Préparation du Conseil européen des 22 et 23 juin 2017 (débat)
Edouard Ferrand (ENF). – Monsieur le Président, mes chers collègues, le prochain Conseil européen sera en marche vers plus d’immigration, de submersion migratoire devrait-on dire. Le président français nouvellement élu semble vouloir imposer une de ses marottes des plus nocives, à savoir le droit d’asile européen commun. Il y a fort à parier que celui-ci a pour objet de se substituer aux législations nationales.
Le droit d’asile, depuis l’origine des États, est une prérogative exclusive de ces derniers. Comme le fait d’accorder ou non l’asile doit être étudié au cas par cas.
Nous refusons totalement une telle dérive qui accentuerait encore plus la pression migratoire sur nos pays, leur ôtant de surcroît toute possibilité décisionnelle.