El Presidente. – El primer punto del orden del día es el debate sobre el informe de Maria Arena, en nombre de la Comisión de Empleo y Asuntos Sociales, sobre la aplicación de la Directiva 2010/18/UE del Consejo, de 8 de marzo de 2010, por la que se aplica el Acuerdo marco revisado sobre el permiso parental, celebrado por BUSINESSEUROPE, la UEAPME, el CEEP y la CES, y se deroga la Directiva 96/34/CE (2015/2097(INI)) (A8-0076/2016).
Maria Arena, rapporteure. – Monsieur le Président, c'est un peu dommage que la commissaire ne soit pas parmi nous, j'espère qu'elle pourra nous rejoindre malgré le trafic. Effectivement, nous avons aujourd'hui un rapport sur le congé parental. Nous nous sommes penchés sur une directive dont les prémices remontent à 1995 et qui existe depuis 2010 pour procéder à une évaluation et établir un certain nombre de recommandations en matière de congé parental.
Le congé parental est, bien entendu, l'un des outils contribuant à mieux concilier la vie privée et la vie professionnelle. Ce congé parental est important dans la mesure où – on le voit – il permet à des familles de faire non seulement le choix d'avoir des enfants, mais aussi le choix d'aller vers l'emploi. Aujourd'hui, en Europe, nous avons les deux défis suivants: à la fois, le défi du taux de natalité qui est important, mais également celui du taux d'emploi pour tous les hommes et les femmes.
Dans la situation actuelle, nous avons identifié un certain nombre de difficultés par rapport à ces différents défis et à l'application de cette directive. Tout d'abord, nous continuons à constater une réelle discrimination des femmes à l'emploi, parce qu'elles sont enfermées dans des rôles traditionnels et qu'elles sont vues comme présentant un risque de maternité et, donc, de coût pour l'employeur.
Selon les données d'Eurostat, nous voyons que ce congé parental est moins pris par les hommes – et, de manière générale, qu'ils s'occupent moins de tout ce qui est relatif à la sphère privée. Mais pour le congé parental, le phénomène est d'autant plus fort: uniquement 2,7 % des hommes prennent le congé parental. Vous voyez donc la disparité qui existe entre une réalité de femme et une réalité d'homme.
Enfin, je citerai les chiffres par rapport au taux d'emploi qui montre encore une réelle disparité entre les taux d'emploi des femmes et ceux des hommes, la disparité également au niveau du salaire, la disparité au niveau de la pension et la disparité au niveau des carrières. Le congé parental doit pouvoir répondre à tout cela. Bien entendu, pas tout seul, et nous attendons avec impatience de pouvoir aussi travailler sur la roadmap de la Commission qui porte justement sur la conciliation de la vie privée et de la vie professionnelle. Mais nous avons établi dans ce rapport un certain nombre de recommandations qui permettent de corriger la situation en termes de congé parental.
La première chose évidente dans cette analyse du congé parental est la question de sa transférabilité. Il apparaît que, quand le congé parental est tout à fait transférable, on renforce les modèles traditionnels, à savoir que les femmes portent le modèle social, et les hommes, le modèle économique. Cette transférabilité, quand elle est laissée tout à fait libre, renforce ce modèle: ce sont les femmes qui prennent le congé parental, et seuls 2,7 % des hommes se trouvent dans cette situation. Nous préconisons donc que ce congé parental ne puisse pas être transférable ou, à tout le moins, puisse être transférable, dans les limites du possible, dans un cadre qui ne renforce pas les rôles traditionnels. De la flexibilité, certes, mais pas une flexibilité qui accentue les situations dans lesquelles les femmes – ainsi que les hommes – se trouvent aujourd'hui.
La deuxième recommandation formulée est la question du traitement. Il est un peu trop facile de proposer un congé quand ce dernier n'est pas payé, parce qu'il engendre là aussi un renforcement du rôle traditionnel, c'est-à-dire que la personne qui endosse le rôle social, le prendra – elle sera obligée de le prendre parce qu'elle n'a pas le choix – et la personne qui endosse le rôle économique ne pourra pas se défaire de ce rôle économique parce qu'elle n'est pas payée pour le faire. Nous plaidons donc pour que, quand il y a un congé parental, celui-ci puisse être payé à juste titre. Dans le rapport sur la pauvreté que nous avons établi, nous voyons en effet que les femmes subissent beaucoup plus la pauvreté car elles doivent prendre un certain nombre de congés qui ne sont pas correctement rémunérés. La question de la rémunération se pose dans ce cas également.
La troisième question est celle de la protection. Prendre un congé – un congé parental – signifie souvent renoncer à son emploi au moment où l'on retourne dans l'environnement professionnel. Nous devons donc protéger le travailleur ou la travailleuse qui décide de prendre un congé parental pour que, quand il ou elle retourne travailler, il lui soit possible non seulement de retrouver le poste qui lui revient, mais aussi de bénéficier d'une protection à ce niveau.
Enfin, nous proposons également une extension de l'âge et de la durée du congé, parce que – ceux qui ont des enfants le savent – un enfant ne s'arrête pas à 6 ans. Malheureusement, un enfant, il continue de grandir, et j'ai envie de dire "heureusement qu'un enfant continue de grandir". Nous devons donc aussi travailler sur l'âge et la durée du congé parental.
Toutes ces recommandations sont formulées, et je pense qu'elles devraient aider à la fois les partenaires sociaux à trouver des accords sur ces congés parentaux, mais aussi la Commission dans le travail qu'elle est en train de réaliser dans le cadre de la roadmap sur la conciliation entre vie privée et vie professionnelle". J'espère que la commissaire soutiendra ces propositions.
Věra Jourová,Member of the Commission. – Mr President, first of all let me apologise for my late arrival. We spent one hour in front of the gates of Strasbourg due to the unexpected heavy traffic so I want to apologise. I would like to thank Parliament and Ms Arena for this report. It shows that we have a good basis in EU legislation, but also room for further improvement if we want more women to enter and/or stay in the labour market. Working parents and care-givers need better-designed arrangements to reconcile their work and their private lives, and the Commission is committed to just that: a ‘New Start’ for working parents and carers.
As your report shows, working families still face significant challenges. We are checking the current EU legal and policy framework against today’s labour market. Our New Start will allow workers with children or dependent relatives to better balance caring and professional responsibilities. We want to enable working parents and carers – in reality these are mostly women, as we heard before – to remain in employment and make progress in their careers. Therefore, labour market participation of all parents and carers can only be improved if we allow for a better sharing of caring responsibilities between women and men.
Our new initiative will of course be based on an analysis of the current situation in all Member States, including also the implementation of the parental leave directive. Your report is therefore particularly timely. The Commission services are currently carrying out conformity assessments so as to ensure the whole and complete application of the parental leave directive. We are in intensive dialogue with Member States where there are any doubts.
The Commission is also engaging more broadly with stakeholders: both the social partners and the general public have been consulted, in February 2016, and the Commission is currently finalising the second-stage consultation of the social partners. Subject to the results of this second-stage consultation, we intend to set out our New Start as a broad package that may include legislative and other measures, while fully respecting the subsidiarity and proportionality principles. The package could contain measures on different leave arrangements, flexible working, childcare and long-term care. A reflection on tax benefit systems free from disincentives to work for both parents is also worth considering.
Iratxe García Pérez, ponente de opinión de la Comisión de Derechos de la Mujer e Igualdad de Género. – Señor Presidente, señora Comisaria, estamos esperando esa propuesta a la que ha hecho referencia porque creo que es el momento de avanzar y de no continuar con los bloqueos de iniciativas que van dirigidas a la conciliación de la vida familiar y laboral y, por lo tanto, van dirigidas a posibilitar la incorporación de las mujeres en el mercado laboral. Y en materia de conciliación es una de las cuestiones fundamentales.
Hoy las mujeres tienen más dificultades de incorporarse al mercado laboral en situación de igualdad con los hombres por las circunstancias relativas a la maternidad y, por lo tanto, es fundamental que avancemos en la cuestión referida a la igualación de los permisos de paternidad y de maternidad. Nuestro Grupo, el Grupo socialista, había presentado enmiendas respecto de esta cuestión en el informe previo, y creo que es algo importante y la señora Arena ya ha hecho referencia al mismo.
Permisos independientes e intransferibles. Cuando los permisos no son independientes e intransferibles recae en las espaldas de las mujeres la responsabilidad del cuidado de sus hijos. Cuando son independientes e intransferibles, los hombres asumen la responsabilidad del cuidado de los niños y de las niñas. Por lo tanto, la legislación en todos los países de la Unión Europea tiene que avanzar en ese sentido, porque si no, de otra manera, no habrá conciliación real entre vida familiar y laboral.
El Presidente. – Señorías, dos consideraciones antes de entrar ya en el turno de debate propiamente dicho. Por una parte, llevamos un retraso considerable y, por otra parte, hoy tenemos que votar —y esto sí que no podemos retrasarlo—, así que no podré aceptar «tarjetas azules». Lamento enormemente que esto sea así, pero mandan las circunstancias y, además, sí les pediré a todos ustedes que se ciñan a los tiempos adjudicados. Gracias por su comprensión.
Krzysztof Hetman, w imieniu grupy PPE. – Panie Przewodniczący! Mówiąc o urlopach rodzicielskich, musimy przede wszystkim pamiętać, że najważniejszym podmiotem tej dyskusji jest dziecko i to właśnie ono powinno być największym beneficjentem naszej dzisiejszej debaty. W dyskusji o urlopach rodzicielskich bardzo wiele uwagi poświęca się podziałowi tego urlopu między mężczyznę a kobietę. Prawdą jest, że obecnie jedynie 3% mężczyzn, ojców decyduje się na korzystanie z tej możliwości. Tym samym zagwarantowany w dyrektywie nieprzenaszalny miesiąc urlopu pozostaje niewykorzystany, traci na tym zarówno ojciec, dziecko, jak i matka. Tymczasem sam będąc tatą, jestem przekonany, iż zwiększenie uczestnictwa ojców przekłada się na korzyści dla całej rodziny, gdyż zapewnia silniejszą więź ojca z dzieckiem oraz wspiera kobiety w ich rozwoju zawodowym. Uważam jednak, że zwiększanie uczestnictwa ojców w życiu rodzinnym nie uda się przez wydłużanie okresu nieprzenaszalnego urlopu rodzicielskiego, co potwierdzają wspomniane wcześniej statystyki, lecz przez działania edukacyjne mające na celu przedstawienie rodzinom korzyści, jakie płyną z takiego rozwiązania.
W moim przekonaniu nie możemy też na siłę interweniować w życie rodzinne naszych obywateli, lecz powinniśmy jedynie starać się podpowiadać najlepsze rozwiązania, które pozwalają na pewną elastyczność i wybór przez rodziców najwłaściwszego modelu opieki nad dzieckiem z uwzględnieniem ich bieżącej sytuacji rodzinnej i zawodowej. Dlatego uważam, że słuszne jest obecne rozwiązanie, które ustala jedynie minimalne wymogi odnośnie urlopów rodzicielskich, pozostawiając państwom członkowskim autonomię w doborze rozwiązań najlepiej dostosowanych do charakterystyki poszczególnych społeczeństw. Ze swojej strony zachęcałbym jednak do wdrażania rozwiązań jak najbardziej prorodzinnych i kierowania się przede wszystkim interesem dziecka.
Jutta Steinruck, im Namen der S&D-Fraktion. – Herr Präsident! Von der Gleichstellung der Geschlechter am Arbeitsmarkt sind wir ja insgesamt noch meilenweit entfernt. Es gibt zwar einige positive Beispiele, aber nach wie vor leisten Frauen den Großteil der unbezahlten Familienarbeit.
Um ein Ende der Diskriminierung von Frauen am Arbeitsmarkt zu erreichen, müssen drei Punkte umgesetzt werden: Erstens darf Elternzeit nicht übertragbar sein. Das ist sehr wichtig, sonst übernehmen Frauen strukturell den gesamten Elternzeitanspruch und bleiben somit in den Augen vieler Arbeitgeber auch das Risiko – mit den Folgekosten gender pay gap, Altersarmut.
Zweitens: Elternurlaub darf nicht zu finanziellen oder anderen Benachteiligungen führen. Das muss durch Familienpolitik in den Mitgliedstaaten aufgefangen werden. Eine moderne Arbeitswelt braucht innovative Konzepte für Lebensarbeitszeiten. Da müssen auch Pflege- und Betreuungszeiten drin sein.
Und die Überarbeitung der Mutterschutzrichtlinie ist dringend überfällig. Da geht es um Arbeitsschutz, und nicht um Elternzeit.
Arne Gericke, im Namen der ECR-Fraktion. – Herr Präsident! Wir stimmen heute über den Initiativbericht zur Elternzeit ab. Als Europaabgeordneter der Familienpartei unterstütze ich jeden Ansatz, der das Recht der Eltern auf Zeit mit ihren Kindern stärkt. Das ändert aber nichts daran, dass ich die Zuständigkeiten und Nichtzuständigkeiten der EU kenne und die Subsidiarität respektiere. Genau hier müssen wir aufpassen, wenn wir über künftige EU-Maßnahmen für mehr Mutterschutz und Elternrechte sprechen. Nicht alles, was gut gemeint ist, ist auch gut gemacht, und mit Übereifer oder Detailverliebtheit können wir uns viel verbauen.
Ähnlich wichtig und schwierig ist die Definition, was Elternzeit ist. Gehen Sie einmal durch die Mitgliedstaaten, und Sie finden 28 unterschiedliche Definitionen. Ein one size fits all kann es da nicht geben. Ich plädiere deshalb für die Tugend des Maßhaltens zum Wohl der Mütter und der Väter. Schaffen wir umsetzbare Mindeststandards und keinen Bürokratieballast! Plädieren wir für straffe, klare Regeln auf europäischer Ebene und ein dickes Plus an Maßnahmen auf nationaler Ebene! Das muss Zielvorgabe einer neuen Mutterschutzrichtlinie für Europa sein.
Eines muss klar sein: Elternzeit ist Arbeitszeit und muss wie die Rente von der Gemeinschaft getragen und bezahlt werden. Ansonsten wird es nie Gerechtigkeit vor allem für Mütter bis in den Ruhestand geben. Deswegen: EMPL – Beschäftigungsausschuss, und nicht FEMM!
Marian Harkin, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, firstly I would like to thank the rapporteur, Madam Arena for her good cooperation on this dossier. I believe we have come forward with a good document which broadly reflects the political priorities of the Committee on Employment and Social Affairs. I sincerely hope that the Commission will take full consideration of these priorities in their forthcoming proposals.
Now this report is against a background of a failed attempt so far at agreeing an updated modern Maternity Leave Directive and, of course, in the expectation of a new proposal from the Commission on work-life balance and hopefully some kind of carers leave directive. Indeed, I was encouraged to hear the Commissioner talk about a new start for parents and carers.
Today we are assessing the implementation of the Parental Leave Directive. Some of the political messages we put forward include: family rights, including parental leave, are equal in terms of individual rights and accessibility. Secondly, we believe that these rights should be individualised, as far as possible, and that a significant part of the leave should be transferable. But we have left some flexibility for Member States in conjunction with social partners.
I believe this is a reasonable and a sensible approach, it allows us to strongly indicate our position in regard to gender equality and work-life balance without insisting how individuals lead their lives. We are sending a strong political message, but we are giving some choice.
We call for a paternity leave directive; we say it is essential and urgent. We ask Member States to extend the period of parental leave, currently at four months; that is, in particular, for parents of children with disabilities. This is very important and recognises the special circumstances which those parents face. We also call on the Commission and the social partners to increase the age of the child for which parental leave can be taken; again this builds in flexibility and allows for a life cycle approach.
We welcome the fact that some Member States have gone beyond the minimum provisions and enabled same-sex couples, and parents of adopted children, to benefit and we recognise the need to extend that. Finally, we recognise the need for fully compensated family leave.
João Pimenta Lopes, em nome do Grupo GUE/NGL. – Senhor Presidente, o declínio das taxas de natalidade é indissociável da crescente degradação das condições de vida e de trabalho dos trabalhadores.
É um resultado direto das políticas neoliberais e de austeridade que esta União Europeia impõe e que fomentaram o desemprego, as reduções e a desvalorização salariais, os vínculos laborais precários, a violação dos direitos de maternidade e paternidade e a destruição de serviços e equipamentos públicos de apoio à infância.
Políticas responsáveis pelo aumento das desigualdades e da pobreza, que hoje afeta 25 % da população da União Europeia. Opções de classe, de que é exemplo a decisão da Comissão de abandonar a diretiva da licença de maternidade, que urge recuperar.
É nesta Europa de supostos valores que se mantêm e agravam discriminações das mulheres. Contrariá-las passa, inequivocamente, pela garantia do direito ao trabalho com direitos e do direito a ser mãe sem penalizações e sem discriminações de qualquer ordem.
O direito à licença parental deve ser garantido a todos, independentemente do vínculo laboral dos pais e mães trabalhadores, e o gozo do seu período deve ser uma decisão livre da mulher e do casal.
Reafirmamos o imperativo de garantir o período de seis semanas de licença de maternidade obrigatória, aqui proposto em 2010, um período que deve ser alargado às nove semanas.
Defendemos o alargamento da licença de maternidade de quatro para seis meses, garantindo a atribuição dos subsídios de licença parental, pagos a 100 % da remuneração de referência, e a criação de uma licença de maternidade específica para a prematuridade.
Monika Vana, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, verehrte Frau Kommissarin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir Grüne begrüßen den heutigen Bericht zur Elternzeitrichtlinie außerordentlich. Wie die Berichterstatterin Maria Arena bereits gesagt hat, existiert die Richtlinie ja schon länger, hat aber die angestrebten Ziele, nämlich die Vereinbarkeit von Beruf und Familie für Männer und Frauen, aber auch die Frauenbeschäftigung, nicht erreicht. Das heißt, es bedarf dringend einer Evaluierung einerseits, aber auch einer ambitionierten Novellierung der Richtlinie andererseits.
Mit dem heutigen Bericht stärken wir auch insgesamt das soziale Europa, das für Europas Bürgerinnen und Bürger und auch für das Vertrauen von Europas Bürgerinnen und Bürger in Europa dringend notwendig ist. Nach dem bedauerlichen Rückzug der Mutterschutzrichtlinie wäre jetzt ein Legislativvorschlag eines neuen work life balance package, das auch die Frau Kommissarin schon erwähnt hat, wirklich ein Gebot der Stunde.
Uns Grünen waren einige Punkte in dem Bericht, über den wir heute abstimmen, sehr wichtig. Viele davon wurden schon angesprochen, sei das die Anhebung der Mindestdauer der Elternzeit von vier auf sechs Monate, aber auch, dass es einen adäquaten Einkommensersatz während der Elternzeit geben soll. Es gibt ja nach wie vor eine Reihe von Mitgliedstaaten, die überhaupt keinen Einkommensersatz haben. Aber auch die Nichtübertragbarkeit der Elternzeit, um Väterkarenz zu fördern, und auch die Einführung eines Mindeststandards von zwei Wochen Vaterschaftszeit wären ein Meilenstein für Mütter und Väter und Kinder in Europa. Wir hoffen also, dass alle Fraktionen in diesem Haus diese Chance, das soziale Europa und auch Frauenbeschäftigung und Väterkarenz zu stärken, heute annehmen und dass es eine breite Mehrheit in diesem Haus gibt.
Laura Agea, a nome del gruppo EFDD. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signora Commissaria, ringrazio soprattutto Maria Arena per il suo lavoro, è stato un piacere poter collaborare su un documento che esce forte, secondo me, da questa plenaria, e sicuramente sarà largamente condiviso.
Le nostre priorità: avevamo chiesto di poter estendere il congedo parentale e applicarlo in maniera egualitaria sia al settore pubblico che a quello privato; avevamo chiesto politiche sociali di accompagnamento alle famiglie che fossero veramente rispondenti ai bisogni e potessero in qualche maniera stimolare la genitorialità (l'Europa invecchia, ma sono necessarie condizioni per permettere la genitorialità); avevamo chiesto il prolungamento del congedo parentale, così come la piena retribuzione per chi ne usufruisce; avevamo chiesto teleworking e smart working come possibilità di conciliare al meglio vita privata e vita lavorativa.
Queste erano le nostre priorità, così come servizi all'infanzia che garantissero appieno la possibilità di poter fare veramente la scelta della genitorialità.
Joëlle Mélin, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, ce rapport qui détaille le salaire parental en trois entités, même s'il est présenté dans l'intérêt supérieur de l'enfant, cache mal les effets secondaires très contestables, voire dangereux, pour nos sociétés.
L'obligation réglementaire d'un congé paternel, contraint dans le temps, dans la rémunération non transférable, en strict miroir d'un congé maternel, est une intrusion insupportable dans les libertés qu'ont les États membres de décider, avec leurs partenaires sociaux et leurs entreprises nationales, du temps donné à la vie privée et à la vie professionnelle, mais surtout au cadre de l'accueil du jeune enfant. Elle est aussi une atteinte au libre choix des couples d'induire et de construire leur propre cellule familiale.
Enfin, au fil du rapport, loin de l'objectif initial, apparaît le véritable but caché de ce dispositif: celui de l'égalité des genres, néologisme destiné à confondre tous les sexes en une caricature égalitariste inepte et infondée, l'aboutissement en étant la négation du caractère sexué de l'espèce humaine et donc de son avenir naturel.
Il s'agit là, paradoxalement, d'un irrespect total des caractéristiques de chaque sexe, de la qualité et de l'accueil de l'enfant.
Λάμπρος Φουντούλης (NI). – Κύριε Πρόεδρε, διαβάζοντας τη συγκεκριμένη έκθεση, συμφωνώ με τα περισσότερα τα οποία αναφέρει. Η νομοθετική προστασία της γονικής άδειας θα έπρεπε να είναι αυτονόητη. Για τους γονείς παιδιών με ειδικές ανάγκες θα πρέπει να θεσπιστούν μεγαλύτερα διαστήματα άδειας. Επίσης, με δεδομένες τις αυξημένες ανάγκες ιατρικής παρακολούθησης για τα παιδιά αυτά, θα ήταν σωστό να χορηγούνται επιπλέον μέρες άδειας στους γονείς τους για όσα χρόνια χρειάζεται. Ο ελληνικός υπαλληλικός κώδικας εισάγει άμεση διάκριση λόγω φύλου, αντίθετη προς την οδηγία περί ίσης μεταχείρισης σε θέματα απασχόλησης, σε βάρος των πατέρων που είναι δημόσιοι υπάλληλοι, όσον αφορά τη χορήγηση γονικής άδειας. Η ελληνική νομοθεσία απαγορεύει τη χορήγηση γονικής άδειας στους άντρες δημόσιους υπαλλήλους των οποίων οι σύζυγοι δεν εργάζονται. Όσο για τον ιδιωτικό τομέα, η γονική άδεια μόνο ως αστείο μπορεί να εκληφθεί. Πρέπει να κάνουμε περισσότερα. Η οικογένεια είναι το κύτταρο πάνω στο οποίο οικοδομούνται καθημερινά τα έθνη μας και σε αυτήν στηρίζονται. Η ισότητα των φύλων για την ενίσχυση της οικογένειας προϋποθέτει ίσα δικαιώματα και στο θέμα της γονικής άδειας. Στην αναζήτηση για την ευτυχία, αναπόσπαστο κομμάτι της οποίας είναι και η δημιουργία οικογένειας, βοήθεια στον καθημερινό αγώνα για επιβίωση είναι και η καθιέρωση γονικής άδειας μακράς διαρκείας.
David Casa (PPE). – Kif intqal, il-liv tal-ġenituri huwa essenzjali sabiex inkunu nistgħu niksbu l-ugwaljanza fuq il-post tax-xogħol, u sabiex nippermettu lill-ġenituri jirrikonċiljaw ir-responsabbiltajiet li ġġib magħha familja mar-responsabbiltajiet fuq il-post tax-xogħol.
Id-deċiżjoni li jittieħed il-liv tal-ġenituri hija deċiżjoni li tittieħed mill-ġenituri waħedhom, iżda aħna l-politiċi nistgħu nwittu t-triq sabiex nagħmlu din l-għażla aktar fattibli u realistika.
Nagħrfu r-rwol kruċjali li għandhom l-ommijiet u l-missirijiet fi ħdan is-soċjetà tagħna, u għandna nappoġġjaw inizjattivi li jżidu l-parteċipazzjoni tal-mara fid-dinja tax-xogħol, billi nindirizzaw ostakoli sabiex noħolqu bilanċ aħjar bejn il-ħajja u xogħol, kemm għall-benefiċċju tal-ġenituri kif ukoll tan-negozju.
Il-qafas tal-ftehim dwar il-liv tal-ġenituri għandu jgħin sabiex ninkoraġġixu t-tqassim indaqs tar-responsabbiltajiet tal-familja bejn l-irġiel u n-nisa.
Nemmen li l-pajjiżi membri għandom jaħdmu sabiex jikkreaw konverġenza akbar f'termini ta' tpartit tal-aqwa prattiċi fil-qasam tal-bilanċ bejn ix-xogħol u l-ħajja privata, b'enfasi partikolari fuq il-politika li tgħin lill-ommijiet jidħlu fid-dinja tax-xogħol, jirritornaw fid-dinja tax-xogħol, u għal missirijiet sabiex dawn jipparteċipaw aktar fil-ħajja tal-familja u sabiex jikkonċentraw fuq il-ħajja tax-xogħol tagħhom. Però miżuri leġiżlattivi waħedhom mhux biżżejjed u allura għandna nagħmlu ħafna iktar.
Elena Gentile (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, non vi è dubbio: c'è una domanda di cambiamento che investe le istituzioni europee affinché esse si assumano finalmente la responsabilità di costruire un'Europa delle persone, nella quale le donne abbiano pieno diritto di cittadinanza. E la piena cittadinanza passa attraverso la promozione di una nuova cultura della genitorialità condivisa, e quindi attraverso una ridefinizione dei congedi parentali.
Ma c'è di più: non solo condivisione del lavoro di cura, ma una visione innovativa delle politiche di conciliazione attraverso la promozione di politiche pubbliche che investano per realizzare nuove infrastrutture rese comunque accessibili anche ai redditi medio-bassi, ma anche nuovi modelli di work balance che rendano più flessibili i modelli organizzativi sia dei servizi pubblici che del lavoro del sistema di impresa.
Dunque un impegno importante per dare valore al tempo delle donne, alla loro vita, che è fatta sì di lavoro di cura, ma anche di una nuova voglia di protagonismo.
Czesław Hoc (ECR). – Panie Przewodniczący! Dobro dziecka, rodzinę, macierzyństwo i rodzicielstwo rozumiane tradycyjnie, oparte na autorytetach i wartościach zakorzenionych w powszechnie szanowanych wzorcach kulturowych w pełni akceptujemy. Dobro dziecka zapewniamy, gdy jest ono od pierwszych dni życia jak najbliżej ciepła serca matki i ojca, przez jak najdłuższy okres czasu. Zatem w tym ujęciu wzmacniamy i popieramy urlopy macierzyńskie i rodzicielskie, z uwzględnieniem udogodnienia dla rodziców dzieci niepełnosprawnych lub dotkniętych długotrwałą chorobą. Pragniemy też, by stale poprawiać godzenie pracy, życia rodzinnego i prywatnego, ale innych narzucanych państwom członkowskim form urlopów nie będziemy popierać.
Tania González Peñas (GUE/NGL). – Señor Presidente, quería agradecer también a la ponente, Maria Arena, el tremendo esfuerzo que está haciendo por llegar a una posición de consenso. Sería normal pensar que la transferibilidad es la opción más flexible para las parejas. Sin embargo, el 97 % de los permisos parentales en Europa está siendo asumido por mujeres, aun estando a disposición de ambos progenitores.
La transferibilidad, en la práctica, conlleva consecuencias nefastas para la mujer y para su participación en el mercado laboral y perpetúa los roles tradicionales con respecto a los cuidados. ¿Por qué los permisos parentales no son un derecho individual como el resto de los derechos laborales, como el resto de las condiciones laborales? ¿Por qué tiene que ser un derecho para la pareja y, además, para la pareja tradicional heterosexual?
Para que nadie se quede sin el derecho a cuidar y a ser cuidado, los permisos deben ser individuales, iguales, intransferibles y remunerados, y para ello lo mejor es que evitemos los parches y refundamos las dos Directivas de permisos parentales y de permisos de paternidad en una sola Directiva de permisos para padres y madres.
Jordi Sebastià (Verts/ALE). – Señor Presidente, señora Comisaria, quiero ante todo felicitar a la ponente por su trabajo y quiero destacar que el mensaje que desde este Parlamento se lanza a la Comisión y a los Estados miembros es bastante claro: no hay conciliación familiar y laboral sin una mejora de la aplicación del permiso parental. Y parental implica padres y madres, para darles una oportunidad en términos de igualdad real de estar con sus hijos, y no privarlos de momentos únicos de máxima felicidad que no se van a repetir después. Y hay que garantizar también los derechos laborales, una paga justa durante ese permiso y unas condiciones claras para poder volver al puesto de trabajo.
Nos gustaría, como a otros colegas que se han expresado aquí, que se eliminara la posibilidad de transferir los derechos de ese permiso entre los padres. Y ahora yo le doy la vuelta al argumento porque son siempre los hombres los que pierden, son siempre los hombres los que sufren la imposibilidad de estar con sus hijos, y estamos seguros de que con unos hombres más implicados en el cuidado de los niños este mundo sería bastante mejor.
Beatrix von Storch (EFDD). – Herr Präsident! Heute reden wir über die Elternzeit. Ich glaube, wir sind uns alle sehr einig, dass die Zukunft der Gesellschaft an den Familien hängt und an den Eltern, die Kinder bekommen und erziehen. Wir sind uns sicherlich auch alle einig, dass die Eltern Zeit brauchen für ihre Kinder. Wir sind uns nur sehr uneinig in zwei weiteren Punkten: Erstens: Wollen wir die Menschen umerziehen? Und zweitens: Wer soll das regeln – die Mitgliedstaaten oder Brüssel?
Zu erstens: Die meisten hier sind sich einig: Ja, wir wollen die Menschen umerziehen, wir wollen, dass die Väter mehr Elternzeit nehmen, wir wollen sie mit finanziellen Anreizen dazu bringen, wir wollen nicht, dass sie freiwillig die Elternzeit der Mutter übernehmen beziehungsweise die Mutter ihre Elternzeit übertragen kann – der Vater an die Mutter, die Mutter an den Vater –, wir wollen nicht, dass die Eltern sich frei entscheiden, wir wollen das erzwingen. Sie wollen ein bestimmtes Verhalten erzwingen, und das ist nicht die Aufgabe des Staates. Lassen Sie die Menschen frei entscheiden, ob sie wollen, Väter oder Mütter – ganz gleich. Und es ist zweitens nicht die Aufgabe von Brüssel, das zu regeln, sondern die der Mitgliedstaaten. Deswegen höre ich jetzt auf.
Auke Zijlstra (ENF). – We hebben het over Europese bemoeienis met arbeidsvoorwaarden, namelijk ouderschapsverlof. De rapporteur zegt zelf in haar eigen verslag dat sociale zekerheid een zaak is van de lidstaten en niet van de Europese Unie. Daarom is het voorstel eenvoudigweg ten eerste in strijd met het Verdrag, ten tweede in strijd met de afspraken die gemaakt zijn in de ILO en ten derde in strijd met de juridische verplichting in het Nederlandse arbeidsvoorwaardenoverleg om open en reëel overleg te voeren met de sociale partners.
Kortom, de hele richtlijn is illegaal, verwerpelijk, maar ook in strijd met alle gemaakte afspraken. Waarom praten we er dan überhaupt over in dit Parlement? Dat is omdat dit Parlement zich een hoger moreel gezag aanmeet, omdat dit Parlement niet gelooft in subsidiariteit en omdat het Europees Parlement hoogmoedig denkt het beter te weten dan miljoenen werknemers, werkgevers en vakbonden, die al decennia lang wél resultaten bereiken.
Σωτήριος Ζαριανόπουλος (NI). – Κύριε Πρόεδρε, η γονική άδεια αναφέρει επί λέξει: «το έργο των γονιών και η ανατροφή των τέκνων αποτελεί μετρήσιμη συμβολή στην οικονομία». Έτσι αποκαλύπτεται το πραγματικό ενδιαφέρον της Ευρωπαϊκής Ένωσης και η υποκρισία της. Συμφιλίωση επαγγελματικής και οικογενειακής ζωής της γυναίκας, δεδομένων των ιδιαιτεροτήτων της θέσης της, με στόχο την αξιοποίηση της εργασίας της για περισσότερα κέρδη. Οι υποκριτικές διακηρύξεις επιχειρούν να συγκαλύψουν την εργασιακή ζούγκλα της Ένωσης με τη σύμπραξη των κυβερνήσεων, όπως και της ελληνικής. Η μητρότητα θεωρείται κόστος. Η λήψη γονικής άδειας τις περισσότερες φορές σημαίνει απόλυση ή εργασιακή υποβάθμιση. Να ενταθεί η πάλη για γονική άδεια ενός έτους με πλήρεις αποδοχές και ασφαλιστική κάλυψη, με απαγόρευση της απόλυσής τους, με ιδιαίτερη πρόβλεψη για τις οικογένειες με παιδιά με ειδικές ανάγκες και, βέβαια, με συνείδηση ότι μόνο μια οικονομία που θα υπηρετεί τις λαϊκές ανάγκες και όχι τα κέρδη μπορεί να συνδυάσει την ισότιμη γυναικεία εργασία με την προστασία της μητρότητας, της οικογένειας, κάτι που είχε επιτευχθεί στις σοσιαλιστικές χώρες.
Danuta Jazłowiecka (PPE). – Panie Przewodniczący! Obowiązujące na poziomie unijnym regulacje prawne dotyczące urlopów rodzicielskich w wielu miejscach nie przystają do obecnej rzeczywistości społecznej i realiów rynku pracy. Można zaobserwować istotne zmiany w zakresie postrzegania roli mężczyzny w procesie wychowania dziecka, czego konsekwencją jest obowiązywanie w niemal wszystkich państwach członkowskich urlopów ojcowskich. Ich długość i poziom wykorzystywania jest nadal niewielki. Niestety ojcowie w marginalnym stopniu korzystają z dostępnego dla obojga rodziców urlopu rodzicielskiego. Czyni tak jedynie niecałe 3% z nich, co pokazuje skalę problemu.
Wydaje się jednak, że najważniejsze wyzwania, przed którymi stoimy, są związane ze zmianami na rynku pracy. W wielu państwach członkowskich pracownikom zatrudnionym na podstawie tzw. umów niestandardowych nie przysługuje prawo do urlopu rodzicielskiego. Biorąc pod uwagę popularność tych umów, bardzo wielu Europejczyków nie ma możliwości skorzystania z prawa do opieki nad małym dzieckiem, co z pewnością wpływa na ich decyzje prokreacyjne. Już teraz Europa zmaga się z kryzysem demograficznym, a opisana sytuacja na rynku pracy tylko go pogłębi. Powinniśmy zatem zastanowić się nad możliwymi sposobami pogodzenia ze sobą elastycznych form zatrudnienia i prawa do urlopu rodzicielskiego. Konieczne jest przy tym uwzględnienie specyfiki poszczególnych państw członkowskich oraz aktywne włączenie się partnerów społecznych w ten proces. Warto brać przykład z Polski, w której wypracowane przez poprzednią koalicję rządzącą rozwiązania prorodzinne zaowocowały rocznym urlopem macierzyńskim. Podobnie jak Wielka Brytania, Polska znajduje się w ekstraklasie krajów europejskich zapewniających najdłuższy urlop macierzyński, a szeroka promocja urlopów ojcowskich przynosi coraz większe efekty.
Sprawozdawczyni Marii Arenie i całemu zespołowi gratuluję dobrego sprawozdania.
Marita Ulvskog (S&D). – Herr talman! Fru kommissionär! Kvinnors tillträde till arbetsmarknaden i Europa är begränsad. Kvinnor jobbar mer med sämre lön och sämre pension. Män i sin tur får inte möjlighet att vara hemma med sina barn i den utsträckning de vill.
Kvinnor har i högre grad än män deltidsjobb och är överrepresenterade inom offentlig sektor, och samtidigt vet vi hur det ser ut med lönerna. Löneskillnaden för samma arbete mellan könen är 16 %, och pensionsklyftan mellan män och kvinnor befinner sig nästan vid 40 %. Och endast 10 % av papporna tar idag ut mer än en dags föräldraledighet, där sådan existerar.
Såhär kan vi ju inte ha det. Vi ska ju vara, eller åtminstone föreställa, ett modernt Europa. Men det förslag vi diskuterar idag kan vi få ett ramverk som stödjer en utveckling där båda föräldrarna kan vara närvarande i barnens liv, och kvinnor får samma möjligheter och lika villkor på arbetsmarknaden. Arbetsmarknaden får helt enkelt inte vara en plats där kön och gamla könsmönster bestämmer ens värde och närvaro.
Jag vill avslutningsvis tacka Maria Arena för ett mycket klokt förslag till ramverk som för utvecklingen åt rätt håll, utan att hålla tillbaka de medlemsstater som redan har hunnit en bit på väg. Varmt tack!
Jana Žitňanská (ECR). – Téma zosúladenia pracovného a rodinného života už niekoľko dní obzvlášť rezonuje na Slovensku. Emotívnu diskusiu naštartovalo nevpustenie poslankyne Národnej rady do rokovacej sály so svojou niekoľkomesačnou dcérkou. Podpredseda parlamentu zákaz, ktorý bude platiť aj naďalej, odôvodnil vysokým počtom poslancov sediacich v sále, ktorí by mohli bábo nakaziť, a tiež tým, že dieťa by mohlo poslancov pri hlasovaní vyrušovať. Viac ako tieto slová ma však mrzí reakcia veľkej časti spoločnosti, ktorá a priori odsúdila konanie poslankyne s tým, že matka sa má starať o svoje dieťa doma, nemá chodiť do práce, a už vôbec nie s dieťaťom.
V diskusii zaznel aj argument, že nie je fér riešiť poslankyňu, keď sú pracoviská, kam si žena dieťa jednoducho nemôže priviesť. Áno, určite sú povolania, kde to žiaľ nie je možné, čo však neznamená, že by sme mali rezignovať aj tam, kde to je možné. Ako politici by sme sa mali snažiť robiť všetko pre to, aby mamičky, ktoré chcú zostať doma čo najdlhšie s deťmi, mohli mať na to dôstojné podmienky. Na druhej strane by sme mali vytvárať aj dôstojné podmienky pre pracujúce matky.
Anne Sander (PPE). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, 37 % des membres de notre assemblée sont des femmes. Ce n'est pas encore la parité complète mais l'équilibre hommes/femmes est mieux respecté ici que dans le cas du congé parental, puisque moins de 3 % des hommes prennent un congé parental.
Si l'Europe n'a pas vocation à s'immiscer dans les choix d'éducation des parents, nous devons, néanmoins, permettre aux pères et aux mères qui le souhaitent de prendre chacun un moment pour pouvoir s'occuper de leurs enfants.
Les congés parentaux sont trop souvent synonymes de perte de revenu pour le foyer, de menace pour la carrière professionnelle ou, pire, d'éloignement du marché du travail et de paupérisation rampante. Or, si nous voulons augmenter le taux d'emploi des femmes et leur rémunération sans menacer notre démographie déjà vieillissante, nous devons réfléchir à une meilleure coordination des temps de congé sans étouffer sous les contraintes les entreprises et, en particulier, les petites et moyennes entreprises.
Cependant, je pense aussi que le congé parental ne réglera pas tout. D'autres problèmes subsistent, en particulier les problèmes d'accueil des enfants. Je crois également que tout ne relève pas nécessairement de la compétence de l'Union européenne.
Agnes Jongerius (S&D). – Eén dag om moeder en kind uit het ziekenhuis op te halen en één dag om het kind in te schrijven bij de gemeente, dat is wat Nederlandse mannen in 2016 aan betaald ouderschapsverlof krijgen. En na die twee dagen, hup weer aan het werk. Ondertussen mist een vader dus een prachtig deel van het ouderschap. Er zijn wel regelingen over de betaling in CAO's. Wanneer CAO’s voorzien in een betaling voor ouderschapsverlof, dan zie je dat vaders daar vaker gebruik van maken. Maar wettelijk zijn er slechts twee betaalde ouderschapsverlofdagen voor vaders. Daarmee mist de vader iets, maar daarmee verliest de moeder ook iets wezenlijks want door veel langer thuis te zitten, verliest zij de aansluiting met haar werk en verliest ze vaardigheden en ervaring. Dus niet alleen de ouders maar ook de economie en de samenleving als geheel zijn de dupe.
Om die reden ben ik zo blij met het voorstel van mevrouw Arena, omdat het de Commissie uitdaagt om met echte moderne voorstellen te komen voor een moderne verdeling van arbeid en zorg, die ouders uitdaagt en stimuleert, en die geen keuzes afdwingt maar wel keuzes mogelijk maakt.
Javi López (S&D). – Señor Presidente, el debate que hoy tenemos aquí sobre el permiso parental tiene una enorme relevancia, porque luego esto tendrá un enorme impacto en los mercados laborales y en la participación de la mitad del talento en nuestros mercados laborales. Esto tiene una repercusión directa sobre la brecha salarial y también en la brecha en las pensiones. Y porque, si no criamos juntos, estamos incubando las desigualdades del futuro en nuestras sociedades.
¿Qué es lo que propone este Parlamento con un excelente informe de Maria Arena? Renovar unas Directivas que han quedado oxidadas, que los Estados miembros aplican de forma muy diferente y que lo que hoy provocan es tener unas enormes diferencias de derechos entre ciudadanos europeos.
¿Cómo hacerlo? Promoviendo una cría equitativa y un reparto equitativo de las obligaciones familiares. ¿Cómo hacemos esto? Aumentando, obviamente, el permiso parental, pero sobre todo atacando la transferibilidad, que es la raíz del problema. Porque, hoy, solo el 2,7 % de los permisos son de hombres.
PRESIDENZA DELL'ON. ANTONIO TAJANI Vicepresidente
Siôn Simon (S&D). – Mr President, I am addressing myself to colleagues but also to working people in the UK, which of course is most people. The overwhelming majority of people work. According to the target, it is supposed to be 75%. In fact, in the UK, it is 79% of men and 69% of women. Why is that? It is partly because these measures, such as they are, such as exist already, do not work properly.
The rights that people in the UK have to date they have got partly through this place, through these institutions, and partly through the trade unions having sued the Labour Government almost 20 years ago now. I ask people in the UK: if it took trade unions to sue a Labour Government, what is the chance that we will get the kind of rights that people need – separate parental leave so that more than one percent of men can afford to stay at home – what is the chance that we will get that from the Tory Government? The answer is none. We will only get these rights from here.
Procedura catch-the-eye
Michaela Šojdrová (PPE). – Kolegyně a kolegové, tato zpráva, kterou přijal Výbor pro zaměstnanost a sociální věci, je, myslím, dobrou zprávou pro rodiče, neboť pravdivě oceňuje jejich nezastupitelné poslání ve výchově dětí. Zároveň také upozorňuje na nespravedlnost, kterou ve společnosti vidíme a bohužel ji neumíme zatím řešit. Rodiče se musí vyrovnat s nižšími příjmy a zároveň s vyššími výdaji.
Tato zpráva se zabývá směrnicí o rodičovské dovolené a jejím uplatňování a je správné, že nenavrhuje v tomto směru žádné nové povinné regulace, ale pouze doporučuje Komisi a členským státům zvážit některá opatření, jako například zavedení dvou týdnů otcovské dovolené nebo prodloužení minimální rodičovské dovolené na šest měsíců. Rodinná politika totiž není v působnosti Evropské unie, ale členských států. Z pozice Evropského parlamentu bychom měli navrhovat takové změny a doporučení, které pomohou rodičům pečujícím o děti vyrovnat se s jejich situací a odstranit jejich diskriminaci.
Νότης Μαριάς (ECR). – Κύριε Πρόεδρε, συζητούμε για τη συμφωνία πλαίσιο για τη γονική άδεια, η οποία χορηγείται σε εργαζόμενους άνδρες και γυναίκες λόγω γέννησης ή υιοθεσίας τέκνου. Στις περισσότερες ευρωπαϊκές χώρες, οι μη αμειβόμενες ή οι κακώς αμειβόμενες γονικές άδειες συνεπάγονται μικρή συμμετοχή, ενώ απ τη μεριά των ανδρών γίνεται ακόμη μικρότερη χρήση συγκριτικά με τις γυναίκες. Ειδικότερα στην Ευρωπαϊκή Ένωση, μόνο το 10% των πατέρων ζητούν τουλάχιστον μία ημέρα γονικής άδειας ενώ το 97% των γυναικών κάνουν χρήση των γονικών αδειών που προορίζονται και για τους δύο γονείς. Ωστόσο, η Ευρωπαϊκή Ένωση θα πρέπει να λάβει άμεσα μέτρα ώστε να καταπολεμήσει κάθε μορφή διάκρισης σχετικά με τη φροντίδα των παιδιών και τη συμμετοχή των γυναικών στην αγορά εργασίας και προκειμένου να ενθαρρυνθούν οι άντρες να αναλάβουν ίσο μερίδιο οικογενειακών ευθυνών με τις γυναίκες. Επιπλέον, θα πρέπει να αυξηθούν οι αποδοχές που παρέχονται κατά την περίοδο της γονικής άδειας, ώστε να υπάρξει συμφιλίωση της επαγγελματικής και οικογενειακής ζωής στα κράτη μέλη της Ένωσης.
Luke Ming Flanagan (GUE/NGL). – Mr President, I think it is good that we are having this discussion today and that we are trying to do something about it, but as a Member of the European Parliament I was massively surprised 19 months ago when my wife and I had a child and we attempted to see whether there was any possibility of parental leave, and, as it turns out, there was not. Now some people might think it is acceptable that there is no parental leave for men in here, but I discovered there was none for women either.
I decided to take parental leave anyway and I have to say that I was absolutely shocked at the reaction. The headlines in my national press were: ‘what is the point in electing MEPs if they don’t turn up to work?’ The level of abuse was completely and utterly astonishing. So what I am asking here is: whatever you are discussing today for the rest of the people of Europe, could we start at home, start here, and actually apply something that makes sense? As one of the MEPs said, it is the most beautiful time of life. It is also one of the most difficult times, and it was made worse by the rules of this Parliament, and you should be ashamed of yourselves.
Romana Tomc (PPE). – Področje usklajevanja poklicnega in družinskega življenja je eno izmed tistih področij, kjer po mojem mnenju obstaja največji razkorak med tistim, kar govorimo, in tistim, kar piše, ter tistim, kar se dejansko dogaja v praksi. Zato seveda spodbujam to, da se pogovarjamo o starševskem dopustu in da starševski dopust uredimo tako, da bomo imeli vsi nekaj koristi od tega, posebej pa seveda mlade družine.
Seveda je zelo pomembno, da je družina v tem času, ko se koristi starševski dopust, tudi ekonomsko čim bolj neodvisna, vendar se mi zdi, seveda, 100 % nadomestilo precej velik zalogaj. Naj pa ob zaključku povem, da to, o čemer se danes pogovarjamo in to, kar si mnoge države želijo, v Sloveniji, v moji državi, že imamo. Imamo dolgo porodniško nadomestilo, materinsko nadomestilo, tudi starševski dopust in seveda tudi očetovski dopust.
Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR). – Arvoisa puhemies, lapset voivat hyvin, kun vanhemmat voivat hyvin. Tämän tietää jokainen vanhempi. Miten sitten edistää vanhempien hyvinvointia? Mitä EU voisi tehdä edistääkseen hyvää, tasapainoista ja rauhallista perhe-elämää?
Talouden turvallisuus on tärkeää. Kaiken kaikkiaan Arenan mietintö antaa hyviä vastauksia. Se sisältää lukuisia kannatettavia aloitteita, jotka tukevat perhe- ja työelämän yhteensovittamista. Esimerkiksi direktiivi vähintään kahden viikon mittaisesta isyyslomasta on tervetullut. Myös joustavuus on tärkeää. Epätavallisten työsuhteiden yleistyessä on tärkeää taata, että vanhemmat pystyvät pitämään vanhempainvapaita joustavasti. Pohjoismaat ovat Euroopassa tasa-arvon edelläkävijöitä.
Edelleenkään miehet eivät käytä kuin murto-osan niistä vanhempainvapaista, joihin heillä olisi oikeus. Olen sitä mieltä, että tähän pitäisi saada muutosta.
Csaba Sógor (PPE). – Mr President, the assessment of the Parental Leave Directive’s implementation, as well as of the whole EU framework for work-life balance, is more than welcome.
On the one hand, despite the fact that women are increasingly well-qualified, their employment rate has not increased significantly in the last 10 years: The percentage of women in employment in 2014 is still behind other developed countries and well behind our targets for 2020.
On the other hand, low levels of fertility across Europe increasingly weigh upon the demographic structure of Europe: our populations are getting smaller and older at the same time. This puts a strain on social protection systems and hinders long-term growth. These phenomena need to be addressed, and the most effective way to deal with them is by adapting the current legislative framework so as to favour childbirth, encourage men to take parental leave and strengthen the position of women in the labour market.
(Fine della procedura catch-the-eye)
Věra Jourová,Member of the Commission. – Mr President, thank you very much for this discussion. I wanted to remind you briefly why we are withdrawing the Maternity Leave Directive. In fact it brought positive results and developments in only certain Member States. We promised, together with the Committee on Women’s Rights and Gender Equality (FEMM), that the Commission would come forward with a more ambitious and wider package or approach to solve several important problems and to achieve several important goals.
You spoke about opening the choice for women to go to work. We have a high percentage of women educated at university in Europe and this is a waste of talents and previous investments when they cannot work due to the lack of good conditions. This is good for the economy and for the whole of society. We need to look at the demographic line which is declining. This is a worrying phenomenon. I think it was Mr Hetman who said that we need to do it in the interest of children, but first they have to be born. We need to open the conditions for this.
We need to decrease the economic dependence of women on men because, if I look at it from a wider perspective, according to our studies the dependence of women on men in economic terms increases the phenomenon of domestic violence. So everything is connected with everything. Working on this package – and it is also very clearly shown in the interim results of our consultations – we need to be very careful about subsidiarity and proportionality, as was said here several times, because there are many differences in the positions of the Member States. There are traditions and deeply rooted habits of families. There are very different approaches from the side of employees and employers.
So it will not be an easy task to create a good package of legislative and non-legislative measures. My opinion on this is that it is our duty to create the conditions and to open the space for free choice. It is the right of individuals and families to use this open space, I think this is the proper way to look at it and this will also help us to avoid the risk of social engineering or some naive legislative proposals which will not bring the desired results.
A question was asked here about where the line between the FEMM and labour market approaches comes. In the Commission we have resolved this issue: it is mainly my agenda, but we work in very close cooperation with Marianne Thyssen and the experts from the labour markets here because this package will also contain very important proposals which will reflect the modern trends in the labour market. I am looking forward to cooperating on this with you, especially in the second half of this year when we will do the second round of consultations.
Maria Arena, rapporteure. – Monsieur le Président, merci beaucoup pour votre intervention, Madame la Commissaire, je sais qu'on travaille sur cette question de la conciliation de la vie privée et de la vie professionnelle.
Je tiens, tout d'abord, à remercier mes collègues pour le travail qu'elles et ils ont réalisé pour aboutir aux différents compromis dans ce rapport. J'espère qu'il sera largement partagé lors du vote.
Je rappelle tout simplement à ceux qui contestent la compétence de l'Union en la matière que la directive existe depuis 1996 et que cette directive n'a pas été contestée en matière de compétence de l'Union. Nous devons effectivement revendiquer cette compétence.
Presidente. – La discussione è chiusa.
Viorica Dăncilă (S&D), în scris. – Deși Parlamentul European a solicitat în mod repetat îmbunătățiri ale legislației comunitare existente cu privire la concediul pentru creșterea copilului, datele actuale ne confirmă că persistă încă un dezechilibru de gen la acest capitol. Îngrijirea copiilor este cel mai adesea asumată de către femei și acest lucru este confirmat de procentul femeilor active profesional cu copii în întreținere care este mult mai mic în comparație cu cel al bărbaților aflați în aceeași situație. Femeile recurg mai frecvent la întreruperea carierei sau au program redus, respectiv lucrează mai puține ore decât bărbații, ceea ce are impact negativ asupra evoluției profesionale și a șanselor lor de promovare, precum și un parcurs profesional mai puțin remunerat cu consecințe asupra veniturilor la vârsta de pensionare. Consider că trebuie depuse mai multe eforturi pentru a identifica instrumente cât mai efeciente de îmbunătățire a echilibrului dintre viața profesională și cea privată în materie de politici europene, având ca scop reducerea discriminării de gen cu privire la îngrijirea copiilor și la participarea femeilor pe piața muncii, dar și din punct de vedere al repartizării responsabilitaților familiale între femei și bărbați.
Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. – Pravidlá rodičovskej dovolenky na európskej úrovni sú upravované smernicou, ktorá bola formálne novelizovaná v roku 2010. Základy tejto právnej úpravy však siahajú až dve desaťročia dozadu, do roku 1996. Nejde tak o modernú legislatívnu normu, ktorá by odzrkadľovala súčasné hospodárske či sociálne podmienky v Európskej únii a jej členských štátoch. Podpora materstva, ale aj následné prehlbovanie starostlivosti o dieťa, ktoré umožňuje správne nastavená rodičovská dovolenka, si vyžadujú zlepšovanie štandardov vrátane vyššieho finančného ohodnotenia počas tohto typu rodinnej dovolenky. Práve nedostatočná finančná podpora súvisiaca s rodičovskou dovolenkou je jednou z príčin, pre ktoré je o jej využívanie dlhodobo nízky záujem zo strany otcov. Platí to o väčšine štátov Európskej únie. Zmena v tejto oblasti by pritom viedla k lepšiemu a rovnoprávnejšiemu uplatneniu žien na trhu práce. To by dokázateľne prinieslo pozitíva aj z hľadiska úrovne hospodárskeho rozvoja v jednotlivých krajinách. Rovnako by to prispelo k dosiahnutiu cieľa 75 % miery zamestnanosti v Európskej únii, ktorý bol stanovený v Stratégii Európa 2020. V prípade mužov bola táto méta už naplnená, ženy sú však bohužiaľ od nej stále veľmi ďaleko.
Lidia Joanna Geringer de Oedenberg (S&D), na piśmie. – Wskaźnik zatrudnienia kobiet w UE wynosi obecnie zaledwie 63,5%. W konsekwencji niezbędne są dalsze działania na rzecz wsparcia zatrudniania kobiet i ich pozostawania na rynku pracy. Pomimo dotychczasowych wysiłków nierównowaga płci w korzystaniu z urlopów wychowawczych jest nadal znaczna. Z danych Eurostatu wynika, że liczba osób, które w 2010 r. skorzystały z urlopu rodzicielskiego, wyniosła 3 518 600, z czego tylko 2,7% stanowili mężczyźni. Celem omawianego sprawozdania było dokonanie oceny przepisów dotyczących urlopów rodzicielskich w poszczególnych państwach członkowskich. Po przeprowadzonej analizie nie stwierdzono uchybień w kwestii wdrażania urlopu rodzicielskiego w krajach UE, lecz zauważono pewne rozbieżności jego warunków, zwłaszcza w zakresie łączenia go z pozostałymi dwoma rodzajami urlopów – macierzyńskim i ojcowskim. Stwierdzono również bardzo niski stopień korzystania z urlopu rodzicielskiego przez ojców, przede wszystkim ze względu na fakt, że jest on nisko płatny i w większości państw członkowskich ma charakter przekazywalny. W tym kontekście należy dokonać dalszego szczegółowego przeglądu ustawodawstwa oraz analizy europejskich aktów prawnych dotyczących wszystkich rodzajów urlopów – rodzicielskiego, macierzyńskiego i ojcowskiego – w celu ich usprawnienia pod względem czasu trwania, wynagrodzenia oraz zakresu stosowania.
Ádám Kósa (PPE), írásban. – A jelentést illetően érdekes tény, hogy egész EU-szerte kevesebb, mint 100 ezer férfi van, aki igénybe venné a számára lehetséges szabadságot. Sajnos ennek az okairól nem esik szó a jelentésben. A magyar szülési-szülői szabadság rendszere rendkívül nagyvonalú, mindkét szülő a gyermek fél éves korától igénybe veheti, választhatja az apa is, hogy otthon marad a gyermekkel. Ugyanakkor önmagában ez nem elég. Újfajta munkaszervezési modellben is kell gondolkodni, ami jobban hozzájárul a család és munka összehangolásához, alkalmasabb a jelenlegi kevésbé sikeres modelleknél. A fogyatékossággal élő gyermeket/családtagokat gondozók esetében erre különösen nagy szükség van.
Fontosnak tartom kiemelni továbbá azt is, hogy a szülői szabadság minimális elvárásain túl EU-szintű egységesítést nem látom lehetségesnek, mivel az egyes tagállamok munkaerő-piaci lehetőségei, családmodelljei, munkakultúra-hagyományai stb. lassan változnak, ezeket nem lehet rövid idő alatt felülírni. A tapasztalatok alapján úgy vélem, hogy sokkal nagyobb hangsúlyt kellene helyezni a munkaadók felvilágosítására, meggyőzésére, a különféle modernebb, új munkaidő modellek propagálására, a jó gyakorlatok elterjesztésére, amelyek jobban igazodnak a mai életmód-követelményekhez, ill. a családok igényeihez is, és egyúttal megmutatják a munkaadóknak, hogy nem járnának rosszul gyermekes szülők alkalmazásával, hanem ezzel családbarát módon tevékenykednek, amely számukra kifejezetten hasznot hoz.
Claude Rolin (PPE), par écrit. – Lors de cette session plénière, nous serons amenés à nous prononcer sur le rapport visant à évaluer l'application de la directive sur le congé parental. Il s'agit là d'un rapport important qui tente d'apporter des solutions aux manquements actuels de cette directive. En ce qui me concerne, je souhaiterais aborder deux éléments soulevés dans ce rapport. Tout d'abord, la faible proportion de pères qui ont recours au congé parental en Europe. En 2010, seulement 2,7% de toutes les personnes qui ont pris un congé parental étaient des pères. C'est tout à fait insuffisant et la Commission européenne et les États membres, en concertation avec les partenaires sociaux, doivent apporter les corrections nécessaires afin d'encourager les pères à avoir recours à ce congé parental. Mais ce rapport n'aborde pas uniquement la question du congé parental. Il demande également à la Commission européenne de présenter une nouvelle proposition ambitieuse en matière de congé de maternité qui favorisera une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie privée. S'agissant d'une position que je défends depuis le début, je ne peux que m'en réjouir. C'est pour ces raisons que je voterai sans hésitation en faveur de ce rapport en séance plénière.
Olga Sehnalová (S&D), písemně. – Výraznější sdílení rodinných povinností a podpora zapojení otců do péče o dítě je zásadní pro zlepšení slaďování rodinného a pracovního života. Je jistě potřeba posílit možnosti obou rodičů zůstávat po narození dítěte doma a starat se o ně. V tuto chvíli se přitom implementace stávající směrnice o rodičovské dovolené v jednotlivých státech značně liší a překrývají se s ostatními typy příspěvků a dovolených. To ovšem podle mého názoru jenom ukazuje, jak obtížné je pokoušet se regulovat takto citlivé oblasti na evropské úrovni. V jednotlivých státech se liší historické zkušenosti, model rodinného života i rodinný a pracovní život. Sociální politika patří do sdílených pravomocí EU – a jsem proto přesvědčena, že v tomto případě by měl být zachován princip subsidiarity. Můžeme přitom vidět, že členské státy opatření na posílení rodičovské dovolené přijímají i bez nutnosti nové směrnice, v České republice se nyní změna rodičovské dovolené připravuje a jsem ráda, že včera také česká vláda schválila zavedení otcovské poporodní péče.
Valdemar Tomaševski (ECR), raštu. –Pranešimas dėl direktyvos dėl vaiko priežiūros atostogų liečia labai svarbias moderniajai Europos visuomenei problemas. Nėra abejonių, kad Europa yra greičiausiai senstantis kontinentas. Europos Sąjungoje gimstamumo ir kartų keitimosi rodiklis yra neįtikėtinai žemas. Yra nemažai tokios situacijos priežasčių, bet pirmiausia reikėtų paminėti nukrypimą nuo tradicinių europinių vertybių skatinančių šeimos vertybes. Joks institucinis sprendimas nepataisys šios padėties jeigu nebandysime atkurti šeimos svarbos ir ypatingos vertybės su vieta motinai, tėvui ir vaikams. Pastaraisiais dešimtmečiais susiduriame su visuomenei pavojingomis ir kenksmingomis tendencijomis susijusiomis su šeimos nuvertinimu viešojoje sferoje ir netgi bandymu pakeisti šeimos apibrėžimą. Šalys, kurios pasirinko šį klaidingą kelią, susiduria su didžiausiomis demografinėmis problemomis. Norėdami tai pakeisti, turime nepamiršti priežasčių, dėl ko taip atsitiko. Todėl pirmiausia reikia atkurti teisingą tvarką vertybių sferoje, o vėliau susikoncentruoti ties priemonėmis leidžiančiomis išspręsti didžiausią socialinę krizę, kurią išgyvena Europa. Viena iš tokių priemonių yra vaiko priežiūros atostogų klausimas. Šios atostogos privalo būti parama, o ne grėsmė šeimos funkcionavimui ir sprendimui turėti vaikų. Todėl bus geriausia, jei klausimai susiję su vaiko priežiūros atostogomis bus palikti spręsti valstybėms narėms, kurios geriausiai žino savo piliečių poreikius.