President. – The next item is the debate on six motions for resolutions on Djibouti.
Michèle Rivasi, auteure. – Madame la Présidente, ce qui se passe à Djibouti depuis des années est très inquiétant, et les événements récents n'ont rien de rassurant.
Après avoir révisé la Constitution pour se présenter une quatrième fois aux élections présidentielles, le président Guelleh a instauré l'état d'urgence: répression meurtrière de l'opposition, autocensure de l'unique presse gouvernementale, extrême pauvreté, violence envers les femmes, non-respect des droits de l'homme.
La seule chose qui pourrait nous rappeler que Djibouti est censé être une démocratie, c'est la tenue régulière d'élections – des élections tellement manipulées que les scores du président Guelleh ne créent même plus l'illusion démocratique. D'ailleurs, on attend toujours que des missions européennes d'observation électorale puissent être menées. L'Union africaine, à la suite de ces missions d'observation, recommande la mise en place d'une commission électorale indépendante pour mettre un terme à la mascarade démocratique.
La géographie de Djibouti en fait un point stratégique dont la France profite allègrement depuis des années, puisqu'elle y a notamment installé sa principale base militaire à l'étranger. Je ne doute pas que mon pays soit responsable en partie de la situation politique à Djibouti, mais d'autres puissances étrangères le sont aussi: l'Allemagne, la Chine, le Japon et les États-Unis disposent aussi de bases militaires sur place.
C'est pourquoi j'appelle non seulement l'Europe à agir, mais aussi les pays impliqués militairement, pour qu'ils jouent le meilleur des rôles et non celui qu'ils se sont toujours cantonnés à jouer – c'est-à-dire défendre leurs propres intérêts. Il est plus que temps d'arrêter l'hypocrisie.
Ignazio Corrao, autore. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, possiamo affermare che il Gibuti rappresenta il perfetto esempio dell'enorme debolezza dell'Unione europea in tema di cooperazione allo sviluppo e rispetto dei diritti umani. La risoluzione d'urgenza è l'unica arma che ha il Parlamento europeo per chiedere all'Alto rappresentante un impegno diplomatico di primo piano a Gibuti. Vogliamo ricordare qui in Aula che l'oro di Gibuti è rappresentato dalla sua posizione strategica, che attrae numerosi investimenti militari occidentali, ma anche dalla Cina, che ha investito più di 8 miliardi di dollari per le infrastrutture del paese e adesso avrà la sua base militare per 10 000 soldati ed esercita un'influenza crescente in termini di diplomazia e cooperazione allo sviluppo.
A Gibuti, nonostante questa massiccia presenza di militari stranieri, molti dei quali sono europei, avviene una violazione dei diritti umani ogni 100 abitanti. Crediamo che sia il momento di chiedere con forza al pubblico ministero della Corte penale internazionale di monitorare la situazione di Gibuti per verificare se gli attacchi contro la popolazione siano crimini contro l'umanità. Vogliamo che i responsabili siano indagati e puniti secondo la legge internazionale.
Charles Tannock, author. – Madam President, as Somalia continues to battle against piracy and jihadist insurgency and Eritrea nears the 30-year mark of the barbarous regime under Isaias Afwerki, Djibouti sadly completes its tale of tragedy in the Horn of Africa. With President Guelleh winning his fourth mandate last month with an implausible 87% share of the popular vote, hopes of reform seem very unlikely under his authoritarian regime. Only last year, we saw the police raid of opposition leader Ahmed Houmed, who was hospitalised alongside his party’s secretary-general in the ensuing police shootout. The massacre at Buldhuquo, in which government forces killed 37 people on the same day, is another great tragedy and blight on the record of the Government of Djibouti.
Such incidents only attest to the brutal culture of repression against human rights activists, journalists and the political opposition of Djibouti. We in the European Union must put more pressure on the Government of Djibouti to implement the framework on political reform signed in 2015 as a starting point for the future and improvement in human rights in that small country.
Pier Antonio Panzeri, autore. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, in Africa sono numerosi i casi di regimi politici nei quali la trasmissione del potere e delle cariche pubbliche si svolge secondo criteri di stampo dinastico familiare, e Gibuti ne è un esempio. L'attuale presidente ha assegnato dicasteri di peso a figli, nipoti e generi. Ne consegue una sorta di nepotismo che esclude il popolo dalla gestione e dalla partecipazione alle ricchezze nazionali.
La maggior parte della popolazione vive in condizioni di grave indigenza e la situazione è aggravata dalla presenza di rifugiati somali, eritrei e yemeniti in fuga dai conflitti circostanti. E grande preoccupazione desta la situazione dei diritti umani, in particolare la condizione di inferiorità giuridica delle donne in molteplici ambiti e il monopolio statale dell'informazione.
Allora la denuncia delle responsabilità del presidente Guelleh per le violazioni dei diritti umani e la repressione verso chi si oppone è un preciso dovere per la comunità internazionale e per l'Unione europea, ed è necessario che l'Unione europea si muova al più presto.
Marie-Christine Vergiat, auteure. – Madame la Présidente, selon nombre de diplomates et, notamment ceux, bien sûr, des pays qui ont des bases militaires – et ils sont de plus en plus nombreux –, Djibouti serait une ancre de stabilité. La réalité est bien différente.
En dépit d'atouts non négligeables, Djibouti est ravagé par le sous-développement économique, une misère sociale généralisée et un verrouillage politique caractérisé,
et le mot est faible.
Cette résolution est, en elle-même, une révolution. Je remercie tous ceux qui y ont contribué.
Dans cette résolution, nous dénonçons notamment la répression croissante exercée dans ce pays et, en particulier, celle qui a suivi le massacre de Buldhoqo, le 22 décembre 2015, notamment à l'égard de ceux qui ont osé dénoncer les faits. Nous dénonçons la mascarade électorale du scrutin présidentiel du 8 avril. Oui, tous les scores de plus de 80 % sont, en général, entachés d'irrégularités. D'ailleurs, même l'Union africaine a reconnu un certain nombre d'irrégularités, c'est dire!
Enfin, nous faisons résonner, ici, la voix de ces courageuses femmes djiboutiennes, qui ont entamé une grève de la faim pour dénoncer les viols dont elles sont victimes par des membres de l'armée, en toute impunité.
Nous demandons une enquête internationale indépendante. Oui, il y a urgence à lever la chape de plomb qui pèse sur ce pays et dont le peuple djiboutien fait les frais.
Mariya Gabriel, auteure. – Madame la Présidente, le partenariat que l'Union européenne entretient avec Djibouti est important, notamment dans le contexte régional de la Corne de l'Afrique, pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la lutte contre la piraterie. C'est précisément pour cela qu'une dégradation du climat politique, qui peut potentiellement déstabiliser le pays et, ensuite, la région, nous inquiète particulièrement aujourd'hui.
J'ai trois remarques à formuler. L'Union européenne doit, d'abord, encourager les autorités djiboutiennes de manière à garantir le respect des droits de l'homme, de l'État de droit et de la démocratisation, notamment en accordant une attention accrue à ces aspects dans le cadre du programme indicatif national.
Ensuite, aux fins de la crédibilité de cette assemblée, il est important de nous concentrer sur les éléments les plus problématiques actuellement et de ne pas nous perdre dans trop de considérations diverses. À Djibouti, des efforts ont été consentis en faveur des droits des femmes. Le rôle de la femme dans la société est reconnu comme important, plus que dans d'autres pays de la région. Ne perdons pas de vue les priorités – l'urgence n'est pas là.
Enfin, j'encourage les collègues à maintenir une approche factuelle et documentée concernant les allégations. Nous pouvons alerter, demander à ce que des enquêtes soient menées et que la justice fasse son travail, mais nous n'avons pas autorité pour rendre des verdicts.
Merci à tous pour le travail constructif sur cette résolution!
Jiří Pospíšil, za skupinu PPE. – Paní předsedající, já vítám tento návrh usnesení, který reaguje na volby, které v dubnu tohoto roku proběhly v této zemi a ve kterých po čtvrté zvítězil tamní prezident Guelleh, kterého já osobně považuji za jednu z klíčových osob problémů a tragédií, které se dnes v Džibutsku dějí.
Je proto správně, že máme na stole usnesení, ve kterém chceme a žádáme stejně jako mezinárodní společenství, aby bylo prověřeno, jak tyto volby, kde prezident získal 87 % a podle všech dokladů oslavoval vítězství ještě předtím, než volby skončily a hlasy byly sečteny, proběhly.
Je třeba tlačit na tohoto prezidenta, který si opakovaně díky změnám ústavy takto prodloužil mandát, aby řešil problémy tohoto malého státu a to problémy, které zde byly zmiňovány: obrovská chudoba, postavení žen ve společnosti, potlačování politické opozice, v zásadě nemožnost žen se emancipovat. Takže usnesení podporuji.
Javier Nart, autor. – Señora Presidenta, habitualmente desde este Parlamento se realizan declaraciones y condenas, generalmente retóricas, sobre la violación de derechos humanos en tantos lugares del mundo. Yibuti, además de ser un lugar donde la violación de derechos humanos es habitual, resulta que tiene presencia militar europea que contribuye al presupuesto del Gobierno de Yibuti. Y desde estas bases decimos defender derechos humanos, y realmente lo hacemos, sobre todo con la operación Atalanta.
Es absolutamente preciso que además de la retórica pasemos a los hechos. Y los hechos son el artículo 8 del Acuerdo de Cotonú y exigir en consecuencia medidas de presión efectivas sobre el Gobierno no democrático de Yibuti.
Maria Arena, au nom du groupe S&D. – Madame la Présidente, je ne parlerai que de ces femmes que j'ai eu l'occasion de rencontrer et qui ont été victimes de viols, lesquels auraient été perpétrés par des militaires djiboutiens, ces femmes qui ne réclament que leurs droits: le droit d'avoir accès à la justice, à une justice indépendante.
Mes collègues ont parlé de la situation à Djibouti. Il est vrai que, si Djibouti est un partenaire dans cette région d'Afrique – comme l'a dit notre collègue –, on ne peut laisser impunis les actes commis envers ces femmes et envers toute autre personne qui se bat pour ses droits: des droits politiques, des droits à la liberté d'expression, des droits à la dignité, des droits tout simplement à vivre.
Seán Kelly (PPE). – A Uachtaráin, faraor an scéal céanna go deo, go deo! An rud atá ag tarlú in Djibouti, tá sé feicthe againn ina lán tíortha eile. Tagann duine éigin i gcumhacht mar uachtarán; is maith leis an chumhacht; teastaíonn uaidh fanacht ann; aistríonn sé na dlíthe; úsáideann sé an t-arm chun a réim a chur i bhfeidhm; tagann siad anuas go dian ar lucht an fhreasúra; ní thugann siad cearta sibhialta nó cearta daonna, go háirithe do mhná agus mar sin de.
Seo díreach atá tar éis tarlú in Djibouti ó tháinig Guelleh i réim i 1999. Agus é seo ar siúl, cad a fheicimid? Táimidne ón Aontas ag tabhairt EUR 105 mhilliún dóibh mar chabhair. Tá sé in am dúinn athbhreithniú a dhéanamh air sin, agus b’fhéidir stad a chur leis go dtí go mbíonn ar a laghad tréimhse faoi leith ag an uachtarán agus toghchán oscailte, féaráilte acu.
Josef Weidenholzer (S&D). – Frau Präsidentin! Die Republik Dschibuti liegt in einer krisengeschüttelten Region. Was am Horn von Afrika passiert, hat unmittelbare Auswirkungen auf Europa. Terrorismus, Repression, materielle Not und Mangel an staatlichen Strukturen sind die Auslöser für Fluchtbewegungen im großen Ausmaß. Die Republik Dschibuti ist ein kleines Land und könnte somit auch eine Insel der Stabilität sein – vielleicht sogar ein Modell für die Region.
Europa unterstützt das Land in relevantem Ausmaß. Diese Unterstützung ist wichtig, aber die heute schon diskutierten Entwicklungen geben Anlass zu großer Sorge. Die Menschenrechte, die Situation der Wahlen und die Pressefreiheit, das sind alles Dinge, die wir sehr kritisch sehen müssen und ich meine, wir sollten nicht nur über die Entwicklung in diesem Land reden, sondern wir müssen endlich auch Konsequenzen daraus ziehen.
Catch-the-eye procedure
Stanislav Polčák (PPE). – Paní předsedající, jako v minulém případě u Gambie, tak i v případě Džibutska je samozřejmě nutno protestovat proti porušování lidských práv. Nicméně zde je nutno říci, že stávající prezident navázal možná ve svých volebních maškarádách i na prezidenta minulého, který vládl dvacet dva let v Džibutsku. Možná, že je to určitá politická tradice v tomto státě. Úloha Evropské unie ovšem není tuto tradici podporovat.
A já souhlasím s tím, co řekl můj kolega pan Kelly. Jako i v případě Gambie bychom se měli skutečně podívat, jaká je poskytována rozvojová pomoc ze strany Evropské unie právě této zemi. Myslím si, že těch sto pět milionů je poměrně vysoká částka a za situace, kdy tato země nedodržuje základní lidská práva a boj s chudobou spíše používá jako své výrazné obohacení, bychom měli i tyto částky přehodnotit.
Νότης Μαριάς (ECR). – Κυρία Πρόεδρε, το Τζιμπουτί, παρά το γεγονός ότι κατοικείται από περίπου 864.000 κατοίκους και έχει μικρή έκταση και καθόλου φυσικούς πόρους, αποτελεί σημαντική βάση για τις ξένες στρατιωτικές δυνάμεις. Το Τζιμπουτί χαρακτηρίζεται από υψηλή ανεργία και εκτεταμένη φτώχεια, ενώ αποτελεί και σημείο διέλευσης για χιλιάδες Αφρικανούς μετανάστες. Παράλληλα, η κυβέρνηση της χώρας ευθύνεται για πολλές περιπτώσεις παραβίασης ανθρωπίνων δικαιωμάτων. Συγκεκριμένα, στις εκλογές του 2013 η κυβέρνηση κατέστειλε βίαια τις διαδηλώσεις των κομμάτων της αντιπολίτευσης με αποτέλεσμα να υπάρξουν αρκετοί νεκροί. Οι διαδηλωτές αμφισβήτησαν τη νομιμότητα των εκλογών με αποτέλεσμα να γίνουν μαζικές συλλήψεις και, στη συνέχεια, να υπάρξουν καταγγελίες για υπόπτους θανάτους, βασανιστήρια και εξαφανίσεις. Δεδομένου ότι οι γυναίκες στο Τζιμπουτί έρχονται αντιμέτωπες με διάφορες μορφές βίας και οι περιπτώσεις ανελευθερίας του λόγου είναι αρκετές, θα πρέπει να υπάρξει πίεση της Ευρωπαϊκής Ένωσης ώστε να τα σταματήσει η καταπίεση των δικαιωμάτων στη χώρα. Το Τζιμπουτί έχει προσυπογράψει τη Διεθνή Σύμβαση για οικονομικά και πολιτιστικά δικαιώματα του ΟΗΕ και θα πρέπει να την τηρήσει.
Fabio Massimo Castaldo (EFDD). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, nel piccolo Stato del Gibuti ormai il presidente Guelleh ha instaurato di fatto una vera e propria dittatura basata su violenze, nepotismo e corruzione. Le elezioni ormai sono ridotte a una mera farsa tra repressioni, intimidazioni, arresti, sparizioni forzate, torture e violenze di ogni tipo. Francia, Cina, Giappone e Stati Uniti: sono tanti ad averne compreso l'importanza geostrategica e ad avere basi militari lì, e la situazione chiaramente è ancora più grave se si considera la presenza dei rifugiati da Yemen e Somalia, in un contesto regionale sempre più deteriorato. Può bastare per chiudere i nostri occhi? No, noi crediamo di no.
Se questa risoluzione è un primo passo importante, ribadiamo che il procuratore generale della Corte penale internazionale deve condurre indagini sulle violenze e che l'articolo 8 di Cotonou va applicato, così come i 105 milioni di euro vanno sospesi, perché non è concepibile aiutare un regime che sta vessando in questo modo la sua popolazione. La posizione di Gibuti non può essere una giustificazione per il nostro silenzio.
Gianluca Buonanno (ENF). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, a me pare che ancora una volta non si vada al nocciolo della questione. Parliamo di paesi, e ogni paese ha il suo dittatore, ci sono disgrazie, non c'è la democrazia. In Libia si stava meglio prima, quando c'era Gheddafi, o adesso?
È ovvio che poi chi ha i soldi – l'Europa, il Giappone, la Cina – sfrutta le situazioni, ma il risultato finale, qual è? Qual è il risultato finale di questa situazione? Il risultato finale di questa situazione è che va bene così. La Primavera araba, di cui qua tanti si sono riempiti la bocca, è stata una cagata pazzesca. Cos'è stata la primavera araba? Una cagata pazzesca! Alla fine gli africani vogliono i dittatori, perché la democrazia in Africa non funziona.
Cécile Kashetu Kyenge (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, con questo voto noi esprimiamo tutta la nostra preoccupazione per la sicurezza di chi, in fuga dalla guerra o dalla fame, ogni anno attraverso Gibuti tenta di raggiungere la penisola arabica, rischiando la propria vita in mare o via terra verso il Nord Africa.
Servono delle istituzioni forti e democratiche. Noi chiediamo che il governo di Gibuti garantisca la sicurezza di chi fugge, portando di fronte alla giustizia quei trafficanti di morte che sulla vita di migliaia di disperati in fuga hanno costruito vere e proprie fortune. Tragedie simili a quelle cui assistiamo nel Mediterraneo avvengono troppo spesso nel silenzio, migliaia di chilometri a Sud dell'Europa, nel Golfo di Aden.
I profughi vanno tutelati attraverso lo smantellamento della rete criminale, attraverso la lotta contro il traffico di esseri umani, la tracciabilità delle risorse finanziarie, ma anche contrastando il racket di sfruttamento locale di cui facilmente i profughi rischiano di cadere vittime.
(End of catch-the-eye procedure)
Věra Jourová,on behalf of the Vice-President of the Commission/High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy. – Madam President, the EU and Djibouti have a long-standing relationship and the EU remains an important partner. Djibouti has actively supported regional initiatives and continues to provide troops to AMISOM, the African Union Mission to Somalia, which is key in the fight against Al-Shabaab and to securing Somalia’s political process.
At the domestic level, the development of the political and human rights situation in Djibouti is a matter of concern. Human rights activists and opponents are subject to harassment and the political space of the opposition is narrowing, especially since the run—up to the presidential elections of 8 April 2016. Throughout the pre-electoral period, members and supporters of the opposition have been arrested and detained without charges. The EU has followed these worrying cases closely and expressed its apprehension at different levels.
On 21 December 2015, the police broke up a traditional religious ceremony that took place close to the capital of Djibouti. The intervention of the police and security forces resulted in several deaths. The EU issued a statement on that occasion, demanding clarification on the events and that the perpetrators be punished. The EU condemns the violent action and considers that an international inquiry into these matters is of utmost importance and therefore welcomes the mission of the Office of the High Commissioner for Human Rights, which will be in Djibouti this week, and hopes it will allow clarification of the issues.
With regard to the recent presidential elections, the release of full and detailed results broken down by polling station would have increased the transparency and credibility of the process. The EU notes with regret that the dialogue on the implementation of the framework agreement on political and institutional reforms, concluded between the Government of Djibouti and the coalition of opposition parties at the end of 2014, came to a standstill last year. This is a missed opportunity for engaging in a democratisation process in Djibouti.
Democratisation and governance efforts, as well as greater respect for human rights, are needed to ensure Djibouti’s internal stability in a region marked by conflict and poverty. Therefore, the EU will continue encouraging all political forces in Djibouti to restart the political dialogue in view of engaging in political reforms, improving good governance and putting an end to the tensions the country has experienced in the last years.
On the question raised by Madam Arena – what is the EU’s position with regard to the Djiboutian women who went on hunger strike to denounce the rapes perpetrated by the Djiboutian army – I want to assure you that the EU has followed the issue very closely. The EU considers that an investigation should establish the facts and the perpetrators be brought to justice. The EU stands ready to work together with all relevant stakeholders to improve the human rights situation in the country.