15. Accord de partenariat et de coopération CE/Ouzbékistan et commerce bilatéral de textiles - Accord de partenariat et de coopération CE/Ouzbékistan et commerce bilatéral de textiles (résolution) (débat)
– the recommendation by Maria Arena, on behalf of the Committee on International Trade, on the draft Council decision on the conclusion of a Protocol to the Partnership and Cooperation Agreement establishing a partnership between the European Communities and their Member States, of the one part, and the Republic of Uzbekistan, of the other part, amending the Agreement in order to extend the provisions of the Agreement to bilateral trade in textiles, taking account of the expiry of the bilateral textiles Agreement (16384/1/2010 – C7—0097/2011 – 2010/0323(NLE)) (A8—0332/2016), and
– the report by Maria Arena, on behalf of the Committee on International Trade,
containing a motion for a non-legislative resolution on the draft Council decision on the conclusion of a Protocol to the Partnership and Cooperation Agreement establishing a partnership between the European Communities and their Member States, of the one part, and the Republic of Uzbekistan, of the other part, amending the Agreement in order to extend the provisions of the Agreement to bilateral trade in textiles, taking account of the expiry of the bilateral textiles Agreement (2016/2226(INI)) (A8—0330/2016).
Maria Arena, rapporteure. – Madame la Présidente, le Parlement européen est invité à donner son approbation sur le protocole modifiant l’accord de partenariat et de coopération entre l’Union européenne et les États membres, d’une part, et l’Ouzbékistan, d’autre part, afin d’étendre les dispositions dudit accord au commerce bilatéral du textile.
La ratification du protocole textile entraînera l’inclusion des textiles dans l’accord de partenariat et de coopération conclu entre le pays et l’Union européenne en 1999. Les dispositions prévues sous le titre «échange de marchandises» dudit accord de partenariat et de coopération seraient donc valables également pour le textile. Ce titre prévoit l’octroi du statut de la nation la plus favorisée de manière réciproque, des échanges commerciaux exempts de restrictions quantitatives, le principe de libre transit, des échanges à des prix liés à ceux du marché, une clause de sauvegarde et des interdictions ou restrictions sur les importations, exportations ou marchandises en transit, qui se justifient par la moralité publique, l’intérêt public ou la santé publique.
C’est suite à un rapport intérimaire qui a été adopté par le Parlement européen en 2011 que nous en sommes ici aujourd’hui, ce rapport réservant son consentement à l’amélioration de la situation des droits humains en Ouzbékistan, notamment sur les questions du travail des enfants et du travail forcé dans le cadre de la récolte annuelle du coton.
À la suite de l’adoption de ce rapport, un dialogue a été établi avec l’Ouzbékistan, au travers duquel des auditions annuelles ont été tenues, incluant la participation de plusieurs protagonistes, dont la société civile, les autorités ouzbèkes et les institutions européennes et internationales. Une étroite coopération a également été menée entre l’Ouzbékistan et l’Organisation internationale du travail, afin d’évaluer les actions entreprises, et ce, afin d’éradiquer le travail des enfants et le travail forcé dans le cadre de la récolte annuelle du coton.
L’OIT a mené, pour la première fois en 2013, une mission de monitoring de la récolte du coton, réitérée en 2014, 2015 et 2016. Le rapport définitif de 2015 de la mission de monitoring de l’OIT, qui s’est déroulée entre le 14 septembre et le 31 octobre 2015, a démontré que le travail des enfants avait pratiquement totalement été éradiqué lors de la récolte du coton.
Les autorités publiques ont mis en place différentes mesures afin d’éliminer le travail des enfants, dont l’organisation de garderies après l’école, des amendes pour les contrevenants, la responsabilisation des parents, des enseignants et des fermiers. Seuls quelques cas isolés ont été relevés. L’OIT a donc affirmé que le travail des enfants était effectivement sporadique et devenu socialement inacceptable. Cette position a été réaffirmée par le dernier accompagnement de l’OIT. Son rapport sera officiel début de l’année prochaine, mais nous avons déjà les conclusions de ce rapport, qui confirment effectivement ce qui s’était passé en 2015.
Les mêmes affirmations n’ont malheureusement pas pu être faites concernant la question du travail forcé. L’évaluation à cet égard étant plus délicate à faire, l’OIT a relevé plusieurs indicateurs de travail forcé, liés aux conditions de travail abusives et au processus de recrutement.
Les autorités ouzbèkes ont pris plusieurs engagements afin d’abolir progressivement le travail forcé des adultes, dont la mise en place d’un mécanisme de feedback permanent pour répondre aux griefs de la population, l’organisation de campagnes de sensibilisation et la mise en place de programmes d’évaluation et d’application des conventions internationales en la matière.
Le Parlement soutient donc entièrement le travail mené par l’OIT afin d’abolir définitivement le travail forcé en Ouzbékistan. Les efforts des autorités ouzbèkes doivent être encouragés.
C’est la raison pour laquelle nous proposons de donner le consentement avec, bien entendu, une résolution qui dit tout simplement au gouvernement ouzbek que, si le travail qui a été fait jusqu’à présent ne pouvait se poursuivre, nous prendrions ici, au Parlement européen, une attitude qui serait beaucoup plus dure sur l’ensemble de l’accord qui est passé entre l’Union et les autorités ouzbèkes.
Cecilia Malmström,Member of the Commission. – Madam President, the textile protocol that we are debating today will extend the provisions of the EU-Uzbekistan Partnership and Cooperation Agreement to bilateral trade in cotton and textiles. As you well know, this is an issue that has been on your agenda since 2011.
The aim of the textile protocol is to facilitate EU exports to Uzbekistan in the textile and clothing sector. It will grant a legal basis for the Most Favoured Nation treatment to EU textile and clothing exports to Uzbekistan. Therefore, it is in our interest to conclude such a protocol with Uzbekistan.
The Commission is well aware of the concerns that has been raised with regard to the need for Uzbekistan to continue addressing the challenges in the cotton sector. It is true, there have been lots of concerns. But as the rapporteur said, and I would like to thank the rapporteur Ms Arena for her work on this. According to the International Labour Organisation (ILO), Uzbekistan has made significant progress since the last resolution of 2011 in this House; particularly as regards eliminating the use of child labour from cotton harvests. I also want to commend Uzbekistan’s cooperation with the ILO, including on the issue of forced labour.
Moreover, I am also happy that the Commission services have been able to facilitate the contacts between Uzbekistan and the ILO. We have been discussing these matters regularly with the Uzbek authorities and have also been closely cooperating with the External Action Service and our EU Delegation in Tashkent throughout the process.
The ILO’s committee on experts report from last year’s harvest was very positive about the achievements in the area of child labour and also welcomed progress in the area of forced labour, while noting that there are some remaining challenges. The ILO’s preliminary assessment of this year’s harvest, which ended just a month ago, continues on the positive note from last year. A substantial information campaign on the fight against child labour and forced adult labour has been conducted. This is work in progress for the coming years, going in the right direction. I can confirm that the Commission will very closely monitor and actively support this important process with the objective of ensuring that the issues related to the recruitment processes in Uzbekistan’s cotton manufacturing are addressed in an effective, lasting and sustainable way.
Furthermore, the Commission has been supporting financially the monitoring mechanism put in place by the ILO through an ongoing contract with the World Bank of EUR 5 million. Moreover, we are ready to support Uzbekistan’s economic diversification efforts via our development cooperation assistance programme to Uzbekistan, in which rural development is a focal sector. The total amount of that programme is EUR 168 million for the period 2014-2020.
Finally, a few words on EU-Uzbekistan’s trade relations: given the very low bilateral trade flows today, there is room to boost trade relations. I am convinced that a good business climate and respect for the rule of law are essential conditions to develop bilateral trade and investment relations. To this end, we are encouraging the Uzbek government to pursue the necessary reforms.
The EU fully supports Uzbekistan’s accession to the World Trade Organisation. This would also enhance bilateral trade relations and facilitate EU investment in the country. It would also be in line with the momentum currently existing in the Central Asia region. Let me reiterate: Kyrgyzstan, Tajikistan and Kazakhstan have recently joined the WTO, and Turkmenistan has recently announced its interest in WTO membership. So that is all positive news.
Elmar Brok, Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für auswärtige Angelegenheiten. – Frau Präsidentin, Frau Kommissarin! Herzlichen Dank. Der auswärtige Ausschuss unterstützt, dass die Zustimmung erteilt wird.
Wir meinen, dass es seit 2011 sowohl im Bereich der Kinderarbeit als auch im Bereich der Zwangsarbeit Fortschritte gegeben hat – wie die Frau Kommissarin gerade dargestellt hat. Dann müssen wir auch ein Zeichen setzen, dass es belohnt wird, dass dies getan wird. Gleichzeitig sollten wir auch daran erinnern, es möglich ist, dass die Implementierung des PCA teilweise zu suspendieren, wie das in den Artikeln 2 und 95 vorgesehen ist, wenn es wieder in eine falsche Richtung läuft.
Jedenfalls sollten wir die Arbeit der IAO beim Monitoringprozess und auch die Weltbank mit ihren Projekten zur Modernisierung der Landwirtschaft in Usbekistan unterstützen. Ich glaube, dass das wichtige Wege sind, um hier näher zur Respektierung von Demokratie und von Menschenrechten zu kommen. Aus diesem Grunde würden wir empfehlen, hier zu einem consent zu kommen.
Ulrike Lunacek, rapporteur for the opinion of the Committee on Foreign Affairs. – Madam President, Commissioner, colleagues, in 2011 the Parliament made a really historic vote. It was the first time after the Lisbon Treaty that this Parliament, which now has to say ‘yes’ or ‘no’ in consent procedures, blocked the textile protocol with Uzbekistan, because of child labour and forced labour to a degree that is simply unacceptable. There was horrendous abuse of children and adults for the main export product: our clothes and other textiles.
Since then there have been lots of improvements. The government has started to work with the International Labour Organisation in the Decent Work Country Programme. In October 2016, the ILO Convention on Freedom of Association was ratified. Nevertheless, huge problems still persist. It is right that child labour has decreased and is now not socially acceptable anymore, but we have plenty of reports from independent civil society organisations which say that forced labour is still there in an amount which simply does not make the glass half-full. In that sense, from the Committee on Foreign Affairs (AFET) side, we were also pushing for having put in good cooperation with rapporteur Arena from Committee on International Trade (INTA) to have a resolution, and this resolution has some very important points in it.
Nevertheless, in the end I had to withdraw my name from the consent procedure because I simply could not say yes to giving consent. I will also ask tomorrow for a postponement of the vote until the final reports from the International Labour Organisation and the independent civil society organisations are there, because they have been working and the harvest only stopped a couple of weeks ago, so we do not have the final reports yet. It was a debate we had at the beginning of our negotiations in the Parliament, and we cannot have that vote now. Hopefully, I will get support from my colleagues tomorrow for that because, as I said, the glass is unfortunately not yet half-full.
Godelieve Quisthoudt-Rowohl, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin! Noch im Dezember 2011 lehnte das Parlament die Zustimmung zur Erweiterung des EU-Usbekistan-Abkommens auf Textilprodukte ab und machte seine Zustimmung davon abhängig, dass es Usbekistan gelingen würde, wesentliche Fortschritte bei der Abschaffung von Zwangs- und Kinderarbeit im Rahmen der jährlichen Baumwollernte zu erzielen. Diese Maßnahme war richtig und wichtig, und sie hat dazu geführt, dass wir heute eine andere Situation sehen als noch vor fünf Jahren. Aus dem Bericht der IAO von 2015 geht hervor, dass es während der Baumwollernte praktisch keine Kinderarbeit mehr gibt. Die IAO bestätigt außerdem, dass Kinderarbeit, wenn überhaupt, nur noch sporadisch auftritt und gesellschaftlich in Usbekistan inakzeptabel geworden ist. Die Behörden haben sich in den letzten Jahren zu tiefgreifenden Maßnahmen verpflichtet, mit denen auch die Zwangsarbeit Erwachsener schrittweise abgeschafft wurde.
Die vorliegende Entschließung würdigt die Bemühungen der usbekischen Regierung. Gleichzeitig weist sie auch darauf hin, dass der plötzliche Tod von Islam Karimow und die Wahl von Schawkat Mirsijojew zum neuen Präsidenten den angestoßenen Prozess der Verbesserung nicht gefährden dürfen. Mit unserer Zustimmung folgen wir der Argumentation unseres Berichts von 2011. Usbekistan hat die Forderungen nach greifbaren und tiefgreifenden Veränderungen umgesetzt. Das Europäische Parlament sollte mit seiner morgigen Zustimmung Usbekistan ermutigen, diesen Weg fortzusetzen. Und wir senden zuletzt auch ein wichtiges Signal nicht nur an Usbekistan, sondern auch an andere Staaten, dass es sich lohnt, die Menschenrechtssituation kontinuierlich zu verbessern.
Ich möchte mich bedanken bei der Berichterstatterin Arena für die sehr gute Zusammenarbeit, die wir hatten.
Arne Lietz, im Namen der S&D-Fraktion. – Frau Präsidentin! Ich danke zunächst meiner Kollegin Maria Arena für den sehr umfassenden und sehr guten Bericht, den sie heute hier mit uns diskutiert.
Mir ist das Thema Baumwollproduktion besonders wichtig. Ich bin Schattenberichterstatter zu dem Bericht des Parlaments, über die EU-Leitinitiative für die Bekleidungsbranche, an welcher die Kommission seit einiger Zeit arbeitet.
Viele denken bei Nachverfolgbarkeit von Lieferketten und bei dem Begriff faire Kleidung an die Näherinnen von Bangladesch und den Einsturz von Rana Plaza. Seit ich mich mit Lieferketten im Textilbereich auseinandersetze, betone immer wieder einen Fakt, der in Vergessenheit gerät. Die Textilproduktion fängt in den Baumwollfeldern an. Laut der Internationalen Arbeitsorganisation sind etwa 60 % der Kinderarbeit in der Landwirtschaft – meist auf den Baumwollfeldern. Deswegen bin ich sehr froh, dass in Usbekistan inzwischen Rechtsvorschriften gelten, nach denen Kinderarbeit verboten ist und dass infolge dieser Vorschriften Kinderarbeit beinahe vollständig beseitigt werden konnte.
Etwas Sorge macht mir allerdings, dass auch noch im Jahr 2016 auf den Baumwollfeldern Zwangsarbeit eingesetzt wird, darunter Beschäftige im öffentlichen Dienst sowie Studierende. So unterstütze ich die Berichterstatterin in der Forderung an den usbekischen Präsidenten, ein neues Menschenrechtsparadigma einzuführen und die anhaltende Zwangs- und Kinderarbeit während der Baumwollernte umgehend vollständig zu beenden.
Dies sollte in engster Zusammenarbeit mit und unter Aufsicht von der Internationalen Arbeitsorganisation stattfinden. Als besonders positiv bewerte ich, dass der Gewerkschaftsbund Usbekistans dem Internationalen Gewerkschaftsbund im Oktober 2015 als assoziiertes Mitglied beigetreten ist.
Nur dort, wo Gewerkschaften funktionieren und wo es die Freiheit gibt, sich zu einer Gewerkschaft zu vereinigen, kann man von einem guten Weg zu menschenwürdigen Arbeitsbedingungen und dem Schutz der Arbeitnehmerrechte reden. Ich bleibe weiter an dem Thema dran und werde die Baumwollproduktion auf jeden Fall in den Bericht über die EU-Leitinitiative in der Bekleidungsbranche miteinbeziehen, und ich wünsche mir, dass wir in dem Fall Usbekistan als Europäisches Parlament weiter in engem Kontakt zusammen mit der Kommission bleiben, um die Situation vor Ort weiterhin zu verbessern.
Hannu Takkula, ALDE-ryhmän puolesta. – Arvoisa puhemies, arvoisa komissaari, parlamentti totesi vuoden 2011 mietinnössä, että uudistamme tekstiilisopimuksen, kun voimme todeta että ILOlle on turvattu pääsy tarkkailemaan maan työoloja ja ennen muuta työoloja lapsi- ja pakkotyön osalta. Näin on tapahtunut. ILO on raportoinut asiasta säännöllisin väliajoin, ja vuoden 2015 raportissa todettiin, että lapsityövoimasta on päästy käytännössä kokonaan eroon. Minusta on oleellista ja tärkeää, että jos me olemme vaatineet, että Kansainvälinen työjärjestö ILO menee ja tarkkailee ja se on tehnyt tätä työtä vapaasti siellä ja raportoinut meille siitä, me myös luotamme tähän raportointiin ja toisaalta kunnioitamme päätöstä, jonka teimme asian osalta vuonna 2011. Toisin sanoen on syytä panna tyytyväisenä merkille Uzbekistanissa tapahtunut kehitys. Toki työtä on vielä jäljellä pakkotyövoiman osalta, ja lapsityövoiman osalta on myös erittäin tärkeätä jatkaa valvontaa, jotta positiivinen kehitys voidaan turvata myös jatkossa ja varmistaa nollatoleranssi tällä saralla. Mutta hyvä on myös muistaa, että uusissa demokratioissa – ei kyllä aina näissä vanhoissakaan – asiat eivät tapahdu ihan hetkessä, ja minun mielestäni uusimalla nyt tämän sopimuksen voimme antaa oman hyväksyntämme sille työlle, jota Uzbekistanissa on tähän saakka tehty.
Emme vuoden 2011 mietinnössä edellyttäneet tilanteen täydellistä ratkeamista vaan merkittävää kehitystä, mikä mielestäni täyttyy, kun lapsityövoiman laajuisesta ongelmasta päästään tai on päästy käytännössä kokonaan eroon tässä viiden vuoden aikana. Ihmisoikeuskysymyksiin tulee suhtautua vakavasti mutta minusta tässä on nyt kiitoksen paikka myös Uzbekistanille siellä tehdystä hyvästä työstä ja haluan myös kiittää meidän esittelijäämme Maria Arenaa hyvästä, tasapainoisesta mietinnöstä.
VORSITZ: RAINER WIELAND Vizepräsident
Klaus Buchner, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident! Über unser Vorgehen im Europäischen Parlament bin ich sehr überrascht, denn die Fortschritte, von denen hier gerade gesprochen worden ist, kann ich überhaupt nicht bestätigen. Im Gegenteil: Ich halte hier einen Beweis in meiner Hand, dass die Zwangsarbeit weiterhin auf nationaler Ebene ganz systematisch betrieben wird. Es ist ein offizieller und unterschriebener Brief des Bezirksstaatsanwalts der Region Tschinas, welcher sagt, dass für die Ernte dieses Jahres alle öffentlichen Angestellten, medizinisches Personal, Lehrer und Studenten auf Erlass der nationalen Regierung – nicht einer lokalen, sondern der nationalen Regierung Usbekistans – zur Ernte eingezogen wurden. Die Strafen bei Nichtfolgeleistung sind Jobverlust beziehungsweise Verlust des Studienplatzes.
Warum warten wir nicht den Bericht über die Ernte 2016 ab, bevor wir abstimmen? Warum ignorieren wir die unabhängigen Organisationen, die uns sagen, dass es zwar Fortschritte bei der Kinderarbeit gibt, dass diese aber beileibe noch nicht abgeschafft ist und dass Zwangsarbeit immer noch in ganz großem Stil betrieben wird? Ja, die usbekische Regierung hat Fortschritte gemacht aufgrund unseres Drucks hier aus Europa, aber sie hat noch lange nicht die von uns gesetzten Standards für eine Zustimmung erfüllt.
Daniel Caspary (PPE). – Sehr geehrter Herr Präsident! Der Kollege Buchner geht gerade zu Recht darauf ein, dass die Situation in Usbekistan wahrlich noch nicht so ist, wie wir uns das für die Menschen im Land wünschen.
Wir haben zu Recht in der Entschließung aus dem Jahr 2011 verlangt, dass es in Usbekistan keine komplett heile Welt geben muss, dass wir uns aber deutlich sichtbare Verbesserungen wünschen. Die deutlich besseren Bedingungen, die gibt es in Usbekistan. Es sind wahrlich nicht alle Probleme gelöst, aber gerade bei uns im Außenhandelsausschuss, in dem auch Vertreter der IAO, der Internationalen Arbeitsorganisation, anwesend waren, wurde deutlich auf die intensiven Verbesserungen der letzten Jahre hingewiesen.
Es gibt seit 2014 laut der Internationalen Arbeitsorganisation keine systematische Kinderarbeit mehr. Kinderarbeit ist laut diesem Bericht sehr selten geworden und wird mittlerweile auch sozial stark verurteilt. Dazu haben auch Sensibilisierungskampagnen in den Schulen beigetragen. Auch im Bereich der Zwangsarbeit wurden zumindest deutliche Verbesserungen erreicht, auch wenn immer noch eindeutiges Verbesserungspotenzial da ist. Was mich aber am meisten umtreibt ist, wir haben massiv Druck gemacht. Wir haben der Kommission gesagt, was wir von der Kommission erwarten. Wir haben das vor allem auch der usbekischen Regierung immer wieder gesagt, und wir sollten jetzt den nächsten Schritt gehen.
Wir sollten dieses Abkommen morgen bestätigen. Wir sollten der usbekischen Regierung aber in allen Gesprächen sagen, dass dies nicht der Endpunkt der Entwicklung, sondern nur ein Zwischenschritt sein kann. Unsere Fraktion wird das auch in den nächsten Monaten und Jahren sehr intensiv und kritisch prüfen, und notfalls nehmen wir auch die Kriterien wieder zurück.
Brando Benifei (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, oggi si conclude il lungo lavoro portato avanti in questi ultimi anni dal Parlamento europeo, in stretta collaborazione con l'Organizzazione internazionale del lavoro, per estendere l'accordo di partenariato e cooperazione con l'Uzbekistan al commercio dei prodotti tessili.
Sono orgoglioso di aver seguito per il gruppo S&D in commissione esteri quello che possiamo considerare un caso positivo di cooperazione tra Unione europea e un paese terzo, per quanto riguarda l'affermazione dei diritti umani attraverso la nostra politica commerciale. Grazie alle pressioni del Parlamento europeo, con la graduale apertura delle autorità uzbeke a partire dal 2013, infatti, il grave problema del lavoro minorile è stato sostanzialmente eliminato in relativamente poco tempo, mentre significativi passi in avanti, anche se non ancora sufficienti, sono stati compiuti contro il ricorso al lavoro forzato.
Parliamo di un paese strategico nella regione, dove sono in corso importanti trasformazioni. Mi riferisco in particolare alle elezioni presidenziali dello scorso 4 dicembre, le prime della storia della giovane repubblica, elezioni da cui è emerso vincitore in modo, va detto, non sorprendente l'ex primo ministro Mirziyoyev. A lui facciamo i nostri migliori auguri di buon lavoro, confidando che prosegua il cammino intrapreso verso una maggiore apertura e cooperazione con l'OIL e l'Unione europea nel settore agricolo, ma non solo. Infatti, molto resta ancora da fare in vari campi fondamentali, dal rispetto dei diritti umani allo Stato di diritto, dal pluralismo alla libertà di stampa, temi su cui resteremo vigili.
Tuttavia, con il consenso che voteremo domani, il Parlamento vuole dare un segnale positivo, un incoraggiamento al governo uzbeko per mostrare che l'Unione europea intende lavorare con i paesi terzi in un rapporto di partnership e non di imposizione delle proprie regole, ricordando, però, che se si dovessero fare passi indietro sul lavoro minorile o forzato ci riserveremo di sospendere l'accordo.
Laima Liucija Andrikienė (PPE). – Puikiai prisimenu prieš penkerius metus – 2011 m. – Europos Parlamento priimtą rezoliuciją ir mūsų kritiką Uzbekistanui dėl priverstinio ir vaikų darbo naudojimo nuimant medvilnės derlių. Šiandien situacija Uzbekistane yra kokybiškai kita: šalis padarė ženklią pažangą atsisakant vaikų darbo. Europos Parlamento ir Europos Komisijos vykdyta stebėsena, Tarptautinės darbo organizacijos išvados liudija Uzbekistano naudai: vaikų darbo nebeliko. Kodėl norime ignoruoti šiuos faktus? Kodėl siekiame sumenkinti šias reformas ir pasiektą pažangą? Tiesa, iki galo neišspręsta priverstinio darbo problema, studentų darbas liko, bet Uzbekistanas pasiryžęs toliau vykdyti reformas. Pripažinkime ir paremkime. Tuo labiau, kad Europos Sąjungos interesas yra paskatinti prekybą tarp Europos Sąjungos ir Uzbekistano, suvokiant tekstilės pramonės svarbą Uzbekistano ekonomikai, įvertinant Europos Sąjungos pritarimą Uzbekistano narystei Pasaulio prekybos organizacijoje, visa tai įvertinus, rytoj turėtume pritarti tekstilės protokolui.
Jarosław Wałęsa (PPE). – Mr President, Central Asia is of geostrategic importance to the EU and our partners in the region fully depend on the trade agreements with the EU. It is worth mentioning that in 2015 trade between the EU and Uzbekistan was worth about EUR 1.8 billion. Partnership and cooperation agreements are non-preferential and ensure most-favoured-nation treatment prohibiting quantitative restrictions in bilateral trade.
Uzbekistan has been waiting for the extension of the provisions of its PCA to bilateral trade in textiles since 2011. There was an important reason for this, but now we can see the improvement in the cotton production sector regarding forced and child labour. A dialogue involving stakeholders, civil society, Uzbek authorities, European and international institutions, has been established and the recommendations from Parliament’s interim report of 2011 have been fulfilled.
Moreover in 2014 Uzbekistan became the first Central Asian country to agree to a decent work country programme with the ILO, the extension of which should be signed in 2017. With all this in force, I believe that we can fully support and give consent to the textile protocol and the accompanying resolution.
Eduard Kukan (PPE). – Mr President, first I would like to express my appreciation of Ms Arena’s constructive approach to this file. As a shadow rapporteur for the EU Central Asia strategy revision, I am glad that we are increasing our work in the region and that our communications channels with our partners in the region are open. I believe we need a tailor-made approach in engaging with each of the five countries.
The centrality of Uzbekistan in Central Asia is undisputed. We should stand ready to engage with the new political leadership in Tashkent and extend our expertise when needed to support the reform process in the country in order to achieve better governance, strengthening of the rule of law and democratic reforms.
This file concerns the textile industry and comments on the way forward with Uzbekistan. We are seeing positive signs from the Uzbek Government in tackling the cotton harvest related programmes. Significant progress has been achieved since 2011. Child labour has been effectively eradicated due to joint work of the ILO and the Uzbek Government. Our recommendations are being taken on board; therefore we the support the extension of the PCA to the trade in textiles.
However, we should remain critical where needed, in particular in the case of forced labour. Here we need to actively engage with the government to achieve eradication of forced labour. It is an ongoing process in which the European Union can and should be instrumental.
Adam Szejnfeld (PPE). – Panie Przewodniczący! Wielokrotnie w tej sali, ale także w stolicach europejskich słychać głosy krytyki wobec porozumień o wolnym handlu, o usługach. Ta fala przetacza się przez Europę i właściwie trudno zrozumieć, dlaczego. Protokół, o którym dzisiaj mówimy, umowa, o której dzisiaj mówimy, jest najlepszym dowodem na to, jak można osiągać dobre cywilizacyjne efekty w krajach, w których występują nieakceptowalne przez cywilizację i kulturę europejską sytuacje. Do takich niewątpliwie należy praca przymusowa czy – jeszcze gorzej – praca dzieci.
Jak moglibyśmy wpłynąć na naszego partnera, jeśli nie prowadzilibyśmy z nim wymiany handlowej? Jak moglibyśmy wpłynąć, jeżeli nie mielibyśmy z nim umowy handlowej? Jak moglibyśmy wpłynąć, gdybyśmy nie mogli zastosować tego instrumentu w postaci protokołu? Dzisiaj mamy taki stan, że możemy w dużej mierze cieszyć się, że zatrudnianie dzieci w Uzbekistanie zakończyło się, nawet jeżeli występują jakieś marginalne pojedyncze przypadki. Jutro będziemy, mam nadzieję, cieszyć się, że także praca przymusowa zaniknie w tym kraju. To wszystko mamy dzięki umowom o wolnym handlu i musimy je rozwijać z całym światem.
Catch-the-eye-Verfahren
Herbert Dorfmann (PPE). – Danke Herr Präsident, dass Sie mir das Wort geben. In meiner Funktion als Mitglied der Zentralasien-Delegation habe ich Usbekistan öfters bereist und war erst in den vergangenen Wochen wieder dort.
Ja, natürlich ist es so, dass dieses Land auf seinem schwierigen Weg in die Unabhängigkeit schauen musste, wie es weiterkommt. Natürlich ist es so, dass dort jede Hand gebraucht wurde – auch die Hände von Kindern. Aber ich denke, Usbekistan ist einen entscheidenden, ganz bedeutenden Weg in den letzten Jahren gegangen, hat in einer beispiellosen Art Kinderarbeit wirklich bekämpft und steht heute in diesem Zusammenhang sehr, sehr gut da.
Ich glaube, wir sollten diesem Land jetzt eine Chance geben. Die Chance, Baumwolle auf dem Markt zu verkaufen, vor allem aber fertige Textilprodukte zu verkaufen, also eine ordentliche Wertschöpfung aus der Baumwolle zu erhalten. Diese Chance hat das Land verdient, und wenn ich mich so ein bisschen umschaue, wo sonst Kleider – und leider auch zu welchen Bedingungen – in der Welt produziert werden, dann hat Usbekistan die Chance, ein Land zu sein, das jetzt mit gutem Beispiel auch gegenüber anderen vorangeht. Also ich denke, das ist ein gutes Protokoll, und wir sollten dem morgen zustimmen.
Ivan Jakovčić (ALDE). – Gospodine predsjedniče, nedvojbena je činjenica da je Uzbekistan u zadnjih nekoliko godina učinio ozbiljne i značajne pomake. Ovom našom rezolucijom, ovom našom odlukom nećemo nagraditi Uzbekistan zbog tih poteza već ćemo prije svega otvoriti mogućnost da Uzbekistan uspostavi trajne konkurentne i konkretne odnose sa zemljama članicama Europske unije. I ta je poruka iznimno važna.
Želimo Uzbekistan kao partnera, vidimo velike pomake koji su učinjeni zadnjih godina, želimo ih ohrabriti da čine i dalje takve korake u pravcu jačanja vrijednosti koje ima Europska unija u njihovom društvu i naravno da želimo poručiti: svoje prijatelje ćemo ozbiljno pratiti, svoje prijatelje ćemo ozbiljno poduprijeti, ali i reći kad se s njima ne slažemo.
(Ende des Catch-the-eye-Verfahrens)
Cecilia Malmström,Member of the Commission. – Mr President, I would like to thank all Members for this debate. I think most of us agree that, even if the situation is far from perfect, Uzbekistan has made a lot of progress in this area and this is also confirmed by the ILO - not only this preliminary report, but it has been a trend for several years now.
There is of course no time to be complacent, we need to continue to monitor this, to work with the ILO, to work with Uzbekistan so that this good development continues. The Commission will monitor this very closely and support the progress, and is happy to engage with the European Parliament, throughout this process.
I also think, and some of you mentioned it, that this renewed cooperation and trade with Uzbekistan will give us a positive impact on other aspects of bilateral cooperation not only in the areas of trade and development cooperation, but also of course when it comes to labour rights and human rights, where a lot needs to be done - but this can open a new platform for dialogue with them.
Also I want to say that the textile protocol, from a trade point of view, is also very much in the interest of the European Union because it provides legal certainty for our exporters in that sector. So for all these reasons the Commission hopes, and I hope also, that you will vote in favour of this tomorrow morning. Again my thanks to the rapporteur and all the shadow rapporteurs for the work that you have been doing.
Maria Arena, rapporteure. – Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire, merci aux rapporteurs fictifs qui ont travaillé sur ce dossier. C'est bien la preuve qu'il y a moyen de faire du commerce et de faire du commerce qui rende le rapport et les relations entre nos États beaucoup plus justes. Je salue le travail de chacun, de la Commission bien entendu, de l'OIT, du Parlement et de tous ceux qui ont contribué à faire en sorte qu'il y ait des progrès en Ouzbékistan. Tous les accords commerciaux devraient être de cet ordre-là pour travailler effectivement pour le bien-être de chacun.
Il est vrai, Monsieur Buchner, qui n'est plus là, Madame Lunacek, qui n'est plus là, tout n'est pas parfait. Personne n'a dit que tout était parfait, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous avons opté pour joindre à ce consentement une résolution qui dit clairement, effectivement, aux autorités ouzbèkes que c'est le début de quelque chose aujourd'hui, que nous devons continuer à travailler sur la transformation de l'appareil productif, sur la diversification du tissu économique, sur l'amélioration des conditions de travail. Tout cela doit être poursuivi, et nous avons d'ailleurs dit que, si ce n'était pas le cas, si les autorités ouzbèkes arrêtaient le processus, nous activerions les articles 2 et 95 pour la suspension de l'accord.
Madame Lunacek, je suis étonnée de voir la demande du report de la décision, parce que le timing avait été décidé, il avait été décidé avec l'ensemble des groupes politiques pour dire que cette année nous prendrions cette décision. En effet, les relations de confiance ne s'établissent pas en sens unique, les relations de confiance s'établissent aussi quand on donne quelque chose. Il était important, dans le cadre de la relation que nous avons avec l'Ouzbékistan, de pouvoir aussi donner quelque chose après les efforts qui ont été réalisés. Nous avons voulu nous engager à le faire cette année et nous prendrons cet engagement, je l'espère, demain.
Der Präsident. – Die gemeinsame Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung findet morgen, Mittwoch, 14. Dezember 2016, statt.