Elnök. – A következő napirendi pont a Jean-Paul Denanot által a Mezőgazdasági és Vidékfejlesztési Bizottság nevében benyújtott, A fehérjenövények termelésének ösztönzésére irányuló európai stratégia című jelentésről folytatott vita (2017/2116(INI)) (A8-0121/2018).
Jean-Paul Denanot, rapporteur. – Madame la Présidente, chers collègues, à l’heure où nous craignons une escalade du conflit entre les États-Unis et la Chine et ses possibles répercussions sur le secteur agricole, je viens vous parler d’une filière qui représente l’un des enjeux les plus capitaux pour la sécurité alimentaire de demain.
Que nous les consommions directement, comme les pois et les produits à base de soja, ou qu’elles soient destinées à l’alimentation animale, les plantes protéagineuses sont aujourd’hui au cœur de notre alimentation.
Ces cultures ont d’immenses intérêts agronomiques et jouent un rôle central dans la transition vers des systèmes de production plus durables. Il convient donc de tout mettre en œuvre pour inciter les agriculteurs européens à les utiliser, ainsi que de renforcer leur compétitivité. Car l’avenir des protéines végétales en Europe entraîne une autre question: quel développement de notre agriculture et quel modèle d’alimentation voulons-nous pour les générations futures?
En matière d’approvisionnement, la signature des accords du GATT et de Blair House ainsi que l’ouverture des marchés ont scellé la dépendance de l’Union européenne à l’égard des pays tiers. Résultat, nous importons aujourd’hui plus de 75 % de nos approvisionnements en protéines végétales d’Argentine, des États-Unis et du Brésil, et ce déficit ne cesse de s’agrandir.
Aujourd’hui, les pays comme la Chine mettent en place des stratégies d’approvisionnement basées sur des contrats de production dénués de toute transparence avec les pays d’Amérique latine et l’Union européenne risque fort de voir ses approvisionnements et la stabilité de ses marchés gravement menacés.
Cette situation de dépendance entraîne des dommages irréversibles pour la biodiversité, à l’image de la déforestation, mais représente également une empreinte carbone considérable. Elle va à l’encontre de la demande des citoyens européens, qui expriment de plus en plus de craintes concernant les OGM, puisque la majorité des cultures importées, particulièrement le soja, sont génétiquement modifiées.
Avec les accords internationaux qui se succèdent et dont la variable d’ajustement est immanquablement l’agriculture, et plus particulièrement l’élevage, pouvons-nous réellement nous permettre de mettre un peu plus en danger notre filière, qui se distingue par ailleurs par sa qualité et sa traçabilité?
Je suis aujourd’hui inquiet de la situation internationale, mais j’ai également confiance en tous les acteurs européens concernés qui peuvent nous aider à changer la donne, que ce soit les agriculteurs et leurs organisations, les producteurs d’aliments, les scientifiques, les administrations et les élus. Ensemble, mettons sur pied une stratégie de moyen et long terme qui manque cruellement à l’Europe.
L’Union européenne doit être plus ambitieuse et se doter d’un véritable plan d’approvisionnement stratégique qui mobilise les politiques agricole, de recherche, de commerce et de voisinage.
Développer une filière européenne et limiter les importations permettraient de diminuer les pressions sur les sols et la forêt en Amérique latine. Cette lutte contre la déforestation est bien au cœur de l’accord de Paris sur le climat.
Mais soyons clairs: il n’y aura pas d’augmentation de la production si nous n’améliorons pas d’abord la compétitivité de ces cultures. Aujourd’hui, cultiver des plantes protéagineuses reste bien moins rentable que les grandes cultures traditionnelles. Comment s’étonner alors que seulement 3 % des terres arables dans l’Union européenne soit dédié aux protéines?
Pourtant, les légumineuses ne manquent pas d’avantages: elles ont la propriété unique de capter l’azote atmosphérique qui permet aux agriculteurs d’utiliser moins d’engrais. En générant de nombreux coproduits valorisés dans la chimie verte et pour la production d’énergies renouvelables, elles s’insèrent parfaitement dans l’économie circulaire.
Je souhaite que dans la prochaine PAC, les incitations à la production de plantes fixatrices d’azote ne se fassent pas uniquement au titre des zones d’intérêt écologique, mais à travers un ensemble de mesures dans le premier et le second piliers, comme la rotation des cultures, les associations de cultures et une aide aux services écosystémiques.
Nous devons valoriser non seulement les cultures riches en protéines, mais aussi les surfaces fourragères et en herbe, car ces dernières représentent la plus grande source d’apports protéiques en Europe. Cela passe par une augmentation évidente de la recherche, un plus grand recours à l’innovation et par une meilleure structuration territoriale des filières.
Enfin, je souhaite que certaines cultures puissent disposer d’aides couplées qui représentent un outil précieux et permettront aux agriculteurs de se tourner davantage vers les légumineuses.
Souveraineté et sécurité alimentaires, lutte contre le réchauffement climatique, meilleur bouclage du cycle de l’azote et montée en gamme de nos filières: vous l’aurez compris, les protéines végétales sont au cœur de tous les enjeux que nous aborderons demain pour l’avenir de notre politique agricole commune. Il est primordial que la PAC à venir leur réserve une place de choix pour valoriser les services rendus par l’agriculture et les agriculteurs. Je voudrais pour terminer, remercier les rapporteurs fictifs et tous leurs collaborateurs qui ont permis de mener à bien ce rapport.
„Catch the eye” eljárás
Tom Vandenkendelaere (PPE). – Een Europese eiwittenstrategie is meer dan noodzakelijk. Eiwitten zijn de basis van ons vlees en dus van primordiaal belang voor onze veehouderij. Na de gekkekoeienziekte in de jaren negentig stelden we in Europa terecht een verbod in op het gebruik van dierlijke eiwitten in veevoeder en waakzaamheid blijft geboden. Maar het Europees verbod op het gebruik van diermeel in veevoeder heeft ertoe geleid dat massaal veel plantaardige eiwitten vanuit ggo-soja uit Latijns-Amerika ingevoerd worden in Europa.
Die afhankelijkheid moeten we proberen te beperken en het promoten van andere eiwithoudende gewassen en het veredelen van soja kunnen bijvoorbeeld een stap in de goede richting zijn. Maar ik denk dat we naar meer eiwitbronnen moeten durven kijken. Het gebruik van eiwitten uit insecten of algen zijn hier echt een goed voorbeeld van. Maar omdat insecten vandaag de dag beschouwd worden als landbouwdieren vallen ook zij onder dat ingestelde verbod uit de jaren negentig. Daarom vraag ik duidelijk ook de Commissie om precies dat opnieuw te bekijken en zo mogelijk de regels voor de insecten aan te passen om het volledige potentieel ervan mogelijk te maken.
Eric Andrieu (S&D). – Madame la Présidente, en premier lieu, je voudrais remercier et féliciter mon collègue Jean-Paul Denanot et lui rendre un hommage appuyé à pour cet excellent rapport.
Je crois qu’il faut arrêter de se mentir, qu’il faut arrêter de nous mentir. Nous sommes, en Europe, dépendants pour ce qui est des protéines végétales, cela a été dit: nous importons plus de 90 % des protéines végétales, en particulier du soja très majoritairement transgénique. Notre bétail européen est nourri au soja OGM. Telle est la réalité et personne ne le dit, alors que les cultures OGM sont interdites en Europe. Il faut sortir de cette hypocrisie.
Nous devons développer un plan protéique européen, comme le suggère Jean-Paul Denanot. Nous devons valoriser non seulement les cultures riches en protéines sans OGM, le soja en particulier, mais aussi toutes les légumineuses à graines et les surfaces fourragères et en herbe car, en effet, 70 % des protéines viennent de ces prairies.
Je demande à la Commission européenne, comme cela a été dit, d’intégrer ce plan relatif aux protéines à la PAC pour l’après 2020 et de prendre des décisions audacieuses afin de valoriser les protéines en Europe.
Νότης Μαριάς (ECR). – Κυρία Πρόεδρε, η έκθεση του συναδέλφου Denanot, θίγει πραγματικά το σοβαρό ζήτημα της επισιτιστικής ασφάλειας, διότι έχει αποδειχθεί ότι οι πρωτεϊνούχες καλλιέργειες και οι καλλιέργειες ψυχανθών φυτών δεν έχουν αναπτυχθεί όσο έπρεπε στην Ευρωπαϊκή Ένωση. Το 35% από όλα αυτά τα φυτά και τις αντίστοιχες ουσίες εισάγονται στην Ευρωπαϊκή Ένωση και σίγουρα η σόγια που εισάγεται από τις Ηνωμένες Πολιτείες είναι γενετικώς τροποποιημένη και γι’ αυτό το λόγο ορθώς υπάρχει μια τεράστια αντίδραση και από το Ευρωκοινοβούλιο, αλλά φυσικά και από τους ίδιους τους καταναλωτές. Η Κίνα ταυτόχρονα χρησιμοποιεί μια διαφορετική στρατηγική, έχει συνάψει μια αποκλειστική - ουσιαστικά αδιαφανή - συμφωνία με τη Βραζιλία, έχει επενδύσεις σε υποδομές παραγωγής, σε λιμενικές μεταφορές και με αυτό τον τρόπο ανταγωνίζεται ,θα έλεγα και σε μεγάλο βαθμό αθέμιτα, την Ευρωπαϊκή Ένωση. Πρέπει να ακολουθήσουμε τις προτάσεις της έκθεσης του συναδέλφου Denanot.
Michel Dantin (PPE). – Madame la Présidente, chers collègues, en écoutant mon collègue Denanot, dont je salue le travail, j’avais l’impression de me retrouver sept ans plus tôt dans cette même enceinte lorsque nous débattions du rapport Häusling. Les mêmes mots, les mêmes termes, les mêmes espérances, et pourtant le même résultat: l’Europe reste cruellement importatrice de protéines. Nous avons encore un déficit de plus de 20 millions de tonnes pour nourrir principalement notre bétail. Certes, dans la dernière réforme de la PAC, nous avons introduit les aides couplées, mais nous avons, au-delà des incantations, besoin de cohérence.
Les décisions qui ont été proposées à la fin de l’année dernière en matière de surfaces d’intérêt écologique se traduisent aujourd’hui par une régression des surfaces de protéines. Les politiques qui nous sont proposées en matière d’économie circulaire, – alors même que les huiles végétales sont un sous-produit de la production de tourteaux qui sert à l’alimentation animale – vont conduire à une baisse de l’usage et de la valorisation des protéines. Il faut donc que, tous ensemble, nous fassions d’abord preuve de cohérence si nous voulons avancer sur ce dossier.
Daniel Buda (PPE). – Doamnă președintă, una dintre marile provocări ale agriculturii Uniunii Europene o constituie asigurarea necesarului de proteină, atât pentru producția de lapte, cât și pentru producția de carne, dar și pentru consumul uman.
Plantele proteice reprezintă, în același timp, o resursă cu beneficii importante asupra mediului, contribuind la fixarea azotului în sol, la creșterea calității solului și, implicit, la crearea unor condiții favorabile pentru agricultura ecologică.
Sprijinirea culturilor proteice prin intermediul plăților voluntare pe înverzire și prin cel de al doilea pilon trebuie să aibă în vedere creșterea flexibilității sprijinului destinat culturilor proteice. Este important să se faciliteze utilizarea pachetelor financiare existente și să se asigure continuitatea lor.
Totodată, după 2020, este nevoie de o implementare echitabilă la nivelul tuturor statelor membre. Atrag atenția însă asupra necesității de a se introduce noi forme de sprijin pentru diversificarea ofertei de plante proteice care pot beneficia de sprijinul cuplat, în condițiile în care acestea au un conținut ridicat de proteină, dar și efecte benefice pentru sol, cum este cazul trifoiului roșu.
Stanislav Polčák (PPE). – Paní předsedající, rád bych vyzdvihl nutnost EU konečně se začít této problematice věnovat. Jak zpráva zmiňuje, dostatečné zásoby bílkovin jsou skutečně nutností pro soběstačnost Unie v oblasti zabezpečení jídla. Není úplně šťastné, aby EU byla závislá na dovozu jakékoliv suroviny z venčí obecně. Tím spíš, když v této oblasti nepřímo drží trumfy například právě Čína. Je třeba zajistit, abychom byli soběstační, co se týče zásob bílkovinových plodin, nebo zajistit dostatečný import těchto surovin ze spolehlivých a partnerských zemí, od kterých nehrozí nebezpečí možných budoucích problémů s dovozem nebo mimořádným rychlým zastavením dodávek. Osobně podporuji zajištění zásob těchto surovin vlastními silami a dodržení zásad udržitelného rozvoje, pokud to nebude možné přes vlastní síly, tak obrátit se na partnerské země, jako je například Ukrajina.
Marijana Petir (PPE). – Poštovana predsjedavajuća, gospodine povjereniče, problem nedostatne opskrbe proteinima u Europskoj uniji poznat je i prisutan već niz godina. Za budućnost europske poljoprivrede važno je usvojiti europsku strategiju za promicanje proteinskih usjeva jer sada nažalost ovisimo o uvozu.
Sa zadovoljstvom mogu reći da su brojni prijedlozi koje sam podnijela sa zastupnicima iz Europske pučke stranke našli svoje mjesto u ovom Izvješću. Diverzifikaciju usjeva na poljoprivrednim površinama smatram nužnom, te pozdravljam preporuku da se u sustave ratarskih kultura i krmnog bilja ponovo uvedu bjelančevine biljnog podrijetla poput soje, boba, graška te usjevi poput djeteline i mnogih drugih mahunarki.
Razvoj regionalnih lanaca proizvodnje i prerade bjelančevina udruživanjem poljoprivrednika i boljom suradnjom između proizvođača ratarskih kultura i uzgajivača potrebno je podržati u okviru zajedničke poljoprivredne politike, kao što je važno i uvesti potpore za proteinske usjeve.
Pozdravljam interes europskih potrošača za proizvode koji ne sadrže GMO, kao i poticanje onih inicijativa koje, poput Dunav Soje, promiču sigurnost i visoku kvalitetu sojinih proizvoda bez GMO-a.
Seán Kelly (PPE). – Madam President, I promise not to request a catch-the-eye in the next debate or in any other debate tonight.
This topic is very important and I think our rapporteur, Mr Denanot, gave an excellent speech. It was balanced; he pointed out the situation, which is farcical in Europe and which we have tolerated for too long: on the one hand trying to be too idealistic and on the other hand actually doing more damage. He mentioned about soya being imported: we do not want GMOs, but they are GMO modified.
Add to that the carbon footprint of hauling soya halfway across the world. It would be far more sensible to grow it here in Europe and to have the benefit for our farmers – and, indeed, as he pointed out, the added benefits in terms of nitrogen fixing and especially in renewable energy. I was rapporteur for the renewable energy file, and there was a proposal there at one stage to phase out first generation biofuels altogether. Thankfully, that has been rolled back by Parliament.
Hopefully, as Mr Denanot has said, we can get a sensible, practical solution and have protein crops grown here in the European Union.
(„Catch the eye” eljárás)
Neven Mimica,Member of the Commission. – Madam President, I would like to thank the European Parliament, and especially the rapporteur, Mr Denanot, for preparing this own-initiative report on a European strategy for the promotion of protein crops. The challenges and opportunities facing the European plant protein sector and its importance among EU institutions and stakeholders are well illustrated in this report.
As we all know, plant proteins are essential for EU livestock farming as a vital component of animal feed and source of amino acids for livestock. Moreover, plant proteins are now becoming increasingly popular in human food consumption. As highlighted in Parliament’s report, the development of plant protein production in the European Union will not only benefit farmers and producers of animal feed and provide food for consumers, but will also contribute to a wide range of environmental and climatic benefits, such as the ability to fix nitrogen from the atmosphere.
In this context, the European Parliament’s own-initiative report is a very welcome and constructive contribution to the Commission’s preparations of an EU protein plan, scheduled for publication by the end of this year. This publication will be accompanied by a high-level EU conference on plant proteins in Vienna this November during the Austrian Presidency of the Council, and I want to acknowledge the interest which the forthcoming Austrian Presidency has shown in this important issue.
The Commission’s EU protein plan will aim to develop a viable and sustainable domestic protein supply mindful of the challenges we face. The EU is only 38% self-sufficient in its main source of feed proteins and only 5% self-sufficient for soya meal, which represent a very efficient and, therefore, important source of feed proteins. As such, we are hugely dependent on imports of soya, which have significant global consequences.
An EU study in 2013 identified soya expansion as being responsible for 19% of global forest loss between 1990 and 2008, mainly in South America. There are a number of practical reasons which explain why this is such a complex issue to address. These include the agronomic conditions in Europe, the economic profitability of these crops in Europe, the competitiveness of the EU protein crops compared to imports and international WTO commitments, which limit the level of specific EU support permissible for oilseed production.
The reality is that there are no silver bullets to address this issue. The scope of the EU protein plan will therefore be broad, addressing all the different domestic sources of plant proteins in Europe, as well as the different types of demand.
Within this broad framework, the European protein plan will concentrate on four areas which are also highlighted in Mr Denanot’s report. Research and innovation in plant proteins with respect to yield improvements and better adaptability to EU conditions; the agronomic and environmental benefits of protein crops; the development of different supply and value chains for EU plant proteins and the market potential for EU plant proteins in different market segments.
The European Parliament’s report also refers to the importance of support from the common agricultural policy to protein crop cultivation. The common agricultural policy indeed provides a series of measures which directly or indirectly encourage plant protein production in the European Union. The ongoing discussions about reforming the common agricultural policy will provide an opportunity to further confirm policy support for EU plant protein production. Parliament’s report also highlights the importance of research work which will feature prominently in the Commission’s plan.
The Commission looks forward to further cooperation with the European Parliament in the development of this protein plan, which will ultimately benefit us all by making Europe more self-sufficient in the provision of essential proteins.
Elnök. – A közös vitát lezárom.
A szavazásra holnap, kedden kerül sor.
Írásbeli nyilatkozatok (162. cikk)
Beata Gosiewska (ECR), na piśmie. – W żywieniu człowieka białko – podobnie jak energia – stanowi zasadniczy i nieodzowny składnik żywienia, który można dostarczyć w postaci białka roślinnego lub zwierzęcego. Uprawa roślin wysokobiałkowych mogłaby przynieść szereg korzyści dla środowiska naturalnego, a zwiększenie produkcji roślin wysokobiałkowych mogłoby stanowić ważny wkład w zrównoważony rozwój europejskiego sektora żywnościowego i rolnego.
Celem sprawozdania jest omówienie korzyści wynikających z roślin wysokobiałkowych oraz sposobu na zwiększenie samowystarczalności UE, przygotowanie europejskiej strategii na rzecz wspierania upraw roślin wysokobiałkowych, a także rozważenie, w jaki sposób WPR mogłaby przyczynić się do zwiększania upraw i wykorzystania roślin wysokobiałkowych. Należy zauważyć, że UE cierpi na znaczny deficyt białek roślinnych, który jest zależny od przywozu pasz z państw trzecich, a sytuacja ta nie zmienia się pomimo deklarowanych od ponad 15 lat zamiarów i inicjatyw w tym zakresie oraz pomimo wykorzystywania w materiałach paszowych produktów ubocznych z produkcji biopaliw. Sytuacja w UE związana z przywozem białek roślinnych z Ameryki Południowej nie jest zrównoważona i wskazuje, że powinniśmy podjąć bardziej energiczne działania, zwłaszcza w celu nadania temu przywozowi bardziej zrównoważonego charakteru.
Mając na uwadze powyższe, głosuję za poparciem tego sprawozdania, jednak pragnę stanowczo podkreślić, że jestem przeciwna uprawie roślin wysokobiałkowych modyfikowanych genetycznie, a także produkcji żywności modyfikowanej genetycznie.
György Hölvényi (PPE), írásban. – A Környezetvédelmi Bizottság véleményének előadójaként üdvözlöm az előttünk fekvő jelentést, amely összhangban áll az általunk is megfogalmazott kérésekkel. Az Európai Parlament korábbi jelentése már hét évvel ezelőtt is megállapította, hogy az európai fehérjenövény-termelés az EU szántóterületének mindössze 3-4%-át foglalja el, mialatt a növényi fehérjében gazdag nyersanyagaink mintegy 70%-át főként géntechnológiát alkalmazó harmadik országokból importáljuk. A napnál is világosabb, hogy Európának új, átfogó fehérjepolitikára van szüksége az élelmiszergyártásban és a mezőgazdaságban.
Büszkeséggel tölt el, hogy hazám a Nemzeti Fehérjeprogram meghirdetésével az Európai Unióban is élére állt a GMO-mentes fehérje önrendelkezést célzó kezdeményezéseknek. 2017 nyarán magyar-német kezdeményezésre megszületett az Európai Szójanyilatkozat, amely a fenntarthatóság megőrzése mellett az alternatív fehérjenövények széles körű alkalmazását, az import szójabab GMO-mentes európai fehérjenövényekkel való kiváltását tűzte ki célul. A fehérjenövények termesztése a fenntartható mezőgazdasági termeléshez is hozzájárul: javítja a szén-dioxid mérleget, diverzifikálja a termesztést és csökkenti a gyomok és kártevők kockázatait. A fehérjenövények által megkötött nitrogén segítségével ráadásul a műtrágya formájában kijuttatott nitrogén mennyisége is csökkenthető. A jelentés helyesen mutat rá arra, hogy a saját szója termesztése mellett az import kiváltását alternatív fehérjenövényekkel is kell ösztönözni, mint pl. a takarmányborsó, lucerna, csillagfürt. A fehérjékben gazdag zöldségek fogyasztása pedig az egészséges táplálkozást is elősegíti.