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Procédure : 2016/2139(INI)
Cycle de vie en séance
Cycle relatif au document : A8-0322/2016

Textes déposés :

A8-0322/2016

Débats :

PV 21/11/2016 - 17
CRE 21/11/2016 - 17

Votes :

PV 22/11/2016 - 5.10
CRE 22/11/2016 - 5.10
Explications de votes

Textes adoptés :

P8_TA(2016)0437

Compte rendu in extenso des débats
Lundi 21 novembre 2016 - Strasbourg Edition révisée

17. Améliorer l'efficacité de la coopération au développement (brève présentation)
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Procès-verbal
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  President. – The next item is the report by Cristian Dan Preda, on behalf of the Committee on Development, on increasing the effectiveness of development cooperation (2016/2139(INI)) (A8—0322/2016).

 
  
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  Cristian Dan Preda, rapporteur. – Madame la Présidente, je suis très content que notre Parlement vote demain le texte que j'ai initié et rédigé au sein de la commission du développement. Nous aurons ainsi la possibilité de présenter notre position avant la réunion de haut niveau du partenariat mondial pour une coopération au développement efficace, qui se tiendra la semaine prochaine à Nairobi. Cette réunion revêt une importance cruciale pour la thématique de l'efficacité du développement puisqu'il s'agit de la première réunion de ce type après l'adoption de l'Agenda 2030.

Pour nous, il est capital que l'Union européenne adopte une position forte à Nairobi en insistant avec détermination sur la nécessité de bâtir sur l'acquis en matière d'efficacité du développement et de renforcer les cas de coopération existants.

Les quatre principes de l'efficacité du développement, à savoir l'appropriation des stratégies de développement, l'orientation vers les résultats, le partenariat inclusif, la transparence et la redevabilité réciproque sont, en effet, comme le reconnaît le projet de document final de Nairobi, les forces motrices pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

C'est maintenant qu'il faut agir pour rendre notre coopération au développement aussi efficace que possible pour atteindre ces objectifs ambitieux et utiliser au mieux les ressources publiques et privées pour le développement.

Même si elle est particulièrement adaptée à certains contextes, l'aide officielle au développement ne peut pas tout faire, surtout dans le contexte économique actuel. Elle doit compléter les efforts des pays visant à mobiliser les ressources nationales et aider à catalyser des investissements privés et des ressources publiques supplémentaires. Néanmoins, nous devons tout de même insister sur le respect de l'engagement d'allouer 0,7 % du PIB au développement – et nous en sommes encore loin – ainsi que sur des efforts supplémentaires s'agissant de la qualité de l'aide fournie. Sur des questions comme le déliement de l'aide ou l'alignement avec les priorités des pays, on doit accélérer le progrès.

Puisque nous parlons de la mobilisation des ressources pour le développement, je dois en particulier souligner le rôle du secteur privé. Je crois que celui-ci est un important partenaire pour atteindre les ODD et, comme les autres acteurs du développement d'ailleurs, il doit s'engager à s'aligner sur le principe de l'efficacité du développement.

Au-delà du secteur privé, la réunion de Nairobi doit aussi être une occasion de réaffirmer l'importance de l'inclusivité et des partenariats avec tous les acteurs pour atteindre les ODD. Nous avons besoin de synergies entre les divers acteurs du développement pour y arriver et réaliser tout le potentiel de ces partenariats. Le partenariat global pour une coopération au développement efficace a un rôle important à jouer à cet égard. Il est essentiel de le renforcer, y compris en termes de suivi, pour qu'il soit bien positionné dans l'architecture globale en vue de la mise en œuvre de l'Agenda 2030.

L'Union européenne, qui a été un des pionniers de l'efficacité de l'aide au développement, doit continuer à jouer un rôle de leader sur ces questions ainsi que sur la participation de la société civile, des parlements nationaux et des autres parties prenantes, la coopération Sud-Sud, l'égalité des genres et la responsabilisation des femmes.

La responsabilité pour des résultats en matière de développement est certes partagée et, avec l'Agenda 2030, nous avons une exigence supplémentaire qui résulte de la philosophie d'ensemble de ne laisser personne en retrait.

Enfin, il y a toute une réflexion, que nous avons développée dans ce rapport, qui me semble absente du projet de document final de Nairobi. Je pense qu'il faut insister sur ce point. L'efficacité du développement ne peut pas être garantie sans la paix, le respect des droits de l'homme et de l'état de droit. Nous plaidons donc pour un soutien accru à l'amélioration de la transparence, de la bonne gouvernance et de l'état de droit dans les pays en développement. Ils sont aussi essentiels pour atteindre les ODD que les autres prescriptions plus techniques de l'agenda global pour l'efficacité du développement.

 
  
 

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  Bogdan Brunon Wenta (PPE). – Pani Przewodnicząca! Na wstępie chciałbym pogratulować koledze Predzie świetnego sprawozdania, w którym temat podniesienia skuteczności współpracy na rzecz rozwoju został potraktowany z uwzględnieniem jego kompleksowości i wielowymiarowości. Dyskutujemy o tym sprawozdaniu – o czym zresztą sprawozdawca wspomniał – dokładnie na tydzień przed spotkaniem globalnego partnerstwa na rzecz skutecznej współpracy rozwojowej, którego celem jest podsumowanie i ewaluacja realizacji zasad uzgodnionych w Busanie. Istotne jest doprecyzowanie programu działań pod kątem wdrażania celów zrównoważonego rozwoju, które powinny być w centrum ram współpracy, a także postanowień z Addis Abeby dotyczących jej finansowania.

Należy podkreślić potrzebę konkretnych i wymiernych skutków polityki rozwojowej, ponieważ ważna jest nie tylko ilość wsparcia, ale również sposób, w jaki go udzielamy, i na co tę pomoc przeznaczamy. W związku z tym zaangażowanie i wola polityczna władz krajów beneficjentów, a także włączenie w ten proces podmiotów lokalnych i społeczeństwa obywatelskiego ma szczególne znaczenie.

 
  
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  Victor Negrescu (S&D). – Doamnă președintă, Uniunea Europeană este principalul donator mondial, cu aproape 55 % din fondurile alocate la nivel mondial. Cu toate acestea, întâmpinăm o serie de dificultăți: fie că vorbim de problema impactului pe termen mediu și lung a fondurilor de asistență pentru dezvoltare, fie că vorbim de insuficiența proiectelor comune între statele membre, fie că vorbim de finanțarea, uneori, a acelorași proiecte de către mai multe state membre sau din mai multe linii bugetare.

Toate aceste probleme, însă, pot fi rezolvate cu o serie de soluții concrete. Pentru creșterea eficienței fondurilor de asistență pentru dezvoltare trebuie să reglementăm alocarea asistenței la nivel european. Trebuie să dezvoltăm programe complete de monitorizare și sprijinire a beneficiarilor atât pe parcursul proiectelor, cât și după terminarea acestora. Trebuie să creștem transparența în alocarea și cheltuirea fondurilor, dar trebuie, în același timp, să realizăm un sistem public de raportare a finanțărilor și a proiectelor europene. Pentru că, în definitiv, ceea ce trebuie făcut este să găsim maniera prin care putem coordona toate proiectele dezvoltate de Uniunea Europeană și de statele membre.

Problema eficienței poate fi rezolvată dacă ne dorim acest lucru și luptăm în acest sens.

 
  
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  Νότης Μαριάς ( ECR). – Κυρία Πρόεδρε, το θεματολόγιο του ΟΗΕ για το 2030 αποτελεί μια φιλόδοξη δέσμη δεκαεπτά στόχων για τη βιώσιμη ανάπτυξη και την εξάλειψη της φτώχειας. Η αποτελεσματικότερη παροχή βοήθειας και η αναπτυξιακή συνεργασία παραμένουν παράγοντες καίριας σημασίας για την καταπολέμηση της ανεργίας και την ενδυνάμωση των τοπικών κοινοτήτων.

Η πολιτική που εφαρμόζει η Ευρωπαϊκή Ένωση τα τελευταία χρόνια κάθε άλλο παρά βοηθά τα κράτη μέλη της στην επίτευξη αυτών των σκοπών. Η μερκελική λιτότητα και η επιβολή μνημονίων στην Ελλάδα έχουν αυξήσει την ανεργία, έχουν δημιουργήσει στρατιές ανέργων, έχουν αυξήσει τα ποσοστά της φτώχειας και του κοινωνικού αποκλεισμού. Στα χρόνια της μνημονιακής κρίσης το ποσοστό των νοικοκυριών που ζει στην Ελλάδα σε συνθήκες απόλυτης φτώχειας διπλασιάστηκε το 2015 και έφτασε πάνω από το 22%.

Εάν η Ευρωπαϊκή Ένωση επιθυμεί όντως να επιτύχει τους στόχους του θεματολογίου του 2030 θα πρέπει να εγκαταλείψει την πολιτική της λιτότητας, την πολιτική που πλήττει την ανάπτυξη, και να συμβάλει ουσιαστικά στη διαγραφή του δημοσίου χρέους τόσο στις χώρες της ευρωπαϊκής περιφέρειας όσο και στις υπό ανάπτυξη χώρες.

 
  
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  Csaba Sógor (PPE). – Elnök Asszony, jelenleg a világ fejlesztési segélyeinek több mint a felét az EU és tagállamai biztosítják. A fejlesztési politikák sikeressége azonban a nemzetközi fejlesztési együttműködés, valamint a fenntartható fejlődéssel kapcsolatos együttműködés hatékonyságától függ. Látnunk kell, hogy a nemzetközi mechanizmusok, bár komoly elkötelezettséget jelentenek, s nagyon sok esetben az egyetlen segítséget jelentik egy adott helyzetben, csak nagyon korlátozott eredményeket tudnak felmutatni. A globális egyenlőtlenségek lassú csökkenése nem tudja ellensúlyozni a környezeti változásokat, a vízhiány problémáját, s a részben ezekből fakadó migrációt, a robbanásszerű népességnövekedés egyes következményeit. A fejlett világ csak a jelenleginél határozottabb és ambiciózusabb fejlesztési politikával, továbbá a nemzetközi kereskedelmi mechanizmusok korrekciójával tudja alátámasztani, hogy elkötelezett a célok elérése mellett.

 
  
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  Anna Záborská (PPE) – Prílev migrantov z Afriky do Talianska, ktorý neslabne ani v zlom počasí, je asi najkritickejším svedectvom o nás ako poskytovateľoch rozvojovej pomoci, ale aj o vládach rozvojových štátov, ktoré sú jej oficiálnymi prijímateľmi. Preto som veľmi rada, že sa v tomto Parlamente pravidelne snažíme priebežne kontrolovať a vyhodnocovať účinnosť vynaložených prostriedkov, upozorňujeme na nedostatky pri aplikácii dohodnutých pravidiel a navrhujeme zlepšenia. Zároveň ma však mrzí, že ani Slovensko, ktorého občanov tu zastupujem, ani ďalších 22 členských štátov EÚ nedokázalo prispieť na rozvojovú pomoc toľko, koľko sa zaviazali. Akoby sme nechápali, že každé krátenie týchto prostriedkov sa nám vráti v podobe rastúcich výdavkov na ochranu hraníc a záchranu ľudských životov.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL). – Senhora Presidente, a discussão sobre a eficácia da ajuda ao desenvolvimento é recorrente neste Parlamento, uma discussão que não está isenta de alguma hipocrisia. É que, ao mesmo tempo que alguns aqui desfiam um rol de extensas preocupações, fazem por esquecer que são as políticas que aqui são decididas o que, em larga medida, entrava as possibilidades de desenvolvimento dos países menos desenvolvidos, da desregulação e liberalização do comércio internacional à libertina circulação de capitais, de que os paraísos fiscais são um instrumento privilegiado, passando pelas políticas agrícolas, de pescas, entre outros exemplos.

A coberto destas preocupações, o que alguns querem é, na verdade, impor aos países em desenvolvimento modelos de organização política, económica e social, a sacrossanta economia de mercado, erigida em panaceia para todos os males a humanidade, o papel do setor privado, a abertura dos mercados à concorrência mundial, esquecendo que, como lembrava Lacordaire, entre o fraco e o forte, entre o rico e o pobre, é a liberdade que oprime e é a lei que liberta.

A solução passa pela mudança de políticas, não passa pela insistência nos mesmos caminhos que nos trouxeram até aqui.

 
  
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  Krzysztof Hetman (PPE). – Pani Przewodnicząca! Od ponad 10 lat dyskutujemy na temat konieczności zwiększania skuteczności pomocy rozwojowej i pomimo iż należy docenić postęp, który dokonał się od tego czasu, w dalszym ciągu pozostaje jeszcze wiele aspektów, nad którymi musimy pracować. Z mojego punktu widzenia szczególnie istotne są dwa z nich: po pierwsze, jestem przekonany, iż bardzo ważne jest zwiększenie współpracy pomiędzy donatorami oraz zmniejszenie fragmentacji pomocy. Zgodnie z badaniem Komisji Europejskiej wyeliminowanie fragmentacji pomocy spowodowałoby oszczędności w wysokości aż dwóch do trzech mld euro rocznie, które mogłyby być z powodzeniem wykorzystane na działania związane z likwidacją ubóstwa. Drugą ważną kwestią są intensywne działania na rzecz zwiększania stabilności, pokoju i rządów prawa w krajach partnerskich. Jak dowodzi wiele badań skuteczność pomocy rozwojowej jest znacznie wyższa w krajach o wyższym indeksie demokracji, dlatego też również z tego względu działania takie są niezwykle potrzebne.

 
  
 

(Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot päättyvät)

 
  
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  Valdis Dombrovskis, Vice-President of the Commission. – Madam President, honourable Members, I welcome the report on increasing the effectiveness of development cooperation. It provides an important input to the second High-Level Meeting of the Global Partnership for Effective Development Cooperation (GPEDC). The development effectiveness agenda and GPEDC marked a shift from aid to development effectiveness, moving the focus from official development assistance flows to broader development partnerships and actors.

Five years after the forum held in Busan, Korea, it is a good moment to assess the implementation of commitments taken and to discuss how effective development cooperation can best contribute to implementing the 2030 Agenda on sustainable development and the Addis Ababa Action Plan on financing for development.

The EU should continue to lead and move these agendas forward. The new European consensus for development, which will guide the EU and Member States’ development policy in the years ahead will help develop effectiveness at its heart. We need to consider not just what we do, but how we do it.

Important steps have been taken to advance a more strategic and coordinated EU approach, for example by advancing a joint programming of EU and Member States development assistance; maximising our collective impact and minimising overlaps; increasing transparency of aid and mutual accountability; measuring results on the basis of our new results framework; promoting ownership of the development priorities by partner countries, and addressing conflict and fragility.

Nevertheless, in order to implement the 2030 Agenda successfully, more needs to be done at both EU and global level. The Commission believes that the Global Partnership should strengthen the political momentum behind effective development cooperation and support implementation of these principles and commitments at country level.

It should promote multi-stakeholder platforms at country level and the use of available data to enhance dialogue. If strategically developed and used, the Global Partnership can indeed provide added value to other international fora in the implementation, thus contributing to the follow-up process of the 2030 Agenda.

The report rightly recognises that the specific value added of the Global Partnership is in its inclusive and multi-stakeholder character, and stresses the need for all actors to be involved in moving the effectiveness agenda forward. In order to become a true partnership of all relevant actors, the involvement of parliaments, civil society organisations, local authorities and private sector is essential. Averting situations of fragility also entails closer cooperation, notably with humanitarian actors, to build the resilience of vulnerable populations.

The private sector and providers of south-south cooperation can make a huge contribution to achieving the sustainable development goals. We need to improve our ways of working in partnership, such as through the recently proposed External Investment Plan and dialogues with southern providers. We also need to see action and commitments from these actors. We would like the outcome document of the Nairobi High-Level Meeting to include their ideas on how they will implement the principles in practice.

The Global Partnership brings a special perspective by focusing on relations between development actors, but also through monitoring the progress of the implementation of principles and commitments. The recently published 2016 progress report entitled ‘Making Development Cooperation More Effective’ is a valuable source of evidence-based information to stimulate policy dialogue at country, regional and international level.

To conclude, I would like to stress the Commission’s commitment to development policy principles – results, transparency, country ownership and inclusive partnerships. We call on all development partners to ensure that the Nairobi High Level Meeting further enhances the contribution of the Global Partnership to the 2030 Agenda. The Commission is committed to keeping the European Parliament and its relevant committees informed on the advancement of Global Partnership.

 
  
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  President. – The debate is closed.

The vote will take place on Tuesday, 22 November 2016.

 
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