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Procedura : 2017/2053(INI)
Ciclo di vita in Aula
Ciclo dei documenti :

Testi presentati :

A8-0041/2018

Discussioni :

PV 13/03/2018 - 13
CRE 13/03/2018 - 13

Votazioni :

PV 14/03/2018 - 8.10
Dichiarazioni di voto

Testi approvati :

P8_TA(2018)0076

Resoconto integrale delle discussioni
Martedì 13 marzo 2018 - Strasburgo

13. Il prossimo QFP: preparazione della posizione del Parlamento in merito al QFP per il periodo successivo al 2020 - Riforma del sistema di risorse proprie dell'Unione europea (discussione)
Video degli interventi
Processo verbale
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  President. – The next item is the joint debate on

– the report by Jan Olbrycht, Isabelle Thomas, on behalf of the Committee on Budgets, on the next MFF: Preparing the Parliament’s position on the MFF post-2020 (2017/2052(INI)) (A8—0048/2018), and

– the report by Gérard Deprez, Janusz Lewandowski, on behalf of the Committee on Budgets, on reform of the European Union’s system of own resources (2017/2053(INI)) (A8—0041/2018).

 
  
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  Jan Olbrycht, sprawozdawca. – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Parlament Europejski podejmuje się zajęcia stanowiska w sprawie przyszłych ram finansowych poprzez sprawozdanie z własnej inicjatywy, które przedstawia pewne stanowisko polityczne w sprawie przyszłego wieloletniego budżetu Unii Europejskiej czy wieloletniej perspektywy finansowej. Zdajemy sobie sprawę, że Komisja Europejska przygotowuje się do przedstawienia projektu swoich przyszłych ram finansowych w dniu 2 maja, dlatego też Parlament Europejski podejmuje wysiłek zaproponowania Komisji Europejskiej, ale również Radzie Europejskiej swojego stanowiska w kwestii tychże ram. W związku z tym pracujemy zarówno nad stroną dochodową, o czym będzie mówił sprawozdawca, jak również nad stroną wydatkową.

Parlament Europejski uważa, że Unia Europejska po roku 2020 powinna utrzymać poziom swoich ambicji i prowadzić działania na poziomie przyjętym wcześniej. To ma znaczenie o tyle, że wyjście Wielkiej Brytanii z Unii Europejskiej – brexit – wpłynie oczywiście na funkcjonowanie Unii Europejskiej, ale uważamy, że Unia powinna mimo to pozostać na określonym poziomie, jeśli chodzi o budżet. Równocześnie pamiętamy, że ważne jest nie tylko to około 1 %, lecz także to, co państwa członkowskie uzgodnią między sobą na najbliższe siedem lat we wszystkich obszarach polityki.

Parlament Europejski w związku z tym zaproponował określoną wielkość budżetu, zdając sobie sprawę, że propozycja może być kontrowersyjna. Wynika ona jednak z określonych wyliczeń dotyczących nominalnego poziomu rolnictwa i polityki spójności, jak również wzmocnienia tych polityk, które uznajemy za bardzo skuteczne, czyli programów takich jak Erasmus, COSME czy program dla bezrobotnej młodzieży. Ale dla nas ważne jest ważne też wyszukanie środków na nowe wyzwania dotyczące obronności oraz bezpieczeństwa.

Parlament Europejski odnosi się do samego sposobu budowania perspektywy finansowej. Dlatego z ogromnym naciskiem mówimy o wzmocnieniu mechanizmów elastyczności. Uważamy, że funkcjonujące dziś mechanizmy elastyczności sprawdzają się i że powinny być poszerzone, tak aby Unia Europejska mogła sprawnie reagować na nowe wyzwania.

Ponadto Parlament Europejski zdecydowanie opowiada się za wyraźnym zakończeniem całej procedury do wyborów w roku 2019. Chodzi nam przede wszystkim o to, żeby nowe działania rozpoczynane w dniu 1 stycznia 2021 r. były dobrze przygotowane, opracowane pod względem legislacyjnym i miały zabezpieczone środki finansowe. Dlatego też jesteśmy gotowi podjąć wszelkie możliwe wysiłki, aby tę procedurę przyspieszyć. I jesteśmy gotowi do bliskiej współpracy z Komisją Europejską w tej sprawie.

Panie Komisarzu! Liczymy na to, że nasza propozycja, nad którą będziemy jutro głosować, zostanie dokładnie przeczytana i poważnie rozważona przez Komisję i Radę, i że stanie się podstawą naszej dalszej współpracy.

 
  
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  Isabelle Thomas, rapporteure. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs les représentants du Conseil – qui ne sont pas là –, mes chers collègues, je voudrais sincèrement vous remercier.

D’abord, mon corapporteur Jan Olbrycht, avec qui nous avons su travailler en bonne intelligence, dans le respect de nos convictions et dans l’intérêt du Parlement et des citoyens européens et qui, surtout, a réussi à me supporter, et ce n’est pas fini. Merci aussi aux rapporteurs fictifs et au secrétariat de la commission des budgets, ainsi qu’aux rapporteurs des commissions spécialisées.

Demain le Parlement européen aura son mandat de négociation sur l’avenir financier de l’Union européenne. Partant de l’analyse du cadre financier actuel sous-dimensionné, chahuté par des coupes ou des redéploiements incessants, nous refusons de reconduire le manque d’ambition et le manque de sérieux qui ont caractérisé l’exercice de ce CFP.

Notre message est un triptyque qui se veut à la hauteur de la situation.

Premièrement, maintenir les piliers politiques de l’Union que sont la cohésion et la politique agricole sans lesquels nous perdrions le lien qui nous unit.

Deuxièmement, renforcer les politiques phares de l’Union européenne: Erasmus +, le soutien à la jeunesse contre le chômage, la recherche et COSME.

Enfin, troisièmement, ouvrir le chantier des nouveaux défis de la transition écologique de la sécurité et de la défense.

Ce triptyque repose sur un principe que nous voulons inscrit dans le marbre: pas de nouvelle politique sans moyens additionnels.

Ensemble, nous prenons de nouveaux engagements: l’accord de Paris sur le climat qui devra se traduire par un objectif de 30 % des dépenses, le pilier européen des droits sociaux, les objectifs de développement durable de l’ONU. Ces engagements constituent un pacte pour la réorientation de l’ensemble des politiques de l’Union.

Forts des leçons du passé, nous proposons d’élargir les instruments de flexibilité du prochain cadre financier dans la nécessité de trouver le délicat équilibre entre prévisibilité et flexibilité budgétaire. Il doit également restaurer l’unité du budget de l’Union en rétablissant le contrôle parlementaire et en ramenant l’ordre dans la galaxie budgétaire par l’intégration dans le budget de l’Union des instruments financiers et autres fonds fiduciaires.

L’addition est sans appel et le calcul est économe au regard des enjeux et des attentes des Européens. Il faudra porter le prochain cadre à 1,3 % du PIB. À cet égard, et pour sortir du fétichisme du chiffre, je veux rétablir une vérité que certains feignent d’ignorer: le cadre financier actuel est limité à 1 % du PIB de l’Union, contre 1,25 % en 1999. L’Union européenne n’a jamais eu autant à faire avec si peu. Pour sortir du cercle vicieux de cette déflation budgétaire, nous avons échangé nos vœux et nos alliances avec nos collègues Lewandowski et Deprez. Ce débat conjoint et le vote de demain sur les rapports sur les ressources propres et le prochain cadre financier envoient un message clair: le Parlement ne pourra pas donner son consentement sur le prochain cadre financier pluriannuel sans résultat concret sur les ressources propres. Il est temps de sortir de l’impuissance budgétaire.

Le Conseil et le Parlement ont fixé les objectifs. La responsabilité exige de doter le budget de l’Union des moyens pour les atteindre et l’on attend de la part des États membres autre chose que les grands discours ou, en tout cas, que les grands discours soient accompagnés d’espèces sonnantes et trébuchantes.

Nous appelons la Commission à s’inspirer des travaux du Parlement et nous lançons un appel au Conseil pour ouvrir dès demain les négociations.

 
  
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  Gérard Deprez, rapporteur. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, il est temps de mettre fin à la longue dérive qui s’est installée dans le financement du budget de l’Union.

Le traité est pourtant clair: il prévoit, dans son article 311 que «le budget de l’Union est, sans préjudice des autres recettes, intégralement financé par des ressources propres». Nous en sommes bien loin.

Aujourd’hui, les contributions à charge des budgets nationaux représentent près de 70 % des recettes de l’Union. Pire, depuis le «I want my money back» de Margaret Thatcher, la dérive du système a engendré un monstre d’opacité. Le rabais britannique a donné naissance à des rabais sur les rabais, auxquels se sont ajoutées, au fil des années, des corrections multiples et hétéroclites, qu’il est totalement impossible d’expliquer aux citoyens. En vérité, le budget de l’Union n’est plus aujourd’hui l’instrument d’un projet commun. C’est devenu une caisse, lourde à alimenter pour les uns, intéressante à vider pour les autres. Le juste retour tend à devenir l’alpha et l’oméga du budget européen.

Cette situation a déjà été dénoncée avec force. Notre collègue, Alain Lamassoure, en a fait brillamment le procès. Notre collègue, Janusz Lewandowski, a essayé de la corriger quand il était commissaire, en pure perte dans les deux cas. Plus récemment, sur l’insistance de notre assemblée, les trois institutions ont installé le groupe Monti, qui a fait un travail remarquable. Notre rapport s’inscrit dans la logique des conclusions de ce groupe, lesquelles ont été – j’insiste – approuvées par les représentants désignés par les trois institutions.

Ce faisant, nous poursuivons un triple objectif: il s’agit de respecter – comme je l’ai dit – le prescrit de l’article 311 du traité et de casser les reins à la logique du juste retour; il s’agit, conjoncturellement, de compenser l’effet négatif du Brexit sur le budget; et il s’agit, structurellement, de donner à l’Union les moyens d’affronter les grands et les nouveaux défis qui sont devant nous.

C’est ainsi que nous plaidons pour l’instauration progressive d’un paquet de ressources propres nouvelles afin de mettre le budget à l’abri des aléas et des fluctuations d’une seule ressource. Nous plaidons pour la sélection, dans ce paquet, de ressources nouvelles qui soient en liaison directe avec la création de valeur ajoutée européenne dans les politiques stratégiques de l’Union. Nous plaidons pour la suppression des rabais, de tous les rabais, des rabais sur les rabais, de toutes les corrections existantes ou inventées. Nous plaidons pour la réduction corrélative des contributions budgétaires des États membres, lesquels sont appelées à devenir résiduelles dans les prochaines années.

Trois points essentiels pour conclure: en votant pour ces deux rapports, vous affirmerez la détermination de notre Parlement, lorsqu’il annonce qu’il n’approuvera pas le futur cadre financier pluriannuel s’il ne comporte pas la mise en œuvre de nouvelles ressources propres pour garantir son financement.

Nous vous demandons, par ailleurs, d’approuver notre demande de modification de l’article 311 du traité, lorsqu’il règle la procédure de décision en matière de ressources propres. Le Parlement européen, en tant qu’autorité budgétaire à l’égal du Conseil, ne peut se résoudre à un simple rôle consultatif dans l’introduction de ressources propres. Ce mépris de la démocratie parlementaire n’est pas acceptable.

Enfin, la démocratie parlementaire ne s’accommode pas non plus de la situation dans laquelle le Parlement élu après les élections de 2019 n’aurait aucun mot à dire sur le cadre financier qui va organiser, pendant sept ans, l’utilisation des crédits budgétaires qu’il prévoit.

En conclusion de cette intervention, j’adresse mes remerciements à mon corapporteur Janusz Lewandowski, et aux rapporteurs du CFP, Jan Olbrycht et Isabelle Thomas, à mes collègues et amis, Eider Gardiazabal et José Manuel Fernandes, et à ma collègue, Helga Trüpel, à ma collaboratrice budget, au secrétariat de la commission des budgets, à nos conseillers politiques et à mon ami, Pierre Verkaeren, pour sa précieuse assistance.

 
  
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  Janusz Lewandowski, sprawozdawca. – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Projektowanie i uzgadnianie wieloletnich ram finansowych to nigdy nie jest business as usual. Zawsze są jakieś szczególne okoliczności: albo historyczne rozszerzenie Unii Europejskiej, albo – tak jak przy obecnie obowiązujących ramach finansowych – głębia kryzysu i rozmowy o grexicie. Teraz okolicznością szczególną jest brexit. Znika jeden z płatników netto, ale znika też najbardziej zagorzały zwolennik utrzymania dotychczasowego sposobu finansowania Unii Europejskiej. Nasze dwa raporty idą w parze. Wiemy doskonale, że pozycja Parlamentu Europejskiego w obu tych kwestiach nie jest taka sama. Najsilniejszą pozycję mamy w budżetach rocznych. W przypadku wieloletnich ram finansowych potrzebna jest zgoda Parlamentu, a w przypadku środków własnych – jedynie konsultacja z Parlamentem. My nie tylko pozycjonujemy Parlament. My także chcemy ośmielić Komisję, a szczególnie ermutigen Herrn Oettinger, żeby złożył ambitną propozycję 2 maja, czyli taką, która nie narazi nas na tego typu problemy, jakie sam przeżywałem w latach 2013–2014, kiedy brakowało środków na wypłaty dla zrealizowanych programów unijnych. Nasze dwa raporty łączy też wola zakończenia negocjacji przed wyborami europejskimi. To jest niezwykle ambitne zadanie, zważywszy że poprzednio negocjacje trwały 2,5 roku, a nam zostaje 9 miesięcy na ostateczne uzgodnienia, czyli jest potrzebna wielka wola polityczna i synchronizacja kalendarzy wszystkich instytucji unijnych, bo motyw jest szlachetny, żeby nie było opóźnień, żeby nie zmarnować początków następnej perspektywy, tak jak de facto zmarnowane zostały lata 2015, 2016, a nawet 2017. Po stronie środków własnych, którymi zajmowałem się razem z Gérardem Deprez, mamy paradoks. System jest niezwykle mocno krytykowany, ale od końca lat 1980. bardzo stabilny. Jest nieprzejrzysty, niezrozumiały i rzeczywiście wymusza logikę juste retour. Powoduje postrzeganie negocjacji budżetowych jako gry o sumie zerowej, a składki jako kosztu, a nie inwestycji w przyszłość własnego kraju i całej Unii Europejskiej. Jestem swoistą living memory of ostatniej propozycji, która opiewała na dwa nowe środki własne, czyli uproszczony VAT i podatek od transakcji finansowych i opiewała również na zasadnicze uproszczenie całego systemu. Niewiele z tego zostało, ale pod wpływem nacisku Parlamentu Europejskiego powołana została grupa wysokiego szczebla pod kierownictwem pana Montiego i my czerpiemy z jej dorobku. Czerpiemy z dorobku grupy Montiego. Wiedząc, że ponawiamy propozycję w nieco lepszym klimacie – w tej chwili już nie ma takiego zaciskania pasa jak w latach 2011–2013 – szanujemy fiskalną suwerenność państw członkowskich. Wiemy, że wszystkie decyzje w zakresie środków własnych muszą być zatwierdzane, ratyfikowane przez parlamenty narodowe. Ale otwieramy się na możliwość przemyślenia systemu, bo tutaj w Parlamencie Europejskim też są ludzie wybrani przez ludzi w 28 krajach – ciągle jeszcze w 28 krajach – więc można tutaj przenieść zasadę no taxation without representation. Postulujemy własny koszyk środków własnych. Niektóre powtarzamy. Pojawia się seigniorage, który jest najbardziej kontrowersyjny. Postulujemy specjalną rezerwę i odejście od rabatów oraz korektur. Ale przede wszystkim jeszcze raz dziękuję swojemu współsprawozdawcy Gerardowi Deprez, wszystkim doradcom i wszystkim kontrsprawozdawcom, którzy uczestniczyli w przygotowaniu raportu.

 
  
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  Günther Oettinger, Mitglied der Kommission. – Herr Präsident, Damen und Herren Abgeordnete, meine sehr verehrten Damen und Herren! Die Kommission nimmt die Entwürfe der beiden Berichte, über die heute beraten wird, mit Interesse und Freude zur Kenntnis. Ich sehe in beiden Berichten wegweisende Überlegungen, Strukturen, Erwartungen und Bedingungen des Parlaments, die, wenn Sie von Ihnen verabschiedet werden, mit Sicherheit noch vertieft Eingang finden in die Schlussarbeiten der Europäischen Kommission auf dem Weg zum Mai dieses Jahres. Ich danke namentlich den vier Berichterstattern – Herrn Olbrycht, Frau Thomas, Herrn Deprez, Herrn Lewandowski – für eine herausragende Arbeit mit ihren Mitarbeitern, aber auch für eine gute Zusammenarbeit mit meinen Diensten und mit mir. Parteiübergreifend haben wir gezeigt, dass wir eine Zusammenarbeit praktizieren, die die Debatte über den Haushaltsrahmen ab Mai mit Sicherheit erleichtern wird.

Es geht um die Zukunft Europas, wie Herr Arthuis immer betont, und was dann für die Gestaltung der Zukunft mit Haushaltsmitteln, mit Finanzprogrammen, mit dem mehrjährigen Finanzrahmen geleistet werden kann.

Zunächst zu den own resources, zu den neuen Eigenmitteln – eine uralte Geschichte, wer sie nachliest: seit den 1950er Jahren waren sie bisher immer erfolglos unterwegs. Aber die Mittel aus den nationalen Budgets, die einmal bei 10 % der Gesamteinnahmen lagen, liegen jetzt bei 70 %.

Deswegen ist es an der Zeit, eine Diversifizierung unserer Einnahmen zu erreichen. Ich rede von Diversifizierung, das heißt nicht automatisch Erhöhung. Ich würde gerne den Beitrag aus den nationalen Etats etwas verringern und den Anteil von neuen eigenen Ressourcen als weitere Säule aufbauen. Es wurden verschiedene Vorschläge in Ihrem Berichtsentwurf – meine Herren Deprez und Lewandowski – gemacht, die sich auch weitgehend mit dem decken, was die Hochrangige Gruppe um Mario Monti entwickelt hat. Ich darf darauf hinweisen: Diese Gruppe ist keine Gruppe der Kommission, keine Gruppe des Parlaments, keine Gruppe von Mario Monti, es ist eine Gruppe aller drei Institutionen, und es waren auch drei Vertreter des Rates dabei. Und Einstimmigkeit am Ende zu den Vorschlägen sollte eigentlich bedeuten, dass daraus kein Nullsummenspiel entstehen darf.

Wir werden in den nächsten Wochen abschließend beraten, welche Vorschläge wir machen. Aber es werden mit Sicherheit zwei, drei, vier Vorschläge auf der Einnahmenseite von uns konkret definiert, und dies würde die Arbeiten für den nächsten Finanzrahmen, so glaube ich, deutlich erleichtern.

Es wurde das Thema der Rabatte erwähnt. Auch hier denken wir im Gleichklang. Ein erheblicher Teil der Rabatte sind Rabatte vom Britenrabatt, um die Reduktion der britischen Zahlungen für andere Nettozahler zu vermindern. Also fällt, wenn der Britenrabatt fällt, automatisch dieser Teil der Rabatte weg. Nun haben wir weitere Korrekturmaßnahmen und Rabatte, und ich will als Ausgangspunkt, als unseren Kommissionsvorschlag, anführen, dass wir keine Rabatte vorschlagen werden. Und ich darf der Ehrlichkeit halber sagen: Ich schließe auf der Wegstrecke bei den Beratungen trotzdem nicht aus, dass es vielleicht wenige, unbürokratische, maßvolle Rabatte geben muss, wenn man die Einstimmigkeit in den Verhandlungen erreichen will. Soweit zum Own Resources Report.

Zum Hauptbericht der Kollegin Thomas und des Kollegen Olbrycht: Ich würde sagen, 90 % Ihrer 167 Seiten decken sich mit dem, was die Kommission entwickeln wird. Wir haben ja auch umfangreich kooperiert. Ich war mehrfach in Ihrem Haushaltsausschuss, ich war in zahlreichen Fraktionen, gehe in weitere Fraktionen, war in Fachausschüssen. Das heißt: Es ist keine Überraschung, dass sich Ihr Bericht weitgehend mit dem Rohentwurf, den wir jetzt verfeinern, deckt und einiges von Ihren Vorschlägen in unseren Vorschlag aufgenommen wird.

Mit unserer Mitteilung vom Februar haben wir versucht, dem Europäischen Rat, dem Rat, aber auch dem Parlament und allen Beteiligten – dem Ausschuss der Regionen, dem Wirtschafts- und Sozialausschuss –aufzuzeigen, worum es geht. Es ist eine Art Speisekarte. Jetzt müssen Sie entscheiden, jetzt muss der Rat entscheiden, was Sie bestellen. Jean-Claude Juncker, meine Kollegen und ich – wir sind Köche und Kellner, wir warten ab, was Sie bestellen. Wenn Sie ein umfassendes Menü bestellen, das aus Grenzschutz und Sozialpolitik, das aus Forschung und Erasmus besteht, wenn Sie Erasmus verdoppeln wollen, verdreifachen wollen, Horizont aufstocken wollen, dann liefern wir. Und wir stellen in Rechnung und erwarten, dass bezahlt wird. Das ist wie in einem Restaurant.

Nun haben wir eigentlich ein Problem, das wir bestmöglich vermeiden sollten. Ich würde gerne einen Konflikt in diesem hohen Hause und auch im Rat und in der Öffentlichkeit vermeiden, einen Konflikt, der in Kohäsion gegen Migration oder Agrar gegen Verteidigung bestehen könnte. Denn dies würde die europäische Familie erneut in die Gefahr der Spaltung bringen. Wir haben traditionelle Programme, aber traditionell heißt nicht, dass sie ins Haus der Geschichte gehören. Traditionelle Programme können unverändert zukunftsfähig sein. Ich halte die Kohäsionspolitik unverändert für zukunftsfähig. Warum? Schauen Sie sich einmal das GDP per capita in den Mitgliedstaaten und Regionen an. Im Durchschnitt liegt das GDP pro Einwohner Europas bei 28 000 Euro, in meinem Heimatland bei 40 000 Euro, in Luxemburg bei 100 000 Euro, in Bulgarien bei 6 800 Euro. Dies hält Europa auf Dauer nicht zusammen, dies ist auf Dauer nicht zumutbar.

Wir müssen den Abstand des GDP per capita verringern, aber nicht, indem Luxemburg auf 30 000 runterkommt, sondern indem Bulgarien, Rumänien, die neuen Mitgliedstaaten und Regionen im Süden Europas durch Investitionen wachsen, ihre Wettbewerbsfähigkeit steigern und damit das GDP per capita nach oben kommt. Das nenne ich eine solidarische Union. Dies muss moderne Kohäsionspolitik leisten. Ich weiß nicht, ob Kohäsionspolitik 2050 noch notwendig sein wird, aber ich weiß, im nächsten Jahrzehnt wird sie dauerhaft für die Heranführung von weniger entwickelten Regionen an den Durchschnitt und für die Steigerung der Wettbewerbsfähigkeit aller Regionen sowie für soziale Maßnahmen und für kluge Umweltmaßnahmen und für Infrastrukturmaßnahmen notwendig bleiben. Deswegen wäre ein Kahlschlag bei der Kohäsion völlig falsch.

Dasselbe gilt für die Agrarpolitik. Wir werden in unserem Vorschlag die Agrarpolitik vereinfachen, wir wollen das Greening verbessern, wir wollen den Agrarsektor und die Umwelt noch stärker miteinander versöhnen, wir wollen dem Landwirt Geld geben, damit er gute Nahrungsmittel in ausreichender Menge und hoher Qualität, in Erfüllung unserer Umwelt- und Tierschutzvorschriften und der Bodenschutz-, Wasserschutz- und Klimaschutzvorschriften produziert. Auch deswegen ist die Agrarpolitik unverändert zukunftsfähig.

Nun haben wir sehr unterschiedliche Agrarstrukturen. Wir haben den Nebenerwerbslandwirt, der 15 Hektar sein eigen nennt, und wir haben das große Unternehmen, das 5 000 Hektar bewirtschaftet. Diesen Spagat müssen wir meistern. Deswegen gehört die Kompromissbereitschaft aller Beteiligter dazu.

Wir haben zwei Lücken, die Brexit-Lücke und die Ausgabenlücke, die durch neue Aufgaben entsteht. Unser Vorschlag: Die Brexit-Lücke schließen wir mit 50 % Umschichtungen und Kürzungen und 50 % ergänzenden Einnahmen. Wenn wir aber neue Aufgaben angehen, wenn wir im Interesse unserer Bürger und Mitgliedstaaten glauben, dass Europa bei Verteidigungsforschung, beim Grenzschutz, bei der Grenzkontrolle, bei der Migration und bei der Flüchtlingshilfe effizienter handeln und finanzieren kann, dann brauchen wir dafür das Geld der Mitgliedstaaten. 80 % fresh money und 20 % durch innere Umschichtungen ist unser Vorschlag dafür.

Ein zweitletzter Punkt, das ceiling: Sie schlagen 1,3 % vor. Ich halte dies für ehrgeizig, aber für sehr sachorientiert. 1,3 ist nicht jenseits von Gut und Böse, im Gegenteil. Das Parlament schlägt damit einen sehr, sehr gut begründbaren Aufschlag vor. Unsere Formel ist 1,1x, weil wir noch einige Unwägbarkeiten haben. Die Einbeziehung des Entwicklungshilfefonds ist eine Unwägbarkeit, die Frage der Vertiefung der Wirtschafts- und Währungsunion und welches Geld für die Strukturförderung, für die Reformbereitschaft und für die Heranführung an den Euro investiert werden soll. Eine zweite Unsicherheit: Da erwarten wir noch immer etwas Ratschlag vom Rat, ansonsten setzen wir nach Ostern unseren Vorschlag in konkrete Zahlen um. Und dann werden wir das x von 1,1x in eine konkrete Zahl auflösen.

Ein letzter Punkt: die Nettozahlerdebatte. Sie ist zunehmend sinnentleert. Zu einem Zeitpunkt, wo GAP und Kohäsion bei weit über 80 % der Ausgaben lag, konnte man noch den Mittelrückfluss relativ genau errechnen. Im nächsten im MFR sinken aber GAP und Kohäsion auf etwa 60-61 % aller Ausgaben ab. Und bald 40 % entfallen auf Erasmus, auf Flüchtlingshilfe, auf Forschung, wo es keinen Rückfluss in dem Sinne gibt. Wenn wir für Flüchtlinge in der Türkei und deren Menschenwürde in Bildung, Sicherheit, Kleidung, Nahrung, Schutz investieren, kommt nichts zurück. Aber den Flüchtlingen bleibt der schwierige Weg übers Mittelmeer zu uns erspart, und die Kosten entstehen nicht hier, sondern viel effizienter vor Ort. Deswegen sollten wir die Mitgliedstaaten und auch die Medien überzeugen, dass die Nettozahlerbetrachtung längst überholt ist und den neuen Aufgaben und Programmen nicht mehr genügt.

Besten Dank für Ihre Vorarbeit. Wir hören gerne von Ihnen weitere mündliche Erwartungen, bewerten sie, bauen sie in unseren Vorschlag ein und kommen dann am 2. Mai mit dem Kommissionsvorschlag und Ende Mai mit allen ergänzenden Ausführungsvorschriften dazu. Dass Sie den MFR zu einer Ihrer Prioritäten im Parlament für 2018 erklärt haben, dass Sie Ihre Rapporteure früh benennen, dass Sie sich einen intensiven Sitzungsplan bis Februar-März nächsten Jahres vornehmen, dafür sind wir dankbar. Denn wenn es uns nicht gelingt, wesentliche Entscheidungen oder das ganze Paket vor Ostern nächsten Jahres zu verabschieden, sehe ich voraus, dass 2019 gar nichts geschieht, und dann 2020 zum Jahresende der MFR beschlossen wird. Und dann wäre 2021 für Farmer, für Forscher, für Regionen, für Bürgermeister, für die wirtschaftliche Entwicklung Europas wieder ein völlig verlorenes Jahr. Dieses sollte man vermeiden. Dann hätten wir aus der Erfahrung der Vergangenheit gelernt. Dies haben wir 2013 falsch gemacht.

Und noch ein Punkt: Wenn die britischen Freunde uns verlassen und 27 Mitgliedstaaten und die Abgeordneten vieler Fraktionen in der Lage sind, sich bei diesem strittigen Thema zu einigen, setzen sie ein hervorragendes Zeichen, dass Europa lebt und ein Europa von good governance ist.

 
  
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  President. – Commissioner, thank you for a very complex and balanced introduction from your side. Like the distribution between the Council and Parliament and the chefs and the menu, I would only perhaps be tempted to say that it is also good for you to assess the ingredients on the menu and tell us from time to time whether it is healthy or less healthy, but that is just a side comment. But the message was clearly understood.

 
  
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  Neena Gill, rapporteur for the opinion of the Committee on Foreign Affairs. – Mr President, EU leaders in Rome last year vowed to be big on big issues and small on small ones. That is why the Committee on Foreign Affairs is calling for an ambitious approach to foreign policy in the MFF. I don’t need to rehearse all the crises that the European Union is expected to deal with – they span the globe – but what I want to make clear is a call for sufficient resources to meet these expectations, for more flexibility in order to be in step with fast-changing global developments, and for better coordination. But let none of this be a blank cheque to undercut long—term policy objectives in favour of short—sighted goals, such as cracking down on migration or decreasing transparency.

I have a few questions to the Commissioner. How will the Commission ensure better coordination of the external financing instrument? It should go hand in hand with increased transparency. Concretely, what evaluation mechanisms will be put in place to monitor the spending of taxpayers’ money on foreign policy and ensure that it is in line with clear and agreed objectives? Finally, do you agree that the role of this House is key in ensuring solid support for EU action and that it is really important that we have agreement before the end of this mandate?

 
  
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  Paul Rübig, Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Entwicklungsausschusses. – Herr Präsident, sehr geehrter Herr Kommissar! Für uns in der Entwicklungspolitik ist eigentlich ganz entscheidend, dass diese sustainable development goals umgesetzt werden: Ziel 2 –Landwirtschaft, Ziel 6 – Wasser, sanitation und Ziel 7 – erneuerbare Energie. Hier wollen wir vor allem, dass öffentliche Ausschreibungen stattfinden, damit die Konsumenten sauber nachvollziehen können, wo das Geld hingeht. Auch Versteigerungen oder beauty contests sind die Grundlage für eine effiziente Vergabe von Fördermitteln in diesem Bereich. Wir wollen auch das Blending und PPP-Modelle in der Zukunft vorantreiben und auch den Europäischen Entwicklungsfonds EDF in das EU-Budget integrieren. Für uns ist es wichtig, dass wir nach dem more-for-more-Ansatz verfahren, wonach jene, die in der Entwicklungspolitik gut mit uns zusammenarbeiten, mehr bekommen, und dass wir vor allem die kleinen und mittleren Betriebe auf beiden Seiten anregen, miteinander zu kooperieren. Das geht nur mit öffentlicher Ausschreibung, Transparenz, und die Besten sollen gewinnen.

 
  
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  Wim van de Camp, Rapporteur voor advies van de Commissie internationale handel – Voorzitter, ik dank de commissaris voor zijn buitengewoon heldere en duidelijke uiteenzetting van de procedure. Het advies van de Commissie internationale handel gaat vooral over de eigen middelen. De eigen middelen in de internationale handel zijn vaak ietwat onvoorspelbaar, omdat heffingen en handelsbeschermingsinstrumenten niet altijd tot een structurele bekostiging leiden. Heffingen – kijk even naar de Amerikaanse problemen op dit moment – zijn niet populair in de internationale handel en hiermee hebben wij rekening te houden. Voorts vragen wij aan de commissaris en de Commissie om goed toe te zien op een effectieve controle en heffing van de douanerechten. Daar hebben we wel meer een structureel eigen middel dat wij kunnen gebruiken. Ik wens hem veel succes bij de verdere procedure in verband met dit zeer grote dossier.

 
  
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  Petri Sarvamaa, rapporteur for the opinion of the Committee on Budgetary Control. – Mr President, first of all, let me congratulate Commissioner Oettinger on the very solid and sound speech that we have just heard. This is exactly what we need. My sincere thanks and congratulations to all the rapporteurs and shadows for the two reports – you have done an excellent job – but the key point is this: Europe needs a strong budget and a strong MFF.

We have a lot of challenges ahead of us. We are actually facing more serious challenges than we have ever faced since the birth of this Union, and therefore we have to do more together and we have to do more together especially in those things where we can deliver more and get more. This means that we will have to emphasise the clear added value of the EU in the MFF, along with proper controls. On top of all this, we have to draw a line: with no respect for European values, there will be no European money. All this we have to be able to do without forgetting the traditional tasks. This is no small order.

 
  
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  Ali Nedzhmi, rapporteur for the opinion of the Committee on Budgetary Control. – Mr President, in order to achieve maximum results through the overall planning process in the EU, the next MFF should be embedded in a broader strategy. This long-term vision, covering the whole period of the next decade, is more of a statement of general strategic direction.

The MFF translates the EU’s policy priorities into budgetary means. EU policies are implemented through a wide range of programmes and, from this point of view, the MFF is not a budget for seven years, but rather a collection of resources geared towards accomplishing the Union’s main goals. The MFF should prioritise support for the common agricultural and cohesion policies, closing the gap between the Member States, as well as the emerging policy areas related to security and migration. To provide the resources needed, the system for financing the EU budget should be reformed based on the recommendations of the High Level Group on Own Resources. Resources have to be spent more efficiently and effectively and create higher European added value.

In order to achieve our goals for a strong and more ambitious Europe in a rapidly changing political environment, we should increase the MFF expenditure ceilings, foster flexibility mechanisms and special instruments and simplify the EU budgetary system.

 
  
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  Luigi Morgano, relatore per parere della commissione per i problemi economici e monetari. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, con il voto sui testi in discussione, il Parlamento prende posizione sul futuro quadro finanziario e sul suo finanziamento attraverso vere risorse proprie.

Alla luce delle nuove sfide che l'UE si pone rispetto alla ricerca e alla mobilità giovanile, ma anche sui temi della cultura e dell'istruzione, delle industrie culturali e creative, dei migranti, sui temi sociali, sul completamento dell'eurozona e dell'Unione bancaria, o in materia di sicurezza e di difesa e nuovi programmi, è necessario un discorso di realtà. Servirà dopo il 2020 un bilancio più ampio in termini assoluti, non solo percentuali, nonostante la Brexit, ma anche una più condivisa consapevolezza: i contributi al bilancio europeo non sono una spesa ma un investimento.

Sicuramente possiamo fare insieme di più per rendere più efficace la nostra azione, raggiungere economie di scala, migliori e maggiori beni pubblici di scala europea, e spendendo complessivamente meno. Ma è necessario aumentare le dimensioni del bilancio, il che non deve avvenire affidandosi a maggiori contributi degli Stati membri già vincolati, quindi vanno aumentate le risorse proprie come è stato sottolineato...

(Il Presidente ritira la parola all'oratore)

 
  
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  Anneli Jäätteenmäki, ympäristön, kansanterveyden ja elintarvikkeiden turvallisuuden valiokunnan lausunnon valmistelija.Arvoisa puhemies, terveellinen elinympäristö on edellytys kaikelle hyvinvoinnille. EU on tehnyt sitoumuksia ja asettanut tavoitteita ilmasto- ja ympäristöpolitiikassa sekä myös kestävän kehityksen suhteen.

On välttämätöntä, että myös unionin rahankäyttö on linjassa näiden asetettujen tavoitteiden kanssa. Seuraava rahoituskehyskausi on valmisteltava siten, että nämä asetetut tavoitteet pystytään täyttämään. Komission on annettava esitys näitä tavoitteita kunnioittaen.

Sitten muutama sana ympäristövaliokunnan ulkopuolelta: Mielestäni mietinnössä esitetty 1 ja 3 prosentin rahoitustaso on epärealistinen. Se ylittää jopa komission arviot rahoitustarpeesta. Brexitin aiheuttama budjettivaje on merkittävä haaste. Todellisuudessa se tarkoittaa niukempaa budjettia. Me voimme käyttää tilanteen hyväksi siten, että käymme kriittisesti kaikki EU:n rahoitustarpeet läpi.

 
  
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  Marian-Jean Marinescu, Raportor pentru aviz, Comisia pentru industrie, cercetare și energie. – Domnule președinte, mulțumesc raportorilor. Consider că este un raport foarte, foarte bun, foarte echilibrat și este meritul lor că au reușit să facă acest lucru împreună. Mulțumesc și domnului comisar pentru colaborarea de până acum și sper ca și pe perioada negocierii să fie tot la fel de deschis și să fie în contact cu Parlamentul.

Termenul, așa cum că ați spus, trebuie să fie înainte de alegeri, din punct de vedere politic este foarte important să discutăm despre politici imediat după Brexit. Nivelul este evident că va fi decis în Consiliu European, însă, să nu uitați, toată lumea se raportează la bugetul de acum, însă bugetul de acum a fost decis de Cameron. Deci n-ar trebui să ținem cont chiar atât de mult de el.

Despre ITRE, despre politica de cercetare, știu că sunteți în favoarea ridicării plafonului Horizon și, de asemenea, aș dori și facilitatea de conectare a Europei din politica de transport să fie ridicată, pentru că a fost foarte jos lăsată de acel buget Cameron și nu uitați de flexibilitate, vă rog frumos.

 
  
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  Sofia Ribeiro, relatora de parecer da Comissão da Agricultura e do Desenvolvimento Rural. – Senhor Presidente, Senhor Comissário, quero salientar quatro pontos. É clara a posição dos deputados da agricultura e dos orçamentos num aumento ou, pelo menos, na manutenção do envelope financeiro da Política Agrícola Comum, de modo a que esta continue a ser um dos grandes pilares do projeto europeu, sem cofinanciamentos nacionais no primeiro pilar e sem quaisquer tentativas de renacionalização da mesma.

É clara a nossa posição em defesa do aumento do envelope financeiro do programa POSEI, que garante a sustentabilidade da produção agrícola nas regiões ultraperiféricas e que necessita de ser reforçado, a fim de dar resposta aos enormes desafios que se lhes colocam. É clara a necessidade de voltarmos a ter um POSEI Pescas autónomo independente do FEAMP.

Numa iniciativa liderada por mim, conseguimos a aprovação do relatório final na Comissão dos Orçamentos e que espero seja aprovado em plenário já amanhã.

O Sr. Comissário continua a acenar com cortes nos fundos para a agricultura. Recordo que os agricultores europeus já sofrem, desde 2014, com as decisões diplomáticas da Comissão que resultaram no embargo russo aos nossos produtos agrícolas, e agora quer a Comissão voltar a penalizá-los.

Sr. Comissário, é claro que não podemos cortar na agricultura. Oiça o Parlamento Europeu e junte-se a nós para convencermos o Conselho.

 
  
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  Nicola Caputo, relatore per parere della commissione per l'agricoltura. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'attuale sistema di risorse proprie è molto complesso, iniquo, opaco e talvolta incomprensibile: un sistema non soggetto ad alcun efficace controllo parlamentare e mancante quindi, a mio parere, totalmente di legittimità.

Il modo in cui si è evoluto il sistema delle risorse proprie, sostituendo gradualmente le risorse proprie reali con i cosiddetti contributi nazionali, pone un'enfasi eccessiva sui saldi netti tra gli Stati membri, ignorando il contributo del bilancio dell'Unione al conseguimento di obiettivi comuni europei. C'è bisogno di una riforma delle risorse dell'Unione imperativa, per portare ad una maggiore coerenza tra le politiche delle entrate e delle spese di bilancio.

Nella mia relazione ho evidenziato alcune proposte che secondo me meritano il sostegno del Parlamento europeo e della Commissione, e mi riferisco alla riforma della risorsa propria Iva e del sistema di scambio delle emissioni dell'Unione europea, della tassa delle emissioni di CO2, della tassazione dei trasporti e di quella dell'energia elettrica, di un'imposta sulle transazioni finanziarie a livello europeo, un'imposta sul reddito delle società ed entrate provenienti dal mercato unico digitale.

 
  
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  Clara Eugenia Aguilera García, ponente de opinión de la Comisión de Pesca. – Señor presidente, comisario Oettinger, me da una gran alegría escuchar su evolución desde que empezamos el debate del marco financiero. Tras escuchar lo que hoy ha dicho, sus palabras, debo decir que me encanta su evolución.

En nombre de la Comisión de Pesca, deseo destacar la importancia socioeconómica y ecológica del sector pesquero, el medio ambiente marino y la economía azul. Este sector pesquero —pequeñito en el presupuesto, pero muy importante— necesita un fondo específico dotado adecuadamente, independiente y accesible en materia de pesca para aplicar esta política —si no, realmente, podría verse gravemente afectada—. También es necesario que se mantenga el nivel de crédito financiero destinado a este sector en el marco financiero actual y que, si surgen nuevas necesidades, se incrementen los créditos financieros para asuntos marítimos. Esto es importante.

Y me sumo a lo señalado por la señora Ribeiro en relación con la PAC: queremos una PAC dotada suficientemente y no que sea renacionalizada.

 
  
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  Helga Trüpel, Verfasserin der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Kultur und Bildung. – Herr Präsident, Herr Kommissar Oettinger, meine Damen und Herren! Die Haushaltspolitik gilt ja gemeinhin als unsexy. Aber das ist sie nicht, das ist das Powerhaus der Politik. Denn alles, was sich in den nächsten Jahren in der europäischen Union entscheiden wird, ist mit diesem mehrjährigen Finanzrahmen verbunden. Ich finde im Prinzip den Vorschlag von Herrn Oettinger, was die Gesamtarchitektur angeht, richtig: etwas weniger für die traditionelle Landwirtschaft, etwas weniger für Kohäsion. Aber die Politik muss in diesem Bereich schneller werden, die Antragsverfahren müssen vereinfacht werden, und sie müssen natürlich – das sage ich als Grüne – ökologischer werden.

Gleichzeitig müssen wir auf die großen Fragen antworten: Verteidigung, Schutz der Außengrenzen, Bekämpfung der globalen Ungleichheit in der europäischen Union, aber gerade im Weltmaßstab, was Afrika und Asien angeht. Und wir müssen dann natürlich die Klimapolitik und das Paris Agreement viel ernster nehmen, als wir das bisher getan haben. Und wir müssen neue Schwerpunkte setzen, auch da stimme ich mit Herrn Oettinger überein. Wir müssen mehr ausgeben für Forschung, mehr für Kultur und Bildung, für Erasmus +, mehr für den European Solidarity Service, und wir müssen frisches Geld für die Verteidigung zur Verfügung stellen und es nicht aus dem Forschungsprogramm nehmen. Das ist falsch. Aber wir müssen als Europa angesichts von Xi Jinping forever und der Erhöhung des chinesischen Militäretats und des schrecklichen Trump, der heute auch noch den Außenminister Tillerson rausgeschmissen hat, eine gemeinsame europäische Verteidigungspolitik entwickeln, die diesen Namen verdient.

Jetzt komme ich zu den Eigenmitteln. Ich habe ja zweimal an den Verhandlungen über die Haushaltspolitik und den mehrjährigen Finanzrahmen teilgenommen. Wir brauchen neue Eigenmittel. Und das bedeutet vor allem eine digitale Steuer, weil wir die digitalen Monopole zur Kasse bitten müssen. Die müssen in Europa Steuern bezahlen – also Google, Facebook, Apple und Amazon. Und wir brauchen eine Plastiksteuer. Das ist wirklich ein grüner, ein ökologischer Vorschlag des Haushaltskommissars. Ich unterstütze das. Mit diesen verschiedenen Maßnahmen kann man den Bürgern für die nächsten Wahlen insgesamt deutlich machen: Die EU liefert, die EU versteht die Nöte der europäischen Bürger.

 
  
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  Monica Macovei, Raportoare pentru aviz, Comisia pentru libertăți civile, justiție și afaceri interne. – Domnule președinte, viitorul Uniunii depinde și de cum folosim banii sau, în primul rând, de cum folosim banii. Din perspectiva LIBE, câteva lucruri sunt importante.

În primul rând, securitatea Uniunii și securitatea fiecărui cetățean din Uniune. Avem nevoie de fonduri pentru programele de securitate, agențiile din justiție, agențiile care protejează granițele externe, agențiile din domeniul afacerilor externe și interne și, bineînțeles, cele care protejează drepturile omului, pentru a asigura echilibrul și valorile europene.

Apoi, avem nevoie de fonduri pentru oprirea propagandei false rusești, care este folosită și pentru influențarea alegerilor naționale în multe state, inclusiv în state membre, pentru ruperea unor țări și chiar pentru ruperea Uniunii. Și asta afectează foarte mult securitatea - e cel mai mare pericol la adresa securității Uniunii.

Statul de drept - aici propun un sprijin financiar pentru Comisia de la Veneția, care, după cum știm, evaluează statul de drept, legile justiției în state membre și în state candidate. Pentru oprirea criminalității și confiscarea miliardelor de euro sau a altor monede furate, avem nevoie de un Fond european pentru protecția jurnaliștilor de investigație independenți, care găsesc toate aceste fonduri, găsesc criminali, își riscă viața, sunt șantajați și mor ....

(Președintele a întrerupt vorbitorul)

 
  
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  Mercedes Bresso, relatrice per parere della commissione per gli affari costituzionali. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, innanzitutto dalla commissione AFCO un messaggio: noi crediamo che nel pacchetto delle riforme istituzionali di cui si sta discutendo sia fondamentale modificare l'attuale procedura relativa all'MFF, portando su un piede di parità Parlamento e Consiglio, il che vuol dire Parlamento con pieno potere decisionale e Consiglio con voto a maggioranza qualificata. È un tema di riforma, ma molto importante se vogliamo avere davvero una parità fra le nostre istituzioni.

In secondo luogo, mi rivolgo al Consiglio e alla Commissione di nuovo: a nuove sfide e nuove competenze, in un bilancio ordinato, devono corrispondere risorse aggiuntive, risorse che non devono essere prese dalle politiche che tendono a ridurre le diseguaglianze fra le regioni.

Da ultimo, io credo che possiamo arrivare al nostro 1,3 % che proponiamo, attraverso risorse aggiuntive proprie che si aggiungono ai contributi degli Stati, che non devono diminuire.

 
  
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  Iratxe García Pérez, ponente de opinión de la Comisión de Derechos de la Mujer e Igualdad de Género. – Señor presidente, señor comisario, el marco financiero es el instrumento político más potente que existe para hacer posibles y reales las prioridades políticas de la Unión Europea. Por eso, aunque todavía no se haya hecho ninguna referencia a lo largo de este debate, estoy segura de que comparten conmigo la necesidad de que este marco financiero tenga rostro de mujer. Porque es necesario incorporar a la política europea las políticas dirigidas a erradicar la discriminación entre hombres y mujeres. Porque es necesario hacer también de la lucha contra la violencia de género una prioridad de la política europea. Porque es necesario consolidar, desde la política europea, unos servicios públicos que favorezcan la conciliación entre la vida familiar y laboral. Porque es necesario hacer de la política europea un espacio donde consigamos hacer realidad el principio fundamental de la igualdad entre hombres y mujeres.

Espero que no lo olviden, que no lo olvidemos en el trabajo que tenemos por delante, para hacer de estas perspectivas financieras un instrumento político real que permita hacer de la igualdad de género también una realidad en Europa.

 
  
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  José Manuel Fernandes, em nome do Grupo PPE. – Senhor Presidente, queria cumprimentá-lo, saudá-los a todos, dar uma palavra especial ao Sr. Comissário pela sua competência e também pelo respeito dos “timings”, pela sua envolvência em relação a este tema e pelo trabalho em conjunto com o Parlamento Europeu.

É importantíssimo que este quadro financeiro plurianual pós-2020 responda aos anseios, às ambições e aos desafios da União Europeia. Queremos uma União Europeia mais competitiva, uma União Europeia mais coesa e, em simultâneo, também mais solidária.

Os desafios estão identificados. A política de coesão deverá continuar, bem como a política agrícola comum, e temos de reforçar a investigação e a inovação, o Erasmus+, o apoio às pequenas e médias empresas, devendo a juventude ser uma prioridade e, por isso, também o reforço da iniciativa para o Emprego dos Jovens.

Temos também o desafio da segurança e da defesa e, por isso, é importantíssimo que o orçamento da União Europeia esteja à altura destes objetivos e destas prioridades políticas.

1,3 % do rendimento nacional bruto não é nada de especial e é uma proposta realista que fazemos. Para além disso, este financiamento deve ser conseguido sem sobrecarregar os contribuintes europeus, os cidadãos europeus, e, por isso, a proposta que apresentamos é essencial com este objetivo, onde, por exemplo, as multas e os lucros do BCE podem vir a ser utilizados.

(O orador aceita responder a uma pergunta “cartão azul” (artigo 162.º, n.º 8, do Regimento).)

 
  
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  Maria Grapini (S&D), Întrebare adresată conform procedurii „cartonașului albastru”. – Stimate coleg, sunt de acord cu foarte mult din ceea ce ați spus. Nici din ce a spus domnul comisar, nici din dezbaterea colegilor, nu a rezultat că ne-am gândi pentru perioada următoare a cadrului financiar multinațional la un buget și pentru dezvoltarea turismului, deși turismul în Europa aduce un număr impresionant de locuri de muncă, contribuie la PIB.

Credeți că este bine ca, măcar din 2020, să avem linie bugetară și pentru turism. Și v-ați gândit ca acele surse suplimentare de care se vorbea aici să fie și din evaziunea fiscală? (Președintele a întrerupt vorbitorul)

 
  
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  José Manuel Fernandes (PPE), Resposta segundo o procedimento "cartão azul". – Até parece que foi combinado, porque eu próprio, com outros colegas, apresentei uma proposta para que o próximo Quadro Financeiro Plurianual tenha uma linha para o turismo, e no nosso relatório...

(Devido à ausência de interpretação, o orador termina a intervenção em língua inglesa.)

We do not have interpretation. We have a line for tourism in our proposal, in our report. That’s in our report.

 
  
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  President. – I understand that it was not a set-up, that was not agreed.

(Interjection from Mr Fernandes: ‘I can try again’)

No, that’s fine, sorry, it was a misunderstanding. It was just that you said that it looks like a set-up, so I was saying to you it was not a set-up, I understand it is not a set-up.

 
  
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  Daniele Viotti, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, grazie naturalmente al Commissario per la sua relazione che ha voluto farci oggi pomeriggio, per il lavoro che sta facendo e che faremo per i prossimi mesi.

Stiamo discutendo di qualcosa di veramente importante, perché stiamo disegnando non soltanto due documenti della nostra Unione europea, ma stiamo disegnando il futuro dell'Unione europea stessa. Sono dei documenti, delle relazioni d'iniziativa del Parlamento, e poi il lavoro che verrà fatto dalla Commissione, che devono dare un segnale nuovo dell'Europa, un segnale diverso. Ma per dare un segnale, un'idea, un'immagine differente, bisogna che ci siano anche delle politiche differenti, che siano delle politiche nuove e delle politiche che diano una visione e un futuro.

Sono due i lavori su cui ci siamo concentrati in questi mesi, in queste settimane: uno sul nuovo quadro finanziario e uno sulle risorse proprie. Sul nuovo quadro finanziario, ha già detto il collega Fernandes poco fa, e l'ha detto anche Lei in realtà poi, Commissario, l'1,3 % di orizzonte che ci diamo non è un sogno, è qualcosa che è ampiamente realizzabile. Non credo che questo Parlamento sia un Parlamento esoso, è un Parlamento molto responsabile, io penso.

Sappiamo cosa chiedono i cittadini e sappiamo quali sono le risposte che dobbiamo dare, e noi dobbiamo essere il valore aggiunto per i cittadini e per le nostre imprese, soprattutto per le piccole e medie imprese, su enormi questioni come la ricerca, come lo sviluppo, come i giovani, come la crescita, l'ambiente, l'energia, l'agricoltura: è già stato tutto ricordato, sono gli obiettivi enormi che dobbiamo darci. Per questo abbiamo bisogno di risorse aggiuntive. Lei ha detto che non devono essere aggiuntive ma devono essere parallele; io dico che devono essere risorse sufficienti per fare queste politiche: risorse ambiziose.

Noi dobbiamo chiedere meno soldi agli Stati membri, l'ha detto bene Lei, e io credo che sia molto corretto. Ma nel documento che hanno predisposto i relatori, che io ringrazio, il relatore sia del documento sulle risorse proprie sia il relatore sul quadro economico e finanziario, queste risorse ci sono, la loro individuazione è molto chiara, e si sono individuate le aree di lavoro su cui dobbiamo lavorare.

Dobbiamo essere però molto attenti e dobbiamo dare un messaggio molto chiaro ai cittadini, per cui noi non vogliamo aumentare le tasse ai cittadini, non vogliamo incrementare le tasse ai cittadini, non vogliamo mettere delle nuove tasse ai cittadini e neppure alle piccole e medie imprese. Quello che noi vogliamo fare è risistemare il sistema delle risorse proprie dell'Unione europea e avere un'Europa più equa e più giusta sul sistema finanziario, un'Europa più verde, un'Europa in cui le transazioni finanziarie vengono finalmente tassate.

Chiudo, Presidente, facendo riferimento ai tempi. Lei ha detto che abbiamo bisogno – e noi concordiamo assolutamente con Lei – abbiamo bisogno di chiudere entro questo mandato questi due documenti, quello sul nuovo quadro economico e finanziario e quello sulle risorse proprie, ma abbiamo bisogno di chiudere questi documenti in fretta, ma di chiuderli anche bene, perché abbiamo bisogno che le risposte che verranno date ai cittadini e le prospettive che avranno i cittadini dal 2021 siano prospettive e risposte veramente sufficienti, che siano in abbondanza per le richieste che le imprese e il mondo della ricerca, dello sviluppo, e i cittadini stessi ci fanno.

 
  
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  Bernd Kölmel, im Namen der ECR-Fraktion. – Herr Präsident! Der neue mehrjährige Finanzrahmen ist die Nagelprobe dafür, welche EU wir in der Zukunft haben wollen. Mehr oder weniger alle reden hier von mehr Subsidiarität, Entbürokratisierung und Sparsamkeit. Aber der vorliegende Entwurf entspricht dem eben gerade nicht. Und mein Vorredner von den Sozialisten hat gesagt, wir brauchen mehr Geld, denn wir wüssten, wie man die Wirtschaft ankurbelt, wir wissen, wie man Start-ups entsprechend erfolgreich machen kann und so weiter. Meine sehr verehrten Kollegen, das glaube ich nicht. Ich glaube nicht, dass wir das besser wissen als die echten Lenker von Firmen. Die wissen, wie man die Wirtschaft vorantreibt.

Wir sollten die richtigen Rahmenbedingungen schaffen, aber wir sollten nicht in den Mitgliedstaaten Geld einsammeln, um es dann über Brüssel umzuverteilen. Das ist genau das Gegenteil einer schlanken EU. Wir sollten hier Freiräume schaffen. Entbürokratisierung geht damit los, dass man eben weniger regelt und nicht mehr. Und wenn ich weniger regeln will, dann darf ich auch nicht für mehr Haushaltsmittel sorgen. Ich muss mich doch immer fragen, was ich denn tatsächlich erreichen kann. Und da ist doch zunächst mal ganz klar: Der Haushalt der EU ist überwiegend ein Programmhaushalt. Und in einem Programmhaushalt müsste es das Natürlichste der Welt sein, dass die Programme entsprechend zurückgefahren werden, wenn ein Mitgliedsstaat ausscheidet. Aber stattdessen schlägt man hier vor, dass man die Beiträge der Mitgliedstaaten bezogen auf das Bruttonationaleinkommen um 30 % erhöht. Das ist das Gegenteil einer schlanken und sparsamen EU. Die Bürger wollen aber eine schlanke und sparsame EU.

Deshalb plädiere ich für neue Mittel nur dann, wenn wir einen echten politischen Ansatz zur Lösung von Krisen haben, beispielsweise im Migrationsbereich, beispielsweise in der Eurokrise. Aber da muss erst der politische Wille dafür definiert werden. Stattdessen sehen wir, dass jetzt die Mittel für den ehemaligen ESM in eine eigene Haushaltslinie überführt werden sollen, ein temporäres Element ...

(Der Präsident unterbricht den Redner)

 
  
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  Jean Arthuis, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, je voudrais saluer l’engagement prometteur de M. le Commissaire et rendre hommage à nos quatre rapporteurs. Si nous votons les deux rapports d’initiative demain, nous prendrons les moyens de conclure sans doute avec le Conseil avant la fin de cette législature, ce qui permettra d’éviter l’inertie que nous avons connue en 2014 et en 2015 et également de réduire la tyrannie du juste retour.

Cela étant, mes chers collègues, je pense que nous devons garder une marge de flexibilité. Nous voyons combien il a été difficile, pendant l’exécution du cadre financier pluriannuel actuel, de faire face à certaines situations de crise.

La mondialisation met les États membres face à des défis sans précédent en matière de sécurité, de défense, de migration, d’économie numérique, de climat et de lutte contre le terrorisme mondialisé. Nous devons nous préparer à assumer collectivement ces enjeux car nous avons des biens communs européens à défendre et il est évident qu’un certain nombre d’États, à l’échelon national, n’ont aujourd’hui plus les moyens de faire face à ces défis.

Il devrait donc être possible, Monsieur le Commissaire, au lendemain des élections européennes en 2019, si nous avons une majorité, si les États membres en conviennent, d’aller au-delà de 1, 1,1, 1,2 ou 1,3. Une puissance mondiale européenne avec un budget de 1,3 ne va pas faire frémir les États-continents, pas plus que les multinationales du numérique ou de la financiarisation. Donc, il devrait être possible de transférer des dépenses qui étaient engagées au plan national, pour les mettre à disposition du budget européen et là, Monsieur le Commissaire, vous aurez le moyen de démontrer ce qu’est la valeur ajoutée européenne parce que nous serons plus efficaces en mettant des moyens nationaux au budget européen. Nous démontrerons que nous pouvons accroître le budget européen sans augmenter globalement la dépense publique en Europe. Voilà le souhait que j’exprime.

 
  
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  Jordi Solé, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, this Parliament has to send a clear message to the Commission and to the Member States concerning the next Multiannual Financial Framework (MFF). If we want an ambitious EU, a Union that is able to deal with key challenges of our times and to deliver real outcomes in terms of progress, sustainability, equality and fundamental freedoms, then we need to reverse the downward trend in the amount spent by the EU, a trend that has been aggravated by the current MFF.

If we need to fight against growing populism and euroscepticism, the worst thing we could do would be to adopt proposals from populists and from eurosceptics, because with a small budget the European Union will be unable to deliver. Thus it would be even more meaningless to those many people who already don’t see what the EU is here for. In other words, to demonstrate the added value of the EU, we need to invest more and more efficiently in policies where the EU can really make a difference. This has to be the first key message to the Member States: Don’t use Brexit to make further cuts in our budget and diminish our ambitions.

Secondly, the next MFF needs to focus more on delivering results in sustainability and in the fight against climate change. The EU must translate its commitment to the Paris Agreement into a real budgetary majority. That’s why our Group stressed so much the importance of aligning the EU budget with the sustainable development goals and to significantly increase climate-related spending to reach at least the 30% target as soon as possible.

 
  
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  Younous Omarjee, au nom du groupe GUE/NGL. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, nous nous rapprochons peu à peu de ce moment fatidique où il n’y a plus de doute sur l’avenir budgétaire de l’Union européenne. Je pense ne pas prendre trop de risques en disant que, après 2020, nous continuerons à être enfermés dans des logiques austéritaires. Faire plus avec moins, dépenser mieux, coupes budgétaires intelligentes, voilà les seules logiques – convenez-en, pas très dynamiques, tout de même – qui nourrissent les négociations actuelles et qui font déjà le deuil des ambitions européennes, de vos ambitions européennes, de nos ambitions européennes. Dans ce contexte, la question que nous nous posons, et qui nous inquiète, est «Ce budget sera-t-il celui du début de la fin de la politique de cohésion et de l’affaiblissement de la PAC?».

Je veux vous dire que, si c’est sur le dos de la politique de cohésion que l’on compte trouver les ressources nécessaires pour financer de nouvelles priorités qui ne sont pas, d’ailleurs, des obligations de l’Union, alors vous nous trouverez sur votre chemin pour le dénoncer.

 
  
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  Sophie Montel, au nom du groupe EFDD. – Monsieur le Président, chers collègues, le Brexit, les référendums que vous perdez partout en Europe, les législatives italiennes, aucun de ces événements ne semble encore avoir atteint la tour d’ivoire dans laquelle vous vivez.

Je dis cela car, en haut de cette tour d’ivoire, je vois les européistes gagas que vous êtes demander un budget de l’Union européenne plus important. Je vous vois zélotes de la religion européiste demander une Europe de la défense et une armée européenne. Je vous vois idéologues fanatisés demander l’instauration d’un impôt européen. Mais comment faut-il vous le dire pour que vous le compreniez? Votre Union européenne, les peuples n’en veulent pas. Les 24 langues de l’Union européenne n’y suffisant pas, faut-il vous le dire en espéranto pour que vous déniiez prêter l’oreille à ceux qui vous payent pourtant généreusement?

À vrai dire, chers collègues, cette semaine vous multipliez les projets, tous plus fous les uns que les autres. Mais qu’on ne s’y trompe pas: cette bouffée de chaleur n’est pas de celles qui annoncent les étés radieux, mais de celles dont sont faites les ménopauses. Votre Union va disparaître et, croyez-moi, cet événement sera fêté avec bonheur par les peuples.

 
  
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  Marco Zanni, a nome del gruppo ENF. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, credo che quando parliamo di nuovo quadro finanziario pluriennale e risorse proprie, dobbiamo tenere a mente due principi guida.

Il primo principio riguarda nessun aggravio nei contributi per gli Stati membri, soprattutto non aumentare il gap per gli Stati che già contribuiscono in maniera netta al bilancio europeo. E il secondo principio riguarda le tasse: non vogliamo nuove tasse che arrivino dall'Europa e che gravino sui cittadini europei, perché l'UE non ha legittimazione nell'imporre nuova tassazione.

Purtroppo vedo che nella posizione della maggioranza su questi due dossier, questi due principi rischiano di non venire rispettati. Si chiede uno sforzo ulteriore agli Stati membri, soprattutto quelli che già contribuiscono in maniera importante al bilancio dell'Unione europea, e si nascondono nuove tasse europee dietro il nome di "risorse proprie". La tassa sulla CO2 è una tassa, la tassa sulla plastica è una tassa, la tassa sulle transazioni finanziarie è una tassa, e sappiamo bene la capacità che hanno le multinazionali nel ribaltare costi aggiuntivi che imponiamo su di loro sui consumatori finali.

Purtroppo da questo punto di vista ci sarà da fare una discussione più ampia, perché la tendenza soprattutto nelle tornate elettorali dei popoli europei e dei cittadini europei è che vogliono meno Europa e più Stati membri, e noi nel bilancio ne dobbiamo tenere conto.

 
  
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  Λάμπρος Φουντούλης (NI). – Κύριε Πρόεδρε, επανειλημμένα η Ευρωπαϊκή Ένωση χρησιμοποιεί ευπαρουσίαστους και κάπως αφαιρετικούς όρους, για να περιγράψει πράγματα που στην πραγματικότητα είναι απλά και ξεκάθαρα: Η Ένωση είναι ένα σύνολο διοικητικών οργανισμών. Ως εκ τούτου δεν μπορεί να έχει ίδιους πόρους, διότι δεν παράγει κάτι ούτε προσφέρει υπηρεσίες επί πληρωμή. Όσα περιγράφονται στις εκθέσεις ως πόροι της Ένωσης δεν είναι παρά έσοδα που αφαιρούνται από τους κρατικούς προϋπολογισμούς ή που αντλούνται από τους πολίτες των κρατών μελών. Ο ΦΠΑ, για παράδειγμα, εάν δεν κατέληγε στην Ένωση, ή τα κράτη θα είχαν μεγαλύτερα έσοδα ή, αν αφαιρούσαν το ποσό που καταλήγει στην Ένωση εντελώς, οι πολίτες θα είχαν σημαντικά μικρότερη επιβάρυνση. Επιπλέον, το εάν τα οφέλη που προσφέρει η Ένωση είναι αντίστοιχα του κόστους που καλούνται να καταβάλλουν τόσο τα κράτη όσο και οι πολίτες είναι ένα ερώτημα το οποίο δεν το εξετάζουν οι εκθέσεις αυτές και κυρίως δεν τέθηκε ποτέ στους ίδιους τους πολίτες.

Τελικά τα οφέλη είναι τέτοια που να δικαιολογούν τη συντήρηση ενός τεράστιου γραφειοκρατικού μηχανισμού; Μήπως με πολύ μικρότερα όργανα απλού συντονισμού μεταξύ των κρατών και χρησιμοποιώντας τους ήδη υπάρχοντες παράλληλους κρατικούς οργανισμούς θα είχαμε τα ίδια οφέλη με πολύ μικρότερο κόστος;

 
  
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  Alain Lamassoure (PPE). – Monsieur le Président, je félicite le commissaire et les rapporteurs. Nous sommes enfin à l’heure de vérité. Plus personne ne peut prétendre qu’avec 1 % du revenu national, il est possible de financer les politiques européennes traditionnelles, les décisions déjà prises sur la politique migratoire, le changement climatique ou la défense, et les futures priorités des années 2020. La meilleure preuve, c’est que le budget européen a, d’ores et déjà, explosé. Au petit budget communautaire resté scotché au niveau d’il y a vingt ans s’ajoutent maintenant une constellation de budgets satellites sous des noms variés. Il y a la vieille lune du Fonds européen de développement, il y a quatre fonds fiduciaires d’urgences diverses, deux fonds d’aide à la Grèce, le mécanisme européen de stabilité, la facilité de prêts aux pays extérieurs à la zone Euro, le Fonds Juncker, etc., et l’année 2018 s’ouvre sur l’annonce d’un nouveau satellite impressionnant: le Fonds «Défense».

Ainsi, les négociations du prochain cadre financier auront un triple enjeu: combien sommes-nous prêts à affecter au financement des politiques européennes? Comment les financerons-nous, par quelles économies, par quelles nouvelles ressources? Comment sera assuré le contrôle démocratique, c’est-à-dire le contrôle parlementaire?

Osons au moins poser les bonnes questions.

 
  
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  Eider Gardiazabal Rubial (S&D). – Señor presidente, señor comisario, hoy estamos ante uno de los debates más importantes de todo el mandato, porque estamos hablando, ni más ni menos, de qué Europa queremos construir en la próxima década. Y esto no es solo un debate presupuestario, sino que es, sobre todo, un debate político, porque allí donde pongamos los recursos estarán las verdaderas prioridades de la Unión.

En esta legislatura hemos firmado muchos acuerdos trascendentales: el Acuerdo de París de lucha contra el cambio climático, los acuerdos de Gotemburgo por un verdadero pilar social; incluso hemos firmado los Objetivos de Desarrollo Sostenible. Y es ahora cuando tenemos que decidir cómo los vamos a financiar y, por lo tanto, es ahora cuando vamos a demostrar cuál es el grado de nuestro compromiso.

En estos últimos meses estamos oyendo grandes frases filosóficas cuando hablamos de presupuesto —lo decía también el señor Omarjee—: unos dicen que hay que modernizarlo y, otros, que hay que hacer más con menos. Esto puede quedar muy bien en un titular, pero esto, presupuestariamente hablando, no es posible —más con menos, no se puede hacer— Y que queramos modernizar un presupuesto no significa que lo podamos recortar, sino más bien todo lo contrario.

Y este Parlamento tiene las ideas muy claras de lo que queremos para el futuro marco financiero y lo podríamos definir en tres bloques.

Primer bloque: mantenimiento de la financiación de las políticas tradicionales, es decir, de la agricultura y la cohesión. Estamos pidiendo a nuestros agricultores y ganaderos que produzcan con criterios medioambientales; que nos ofrezcan productos de calidad a precios asequibles; que mantengan la población en el medio rural y que, encima, los jóvenes se animen a entrar en el sector. Y todo esto no se puede hacer con menos apoyo presupuestario. Y también defendemos una política de cohesión fuerte para que Europa siga manteniendo la competitividad, para que sus regiones reduzcan desigualdades, para que se invierta en innovación y, sobre todo, para que esa competitividad no sea a costa de los salarios y los derechos sociales de los trabajadores y las trabajadoras.

Segundo bloque: las políticas que podríamos llamar «de futuro». Aquí no solo queremos mantener la financiación, sino que queremos aumentar las becas Erasmus, los programas de investigación o los programas de inversión.

Y tercer bloque —y esto es un mensaje muy claro—: nuevas necesidades necesitan nuevo presupuesto; y no queremos contraponer, como decía el señor comisario, unas prioridades contra las otras.

Y quiero destacar, para acabar, dos ideas que espero que la Comisión escuche atentamente.

Primera propuesta: la condicionalidad de los fondos con respecto al cumplimiento de las reglas, porque proponemos un sistema de sanciones para aquellos países que no cumplan las reglas ni sus compromisos, pero desligamos por completo estas sanciones de los fondos de cohesión —los ayuntamientos, las regiones o los parados no son los responsables de que sus Gobiernos incumplan sus compromisos—-

Y segunda propuesta: teniendo en cuenta los compromisos de la Unión en la lucha contra el cambio climático, muchas regiones europeas van a tener que hacer una transición energética y productiva radical. La Unión tiene que ayudar a esas regiones y, por eso, proponemos un fondo de transición justo que ponga el acento no solo en las regiones, sino también en los desafíos sociales de esta transición.

Y ¿cómo financiamos todo esto? Ya se ha dicho aquí: con nuevos recursos propios; con impuestos a sectores que ahora no contribuyen al sector público; con impuestos al sector financiero; y con impuestos a las grandes empresas que aprovechan que no hay una regulación europea para evadir sus impuestos.

Y acabo, señor presidente, porque quiero agradecer, de verdad, a los cuatro ponentes el magnífico trabajo que han hecho; por la negociación y por la generosidad a la hora de negociar, porque así podemos tener un acuerdo fuerte, apoyado por la mayoría de los grupos de esta Cámara.

 
  
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  Zbigniew Kuźmiuk (ECR). – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Zabierając głos w tej debacie, chcę bardzo mocno podkreślić, że delegacja polska w grupie ECR opowiada się za wypełnieniem luki finansowej po brexicie, a także zapewnieniem dodatkowych środków na nowe priorytety unijne. Naszym zdaniem obciążenia składką mogą sięgnąć 1,3 % DNB państw członkowskich. Postulujemy likwidację wszystkich rabatów w związku z likwidacją rabatu brytyjskiego, zaprzestanie zwrotów niewykorzystanych w danym roku środków do poszczególnych państw członkowskich, wprowadzenie do budżetu wpłaty z tytułu dostępu Wielkiej Brytanii do rynku unijnego i wreszcie ewentualne ustanowienie unijnego obciążenia finansowego w postaci podatku cyfrowego.

Konieczne jest zapewnienie w budżecie unijnym po roku 2020 przynajmniej na dotychczasowym poziomie środków na politykę spójności i WPR. W ramach tej ostatniej domagamy się zaprzestania trwającej od blisko 15 lat dyskryminacji rolnictwa krajów Europy Środkowo-Wschodniej i wyrównania poziomu dopłat bezpośrednich w nowych i starych państwach członkowskich. Zdecydowanie sprzeciwiamy się uzależnieniu wpłat z przyszłego budżetu Unii od przestrzegania wartości określonych w art. 2 Traktatu, ponieważ niemożliwe jest ustalenie jakichkolwiek obiektywnych kryteriów w tym zakresie. Nawet już istniejąca warunkowość dotycząca przestrzegania dyscypliny finansów publicznych, mimo że oparta na twardym, obiektywnym kryterium, tzw. kryterium z Maastricht, jest przez Komisję stosowana wybiórczo: np. przez kolejnych sześć lat Francja go nie przestrzegała i nigdy nie została ukarana konsekwencjami wynikającymi z paktu stabilności i wzrostu....

(Przewodniczący odebrał mówcy głos)

(Mówca zgodził się odpowiedzieć na pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki (art. 162 ust. 8 Regulaminu))

 
  
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  Jens Geier (S&D), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Präsident! Herr Kuźmiuk, ich habe Ihren Ausführungen intensiv zugehört. Wenn ich Sie richtig verstanden habe, ist Ihre Position ziemlich genau das Gegenteil von dem, was der Kollege Kölmel Ihrer Fraktion vor ein paar Minuten ausgeführt hat. Meine Frage an Sie ist deswegen: Gibt es eine kohärente Position der europäischen Konservativen und Reformer oder gibt es sie nicht?

 
  
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  Zbigniew Kuźmiuk (ECR), odpowiedź na pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. – Rzeczywiście w tej sprawie w grupie ECR nie ma jednolitego stanowiska. Jako delegacja polska opowiadamy się za zdecydowanie większym budżetem, wyrównaniem zarówno luki po brexicie, jak i sfinansowaniem dodatkowych priorytetów Unii Europejskiej. Tak się składa, że w grupie ECR w fundamentalnych sprawach nie ma dyscypliny budżetowej. Polska delegacja w tej grupie opowiada się za większym budżetem.

 
  
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  Nils Torvalds (ALDE). – Mr President, there is not much that can be said about structural problems in the multiannual financial framework in one minute, but I will try.

There is a very interesting study out there: ‘Economic Challenges of Lagging Regions’, and there is a case study in that study about Campania. Campania is the region around Naples. There is a saying about Naples – see Naples and then die. As soon as the cohesion funds come to Naples, they die.

Naples has been part of the system for sixty years, since the start of the regional and structural funds, and still today Naples is lagging behind. A normal person with normal intelligence and a person with normal intelligence in the Commission should probably understand that this form of structural funds doesn’t work.

(The speaker continues to speak in German)

Das geht nicht so weiter! Und ich glaube und ich hoffe, dass Kommissar Oettinger das ein wenig verbessert.

 
  
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  President. – On the other hand, I must say that there are other beautiful things about Campania which are definitely on the peak. But anyway, I think we understood the message.

 
  
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  Heidi Hautala (Verts/ALE). – Mr President, I would like to draw the Commissioner’s attention to one concern that my Group and I have. We saw last week a paper, probably leaked, that the Commission is planning to combine 12 external instruments into one.

My question to the Commissioner is: do you have a proper impact assessment on what this means for attaining, for instance, development effectiveness goals? What does it mean for defending such wonderful, very focused, rather small instruments as the European Instrument for Democracy and Human Rights? What does it mean for the goals that we want to achieve through the instrument contributing to stability and peace?

My concern is that this new idea, which I think to some extent seems to be a response to the need for flexibility, will be a big mistake. I understand that flexibility is needed, but I don’t think it should be done like this. I also believe that the European Parliament will lose a lot of its scrutiny rights if you do that.

 
  
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  Xabier Benito Ziluaga (GUE/NGL). – Señor presidente, con un minuto, seré directo y claro. Necesitamos un presupuesto europeo mayor, pero que no vaya en detrimento de la capacidad fiscal de los Estados miembros: deben complementarse. Y también hemos de contar con modelos progresivos sobre las rentas del capital.

Necesitamos más recursos públicos, no menos, para hacer frente a los retos que preocupan a los europeos y europeas, principalmente desempleo, medio ambiente, precariedad y pobreza o fraude fiscal; las ganancias obtenidas con la lucha contra el fraude fiscal serían una excelente fuente de ingresos, junto a nuevas figuras de ecotasas o un impuesto sobre las transacciones financieras.

Sin embargo, las prioridades parecen ser otras. Parece ser más bien el refuerzo de la Europa fortaleza y su militarización, aumentando o, incluso, duplicando el gasto en defensa. No compartimos estas prioridades que marca la Comisión Europea. Las prioridades deberían ser otras: política de empleo, apoyar a pequeños y pequeñas agricultoras, cumplir con la legislación internacional de asilo, y la transición sociológica de nuestras economías y regiones. Y, para ello, necesitamos un presupuesto más fuerte, pero sobre todo más justo.

 
  
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  Marco Valli (EFDD). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, condivido alcune delle parole dette in questa plenaria dagli oratori sulle priorità del prossimo bilancio e del quadro finanziario pluriennale, ovvero la disoccupazione giovanile, la gestione del fenomeno migratorio e anche la lotta contro il surriscaldamento globale.

Il problema è che, dal mio punto di vista, prima di chiedere dei soldi ancora agli Stati, e quindi ai contribuenti, ai cittadini, bisognerebbe in qualche modo innanzitutto fare una seria valutazione delle performance, e mi rivolgo proprio a Lei, Commissario, che è un tedesco e su questo dovrebbe avere massima attenzione di come vengono spesi i soldi dei contribuenti europei, valutare singolarmente ogni singolo programma per vedere se questo porta dei risultati ed è efficiente, e fare una spending review interna prima di andare ancora dagli Stati a chiedere sacrifici, soprattutto con gli Stati che hanno in questo momento difficoltà nella gestione delle finanze pubbliche, non solo magari per colpa loro, come dice il collega Torvalds dall'alto della sua posizione di deputato del Nord Europa.

Però ci sono degli squilibri interni nell'eurozona, che andrebbero risolti prima di andare, appunto, a chiedere altre risorse e gestire queste questioni di bilancio. Quindi i capi di Stato su questo devono trovare una soluzione o la situazione rischia appunto un'implosione totale, proprio perché la disoccupazione e i problemi legati alla domanda non si possono risolvere solo con un bilancio europeo che ha una dotazione proprio molto bassa.

E sulle risorse proprie, anche qua, non possiamo avere nuove tasse, perché i cittadini europei non vogliono nuove tasse, vogliono che venga tassata, giustamente, la speculazione finanziaria, vogliono che vengano tassate le grandi multinazionali, ma non vogliono caricarsi loro di ulteriori oneri che hanno in mente alcuni burocrati qua a Bruxelles. Quindi dobbiamo assolutamente trovare una quadra, ovviamente rivolta verso i cittadini, e non come al solito verso i grandi portatori di interesse.

 
  
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  Steeve Briois (ENF). – Monsieur le Président, les propos tenus tout à l’heure par Isabelle Thomas, en introduction, sont révélateurs de l’échec de l’Union européenne puisque notre collègue a évoqué un budget sous-dimensionné, caractérisé par – je la cite – «un manque d’ambition et de sérieux, et même une impuissance budgétaire».

Considérant que les politiques européennes sont inefficaces pour l’emploi, la croissance et le pouvoir d’achat, considérant que les marges de manœuvres financières des États membres – que vous avez mis à la diète – sont réduites, le bon sens voudrait que l’Union européenne se concentre exclusivement sur sa PAC et sur la politique de cohésion et que le Brexit, d’ailleurs, se traduise par une baisse des dépenses de l’Union. Or, vous proposez l’inverse en demandant à l’Union d’absorber de nouvelles prérogatives comme la sécurité et la défense. Ces deux fonctions régaliennes ne doivent en aucun cas être transférées à l’Union, elles doivent évidemment rester dans le giron des États membres. D’ailleurs, pour financer ce fédéralisme délirant, vous allez même jusqu’à ponctionner 2 % des recettes de la TVA ou même inventer d’autres nouvelles taxes.

Par conséquent, avant d’imposer l’austérité aux peuples européens, que l’Union européenne se l’impose à elle-même.

 
  
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  Siegfried Mureşan (PPE). – Mr President, the next Multiannual Financial Framework should reflect the political priorities which we expect from the Union in the next decade. It should be a balance between traditional priorities on the one side and new priorities on the other side. Traditional priorities – agriculture and cohesion policy – continue to be important, because they are about rural development and food security, and cohesion is about competitiveness. It is about helping the least developed regions of the Union.

To these traditional priorities, new priorities are being added. The citizens of Europe expect us to do more on security, defence, tackling the migration crisis and combating terrorism. If, at the end of the day, we expect the Union to do more, it is not normal to offer it a smaller budget. Commissioner, we also have to stand together in the negotiations with the Member States and the Council and tell them that, if we expect a more robust Union which has more tasks, then a smaller budget is not realistic. We have to spend money well, and we have to update and modernise our policies, reform them and convince citizens that the money is well spent, but at the end of the day, new competences also mean a robust budget.

We have to tell those Member States who are concerned that paying more does not mean that you are in a worse situation. If the Union is to do more and if we are also to contribute more, then it means that we will also receive more in terms of security, combating terrorism and everything that the citizens expect. This is in the interest of all the governments of the Union.

Just to conclude, one sentence on timing. Commissioner Oettinger, we will vote on Parliament’s position tomorrow and then you will make the proposal at the beginning of May. The Parliament, our team, will be ready to negotiate. Commissioner, please stand together with us in Parliament in negotiations with the Council to convince them that, the sooner we adopt the next MFF, the better. The Council should not adopt the next MFF when it is politically convenient for them, but when it is good for the beneficiaries in the Member States – for farmers, students, researchers and young unemployed people. The sooner we adopt it, the better for the beneficiaries.

(Applause)

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
  

Puhetta johti HEIDI HAUTALA
varapuhemies

 
  
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  Tibor Szanyi (S&D), Kékkártyás kérdés, melyet Siegfried Mureşan képviselőhöz intéz. – Képviselő Úr! Önnek is köszönöm, hogy fogadja a kérdésemet. Nem egészen értettem az Ön álláspontjában a mezőgazdasági, illetve a kohéziós pénzeknek a részaránycsökkenése, az egyben az Ön felfogásában jelenti-e ezeknek az összegszerű csökkenését is egy nagyobb költségvetés figyelembevételével? Az én álláspontom az, hogy összegben nem szabad ezeket csökkenteni.

 
  
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  Siegfried Mureşan (PPE), blue-card answer. – Mr Szanyi, my position is the following: we have to start these complicated discussions with setting the political priorities. We should not start by speaking about the amount, because if we start by speaking about the amount, every participant in the negotiations will want to pay as little as possible and to receive as much as possible. Then the discussions will be divisive, difficult and inconclusive. Firstly, we should find a political common denominator on what we want to achieve with regard to the budget, and only afterwards should we speak about the precise amounts in absolute terms or in relative terms.

 
  
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  Jens Geier (S&D). – Frau Präsidentin, sehr geehrter Kommissar Oettinger, verehrte Kolleginnen und Kollegen! Wir stehen vor einer sehr wichtigen Entscheidung für die Zukunft der Europäischen Union. Denn – wie wir in Deutschland sagen: Ein Haushalt ist in Zahlen gegossene Politik. Und jetzt geht es darum: Welche Politik soll diese Europäische Union in den Jahren 2021 bis 2027 denn verfolgen und wie wollen wir sie am Ende finanzieren? Hier warten wir auch auf Rückmeldungen der Mitgliedstaaten, damit sie uns endlich mal sagen, welche Union sie eigentlich wollen, und uns dann hoffentlich auch mit den notwendigen Mitteln dafür ausstatten.

Es ist gut, wenn wir hier in diesem Haus Regulierungen schaffen, um die politischen Ziele der EU umzusetzen. Aber diese Ziele müssen sich dann letztendlich auch in den Ausgaben der EU widerspiegeln. Das ist nicht weniger wichtig. Durch den Austritt des Vereinigten Königreichs sinken die Einnahmen, und einige Mitgliedstaaten und – wie wir auch gehört haben – einige Mitglieder dieses Hauses sind der Ansicht, dass dann folglich auch die Ausgaben sinken müssten. Angesichts der geschiedenen Aufgaben, die uns nicht zuletzt von den Mitgliedstaaten zugewiesen werden, stellt sich die Frage: mehr leisten mit weniger Geld? Das lässt sich allenfalls in LalaLand realisieren oder vielleicht auch in Interviews in skandinavischen, niederländischen oder österreichischen Zeitungen – und da mir eine blaue Karte gezeigt wird, in britischen sicherlich auch –, aber nicht in der europäischen Realität. Es sei denn, Herr Oettinger, Sie hätten den berühmten Goldesel aus dem Märchen der Gebrüder Grimm im Keller, der vorne Stroh frisst und auf der anderen Seite Gold ausscheidet. Da das aber wahrscheinlich nicht der Fall ist, ist die Frage: Wie finanzieren wir das denn alles in der Zukunft?

Frontex – diese Agentur soll zu einer echten Grenzschutzagentur umgebaut werden, der Europäische Fonds für Verteidigungsforschung wird gefordert, wir brauchen die europäische Arbeitsagentur, um endlich sauber die Einhaltung der Entsenderichtlinie überwachen zu können. Wir wollen Mobilität für Jugendliche erhöhen, wir wollen mehr für die Bekämpfung von Fluchtursachen unternehmen, und in der Forschungspolitik kann die EU nur jedes siebte erfolgversprechende Forschungsprojekt wirklich finanzieren. Es fehlt vorne und hinten an Geld. Ich könnte diese Aufzählung fortsetzen.

Wenn das alles gewollt ist, wo wollen wir denn das Geld dafür hernehmen? Wenn wir also ein leistungsfähiges Europa haben wollen, dann geht das nur mit mehr Mitteln, entweder aus den nationalen Haushalten oder – was ich befürworten würde – mit neuen Eigenmitteln der Europäischen Union. Lassen Sie uns mit diesem Werk anfangen!

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Bill Etheridge (EFDD), blue-card question. – Thank you for accepting the blue card. You mentioned the reduction in revenues following Brexit. Would it not be sensible for you to be looking at actual reductions in the scope of the ambition of this Union, to suit the new financial reality that will come from the – far less – revenue you will get following Brexit, rather than seeking to continue to be all things to all men, even when you know that the money is going to run out?

 
  
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  Jens Geier (S&D), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Etheridge, Sie haben offensichtlich nur auf ein catchword gewartet und mir dann nicht weiter zugehört, denn genau diesen Punkt habe ich dann weiterentwickelt. Es liegt doch an den Mitgliedstaaten, welche EU wir hier haben. Ich kann mir unheimlich viel vorstellen. Ich kann mir vorstellen – damit bin ich in meiner Fraktion wahrscheinlich in der Minderheit –, dass wir die Landwirtschaftspolitik renationalisieren und dann nur noch Konkurrenzschutzregeln haben, damit wir uns nicht zu Tode koordinieren. Das kann ich mir alles vorstellen. Ich kann mir auch die Verzehnfachung von Erasmus vorstellen, damit mehr Jugendliche Auslandserfahrung haben. Das kann man alles machen. Nur müssen die Mitgliedstaaten entscheiden, welche EU sie denn eigentlich haben wollen. Mein Punkt ist: Mehr leisten wollen, weniger Geld dafür zahlen und genauso viel kassieren, wie man vorher gekriegt hat – das geht nun wirklich nicht.

 
  
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  Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR). – Arvoisa puhemies, keskusteltaessa EU:n rahoituskehyksestä olisi otettava huomioon Britannian EU-eron vaikutukset unionin tuloihin ja samassa suhteessa kiristettävä vöitä. Jotta tulojen laskusta selvitään heikentämättä tavoitteiden saavuttamista merkittävästi monivuotisessa rahoituskehyksessä, olisi keskityttävä selvää eurooppalaista lisäarvoa sisältäviin aloihin ja hankkeisiin, toisin sanoen sellaisiin, joissa Euroopan tasolla toimiminen voi oleellisesti parantaa tuloksia verrattuna kansallisen tason toimiin. Tällaisia ovat esimerkiksi ilmansaasteita kuten pienhiukkasia vähentävät toimet, tiedettä edistävä perustutkimus tai terveyden- ja vanhustenhuollon ongelmia vähentävä robotisaation edistäminen.

Maahanmuuton saaminen hallintaan on lisäksi parasta turvallisuuspolitiikkaa jäsenmaissa, samoin parasta sosiaali- ja sivistyspolitiikkaa.

Rahoituksen suuntaamisen tulisi perustua rahoituksesta riippumattomiin vaikutusarviointeihin. Etukäteisarvioinneissa tulisi selkeästi listata, mille oletuksille arvioinnit pohjautuvat ja vaikutusarviointien tulisi olla läpinäkyviä ja kritiikille avoimia.

 
  
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  Искра Михайлова (ALDE). – Г-жо Председател, уважаеми г-н Комисар, уважаеми колеги, преди всичко искам да поздравя авторите на докладите за това, че те успяха да подготвят Европейския парламент с позиция и то навременна позиция, за да можем да влезем в преговори и със Съвета, и да подкрепим Европейската комисия в очакваното предложение за многогодишната финансова рамка.

Изключително важно е, че в тези доклади се обръща внимание на необходимостта от достигане на елемента „добавена стойност“ от инвестициите на европейския бюджет на европейската финансова рамка. Допълняемостта и комбинирането на финансовите линии могат да доведат до по-висока ефективност и биха дали възможност за гъвкавост в бъдещото прилагане на финансовата рамка.

Искам да подчертая, че тази гъвкавост може да бъде постигната и с привличането на допълнителни частни ресурси и комбинацията между публични и частни ресурси в бъдеще. Ясната връзка между европейския семестър и финансовата рамка на Европейския съюз биха дали баланса, необходим в бъдещото изпълнение.

 
  
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  Bas Eickhout (Verts/ALE). – Madam President, I really fear the outcome that you can already see being sketched. Coming from the Netherlands, I have a prime minister who is saying ‘oh yes, I want to make the budget future—oriented, but mainly there needs to be less money’. What I feel here is that people are saying ‘yes, we want to make the budget future—oriented but maintain the policies on the two big spending blocks, on agriculture and cohesion.’ I can tell you what will come out of those negotiations: it will be less money but maintaining the same old policies that we have right now. Then all the people that are critical of the EU will have a free—for—all day to criticise that outcome.

Therefore, I also plead to this House to focus on what it wants on the contents. Focus on modernisation, on really making the EU budget future-oriented, on really making agriculture green and on making it deliver sustainable food. Look at the infrastructure to really connect us Europeans, really go for innovation, really fight youth unemployment. Then we can talk about future-oriented policies: otherwise, it will be less of the same.

 
  
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  Martina Michels (GUE/NGL). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Es ist eine Frage, wie man eine Brexit-Haushaltslücke ausgleichen kann, aber im Kern geht es doch um die Frage: Wie soll die Zukunft der Europäischen Union aussehen? Wird es ein solidarisches Europa, bei dem die Angleichung der Lebensverhältnisse oberste Priorität hat? Übersetzen wir das in die Debatte um den finanziellen Rahmen, muss vor allem das vorhandene konkrete solidarische Instrument, die Kohäsionspolitik, gestärkt werden. Von der Kommission erwarte ich dazu endlich klare und eindeutige Aussagen anstatt immer neuer Kürzungsszenarien. Wir fordern: keine Kürzung bei den Strukturfonds, keine Verwendung von Fördermitteln zu Sanktionszwecken und schon gar nicht zu Rüstungszwecken. Keine Region darf aus der Förderpolitik ganz herausfallen.

Eine Verantwortung liegt aber auch bei den nationalen Regierungen, denn ihre Sparideologie hat alle Krisen immer nur verschärft. In Brüssel lautstark von der EU Lösungen einzufordern und zu Hause in den Mitgliedsstaaten Wege zu blockieren, sei es die Transaktionssteuer oder andere Einnahmenveränderungen, verhindert auf Dauer die Investition in ein gerechteres, sozialeres, nachhaltiges und friedliches Europa des Zusammenlebens.

 
  
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  Jörg Meuthen (EFDD). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, verehrte Kollegen! Ich kann kaum glauben, dass wir uneinig sind, wie der nächste Haushalt der EU auszusehen hat. Nach dem Brexit kann es doch keine zwei Meinungen mehr geben. Der EU-Haushalt muss nicht größer werden, wie hier diskutiert wird, sondern er muss natürlich kleiner werden. Die EU verliert ihren drittgrößten Nettozahler. Großbritannien hat in den letzten fünf Jahren fast 40 Milliarden Euro netto beigesteuert, das sind acht Milliarden pro Jahr netto. Statt den Haushalt zu kürzen, fordern Sie nun auch noch EU-Steuern auf Plastik und Diesel und dazu höhere Steuern von den Mitgliedstaaten. Das macht mich wirklich sprachlos. Wollen Sie das wirklich Ihren Wählern erzählen? Falls nicht: Ich übernehme das gerne.

Wir haben eine klare und sinnvolle Alternative, nämlich das EU-Budget radikal zusammenzustreichen. Keine EU-Armee, eine radikale Rückführung der Kohäsionsfonds, eine deutliche Rückführung der Agrarsubventionen, diese Abteilungen der Kommission entsprechend schließen. Dann werden wir – guter Herr Geier, da Sie sagen, für was Sie alles mehr Geld haben müssen – genug Geld haben, um zum Beispiel sinnvolle Projekte wie Erasmus weiter zu speisen. Das Geld kann man locker x-fach einsparen, wenn man die unsinnigen Subventionen kürzt. Die Bürger haben einfach genug von dieser bürgerfernen EU. Hören Sie den Bürgern zu, sonst werden Sie erleben, dass man bald auch anderswo Servus zur EU sagt.

 
  
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  André Elissen (ENF). – Voorzitter, de grote lijn van de voorstellen is dat de meerjarenbegroting flink omhoog moet gaan, vanwege de brexit, torenhoge ambities en schimmige deals met Turkije, Libië en personeel. Dat betekent dat de lidstaten meer zullen moeten gaan betalen.

Om te voorkomen dat Nederland hiervan de dupe wordt, heb ik de volgende amendementen ingediend. De nettobetalende landen worden opgeroepen om geen euro meer te gaan betalen dan ze nu doen. En de huidige jaarlijkse afdrachtkorting voor Nederland dient behouden te blijven. Het standpunt van mijn partij is helder: Nederland moet niet méér, maar veel minder betalen aan het mislukte EU—project. Als premier Rutte ballen heeft, maakt hij eindelijk eens gebruik van zijn vetorecht om deze meerjarenbegroting te torpederen.

Ten slotte, Voorzitter, – dat moet me van het hart – het is schandalig hoe Juncker zijn ambtenaar Selmayr omhoog heeft gerommeld. Wat ons betreft kan deze Commissie maar beter zo snel mogelijk naar huis worden gestuurd. Dan kan de meerjarenbegroting ook direct naar de prullenbak.

 
  
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  Tomáš Zdechovský (PPE). – Paní předsedající, já nevím, jestli jenom já mám takový pocit déjà vu, když poslouchám tuto debatu, nebo jestli jej mají i ostatní kolegové. Kolega Geier přece nemluvil, kolego z Nizozemska, o tom, že chce navyšovat rozpočet. On neříkal, že chce po Nizozemsku víc peněz. On mluvil o tom, že musíme hledat vlastní zdroje pro financování Evropské unie.

Když hledáme vlastní zdroje, to znamená, že přece budeme chtít méně peněz po členských státech. Jestliže se tady nebudeme poslouchat a budeme tady pronášet politické proklamace, tak tato debata je naprosto zbytečná. Kdo jste zažil tuto debatu o vlastních zdrojích tady, tak víte, že je zde vedena čtyři roky ve velmi otevřeném duchu. Vždycky ta debata sklouzne k tomu, že se sekneme u nějakého bodu, ať už u bodu, jestli to má být ekologická daň nebo to má být daň z nějakých služeb, transakcí a tak dále, ale všichni se nakonec shodneme, že by Evropská unie měla být méně závislá na příjmech jednotlivých členských států.

Já nejsem pro to, jak jste říkal, kolego, navyšovat bezhlavě rozpočet. Siegfried Mureşan tady řekl, že peníze tady musí být efektivně využity a o tom je tato debata. My tady nemluvíme o tom, že po vystoupení Velké Británie nahradíme příjmy Velké Británie nějakými příjmy ostatních členských států. My zde dnes diskutujeme o tom, jaký způsob najdeme a ten způsob by měl být dlouhodobý. My neřešíme perspektivu pěti let, ale perspektivu daleko delší. Omlouvám se, že můj projev byl delší.

 
  
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  Silvia Costa (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, ringrazio i quattro relatori e dico che di fronte alle aspettative dei cittadini, di fronte ai rischi che sono apparsi dalla Brexit, dobbiamo capire che il nuovo MFF ha un grande valore politico.

Penso che sia importante, invece, attivare finalmente le risorse proprie, ma aggiuntive, non solo sostitutive, dei fondi nazionali, anche se i fondi nazionali, come alcuni governi hanno anticipato, possono cofinanziare di più la coesione, purché si tolgano gli investimenti dal patto di stabilità. Ma possiamo finalmente adottare tasse sulle transazioni finanziarie, la web tax, e quindi non tassando necessariamente i cittadini, ma le grandi aggregazioni che spesso eludono non solo le tasse, ma eludono anche il riconoscimento del lavoro intellettuale, come nel campo del digitale.

Dobbiamo però individuare – ha ragione chi l'ha detto, il relatore in particolare – le priorità strategiche. I due versanti secondo me sono i giovani e la cultura. Noi dimostriamo ogni giorno quanto l'investimento sui giovani riporti una grande speranza nell'Europa, ma anche nel futuro e nello sviluppo sostenibile. È vero, abbiamo chiesto una triplicazione dei fondi Erasmus. Noi vorremmo arrivare a dieci volte tanto, perché oggi solo il 5 % dei giovani può utilizzare questo strumento importante, anche per il loro futuro e il loro lavoro.

E chiediamo anche di essere più coraggiosi nelle politiche culturali, di investimento nella risorsa europea che è il patrimonio culturale e le imprese culturali e creative. Ci sembra che siano ancora troppo marginali nel dibattito pubblico.

 
  
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  Charles Goerens (ALDE). – Madame la Présidente, 1 %, 1,05 %, 1,1 %, 1,2 %, l’énumération de ces quelques ratios ne vise pas à nous introduire dans l’homéopathie, ni dans la nanoscience mais ce sont bien les options chiffrées qui reflètent le maximum que certains États membres daignent accorder au budget de l’Union européenne.

Le cadre financier pluriannuel est censé préparer l’avenir de notre continent, on veut plus de sécurité aux frontières, plus de sécurité intérieure, consolider la cohésion de l’Union économique et monétaire, plus de résilience aux crises, plus de lutte contre les inégalités, davantage d’investissements pour tirer la croissance, rendre Erasmus accessible à un plus grand nombre de jeunes, c’est très bien de vouloir mais il faut aussi pouvoir.

On sait que le commissaire Oettinger a beaucoup de qualités mais il n’est pas le Père Noël. À qui profite le refus de doter l’Union européenne des moyens dont elle a besoin pour relever les défis auxquels je viens de faire référence? Aux populistes, bien évidemment. Ils veulent le retour à l’Europe du XIXe siècle. Je ne voudrais pas qu’on dise dans 30 ans que le déclassement des États européens a commencé autour des années 2015-2025 parce que la classe politique à l’époque n’aurait pas été à même d’aller au-delà du moins-disant budgétaire et autres comptes d’apothicaire.

Le commissaire Oettinger, nos rapporteurs ainsi que le vaillant président de la commission budgétaire, Jean Arthuis, très conscients des enjeux actuels, mériteraient d’être soutenus avec un peu plus de conviction et de ferveur dans la cause qu’ils plaident avec beaucoup de talent.

 
  
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  Thomas Waitz (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Wir begrüßen die Beibehaltung der Gelder für Landwirtschaft und ländliche Entwicklung, sofern es dabei gelingt, den zentralen Herausforderungen unserer Zeit zu begegnen. Wir werden die Klimaziele von Paris nicht erfüllen können, wenn wir die europäische Landwirtschaft nicht ökologisieren. Wir werden die Arbeitsplätze im ländlichen Raum nicht erhalten können, wenn wir alle Gelder für ländliche Entwicklung und Landwirtschaft kürzen. Wir werden die europäische Biodiversität nicht retten können, wenn wir die europäische Landwirtschaft nicht ökologisieren. Deshalb rufe ich Sie dazu auf, die Landwirtschaftsbudgets nur unter der Voraussetzung einer ordentlichen Ökologisierung der Landwirtschaft beizubehalten.

Ein Wort noch zu den zusätzlichen Einnahmen: So etwas wie eine Kerosinbesteuerung ist längst an der Zeit. Ich sehe nicht ein, warum ein Zugticket hier nach Straßburg oder nach Brüssel deutlich mehr kostet als ein Flugticket. So eine Steuer kann nur transnational eingehoben werden. Dasselbe gilt für eine Finanztransaktionssteuer. Oder wollen wir auf die nächste Finanzkrise warten, wo wir es doch eigentlich schon besser wissen müssten?

 
  
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  Miguel Viegas (GUE/NGL). – Senhora Presidente, o Quadro Financeiro Plurianual representa a prova dos nove relativamente às reais intenções políticas da União Europeia.

Portugal tem divergido da média da União Europeia. Os salários em Portugal, nos últimos quinze anos, desceram mais de 2 %, enquanto os salários na Alemanha aumentaram quase 3 %, e isto resulta do atual quadro financeiro, onde as verbas da coesão já sofreram um corte substancial quando comparado com o quadro anterior.

Portanto, o que nós queremos é um quadro financeiro plurianual reforçado, com mais meios orientados para a coesão, e não um orçamento virado para a segurança e a defesa. Ou seja, a nossa escolha hoje passa por saber se queremos efetivamente uma Europa mais solidária, uma Europa de paz, uma Europa de coesão, ou se queremos uma Europa fortaleza, uma Europa militarizada e cada vez mais belicista.

 
  
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  Bill Etheridge (EFDD). – Madam President, cut your coat to suit your cloth; spend to suit your income. The anti-logic of this place rejects sound and sane economics. Instead, you look to ever more desperate ways to squeeze the taxpayer until the pips squeak. Interference in Member State tax systems, introduction of new EU-wide taxes, abolition of national vetoes. In short, spend, spend, spend and spend again.

Soon, reality will hit. The truth is that sooner or later you will run out of other people’s money. The time will come when the grand ideas of this project will be unaffordable, and this will reach even this place. Some reality is starting to come through now, but when the real truth of financial sanity really hits you, that will be the end of this place and this project.

 
  
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  Barbara Kappel (ENF). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar Oettinger! Der Austritt Großbritanniens aus der EU reißt mit 14 Milliarden Euro ein großes Loch, das nicht leicht zu stopfen sein wird. Immerhin reden wir über 10 % der Eigenmittel bei einem Finanzrahmen von rund 1000 Milliarden Euro. Dazu kommen neue politische Schwerpunktsetzungen im Bereich der Sicherheitspolitik, der Terrorismusbekämpfung oder der Migration, die teuer im Budget aufschlagen. Der MFR 2027 stellt also sowohl auf der Einnahmen- als auch auf der Ausgabenseite eine große Herausforderung dar. Im letzten Finanzrahmen flossen rund 72 % des Budgets in die gemeinsame Agrarpolitik und in die Strukturfonds. Hier wird es möglicherweise zu Kürzungen kommen, und es regt sich bereits erster Widerstand.

Daneben gibt es zwei Programme, die sinnvollerweise nicht gekürzt werden sollen, und das sind Horizont 2020 und Erasmus +. Programmlinien wie COSME oder die Connecting Europe Facility sind ebenfalls wichtige Treiber für Wachstum und Beschäftigung. Widerstand gibt es natürlich auf der Einnahmenseite von den Nettozahlern. Hier hat das Parlament einen Anteil von 1,3 % vorgesehen. Eine Gruppe von fünf europäischen Nettozahlern, darunter auch Österreich, hat sich bereits gegen eine Erhöhung der Nettobeiträge und gegen eine lineare Fortschreibung des Budgets ausgesprochen. Sie stehen also vor einer schwierigen Aufgabe, denn ohne massive Einsparungen und eine Reform der Eigenmittel wird es nicht möglich sein, eine nachhaltige Finanzierung des EU-Haushalts sicherzustellen und gleichzeitig all jene Projekte und Programmlinien auf den Weg zu bringen, die politisch erwünscht sind und die tatsächlich einen europäischen Mehrwert bringen.

 
  
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  Czesław Adam Siekierski (PPE). – Pani Przewodnicząca! Bezpieczeństwo naszych obywateli należy do unijnych priorytetów. Pamiętajmy, że do jego podstawowej formy należy bezpieczeństwo żywnościowe, które zostało osiągnięte dzięki wspólnej polityce rolnej. WPR jest to jedna z pierwszych polityk w pełni finansowana ze środków unijnych. Określenie poziomu finansowania WPR wymaga dokonania analizy stanu sytuacji w rolnictwie. W większości krajów członkowskich brakuje młodych rolników. Następuje starzenie się rolników. Gdzie są przyczyny? Otóż dochody rolników średnio wynoszą tylko 50% dochodów innych grup zawodowych, z czego połowę stanowią środki unijne. Jeśli nie zapewnimy odpowiednich środków dla rolnictwa, to będzie nasilał się upadek, bankructwo gospodarstw rolnych. Zaniknie model europejskiego rolnictwa, rolnictwa przyjaznego dla środowiska, które spełnia wysokie normy i standardy. Rolnictwo wpisuje się także w realizację szeregu nowych wyzwań – odnawialne źródła energii to poprawa bezpieczeństwa energetycznego, klimatu – oraz daje nowe miejsca pracy. Rolnictwo to produkcja szeregu surowców dla przemysłu, a także produkcja różnych dóbr publicznych związanych ze środowiskiem i klimatem.

 
  
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  Eric Andrieu (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, les choix budgétaires ne doivent pas se faire, ne peuvent pas se faire – et nous le savons tous – au détriment des enjeux de sécurité alimentaire et de son corollaire, la souveraineté alimentaire.

Oui, les Européens évoluent dans leurs modes de consommation, et oui, les modes de production doivent évoluer encore plus pour garantir aux 500 millions d’Européens une alimentation saine, synonyme de bonne santé pour aujourd’hui et pour demain. Oui, l’agriculture doit évoluer pour être actrice de l’enjeu climatique, mais aussi celui des migrations. Oui, l’agriculture doit préserver notre sol, notre air, notre eau.

Mais pour faire évoluer les pratiques agricoles, il faut avant tout sécuriser le revenu des agriculteurs et pour ce faire, il faut que le budget de la PAC soit maintenu, comme celui de la cohésion. Nous ne pouvons pas demander au monde agricole de changer en supprimant les moyens dédiés au moment où, dans les autres États-continents, les moyens donnés à l’agriculture et à l’alimentation progressent.

Merci, Monsieur le Commissaire, de nous aider à convaincre le Conseil de la nécessité d’un budget ambitieux.

 
  
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  Terry Reintke (Verts/ALE). – Madam President, the name of the EU budget, the Multiannual Financial Framework, makes it seem that we are talking about something really technical, but in fact this Multiannual Financial Framework is deeply political and it will give us the possibility either to build a European Union for the future, based on values and principles, or to go back to the past. That is why the MFF should address the shrinking space for civil society that we are observing all over the European Union. Because human rights defenders have to be able to count on us. Faced with Donald Trump and with Vladimir Putin, the European Union is the stronghold of fundamental rights and values, and that is why, dear Commissioner, as well as keeping up the good work of, for example, the EU’s human rights instruments, we should also, within the European Union, create a fund to defend the rule of law and fundamental rights in the EU itself. The MFF is direly needed. We need it to build a Europe for the future.

 
  
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  Angelo Ciocca (ENF). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, come deputato italiano dico no alla possibilità di aggiungere altre tasse ai cittadini italiani. Cioè, no ad altre tasse europee, no alla follia, appunto, di continuare ad alimentare con tasse il carrozzone europeo.

Oggi se serve recuperare risorse, le risorse vanno recuperate laddove l'Europa butta risorse. Questa sede, la doppia sede ne è un esempio, gli sprechi che abbiamo visto per finanziare la Turchia, gli sprechi che abbiamo visto per finanziare la cultura culinaria degli insetti! Ecco, è impensabile continuare con questa direzione criminale.

Guardate, in questo recipiente è raffigurata una famiglia: una mamma, un papà e un bambino. Come vedete, il livello della pressione fiscale in Italia annega le famiglie italiane. Il bambino è annegato, la possibilità di far figli è annegata nel nostro paese. Allora non possiamo pensare che in una situazione così drastica, così drammatica, così terribile, si aggiungano altre tasse che sono quelle che voi vedete come quelle europee, cioè altre tasse europee danneggerebbero ovviamente le famiglie italiane.

Le famiglie italiane nelle elezioni di domenica hanno chiesto una cosa semplice: portare la tassazione al 15 %, ridurre il livello della tassazione al 15 % per dare respiro ai figli e alle famiglie.

 
  
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  Ivana Maletić (PPE). – Gospođo predsjednice, pozdravljam povjerenika Oettingera i zahvaljujem i čestitam svim izvjestiteljima i kolegama koji su radili na mišljenjima na ova dva izvješća.

Četiri su glavne poruke. Prvo da je EU proračun zaista premal i ne možemo s njime riješiti sve izazove pred kojima se nalazimo.

Druga poruka je da upravo zbog toga trebamo puno više koordinacije i sinergije s proračunima država članica.

Treća poruka je da su kohezijska i poljoprivredna politika ključne jer jačaju jedinstveno tržište, a od toga koristi imaju svi, a najviše najrazvijenije države članice koje su ujedno neto uplatiteljice u EU proračun.

I četvrta: ovom porukom se pridružujem kolegi Mureşanu, koji je istaknuo da naš cilj mora biti što brži dogovor i što brže usvajanje proračuna ako želimo provedbu proračuna imati na vrijeme.

 
  
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  Tiemo Wölken (S&D). – Frau Präsidentin! Jahr für Jahr das gleiche unwürdige Schauspiel: Die Mitgliedstaaten würden am liebsten ihre Beiträge zum MFR kürzen, und gleichzeitig verlangen sie, dass die Europäische Union mehr Aufgaben übernimmt, wie zum Beispiel die Verteidigungsunion. Es ist an der Zeit zu sagen: Wenn wir unsere Verteidigung europäisch organisieren können, dann können wir auch einen echten eigenen europäischen Haushalt organisieren, und zu diesem Haushalt gehören mehr Eigenmittel.

Sprechen wir das böse Wort aus: Eigenmittel. Neue Eigenmittel für die Europäische Union – es tut gar nicht so weh, das Wort zu sagen. Aber Eigenmittel sind kein Selbstzweck, sie sind keine Allmachtsfantasie der Proeuropäer. Sie würden den lähmenden MFR-Prozess aufbrechen, sie wären effizienter, sie wären effektiver, sie würden nationale Haushalte entlasten und sie würden den EU-Haushalt zu einem echten, zu einem europäischen Haushalt machen. Sie würden dafür sorgen, dass wir mehr Geld für die Angleichung der Lebensverhältnisse haben, dass wir Erasmus haben, dass wir die Jugendarbeitslosigkeit bekämpfen können, dass wir die digitale Transformation zu Ende bringen können, die mehr ist als Flugtaxis und Breitbandausbau. Von hier und heute muss an die Staats- und Regierungschefs das Signal ausgehen: Europa muss uns mehr wert sein. Ich würde mir immens wünschen, dass diese Message ankommt.

 
  
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  Андрей Новаков (PPE) ). – Г-жо Председател, да искаме все повече от Европейския съюз, да искаме още граждани да вярват в него, а в същото време да говорим за намаляване на бюджетите, е сякаш да пробием резервоара на една кола и в същото време да очакваме, че тя ще се движи вечно. Да бъдем честни един с друг и с хората, които ни гледат.

Да имаш хубав път, ремонтирано училище и повече работни места не е ценност само на новите държави членки. Това е нещо, което искат всички хора, всички граждани от всяка държава на Европейския съюз. И ако това е обща цел и общо благо, ни трябват общи дейности. За тях ни трябва добро финансиране.

Основното послание днес от тази зала трябва да бъде, че вече няма източна или западна Европа, няма северна или южна Европа. Има само една Европа и това е обединена Европа. За нея ни трябва силна кохезия. Краткосрочното решение: нека да намалим средствата там заради Брексит, където хората най-малко ще го усетят. А дългосрочното решение: истински собствени приходи, които не зависят от вноските на държавите членки.

 
  
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  Georgi Pirinski (S&D). – Madam President, the exemplary report before us makes the stark conclusion that the current Multiannual Financial Framework (MFF) quickly proved its inadequacy to meet actual needs and political ambitions. It was pushed to its limits after only two years. There must be no repetition of the situation post-2020 or the Union will further slip into terminal existential crisis. Additional priorities, such as defence, should not be financed at the expense of solidarity.

Today, the Commission is presenting its so-called Social Fairness Package. This and the social pillar cannot remain toothless statements. There must be all the necessary resources for, among other things, a real child guarantee – overturning the paradox of a Union of riches with children in poverty – and, not least, resources for an upgraded European Social Fund able to foster social investment by also blending with financial instruments where appropriate and feasible.

 
  
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  Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, έχω την ισχυρή πεποίθηση ότι, για να μπορέσουμε να επιτύχουμε με το νέο πολυετές δημοσιονομικό πλαίσιο, οφείλουμε να στοχεύσουμε σε μια πιο κοινωνική, πιο αποτελεσματική, πιο ασφαλή, πιο ισχυρή Ευρώπη. Για να το πετύχουμε αυτό, οφείλω να πω ότι πρέπει να καταθέσουμε συγκεκριμένες πολιτικές που να ανταποκρίνονται στο σήμερα και στο μέλλον της Ευρώπης, και αυτές οι πολιτικές πρέπει να είναι: πρώτον, η ενίσχυση όλων των προγραμμάτων και των πολιτικών για τους νέους μας, γιατί μόνον έτσι μπορεί να έχει η Ευρώπη μέλλον και προοπτική· δεύτερον, να κάνουμε πράξη αυτό που διαρκώς απαιτούμε και ζητούμε όλοι μας, την πραγματική ισότητα μεταξύ ανδρών και γυναικών· τρίτον, να στηρίξουμε την κοινωνική συνοχή· τέταρτον, να εφαρμόσουμε πολιτικές που να ενισχύουν μικρές και απομονωμένες χώρες, όπως είναι η Μάλτα και η Κύπρος, οι οποίες μειονεκτούν σε συγκεκριμένα ζητήματα· πέμπτον, να εφαρμόσουμε μια ολοκληρωμένη πολιτική άμυνας και ασφάλειας, που πραγματικά θα διασφαλίζει την αξιοπρέπεια της ίδιας της Ευρωπαϊκής Ένωσης διαφυλάσσοντας τα σύνορά της και διασφαλίζοντας τις χώρες μέλη· έκτον, οφείλουμε να ενισχύσουμε την ενεργειακή πολιτική στηρίζοντας τα ενεργειακά αποθέματα και τον φυσικό πλούτο όλων των χωρών· έβδομον, να ενισχύσουμε περαιτέρω την ύπαιθρό μας, που αποτελεί ουσιαστικά αυτό που ενισχύει την παραγωγή της χώρας· όγδοον, οφείλουμε –και τελειώνω– να ενισχύσουμε τις μικρομεσαίες μας επιχειρήσεις και να μπούμε δυναμικά στη νέα ψηφιακή εποχή. Μόνο έτσι θα έχουμε πραγματικά μια Ευρώπη του μέλλοντος, που θα ανταποκρίνεται στις απαιτήσεις των λαών αλλά και των πολιτών.

 
  
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  Jonás Fernández (S&D). – Señora presidenta, querido comisario, tenemos hoy un debate muy importante que va a marcar el futuro de la Unión Europea, porque necesitamos ampliar y mejorar los recursos propios de la Unión Europea. Y, dentro de ese paquete de los recursos propios, en estos informes se apunta la necesidad de que los beneficios del Banco Central Europeo contribuyan al presupuesto de la zona del euro, que contribuyan a construir, además, ese pilar fiscal en el conjunto de la zona del euro. Es un instrumento útil. Es un instrumento que podría aportar en torno a 1 000 millones de euros anuales. Un instrumento que además no tiene una naturaleza tributaria, no estaríamos pidiendo a los ciudadanos europeos una mayor carga fiscal. No hay impuestos detrás de este canal de recursos propios. Y, además, no se necesitaría una reforma agravada de los Tratados, como ha dicho la propia Cámara, la propia asesoría jurídica de esta Cámara.

Necesitamos poner en valor la pertenencia al euro. Necesitamos dignificar el euro. El Parlamento y la Comisión están unidos en este camino y el Consejo debe escuchar.

 
  
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  Francisco José Millán Mon (PPE). – Señora presidenta, las próximas perspectivas financieras son muy importantes para muchas regiones y ciudadanos. La financiación europea ha desempeñado un papel crucial en la política agrícola común y también para reforzar la cohesión económica, social y territorial. Tiene que seguir siendo crucial. No podemos defraudar a nuestros ciudadanos y dar argumentos a los antieuropeos y a los populistas. Por todo ello, todos los Estados miembros deben hacer un esfuerzo en este futuro marco financiero, para que nuestros agricultores, ganaderos y pescadores sigan atendidos por la financiación europea y también para que avancen las políticas de cohesión.

Voy a citar algunos desafíos concretos que requieren financiación europea: desde el declive demográfico y el programa Erasmus+ hasta la seguridad y la defensa; también, la investigación e innovación; igualmente, el fortalecimiento de fronteras y la ayuda a los países vecinos y subsaharianos para conseguir estabilidad y bienestar que eviten la inmigración ilegal.

Los retos, señorías, son muchos. La financiación europea es imprescindible. Para que haya esta financiación el esfuerzo de todos los Estados miembros es indispensable, tanto más ahora que faltará la contribución británica debido al brexit.

 
  
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  Elly Schlein (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, all'Unione serve un bilancio pluriennale all'altezza delle sfide globali che dobbiamo affrontare insieme, e per questo servono adeguate risorse proprie. L'UE e i suoi Stati membri continuano a essere il primo donatore mondiale di aiuti allo sviluppo, ed è essenziale che il nuovo bilancio pluriennale sia all'altezza degli impegni presi in questi cinque anni.

Diciamoci la verità: il mondo è già molto cambiato da quando sono stati adottati i nuovi obiettivi di sviluppo sostenibile, l'agenda di Addis Abeba, l'accordo di Parigi, con grandi attori che si sfilano. O l'UE saprà farsi guida ed esempio nell'attuazione di questi obiettivi, o rimarranno sulla carta.

Bene la semplificazione degli strumenti finanziari, ma solo nel pieno rispetto dei principi di coerenza delle politiche, trasparenza, e di efficacia degli aiuti, e mantenendo separati gli strumenti specifici per lo sviluppo e l'aiuto umanitario. Fondi fiduciari sono accettabili solo per obiettivi specifici, a durata limitata, con comprovato valore aggiunto. Il loro uso non deve modificare gli obiettivi originari degli strumenti che, per quanto riguarda la cooperazione, deve essere in primis lo sradicamento della povertà e non certo bloccare i flussi migratori.

Da ultimo, rendiamoci conto: servono investimenti a lungo termine nello sviluppo per vincere le sfide globali, altrimenti non perderanno altri, perderemo tutti.

 
  
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  Inese Vaidere (PPE). – Godātie kolēģi! Oettinger kungs! Šī būs pirmā DFS, kad vispirms runājam par to, ko gribam izdarīt, un tad meklējam līdzekļus, kā to īstenot. Vissvarīgākais cilvēkiem ir drošība, tāpēc ir jārod līdzekļi ārējo robežu aizsardzībai, kontrolei. Tad arī Šengena funkcionēs pilnvērtīgi. Papildu finansējums ir jāatrod jaunatnes programmām, zinātnei, mazajiem un vidējiem uzņēmumiem, t. i., mūsu konkurētspējas stiprināšanai.

Cilvēki vēlas dzīvot labāk visā Eiropas Savienībā, tāpēc kohēzijas politikai jāizlīdzina atšķirīgie dalībvalstu ekonomikas līmeņi. Te būtiska ir infrastruktūra. Nedrīkstam aizmirst Eiropas infrastruktūras savienošanas instrumentu, tai skaitā Rail Baltica. Mūsu nākotne ir videi draudzīga un resursus taupoša ekonomika, tāpēc īpaša uzmanība veltāma jaunajām tehnoloģijām un izpētei. Pārāk atšķirīgs ir dalībvalstu finansējums kopējai lauksaimniecības politikai, tāpēc jāturpina darbs pie šo atšķirību izlīdzināšanas, bet, lai aizpildītu iztrūkumu, kas radīsies Brexit rezultātā, ir jāpalielina dalībvalstu iemaksas un, ietaupot administrācijas izmaksas, jāakceptē jaunie pašu resursi.

 
  
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  Ivo Belet (PPE). – Voorzitter, mijnheer de commissaris, beste collega's, ik denk dat we mogen zeggen dat de Europeanen terecht van de Europese Unie verwachten dat we werk maken van veiligheid, van sociale bescherming, van defensie en van maatregelen voor het klimaat natuurlijk. De mensen verwachten van de Europese Unie dat we hen en ons allemaal beschermen in al deze opzichten en dat we investeren in Europese projecten met een heel duidelijke Europese meerwaarde. Daarvoor – dat mogen we zeggen – zijn er extra middelen nodig. Die kunnen onder andere komen van de extra inkomsten uit de groeiende inkomsten van het emissiehandelssysteem, zoals wij vanuit de Commissie milieubeheer ook hebben voorgesteld.

Dat wil niet zeggen, beste collega's, dat we niet slim kunnen besparen. Uiteraard kan dat en uiteraard moet dat, maar we moeten de mensen niks wijsmaken. Besparen op bijvoorbeeld de cohesiefondsen betekent in onze regio, in Vlaanderen, 250 miljoen op jaarbasis minder. Ook dat mogen we de mensen zeggen.

We mogen ook zeggen dat we de verkondigers van fake news – diegenen die zeggen dat Europa zijn prioriteiten niet op orde heeft en dat we te veel geld uitgeven – dat we die moeten aanklagen en dat de maskers eindelijk kunnen vallen.

 
  
 

Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot

 
  
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  Cláudia Monteiro de Aguiar (PPE). – Senhora Presidente, estamos efetivamente perante um dos debates mais importantes deste mandato, porque estamos precisamente a definir prioridades para o próximo Quadro Financeiro Plurianual.

O Parlamento Europeu elaborou e apresentou as suas prioridades. Fizemos o nosso trabalho e amanhã faremos por aprovar compromissos que vertem essencialmente os anseios dos cidadãos europeus que representamos.

Peço, por isso, à Comissão que acolha, que reconheça e que apresente, já em maio, um orçamento forte e coerente com esta posição, com a posição deste Parlamento.

Aproveitava este momento para fazer dois destaques, duas grandes prioridades, que peço que a Comissão tenha em especial atenção. O próximo quadro financeiro plurianual tem e deve contemplar inequivocamente, no pós-2020, um reforço da política de coesão, sobretudo indo ao encontro daquela que é a nova estratégia para as regiões ultraperiféricas.

Estamos a falar de manutenção de derrogações específicas para um apoio nos transportes, nas pescas, o POSEI Pescas, também na agricultura, no reforço para os jovens e também para as pequenas e médias empresas.

Por último, especificamos uma criação de uma linha específica para o turismo, que é um setor importantíssimo e que nós defendemos e queremos que a Comissão acompanhe.

 
  
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  José Blanco López (S&D). – Señora presidenta, no habrá más Europa con menos recursos. No habrá más cohesión social ni vertebración territorial si recortamos los fondos de cohesión, si recortamos la política agrícola común o los fondos pesqueros, tan importantes para regiones como la mía, Galicia. No se podrán afrontar nuevos desafíos, como el cambio climático, la innovación o la despoblación, con recursos cada vez más menguantes. Y no superaremos la desigualdad, esa brecha que se ha abierto con la crisis y que ha llevado a que muchos lugares de la Unión Europea en lugar de converger hayan divergido, si no somos capaces de aumentar el presupuesto.

Hay fórmulas para aumentar el presupuesto: está el impuesto de transacciones financieras, está la ecotasa, están los beneficios del Banco Central Europeo —como se acaba de poner de manifiesto—. Más recursos para hacer frente a ese gran objetivo que es hacer una mayor construcción europea, una Europa más social, más cohesionada y más vertebrada territorialmente.

Ese es el gran desafío al que tenemos que hacer frente con las nuevas perspectivas financieras.

 
  
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  John Howarth (S&D). – Madam President, there is no greater impediment to the creativity of an economy, no more destructive force to social cohesion in a nation, and no greater threat to the future of Europe than the fear and reality of unemployment. It is with a great deal of pride that I can support the priority my group is giving to combating unemployment, particularly youth unemployment, in the next MFF. We need, Commissioner Oettinger, the programmes that the European Union runs in this area to be effective and to be properly taken up.

The priority is indeed jobs, but the priority is also the transformation of the economy through investment in knowledge, technology, innovation, investment, science and research, because the old economy that we have will not do. It will not deliver the jobs that those young people need. If the future of Europe is the future of freedom, then it is also the future of hope for the next generation.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). – Gospođo predsjednice, kohezijska politika iza 2020. dovedena je u pitanje, barem u ovom obliku u kakvom danas postoji. Slažem se s izvjestiteljima da bi ona trebala ostati glavna ulagačka politika Unije jer bez smanjenja razlika u razvijenosti između članica ne možemo imati potpuno funkcionalno jedinstveno tržište.

Dok god postoji očita razlika u razvijenosti, bit će i percepcije da razvijenije države koriste one siromašnije i na njima profitiraju. Takva percepcija nužno dovodi do nezadovoljstva i nepovjerenja, a na tome se ne može graditi stabilna Unija.

Kohezijska politika mora postojati i jačati, ali i ostati fokusirana na ono u čemu je najuspješnija. Zato ne mogu podržati uspostavu Europskog fonda za demokraciju iz kojega bi se ulagalo u civilno društvo, jer postoje puno učinkovitiji načini za ostvarenje kohezijskih ciljeva.

Povezivanje politike azila, migracije i integracije s kohezijskom politikom također nije dobar prijedlog jer širi fokus na pitanja oko kojih nema konsenzusa, što je štetno za samu kohezijsku politiku.

 
  
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  Jan Huitema (ALDE). – Voorzitter, beste commissaris, wat me opvalt vanmiddag is dat we het helemaal niet gehad hebben over hoe we het Europees geld efficiënt kunnen inzetten, welke keuzes we maken en dat we ervoor staan dat we zuinig omgaan met het geld van onze belastingbetaler. Begrijp me niet verkeerd. Ik ben een groot voorstander van een sterke Europese Unie en ik vind dat we moeten investeren, opdat we dat in de toekomst blijven.

Waar ik tegen ben is de automatische reflex van dit Parlement om dan maar te zeggen dat we meer geld nodig hebben, zonder dat we gaan kijken waar kan worden bezuinigd. Voor elk huishouden, elk bedrijf en ook de nationale parlementen is het heel duidelijk dat ze keuzes moeten maken. Als we ergens anders meer geld willen besteden, moet we ergens anders gaan kijken waar we het geld weg kunnen halen. Ik vind het jammer dat wij hier, in dit Parlement, zeggen dat alles bij het oude moet blijven en dat we vers en nieuw geld nodig hebben. En niet een klein beetje, nee, maar liefst 30 %.

Waar is alsjeblieft die discussie over de vraag of we in deze veranderende wereld niet ook ons beleid moeten moderniseren en of we niet kritisch moeten zijn op hoe we het Europees geld uitgeven?

 
  
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  Maria Lidia Senra Rodríguez (GUE/NGL). – Senhora Presidente, Senhor Comissário, no fundo deste debate está a Europa que temos e a que queremos ter. Por isso, importa esclarecer que os países chamados contribuintes líquidos foram os mais beneficiados.

Quem contribui tem que saber que os seus impostos favorecem a concentração da riqueza. Os fundos europeus não lograram o desenvolvimento dos países da sua periferia económica, mas desmantelaram o seu tecido produtivo, em nome da modernização. Isto aconteceu na Galiza, com a agricultura, as pescas ou o setor naval, por exemplo.

Os fundos garantiram a ocupação dos mercados dos países da periferia, ao mesmo tempo que asseguraram que o investimento em infraestruturas responde aos interesses do capital europeu e das suas elites. Agora que têm os objetivos alcançados, dizem já estamos desenvolvidos. Que ironia! Quando a nossa juventude volta a emigrar para poder viver. Claro que agora precisam dos fundos para tentar fazer o mesmo noutros países.

Senhor Comissário, até ao presente não houve solidariedade. Há que mudar as prioridades dos fundos.

 
  
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  Patricija Šulin (PPE). – S sredstvi Evropske unije uresničujemo skupne evropske cilje. Dobro delujoča Evropska unija prinaša korist vsem članicam. To je treba glasno povedati in upoštevati v evropskih proračunskih razpravah.

Tako bomo zagotovili zadostna sredstva za tradicionalne izzive, kot je notranji trg, kmetijska in kohezijska politika, ki sta zelo pomembni tudi za Slovenijo. Med novimi izzivi je ključna varnost in obramba zunanjih meja, kajti brez tega so ogrožene vse naše štiri temeljne svoboščine.

V sedanjem sistemu nacionalnih prispevkov se evropski fokus izgubi v nacionalnih željah. Evropska unija tako ostaja marioneta, namesto da bi bila glavni igralec, ki pri svojih šestdesetih ni več otrok, ki bi ji starši morali odmerjati žepnino.

Izstop Združenega kraljestva je idealna priložnost za uresničitev ciljev iz Rimske pogodbe o financiranju Evropske unije z lastnimi sredstvi. Evropski proračun potrebuje reformo sistema virov lastnih sredstev. Skupina na visoki ravni za lastna sredstva je pripravila poročila, ki jih mora Evropska komisija čim prej preučiti.

 
  
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  Cristian-Silviu Buşoi (PPE). – Doamnă președintă, ne aflăm în prezent într-un moment în care propaganda externă, alături de curentul populist, atacă în mod constant atât competențele, cât și credibilitatea instituțiilor europene, iar o soluție eficace și eficientă este aceea de a ne apropia de cetățenii europeni.

Atunci când dezbatem cadrul financiar multianual, este esențial să stabilim prioritățile bugetare într-un mod direct proporțional cu așteptările cetățenilor europeni și, dincolo de migrație și terorism, tema economică este o temă prioritară pentru cetățenii noștri. Susțin continuarea și întărirea unor programe esențiale: programul de cercetare, COSME, Erasmus +. Avem nevoie de mai multe resurse suplimentare, pe lângă eventualele resurse proprii noi, de creșterea contribuțiilor statelor membre, dar și de o mai mare flexibilitate.

Vreau, însă, să atrag atenția că trebuie să susținem în continuare fondurile de coeziune, pentru că atât politicile de coeziune, cât și politicile agricole reprezintă un liant fundamental al construcției europene și de ele beneficiază un număr extrem de important de cetățeni europeni.

 
  
 

(Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot päättyvät)

 
  
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  Günther Oettinger, Mitglied der Kommission. – Frau Präsidentin, meine Damen und Herren Abgeordnete, meine Damen und Herren! Wir haben die beiden letzten Stunden intensiv zugehört und mitgeschrieben und werden alle Ihre Argumente, Wortmeldungen, Erwartungen, aber auch Ihre Kritik auswerten und in das weitere Verfahren zur Erarbeitung eines MFR-Entwurfs bis zum 2. Mai einbeziehen. Ich will namentlich denen meinen Respekt zollen, die wie ich von Beginn bis Ende anwesend waren und geblieben sind: Herrn Arthuis, dem Ausschussvorsitzenden, den Kollegen Thomas, Lewandowski, Deprez und Olbrycht. Denn ich glaube, dass das Gesamtbild aller Wortmeldungen wichtig ist.

Warum sage ich dies? Einen Haushaltsrahmen bekommt man nicht hin, wenn man seine eigene Meinung einbringt, aber nicht sieht, dass Demokratie Mehrheit oder gar Einstimmigkeit benötigt. Ich brauche am Ende in diesem hohen Hause die Mehrheit der Abgeordneten, und ich brauche im Rat die Einstimmigkeit: 27 Finanzminister, 27 Minister im Rat „Allgemeine Angelegenheiten“, in Wahrheit 27 Staats- und Regierungschefs, alle Parlamente auf nationaler Ebene. Deswegen sage ich mir und Ihnen: Freunde, lasst uns engagiert reingehen, aber locker bleiben. Wenn nicht jeder Flexibilität anbieten würde, hätten wir keine Chance auf einen nächsten Haushaltsrahmen für das nächste Jahrzehnt.

Ich möchte vorschlagen, dass wir die Aufgaben durchgehen, die wir im Interesse der europäischen Bürger zu erfüllen haben – seien es Bürger in Rom, in Stuttgart, in Dublin, in Warschau, seien es italienische, polnische, irische, deutsche Bürger oder europäische Bürger – in jedem Fall leben sie alle auf dem europäischen Kontinent. Auch die, die Europa nicht so sehr mögen, leben auf dem europäischen Kontinent. Mein Vorschlag ist: Wir sollten die Aufgaben dort erfüllen lassen, wo man sie am besten, am effizientesten erfüllen kann. Wir brauchen eine klare Kompetenzordnung.

Deswegen bieten wir das Argument des Mehrwerts an. Ich will kein Projekt fördern, kein Programm vorschlagen, keinen Euro investieren, wenn nicht der Mehrwert auf europäischer Ebene von uns dargetan werden kann. Und umgekehrt erwarte ich von Ihnen, dass dann, wenn der Mehrwert dargetan, nachgewiesen werden kann, wir auch das Geld dafür bekommen, weil es im Interesse unserer Bürger und Steuerzahler ausgegeben wird. Wenn man europäisch investiert und einen Mehrwert realisiert, ist dies kostengünstiger, als 27 Mal parallel oder 100 Mal oder 200 Mal in Regionen parallel. Können wir uns darauf einigen? Wir brauchen das Geld, damit wir den Mehrwert realisieren können – nicht weniger und nicht mehr. Das ist die beste Form der Investition im Interesse unserer Steuerzahler.

Ich nenne Beispiele: Wir träumen nicht von einer europäischen Armee. Wir wollen keinen Militarismus. Aber wir wissen, dass ein Amerikaner für jeden Dollar eine weit größere Gegenleistung in Form von Waffen und Sicherheitssystemen bekommt als ein Österreicher, ein Deutscher oder ein Franzose, weil uns die Größenordnungen fehlen, weil die Skaleneffekte nicht erzielt werden. Wäre es nicht sinnvoll, wir würden etwas Geld in den europäischen Haushalt einstellen, Waffengattungen standardisieren, gemeinsam ausschreiben, Skaleneffekte realisieren und damit Geld sparen? Nicht mit mehr, sondern mit weniger mehr an Gegenleistung realisieren. Mein Opa hat in der württembergischen Armee gedient. Ich träume von einer europäischen Sicherheitsstrategie, nicht von einer europäischen Armee, von einer Sicherheitsstrategie. Denn wir müssen in Zeiten von „America First“ die äußere und innere Sicherheit unserer Bürger gemeinsam gewährleisten.

Nun glaube ich zweitens, dass der Mehrwert im Bereich Forschung dargetan werden kann. Sie im Hohen Hause und wir in der Kommission reden immer von 3 % für Forschung – 3 % unseres GDP. Wir liegen bei knapp 2 %. Ich bin aus Baden-Württemberg und bin auf ein einziges stolz: 4,9 %. 4,9 % für Forschung in meinem Heimatland. Und ich sage unsere italienischen Freunden – ich liebe Italien – 1 % ist zu wenig. Damit wird man im Wettbewerb auf Dauer nicht mithalten können. 3 % hieße bei einem GDP von EU-28 450 Milliarden Euro. Bei knapp 300 Milliarden liegen wir. Auf Horizont entfallen 12 Milliarden. Wäre es nicht sinnvoll, mehr in europäische Forschungsprojekte zu investieren?

Deswegen will ich bei zwei Programmen Kürzungen vermeiden. Ich will die Programme „Horizon Europe“, „Horizon post 2020“ und Erasmus+ im Interesse unserer Kinder aufstocken, damit sie in jungen Jahren die Kultur, die Sprachen, die Vielfalt auf dem europäischen Kontinent lernen und sehen.

Ansonsten ist auch mir klar, dass der Brexit ein game changer ist. Ich sage es mal sportlich: Wenn ein reicher Onkel nicht mehr zu Weihnachten kommt, liegen eben nicht mehr so viele Geschenke unter dem Weihnachtsbaum. Aber umgekehrt alles durch Kürzungen zu erbringen, würde Programme wie Agrar und Kohäsion gewaltig beschädigen.

Es wurde mir vorher vorgeworfen, die Kommission wolle die Landwirte bestrafen. Genau dieses wollen wir nicht! Wir wollen den Landwirten helfen, damit auch die nächste Generation im ländlichen Raum saubere und gute Nahrungsmittel für unsere Ernährungssicherheit produziert, auch in Steillagen im Schwarzwald, in den Alpen, und gleichzeitig Auflagen für Klimaschutz, Umwelt, Grundwasser, Boden und Nachhaltigkeit erfüllt. Dafür brauchen wir Geld.

Meine Kürzung wird bei 5 bis 10 % sein – nicht weniger und nicht mehr. Mit 5 bis 10 % Kürzung schließen wir einen Teil der durch den Brexit entstehenden Lücke, aber wir zerstören die Gemeinsame Europäische Agrarpolitik nicht.

Kohäsion: Wenn man sieht, welcher Nachholbedarf an Infrastruktur, an Standards, an Sanierung von Gebäuden, an Sozialem und Umwelt in einigen Mitgliedstaaten, zum Beispiel in den ländlichen Räumen Rumäniens oder in Bulgarien, besteht, dann finde ich schon, dass die Kohäsionspolitik unverändert wichtig ist. Und wir können am Beispiel Estlands, Lettlands, Litauens und der Slowakei nachweisen: Die Kohäsionspolitik wirkt, die Länder kommen zunehmend in den Durchschnitt des europäischen GDP per capita. Und wenn wir Geld in wirtschaftlich schwächere Regionen geben und diese an uns heranführen, halte ich dies für einen Beitrag zu einer sinnvollen Union der Solidarität. Man muss im Grunde genommen sehen, dass alle eine Perspektive haben, und nicht nur einige Regionen allein.

Grenzschutz – eine ganz konkrete Frage. Ich höre immer von nationalen Regierungen: Wir brauchen den Grenzschutz in Österreich, in Deutschland dann nicht mehr, den zwischen Italien und Österreich dann nicht mehr, den von Ungarn dann nicht mehr, wenn der äußere Grenzschutz wirksam ist, wenn man die Außenhülle in Bulgarien, Griechenland, Malta, Zypern, Italien und Spanien wirkungsvoll schützt. Es wäre viel kostengünstiger, wir hätten eine starke europäische Grenzschutzbehörde, die Bulgarien, Griechenland, Italien, Spanien, Malta, Zypern wirkungsvoll unterstützt, und im Inneren hätten wir wieder Freizügigkeit. Ich bin gestern von Kehl nach Straßburg gekommen und stand eine halbe Stunde im Stau. Unmöglich! Ich fordere Freizügigkeit innerhalb Europas für Waren, Güter und Menschen, und Grenzschutz im Äußeren. Aber dann brauchen wir doch auch das Geld, damit man die Mitarbeiter entsprechend bezahlen kann. Deswegen meine Frage, gerade an das Hohen Haus: Wenn ich einen Mehrwert nachweise, unterstützt Ihr mich dann, das Geld europäisch auszugeben und damit effizienter und kostengünstiger als 27 Mal national oder 250 Mal regional?

Aber eines geht nicht. Mir zu sagen: keine Kürzung bei der Kohäsion, wie es neun Landeshauptleute in Österreich tun und mir Unterschriftenmappen vorlegen, keine Kürzung im Agrarbereich, wie es die Ministerin getan hat, mehr Vorbeitrittshilfen für den Westbalkan, mehr für Forschung, und 1,0 als ceiling. Also, Adam Riese sollte ein Kollege von uns sein und uns beraten. Die Quadratur des Kreises schaffen weder Sie noch ich.

Und allein, wenn Sie sagen, bei Rubrik V können wir kürzen. Liebe Freunde, lasst uns ernsthaft bleiben! Wir sollten uns bemühen, den Haushaltsrahmen ab 2. Mai als Priorität zu sehen. Wir bieten unsererseits jede Transparenz an. Auch in den nächsten Wochen legen wir vor, was Sie wissen sollten, damit Sie sich vorbereiten können. Denn durch die Wahl haben wir eine zweigeteilte Zeitspanne, bis der Haushaltsrahmen in Kraft tritt. Das Schlechteste wäre, wir hätten keinen Haushaltsrahmen. Denn egal, wo man steht: Landwirte, Forscher, Regionen, Kommunen brauchen Klarheit. Je früher sie Klarheit haben, desto besser können sie planen, desto besser vorbereitet geht jeder Bürger – egal, ob er ein Deutscher ist, ein Pole ist oder sich als Europäer fühlt – in das nächste Jahrzehnt.

Wir werten Ihre Wortmeldungen intensiv aus; besten Dank dafür. Und wir freuen uns auf die Beratungen, die am 2. Mai beginnen.

(Beifall)

 
  
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  Jan Olbrycht, sprawozdawca. – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Pan komisarz lubi ostatnio mówić o Komisji jako dostawcy usług. Jeżeli Komisja jest dostawcą usług, to pojawia się pytanie, w jaki sposób będzie je świadczyć? Po pierwsze, musi uzyskać jednomyślność państw członkowskich, ale również zgodę Parlamentu Europejskiego. A chciałbym tu wyraźnie powiedzieć, że Parlament ma kilka pytań, które pragnie zadać przed 2 maja. Nie poruszyliśmy tej kwestii w czasie debaty, a warto, żeby dzisiaj padło to pytanie. Oczekujemy mianowicie od pana komisarza i Komisji Europejskiej odpowiedzi na pytanie o linię budżetową dla strefy euro. Na czym ma ona polegać, z jakich źródeł będą pochodzić środki i w jaki sposób ma być umieszczona w budżecie? Zatem pierwsze pytanie brzmi: jak ma wyglądać linia budżetowa dla strefy euro?

Drugie pytanie do pana komisarza: co z polityką spójności i Europejskim Funduszem Społecznym? To jest pytanie, które nurtuje dzisiaj Parlament Europejski. Czekamy na odpowiedź 2 maja. Po trzecie, czekamy na odpowiedź dotyczącą jednego funduszu inwestycyjnego. Na czym ma polegać ta koncepcja? Tu też oczekujemy informacji od pana komisarza 2 maja.

Dobrze wiemy, że czeka nas wszystkich bardzo trudne zadanie w postaci uzyskania jednomyślności. Dlatego chciałbym przekazać panu komisarzowi, że liczymy na wspólne działanie, ale również na odpowiedź na nurtujące nas pytania dotyczące wewnętrznych uzgodnień w Komisji Europejskiej.

 
  
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  Isabelle Thomas, rapporteure. – Madame la Présidente, Monsieur Oettinger, je salue sincèrement votre engagement et vous remercie d’indiquer que nos travaux feront leur chemin dans la proposition législative et – avez-vous dit – ceci à 90 %. Pourvu que le diable ne se cache pas dans les 10 % restants. Et par exemple, au hasard, la cohésion, Monsieur le Commissaire, réduire les écarts de richesse par pays, c’est bien, mais réduire les écarts de richesse entre villes et campagnes et aussi dans les quartiers pauvres de nos pays riches, c’est encore mieux. Savez-vous que dans votre pays, 100 % des Länder ont signé une lettre ouverte pour le maintien des montants de la politique de cohésion.

Figurez-vous que 1,3 %, c’est peu, c’est même économe de notre part, et il faut être conscient que si nous devions descendre sous ce seuil, il y aurait des politiques sacrifiées. Je répète ce chiffre: 1,25 % en 1999 avec la moitié moins de missions de la part de l’Union européenne et avec la contribution du Royaume-Uni.

Je ne suis pas surprise de voir les députés anti-européens se dresser contre nos rapports parlementaires mais au moins, chers collègues ne le faites pas sous des prétextes fallacieux, assumez! Aucun des rapports ne propose l’augmentation de la participation des États membres, au contraire! C’est pour cela que nous avons lié le consentement sur le rapport du cadre financier pluriannuel à celui sur les ressources propres. Et, de même, les ressources que nous proposons ne reposent aucunement sur les citoyens.

Ce qui me surprend beaucoup plus, c’est d’entendre mes collègues qui se targuent d’être européens, parfois plus européens que tous, nous expliquer qu’on peut faire plus avec moins. Cela n’est pas exact. Comme l’a dit notre collègue M. Lamassoure, l’heure de vérité approche. En matière budgétaire, il n’y a pas d’échappatoire possible et on verra qui est réellement européen et qui fait semblant.

Si nous parvenons, dans cette assemblée, à rassembler plusieurs centaines de députés autour d’un compromis malgré nos divergences, on peut espérer, Monsieur le Commissaire, que les États membres pourront faire la même chose à 27 seulement.

 
  
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  Gérard Deprez, rapporteur. – Madame la Présidente, je suis très heureux de ce débat et de la tonalité générale des interventions d’une grande majorité de collègues, en ce qui concerne en particulier la nécessité de nouvelles ressources propres. Oui, le budget de l’Union européenne a besoin de nouvelles ressources propres. Oui, nous avons raison de lier l’acceptation du cadre financier pluriannuel à l’incorporation de nouvelles ressources propres.

J’ai noté avec plaisir, Monsieur le Commissaire, que vous vous inscrivez dans cette ligne. Si ma mémoire est fidèle, vous avez laissé entendre que la Commission travaillait déjà sur quatre ou cinq possibilités de nouvelles ressources propres. Continuez dans cette voie, Monsieur le Commissaire, persévérez! Vous êtes dans le bon, et si vous restez dans le bon, vous bénéficierez d’un soutien massif de notre Parlement.

Je veux aussi répondre à quelques interventions de collègues qui ont énergiquement mis en garde, à l’occasion de l’introduction de nouvelles ressources propres, contre une augmentation des taxes payées par les citoyens. Ressources propres, chers collègues, ne veut pas nécessairement dire taxes supplémentaires pour les citoyens. Si, demain, on parvient à un accord sur la taxation des grandes entreprises numériques qui, actuellement, jouent avec nos pieds et ne paient quasiment pas d’impôts, alors qu’elles font des milliards de bénéfices, on ne taxe pas davantage les citoyens. Si, demain, on trouve le moyen adéquat pour prélever quelques centimes d’euros sur les transactions financières spéculatives, on ne taxe pas les citoyens, au contraire. Si, demain, on répartit autrement les bénéfices de la Banque centrale européenne, on ne taxe pas les citoyens. Il faut arrêter avec les fantasmes. Nous avons besoin de nouvelles ressources propres et nous avons besoin de ces nouvelles ressources propres, parce que nous avons plus que jamais besoin d’Europe.

 
  
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  Janusz Lewandowski, rapporteur. – Madam President, I hope for a solid vote tomorrow in this House. Once more, many thanks to everybody who has been involved with this dossier.

 
  
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  Puhemies. – Keskustelu on päättynyt.

Äänestys toimitetaan keskiviikkona 14. maaliskuuta 2018.

Kirjalliset lausumat (työjärjestyksen 162 artikla)

 
  
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  Michel Dantin (PPE), par écrit. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, la Commission proposera début mai un projet de cadre financier pluriannuel 2021-2017 (CFP). Le prochain CFP devra être d’autant plus ambitieux qu’il devra relever le défi d’absorber la perte de la contribution nette du Royaume-Uni, soit 6 à 9 milliards d’euros. Beaucoup d’acteurs appellent à dépecer les « vieilles politiques ». Dans ce sens, vous avez déjà annoncé une baisse du budget de la PAC de 7 %. Une telle baisse correspondant à 4 milliards d’euros par an, cela signifie faire peser l’intégralité de la perte de la contribution britannique à la PAC actuelle sur la PAC de demain tout en lui demandant de contribuer aux nouvelles politiques à hauteur de 20 %. Je tiens à vous rappeler, Monsieur le Commissaire, que cette politique est essentiellement une politique de soutien au revenu. Une telle baisse aura un impact direct et quasi-proportionnel sur le revenu des paysans. Combien d’exploitations disparaîtront du fait de l’absence de soutien ? Nous défendons au Parlement européen le maintien du budget de la PAC tout en la réformant : mieux répartir les aides, recentrer la PAC sur une politique économique et intégrer les enjeux environnementaux et climatiques de manière intelligente sont nos objectifs.

 
  
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  Tamás Deutsch (PPE), írásban. – Üdvözöljük, hogy az Európai Parlament kimondja: a Közös Agrárpolitika és a Kohéziós Politika esetében meg kell őrizni a jelenlegi pénzügyi kereteket, az új politikai prioritásokra adott uniós szintű válaszokat pedig új forrásokból és nem a már működő programok kárára kell finanszírozni. Sikerült kiharcolni, hogy a Parlament állásfoglalása szerint a Közös Agrárpolitika esetében meg kell őrizni annak külön költségvetési fejezetét, ugyanakkor nem támogatjuk, hogy az EP a Kohéziós Politikát „szolidaritás” címszó alatt összemosná a migrációval és egy költségvetési fejezetbe tenné a migráció kezelésére fordított forrásokkal. Félő, hogy ezzel az Európai Unió felzárkóztatási forrásokat csoportosíthatna át migrációs célokra. Kohéziós források elosztásánál fontos, hogy a Parlament kimondja: a régiók fejlettségének kell maradnia az egyik kritériumnak. Ugyanakkor nem támogatjuk meg nem alapozott, szociális, környezetvédelmi és demográfiai alapon kiválasztott mutatók bevezetését. Az EP által javasolt kiegészítő feltételek veszélye, hogy a hazánknak jutó források csökkenhetnének, a demográfiai feltétel egyik célja, hogy a bevándorlók arányához kösse a források elosztását. A költségvetés bevételi oldala kapcsán támogatjuk, hogy a brexit miatt kieső bevételeket pótolni kell, az uniós költségvetés nem csökkenhet, Magyarország is hajlandó növelni befizetéseit. Fontosnak tartjuk, hogy új uniós bevételi források bevezetése esetén tiszteletben kell tartani a tagállamok pénzügyi szuverenitását, valamint azt, hogy nem nőhetnek a polgárok adóterhei.

 
  
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  Benedek Jávor (Verts/ALE), in writing. – Cohesion policy is an important tool of solidarity within the EU, reducing differences of development among MS. The European flow of sources had a great effect on the economic and social circumstances of most of the new Member States.

There are various discussions on the efficiency and effectiveness of the cohesion policy, which included suggestions to link cohesion policies to conditionalities related to the rule of law, to the participation in certain common European policies or to the EPPO.

However, that cohesion policy is an economic tool rather than a political one and that the potential suspension of payment will punish first and foremost the citizens, thus leading to an unfair situation.

Given that corruption hinders the core of the aims of the policy, an ideal mechanism would include institutional guarantees and conditionalities linked to fighting corruption and ensure the capacity to issue sanctions.

EPPO would be instrumental in this sense, as corruption often lies at the top of the political caste, which generally holds control over law enforcement agencies.

Additionally, a system of ongoing evaluation and analysis of corruption and anti—corruption performance, as well as intervention based on direct management upon necessity, are to be put in place.

 
  
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  Андрей Ковачев (PPE), в писмена форма. – Дългосрочният бюджет е важен елемент от дебата за бъдещето на ЕС, защото не можем да реализираме европейските политическите приоритети, без да разполагаме с достатъчни и предвидими финансови ресурси. Следващата многогодишна финансова рамка трябва ясно да отразява приоритетите ни. Смятам, че трябва да бъде увеличен делът на общия бюджет на ЕС, отпуснат за мерките на политиката на сближаване след 2020 година, като се отчете големият принос на европейските фондове за подобряването на жизнения стандарт на европейските граждани и за преодоляването на социално-икономическите различия между регионите.

Законодателният процес за приемане на следващата МФР трябва да приключи преди изборите за Европейски парламент, за да осигури достатъчно време за преговорите по секторното законодателство на ЕС и да се избегнат забавяния при изпълнението на новите програми. ЕС трябва да продължи да предоставя финансова помощ на България за извеждане от експлоатация на спрените ядрени мощности, за да се осигури ефективна защита на околната среда и общественото здраве.

Нито една държава членка не може да се пребори с трансграничните здравни предизвикателства сама. Европейският бюджет трябва да подкрепя държавите членки в борбата със здравните неравенства, които подкопават социалното сближаване и пречат на европейската интеграция, както и да обезпечи ефективна европейска външна политика и политика на сигурност.

 
  
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  Момчил Неков (S&D), в писмена форма. – Първата важна задача при реформирането на МФР е да се подсигурим, че Брексит няма да има отрицателни последици върху финансирането на програми, които са доказали своята европейска добавена стойност. Такава програма е Еразъм+, която въпреки своя безспорен успех представлява едва 1,36% от общия бюджет на ЕС за периода 2014 – 2020 г. През текущия програмен период от нея ще се възползват едва четири милиона млади хора и то предимно студенти.

Отстоявам позицията, че бюджетът на Еразъм+ трябва да се увеличи неколкократно в бъдещата МФР и програмата да стане по-достъпна, като обхване не само студентите, но и учениците, стажантите и младите хора със скромни финансови възможности. Освен подсилване на успешните програми ще имаме нужда от средства и за нови политики в областта на образованието и уменията.

В момента 70 милиона европейци нямат базови умения, а 44% са цифрово неграмотни. Функционалната и медийната грамотност в ерата на фалшивите новини също са голямо предизвикателство, с което трябва да се справим. Ако ЕС не инвестира в образованието на своите граждани, няма как да очаква просперитет.

 
  
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  Pavel Poc (S&D), písemně. – Evropský víceletý finanční rámec téměř od svého začátku prokazoval několik nedostatků. Vysokou úrovní nesplacených závazků už v roce 2014 počínaje a nedostatkem prostředků na nové priority, který se Komise s Radou rozhodly nesystematicky řešit ad hoc přesunem obálek z úspěšných programů, konče. Vítám zprávu o budoucím VFR: příprava pozice Parlamentu k VFR po roce 2020, protože považuji za nutné se těchto chyb do budoucna vyvarovat. Evropané potřebují silnou Unii, která dokáže reagovat na zásadní problémy. Unii s udržitelným hospodářským růstem, kvalitními pracovními místy a podporou hospodářské, sociální a teritoriální koheze. Zástupci členských zemí už nesmí blokovat unijní příspěvky určené na opatření na boj proti změně klimatu. Ty jsou mimochodem pořád hluboko pod úrovní 20 %, ke kterým se samotné členské státy zavázaly. Je potřeba navýšit prostředky plynoucí do programu LIFE, jenž vykazuje vysokou úspěšnost, ale který vůči ostatním evropským programům trpí chronickým podfinancováním. Jsem velmi rád, že se Parlamentu podařilo vytvořit silnou pozici. Jsem také osobně velmi rád, že Evropský parlament otevřeně uznal, že financování nové zemědělské politiky musí jít ruku v ruce se zavedením praktik šetrnějších k životnímu prostředí i ke zdraví obyvatel.

 
  
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  Soraya Post (S&D), in writing. – I call for the next MFF to be feminist – to be non-discriminatory and promoting human rights.

I call for maintaining the designation of ´Roma people´ as beneficiaries of the ESF and the ERDF fund, and to explicitly exclude segregational practices from funding.

I call for an improved regulation of the YEI and Erasmus+ to safeguard non-discriminatory participation for young people coming from a disadvantaged socio-economic background, thereby closing the gap between the Roma and non-Roma youth and guaranteeing that also young Roma can fulfil their true potential. And similarly, any other groups, such as people with disabilities, who are now not reached by these programmes.

I believe that the internal aspect of the security of European residents, such as the right to live free from gender-based and interpersonal violence, has been neglected by the EU, so I demand that the next MFF should provide relevant solutions.

I call for human rights, democracy, and rule of law to be integral in the next MFF, including the protection and support of NGOs and human rights defenders, who are under pressure; the next MFF must maintain a dedicated EIDHR, one of the strongest tools we have to promote human rights and democracy.

 
  
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  Evelyn Regner (S&D), schriftlich. – Wenn wir über den neuen EU-Haushalt debattieren, dann heißt es auch, dass das Feilschen um Macht und Geld beginnt. Ich plädiere dafür, dass wir eine ehrliche Diskussion über das EU-Budget führen. Denn am Ende muss ein vernünftig ausgestalteter Haushalt stehen, der die aktuellen Herausforderungen stemmen kann. Wenn Ministerin Köstinger sagt, es dürfe keine Einbußen für die Bauern geben, erwarte ich mir das auch für die Beschäftigungsinitiative. Landwirtschaft darf nicht automatisch Vorrang vor arbeitslosen Jugendlichen haben. 700 Millionen für arbeitslose Jugendliche stehen 55 Milliarden für den Löwenanteil des EU-Budgets entgegen. Die lange andauernde Arbeitslosigkeit gehört zu den größten sozialen Problemen der Gegenwart. Der Kampf gegen Jugendarbeitslosigkeit muss sich auch im EU-Haushalt widerspiegeln. Im EU-Parlament haben wir uns bereits klar für zusätzliche Finanzinstrumente ausgesprochen – jetzt müssen endlich auch die Mitgliedstaaten ernsthaft über diese Instrumente für den EU-Haushalt diskutieren. Mit europäisch koordinierten Abgaben wie der Finanztransaktionssteuer, der Digitalsteuer oder der CCCTB könnte der EU-Haushalt unterstützt werden, ohne dass die nationalen Haushalte zusätzlich belastet werden.

 
  
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  Henna Virkkunen (PPE), kirjallinen. – Arvoisa puhemies, EU:n tulevaa rahoituskehystä vuosille 2021–2027 esitetään kasvatettavaksi nykyisestä yhdestä prosentista bruttokansantuloa 1,3 prosentin tasoon. Paine budjetin kasvattamiseen on kova Brexitin sekä lisääntyvien tehtävien, kuten puolustusyhteistyön ja muuttoliikkeen hallinnan vuoksi, mutta silti pidän ehdotusta ylimitoitettuna. EU:n budjetista käytetään nykyään 70 prosenttia maatalouteen ja koheesiotukiin. Rahoituksen painopistettä tulisi siirtää vahvemmin tulevaisuuden kasvua tukeviin hankkeisiin, kuten innovaatioihin, tutkimukseen ja turvallisuuteen. Parlamentin esityksessä tulevan tutkimusohjelman rahoitusta kasvatetaan 1,5-kertaiseksi ja nuoriso-ohjelmien, kuten Erasmuksen rahoitusta jopa kolminkertaistetaan. Suunta on täysin oikea. Nämä ovat Euroopan tulevaisuuden kannalta keskeisiä ja tärkeitä alueita. Samanaikaisesti ei kuitenkaan haluttaisi leikata muualta. Tämä ei ole realistista. On selvää, ettei määrärahoja voida pelkästään lisätä, myös painopistettä on kyettävä muuttamaan. Samalla myös rahoituskriteerit on uudistettava. On täysin kestämätöntä, että tuemme jättimäisillä koheesiovaroilla maita, jotka viisveisaavat Euroopan unionin yhteisistä arvoista ja rikkovat oikeusvaltioperiaatetta. Euroopan unionin perusarvojen kunnioittaminen on otettava rahoituksen ehdoksi.

 
  
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  Maria Gabriela Zoană (S&D), în scris. – Este important să admitem că Europa se confruntă cu două mari provocări: îmbătrânirea populației și depopularea zonelor rurale. Viața la țară nu mai este atractivă pentru tineri din punct de vedere educațional, economic și social. Sunt probleme imense legate de infrastructură, dar și de inexistența serviciilor de calitate în domeniul sănătății în zonele rurale.

Migrarea masivă a populației din mediul rural în mediul urban a condus la găuri importante în economie. Populația majoritară rămasă în zonele rurale este reprezentată de persoane cu vârste ridicate, care nu mai au capacitate de muncă. Cadrul financiar post 2020, în mod obligatoriu, trebuie să mențină Politica Agricolă Comună, iar pilonul I este esențial. Numai cu investiții masive în zonele rurale vom reuși să atragem tinerii, investiții care se vor concretiza în locuri de muncă bine plătite, instituții de învățământ de bună calitate, conexiuni de internet de mare viteză, centre de divertisment, infrastructură. Altfel, ne vom confrunta cu o lipsă acută de lucrători în sectorul agricol.

Ne dorim nu doar securitate alimentară, ci și suveranitate alimentară. Acest lucru se poate realiza doar printr-un proces de reformă a politicii comerciale și a politicii de dezvoltare în beneficiul cetățeanului.

 
  
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  Carlos Zorrinho (S&D), por escrito. – O relatório sobre o quadro financeiro plurianual reflete um compromisso político alargado e contém posições de bom senso e ambição que devem consideradas em todo o processo de decisão.

Destaco em particular a proposta de aumentar para 1,3% do PNB os contributos nacionais para o orçamento da UE e o princípio de que novas prioridades devem ser financiadas com novos recursos, sejam transferências nacionais, sejam recursos próprios obtidos pela União.

As propostas contidas no relatório salvaguardam os compromissos europeus com o desenvolvimento sustentável, com o cumprimento do Acordo de Paris e com a implementação do pilar dos direitos sociais, além de defenderem o mesmo nível de financiamento e maior eficácia na aplicação da política de coesão e da política agrícola comum.

Saliento algumas das prioridades contidas na resolução, designadamente o reforço das políticas para os jovens, incluindo a duplicação dos apoios ao emprego dos jovens e a triplicação dos fundos para o programa Erasmus, a proteção das crianças em risco de pobreza e exclusão, os incentivos aos países que acolhem refugiados e o fundo de transição para apoiar a reconversão do setor da energia e a descarbonização. É uma proposta de convergência para um bom acordo para o futuro da UE.

 
Ultimo aggiornamento: 5 giugno 2018Note legali - Informativa sulla privacy