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Compte rendu in extenso des débats
Mardi 14 novembre 2017 - Strasbourg

2. Paradise papers (débat)
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Procès-verbal
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  President. – The next item is the debate on the Council and Commission statements on the Paradise papers (2017/2956(RSP)).

 
  
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  Matti Maasikas, President-in-Office of the Council. – Madam President, honourable Members, we have witnessed a series of revelations in respect of tax evasion and avoidance over the last years: Offshore Leaks, LuxLeaks, SwissLeaks, the Panama Papers, and now the Paradise Papers. The Council attaches great importance to such investigative journalism. Not only have these revelations been instrumental in providing bases for informed policy-making, but they have also helped in creating political awareness. It might be the case that many of the practices described in the Paradise Papers are formally legal; however, we cannot exclude that certain schemes exist with the sole objective of reducing the taxes that would otherwise be due. This is unfair for those citizens and enterprises who are paying their fair share of taxes.

Against this background, Member States are working very hard to change the legislation so that unwanted practices leading to loss of tax revenue would become illegal. Here, we have to work in the context of 28 different systems of national law which, strictly speaking, fall into the area of national competence, but progress is being made.

The Council and the Commission have worked hand in hand. The Commission was quick to present new proposals to tackle the problems identified and the Council swiftly found necessary compromises and has adopted tax legislation. The list of EU legislation that the Council has adopted against tax evasion and tax avoidance over the last four years, under the unanimity rule, is impressive, especially compared to the previous decades. Clearly, our response is picking up speed. Just to name a few: the revision of the Savings Taxation Directive and of the parent Subsidiary Directive, the adoption of four successive revisions of the Directive on Administrative Cooperation in Tax Matters, the adoption of a new Anti-Tax Avoidance Directive and of amendments concerning hybrid mismatches, the adoption of a new Directive on Dispute Resolution Mechanisms and, lastly, the conclusion of EU agreements on automatic exchange of information with five ‘third countries’ to the European Union.

In some of the cases, for instance with regard to hybrid mismatches, the measures are just about to be implemented by Member States. Their impact on the tax avoidance practices highlighted in the Paradise Papers will therefore only be visible in a few years’ time.

We have also adopted conclusions at the Ecofin meeting in November 2016 setting out the process for establishing an EU list of non-cooperative third country jurisdictions for tax purposes. This important work is led by the Council’s Code of Conduct Group for Business Taxation and has been particularly intense over the past months, including in terms of dialogues with a number of countries. At this stage the Code of Conduct Group is seeking commitments from jurisdictions to address the issues that were determined by our experts in the areas of tax transparency, fair taxation and the implementation of anti-base erosion and profit shifting standards. This work of promoting good tax governance standards is also carried out in coordination with the OECD and G20 agenda.

The Code of Conduct Group also continues to perform other important non-legislative tasks such as peer review of our Member States’ potentially harmful tax regimes, development of new guidance to enable fairer tax competition between Member States, dialogue with our immediate neighbours (recently Switzerland and Liechtenstein), and an update of the tax good governance clause to be included in EU agreements with third countries.

All in all, these legislative and non-legislative initiatives just mentioned have been politically important steps for the EU. Among the results achieved so far, we have seen bank secrecy de facto coming to an end, a shift of our policy focus from removing double taxation to tackling double non-taxation, development of new EU policy instruments to combat tax avoidance, and steps taken towards harmonisation of our national practices affecting the functioning of our single market.

However, we cannot be complacent. More work will be needed, since tax planning methods are evolving constantly. We are currently examining several proposals, inter alia the revision of the Mandatory Disclosure Rules Directive, which would require tax advisers to disclose aggressive tax planning schemes to their tax administration. In addition, work is ongoing on several VAT legislative proposals, where we hope to adopt the VAT e-commerce package at the next Ecofin meeting on 5 December.

The Presidency has also initiated a debate on the taxation of the digital economy, which should provide input into OECD discussions. We are also happy that the Commission has announced that it will put forward a legislative proposal on this matter next spring. On this front, we will need the cooperation of our global partners so that international tax rules could be revised and adjusted to the reality of digitalisation. We are, in this respect, closely monitoring international developments. The Council is taking the Paradise Papers revelations very seriously and is moving fast to deliver progress. A fairer tax system is what our citizens expect from us.

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. – Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs les députés, comme vous tous, je suis profondément indigné par les récentes révélations des «Paradise Papers» qui suivent d’autres scandales de même nature.

Chaque jour, de nouvelles informations parues dans les journaux de tous nos pays mettent un peu plus en lumière ce qu’il faut appeler un circuit planétaire, parfaitement huilé, de planification fiscale agressive. Un vrai système de planification fiscale agressive. Je suis choqué, mais je ne suis pas surpris. Nous savons depuis longtemps que multinationales, contribuables fortunés, cabinets de conseil et banques travaillent main dans la main pour soustraire à l’impôt des pans immenses de revenus et que pour cela, ils ne ménagent ni leur argent ni leur imagination. Nous ne sommes pas là face à des incidents isolés, mais face à des pratiques qui sont systémiques, qui sont mondiales et qui sont organisées.

Ces schémas d’optimisation fiscale agressive sont d’autant plus choquants que nombre d’entre eux – cela reste à vérifier – sont apparemment légaux. Par conséquent, nous devons répondre sur le terrain de la loi à un défaut de la loi, avec un nouveau cadre réglementaire. Si c’est légal, comme certains le prétendent, alors il faut changer la loi et c’est ce que je veux faire avec l’aide de ce Parlement.

C’est pourquoi, depuis le début du mandat que j’exerce à la Commission européenne, j’ai mis l’accent sur la transparence, parce que je suis persuadé que la transparence est notre première arme. C’est elle qui permettra de mettre un terme à la culture du secret et au sentiment d’impunité des praticiens et des bénéficiaires de l’évasion fiscale. Ceux-ci sont un peu comme des vampires, d’une certaine façon: ils ne craignent rien tant que la lumière. À nous de faire cette lumière.

Aujourd’hui, il reste trois propositions majeures à finaliser pour garantir une plus grande transparence dans nos systèmes fiscaux.

En ce qui concerne la première, j’ai proposé devant vous, en juin dernier, de nouvelles règles de transparence pour les intermédiaires fiscaux, c’est-à-dire les avocats, les banquiers, les consultants qui vendent ces schémas d’optimisation fiscale. Derrière cela, il y a une démarche, en effet, tout à fait commerciale. Si la proposition que j’ai faite est acceptée, ils devront systématiquement déclarer ces montages au fisc du pays de l’acheteur. Si ces schémas sont illégaux, alors les administrations fiscales pourront engager des poursuites. S’ils sont légaux, les administrations fiscales pourront repérer la faille et la réparer.

Je souhaite, et je le dis ici avec fermeté, que le Conseil adopte la proposition sur les intermédiaires fiscaux dans les six prochains mois. C’est une proposition facile, qui est simple, et c’est donc une question avant tout de volonté politique. Il n’y a pas de temps à perdre. Il n’y a aucune raison en vérité de différer cette adoption. En parallèle, comme vous le savez, ma collègue, Vera Jourová, a proposé plus de transparence sur les bénéficiaires effectifs dans le cadre de la directive contre le blanchiment d’argent. Cette information doit être publique pour lutter contre les structures opaques, que les «Paradise Papers» ont révélées au grand jour. Aujourd’hui, je dois avouer que les négociations peinent à trouver une réponse et une issue satisfaisantes. Je le regrette profondément et j’encourage les colégislateurs à tout mettre en œuvre pour que ces nouvelles règles puissent s’appliquer au plus vite. Les citoyens ne comprendraient pas notre inaction après le nouveau coup de semonce que constituent les «Paradise Papers».

La deuxième proposition à laquelle je tiens fondamentalement, c’est le fait de cibler les entreprises à travers la publication d’informations publique obligatoire, pays par pays. Que changerait concrètement cette publication? Elle donnerait à chaque citoyen un pouvoir de contrôle et de pression qu’il n’a pas aujourd’hui. Si cela est réalisé, nous aurions une publication accessible à tous, aux citoyens, aux médias, aux ONG, à vous-mêmes parlementaires, de données comptables et fiscales qui, aujourd’hui, sont mises à disposition – c’est déjà un progrès – des administrations fiscales, mais à elles seulement. Car c’est par la pression de la presse, c’est par la pression de l’opinion publique que l’on pourra changer les règles. Ces «Paradise Papers», comme tous ces scandales, sont à chaque fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Une mauvaise parce qu’ils révèlent, une bonne parce qu’ils constituent un aiguillon tout à fait décisif. Là encore, je le dis à ceux qui sont hésitants au Conseil: je ne crois pas qu’il faille opposer la transparence et la compétitivité. Au contraire, je pense que la transparence est un facteur de compétitivité des entreprises et qu’une entreprise a toujours intérêt à se comporter en bon citoyen, en bon contribuable ex ante plutôt que d’être ensuite dénoncée ex post dans des révélations ou des leaks. N’ayons pas peur de cette publication d’informations pays par pays, j’insiste sur cette notion de publication. C’est ce que je dis depuis le premier jour de ma présence ici.

Enfin, c’est ma troisième proposition, nous devons nous doter d’une liste noire européenne de paradis fiscaux que les États membres ont voulu établir sous leur propre responsabilité, le ministre en a parlé. Je me suis engagé à faire aboutir rapidement cette liste après le scandale des «Panama Papers» et, rapidement, la Commission a fait sa proposition. J’invite instamment les États membres à l’adopter cette fois-ci, pas dans six mois, mais dès le prochain Conseil des ministres des finances, le Conseil Ecofin du 5 décembre. Le 5 décembre, nous devons avoir une liste noire de paradis fiscaux. Le travail entrepris jusqu’à présent dans ce cadre a déjà débouché, à ce stade, sur des avancées intéressantes. 92 pays tiers ont été, comme on dit «screenés», examinés, et la très grande majorité a coopéré avec les experts de l’Union européenne. Plusieurs d’entre eux se sont d’ores et déjà engagés à réformer leur législation fiscale pour se mettre en conformité avec les normes européennes, mais je suis persuadé que nous avons quand même de quoi faire une liste qui soit crédible. Les autres pays qui posent problème ont encore maintenant l’opportunité de prendre des engagements au plus haut niveau politique, par écrit, d’ici à la fin de cette semaine, pas plus tard. Les États membres ont indiqué que ces engagements seront pris en compte lors de l’adoption de la liste noire début décembre, mais j’invite les États membres et le groupe «Code de conduite» à rester fermes et unis sur les demandes de l’Union européenne et à n’accepter que des engagements très concrets. Ces engagements devront être suffisamment précis sur la substance, notamment pour les pays tiers qui, aujourd’hui, n’appliquent aucun impôt sur les bénéfices. Selon moi, ne pas appliquer d’impôt sur les bénéfices constitue un manquement sérieux. L’absence d’impôt ne doit pas être utilisée par ces pays pour attirer de manière artificielle les profits réalisés ailleurs et ainsi favoriser l’établissement d’«entreprises boîte aux lettres». Ce que je souhaite, c’est une liste qui soit crédible, ambitieuse, avec des sanctions dissuasives. Pas de mystère. Il faut frapper au portefeuille les fraudeurs et les paradis fiscaux pour faire bouger les lignes. C’est un combat capital à remporter dans les toutes prochaines semaines. La dernière discussion du Conseil Ecofin m’a rendu plutôt optimiste, même si j’ai encore entendu chez certains ministres telle ou telle nuance qu’ils pourront, je l’espère, gommer d’ici au 5 décembre. Oui, des sanctions sont nécessaires et oui, ne pas avoir d’impôt sur les bénéfices constitue incontestablement un problème. Je le dis à certains de mes collègues qui se sont exprimés à ce moment-là.

Un mot sur une autre notion. Parallèlement à la transparence, il nous faut aussi une convergence des règles fiscales. C’est l’absence de règles communes en Europe qui permet à des entreprises de pratiquer cette planification fiscale agressive. Ce système prospère et perdure grâce aux failles des législations nationales actuelles, ainsi qu’aux divergences entre ces législations. C’est pourquoi, là encore, j’invite les États membres à adopter le plus vite possible l’assiette fiscale européenne pour l’impôt sur les sociétés. L’ACCIS permettrait, en effet, de limiter encore davantage les transferts artificiels de bénéfices entre pays qui sont un des problèmes majeurs auxquels nous sommes confrontés. Là encore, la balle est dans le camp des capitales pour avancer sur ce projet majeur.

Il faut impérativement accélérer les discussions et se doter d’un calendrier pour conclure cette assiette fiscale commune et consolidée européenne pour l’impôt sur les sociétés en 2018. Il est fondamental que ce texte fasse maintenant l’objet d’un accord.

Mesdames et Messieurs les parlementaires, des progrès remarquables ont été faits dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales sous ce mandat. Je ne veux pas et je ne peux pas laisser dire que l’Union européenne aurait péché par inaction. Non, nous avons fait ensemble des progrès qui n’avaient pas été faits auparavant et nous ne devons pas nous flageller, battre notre coulpe. Nous ne sommes pas responsables de ce qui ne va pas, mais nous sommes responsables d’essayer de faire en sorte que les choses aillent mieux. Le secret bancaire n’existe plus dans toute l’Europe, pas seulement l’Union européenne, depuis cette année. La taxation des bénéfices là où ils sont générés, elle limite les transferts de profits vers les pays à fiscalité avantageuse. Elle existe grâce à nous. Avec l’adoption des mesures actuellement sur la table, que j’ai rappelées, notre bouclier anti-évasion serait considérablement renforcé. Si ces mesures avaient été mises en place ces trois dernières années, si la transparence était la règle, si la lumière était faite, alors je pense que nous aurions pu éviter le dernier scandale. Les États membres doivent prendre leurs responsabilités en transposant au plus vite les mesures déjà adoptées. Certains des cas soulevés par les «Paradise Papers» résultent de dispositifs légaux qui devront être abrogés dans le cadre de l’application des directives anti-évasion fiscale. Pourquoi attendre le dernier moment et laisser perdurer des pratiques qui ne devraient plus avoir cours?

Il faut accélérer les travaux en adoptant la liste des paradis fiscaux le 5 décembre prochain, en adoptant des règles sur les intermédiaires fiscaux dans les six mois, en adoptant l’assiette fiscale européenne pour l’impôt sur les sociétés d’ici un an. Vous voyez que je fixe un agenda à notre travail commun pour l’année qui vient.

Je sais pouvoir compter sur le Parlement européen parce que de facto nous sommes alliés depuis le début de cette bataille de longue haleine avec des sensibilités et des positions différentes pour pousser les États membres dans cette voie dans laquelle ils ne s’engagent pas toujours avec spontanéité, mais qu’ils finissent toujours par suivre grâce à vous et un peu grâce à nous.

Je veux vous remercier ici avec chaleur, car aucun des progrès que nous avons engrangés ensemble ces trois dernières années n’aurait été possible sans le soutien de la représentation européenne. Maintenant, il nous faut franchir une nouvelle étape décisive, là encore, nous le ferons ensemble.

(Applaudissements)

 
  
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  Luděk Niedermayer, on behalf of the PPE Group. – Madam President, we are talking again, unfortunately, about new tax scandals. We do not know how many millions of documents, with more than 100 000 names, constitute illegal behaviour. Maybe most of them are actually legal; but they matter, not only because in the view of many people they are immoral – they matter because they are harming our society. Extensive use of loopholes in tax systems, or intentional or unintentional creation of special tax regimes by some tax authorities, are harming our economy. They are harming competition, they are creating unfair ways of increasing inequality. They are harming fiscal policy and, as a consequence, citizens are losing their trust in our society.

How to react on actions that can in a broad sense be legal? There are two basic tools. The first one is better, simpler and clearer tax rules, and we should make them. And the second is to convince the others to do the same. As the European Union, we are in an extremely good position to pursue this agenda. First of all, we are a superpower. We can not only lead by example, but more decisively use soft and hard powers to persuade the others that are making the game unfair. And secondly, we must acknowledge that many of the problems are not outside the EU but within the EU.

This is the moment where I have to turn to the Finance Ministers, because they have the power. This is what the Treaty says. They have power but they also have responsibility, so I ask you, or rather I urge you, not to use the cheap excuses, not to insist on small benefits for you that are paid for in multiples by the others, and not to hide behind the unanimity rules and to act.

We should modernise the tax regime. We can close the loopholes. And in some cases, do not be afraid to go for harmonisation. I am not talking about tax rates, I am talking about the tax base. If we progress in that, we will benefit all. Society will benefit, the economy will benefit. It will make Europe stronger so we should not hesitate. We should act.

 
  
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  Gianni Pittella, a nome del gruppo S&D. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, sembra che ad ogni squillo di tromba ci si debba stupire, in realtà scopriamo l'acqua calda. La nostra economia è divorata da un cancro: la frode e la truffa fiscale. È vergognoso che, mentre agli Stati venivano imposte cure da cavallo di austerità, alcune società multinazionali e privati cittadini sottraevano miliardi di euro alle casse pubbliche non pagando le tasse.

Abbiamo denunciato come socialisti e democratici questa vergogna e dobbiamo riconoscere alla Commissione Juncker e in particolare al Commissario Moscovici di aver messo sul tavolo proposte importanti e coraggiose. Penso alla rendicontazione paese per paese: vogliamo che nei bilanci delle multinazionali le informazioni sulle loro attività finanziarie siano riportate paese per paese. È giusto che i cittadini sappiano dove le multinazionali fanno i profitti perché è in quel paese che devono pagare le tasse. Lo ripetiamo fino alla noia: le tasse devono essere pagate nel paese in cui si fanno i profitti.

Il Parlamento ha approvato la sua posizione su questo. Cosa sta facendo il Consiglio? Cosa stanno facendo gli Stati membri? Pochissimo, quasi nulla. Vogliamo poi una definizione chiara e credibile di paradiso fiscale. L'attuale lista contiene Trinidad e Tobago, è ridicolo! Si faccia una lista credibile e si prevedano delle sanzioni. Anche su questo gli Stati membri frenano.

Inoltre, chi fa il furbo deve pagare. Le autorità competenti devono sospendere o revocare le licenze bancarie delle istituzioni finanziarie e dei consiglieri finanziari che aiutano ad organizzare le frodi. Dietro a tutti questi scandali ci sono sempre i soliti noti, i soliti consulenti, le solite banche. Su questi impegni noi sfidiamo il Consiglio. Come spesso succede, il Parlamento è pronto, ma il Consiglio deve dare la sua mano per dare una risposta credibile ai cittadini. Se non facciamo questo, noi sciupiamo quel margine di fiducia che ancora abbiamo nei nostri cittadini.

 
  
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  Bernd Lucke, im Namen der ECR-Fraktion. – Frau Präsidentin, meine Damen und Herren! Wir haben es mal wieder mit einem großen Leak zu tun, dem vierten derartigen Leak innerhalb von nur zwei Jahren. Wir hatten die Luxembourg Leaks, wir hatten die Panama Papers, wir hatten die Bahamas Papers, und jetzt kommen die Paradise Papers. Jedesmal, wenn ein solcher Skandal aufkommt – und langsam desensibilisiert man sich ja bezüglich des Wortes „Skandal“, langsam empfindet man es vielleicht gar nicht mehr als so skandalös, weil ein solches Leak nach dem anderen kommt –, heißt es: Na ja, es kann ja sein, dass das auch alles legal war.

Wir dürfen nicht die Augen davor verschließen. Wenn das alles so legal wäre, dann würden die Leute, die das betreiben, das wohl kaum auf irgendwelchen Karibikinseln ablaufen lassen. Dann würde sich kaum alles irgendwo im Verborgenen abspielen. Wir müssen ganz klar sagen: Selbst wenn es technisch gesehen legal ist, dann ist es gegen den Sinn der Gesetze gewesen, weil man eben diese Art von Heimlichtuerei betrieben hat. Und es ist nicht nur so, dass die Sachen vielleicht formal legal sind, sondern es geht jenseits des Bereiches der aggressiven Steuervermeidung hinein in den Bereich der Steuerflucht, in die Geldwäsche, in die Korruption, in die Terrorismusfinanzierung, und es geht, wie wir gesehen haben, sogar hinein in den Bereich des gezielten politischen Mordes. In Malta beispielsweise, wo Whistleblower, die so etwas offengelegt haben, für derartige Sachen ihr Leben lassen müssen.

Nun müssen wir doch einmal feststellen: Wir haben hier öfter die Spitze des Eisberges gesehen – so wurde es gesagt. Wir haben es gesehen bei den Luxembourg Leaks – aufgedeckt durch Journalisten. Wir haben es gesehen bei den Panama Papers – aufgedeckt durch Journalisten. Wir haben es gesehen bei den Bahamas Papers – aufgedeckt durch Journalisten. Wir haben es jetzt gesehen bei den Paradise Papers – aufgedeckt durch Journalisten. Und da muss man doch mal die Frage stellen: Warum wird so etwas ständig von Journalisten aufgedeckt, und was macht eigentlich die Steuerfahndung unserer Länder? Haben denn unsere Mitgliedstaaten nicht bessere investigative Möglichkeiten als Journalisten? Warum wird denn so etwas nicht endlich einmal von den zuständigen Behörden aufgedeckt? Warum kommen Millionen von Seiten von Dokumenten ständig durch Journalisten ans Licht, aber nicht durch die Verwaltungen unserer Mitgliedstaaten, die dafür eigentlich zuständig sind?

Herr Kommissar Moscovici! Was Sie gesagt haben, ist sicherlich alles korrekt – Transparenz und Informationsaustausch und schwarze Listen –, aber wir müssen sicherstellen, dass Steuerkriminelle gefasst werden! Das ist das wesentliche Ziel, das zu erreichen ist.

 
  
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  Petr Ježek, on behalf of the ALDE Group. – Madam President, the Paradise Papers revelations show once again the urgent need for Europe to intensify its fight against tax evasion and money laundering. I would like to thank the journalists again for their work.

The names of the leaks may change, but the mechanisms revealed remain the same: anonymous companies or trusts set up and maintained by intermediaries in tax havens, low or zero transparency and low or zero taxes, and the rich and famous involved, including the Queen, whose finances are internally and externally audited. I hope this new leak has opened the eyes of those Member States who had not comprehended the magnitude of the problem. There is a good opportunity for them to prove that, as this afternoon we will conduct a crucial trilogue negotiation on the revision of the Anti—Money Laundering Directive.

After more than a year’s work, a month ago the European Parliament’s Committee of Inquiry into Money Laundering, Tax Avoidance and Tax Evasion (PANA) adopted its report and recommendations, which will be voted on in plenary in December. The Committee calls on the European Union and its Member States to properly implement and reinforce its legal tools, to shift from secrecy to transparency, mutual cooperation and exchange of information. It urges both the Commission and the Member States to step up their efforts, commitments, cooperation and investment in financial and human resources, to improve supervision and enforcement. It counts on the leading role of the Commission in setting up criteria for a common EU list of non—cooperative tax jurisdictions, and calls on the Council not to dilute, but rather to increase, the ambition of the criteria of the said list. It calls for more efficient sanctions against banks and intermediaries that are knowingly involved in illegal tax or money laundering schemes. There are more than 200 recommendations adopted by the Committee. The way to prevent money laundering, tax avoidance and tax evasion is charted, and a lot has already been done, but still more needs to be done in the area of adoption, implementation and enforcement of legislation.

 
  
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  Miguel Urbán Crespo, en nombre del Grupo GUE/NGL. – Señora presidenta, una vez más, una nueva filtración masiva de documentos sobre evasión y elusión fiscal, esta vez llamados «papeles del paraíso». No es una cuestión coyuntural, señorías. Es una cuestión estructural y la tenemos que tratar como tal. Una vez más nos enteramos de esta nueva filtración por la labor de los periodistas y por la labor de los filtradores. Filtradores o periodistas como Daphne Caruana, que murió justamente por hacer su trabajo. ¿Hasta cuándo vamos a tener que esperar para tener verdaderamente una legislación que proteja a los whistleblowers dentro de la Unión Europea?

Una vez más se constata el papel fundamental de los facilitadores. Facilitadores de la evasión y de la elusión fiscal: bancos. Sí, señorías, bancos. ¿Hasta cuándo vamos a permitir que no se apliquen sanciones disuasorias como la retirada de la licencia bancaria o profesional? Sin estos facilitadores no sería posible la evasión y la elusión fiscal.

Una vez más, políticos implicados. Los que tienen que legislar contra la evasión son muchas veces los primeros evasores. ¿Cuándo tomaremos cartas en el asunto para acabar con las obscenas puertas giratorias y la connivencia entre evasores y representantes públicos?

Una vez más, guaridas fiscales. ¿Hasta cuándo vamos a permitir que sigan existiendo paraísos fiscales en el seno de la Unión Europea? ¿Hasta cuándo? ¿Cómo podemos creer en el Consejo cuando tenemos guaridas fiscales dentro del propio Consejo?

Miren, en el próximo pleno de Estrasburgo tenemos la posibilidad de votar las recomendaciones de la comisión de investigación relativas a los papeles de Panamá. Tenemos la oportunidad de mandar un mensaje: o con los evasores o contra los evasores. Ustedes verán, señorías.

 
  
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  Philippe Lamberts, au nom du groupe Verts/ALE. – Madame la Présidente, 2008 le scandale UBS, 2013 «Offshore Leaks», 2014 «Lux Leaks», 2015 «Swiss Leaks», «Football Leaks», c’est le scandale HSBC, 2016 les «Panama Papers» et les «Bahamas Leaks», 2017 les «Malta files» et à présent les «Paradise Papers».

Vous avez bien compté, mesdames et messieurs, avec ces dix scandales, dont l’immense majorité de nos concitoyens sont les victimes, leur carte de fidélité est pleine. Que vont-ils donc gagner au onzième, peuvent-ils espérer enfin une fiscalité juste?

À supposer que rien ici ne soit illégal, ce dont on peut douter, est-ce pour autant légitime? Car une chose est sûre, l’injustice fiscale n’est pas le produit d’un phénomène naturel, elle est au contraire le résultat de choix politiques délibérés.

Ce n’est pas à leur insu que depuis 30 ans, les majorités politiques élues en Europe rendent nos impôts de moins en moins progressifs et rivalisent de créativité pour y créer les brèches dans lesquelles s’engouffrent les profiteurs du système.

Mais pourquoi, pourquoi donc, aujourd’hui encore, ceux qui nous gouvernent, comme ici en France, Emmanuel Macron, continuent de faire adopter des lois fiscales qui profitent aux plus riches?

Bien sûr, il y a chez certains la volonté de lécher la main qui les nourrit, ou les nourrira peut-être un jour. Mais par-dessus tout, il y a cette imposture selon laquelle rendre les riches plus riches et protéger les méga-entreprises, profite à tous.

En réalité, tout ceci ne fait que renforcer leurs capacités d’extraire une rente de nos sociétés et de la planète.

C’est pour cela que les administrations fiscales en sont réduites au régime sec, c’est pour cela que la transparence comptable des multinationales et celle des bénéficiaires des trusts, fondations et sociétés écran n’est toujours pas la règle.

C’est pour cela que l’harmonisation de l’impôt des sociétés n’avance pas, c’est à cause de cela que les paradis fiscaux continuent de prospérer, y compris au sein de l’Union.

Et tout cela à cause de qui? Des ministres des finances qui ne consentent à agir que sous la pression et à condition qu’on ne remette pas en cause les fondamentaux du système.

Je tiens à leur adresser ici une mise en garde, car l’évasion fiscale ne fait pas que creuser les inégalités et mettre à mal nos services publics, elle met gravement en cause nos démocraties, car la confiance sur laquelle repose notre société s’effrite chaque jour davantage, du fait de votre refus d’agir.

Elle finira tôt ou tard par voler en éclats, à moins bien sûr, et je conclus, Madame la Présidente, que vous ne trouviez le courage, Messieurs les Ministres des finances d’abandonner vos croyances toxiques.

C’est ce que l’écrasante majorité de nos citoyens vous demande.

 
  
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  Nigel Farage, on behalf of the EFDD Group. – Madam President, as Mr Moscovici said at the start of this, the leak of all these papers and lists of people with offshore holdings has come about because of the Society of Investigative Journalists, but what has not been said this morning, and I think is relevant, is that the funding of these investigations came from one George Soros.

(Interjection from Mr Lamberts: ‘So what?’)

Now I say this at a time – I am going to come back to ‘so what?’ and it may have some personal interest for you as well – when the use of money and the influence it may have had on the Brexit result, or the Trump election, has reached a level of virtual hysteria. Just last week the Electoral Commission in the UK launched an investigation to find out whether the Leave campaign took offshore money or Russian money. This came about as a result of questions asked in the House of Commons by one Ben Bradshaw, somebody linked to an organisation called Open Society.

I just wonder when we are talking about offshore money, when we are talking about political subversion, when we are talking about collusion, I wonder whether we are looking in the wrong place. And I say that because George Soros recently gave Open Society – his organisation, which of course campaigns for free movement of peoples and supports supranational structures like the European Union – USD 18 billion. And his influence here and in Brussels is truly extraordinary. Open Society boasts that they had 42 meetings last year with the Commission. They have even published a book of reliable friends in the European Parliament and there are 226 names on that list, including yours, Sir. I thought you would find this interesting.

We even had last week Mr Verhofstadt lobbying on behalf of Mr Soros at the Conference of Presidents in a battle that is going on with Viktor Orbán, the Prime Minister of Hungary.

If we are going to have a debate and we are going to talk about full, political and financial transparency, well let’s do it. So I shall be writing today to all 226 of you asking some pretty fair questions: ‘Have you ever received funds, directly or indirectly, from Open Society?’ ‘How many of their events have you attended?’ ‘Could you please give us a list of the meetings of all the representatives, including George Soros, yourself.’ And I think this Parliament should now set up a special committee to look into all of this. I say that because I fear we could be looking at the biggest level of international political collusion in history.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Evelyn Regner (S&D), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Sie weichen vom Thema ab. Es geht hier um die Paradise Papers, nämlich dass Unternehmen Steuern zahlen sollen. Sind Sie dafür, dass auf den Britischen Jungferninseln und in anderen Steueroasen weiterhin solche Konstrukte der Steuerumgehungen zulässig sind, Ja oder Nein?

 
  
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  Nigel Farage (EFDD), blue-card answer. – If you are going to completely ban people from putting money, which in many cases could be utterly legitimate investments, be it in the British Virgin Islands or the Bahamas or anywhere else, if you are going to do that then please be consistent. Make sure that you ban the sale of duty-free cigarettes and make sure that you stop anyone using their personal allowances to avoid tax when it comes to investments.

By the way, while you are at it, what about the 25 000 people who work for the European Commission and the European Parliament and pay a maximum tax rate of 16%? It is time, perhaps, to put your own House in order.

 
  
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  Barbara Kappel, im Namen der ENF-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Minister, Herr Kommissar! Die Paradise Papers zeigen erneut auf, wie Steuervermeidungsstrategien von prominenten Politikern und multinationalen Konzernen aussehen, und es finden sich diesmal sehr prominente Namen auf der Liste, vom US-Minister Wilbur Ross über den kanadischen Premierminister bis zu Königin Elisabeth II. oder dem U2-Frontmann Bono, aber auch Konzerne wie Apple und Nike. Ich möchte hier auf eine skandinavische Studie zum Thema Steuervermeidung und —ungleichheit auf Basis eines HSBC-Datensatzes aus den Swiss Leaks verweisen, dier sagt, dass Bezieher sehr großer Kapitaleinkommen Steuerhinterziehung dann betreiben, wenn das Entdeckungsrisiko möglichst gering ist, und das gilt selbst für Länder mit hohem sozialem Zusammenhalt und hoher Gesetzestreue wie in Skandinavien. Konzerne hingegen hinterziehen keine Steuern, sie optimieren ihre Veranlagung mittels Lizenzgebühren, Markenrechten, Patentboxen oder interner Verrechnungspreise – alles ganz legal – mit dem Ziel, die Steuerlast zu minimieren. Und die EU hat darauf mit zwei Pfeilern reagiert, nämlich mit zwei Maßnahmenbereichen: der Erhöhung von Transparenz und dem Schließen von Steuerschlupflöchern. In beiden Bereichen sind in den letzten eineinhalb Jahren große Fortschritte erzielt worden; es haben sich mehr als hundert Staaten dazu verpflichtet, Informationen über Finanzkonten auszutauschen. Es gibt eine länderspezifische Berichterstattung, es gibt einen Maßnahmenkatalog gegen Steuervermeidung, und es gibt den BEPS-Aktionsplan der OECD. Damit aber nicht genug: Es wird auch eine Liste wirtschaftlich Berechtigter an Stiftungen geben, eine schwarze Liste nicht kooperativer Steuergebiete, Sanktionen für Vermittler und einen stärkeren Informationsaustausch zwischen den Mitgliedstaaten. Im Zuge von Swiss Leaks, Lux Leaks, Panama Papers und Paradise Papers sind viele Maßnahmen gesetzt worden, um Steuervermeidung zu bekämpfen, Ungleichheit zu reduzieren und die Steuergerechtigkeit zu erhöhen. Und in der EU wirken diese Maßnahmen bereits, denn mit Ausnahme von Briten fanden sich keine Europäer in den Paradise Papers.

 
  
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  Λάμπρος Φουντούλης (NI). – Κυρία Πρόεδρε, Panama papers, LuxLeaks, Paradise Papers και ποιος ξέρει πόσες ακόμα διαρροές θα προκύψουν στο μέλλον;

Tι σημασία έχει; Αφού κάθε φορά θα κάνουμε μια έκτακτη συζήτηση στην Ολομέλεια, θα καταδικάζουμε γενικά και αόριστα και στο τέλος δεν θα γίνεται τίποτα απολύτως.

Και πώς να γίνει, αφού μεγάλο μέρος εταιρειών και πολιτικών ολόκληρης της Ευρώπης επωφελούνται από τις διάφορες τρύπες στη νομοθεσία, ώστε να μπορούν να μεταφέρουν τα χρήματά τους σε μια εξωχώρια εταιρεία, στα πιο απίθανα μέρη του κόσμου, και να αποφεύγουν νομιμότατα τη φορολογία;

Αντίθετα με τον απλό πολίτη, ο οποίος στενάζει κάτω από φόρους που σε μερικές περιπτώσεις, όπως για παράδειγμα στην Ελλάδα, ξεπερνούν το 50%. Στην Ελλάδα, όπου -παρεμπιπτόντως- η σύζυγος του αρχηγού της αξιωματικής αντιπολίτευσης εμφανίζεται στις διαρροές αυτές, αλλά εκείνος ευαγγελίζεται την κάθαρση.

Βέβαια, εδώ στην Ευρώπη τον ρόλο αυτόν αναλαμβάνει ο κύριος Juncker, που είναι γνωστά τα έργα του όταν ήταν πρωθυπουργός του Λουξεμβούργου. Τελικά η νομοθεσία δεν θα αλλάξει και θα συνεχίσουν να λειτουργούν αυτές οι εταιρείες-φαντάσματα, γιατί έτσι βολεύει τους περισσότερους πολιτικούς, που νομοθετούν οι ίδιοι, και το μεγάλο κεφάλαιο που τους βοηθάει στο έργο τους.

 
  
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  Werner Langen (PPE). – Frau Präsidentin! Dass Steuervermeidung, Steuerhinterziehung, Steuerbetrug und Geldwäsche weiter auf der Tagesordnung sind, zeigen die jüngsten Veröffentlichungen.

Ich will nicht über die persönliche Verantwortung der Steuerhinterzieher reden, die Trittbrettfahrer einer solidarischen Gesellschaft sind. Ich möchte die Geschäftsmodelle derjenigen Länder auf den Prüfstand stellen, die sich als Steueroasen gerieren und bewusst darauf setzen, die internationale Steuerteilung zu unterlaufen.

Beispiele gibt es genug in der Europäischen Union: Ob die Niederlande, Malta, Luxemburg – sie alle gehören in die Prüfung und nicht nur Drittstaaten! Deshalb fordern wir einen Paradigmenwechsel. Bisher sind immer Doppelbesteuerungsabkommen abgeschlossen worden. Wir fordern Mindestbesteuerungsabkommen! Auch wenn Fortschritte erzielt wurden, Herr Kommissar, die Fortschritte sind sehr, sehr bescheiden.

Deshalb müssen wir über die Grundlagen diskutieren. Da höre ich immer: Steuerwettbewerb ist gesund. Die Frage der gerechten Steuerteilung und das Akzeptieren von steuerlichen Mindestregeln ist keine Abkehr von einem gesunden Steuerwettbewerb, sondern die notwendige Grundlage in Zeiten der Globalisierung und neuer mächtiger Konzerne im digitalen Zeitalter.

Deshalb besteht die Verantwortung der Mitgliedstaaten nicht nur darin, die Zusammenarbeit der Behörden zu verbessern, Meldepflichten einzuführen, eine schwarze Liste der nicht kooperativen Drittländer zu erstellen, sondern wir müssen innerhalb der Europäischen Union selbst für Ordnung sorgen. Deshalb hat das Europäische Parlament seine Maßnahmen beschlossen. Es genügt nicht zu sagen: Es sind die anderen, die das machen, sondern wir müssen ansetzen. Wir können auf Dauer nicht hinnehmen, dass internationale Konzerne und wohlhabende Menschen sich ihrer solidarischen Steuerverpflichtungen entziehen und den Staaten nichts anderes übrig bleibt, als Arbeit und Konsum stärker zu besteuern. Das ist die gemeinsame Verantwortung, vor der wir stehen, und da bitte ich alle um Unterstützung.

 
  
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  Udo Bullmann (S&D). – Frau Präsidentin, werte Kolleginnen und Kollegen! Nein, wir sollten uns nicht mehr wundern. Nach all den vielen Skandalen sollten wir uns bestenfalls noch wundern über diejenigen, die sich wundern.

Herr Ratspräsident, Sie sind ein Diplomat. Sie sagen: Vieles von dem, was wir jetzt über Paradise Papers erfahren, mag legal gewesen sein. Aber sie können nicht ausschließen, dass das eine oder andere auch zur Steuervermeidung beigetragen hätte. Herr Ratspräsident, das ist zu diplomatisch.

Diese diplomatische Sprache ist nicht ein Teil der Lösung, sie ist ein Teil des Problems. Wir müssen klar erkennen, dass diese Konstrukte dazu geschaffen worden sind, Steuern zu vermeiden. Nur deswegen gibt es sie, die wir dort ausfindig machen können, die in der Tat – wie das Haus sich einig ist – die Menschen betrügen, die anständig Steuern bezahlen. Deswegen müssen wir ein bisschen härter zur Sache gehen. Es reicht nicht nur zu wähnen, dass vielleicht Steuerbetrug und Steuervermeidung in Rede stehen. Nein, wir müssen dieses Schweigekartell zerschlagen. Es ist ein Schweigekartell der Unternehmen, die begünstigt werden. Es ist ein Schweigekartell der Superreichen, die Steuern hinterziehen. Aber es ist auch ein Schweigekartell der Finanzbürokratien, mit dem wir endgültig Schluss machen müssen.

Herr Moscovici, Sie haben die Unterstützung des ganzen Hauses. Es muss dringend dafür gesorgt werden, dass der Kampf gegen Steuervermeidung ein europaweiter, ein globaler Kampf wird. Nur das schafft Gerechtigkeit.

 
  
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  Zdzisław Krasnodębski (ECR). – System rajów podatkowych nie mógłby osiągnąć takich rozmiarów, gdyby nie było na to przynajmniej cichego przyzwolenia polityków, w tym polityków europejskich. Na rajach nie zarabia się przecież tylko w rajach. Ktoś te wszystkie konstrukcje musi zorganizować, nadzorować przepływ pieniędzy i ktoś musiał dbać, żeby całość była „zgodna” z prawem. Tacy ludzie nie siedzą na bermudzkich plażach, lecz raczej w stolicach europejskich. Także w Brukseli. Przypomnijmy sobie LuxLeaks i przypadek słynnej Steelie Neelie – komisarz Unii Europejskiej.

Problem rajów podatkowych da się rozwiązać tylko na poziomie globalnym, dlatego też jest konieczna umowa w tej sprawie na tym poziomie, a nie tylko w ramach Europy. Albowiem płacenie podatków nie może być obowiązkiem, od którego obowiązuje immunitet dla najbogatszych oraz korporacji globalnych.

Chciałbym przy tym zaznaczyć, że mój kraj, Polska, jest od dwóch lat europejskim liderem w redukowaniu luki w podatku VAT, a także jednym z pierwszych państw, które regularnie podnosi problem rajów podatkowych na spotkaniach unijnych ministrów finansów.

 
  
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  Maite Pagazaurtundúa Ruiz (ALDE). – Señora presidenta, el señor Moscovici lo define bien: prácticas sistemáticas mundiales y organizadas en un circuito organizado. Y dice que los ciudadanos no entenderían nuestra pasividad. Somos demasiado indulgentes; es que ya no lo entienden. Con cada nuevo escándalo conocemos nuevos nombres. Da igual la ideología. Tenemos de izquierdas, de derechas, de un país, de otro... Ahora se nos ha sumado un presidente del Fútbol Club Barcelona; un secesionista catalán, el exalcalde de Barcelona...

Da igual: todas las élites mundiales, las redes criminales están en este negocio. Y solo tenemos una parte pequeña del puzle, y el problema, la incómoda cuestión es que los Estados miembros, obsesionados con sus competencias, no pueden hacer frente a una evasión globalizada en un mundo globalizado desde el punto de vista financiero y económico.

Por tanto, señor Moscovici, estamos echando agua al mar. Si no cambiamos el paradigma, no va a funcionar. Y no podemos ser indulgentes. Y, además, ustedes en la Comisión no tienen recursos para ver si se implementan bien o no las normas. El problema está en que el crimen es globalizado y los Estados no pueden actuar solos. Y esta es la terrible y miserable realidad.

 
  
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  Matt Carthy (GUE/NGL). – Madam President, I fully support this Parliament forming a new committee to examine revelations in the Paradise Papers. Issues of corporate tax avoidance and evasion are now so prevalent that we need a permanent committee for investigations. It is also time for the UN to convene a global summit in response to this latest leak in order to deal decisively and at a global level with financial secrecy.

The Paradise Papers revealed that the world’s richest corporation, Apple, went shopping for a new offshore jurisdiction after the role its Irish subsidiaries were playing in tax avoidance was exposed. The Apple leak shows that Apple settled on Jersey, but it also highlights the role that the Irish Government played in helping Apple set up its new tax avoidance structure. In 2014, the Irish Government claimed it was abolishing the notorious ‘double Irish’ but not only did they provide an absurdly long phase-out period, they also created a grace period that allowed new companies to be established which could then use the double Irish until 2020.

The Paradise Papers show Apple took full advantage of this move to set up the ‘double Irish’ structure in Jersey. How many more billions in profit will this scheme allow Apple to avoid paying in tax over this period? Apple has repeatedly shown its contempt for ordinary taxpayers by using every trick in the book to avoid paying its fair share of tax, and yet this is the company that the Irish Government is desperately trying to avoid collecting unpaid taxes from. If we in Ireland are to garner any credibility on these matters, then our government needs to stop wasting millions of our money on its appeal and act now to collect the taxes that the Irish people are owed.

 
  
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  Sven Giegold (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Während wir hier diskutieren, diskutieren wir an dem Tag, an dem wir eigentlich im abschließenden Trilog die Reform der Geldwäscherichtlinie beschließen wollten. Vor einem Jahr ist das von der Kommission mit den Panama Papers auf den Weg gebracht worden. Das Parlament hat eine starke Position, um Konsequenzen aus den Panama Papers zu ziehen.

Was passiert heute? Der Rat, die Ratspräsidentschaft, hat nicht mal ein Mandat bekommen, um mit dem Parlament heute einen schlechten Kompromiss zu schließen, geschweige denn ernsthafte Konsequenzen zu ziehen. Der heutige Trilog wird scheitern – genau wie viele andere Vorschläge von Herrn Moscovici derzeit auf Eis liegen –, weil der Rat und wichtige Mitgliedstaaten nicht bereit sind, ernsthafte Schritte gegen Steuervermeidung und Geldwäsche auf den Weg zu bringen.

Die Frage ist deshalb: Wann ändern Sie diese Linie im Rat? Wann ändern die Mitgliedstaaten diese Linie? Und für uns hier im Parlament ist die Frage: Wann hören wir auf, uns nur darüber zu beklagen, sondern sind bereit, unsere Machtmittel zu nutzen, um den Rat und die Mitgliedstaaten zu zwingen, damit diese Blockade gegen die Steuergerechtigkeit endlich aufhört? Daran misst sich, ob wir ernsthaft sind hier im Parlament.

Liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir Grünen sind bereit, ernsthaft mit Ihnen zusammen auch Maßnahmen gegen den Rat und die Mitgliedstaaten hier einzuleiten – im Interesse Europas.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  David Coburn (EFDD), blue-card question. – Mr Giegold, in the UK jurisdiction, company directors have a duty to minimise taxation for the benefit of their shareholders. It is their duty. No one in their right mind wants to pay more tax than is correctly demanded, especially since governments, especially the European Union, squander taxpayers’ hard-earned money. The question is: do you agree with me, Mr Giegold, that governments squander money?

(The President cut off the speaker)

 
  
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  Sven Giegold (Verts/ALE), blue-card answer. – The key question here, Mr Coburn, is the following: the UK and its related offshore territories are offering their sovereignty to the dirty money of the world with zero tax rates. Now, in the proceedings of Brexit, we have the chance to tell the UK very clearly: if you want to get good business with us, you must change this stealing of taxpayers’ money, which has been going on so far and which your Government was able to protect inside the EU. In the future this deep dirty business will be over, Mr Coburn.

 
  
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  Marco Valli (EFDD). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, per un'altra volta uno scandalo fiscale incredibile, dove si scopre che, in modo totalmente legale, più di 100 multinazionali, 120 politici, manager e celebrità non hanno pagato le tasse, mentre ci troviamo in delle situazioni, nei nostri paesi dell'Unione europea, dove i cittadini e le imprese ordinarie sono schiacciati continuamente da una pressione fiscale incredibile.

Questo è un senso di ingiustizia che i cittadini sentono e quello che percepiscono è che la politica non riesce a reagire proprio perché è collusa, proprio perché sono coinvolte le persone più influenti al mondo. Mi chiedo, per quanto rispetti il Commissario Moscovici e il lavoro che sta facendo, dove diavolo è il Presidente Juncker, la persona che ha guidato il Granducato del Lussemburgo per vent'anni e che ha fatto dell'elusione fiscale un metodo per arricchire il proprio paese. Dove diavolo è? Perché rappresenta lui, oggi, l'istituzione della Commissione europea e su questi temi dovrebbe metterci la faccia.

Io sono stato in Lussemburgo: hanno un sacco di belle aziende con tantissimi citofoni, tantissime caselle postali e pochissime persone che ci lavorano dentro. Questo cosa significa? Che è un sistema all'interno dell'Unione europea, in un paese fondante, che molto spesso fa la morale a noi paesi del Sud sulle riforme da applicare, che non applica la riforma più importante che dovrebbe fare, ovvero quella di eliminare questo sistema schifoso di elusione fiscale, perché si tratta di interessi di migliaia di miliardi e sono coinvolti tutti, ripeto, politici, grandi aziende, manager e personaggi famosi. Riportiamo giustizia a partire dai paesi fondanti dell'Unione europea.

 
  
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  Bernard Monot (ENF). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, depuis la fin des frontières nationales et en l’absence de régulations sérieuses, l’Union européenne fédéraliste et ultralibérale est le coresponsable direct de l’évasion fiscale des multinationales.

Que ce soit la fraude à la TVA ou l’optimisation fiscale abusive des impôts sur les sociétés, les préjudices budgétaires pour les États sont immenses. Le coût pour la France est de plus de 80 milliards d’euros par an depuis deux décennies.

À cause de la complicité active de certains États membres, les grandes entreprises numériques américaines, comme Apple, parviennent en toute légalité à payer un impôt effectif sur leurs bénéfices européens qui est proche de zéro.

Les profits réalisés dans toute l’Union européenne sont en effet réaffectés à des maisons mères, notamment en Irlande ou au Luxembourg, où ils sont soumis à une imposition insignifiante avant leur départ définitif pour les paradis fiscaux.

Il faut rendre ces pratiques de vagabondage fiscal impossibles et illégales. Malheureusement, les réformes de lutte contre l’évasion fiscale envisagées, sont bloquées par ces mêmes États membres qui vampirisent les finances publiques de leurs partenaires.

La solution politique efficace est donc que la France et les autres États victimes de l’évasion fiscale concluent d’urgence un accord intergouvernemental. Il s’agira de forcer les États membres non coopératifs à accepter que la base fiscale des multinationales soit réaffectée, pays par pays, là où l’activité et les profits sont véritablement créés.

Stoppons d’urgence, Monsieur Moscovici, cette hémorragie fiscale. Nos citoyens l’exigent.

 
  
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  Diane James (NI). – Madam President, can I say that European Union hypocrisy is alive and kicking? Mr Moscovici, you made a comment, which is that you can count on the Parliament. Can I remind you that when this Parliament had before it a vote to effectively sanction Mr Juncker and ask him to stand aside due to his alleged links with LuxLeaks, that was declined and voted against. So this Parliament cannot be counted on and you should not even state that.

A far bigger scandal that nobody has yet addressed is the issue of the big German and French corporates who own, for instance, UK water, energy, waste collection companies, and they make full use all of the so-called tax avoidance and tax evasion mechanisms which this Chamber and this Parliament finds so unacceptable. Can I suggest that your investigation widens and includes the big German and French corporates?

 
  
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  Dariusz Rosati (PPE). –Madam President, we have not yet completely finished our work in the Committee of Inquiry into Money laundering, tax avoidance and tax evasion (PANA) and yet we have another scandal surfacing. This gives an idea of the scope and extent of tax evasion and tax avoidance by big multinational companies and wealthy individuals. One could say

"déjà vu, déjà entendu"

Most of the cases uncovered in the Paradise Papers seem to be legal from a purely legalistic point of view, although they are not in accordance with the spirit of law. But what does ‘legal’ mean? Is it legal for Apple, a company, simply not to pay a single euro of taxes on 120-something billion US dollars when small and medium-sized companies in Europe have to pay 20% or 30% in corporate tax every year? How come it is possible that this is legal? If this is legal then the law is imperfect and the laws have to be changed. Apart from that, we have to remember that these practices are unfair and deeply immoral. They undermine the trust and confidence of our citizens in state institutions. This has to stop.

Commissioner Moscovici, I very much welcome your promises and your proposals that by the end of the year you will come up with a blacklist of countries that are not cooperative jurisdictions. This is very important and this list also has to include the British dependent territories that provide a nice place for money to be hidden from taxation. Moreover, not only is the list necessary, but so are the sanctions on all those territories that do not cooperate with us and will still continue these practices. I thank the journalists for uncovering this scandal, but the main task is for tax authorities, and we have called on the Member States to increase efforts to finish and stop these unlawful practices.

(The speaker agreed to take a blue—card question under Rule 162(8))

 
  
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  Hugues Bayet (S&D), Question "carton bleu". – Madame la Présidente, j’ai écouté avec attention notre collègue Rosati, et je veux dire qu’en termes de légalité, je suis entièrement d’accord avec ce qu’il a dit.

Je me pose juste la question de savoir pourquoi, dans le cadre de la commission «Panama Papers», lui et son groupe n’ont pas soutenu toute une série d’amendements qui auraient permis de rendre toutes ces choses illégales?

Pourquoi, dans le cadre du dossier de notre collègue Rozière, sur la protection des lanceurs d’alerte, lui et son groupe, le PPE, ont-ils déposé toute une série d’amendements qui ne protègent pas les journalistes?

 
  
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  Dariusz Rosati (PPE), blue-card answer. – Mr Bayet, we have supported all the amendments and all the provisions that, in our opinion, will lead to an improvement in the whole situation. We are against tax evasion, we are against money laundering, and we are in favour of solutions that will make the whole system more efficient and more effective. However, not all the amendments submitted by you go in the same direction. That is why we have not agreed on everything but, on balance, we are in favour of a much stronger fight against tax evasion, tax avoidance and money laundering.

 
  
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  Peter Simon (S&D). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Die Diskussion heute Morgen hat – wie die Arbeit in den TAXE-1- und TAXE-2-Sonderermittlungsausschüssen, wie im Panama-Papers-Untersuchungsausschuss – gezeigt: Steueroasen existieren nicht nur außerhalb der Grenzen der Europäischen Union, sondern auch innerhalb. Und einzelne Staaten dieser Union haben es sich zum Geschäftsmodell gemacht, anderen Staaten die Steuern zu klauen. Das führt genau zu dem Problem, das heute Morgen beschrieben wurde, dass nämlich die Mitgliedstaaten selbst nicht richtig voranschreiten, der Wille nicht da ist, um hier entschieden gegen Steuervermeidung und Geldwäsche vorzugehen.

Deswegen ist es unsere Aufgabe als Parlament, hier den Gegenpol zu setzen, gemeinsam mit der Europäischen Kommission den Kampf gegen Steuervermeidung und Geldwäsche aufzugreifen. Wir haben gezeigt, dass unser Druck hier im Haus einiges bewirken kann, Mitgliedstaaten zum Agieren bringen kann. Deswegen muss die Konsequenz aus den Paradise Papers für unsere Arbeit sein: jetzt erst recht! Wenn wir wirklich Steuervermeider aus dem Steuerparadies vertreiben wollen, dann müssen wir jetzt gemeinsam mit der Europäischen Kommission die Mitgliedstaaten vor uns hertreiben – parteiübergreifend – und zeigen, dass es diesem Parlament ernst ist mit dem Kampf gegen Steuervermeidung und Geldwäsche.

 
  
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  Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR). – Arvoisa puhemies, PANA-tutkintavaliokunnan työssä olemme usein muistuttaneet, kuinka Mossack Fonseca on lopulta vain yksi toimija veroparatiisiyhtiöiden markkinoilla eikä edes suurimpia sellaisia. Paratiisin paperit ja sen kautta vuotaneet Appleby-lakitoimiston tiedot ovat erinomainen muistutus tästä asiasta. Samalla tietovuoto alleviivaa sitä, miten tärkeää on nyt jatkaa PANAssa aloitettua työtä porsaanreikien tilkitsemiseksi. PANAn toiminnassa esiin tulleet hankaluudet tietojen saannissa korostavat entisestään sitä, että asiaa ei voi jättää yksin komission, neuvoston ja jäsenmaiden harteille. Nyt on äärimmäisen tärkeää edistää edelleen avoimia omistajarekistereitä, automaattisen verotietojen vaihdon aukkokohtien tilkitsemistä sekä avointa maakohtaista veroraportointia. Lisäksi paratiisin papereita perkaamalla löytyy varmasti myös uusia porsaanreikiä, jotka odottavat tilkitsemistä.

 

 
  
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  Morten Løkkegaard (ALDE). – Fru formand! Ja, det er et forstemmende billede, der tegner sig i disse tider, ikke bare af grådige velhavere med skatteadresse på eksotiske østater, men også af multinationale giganter, der unddrager sig deres ansvar med hensyn til skattebetaling, og tilmed også europæiske lande, der konkurrerer med hinanden i en ødelæggende cirkel. Det er selvfølgelig ikke i orden! Det skal vi ikke acceptere. Jeg vil gerne appellere til, at man tænker over, at der ikke findes nogle nemme løsninger på dette problem, selv om man ud fra debatten godt kunne få det indtryk, fordi den langt hen ad vejen er styret af forargelse og vrede. Løsningen er derfor heller ikke, at vi fastsætter skattesatserne her i EU-systemet. Det er de enkelte medlemsstater, der er og bliver bedst til det: Hvordan man sikrer sine egne borgeres interesser, og hvor meget skatteopkrævning, det kræver. Men noget skal der selvfølgelig gøres, og her er det godt at få sortlistet disse skattely, at få et naming and shaming-princip, som udstiller lande med moralsk fallerede skattevilkår. Denne liste skal selvfølgelig bruges aktivt! Den skal have afgørende betydning for, om et land f.eks. skal have støttekroner fra EU. Det skal have konsekvens at underminere EU’s medlemslande, også for medlemslandene selv. Der skal ryddes op i dette morads, og der for støtter vi de planer, der er.

 
  
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  Miguel Viegas (GUE/NGL). – Muito foi dito sobre mais este escândalo fiscal: muitos dados, muitos lamentos, muitas promessas, num discurso que se repete, escândalo após escândalo. Para nós, este episódio dos “Paradise Papers” confirma o carácter sistémico da evasão fiscal, tal como sempre denunciámos, e confirma também a total inoperância das instituições da União Europeia em lutar contra esta tragédia.

Oiço muitos de vós verberar contra os governos, omitindo que estes governos representam os partidos que estão aqui representados e que, naturalmente, criticam aquilo que é justamente criticável. E eu pergunto, mas afinal quais são os interesses que estão protegidos por estes governos e por estes partidos que representam também aqui a maioria? Como explicar então que os paraísos fiscais, que são anões políticos económicos, possam impor a sua lei aos países mais fortes? Porque esta é a contradição fundamental, uma contradição que decorre da política neoliberal que nos é imposta pela União Europeia e que leva os poderes públicos a serem meros representantes dos interesses financeiros da União Europeia e do Mundo.

 
  
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  Eva Joly (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, «Panama Papers» hier, «Paradise Papers» aujourd’hui. Combien de millions de documents faudra-t-il encore pour que les gouvernements prennent la mesure de l’enjeu? Combien de milliards d’euros laissera-t-on être détournés de nos finances publiques, de nos écoles et de nos hôpitaux?

Les scandales à répétition imposent une réaction politique. La responsabilité des États membres, c’est d’adopter une liste européenne des paradis fiscaux crédible. Il serait insupportable de ne voir que quelques pays y figurer alors que les «Paradise Papers» ont fait la lumière sur un système d’évasion fiscale impliquant un trop grand nombre de pays, y compris au sein de notre Union. Surtout, cette liste doit être accompagnée de sanctions efficaces dénonçant les accords fiscaux conclus avec chaque pays figurant sur cette liste. L’effet serait redoutable. Nous pourrions enfin taxer les profits qui partent en vacances fiscales.

Nous ne sommes pas condamnés à nous faire voler éternellement nos finances publiques. Nous connaissons les solutions pour combattre l’évasion fiscale. Seul le courage fait défaut.

 
  
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  Patrick O'Flynn (EFDD). – Madam President, hard-pressed citizens across Europe are rightly enraged that a wealthy global elite pays so little tax, when they pay so much. Today we are debating the Paradise Papers, three years ago it was the LuxLeaks. I am afraid the EU’s record on this issue is shameful.

Remember, it was an EU directive in the 1980s that let multinational companies pay tax in any European headquarters country rather than where their revenues and profits were really made. Remember, tougher action has been taken against the LuxLeaks whistle-blowers, than against the accountants, corporate executives or politicians involved. Remember that the Commission’s own President, Mr Juncker, was Prime Minister of Luxembourg when his country was conniving with big accountancy firms to erode the tax bases of larger EU economies. In the EU, larger member countries will always be vulnerable to smaller ones acting as tax havens. British voters will surely think, yet again: thank goodness we are leaving.

 
  
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  Mario Borghezio (ENF). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, esplodono a ritmo continuo gli scandali sull'evasione fiscale e sulle attività illecite che, per quanto riguarda l'Italia, è emerso addirittura che coinvolgono anche elementi legati alla mafia. E voi vorreste farci credere che questa Commissione europea, presieduta dal signor Junker, vorrebbe lottare contro i paradisi fiscali di cui, almeno per il Lussemburgo, il signor Juncker è, direi, un acclarato protettore.

Non siete credibili perché le sue proposte, caro signor Moscovici, sono fuffa. Lei non propone niente di incisivo nella lotta ai paradisi fiscali. Per esempio, non propone di vietare, nel territorio dell'Unione europea, l'attività di quelle società che ormai questi scandali hanno reso conosciutissime in tutto il mondo, la cui ragione sociale è esclusivamente di consigliare gli evasori fiscali su dove andare a depositare i loro conti correnti nei paradisi fiscali.

Questo provvedimento è semplice, non ci vuole una scienza a prenderlo. Se non volete proteggere l'evasione fiscale e l'attività dei paradisi fiscali, cominciate con provvedimenti come per esempio quello di imporre degli accordi bilaterali che impongano gli Stati membri di rispondere alle autorità fiscali e giudiziarie che chiedono notizie. Questo in molti paesi dell'Unione europea non avviene, e lei signor Moscovici lo sa molto bene.

 
  
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  Σωτήριος Ζαριανόπουλος (NI). – Κυρία Πρόεδρε, LuxLeaks, Panama Papers, τώρα Paradise Papers, offshore φορολογικοί παράδεισοι, τρανταχτά ονόματα επιχειρήσεων, και πόσες ακόμα αποκαλύψεις στο μέλλον, ανάλογα με τα ανταγωνιστικά συμφέροντα που υπηρετούν και οι αποκαλυπτόμενοι αλλά και οι αποκαλύπτοντες.

Γιατί παριστάνετε ότι ταράζεστε; Υποκρίνεστε. Εσείς εδώ, Ευρωπαϊκή Ένωση και κυβερνήσεις, δεν νομοθετείτε προσφέροντας τα πάντα σε αυτούς για επενδύσεις και κέρδη, συντάξεις και μισθούς πείνας, εργασιακά κάτεργα; Οι παράνομες συναλλαγές είναι ψίχουλα μπροστά στις νόμιμες φοροαπαλλαγές στο κεφάλαιο, που είναι βγαλμένες από την άγρια φορολογία του λαού. Τα funds στα οποία πουλάτε δάνεια δεν φωλιάζουν στους φορολογικούς παραδείσους; Αφού δήθεν τους καταγγείλετε, δεν τους καλείτε μετά να επιστρέψουν σαν επενδυτές με νέες φοροαπαλλαγές;

Ο ψευτοκαβγάς των κομμάτων για το ποιος εμπλέκεται και ποιος αποκαλύπτει δεν κρύβει ότι τα δισεκατομμύρια γεννήθηκαν από την κοινωνική εκμετάλλευση που όλοι εξυπηρετούν. Τα δάκρυα ακροδεξιών, συντηρητικών, σοσιαλδημοκρατών και δήθεν νεοαριστερών, στυλ ΣΥΡΙΖΑ, είναι υποκρισία. Δίκαιη ανάπτυξη σε ένα άδικο σύστημα και ηθικός καπιταλισμός δεν υπάρχει. Είναι και θα είναι παράδεισος για τους λίγους και κάτεργο για τους πολλούς.

 
  
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  Markus Ferber (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und liebe Kollegen! Eigentlich kommt einem ja alles das, was wir jetzt in den Paradise Papers lesen können, wie ein Déjà-vu vor: trickreiche Steuersparmodelle, Briefkastenfirmen, zwielichtige Anwaltskanzleien, die sich auf legale, semilegale und auch illegale Praktiken im Steuerbereich spezialisiert haben.

Das kennen wir alles längst. Wir hatten zwei Sonderausschüsse, einen Untersuchungsausschuss und die Praktiken sind bekannt. Wir werden weitere Leaks haben, weil auch andere Anwaltskanzleien irgendwann mal gehackt werden. Natürlich ist es nicht besonders überraschend, dass es bei Appleby besonders die britischen Überseegebiete betrifft. Das ergibt sich aus dem Klientel, das von dieser Anwaltskanzlei auch vertreten wird.

Es geht jetzt nicht darum, auf das nächste Datenleak zu warten, sondern es geht darum, endlich zu handeln. Wir kennen die Mechanismen, und deswegen, Herr Kommissar, hoffe ich schon, dass wir die schwarze Liste für Steueroasen und Geldwäschehochburgen bekommen, damit wir an der Stelle endlich arbeiten können.

Ich möchte aber auch dafür werben, dass wir uns innerhalb der Europäischen Union mit den Fragen der Steuerschlupflöcher beschäftigen. Es kann nicht sein, dass auch innerhalb der Europäischen Union ein unfairer Steuerwettbewerb zwischen Mitgliedstaaten stattfindet. Ich kann die Mitgliedstaaten nur ermuntern, eine Vielzahl von Vorschlägen, die wir jetzt auch im Panama-Untersuchungsausschuss erarbeitet haben, aufzugreifen und umzusetzen.

Es kann ja nicht sein, dass hier Steuervergünstigungen gewährt werden, die zulasten anderer Mitgliedstaaten gehen. Ich sage schon ganz deutlich: Wer mit dem Finger auf andere Länder zeigen will, der muss sein eigenes Haus sauber aufgeräumt haben. Ansonsten ist er unglaubwürdig. Deswegen, Herr Kommissar, erwarte ich auch, dass hier entsprechende Vorschläge gemacht werden, damit wir unsere internen Probleme in der Europäischen Union endlich auch mal gelöst bekommen und nicht immer nur mit dem Finger auf andere Jurisdiktionen außerhalb der Europäischen Union zeigen.

 
  
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  Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, vous nous avez dit que c’est un nouveau scandale mais, effectivement, est-ce vraiment une surprise? Ici, nous sommes un certain nombre à penser qu’il ne sert à rien de pousser des cris d’orfraie. Il y a une complicité des États membres et, Monsieur le Président du Conseil, la responsabilité sur vos épaules est immense. Les citoyens en ont assez de découvrir jour après jour de nouvelles listes, de nouveaux papiers. Le papier qu’ils veulent voir, c’est celui que vous devrez adopter le 5 décembre, à savoir la liste des paradis fiscaux, tels que l’Union européenne doit les considérer.

Regardons les choses en face: chacun, ici, a-t-il conscience que la liste qui est actuellement en vigueur est celle de l’OCDE ? Sur cette liste , parmi les 19 pays et territoires visés par les «Paradise Papers», un seul est considéré comme un paradis fiscal, cinq sont «largement conformes» et un «partiellement conforme»? Il y a visiblement des trous…

Lorsque j’observe que 22 pays ont déjà été considérés «sans doute sans risque» et que parmi ces pays figurent les États-Unis, alors que l’État de Delaware est manifestement un paradis fiscal, je pense que nous devons être courageux. C’est ce que les citoyens attendent de notre part.

Monsieur le Président du Conseil, la responsabilité des États membres pour cesser de se tirer une balle dans le pied est immense.

 
  
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  Arne Gericke (ECR). – Frau Präsidentin! Wenn ich mir überlege, dass ich auf diese Tasse Tee schon mehr Steuern bezahlt habe als ein internationaler Sportkonzern auf seinen gesamten Umsatz, dann koche ich. Und das ist kein Einzelfall: Von der Queen bis Facebook, von George Soros bis Uber, von Shakira bis eBay – sie alle werden in den Paradise Papers genannt. Über 60 Mrd. EUR jährlich entgehen der EU, etwa ein Fünftel aller Unternehmenssteuern. Das kann doch nicht wahr sein!

Anders als bei den Panama Papers ist bei den Paradise Papers nahezu alles ganz legal. Legale Steuertricks? Jetzt reicht’s! Wie lange wollen Regierungen noch warten und solch fiese grenzübergreifende Tricks der Konzerne und Superreichen zu Lasten von Mittelstand und bravem Steuerzahler dulden? Mein Appell: Palavern wir nicht übers paradise, der Tunnel der Steuerflucht beginnt bereits auf Malta, in Holland, Irland und auf der kleinen Isle of Man. Es liegt an der Politik, Steuersümpfe trockenzulegen und echte Steuergerechtigkeit zu schaffen. Jetzt, nicht erst zur nächsten teatime.

 
  
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  António Marinho e Pinto (ALDE). – Senhor Ministro, Senhor Comissário, a fuga aos impostos é crime, seja qual for o meio usado para atingir esse resultado. Tão criminosas são as condutas daqueles que, para conseguirem vantagens ilegais, usam as vias que a lei proibiu, como as daqueles outros que, para atingir o mesmo resultado, utilizam caminhos diferentes dos que a lei previra e proibira.

A fuga aos impostos é também moralmente repugnante, não só porque se privam os Estados de meios relevantes para a realização das suas funções sociais, mas sobretudo porque tal prática é levada a cabo por empresas muito lucrativas e por pessoas muito ricas, algumas das quais são apresentadas mesmo como modelos de virtudes públicas, como agora revelam os “Paradise Papers”.

Sejamos claros, Senhor Ministro, Senhor Comissário: para que estes debates não se transformem em meras teatralizações rotineiras e sem sentido, a UE deve estabelecer rapidamente um sistema de sanções a aplicar aos países cujos sistemas financeiros são cúmplices na fuga aos impostos. Quem ajuda alguém a comer um crime não deve ficar impune.

 
  
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  Δημήτριος Παπαδημούλης (GUE/NGL). – Κυρία Πρόεδρε, έχουμε μια προκλητική φοροδιαφυγή της παγκόσμιας ελίτ σε βάρος του 99,99% της κοινωνίας των συνεπών φορολογουμένων, των εσόδων των κρατών μελών και του κοινωνικού κράτους. Και θέτω το ερώτημα: γιατί μερικοί δημοσιογράφοι, τους οποίους πρέπει να προστατεύσουμε ενισχύοντας την προστασία των καταγγελτών, βρίσκουν περισσότερα στοιχεία από το Συμβούλιο, κύριε Maasikas, από την Κομισιόν, κύριε Moscovici, από τα κράτη μέλη; Ως πότε θα μένουμε στα λόγια και τα ευχολόγια;

Κύριε Moscovici, μετά τα Panama Papers καταθέσατε κάποιες -ανεπαρκείς κατά τη γνώμη μου- προτάσεις, οι οποίες μπλοκαρίστηκαν στο Συμβούλιο και δεν έγινε τίποτα, γιατί οι κυβερνήσεις της Γερμανίας και της Ολλανδίας, μαζί με άλλες, τις μπλοκάρανε και αυτές.

Άρα πρέπει να πάμε σε πράξεις. Δίκαιο σύστημα φορολογίας, κύριε Moscovici, σημαίνει τα κέρδη να φορολογούνται εκεί που παράγονται, και όχι με μηδενικούς συντελεστές σε φορολογικούς παραδείσους. Μαύρη λίστα για τους φορολογικούς παραδείσους· αύριο, στις αρχές Δεκεμβρίου, φορολογική εναρμόνιση και διεθνής συνεργασία και αυστηρές κυρώσεις.

Επιτέλους, βαρεθήκαμε τα λόγια, θέλουμε αποτέλεσμα.

 
  
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  Molly Scott Cato (Verts/ALE). – Madam President, another day, another leak of embarrassing documents about the role of the City of London as the global centre for tax avoidance. Successive British Governments have postured about leading on transparency but it is easy to play the good guy when you have so many post-colonial territories to do the dirty work at your bidding. The Paradise Papers also reveal the link between leading Brexiteers, including Tory donor Lord Ashcroft and Jacob Rees-Mogg, and these palm-fringed islands with their thousands of secret trusts and letterbox companies.

Avoiding civilized rules on tax was always part of the Brexit agenda but any attempt to turn Britain into the Bermuda of the North is likely to flounder since the EU will surely make cleaning up the overseas territories a condition for any future trade deal. So, I am hopeful that UK citizens may continue to benefit from green changes to EU laws on tax, including the abolition of the sort of blind trust that was Appleby’s speciality, as well as country-by-country reporting by corporations.

 
  
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  Marco Zanni (ENF). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, i Paradise Papers dimostrano ancora una volta quale sia la vera essenza dell'Unione europea. Questa è la patria del dumping, del dumping salariale fatto attraverso la moneta unica, del dumping fiscale fatto attraverso queste politiche di alcuni Stati membri che esprimono anche rappresentanti ad alto livello all'interno dell'Unione europea. È la patria del tutti contro tutti, del mors tua vita mea e delle politiche "beggar-thy-neighbor".

La soluzione non può essere l'Unione europea, perché l'Unione europea è il problema. Non c'è coraggio nell'affrontare queste tematiche, gli Stati membri continuano a vivere e a ingrassarsi facendo danno ad altri e non esiste alcuna solidarietà. Io vorrei vedere se l'Unione europea sarà in grado di inserire in una lista di paesi non collaborativi paesi come il Lussemburgo di Juncker, come l'Olanda di Dijsselbloem, come l'Irlanda e come altri paesi, come gli Stati Uniti, che sono di fatto dei paradisi fiscali. Ci vuole più coraggio. La soluzione non può essere l'UE.

 
  
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  Alain Lamassoure (PPE). – Madame le Président, des «LuxLeaks» aux «Paradise Papers», les scandales qui ont ému l’opinion ont montré que nous avions désormais deux devoirs au sein de la famille européenne.

D’abord un devoir moral: mettre fin une fois pour toutes aux pratiques par lesquelles certains membres de la famille ont volé le potentiel fiscal de leurs voisins.

Attirer les talents ou les investisseurs par des taux bas, publiquement affichés et pratiqués, cela relève d’une concurrence fiscale normale.

En revanche, autoriser, encourager, faciliter et finalement organiser des montages qui suppriment de fait tout impôt, c’est un outrage, un outrage contre l’égalité entre les contribuables au sein d’un même pays et un outrage contre la solidarité européenne. Ce sont nos valeurs fondatrices communes qui sont bafouées.

Ensuite, nous avons un devoir économique, nous offrons à nos entreprises, un espace unique commercial, réglementaire, monétaire. Nous achevons de construire, Monsieur le Commissaire, l’espace unique bancaire et financier, nous leur devons aussi un espace fiscal européen. Il est temps d’abolir les cloisons qui fragmentent le grand marché en 28 espaces fiscaux différents. Les PME en sont les premières victimes.

Le projet AXIS, présenté par la Commission, est la réponse commune à ces deux devoirs. Le Parlement propose de l’enrichir, en posant les bases d’une imposition des plateformes numériques.

Pour une fois, l’Union a un temps d’avance sur l’OCDE et sur le Congrès des États-Unis. Nous avons l’opportunité rare d’être les pionniers et donc la première référence mondiale pour la mise en œuvre d’une politique majeure adaptée aux besoins du 21e siècle.

 
  
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  Jeppe Kofod (S&D). – Madam President, the Paradise Papers, the Panama Papers, LuxLeaks and so on are not just scandals: they are the melting ice cap of our economic system. They are the financial climate change that threatens to drown Europe’s welfare states and fundamental fairness in our societies, and we must not and cannot allow this to go on in secret. The Paradise Papers have exposed a corrupt global elite of companies and individuals who, through tax havens, write their own tax laws, their own tax rates, as a result of a sick and greedy form of capitalism that has been allowed to run amok. It forces countries into a never-ending race to the bottom on tax rates and, sadly, we know that some Member State governments contribute to this by stalling and diluting new anti—tax evasion initiatives. They do so because the Council and the Code of Conduct Group operates on the principle of unanimity and also confidentiality. This secrecy allows the global elite to deposit their fortunes in tax havens and leaves ordinary citizens to pay the bill.

This must change. We urgently need reform of the Council and its secretive way of working on this issue. The people of Europe need to see transparency, and we in the S&D Group also call for a full public investigation into this new scandal. We urge all other groups to join us in a special committee to look into the Paradise Papers and put the spotlight on what is going on.

 
  
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  Marisa Matias (GUE/NGL). – Senhora Presidente, Offshore Leaks, Lux Leaks, Swiss Leaks, Panama Papers e agora Paradise Papers: esta é apenas uma ponta do iceberg.

De escândalo em escândalo, chega agora a vez de cerca de 120 políticos e líderes mundiais. Os que reclamam mais austeridade e mais sacrifícios para os pobres são os mesmos que vão drenando os cofres do Estado com as suas fugas fiscais.

Até quando é que vamos continuar a defender que estes acordos, que beneficiam 0,1 % dos mais ricos, são legais quando põem em causa uma das estruturas mais basilares da democracia que é a justiça fiscal? Está tudo documentado. A União Europeia tem os dados e as conclusões sobre a evasão fiscal, mas continuamos de comissão especial em comissão especial e até hoje os únicos condenados foram os que prestaram um serviço público e denunciaram as situações escandalosas.

Na verdade, o que nos falta mesmo é uma comissão especial sobre os “falta de vergonha papers”.

 
  
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  Judith Sargentini (Verts/ALE). – Als rapporteur voor de wet tegen het witwassen heb ik slecht nieuws. Vanmiddag vindt de achtste onderhandelingsronde plaats met de lidstaten en het had de laatste ronde moeten zijn, maar dat is het niet. De Paradise Papers tonen opnieuw aan dat bedrijven, criminelen en puissant rijke mensen allerlei constructies gebruiken om maar ongezien te blijven voor onze belastingdiensten.

Daar kunnen wij wat aan doen door zonlicht te laten schijnen in alle donkere hoekjes. Wij willen dat eigenaars van bedrijven en trusts vindbaar zijn in openbare registers, maar de lidstaten willen niet met ons onderhandelen. Zij hebben geen mandaat voor vanmiddag.

Ik kan eigenlijk alleen maar concluderen dat er verschillende hoofdsteden zijn die blij zijn met die donkere hoekjes en die graag de boel houden zoals het is, en dat is een schande. Voor LuxLeaks, PanamaLeaks, Paradise Papers en we doen niets.

 
  
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  Nuno Melo (PPE). – Senhora Presidente, a União Europeia tem de repudiar todos os paraísos fiscais que existam para lavar dinheiro, ocultar lucros ilícitos, auxiliar no produto de crimes. Deve repudiá-los dentro e fora, sem dúvidas nem estados de alma.

Uma lista negra, uma verdadeira lista negra, é fundamental. Significa uma lista negra que seja exaustiva e não uma lista negra que seja minimalista. Condenar em discursos o que se permite na prática é simplesmente uma hipocrisia. Ainda assim, sublinhe-se que paraísos fiscais são uma coisa diferente de regimes fiscais mais favoráveis, que existem, e bem, para ajudar as regiões mais desfavorecidas, desde logo as regiões ultraperiféricas, que não dispõem dos mesmos instrumentos capazes de gerar receita, riqueza e emprego que muitos países, felizmente para esses países, possuem.

Na União Europeia não são permitidos, não são aceitáveis paraísos fiscais. O problema não está na União Europeia, certamente, na lei. Estará eventualmente e casuisticamente na fiscalização. Se na União Europeia a lei for, em algum caso ou em algum momento, incumprida, então fiscalize-se e atue-se, não se transforme, é o que em muitos casos acontece na União Europeia, na pouca-vergonha que existe em muitos outros lados do mundo.

Finalmente, uma palavra sobre esta comissão de inquérito que foi útil, mas foi insuficiente. Demonstrou que está aquém, que tem muito menos instrumentos do que muitas das comissões de inquérito nacionais. Houve muitas pessoas, muitas entidades que recusaram entregar documentos, que negaram depoimentos, quando podiam ajudar à descoberta da verdade, muitos que foram governantes, sublinhe-se e assinale-se.

(O orador aceita responder a uma pergunta formulada ao abrigo do procedimento "cartão azul" (artigo 162.º, n.º 8, do Regimento))

 
  
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  Ana Gomes (S&D), Pergunta segundo o procedimento "cartão azul". – O Sr. Deputado Nuno Melo está a referir-se, quando fala das regiões ultraperiféricas com regimes especiais, à Madeira? Quer aceitar que esse tipo de raciocínio que nos invoca é o que justifica que países como, por exemplo, Malta, Luxemburgo e outros, na própria União Europeia, continuem efetivamente a ser verdadeiros paraísos fiscais?

 
  
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  Nuno Melo (PPE), Resposta segundo o procedimento "cartão azul". – Dra. Ana Gomes, eu não falei na Madeira. A Sra. Dra. vive obcecada com a Madeira. E o que lhe quero dizer é o seguinte: comparar a Madeira ao Panamá é uma obscenidade, é uma vergonha, e não é por razão de patriotismo. A Sra. Dra. fá-lo e faz muito mal. Como sabe, inclusivamente no seu próprio partido, não a acompanham. Por alguma razão será. A Madeira não é o Panamá, felizmente. A Madeira é uma região ultraperiférica e possa a Madeira continuar a beneficiar da solidariedade da União Europeia que é assim que é suposto.

 
  
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  Ana Gomes (S&D). – Direitos humanos, justiça social, contrato democrático espezinhados por governos, políticos e profissionais capturados pela indústria da evasão, fraude, dita de planeamento fiscal. É o que os “Paradise Papers” vêm mais uma vez expor.

O trabalho legislativo neste Parlamento para tornar ilegais práticas ditas legais é bloqueado pelos Estados-Membros como aqueles que eu referi há pouco, no Conselho, que servem os interesses dos invasores fiscais e dos branqueadores de capitais.

Precisamos de harmonização e transparência fiscal na União Europeia, da lista de países não cooperantes com sanções dissuasoras, precisamos de sancionar os infratores que recusam revelar os esquemas às autoridades tributárias. Por exemplo, no meu país, Portugal, advogados estão neste momento a mobilizar-se desavergonhadamente, recusando cumprir esta obrigação no quadro da quarta diretiva antibranqueamento de capitais. Precisamos fundamentalmente de acesso público aos registos de beneficiários efetivos de empresas e de trusts estabelecidos na União Europeia ou que operam economicamente na União Europeia! Mas uma proposta neste sentido, aprovada por este Parlamento, após sete meses de negociações sobre a quinta diretiva antibranqueamento de capitais, continua vergonhosamente bloqueada no Conselho.

 
  
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  Jordi Solé (Verts/ALE). – Madam President, another major leak, another impressive work of journalistic research, more light on the turbulent world of tax evasion and avoidance and more outrage among ordinary people, who see how the richest move their money wherever it best suits their greed. Everything that big fortunes and large multinationals save in taxes must be offset by higher fiscal pressure on lower-income households. If the choice is for less taxes, then public spending has to fall, so that a privileged minority wins and an immense minority loses.

According to recent studies, the income EU countries lose to tax havens amounts to the equivalent of about half of public spending on higher education. How many more papers and leaks: Panama, Paradise, Lux, football – you name it – do we need in order to take action? I call on the Members of this Parliament to vote for the Committee of Inquiry into Money Laundering, Tax Avoidance and Tax Evasion (PANA) report and its recommendations during the final vote in December and to set up an inquiry committee in this House.

 
  
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  Tom Vandenkendelaere (PPE). – Belastingontduiking is strafbaar, belastingontwijking is dat niet. In principe heeft iedereen het recht om zo weinig mogelijk belastingen te betalen, zolang men binnen de krijtlijnen van de wetgeving blijft. En misschien moeten we inderdaad daarom de wetgeving aanpassen zoals u voorstelt, mijnheer de commissaris. Maar de kern van het probleem is dat, hoewel elk individu en elk bedrijf dezelfde rechten heeft, ze niet beschikken over dezelfde mogelijkheden. Een kmo bij mij in West-Vlaanderen kan de diensten van Appleby niet betalen. Dat is wat ik noem klassenfiscaliteit.

Sommigen vinden dat de superrijken en de multinationals het recht moeten behouden om door de mazen van het net te blijven glippen omdat die winst toch "doordruppelt" naar de gewone man, omdat dat geld toch terecht komt. Maar dat is achterhaald, de feiten bewijzen dat.

We moeten de politieke keuze maken voor een fiscale rechtvaardigheid en als we zo'n keuze maken, dan moeten we dat allemaal samen doen. Maar daarvoor moet iedereen ook mee het bad in, alle Europese lidstaten. Ik was echt verbijsterd toen ik dit weekend de Nederlandse premier Rutte hoorde aankondigen dat de dividendbelasting afgeschaft zou worden. In één adem voegde hij eraan toe dat Nederland niet wilde eindigen zoals België, ik citeer: "een economische woestijn die slechts één multinational over heeft."

De denkfout daarin is dat dit een soevereine beslissing is van één lidstaat. Dat is natuurlijk niet het geval. Het is kortetermijndenken. Het is blind meestappen in de logica van multinationals en die laatste zijn de enige echte winnaars. Hoe groot moet de verontwaardiging nog zijn voordat iedereen inziet dat deze klassenfiscaliteit vreet aan de fundamenten van onze samenleving?

 
  
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  Paul Tang (S&D). – Zelfs Bono, de held van mijn jeugd, komt in Paradise Papers voor. Zelfs Bono. We hoeven dus niet te rekenen op een morele inkeer van de rijken en de grote bedrijven op deze aarde. We zullen het zelf moeten doen, de aanpak van belastingontwijking. Dat begint ermee te erkennen dat er moderne piraten zijn die landen enteren, schatkisten plunderen buiten Europa, maar ook binnen Europa. Nederland, Malta, Luxemburg, Ierland, we weten het, maar wat doen we eraan? Het is toch onbestaanbaar dat we in Europa samenwerken en elkaar toch proberen te benaderen.

Daarom is een Europese aanpak heel hard nodig, zoals één Europese geconsolideerde winstbelasting. Daarover moet in 2018 een akkoord komen, ik onderschrijf de woorden van Pierre Moscovici volledig. "Sometimes you can't make it on your own," zingt Bono. Belastingpiraterij tegengaan kan alleen maar samen. Europa en Nederland moeten zich dat ter harte nemen.

 
  
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  Frank Engel (PPE). – Monsieur le Président, j’ai l’impression que tout le problème prend racine dans le fait que chacun de nos États membres participe à une course vaine, mais d’autant plus effrénée, pour attirer les quartiers généraux des grandes entreprises multinationales. Chaque État membre leur fait des faveurs – chaque État membre.

Ce n’est pas comme si le nombre de filiales de McDonald’s au Luxembourg engendrait des bénéfices tels que cette entreprise aurait besoin ensuite de recourir à des paradis fiscaux pour blanchir de l’argent.

Le nombre de ses filiales en Allemagne ou en France ou dans d’autres grands pays est bien plus important et étrangement, comme le disait un collègue précédemment, les autorités fiscales des États concernés ne semblent pas avoir pris ces entreprises en défaut par le passé, avant qu’elles ne transportent leurs fonds vers d’autres pays ou territoires.

Bien évidemment, ce nivellement par le bas auquel nous participons tous, pratiquement sans exception, à l’heure actuelle, est à la base du problème auquel nous sommes confrontés, à côté de l’avidité et de la cupidité de certains grands, qui n’ont rien à voir avec la réalité de vie, même pas dans les petits pays européens qui sont régulièrement épinglés comme étant des prétendus paradis fiscaux alors qu’il n’en est rien.

Les véritables paradis, comme cela a été dit par Mme Scott Cato, sont souvent vraiment des paradis. Ils dépendent de grands États, qui ont la puissance et le pouvoir de s’en servir à volonté.

Trois quarts des fonds qui transitent par la Cité de Londres chaque jour sont générés dans les dépendances de la Couronne britannique, soit dans les Caraïbes, soit dans la Manche.

Tout cela fait partie de ce débat que nous ne faisons qu’effleurer, alors qu’il s’agit d’aller au fond des choses.

 
  
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  Hugues Bayet (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, il est clair que les pratiques fiscales des plus riches et des multinationales inspirent un véritable dégoût. En défiant toute justice fiscale et sociale, ils ne font que nourrir tous les populismes. En effet, ces ultraprivilégiés privent l’immense majorité de nos concitoyens qui, eux, paient des impôts, de meilleures écoles, de meilleurs soins de santé ou encore de la création de centaines de milliers d’emplois. C’est parfaitement insupportable et il faut le marteler sans cesse.

Je pense que l’austérité, tout comme l’évasion fiscale, n’est pas une fatalité. C’est uniquement une question de volonté politique. Vous l’avez dit, la nécessité absolue d’un rapport public pays par pays pour les entreprises en est un exemple majeur. Il permettra d’apporter la transparence impérative sur leurs profits et d’imposer les bénéfices là où ils sont réalisés. L’ACCIS en est évidemment son corollaire direct et nécessaire.

La responsabilité du Conseil dans l’aboutissement rapide de cette avancée est donc aujourd’hui immense. Mais je me pose une question: combien de temps les gouvernements des États membres, et à commencer par mon gouvernement belge, vont-ils encore nager en pleine hypocrisie vis-à-vis de ces comportement honteux, qu’ils soient illégaux ou immoraux?

Monsieur le Commissaire, nous avons besoin de vous pour que les choses changent.

 
  
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  José Manuel Fernandes (PPE). – Senhora Presidente, depois dos “Panama Papers”, temos os “Paradise Papers”. Mais uma vez, estes dados de milhares de empresas e indivíduos mostram-nos a urgência de uma ação concertada e coordenada a nível global.

A União Europeia deve ser pioneira e, por isso, os Estados-Membros, sobre os quais recai, sobretudo, esta competência, têm o dever de agir com urgência, e também eles de forma coordenada e concertada. Nesta matéria, a partilha de soberania acaba por reforçar a justiça fiscal, a equidade e a transparência. Um passo importante é a publicação a nível europeu de uma lista negra de offshores, que está, aliás, prevista para antes do final do ano. Sem esta lista comum teremos sempre triangulações. A harmonização fiscal é também fundamental, assim como o aumento da cooperação entre as autoridades tributárias, a troca automática de informação, por exemplo. Mas harmonização fiscal não significa a harmonização de taxas.

É essencial que não se confunda também regimes fiscais mais favoráveis com offshores. O artigo 349.º do Tratado de Lisboa permite que as regiões ultraperiféricas possam ter um regime fiscal beneficiário para atrair o investimento, criar emprego, promover o desenvolvimento, uma vez que estas regiões são prejudicadas pelo afastamento e a insularidade. Este regime, ainda que tenha de ser melhorado, já provou que tem efeitos positivos no desenvolvimento das regiões.

 
  
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  Evelyn Regner (S&D). – Frau Präsidentin! Sehr geehrter Herr Kommissar Moscovici, ich teile Ihre Sicht. Steueroptimierer sind wie Vampire, sie scheuen das Tageslicht, sie scheuen Transparenz. Also bringen wir Licht ins Dunkel und setzen uns für mehr Transparenz ein. Deshalb fordere ich hier die Finanzminister auf, endlich die Blockade bei der öffentlichen länderweisen Berichterstattung zu beenden. Land für Land müssen Unternehmen Steuern eben dort zahlen, wo sie die Gewinne haben. Dieser Aufruf gilt vor allem für die Finanzminister des Vereinigten Königreichs, von Malta, von Luxemburg und auch von Österreich. Stellen wir uns auf die Seite der Steuerzahlerinnen und der Steuerzahler!

Wichtig auch noch: Die Kommission ist dabei, Ende November ein Paket zum Unternehmensrecht vorzulegen. Klare Regeln, klare Regeln brauchen wir, um gerade Briefkastenfirmen, dieses Unsystem von Briefkastenfirmen zu stoppen. Daher meine Aufforderung, es in diesem Zusammenhang, bei Paradise Papers, auch nicht zu ermöglichen, dass über grenzüberschreitende Spaltungen und anschließende Verschmelzungen das System von Briefkastenfirmen weiter ermöglicht wird.

 
  
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  Cătălin Sorin Ivan (S&D). – Doamna președintă, problema este că, dacă până acum câțiva ani nu aveam legi cu care să putem lupta împotriva marilor companii care își ascund profiturile sau împotriva celor bogați care nu vor să plătească taxe și impozite și folosesc tot felul de scheme financiare, acum avem aceste legi. Sigur că pot fi îmbunătățite, sigur că se poate mai mult, dar Directiva din 2015 trebuia să fie implementată în toate statele membre până în 2017, în iunie. Sunt încă state membre ale Uniunii Europene unde avem, de exemplu, firme cu acțiuni la purtător, cu acționariat ascuns, care în zece ani de zile au luat cinci sute de milioane de euro contracte din bani publici, care au luat peste o sută patruzeci de milioane de euro contracte fără licitație și sunt în Uniunea Europeană, ba mai mult accesează și fonduri europene, iar Directiva din 2015 împotriva spălării banilor nici în acest moment nu este pusă în aplicare și suntem în Uniunea Europeană și spunem că ne luptăm cu paradisurile fiscale. Nu ne luptăm, doamnă președintă.

 
  
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  Elly Schlein (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, si stimano 21 000 miliardi di dollari nei paradisi fiscali, di cui l'80 % nelle mani dello 0,1 % dei più ricchi al mondo. Ma sta cadendo il muro di omertà attorno all'offshore, i Paradise Papers confermano ciò che diciamo da tempo: evasione ed elusione fiscale hanno portata devastante e vanno combattuti a livello globale. Non basta ottenere trasparenza a livello europeo. Serve, come il Parlamento già chiedeva nel 2015, un vero organismo intergovernativo all'ONU che riscriva le regole fiscali globali, coinvolgendo i paesi in via di sviluppo che pagano il prezzo più alto. Servono registri pubblici trasparenti sui beneficiari finali di aziende e trust, scambio automatico di informazioni, una lista nera con dure sanzioni per chi opera coi paradisi, ma basata su criteri obiettivi e non politica.

Bisogna regolamentare il ruolo degli intermediari e inserire la trasparenza fiscale nei trattati commerciali, a partire poi dei negoziati per la Brexit. Ed è essenziale approvare al più presto l'obbligo di rendicontazione pubblica Stato per Stato per le multinazionali, affinché ci dicano quanti profitti fanno e quante tasse pagano in tutti gli Stati dentro e fuori dall'UE, come ha già chiesto e votato quest'Aula.

 
  
 

Catch-the-eye procedure

 
  
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  Csaba Sógor (PPE). – Elnök Asszony! Meggyőződésem, hogy az off-shore paradicsomok működése nem az államok költségvetése, vagy a politikai vezetők és híres emberek karrierje és hitelessége szempontjából okozza a legnagyobb károkat. A jelenség – amely a mai korban nem maradhat rejtve a nyilvánosság elől – a demokráciára és a szabadpiacon alapuló gazdaságra jelenti a legnagyobb veszélyt. Ha tömegek számára válik nyilvánvalóvá, hogy éppen a társadalmakat vezető elitek nem tartják be a játékszabályokat – még akkor is, ha törvényeket állítólag nem sértenek vele – az végzetes bizalomvesztéshez vezet.

Ha világossá válik, hogy a közteherviselés elve csupán jól hangzó frázis, de a vagyonos emberek és vállalatok megtalálják a kiskapukat az adófizetés elkerülésére, miközben további áldozatokat kérnek az emberektől, akkor nem kell csodálkozni a reakciókon. A politika a képviseleti demokráciákban az emberek érdekeit kell szem előtt tartsa, így nem elég a törvényekre hivatkozni, hanem fel kell számolni ezt a gyakorlatot, és el kell felejteni a képmutatást.

 
  
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  Juan Fernando López Aguilar (S&D). – Señora presidenta. Comisario Moscovici, muchos apreciamos en este Parlamento Europeo su posición contra la evasión, el fraude y el blanqueo, pero pedimos mucho más. Pedimos que la Comisión se emplee a fondo después de LuxLeaks, Panamá y los papeles del paraíso, que son un infierno para los contribuyentes que pagan sus impuestos y quieren tener confianza en sus instituciones, y un gran sacrificio para los whistleblowers a los que puede costar la vida, como ha sucedido en Malta. Que se emplee a fondo con los Estados miembros para obtener una prohibición de la apertura de cuentas y la apertura de sociedades en paraísos fiscales, que retire la licencia a los bancos que facilitan ese tipo de operaciones manifiestamente ilegales, que prohíba que pueda producirse en la Unión Europea que las empresas que realizan operaciones en paraísos fiscales puedan licitar en concursos públicos y que se produzca una armonización de los programas fiscales que luchan contra la evasión y contra el fraude con evaluación objetiva.

Porque, de otro modo, no conseguiremos ganar esta batalla contra lo intolerable y lo inmoral de la elusión fiscal y del fraude.

 
  
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  Νότης Μαριάς (ECR). – Κυρία Πρόεδρε, η φοροδιαφυγή και η φοροαποφυγή είναι στην ημερήσια διάταξη, τόσο στην Ευρωπαϊκή Ένωση όσο και παγκοσμίως. Οι πολυεθνικές, οι ολιγάρχες και οι διάφοροι μεγαλοσχήμονες, αξιοποιώντας την ισχύουσα νομοθεσία και τα νομοθετικά κενά, μεταφέρουν κάθε χρόνο τα κέρδη τους σε φορολογικούς παραδείσους και γλιτώνουν δισεκατομμύρια φόρων. Το φορολογικό ντάμπινγκ και ο επιθετικός φορολογικός σχεδιασμός είναι καθημερινό φαινόμενο στην Ευρωπαϊκή Ένωση. Η Ολλανδία του Dijsselbloem, το Λουξεμβούργο του Juncker και η Μάλτα είναι χώρες που παρέχουν κίνητρα φοροαποφυγής στις διάφορες πολυεθνικές.

Οι αποκαλύψεις των LuxLeaks, των Panama Papers και των Paradise Papers απλά αποδεικνύουν δημόσια αυτό που είναι ευρέως γνωστό: ότι οι πλούσιοι φοροδιαφεύγουν και τα γνωστά υποζύγια, δηλαδή μισθωτοί και συνταξιούχοι, πληρώνουν φόρους.

Κύριε Moscovici, προκαλούν αγανάκτηση στον ελληνικό λαό οι αποκαλύψεις ότι τουλάχιστον 130 Έλληνες μεγαλοσχήμονες βρίσκονται στα Paradise Papers, ενώ η τρόικα και οι δανειστές καταληστεύουν τον ελληνικό λαό. Πρέπει επιτέλους οι πολυεθνικές να φορολογούνται εκεί που βγάζουν τα κέρδη τους.

 
  
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  Paloma López Bermejo (GUE/NGL). – Señora presidenta, LuxLeaks, papeles de Panamá, papeles del paraíso, y tantos otros que no cito. ¿Cuántos escándalos fiscales más necesitamos para que la Unión Europea actúe? ¿Cuántos más para que dimitan el señor Juncker y los otros implicados en estas turbias tramas tributarias? Debemos sancionar y prohibir los movimientos de capitales hacia aquellos países y territorios donde no se pagan impuestos, donde los registros de propiedad no son públicos y los activos financieros son opacos.

Por ello, la Unión Europea debe implicarse en los foros multilaterales y en la aplicación de la legislación europea, incluida la cuarta Directiva contra el blanqueo de dinero o la propuesta de una nueva base para el impuesto de sociedades. Pero también debemos poner fin a la competencia fiscal dentro de la propia Unión Europea, con una armonización tributaria exigente y la restricción de los movimientos de dinero y activos que no responden a los flujos reales. De lo contrario, la corrupción y la desigualdad seguirán destruyendo la más que frágil democracia europea.

 
  
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  Ελευθέριος Συναδινός (NI). – Κυρία Πρόεδρε, τα Paradise Papers είναι ένα σκάνδαλο φοροδιαφυγής το οποίο προστίθεται στον μακρύ κατάλογο σκανδάλων με οικονομική, αλλά πρωτίστως ηθική, διάσταση και στο οποίο εμπλέκονται πολιτικοί από πλείστες χώρες.

Δυστυχώς, είναι πλέον κανόνας ότι τα υπεράκτια κέντρα φορολογικών παραδείσων ξεπλένουν βρώμικο χρήμα, προσελκύουν εμπόρους ναρκωτικών, εγκληματίες, μεγιστάνες και πολιτικούς. Παρ’ όλες τις εξαγγελίες και τις δεσμεύσεις κυβερνήσεων, κοινοβουλίων και πολιτικών γενικότερα, τα σκάνδαλα αποτυπώνουν μία κοινωνικοπολιτική παθογένεια, χαρακτηρίζουν την πολιτική ζωή και τροφοδοτούν την κρίση μεταξύ της κοινωνίας και των πολιτικών.

Η λύση δεν βρίσκεται στην επικοινωνιακή διαχείριση των σκανδάλων ώστε να μην πληγεί η δημόσια εικόνα των ιθυνόντων. Ο μόνος τρόπος καταπολέμησης του φαινομένου είναι η νομική θεσμοθέτηση, η αυστηρότητα των ποινών και των κυρώσεων. Ας εξετάσουμε κατά περίπτωση την επιβολή αυστηρών ποινών φυλάκισης, την κατάργηση της βουλευτικής ασυλίας, τη δήμευση περιουσιών και τη στέρηση πολιτικών δικαιωμάτων. Μια τέτοια νομοθετική πρωτοβουλία θα φέρει όλους εμάς αντιμέτωπους με τις ευθύνες των πράξεών μας και θα στερήσει από τους επαγγελματίες πολιτικούς της διαπλοκής την ελευθερία της ασυδοσίας τους.

 
  
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  Romana Tomc (PPE). – Vsi smo ogorčeni, ko izvemo za kakšno novo afero, ampak te se nikakor ne končajo. In ne moremo reči, da na evropski ravni nismo naredili nič, da bi preprečili davčno utajevanje, vendar imamo očitno še zelo veliko manevrskega prostora.

Čeprav z zakonodajo lahko naredimo veliko, pa je ravno tako pomemben nadzor in sankcije in tukaj se pokaže delovanje pravne države. Če tega ni, je vse zaman. Podpiram večjo preglednost, omejitev brezpogojne davčne tajnosti in črne sezname, ampak ti seznami ne smejo biti sami sebi namen. Po mojem mnenju pa bi morali pri tej problematiki se malo več ukvarjati tudi z vzroki za davčno izogibanje.

Seveda je jasno, da kriminala ne podpiramo niti neplačevanja davkov. Če zakon omogoča, da neko podjetje sploh ne plača davka, potem to ni fer. Vendar pa bi morale biti države previdne pri oblikovanju svojih davčnih sistemov in s svojimi sistemi ne odganjati podjetja drugam.

 
  
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  Maria Grapini (S&D). – Doamna președintă, domnule comisar, iată dezbatem de două ore un subiect extrem de important, l-am mai dezbătut. Dacă ar fi să analizez poziția Comisiei și poziția Consiliului, evident, sunt de acord cu toate propunerile domnului comisar. Aveți dreptate: trebuie să umblăm la buzunarul celor care fură bani până la urmă de la cetățeni pentru că sărăcesc bugetele naționale și oamenii suferă, dar, domnule ministru, nu am înțeles poziția Consiliului: ne-ați informat că avem un grup de conduită. Nu ajută. Trebuie să fiți fermi în Consiliu și să determinați miniștrii de finanțe și să determinați guvernele să ia măsuri, să fie pe de o parte transparent, pe de altă parte, trebuie să cooperăm cu organismele internaționale pentru că da, banii se transferă înaintea Uniunii Europene și nu putem să vorbim aici de combaterea evaziunii fiscale dacă nu vom avea acea listă neagră despre care vorbea domnul comisar, dacă nu vom avea o legislație armonizată și dacă nu vom lupta împreună, nu fiecare țară singură, ci împreună.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). – Gospođo predsjednice, izbjegavanje plaćanja poreza preko offshore računa nije ništa novo, tako da su Rajski dokumenti samo potvrdili da oni najbogatiji i najmoćniji uvijek nađu način da zaštitite svoje bogatstvo.

Nacionalni proračuni zbog ove prakse trpe ogromnu štetu i ostaju bez novca koji bi mogao biti upotrijebljen za dizanje kvalitete života svih stanovnika.

Koliko su krivi oni koji izbjegavaju plaćati poreze, toliko su krivi i oni koji im to dopuštaju, a to su politika i porezne ustanove.

Danas je dosta teško sakriti trag novca i stoga još više budi sumnju da je to sprega politike i utajivača poreza. Ako doista želimo pokazati da nije tako, pokrenimo se konačno i zaustavimo izvlačenje i sakrivanje novca u porezne oaze, a ako nismo spremni onda čekajmo drugi financijski leak pa ćemo opet samo pričati o tome.

 
  
  

Preşedinte: IOAN MIRCEA PAŞCU
Vicepreşedinte

 
  
  

(Încheierea procedurii „catch the eye”)

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. – Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, merci de ce débat politique qui a été, je crois, de grande qualité.

Ce que je constate, je n’en suis pas surpris non plus, c’est une très grande convergence de vue entre nous sur la volonté politique, mais aussi sur les mesures à adopter.

Cette alliance entre la Commission et le Parlement européen, elle est fondamentale si nous voulons poursuivre notre combat contre l’évasion fiscale, la fraude et l’optimisation fiscale agressive.

Au fond, maintenant, l’enjeu est sur la table, c’est de gagner la bataille contre l’évasion fiscale.

À ceux qui disent le contraire, je réponds tout de même que nous avons fait, oui, beaucoup de progrès ces trois dernières années et je suis impressionné par cette vraie révolution de la transparence, qui est en cours, avec tout de même une avancée historique que nous devons valoriser qu’est la fin du secret bancaire en Europe.

Mais, vous avez tous raison, ce n’est pas assez, face à un phénomène qui est systémique et planétaire.

Il nous faut donc continuer à agir avec détermination et rapidement, avec encore plus de détermination, encore plus de rapidité.

Dans 18 mois, nos concitoyens vont voter pour élire un nouveau Parlement européen et si nous ne faisons pas la preuve de changement sur ce sujet fondamental, nous perdrons tous ces élections au profit des populistes, des cyniques qui, en vérité, sont les alliés des fraudeurs.

Nous devons donc tous prendre nos responsabilités.

Tous? C’est qui? Ce sont d’abord les États membres, qui ont déjà entamé leur évolution, mais qui parfois ont encore des timidités, qui doivent aller plus loin, qui doivent accélérer leurs travaux, qui doivent conclure rapidement sur les propositions qui sont sur la table.

Je pense à l’annonce, le 5 décembre, de la liste européenne des paradis fiscaux et des sanctions dissuasives. Je pense à des règles comme la lutte contre les intermédiaires fiscaux dans les six mois. Je pense à une assiette fiscale européenne pour les sociétés d’ici un an et je pense aussi, bien sûr, au trilogue en cours sur le blanchiment d’argent.

C’est ensuite la Commission européenne qui doit prendre ses responsabilités. Croyez-le bien, cette Commission, et moi-même en tant que commissaire chargé de la fiscalité, allons poursuivre sans relâche, jusqu’au dernier jour de notre mandat, cette bataille. Il n’y aura pas d’année finale, timide sur ce terrain.

D’autres propositions viendront qui pousseront toutes à plus de transparence, plus de coopération entre administrations fiscales et, d’ici là, je continuerai à aiguillonner les États membres pour qu’ils adoptent cette liste de paradis fiscaux.

Pour qu’elle soit crédible et ambitieuse, nous coopérons bien avec l’OCDE, je veux le dire, mais nous avons une ambition supérieure, tout simplement parce que nous avons un degré d’intégration supérieur et des critères qui sont plus puissants.

La Commission sera la gardienne de cette liste, mais attention, ne négligez pas que cette liste, ce n’est pas nous qui la proposons, ce n’est pas nous qui l’élaborons, ce sont les États membres.

J’ajoute, enfin, qu’il faudra ensuite poursuivre les infractions contre les États qui ne respectent pas les règles, mais je prends ici un engagement: si la liste noire n’est pas à la hauteur, si elle n’est pas assez crédible, si elle n’est pas assez substantielle, si les sanctions ne sont pas assez dissuasives, alors, je le dirai, parce que je crois qu’il ne faut pas avoir d’hypocrisie, il faut que les choses soient extrêmement claires.

Le Parlement européen doit aussi prendre ses responsabilités, c’est-à-dire maintenir la pression, continuer à exercer son influence à travers les propositions législatives qui sont sur la table.

Je viendrai en décembre discuter, ici, le rapport PANA, je félicite ses membres, c’est un excellent rapport, je dois le dire. J’invite votre assemblée à poursuivre ce travail, quelle que soit la forme institutionnelle que vous choisirez.

Enfin, collectivement, nous devons, je crois, ouvrir deux pistes pour l’avenir.

La première ne nous rassemblera peut-être pas tous, mais je la formule tout de même, avec mes convictions personnelles. Nous devons aider les États européens et les autres, ceux qui ont fait un peu de l’évasion fiscale un business d’État, à développer un autre modèle économique et social, et je le dis pour ceux pour qui c’est un business, mais aussi pour ceux pour qui c’est encore des pratiques tolérées.

Cette révolution-là, elle ne se fera pas seule, c’est le sens même de l’action politique.

Finalement, nous devons, je le crois, décider le passage des questions fiscales à la majorité qualifiée avant les prochaines élections européennes.

Nos concitoyens – vous les rencontrez, je les rencontre – ne cessent de nous demander plus d’Europe sociale ou une véritable harmonisation fiscale, mais ne leur racontons pas d’histoires, il y aura des progrès dans l’Europe sociale, il y aura des progrès dans la transparence et la convergence fiscales, mais il n’y aura pas d’avancées décisives pour l’Europe sociale et pour l’harmonisation fiscale tant que nous resterons dans un système où la volonté d’un seul peut paralyser, bloquer, ce que tous souhaitent.

La Commission, vous le savez, son président l’a dit, ici devant vous, Mesdames et Messieurs les parlementaires européens, fera des propositions en 2018 en ce sens.

Je sais à quel point ce combat sera difficile, je sais qu’il demande du courage politique et je sais que pour cela il faudra que votre assemblée, à nos côtés, mette toute l’énergie nécessaire, mais je sais, je crois pouvoir compter presque par définition sur votre soutien majoritaire et je veux vous dire que sur tous ces sujets, eh bien, j’en aurai bien besoin.

 
  
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  Matti Maasikas, President-in-Office of the Council. – Mr President, thank you to the Commissioner and all the Members who have spoken in this in—depth and highly thorough discussion, which I have listened to with great attention.

First, there was this concrete question from Mr Giegold, who seems no longer to be in the room. I do not want to prejudge today the result of the trilogue on the Anti-Money Laundering Directive but I can reconfirm the rock-solid commitment of the Estonian Presidency to have an agreement by the end of this year on this piece of legislation.

All things need to be seen in perspective and in context. I know people do not want to hear how hard other people’s work is. Therefore I will not list again all the constraints that we have to face in the Council while working on tax matters; which include unanimity, and this, Mr Bullmann, explains my diplomatic language. You only achieve results in the EU with diplomacy. I listed the initiatives and the new regimes that have been agreed on and that have been implemented during the last couple of years and it beats all the records if you compare it in the perspective of the last couple of decades. And this work is ongoing.

At the Ecofin Ministers meeting in December, the Estonian Presidency will strive for the endorsement of a blacklist of non-cooperative third countries, as proposed by the Conduct Group. We strive for the adoption of a VAT e—commerce package and we strive for the adoption of Council conclusions on the taxation of the digital economy.

I will conclude, perhaps, with one observation of a more general kind. Some speakers here may have the impression that it is only the European Parliament that takes the moral high ground here, that it is only the European Parliament that stands for fair taxation, that stands for our citizens, and that governments indulge in hypocrisy, as if the Member States and their governments were not interested in having fair tax systems, and as if the Member States and their governments were not interested in tax revenues for their state coffers. All of us here are in the same boat and we are working towards reaching the same goals.

 
  
 

Președintele – Dezbaterea a fost închisă.

Declaraţii scrise (articolul 162)

 
  
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  Francisco Assis (S&D), por escrito. – Como ficou demonstrado mais uma vez com esta questão dos “Paradise Papers”, a evasão fiscal é um dos principais entraves ao bom e regular funcionamento das nossas economias. Urge tomar uma posição decisiva contra este problema na Europa.

É vergonhoso que muitos dos nossos concidadãos passem dificuldades económicas e enfrentem os rigores de uma economia em crise quando, ao mesmo tempo, muitas corporações e cidadãos privados escondem seu dinheiro em paraísos fiscais para evitar o pagamento de impostos que serviriam para equilibrar as contas de diversos Estados—Membros.

Os socialistas sempre estiveram na linha da frente do combate a este e outros tipos de evasão fiscal. O Parlamento e a Comissão já tomaram posições que ajudam a combater este flagelo. Do que está à espera o Conselho?

 
  
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  José Blanco López (S&D), por escrito. – Las filtraciones conocidas como «Papeles del Paraíso» han vuelto a poner de relieve el escandaloso fenómeno de la evasión y la elusión fiscal, mediante la ocultación del patrimonio de los más ricos en sociedades pantalla sin actividad económica real, ubicados en jurisdicciones donde no cumplen en la práctica con los estándares de intercambio automático de información entre administraciones tributarias o en los que los no residentes están exentos de tributación. Estas revelaciones, que se suman a las de los «Papeles de Panamá», obligan a que la Comisión publique cuanto antes la lista europea de paraísos fiscales, habida cuenta de que la lista de la OCDE no se ajusta a las prácticas reales de muchos Estados, los cuales logran no ser clasificados nominalmente como tales. Asimismo, reclamamos a los Estados miembros que prohíban la apertura de cuentas bancarias por no residentes que no realizan actividades comerciales en los Estados incluidos en la futura lista de la Unión Europea, ya que la finalidad de la misma no puede ser otra que la elusión fiscal. Los socialistas españoles reiteramos que la lucha sin cuartel contra la gran injusticia social que supone el fraude fiscal es una prioridad absoluta de nuestra acción política.

 
  
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  Laura Ferrara (EFDD), per iscritto. – Non è più una novità la divulgazione di nuovi documenti che provano, per l'ennesima volta, come sia facile per una facoltosa élite mondiale nascondere le proprie immense fortune al fisco. I comuni cittadini, stretti sempre più dalla morsa della pressione fiscale, percepiscono che chi li governa non ha la volontà politica di contrastare adeguatamente sistemi e luoghi che consentono la fuga di ricchezze, l'assenza di controlli e l'evasione di tasse. Come potrebbe essere altrimenti se anche potenti uomini di Stato, premier e ministri fanno uso o si avvantaggiano di paradisi fiscali? È evidente la corresponsabilità di una certa politica e dei governi nel consentire a società multinazionali e ad una cerchia di super-ricchi di sottrarre risorse alle casse pubbliche costringendo i cittadini comuni, le piccolo aziende e i meno abbienti a subire, oltre alle politiche di austerità, anche le conseguenze negative di una ridotta possibilità da parte dello Stato di finanziare servizi pubblici e di intervenire con politiche sociali o di investimento.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. – Mais um escândalo envolvendo paraísos fiscais. A sucessão de escândalos corre o risco de os banalizar, antes mesmo de qualquer medida de fundo ser tomada para resolver o problema. Este novo escândalo vem confirmar o carácter sistémico da evasão fiscal. Vem, além disso, expor a inoperância e cumplicidade da UE perante a situação.

Os mesmos que impõem aos trabalhadores e aos povos o empobrecimento estendem ao grande capital o tapete vermelho que lhe permite pôr a salvo da justa tributação os rendimentos acumulados à custa da exploração do trabalho e da especulação (um seu prolongamento). Aqui está a demonstração do falso dilema: ou se sufocam os trabalhadores com impostos ou se desmantelam as funções sociais dos Estados.

Não. O que é preciso é acabar com estes centros de crime económico que são os paraísos fiscais e aumentar as receitas dos Estados através de uma justa tributação do capital. Uma maior justiça fiscal e um combate eficaz à fraude e evasão fiscal não são compatíveis com o neoliberalismo reinante, imposto pela União Europeia e por governos que demonstram não ser mais do que representantes dos interesses das grandes empresas multinacionais e das grandes instituições financeiras.

 
  
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  Eider Gardiazabal Rubial (S&D), por escrito. – Las filtraciones conocidas como «Papeles del Paraíso» han vuelto a poner de relieve el escandaloso fenómeno de la evasión y la elusión fiscal, mediante la ocultación del patrimonio de los más ricos en sociedades pantalla sin actividad económica real, ubicados en jurisdicciones donde no cumplen en la práctica con los estándares de intercambio automático de información entre administraciones tributarias o en los que los no residentes están exentos de tributación. Estas revelaciones, que se suman a las de los «Papeles de Panamá», obligan a que la Comisión publique cuanto antes la lista europea de paraísos fiscales, habida cuenta de que la lista de la OCDE no se ajusta a las prácticas reales de muchos Estados, los cuales logran no ser clasificados nominalmente como tales. Asimismo, reclamamos a los Estados miembros que prohíban la apertura de cuentas bancarias por no residentes que no realizan actividades comerciales en los Estados incluidos en la futura lista de la Unión Europea, ya que la finalidad de la misma no puede ser otra que la elusión fiscal. Los socialistas españoles reiteramos que la lucha sin cuartel contra la gran injusticia social que supone el fraude fiscal es una prioridad absoluta de nuestra acción política.

 
  
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  Sergio Gutiérrez Prieto (S&D), por escrito. – Las filtraciones conocidas como «Papeles del Paraíso» han vuelto a poner de relieve el escandaloso fenómeno de la evasión y la elusión fiscal, mediante la ocultación del patrimonio de los más ricos en sociedades pantalla sin actividad económica real, ubicados en jurisdicciones donde no cumplen en la práctica con los estándares de intercambio automático de información entre administraciones tributarias o en los que los no residentes están exentos de tributación. Estas revelaciones, que se suman a las de los «Papeles de Panamá», obligan a que la Comisión publique cuanto antes la lista europea de paraísos fiscales, habida cuenta de que la lista de la OCDE no se ajusta a las prácticas reales de muchos Estados, los cuales logran no ser clasificados nominalmente como tales. Asimismo, reclamamos a los Estados miembros que prohíban la apertura de cuentas bancarias por no residentes que no realizan actividades comerciales en los Estados incluidos en la futura lista de la Unión Europea, ya que la finalidad de la misma no puede ser otra que la elusión fiscal. Los socialistas españoles reiteramos que la lucha sin cuartel contra la gran injusticia social que supone el fraude fiscal es una prioridad absoluta de nuestra acción política.

 
  
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  Ramón Jáuregui Atondo (S&D), por escrito. – Estamos ante una muestra más, y ya van demasiadas, de que la elusión y la evasión fiscal en todo el mundo es una práctica generalizada de ricos y empresas para ocultar patrimonios, beneficios y riqueza en general. Hay una maquinaria gigantesca realizando este trabajo y la base operativa de estas prácticas es la opacidad de los paraísos fiscales. Por tanto, la transparencia en las actividades económicas, en los patrimonios, el combate a los paraísos fiscales y a las administraciones fiscales no cooperativas es urgente. La evasión fiscal es un torpedo en la línea de flotación de la credibilidad de nuestras instituciones democráticas y junto a la desigualdad y la devaluación del mundo socio-laboral está poniendo en riesgo el Estado social y de derecho europeo. Es urgente: - Que antes de fin de año la UE apruebe la lista de paraísos fiscales de fuera y de dentro de la UE. - Que establezca un marco de sanciones a los países de esa lista y a los intermediarios que operen en ellos. - Que se convoque una cumbre en las Naciones Unidas para coordinar los esfuerzos internacionales para poner fin a estas prácticas.

 
  
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  Javi López (S&D), por escrito. – Las filtraciones conocidas como «Papeles del Paraíso» han vuelto a poner de relieve el escandaloso fenómeno de la evasión y la elusión fiscal, mediante la ocultación del patrimonio de los más ricos en sociedades pantalla sin actividad económica real, ubicados en jurisdicciones donde no cumplen en la práctica con los estándares de intercambio automático de información entre administraciones tributarias o en los que los no residentes están exentos de tributación. Estas revelaciones, que se suman a las de los «Papeles de Panamá», obligan a que la Comisión publique cuanto antes la lista europea de paraísos fiscales, habida cuenta de que la lista de la OCDE no se ajusta a las prácticas reales de muchos Estados, los cuales logran no ser clasificados nominalmente como tales. Asimismo, reclamamos a los Estados miembros que prohíban la apertura de cuentas bancarias por no residentes que no realizan actividades comerciales en los Estados incluidos en la futura lista de la Unión Europea, ya que la finalidad de la misma no puede ser otra que la elusión fiscal. Los socialistas españoles reiteramos que la lucha sin cuartel contra la gran injusticia social que supone el fraude fiscal es una prioridad absoluta de nuestra acción política.

 
  
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  Sergei Stanishev (S&D), in writing. – The Paradise Papers have shed light yet again on the magnitude of offshore empires. We must applaud those who uncovered these schemes, but also understand that the ball is in our court, and that the EU and its Member States must take action. Contrary to what many believe, tax havens are not a question of legality, but fairness. Tax avoidance contributes to existing divisions in our societies, making the rich richer, whilst depriving those in need from the social safety net they deserve. It is unfair that while many economies in Europe are still dominated by budget cuts, we are witnessing even more creative schemes for avoiding financial responsibility. There shouldn’t be one rule for the super—rich and another for loyal taxpayers. Commissioner Moscovici played a key role in stepping up the fight against corporate tax avoidance and progress has been made. Parliament should now take the initiative by setting up a committee to address these new leaks. Fair taxation is one of the fundamentals for the progressive functioning of our societies and if we are to have the ability to take on major challenges – unemployment, inequality and lack of cohesion – everyone should be paying their fair share.

 
  
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  Theodor Dumitru Stolojan (PPE), în scris. – Noile dovezi cu privire la amploarea evitării plății impozitelor, relevate de către Paradise Papers, confirmă, încă o dată, cârdășia existentă între bănci, firme de consultanță, firme de avocatură și paradisuri fiscale cu un singur scop: cei bogați să nu plătească impozite acolo unde locuiesc și sunt rezidenți fiscali. De ce nu se poate stăvili acest fenomen dăunător pentru orice țară? Răspunsul este simplu: beneficiarii fac parte din guverne, din mari concerne industriale, financiare și au puterea de a bloca orice demers serios care să pună capăt transferuruilor și tranzacțiilor financiare prin firme „cutii poștale” înregistrate în paradisurile fiscale. Este o sfidare la adresa tuturor cetățenilor care plătesc corect impozitele în țările lor și care trebuie oprită.

 
  
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  Elena Valenciano (S&D), por escrito. – Las filtraciones conocidas como «Papeles del Paraíso» han vuelto a poner de relieve el escandaloso fenómeno de la evasión y la elusión fiscal, mediante la ocultación del patrimonio de los más ricos en sociedades pantalla sin actividad económica real, ubicados en jurisdicciones donde no cumplen en la práctica con los estándares de intercambio automático de información entre administraciones tributarias o en los que los no residentes están exentos de tributación. Estas revelaciones, que se suman a las de los «Papeles de Panamá», obligan a que la Comisión publique cuanto antes la lista europea de paraísos fiscales, habida cuenta de que la lista de la OCDE no se ajusta a las prácticas reales de muchos Estados, los cuales logran no ser clasificados nominalmente como tales. Asimismo, reclamamos a los Estados miembros que prohíban la apertura de cuentas bancarias por no residentes que no realizan actividades comerciales en los Estados incluidos en la futura lista de la Unión Europea, ya que la finalidad de la misma no puede ser otra que la elusión fiscal. Los socialistas españoles reiteramos que la lucha sin cuartel contra la gran injusticia social que supone el fraude fiscal es una prioridad absoluta de nuestra acción política.

 
  
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  Carlos Zorrinho (S&D), por escrito. – Ciclicamente a União Europeia tem sido envolvida em escândalos associados a procedimentos de fuga fiscal, com contornos mais ou menos legais, mas fortemente lesivos da justiça fiscal e da tributação adequada da riqueza gerada no seu território. Estas práticas têm um forte impacto na credibilidade das instituições e na capacidade dos Estados-Membros para desenvolverem as suas políticas de soberania e concretizarem as opções de política social e dinamização económica democraticamente legitimadas.

O Parlamento Europeu através da criação de Comissões de Inquérito que têm vindo a mapear os contornos dos comportamentos lesivos, tem dado um contributo válido para que a Comissão Europeia e os Estados-Membros sejam mais eficazes no combate às fugas e às entorses fiscais, que penalizam os contribuintes e enfraquecem a União enquanto potência económica global.

Em consequência, a Comissão Europeia tem tomado medidas no sentido positivo, mas é necessário ir mais longe no combate à corrupção e na cooperação ativa entre administrações para evitar a elisão fiscal e promover a harmonização fiscal no seio da União. Estas práticas de cooperação fiscal devem ser alargadas aos países que constituem o perímetro das interações económicas que podem propiciar práticas fraudulentas ou eticamente condenáveis.

 
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