Iratxe García Pérez, Ponente. – Señor presidente, Europa envejece. El 80 % de la población está en el 20 % del territorio. Nuestro medio rural agoniza y son urgentes medidas desde la Unión Europea para luchar contra la despoblación.
Pero quiero hoy poner en esta Cámara una especial atención a las declaraciones de ayer del señor diputado Korwin-Mikke respecto a este debate, en las que decía que las responsables de la despoblación somos las mujeres. Que nos ha dado por salir a trabajar y no por quedarnos en nuestras casas teniendo hijos. Esto es un insulto a las mujeres.
(Fuertes aplausos)
Un insulto a las mujeres que hemos decidido ser libres para trabajar dentro o fuera de nuestras casas. Hemos decidido ser libres para decidir si queremos ser madres o no queremos serlo. Por eso, pido a la Mesa del Parlamento que estudie estas declaraciones para ver si es posible alguna sanción al respecto, porque es totalmente inaceptable.
(Aplausos y abucheos)
Y quiero decir a sus señorías que quienes realmente deberían quedarse en su casa son los misóginos que no respetan a las mujeres que hemos decidido ser libres.
(Aplausos)
Bruno Gollnisch (NI). – Monsieur le Président, mon rappel au règlement se fonde sur l’article qui prévoit des sanctions pour les députés.
Je souhaite dire que je ne partage pas toujours, tant s’en faut, les opinions ou les propos de M. Korwin-Mikke mais, étant un ancien député dans ce Parlement, je ne vous cache pas, mes chers collègues, que je suis assez inquiet de la dérive répressive qui se manifeste de plus en plus.
Autrefois, le Président et le Bureau du Parlement ne pouvaient sanctionner que pour des députés perturbant gravement les travaux de l’assemblée. Or, de plus en plus, il semble que ceux qui tiennent des propos incorrects – mais qui va décider de la correction ou de l’incorrection d’un propos? – peuvent être sanctionnés, peuvent se voir ponctionner leurs indemnités, stigmatisés par le Bureau du Parlement.
Je crois qu’il s’agit là d’une dérive aussi dangereuse que celle à laquelle nous avons assisté, relativement au mandat d’arrêt européen utilisé aujourd’hui à l’encontre d’une personne, M. Puigdemont, dont je ne partage pas du tout les convictions, je ne suis pas favorable à l’indépendance de la Catalogne, mais j’estime anormal que ce mandat d’arrêt européen soit utilisé contre un réfugié indiscutablement politique.
Πρόεδρος. Κυρία García Pérez ως Προεδρεύων δεσμεύομαι να μεταφέρω και στον Πρόεδρο του Κοινοβουλίου και στο Προεδρείο του Ευρωκοινοβουλίου την πρότασή σας να μελετήσουμε τις δηλώσεις του συναδέλφου Κorwin Μikke και δεσμεύομαι να το κάνω και για έναν πρόσθετο λόγο ότι ανάμεσα στις αρμοδιότητες που έχω ως αντιπρόεδρος είναι η προάσπιση της ισότητας των φύλων και νιώθω διπλή υποχρέωση να κάνω αυτό που προτείνατε.
Janusz Korwin-Mikke (NI). – Panie Przewodniczący! Tutaj pani García Pérez dokonała rzeczy oburzającej, mianowicie wypowiedziała się przeciwko wolności słowa, która jest fundamentem Unii Europejskiej. Ja się domagam od Prezydium, żeby zajęło stanowisko w stosunku takich skandalicznych wypowiedzi.