Bruno Gollnisch (NI). – Madame la Présidente, cet artifice de procédure me permet de doubler mon temps de parole. Je poursuis donc en disant, comme l’a d’ailleurs excellemment suggéré Mme Tomašić, que les véritables victimes de ce genre de politique sont les occupants originaires.
Je suis personnellement, peut-être pour mon malheur, européen. Je suis père de famille, je suis donc hétérosexuel. Je suis plutôt un patriote français. Je vois bien que je suis l’objet de toute cette logorrhée qui ne cesse de vouloir me culpabiliser, de m’imposer une présence étrangère non souhaitée, qui veut diaboliser toute tentative légitime de réaction nationale. C’est la raison pour laquelle je considère que l’ensemble de ces opérations et de ce discours est une véritable entreprise de décérébration, de culpabilisation, une arme psychologique entre les mains du mondialisme et contre les populations européennes.