8.7. Talba għall-ħarsien tal-privileġġi u l-immunitajiet ta' Mario Borghezio (A8-0312/2016 - Angel Dzhambazki)
Dichiarazioni di voto scritte
Isabella Adinolfi (EFDD), per iscritto. ‒ L'eurodeputato Mario Borghezio ha richiesto al Parlamento europeo la difesa della propria immunità nei confronti di un procedimento avviato dal Tribunale di Milano, sezione penale, per il reato di "discriminazione, odio o violenza per motivi razziali, etnici, nazionali o religiosi" previsto dall'articolo 1(a), legge 205/1993. In particolare, l'on. Borghezio è stato accusato di aver diffuso idee fondate sull'odio razziale durante la trasmissione radiofonica "La Zanzara" nei confronti della deputata Cecilia Kyenge. Ho votato in favore della revoca.
Tim Aker (EFDD),in writing. – UKIP decided not to vote on this issue. Whilst the words mentioned by Mr Borghezio were abhorrent, the Court of Milan has failed to follow due process in staying the proceedings brought against Mr Borghezio until the vote in Plenary has taken place.
Marina Albiol Guzmán (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor de la suspensión de la inmunidad parlamentaria de Mario Borghezio, puesto que ha sido denunciado en Italia por sus declaraciones claramente racistas respecto a la entonces ministra italiana de integración. Estas declaraciones por parte de Borghezio no son un hecho aislado, sino la expresión de su deplorable posición racista y ultraderechista. Por lo tanto, he votado a favor del levantamiento de su inmunidad parlamentaria para que pueda ser juzgado por sus incitaciones a la xenofobia, al racismo y al odio.
Martina Anderson, Lynn Boylan and Liadh Ní Riada (GUE/NGL),in writing. – We voted to waive the immunity of this MEP, who made a series of racial slurs following the appointment of a Congolese-born Minister for Integration in Italy. It is unacceptable for statements inciting racial or ethnic hatred to be made by anyone, most of all in the public sphere. For these reasons, we voted in favour of waiving immunity.
Eric Andrieu (S&D), par écrit. ‒ J'ai voté en faveur de la levée de l'immunité de Mario Borghezio. L'immunité des députés au Parlement européen repose sur les principes et les valeurs des traités de l'Union européenne. Le discours de haine viole clairement ces principes et ces valeurs et ne peut être justifié par la liberté d'expression. En outre, les déclarations en question ne peuvent en aucune façon être interprétées comme liées à l'accomplissement du mandat de M. Borghezio et ne peuvent donc pas et ne doivent pas être protégées.
Marie-Christine Arnautu (ENF), par écrit. ‒ Mario Borghezio, invité à une émission radiophonique satirique en sa qualité de député européen, a commenté les compétences de la ministre de l’intégration italienne, dont le portefeuille englobait certains aspects de la politique d’immigration. Il est accusé d’y avoir véhiculé des idées fondées sur la supériorité et la haine raciale ou ethnique.
La question migratoire est au cœur de ses activités parlementaires comme peuvent en témoigner ses travaux européens. M. Borghezio a donc agi dans l’exercice de ses fonctions de député européen. D’autre part, il est important de restituer ses paroles dans leur contexte. Le député s’est exprimé à l’occasion d’un débat entre responsables politiques lors d’une émission satirique. De plus, il s’est excusé publiquement d’avoir blessée Mme Kyenge. En conséquence, son propos s’inscrit dans le cadre strict de la liberté d’expression selon la jurisprudence CEDH.
En outre, sur le plan de la procédure interne, le parquet n’a pas fait de demande de levée d’immunité au Parlement européen et le Tribunal de Milan n’a même pas tenu compte de la procédure engagée devant lui. Cette démarche est extrêmement choquante et vient prouver l’existence d’un fumus persecutionis. Par conséquent, j’ai voté contre la levée d'immunité.
Jonathan Arnott (EFDD), in writing. ‒ I abstained on this vote for technical legal reasons.
Jean Arthuis (ALDE), par écrit. ‒ J'ai voté en faveur de ce rapport comme le préconisait la commission au fond.
Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. ‒ Mario Borghezio 2016 m. sausio 5 d. pateikė prašymą ginti jo privilegijas ir imunitetus Milano teisme nagrinėjamoje baudžiamojoje byloje. Remiantis prokuratūros pateiktu pranešimu, M. Borghezio įtariamas per radijo laidą propagavę idėjas, pagrįstas viršenybe ir rasine bei etnine neapykanta. Iš bylos faktų, kurie paaiškėjo iš Teisės reikalų komitetui pateiktų dokumentų ir per prieš tai vykusį klausymą, matyti, kad interviu metu padaryti M. Borghezio pareiškimai nėra tiesiogiai ir akivaizdžiai susiję su jo, kaip Europos Parlamento nario, veikla. Kadangi šiais pareiškimais pažeistas Europos Sąjungos pagrindinių teisių chartijos 21 straipsnis, taigi negalima laikyti, kad jie padaryti vykdant Europos Parlamento nario pareigas, todėl nuspręsta neginti Mario Borghezio imuniteto ir privilegijų.
Nicolas Bay (ENF), par écrit. ‒ La question migratoire est au cœur de nos activités parlementaires. En l’espèce, la déclaration incriminée a un lien direct et évident avec cette thématique. M. Borghezio peut donc être considéré comme ayant agi dans l’exercice de ses fonctions de député au Parlement européen, et c’est pourquoi je me suis opposé à la levée de son immunité parlementaire. Il est également à noter qu’un autre homme politique a fait des déclarations pouvant être considérées comme bien plus graves contre Mme Kyenge et que l’affaire a pourtant été classée.
Hugues Bayet (S&D), par écrit. ‒ J'ai voté le rapport de la commission des affaires juridiques qui propose de ne pas défendre les privilèges et immunités de Monsieur Borghezio.
Beatriz Becerra Basterrechea (ALDE), por escrito. ‒ He apoyado la solicitud de retirar la inmunidad parlamentaria del eurodiputado de la Liga Norte Mario Borghezio. Está siendo investigado por las autoridades italianas por unas declaraciones racistas contra la Ministra de Integración italiana, Cécile Kyenge.
Estas declaraciones fueron realizadas fuera de su actividad parlamentaria y, por tanto, no pueden ser amparadas por su inmunidad parlamentaria para evitar a la justicia italiana. Este privilegio no está diseñado para proteger a los diputados ultras de sus comentarios racistas y xenófobos.
Brando Benifei (S&D), per iscritto. ‒ Attenendomi alle indicazioni della commissione giuridica, ho sostenuto la posizione espressa dal relatore Dzhambazki di rifiutare la richiesta di difesa dei privilegi e delle immunità di Mario Borghezio. Si tratta di una richiesta presentata nel quadro del procedimento penale pendente dinanzi al tribunale di Milano, nel quale l'onorevole è accusato di aver propagandato, nel corso di un programma radiofonico, idee fondate sulla superiorità e sull'odio razziale o etnico. Secondo la commissione, le dichiarazioni non presentano alcun nesso diretto ed evidente con le funzioni di deputato al Parlamento europeo, essendo state pronunciate come commento alla nomina di un nuovo membro del governo italiano, il neoeletto ministro dell'integrazione. Le dichiarazioni contestate non risultano pertanto tutelate dall'articolo 8 del protocollo sui privilegi e sulle immunità dell'Unione europea.
Xabier Benito Ziluaga (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor del suplicatorio para la suspensión de inmunidad tal y como ha sido propuesta por la comisión de JURI. Entiendo que no hay posibilidad de utilizar la suspensión para iniciar una persecución de corte político.
Izaskun Bilbao Barandica (ALDE), por escrito. ‒ Calificar a un Gobierno de gabinete «bonga bonga» para desprestigiar a una ministra de color que participa en el mismo o decir de ella que puede ser «una buena ama de casa, pero no ministra» no tiene nada que ver con la función de un eurodiputado. El caso Borghezio cumple los requisitos legales para que se le levante la impunidad.
Dominique Bilde (ENF), par écrit. ‒ J’ai soutenu la défense de l’immunité parlementaire de mon collègue Mario Borghezio, député européen italien de la ligue de Nord et membre de mon groupe ENF, au nom de la défense de la liberté d’expression. Mario Borghezio, invité à une émission radiophonique satirique en sa qualité de député européen, a commenté les compétences de la ministre de l’intégration italienne, dont le portefeuille englobait certains aspects de la politique d’immigration. Il est accusé d’y avoir véhiculé des idées fondées sur la supériorité et la haine raciale ou ethnique. Le député s’est exprimé à l’occasion d’un débat entre responsables politiques lors d’une émission satirique. De plus, il s’est excusé publiquement d’avoir blessée Mme Kyenge. En conséquence, son propos s’inscrit dans le cadre strict de la liberté d’expression (voir jurisprudence de la CEDH). En outre, sur le plan de la procédure interne, le parquet n’a pas fait de demande de levée d’immunité au Parlement européen et le Tribunal de Milan n’a même pas tenu compte de la procédure engagée devant lui. Cette démarche est extrêmement choquante et vient prouver l’existence d’un fumus persecutionis.
José Blanco López (S&D), por escrito. ‒ He votado a favor de este informe por el que el Parlamento decide no amparar los privilegios e inmunidades de Mario Borghezio a la vista del informe elaborado por la Comisión de Asuntos Jurídicos, que constata que el Ministerio Fiscal del Tribunal de Milán ha iniciado un procedimiento penal contra Mario Borghezio en el que se le acusa de haber defendido en un programa de radio ideas basadas en la superioridad o el odio racial o étnico, manifestaciones realizadas en relación con el nombramiento y la competencia de un nuevo miembro del Gobierno italiano —la entonces nueva ministra de Integración— y que no guardan una relación directa y manifiesta con su actividad parlamentaria.
Vilija Blinkevičiūtė (S&D), raštu. ‒ Balsavau dėl šio pranešimo, kuriame nagrinėjamas prašymas ginti Europos Parlamento nario Mario Borghezio privilegijas ir imunitetus. Remiantis prokuratūros pateiktu pranešimu, M. Borghezio įtariamas per radijo laidą propagavę idėjas, pagrįstas viršenybe ir rasine bei etnine neapykanta, – už tokį elgesį pagal Italijos įstatymus yra numatoma atsakomybė. Minėtoje radijo laidoje Mario Borghezio buvo paprašytas pakomentuoti naujos Italijos vyriausybės narės, t. y. naujosios integracijos ministrės paskyrimą ir kompetenciją. Iš bylos faktų, kurie paaiškėjo iš Teisės reikalų komitetui pateiktų dokumentų ir per prieš tai vykusį klausymą, matyti, kad interviu metu padaryti M. Borghezio pareiškimai nėra tiesiogiai ir akivaizdžiai susiję su jo, kaip Europos Parlamento nario, veikla. Taigi, Europos Parlamentas nusprendžia neginti Mario Borghezio imuniteto ir privilegijų.
Biljana Borzan (S&D), napisan. ‒ Podržavam ovo Izvješće o zahtjevu za zaštitu povlastica i imuniteta Marija Borghezija.
Steeve Briois (ENF), par écrit. ‒ Mario Borghezio est accusé d’avoir véhiculé des idées fondées sur la haine raciale ou ethnique lors d’une émission radiophonique satirique. Ces propos s’inscrivent dans le cadre d’un commentaire sur les compétences de la Ministre de l’intégration italienne dont le portefeuille englobe certains aspects de la politique d’immigration. Or la question migratoire est au cœur de ses activités parlementaires comme en témoigne ses travaux européens. Il apparait donc évident que Mario Borghezio a agi dans l’exercice de ses fonctions de député européen. L’article 8 du protocole n° 7 sur les privilèges et immunités de l’Union européenne rappelle bien que les députés européens ne peuvent être poursuivis en raison des propos et des votes émis dans l’exercice de leurs fonctions. Enfin, nous soulignons que le parquet n’a même pas formulé de demande de levée d’immunité au Parlement européen. C’est la raison pour laquelle j’ai voté contre la demande de levée de l’immunité parlementaire de Mario Borghezio.
Matt Carthy (GUE/NGL), in writing. ‒ I voted to waive the immunity of this MEP, who made a series of racial slurs following the appointment of a Congolese-born Minister for Integration in Italy. It is unacceptable for statements inciting racial or ethnic hatred to be made by anyone, most of all in the public sphere. For these reasons, I voted in favour of waiving immunity.
James Carver (EFDD), in writing. ‒ UKIP decided not to vote on this issue. Whilst the words mentioned by Mr Borghezio were abhorrent, the Court of Milan has failed to follow due process in staying the proceedings brought against Mr Borghezio until the vote in Plenary has taken place.
Fabio Massimo Castaldo (EFDD), per iscritto. ‒ Mario Borghezio ha richiesto al Parlamento europeo la difesa della propria immunità nei confronti di un procedimento avviato dal Tribunale di Milano per il reato di "Discriminazione, odio o violenza per motivi razziali, etnici, nazionali o religiosi" previsto dall'articolo 1(a) della legge 205/1993. In particolare, è stato accusato di aver diffuso idee fondate sull'odio razziale durante la trasmissione radiofonica "La Zanzara'" nei confronti della deputata Kyenge. Considerando che non sussiste alcun nesso fra la dichiarazione controversa e le funzioni parlamentari, ho votato a favore della revoca dell'immunità parlamentare.
Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE), γραπτώς. ‒ Υπερψηφίζουμε την έκθεση της Επιτροπής Νομικών Θεμάτων, που αποφασίζει να μην υπερασπιστεί τα προνόμια και τις ασυλίες του Mario Borghezio.
Κώστας Χρυσόγονος (GUE/NGL), γραπτώς. ‒ Η ψηφοφορία επί της έκθεσης σχετικά με την αίτηση προστασίας της ασυλίας και των βουλευτικών προνομίων του Mario Borghezio αφορούσε ζητήματα που προέκυψαν εκτός των δραστηριοτήτων του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου. Καθώς θεωρώ πως οφείλουμε να σεβόμαστε τις διαδικασίες της δικαιοσύνης, τάχθηκα υπέρ της άρσης της ασυλίας.
Deirdre Clune (PPE), in writing. ‒ I supported the report on the request for defence of the privileges and immunities of Mario Borghezio and noted no objections.
Javier Couso Permuy (GUE/NGL),por escrito. – He votado a favor de la suspensión de la inmunidad parlamentaria de Mario Borghezio, puesto que ha sido denunciado en Italia por sus declaraciones claramente racistas respecto a la entonces ministra italiana de integración. Estas declaraciones por parte de Borghezio no son un hecho aislado, sino la expresión de su deplorable posición racista y ultraderechista. Por lo tanto, he votado a favor del levantamiento de su inmunidad parlamentaria para que pueda ser juzgado por sus incitaciones a la xenofobia, al racismo y al odio.
Andrea Cozzolino (S&D), per iscritto. ‒ Ho votato a favore della sospensione dell'immunità dell'eurodeputato Mario Borghezio, in linea con la risoluzione relativa alla decisione del Parlamento europeo di non difendere i suoi privilegi e le sue immunità. Infatti ritengo, da una parte, che il fatto che le dichiarazioni di natura discriminatoria rese dall'onorevole Borghezio nel corso di un'intervista radiofonica non hanno alcun collegamento con le sue attività parlamentari escluda la possibilità di beneficiare dell'immunità a norma dell'articolo 8 del Protocollo n. 7 e del parere della Corte di giustizia, e, dall'altra, che tali dichiarazioni rivolte al neoeletto Ministro per l'Integrazione e fondate sulla superiorità e sull'odio razziale o etnico, oltre a essere punibili ai sensi dell'articolo 1, lettera a), della legge italiana n. 205/1993, siano inadeguate alla dignità del Parlamento stesso.
Edward Czesak (ECR), na piśmie. ‒ Poparłem wniosek o skorzystanie z przywilejów i immunitetu poselskiego przez Maria Borghezia, w związku z postępowaniem karnym toczącym się przeciwko niemu we Włoszech. Postępowanie to dotyczy wypowiedzi, w której Mario Borghezio przejawiał postawę rasistowską oraz szerzył nienawiść, przez co znieważył pana Kashetu (urodzonego w Kongo), który został powołany na stanowisko Ministra Integracji we Włoszech. Z racji tego, że wypowiedź ta miała miejsce w 2013 roku, nie ma związku z pełnieniem przez Maria Borghezia obowiązków eurodeputowanego. W związku z tym zagłosowałem za wnioskiem o skorzystanie z przywilejów i immunitetu poselskiego przez tego europosła.
Mireille D'Ornano (ENF), par écrit. ‒ Mario Borghezio, invité à une émission radiophonique satirique en sa qualité de député européen, avait commenté les compétences de la ministre italienne Kyenge en charge de l’intégration et de certains aspects de la politique d’immigration. On lui a reproché d’y avoir véhiculé des idées fondées sur la supériorité raciale ou ethnique. Or, la question migratoire est au cœur de ses activités parlementaires. M. Borghezio peut donc être considéré comme ayant agi dans l’exercice de ses fonctions de député au Parlement européen. Or, les députés européens «ne peuvent être recherchés, détenus ou poursuivis en raison des opinions ou votes émis par eux dans l'exercice de leurs fonctions». D’autre part, M. Borghezio s’est excusé publiquement d’avoir pu blesser Mme Kyenge. Son propos s’inscrit donc dans le cadre strict de la liberté d’expression. Enfin, le parquet italien n’a pas fait de demande de levée d’immunité et le Tribunal de Milan n’a même pas tenu compte de la procédure engagée devant lui. Il est à noter qu’un autre homme politique a fait des déclarations pouvant être considérées comme bien plus graves contre Mme Kyenge et que l’affaire a pourtant été classée. Aussi, j’ai voté contre la levée de l’immunité de Monsieur Borghezio.
Γεώργιος Επιτήδειος (NI), γραπτώς. ‒ Η ελευθερία του λόγου και της σκέψης είναι αναφαίρετα δικαιώματα του ανθρώπου. Δεν είναι δυνατόν εν έτει 2016 να διώκεται άτομο για τη γνώμη του ή για τον τόνο της φωνής του. Θεωρούμε πως η δίωξη εις βάρος του κ. Borghezio είναι πολιτικής φύσεως.
Rosa Estaràs Ferragut (PPE), por escrito. ‒ EL diputado al Parlamento Europeo, Mario Borghezio, ha solicitado el amparo de su inmunidad parlamentaria, en relación con un procedimiento penal en curso ante el Tribunal de Milán; que, según la notificación efectuada por el Ministerio fiscal, al señor Borghezio se le acusa de haber defendido en un programa de radio ideas basadas en la superioridad o el odio racial o étnico.
De los hechos del presente asunto, se desprende que las declaraciones hechas por Mario Borghezio durante la entrevista no guardan una relación directa y manifiesta con su actividad parlamentaria, y no puede, por tanto, considerarse que Mario Borghezio actuara en el ejercicio de sus funciones como diputado al Parlamento Europeo, por lo cual, el Parlamento Europeo decide no amparar los privilegios e inmunidades de Mario Borghezio.
Edouard Ferrand (ENF), par écrit. ‒ J’ai voté contre la levée de l’immunité parlementaire: la démarche vient prouver l’existence d’un fumus persecutionis.
João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. ‒ Mario Borghezio solicitou a defesa da sua imunidade parlamentar, no âmbito da ação penal pendente no Tribunal de Milão.
De acordo com o despacho de acusação do Ministério Público, o deputado Borghezio terá defendido ideias baseadas na superioridade e no ódio racial ou étnico durante um programa de rádio, comportamento que é punível nos termos da lei italiana.
O artigo 8.º do Protocolo n.º 7 refere que "os membros do Parlamento Europeu não podem ser procurados, detidos ou perseguidos pelas opiniões ou votos emitidos no exercício das suas funções".
Durante o programa de rádio em questão, Mario Borghezio foi convidado a pronunciar-se sobre a nomeação e a competência de um novo membro do Governo italiano, designadamente a nova Ministra da Integração. Foram opiniões expressas relativas à situação política nacional.
São declarações deploráveis – à medida do personagem que as profere – que não têm um nexo direto e óbvio com as suas atividades parlamentares.
Concordamos com o levantamento da imunidade.
Λάμπρος Φουντούλης (NI), γραπτώς. ‒ Η ελευθερία του λόγου και της σκέψης είναι αναφαίρετα δικαιώματα του ανθρώπου. Δεν είναι δυνατόν εν έτει 2016 να διώκεται άτομο για την γνώμη του ή για τον τόνο της φωνής του. Θεωρώ πως η δίωξη εις βάρος του κ. Borghezio είναι πολιτικής φύσεως. Καταψηφίζω την έκθεση σχετικά με την αίτηση για την υπεράσπιση των προνομίων και ασυλιών του Mario Borghezio.
Doru-Claudian Frunzulică (S&D), in writing. ‒ The immunity of the Members of the European Parliament is based on the principles and values of the European Union Treaties. Hate speech clearly violates these principles and values, and cannot be justified by freedom of expression.
The statements in question can in no way be construed as being linked to fulfilment of the mandate, and therefore cannot and should not be protected.
Arne Gericke (ECR), schriftlich. ‒ Ich habe für den Bericht über den Antrag auf Schutz der Vorrechte und der Immunität von Mario Borghezio gestimmt, in dem wir festlegen, die Immunität und die Vorrechte von Mario Borghezio nicht zu schützen, und damit den Weg ebnen für eine Reihe offener Verfahren gegen ihn.
Tania González Peñas (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor del suplicatorio para la suspensión de inmunidad tal y como ha sido propuesta por la comisión de JURI. Entiendo que no hay posibilidad de utilizar la suspensión para iniciar una persecución de corte político.
Antanas Guoga (PPE), in writing. ‒ I voted in favour of the report. The European Parliament has decided not to defend the privileges and immunities of Mario Borghezio, MEP. According to a report, Mario Borghezio was asked on a radio show to comment on the appointment and competence of the new Minister for Integration in the new Italian Government. Given his comments during the show, he is suspected of having promoted ideas based on superiority and racial and ethnic hatred – and under Italian law can be held liable for such behaviour. Mr Borghezio’s statements did not appear to relate to him as a Member of the European Parliament.
Brian Hayes (PPE), in writing. ‒ I voted in favour since I have no objections.
Ivan Jakovčić (ALDE), napisan. ‒ Glasao sam za Prijedlog odluke Europskog parlamenta o zahtjevu za zaštitu povlastica i imuniteta Marija Borghezija, jer se time odlučuje ne zaštititi imunitet i povlastice dotičnog zastupnika. Gospodin Borghezio je u svojim izjavama navodno zagovarao ideje koje su utemeljene na superiornosti, te rasnoj i etičkoj mržnji, a takve izjave nikako ne priliče političkom dijalogu.
Jean-François Jalkh (ENF), par écrit. ‒ La déclaration de M. Borghezio a un rapport direct avec ses activités parlementaires et son statut de député: dès lors, il est protégé par l’article 8 du protocole n°7. Par ailleurs, les propos de M. Borghezio, pour lesquels il s’est publiquement excusé auprès de Mme Kyenge, ont été tenus à l’occasion d’une émission télévisée satirique. C’est donc en jouissant de son droit à la liberté d’expression que M. Borghezio est sous le coup d’une procédure scandaleuse que le Parquet et le Tribunal eux-mêmes n’ont pas choisi d’engager contre lui.
J’ai voté contre.
Marc Joulaud (PPE), par écrit. ‒ J’ai voté en faveur du rapport de mon collègue Angel Dzhambazki sur la demande de défense des privilèges et immunités parlementaires de Mario Borghezio. La commission des affaires juridiques a estimé que, dans la mesure où le tribunal chargé de l’affaire dans laquelle M. Borghezio a été mis en cause n’a pas demandé la levée de son immunité et où les faits étaient sans lien avec son mandat parlementaire, la défense des privilèges et de l’immunité de M. Borghezio n’était pas justifiée.
Ce rapport a été adopté à une large majorité, ce dont je me félicite.
Barbara Kappel (ENF), schriftlich. ‒ Ich stimme für die Beibehaltung der Immunität des Kollegen Borghezio. Der Sachverhalt ist, wie vom Ausschuss dargelegt, keiner, der eine Aufhebung rechtfertigen würde.
Afzal Khan (S&D), in writing. ‒ I voted against the request. The immunity of the Members of the European Parliament is based on the principles and values of the European Union Treaties. Hate speech clearly violates these principles and values, and cannot be justified by freedom of expression.
Stelios Kouloglou (GUE/NGL), in writing. ‒ I voted in favour of not defending Mario Borghezio’s immunity, since a Parliament representing half a billion Europeans has a strong moral obligation to fight against racism, discrimination and hate speech.
Philippe Loiseau (ENF), par écrit. ‒ Mario Borghezio, invité à débattre avec d’autres responsables politiques lors d’une émission radiophonique satirique, en sa qualité de député européen, est accusé d’avoir véhiculé des idées haineuses.
Concrètement, il s’est moqué des compétences de la ministre de l’immigration, laquelle a prétendu qu’il faisait allusion à ses origines. M. Borghezio s’est d’ailleurs excusé publiquement d’avoir blessé la ministre en question. Les propos de M. Borghezio ont donc été tenus dans le cadre de l’exercice de son mandat. De plus, le parquet n’a pas fait de demande de levée de l’immunité au Parlement européen et le tribunal de Milan n’a pas tenu compte de la procédure engagée.
J’ai donc voté pour la demande de défense de l’immunité parlementaire de Mario Borghezio.
Paloma López Bermejo (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor de la suspensión de la inmunidad parlamentaria de Mario Borghezio, puesto que ha sido denunciado en Italia por sus declaraciones claramente racistas respecto a la entonces ministra italiana de integración. Estas declaraciones por parte de Borghezio no son un hecho aislado, sino la expresión de su deplorable posición racista y ultraderechista. Por lo tanto, he votado a favor del levantamiento de su inmunidad parlamentaria para que pueda ser juzgado por sus incitaciones a la xenofobia, al racismo y al odio.
Vladimír Maňka (S&D), písomne. ‒ Taliansky poslanec Mario Borghezia požiadal o ochranu svojich výsad a imunít v súvislosti s trestným konaním vedeným v Miláne, ktoré sa týka jeho myšlienok založených na nadradenosti a rasovej alebo etnickej nenávisti, vyjadrených v rozhlasovom vysielaní vo vzťahu k vymenovaniu novej členky talianskej vlády.
Podľa rozhodnutia Súdneho dvora sa imunita podľa Protokolu o ochrane výsad a imunít vzťahuje len na prípady pri výkone úloh europoslanca, čo teda predpokladá požiadavku spojitosti medzi vyjadreným názorom a poslaneckými úlohami. Preto nemôžem súhlasiť, aby EP udelil ochranu imunity poslancovi.
Νότης Μαριάς (ECR), γραπτώς. ‒ Ψηφίζω υπέρ της απόφασης της Επιτροπής Νομικών Θεμάτων να μην υπερασπισθεί τα προνόμια και τις ασυλίες του Mario Borghezio στην υπό κρίση έκθεση.
Dominique Martin (ENF), par écrit. ‒ J’ai voté contre la levée de l’immunité parlementaire.
Mario Borghezio fait l’objet d’une levée d’immunité suite aux propos tenus en tant que député européen lors d’une émission satirique. Ces propos visaient les compétences de la ministre de l’intégration italienne au sujet de la politique migratoire. Or, la question migratoire est, comme en témoigne ses travaux au Parlement européen, au cœur de son activité: il a donc agi dans l’exercice de ses fonctions. L’article 8 du protocole n°7 sur les privilèges et immunités de l’Union européenne dispose que «les membres du Parlement européen ne peuvent être recherchés, détenus ou poursuivis en raison des opinions ou votes émis par eux dans l'exercice de leurs fonctions».
Par ailleurs, ses propos, qui ont été prononcés lors d’une émission satirique et ont fait l’objet d’excuses publiques pour avoir blessé la ministre, s’inscrivent dans le cadre de la liberté d’expression.
Enfin, le parquet n’a pas fait de demande d’immunité au Parlement européen et le tribunal de Milan n’a pas tenu compte de la procédure, deux faits qui prouvent l’existence d’une présomption suffisamment sérieuse et précise que la procédure a été engagée dans l'intention de nuire à l'activité politique du député qui, comme par hasard, fait partie du groupe ENL.
Valentinas Mazuronis (ALDE), raštu. ‒ Europos Parlamento nariai negali būti apklausiami, sulaikomi ar traukiami atsakomybėn dėl einant pareigas pareikštos nuomonės ar balsavimo, tačiau ši teisė nesuteikia laisvės šmeižti, įžeidinėti, kurstyti neapykantą ar įžeisti garbę. Milano teismo nagrinėjamoje baudžiamojoje byloje EP narys M. Borghezio įtariamas per radijo laidą propagavę idėjas, pagrįstas viršenybe ir rasine bei etnine neapykanta. Atsižvelgiant į tai, pritariu EP siūlymui atšaukti M. Borghezio imunitetą ir tokiu būdu sudaryti teisėsaugos institucijoms sąlygas ištirti bylą.
Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. ‒ Le rapport demande la levée de l'immunité de Mario Borghezio. En effet, ce député italien de la ligue du Nord est accusé d’avoir véhiculé des idées fondées sur la supériorité et la haine raciale ou ethnique au cours d’une émission radiophonique. Je considère que ces déclarations n'ont pas été faites dans l’exercice des fonctions parlementaires et qu’elles ne sont donc pas couvertes par l'immunité parlementaire. De plus, comme elles constituent manifestement un délit raciste et pas une simple opinion politique, je vote pour la levée de l'immunité.
Joëlle Mélin (ENF), par écrit. ‒ Mario Borghezio, invité à débattre avec d’autres responsables politiques lors d’une émission radiophonique satirique, en sa qualité de député européen, est accusé d’avoir véhiculé des idées haineuses.
Concrètement, il s’est moqué des compétences de la ministre de l’immigration, laquelle a prétendu qu’il faisait allusion à ses origines. M. Borghezio s’est d’ailleurs excusé publiquement d’avoir blessé la ministre en question. Les propos de M. Borghezio ont donc été tenus dans le cadre de l’exercice de son mandat. De plus, le parquet n’a pas fait de demande de levée de l’immunité au Parlement européen et le tribunal de Milan n’a pas tenu compte de la procédure engagée.
J’ai donc voté pour la demande de défense de l’immunité parlementaire de Mario Borghezio.
Nuno Melo (PPE), por escrito. ‒ A defesa da independência do mandato de deputado europeu é da competência do Parlamento Europeu, e essa independência não pode ser posta em causa.
No caso em apreço, durante um programa de rádio, o deputado Mario Borghezio foi convidado a pronunciar-se sobre a nomeação e a competência de um novo membro do Governo italiano, designadamente a nova Ministra da Integração.
As declarações alegadamente proferidas excedem o tom geralmente utilizado num debate político e, além disso, são duma natureza profundamente contrária ao caráter parlamentar.
As declarações são contrárias ao disposto no artigo 21.º da Carta dos Direitos Fundamentais da União Europeia e, por isso, não se pode considerar que foram feitas no exercício das suas funções de deputado ao Parlamento Europeu.
Voto, assim, a favor do levantamento da imunidade de Mario Borghezio.
Louis Michel (ALDE),par écrit. – Monsieur Mario Borghezio a été accusé d’avoir diffusé des idées fondées sur la supériorité et la haine raciale ou ethnique au cours d’une émission de radio, un comportement réprimé par la loi italienne n° 205/1993. C’est dans ce contexte que M. Mario Borghezio a fait une demande de défense de son immunité parlementaire le 5 janvier 2016. Conformément à l’article 8 du protocole n° 7, les députés au Parlement européen ne peuvent être recherchés, détenus ou poursuivis en raison des opinions ou votes émis par eux dans l’exercice de leurs fonctions. Cependant, il a été demandé à Mario Borghezio de commenter la nomination et les compétences d’un nouveau membre du gouvernement italien, déclarations qui n’ont pas de lien direct et évident avec ses activités parlementaires. Porter atteinte à l’intégrité d’une personne est incompatible avec nos valeurs humanistes et démocratiques européennes et bafoue d’autant la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. C’est pourquoi j’ai décidé de voter pour la levée de l'immunité de M. Mario Borghezio.
Csaba Molnár (S&D), írásban. ‒ Mario Borghezio képviselőt a milánói bíróság előtt folyamatban lévő büntetőeljárásban azzal vádolják, hogy felsőbbrendűségen és faji vagy etnikai gyűlöleten alapuló nézeteket osztott meg egy rádióműsorban. A képviselő arra hivatkozva kérte az ügyben kiváltságainak és mentelmi jogának fenntartását, hogy feladataik ellátása során kifejtett véleményük vagy leadott szavazatuk miatt az Európai Parlament tagjai ellen nem folytatható vizsgálat, nem vehetők őrizetbe, és nem vonhatók bírósági eljárás alá. A Jogi Bizottság azonban jelentésében megállapítja, hogy az interjú során állítólag tett kijelentések nem állnak közvetlen és nyilvánvaló kapcsolatban a képviselő parlamenti tevékenységével, továbbá ellentétesek az Európai Unió Alapjogi Chartájának 21. cikkével, és ezért nem tekinthetők úgy, hogy azokat az Európai Parlament egy képviselője hivatali tisztségének gyakorlása során tette. Ennélfogva tehát nem vélelmezhető, hogy Mario Borghezio a szóban forgó ügyben európai parlamenti képviselői tisztségét gyakorolta, ezért azt javasolja, hogy mentelmi jogát és kiváltságait a Parlament ne tartsa fönn.
A jelentés ugyanakkor javasolja, hogy a Parlament fejezze ki rosszallását, amiért a milánói bíróság elutasította a Borghezio úrral szembeni eljárás felfüggesztését, holott értesült arról, hogy a képviselő kiváltságai és mentességei fenntartására irányuló, a Parlament eljárási szabályzata szerinti eljárás van folyamatban.
Ennek megfelelően szavaztam.
Bernard Monot (ENF), par écrit. ‒ M. Borghezio a tenu des propos dans le cadre d’une émission satirique, qui lui valent d’être poursuivi alors qu’il semble manifeste qu’il s’agit là d’une procédure abusive à connotation politique. En conséquence, le vote sera contre la demande de levée d’immunité.
Cláudia Monteiro de Aguiar (PPE), por escrito. ‒ O presente relatório merece o meu voto favorável, uma vez que o delito em causa não está, de forma alguma, relacionado com o desempenho das funções de deputado – por não ter um nexo direto e óbvio com as suas atividades parlamentares.
Subscrevo a posição do relator, ao lamentar que o Tribunal de Milão, contrariando a jurisprudência do Tribunal de Justiça nesta matéria, se tenha recusado a suspender o processo intentado contra o deputado Borghezio.
Sophie Montel (ENF), par écrit. ‒ La liberté d'expression d'un parlementaire doit pouvoir être protégée, c'est la raison pour laquelle j'ai voté contre.
Victor Negrescu (S&D), in writing. ‒ I voted in favour of this report in accordance with the evaluation made by the Legal Affairs Committee.
Margot Parker (EFDD), in writing. ‒ UKIP decided not to vote on this issue. Whilst the words mentioned by Mr Borghezio were abhorrent, the Court of Milan has failed to follow due process in staying the proceedings brought against Mr Borghezio until the vote in Plenary has taken place.
Florian Philippot (ENF), par écrit. ‒ Le député s’est exprimé à l’occasion d’un débat entre responsables politiques lors d’une émission satirique. De plus, il s’est excusé publiquement d’avoir pu blesser Mme Kyenge. En conséquence, son propos s’inscrit dans le cadre strict de la liberté d’expression. En outre, sur le plan de la procédure interne, le parquet n’a pas fait de demande de levée d’immunité au Parlement européen et le Tribunal de Milan n’a même pas tenu compte de la procédure engagée devant lui. La démarche de levée d'immunité est donc choquante et vient prouver l’existence d’un fumus persecutionis. Enfin, il est à noter qu’un autre homme politique a fait des déclarations pouvant être considérées comme bien plus graves contre Mme Kyenge et que l’affaire a pourtant été classée. Dans ces conditions, je vote donc contre le rapport demandant la levée d'immunité de M. Borghezio.
Tonino Picula (S&D), napisan. ‒ Činjenice iz predmeta upućuju na to da izjave koje je zastupnik izrekao tijekom intervjua nisu u izravnoj vezi s njegovim parlamentarnim aktivnostima te potencijalno premašuju ton uobičajene političke rasprave i nisu u skladu s duhom Parlamenta. Imunitet zastupnika u Europskom parlamentu se temelji na principima i vrijednostima ugovora Europske unije.
Sloboda govora ne smije zanemariti i prekoračiti te vrijednosti. Sud je Europske unije potvrdio da u slučaju postupaka pokrenutih protiv zastupnika u Europskom parlamentu pred nacionalnim sudom i obaviještenosti tog suda o pokretanju postupka za zaštitu povlastica i imuniteta tog zastupnika taj sud mora zaustaviti sudske postupke i zatražiti od Parlamenta da što prije objavi svoje mišljenje.
Sud je u Milanu, pred kojim je pokrenut sudski postupak protiv g. Borghezija, odbio zaustaviti postupak i naredio da se on nastavi unatoč zahtjevu g. Borghezija na temelju mjerodavne sudske prakse Suda Europske unije. Žalim zbog toga što je sud u Milanu unatoč mjerodavnoj sudskoj praksi Suda Europske unije odbio zaustaviti postupak te očekujem od talijanskih tijela da uvijek poštuju načelo Suda Europske unije u vezi s obvezom nadležnog suda da zaustavi sudski postupak ako se podnese zahtjev za zaštitu povlastica i imuniteta zastupnika u Europskom parlamentu.
João Pimenta Lopes (GUE/NGL), por escrito. ‒ Mario Borghezio solicitou a defesa da sua imunidade parlamentar, no âmbito da ação penal pendente no Tribunal de Milão.
Durante o programa de rádio em questão, o deputado Mario Borghezio foi convidado a pronunciar-se sobre a nomeação e a competência de um novo membro do Governo italiano, designadamente a nova Ministra da Integração.
Foram expressas opiniões relativas à situação política nacional, que incluíram a defesa de ideias de superioridade racial, a defesa do ódio racial ou étnico, difundindo consciente e livremente visões racistas e xenófobas, e promovendo a discriminação.
Estas declarações não têm um nexo direto e óbvio com as suas atividades parlamentares. São ainda declarações contrárias ao disposto no artigo 21.º da Carta dos Direitos Fundamentais da União Europeia.
A avaliação da comissão competente, que acompanhamos, vai no sentido de não defender a imunidade, por concluir que não se pode considerar que as declarações expressas tenham sido feitas no exercício das suas funções de deputado ao Parlamento Europeu.
Não acompanhamos a crítica feita no relatório ao Tribunal de Milão de que, segundo a legislação comunitária, deveria ter sido suspenso o processo, porquanto entendemos tratar-se de um órgão de soberania que não se deve subjugar a qualquer decisão do Tribunal de Justiça Europeu, órgão supranacional que não reconhecemos.
Votámos favoravelmente.
Franck Proust (PPE), par écrit. ‒ Cette procédure classique est d’abord examinée en commission des affaires juridiques (JURI) avant d’être votée en plénière. Dans ce cas, la commission JURI n’a pas recommandé la défense des privilèges et de l’immunité du parlementaire.
Julia Reid (EFDD), in writing. ‒ UKIP decided not to vote on this issue. Whilst the words mentioned by Mr Borghezio were abhorrent, the Court of Milan has failed to follow due process in staying the proceedings brought against Mr Borghezio until the vote in Plenary has taken place.
Sofia Ribeiro (PPE), por escrito. ‒ O Ministério Público de Itália solicitou o levantamento da imunidade parlamentar de Mario Borghezio, deputado ao Parlamento Europeu, no âmbito da instauração de um processo de inquérito relativo a um alegado delito.
A ação intentada prende-se com o discurso que proferiu num programa de rádio onde defendeu ideias baseadas no ódio racial e na superioridade da raça.
Tendo em conta que o procedimento judicial não diz respeito a opiniões ou votos emitidos no exercício das suas funções enquanto deputado ao Parlamento Europeu e que não há razão para supor que a intenção subjacente à ação judicial consiste em prejudicar a atividade política do deputado, este pedido, que votei favoravelmente, decide levantar a imunidade ao deputado Mario Borghezio.
Liliana Rodrigues (S&D), por escrito. ‒ Um Tribunal italiano pediu o levantamento da imunidade parlamentar de Mario Borghezio por declarações de alegado “discurso de ódio”.
O discurso de ódio viola os princípios e valores europeus. O Parlamento Europeu decide pela recusa da defesa da imunidade parlamentar.
Inmaculada Rodríguez-Piñero Fernández (S&D), por escrito. ‒ He votado a favor de este informe por el que el Parlamento decide no amparar los privilegios e inmunidades de Mario Borghezio a la vista del informe elaborado por la Comisión de Asuntos Jurídicos, que constata que el Ministerio Fiscal del Tribunal de Milán ha iniciado un procedimiento penal contra Mario Borghezio en el que se le acusa de haber defendido en un programa de radio ideas basadas en la superioridad o el odio racial o étnico, manifestaciones realizadas en relación al nombramiento y la competencia de un nuevo miembro del Gobierno italiano —la entonces nueva ministra de Integración— y que no guardan una relación directa y manifiesta con su actividad parlamentaria.
Claude Rolin (PPE), par écrit. ‒ J'ai voté en faveur de la levée d'immunité de M. Mario Borghezio afin que la justice italienne puisse effectuer son travail dans le strict respect des droits de la défense, étant entendu que les faits incriminés (déclarations supposées discriminatoires faites durant une interwiew radio) n'ont pas de lien direct avec la fonction de député européen de Monsieur Borghezio et ne sont pas motivés par une quelconque volonté de nuire. Il est essentiel de rappeler que le droit à la liberté d’expression ne permet pas tout; et en aucun cas de proférer des affirmations diffamantes fondées sur la haine raciale.
Bronis Ropė (Verts/ALE), raštu. ‒ Pritariu siūlomai rezoliucijai, kuria Europos Parlamentas atsisako ginti kolegos Mario Borghezio imunitetą ir privilegijas Milano teisime. Šiuo atveju Maria Borghezio yra kaltinamas už šmeižtą, o ir pats Italijoje vykstantis teismo procesas nekliudo jam atlikti savo, kaip Europos Parlamento nario, pareigų.
Fernando Ruas (PPE), por escrito. ‒ O presente relatório refere-se ao pedido de defesa da imunidade parlamentar solicitado pelo eurodeputado Mario Borghezio, na sequência de uma ação penal intentada contra si junto do Tribunal de Milão, por defender ideias baseadas na superioridade e no ódio racial durante um programa de rádio, o que é suscetível de constituir um crime, punível ao abrigo da lei italiana.
Atento o teor do relatório, as declarações proferidas pelo eurodeputado dizem respeito a opiniões alegadamente discriminatórias, contrárias àquilo que deve constituir o espírito parlamentar e do que se encontra consagrado no artigo 21.° da Carta dos Direitos Fundamentais da União Europeia, não se podendo considerar que as mesmas tivessem sido proferidas no exercício das suas funções enquanto deputado ao Parlamento Europeu.
Face ao exposto, considero que não é defensável a manutenção da sua imunidade parlamentar no caso concreto, pese embora deva lamentar o incumprimento do Tribunal de Milão quanto à recusa da suspensão do processo contra o deputado, contrariando aquilo que é a jurisprudência assente do Tribunal de Justiça nesta matéria, esperando que se trate de um caso isolado e não recorrente no futuro.
Lola Sánchez Caldentey (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor del suplicatorio para la suspensión de inmunidad tal y como ha sido propuesta por la comisión de JURI. Entiendo que no hay posibilidad de utilizar la suspensión para iniciar una persecución de corte político.
Maria Lidia Senra Rodríguez (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor de la suspensión de la inmunidad parlamentaria de Mario Borghezio, puesto que ha sido denunciado en Italia por sus declaraciones claramente racistas respecto a la entonces ministra italiana de integración. Estas declaraciones por parte de Borghezio no son un hecho aislado, sino la expresión de su deplorable posición racista y ultraderechista. Por lo tanto, he votado a favor del levantamiento de su inmunidad parlamentaria para que pueda ser juzgado por sus incitaciones a la xenofobia, al racismo y al odio.
Monika Smolková (S&D), písomne. ‒ Poslanec Európskeho parlamentu Mario Borghezio požiadal o ochranu svojej parlamentnej imunity v súvislosti s trestným konaním na súde v Miláne, keďže podľa oznámenia prokuratúry Mario Borghezio v rozhlasovom vysielaní údajne vyjadroval myšlienky založené na nadradenosti a rasovej alebo etnickej nenávisti, čo je v zmysle talianskeho zákona trestné. Skutkové okolnosti veci – ako vyplýva z dokumentov poskytnutých Výboru pre právne veci a z vypočutia v tomto výbore, ukazujú, že vyhlásenia, ktoré Mario Borghezio počas rozhovoru predniesol, nemajú žiadnu priamu ani jednoznačnú spojitosť s jeho parlamentnou činnosťou. Tieto vyhlásenia sú svojou povahou neparlamentné a sú v rozpore s Chartou základných práv Európskej únie, a preto ich nemožno považovať za výroky vyslovené pri výkone úloh poslanca Európskeho parlamentu. Z tohto dôvodu sme hlasovaním rozhodli neochrániť imunitu a výsady poslanca EP Maria Borghezia.
Igor Šoltes (Verts/ALE), pisno. ‒ Poslanec Mario Borghezio je zahteval zaščito svoje poslanske imunitete v skladu z 8. in 9. členom Protokola št. 7 v zvezi s kazenskim postopkom pred sodiščem v Milanu, saj naj bi poslanec v radijski oddaji zagovarjal zamisli o večvrednosti in rasnem ali etničnem sovraštvu, kar je v Italiji kaznivo dejanje.
Sodišče je razsodilo, da ne gre za situacijo, ko bi poslanec mnenja izrazil pri opravljanju svojih dolžnosti, niti ni nobene povezave med njegovimi mnenji in parlamentarnimi dolžnostmi, ki jih opravlja v Evropskem parlamentu. Takšne izjave zlasti ne pritičejo tonu, ki ga je mogoče srečati v političnih razpravah v Evropskem parlamentu, in so poleg tega po svoji naravi povsem v nasprotju s tem, za kar bi se predstavniki evropskih državljanov morali zavzemati.
Ker menim, da poslanec Borghezio nedvomno ni ravnal v okviru svojih dolžnosti poslanca Evropskega parlamenta, sem glasoval za poročilo, ki predlaga, da se njegove imunitete in privilegijev ne zaščiti.
Ivan Štefanec (PPE), písomne. ‒ V Európskej únii sú všetky prejavy rasovej nenávisti neprípustné. O to viac, ak sa ich dopúšťa člen Európskeho parlamentu, ktorý tým znižuje vážnosť a povesť celej inštitúcie.
Dubravka Šuica (PPE), napisan. ‒ Protiv Marija Borghezija vodi se kazneni postupak pred sudom u Milanu zbog navodnog zagovaranja ideja utemeljenih na superiornosti i rasnoj ili etničkoj mržnji iznesenih u okviru radijskog programa. Sporne izjave suprotne su članku 21. Povelje Europske unije o temeljnim pravima te su potpuno nepovezane s vrijednostima koje zagovara Europski parlament, stoga se ne može tvrditi da su izrečene tijekom obavljana dužnosti zastupnika u Europskom parlamentu.
Zbog toga zahtjev Marija Borghezija za zaštitom njegovih povlastica i imuniteta ne može biti prihvaćen. U skladu s tim podržavam izvješće o zahtjevu za zaštitom povlastica i imuniteta Marija Borghezija Odbora za pravna pitanja.
Ελευθέριος Συναδινός (NI), γραπτώς. ‒ Η ελευθερία του λόγου και της σκέψης είναι αναφαίρετα δικαιώματα του ανθρώπου. Δεν είναι δυνατόν εν έτει 2016 να διώκεται άτομο για την γνώμη του ή για τον τόνο της φωνής του. Θεωρούμε πως η δίωξη εις βάρος του κ. Borghezio είναι πολιτικής φύσεως.
Marc Tarabella (S&D), par écrit. ‒ J'ai voté en faveur de la levée d'immunité de ce député afin qu'il puisse s'expliquer devant la justice de son pays.
Pavel Telička (ALDE), in writing. ‒ I voted in favour of the request to refuse the defence of the privileges and immunities of Mario Borghezio. Mr Borghezio is facing criminal proceedings pending before the Court of Milan, as, during a radio programme, he allegedly advocated ideas founded on superiority and racial or ethnic hatred, and that is punishable under Italian law. The statements made by Mr Borghezio exceeded the tone generally tolerated in political debate and were profoundly un-parliamentary in nature and contrary to Article 21 of the EU Charter of Fundamental Rights. They cannot, therefore, have been made in the performance of the duties of a Member of the European Parliament.
Ruža Tomašić (ECR), napisan. ‒ Podržala sam izvješće kojim se odbija dati imunitet talijanskom zastupniku Mariju Borgheziju. Zastupnik Borghezio optužen je za promoviranje mržnje i rasizma u radijskoj emisiji 29. travnja 2013. godine. Navodno je svojim govorom napao gospođu Kyenge Kashetu, rođenu u Kongu, koja je bila imenovana ministricom integracije u Italiji. Optužen je da je izrekao mišljenja koja se smatraju neugodnima i uvredljivima.
Iako zastupnici Europskog parlamenta imaju pravo na slobodu izražavanja, smatram da se ta sloboda ne odnosi na klevetu, poticanje na mržnju i pogrdne tvrdnje. Budući da optužbe nemaju direktne i očite veze s obnašanjem njegovih aktivnosti zastupnika u Europskom parlamentu, glasovala sam za oduzimanje zastupničkog imuniteta zastupniku Borgheziju.
Romana Tomc (PPE), pisno. ‒ Predlog sklepa o zahtevi za zaščito privilegijev in imunitete Maria Borghezia sem podprla. Mario Borghezio je zahteval zaščito svoje poslanske imunitete v skladu s členoma 8 in 9 Protokola št. 7 v zvezi s kazenskim postopkom pred sodiščem v Milanu.
Mario Borghezio je po navedbah iz obvestila urada državnega tožilstva v radijski oddaji zagovarjal zamisli o večvrednosti in rasnem ali etničnem sovraštvu, kar je po členu 1(a) italijanskega zakona št. 205/1993 kaznivo dejanje.
Sodišče je razsodilo, da mora evropski poslanec, da bi zanj veljala imuniteta, mnenje izraziti pri opravljanju svojih dolžnosti, s čimer se zahteva povezava med izraženim mnenjem in parlamentarnimi dolžnostmi, ter da mora biti ta povezava neposredna in očitna.
Estefanía Torres Martínez (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor del suplicatorio para la suspensión de inmunidad tal y como ha sido propuesta por la comisión de JURI. Entiendo que no hay posibilidad de utilizar la suspensión para iniciar una persecución de corte político.
Kazimierz Michał Ujazdowski (ECR), na piśmie. ‒ W głosowaniu poparłem sprawozdanie. Celem przepisów regulujących przywileje i immunitety posłów do Parlamentu Europejskiego jest m.in. zagwarantowanie, że nie będzie wobec nich prowadzone dochodzenie, postępowanie sądowe ani że nie będą oni zatrzymani z powodu opinii lub stanowiska zajętego w czasie wykonywania obowiązków służbowych. Wynika z tego jasno, że wolność słowa jest chroniona, ale tylko wówczas, gdy zachodzi związek między danym zachowaniem a działalnością parlamentarną. Zdaniem sądu we Włoszech podczas audycji radiowej poseł do PE Mario Borghezio dopuścił się wygłaszania poglądów rzekomo świadczących o nienawiści rasowej i etnicznej. W świetle włoskiego prawa stanowi to czyn karalny i podstawę do wszczęcia postępowania karnego. Wypowiedź była zarazem sprzeczna z zakazem dyskryminacji określonym w Karcie Praw Podstawowych UE. Nie można zatem przyjąć, że poglądy Mario Borghezio zostały wygłoszone w ramach wykonywania obowiązków służbowych posła.
Uważam więc, że w toczącym się przeciwko niemu postępowaniu karnym nie powinien korzystać z immunitetu.
István Ujhelyi (S&D), írásban. ‒ Mario Borghezio a milánói bíróságon folyamatban lévő (RGNR No 41838/13 és RG GIP No 12607/14 számú) büntetőeljárásaival összefüggésben kérte saját kiváltságainak és mentelmi jogának fenntartását. A frakció döntése értelmében támogattam.
Miguel Urbán Crespo (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor del suplicatorio para la suspensión de inmunidad tal y como ha sido propuesta por la comisión de JURI. Entiendo que no hay posibilidad de utilizar la suspensión para iniciar una persecución de corte político.
Ernest Urtasun (Verts/ALE), por escrito. ‒ He votado a favor de levantar su inmunidad parlamentaria, al tratarse de una denuncia por una acción que no puede entenderse como propia de su actividad parlamentaria.
Ivo Vajgl (ALDE), in writing. ‒ I voted in favour of the report on the request for defence of the privileges and immunities of Mario Borghezio. A Member of the European Parliament, Mario Borghezio, has requested the defence of his parliamentary immunity under Articles 8 and 9 of Protocol No 7, in connection with criminal proceedings pending before the Court of Milan. According to the notice served by the Public Prosecutor’s Office, Mr Borghezio is alleged to have advocated ideas founded on superiority and racial or ethnic hatred during a radio programme. The Court of Justice has held that, in order to enjoy immunity, an opinion must be expressed by a Member of the European Parliament in the performance of his duties, thus entailing the requirement of a link between the opinion expressed and the parliamentary duties, and that link must be direct and obvious. However, during the radio programme in question, Mario Borghezio was asked to comment on the appointment and competence of a new member of the Italian Government. I voted in favour because I believe that the facts of the case indicate that the statements he made during the interview have no direct and obvious connection with his parliamentary activities.
Ángela Vallina (GUE/NGL), por escrito. ‒ He votado a favor de la suspensión de la inmunidad parlamentaria de Mario Borghezio, puesto que ha sido denunciado en Italia por sus declaraciones claramente racistas respecto a la entonces ministra italiana de integración. Estas declaraciones por parte de Borghezio no son un hecho aislado, sino la expresión de su deplorable posición racista y ultraderechista. Por lo tanto, he votado a favor del levantamiento de su inmunidad parlamentaria para que pueda ser juzgado por sus incitaciones a la xenofobia, al racismo y al odio.
Miguel Viegas (GUE/NGL), por escrito. ‒ A imunidade parlamentar pretende garantir o direito à liberdade de expressão de que gozam, por princípio, os deputados ao Parlamento Europeu.
Todavia, este direito não significa que possam difamar, caluniar, incitar ao ódio ou proferir alegações difamatórias.
A queixa em causa está relacionada com o facto de o deputado Borghezio ter defendido ideias baseadas na superioridade e no ódio racial ou étnico durante um programa de rádio.
Uma vez que as declarações feitas por deputados ao Parlamento Europeu no exterior das instalações do Parlamento Europeu não podem ser consideradas como feitas no exercício das suas funções, apoiamos a decisão de não defender os privilégios e imunidades do Deputado Borghezio.
Harald Vilimsky (ENF), schriftlich. ‒ Nachdem festgestellt wurde, dass kein unmittelbarer Zusammenhang zwischen den fragwürdigen Äußerungen, die während eines Interviews mit einem Radiosender fielen, und der parlamentarischen Tätigkeit besteht, habe ich gegen den Antrag und somit für den Schutz seiner Immunität und seiner Vorrechte gestimmt.
Jana Žitňanská (ECR), písomne. ‒ Pán poslanec Borghezio požiadal o ochranu poslaneckej imunity v súvislosti s trestným konaním vedeným proti nemu v Taliansku. V rámci tohto trestného konania je obvinený z podporovania nenávisti a rasizmu, keďže v roku 2013 v tomto duchu komentoval nomináciu talianskej ministerky pre integráciu. V týchto prípadoch sa pri hlasovaní riadim všeobecnými podmienkami, za ktorých môže poslanec Európskeho parlamentu požívať poslaneckú imunitu, a to vtedy, pokiaľ sa prípad stal už v čase, keď bol poslancom, a súvisí s výkonom jeho mandátu. Keďže v tomto prípade je zrejmé, že daný incident nemá žiadnu zjavnú súvislosť s jeho parlamentnými aktivitami, hlasovala som za správu, ktorá navrhovala jeho parlamentnú imunitu nechrániť.