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Utorok, 13. septembra 2016 - Štrasburg Revidované vydanie

2. Výsledky samitu G20 (rozprava)
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  Puhemies. – Esityslistalla on seuraavana neuvoston ja komission julkilausumat G20-huippukokouksen tuloksista (2016/2769(RSP)).

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. – Madame la Vice-présidente, Mesdames et Messieurs les députés, je suis heureux d'être ici au nom du Président Juncker, qui s'adressera à vous demain, pour vous donner mon sentiment sur le résultat du sommet du G20, qui a eu lieu les 4 et 5 septembre à Hangzhou en Chine.

L'Union européenne était représentée comme toujours par le Président Juncker et par le président du Conseil, Donald Tusk, que j'ai eu le plaisir d'accompagner, compte tenu de l'agenda fortement économique du sommet et du fait que le commissaire aux affaires économiques et financières accompagne toujours le président de la Commission au sommet du G20.

Ce fut l'occasion pour la Chine de faire preuve, d'abord, d'un très grand sens de l'organisation – on n’en doutait pas – mais aussi d'une responsabilité globale qu'elle assume dorénavant en tant qu'acteur clé de l'économie mondiale.

Pour le G20 dans son ensemble, ça a été l'occasion de démontrer, après des années de crise, que nous pouvons prendre des décisions politiques plus offensives pour assurer une croissance durable à long terme et rétablir la confiance. Je pense que, dans un contexte de questions, ce défi était important, et il a été relevé.

Nous avons présenté une série de dossiers sur lesquels l'Union européenne est à la pointe. Je pense à tout ce qui va dans le sens d'une stratégie de croissance globale, dans l'idée de poursuivre les réformes structurelles, mais aussi de se positionner comme un exemple dans le domaine de la fiscalité, de la lutte contre l'évasion fiscale et d’être un promoteur du commerce international et un défenseur de l'investissement.

Ces thèmes étaient d'ailleurs les priorités pour les principaux dirigeants mondiaux.

Notre stratégie a été de montrer que notre triangle européen – investissement, réformes structurelles, finances publiques responsables – fonctionne, mais nous devons poursuivre sur cette voie pour garantir un changement qui soit durable et positif à long terme.

Vous pourriez m'accuser de complaisance pour ces propos. Non, il y a pas de quoi faire preuve de complaisance, ça a été dit et redit lors de la plupart des interventions au cours de nos deux jours à Hangzhou comme un appel à agir d'urgence pour fournir des résultats tangibles pour nos citoyens qui les attendent.

Nos grandes économies sont très étroitement liées, et la croissance mondiale qui est lente fait face, on le sait, à de multiples obstacles. Le risque d'un cercle vicieux était bien identifié: faible croissance de la productivité, inégalités allant également croissant, le tout provoquant une réponse populiste – nous n'en avons pas le privilège – qui à son tour freine les réformes et, par conséquent, ralentit encore plus la croissance et ainsi de suite.

Le G20 a donc décidé d'utiliser tous les outils politiques – outils monétaires, outils budgétaires ou outils structurels – pour stimuler la croissance et privilégier les efforts pour mettre en place les réformes. Une coopération a également été lancée sur l'innovation et sur l'économie numérique pour augmenter la productivité et la croissance à long terme.

En outre, les dirigeants réunis au G20 ont délivré un message fort: après une période de longue crise, il faut penser à l'avenir; les bénéfices de la croissance, de la mondialisation, de l'innovation doivent être appréciés par tous, pas seulement par un groupe de quelques privilégiés.

Pour la première fois, et cela fait maintenant un certain nombre d'années que je participe à ces sommets, un concept a fait irruption dans le débat public, et c'est heureux. Il s’agit du concept d'inclusion, principe fondamental qui devrait être observé en mettant davantage l'accent sur les compétences, sur la protection sociale, mais aussi sur la définition des politiques budgétaires commerciales et autres qui doivent prendre en compte ce paramètre de croissance inclusive.

Les priorités de cette Commission, comme celles du G20 sont, vous le savez, déjà tournées vers la justice sociale.

Le commerce était aussi à l'ordre du jour. Le commerce international est un moteur pour les emplois, la croissance et le développement. C'est la raison pour laquelle nous sommes préoccupés par la croissance atone du commerce mondial et c'est aussi la raison pour laquelle nous continuons à défendre vigoureusement le libre-échange contre les tentations protectionnistes qui se font jour.

Mais la Commission a aussi beaucoup insisté sur le fait que le libre-échange doit être équitable pour avoir le soutien de nos peuples et de ce Parlement. Être favorable au libre-échange, ce n’est pas être favorable au libre-échange quelles qu’en soient les conditions, quels qu’en soient les termes, sans réserve ni régulation.

Le G20 joue un rôle essentiel dans le soutien à un système de commerce multilatéral qui soit solide et fondé sur le respect des règles. Nous avons largement insisté sur cet aspect dans nos discussions au G20 et le président de la Commission s'est personnellement engagé dans un combat qui, je le sais, tient à cœur à ce Parlement: la défense des intérêts de l'industrie européenne de l'acier et des travailleurs touchés par un contexte de surcapacité mondiale et, disons-le aussi, de surcapacités chinoises.

C'est d’ailleurs une question sur laquelle un pas important a été fait, à Hangzhou, avec l’accord G20, pour former un forum mondial sur la capacité de l'acier avec l'appui de l'OCDE et bien sûr l’approbation de la présidence chinoise.

Une fiscalité internationale équitable, voilà une autre condition essentielle pour restaurer la confiance de nos citoyens dans l’économie mondiale et pour permettre aussi au gouvernement de fournir les investissements et les services qui sont si nécessaires à nos économies.

Toutes les entreprises, je ne cesse de le dire ici, en ma capacité de commissaire chargé de la fiscalité, doivent payer leur juste part d'impôts dans les pays où elles réalisent leurs profits. Vous savez que l'Union européenne est à la pointe de ces efforts et qu'elle a déjà adopté l'an dernier plusieurs propositions très ambitieuses.

Nous avons été encouragés de voir l'ensemble des pays du G20 à nouveau fermement et fortement engagés non seulement à mettre en œuvre les accords passés, mais aussi à aller plus loin dans le sillage de l’affaire des Panama Papers, qui continue, c'est vrai, de peser sur les esprits. Le G20 a donc convenu de mettre en place une liste des juridictions non coopératives pour le prochain sommet de 2017 et d'envisager des mesures défensives en cas de non-conformité. Cette liste internationale du G20 est complémentaire de la liste que l'Union européenne, elle-même, s'apprête à lancer et qui doit également être opérationnelle en 2017, avec les problématiques qui sont complémentaires et qui, je crois, s’emboîtent bien.

En ce qui concerne la lutte contre le financement du terrorisme, le G20 continuera à diriger les travaux du GAFI. Les dirigeants ont appelé à une mise en œuvre rapide et résolue de sa nouvelle stratégie contre le financement du terrorisme et pour le renforcement de la coordination avec ceux qui ne participent pas à la task force, et particulièrement les pays vulnérables.

La réunion de Hangzhou a également permis de discuter de la réforme de la régulation financière, qui, je le rappelle, a été une initiative phare du G20. L'accent est maintenant mis sur la mise en œuvre cohérente des réformes convenues, tels que le cadre de Bâle III et sa finalisation pour la fin de 2016.

La présidence chinoise a aussi renforcé les discussions sur l'architecture financière internationale. Nous savons qu'il y a risque continu pour l’économie mondiale. L'accord unanime de maintenir un FMI fort avec des ressources suffisantes constitue un résultat appréciable.

L'an dernier à Antalya, nous avions appelé le G20 à reconnaître la crise des réfugiés pour ce qu'elle est: un défi mondial qui exige une réponse mondiale. Avec l'aide de ce Parlement, l'Union européenne a mis en place un ensemble complet de mesures pour gérer cette crise, mais nous ne pouvons relever ce défi que si la communauté internationale dans son ensemble fait des efforts coordonnés.

Nous avons tenu un message clair à l’égard de nos partenaires du G20, à savoir que nous souhaitons que le niveau de solidarité entre les nations nécessaire pour résoudre ce problème, qui est toujours manquant, fasse maintenant son émergence. La réponse suscite un optimisme résolu mais aussi prudent. Les membres du G20 ont déclaré qu'ils étaient prêts à partager le fardeau de la crise des réfugiés, appelant spécifiquement à une aide financière accrue et à la réinstallation des réfugiés.

La coopération du G20 pour soutenir le développement, la sécurité alimentaire, en particulier en Afrique, est aussi importante du point de vue du contrôle des flux migratoires.

Le sommet a aussi été l'occasion pour le G20 de réaffirmer son engagement envers l'accord de Paris. Le rythme des ratifications est bon et il est maintenant très probable que le seuil de l'entrée en vigueur de l'accord – je parle de la COP 21 – sera atteint cette année.

Le principal message de l'Union européenne aux membres du G20 à cet égard est qu'ils doivent agir maintenant tout aussi rapidement pour mettre en œuvre cet accord.

Bien sûr, vous vous en doutez, de nombreux dirigeants présents au sommet voulaient entendre la réponse des européens au référendum du Royaume-Uni.

Le Président Juncker a tenu à les rassurer, leur disant que nous étions prêts à y faire face, une fois que le gouvernement britannique aura communiqué ses intentions. Vous savez que la Commission a nommé son négociateur, mon compatriote, prédécesseur au poste de commissaire français, Michel Barnier. Nous souhaitons construire un nouveau partenariat avec la Grande-Bretagne qui fonctionne pour tout le monde. Une formule me vient toujours à l'esprit, et elle est d’ailleurs partagée avec le gouvernement britannique: la Grande-Bretagne, c'est son choix, ne sera plus, après cette négociation, un pays membre de l’Union européenne mais elle restera une nation européenne tout à fait décisive pour toute une série de politiques que nous avons à mener ensemble.

Dans le même temps, le président a souligné qu'il y avait beaucoup de choses que l’Union européenne des 27 pourrait réaliser ensemble. C'est cela notre objectif pour l'avenir et c'est dans cet esprit que le Président s’adressera ici à l'Assemblée, demain, pour son discours sur l'état de l'Union, parlant à la fois de l'Europe des 28, qui est la nôtre, de l'Europe des 27, qui est notre avenir, et de l'Europe des 19, celle de la zone euro, qui est le cœur battant de l'Europe.

Mais je ne veux pas anticiper sur ce qu'il vous dira, je pense que ce sera un moment important pour la Commission, pour le Parlement, pour l'Union européenne, avant la réunion des dirigeants des 27, qui se tiendra à Bratislava le 16 septembre.

Voilà les quelques éléments que je voulais vous présenter. Je ne voudrais pas être plus long, je pourrai revenir plus tard sur cette réunion du G20, qui a été je crois, encore une fois organisée d’une manière impressionnante par la Chine, très bien conduite par le président chinois, avec des résultats, nombreux, qui vont tout à fait dans le sens de ce que l'Union européenne pouvait en attendre.

 
  
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  Françoise Grossetête, au nom du groupe PPE. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, il est regrettable que le Conseil soit absent pour parler de ce dernier sommet du G20, qui a été riche en déclarations de principe, mais qui n'a pas convaincu sur le plan des faits.

On peut se réjouir – M. le commissaire nous l'a expliqué – que l'Europe soit parvenue à imposer son agenda en matière économique. La feuille de route adoptée au sommet recoupe en effet une grande partie des priorités qui sont proposées par notre groupe du Parti populaire européen et qui guident notre travail depuis des mois, c'est-à-dire la justice, l'équité fiscale, pour lutter contre les inégalités – vous en avez parlé –, la promotion des échanges commerciaux dans le cadre d'une mondialisation régulée et une stratégie de croissance basée sur la relance de l'investissement et les réformes structurelles.

On pourrait dire aussi qu'il y a une petite victoire sur la question de la surproduction d'acier au niveau mondial, puisqu'elle a pu être enfin mise sur la table et qu'il n'est pas anodin que ce sujet ait été discuté en Chine, pays dont les subventions alimentent un dumping insupportable, qui accable l'industrie sidérurgique européenne.

Malgré ces avancées, je regrette que beaucoup d'autres sujets cruciaux n'aient été abordés qu'à demi-mot, voire pas du tout. Parmi ceux-là, la crise des réfugiés. Vous en avez parlé, Monsieur Moscovici, mais, s'il faut être optimiste, je crois que cela reste quand même très limité. Le changement climatique: bien sûr, il y a eu annonce sur la ratification de l'accord de Paris de la part des États-Unis et de la Chine. Néanmoins, nous attendons les faits. Il y a aussi la guerre en Syrie. Je citerai également un autre sujet, évoqué en quelques lignes dans le communiqué final. Il s'agit de la lutte conte l'antibiorésistance: aucun engagement concret n'a été pris, alors qu'il s'agit là d'un des plus grands fléaux de santé publique de notre siècle.

Face à des enjeux qui appellent une réponse d'envergure, on retient finalement peu de choses de ce sommet. Même la volonté affichée de lutter contre les populismes, si elle est positive, ne parvient pas à nous rassurer entièrement.

Les promesses n'engagent que ceux qui les croient, dit-on. Espérons néanmoins que ces promesses formulées à ce G20 engagent aussi ceux qui les ont faites, sans quoi ce sommet n'aura servi qu'à une chose: démontrer une fois de plus la puissance de la Chine, qui s'impose pour le meilleur et pour le pire, comme un acteur international incontournable.

 
  
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  Ivan Korčok, President-in-Office of the Council. – Madam President, I am grateful for the invitation to discuss the outcome of the G20 Summit which took place last week in China and where the European Union was represented by President Tusk and President Juncker.

G20 leaders discussed various topics of global importance and, crucially, issues on which the G20 should provide leadership. I will focus on issues which I find are of particular relevance from the point of view of the Council, including migration, the global economy, trade, taxation and climate.

Let me start with an issue which is very high on our agenda, namely the management of migration. I consider the G20’s recognition of the current crisis as an issue of global concern to be a very positive signal. The EU has stated in international forums on various occasions that migration requires efficient and coordinated action and it calls for all stakeholders to take responsibility in a spirit of partnership and burden sharing. The EU and its Member States are fully assuming their responsibilities, but expect other partners, namely our G20 partners, also to do their part.

The communiqué by G20 leaders is a step in the right direction, as it calls for scaled-up support to refugees and host communities. The EU will certainly use the opportunity of the forthcoming New York summit on refugees and migration, which you will discuss with High Representative Mogherini later today, to take the G20 conclusions forward and pursue more equitable sharing of responsibility for what is clearly a global challenge.

My second point is the global economy. G20 leaders in China pointed to the progressing global economic recovery, while recognising that growth was still weaker than desirable and that downside risks remained. Challenges originating from geopolitical developments were also mentioned. Accordingly, leaders declared their determination to use all policy tools –monetary, fiscal and structural – individually and collectively to achieve the intended growth. Importantly, there was the recognition that growth needs to be inclusive in order to ensure that it serves the needs of everyone and benefits all countries and people so that no one is left behind. This is recognised in the Hangzhou Action Plan, which summarises the main commitments by G20 members.

The G20 summit also made a strong case for international trade as a driver of global economic recovery. To this end, G20 leaders committed to strengthening an open world economy by working towards trade and investment facilitation and liberalisation. The establishment of the G20 Trade and Investment Working Group is an important step in this regard. The G20 reaffirmed its commitment to the multilateral trading system, with the WTO at its core, and to advancing the post—Nairobi work in the WTO, including the outstanding issues of the Doha Development Round, with a view to achieving positive outcomes at the next WTO Ministerial Conference in 2017.

I also welcome the G20 commitment to ratifying the Trade Facilitation Agreement by the end of this year and its call for other WTO members to do the same. The EU, for its part, has already ratified. However, we need to recognise that anti-globalisation sentiment and opposition to trade are increasing. The G20 therefore emphasised the need to communicate the benefits of trade and open markets more effectively and to ensure that the benefits of trade are spread more widely. It also recognised the structural problems caused by excess capacity in some industries, most notably in the steel sector, and agreed that this required a collective response. G20 leaders therefore agreed to establish a global forum on steel access capacity, which should report to the relevant G20 Ministers in 2017.

Let me mention two more issues. Taxation is another priority that the EU shares with the G20. I particularly welcome the establishment of the G20/OECD Inclusive Framework for the implementation of the Base Erosion and Profit Shifting initiative (BEPS) as well as its first meeting in Kyoto. The EU has pioneered BEPS implementation with the recent adoption of the Anti-Tax Avoidance Directive (ATAD), but timely, consistent and widespread implementation of the BEPS package at global level remains critical in order to establish an international level playing field and avoid further loopholes.

I am also satisfied with the endorsement of the proposal for objective criteria to identify non-cooperative jurisdictions with respect to tax transparency and with the objective to prepare, by July 2017, a list of jurisdictions that have not yet sufficiently progressed towards a satisfactory level of implementation, as well as to consider defensive measures against them.

Following the adoption of conclusions on taxation last May, the Council has already started to determine, on the basis of a first screening by the Commission, non-cooperative third country jurisdictions with which dialogues should begin during the course of next year. The objective is to establish an EU list of such jurisdictions and explore defensive measures at EU level, in the tax as well as in the non-tax area, to be endorsed by the Council by the end of this year.

Finally, the G20 Summit reaffirmed the commitment of its members to sustainable development and strong and effective action to tackle climate change. The G20 leaders are committed to countries’ ratifying and implementing in a timely fashion all aspects of the Paris climate agreement, including financial assistance for developing countries. In particular, the G20 supported efforts to enable the Paris Agreement to enter into force by the end of 2016.

 
  
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  Alessia Maria Mosca, a nome del gruppo S&D. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, riglobalizzazione, condivisione delle regole e inclusione: sono queste le parole chiave del G20, che vanno ora però implementate per non restare parole vuote.

Riglobalizzazione, perché abbiamo il dovere, come Unione europea, prima di tutto, di dare vita a una nuova globalizzazione che valuti l'impatto dei fenomeni globali, gli accordi commerciali, la rivoluzione digitale, i flussi migratori e introduca correttivi adeguati per non lasciare nessuno ai margini. Condivisione, perché abbiamo bisogno di regole e di fiducia tra i partner. L'istituzione di un forum che controlli gli eccessi di capacità, a partire dall'acciaio, è un primo segnale positivo. Infine inclusione, perché tutti ne siano parte e facciano la propria parte. Significativamente per la prima volta questo vertice riconosce l'importanza dell'inclusione delle donne come driver di crescita.

Davanti ai fallimenti della vecchia globalizzazione offrire una risposta protezionistica è tanto facile quanto dannoso. Sta a noi avanzare una proposta nuova, che tenga il mondo connesso senza lasciare nessuno indietro.

 
  
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  Sander Loones, namens de ECR-Fractie. – In het communiqué van de G-20-leiders lezen we dat de wereldeconomie zich herstelt. Al kan je tussen de lijnen lezen dat men daar toch wat aan twijfelt. Men vraagt tegelijk om meer overheidsinvesteringen en als ik dan de weekendkranten lees, dan staat daar: “Eindelijk, het beleid van besparingen heeft gefaald. Het is tijd om iets anders te proberen.” Dat was trouwens ook de lijn van de zes Zuid-Europese landen die vrijdag op de koffie zijn geweest bij meneer Tsipras in Athene. Met alle respect, maar de waarheid heeft haar rechten. De globale schulden zijn sinds 2008 niet gedaald. Integendeel, de schulden zijn toegenomen bij de bedrijven, bij de banken, bij de huishoudens en zeker ook bij de overheden. De totale schuld in de wereld bedraagt momenteel 200 biljoen euro. Dat is meer dan drie keer de totale wereldeconomie. Laat ons alsjeblieft dus geen blaasjes wijsmaken. Meer investeringen oké, maar dan zullen we ook eerst moeten besparen om die investeringen mogelijk te maken.

 
  
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  Pavel Telička, on behalf of the ALDE Group. – Madam President, thank you for the debriefing that we received. I do not want to reiterate what has been said, and I think there are a number of important points. The reconfirmed commitment to growth, innovation, facilitation of investment and liberalisation of free trade is, of course, highly relevant. I also appreciate that China committed itself to free trade and to fight protectionism, and of course the decision to set up a global monitoring entity for the over-production of steel is highly relevant, especially nowadays for Europe.

In this respect it would be interesting to know from the Commissioner what will precede the work at multilateral level, how we are going to perceive it and whether the Commission has already considered the technicalities.

I would like a bit more information on two points. On refugees, to which the Minister devoted some time, I think that the recognition of the problem might not be entirely sufficient. Secondly, we know that Putin met Obama on the sidelines of the summit and that a deal has been brokered on a ceasefire but I wonder why we do not have anything in the conclusions from the G20 summit. I think that, both on the refugee crisis and on this, this does not send the best signal.

However, my main point is the following: while there is a recommitment to free trade, I wonder how credible the EU is in reconfirming this with its international partners if, at the same time, while on the one hand we are talking multilateral liberalisation, bilateral agreements and so on, we have, on the other, voices in Germany, France and elsewhere in Europe saying that the Transatlantic Trade and Investment Partnership – an important free trade agreement – is basically dead.

We know what the Commission had to say but I wonder how the Council, and how the Presidency, will react on the issue, because this is definitely a hit to the credibility of the European Union.

 
  
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  Δημήτριος Παπαδημούλης, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL. – Κύριε Moscovici, κύριε εκπρόσωπε του Συμβουλίου, στην Κίνα είδαμε ενδιαφέρουσες διακηρύξεις στο τέλος της συνάντησης του G20. Αλλά οι πολίτες ζητούν έργα χειροπιαστά όχι λόγια. Μετρήσιμο αποτέλεσμα και όχι απλά μια ανούσια ρητορική. Για παράδειγμα, στο θέμα της φοροδιαφυγής: ήταν σωστή η απόφαση της Επιτροπής για την φορολόγηση της Αpple, για την εκτεταμένη της φοροδιαφυγή στην Ιρλανδία. Έργα χρειαζόμαστε. Σωστά επισημάνατε, κύριε Moscovici, ότι χρειάζεται παγκόσμια συνεργασία στο προσφυγικό. Αλλά μπορεί η Ευρώπη να δίνει το παράδειγμα σε αυτό το θέμα, όταν η ίδια η ευρωπαϊκή συνεργασία δεν υλοποιείται, και έχουμε κράτη μέλη που αρνούνται να δεχθούν και να εφαρμόσουν τις αποφάσεις για αναλογική κατανομή των προσφύγων; Όταν ακόμη από τους 400 ειδικούς έχουν σταλεί λιγότεροι από 40 στη χώρα μου, την Ελλάδα, που σηκώνει ένα τεράστιο βάρος, για να βοηθήσουν στις διαδικασίες καταγραφής των προσφύγων;

Επιπλέον, όσον αφορά τις επενδύσεις και τη φοροδιαφυγή: η φοροδιαφυγή μόνο στην Ευρωπαϊκή Ένωση είναι 7 φορές μεγαλύτερη από τον ευρωπαϊκό προϋπολογισμό για το 2016, ανερχόμενη σε 1 τρισεκατομμύριο ευρώ τον χρόνο. Χρειαζόμαστε λοιπόν αποτελεσματικά έργα και όχι απλώς λόγια και περιμένω από τον εκπρόσωπο του Συμβουλίου να μας εξηγήσει στη δευτερολογία του, μαζί με όσα θα μας πει, γιατί σε μια τόσο σημαντική συνάντηση άργησε να έρθει.

 
  
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  Reinhard Bütikofer, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin, sehr geehrter Vertreter des Rates, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich bin dem Vertreter des Rates ausdrücklich dankbar dafür, dass er zu spät gekommen ist, weil uns das die Gelegenheit geboten hat, zu Beginn in voller Schönheit zur Kenntnis zu nehmen, wie Herr Kommissar Moscovici beim Bullshit-Bingo brilliert. Herr Moscovici hat gesagt, man hat sich erfolgreich darauf verständigt, dass man langfristig nachhaltiges Wachstum gewährleisten werde. Er hat gesagt, Europa habe eine Spitzenposition beim Wachstum. Er hat gesagt, die Kommission habe völlig zu Recht und erfolgreich auf die Priorität des Sozialen gesetzt. Herr Moscovici, Sie haben völlig Recht, wenn Sie sagen, man kann nicht der Meinung sein, Sie wären selbstgefällig. Sie sind nicht selbstgefällig, Sie berichten aus einem Paralleluniversum!

Sie haben gesagt, die Ergebnisse des Gipfels in Hangzhou würden den Erwartungen der EU vollständig gerecht. Das ist das Erbärmlichste, was man sagen kann, denn das heißt, business as usual ist für die EU gut genug. Wenn man von einigen kleinen Fortschritten absieht, wie zum Beispiel dem Stahlforum für Überkapazitäten, auf das schon hingewiesen worden ist, oder dass man jedenfalls die Kooperation beim Thema Green Finance nicht beerdigt hat, hat dieses Treffen in Hangzhou wenig Substanzielles gebracht.

Was es aber gebracht hat, ist die Einsicht, dass Europa bei einem solchen globalen Ereignis nur noch die zweite Geige spielt. Im Vorfeld dieses Gipfels ist viel darüber schwadroniert worden, wenn China die Entscheidung des UNCLOS Arbitration Panel nicht anerkenne, würde China als internationaler Paria behandelt. Es ist viel darüber geredet worden, dass Russland in die Ecke gestellt werden solle wegen der Rolle, die es zum Beispiel leider in der Ukraine und auf der Krim spielt. Fakt ist: Davon konnte beim Gipfel überhaupt nicht die Rede sein. China und Russland standen im Zentrum des Geschehens, während die EU auf der zweiten Bank saß. Und ich glaube, wir müssen anfangen, aufzuhören mit der Selbstzufriedenheit, dass business as usual für uns gut genug wäre, wenn wir daran etwas ändern wollen.

Die EU hat es nicht geschafft, das Klimaabkommen zu ratifizieren. Die Amerikaner und die Chinesen haben einen großen act daraus gemacht in Hangzhou. Das zeigt, wie sehr wir hinterherrudern, und Sie, Herr Kommissar, bringen genau die Geisteshaltung zum Ausdruck, die dafür sorgt, dass es nicht besser wird.

 
  
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  David Borrelli, a nome del gruppo EFDD. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, l'ultimo G20 tenutosi in Cina non ha prodotto quei risultati che tutti noi avremmo diritto di aspettarci da un tale incontro di vertice, né quelle decisioni che la gravità della situazione mondiale richiederebbe. Tuttavia, delle posizioni utili a camminare verso un progresso più vero e più condiviso sono emerse e in qualche caso si sono affermate.

Voglio sottolineare i pochi fattori positivi, anziché richiamare quelli problematici, che pur ci sono, soprattutto in termini di omissioni. Ritengo infatti che una realtà come l'Unione europea debba dimostrare una sua capacità progettuale e concreta per essere credibile nel mondo e quindi influire su esso. Vi è in primo luogo il sostegno alla lotta dei cambiamenti climatici. Ora, dopo le ratifiche dell'accordo di Parigi da parte dei principali inquinatori mondiali – penso agli Stati Uniti e alla Cina – l'Unione europea deve fare in modo che non solo tutti gli Stati membri provvedano rapidamente a tale atto ma influire affinché anche i paesi terzi coinvolti facciano lo stesso.

In quest'ottica va anche valutata l'iniziativa sulla green finance e la proposta di incanalare verso soluzioni energetiche pulite una quota significativa dei fondi oggi diretti ai combustibili fossili. In questo senso, ci aspettiamo che la Commissione dia concretezza al progetto di economia circolare. Anche la dichiarazione di costruire un sistema finanziario aperto e resistente che punti su una cooperazione internazionale sul piano della tassazione e della trasparenza finanziaria è un elemento da non lasciar cadere, occorre però che gli si dia concretezza con grande rapidità. Mi auguro che questo Parlamento voglia affrontare questi temi e che la Commissione lo faccia sin da subito con il piano di lavoro 2017.

 
  
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  Janice Atkinson, on behalf of the ENF Group. – Madam President, at the recent G20 meeting my Prime Minister, Theresa May, expressed the UK’s determination to once again be a global leader in free trade. Now that the UK will soon unshackle itself from the EU, it will be able to reach out to its Commonwealth partners, which it could not do before, because of EU restrictions. Africa kept in poverty by aid from this place will instead be able to trade freely again with the UK. India and Australia, representing major markets, have already shown their interest in a free trade deal. China, another huge market, is equally ready to look into a free trade deal with my country. If even a tiny country such as Switzerland has a trade deal with China, then surely the UK can have one as well. And it will. All the while the EU has no trade deal with major markets around the world. You exclude Russia because of your stupid sanctions. I hope my country reopens trade negotiations with Russia and we will continue to have a good relationship with it.

The EU dictates the trade policies of European countries and, unsurprisingly, with meagre results, unless you believe that the few deals that it has managed to negotiate with countries such as Morocco, Papua New Guinea and Algeria are game changers. Of course you do have your secret TTIP negotiations – and how is that going, by the way? Your friend Obama tries to push through TTIP, and that mostly serves the interests of multinationals. It does not serve the people. TTIP will end up in the bin, as the French and German Ministers have already publicly announced that it is dead in the water.

I am not gloating over these failures, but I do want to point out that the EU has a bad track record and has failed the peoples of the EU. Member States have their hands tied behind their backs because an unelected Commission is deciding for you. I bet the UK will have a trade deal with all major economies across the globe before the EU and yes, even with the USA. Obama will soon leave office and a new US government will be more than happy to sign a trade deal with the UK, just like the rest of the world.

 
  
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  Bruno Gollnisch (NI). – Madame la Présidente, que retenir du sommet du G20 en Chine? Il y avait pourtant beaucoup à dire dans le pays des excédents d'acier, des textiles à bas prix qui inondent les marchés mondiaux, avec les conséquences que l'on connaît ici en matière de suppressions d'emplois.

Le président chinois s'est élevé contre toute idée de protectionnisme ou de barrières commerciales. Il défend ses intérêts, mais nous défendons mal les nôtres.

Sur le plan écologique, on a fait grand cas de la signature de l'accord de Paris par les États-Unis et la Chine, mais on apprenait dans le même temps que la Turquie programmait la construction de 80 centrales à charbon et la Chine ne renonce pas à son plan de construction de centrales thermiques jusqu'en 2030.

La situation en Syrie n'a guère progressé, malgré le très fragile et très partiel cessez-le-feu qui est intervenu.

Au G20, on aura beaucoup communiqué, occupé le terrain. On a parlé morale, la main sur le cœur, on a voulu faire avancer la croissance et surtout lutter contre les populismes, comme Mme Grossetête s'en est, à l'instant, félicitée. Le problème, c'est que lutter contre les populismes, c'est de plus en plus lutter contre les peuples.

 
  
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  Daniel Caspary (PPE). – Frau Präsidentin! Es ist schon interessant, zum einen das G20—Abschlussdokument zu lesen und zum anderen die Ausführungen von Rat und Kommission zu hören und sie mit der Realität in Einklang bringen zu wollen. Ich möchte dies nur an vier Beispielen aufzeigen: Seit Jahren wird in der G20 über die Frage von Steuergleichheit und Steuerfairness gesprochen. In der Europäischen Union kommen wir überhaupt nicht voran, und wenn wir nicht wenigstens eine Wettbewerbskommissarin hätten, die jetzt versucht, die Notbremse zu ziehen, weil die Mitgliedstaaten diesen unfairen Steuerwettbewerb immer noch nicht stoppen, dann wären wir auch in Europa noch keinen einzigen Schritt weiter. Von daher ist das, was Kommissarin Vestager macht, aus meiner Sicht zumindest ein kleines gutes Zeichen am Horizont.

Das zweite – Innovationen: Wir sprechen darüber, dass man Innovationen stärken soll. Wenn man sich dann in der Praxis aber anschaut, was wir in Europa machen: Wir sprechen über eine Stärkung von Innovationen zur Finanzierung des Juncker—Plans, nehmen dann Mittel aus dem Breitbandausbau in Europa raus und hängen damit die Räume, für die es besonders wichtig ist europäische Förderung zu bekommen, um nicht von der Zukunft abgehängt zu werden – nämlich unsere ländlichen Regionen – von der Entwicklung ab.

Das dritte, Strukturreformen: auch da viele, viele Erklärungen. Da ist es schade, dass in meinem Land etliche Strukturreformen, die vor zehn, fünfzehn Jahren gemacht wurden, zurückgenommen wurden, aber wenn ich mir andere Staaten anschaue – Frankreich und Italien –, ist zumindest mein Eindruck von außen, dass dort überhaupt keine Strukturreformen vorankommen, sondern faktisch Stillstand herrscht.

Und zum Thema Handel: Da sprechen wir über trade facilitation agreements, wir sprechen darüber, dass wir den Handel verbessern wollen, und sehen dann im Prinzip zeitgleich zu den G20—Gesprächen in China, wie unsere Mitgliedstaaten es schaffen, das gute Handelsabkommen zwischen der Europäischen Union und Kanada wirklich zu beschädigen, indem man es durch die Europäische Kommission zu einem gemischten Abkommen erklären lässt und überhaupt nicht vorankommt, dieses Abkommen weiter zu verhandeln, sondern ganz im Gegenteil; es wird von der Kommission hintertrieben.

Ich wünsche mir, dass nicht nur Erklärungen abgegeben werden, sondern dass versucht wird, diese Erklärungen wirklich in die Tat umzusetzen; hierbei versagt der Rat aus meiner Sicht vollkommen und die Kommission leider in vielen Bereichen.

 
  
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  Victor Boştinaru (S&D). – Madam President, the G20 summit in Hangzhou was a successful one, and I would like to say a few words to congratulate China for the way it was organised and presided over.

The S&D Group certainly welcomes the decisions in key sectors such as fair taxation, the refugee crisis and terrorism, and also the commitments to solve the problem of over- production, especially in the steel sector. But, as we know, it is one thing taking a decision and a totally different one putting it into practice.

We are very happy about the stance taken by the Commission against Apple in Ireland because, for the S&D Group, fair taxation is a key element in a wealthy and competitive economy. It is evident, however, that, alongside the measures to be taken at EU level, we need to act globally in order to make sure that the rules are binding for all. This is where Europe should assume its own responsibility as an important actor in the international community.

One key message, deriving from the G20 summit and more generally from the global economic situation, is that we need more growth, and that we cannot expect only developing countries to be the ones leading the process. The EU needs to do more in order to re-launch growth in the economy and to create more jobs, with more flexibility and more investment.

The G20 was also an occasion for the US and China to ratify jointly – and I would underline the symbolic importance of that ‘jointly’ – the Paris Agreement on climate change. This is an area in which Europe had always taken the lead but, at least this time, the United States and China got there first. They are the two biggest world polluters, so maybe this is equally a sign of world change. Europe should draw its own lessons because no EU Member State has ratified the Paris Agreement, and this is once again the difference between nice speeches and the action which is so necessary for European citizens and for the survival of the European project.

 
  
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  Νότης Μαριάς ( ECR). – Κυρία Πρόεδρε, το κυριότερο συμπέρασμα από τη σύνοδο των G20 είναι ότι οι παγκόσμιοι ηγέτες απέφυγαν να αντιμετωπίσουν την αναγκαιότητα για δίκαιη κατανομή του παραγόμενου πλούτου και για καταπολέμηση της φτώχειας και της ανεργίας που πλήττει τον πλανήτη. Η καταπολέμηση της παγκόσμιας φτώχειας γίνεται επιτακτική, όχι μόνο για λόγους ηθικής τάξεως, αλλά επίσης επειδή το χτύπημα της φτώχειας θα ενισχύσει σε τεράστιο βαθμό την ενεργό ζήτηση. Επιπλέον, πρέπει να αντιμετωπιστεί το φορολογικό ντάμπινγκ, η φοροδιαφυγή και η φοροαποφυγή των πολυεθνικών, καθώς επίσης και το παγκόσμιο χρέος, το οποίο έχει εκτοξευθεί στα ύψη. Οι G20 παρέπεμψαν στις καλένδες τα μέτρα για την προσφυγική κρίση και για την αντιμετώπιση των προβλημάτων της ευρωπαϊκής χαλυβουργίας. Για το προσφυγικό, το μόνο που έκαναν οι G20 ήταν να εκφράσουν απλά ευχολόγια, χωρίς όμως να αναλάβουν συγκεκριμένες δεσμεύσεις και να επωμιστούν το αντίστοιχο βάρος. Τέλος, αντί να λάβουν μέτρα για την προστασία της ευρωπαϊκής χαλυβουργίας και των εργαζομένων της, αποφάσισαν απλά τη δημιουργία ενός φόρου, και το ζήτημα της λήψης μέτρων κατά της Κίνας, η οποία δημιουργεί το πρόβλημα στην παγκόσμια χαλυβουργία, απλά παραπέμφθηκε στο μέλλον.

 
  
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  Jasenko Selimovic (ALDE). – Fru talman! G20-toppmötet hade en väldigt ambitiös rubrik: På väg mot en innovativ, vital, sammankopplad och inkluderande världsekonomi. Jag var glad över att globala ledare förstod att dagens omfattande utmaningar kräver en sådan ambition.

Dessvärre stannade det goda vid rubriken. Slutdeklarationen innehåller inte ett enda bindande åtagande och är snarare ett bevis på att de 20 mäktigaste ekonomierna inte vet hur de ska komma överens om hur de ska lösa dagens utmaningar. För hur ska man annars tolka följande mening:

“We support efforts to promote voluntary knowledge diffusion and technology transfer on mutually agreed terms and conditions.”

Allvarligt talat! Inte ett enda ord överhuvudtaget om vem, när, hur, med vilka. Vi lever i en tid av enorm populism. Vi behöver desperat tillväxt för att röra oss från den främlingsfientliga fläck som vi har fastnat i. Vi behöver hantera flyktingkrisen, Syrien, Ryssland, klimatet, epidemier, rasism – och det enda som de 20 mäktigaste ekonomierna kommer överens om är voluntary knowledge diffusion. Seriöst!

Kolleger, G20-mötet demonstrerar avsaknaden av gemensamma nämnare och visar att EU- och G20-ledarna inte är vuxna uppdraget. Då är det inte så konstigt att väljarna röstar på populister som lovar guld och gröna skogar. Vi behöver konkreta åtgärder, mätbara resultat, rimliga och genomtänka svar på dagens utmaningar och beslutsamhet att bemöta dem. Det är bara så man kan vinna väljarnas förtroende.

 
  
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  Miguel Viegas (GUE/NGL). – Senhora Presidente, esta reunião do G20 – mais uma –representa um verdadeiro hino à hipocrisia. Perplexos perante os resultados desastrosos das suas políticas, os países do G20, representando mais de 80 % da riqueza mundial, propõem-nos mais uma tentativa para resolver a quadratura do círculo.

Desta forma, procura-se conciliar o crescimento económico, a desregulamentação do comércio internacional e as questões climáticas, tudo devidamente embrulhado com justiça social. Naturalmente estas piedosas declarações poderão iludir muita gente durante algum tempo, mas não poderão enganar toda a gente para todo o sempre.

A instabilidade financeira, a corrupção, as desigualdades sociais e o próprio aquecimento do planeta representam outras tantas faces das políticas neoliberais ao serviço do grande capital internacional.

Não serão dois ou três ou até vinte países ricos a resolver os problemas da humanidade, serão os povos em luta na construção de uma alternativa progressista e anticapitalista, capaz de dar resposta aos graves problemas do planeta em benefício dos trabalhadores e dos povos e não em favor de um punhado reduzido de multimilionários.

 
  
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  Patrick O'Flynn (EFDD). – Madam President, it is good that countries meet to talk things through. It is even good that the EU – for so long as it exists – tags along for the ride. But let us be clear: summits in China are not going to solve the key problems facing Europe, namely economic stagnation and the social disruption caused by uncontrolled, irregular and large—scale immigration from Africa and Asia.

So long as the euro remains, growth across its members will be weak. We have had 15 years to find this out and every year provides us with more evidence. On migration, Mrs Merkel seems to expect all the Schengen countries to clear up her mess, and Mr Juncker thinks national borders should be abolished altogether. The EU’s representatives will keep going to G20 summits but every year they will be pushed a little further out to the fringes in the family photograph. The awkward truth is that, with every passing year, the failing EU and its members count for less in the world.

Mr Moscovici is right to say that the UK will remain a decisive European country in the years ahead. I very much hope that it can be a beacon for Europe, encouraging other European countries to take back control of their politics at a national level and make good use of the extra social solidarity that the nation-state provides. Only by harnessing this can European voices command the influence in the world that our great continent deserves.

 
  
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  Barbara Kappel (ENF). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, geschätzter Vertreter des Rates! Am 4. und 5. September fand das 11. Treffen der Regierungschefs der Gruppe der 20 wichtigsten Industrie- und Schwellenländer in Hangzhou in China statt. Im Zentrum der Beratungen stand der Aufbau einer innovativen, gestärkten, vernetzten und inklusiven Weltwirtschaft. Gefordert wurde ein Aktionsplan zur Ankurbelung der schwachen Weltwirtschaft. Dieser Aktionsplan wird dringend notwendig sein, wenn wir sehen, dass in Europa die Investitionen immer noch nicht das Vorkrisenniveau erreicht haben, wir allein in Europa eine Investitionslücke von 400 Milliarden Euro haben und Eurostat das europäische Wachstum jetzt für das erste Halbjahr 2016 wieder zurückstufen musste.

Mittels des sogenannten Hangzhou-Konsenses soll nun ein inklusiveres Wachstum basierend auf besserer makroökonomischer Koordinierung, offenem Handel und Innovation erreicht werden. Ein Schwerpunkt liegt auf der Digitalisierung. Ja, das sind die richtigen Schwerpunkte. Konkreter scheint mir aber die Einrichtung des weltweiten Stahlforums, das beschlossen wurde und das bereits im kommenden Jahr ganz konkrete Maßnahmen vorlegen soll.

Ebenso hat sich die Konferenz zur Umsetzung der Klimaschutzziele verpflichtet. China und die Vereinigten Staaten haben hier sicher das Highlight gesetzt, indem sie sich dazu verpflichtet haben, die Klimaschutzziele von Paris zu vereinbaren. Das ist das Highlight, da hat man den Europäern die Show gestohlen. Das ist aber auch wichtig. Positiv ist auch die Einschätzung der Green Finance, der Kampf gegen die Steuerflucht und insbesondere gegen intransparente Steueroasen. Eine Liste soll es nächstes Jahr beim G20-Gipfel geben. Ich hoffe, man schafft diese Liste; bisher ist es nicht gelungen. Schauen wir, was die Zukunft bringt.

 
  
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  Ελευθέριος Συναδινός ( NI). – Κυρία Πρόεδρε, η σύνοδος κορυφής των ηγετών των 20 ανεπτυγμένων χωρών πραγματοποιήθηκε στον απόηχο τριών σημαντικών γεγονότων: του «Brexit», της προσέγγισης Ρωσίας-ΗΠΑ και του αποτυχημένου πραξικοπήματος στην Τουρκία. Η Ρωσία, οι ΗΠΑ, η Αυστραλία και η Κίνα εξέφρασαν την πρόθεσή τους για οικονομική και εμπορική συνεργασία με τη Βρετανία. Ως Ευρωπαϊκή Ένωση, πρέπει να προσέξουμε, και απευθύνομαι κυρίως στη διαπραγματευτική ομάδα: αν η Ένωση τηρήσει εκδικητική στάση στις διαπραγματεύσεις – και αναφέρομαι κυρίως στη Γερμανία – τότε θα περάσει αρνητικό μήνυμα στις υπόλοιπες χώρες της Ένωσης και, κυρίως, στον υπόλοιπο κόσμο.

Οι ΗΠΑ και η Ρωσία προχωρούν σε συνεργασία για την καταπολέμηση της τρομοκρατίας, ενώ ο Πούτιν και η βρετανίδα Πρωθυπουργός May συμφώνησαν σε ανάπτυξη των διμερών εμπορικών και στρατηγικών σχέσεων. Είναι λοιπόν καιρός να καταργηθεί το καθεστώς κυρώσεων στη Ρωσία, το οποίο μόνο προβλήματα δημιουργεί στις εξασθενημένες οικονομικά χώρες της Ένωσης. Τέλος, όσον αφορά την Τουρκία, πρέπει πλέον να της επιβληθούν αυστηρές κυρώσεις, ιδίως μάλιστα μετά από τις απειλές του Ερντογάν να απελευθερώσει ροές λαθρομεταναστών και προσφύγων. Ο Πρόεδρος του Ευρωπαϊκού Συμβουλίου, κύριος Tusk, δήλωσε ότι η Ευρώπη δεν έχει άλλες δυνατότητες να υποδεχθεί νέα κύματα μεταναστών. Είναι εκβιασμός λοιπόν να ζητάει ο Ερντογάν όλο και περισσότερα από την Ένωση, αλλά είναι κυρίως ανοησία οι Ευρωπαίοι ηγέτες να υπομένουν τέτοιο εξευτελισμό επιδεικνύοντας υποχωρητικότητα.

 
  
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  Gunnar Hökmark (PPE). – Madam President, the G20 meeting was held at a time that is more uncertain and more risk-laden than we have seen for decades. It could have been an important meeting in this perspective, but very little came out of it. And what came out of it did so because all the crucial problems that the global world order is facing were avoided. Nothing was really said about Syria, with its global impact not only on refugees but also on stability and security. Nothing was said about Ukraine, with the breaking of international law and international agreement that is undermining the rules underpinning world stability. Nothing was said about the need to fulfil Western sanctions against Russia, which is breaking international rules.

The conflicts on the islands in the South China Sea were also avoided, as were, in reality, the issues about obligations for the countries to fulfil to combat climate change. Nothing was said, either, about the need to enhance legal certainty for investments in the global order. We are today facing the undermining of respect for international rules. We see this very much in Russia and in China, who say they will not follow international court decisions. The next time there is a G20 meeting it will be important for the European Union to take the lead in restoring legal certainty and respect for international rules, because otherwise these meetings have no real meaning.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Ангел Джамбазки (ECR), въпрос, зададен чрез вдигане на синя карта. – Г-жо Председател, уважаеми колега, не смятате ли, че на тази среща трябваше да се обърне повече внимание на ролята на диктаторския режим в Турция в имигрантската криза? И не смятате ли, че трябваше да се обърне повече и време, и да се постави въпросът за санкции за Турция, която така, както Русия анексира част от Украйна, за втори път анексира територии от суверенна държава? Напомням: анексът на Кипър и сегашното нахлуване на въоръжените сили на Турция в Сирия.

 
  
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  Gunnar Hökmark (PPE), blue-card answer. – I think it could have been a good idea also to mention what has happened in Turkey in two ways: first of all, to strongly react against any sort of attempt to have a coup d'état, because what could have followed that would have been a civil war with a real disaster, even more than the disaster we are facing. Secondly, I think the importance of Turkey coming back to full respect for civil society and independence could have been stressed. I think both things should have been said, but the G20 avoided things that were crucial and I do not think that, in the time we are living in, we can avoid the complicated issues. We need to deal with them, hopefully together, but at least together with democratic nations.

 
  
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  Tibor Szanyi (S&D). – Elnök Asszony, szeretnék köszönetet mondani Tusk elnök úrnak, amiért fölhívta a G20 résztvevőinek figyelmét a tevőleges szolidaritás igényére. Hiszen az Európára nehezedő migrációs nyomás okai globálisak, és ennélfogva a megoldásoknak is globálisaknak kell lenniük. Bár azért nehéz dolgunk van, hiszen magán az Európai Unión belül is vannak olyan tagországok, amelyek nem nagyon akarják kivenni a részüket ennek a problémának a kezeléséből, illetve a megoldásából. A másik köszönet Juncker elnök úrnak jár, hiszen nagyon elokvens módon figyelmeztette a résztvevőket, pontosabban a kínai vendéglátókat, az EU tagállamaiba irányuló kínai acélexport visszásságai kapcsán. Úgy gondolom, hogy az európai munkahelyek védelmében nagyon jó szolgálatot tett.

Végezetül pedig szeretném azt is fölvetni, hogy bár pont a tanácskozás idejére vagy a köré esett Kínának a csatlakozása a párizsi klímamegállapodásokhoz, az elkövetkezendő G20-ak alkalmával – úgy gondolom – nagyobb, még nagyobb és folyamatos figyelmet kell biztosítani annak érdekében, hogy az európai akaratokat – miszerint a fosszilis energiahordozókat, hacsak lehet a föld alatt hagyjuk – képviselni tudjuk.

 
  
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  Bernd Lucke (ECR). – Frau Präsidentin, meine Damen und Herren! Dieser Gipfel hat in mehrfacher Hinsicht zu kurz gegriffen. Einiges ist schon erwähnt worden: Er greift zu kurz im Bereich des Freihandels, wenn nicht auch darüber geredet wird, dass der Freihandel gerade auch von vielen europäischen Politikern nicht etwa verteidigt, sondern immer wieder in Frage gestellt wird. Er greift zu kurz, wenn mehr Staatsausgaben gefordert werden, ohne darauf hinzuweisen, dass wir große Probleme dabei haben, die Überschuldung der Staaten zu bekämpfen, die diese Staatsausgaben finanzieren sollen.

Er greift aber auch zu kurz, wenn über den Terror und die Bekämpfung des Terrors geredet wird, ohne über die geistigen Grundlagen des Terrors zu reden und darüber, dass es dringend erforderlich wäre, die Ausbreitung radikalen gewaltbereiten islamistischen Gedankengutes stark zu bekämpfen – in allen Ländern der Welt und insbesondere in muslimischen Ländern der Welt, die dem zum Teil wehrlos ausgesetzt sind, die dem Angriff dieser salafistischen und wahhabitischen und fundamentalistischen und den Taliban oder dem IS nahestehenden Richtungen des Islam nichts entgegenzusetzen haben – nichts entgegenzusetzen haben in den sozialen Medien, nichts entgegenzusetzen haben in der Sozialarbeit, die von diesen radikalen Organisationen zum Teil vorbildlich betrieben wird.

Hier muss deutlich gemacht werden, dass der Westen auch eine Antwort hat für gläubige Menschen, die ein konservatives Weltbild haben, die aber nicht gewaltbereit sein wollen und die sich diesen Angriffen auf ihre Religion verschließen wollen.

 
  
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  Νικόλαος Χουντής ( GUE/NGL). – Κυρία Πρόεδρε, στα συμπεράσματα της συνόδου κορυφής των G20 επαναλαμβάνονται η πίστη στα δόγματα της νεοφιλελεύθερης παγκοσμιοποίησης και η υπόσχεση - τα ευχολόγια - ότι αυτή η παγκοσμιοποίηση θα λειτουργήσει σε όφελος όλων των λαών, όλων των χωρών. Γίνεται μια απεγνωσμένη προσπάθεια να αποκρυφτούν οι ευθύνες για την προσφυγική κρίση, για την αστάθεια στη Μέση Ανατολή, για τα οικονομικά προβλήματα, για τη φτώχεια, για τη φτώχεια σε πλούσιες και φτωχές χώρες, για την περιβαλλοντική κρίση.

Κύριε Moscovici, τα μεγάλα προβλήματα της παγκόσμιας οικονομικής κρίσης είναι κυρίως ευρωπαϊκά προβλήματα. Αιτία γι’ αυτό είναι οι δικές σας πολιτικές: οι πολιτικές της λιτότητας, της δημοσιονομικής πειθαρχίας, της περικοπής των δημόσιων επενδύσεων και των δημόσιων δαπανών, της αναπαραγωγής της ανεργίας και της διαρροής εγκεφάλων από τις φτωχές χώρες προς τις πλουσιότερες. Αυτή είναι η πολιτική την οποίαν εισπράττει και η Ελλάδα των μνημονίων, με χαρακτηριστικότερο παράδειγμα τις μνημονιακές πολιτικές που οδηγούν σε αυτά τα αποτελέσματα. Τα ευχολόγια λοιπόν των G20 και της Ευρωπαϊκής Ένωσης, κύριε Moscovici, περί εξανθρωπισμού του καπιταλισμού δεν πείθουν πια κανέναν.

 
  
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  Udo Voigt (NI). – Frau Präsidentin! Werte Kolleginnen und Kollegen, wir haben hier einen tollen Bericht gehört, der alles schöngefärbt hat. Es wird gesprochen von gerechtem Freihandel, gerechtem Wachstum für alle; niemand soll künftig mehr auf der Strecke bleiben. Werte Kolleginnen und Kollegen, wenn niemand mehr auf der Strecke bleibt, haben wir ja alles gelöst. Dann haben wir auch kein Migrationsproblem mehr, und dann haben wir ja gerechten Handel, gerechtes Wachstum für alle.

Sie fordern, dass in der Flüchtlingskrise mehr Solidarität kommt. Wo ist denn diese Solidarität? Auf der einen Seite wird Frontex statt zur Grenzschutzagentur zum Fährdienst für Migranten umformiert, und auf der anderen Seite macht Australien genau das Gegenteil: Sie retten die Migranten und bringen sie zum entsprechenden Ausgangspunkt zurück. Haben Sie denn auch mit den USA gesprochen, die verantwortlich sind für diese ganzen Migrationsströme? Wie viele Millionen Flüchtlinge nehmen denn die Vereinigten Staaten von Amerika auf?

 
  
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  Cristian Dan Preda (PPE). – Madame la Présidente, je souhaiterais tout d'abord saluer les conclusions du dernier sommet du G20, car l'accent a été mis sur plusieurs éléments qui sont d'une importance stratégique pour l'Union.

Je voudrais insister tout d'abord sur la question du développement et la nécessité de mettre en œuvre efficacement les objectifs de l'agenda 2030. Comme je suis le rapporteur du Parlement sur la cohérence des politiques au service du développement, j'ai été ravi de voir que la question de la cohérence politique pour un développement soutenable a été mentionnée dans les conclusions. Je crois que l'Union a un rôle-clé à jouer pour promouvoir ce concept de la CPD, de la cohérence des politiques au service du développement, et ce forum a été une belle opportunité.

Un autre point est la question des réfugiés. Nous avons été frappés plus durement que d'autres par la crise des réfugiés, et quand il s'agit de cette question, il faut s'efforcer de travailler avec les autres partenaires pour déterminer les causes profondes de la crise, et les causes profondes sont aussi des causes politiques. Il ne faut pas oublier que les réfugiés viennent de régimes qui ne sont pas démocratiques et qui sont très loin de l'état de droit, et la coopération doit donc s'engager sur ce point.

Dans ce contexte, il est un peu triste de voir que la Russie est de retour sur la scène internationale. Elle est acceptée comme un partenaire normal, même si, comme on le sait, la Crimée est toujours occupée. La Russie continue à violer ouvertement le droit international, et on en voit les effets. Les séparatistes sont encouragés. En Transnistrie, il y a trois jours, le chef de la prétendue république de Transnistrie vient de demander l'adhésion de la Transnistrie à la Russie sur la base d'un référendum tenu il y a dix ans. Nos actes ont toujours des conséquences et il importe de rappeler que la Russie est un très mauvais partenaire du point de vue du droit international et, effectivement, de l'état de droit.

 
  
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  Agnes Jongerius (S&D). – Ik denk dat je kunt zeggen dat de uitkomst van de G-20 enerzijds bemoedigend was, maar anderzijds ook zeer teleurstellend. Want ja, het ging heel veel over groei en banen, maar de oplossingen in de verklaringen van de G-20 zijn toch heel veel “business as usual”: supply-side economics, een strikt budgettair beleid en heel veel nadruk op hervormingen, terwijl de wereld wanhopig zit te wachten op het tegenovergestelde, namelijk vraag, vraag en nog eens vraag. De wereldeconomie kampt met een vraagtekort. De lage rentes en de grote tegoeden bij overheden en bij bedrijven dienen daarom ingezet te worden om de echte economie te stimuleren. Het is zo enorm jammer dat dat vorige week over het hoofd gezien is. Investeringen, zowel publiek als privaat, en ruimte voor loonstijging zijn heel hard nodig. Ik hoop dan ook van harte dat aanstaande vrijdag in Bratislava daar wel een open oog voor is.

 
  
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  Zoltán Balczó (NI). – Elnök Asszony, az Európát sújtó népvándorlás megállítása nem lehet csupán európai feladat, ahogyan a létrejöttében is súlyos felelőssége van a globális szereplőknek – mindenek előtt az Egyesült Államoknak. Ezt kellett volna érvényesíteni az EU-nak a G20-ak találkozóján. Idézek a Tanács és a Bizottság elnökének közös leveléből: „felhívást fogunk intézni a részt vevő felekhez a humanitárius támogatások növelése, a migránsok áttelepítésének fokozása érdekében”. Ugyanakkor Donald Tusk kijelentette: „Európa lassan eléri kapacitásának határát a menekültek befogadása terén”. Nos, a valósághoz ez az állítás áll közelebb. Ideje lenne annak, hogy az európai országok vezetői, élükön Angela Merkellel, kiemeljék a fejüket a homokból, és szembenézzenek a lakosság többségi akaratával. Meg akarjuk védeni európai identitásunkat és európai kultúránkat!

 
  
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  Milan Zver (PPE). – V zanimivi razpravi smo slišali, da je bil vrh skupine G20 le deloma uspešen.

Voditelji so se sicer dogovorili glede novih ukrepov v boju proti utaji davkov, Združene države Amerike in Kitajska sta se sporazumeli o ratifikaciji pariškega sporazuma o podnebnih spremembah, voditelji so pokazali rumeni karton kitajskemu dampingu v jeklarski industriji, ponovno so pokazali zavezanost svetovni trgovini in prostotrgovinskim sporazumom. Kaže tudi, da sta ZDA in Rusija dokončno prevzeli odgovornost za premirje v Siriji.

Zagotovo pa vrh ni bil posebno uspešen za novo premierko Združenega kraljestva. Na njem je namreč ameriški predsednik Obama novi britanski premierki Mayevi ponovno sporočil, da Velika Britanija ne bo imela privilegijev pri pogajanjih za nov trgovinski sporazum z ZDA, niti ZDA ne nameravajo spreminjati svojih tradicionalnih zunanjepolitičnih prioritet. Poudaril je, da je ena glavnih prioritet Amerike čezatlantsko partnerstvo z Evropsko unijo.

Kmalu potem je celo japonska vlada predala Mayevi študijo, v kateri ugotavljajo, da bodo številna japonska podjetja prisiljena seliti svoje sedeže iz Združenega kraljestva v druge članice Evropske unije, v kolikor Britanci ne ostanejo člani enotnega trga.

No, kljub temu pa je G20 prinesel nekaj morda manj vidnih sporočil. To je močnejšo zavezanost dvajseterice k prosti trgovini in s tem v zvezi boj proti različnim oblikam protekcionizma. To se zagotovo nanaša na Kitajsko in zveni tudi kot svarilo morebitni spremembi kursa po volitvah v ZDA.

Nov gospodarski zagon mora temeljiti na inovativnosti in pravičnosti, gospodarska rast pa naj bo inkluzivna. Ta sporočila vrha G20 so dobra.

Upam, da bodo rezultati tega vrha spodbudili Evropsko unijo, da pospeši sprejemanje prostotrgovinskih sporazumov s Kanado in ZDA.

 
  
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  Hugues Bayet (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, même le G20 s'éloigne un peu plus maintenant du dogme de l'austérité et appelle à recourir à l’investissement public pour relancer la croissance.

L'Europe a en effet un besoin criant d'investissements publics puisqu’ils n’ont plus été aussi faibles depuis des décennies, alors même que les taux d'intérêts sont historiquement bas. Je pense que c'est un combat important, car l'investissement public, c'est un gage d'emplois de qualité et de progrès social pour tous, mais c'est aussi un soutien indispensable à l'économie réelle.

C'est aussi parfois un palliatif à la fuite, voire à la lâche désertion du secteur privé. Le dernier exemple en date, c'est le brutal licenciement boursier de Caterpillar à Gosselies en Belgique, où plus de 5 000 emplois ont été perdus en quelques minutes. Il n’y a rien d'économique là-dedans, c'est juste quelques milliers de familles qui sont sacrifiées pour remplir les poches de quelques nantis avec de plantureux dividendes. Ajoutons au passage que, depuis 15 ans, Caterpillar prive les recettes publiques belges de plusieurs millions d'euros en rapatriant ses bénéfices en Suisse. Pourtant le G20 demande aussi de lutter efficacement contre les paradis fiscaux.

Caterpillar est donc devenu un peu le symbole de ce qui ne va pas en Europe, et, si l'Europe n'est pas capable dans l'urgence d'évoluer vers plus de justice sociale et fiscale, ses citoyens lui tourneront définitivement le dos, et je pense qu'ils auront raison.

 
  
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  Josef Weidenholzer (S&D). – Frau Präsidentin! Solche Gipfel wie der G20-Gipfel sind eigentlich grundsätzlich problematisch. Es werden im Vorfeld große Erwartungen genährt, die dann nicht erfüllt werden können, und sie zeigen auch, dass vieles von dem, was wir in Europa als vorrangig betrachten, auf globaler Ebene nicht als wirklich wichtig erachtet wird, vor allem dann, wenn man sich vorher selber schwächt wie beim Referendum über den Brexit.

Aus europäischer Sicht gibt es neben der sehr oberflächlichen und keineswegs innovativen Behandlung der wirtschaftlichen Rahmenbedingungen vor allem drei Mängel: Migration wurde nur vage andiskutiert; vor allem mangelt es an gemeinsamen Absichten, die Flüchtlingskrise zu lösen. Ähnliches trifft auf die Bekämpfung des Terrorismus zu, wo Maßnahmen gegen Geldwäsche und illegalen Waffenhandel vorrangig wären. Wenn das nicht gelingt, dann gleicht unsere Arbeit der des Sisyphus. Und schließlich wurde ein Bereich, der zu den Stärken der EU zählt, der digitale Sektor, fast vollständig ausgespart. Nachhaltiges Wachstum muss sich vor allem dieser Thematik zuwenden.

 
  
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  Francisco Assis (S&D). – Senhora Presidente, Senhor Comissário, mesmo que destas cimeiras não saiam soluções, no imediato, de que o mundo precisa, é já importante que as grandes potências consigam, pelo menos, consensualizar um diagnóstico acertado dos principais problemas que se colocam ao mundo.

Nesta cimeira, os líderes do G20 perceberam que o mundo enfrenta o regresso dos discursos nacionalista e protecionista. Seduzidas por tais discursos, as populações de diversos países estão a apontar a globalização como o principal culpado das dificuldades laborais e sociais que as afetam. Ora, no seu comunicado final, os líderes do G20 dispõem-se a lutar contra o protecionismo e a eliminar obstáculos ao comércio e ao investimento internacional, reconhecendo, no entanto, o que é importante, que a globalização não é um fenómeno homogéneo.

Nos países em desenvolvimento e nas economias emergentes, a globalização está ligada, nos últimos anos, a progressos no campo da redução da pobreza, do aumento da esperança média de vida e da redução da mortalidade infantil, entre outros. Mas nos países desenvolvidos, tem tido alguns efeitos adversos ao nível, por exemplo, da precarização do trabalho e da evasão fiscal.

O comunicado final reconhece os benefícios da globalização e que estes têm de ser amplamente partilhados. Mas um comunicado não substitui um plano, e faltou um compromisso claro em torno das medidas de regulação global capazes de neutralizar as dificuldades que a globalização também tem provocado e relançar o crescimento.

 
  
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  Sergio Gaetano Cofferati (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, Le confesso che mi sarei aspettato conclusioni migliori da parte della discussione del G20. Va bene dire che bisogna far crescere l'economia e prendere atto che, senza una crescita diffusa e uniforme, i problemi drammatici di carattere sociale ed economico che il mondo sta attraversando non si risolverebbero, però bisogna fare anche proposte che siano coerenti con l'assunto e queste proposte non ci sono.

Per avere una crescita sostenibile, bisogna avere norme ambientali rigide da rispettare. Queste non ci sono, e il rispetto delle norme esistenti, con Lei sa, è molto lasco. In secondo luogo, bisogna avere una politica economica fondata su una comune politica fiscale. Riguardo alle cose di cui Lei si occupa, io apprezzo molto il Suo lavoro, però bisogna dire che nel mondo l'attenzione alle politiche fiscali è molto bassa. La competizione tra la qualità dei prodotti e i sistemi produttivi è stata sostituita dalla competizione basata sul non far pagare tasse.

Credo che occorra cambiare radicalmente questa direzione e l'Europa può dare il buon esempio risolvendo i problemi dei quali Lei si sta occupando.

 
  
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  Elly Schlein (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, le conclusioni del G20 in materia di immigrazione sembrano una semplice presa d'atto della gravità della crisi e un inutile esercizio retorico. Si è preferito rinviare invece di intervenire con soluzioni concrete.

È assurdo che al tema dell'immigrazione sia stato dedicato solo 1 paragrafo su 48 (c'è da chiedersi in che mondo vivano i leader del G20!), un paragrafo che molti, tra cui Amnesty, hanno definito ipocrita perché la richiesta di una condivisione maggiore degli oneri da parte di paesi che non si assumono per primi le proprie responsabilità suona come un appello vuoto e ridicolo.

Attualmente solo 27 paesi nel mondo hanno programmi regolari per il reinsediamento dei rifugiati e appena 9 di questi fanno parte del G20. E non mi convince nemmeno Tusk, che dice che l'Europa sta arrivando al limite: l'86% delle persone sfollate si trova nei paesi in via di sviluppo. Ma di cosa stiamo parlando? Saremmo più credibili nel chiedere un maggiore sforzo di condivisione globale se intanto dessimo l'esempio facendolo al nostro interno.

 
  
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  Monika Flašíková Beňová (S&D) – Stretnutie lídrov G20 v Číne bolo plné dôležitých tém a dobrou správou je, že lídri sa na mnohých veciach dohodli. Za ekonomickými a obchodnými témami aj napriek tomu, že išlo o stretnutie najvýznamnejších svetových politikov, však musí byť vidieť zlepšenie života ľudí nielen v ekonomicky vyspelých krajinách, ale na celom svete, pretože práve zlepšovanie sociálnych podmienok a kvality života má významný dopad aj na globálne témy, ktorými sú napríklad už spomínaná migrácia či udržateľnosť svetového hospodárstva a globálneho obchodu. Za veľmi dôležitú oblasť tiež považujem boj proti daňovým únikom, ktoré ožobračujú naše štátne rozpočty o množstvá miliárd eur, ale aj riešenie naliehavých diplomatických otázok najmä vo vzťahu k Turecku, ktoré je pre Európsku úniu veľmi dôležité aj z pohľadu riešenia migračnej krízy. Napriek niektorým všeobecným deklaráciám a dohodám však aj po tomto samite ostáva akýsi zvláštny pocit, ako keby každý z lídrov hovoril viac individuálne za svoju krajinu ako za celé Spoločenstvo.

 
  
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  Catherine Stihler (S&D). – Madam President, the recent G20 Summit in Hangzhou saw several notable outcomes in steel dumping, tax avoidance and the refugee crisis. However, it was the comments made to my own country, the United Kingdom, which were chilling. With the focus of the meeting on economic growth, trade and investment, and with the UK’s decision to exit the EU, until that exit is concluded, uncertainty will exist in all of these areas. We do not even know, almost three months on since the referendum result, whether the UK’s negotiating position will prioritise access to the EU single market, a single market critical to the health of the British economy, critical to British jobs and, I would say, critical to Britain’s national interest.

And then there were the comments made by President Obama that a trade deal between the US and the EU will be a priority over any trade deal with the UK, followed by the warning from the Japanese that their firms could pull out of the UK if there was no single market access. I urge the British Government to listen, to take action, and to ensure that Britain can maintain what it has in accessing 500 million consumers in 27 different countries with one single set of rules, ensuring certainty for business and the highest standards for consumers.

 
  
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  Georgi Pirinski (S&D). – Thank you Madam President. By all accounts, this year’s G20 summit was dominated by a new and overriding awareness. The rising anger of people at the ravages that present-day neoliberal globalisation has caused in their lives. Media reports have claimed that Australian Prime Minister Turnbull actually called on leaders to ‘civilise capitalism.’

Some of this awareness has found its way in the final communiqué, which states: ‘quality employment is at the centre of the G20’s domestic and global agenda, together with reducing inequalities and promoting inclusive labour force participation.’ These precisely are the Big Issues (in capital letters) that President Junker and his Commission must directly tackle with the utmost urgency and full priority, or see the European project disintegrate under the tidal wave of widespread and completely justified popular protest.

 
  
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  Carlos Zorrinho (S&D). – Senhora Presidente, as declarações dos líderes e os comunicados oficiais da recente Cimeira do G20 indiciam um bom diagnóstico dos problemas que afetam o atual quadro de globalização desregulada. Deixam também perceber um bom entendimento sobre as soluções, reforçar a agenda de crescimento, aumentar a transparência, garantir a equidade territorial no impacto nas relações económicas, resolver as questões que multiplicam as crises de refugiados e os fluxos migratórios não sustentáveis, lutar contra o terrorismo e responder aos desafios das alterações climáticas.

Num mundo em que as desigualdades se aprofundam cada vez mais e as pessoas são cada vez mais instrumentalizadas, a agenda proclamada pelo G20 aumenta a responsabilidade de quem a subscreve. É preciso concretizá-la e, por isso, nós, na União Europeia, temos de dar o exemplo, colocando estas prioridades na nossa agenda. Aumenta assim a expectativa em relação ao discurso que amanhã será aqui proferido pelo Presidente da Comissão.

Depois de as políticas de austeridade cega terem empobrecido e enfraquecido a União, os abutres populistas e nacionalistas sobrevoam agora a sua possível presa. Mas quando olhamos para a agenda do G20, vemos que essa é uma agenda em que só uma União Europeia unida, cooperante e solidária pode vencer. O caminho é claro, comprometemo—nos com um caminho. Façamo-lo portanto, acontecer.

 
  
 

Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot

 
  
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  Laima Liucija Andrikienė (PPE). – Ačiū. Kolegos, galime pasidžiaugti, kad G20 susitikimas Kinijoje įvyko. Deja, tenka pastebėti, kad jis nepasižymėjo svarbiais susitarimais ir sprendimais. Kas iš tiesų galėtų džiaugtis rezultatu – tai jo šeimininkė, Kinija, kuri išnaudojo G20 formatą kaip dar vieną progą pareklamuoti Pekino ekonominį pasaulio modelį, „One belt, one road“ strategiją, deatlantizacijos strategiją. Tuo metu Kanada pasiprašė priimama į AIIB, Azijos infrastruktūros investicijų banką, ir dabar iš didžiųjų valstybių tik JAV ir Japonija nėra įsijungusios į šią Kinijos vadovaujamą kredito instituciją. Europos Sąjunga, kamuojama daugybės problemų, neskiria pakankamo dėmesio OBOR strategijai ir galimoms jos pasekmėms. Baigdama noriu pasidžiaugti, kad baigiamajame komunikate nemažai vietos skiriama ir AMR, antimikrobakterinio atsparumo problemos sprendimui, kad siekiama į sprendimą įjungti Pasaulio sveikatos organizaciją, FAO – Jungtinių tautų Maisto ir žemės ūkio organizaciją, EBPO, apskritai iškelti šią problemą iki Jungtinių Tautų lygio.

 
  
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  Ivan Jakovčić (ALDE). – Gospođo predsjedavajuća, mnogo je tema bilo na meniju sastanka G20 i treba jednostavno reći da su dvije teme, koje su ustvari međusobno potpuno isprepletene, a to su tema migracija i izbjegličke krize i tema ekonomskog rasta, za mene bile zaista ključne teme.

Mogu reći da, na neki način, ohrabrujuće poruke dolaze sa sastanka G20. Uostalom i sama činjenica da se G20 bavi migrantskom krizom pokazuje ozbiljnost i zrelost u ovom trenutku. S druge strane, ekonomski rast je povezan s onim što znači migrantska kriza, pogotovo kada govorimo o Africi, i potpuno jasno daje do znanja što nam treba narednih godina činiti.

Ja mislim da upravo u ovom slučaju Europska unije mora pokazati svoju snagu i jedinstvo, jer inače, ako ne bude konkretnih poteza i konkretnih rezultata, mnogo toga će ići krivim putem, a to nam sigurno ne treba.

 
  
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  Γεώργιος Επιτήδειος ( NI). – Κυρία πρόεδρε, κατά την σύνοδο κορυφής των ηγετών των είκοσι περισσότερο ανεπτυγμένων χωρών, δηλαδή των G20, αποφεύχθηκε επιμελώς η εξέταση σοβαρών προβλημάτων τα οποία αντιμετωπίζει η διεθνής κοινότητα όπως, το προσφυγικό, η παράνομη μετανάστευση, καθώς επίσης και οι συνέπειες του πολέμου της Συρίας. Πώς όμως θα ήταν δυνατόν να γίνει αυτό όταν μεταξύ των είκοσι αυτών ηγετών υπάρχουν και οι κύριοι υπεύθυνοι όλων αυτών των προβλημάτων και ανάμεσά τους, βεβαίως, και ο Πρόεδρος της Τουρκίας, χώρα η οποία, με την ανοχή όλων, αυθαιρετεί και γίνεται κίνδυνος για την ειρήνη, τουλάχιστον, στη Μέση Ανατολή. Δεν δόθηκε όμως πειστική απάντηση και σε ορισμένα οικονομικά προβλήματα όπως είναι, για παράδειγμα, η προστασία της χαλυβουργίας των ευρωπαϊκών χωρών, η φορολογία των παγκόσμιων οικονομικών κολοσσών και η αντιμετώπιση της κοινωνικής και οικονομικής ανισότητας σε όλο τον κόσμο.

Τέλος, θα ήθελα να επισημάνω στον κύριο Επίτροπο, τον κύριο Moscovici, ότι η αντιμετώπιση των γεωστρατηγικών προβλημάτων παγκοσμίως, δεν γίνεται με τη λήψη οικονομικών μέτρων αλλά με τη λήψη πολιτικών μέτρων.

αν θα είναι η πρώτη το πάμε σ ένα μάλιστα μας καμπή στην πλησίασε μέχρι σήμερα να την τυπική διότι χώρων ο Φέτελ αφού νωρίτερα υποπτεύονται σχεδίου της ουσίας έχουν φτάσει ο οποίος τον κουμπαρά αναφορά στο διαγωνισμό θα γίνει ο ο συμβούν VW κομψή και ούτε η γκόλντεν Ντεμικέλις Ζε συγκρατούν λοιπόν τη χθεσινή το όλο ο παίκτης συλλέκτης Financial στην τιμή του δείκτη Μιχάλης ποτέ του μπήκε σε ο οικονομική Financial γκρεμό ενίσχυσε η υπουργική κλειστά και η και

 
  
 

(Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot päättyvät)

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, votre débat reflète à la fois l'intérêt que vous portez aux conclusions du G20 et aussi un certain nombre de frustrations, que je peux comprendre, à la fois sur le déroulement même de la réunion et sur ses conclusions.

Ce dont nous devons être tous conscients ici – je le dis à ceux qui auraient souhaité qu'on parle de tel ou tel sujet –, c'est de la nature du G20. Le G20 a été créé dans le contexte de la crise économique et financière des années 2008-2013 pour débattre avant tout des questions économiques et financières.

Évidemment, les sujets géopolitiques, stratégiques – la Syrie, par exemple –ont été présents. Évidemment, toute une discussion s'est déroulée sur le rôle de la Turquie, en présence du président Erdogan, mais l'objectif essentiel était bien de faire le point sur la politique économique suivie à l'échelle de la planète par les grands pays et de parvenir à un certain nombre d'orientations.

Je dis orientations parce que le G20 n'est pas non plus un lieu où des conclusions extrêmement opérationnelles peuvent être adoptées. Il y en a, j'ai cité celles qui concernaient la question des surcapacités, mais le G20, d'une part, définit des signaux qui sont tout à fait importants pour l'économie mondiale et, d'autre part, donne à un certain nombre d'institutions – le GAFI, l'OCDE – des missions qu'il s'agit de poursuivre.

Cette compréhension de vos frustrations étant exprimée, je crois aussi qu'il ne faut pas sous-estimer la qualité de cette réunion particulière du G20. On aurait pu en espérer plus et autre chose, comme toujours, et d'ailleurs vous en espérez plus et autre chose avec vos différences de sensibilité, ce qui est tout à fait naturel.

Je crois qu'il y a, dans ce G20, une opportunité à saisir dans la coopération mondiale et nous devons exiger de nos partenaires du G20 qu'ils utilisent cette coopération pour promouvoir d'abord ne serait-ce qu'une croissance solide et complète qui peut offrir des avantages tangibles pour nos concitoyens, et puis des relations commerciales libres et équitables, encore une fois au bénéfice de tous, et enfin des sociétés plus inclusives.

L'Union européenne apporte au débat une expérience précieuse, celle de l'intégration la plus poussée, la plus réussie à l'échelle continentale sur un grand marché intérieur, qui fait de nous, les Européens, la première puissance économique du monde, et puis aussi d'un modèle politique, d'un modèle social, d'un modèle culturel.

Nous avons fait part de cette expérience à Hangzhou, à la fois à travers le rôle du président du Conseil, celui du président de la Commission, mais aussi des pays européens qui sont présents en nombre et en force, parce que ce sont de grandes économies. Nous avons obtenu, je crois, des résultats qui renforcent un certain nombre de nos priorités, qui convergent avec elles, et j'ai parlé, par exemple, de la lutte contre l'évasion fiscale et la fraude fiscale.

Voilà un sujet sur lequel, depuis des années, le G20 est le lieu où se déploie une stratégie mise en œuvre grâce à l'OCDE avec l'initiative BEPS, et qui est convergente avec nos propres priorités et l'action que, au nom de la Commission, je m'efforce d'impulser pour une fiscalité qui soit à la fois plus transparente et plus efficace. Nous aurons l'occasion d'avoir de nombreux rendez-vous à ce sujet dans les mois qui viennent.

C'est vrai que vous avez évoqué les uns et les autres la situation de la Grande-Bretagne et du Brexit. Je ne veux pas revenir sur les propos que je cite en introduction, mais peut-être un point toutefois, qui concerne la négociation d'accords de libre-échange.

Là-dessus, la conclusion du président Juncker et la réaction de nos partenaires ont été extrêmement claires. À l'heure où nous parlons, la négociation de sortie de la Grande-Bretagne n'a pas commencé. Nous attendons que cela puisse se produire le plus tôt possible, en comprenant qu'il faille prendre un peu de temps pour se préparer, pour définir des priorités, mais pas trop de temps si nous voulons que l'incertitude ne se dissémine pas et ne finisse pas par pénaliser l'investissement et l'activité économique. Ensuite commencera la négociation.

Pendant tout ce temps – et le Parlement a auditionné hier M. King, qui est le commissaire pressenti pour représenter la Grande-Bretagne –, la Grande—Bretagne est membre de l'Union européenne et c'est donc à l'Union européenne qu'il revient de négocier les accords de libre-échange et c'est à la Commission qu'il revient de le faire pour le compte de l'Union européenne.

Donc n'ayons pas là un fonctionnement qui serait curieux temporellement, avec des négociations bilatérales, alors que la négociation entre la Grande—Bretagne et l'Union européenne n'a pas commencé et que l'Union européenne elle-même a son initiative.

Je parlais de l'Europe. N'oublions pas un facteur tout à fait important, qui est que, en décembre, c'est l'Allemagne qui va prendre la présidence du G20. C'est bien sûr l'occasion pour nous, Union européenne de travailler avec un pays de l'Union, un partenaire majeur de la communauté mondiale qui connaît, qui partage, par définition, les priorités de l'Union européenne. J'attends beaucoup du travail de M. Schäuble, en tant que ministre de l'économie et des finances allemand pendant cette présidence, au niveau des ministres de l'économie et des finances qui préparent le G20, et aussi de la Présidence allemande ensuite à l'occasion du sommet qui la conclura.

La Commission va travailler en étroite collaboration avec la Présidence allemande pour préparer le prochain sommet du G20 à Hambourg, les 7 et 8 juillet 2017. Nous espérons bien que certains des domaines prioritaires sur lesquels un accord a été cette fois atteint pourront progresser encore et, rapidement, nous travaillerons à ce qu'il y ait des priorités fortes qui soient affirmées. Il n'y a pas de temps à perdre et, encore une fois, je voulais présenter ces conclusions du G20 aussi objectivement que possible, en étant conscient des limites inhérentes à l'exercice, mais aussi de la qualité indéniable de cette réunion, et dans sa forme et dans sa substance.

Je vous remercie de votre temps et de vos observations plus que judicieuses.

 
  
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  Ivan Korčok, President-in-Office of the Council. – Madam President, I would like to thank Honourable Members very much for all the speeches and comments. They confirm your huge interest in the agenda that was a subject of discussion at the G20 meeting in in China. Many issues were raised: economic growth, migration, free trade, tax evasion, steel, China, the Paris agreement and many others. I tried to present how we viewed the discussion on those issues in my initial statement. I share the views expressed by Commissioner Moscovici when he spoke on behalf of the Commission.

All these items are extremely important. I dare say that we, as a union, have a clearly defined interest in those areas, but I think that the G20 Summit in China has reminded us once again that this is maybe the time for us to pull together, as a union, to work on those items in order to have an even better position when we try to protect the interests of the Union and its citizens on the global stage. We are committed as a Presidency to working intensively with you, Parliament, and the Commission on all the points mentioned so that, as I said, we can make progress and strengthen our position on the global stage.

Finally, two issues were raised which are part of our Presidency’s responsibility. Mr Telička asked about our further steps as the Presidency when it comes to TTIP. I can say that this will be very high on the agenda for the upcoming Foreign Affairs Trade Council, which will take place on 23 September in Bratislava. I believe this is the place where we Member States, together with the Commission, should assess where we stand in negotiations with the United States. This may be, I dare say, the last moment for us to consolidate our position together and look where progress is still possible in the remaining time of the Obama Administration. But we are aware that our mandate says very clearly where our offensive interests lie, and we as a Presidency will do our utmost to ensure that those interests are protected.

On the Paris agreement, which was also mentioned several times, I can assure you that we as a Presidency are currently trying to agree on a clear timetable that will allow the ratification of the Paris agreement on behalf of the European Union so as to ensure the participation of the EU at the upcoming COP 22 Marrakesh meeting on global climate change.

Finally, I should have said at the beginning – but I came late and I apologise for that – that we as a Presidency are trying to control the agenda. I found out this morning that I was not able to control the traffic in Strasbourg, but it was a very nice walk. At the last moment I had to leave my car somewhere in Germany and I apologise once again for this.

 
  
  

PRESIDENZA DELL'ON. DAVID-MARIA SASSOLI
Vicepresidente

 
  
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  Presidente. – La discussione è chiusa.

Dichiarazioni scritte (articolo 162)

 
  
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  Nicola Danti (S&D), per iscritto. – Durante il summit del G20 di Hangzhou, che si è svolto il 4 e 5 settembre, l'Unione europea ha ribadito la necessità di un'azione condivisa per raggiungere obiettivi quali la lotta al terrorismo internazionale e alla corruzione, una maggiore cooperazione in ambito fiscale, combattere la sovrapproduzione nel settore dell'acciaio e risolvere finalmente la crisi migratoria e dei rifugiati. In particolar modo, meritano positiva attenzione le risposte emerse dal summit del G20 per quanto riguarda queste ultime due priorità. Finalmente emerge la consapevolezza di dover affrontare insieme gli effetti della crisi migratoria che ha colpito l'Europa, per rispondere alle esigenze di protezione dei rifugiati e alle cause profonde di una crisi che ha provocato la morte di migliaia di vite umane. Inoltre, come hanno promesso i leader del G20, servirà una risposta collettiva per combattere l'eccesso di produzione di alcuni paesi nel settore dell'acciaio, la Cina su tutti. Per questo potrebbe essere utile l'istituzione di un forum specifico per vigilare questi paesi e dunque contrastare un fenomeno che rischia di mettere a repentaglio la produzione nel settore siderurgico e i milioni di lavoratori che operano in quello che deve rimanere un comparto vitale per l'industria europea e italiana.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. – A imprensa internacional noticiou mais esta reunião do G20 salientando a tentativa que dela resulta de resolver a quadratura do círculo. Ou, dito de outra forma, o G20 quer “civilizar o capitalismo”. Debalde. Crescimento económico, desregulação do comércio internacional e da circulação de capitais, clima, justiça social: eis alguns dos ingredientes do cozinhado do G20, que procura, no fundo, curar o doente inoculando-lhe mais uma dose generosa do agente causador da doença. O resultado não pode ser diferente do que temos.

As piedosas declarações que ecoaram do G20, que não esqueçam os pungentes apelos contra o canto da sereia dos “protecionismos”, poderão iludir muita gente durante algum tempo, mas não poderão enganar toda a gente para todo o sempre. A instabilidade financeira, a corrupção, as desigualdades sociais e a degradação ambiental do planeta, representam outras tantas faces das políticas neoliberais ao serviço do grande capital internacional. Não serão dois ou três ou até 20 países ricos a resolver os problemas da humanidade. Serão os povos em luta, na construção de uma alternativa progressista e anticapitalista, capaz de responder aos graves problemas do planeta, em benefício dos trabalhadores e dos povos e não em favor de um punhado reduzido de multimilionários.

 
  
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  Илхан Кючюк (ALDE), в писмена форма. – Срещата на върха на Г-20 се проведе в изключителна деликатна обстановка за света и Европа. Прави силно впечатление, че обсъжданите във форума теми бяха от пряко значение за Европейския съюз и това ясно показва редицата предизвикателства, пред които всички ние сме изправени. Наред с необходимостта за по-устойчив и по-качествен икономически растеж, за наказателни мерки срещу данъчните убежища в света, нуждата от инвестиции в нови технологии и предприемане на мерки срещу глобалното затопляне, във фокуса на обсъжданията попаднаха борбата с тероризма и справянето с международната бежанска криза.

В тази връзка смятам, че срещата на Г-20 беше чудесна възможност за Европейския съюз да препотвърди предприемането на всеобхватни действия в световен мащаб, чрез които да се сподели отговорността за разрешаването на бежанската и миграционна криза и за отстраняване на нейните първопричини. Не трябва да пренебрегваме и факта, че в заключителния документ от срещата беше посочено, че резултатите от референдума във Великобритания добавят несигурност на глобалната икономика.

Също така, форумът очерта важната роля, която играят двустранните и регионални търговски споразумения и считам, че Европейският съюз трябва да работи за скорошно ратифициране на споразумение за улесняване и либерализация на международната търговия.

 
  
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  Marijana Petir (PPE), napisan. – Kina je odgovorna za polovicu svjetske proizvodnje čelika te zbog zasićenja tržišta uzrokuje damping cijene željeza i čelika na svjetskom tržištu, te europsko gospodarstvo cijenom ne može konkurirati Kini. Pozdravljam govor predsjednika Europske komisije, Jeana-Claudea Junckera, koji je rekao kako trebamo braniti interese europske industrije čelika, u kojoj je 10 000 radnih mjesta izgubljeno u posljednjih nekoliko godina, te podržavam njegova nastojanja u pomaganju Kini kako bi prihvatila stvaranje mehanizma za praćenje prekapacitiranosti u sektoru čelika.

Jedna od negativnih posljedica za Hrvatsku jest i nemogućnost uspješnog poslovanja željezara u Splitu i Sisku gdje je više stotina radnih mjesta nepovratno uništeno kao posljedica kretanja cijena na svjetskom tržištu, ali i drugih problema. Također želim pozdraviti dogovor EU-a i Kine o uspostavi globalnog foruma za praćenje prekapacitiranosti.

Za Europljane, samim tim i Hrvate, adekvatno rješenje ovog problema je od velike važnosti prije prihvaćanja dodjele statusa tržišnog gospodarstva Kini i odlučivanju o mjerama trgovinske zaštite na europskom tržištu. Odluke donesene na globalnoj razini utječu na sve države članice i radna mjesta, stoga sprječavanjem dampinga i uspostavom poštenih odnosa na tržištu pridonosimo zaštiti europske industrije i radnih mjesta.

 
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