Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dnia jest debata nad sprawozdaniem sporządzonym przez Marielle de Sarnez w imieniu Komisji Handlu Międzynarodowego w sprawie wniosku dotyczącego rozporządzenia Parlamentu Europejskiego i Rady zmieniającego rozporządzenie (UE) nr 19/2013 w sprawie wprowadzenia w życie dwustronnej klauzuli ochronnej i mechanizmu stabilizacyjnego dotyczącego bananów, zawartych w Umowie o handlu między Unią Europejską i jej państwami członkowskimi, z jednej strony, a Kolumbią i Peru, z drugiej strony, oraz zmieniającego rozporządzenie (UE) nr 20/2013 w sprawie wprowadzenia w życie dwustronnej klauzuli ochronnej i mechanizmu stabilizacyjnego dotyczącego bananów, zawartych w Umowie ustanawiającej stowarzyszenie między Unią Europejską i jej państwami członkowskimi, z jednej strony, a Ameryką Środkową, z drugiej strony (COM(2015)0220 - C8-0131/2015 - 2015/0112(COD)) (A8-0277/2016).
Marielle de Sarnez, rapporteure. – Monsieur le Président, en décembre dernier, notre Parlement a ratifié le protocole d'accession de l'Équateur à l'accord de libre-échange conclu en 2013 entre l'Union européenne, la Colombie et le Pérou.
Premier producteur de bananes au monde et premier exportateur vers l'Union, l'Équateur va désormais bénéficier d'une diminution significative des droits de douane pour ses exportations vers l'Union. Cela change évidemment la donne et risque de déstabiliser à terme la filière européenne de la banane. Or, celle-ci joue un rôle économique essentiel dans les régions ultrapériphériques européennes. Elle est à l'origine de quelque 37 000 emplois. Rappelons aussi que la banane fait partie de la liste européenne des produits agricoles dits "sensibles" et qu'elle répond à des normes de durabilité élevée en matière sociale, environnementale ou encore sanitaire, des normes qui ne sont pas appliquées dans la chaîne de production latino-américaine.
Dans ce contexte, il est donc très important que les producteurs européens de bananes soient mieux protégés. C'est pourquoi je suis très heureuse que la position de notre Parlement ait pu être entendue et prise en compte par la Commission et par le Conseil. Je remercie tout spécialement notre commissaire, Cécilia Malmström. Je veux également remercier le président de notre commission INTA, les rapporteurs fictifs et les collègues qui se sont fortement impliqués dans ce dossier.
Grâce à vous tous, nous avons un texte qui constitue une avancée substantielle et qui apporte des réponses concrètes pour préserver notre filière. Désormais, les producteurs seront, non seulement, mieux informés, mais ils seront aussi davantage impliqués dans le suivi de l'évolution du marché.
La Commission devra réaliser une étude annuelle et approfondie de la situation du marché européen de la banane et de celle des producteurs européens, y compris après l'expiration du mécanisme. Elle devra aussi impliquer les États membres et les parties prenantes, en leur permettant d'échanger dans le cadre de réunions ad hoc sur l'évolution du marché européen de la banane.
C'est important et cela répond directement à une demande majeure des producteurs. Cela va permettre d'instaurer un dialogue régulier entre les parties prenantes et la Commission et d'aborder l'ensemble des préoccupations des producteurs, telles que l'évolution des volumes et l'impact des importations sur les prix et sur la production européenne.
La Commission devra aussi améliorer ses bases de données statistiques afin de permettre un suivi beaucoup plus détaillé et plus régulier de la situation du marché européen de la banane, et faire en sorte que ces données soient plus accessibles.
Enfin, et c'est très important, un mécanisme d'alerte précoce est créé dès lors que 80 % du volume de déclenchement du mécanisme de stabilisation est atteint par l'un des pays couverts par le mécanisme. La Commission aura désormais l'obligation légale d'informer le Parlement et le Conseil par écrit. Elle devra également fournir l'ensemble des données statistiques et les volumes d'importation pour les huit autres pays couverts, afin que les parties prenantes puissent avoir un aperçu général de la situation et mieux prévoir les dépassements à venir. En cas de dépassement constaté des seuils par l'un des pays couverts par le mécanisme, la Commission aura une obligation légale d'agir, soit en suspendant temporairement les droits préférentiels, soit en démontrant qu'une telle imposition n'est pas requise.
La Commission devra procéder à une évaluation complète du fonctionnement du mécanisme à la date du 1er janvier 2019, soit un an avant son expiration. Si, à l'issue de cette évaluation, elle estime que la situation des producteurs s'est dégradée, elle devra étendre la période de validité du mécanisme après accord des parties prenantes. La Commission devra aussi continuer de conduire des analyses annuelles de la situation du marché, de celles des producteurs après 2020, et prendre des mesures en cas de dégradation de la production. L'ensemble de ces changements s'appliqueront au Pérou, à la Colombie, à l'Équateur, mais aussi aux pays d'Amérique centrale qui sont parties à l'accord d'association avec l'Union européenne.
Notre Parlement se montrera vigilant quant à l'application de la déclaration conjointe qui lie désormais nos trois institutions et quant au respect de l'engagement pris par la Commission lors de nos trilogues de faire précéder tout nouvel accord de libre-échange d'une étude d'impact sur nos régions ultrapériphériques.
Je forme le vœu que ce rapport soit adopté largement demain par notre Parlement. Nous aurons ainsi fait œuvre utile pour ces régions si importantes pour notre Europe.
Cecilia Malmström,Member of the Commission. – Mr President, following Parliament’s consent on 14 December on the Protocol of Accession of Ecuador, I am very pleased to confirm that this agreement has been provisionally applied since 1 January this year. This is good news because a new trade agreement that creates new export opportunities for Ecuador – and of course opportunities for our goods and services – is also very good news for Ecuador. It is the first trade agreement with a developed country, an agreement that respects the level of development in Ecuador, and provides the opportunity for them to diversify the economy, reduce dependency on oil exports and raw materials and create new jobs for Ecuadorians.
I would like to thank the Committee on International Trade, and its rapporteur, Mr Scholz, for the work that it did to make this agreement possible. Since the agreement has been applied, the next step is, of course, to amend the banana stabilisation mechanism as well, and that is what we are debating today. This mechanism needed to be amended to incorporate Ecuador.
I very much welcome the constructive discussions and the agreement that we reached just before Christmas under the leadership of the rapporteur, Mrs de Sarnez, and also the co-rapporteurs, shadow rapporteurs and the Chairman, Mr Lange. The banana stabilisation mechanism, to which imports of bananas from Ecuador will be subject, is a good and efficient mechanism to ensure stability in the EU market in case of a surge in imports of bananas from Ecuador. Mrs de Sarnez gave a very long explanation of its content, but let me just reiterate the main points.
With the amendments proposed by this Parliament, the amending regulation further improves the mechanism. There will be an early warning mechanism when imports reach 80% of their relevant yearly threshold. Transparency will be improved, and data on imports will be made regularly available and in a user—friendly manner.
Finally, the institutions also agreed that before the stabilisation mechanism expires at the end of 2019, the Commission will assess the situation of EU banana producers. Even after the expiry, we will continue to regularly analyse the state of the market and the EU producers and, where necessary, take appropriate action. In the light of this provisional application of the trade agreement since January, I hope that this amended regulation on the banana stabilisation mechanism can be adopted, hopefully voted on with a big majority tomorrow, and then applied as soon as possible.
Gabriel Mato, en nombre del Grupo PPE. – Señor presidente, aunque el sector platanero europeo y, en particular, el canario siempre está amenazado, tras el acuerdo que vamos a votar mañana estoy seguro de que nuestro futuro va a ser muchísimo mejor, pero no ha sido fácil. Para muchos, era mucho más importante aprobar el acuerdo con Ecuador que garantizar el futuro del sector platanero. No lo era para mí, pero sí lo era para muchos y por eso agradezco, de verdad, a la comisaria que se implicara, casi en el último momento, pero fue suficiente que se implicara y que esto saliera adelante.
Porque tenemos que recordar la realidad: los productores de las regiones ultraperiféricas siempre son los perdedores de los acuerdos de libre comercio y por eso son importantes estas cláusulas de salvaguarda y el mecanismo de estabilización, porque quizá es el último recurso que tienen nuestros productores para hacer frente a las importaciones, muy a menudo lideradas por poderosas multinacionales que controlan los mercados a nivel mundial.
Cuando afrontamos este debate lo hacíamos teniendo muy claro que el mecanismo hasta ahora no funcionaba. No estaba funcionando bien y lo hemos visto con un ejemplo muy claro, el de Perú, que durante cuatro años ha sobrepasado ampliamente el umbral fijado por el acuerdo y no se había hecho nada al respecto. Por eso, entendíamos que había que modificar ese sistema y se ha modificado yo creo que en el buen camino.
No voy a explicar mucho las características, porque ya las han dicho tanto la ponente como la comisaria, pero sí creo que es bueno que haya ese mecanismo de alerta temprana que obliga a la Comisión a alertar al Parlamento y al Consejo cuando el volumen de importaciones alcance el 80 % de los umbrales. Y yo creo que también es importante que el sector, los propios productores, puedan participar también junto a los Estados miembros en el seguimiento de la evolución de los intercambios comerciales.
Transparencia, control, información y actuar en caso de necesidad son palabras claves en este nuevo sistema. Creemos que es muy importante que se pueda actuar en caso de deterioro grave de la situación del mercado y también después de 2020. Pero no hay que bajar la guardia. Debemos seguir trabajando en mejorar la comercialización de nuestra fruta. Tenemos, lo he dicho muchas veces, el mejor plátano del mundo, sin duda alguna, pero tenemos que ser capaces de competir frente a cualquiera si logramos que el consumidor siga prefiriendo el plátano europeo, el plátano de Canarias, antes que cualquier otro.
Juan Fernando López Aguilar, en nombre del Grupo S&D. – Señor presidente, comisaria. Los socialistas españoles en el Parlamento Europeo damos siempre la bienvenida a los actos, instrumentos y acuerdos que expresan el compromiso político de la Unión Europea con América Latina. Y, por tanto, damos la bienvenida a los acuerdos comerciales multipartes, a los acuerdos comerciales con Colombia y Perú, y a su extensión a Ecuador. Pero, dicho esto, damos toda la importancia —y, desde luego, se la doy yo— al mecanismo de estabilización, y a la actualización y mejora del mecanismo de estabilización del plátano, que es como en Canarias llamamos al banano. Porque no podemos ignorar que existen productores de banano ―plátano― en la Unión Europea, en regiones ultraperiféricas, y que el plátano mantiene cerca de treinta mil puestos de trabajo en esas regiones ultraperiféricas, siete mil de ellos en Canarias.
Por tanto, hay que decir con toda claridad que la Unión Europea cumple el deber de informar a este Parlamento Europeo, a través de la Comisión, en el caso de que se vaya a alcanzar el volumen máximo de importaciones de plátano procedente de esa región centroamericana, pero, sobre todo, de mantener su alerta temprana y su capacidad de respuesta. Porque los productores de plátano en las regiones ultraperiféricas no buscan aquí compensaciones sin más. Buscan, sobre todo, herramientas para defenderse. Para defenderse frente al incumplimiento de los términos señalados en el propio acuerdo.
Y eso exige mantener la alerta temprana, informar a este Parlamento Europeo ―en eso consisten las mejoras introducidas― de cualquier situación que merezca la atención, el análisis, el seguimiento y la revisión anual, en su caso, de los términos concordados y, también, la previsión de la respuesta compensatoria, en su caso.
Por eso, damos la bienvenida a un acuerdo que es respetuoso con el medio ambiente, que tiene cláusulas de crecimiento y desarrollo regional inclusivo en América Latina, pero llamamos la atención de la Comisión sobre la imprescindible necesidad de observar estrictamente los términos del mecanismo de estabilización del plátano, pensando que es un producto de extrema sensibilidad en las regiones ultraperiféricas.
Izaskun Bilbao Barandica, en nombre del Grupo ALDE. – Señor presidente, comisaria. Esta salvaguarda para los productos y productores de plátano canario que aprobamos esta semana es un éxito de la política europea. Es fruto de un trabajo colectivo en el que se han implicado los productores, el Gobierno de Canarias y los eurodiputados que trabajamos aquí — y, por supuesto nuestra ponente, Marielle de Sarnez, a quien agradezco su excelente labor — para que se escuche una voz europea. Escuchada, pese a que llega desde la ultraperiferia.
Destaco y reconozco la sensibilidad con que se acogieron las reivindicaciones canarias en la Comisión Europea y agradezco el trabajo realizado por la señora Malmström y su equipo, que han alcanzado un acuerdo que recoge todos los puntos críticos para evitar que la incorporación de Ecuador al Acuerdo Comercial con Colombia y Perú desestabilice esta industria europea.
Traslado, también, la gratitud de las instituciones canarias —de la Consejería de Agricultura, Ganadería y Pesca y de la propia Presidencia del Gobierno— por el éxito de este trabajo colectivo.
Y finalizo expresando nuestro compromiso en nombre de Coalición Canaria y del gobierno que preside con la protección del sector primario de esta región ultraperiférica.
Estamos aquí para recordar cada día la fragilidad en que viven estos productores frente a terceros países y para cooperar para que la Unión sea un marco útil de estabilidad, de apoyo, de impulso y de protección. Hoy lo hemos conseguido.
Helmut Scholz, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident, Frau Kommissarin! Das Gesetz zu den Schutzklauseln, insbesondere zu den begleitenden Maßnahmen für europäische Bananenbauern, das wir heute hier diskutieren, stellt einen guten Kompromiss dar, der sicherlich nicht einfach zu erreichen war, aber letztendlich doch in letzter Minute einen Handelskonflikt vermieden hat. Kleinbauern brauchen Schutz. Importeure und Exporteure brauchen Vorhersehbarkeit und Verlässlichkeit, und zwar in der Realität des wirtschaftlichen und sozialen Alltags aller beteiligten Seiten.
Das Gesetz bildet den letzten Baustein im Beitrittsprozess Ecuadors zu dem Handelsabkommen mit den Andenstaaten Peru und Kolumbien, für das ich hier Berichterstatter sein durfte. Ecuador wollte diesen Beitritt aus ökonomischen und politischen Zwängen heraus und zugleich, um den eigenständigen Weg nachhaltiger Entwicklungen des „Buen Vivis“ fortzusetzen.
Das heutige Gesetz soll uns bei unserer Aufgabe und Pflicht unterstützen, in den kommenden Jahren darüber zu wachen, dass das Abkommen positiv für das Wohl unserer Bevölkerung ist, und zwar auf der Seite beider Vertragsparteien. Ich hoffe, dass sich diesmal meine negativen Befürchtungen und die meiner Fraktion nicht bewahrheiten und dass wir mit diesem Abkommen einen Schritt vorankommen.
Molly Scott Cato, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, bananas are symbolic fruit. They play such an important part in the politics of some countries that the phrase ‘banana republic’ is used to describe a corrupt regime dominated by powerful corporations. How can it be rational that a tropical fruit which travels so far and bruises so easily is eaten more than any other in the UK?
This modified regulation enshrines even more of the worst aspects of our irrational relationship with this humble fruit. Its focus is to ensure supermarkets’ ability to continue to use bananas as a loss leader, so that their price does not reflect their true environmental cost. It simultaneously increases the risk that Andean countries will lose the preferential tariffs which underpin the livelihoods of poor farmers in countries like Ecuador, where 200 000 families depend on banana production, and 56% of the banana plantations are smaller than 10 hectares.
The Greens’ priority for trade is to ensure a comfortable life for all, without wasting energy and resources. Our priority for agriculture is to protect the livelihoods of small producers against the power of global corporations. This regulation does nothing to constrain the power of such powerful retailers, who undermine the minimum wage in the Ecuadorian banana sector. This so-called safeguard regulation dismisses social and ecological aspects of production, and should leave a bitter taste in the mouths of the millions of European consumers who choose a banana before other locally grown fruit.
Gilles Lebreton, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, l’ouverture du marché européen de la banane à l’Équateur est un risque majeur pour les producteurs antillais. En effet, l’Équateur est le quatrième producteur mondial de bananes: c’est un géant par rapport aux Antilles françaises.
Certes, la présente proposition de règlement prévoit des instruments de sauvegarde, mais aucun ne me paraît suffisant. Le plus important est un mécanisme de stabilisation, qui permet de rehausser les droits de douane en cas de dépassement d’un seuil de volume de bananes importées. Cependant, il n’a jamais été utilisé contre le Pérou, qui a pourtant dépassé ce seuil chaque année depuis 2013. Certes, la proposition tente de l’améliorer, en créant un mécanisme d’alerte précoce dès que 80 % du seuil est atteint et en assignant à la Commission une obligation de réagir, mais rien ne garantit que la Commission réagira effectivement.
Ces instruments de sauvegarde sont donc des leurres. J’accuse l’Union européenne de sacrifier délibérément les producteurs de bananes antillais sur l’autel de l’ultralibéralisme.
Fernando Ruas (PPE). – Senhor Presidente, a alteração regulamentar que debatemos hoje tem como foco principal a banana, que é um dos frutos mais consumidos na União Europeia, que absorve um terço das exportações mundiais, sendo a sua principal origem o Equador. Os produtores europeus estão concentrados nas regiões ultraperiféricas de Portugal, Espanha e França, e são responsáveis apenas por 11,4% do consumo europeu, aliás, o seu único mercado.
Em Portugal, a produção está localizada sobretudo na Região Autónoma da Madeira e ainda nos Açores, e constitui uma importante alavanca de desenvolvimento económico, de criação de emprego, de fixação das populações e, curiosamente, também da modelação paisagística que importa preservar.
Deste importante compromisso interinstitucional, realço a criação de instrumentos estatísticos fidedignos sobre a evolução das quantidades e dos preços das importações, a avaliação da situação dos produtores europeus e a apresentação de um relatório sobre a aplicação do mecanismo de estabilização para as bananas.
Destaco ainda a criação de um sistema de alerta sobre os efeitos das importações no mercado europeu e a adoção de eventuais medidas compensatórias. Finalmente, sublinho a possibilidade e o interesse em prorrogar a vigência destes mecanismos pós-2020, na sequência, aliás, do que é proposto pela própria relatora.
Eric Andrieu (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, dans la proposition initiale, la Commission considérait que le mécanisme de stabilisation pour les bananes fonctionnait parfaitement. Elle souhaitait ajouter seulement le terme «Équateur». Nous n’avons pas partagé cette position et nous avons agi pour modifier et renforcer les mesures pour préserver la production européenne.
Je voudrais remercier l’excellent travail de Mme de Sarnez et l’écoute de Mme la Commissaire.
Nous le savons tous: ce mécanisme de stabilisation n’a jamais été appliqué ni pour la communauté andine, ni pour l’Amérique centrale.
Le système d’alerte précoce proposé et d’autres améliorations devront permettre de faciliter le déclenchement de ce dispositif dans l’intérêt de nos producteurs.
Je souhaiterais aujourd’hui que la Commission clarifie sa position sur la question du démantèlement tarifaire. Je souhaiterais, à ce titre, qu’elle s’engage à ne plus réduire le tarif qui a été ramené de 114 euros à 75 euros la tonne pour les bananes sud-américaines. Il s’agit là de protéger l’équilibre socio-économique déjà fragile de nos régions ultrapériphériques et des pays ACP.
Santiago Fisas Ayxelà (PPE). – Señor presidente, señora comisaria, la adhesión de Ecuador al tratado de libre comercio entre la Unión Europea y Colombia y Perú es, en términos globales, una buena noticia, ya que contribuye a la intensificación de los flujos comerciales y las inversiones entre las partes. Pero no hay que olvidar que Ecuador es el mayor exportador de plátanos a la Unión Europea, por lo que el refuerzo de la cláusula de salvaguarda ha sido una de las prioridades de este Parlamento para proteger el sector platanero de varias regiones periféricas europeas, entre ellas Canarias.
Me congratulo por el resultado del diálogo tripartito, por el que se ha llegado a un buen acuerdo, gracias, en gran parte, al tesón del señor Mato. Este diálogo tripartito incluye nuestras reivindicaciones sobre el establecimiento de un sistema de alerta temprana, un seguimiento del mercado eficaz y la posibilidad de medidas compensatorias a los productores. Creo firmemente que el acuerdo, junto con la cláusula, son una buena noticia para la Unión Europea. Además, el acuerdo fortalece la posición de la Unión en la región, favorecerá el crecimiento económico y, con la cláusula, protegemos a los productores de la Unión.
Francisco Assis (S&D). – As relações económicas e comerciais entre a União Europeia e os países da América Latina são da maior importância e julgo mesmo que, nas atuais circunstâncias internacionais, devem ser rapidamente incrementadas.
O Equador e a Colômbia, de onde provêm mais de metade das bananas consumidas na Europa são, aliás, o exemplo de dois países que merecem ser ajudados e apoiados pela União Europeia. Mas, por outro lado, não podemos esquecer que há 37 000 postos de trabalho que dependem, direta ou indiretamente, da produção de bananas em cinco países da União Europeia.
O meu país, Portugal, é o terceiro produtor de bananas da Europa. A Madeira e os Açores produzem cerca de 20 000 toneladas deste fruto todos os anos. Este setor deve ser acautelado, até porque esta atividade diz respeito a territórios ultraperiféricos, a ilhas geograficamente bastante isoladas e, por isso mesmo, menos capazes de diversificar a sua economia em caso de prejuízos graves.
Os mecanismos de proteção agora estabelecidos pela Comissão Europeia e agora afinados por este Parlamento, no sentido de um melhor acompanhamento e controlo, são um valioso contributo para corrigir desequilíbrios no mercado europeu, resultantes de aumentos substanciais nas importações de banana. Provam que as expetativas e preocupações dos produtores deste fruto, na sua maioria, aliás, pequenos produtores, não nos são indiferentes no quadro europeu.
A solução encontrada tem o mérito de salvaguardar os interesses europeus sem pôr em causa, o que nos parece igualmente importante, os interesses destes países da América Latina, cujos volumes de exportação de banana continuarão a ter margem para crescimento.
Jarosław Wałęsa (PPE). – Mr President, by joining the EU-Columbia and Peru Trade Agreement, Ecuador will enjoy improved access for the main exports to the EU, such as fisheries, cut flowers, coffee, cocoa, fruits and nuts. Although banana imports will also benefit from our preferential rate, an additional stabilisation mechanism will protect European producers from potential import surges.
A better and more stringent system of information, based on reliable statistics on the trends in imports of bananas from three countries to the EU, will be in place. In particular, when volumes of these imports reach 80% of the threshold the Commission must inform the European Parliament and the Council, giving them an analysis of the impact of these imports. However, preferences can be suspended if the annual threshold has been reached. With all this in place, I can fully support this proposal.
Cláudia Monteiro de Aguiar (PPE). – Senhor Presidente, gostaria de agradecer todo o empenho da Senhora Comissária e dos Colegas que trabalharam neste acordo, de tal forma que, hoje e amanhã, espero uma votação bastante positiva e uma aprovação deste acordo. Um acordo que salvaguarda todos os agricultores e produtores de banana europeus. A maior vitória em termos negociais foi alcançada.
A partir de agora, teremos uma cláusula de salvaguarda que poderá suspender as importações da América Central. A partir de agora, teremos acesso a mais informação sobre quantidades importadas. A partir de agora, será analisado o impacto das importações nas economias locais.
E que impacto têm estas importações em regiões como as nossas, as regiões ultraperiféricas? Os produtores de banana, quer nos Açores, mas sobretudo na Madeira, têm neste novo regulamento uma proteção efetiva. São cerca de 40 000 postos de trabalho salvaguardados e é todo um setor que contribui, direta e indiretamente, para o desenvolvimento económico e social das nossas regiões, que hoje e que amanhã, espero, saia reforçado.
Zgłoszenia z sali
Nicola Caputo (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'Unione europea importa circa cinque milioni di tonnellate annue di banane a fronte di una produzione di circa 650 000 tonnellate interamente destinate al mercato interno. Nei territori ultraperiferici dell'Unione, in particolare, il settore di produzione della banana svolge un ruolo economico fondamentale. Circa 40 000 posti di lavoro dipendono direttamente o indirettamente dalla produzione di banane ed il settore garantisce la sostenibilità dei collegamenti marittimi, permettendo di rifornire in modo regolare queste regioni.
La tutela di un settore così virtuoso ed economicamente rilevante perciò non può essere demandata solo a misure di limitazione delle importazioni. È opportuno invece investire sulla specificità della filiera europea puntando su innovazione e sostenibilità e mantenendo requisiti elevati per l'intero settore. Solo così è possibile creare effetti duraturi di stabilizzazione del mercato, evitando di concorrere ad un livellamento verso il basso nella qualità dei prodotti.
Νότης Μαριάς (ECR). – Κύριε Πρόεδρε, από το Δεκέμβριο του 2012 η Ευρωπαϊκή Ένωση έχει υπογράψει συμφωνία ελεύθερων συναλλαγών με την Κολομβία και το Περού, συμφωνία που προβλέπει τη σταδιακή κατάργηση των δασμών για την μπανάνα, ύψους 75 ευρώ ανά τόνο, μέχρι την 1η Ιανουαρίου 2020. Παράλληλα και προκειμένου να αποφευχθεί η αποσταθεροποίηση της ευρωπαϊκής αγοράς και να μην ζημιωθούν οι παραγωγοί της Ένωσης, η Ευρωπαϊκή Ένωση έχει θεσπίσει μια διμερή ρήτρα υποτιθέμενης διασφάλισης και έναν μηχανισμό σταθεροποίησης. Ωστόσο, δεδομένου ότι o τομέας της παραγωγής μπανάνας διαδραματίζει σημαντικό οικονομικό ρόλο σε διάφορα ευρωπαϊκά κράτη μέλη και απασχολεί άμεσα ή έμμεσα 37000 άτομα, η Ευρωπαϊκή Ένωση θα πρέπει να αντιταχθεί σε οποιαδήποτε συμφωνία ελεύθερου εμπορίου αναμένεται να βλάψει τους Ευρωπαίους μπανανοπαραγωγούς, όχι μόνο στα Κανάρια νησιά, αλλά και στην Κρήτη και να οδηγήσει επίσης σε συρρίκνωση των μικρών επιχειρήσεων και σε απορρύθμιση των εργασιακών σχέσεων. Στόχος της Ένωσης πρέπει να είναι η προστασία των μπανανοπαραγωγών της Ένωσης και όχι η κερδοφορία των πολυεθνικών.
(Koniec zgłoszeń z sali)
Cecilia Malmström,Member of the Commission. – Mr President, thank you for the debate here today. The free-trade agreement with Ecuador is a possibility to support Ecuador, its economy, its development and its efforts in diversifying its economy and giving new possibilities to the people. It also contains a chapter on sustainable development.
However, I know that there have been concerns by banana producers in the European Union, and that is why the amended regulation that we are about to vote on tomorrow is a good legislative tool, and I really hope that it can calm some of the concerns that you have expressed here on behalf of them. It is a tool that will guarantee the stability of the banana market and the long—term sustainability of this sector, which is so important for many Europeans, especially in our outermost regions.
The new regulation will provide more information. It will regularly be available, and imports will be monitored closely. It would be transparent and user—friendly, so that everybody can follow what is going on and get a full picture. You can be assured that the Commission – and I, personally – will be fully dedicated to this procedure, and we will be informing and engaging with you and the whole Parliament on this regularly, and we are of course ready to discuss at any moment if you have questions on this. Thank you very much again, rapporteur Mrs Samez, for the work you have done. I would also like to thank the rest of Parliament, and I am looking forward to the vote tomorrow.
Marielle de Sarnez, rapporteure. – Monsieur le Président, je veux remercier chacun et chacune des intervenants, ceux qui ont parlé ce soir, je remercie à nouveau la commissaire Cecilia Malmström et je veux vous dire quelque chose de simple, je crois que nous avons là un très bon accord.
C’est un accord protecteur pour nos producteurs européens, c’est un accord protecteur pour notre outre-mer et pour nos régions ultrapériphériques, qui sont un formidable atout de notre Union européenne et qui doivent être valorisées. Je suis donc optimiste, je trouve que tout cela est très constructif et je forme le vœu que cet accord reçoive demain une large approbation de notre assemblée.
Przewodniczący. – Zamykam debatę.
Głosowanie odbędzie się w czwartek 2 lutego 2017 r.
Oświadczenia pisemne (art. 162)
Paloma López Bermejo (GUE/NGL), por escrito. – Es lamentable que, como resultado de la falta de iniciativa legislativa de este Parlamento, tengamos que aprovechar una propuesta técnica de la Comisión para introducir una demanda tan importante para los productores de plátano de Canarias como es el fortalecimiento de los mecanismos de salvaguarda frente a las importaciones. Apoyamos las enmiendas del Parlamento, pero mantenemos, sin embargo, nuestra oposición de fondo a la liberalización del comercio, que es la causa fundamental de las dificultades para la producción europea y que, al integrar a marchas forzadas a los países periféricos al mercado mundial, los condena a la dependencia económica de las grandes transnacionales occidentales. Lamentamos que la UE esté dispuesta a aceptar el fortalecimiento de los mecanismos de salvaguarda solo como contrapartida a una agresiva política comercial que, por desgracia, amplificará las dificultades por las que pasan nuestros agricultores.