécanisme européen de stabilité (MES), le Fonds monétaire international – tous ces hommes et ces femmes qui ne ménagent pas leur peine et sont vraiment, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, sur le terrain, à Athènes, dans des conditions parfois difficiles. Les institutions ont bien travaillé ensemble.

Ces deux réformes font partie d'un paquet de mesures très important qui comprend aussi la création d'une agence indépendante pour les revenus, un mécanisme – et non plus une stratégie – pour gérer les prêts non performants et, finalement, l'établissement – et non les paramètres – du nouveau fonds de privatisation et d'investissement avec le passage de tout cela en tant que prior actions, actions prioritaires de la législation nécessaire. C'est ce que nous demandions effectivement. Dans l'ensemble, ces mesures vont contribuer de façon très importante à la relance de l'économie grecque, et c'est ce que nous souhaitons finalement.

Cela fait six ans que nous procédons à ces ajustements avec une finalité qui est que l'économie grecque soit plus saine, que ses finances publiques soient plus solides, que la compétitivité puisse revenir, que la croissance redémarre et que les investisseurs refassent confiance à la Grèce. C'est une économie ouverte, qui a besoin d'investissements étrangers. Je vous rappelle que les dernières prévisions, que j'ai présentées la semaine dernière, ont indiqué que la croissance économique en Grèce serait à nouveau positive dès la seconde moitié de cette année et que le déficit public devrait passer sous 3 % en 2017. Ces prévisions sont de l'ordre de 2,7 %, ce qui est un chiffre nullement négligeable pour la Grèce en 2017 à condition, bien sûr, que ces réformes puissent être adoptées. C'est pourquoi il était capital que ces réformes importantes soient conclues.

Le grand acquis de l'Eurogroupe d'hier, c'est que ces négociations sur la réforme sont enfin achevées, que nous avons abouti à un accord – il reste quelques détails à régler et, surtout, des votes à acquérir – et que l'économie grecque de cette façon-là va pouvoir repartir du bon pied et retrouver la croissance.

Il y avait un deuxième bloc dans nos discussions d'hier et des semaines précédentes, qui était la nécessité de trouver un accord sur un mécanisme de contingences, dont les derniers détails vont être réglés dans les jours qui viennent, par ce qu'on appelle le groupe de travail de la zone euro, le "Euro Working Group". Ce mécanisme remplit les critères fixés par l'Eurogroupe à Amsterdam, il y a deux semaines, à savoir qu'il sera objectif, légiféré en amont, crédible et automatique.

De quoi s'agit-il? Il s'agit de chercher la manière de remplir l'objectif qui est fixé par le MoU de l'été dernier, de dégager un surplus primaire de 3,5 % en 2018. La Commission est d'avis que les mesures déjà approuvées seront suffisantes pour atteindre cet objectif d'excédent primaire, mais ce n'est pas l'avis de tous les partenaires. La Commission a convenu avec tous les membres de l'Eurogroupe, dès lors, qu'il était utile qu'un mécanisme existe, en quelque sorte pour assurer ou rassurer tous les partenaires quant à la crédibilité des engagements pris. Autrement dit, ce qui importe, c'est que, si d'aventure, cet excédent primaire devait ne pas être atteint, à ce moment-là, on aurait les mécanismes qui permettent de garantir qu'en toute hypothèse, des mesures seront prises pour y parvenir.

En gros, sur ce deuxième bloc, nous avons aussi trouvé un accord hier. Il faut donc retenir que, 1) sur le paquet de réformes nécessaires à la conclusion de la première revue, nous y sommes arrivés et que, 2) sur ce mécanisme de contingences, à quelques détails près, nous y sommes arrivés aussi. Le message d'aujourd'hui – le mien – est donc très clair: la Grèce a d'ores et déjà parcouru, avec l'aide de ses partenaires, une partie très significative du chemin tracé ensemble en août dernier, mais nous n'avons pas encore franchi la ligne d'arrivée.

Comment faire pour y parvenir? D'abord, il est important que les mesures que j'ai présentées rapidement soient votées dans les prochaines semaines. C'est une condition préalable à la conclusion de la première revue du programme et au déboursement qui doit l'accompagner. Il est envisagé que le Mécanisme européen de stabilité débourse une somme importante pour le paiement rapide des arriérés de l'État envers ses créditeurs, ce qui aura également un impact positif pour la reprise économique et atténuera l'effet des mesures fiscales qui peuvent avoir – c'est vrai – un effet récessif partiel. Comme le disait hier Klaus Regling, le directeur du MES, il est vrai que la situation de liquidités devient plus tendue et il faut trouver cette solution.

En ce qui concerne enfin le troisième paquet, c'est-à-dire la question de la dette, c'est d'abord une question pour les États membres et pour le Mécanisme européen de stabilité. Mais je veux dire ici que la Commission est tout à fait satisfaite de la déclaration approuvée hier. Le président de l'Eurogroupe – Jeroen Dijsselbloem – a proposé que nous traitions successivement les problèmes du court terme – comment bien gérer la dette jusqu'en 2018 – sans changement du programme et sans haircut, car ce sont là deux lignes rouges très clairement tracées, ensuite, que nous voyions dans le moyen terme – après 2018 – si et à ce moment-là quelles mesures supplémentaires seraient nécessaires et, enfin, sur le long terme – à plusieurs décennies –, les mesures techniques que nous pourrions être amenés à prendre pour aménager la dette toujours sans haircut.

Je dirais simplement que la viabilité de la dette de la Grèce est un élément fondamental de l'accord conclu l'été dernier et, comme tel, je me réjouis que nous ayons eu, pour la première fois, dans l'Eurogroupe un débat ouvert et constructif sur ce point. La Commission est prête à contribuer, sur le plan technique, à ces discussions à l'avenir. Comme convenu hier, les équipes des institutions et les autorités grecques vont maintenant travailler intensivement dans les prochains jours pour finaliser l'accord. Je suis convaincu que nous serons en mesure de prendre des décisions favorables à la prochaine réunion de l'Eurogroupe, le 24 mai.

Quelles décisions? Elles peuvent être de deux natures: il y a, d'abord, les deux premiers blocs ensemble qui pourraient ouvrir la voie au déboursement dans le cadre du programme et, puis, le dessein d'une approche de la dette. Il est évidemment souhaitable que ces trois questions soient traitées ensemble et que l'accord soit global. Mais avec Jeroen Dijsselbloem, nous avons dit hier soir, à l'issue de la réunion, qu'il y avait aussi deux pistes qui étaient empruntées. Il était souhaitable qu'elles ne soient pas suivies en parallèle, mais elles sont distinctes. Nous allons travailler avec les autres institutions et tous les partenaires pour aider les autorités grecques à finaliser leurs engagements, pour qu'ils puissent bénéficier sous peu du premier déboursement. Et je vous donne rendez-vous après le 24 mai pour – je l'espère – cet accord global qui concrétise le chemin des réformes permettant le retour à la croissance, le retour de la confiance et l'essor de l'investissement.

Voilà, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, les quelques mots d'introduction que je voulais partager avec vous en ouverture de nos débats. Je suis, bien sûr, à votre disposition pour discuter du chemin que nous allons emprunter ensemble dans les prochains mois, mais je veux vous redire ici ma conviction très profonde et très sincère qu'après beaucoup de travail collectif, la voie prise est la bonne et que le chemin du succès est tracé. Cette réunion de l'Eurogroupe du 9 mai – exceptionnelle – restera, j'en suis sûr, une date forte dans cette histoire de la réussite que nous souhaitons du programme grec. Cela tombe bien parce que le 9 mai, vous le savez, c'est la fête de l'Europe. Hier, nous avons contribué un peu à cette fête. Ce n'est pas toujours une atmosphère de fête à l'Eurogroupe, mais nous avons quand même contribué au progrès de l'Europe.

 
  
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  Manfred Weber, im Namen der PPE-Fraktion. Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wenn wir heute über die Situation in Griechenland und den Überblick über das Programm diskutieren, stehen zunächst die Menschen im Mittelpunkt – die Menschen in Griechenland, die leiden, die viel zu leiden hatten. Was ist dort für eine Erwartungshaltung da? Was haben die Menschen in Griechenland, aber auch in anderen Staaten in Europa für eine Erwartungshaltung, wenn wir über die Reformagenda sprechen? Da ist zum einen die Erwartungshaltung da, dass die Menschen sich wünschen, dass sie in einem Staat leben dürfen, der funktionsfähig ist, der mit dem Steuergeld, das er einnimmt, auch effizient umgeht, dass er staatlich gut funktioniert. Die Notwendigkeit, den Staatsapparat zu reformieren, ist nicht nur ein griechisches Thema, es ist in ganz Europa ein Thema. Vor allem das Justizwesen muss in Europa besser funktionieren.

Ja, meine sehr verehrten Damen und Herren, den Wunsch der Bürger, dass sie soziale Sicherheit haben, dass die soziale Sicherheit – Schlagwort Rente – auch nachhaltig, langfristig, dauerhaft gewährleistet ist. Und da ist es sogar so, dass Premierminister Tsipras sich in Griechenland jetzt offen hinstellt und sagt: Es gibt keine Alternative zu Rentenreformen, wir müssen Renten strukturell reformieren, damit sie in Zeiten der demografischen Entwicklung nachhaltig stabil bleiben. Es gibt in ganz Europa den Wunsch, dass wir nicht weitermachen mit Schuldenmachen. All jene Länder, die hohe Schuldenlasten haben, sind leider auch die Länder, die schlechte Zukunftsperspektiven haben. Das heißt: Stabile Haushalte – dass der Staat nicht über seine Verhältnisse lebt – ist ein Wunsch, den es, glaube ich, in ganz Europa gibt. Und zu guter Letzt gibt es den Wunsch nach Wachstum. Die Grundlage – so wie Kommissar Moscovici es deutlich gemacht hat – ist die Frage nach Wachstum in der Europäischen Union. Wir haben den Juncker-Plan jetzt zum Laufen gebracht mit 80 Milliarden Euro, die bereits ausbezahlt wurden, und ich freue mich, dass wir im Juncker-Plan jetzt das erste griechische Projekt finanziert haben, dass auch dort dieses Investitionsgeld ankommt. Das sind die Wünsche, die auf dem Tisch liegen und die viel mit Reformen, mit Veränderungen zu tun haben. Ich möchte ausdrücklich unterstreichen, dass ich anerkenne, dass die griechische Regierung zu diesen Reformen jetzt auch bereit ist.

Meine sehr verehrten Damen und Herren! Das, was ich jetzt an Wünschen beschrieben habe, ist genau die Wunschliste, die auch die EVP hat. Das ist unsere Reformagenda für Europa. Die fünf Staaten, die in den letzten Jahren Hilfe von Europa, vom ESM, bekommen haben, wurden in den letzten Jahren von EVP-Regierungen regiert und haben genau diese Veränderungen vorgenommen – und sie hatten Erfolg. Irland beispielsweise hatte im Jahr 2015 eine höhere Wachstumsrate als China – man muss sich das mal vergegenwärtigen: Irland war besser im Wachstum als China! Danke auch an Enda Kenny dafür.

Liebe Kolleginnen und Kollegen, es stellt sich die Frage, warum von den fünf Staaten, die Hilfe bekommen haben, mittlerweile vier raus sind aus dem Programm, und nur noch ein Land, nämlich Griechenland, übriggeblieben ist. Warum? Ich muss da jetzt leider Gottes politischer werden. Im Jahr 2014 – zu Samarasˊ Zeiten – hatten wir in Griechenland ein Plus beim Wachstum von 0,7 %, und letztes Jahr – 2015 –, zum Amtsantritt der Regierung Tsipras, hatte Griechenland ein Minus von 0,2 %. Das heißt, im Jahr vorher Wachstum und letztes Jahr wieder ein Einbruch bei der Wirtschaft. Meine sehr verehrten Damen und Herren, Tsiprasˊ Politik hat Griechenland geschadet. Das letzte Samaras-Programm, das heute vor einem Jahr aufgelegt wurde, als wir kurz vor dem Abschluss des Programms waren, hätte bedeutet, dass Griechenland noch einmal eine Milliarde Euro sparen muss – heute vor einem Jahr –, und das hätte bedeutet, dass Griechenland rauskommt aus dem Programm – eine Milliarde sparen! Jetzt diskutieren wir über die Frage, dass wir 5,4 Milliarden Euro sparen müssen – das ist das jetzige Programm. Und deswegen muss man klipp und klar sagen, dass das letzte Jahr ein verlorenes Jahr für Griechenland war, und die Tsipras-Regierung der griechischen Wirtschaft sogar massiv geschadet hat.

Tsipras hat ja vor kurzem selbst eingeräumt, dass er ein Stück weit naiv an die Aufgabe als Ministerpräsident herangegangen ist. Ich kann nur sagen: Naives Verhalten kann sich Europa und auch Griechenland nicht erlauben. Und ich möchte ausdrücklich auch dazu sagen, dass Tsipras jetzt von vielen seiner Wahlversprechen abrücken musste und vieles von dem, was er den Menschen eigentlich versprochen hat, nicht liefern konnte. Und unabhängig von Griechenland darf man den Wählern europaweit sagen: Bitte glauben Sie nicht den Populisten, die Ihnen vormachen, dass man vom Reformprogramm abweichen kann! Man wird es am Schluss leider Gottes teuer bezahlen.

Meine sehr verehrten Damen und Herren! Was ist jetzt zu tun? Der Kompromiss liegt auf dem Tisch. Ich glaube, wenn alle aufeinander zugehen, können wir noch viel erreichen. Und für Griechenland möchte ich auf das verweisen, was der Oppositionsführer Mitsotakis in seiner Rede gesagt hat. Mit einer ehrlichen, starken Führung hat er Alternativen für die falsche Politik von Tsipras in Griechenland beschrieben, einen klaren Kurs für Reformen, für einen stabilen Haushalt, für ein modernes Griechenland. Die Menschen in Griechenland können sich weiter darauf verlassen, dass Europa und auch meine Fraktion, die Europäische Volkspartei, an ihrer Seite stehen, wenn es um Solidarität geht.

 
  
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  Gianni Pittella, a nome del gruppo S&D. Signora Presidente, onorevoli colleghi, ad un anno dallo scoppio della primi crisi greca, ci ritroviamo di nuovo qui a discutere della Grecia. Intanto, il mondo è cambiato: fra poco più di un mese, il 23 giugno, ci sarà un referendum importante nel Regno Unito. L'Europa è sconvolta dalla peggiore crisi del dopoguerra. Ma noi siamo qui, ancora qui, in una sorta di remake di un brutto film già visto. Qualcosa non quadra, colleghi, e io voglio dire con chiarezza che questo ha un solo nome: si chiama accanimento terapeutico contro il popolo greco.

I greci hanno onorato gli impegni presi nel memorandum. Eurostat, come ha ricordato il Commissario Moscovici, ci ha detto qualche settimana fa che i conti pubblici greci sono addirittura migliori del previsto. Molte riforme sono state fatte. Certo, dobbiamo restare vigili e assicurarci che tutto sia fatto, in particolare la riforma dell'amministrazione pubblica e del settore giudiziario.

Io dissento dal collega Weber su un punto: per me, il problema oggi non è Atene, il problema si chiama Fondo monetario internazionale. Il problema sono gli estremisti, che in nome di una visione vendicativa vogliono punire la Grecia e inventano il concetto di austerità preventiva, cioè l'idea che i greci con tre anni di anticipo debbano approvare misure che, come ha riconosciuto lo stesso Fondo monetario internazionale, ucciderebbero qualsiasi economia. Nelle condizioni in cui si trova l'Europa oggi, provocare una nuova crisi sarebbe irresponsabile.

Dopo l'Eurogruppo di ieri, grazie al lavoro del Commissario Moscovici e della Commissione europea, ci sono tutte le condizioni per chiudere positivamente la review del programma greco e aprire il capitolo dell'alleggerimento – non dico taglio, ma alleggerimento – del debito su cui ci siamo impegnati un anno fa. Per il nostro gruppo è questa una ragione di orgoglio. Dall'inizio noi Socialisti e Democratici siamo stati convinti che si potesse trovare un accordo tra le parti, un compromesso equo che chiedesse ad Atene riforme intelligenti in cambio del sostegno dell'Europa e di un alleggerimento del debito.

Dopo l'Eurogruppo di ieri, gli alibi sono caduti e tocca ora a tutti quanti assumersi le proprie responsabilità, e voglio concludere, anche qui chiaramente, che se il Fondo monetario internazionale vorrà sabotare ancora una volta questo accordo, allora l'Unione nella sua unità deve avere la forza per andare avanti da sola.

 
  
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  Νότης Μαριάς, εξ ονόματος της ομάδας ECR. – Κύριε Moscovici και κύριε Weber, πέρασαν έξι χρόνια από τότε που η Ελλάδα μπήκε στα μνημόνια. Έξι πέτρινα χρόνια στα οποία το ΑΕΠ της Ελλάδας μειώθηκε κατά 25%. Το 40% του ελληνικού πληθυσμού ζει κάτω από τα όρια της φτώχειας. Οι μισθοί και οι συντάξεις μειώθηκαν. Η ανεργία ξεπέρασε τα 1,5 εκατομμύριο άτομα. Χιλιάδες μικρομεσαίες επιχειρήσεις έκλεισαν. Η φορολεηλασία της περιουσίας των Ελλήνων χτύπησε ταβάνι και το χρέος, από 125% του ΑΕΠ που ήταν το 2010, φτάνει το 200% του ΑΕΠ το 2016. Κι όμως, η τρόικα, και ιδίως το ΔΝΤ, συνεχίζει το "businessasusual" και επέβαλε, ενόψει της ολοκλήρωσης της πρώτης αξιολόγησης, επιπλέον μέτρα 5,4 δισεκατομμύρια ευρώ, τα οποία ψήφισε η νεομνημονιακή κοινοβουλευτική πλειοψηφία ΣΥΡΙΖΑ - ΑΝΕΛ. Επίσης, επιβάλλει η τρόικα συμπληρωματικά "μέτρα-κάβα" 3,6 δισεκατομμύρια ευρώ συν δημοσιονομικό κόφτη. Έτσι το χθεσινό Εurogroup, κύριε Moscovici, συνέχισε τη γνωστή αποτυχημένη μνημονιακή πολιτική - την οποία υπηρέτησε και η κυβέρνηση Σαμαρά, κύριε Weber - της βίαιης δημοσιονομικής προσαρμογής, της μερκελικής λιτότητας, της φορολεηλασίας της μεσαίας τάξης, του ξεπουλήματος της δημόσιας περιουσίας και των κόκκινων δανείων. Αποτελεί λοιπόν η χθεσινή απόφαση του Εurogroup ένα νέο κοινωνικό Αρμαγεδώνα, ένα μνημείο κυνισμού της τρόικας και των δανειστών απέναντι στον φτωχοποιημένο ελληνικό λαό. Όσο για τη δήθεν ρύθμιση του χρέους, έχουμε επανάληψη του ίδιου έργου: άρνηση άμεσης επιστροφής εδώ και τώρα των κερδών της ΕΚΤ και των κεντρικών τραπεζών από τα ελληνικά ομόλογα, που μόνο για το διάστημα 2014 - 2016 φτάνει στο 5,1 δισεκατομμύρια ευρώ, τα οποία θα μπορούσαν να πάνε για την ανάπτυξη. Ξανά λοιπόν υποσχέσεις αβέβαιες, αόριστες, για δήθεν μελλοντική διευθέτηση του ελληνικού χρέους "όταν, εάν και εφόσον", ενός χρέους που έχει αποδειχθεί, κύριε Weber, ότι είναι επονείδιστο αφού από τα 220 δισεκατομμύρια ευρώ που δόθηκαν ως δάνεια στην Ελλάδα τα μνημονιακά χρόνια, μόνο 9 δισ. ευρώ μπήκαν στα ταμεία και τα υπόλοιπα 211 δισεκατομμύρια ευρώ επέστρεψαν στις τσέπες των δανειστών, διασώζοντας τις γερμανικές και άλλες τράπεζες. Φτάνει πια κύριε Moscovici και κύριε Weber! Ο ελληνικός λαός δεν αντέχει πια τη φτώχεια και δεν ανέχεται την εκμετάλλευση και την ταπείνωση και σύντομα θα πετάξει την τρόικα έξω απ την πατρίδα μας για να ξαναπάρει πίσω την Ελλάδα.

 
  
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  Sylvie Goulard, au nom du groupe ALDE. Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je vous remercie d'être parmi nous.

J'entends avec bonheur ce que vous nous dites sur le fait que les discussions ont été plus constructives à l'Eurogroupe, que l'horizon se dégage. Nous en avons conscience. Je suis toujours un peu gênée parce qu'on a l'impression que nos discussions, ici, sont des discussions d'insiders, de gens qui voient les choses de l'intérieur d'une manière assez technique.

La vérité pour tous les autres, pour tous les citoyens européens, grecs ou pas, c'est que cela fait six ans – cela a été dit par de précédents orateurs – que nous avons des sommets sur la Grèce, exactement six ans, puisque c'était le week-end des 9 et 10 mai 2010. Cela fait six ans aussi, par exemple, qu'avait été remis le rapport de Mario Monti sur le marché unique, et on voit bien que le manque de croissance, le manque d'investissement que le plan Juncker essaie de compenser sont aussi dus à ce ralentissement considérable de l'Union à vingt-huit. On dit tout le temps que c'est la zone euro qui va mal, mais je n'observe pas de progrès considérables ni des lueurs de génie dans l'Union à vingt-huit.

Ces discussions, toujours les mêmes, sur le fond donnent vraiment un sentiment de piétinement. En ce qui concerne la procédure, on se rend compte qu'on n'a pas beaucoup progressé non plus sur la légitimité des institutions qui prennent ces décisions. Je le dis avec un certain sens des responsabilités. Bien sûr, ce n'est pas évident, bien sûr, on a fait ce qu'on a pu. Qu'on fasse ce que l'on peut dans l'urgence, c'est une chose; mais le fait qu'on continue et qu'on ne voit pas la couleur de la mise en œuvre, ni du rapport des cinq présidents, ni du rapport précédent des quatre présidents, ni du Blueprint de la Commission en est une autre, et nous avons en ce moment le sentiment d'une zone euro qui nous échappe. Le Brexit a été une fantastique occasion ratée de se pencher sur l'avenir de la zone euro. Il y avait un moyen de conclure un tout autre settlement que celui qui a été conclu en dehors des traités de manière assez insensée. Mais ce qui m'inquiète le plus dans ce que vous avez dit, c'est le nombre de choses qui sont reportées jusqu'à 2018.

Monsieur le Commissaire, est-ce qu'on les reporte jusqu'à 2018 parce que c'est dans l'intérêt de la Grèce ou est-ce parce qu'il y a des élections en France et en Allemagne?

 
  
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  Δημήτριος Παπαδημούλης, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL. Κυρία Πρόεδρε, κύριε Weber, στα πέντε λεπτά της ομιλίας σας επιτεθήκατε πέντε φορές στον Έλληνα πρωθυπουργό, τον κύριο Τσίπρα, για να βοηθήσετε τον πολιτικό σας φίλο, τον κύριο Μητσοτάκη, αλλά δυστυχώς η αλήθεια δεν σας βοηθά, γιατί οι φίλοι σας της Νέας Δημοκρατίας άφησαν το 2009 την Ελλάδα με δημόσιο έλλειμμα 15,5%, με δημόσιο χρέος 125% του ΑΕΠ και, στο τέλος του 2014, μαζί με το ΠΑΣΟΚ, είχαν φτάσει το δημόσιο χρέος στο 180% του ΑΕΠ. Μπορεί να βλέπετε κύριε Weber τον κύριο Τσίπρα ίσως και στον ύπνο σας, σας βεβαιώνω όμως ότι όπως δεν μπορέσατε να βοηθήσετε τον κύριο Σαμαρά, δεν μπορείτε να βοηθήσετε και τον κύριο Μητσοτάκη. Θα βλέπετε τον κύριο Τσίπρα για πολλά χρόνια ως πρωθυπουργό γιατί αυτό θέλει ελληνικός λαός. Χτες ήταν μια καλή στιγμή, και για την Ελλάδα και για την Ευρώπη, στο Εurogroup μετά από έξι χρόνια άγριας, σκληρής μονόπλευρης λιτότητας, τεράστιας ύφεσης, τριπλασιασμού της ανεργίας, μεγάλης φτώχειας! Είχαμε επιτέλους κάποιες θετικές ειδήσεις που μπορούν να βοηθήσουν την Ελλάδα και τον ελληνικό λαό να εξασφαλίσει επιτέλους μεγαλύτερη σταθερότητα, πολιτική και οικονομική, ταχύτερη επιστροφή στην ανάπτυξη με βάση και τις αισιόδοξες προβλέψεις που έκανε η Επιτροπή και ο κύριος Moscovici και εξασφάλιση της βιωσιμότητας του χρέους χωρίς καμία επιβάρυνση για τον ευρωπαίο φορολογούμενο. Αλλά είναι μια απόφαση που βοηθά και την Ευρώπη να αποφύγει μια αχρείαστη νέα κρίση και αποσταθεροποίηση στο νοτιοανατολικό της άκρο, όπως προσπάθησε με τα εκβιαστικά, παράλογα, ανεύθυνα πράγματα που ζητούσε το Διεθνές Νομισματικό Ταμείο. Χθες το Εurogroup απέρριψε τις υπερβολικές και παράλογες απαιτήσεις για νέα πρόσθετα υφεσιακά μέτρα λιτότητας που ζητούσε το Διεθνές Νομισματικό Ταμείο και χθες το Εurogroup χάραξε έναν σαφή οδικό χάρτη για την ουσιαστική ελάφρυνση του δημόσιου χρέους ακυρώνοντας τα σχέδια όσων ήθελαν την αθέτηση αυτής της δέσμευσης. Μπροστά μας έχουμε δυο προκλήσεις: Η Ελλάδα θα τιμήσει τη συμφωνία που έχει υπογράψει για να επιστρέψει το ταχύτερο στην ανάπτυξη κάνοντας όλες τις αναγκαίες μεταρρυθμίσεις, αλλά και η Ευρώπη, η Ενωμένη Ευρώπη, οφείλει να τιμήσει τη δέσμευσή της για ουσιαστική ελάφρυνση του χρέους και να την κάνει συγκεκριμένη και ουσιαστική.

 
  
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  Philippe Lamberts, au nom du groupe Verts/ALE. Madame la Présidente, à l'aube de son mandat, Jean-Claude Juncker déclarait ici même, en substance, qu'à ses yeux, la justice sociale était aussi importante que la solidité des finances publiques. Chers collègues, depuis le début de la crise et malgré trois plans d'aide à la Grèce – ou peut-être à cause de ceux-ci –, les trois millions de citoyens grecs qui étaient, en 2009, exposés à la pauvreté et à l'exclusion sociale ont été rejoints par 900 000 autres, soit la population combinée du Luxembourg et de Malte.

Certains disent que c'est le prix à payer par la Grèce pour les erreurs du passé. Je pense, quant à moi, que ceux qui ont profité du surendettement du pays – je pense au secteur financier, aux armateurs, au secteur de l'armement, mais aussi à une classe politique clientéliste – ne sont pas ceux qui payent aujourd'hui le prix de cette irresponsabilité.

Vous aurez donc compris, chers collègues, que je ne partage pas l'optimisme qui semble régner à la suite de l'Eurogroupe d'hier. Le prétendu pas en avant, c'est la possibilité éventuelle de discuter de modalités d'allégement de la dette. Mais le prix à payer, même pour entamer ces discussions, est si exorbitant qu'il rend complètement dérisoires les possibilités réelles d'allégement de la dette.

Alors qu'il fallait restructurer dès 2010 pour faire payer aux créanciers privés le prix de leur part d'irresponsabilité, six ans plus tard, les créanciers devenus publics se limitent à agiter la carotte d'hypothétiques allégements, à la condition toutefois que la Grèce boive le calice de l'austérité jusqu'à la lie. Cette austérité, justement, les créanciers s'obstinent à l'accentuer, alors que le FMI lui-même considère qu'elle est socialement intenable et économiquement contre-productive, ce même FMI qui plaide pour un allégement de la dette. Je constate que ceux qui insistent absolument pour avoir le FMI à bord – parce que le FMI sait comment gérer une crise pareille – s'obstinent à ne pas écouter ce que le FMI raconte quand il dit: "Allégeons l'austérité et restructurons la dette." Évidemment, cela obligerait les créanciers, et tous ceux qui insistent sur l'austérité, à reconnaître que jusqu'ici, ils ont fait fausse route. Ils ne peuvent évidemment pas l'admettre, surtout quand le gouvernement qu'ils ont en face n'est pas précisément de leur couleur politique.

Ensuite, il y a évidemment tout ce qui est absent des conclusions du Conseil et de l'Eurogroupe d'hier, comme la question de l'investissement. L'investissement a chuté de 70 % en Grèce depuis le début de la crise. Tout le monde sait que les capacités d'investissement en Grèce sont nulles, mais on nous répond qu'il y aura bien quelques miettes du plan Juncker pour faire la fête. Vous aurez compris que ce ne sera pas suffisant.

Il y a aussi la question de la mise en place d'un système fiscal digne de ce nom. Il est clair que les gouvernements grecs successifs n'ont pas fait preuve de beaucoup d'enthousiasme pour enfin collecter l'impôt et lutter contre la fraude et l'évasion fiscales. Les États membres de la zone euro auraient pu leur apporter de l'expertise en leur déléguant des fonctionnaires, mais comme ils ont procédé à 58 000 licenciements dans la fonction publique, secteur "finance", ils n'avaient peut-être plus beaucoup de monde pour envoyer des renforts en Grèce.

Chers collègues, je vous dirais que, sans un changement de cap radical, les souffrances d'une Grèce largement abandonnée et seule face au défi des réfugiés ne pourront que s'accentuer sans pour autant que l'État ou son économie ne puissent se reconstruire. Est-ce donc là tout ce que la Commission de la dernière chance a à offrir?

 
  
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  Steven Woolfe, on behalf of the EFDD Group. Madam President, in 2001 on the eve of joining the euro, the Greek Prime Minister said: ‘Thankfully Greece will finally be at the heart of Europe. We will finally have greater prosperity. We will finally have greater stability. We will finally have greater ability to live our lives in prosperity’. Well face that with what the Greeks are facing today: Greek unemployment at nearly 25%; youth unemployment at 52%; the numbers of Greek young people who have left their country at 200 000; suicides since the crash at 6 000 people; the money spent on austerity – over EUR 40 billion – and every month over the next few months Greeks will have to find five billion to pay for those people who are controlling their country: the ECB and the Troika.

Is that the prosperity, the growth and the great future for Greece that was pronounced in 2001? No. But what you did have during the times of the crash was a man here in this Chamber placing his arm around the Greek Prime Minister at the time, when the people of Greece had said do not give us the chance of austerity, and I am reminded of the line from Caesar to Brutus: ‘Tu quoque, mi fili’ – ‘And also you, my friend’.

Because at the moment when that arm was placed around the Greek Prime Minister at the time of the new government and after a referendum that said we did not want that austerity, what you allowed was the arm to embrace you and the slow knife and dagger of the EU’s austerity programme slice itself into the heart of the Greek people.

And whilst there are Members here from Greece from the EPP and the Socialists who spout solidarity, who believe that they want care for those Greek people. Well yes, it is fine for you with your champagne lifestyles, but bear in mind the families who have to suffer the deaths of the 6 000 members of their families who have committed suicide.

Greece is not getting any better, because we have already seen after five years the economy shrink by 27%. But there is hope for the Greek people. As Mr Pittella said, yes, in the United Kingdom we are hosting our referendum to leave the European Union. Our growth has been better, our job opportunities better, because we are not tied to the euro. We do not have the ECB telling us what to do. We do not have control by the IMF, but believe me, to those Socialists who vote to stay in the EU, that will happen to you, too.

To the Greek people, they say the bankers will leave, the businesses will leave, the money will leave your country. I am telling you, the people of Europe will come to your country with freedom, prosperity and arms open wide when you set yourselves free by leaving the European Union too, like Britain will do on 23 June.

 
  
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  Marcel de Graaff, namens de ENF-Fractie. Griekenland is bankroet. Het land is een patiënt die elk half jaar aan het financiële infuus moet. 215 miljard euro heeft het al gekost en wat is er met dit geld gebeurd? Een kleine 10 miljard kwam terecht op de Griekse begroting. Bijna 140 miljard is gebruikt om Franse en Duitse bankleningen te betalen, om deze banken te redden dus. De Europese burgers moeten bloeden voor de fouten van de Europese elite. In het geval van Nederland gaat het al over zo'n 25 miljard euro. Geld dat we nooit meer terugkrijgen. Geld dat is opgehoest door hardwerkende Nederlanders. Bedenkt u eens wat we allemaal met die miljarden hadden kunnen doen, voor de zorg, voor onze ouderen, voor de pensioenen, voor het versterken van onze grenzen, voor onze veiligheid.

De voorzitter van de Raad van ministers, de heer Rutte, beloofde tijdens de verkiezingen nog: "geen cent meer naar Griekenland". Wat een perverse leugenaar. Nederland kreeg, zoals zo veel Europese landen, zoals Griekenland, een afbraakbeleid en bezuinigingen voor de kiezen. Allemaal om de failliete EU en de failliete euro kunstmatig in leven te houden. Deze geldkraan moet dicht. Niet nog eens miljarden naar Griekenland, niet nog meer graaien in de pensioenen van Europese burgers. De euro moet afgeschaft worden. Griekenland moet terug naar de drachme. Genoeg is genoeg.

 
  
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  Κωνσταντίνος Παπαδάκης ( NI). Κυρία Πρόεδρε, ο νόμος λαιμητόμος που ψήφισε η κυβέρνηση ΣΥΡΙΖΑ - ΑΝΕΛ κατεδαφίζει τα ασφαλιστικά δικαιώματα του λαού, ενώ γενικεύεται ταυτόχρονα και η άγρια φοροαφαίμαξή του. Έγκριση από τη Βουλή έχετε, νομιμοποίηση όμως του λαού για όλα αυτά δεν πήρατε ποτέ! Παρά τους ανταγωνισμούς σας, συμφωνείτε όλοι σας - Ευρωπαϊκή Ένωση, Διεθνές Νομισματικό Ταμείο και κυβέρνηση - ότι κριτήριο για την αξιολόγηση είναι η πάμφθηνη εργασία και τα προκλητικά προνόμια στο μεγάλο κεφάλαιο. Αυτή είναι η στρατηγική των μονοπωλίων που υπηρετείτε με μόνιμο θύμα τον λαό, τόσο στην κρίση όσο και στην όποια ανάκαμψη έρθει. Οι μόνιμοι μηχανισμοί διαδοχικών αντιλαϊκών μέτρων, οι αυτόματοι κόφτες μισθών, συντάξεων, δικαιωμάτων είναι τα μνημόνια διαρκείας της Ευρωπαϊκής Ένωσης, όχι μόνο στην Ελλάδα αλλά και σε όλα τα κράτη μέλη της. Σε αυτά μπορεί να μπει τέλος εάν μπει στο στόχαστρο η ίδια η καπιταλιστική οικονομία, που έχει κριτήριο το κέρδος. Ένας αποφασισμένος λαός μπορεί να την ανατρέψει και να γίνει ο ίδιος ιδιοκτήτης του πλούτου που παράγει.

 
  
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  Μανώλης Κεφαλογιάννης ( PPE). Κυρία Πρόεδρε, τελικά ο Winston Churchill είχε δίκιο όταν έλεγε «αν θες να απαλλαγείς μια για πάντα από την Αριστερά, θα πρόσθετα και τον λαϊκισμό, πρέπει να τους αφήσεις να κυβερνήσουν τρεις τέσσερις μήνες». Στην περίπτωση της Ελλάδος, η ουτοπία και οι αυταπάτες - όπως παραδέχθηκε και ο ίδιος ο πρωθυπουργός στη Βουλή - στοίχισαν στον ελληνικό λαό κάτι παραπάνω. Πράγματι, οι ευρωπαϊκοί θεσμοί προσδιόρισαν τους στόχους της δημοσιονομικής προσαρμογής, για μεν την κυβέρνηση Σαμαρά τον Δεκέμβριο του 2014 στο 1 δισεκατομμύριο ευρώ, για δε την κυβέρνηση Τσίπρα τώρα στα 5,5 δισεκατομμύρια ευρώ και να προσθέσουμε και 3,5 δισεκατομμύρια ευρώ μέτρα προληπτικής λιτότητας. Για τη λύση του ελληνικού προβλήματος, η κυβέρνηση Τσίπρα επέλεξε τον εύκολο δρόμο, τον δρόμο της αύξησης της φορολογίας. Υπέρμετρη όμως αύξηση της φορολογίας οδηγεί σε μείωση, σε μηδενισμό των δημοσίων εσόδων. Το πρόγραμμα κινδυνεύει να μη βγει και τον Οκτώβριο να χρειαζόμαστε νέα μέτρα. Για το χρέος χρειάζεται ρύθμιση, χρειάζεται ελάφρυνση. Η Ευρώπη έδειξε αλληλεγγύη. Μειώθηκε το 2012 το χρέος κατά 100 δισεκατομμύρια ευρώ, η εξυπηρέτησή του χρειάζεται 4 δισεκατομμύρια ευρώ τον χρόνο από 16 που χρειαζόταν στο παρελθόν. Η κυβέρνηση Τσίπρα δεν μπορεί να χρησιμοποιεί το χρέος ως το τελευταίο φύλλο συκής μιας αποτυχημένης διαπραγμάτευσης. Η Ελλάδα χρειάζεται γιγαντιαίες δημόσιες και ιδιωτικές επενδύσεις, χρειάζεται να απελευθερώσει όλες τις παραγωγικές δυνάμεις του τόπου, χρειάζεται να ξαναμπεί σε τροχιά ανάπτυξης για να περάσει αυτή τη μεγάλη και παρατεταμένη κρίση με το μικρότερο δυνατό κόστος.

 
  
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  Roberto Gualtieri (S&D). Madam President, I think it is difficult to deny that the Greek memorandum of last summer is very ambitious in its attempt to find a balanced approach between stability, growth, competitiveness and social fairness, but it is also very demanding because it is fully front—loaded in its method and extremely broad in its scope. At the same time, I think it is equally very difficult to deny that this Greek Government is delivering and is seriously committed in making reforms and implementing what has been agreed.

For these reasons it is positive that an agreement has finally been achieved on the policy package of the fiscal and structural measures which are necessary to conclude the first review of the programme. I also consider it a good result that the contingency mechanism will be based on the Greek proposal and will not impose on the Greek people additional preventive austerity measures that would have been politically and economically destabilising. I note that the institution that has strongly advocated this option produced an economic forecast on the 2015 primary balance that has proved to be totally wrong. This would have called for more prudence, which hopefully in the end is materialising.

Finally, I strongly welcome that the discussion on additional debt relief has taken place and that now there is guidance and a clear mandate to identify specific measures like maturity extensions, grace periods and this, the interest deferral, on the basis of a three-stage approach that – and this is another positive element – does not exclude further measures in the long term.

So yes, 9 May has been a good day for Europe and I would like to thank the Commission – and Commissioner Moscovici in particular – for its crucial role. Now we strongly encourage finalising of the Eurogroup guidance by 24 May in order to put Greece on the path of stability, growth and jobs and in order to give a clear signal that Europe is able to address and solve difficult crises and can do whatever it takes to preserve its stability and integrity.

 
  
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  Bernd Lucke (ECR). Frau Präsidentin! Meine Damen und Herren! Es ist schon erstaunlich diese Reden hier zu hören, die die Fakten verdrehen und schönfärben, dass es nicht mehr weitergeht. Ich möchte daran erinnern, es ist auf den Tag sechs Jahre her, dass die europäischen Verträge gebrochen worden sind – dadurch, dass die großen Rettungsschirme errichtet worden sind. Vor sechs Jahren wurde gesagt: Griechenland kriegt drei Jahre lang Geld. 2013 ist Schluss – so hieß es – mit der Unterstützung Griechenlands, dann wird Griechenland auf eigenen Füßen stehen. Heute sind sechs Jahre vergangen und Griechenland steht nicht auf eigenen Füßen! Es wird über 2016, 2017, 2018 geredet; und der Kommissar Moscovici hat gesagt, über Jahrzehnte hinweg wird man Griechenland noch mit dem Schuldendienst helfen müssen. Meine Damen und Herren, diese Politik ist gescheitert! Und dass es jetzt so geht, dass der Kommissar darauf hinweist, dass es Griechenland besser gehen wird, das hören wir seit Jahr und Tag. Jedes Mal lag die Kommission in ihren Prognosen um mehrere Prozentpunkte über der Realität, die sich später eingestellt hat.

Wenn Herr Pittella von den Sozialisten sagt, dass es der IWF sei, der schuld an der Krise ist, dann verdreht er einfach die Fakten. Griechenland spart nicht vor, wie Herr Pittella das gesagt hat, sondern Griechenland muss immer noch sparen, obwohl inzwischen sechs Jahre vergangen sind, nachdem Griechenland seit drei Jahren hätte fertig sein sollen. Meine Damen und Herren, diese Politik ist gescheitert. Griechenland muss aus dem Euro ausscheiden und sollte im Zusammenhang mit dem Ausscheiden einen Schuldenerlass bekommen.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Maria Grapini (S&D), întrebare adresată în conformitate cu procedura „cartonașului albastru”. Doamnă președintă, vă mulțumesc că a treia oară îmi dați voie să adresez o întrebare. Nu am putut colegilor dumneavoastră, probabil nu putem la PPE să punem întrebări.

Stimate coleg, am ascultat punctul dumneavoastră de vedere și aș vrea să înțeleg, pentru că seamănă cu al colegilor antevorbitori din partea PPE: cum înțelegeți dumneavoastră solidaritatea? Grecia este stat membru cu drepturi depline în Uniunea Europeană. În cadrul Tratatului se vorbește de coeziune. Cum înțelegeți solidaritatea? Care ar fi, în înțelegerea dumneavoastră, solidaritatea și drepturile în cazul unui stat membru care are probleme și dificultăți?

 
  
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  Bernd Lucke (ECR), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. Frau Grapini! Ich bin ganz Ihrer Auffassung, dass wir solidarisch sein sollen in der Europäischen Union mit denjenigen, die arm sind, die unzureichende Infrastruktur haben, bei denen die sozialen Einrichtungen die soziale Unterstützung nicht gewährleisten können, die wir uns wünschen. Aber ich bin nicht der Auffassung, dass wir solidarisch sein sollen mit denen, die unwirtschaftlich wirtschaften. Ich bin nicht der Auffassung, dass wir solidarisch sein müssen mit denjenigen, die sich überschulden. Ich bin nicht der Auffassung, dass wir solidarisch sein müssen mit denjenigen, die die vereinbarten Maßnahmen in den Programmen nicht umsetzen, seit Jahr und Tag nicht umsetzen. Da müssen wir dann auch einfach einmal das Prinzip der Konditionalität ernst nehmen und sagen: Wenn nicht geliefert wird, wird von unserer Seite auch nicht gezahlt.

 
  
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  Jean Arthuis (ALDE). Madame la Présidente, les négociations entre les institutions européennes et la Grèce nous donnent, depuis maintenant six ans, le plus sinistre des spectacles: celui de la cavalerie financière et de l'incapacité à trancher.

Si la Grèce est allée au bord de la faillite, c'est autant sa responsabilité, par la falsification de ses comptes publics, que celle des créanciers, par leur cécité coupable. Dès 2009, ceux-ci auraient dû constater leurs pertes pour ramener la dette grecque à un niveau soutenable et laisser aux autorités nationales la responsabilité de trouver démocratiquement les réponses appropriées pour gagner la confiance des prêteurs dont ils avaient besoin. Au lieu de cela, des schémas aussi incompréhensibles qu'intenables ont été construits. Comment peut-on laisser un pays avec une dette publique correspondant au double de son produit intérieur brut?

Aujourd'hui, la zone euro est en danger, Monsieur le Commissaire. Le pacte de stabilité et de croissance n'est plus respecté et sa gouvernance est évanescente. Cynique attitude que celle qui consiste à consentir des prêts pour rembourser les dettes antérieures venant à échéance. Nous prolongeons une situation illusoire qui ne peut conduire qu'au drame.

Les discussions diplomatiques dans les coulisses du pouvoir doivent céder la place aux arbitrages politiques et au réalisme.

 
  
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  Νικόλαος Χουντής ( GUE/NGL). Κυρία Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, η χθεσινή απόφαση του Εurogroup αποτελεί μνημείο οικονομικής υποτέλειας και επιβολής οικονομικής ισχύος σε βάρος της Ελλάδος. Χθες εσείς, οι υπουργοί της ευρωζώνης, υποσχεθήκατε για άλλη μια φορά στη νεομνημονιακή κυβέρνηση μελλοντική διευθέτηση ενός χρέους που δεν διευθετείται και έτσι πετύχατε νέα αντιλαϊκά μέτρα. Χθες, κύριε Επίτροπε, και το γνωρίζετε πάρα πολύ καλά, ο Έλληνας υπουργός Οικονομικών παρέδωσε τα κλειδιά του υπουργείου Οικονομικών, παρέδωσε τα κλειδιά της Ελληνικής Βουλής και από εδώ και πέρα πια θα αποφασίζουν οι δανειστές νομοθετώντας και τυπικά με προεδρικά διατάγματα τι πρέπει να γίνει στην Ελλάδα. Από εδώ και πέρα, για το πλεόνασμα, για τους φόρους που θα μπαίνουν στα λαϊκά στρώματα, για τους φόρους από τους οποίους θα απαλλάσσονται οι πολυεθνικές εταιρείες, θα αποφασίζουν οι δανειστές.

Κύριε Moscovici, η ευρωζώνη της λιτότητας, της ανεργίας, των ανισοτήτων και τα μνημόνια, τα προγράμματα προσαρμογής που λέτε, έχουν κάνει, με ευθύνη βεβαίως των ελληνικών κυβερνήσεων που υπογράφουν και εφαρμόζουν μνημόνια, το Ελληνικό Κοινοβούλιο να έχει μόνο διακοσμητικό ρόλο. Την απάντηση κύριε Moscovici θα την πάρετε από τον ελληνικό λαό, αλλά και από τον γαλλικό λαό και τη νεολαία που έχει βγει στους δρόμους και στις πλατείες στις ευρωπαϊκές πόλεις.

(Ο ομιλητής δέχεται να απαντήσει σε ερώτηση με «γαλάζια κάρτα» (άρθρο 162 παράγραφος 8 του Κανονισμού))

 
  
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  Tibor Szanyi (S&D), Kékkártyás kérdés. Köszönöm szépen a lehetőséget, Elnök Asszony, meg Önnek is, Képviselő Úr, hogy fogadja a kérdésemet. Szerintem itt most ebben a Parlamentben tényleg az őszinte beszédnek van a helye. Ön szerint mi lenne a megoldás? Azt már hallottuk nagyon sokszor, hogy mi a nem megoldás. Mi lenne a megoldás Ön szerint? Köszönöm szépen!

 
  
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  Νικόλαος Χουντής ( GUE/NGL), απάντηση σε ερώτηση με «γαλάζια κάρτα». Και εγώ θέλω να ευχαριστήσω τον κύριο συνάδελφο για την ερώτηση που μου έκανε. Κύριε συνάδελφε, τη λύση την ξέρουμε, την ξέρει και η Επιτροπή, την ξέρει και το Εurogroup, την ξέρουν όλοι. Το πρόβλημα του ελληνικού χρέους είναι ένας πολιτικός μοχλός για να επιβληθούν πολιτικές λιτότητας. Όταν η Ελλάδα βρέθηκε σε πρόβλημα δανεισμού μπορούσαν να επιστρατευτούν οι Συνθήκες και όχι να φτιαχτούν οι ληστρικοί μηχανισμοί της τρόικας και να τροποποιηθεί η Συνθήκη, το άρθρο 136 αν δεν το έχετε παρακολουθήσει, για να επιβάλλονται και νομίμως μνημόνια που ζητούν αντιλαϊκά μέτρα. Επομένως υπήρχαν λύσεις για την αντιμετώπιση του προβλήματος. Όμως, δεν το θέλησαν και τώρα, όπως αποδείχθηκε από τα στοιχεία που έδωσε ο συνάδελφος, στοιχεία που δημοσιεύτηκαν από γερμανικό ινστιτούτο, από όλο αυτό το δάνειο των 220 δισεκατομμυρίων ευρώ που πήρε η Ελλάδα αυτά τα χρόνια, τα 210 δισεκατομμύρια ευρώ πήγαν στις γερμανικές και τις γαλλικές τράπεζες και, επειδή είμαι παλαιός ευρωβουλευτής κύριε συνάδελφε, ενθυμούμαι και την ομολογία του προκαθήμενου του κυρίου Moscovici, του κυρίου Όλι Ρεν, ο οποίος παραδέχτηκε ότι όλα αυτά τα προγράμματα βοήθειας, υποτίθεται, προς την Ελλάδα έγιναν για να σωθεί η ευρωζώνη και οι γερμανικές τράπεζες ...

(Η Πρόεδρος διακόπτει τον ομιλητή.)

 
  
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  Ernest Urtasun (Verts/ALE). Señora Presidenta, no puedo evitar sonreír cuando escucho a la bancada popular dar lecciones al Gobierno griego después de haber hundido la economía del país y haber trucado la contabilidad nacional para entrar en la zona euro. Creo que es un poco atrevido.

En cualquier caso, me gustaría decir que creo que Grecia está en estos últimos días ante una especie de sándwich imposible, entre la irracionalidad de sus acreedores europeos de no querer reestructurar la deuda, cuando todo el mundo sabe que hay que hacerlo, y las medidas suicidas recesivas que quiere imponer el Fondo Monetario Internacional. Ayer dimos un pequeño paso, pero creo que es francamente insuficiente.

Señor Comisario, yo quiero pedirle dos cosas: la reestructuración de la deuda debe ser más ambiciosa y debemos acelerarla ya. Sabemos desde 2010 que esto no es sostenible y necesitamos que eso se haga lo más rápidamente posible. Y la segunda cosa, y con esto termino: a un país que tiene en estos momentos un punto más de superávit primario de lo que marcaba el programa —un punto más de superávit primario de lo que marcaba el programa—, y que está empezando a salir de la recesión, pedirle más medidas recesivas es un suicidio.

Así que a mí me parece que las medidas contingentes van mucho más allá de lo que deberíamos; me parece que estamos pidiendo una especie de austeridad preventiva que está fuera de lugar, pero en cualquier caso, dejemos respirar a la economía griega y no le impongamos más medidas recesivas.

(El orador acepta responder a una pregunta formulada con arreglo al procedimiento de la «tarjeta azul» (artículo 162, apartado 8, del Reglamento))

 
  
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  Doru-Claudian Frunzulică (S&D), blue-card question. Madam President, our colleague mentioned something about the situation with the European Union and the International Monetary Fund. In fact Greece has made some progress in fiscal terms I would say, and in the end – and this is my question to you – do you not think that the European Union and the International Monetary Fund should find a common, maybe political, and of course financial, solution?

 
  
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  Ernest Urtasun (Verts/ALE), blue-card answer. I think that would be the ideal situation, but it would require having rational terms, in the sense that we need debt restructuring that and the Europeans do not want to accept that we need that, and we need to avoid more recessionary measures. But we need both of those things. If on those two grounds we could find a common agreement, of course that would be ideal. But those two things are necessary and, until now, both the IMF and some of the European creditors have been blocking them.

 
  
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  Marco Zanni (EFDD). Signora Presidente, onorevoli colleghi, ieri avete suonato l'inno alla gioia per la festa dell'UE, ma a vedere lo stato delle cose, è parsa più una marcia funebre.

Il parlamento greco ha approvato l'ennesimo pacchetto di austerità. Tutti i programmi di salvataggio, se così possiamo chiamarli, sono falliti. È di pochi giorni fa lo studio di Handelsblatt secondo cui solo 9,7 miliardi di euro su 216 dei primi due pacchetti di salvataggio sono andati al popolo greco, mentre il resto è andato alle istituzioni finanziarie.

E il terzo programma insiste sugli stessi errori: avanzo primario del 3,5 % e nessun taglio nominale del debito. È una follia economica, ma soprattutto sociale, un crimine verso i greci, schiacciati da un'UE fallimentare. Pressione fiscale alle stelle, privatizzazioni selvagge, distruzione di tutti i diritti sociali e ben 12 riforme del sistema pensionistico. Ma non basta, l'Eurogruppo ha chiesto e ottenuto un meccanismo di contingenza con ulteriori tagli, nel caso i target non fossero raggiunti. La Grecia capitolerà umiliata, ancora una volta. Non ci sono e mai ci saranno prospettive per il paese, fino a quando non si libererà del cappio dell'euro.

 
  
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  Harald Vilimsky (ENF). Frau Präsidentin! Meine sehr geehrten Damen und Herren! Wie oft hat man hier im Hause schon gehört, dass gerade das aktuelle Hilfspaket für Griechenland funktionieren wird, Stabilität bringt, in Griechenland eine Kehrtwende einleitet. Und wie oft hat man in allen 28 Parlamenten der Mitgliedstaaten gehört, dass die aktuellen Hilfsmilliarden für Griechenland dieses Mal helfen werden und es kein verlorenes Geld ist, das am Peloponnes verbrannt ist.

Heute wissen wir, dass jedes Hilfspaket die Situation nur noch schlimmer gemacht hat. Der Schuldenberg in Griechenland beträgt heute 183 % der Wirtschaftsleistung. Und jeder Ökonom wird Ihnen sagen, dass dies nicht mehr refinanzierbar sein kann. Wenn Sie auf eine wirklich schäbige Seite dieser ganzen Hilfspolitik sehen: Diese Woche wurde im „Spiegel“ ein hochinteressanter Artikel veröffentlicht, wonach laut dem European Institute for Management and Technology erwiesen wurde, dass 95 % der Hilfsmittel nicht an die Menschen in Griechenland gegangen sind, nicht an die mittelständische Wirtschaft dort überantwortet worden sind, um dort das Rad der Wirtschaft langsam in Schwung zu bringen. 95 Prozent sind in den Rachen der Banken gegangen, und die Banken haben von Anfang an eine schäbige Politik gemacht. Sie haben sich mit billigem Geld von der Europäischen Zentralbank ohne Zinsen von Griechenland Anleihen gekauft, haben 15 bis 20 % an Zinsen lukriert und haben in Wahrheit nicht dafür haften müssen.

Der einzige Weg aus dieser Krise kann nur sein, Griechenland aus dem Euroraum herauszulösen, damit Griechenland sich wieder Zug um Zug wettbewerbsfähig machen kann, und hier beiden Bereichen – jenen, die nicht von der Hilfspolitik über die Maßen betroffen sind, und Griechenland auf der anderen Seite – eine Möglichkeit zu geben, eine gute Zukunft wiederzufinden.

 
  
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  Λάμπρος Φουντούλης ( NI). Κυρία Πρόεδρε, για άλλη μια φορά είμαστε θεατές στο ίδιο θέατρο του παραλόγου. Είναι απίστευτες οι καταστάσεις που βιώνουμε στην Ευρωπαϊκή Ένωση, ενώ τέτοια πολιτική αναλγησία και αθλιότητα δεν έχουμε ζήσει ποτέ μέχρι σήμερα. Οι Ευρωπαίοι ηγέτες, δεμένοι πίσω από το άρμα της Γερμανίας και με πειθήνιο όργανό τους την κυβέρνηση ΣΥΡΙΖΑ - ΑΝΕΛ, γκρέμισαν και τα τελευταία οχυρά της Ελλάδας. Καταπάτησαν όλες τις υποσχέσεις τους προς τον λαό, προδίδοντας στην πατρίδα τους και καταστρέφοντας τον τόπο παραδίδοντάς τον μαζί με τις επερχόμενες γενιές στους γενοκτόνους δανειστές του ΔΝΤ και κυρίως στους συμμάχους και εταίρους φίλους μας, φτωχοποιώντας τον λαό, διαλύοντας όλες τις κοινωνικές τάξεις, το εμπόριο, τη δημόσια υγεία και ό,τι άλλο αφορά τη λειτουργία και την ύπαρξη ενός κράτους. Τα μνημονιακά δάνεια δεν έσωσαν την Ελλάδα αλλά τις ευρωπαϊκές τράπεζες μεταφέροντας τις ζημιές τους στα κράτη μέλη που με τη σειρά τους τα μετέφεραν στους Έλληνες φορολογούμενους. Στον ελληνικό προϋπολογισμό κατέληξε λιγότερο από το 5% των δανείων ύψους 220 δισ. ευρώ που δόθηκαν για τη σωτηρία της Ελλάδας στα πέντε πρώτα χρόνια των μνημονίων, ενώ τα υπόλοιπα πήγαν για τη διάσωση των ευρωπαϊκών τραπεζών, σύμφωνα με έρευνα που δημοσιεύτηκε στη γερμανική οικονομική εφημερίδα Handelsblatt. Σε όλες τις χώρες που επιβάλατε τη μνημονιακή δήθεν σωτηρία, το χρέος τους, ως ποσοστό του ΑΕΠ, το λιγότερο διπλασιάστηκε. Στην πραγματικότητα, η Επιτροπή δεν κάνει δηλώσεις για την πορεία των διαπραγματεύσεων του ελληνικού προγράμματος στήριξης, απλά συντάσσει το χρονικό ενός προαναγγελθέντος θανάτου.

 
  
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  Françoise Grossetête (PPE). Madame la Présidente, nous sommes, paraît-il, sur la bonne voie. Il aura fallu attendre longtemps pour que les réformes commencent à être adoptées en Grèce depuis l'arrivée d'Alexis Tsipras. C'est un peu dommage d'avoir perdu autant de temps puisqu'on se souvient que du temps du gouvernement Samaras, on voyait la croissance reprendre en Grèce.

Il faut cependant se réjouir, aujourd'hui, de quelques progrès concrets et dire que le premier artisan de ces progrès, c'est le peuple grec. Il faut lui reconnaître beaucoup de courage. Les citoyens grecs ont dû consentir à de nombreux efforts sans en voir les bénéfices directs. Ils traversent actuellement une période encore extrêmement difficile. Ce sont eux aussi qui sont en première ligne, qui ont dû assumer les conséquences des politiques attentistes et des oppositions systématiques à chaque embryon de réforme. Il y a encore trop de disparités dans la société grecque, il y a encore trop de privilèges pour certains et trop de misère pour d'autres.

Il faut dès lors être clair: l'Eurogroupe n'a pas donné son blanc-seing à la Grèce. Le gouvernement grec doit être très conscient que la flexibilité européenne est conditionnée à l'avancée réelle des réformes. Je me réjouis que l'Eurogroupe ait pu commencer à discuter d'un éventuel aménagement de la dette, cet endettement de la Grèce qui atteint encore 180 % du PIB. Un tel aménagement ne pourra être compris et accepté par les opinions publiques européennes que s'il est bien sûr la contrepartie de vrais efforts pour solidifier et assainir l'économie du pays.

Mais enfin, aujourd'hui, il faut reconnaître que sans la solidarité européenne, même si elle est critiquée par certains, la Grèce serait plongée dans une crise encore plus grave.

(L'oratrice accepte de répondre à une question "carton bleu" (article 162, paragraphe 8, du règlement))

 
  
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  Γεώργιος Επιτήδειος ( NI), ερώτηση με «γαλάζια κάρτα». Ευχαριστώ κυρία συνάδελφε που δέχεστε την παρέμβασή μου. Αναφερθήκατε προηγουμένως σε πρόοδο που είχε σημειώσει η Ελλάδα με τη διακυβέρνηση της χώρας από τον κύριο Σαμαρά. Γνωρίζετε ότι και αυτός είναι υπεύθυνος για τη θλιβερή οικονομική κατάσταση στην οποία βρίσκεται η χώρα μας; Υπέγραψε κι αυτός ένα μνημόνιο που υπήρξε προάγγελος του τωρινού μνημονίου και, πέραν αυτών, υπήρξε και ο άνθρωπος ο καταπάτησε κατά τρόπο απαράδεκτο τα δημοκρατικά δικαιώματα, τα δημοκρατικά ήθη και έθιμα, στέλνοντας παρανόμως στη φυλακή τον αρχηγό και βουλευτές του τρίτου σε πολιτική δύναμη κόμματος. Αυτός είναι ο κύριος Σαμαράς τον οποίον εσείς θαυμάζετε και του οποίου τις ενέργειες επικροτείτε;

 
  
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  Françoise Grossetête (PPE), réponse "carton bleu". Le seul constat que je peux faire, c'est que du temps de M. Samaras, on observait déjà une reprise de la croissance en Grèce. Je me souviens que j'en parlais moi-même puisque, malheureusement, je trouvais qu'en France, on n'avait même pas cette croissance-là. C'est ce que je retiens. De plus, des réformes étaient entreprises.

Certes, il y a des responsabilités certainement partagées mais, néanmoins, ce début de croissance était quelque chose de positif, et c'est dommage qu'on ait perdu du temps depuis.

 
  
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  Udo Bullmann (S&D). Frau Präsidentin! Werte Kolleginnen und Kollegen! Ich denke mit Blick auf die Eurogruppe, dass ganz langsam die Vernunft in die Beratungen der Finanzminister zurückkehrt, und, ich möchte Ihnen, Herr Kommissar Moscovici und ihren Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern persönlich danken, welchen Beitrag Sie dazu geleistet haben. Diese Arbeit muss fortgesetzt werden, wir brauchen am 24. Mai Ergebnisse! Arbeitslosigkeit – himmelschreiend; Investitionsquote – darniederliegend. Riesiger Einbruch seit der Weltfinanzkrise 2009/2010. Wir brauchen Wachstum und Beschäftigung für die Menschen in Griechenland.

Werte Kolleginnen und Kollegen der Europäischen Volkspartei, ich habe jetzt drei prominente Rednerinnen und Redner gehört, die jeweils ausgeführt haben, dass Ihre Regierungen im Süden Europas immer alles richtig machen und alle anderen immer alles falsch. Ich glaube, dass Sie das selber nicht glauben. Wenn Sie damit noch einmal ins Plenum zurückkommen, dann werde ich Sie bitten, doch einmal die Liste der Reformen vorzulegen, die Herr Samaras fertiggebracht hat. Bitte informieren Sie uns darüber, ansonsten erschlägt Sie das Argument von selbst.

Ich glaube, wir brauchen eine ökonomische Perspektive nicht nur für Griechenland, sondern für ganz Südeuropa. Wir müssen darüber reden, wie die Talente der Menschen im Süden wieder fruchtbar gemacht werden können, wie sie zu einer ökonomischen Arbeitsteilung in der Europäischen Union beitragen können, und ich hoffe, dass wir langsam in diese Debatte einsteigen können und nicht mehr nur über die Bewältigung von Schulden reden müssen.

 
  
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  Joachim Starbatty (ECR). Frau Präsidentin! Herr Pittella sprach eben davon, dass er sich wie in einem Film vorkäme. Ja, das gilt auch für mich. Nur habe ich das Gefühl, wir wären mitten in einem Filmriss und dieselben Szenen würden immer wieder vorgeführt. Genau diesen Eindruck habe ich. Das habe ich schon so oft in diesem Parlament gehört, diese Beschwörung dessen, was man tun muss. Ich sage ihnen: Wenn Herr Moscovici sagt, was Griechenland alles tun muss, das ist ein Entmündigungsprogramm! Und dann sagt er: Jetzt kommt Wachstum, jetzt kommen Investitionen, jetzt kommt Wettbewerbsfähigkeit. Nein, nichts davon kommt! Der Economist hat festgestellt: "The Greek economy is hopelessly uncompetitive". Schauen Sie doch mal die Statistiken nach! Warum ist in Deutschland die Zahl der Arbeitslosen von zehn Prozent auf fünf Prozent zurückgegangen, warum ist im Süden der Eurozone die Arbeitslosigkeit von zehn Prozent auf fünfzehn und mehr Prozent angestiegen? Weil der Euro ein falscher relativer Preis ist. Das ist alles! Man muss da ansetzen! Aber dieses Parlament geht nicht die Probleme an, sondern tanzt um das Goldene Kalb des Euro, ohne die Probleme in den Griff bekommen zu wollen.

 
  
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  Nils Torvalds (ALDE). Madam President, I think we should take a slightly broader view of these problems. If you look back in history you can see that in the 1950s and 1960s, the general trend in Europe was that everybody was going 5% to 6% into the future, coming close to the bigger picture. That changed in the mid-1970s and even more so after the enlargement in the 1990s. What we need now is a new cohesion policy. But in order to have a new cohesion policy, we need a budget which is appropriate to those challenges.

It is not much use to speak in this Chamber about who got what wrong; there is not a single politician in this House or in any other parliament who can say that he did everything right. Almost every politician has something on his back, so we should stop blaming each other; we should work for a new budget and try to fix the problems of those countries in Europe that are really in dangerous waters.

 
  
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  Σοφία Σακοράφα ( GUE/NGL). Κυρία Πρόεδρε, χαίρομαι που οι περισσότεροι αναγνωρίζετε σήμερα εδώ ότι, πραγματικά, έχει διαπραχθεί ένα έγκλημα εναντίον του ελληνικού λαού. Αλλά, κύριοι συνάδελφοι, και οι χθεσινές πολιτικές εξελίξεις φανερώνουν για μια ακόμα φορά ότι στην Ευρώπη σήμερα υπάρχει μια κυρίαρχη δύναμη που θα αδιαφορεί για τη δημοκρατία για τα δικαιώματα και τις ανθρώπινες ζωές. Επιβάλλει κόφτες, μνημόνια και οδύνη. Υπάρχει επίσης στην Ελλάδα ένας πρόθυμος πρωθυπουργός που εφαρμόζει αυτή την πολιτική δηλώνοντας ότι ο ριζοσπαστικός εναλλακτικός δρόμος είναι αυταπάτη. Υπάρχει όμως στην Ευρώπη και μια δύναμη, καταγεγραμμένη και εδώ μέσα, που δεν έχει αυταπάτες για τα μνημόνια και υπερασπίζεται το δρόμο της δημοκρατίας και της κοινωνικής δικαιοσύνης. Υπάρχει στην Ευρώπη και ένας λαός, που χωρίς αυταπάτες δεν υπέκυψε στους εκβιασμούς του ευρωπαϊκού διευθυντηρίου και είπε «όχι» στη διάσωση των τραπεζών, επιλέγοντας τη δική του διάσωση. Υπάρχουν λοιπόν και δύο ειδών αξιολογήσεις. Αυτή που μετράει την υποταγή και την κατάρρευση της ελληνικής κοινωνίας σαν κέρδος των τραπεζών, κι αυτή που μετράει την αντίσταση του ελληνικού λαού σαν κέρδος της ευρωπαϊκής κοινωνίας. Κύριοι συνάδελφοι, σε αυτή τη συγκρουσιακή ευρωπαϊκή πραγματικότητα καθένας μας αξιολογείται από το ποιον υπερασπίζεται και για ποια Ευρώπη παλεύει.

 
  
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  Eva Joly (Verts/ALE). Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, le journal Handelsblatt affirmait, il y a peu, que 95 % de l'aide à la Grèce était allée à ses créanciers, aux banques européennes. La Grèce paie très cher l'accès aux 5 % restants. Les mesures d'austérité que le gouvernement Tsipras a fait voter devaient avoir pour contrepartie un réexamen de la dette grecque. Hier, l'Eurogroupe a timidement ouvert la discussion comme pour mieux temporiser. De possibles mesures de reprofilage de la dette sont renvoyées à la fin du programme actuel courant 2018. Mais comment une économie peut-elle se projeter et investir dans l'avenir dans ces conditions? L'absence de décisions est porteuse d'agonie économique et sociale.

En 2018, lorsque l'économie grecque aura subi les effets de ce nouveau plan d'austérité, le reprofilage ne sera plus qu'un souvenir. Un haircut d'autant plus important que nous aurons persisté dans l'erreur sera nécessaire. Le peuple grec sera au plus mal et les créanciers ne seront pas remboursés.

Monsieur le Commissaire, pourquoi persister dans cette voie?

 
  
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  Florian Philippot (ENF). Madame la Présidente, mercredi dernier, le Handelsblatt, grand journal allemand, a enfin admis ce que les spécialistes sérieux disent depuis très longtemps: la soi-disant aide à la Grèce n'est absolument pas allée aux Grecs mais aux banques. En effet, moins de 5 % des sommes versées par nous tous ont été effectivement injectées dans l'économie grecque. Le prix de cette part infime a été pour le peuple grec un total déni de démocratie et une violence sociale absolument considérable.

Dès 2010, alors que le FMI envisageait un défaut de la Grèce, vous, Commission européenne, notamment, avez monté un véritable système de Ponzi: vous avez choisi de sauver les banques plutôt que de sauver les peuples. Pour rembourser sa dette, l'État grec n'a eu de cesse d'emprunter davantage. Bien plus, vous avez décidé de punir avec un acharnement, une violence absolument inouïe et historique, les Grecs lorsqu'ils ont essayé de choisir une autre voie démocratique en élisant M. Tsipras, puis en votant non, il y a un peu moins d'un an, au référendum sur le plan d'aide. Vous avez soumis M. Tsipras, qui n'a pas eu le courage de vous résister et qui n'a pas eu le courage de choisir la voie de la fin de l'euro pour son pays.

Aujourd'hui, la Banque centrale européenne continue quotidiennement son chantage aux liquidités. Vous avez fait porter toute la responsabilité de cette situation sur le peuple grec alors qu'évidemment, c'est le choix qui a été fait qui est en cause.

Hier, vous célébriez vos soi-disant pères fondateurs du projet européen. J'espère que cette mascarade européiste ne fêtera pas un anniversaire supplémentaire et qu'on pourra enfin écouter les peuples, aller vers cette coopération entre les nations libres, les nations souveraines, la seule qui fonctionne.

 
  
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  Siegfried Mureşan (PPE). Madam President, the situation in which Greece finds itself now is the result of political actions undertaken by this government since it took office. Greece was on its way out of crisis in the second half of 2014. It had projected economic growth of more than 2% for 2015 and the primary budgetary surplus, but this was all jeopardised by the current government last year. Keeping banks closed for three weeks would harm any economy. But what is the way forward now? The way forward, in my view, is reforms.

What Greece now needs is reforms. Greece needs a functional and efficient public administration; this would be to the benefit of the people. Greece needs more competitive and flexible labour markets; this would help people find a job, especially young people. The government should make it easy for young people to start their own business. Education needs to respond to the needs of the labour market; enterprises need to be privatised and well-managed. All this will make Greece competitive and it will lead to investments and new jobs.

These measures work. We have seen it in Portugal, in Ireland, in Cyprus, in Spain. Only if applied completely will this package help Greece. Unless the economy is competitive, strong and reformed, everything else is just a quick fix. Even debt relief alone will not help. Reprofiling debt alone will not regain the trust of investors and new debt will accumulate unless the budget is brought into order and the economy is reformed.

 
  
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  Pervenche Berès (S&D). Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, dans la variation des gammes que nous produisons sur la situation en Grèce, il me semble que trois leçons peuvent être tirées de la réunion de l'Eurogroupe, qui s'est tenue hier.

La première, c'est que les efforts massifs du gouvernement hellénique en matière de réformes et de sérieux budgétaire doivent être singulièrement salués. Il faut rappeler que les lois adoptées par Athènes, dimanche, sur le régime des retraites et sur l'impôt sur le revenu représentent plus de trois milliards d'économie annuelle. Ainsi, les engagements pris par Alexis Tsipras dans le cadre de l'accord noué l'été dernier sont tenus et sa crédibilité politique auprès des institutions non seulement ne peut pas être mise en cause, mais elle doit être, encore une fois, saluée et encouragée.

La deuxième leçon, c'est que sur la question de la dette grecque, le bon sens commence à l'emporter mais, là aussi, il faut aller de l'avant face à une promesse que nous avons faite au peuple grec dès l'été 2012 et que nous avons renouvelée l'été dernier.

La troisième leçon, c'est qu'en dépit des avancées, les raisons de l'optimisme retrouvé doivent rapidement être justifiées par des actes lucides, et, sur ce point, nous mesurons l'enjeu du rendez-vous qui est fixé au 24 mai pour que des mesures d'aménagement de la dette grecque puissent être apportées et que les investisseurs et les marchés d'assurance reprennent le chemin du long terme.

C'est ce dont la Grèce a le plus besoin et, avec la Grèce, l'ensemble de la zone euro.

 
  
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  Bernard Monot (ENF). Madame la Présidente, en dépit de votre formidable accord européen conclu en août 2015, rien n'est résolu en Grèce. Comme dénoncé par le Front national, l'euro-austérité que la troïka impose aux Grecs ne fait qu'affaiblir leur nation et rend le remboursement de leur dette publique impossible.

Vous ne voulez pas admettre que c'est la zone euro tout entière qui est à l'agonie et que la Grèce n'est qu'un symptôme du cancer de la monnaie unique.

Pour les patriotes, une dette est une dette. Par conséquent, une annulation partielle de la dette publique, un haircut, serait irresponsable car elle équivaudrait à un défaut partiel qui mettrait le feu aux poudres des finances publiques européennes.

En revanche, nous, les créanciers raisonnables, devons accepter un moratoire sur la dette grecque avec un rééchelonnement de la durée et des intérêts pour permettre un nouveau départ à la Grèce. Mais, pour assumer ses engagements financiers, la Grèce doit bénéficier de trois conditions fondamentales: sa souveraineté monétaire en sortant de la zone euro afin de monétiser partiellement sa dette grâce à sa banque nationale; deuxièmement, le règlement des 162 milliards d'euros de la créance historique grecque par l'Allemagne en réparation financière de guerre et, troisièmement, l'arrêt de vos plans migratoires européens dont souffrent les Grecs. Ainsi, nous éviterons collectivement une crise humanitaire et un crime économique dans le berceau de la démocratie.

 
  
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  Γεώργιος Κύρτσος ( PPE). Κυρία Πρόεδρε, στην Ελλάδα έχουμε καλά, αλλά έχουμε και δυσάρεστα οικονομικά νέα. Τα καλά νέα είναι ότι η κυβέρνηση Τσίπρα είχε εγκαταλείψει τη στρατηγική της αντιπαράθεσης με την ευρωζώνη και κάνει την αναγκαία προσπάθεια προσαρμογής, άρα δεν θα έχουμε επανάληψη της κρίσης του 2015. Δυστυχώς όμως υπάρχουν και δυσάρεστα νέα. Πρώτον, είμαστε υποχρεωμένοι να πληρώσουμε ακριβά τον λογαριασμό του αποτυχημένου ριζοσπαστικού πειράματος Τσίπρα – Βαρουφάκη του 2015. Δεύτερον, το μείγμα οικονομικής πολιτικής που εφαρμόζει η κυβέρνηση ΣΥΡΙΖΑ δίνει την έμφαση στην εξοντωτική φορολόγηση των επιχειρήσεων του ιδιωτικού τομέα και των νοικοκυριών με αποτέλεσμα να δημιουργούνται νέα προβλήματα στη λειτουργία της οικονομίας. Τρίτον, ύστερα από απαίτηση του Διεθνούς Νομισματικού Ταμείου, η κυβέρνηση Τσίπρα δέχθηκε τη δημιουργία ενός μηχανισμού παρέμβασης και την προετοιμασία των λεγόμενων προληπτικών μέτρων για το 2018. Έτσι, στέλνει το μήνυμα ότι το ελληνικό πρόγραμμα δεν είναι ιδιαίτερα αξιόπιστο και καταργεί τον εμπροσθοβαρή χαρακτήρα του τρίτου προγράμματος και του σχετικού μνημονίου. Με αυτόν τον τρόπο τα κάνει λιγότερο αποτελεσματικά και λιγότερο αναπτυξιακά. Τα παραπάνω αποδεικνύουν το τεράστιο κόστος του αριστερού λαϊκισμού. Ο ΣΥΡΙΖΑ προκάλεσε πρόωρες εκλογές στα τέλη του 2014, εμποδίζοντας την έξοδο της Ελλάδας από το μνημόνιο με την εφαρμογή των τελευταίων μέτρων ύψους 1,2 δισ. ευρώ. Όμως η κυβέρνηση Τσίπρα έχει ήδη εφαρμόσει, ανακοινώσει ή προγραμματίσει μέτρα δεκαπλάσιου ύψους. Αυτό τα λέει όλα για τον αριστερό λαϊκισμό. Ελπίζουμε το πάθημα του ελληνικού λαού να έχει γίνει μάθημα και για τους ευρωπαϊκούς λαούς.

 
  
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  Εύα Καϊλή ( S&D). Κυρία Πρόεδρε, κυρίες και κύριοι συνάδελφοι, ενώ κορυφώνεται το δράμα των Ελλήνων με νέα απελπιστικά μέτρα λιτότητας, νέες περικοπές συντάξεων και την πιο άγρια φοροεπιδρομή στους πιο φτωχούς, από την πιο ανάλγητη εθνικολαϊκιστική κυβέρνηση της μεταπολίτευσης, ορισμένοι πανηγυρίζουν τη βολική και εξυπηρετική αυτή πολιτική, ως λευκή επιταγή στην τρόικα και σε κάθε απαίτησή της. Μερικές φορές, η υποκρισία περισσεύει και ανάμεσά μας, μόνο που σήμερα το άλλοθι για τον δράκο του ΔΝΤ μας τελείωσε, καθώς από την Ευρωπαϊκή Ένωση έγινε αποδεκτή μία συμφωνία που εκδικείται τους πιο αδύναμους πολίτες, χωρίς πραγματικές προοδευτικές μεταρρυθμίσεις. Η πολιτική Σόιμπλε είναι αυτή που εξυπηρετείται απολύτως και μεταθέτει την όποια ελάφρυνση των στόχων για το 2018 και βλέπουμε. Και ενώ κάποιοι όψιμοι φίλοι εθελοτυφλούν ακόμη και στο απόλυτο ξεπούλημα των περιουσιών των Ελλήνων σε ξένα funds και κερδοσκόπους από τη συγκυβέρνηση ΣΥΡΙΖΑ – ΑΝΕΛ, τη σημαία της αλληλεγγύης ας την αφήσουμε για όταν πραγματικά αποφασίσουμε να ενδιαφερθούμε για τους πολίτες και όχι για τους αριθμούς και τις σημαίες αριστεροσύνης.

 
  
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  Paul Tang (S&D). Toen Wolfgang Schäuble gisteren bij de ingelaste eurogroep aankwam, zei hij dat Griekenland verkeerde beslissingen had genomen en dus moest boeten. Dat doet mij denken aan een tantaluskwelling: op het moment dat het doel dichterbij komt, wordt het doel verplaatst. Griekenland heeft een enorme budgettaire aanpassing doorgemaakt. Die was nodig, maar ook ongeëvenaard. En toch is het doel verplaatst. Vorig jaar is een overschot van drieënhalf procent afgesproken. Dus naast de verkeerde beslissingen van Griekenland kunnen we ook spreken over de onrealistische eisen van de EU-landen. Christine Lagarde heeft het streefgetal van drieënhalf procent onrealistisch genoemd en het IMF heeft erkend dat het onderwerp van schuldverlichting al in 2010 op de agenda had moeten staan.

Het is dus tijd dat de EU-landen kritisch naar hun eigen handelingen en eisen kijken. Niet omdat ik geloof in Schäubles schuld en boete, maar omdat ik denk dat je van fouten kan leren. Vanaf 24 mei moet het duidelijk zijn dat Griekenland zodanige schuldverlichting krijgt, dat Griekenland weer op eigen benen kan staan.

 
  
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  Μιλτιάδης Κύρκος ( S&D). Κυρία Πρόεδρε, το χθεσινό Εurogroup μας απέδειξε πως οι ευρωπαϊκοί θεσμοί και οι ελληνικές κυβερνήσεις συνεργάζονται αδιατάρακτα. Έξι χρόνια κρίσης, τρία μνημόνια, δώδεκα θετικές αξιολογήσεις και πάντα έρχεται μία κυβέρνηση η οποία, θριαμβολογώντας, μας λέει πως οι αριθμοί θα ευημερήσουν αύριο, αλλά το μόνο που βλέπουν οι πολίτες είναι καινούργιοι άμεσοι και έμμεσοι φόροι. Γιατί άραγε συμβαίνει αυτό; Συμβαίνει γιατί οι μεν ευρωπαϊκοί θεσμοί, ξεχνώντας την ανάπτυξη, σχεδιάζουν μόνο δημοσιονομικούς στόχους που καταρρέουν, επειδή δεν έχουμε ανάπτυξη. Οι δε κυβερνήσεις αρνούνται τις μεταρρυθμίσεις, ακριβώς γιατί μπορεί να απειλούσαν το βαθύ ελληνικό πελατειακό κράτος. Όμως, δώδεκα θετικές αξιολογήσεις μας έχουν αποδείξει ότι δεν υπάρχει διέξοδος αν δεν γίνουν σημαντικές μεταρρυθμίσεις που δεν έχουν δημοσιονομικό κόστος, όπως η ανανέωση του δημόσιου τομέα και της επιδοτούμενης γεωργίας, η μείωση της φαρμακευτικής δαπάνης, η μείωση του χρόνου απονομής δικαιοσύνης, το σταμάτημα του λαθρεμπορίου καυσίμων, το σταμάτημα της διαφθοράς στις δημόσιες δαπάνες. Αυτά ακριβώς που πέντε χρόνια δύο κυβερνήσεις δεν άγγιξαν και δεκαπέντε μήνες η τωρινή κυβέρνηση δεν έχει καν ξεκινήσει.

 
  
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  Jonás Fernández (S&D). Señora Presidenta, en primer lugar, a mí me gustaría agradecer al Comisario Moscovici el trabajo que viene realizando desde hace ya más de un año, después de que, en la primavera pasada, viéramos esa convocatoria de referéndum a última hora cuando estábamos a punto de llegar a un acuerdo. Hemos perdido probablemente un año y es verdad que ahora hemos llegado a un acuerdo que yo creo que es razonable; aun cuando personas de este Parlamento —como mi colega, la diputada Eva Kaili— cuestionan, y con razón, la confianza que podamos tener en el Gobierno de Syriza, es verdad que hemos llegado a un acuerdo razonable.

A mí me gustaría recomendar de alguna manera que las reformas se centren en unos pocos ámbitos que de verdad liberen la capacidad de crecimiento, por ejemplo en el sector exportador, teniendo en cuenta la idea de Rodrik de las grandes reformas, de las reformas que realmente liberen el crecimiento. Y, por otra parte, como decía el diputado Paul Tang, necesitamos abordar ya la cuestión de la deuda. En el compromiso está ese asunto, pero no podemos esperar más, porque los ciudadanos griegos no pueden seguir sufriendo recortes y ajustes sin un futuro esperanzador que les permita recuperar el crecimiento y la ilusión por Europa.

 
  
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  Κώστας Μαυρίδης ( S&D). Κυρία πρόεδρε, κύριε Moscovici, σήμερα έχουν λεχθεί πάρα πολλά για το παρελθόν και λιγότερα για το παρόν και το μέλλον. Το ερώτημα είναι πολύ απλό. Έχει συμφωνηθεί ένας οδικός χάρτης που, έστω και καθυστερημένα, κινείται προς τη σωστή κατεύθυνση της ανάπτυξης. Το δεύτερο που έχουμε μπροστά μας είναι ότι, παρά τα όποια λάθη έχουν γίνει, έχουν γίνει και σοβαρές μεταρρυθμίσεις. Το ερώτημα λοιπόν είναι απλό για όλους μας. Θα βοηθήσουμε τον ελληνικό λαό, ο οποίος υποφέρει και έκανε θυσίες ως μέλος αυτής της οικογένειας; Θα βοηθήσουμε τον ελληνικό λαό που ανοίγει τις αγκάλες του στους κατατρεγμένους την ίδια ώρα που πολλά κράτη μέλη στήνουν φράχτες; Όσο για το χρέος, το απαντώ όσο πιο απλά μπορώ: χωρίς ελάφρυνση του χρέους στον βαθμό που να μετατραπεί σε βιώσιμο, ανάπτυξη μέσω ορθολογιστικών επενδύσεων δεν πρόκειται να προκύψει. Επενδύσεις σε μια οικονομία με χρέος εκτός ελέγχου δεν γίνονται. Όσο για το Διεθνές Νομισματικό Ταμείο, που ζητά λιγότερη λιτότητα, αλλά απαιτεί προληπτικά μέτρα λιτότητας, αδυνατώ να κατανοήσω τη λογική τους.

 
  
 

Catch-the-eye procedure

 
  
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  Μαρία Σπυράκη ( PPE). Κυρία Πρόεδρε, Επίτροπε Moscovici, χθες το Εurogroup επανέλαβε την απόφαση για το χρέος που ανάγεται στον Νοέμβριο του 2012, αλλά με προστιθέμενα και αυξημένα μέτρα και με αυτόματο μηχανισμό δημοσιονομικής διόρθωσης. Είναι μια υπόσχεση που εκκρεμεί τέσσερα χρόνια και στη διαδρομή, μόνο από τον Ιανουάριο του 2015, έχουν φύγει από τις τσέπες των ελλήνων 9 δισεκατομμύρια ευρώ. Παράλληλα, έχετε και εσείς ευθύνη ως δανειστές, αφού επιτρέπετε ένα μείγμα πολιτικής που βασίζεται σε περισσότερη φορολογία, σε περισσότερες αυξήσεις ασφαλιστικών εισφορών, που ευνοούν και τη φοροδιαφυγή και την εισφοροδιαφυγή. Για να σπάσει αυτός φαύλος κύκλος, η Ελλάδα δεν χρειάζεται άλλα προγράμματα, χρειάζεται μία άλλη πολιτική με λιγότερους φόρους, με λιγότερες δαπάνες, χρειάζεται μία άλλη κυβέρνηση που θα προχωρήσει γρήγορα σε διαρθρωτικές μεταρρυθμίσεις, για να μην ξανασυζητήσουμε εδώ το ελληνικό πρόβλημα, για να είναι η Ελλάδα πρωταγωνιστής στην καρδιά της ευρωζώνης και, βεβαίως και πρώτα απ̕ όλα, εσείς να τηρήσετε τις υποσχέσεις σας που εκκρεμούν εδώ και μια τετραετία.

 
  
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  Marielle de Sarnez (ALDE). Madame la Présidente, je pense qu'il est absolument urgent de sortir de l'approche exclusivement ou strictement comptable pour donner enfin des perspectives à la Grèce et, plus encore, au peuple grec.

Il me semble que nous devons agir en même temps dans deux directions. Oui, évidemment, il faut des réformes de fond – et nous le savons tous – de l'État, de l'administration, de la justice, de la santé. Mais j'ajouterai que si les réformes de fond avaient été faites avant, M. Tsipras n'aurait pas à les faire aujourd'hui. C'est le premier point.

Deuxièmement, oui, évidemment, nous devons réaménager la dette. Nous devons la réorienter. Nous devons, au fond, accorder des aides financières et consacrer celles-ci à des projets constructifs de développement. Il faut que la Grèce reconstruise une industrie, reconstruise une agriculture, se dote et ouvre des voies nouvelles, en particulier en ce qui concerne les énergies renouvelables.

Enfin, pour conclure, cessons de passer notre temps à montrer du doigt la Grèce et les Grecs, à considérer qu'ils ne font pas assez et que cela ne va pas bien, et soyons à leurs côtés. Aidons-les à agir, aidons-les à avancer et à se construire un avenir.

 
  
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  Νίκος Ανδρουλάκης ( S&D). Κυρία Πρόεδρε, καλό σημάδι ο λευκός καπνός από το Εurogroup, αλλά βαρύ το τίμημα για την ελληνική οικονομία. Περισσότεροι φόροι και ασφαλιστικές εισφορές στις παραγωγικές δυνάμεις δεν προοιωνίζουν τη μείωση της ανεργίας που είναι το σημαντικότερο κοινωνικό ζήτημα της Ελλάδας. Διαγενεακή αδικία, καθώς οι νέοι - όσοι τουλάχιστον από αυτούς εργάζονται στην Ελλάδα - θα πληρώσουν μεγαλύτερες εισφορές για μικρότερες συντάξεις. Η ευθύνη βαραίνει τους δανειστές και την ελληνική κυβέρνηση. Το έλλειμμα στρατηγικής για καλύτερες μέρες αναδεικνύει την απουσία οράματος. Αυτός είναι ο κύριος λόγος που όλο και περισσότεροι ευρωπαίοι αδυνατούν να εντοπίσουν στη σημερινή Ευρώπη τις αρχές και τις αξίες που γιορτάσαμε μόλις χθες. Τέλος, αν κάποιοι πιστεύετε πραγματικά εδώ μέσα ότι το ΔΝΤ είναι εμπόδιο σε μια δίκαιη λύση για το ελληνικό χρέος, αλλά και για μια πιο δίκαιη πολιτική λιτότητας για το ελληνικό πρόγραμμα και θέλουμε την αποχώρηση, τότε ας ψηφίσουμε, στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, να φύγει το ΔΝΤ απ̕ το ελληνικό πρόγραμμα, εκτός βέβαια αν το χρησιμοποιείτε μόνο ως άλλοθι.

 
  
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  Seán Kelly (PPE). Madam President, coming from Ireland I have the greatest empathy with the Greek people, and indeed the Greek Government right now, because what they are suffering, we have suffered. We heard the same arguments. We were told at the time that the debt was too big, that we would default, that we would be better off out of the eurozone, that all the money was going to the banks and that it would lead to zero growth in the economy.

Well, a few years down the line, thanks to good government and the sacrifices of the Irish people, we are now the fastest growing economy in Europe, and hopefully we can say the same about Greece in a few years’ time. I think in fairness to Greece, and to the Prime Minister, the last time I spoke here I was very critical of him. I told him it was time to show a bit of leadership and stop running around Europe, giving interviews to all the media outlets and, in fairness, he has changed. It takes a big man to change tack and admit the folly of his ways, and especially the grandstanding of his then Finance Minister, the blustering Mr Varoufakis.

So now I think that they are making the readjustments. We should do everything we can to be as flexible as possible with the Greek Government so that they can make the necessary recovery and enjoy the growth that we are enjoying in Ireland today.

 
  
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  Nicola Caputo (S&D). Signora Presidente, onorevoli colleghi, forse è il caso di ammettere che l'Unione europea qualche errore lo ha commesso nel perseverare con la sua politica di austerità, e forse è il caso di dire che le contropartite richieste al popolo greco erano eccessive e che le misure adottate non erano sufficienti per assicurare il rilancio dell'economia greca.

Eppure, da quanto si apprende, l'Eurogruppo non sembra voler cambiare strategia. Da un lato, vengono proposte ancora misure stringenti come il piano di contingenza, una sorta di meccanismo automatico di compensazione, pronto a scattare con nuovi tagli di spese e nuove tasse nel caso in cui Atene non riuscisse a conseguire gli obiettivi di bilancio indicati nel programma, e in particolare un avanzo primario del 3,5 % del PIL nel 2018. Dall'altro lato, si continua ad ignorare la richiesta della Grecia di un alleggerimento degli interessi sul proprio debito pubblico, con un allungamento delle scadenze di restituzione, senza intaccare il valore nominale dello stesso.

Atene ha fatto riforme importanti come quelle recentissime sulle pensioni e sul fisco. L'Eurogruppo deve riconoscere questi sforzi e rendere il debito greco sostenibile, scadenzando i pagamenti, tenendo conto più del volume delle scadenze annuali che dell'ammontare complessivo ed allungando il periodo in cui Atene non dovrà pagare gli interessi.

 
  
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  Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR). Arvoisa puhemies, Kreikka on Kreikka – ei se siitä miksikään muutu. Oma puolueeni, perussuomalaiset, vastusti jo vuonna 2010 tukipakettien myöntämistä Kreikalle, tai paremminkin ranskalaisille ja saksalaisille suurpankeille, joille tuet päätyivät Kreikan kautta, kuten tuore tutkimus vahvistaa. Enemmistö kuitenkin tekee päätökset demokraattisessa järjestelmässä, ja me perussuomalaiset jäimme 2010 vähemmistöön Suomen eduskunnassa.

Yhteiset säännöt ja sopimukset tehdään sitä varten, että niitä kaikki noudattavat. Nyt kerrotaan, että joitain uudistuksia siellä Kreikassa kovasti tehdään, joitain jätetään tekemättä. Itse pitäisi mennä ja tarkistaa oikeat tekemiset, kun kerran sanaan ei voi luottaa.

Kreikan tulee noudattaa sopeutusohjelmaansa ennen kuin mistään laina-ajan pidentämisestä tai korkojen tarkistamisesta voidaan edes puhua. Tai parempi olisi, jos Kreikka pääsisi irti eurosta ja se pääsisi ratkaisemaan ongelmia ja parantamaan myös köyhien kansalaistensa asemaa.

 
  
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  Κώστας Χρυσόγονος ( GUE/NGL). Κυρία Πρόεδρε, στη χθεσινή συνεδρίαση του Εurogroup έγινε αποδεκτό ότι η βιωσιμότητα του ελληνικού δημόσιου χρέους προϋποθέτει τη λήψη μέτρων σε βραχυπρόθεσμο, μεσοπρόθεσμο και μακροπρόθεσμο ορίζοντα. Όλα αυτά είναι θετικά, αρκεί να μετουσιωθούν σε συγκεκριμένες και αποτελεσματικές δράσεις. Πρέπει να γίνει αντιληπτό από όλους ότι ούτε η Ελλάδα, ούτε κανένα άλλο κράτος, εκτός ή εντός Ευρώπης, δεν μπορεί να επιτύχει πρωτογενή δημοσιονομικά πλεονάσματα της τάξης του 3,5% του Ακαθάριστου Εθνικού Προϊόντος ετησίως σε βάθος δεκαετιών. Η Ελλάδα πρέπει να διασφαλίσει ότι δεν πρόκειται να επανέλθει σε πρωτογενή ελλείμματα, αλλά και τα άλλα κράτη μέλη της ευρωζώνης πρέπει να βρουν τρόπο για να περιοριστεί το βάρος του ελληνικού χρέους, σε τέτοια επίπεδα ώστε να μπορέσει να αναχρηματοδοτηθεί από τις κεφαλαιαγορές. Μια ρεαλιστική και γενναία αναδιάρθρωση, θα είναι, τελικά, προς όφελος τόσο της Ελλάδας όσο και των δανειστών της.

 
  
 

(End of catch-the-eye procedure)

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, je tiens à remercier tous ceux qui se sont exprimés au cours de ce débat qui, je crois, aura été fructueux et utile.

Évidemment, c'est plus que difficile de vous répondre tant les points de vue qui se sont exprimés étaient divers. J'ai envie de constater que, bien sûr, des erreurs ont été commises et que, évidemment, des responsabilités sont à établir. On ne traverse pas six ans de crise sans constater ces insuffisances de toutes sortes.

Il se trouve que j'ai un peu de recul sur ces affaires, non seulement, le recul de l'année et demie que je viens de passer à la Commission en charge de ce dossier, au sein du collège des commissaires, mais aussi auparavant puisque j'étais déjà membre de l'Eurogroupe comme ministre de l'économie et des finances de mon pays d'origine – qui est toujours mon pays –, la France. Par conséquent, cela fait maintenant quatre ans que je participe à ces discussions. Et je puis vous assurer qu'en réalité, les responsabilités sont partagées. Les erreurs ont été commises à tous les moments, au fond aussi, par tous les gouvernements grecs. Je pense que le moment dans lequel nous nous trouvons est un moment tout à fait décisif qui doit nous inciter quand même à exprimer un consensus sur la nécessité de poursuivre la solidarité avec la Grèce, dont chacun reconnaît les efforts. Ayons d'abord une réflexion de bon sens. Ce n'est pas à tel ou tel, ici, de dire à la place du peuple grec s'il souhaite ou non rester dans la zone euro. L'évidence est que oui. Les choix qui sont faits aujourd'hui, avant tout au-delà de toute considération partisane, témoignent de cette ambition qui s'inscrit dans la durée.

Ma conviction, celle de tous les membres de l'Eurogroupe – et, par définition, ce sont des hommes et des femmes appartenant à tous les groupes qui sont présents ici ou presque et qui ont donc des sensibilités politiques différentes –, c'est que nous avons franchi hier, après beaucoup de travail, une étape importante. Cette étape, c'est celle d'un programme de réformes solides qui est maintenant en marche, qui est accepté par tous et qui doit être la base d'un retour de la confiance et de la croissance en Grèce avec l'investissement qui suit. C'est ce dont le peuple grec, qui a beaucoup souffert de cette crise, a besoin. Nous devons ce consensus au peuple grec. Je ne parle pas de telle ou telle formation politique, je ne parle pas des autorités, même si je tiens à dire à quel point nous avons bien travaillé ces derniers mois avec les autorités pour faire passer ces réformes, qui sont des réformes tout de même difficiles.

Je pense que votre débat nous fournit également des idées intéressantes en vue de la réunion de l'Eurogroupe du 24 mai. Nous avons soigneusement pris note des observations des membres et des points qui ont été soulevés aujourd'hui. On pourrait évidemment, si on se met à la place de tel ou tel gouvernement, de telle ou telle institution, souhaiter aller dans ce sens ou dans le sens contraire, mais en guise de dernière remarque, je vous ferai observer que c'est la première fois que toutes les questions sont prises ensemble.

D'abord, la question des réformes structurelles. Il y a un paquet ambitieux qui est là, ensuite un mécanisme de contingence qui permet de se protéger des aléas dont, encore une fois, la Commission pense pouvoir être écartée. Enfin, c'est la première fois, depuis novembre 2012 – et notamment parce qu'il y a aujourd'hui un paquet de réformes sur la table qui est solide et crédible –, que nous sommes en mesure de traiter la question de la dette grecque. Nous allons le faire et nous voulons le faire. Par conséquent, je pense que, hier, une étape importante a été franchie. Je le redis, j'espère que, le 24 mai, nous pourrons obtenir un accord aussi large que possible, au moins sur les deux premiers blocs et, si possible, sur l'ensemble des questions.

J'ai entendu des orateurs émanant de divers pays qui avaient connu des programmes ou qui souhaitaient que la Grèce s'en sorte à son tour. C'est aussi mon souhait. Depuis quatre ans, j'ai dû participer à soixante, soixante-dix, voire quatre-vingt réunions de l'Eurogroupe et mon souhait, c'est qu'un jour lors d'une réunion de l'Eurogroupe, on puisse dire: "ça y est, la Grèce est sortie du programme". Après tout, c'est un pays normal, un pays qui aura réussi les réformes qui lui auront permis de retrouver la croissance.

Je pense que par-delà les sensibilités politiques différentes qui peuvent nous habiter, c'est un souhait que nous pouvons tous partager. Je crois que tout de même, c'est celui qui vous anime tous et que je ressens au même titre que vous.

 
  
  

PRÉSIDENCE DE MME SYLVIE GUILLAUME
Vice-présidente

 
  
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  La Présidente. – Le débat est clos.

Déclarations écrites (article 162)

 
  
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  Alfred Sant (S&D), in writing. – Despite all the flowery rhetoric we are subjected to, about European solidarity and what have you, the so-called economic adjustment programmes for Greece have become a hypocritical sham. The truth is that the process is driven by casuistic calculation based on the application of self-serving economic and financial positivism. The process remains detached from the hardship and suffering that millions are having to endure. It is true that those who over-borrow have to pay for their mistakes, but there comes a time when a line must be drawn under their liabilities. For it is also true that those who over-lend should also have to pay for their mistake: that is the logic of the free market. In the case of Greece, those who over-lent have been let off almost scot-free. We are now having to support a policy in which a people that has been subjected to years of austerity is being forced to accept the prospect of having to carry further burdens. The way forward can only be substantial debt relief. Most actors in this miserable scenario subscribe to the dogma that eurozone membership is irreversible. They should be prepared to pay in order to safeguard that dogma.

 
  
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  Marco Valli (EFDD), per iscritto. – In questa riunione dell'Eurogruppo gli eurocrati hanno espresso la loro soddisfazione per le assurde e impopolari misure di austerità accettate ancora una volta dal Parlamento greco, mostrando la loro spietata indifferenza verso la sofferenza economica e sociale di un paese massacrato da anni di austerità. È stato quindi sbloccato l'ennesimo pacchetto di prestiti, che non andranno certo a risollevare l'economia e ad aiutare il popolo greco, come sarebbe normale se in Europa regnasse la cooperazione e la pace, anziché i soprusi di potere e l'avidità. Lo mette nero su bianco il quotidiano tedesco Handelsblatt secondo cui il 95% dei soldi prestati alla Grecia dall'inizio della crisi finanziaria sono stati assorbiti dalle banche. Alle casse pubbliche è andato il 5%: 86,9 miliardi di euro sono stati utilizzati per rimborsare i vecchi prestiti, 52,3 miliardi per pagare gli interessi ai creditori e 37,3 miliardi per ricapitalizzare le banche. Ai cittadini, che da anni vivono in condizioni di emergenza economica, sociale e umanitari, sono spettati 9,7 miliardi di euro. Tutto questo è intollerabile. Sono vicino al popolo greco, che continua a subire, in nome della tenuta dell'euro, l'imposizione di devastanti riforme neoliberiste e umilianti condizioni di austerità dettate da banche, mercati e eurocrati.

 
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