Michela Giuffrida (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la Gran Bretagna ha votato la sua uscita dall'Unione europea. In Parlamento ci siamo espressi con chiarezza su quanto è necessario e urgente fare adesso: nessuna esitazione, nessun tentennamento; le posizioni sono chiare, almeno per quanto ci riguarda. Ognuno scelga il suo futuro. La Gran Bretagna lo ha scelto dicendo out, noi rispondiamo in, ma noi ci riferiamo a crescita, stabilità a giustizia sociale, a integrazione vera, a valori comuni.
Parliamo di un'Europa che da questa decisione storica e purtroppo amara, deve ora ripartire per procedere spedita verso un'Unione che sia davvero al fianco dei cittadini. Una risposta forte e chiara la dobbiamo subito e senza esitazioni, per opporci a chi, sotto i colpi di un populismo a soli fini elettoralistici, vuole distruggere l'Europa e vuole mortificare la volontà di tanti giovani che nell'Europa credono e che all'Europa guardano come al loro futuro. Perciò ho votato a favore della risoluzione e chiedo che si vada avanti, presto e compatti, perché da qui ripartiamo per un'Europa migliore.
Marek Jurek (ECR). – Książę Bismarck mówił, że są trzy rodzaje ludzi: pierwsi, którzy uczą się z doświadczeń historii; drudzy, którzy uczą się z doświadczeń własnego życia, no i jest trzeci rodzaj – ludzie, którzy nigdy z niczego niczego się nie nauczą. I ten trzeci rodzaj kieruje dzisiaj Unią Europejską.
Referendum brytyjskie powinno być dla nas sygnałem do koniecznych zmian. Niestety stało się tylko sygnałem do ataków na Europejczyków niezgadzających się z polityką aktualnych władz Unii Europejskiej. Dzisiaj kierownictwo Komisji prowadzi nas drogą donikąd i tylko ich odwołanie może przywrócić w polityce europejskiej zasady odpowiedzialności politycznej i dobra publicznego.
Constance Le Grip (PPE). – Monsieur le Président, nous prenons acte de la décision du peuple britannique – décision souveraine – et nous la déplorons. À titre personnel, je la déplore vivement, mais ce qui est fait est fait, ce qui est voté est voté.
Alors, après le Brexit, que fait-on? Tout d'abord, on essaye de rester fidèle, cohérent, de respecter pleinement la décision du peuple britannique souverain, et donc d'aller rapidement, dans des délais raisonnables, vers, effectivement, l'engagement d'une procédure de retrait, une négociation au cours de laquelle il nous faudra travailler à construire une nouvelle relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne – une relation saine, amicale, équilibrée, basée sur le bénéfice mutuel, mais sans concession. Donc pas de petits arrangements, pas de petits accommodements, pas de tergiversations ou d'atermoiements, pas de cherry picking, pas d'Europe à la carte. Nous avons besoin de clarté, de fermeté, mais aussi de stabilité et, surtout, nous avons besoin, à la faveur de ce Brexit, de réfléchir à relancer, à rénover et à refonder le projet européen.
La tâche est immense. Elle demande lucidité, courage et détermination.
Νότης Μαριάς (ECR). – Κυρία Πρόεδρε, καταψήφισα το ψήφισμα για το BREXIT γιατί στηρίζει τις δυνάμεις της νομενκλατούρας των τραπεζών και της γραφειοκρατίας των Βρυξελλών, τις δυνάμεις αυτές, που όπως δεν ανέχτηκαν το «όχι» του ελληνικού λαού στο περυσινό μεγαλειώδες δημοψήφισμα, έτσι δεν ανέχονται και την απόφαση των Βρετανών να αποχωρήσουν από την Ευρωπαϊκή Ένωση και να τραβήξουν το δικό τους ιστορικό δρόμο. Είναι προφανές ότι το Ηνωμένο Βασίλειο υφίσταται μια πρωτοφανή στην ιστορία του επίθεση, με στόχο να ανατραπεί η δημοκρατική βούληση των πολιτών του.
Στην έκτακτη ολομέλεια του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου, την περασμένη Τρίτη, φάνηκε έκδηλα η εκδικητική στάση διάφορων πλευρών κατά της Βρετανίας και η δρομολόγηση της ουκρανοποίησης του Ηνωμένου Βασιλείου. Φάνηκε ότι αμετανόητος, ο παλιός πολιτικός κόσμος της Ευρώπης συνεχίζει το «business as usual», συνεχίζει την πολιτική της μερκελικής λιτότητας, της βίαιης δημοσιονομικής προσαρμογής, της στήριξης της τραπεζοκρατίας και της ΤΤΙΡ.
Όμως, οι πολίτες της Ευρώπης αντιδρούν και ζητούν μια άλλη Ευρώπη, την Ευρώπη της αλληλεγγύης και της κοινωνικής δικαιοσύνης, την Ευρώπη που θα σέβεται την εθνική ανεξαρτησία των κρατών και την κυρίαρχη βούληση των λαών.
Mairead McGuinness (PPE). – Mr President, last week we voted to urge the United Kingdom to let us know as soon as possible how they might implement and respect the vote of their citizens, but we clearly know now – because events have unfolded – that this may take some time. What I am concerned about is to reassure citizens in my constituency of Midlands North-West, which borders with Northern Ireland, that, until there is change, everything remains the same, although we know that uncertainty causes deep concern.
Community groups, businesses, schools and colleges throughout the region are deeply disturbed by what might result from the United Kingdom’s leaving the European Union. So we must ensure that, in what happens when there is a new Prime Minister, the current arrangements are respected. We will have no borders again between the Republic of Ireland and Northern Ireland. We want trade to continue, but we must respect the four freedoms and we want to ensure that the UK continues to understand the importance of the relationship with the Republic of Ireland and build on it.
Jiří Pospíšil (PPE). – Pane předsedající, já jsem se přihlásil do tohoto vysvětlování proto, protože jsem nepodpořil usnesení, které bylo přijímáno na posledním zasedání v Bruselu.
Mě mrzí rozhodnutí Britů odejít z Evropské unie, nicméně plně ho respektuji a měl jsem pocit při tom posledním zasedání, že možná bylo vhodnější nechat trochu ochladnout emoce a jednat více věcně. A to je také hlavní důvod mé nepodpory tohoto usnesení, protože i z jednotlivých částí usnesení jsou zkrátka cítit určité emoce bez toho, že bychom se věcně bavili o tom, jak do budoucna nastavit vztahy mezi Evropskou unií a Británií tak, aby to pro obě strany bylo výhodné.
Proto jsem se také zdržel a snad k tomu ještě dodávám, že můžeme Británii vyzývat k tomu, aby rychle zahájila proces vystoupení, ale jak víme, je to plně na ní podle Lisabonské smlouvy a její vláda se musí rozhodnout, kdy sama podle článku 50 zahájí proces ukončení svého členství v Evropské unii.
Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL). – Monsieur le Président, vous dites que vous avez l'intention de prendre acte du départ de l'Angleterre de l'Union européenne et qu'il faut pour cela maintenant, très tristement, réformer l'Europe, mais vous vous gardez bien de dire comment vous comptez le faire.
La seule chose qu'on ait entendue jusqu'à présent, c'est M. Schäuble nous indiquer que pour lui, le développement futur de l'Europe, c'est un nouveau durcissement du contrôle sur le budget des États-nations et un contrôle de plus en plus rigide sur les règles sociales qui sont en train de détruire nos sociétés en faveur du capital.
Je crois que l'Europe qui a été construite, c'est une Europe de la violence sociale, comme nous le voyons dans chaque pays chaque fois qu'arrive un travailleur détaché, qui vole son pain aux travailleurs qui se trouvent sur place, une Europe de la violence politique, comme nous l'avons vu appliquer à Chypre et à la Grèce, et une Europe de la violence guerrière, comme celle que vous êtes en train de préparer face à la Russie.
Tout cela est une folie et, je vous le dis, cette Europe-là – les peuples ne cessent de vous le dire –, ou bien vous la changez en faveur des êtres humains, ou bien nous la quitterons tous, car personne n'a plus envie de vivre dans un espace pareil qui s'oppose au moindre effort déployé par nos citoyens pour leur propre développement et celui de leurs enfants.
En attendant, la vérité est que soit on la change, soit on la quitte. Et cette leçon, vous devez l'entendre. Non, la Grande-Bretagne n'est pas faite de citoyens racistes et xénophobes; non, le vote "non" n'est pas un vote pour la guerre et contre l'Europe. C'est tout le contraire: le vote des Anglais, comme celui de mon propre pays, est un vote pour l'union des peuples, pour la paix et pour la coordination sociale, mais vous n'en voulez pas.
Marian Harkin (ALDE). – Mr President, everybody has a different reason for Brexit. For some, it is globalisation, too much trade; for others, we need more trade, we need to open more markets. For some, it is the democratic deficit; for others we need ever-closer union. For some, it is all those rules from Brussels which hamper business, disrupt agriculture and annoy citizens; for others, we need more rules to protect the environment. We need to enhance health and safety at work, and we need to clamp down on tax evasion by multinationals.
In truth, it is a combination of all of those things, but if there is a common thread, it is that, for one reason or another, people in the UK were not convinced that the EU was a positive project that they wanted to be part of.
There are no easy answers, but that is our challenge in the EU. In my opinion, we can reconnect to citizens if we put Social Europe and Economic Europe side by side, and if the EU is seen as a lever that will reduce inequalities, both between and within Member States. Now, more than ever, we sink or we swim together.
Daniel Hannan (ECR). – Monsieur le Président, la Grande-Bretagne a voté contre la bureaucratie de l'Union européenne. Le Royaume-Uni n'a pas voté contre l'Europe. Nous ne quittons pas nos alliés. Nous demeurons engagés pour la sécurité, la prospérité et le succès de ce continent.
Il faut comprendre que, sur plus de 17 millions de citoyens qui ont voté pour la sortie, à peine un quart soutiennent le UKIP. La plupart d'entre eux veulent préserver des relations commerciales, diplomatiques et militaires étroites avec nos amis. Ils veulent simplement retrouver le droit de décider eux-mêmes de leurs propres lois.
Je souhaite vivement qu'au moment où le Royaume-Uni tisse des liens avec des continents plus lointains, nous restions engagés aux côtés de nos partenaires européens dans leur succès économique, vital pour le nôtre. Vous allez perdre un mauvais locataire, et gagner un bon voisin.
Le Président. – Mes compliments, Monsieur Hannan, pour votre maîtrise de la langue française et aussi pour la prononciation française, très bien. J'attends la prochaine intervention en langue française.
Krisztina Morvai (NI). – A Brexitről sokféleképpen lehet gondolkodni, de egy tény: a britek történelmet csináltak. És ezt a történelmi pillanatot, ezt a történelmi helyzetet más nemzeteknek, más országoknak, más államoknak is kötelességük kihasználni. Nekünk, magyaroknak pl. arra, hogy 12 év után levonjuk azt a tanulságot, hogy becsapás áldozatai lettünk, a csatlakozási szerződésünket újra kell gondolni. Asztalhoz kell ülnünk és újratárgyalni ezeket a feltételeket, különösen is a termőföld kérdését. A termőföldnek, a magyar termőföldnek magyar kézben kell maradni! Olyan tartalommal kell újraszabályozni a csatlakozásunkat, hogy külföldi EU-s állampolgár vagy bármilyen más állampolgár Magyarországon termőföldet semmilyen jogcímen nem szerezhet. Most már látjuk a rossz csatlakozási feltételek következményeit, azt, hogy teljes megyék kerültek külföldi kézre – ezt meg kell akadályozni. Köszönjük a briteknek, hogy olyan helyzetet teremtettek, hogy formálói lehetünk mi is a saját történelmünknek.
Monica Macovei (ECR). – Domnule președinte, am votat împotriva acelei rezoluții și a fost șocant să văd că, la trei zile după acest referendum, o parte din acest Parlament s-a grăbit să-i spună Marii Britanii să iasă cât mai repede din Uniunea Europeană. Readuc aminte că Marea Britanie este singura care decide când depune și dacă depune această cerere de ieșire.
Nu trebuie să se ia decizii pe bază de emoție, așa cum foarte bine a spus reprezentanta Consiliului, când am discutat rezoluția, ci trebuie să așteptăm ca mințile să se limpezească, cei din Marea Britanie să negocieze, repet, cu mințile limpezi și clare, așa încât să rămână împreună, pentru că este o dramă ce se întâmplă. S-a rupt în patru-cinci bucăți Marea Britanie – mă refer acum și la celelalte țări, la Irlanda și la celelalte.
Important este semnalul votanților. Votanții ne-au spus, nu numai din Marea Britanie. Știm foarte bine că avem oameni din toată Uniunea Europeană, a căror încredere în Uniune a scăzut foarte mult. De ce? Pentru că suntem multe instituții, pentru că avem o birocrație excesivă, pentru că nu avem răspunsuri la situații de criză. Asta trebuie să reformăm, nu, de exemplu, propunerea Președintelui Schulz, care zice: „pe lângă Parlamentul ăsta, să mai facem încă unul, format din parlamentele naționale”. Hai să reducem, nu să înmulțim.