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Relato integral dos debates
Quarta-feira, 5 de Julho de 2017 - Estrasburgo

15. Sede única para o Parlamento Europeu (debate)
Vídeo das intervenções
Ata
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  Președintele. – Următorul punct de pe ordinea de zi este dezbaterea privind Declarații ale Consiliului și Comisiei referitoare la un sediu unic pentru Parlamentul European (2017/2757(RSP)).

 
  
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  Matti Maasikas, President-in-Office of the Council. – Mr President, you have invited the Council to speak on the issue of the seat of the European Parliament.

As you know, Article 341 of the Treaty on the Functioning of the European Union provides that the seat of the institutions shall be determined by common accord of the governments of the Member States. I would remind you that the matter of the location of the seats of the institutions is addressed by Protocol No 6 to Treaty, which inter alia provides that the European Parliament shall have its seat in Strasbourg. The issue of determining the seats of the institutions is thus a matter for the Member States when they discuss treaty changes at the Intergovernmental Conference and not for the Council. You will therefore understand that I am not in a position to intervene further in this debate.

 
  
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  Karmenu Vella, Member of the Commission. – Mr President, under the Treaties the Commission has no role in decisions on this issue. The question of the seats of the institutions is one exclusively for the governments of the Member States to decide by common accord. The present arrangements are set out in a Protocol to the Treaties, and this could only be altered using the process for treaty revision, which notably requires unanimity among the Member States and ratification according to national constitutional requirements. It is therefore not for the Commission as an institution to enter into the debate on the merits of the present arrangements or of any alternative that might be proposed.

 
  
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  President. – Let us hope that our colleagues will have something to say about it.

 
  
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  Anne Sander, au nom du groupe PPE. – Monsieur le Président, chers collègues, laissez-moi vous dire que ce débat est absurde.

Tout d’abord, pour des raisons juridiques. Dans les traités, ce n’est ni la Commission, ni le Conseil, ni le Parlement européen qui décident des sièges des institutions: ce sont les États. Or, aucun ne demande de changement et, si vraiment nous devions rouvrir les discussions, il faudrait parler de l’emplacement de l’ensemble des institutions et tout remettre à plat: le siège de la Banque centrale européenne, de la Commission, du Conseil, de tout.

Ensuite, j’entends certains proposer d’échanger l’Agence européenne des médicaments ou l’Autorité bancaire européenne, ou même les deux, contre le Parlement. Nous serions ici des marchands de tapis? Nous ferions du troc? Vous oubliez la subsidiarité et le choix souverain de la France de présenter une autre ville.

Certains parlent de faire des économies. Je vais vous en proposer: l’hémicycle à Bruxelles tombe en ruine; le coût des travaux serait de 500 millions d’euros sur quinze ans. Il serait scandaleux de dépenser autant d’argent, alors que nous pouvons accueillir le Parlement ici à Strasbourg et que nous venons d’inaugurer le bâtiment Václav Havel avec de nouveaux bureaux.

Enfin, le siège de Strasbourg ne se réduit pas à des questions juridiques ou financières. En attaquant Strasbourg la semaine même où nous rendons hommage à Helmut Kohl et à Simone Veil, vous attaquez un symbole, un symbole de paix et de démocratie. En proposant cet échange, vous oubliez le sens même du projet européen.

(L’oratrice accepte de répondre à une question «carton bleu» (article 162, paragraphe 8, du règlement))

 
  
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  Ashley Fox (ECR), blue-card question. – Ms Sander, are you aware that, on 27 April 2017, a majority of your Group voted for a single seat by 96 votes to 80. And, Mr President, why is Ms Sander speaking first when she does not even represent the majority of the EPP Group?

 
  
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  Anne Sander (PPE), réponse «carton bleu». – Cher Monsieur Fox, je voudrais vous dire que le siège unique à Strasbourg, nous l’avons. Si vous nous proposez de renforcer ce siège unique à Strasbourg, qui est déjà dans les traités, j’y suis tout à fait favorable, et la France est prête à accueillir un seul et unique lieu de travail à Strasbourg.

(Applaudissements)

 
  
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  President. – I would appeal to all colleagues to keep the level of the debate as a debate. We should not get emotional about it, although the matter is emotional. I would like to keep it that way.

 
  
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  Jérôme Lavrilleux (PPE). – Monsieur le Président, avec tout le respect que je vous dois, vous êtes ici pour organiser les débats. Vous n’êtes pas ici pour faire un commentaire sur ce que peut dire tel ou tel intervenant, député de ce Parlement.

Monsieur le Président, si vous voulez intervenir dans le débat, cédez votre siège et venez vous installer dans les travées. Nous serons heureux de connaître votre position sur le sujet. Vous n’avez pas à prendre parti dans ce débat, vous devez respecter l’équité entre les différents intervenants, qu’ils soient pour ou qu’ils soient contre.

Je trouve que cette méthode est totalement déplacée, avec immensément de respect, Monsieur le Président.

 
  
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  President. – Also with all respect, I made an appeal that we should keep the debate with a certain level of understanding and not highly emotional. This is not checking what you are going to say – or anybody. Anybody is free to say whatever they like and I don’t participate in the debate, in spite of your kind invitation.

 
  
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  Christine Revault D’Allonnes Bonnefoy, au nom du groupe S&D. – Monsieur le Président, alors même que nous venons d’inaugurer le nouveau bâtiment Václav Havel ici, pourquoi en revenir à la remise en cause de notre présence à Strasbourg?

Cette discussion, comme toutes celles qui l’ont précédée, n’est pas opportune. L’article 341 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne dispose que le siège des institutions de l’Union est fixé d’un commun accord entre les États membres et, quand bien même il nous reviendrait d’en décider, le débat serait toujours peu à propos.

Cependant, puisqu’il est ouvert, je me permets de répondre aux arguments pratiques avancés par les partisans d’un siège unique bruxellois.

Seule la pratique du travail parlementaire a normalisé la fréquence de notre présence à Bruxelles. Les traités, eux, inscrivent le siège officiel du Parlement à Strasbourg. Les réviser pour ôter à Strasbourg ce statut, c’est ouvrir la voie à de multiples remises en question et marchandages sur l’ensemble des institutions et agences européennes.

Par ailleurs, les bâtiments à Bruxelles pourraient nécessiter une rénovation estimée à 300 millions d’euros, voire une reconstruction, qui pèserait encore plus sur le contribuable.

Quant à la proposition d’attribuer le siège de l’Agence européenne des médicaments à Strasbourg, permettez-moi de signaler que Strasbourg a déjà été écartée par le gouvernement français au profit de la ville de Lille.

Mais, plus encore, l’absence d’opportunité du débat n’est pas seulement d’ordre pratique, elle tient, avant tout, à l’importance de notre présence dans ces lieux. Être à Strasbourg n’est pas une fantaisie. Cet emplacement a une histoire, un sens et un avenir. Incontestablement, Strasbourg est l’incarnation même d’une part de l’histoire de la construction européenne, voire de son essence. La ville est précisément le symbole de la fraternité des peuples que l’Union recherche et cimente chaque jour un peu plus. Elle est une manifestation des bénéfices de la paix, de la réconciliation franco-allemande. C’est à Strasbourg que Simone Veil présida le premier Parlement européen élu au suffrage universel. C’est à Strasbourg qu’Helmut Kohl a reçu, samedi dernier, les hommages qui lui étaient dus.

J’entends le procès fait par certains collègues, mais tourner le dos à cet héritage serait une grave erreur, d’autant plus que le siège unique qui mettrait fin à la transhumance pourrait aussi bien être à Strasbourg.

(L’oratrice accepte de répondre à une question «carton bleu» (article 162, paragraphe 8, du règlement))

 
  
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  Peter Liese (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Präsident! Vielen Dank, Frau Kollegin. Es ist sicher unbestreitbar, dass man die Bedeutung von Straßburg als europäische Hauptstadt würdigen muss und dass natürlich eine eventuelle Verlagerung der Europäischen Arzneimittel-Agentur nach Straßburg alleine dieses Thema überhaupt nicht ausreichend würdigt.

Aber trotzdem möchte ich Sie fragen: Sie haben Lille gerade erwähnt. Glauben Sie denn ernsthaft, dass Lille eine Chance hat? Welches Kriterium – zum Beispiel internationale Schulen, Arbeitsplätze, Forschungsumfeld, pharmakologische Forschung –, das die Kommission und der Rat aufgestellt haben, erfüllt denn Lille? Wäre es nicht mindestens unter dem Aspekt unabhängig interessant, einen anderen Vorschlag aus Frankreich zu machen?

 
  
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  Christine Revault D’Allonnes Bonnefoy (S&D), réponse «carton bleu». – Monsieur Liese, je crois que le débat qui nous occupe aujourd’hui ne concerne pas l’emplacement de l’Agence européenne des médicaments, puisque, de toute façon, nous en sommes très loin. Le débat aujourd’hui est de savoir si nous continuons à siéger ici, à voter nos directives et les règlements ici, au Parlement européen.

L’Agence européenne des médicaments n’est pas le sujet, et mélanger – comme nous le disons en France – les torchons et les serviettes n’a aucun sens. Ici, nous parlons d’un travail noble, celui du Parlement européen et celui que nous accomplissons en tant que députés européens.

 
  
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  Seán Kelly (PPE). – Mr President, very briefly, I want to ask you: what is your policy on blue cards for this debate? Are you going to allow one or two blue cards after every speaker, and how much time have you allocated to the debate?

 
  
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  President. – To be cynical about it, I can allow all the blue cards, because at 7.30 I have to leave. But I am not cynical and I will try to allow everybody who would like to intervene with a blue card to do that, as long as we keep this debate in reasonable conditions. This is my approach to this. We would not, of course, permit seven blue cards to one speaker or anything like this. I think that what is reasonable can be accepted.

 
  
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  Ashley Fox, on behalf of the ECR Group. – Mr President, Strasbourg is an historic city. It is beautiful, it is clean, it is safe and, in 1957, it was a symbol of peace and reconciliation. But now, 70 years later, it is a symbol of all that is wrong with the EU. We have two Parliaments, one in Strasbourg and one in Brussels, and the endless travelling circus that we perform means that we are held in contempt by our citizens. Having two Parliament buildings wastes EUR 114 million a year. We emit 19 000 tons of carbon dioxide unnecessarily, and we waste thousands of hours of time of officials, our staff and Members. This Parliament has the power to propose an amendment to the Treaties. I think we should do so. I think it is disgraceful that the EPP and the Socialist Group both put up French speakers who do not represent their Groups. A majority of every Group in this House wants one seat.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Jérôme Lavrilleux (PPE), question "carton bleu". – Monsieur le député, cher collègue, il est peut-être inacceptable pour vous que des députés francophones s’expriment dans cet hémicycle, mais pouvez-vous m’expliquer au nom de quoi, vous qui allez quitter l’Union européenne dans moins de deux ans, quand vous serez d’accord entre vous, vous prenez position sur l’avenir de l’Europe et l’avenir du Parlement européen à Strasbourg?

Au nom de quoi vous mêlez-vous de ce débat?

 
  
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  Ashley Fox (ECR), blue-card answer. – I have campaigned on this subject for eight years, and I shall continue as a full Member of this Parliament for as long as the United Kingdom pays its membership fee. If you want to suggest that we stop paying our fee now, then I will relinquish my right to vote, but I will wait to hear from you.

 
  
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  Frédérique Ries, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, cela fait 18 ans que je suis élue au Parlement, 18 ans de combat pour un siège unique et, enfin, aujourd’hui, ce débat en plénière. Enfin, la résonance que mérite la bonne gouvernance de nos travaux, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Dès 1981, le rapport Zagari se positionnait déjà pour un siège unique du Parlement européen, avec une sorte de statut intérimaire pour Strasbourg.

Les arguments ont déjà été dits et on les connaît: 114 millions d’euros, c’est l’estimation plancher de la transhumance mensuelle imposée par les traités; 89 %, le taux d’inoccupation des bâtiments, que nous investissons quatre jours par mois seulement; deux journées par mois, soit 10 % du temps, perdues à déménager, avec des conséquences désastreuses pour le climat: 19 000 tonnes de CO2 par an – l’accord de Paris pleure à cause de nos errances. Je m’arrête, je l’ai dit et les arguments sont connus, comme sont connues les prises de position du Parlement européen et, singulièrement, du groupe libéral que je représente ici, toujours plus claires, toujours plus fortes et toujours mal entendues.

La pétition de 2006 pour le siège unique: 1 300 000 signatures venues des quatre coins de l’Europe, une véritable initiative citoyenne européenne avant la lettre, nos votes en commission, en plénière et en groupes de travail successifs et multiples et, surtout aussi, les sondages dans différents pays – dont la France – pour un siège unique. Le Parlement européen est le seul au monde à siéger loin de son centre névralgique.

Nous sommes, nous aussi, chers amis, chers collègues français, attachés viscéralement à notre impératif devoir de mémoire et à la réconciliation qui a fait, qui continue de faire et qui fera notre histoire. Mais les symboles doivent être bousculés, ils doivent être modernisés. Strasbourg, aujourd’hui, est devenue celui de la mauvaise gouvernance en Europe et partout. Pourtant, elle mérite mieux, elle mérite tellement mieux. Pourquoi ne pas profiter de l’occasion que nous offre le Brexit avec le transfert de l’Agence européenne des médicaments?

Simone Veil, dans ses mémoires, rêvait d’une université européenne à Strasbourg: la capitale d’Alsace en pôle européen du médicament et de la biotechnologie en serait une magnifique déclinaison. Il appartient au président Macron, aujourd’hui, d’oser ce saut qualitatif.

(L’oratrice accepte de répondre à une question «carton bleu» (article 162, paragraphe 8, du règlement))

 
  
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  Anne Sander (PPE), question "carton bleu". – Madame, chère collègue, vous avez parlé du coût du Parlement européen, ici, à Strasbourg, et vous avez parlé de la mauvaise gouvernance de l’Union européenne liée au Parlement de Strasbourg.

Par conséquent, j’aimerais savoir comment vous pensez que nous pourrons justifier auprès des citoyens européens la nécessité d’engager des travaux au Parlement européen de Bruxelles. De plus, comment pensez-vous justifier la mauvaise utilisation de l’argent public et de la mauvaise gestion des bâtiments à Bruxelles?

 
  
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  Frédérique Ries (ALDE), réponse "carton bleu". – Madame, depuis des années que ce débat nous occupe et nous préoccupe, tout a été utilisé: de la flibuste parlementaire, des arguties les unes derrière les autres… Évidemment, les problèmes structurels du bâtiment bruxellois sont aujourd’hui pain bénit pour vous. Je ne pense pas que c’est avec ce problème, qui est conjoncturel et qui sera résolu, que vous allez pouvoir dire que vous refusez d’avancer sur la résolution d’un véritable problème structurel, qui est celui de cette gabegie et de cette mauvaise gouvernance à Strasbourg. Vous gagnez du temps, vous jouez la montre. Je trouve que c’est un peu court. Il me semble que vous auriez pu trouver mieux, ici.

Les problèmes de Bruxelles seront résolus, si tant est qu’ils soient prouvés, car la chambre secrète où nous pourrons lire les rapports sera ouverte à partir de lundi. Je m’y rendrai et je ne suis pas convaincue que ces problèmes soient de l’ordre de ce qui a été évoqué.

 
  
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  Rina Ronja Kari, for GUE/NGL-Gruppen. – Hr. formand! Tak til alle, der har været med til at starte denne vigtige diskussion. Der er, som man kan høre, mange forskellige holdninger til dette emne. Jeg mener nu ikke, at vi kan undlade at tage borgernes vrede og deres uforståenhed over for, at vi rejser frem og tilbage, meget, meget alvorligt. EU’s revisorer vurderer, at det koster 850 millioner danske kroner hvert eneste år. Det fører til en udledning på mere end 10 000 ekstra tons CO2! Det er da et fuldstændigt vanvittigt spild af borgernes penge og medfører en voldsom ekstraforurening fra et parlament, der påstår, at vi tager miljøet alvorligt. Derfor er det ekstra vigtigt, at vi griber chancen, nu hvor der faktisk er en bevægelse hos medlemslandene. Nu skal vi som parlament stå sammen og presse på over for Rådet og over for medlemslandene, så vi kan få sat en stopper for dette voldsomme spild! Og det skal hellere være i dag end i morgen!

 
  
  

ΠΡΟΕΔΡΙΑ: ΔΗΜΗΤΡΙΟΣ ΠΑΠΑΔΗΜΟΥΛΗΣ
Αντιπρόεδρος

 
  
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  Ulrike Lunacek, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident! Wir diskutieren heute ein Thema, wo die große Mehrzahl der europäischen Bürgerinnen und Bürger das nur mit Kopfschütteln verfolgt, nämlich die Tatsache, dass wir mehrere Sitze dieses Parlaments haben, dass wir jeden Monat einmal für vier Tage nach Straßburg reisen müssen, obwohl wir – wie ich zum Beispiel – eh schon zwei Wohnsitze haben, einen in Wien und einen in Brüssel, wo ich auch den meisten Teil meiner Arbeitszeit verbringe, wie wir alle. Bei vielen der Bürgerinnen und Bürger ist es nicht nur Kopfschütteln, sondern es ist eine dezidierte Ablehnung.

In Zeiten wie diesen 114 Millionen Euro pro Jahr für diesen Wanderzirkus auszugeben – als Grüne sage ich noch dazu, dafür auch 19 000 Tonnen CO2 zu verausgaben –, nur 48 Tage im Jahr dieses Parlament auch wirklich zu nutzen – die meiste Zeit steht es ja leer –, das geht heutzutage nicht mehr. Kein Unternehmen würde das tun. Es hat auch einen europäischen demokratiepolitischen Aspekt. Wir wollen als Abgeordnete selbst entscheiden, wo wir tagen. Das dürfen wir derzeit nicht. Dieses Parlament hat schon x-mal mit Zweidrittelmehrheiten gesagt: Wir wollen einen Sitz und nicht zwei.

Das heißt, es geht darum, dass wir einen Dialog beginnen wollen – mit dem Rat, den Staats- und Regierungschefs und -chefinnen, aber auch mit der neuen französischen Regierung. Ich möchte daran erinnern, was schon eine Kollegin gesagt hat: Simone Veil hat von einer europäischen Universität in Straßburg geträumt. Lassen wir doch ihre Träume Realität werden, gemeinsam mit den Träumen der europäischen Bürgerinnen und Bürger und der großen Mehrheit der Abgeordneten dieses Parlaments: ein Sitz des Europäischen Parlaments und nicht zwei.

 
  
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  Roger Helmer, on behalf of the EFDD Group. – Mr President, Ms Lunacek and my old friend Ashley Fox have explained in considerable detail why the two-seat situation for the Parliament is totally indefensible. It is hugely wasteful. It wastes resources; it wastes vast quantities of time including, colleagues, our time. It wastes money, and if you care about it, it wastes CO2 emissions. But I have to tell you, Mr President, that I personally rather like it, and I’ll tell you why I like it, because it serves as a perfect metaphor for the hubris and futility of the European project. It is something that nobody can explain, nobody can justify, and yet nobody can change, and there are many, many policies of the European Union of which you can say the same. I think of the common fisheries policy, I think of the Emissions Trading Scheme. The list goes on.

I have been able to use this metaphor again and again in speeches up and down Britain in order to explain to ordinary people who are not very familiar with the European project the complete absurdity of it, and they catch it straight away. Ms Lunacek said companies would never do this. She is right. I say to people: are you in business? Would you move your business from London to Edinburgh for a week and then back again, and then to Edinburgh for one week every month? Of course they would not, and they see the absurdity of it.

Mr President, I am shortly to retire, and this is, I believe, the last speech I shall make in this Chamber as a Member of the European Parliament. I would therefore like to crave your indulgence to leave one final message. We need a quick, a clean Brexit and we need a fair and comprehensive trade deal. We need that not just for Britain but even more for Europe, and if you fail to deliver it, then you will find that you will be punished by the workers of Stuttgart and Munich and many other European citizens. I leave that thought with you.

 
  
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  Jean-Luc Schaffhauser, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, chers collègues, en tant que seul parlementaire citoyen de Strasbourg, même si j’ai d’autres collègues alsaciens, je voudrais d’abord remercier M. le Commissaire et le Conseil, qui n’ont pas pris position, ainsi que les collègues qui ont pris position en faveur de Strasbourg.

Pour le siège unique, pas de problème, Strasbourg est prêt à l’accueillir. Mais qu’est-ce que Strasbourg? Plus qu’une ville, un carrefour de Germains, de Celtes et de Romains dès le Ve siècle. C’est le lieu de toutes les royautés et pouvoirs qui ont fait l’Europe des peuples et des civilisations: les Carolingiens, les Capétiens, le Saint-Empire des Hohenstaufen et des Habsbourg, ceci dans la lignée de Sainte Odile et d’Aldaric. C’est le lieu de tous les enjeux et conflits depuis 1 500 ans entre l’Est et l’Ouest, la pomme de discorde des luttes fratricides et des guerres mondiales, avec cette bannière de la Vierge de Strasbourg, les bras tendus entre l’Est et l’Ouest, qui appelle à cette réconciliation permanente. Ce territoire est l’axe d’équilibre des peuples et des nations, base de l’Europe.

Si vous n’avez pas compris cela – ce que je crains –, vous n’avez rien compris à Strasbourg. Mais vous n’avez rien compris non plus à l’Europe qui ne peut être sous domination unipolaire. La cabale contre le siège de Strasbourg se veut pragmatique. Elle est foncièrement idéologique. Vos arguments ne résistent pas aux faits: Strasbourg coûterait trop cher? Le bâtiment Paul-Henri Spaak a coûté 1,8 milliard d’euros et le rénover coûterait 300 à 500 millions d’euros. Faisons le siège unique à Strasbourg. Strasbourg serait trop loin des autres institutions? Qu’en est-il d’une Europe multipolaire?

Mes chers collègues, si vous abandonnez Strasbourg, c’est parce que Strasbourg est hors des sphères d’influence des groupes de pression. Ceux qui veulent l’abandonner? Des lobbies qui travaillent contre l’Europe. Abandonner Strasbourg, c’est surtout abandonner le Strasbourg d’une Europe véritable dont vous êtes, pour certains, des adversaires. C’est abandonner cette Europe de l’histoire, de l’identité, de la mémoire. Strasbourg, c’est aussi loin de l’OTAN. Elle a l’Eurocorps. Strasbourg, c’est l’Europe de l’équilibre. N’abandonnez pas l’équilibre, sinon, l’Europe ne se fera pas.

(L’orateur accepte de répondre à une question «carton bleu» (article 162, paragraphe 8, du règlement))

 
  
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  Stanislav Polčák (PPE), otázka položená zvednutím modré karty. – Pane kolego, já se chci vyjádřit, Vy vždycky kritizujete jakoukoliv nehospodárnost, nešetrnost ve fungování Evropské unie, zejména Vaše politická frakce.

A Vy jste sdělil, že Štrasburk je připraven přijmout za sídlo Evropský parlament jako jediné sídlo. Můžete mi říci, jaké úspory bychom dosáhli v tomto okamžiku, kdyby všichni museli cestovat za námi? To znamená Rada, Komise? Jaké úspory by bylo tedy dosaženo?

 
  
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  Jean-Luc Schaffhauser (ENF), réponse «carton bleu». – Dans l’Europe que je vois personnellement en tant qu’Européen, mais un Européen particulier – j’ai toujours été pour l’Europe des États, l’Europe des Nations –, je pense qu’il y a effectivement une place pour un Conseil et pour une Commission réduite à un secrétariat du Conseil, et que la place de cette nouvelle Europe pourrait être accueillie à Strasbourg.

Je reconnais que nous avons des efforts à faire au niveau du transport, mais ils seront faits. Je reconnais que, pour cela, Bruxelles a un avantage, mais ce n’est pas la raison en termes d’économies, car il est tout à fait possible – je le dis – de mettre toutes les institutions à Strasbourg si nous voulons faire des économies.

 
  
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  Aymeric Chauprade (NI). – Monsieur le Président, chers collègues, il y a quelques jours, à peine, nous recevions dans cet hémicycle la dépouille d’Helmut Kohl, ce grand européen, pilier de la construction européenne. Et voilà qu’aujourd’hui, par une ironie cruelle, nous entendons les arguments de ceux qui veulent en finir avec Strasbourg, lieu de la réconciliation franco-allemande et de l’unité européenne.

Franchement, chers collègues, le choix du siège du Parlement ne saurait être un choix économique. C’est un choix politique qui repose sur des fondements historiques.

Faut-il rappeler qu’un Alsacien né en 1869, qui aurait eu la chance de survivre aux deux guerres mondiales, aurait eu successivement quatre nationalités?

Le château du Haut-Koenigsbourg, non loin de Strasbourg, porte tout à la fois les marques de Charlemagne, de l’entrée de l’Alsace en France en 1648, et des trois H: Hohenstaufen, Habsbourg et Hohenzollern. J’invite ceux de nos amis allemands qui tournent le dos à Strasbourg à aller s’y ressourcer.

Au moment où tant de forces cherchent à détruire la construction européenne, voulons-nous envoyer au peuple français le message suivant: l’Europe s’en va, elle tourne le dos à l’amitié franco-allemande?

Le Brexit n’aura pas suffi à certains, il leur faut le Strasbourgxit!

(L’orateur accepte de répondre à une question «carton bleu» (article 162, paragraphe 8, du règlement))

 
  
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  Beatriz Becerra Basterrechea (ALDE), pregunta de «tarjeta azul». – Señor presidente, señor Chauprade y colegas franceses, francófonos, de Estrasburgo o de donde sean, yo creo que se han equivocado de debate. A mí me gustaría recordar que aquí lo que estamos discutiendo y lo que estamos buscando es acordar si es o no necesario tener una sola sede para el Parlamento Europeo, no decidir si es Estrasburgo o no, no las bondades de Estrasburgo, no hacer una reivindicación histórica, cultural o patrimonial de Estrasburgo.

Si conseguimos decidir juntos que tenemos que tener una sola sede, tal y como llevamos pidiendo años, decidiremos después, con un análisis reposado, cuál es la sede.

 
  
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  Aymeric Chauprade (NI), réponse «carton bleu». – Je suis favorable au siège unique à Strasbourg. C’est le siège naturel du Parlement. Les arguments ont déjà été donnés, c’est très clair.

 
  
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  Peter Liese (PPE). – Herr Präsident! Ich persönlich liebe die Stadt Straßburg, und ich möchte, dass Straßburg eine Bedeutung als eine wichtige europäische Hauptstadt hat, wenn Roger Helmer und Ashley Fox in diesem Parlament schon längst vergessen sind. Straßburg muss eine europäische Zukunft haben. Aber ich plädiere für eine nachhaltige Lösung, nachhaltig für Straßburg – dass wir nicht jedes Jahr neu diskutieren müssen –, für Frankreich, für die Europäische Union und auch für die europäischen Steuerzahler.

Die anderen Mitgliedstaaten sollten Frankreich ein Angebot machen, damit das Parlament dauerhaft in Brüssel tagen kann, aber Straßburg – wirtschaftlich und was das Prestige angeht – mehr als kompensiert wird. Und dabei kann der Sitz der Arzneimittel-Agentur ein Element sein, ein erster wichtiger Schritt. Dafür hat Straßburg exzellente Voraussetzungen: europäische Schulen, ein internationales Umfeld, ein Umfeld von pharmakologischer und medizinischer Forschung, eine große Abteilung des Europarates, die sich mit diesem Thema beschäftigt. Straßburg ist viel besser geeignet als viele andere Kandidaten und definitiv viel besser als Lille. Und deswegen plädiere ich jetzt dafür, dass alle ihre nationalen Egoismen zurückstellen und wir gemeinsam eine europäische Lösung finden.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Jérôme Lavrilleux (PPE), question «carton bleu». – Mon cher collègue et ami, j’entends bien votre tentative de faire augmenter le nombre de compensations au fur et à mesure que l’on prend la parole pour dire: «Franchement, vous êtes tellement tristes qu’on vous reprenne Strasbourg qu’on va vous donner encore plus.»

Le gouvernement français vient, il y a moins d’une heure, par la voie officielle du ministre chargé des affaires européennes, de donner une fin de non-recevoir claire et définitive à l’abandon, par la France, du siège du Parlement européen à Strasbourg. Ne pensez-vous pas que nous devrions donc interrompre nos débats, puisque c’est une perte de temps évidente?

(Applaudissements)

 
  
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  Peter Liese (PPE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Also wenn das die Aussage der französischen Regierung war, dann ist das bedauerlich. Dann wird die Debatte aber nicht aufhören. Ich glaube, es wäre eine gute Gelegenheit. Natürlich gibt es immer Zeitabläufe, die uns in Schwierigkeiten bringen. Aber ich glaube, das ist keine nachhaltige Lösung. Und deswegen glaube ich, es wird kein Ende der Debatte geben, sondern sie wird immer wieder aufkommen. Mein Petitum ist wirklich, gemeinsam zu reden, wie wir eine bessere Lösung finden können. Das ist nicht gegen Frankreich gerichtet. Ich persönlich komme gerne hierher, aber wir müssen auch die Steuerzahler und die anderen, die eben pendeln müssen und viel Arbeitszeit verlieren, berücksichtigen, und dieses Problem ist mit dem heutigen Tage sicher nicht beendet.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Françoise Grossetête (PPE), question «carton bleu». – Monsieur le député, vous qui souhaitez des solutions durables, comment expliquez-vous qu’en Allemagne, votre pays, il y ait la capitale à Berlin et encore un nombre important de ministères qui logent à Bonn? Là, vous n’êtes pas surpris qu’il y ait des dépenses inutiles qui soient engagées pour le transfert, toutes les semaines, de vos ministres et de leurs services de Bonn à Berlin?

 
  
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  Peter Liese (PPE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Liebe Kollegin Grosstête, wir sind und ja fast immer einig, aber in dem Fall sind wir uns leider nicht einig. Aber ich glaube, wir sind uns auch einig, dass Lille eine verlorene Kandidatur ist. Nebenbei: Das wird nicht funktionieren, und es wäre wenigstens mal eine Chance – unabhängig von der single-seat-Debatte –, dass Frankreich mal einen anderen Kandidaten vorschlägt.

Aber zu Bonn und Berlin: Ich sage das meinen Besuchergruppen jedes Mal. Jedes Mal kommt die Frage: Warum habt ihr dieses zweite Parlament, und warum fahrt ihr so viel hin und her? Ich sage jedes Mal: Wir in Deutschland machen den gleichen Blödsinn mit Bonn und Berlin. Und auch das würde ich gerne abschaffen, und dafür trete ich genauso ein. Aber ich kann doch nicht dauerhaft – und das nehmen mir die Bürgerinnen und Bürger auch nicht ab – den einen Unsinn mit dem anderen Unsinn rechtfertigen.

 
  
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  Joachim Starbatty (ECR). – Herr Präsident! Ich möchte etwas zur Geschäftsordnung sagen. Wir alle haben unsere Termine, und jetzt kommen dauernd diese kleinen Ein-Minuten-Reden hinzu. Wir erfahren nichts Neues! Also, Herr Präsident, ich bitte Sie, dass Sie einfach aus Gründen der Zeitökonomie jetzt keine blauen Karten mehr zulassen. Es kommt auch nichts Neues bei den Fragen! Es kommen nur Ressentiments heraus! Wir wollen eine Sachdebatte führen. Bitte nehmen Sie keine blauen Karten mehr an.

 
  
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  Πρόεδρος. – Επισημαίνω τα εξής: Πρώτον, για όσους είναι εγγεγραμμένοι στη λίστα των ομιλητών και πρόκειται να πάρουν τον λόγο στη συνέχεια, δεν θα τους δώσω γαλάζια κάρτα, για να δοθεί η δυνατότητα και σε όσους δεν είναι εγγεγραμμένοι να αξιοποιήσουν τη διαδικασία του «catch the eye». Δεύτερον, δεν θα δώσω δεύτερη γαλάζια κάρτα στον ίδιο ομιλητή και επίσης επισημαίνω ότι όσοι κάνουν χρήση από εδώ και πέρα του δικαιώματος της γαλάζιας κάρτας, δεν θα τους επιλέξω για τη διαδικασία του «catch the eye». Ελπίζω με αυτές τις ρυθμίσεις να εξοικονομήσουμε λίγο χρόνο.

Τον λόγο έχει ο επόμενος ομιλητής, ο κύριος Weidenholzer, για δύο λεπτά.

 
  
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  Josef Weidenholzer (S&D). – Herr Präsident! „Alle Jahre wieder“ – das könnte man an den Beginn dieser Debatte stellen. Immer wieder flammt diese Diskussion von Neuem auf. Wir haben uns daran gewöhnt, das scheinbar nicht Veränderbare zu beklagen, um daran anschließend unsere Achseln zu zucken. Niemand versteht diesen Wanderzirkus, niemand versteht dieses Hin-und-Hergerissen-Sein. Wir haben gelernt, das zu akzeptieren. Vielleicht ist das Wort „hinnehmen“ der bessere Ausdruck.

Vor allem unsere Wählerinnen und Wähler verstehen das nicht. Dieser Wanderzirkus ist nicht gerade ein Pluspunkt für das europäische Projekt. Die Menschen wollen klare, verbindliche Antworten von uns, die wir ihnen nicht geben können.

Ja, geschätzte Kolleginnen und Kollegen, es besteht Handlungsbedarf – jetzt, auch weil einige grundsätzliche Entscheidungen diskutiert werden. Wir sollten diese Diskussion offensiv führen und nicht darauf warten, dass wir sowieso hineingezogen werden. Wir sollten sie seriös führen – die verschiedenen Argumente abwägen – und ohne vorgefasste Meinung.

Es gibt einige Eckpunkte, die wir berücksichtigen müssen. Ja, es gibt verbindliche rechtliche Grundlagen, die in den Verträgen festgehalten sind. Was die Sitzfrage betrifft, ist die Lage eindeutig. Aber es gibt auch eine Vielzahl an Beschlüssen dieses Hauses, die unmissverständlich sind. Wir sind zu Sparsamkeit verpflichtet, müssen den Grundsatz der Zweckmäßigkeit verfolgen und sollten Doppelgleisigkeiten vermeiden.

Je schwieriger die Haushaltssituation der Union ist, desto genauer müssen wir hinsehen. Und wir müssen – so meine ich – akzeptieren, dass diese Grundsätze nur einen Sitz zulassen. Daher, geschätzte Kolleginnen und Kollegen, bedarf es einer Festlegung durch dieses Haus. Wir können uns nicht leisten, ewig im Ungefähren zu verharren. Für eine endgültige Festlegung muss man das Parlament miteinbeziehen. Deshalb haben wir im November 2013 eine Entschließung zur Festlegung der Sitze der Organe der EU beschlossen, und es liegt an den Staats- und Regierungschefs, diesen Beschluss aufzugreifen.

 
  
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  Morten Messerschmidt (ECR). – Chers collègues, définir le lieu du Parlement n’est pas une simple question comptable, mais une question politique. La question est de savoir ce que doit être l’Union européenne de demain: une Union encore plus centralisée ou l’Europe de la subsidiarité?

Au sein du groupe ECR, nous avons toujours plaidé à la fois pour le siège unique et contre le centralisme bureaucratique. Décider aujourd’hui que ce Parlement ira à Bruxelles, c’est accepter le centralisme. Quelqu’un ici croit-il, sans rire, que l’on parlera un jour de «Brussels DC»? Et je n’évoque pas le coût du transfert ajouté à la reconstruction du bâtiment Spaak...

Tant que le nouveau cap de l’Europe n’est pas fixé, la question du siège doit rester ouverte. Mettre le Parlement à 500 mètres de la Commission peut paraître plus fonctionnel, le maintenir à Strasbourg, politiquement plus fort et porteur de sens à l’heure où les Européens ont besoin de se définir. Quant aux deux agences de Londres, je propose de les accueillir à Copenhague peut-être, mais pas ici.

Le siège unique, oui, mais le choix du lieu, au prochain Parlement.

 
  
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  Nathalie Griesbeck (ALDE). – Monsieur le Président, en effet, comme certains l’ont rappelé tout à l’heure, ce débat est totalement surréaliste pour nos concitoyens, puisqu’ici, dans cet hémicycle, chacun sait depuis longtemps que, pour modifier le siège du Parlement, il faut revenir sur les traités.

Un collègue a rappelé, tout à l’heure, que Nathalie Loiseau, la nouvelle ministre chargée des affaires européennes dans l’équipe de M. Macron, a exprimé une fin de non-recevoir de la part de mon pays, la France, pour une quelconque modification du le siège.

Vous me direz qu’on peut toujours ouvrir la boîte de Pandore, mais, à ce moment-là, on remettra en jeu la Cour de justice européenne, la Banque centrale européenne, le Conseil, la Commission et tutti quanti… Vous savez bien que cette question ne peut être traitée en ce moment, car c’est impossible.

Sans revenir sur les arguments à la fois historiques, politiques et juridiques – la modification des traités –, ceux de la commodité offerte à Strasbourg, ou ceux de la nécessité politique de refuser une centralisation excessive des institutions et de revenir à l’unité dans la diversité, qui est la devise de l’Europe, ne mégotons pas: oui à un siège unique, oui à Strasbourg, ce siège unique.

 
  
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  Bart Staes (Verts/ALE). – Ik zou willen oproepen om toch eventjes out of the box te denken. Ik neem nota van wat de minister van Europese Zaken van Frankrijk enige tijd geleden heeft verklaard. En ik herken ook dat Straatsburg een symbool is voor vrede. Het is ook een aangename stad. Ik kom hier sinds 1983, de stad is ook ten goede veranderd.

Maar vele collega's hebben erop gewezen dat dit een grote kost meebrengt en de opportuniteit die daar ligt wegens de Brexit en het overbrengen van een aantal agentschappen na Straatsburg vormt toch een opportuniteit, een moment om te kijken of dit voor Straatsburg ook geen sociaaleconomisch positief verhaal is. Er wordt gezegd: we willen van Straatsburg de unieke zetel maken. Franse collega's, kunnen jullie dit aan in de stad Straatsburg? Het betekent dat op dit ogenblik niet minder dan zesduizend mensen werken in de politieke fracties en in de administratie van het Europees Parlement, zesduizend mensen die hier logies moeten vinden. Het gaat over 751 parlementsleden die hier logies moeten vinden. Het gaat over 1 800 geaccrediteerde assistenten die hier logies moeten vinden. Het gaat over bijkomende logies voor journalisten en lobbyisten!

Kan de stad Straatsburg dat aan? Ik betwijfel het!

 
  
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  Marco Valli (EFDD). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, due minuti sono anche fin troppi per parlare di questo argomento, anche perché è dal 1981 che questo Parlamento è d'accordo sull'avere una sola sede e penso che, se facessimo un referendum tra i cittadini europei, la stragrande maggioranza sarebbe a favore di una sede del Parlamento, e forse qualcuno neanche di una.

Quindi potete capire come 114 milioni di euro l'anno siano un insulto per tutti i cittadini che faticano per pagare le tasse per portare avanti i processi democratici; capite come dalle 11 000 alle 19 000 tonnellate di CO2 siano un ulteriore affronto a un Parlamento che cerca di prodigarsi per eliminare quelli che sono gli sconvolgimenti climatici legati alle emissioni. Quindi cercate di capire come sia facile, dal mio punto di vista, perché se fossimo al governo in Italia, noi, come Movimento 5 Stelle, saremmo sicuramente a favore di un provvedimento per avere solo una sede.

Qui, in questo Parlamento, sono rappresentati in qualche modo anche tutti i governi che governano l'Europa. Prendete il cellulare, telefonate ai vostri capi di Stato: che si mettano d'accordo in fretta perché i cittadini, il Parlamento e il buon senso si sono già espressi più volte.

 
  
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  Diane James (NI). – Mr President, I fully support the European Union abandoning the current situation of two European Parliament locations. I fully support realising the saving of the millions currently wasted stupidly and inefficiently every year by transferring the EU parliamentary machine between Brussels and Strasbourg.

But let’s be realistic. The EU is now resorting to the usual fudge and non-credible position, and proposing re-siting two London-based agencies here in Strasbourg, ignoring the fact that Strasbourg is a totally inappropriate location for either, so there will not be any buildings sold, there will not be any operational costs eliminated. In fact, the European Union will stay here, and any cost or efficiency savings will never actually be achieved.

It is a real shame, isn’t it, that the European Union learns nothing, and allows politics to override sensible decision-making, which would mean closing its presence in one of the two cities for good. And I would say to a lot of people who keep on citing the war: stop living in the past and get real.

 
  
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  Róża Gräfin von Thun und Hohenstein (PPE). – Nie możemy przecież niszczyć symboli, które pomagają zrozumieć, o co w naszej Unii chodzi, jak urodził się ten plan najlepszy w historii naszego kontynentu. Jesteśmy tu w Alzacji, w Strasburgu, w miejscu, które jest wspaniałą ilustracją strasznie trudnej i dramatycznej historii, nad Renem, o którym mówią, że po drugiej wojnie światowej był wypełniony krwią. Tu język, kuchnia, architektura, nazwiska ludzi, historie rodzinne – wszystko świadczy o przezwyciężeniu wojen, okupacji, wrogości i przepracowaniu ich w bogactwo kilku kultur w jednym miejscu, bogactwo otwartości, gościnności i przyjaźni, a to jest możliwe dzięki Unii Europejskiej. Tu się wszystko zaczęło i tu powinniśmy kontynuować, w Strasburgu nad Renem powinniśmy uczyć się o trudnej przeszłości naszego kontynentu i stąd z tego wspaniałego, pięknego, nowoczesnego budynku powinny płynąć plany dotyczące naszej wspólnej przyszłości. Więc jedna siedziba albo dwie, ale w Strasburgu.

(oklaski)

 
  
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  Brando Benifei (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, da molti anni la questione della sede unica viene discussa proprio in quest'Aula, e da molti anni questo Parlamento si esprime per superare la situazione attuale che ci obbliga a dividere il nostro lavoro tra due sedi.

Bisogna evitare, però, un facile errore: quello di svuotare del profondo significato storico le ragioni che hanno portato la sede ufficiale della nostra Istituzione qui a Strasburgo, la città al confine, simbolo della pace. Oggi però la situazione storica è diversa rispetto a molti decenni fa: l'Istituzione che rappresenta i cittadini europei non può più cadere vittima della logica intergovernativa dei veti incrociati tra gli Stati.

Oggi ha il dovere di emanciparsi, richiedendo con forza una riforma dei trattati che non solo ci permetta di decidere dove riunirci, ma che permetta finalmente di cambiare indirizzo – io dico in senso federalista – alle strutture e alle politiche della nostra Unione per superare le innumerevoli impasse che danneggiano i cittadini europei nei campi della politica economica, sociale, di azione esterna comune, ancora prima e ben più della questione pur importantissima della nostra sede comune.

 
  
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  Hans-Olaf Henkel (ECR). – Herr Präsident! Meine Damen und Herren, so viel Französisch wie heute Abend habe ich hier in diesem Parlament noch nicht gehört.

Madame Grossetête, vous avez tout à fait raison.

Wir haben natürlich auch zwei Hauptstädte in Deutschland. Aber ich mache mal darauf aufmerksam, dass die EU drei Hauptstädte hat – neben Straßburg und Brüssel eben auch noch Luxemburg. Vergessen wir nicht: Erinnern wir uns an Herrn Juncker hier vor zwei Tagen, er hat gesagt: „Das Europäische Parlament ist lächerlich.“ Ich muss Ihnen sagen – nach dem, was ich hier gehört habe: Er hat völlig recht.

Das Parlament hat ja nicht einmal das Recht, seinen eigenen Sitz zu bestimmen. Wo in der Welt gibt es eigentlich so was? Und wir haben hier von den Briten gehört, dass sie gehen. Warum gehen sie? Sie gehen, weil wir zu viel Europa haben. Meine Damen und Herren, wenn wir so weitermachen, dann werden noch mehr gehen. Und dann erledigt sich das Problem von selbst: Dann haben wir nicht mehr zwei Sitze oder einen Sitz, dann haben wir am Schluss gar keinen mehr.

 
  
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  Stanislav Polčák (PPE). – Pane předsedající, já jsem si tuto debata velmi rád vyslechl a ještě v ní budu tedy setrvávat s Vámi dále, nicméně mně přijde trochu marnivá, možná trochu marnotratná. V zásadě v okamžiku, kdy kolega z Francie prohlásil, že francouzská vláda učinila to rozhodnutí, že nesouhlasí s přesunutím sídla do Bruselu, respektive tedy určení toho jednoho sídla v Bruselu, tak si myslím, že ta debata skutečně nikam nesměřuje. Já ušetřím Váš čas a těch dalších třiceti vteřin se vzdám, to znamená, pokračujme v té debatě.

 
  
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  Joachim Starbatty (ECR). – Herr Präsident, meine Damen, meine Herren! Straßburg ist nur per Zufall Sitz des Parlaments. Es war die Gemeinsame Versammlung der Montanunion, die hier zu Hause war. Und sie war nur hier zu Hause, weil in Luxemburg kein großer Saal für die Abgeordneten war. Deswegen ging man nach Straßburg. Ja, das ist historisch bedingt, das hat nichts mit der europäischen Geschichte zu tun!

Und dann ist Luxemburg ja etwas ganz Entscheidendes. Man muss sich vorstellen, was der Herr Juncker und alle anderen an Aktivitäten nach Luxemburg geholt haben. Darüber redet niemand. Wir haben einen doppelten Sitz hier. Auch die Luxemburger sitzen da, und die sind nur da, weil es historisch bedingt ist.

Ja, und wenn ich mir das jetzt anschaue – ich habe ja meine französischen Kollegen –, das verstehe ich alles. Ich bin ja auch gerne in Straßburg. Aber es ist nicht sinnvoll, zwei Sitze zu haben. Aber wir können uns beruhigen: Wir können uns noch so aufregen, Frankreich wird niemals der Aufgabe des Straßburger Sitzes zustimmen! Und dann wird gesagt: Das kostet 140 Millionen. Ach, das ist doch wenig gegenüber der Verschwendung, die ich sonst in Europa in der Agrarpolitik und Kohäsionspolitik erlebe! Da sollte man doch schweigend darüber hinweggehen, über diese 140 Millionen!

 
  
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  Francesc Gambús (PPE). – Señor presidente, estamos aquí porque estar en Estrasburgo nos recuerda nuestra razón de ser. Estamos aquí porque Alsacia nos recuerda cada día por qué los padres fundadores idearon la Unión Europea: para unirnos, para superar las fronteras que nos separan, no para inventarnos problemas donde no los hay.

Los fundadores no podían estar todos equivocados. Kohl, tampoco. Y las imágenes de la azul estrellada sobre los restos del canciller, aquí, en Estrasburgo, con el presidente Clinton cuadrándose ante él, han dado la vuelta al mundo.

Estrasburgo es el símbolo de la reconciliación y la paz entre europeos. Arrancarle el Parlamento es arrancarle el alma y la identidad al proyecto europeo. Los símbolos son importantes, no tienen precio y con ellos no se juega.

Termino, señor presidente, en relación con el debate sobre las agencias. ¿No les parece bien Lille, señor Liese? Apuesten por Barcelona, está preparada. El Gobierno de España está trabajando codo con codo con la Generalitat de Cataluña y el Ayuntamiento, de manera ejemplar, unidos, para que dicha agencia termine en Barcelona. Es un proyecto estratégico fundamental por el que competiremos a fondo y hasta el final.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). – Gospodine predsjedniče, ovakvo ustrojstvo Europskog parlamenta na tri različite lokacije, u Bruxellesu, Strasbourgu i Luksemburgu, skupo je, neučinkovito, štetno za okoliš i predstavlja velik relikt prošlih vremena. Konačno smo dočekali službenu raspravu o ovom problemu i to mogu samo pozdraviti.

S godinama se oko svakog od sjedišta Parlamenta stvorila cijela mreža političkih i gospodarskih subjekata koji profitiraju od ovakvog ustrojstva pa je sasvim logičnu racionalizaciju u vidu preseljenja kompletne infrastrukture na jedno mjesto praktički bilo nemoguće ostvariti. Vjerujem da ćemo na kraju ipak uspjeti, unatoč ogromnim otporima.

Strasbourg kao mjesto pomirenja ima veliki simbolički značaj, ali mislim da je vrijeme da Parlament prestane plaćati cijenu simbolike. Preseljenjem na jedno mjesto uštedjet ćemo stotine milijuna eura i tisuće radnih sati koji se troše na putovanja u Strasbourg te biti puno produktivniji u svom radu. Mislim da sve to dugujemo poreznim obveznicima.

 
  
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  Anna Maria Corazza Bildt (PPE). – Mr President, today we are reaching out to France to engage in a constructive and positive dialogue for a better Europe, closer to citizens. We in the Single Seat campaign want a more efficient, less polluting and less costly European Parliament. We are for – not against – democracy, for dialogue, for Europe, and not against Strasbourg. It is time to overcome this taboo. Strasbourg is – and should remain – a European capital, but we do not want a symbol of peace to become a symbol of waste.

Let’s be honest: the travelling circus upsets our citizens. We have a responsibility not to let the single seat issue be used by populists against Europe.

It is not a matter of horse trading. It is building consensus around a table for a win-win solution, providing both economic and political benefits for France, recognising its key role in Europe. Today we are calling for a legislative report asking for Treaty change, for Parliament to decide when and where to meet, and for the Council Presidency and Member States to draw up a roadmap for a single seat.

In conclusion, the President of France, Mr Macron, has asked to change the Treaty for other reasons. We hope he will receive us in the Elysée. There is no mission impossible when citizens ask for it.

 
  
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  Esther de Lange (PPE). – Ik begrijp natuurlijk de emotie van alle collega's die hier vandaag gesproken hebben. Ook ik was hier afgelopen zaterdag toen we afscheid namen van Helmut Kohl. Juist hier, en terecht hier in Straatsburg als symbool van het “nooit meer oorlog”. En toch moeten we het over die dubbele zetel hebben.

De Commissie en de Raad hebben zojuist laten zien dat ze de moed niet hebben om dat te doen. We moeten het erover hebben, niet alleen omdat het 200 miljoen EUR per jaar kost, maar ook omdat het de legitimiteit van onze gemeenschappelijke Unie aantast. Als jullie dit niet kunnen aanpakken, hoe moeten we jullie dan nog geloven en hoe zijn jullie dan nog geloofwaardig als het om de échte, serieuze problemen gaat.

Ja, dit parlement debatteert met emotie, en nee, we zijn het niet altijd met elkaar eens, maar we hebben wel de moed om het op de agenda te zetten. Dit in tegenstelling tot veel leiders in de Raad die thuis wel klagen, maar zich nu in stilzwijgen hullen. Tegen die leiders zeg ik: put your money where your mouth is. Ofwel, je klaagt thuis en je doet er wat aan. Als je niet bereid bent om er iets aan te doen, dan wil ik de Raad en wil ik ook mijn eigen leiders thuis er de komende vijf jaar niet meer over horen.

 
  
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  Jérôme Lavrilleux (PPE). – Monsieur le Président, mes chers collègues, une minute pour vous dire tout ce que je pense de ce débat, c’est à la fois trop court, car, pour répondre à chacun des arguments contre Strasbourg, il me faudrait des heures. L’Association européenne des jeunes entrepreneurs l’a d’ailleurs déjà parfaitement fait; je vous incite à lire son rapport. Mais c’est aussi bien trop long, car consacrer une minute à ce débat stérile sur un sujet sur lequel nous ne sommes pas décisionnaires, c’est déjà une minute de trop.

Aussi à ceux dont l’idée qu’ils se font de leur mandat est celle d’un joueur de Monopoly – «contre deux hôtels et un hémicycle, je te donne une agence des médicaments et une école» –, je leur dis de prendre garde car, à force d’oublier pourquoi nous siégeons ensemble ici, à Strasbourg, et pas ailleurs, ils vont au-devant d’un réveil qui pourrait être brutal et dangereux.

Permettez-moi à cet égard de citer simplement M. Wolfgang Schäuble, ministre allemand des finances, qui a fait de la préservation des deniers publics une quasi-religion. Il a déclaré, en 2013, qu’aucune autre ville n’explique de façon aussi émotionnelle le sens du lien européen. Nous devons sans cesse rappeler que l’Europe ne peut fonctionner que lorsque Strasbourg est forte. Nous devons sans cesse rappeler aux députés l’importance de Strasbourg. L’Europe ne peut fonctionner qu’avec plusieurs centres.

(Applaudissements)

 
  
 

Διαδικασία «Catch-the-Eye»

 
  
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  Anna Záborská (PPE). – Pán predsedajúci, je mi smutno z politikov, ktorí nemajú úctu k histórii. Úcta k histórii sa nedeklaruje, tá sa žije.

Je mi smutno z ľudí, ktorí chcú ničiť tradície, pretože necítia hrdosť na to, čo dosiahli ich predchodcovia. Je mi veľmi smutno z kolegov, ktorí namiesto toho, aby vlastnou prácou obnovovali odkaz, ktorý nesú európske symboly, chcú tieto symboly zničiť.

Sídlo Európskeho parlamentu, o ktorom tu hovoríme, to nie je políčko v hre Monopoly, na ktorom sme sa náhodou ocitli po vrhu kockou. Je to priesečník našej spoločnej európskej minulosti a prítomnosti.

Pre tých, ktorí to nechápu, sú dejiny len rozprávkou, Európa len trhom a verejný rozpočet len excelovou tabuľkou.

Občanom sa denne snažíme vysvetliť oveľa zložitejšie problémy, ako je sídlo Európskeho parlamentu v Štrasburgu. Ďakujem.

 
  
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  Nicola Caputo (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, da decenni, ogni anno, l'Unione europea spreca centinaia di milioni di euro per mantenere le due sedi del Parlamento di Strasburgo e di Bruxelles. Nonostante austerity, tagli ed emergenze reali come l'immigrazione, ogni anno ci ripetiamo questo discorso sulla doppia sede, ed ogni anno il Consiglio non fa un passo avanti nella modifica dei trattati.

La petizione per la sede unica, firmata nel 2015 da oltre un milione di cittadini, è passata inosservata, così come centinaia di articoli di giornale e reportage su questo spreco incredibile ed apparentemente inarrestabile. Trovo imbarazzante che l'Unione europea imposti le sue priorità sulla gestione efficiente delle risorse, sulla sostenibilità e sull'economia circolare, per poi mantenere in piedi uno spreco così evidente ed inutile.

Una delle due sedi va dismessa definitivamente se vogliamo restituire credibilità alle istituzioni europee. Abbiamo il dovere di dimostrare ai cittadini che siamo i primi a credere in quel rinnovamento che quotidianamente promuoviamo.

 
  
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  Νότης Μαριάς (ECR). –Κύριε Πρόεδρε, το Στρασβούργο έχει επιλεγεί για λόγους ιστορικούς διότι αποτελεί έκφραση της γαλλογερμανικής προσέγγισης και αυτό πρέπει να το λάβουμε σοβαρά υπόψη. Δεύτερον, θα πρέπει να υπενθυμίσουμε σε ορισμένους συναδέλφους ότι, σύμφωνα με το Πρωτόκολλο 6, αναφέρεται ρητά ότι το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο έχει έδρα το Στρασβούργο, όπου γίνονται οι 12 συνεδριάσεις. Έδρα των επιτροπών του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου είναι οι Βρυξέλλες και έδρα της Γραμματείας είναι το Λουξεμβούργο. Αυτά λέει η Συνθήκη. Επίσης, η Συνθήκη λέει ότι οι έδρες ρυθμίζονται με κοινή απόφαση των κυβερνήσεων και η Γαλλική κυβέρνηση δήλωσε ότι δεν θα αλλάξει γνώμη, επομένως δεν πρόκειται να αλλάξει τίποτε.

Καλώ όμως τους Γάλλους συναδέλφους, οι οποίοι θέλουν να λειτουργεί εδώ το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, να κάνουν σοβαρές προσπάθειες ώστε να υπάρξει ένα σοβαρό αεροδρόμιο, για να μπορούμε να ερχόμαστε με την άνεσή μας και να υπάρξει σύνδεση με όλες τις πρωτεύουσες. Επενδύστε λοιπόν εδώ στο Στρασβούργο και στο αεροδρόμιο και στις υπόλοιπες υποδομές για να έχουμε μια σοβαρή παρουσία.

 
  
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  Beatriz Becerra Basterrechea (ALDE). – Señor presidente, los populistas han convencido a muchos de que las instituciones de la Unión Europea tiran el dinero: es una gran mentira; pero los populistas y los nacionalistas no necesitan la verdad para nada, les basta con pequeñas verdades que mezclan con grandes mentiras para engañar a los ciudadanos. Para derrotar al populismo debemos hacer dos cosas: desvelar sus mentiras y dejarlos sin argumentos.

La Unión Europea en general no despilfarra, pero mantener dos sedes del Parlamento Europeo supone un sobrecoste de 180 millones de euros al año y un coste medioambiental de 19 000 toneladas de CO2: es un despilfarro inaceptable en una Europa que todavía tiene que recuperarse de la crisis y que, además, se encuentra en una nueva fase de europeísmo eficiente y reformista.

Los eurodiputados queremos una sola sede y lo hemos dicho muchas veces; una Unión Europea ágil y eficaz ya lo habría resuelto. Pero además del coste económico, hay un coste político: al no suprimir una de las sedes estamos dando argumentos a los enemigos de la Unión.

Estrasburgo es un símbolo de paz y reconciliación, no podemos permitir que se convierta en un símbolo del despilfarro. Y este es el momento.

 
  
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  Igor Šoltes (Verts/ALE). – Zaupanje državljanov Evropske unije v evropske inštitucije ni tako visoko, kot bi si želeli. In mislim, da moramo tudi s svojim ravnanjem pokazati, da nam je mar do Evropske unije in pa seveda tudi do evropskih inštitucij in pa racionalnosti. Še zlasti potem, ko smo šli čez težko ekonomsko krizo, ko smo zapovedali varčevalne ukrepe mnogim državam, kar še danes pušča ogromne posledice, mi še vedno porabimo letno 114 milijonov za selitev iz enega sedeža na drug sedež in to predstavlja čez 6 % proračuna Evropskega parlamenta.

Kolegi so že povedali tudi o drugih učinkih, ki seveda niso zanemarljivi. Zato se mi zdi vredno ponovno razmisliti o tem, ali so te selitve res racionalne in ali s tem morda ne spodbujamo še dodatne jeze na račun potrate, in mislim, da kot odgovorni moramo o tem resno razpravljati.

 
  
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  Γεώργιος Επιτήδειος (NI). – Κύριε Πρόεδρε, η συζήτηση για την ενιαία έδρα του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου είναι παλαιά και φυσικά δεν πρόκειται να ολοκληρωθεί, κατά τη γνώμη μου, ούτε σήμερα ούτε στο προσεχές μέλλον. Επειδή όμως το θέμα αυτό επηρεάζει τη ζωή και τον τρόπο εργασίας όλων μας, θα πρέπει η απόφαση που θα ληφθεί να είναι απαλλαγμένη από συναισθηματισμούς και πολιτικές σκοπιμότητες και θα πρέπει να γίνει προσπάθεια για να δοθεί λύση σε ένα υπαρκτό πρόβλημα. Δεν υπάρχει αμφιβολία ότι η έδρα του Ευρωκοινοβουλίου πρέπει να είναι ενιαία.

Αυτή τη στιγμή, όλες οι εγκαταστάσεις του Ευρωκοινοβουλίου βρίσκονται στις Βρυξέλλες και εκεί, κατά την άποψή μου, πρέπει να βρίσκεται και η έδρα. Αν λάβετε υπόψη τις μετακινήσεις που γίνονται, την ταλαιπωρία που υφίστανται οι ευρωβουλευτές και οι εργαζόμενοι, τον όγκο του υλικού που μετακινείται, τότε επιβάλλεται να αντιμετωπιστεί το πρόβλημα αυτό με έναν τρόπο ρεαλιστικό. Η ύπαρξη της έδρας στις Βρυξέλλες δεν σημαίνει συγκεντρωτισμό, σημαίνει μια λογική αντιμετώπιση του θέματος.

 
  
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  Seán Kelly (PPE). – Mr President, it is obvious that having two seats for the European Parliament is both illogical and unsustainable. Could you imagine if every school in Europe met in one location for three weeks of the month and then went off a couple of hundred miles away for one week every month? People do not understand this, and it needs to change.

I would ask my good French colleagues to look at the situation and, if they are sincere about a single seat, let us decide on a single seat first and then decide whether that seat is Brussels or Strasbourg. I would also appeal to the French, who played such an honourable and central part in the COP 21 climate summit in Paris. How can they be so proud of that and, at the same time, condone and wish to continue a situation where 19 000 tons of CO2 are emitted every year unnecessarily? It is time for change.

 
  
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  Anneli Jäätteenmäki (ALDE). – Arvoisa puhemies, brexit tarjoaa meille ja EU:lle ainutkertaisen mahdollisuuden järkeistää EU:n toimintaa ja siirtyä yhteen toimipaikkaan, lopettaa sekä ajan että rahan tuhlaus. Täällä on vedottu historiallisiin syihin. Ymmärrän erittäin hyvin, että silloin kun tämä järjestö on aikoinaan perustettu, toimipaikaksi on pistetty Strasbourg. Se on ollut silloin hyväksyttävää ja sillä on ollut kunniakkaat syyt.

Mutta aikaa on kulunut, EU on laajentunut ja tällä hetkellä se, että on kaksi toimipaikkaa, tarkoittaa tuhlausta ja järjettömyyttä. Nyt on aika siirtyä siis yhteen toimipaikkaan. Me emme voi olla historian emmekä myöskään Ranskan vankeja tässä asiassa. Missään asiassa tilanteen ei pidä olla niin, että yksi jäsenvaltio pystyy blokkaamaan päätöksen kokonaan.

 
  
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  José Inácio Faria (PPE). – Senhor Presidente, obviamente que não cabe ao Conselho nem à Comissão, nem sequer a este Parlamento, decidir esta questão. A decisão compete à unanimidade dos Estados-Membros mudarem os tratados e permitirem a determinação de uma sede única para o Parlamento Europeu. No entanto, acredito que devemos aproveitar a eleição do Presidente francês - o mais pró-europeu dos candidatos das eleições francesas - e as negociações do Brexit para relançar o debate acerca da revisão dos tratados que permita a esta Casa reunir num só local.

Não se trata de lançar nenhuma campanha anti-Estrasburgo, lugar simbólico da reconciliação franco-alemã e ponto de partida da construção europeia. Trata-se, sim, de pôr de lado egoísmos nacionalistas e chegar a uma solução mais eficiente do ponto de vista económico, ambiental e do próprio trabalho parlamentar.

A deslocação mensal a Estrasburgo de eurodeputados, assistentes, intérpretes e jornalistas custa cerca de 114 milhões de euros e representa emissões adicionais de 19 mil toneladas de CO2 por ano. Estes valores não são justificáveis perante quem aqui todos representamos - os cidadãos europeus - e a quem foram exigidos tantos sacrifícios na sequência da crise de 2008. O Parlamento pode não ter competência para decidir, mas certamente que, em nome da de quem representa - o povo europeu- pode e deve discutir este assunto. E para além do mais, relativamente à Agência Europeia dos Medicamentos, está provado que Portugal é o local ideal para ter a agência.

 
  
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  Indrek Tarand (Verts/ALE). – Mr President, this umpteenth discussion about one seat is being conducted on the wrong basis because it’s not a question of choosing between Strasbourg and Brussels. Many of my colleagues have already quoted the Treaty and it is clear: our activities here are legal in Brussels. The issue, however, is not one of geography, it is a question of power. Most of us want to be in Brussels because then we can be closer to an executive branch of power, closer to Commissioners, life-time contracted civil servants and all that kind of ‘glamour’.

I believe that our French colleagues would support me when I call on this Chamber to study carefully the works of Montesquieu, Rousseau and others. That means we must change the Treaties and give this Parliament more power. For instance, vote down Commissioners, Jean-Claude Juncker included if need be, and only after that can we discuss whether we like Strasbourg more than Krakow, for instance.

 
  
 

Λήξη της διαδικασίας «Catch-the-Eye»

 
  
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  Karmenu Vella, Member of the Commission. – Mr President, I have listened with interest to all the speakers today but I will not enter into the substance of the issue. As I said at the beginning, decisions on the seats of the EU institutions are not a matter for the Commission.

 
  
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  Πρόεδρος. – Η συζήτηση έληξε.

Η ψηφοφορία θα διεξαχθεί την Πέμπτη στις 12 το μεσημέρι.

Γραπτές δηλώσεις (άρθρο 162)

 
  
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  Ivo Belet (PPE), schriftelijk. – Het voorstel om het Europees Geneesmiddelenbureau (EMA) na de brexit naar Straatsburg te verhuizen, vindt steeds meer bijval. In ruil voor het felbegeerde EU-agentschap kan er eindelijk een einde komen aan de maandelijkse verhuizing van het Europees Parlement naar Straatsburg. 80 % van de EP-leden is voorstander van één zetel; laat ons daar dan ook werk van maken. De maandelijkse verhuizing kost niet alleen handenvol geld, maar is ook enorm belastend voor het milieu. Het einde van dat gependel zal tot 114 miljoen euro per jaar besparen en de CO2-uitstoot met 19.000 ton verminderen. Het huisvesten van het Geneesmiddelenbureau in Straatsburg heeft ook onmiskenbaar economische voordelen voor de hoofdstad van de Elzas: 1.000 hooggeschoolde (permanente) personeelsleden en een dagelijks komen en gaan van honderden experts zullen grosso modo voor extra inkomsten zorgen voor de hele regio.

 
  
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  Laura Ferrara (EFDD), per iscritto. – Quello sulla sede unica del Parlamento europeo appare ormai un dibattito surreale. Costantemente riproposto da più di 30 anni, praticamente fin da quando il Parlamento europeo venne eletto per la prima volta a suffragio universale, sembra ormai essersi ridotto ad un dialogo tra sordi. Lo testimoniano le dichiarazioni rese in questo dibattito dal Consiglio e dalla Commissione che declinano ogni responsabilità rimettendola agli Stati membri dell'Unione. Non starò adesso qui a richiamare gli sprechi, le inefficienze e le incongruenze che giustificherebbero una sede unica e sostenibile del Parlamento europeo. Mi limito a rilevare che anche su questo tema, così come sui principali altri all'ordine del giorno dell'agenda politica dell'Unione, e tra tutti l'immigrazione, ancora una volta la tanto strombazzata retorica dell'Unione, della fratellanza e della solidarietà cede il passo, senza opporre alcuna resistenza, al cinico, ma molto più realistico, egoismo degli Stati membri.

 
  
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  Miapetra Kumpula-Natri (S&D), kirjallinen. – Kaksi asiaa on tullut täysin selväksi niiden vuosien ja vuosikymmenten aikana, kun parlamentti on hajauttanut toimintansa kuukausittain Brysselin ja Strasbourgin kesken. Ensinnäkin edestakaisin kulkeminen on kallista, aikaa vievää, saastuttavaa ja suunnattoman epäsuosittua. Sekä valtaosa kansalaisista että valtaosa Euroopan parlamentista vastustaa sitä. Strasbourg on valtavan ihana kaupunki, mutta tämä eripura saattaa EU:n yhteistyökyvyn ja toiminnan kyseenalaiseksi. Toiseksi on tullut selväksi, että jäsenmaat eivät näytä pääsevän Brysseliin siirtymisestä sopuun, koska Ranska on vastustanut Brysseliin siirtymistä.

Pöytäkirja Euroopan unionin toimielinten ja tiettyjen elinten, laitosten ja yksikköjen kotipaikan sijainnista määrittää, että Euroopan parlamentin kotipaikka on Strasbourg, jossa pidetään kaksitoista kuukausittaista täysistuntoa. Järkevin vaihtoehto olisi muuttaa sopimuksia siten, että Euroopan parlamentti saa itse päättää työskentelypaikkansa.

Mikäli Ranska ei suostu muuttamaan nykyistä järjestelyä, ehdotan, että Strasbourgin viikkoja lyhennetään ensin kolmeen, sitten kahteen ja lopulta yhteen päivään, kun taas Brysselin täysistuntoja pidennetään. Matkustusrumba Strasbourgiin jatkuisi edelleen 12 kertaa vuodessa, mutta parlamentti istuisi täällä vain yhden päivän kullakin kerralla. Ehkä siinä vaiheessa voitaisiin avata perussopimusta edes vähentämällä matkustuskertoja. Ei siinäkään ole mitään järkeä, mutta se on vähemmän hölmö järjestely kuin nykyinen.

Kenties tämä avaa myös Ranskan silmät. Tuen lämpimästi vaihtokauppaa, jossa Ranska saisi brexitin yhteydessä Britanniasta pian vapautuvat virastot, mikäli maa suostuu vastineeksi luopumaan Strasbourgin istunnoista.

 
  
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  Kathleen Van Brempt (S&D), schriftelijk. – Jaar na jaar stemt drie vierde van de EP-leden voor één enkele zetel voor het Europees Parlement. Wij vertegenwoordigen de Europese bevolking, dus je kunt zeggen dat een overweldigende meerderheid van de Europeanen de geldverslindende verhuizing tussen Brussel en Straatsburg verwerpt. Dat bleek trouwens uit een door 1,7 miljoen Europeanen ondertekende enquête. Het hardnekkig vasthouden aan meerdere locaties voedt bovendien het euroscepticisme in de Unie. Niemand kan een verspilling van 180 miljoen euro per jaar én een extra uitstoot van 19.000 ton CO2, evenveel als 4900 vluchten tussen Berlijn en New York, verantwoorden.

Dat Straatsburg symbool staat voor de verzoening tussen Frankrijk en Duitsland na WO-II én daarom voor de diepere betekenis van de Unie is een valabel argument. Net daarom mag Straatsburg niet afgeschreven worden. We beschikken over een uniek momentum om Straatsburg de zetel te maken van het Europees Geneesmiddelenbureau. Die verplaatsing levert een nieuw argument, namelijk dat de economische opbrengst voor de stad groter zal zijn dan de 20 miljoen euro aan economische input die Straatsburg ontvangt door de maandelijkse verhuizing van het Parlement. Laten we van dit momentum gebruikmaken en een win-winsituatie creëren, zowel voor Straatsburg als voor het Europees Parlement en de Europese bevolking.

 
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