Bruno Gollnisch (NI). – Monsieur le Président, merci de votre équité, merci de me donner la parole pour une minute sur le fondement de l'article 166 de notre règlement, que vous avez invoqué tout à l'heure contre un de nos collègues, dont je ne partage pas nécessairement les propos et qui n'est pas du tout du même parti politique que moi.
Je voudrais juste, Monsieur le Président, vous faire observer que l'article 166 vous donne le droit de sanctionner un député qui perturbe gravement la séance, c'est-à-dire, par exemple, qui empêche ses collègues de parler, qui gesticule et qui, malgré des rappels à l'ordre, persiste dans un comportement perturbateur – cela m'est arrivé, par exemple, une fois dans ce Parlement –, mais en l'occurrence, cet article ne vous donne aucun droit de censurer les propos d'un député, seraient-ils scandaleux, seraient-ils indécents. Si vous vous mettez sur ce pied-là, il y aura beaucoup de travail. Et quand je serai président du Parlement, peut-être trouverai-je indécents les propos de tel ou telle de mes collègues. Je crois que ça n'est pas un respect de la liberté que doivent conserver les parlementaires que de sanctionner, comme vous le faites maintenant de façon régulière, des députés simplement pour leurs propos.
Der Präsident. – Jetzt passen Sie mal auf, Herr Gollnisch! Der Abgeordnete Korwin-Mikke hat in der letzten Sitzung hier in diesem Hause gesagt, die Flüchtlinge, die hierher kämen, seien der Jauchekübel, den Afrika über Europa ausschüttet. Das ist der Grund für die Sanktion, und ich bleibe dabei, dass die gerechtfertigt ist.