President. – The next item is the report by Constance Le Grip and Maria Arena on behalf of the Committee on Women’s Rights and Gender Equality, with a proposal for a European Parliament recommendation to the Council on the EU priorities for the 61st session of the UN Commission on the Status of Women [2017/2001(INI)] (A8 008/2017).
Anna Maria Corazza Bildt, rapporteur. – Madam President, I am proud to be here today to give our priorities to the Council for the upcoming session of the United Nations Commission on the status of women. We cannot miss this opportunity to join forces and stand up together for women’s dignity worldwide, to combat stereotypes and any form of discrimination, going beyond rhetoric with concrete actions. Much more needs to be done everywhere to empower women and girls and achieve gender equality. We want to give a voice, especially to the millions of women that are excluded, marginalised, vulnerable women, women with disabilities, migrant and refugee women.
First of all we have to prevent and combat violence against women with a zero-tolerance policy to domestic violence, honour killings, trafficking, sexual abuse and exploitation, female genital mutilation, forced marriage. Let us face it, many women and girls are the new slaves of our times. Behind every victim there is a heartbreaking story of a broken life. We therefore call on the Member States to ratify and enforce the Council of Europe’s Istanbul Convention on violence against women.
Second: education. We need to ensure access to school for all girls and keep them safe and empower them, then promote women in the labour market, in particular women’s entrepreneurship; recognise that women are an asset for our economy and growth; eliminate the gender-pay gap and ensure equal pay for equal work and more representation of women in decision-making everywhere.
We need to work towards shared responsibility, a life and work balance between men and women in the care of children, and ensure that women and girls have universal access to health care, including sexual and reproductive health and rights. The UN Commission in March is an important opportunity for Europe to show the world that we are responsible and credible in women and girls’ rights.
We are at the crossroads. As the US seems to be retreating from global responsibility, Europe should step in. As the US seems to withdraw support for multilateralism, Europe should renew its support for the United Nations and international cooperation. As the US seems to be turning its back on women and girls’ health, Europe should show leadership in gender equality and women’s health.
We firmly condemn the recently reinstated global gag rule in its most extreme form yet, expanded to withdraw funding not only from reproductive health services but from an organisation’s entire health budget if they provide information about interruption of pregnancy. This will encompass all the United States’ global health funding from Africa through Asia to Latin America. There is an outcry, a chorus of concern turning to Europe for help, notably from the United Nations, other aid agencies, children’s rights NGOs, research institutes, foundations, charities. We Europeans are not going to abandon the thousands of women and girls depending on those donations.
I welcome the initiative of the Dutch Government to mobilise funds in order to compensate for the US funding and the Belgian initiative to hold a donors’ conference on 2 March. More countries and organisations should join the initiative to save the life of hundreds of thousands of women and girls in developing countries. The gag rule’s consequences are serious. They will affect many programmes: Zika virus, lifesaving services, pre-natal and post-natal assistance to babies and young mothers, women that are raped. It will increase mortality. More women and girls are going to die in birth and complications.
I call on the UN and the Member States to give a clear, united response against this setback, sexism and Trumpism, and let us also support the women’s march and movement in the US.
Maria Arena, rapporteure. – Madame la Présidente, la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, organisée à Beijing, en 1995, a marqué un tournant réel et important dans le programme mondial pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
La déclaration et le programme qui avaient été adoptés à l’époque – programme d’action pour l’autonomisation des femmes – ont été considérés comme étant le principal document politique mondial en matière d’égalité entre les hommes et les femmes, il y a plus de 20 ans. La session de Beijing +20, en 2015, a salué les progrès accomplis en la matière grâce à cet instrument mondial, mais on a néanmoins appelé les États membres de l’ONU à réaliser des évaluations et à prendre de nouvelles mesures pour accélérer la mise en œuvre de ces actions pour l’égalité. Et pourtant, aujourd’hui, en 2017, nous voyons que l’égalité hommes-femmes ainsi que les droits des femmes sont à nouveau remis en cause. Dans le monde, des politiques visent à porter atteinte aux objectifs que devraient soutenir non seulement l’Europe mais également les Nations unies en matière d’égalité entre les hommes et les femmes. En réponse à ces régressions, des mouvements citoyens de résistance s’organisent à travers le monde. Lors de la 61e session de la commission de la condition de la femme aux Nations unies, nous, Parlement européen, demandons par conséquent que le Conseil puisse prendre la mesure de son rôle au sein de la communauté internationale pour agir en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, comme il l’a toujours fait au niveau européen.
Cet engagement, nous demandons qu’il aille de la promotion de l’éducation à la lutte contre les violences faites aux femmes, et particulièrement à l’adoption de la Convention d’Istanbul, en passant par la garantie d’accès universel aux soins de santé sexuelle et génésique et aux droits génésiques, ainsi que par l’accès à l’éducation sexuelle et reproductive.
La participation des femmes au marché de l’emploi, sans discrimination, ainsi que leur participation à la vie politique et citoyenne sont également essentielles à leur autonomisation.
Chers collègues, à l’heure de cette 61e session, on ne peut que condamner l’attitude de l’administration Trump, qui a décidé de supprimer le financement des ONG, comme l’a dit ma collègue Corazza Bildt, qui pratiquent ou recommandent des services de planning familial ou d’accès à l’avortement, même dans les pays où celui-ci est accepté. Il s’agit d’une véritable atteinte aux droits des femmes, qui aura des retombées désastreuses sur des programmes de lutte contre le VIH, sur la santé mentale dont on vient de parler, sur la santé des enfants. Tout cela aura des répercussions sur l’ensemble du monde.
Chers collègues, nous avons eu l’occasion de nous exprimer et de condamner l’administration Trump quand celle-ci fait la promotion du protectionnisme économique. Quand il s’agit d’économie, tout le monde se dresse pour dire: "Mais que se passe-t-il aux États-Unis?" Par contre, quand il s’agit des droits humains et des droits des femmes, on devrait se taire. Non, Mesdames et Messieurs! Là aussi, quand il s’agit des droits humains, nous devons dire que ce que fait aujourd’hui cette administration n’est pas acceptable. Nous devons le dire aux Nations unies et l’Europe doit être à la pointe de ce combat, tout simplement parce que l’Europe doit montrer qu’elle est un pilier garant des droits fondamentaux et que ces droits fondamentaux – qui sont les droits de l’homme –, ne doivent pas oublier la moitié de l’humanité que sont les femmes.
Par conséquent, je vous engage à soutenir cette proposition de recommandation au Conseil pour que cette image de l’Europe garante des droits fondamentaux puisse être portée au niveau mondial.
Catch-the-eye procedure
Csaba Sógor (PPE). – Elnök Asszony, a jelentés is világosan rámutat, a nők számára egyetlen országban sem biztosított teljes mértékben a gazdasági függetlenedéshez való eszközök elérhetősége, az egyenlő társadalmi képviselet, illetve az életüket befolyásoló valamennyi döntés felett való ellenőrzés. Hozzátenném, hogy az eddig elért eredmények sok esetben akár vissza is fordíthatók. Éppen ezért, a jelen világpolitikai helyzetben, amikor az úgynevezett demokratikus világ első embere is ennyire gyakorian, nyilvánosan és vokálisan lekezelően beszél társadalmunk szebbik feléről, különös fontossággal bír ezeknek az akadályoknak a tudatosítása. A nők, akárcsak más kisebbség vagy alulreprezentált csoport, egyenlőséget, igazságos bánásmódot érdemelnek. Az igazságos bánásmód biztosítása pedig konkrét cselekvést igényel. Az Uniónak szorgalmaznia kell a nőkkel szembeni diszkriminatív törvények visszavonását az ENSZ tagállamaiban. Határozott kiállással nem csak az Európai Unión belüli, hanem az azon kívüli országok jogállami fejlődéséhez is hozzájárulhatnánk.
Νότης Μαριάς (ECR). – Κυρία Πρόεδρε, το 2017 κανένα κράτος μέλος δεν έχει επιτύχει την ισότητα μεταξύ ανδρών και γυναικών. Η ισότητα των φύλων αποτελεί θεμελιώδες δικαίωμα και βασικό θεμέλιο για ένα ειρηνικό, ευημερούντα και βιώσιμο κόσμο. Η πρόοδος είναι αργή και άνιση. Εξακολουθούν να υπάρχουν σημαντικά κενά και μορφές διακρίσεων, παρά τις βάσιμες ενδείξεις ότι η χειραφέτηση των γυναικών έχει σημειώσει σημαντική πρόοδο και έχει οδηγήσει στη μείωση της φτώχειας, στην προώθηση της ανάπτυξης και στην αντιμετώπιση των προκλήσεων. Επιπλέον, η γυναικεία επιχειρηματικότητα αποτελεί σημαντικό οικονομικό παράγοντα σε παγκόσμια κλίμακα και η συμμετοχή των γυναικών σε οικονομικό επίπεδο συνεισφέρει στην ανάπτυξη της οικονομίας και στη δημιουργία νέων θέσεων εργασίας. Όμως, όταν μια οικονομία πλήττεται, οι πρώτες που μπαίνουν στο στόχαστρο είναι οι γυναίκες. Στην Ελλάδα το ποσοστό ανεργίας των γυναικών φτάνει στο 27,7%. Οι γυναίκες αποτελούν την ομάδα του πληθυσμού που έχει πληγεί περισσότερο από την πολιτική λιτότητας στην Ελλάδα. Η Ευρωπαϊκή Ένωση οφείλει να λάβει μέτρα για να πάψουν οι γυναίκες να είναι θύματα των στερεοτύπων.
Terry Reintke (Verts/ALE). – Madam President, there are people, amongst other places in the Oval Office, who want us to get tired, who want us to shut up and who want us to stop repeating the claim ‘Our bodies – our rights’. Well, here is to these people: we will not shut up, we will not get tired and we will not stop defending women's rights because they are fundamental rights. And the more that these people put pressure on us, the more we will unite not only here in this Parliament, but in the streets all over the world. And we will not only unite. We will demand concrete actions from our governments. They have to take responsibility. And that is why I demand that European governments join the initiative by the Dutch, the Danish, the Belgian and the Swedish governments in order to counter the impact of the global gag rule, because we will not get tired, we have only just begun.
Michaela Šojdrová (PPE). – Paní předsedající, tato zpráva obsahuje řadu dobrých doporučení z hlediska zlepšování postavení žen, jejich práv, ekonomické samostatnosti a v neposlední řadě také boje proti násilí páchanému na ženách. Bohužel ženy jsou stále ještě obětmi možná nejrozšířenější formy porušování lidských práv na světě a tento fakt bychom měli také zohledňovat u žadatelů o azyl. Zkušenosti z mnoha částí světa ukazují, že ženy mohou hrát výraznou roli při urovnávání konfliktů a válek a že jejich zapojení do rozhodovacích procesů i v těch nejchudších zemích bývá ku prospěchu.
S čím naopak nemohu ve zprávě souhlasit, je obligátní apel, aby byl zaručen univerzální přístup k sexuálnímu a reprodukčnímu zdraví. Je smutné, že zpráva využívá faktický omyl, pokud jde o pekingskou platformu. Ta vyzvala pouze k boji proti pohlavně přenosným chorobám a větší informovanosti žen a zodpovědnému přístupu k sexuálním otázkám.
Marijana Petir (PPE). – Gospođo predsjednice, kao ženi koja radi u okruženju u kojem uglavnom prevladavaju muškarci, ova tema mi je izuzetno bliska i stava sam kako je pred nama jako puno posla u promicanju jednake pravne zaštite za žene i muškarce. Smatram da trebamo uložiti veće napore kako bi se položaj žena unaprijedio i kako bi sve djevojčice i žene imale jednake mogućnosti.
Jednak rad mora biti jednako plaćen, a prepreke ženama pri ulasku na tržište rada treba ukloniti. Smatram važnim poticanje žena na poduzetničke aktivnosti, ali pozivam i na potporu ženama poljoprivrednicama što je često zanemareno. Žena je bitna karika i temelj društva u svakom njegovom segmentu što je potrebno podržavati i pravno štititi kao standard, a ne kao iznimku.
Pozivam također na odbijanje amandmana kojima se poziva Europsku uniju na financiranje pobačaja novcem naših poreznih obveznika diljem svijeta. To nije zadaća Europske unije i to je apsolutno neprihvatljivo. Položaj žena nećemo unaprijediti tim mjerama već tako da im osiguramo jednak tretman kao i muškarcima.
(End of catch-the-eye procedure)
President. – The debate is closed.
The vote will take place on Tuesday, 14 February 2017.
Written statements (Rule 162)
Viorica Dăncilă (S&D), în scris. – Obiectivul Uniunii Europene de reducere a sărăciei la nivel european este strâns legat de o mai mare implicare a femeilor pe piața forței de muncă. Impulsionarea dezvoltării la nivelul Uniunii nu poate avea loc fără o participare mai activă a femeilor, care sunt importanți agenți economici la nivel global. Țările care valorifică și capacitează femeile pentru a participa pe deplin la piața forței de muncă și la procesele decizionale sunt mai stabile, mai prospere și mai sigure. Consider că, sunt necesare eforturi comune ale Uniunii și statelor membre pentru încurajarea și sprijinirea organizațiilor de femei la toate nivelurile în cadrul activităților lor profesionale, implicarea lor ca parteneri în procesul de elaborare de politici, cu asigurarea finanțării adecvate. Este necesară eliminarea diferențelor de remunerare dintre femei și bărbați care apoi se regăsesc în decalajele la pensii, eliminarea tuturor formelor de discriminare împotriva femeilor și a stereotipurilor de gen, care perpetuează inegalitatea, violența și discriminarea, în toate sferele societății.