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Procedure : 2017/2070(INI)
Forløb i plenarforsamlingen
Dokumentforløb : A8-0166/2018

Indgivne tekster :

A8-0166/2018

Forhandlinger :

PV 29/05/2018 - 22
CRE 29/05/2018 - 22

Afstemninger :

PV 30/05/2018 - 13.14
CRE 30/05/2018 - 13.14
Stemmeforklaringer

Vedtagne tekster :

P8_TA(2018)0230

Fuldstændigt Forhandlingsreferat
Tirsdag den 29. maj 2018 - Strasbourg Revideret udgave

22. Årsberetning om gennemførelsen af den fælles handelspolitik (forhandling)
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Protokol
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  President. – The next item is the report by Tokia Saïfi, on behalf of the Committee on International Trade, on the Annual report on the implementation of the Common Commercial Policy (2017/2070(INI)) (A8-0166/2018).

 
  
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  Tokia Saïfi, rapporteure. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, je souhaite tout d’abord remercier l’ensemble des rapporteurs fictifs pour notre bonne coopération sur ce dossier ainsi que vous, Madame la Commissaire, pour les échanges réguliers que vous avez avec le Parlement européen.

Le commerce international contribue à la croissance et à la création d’emplois. En ce sens, la politique commerciale européenne est centrale, et nous devons travailler à son amélioration.

Ce rapport dresse un bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de la stratégie commerciale de l’Union européenne, qui date de 2015. Le contexte international en matière de commerce ne cesse d’évoluer. Le continent asiatique poursuit sa montée en puissance. L’irresponsabilité, voire l’agressivité de Donald Trump crée de l’incertitude, y compris vis-à-vis de ses alliés. Le commerce en ligne se développe à un rythme très rapide et les Britanniques ont voté le Brexit sans avoir une vision claire de leur avenir.

Ce sont autant d’exemples qui démontrent qu’il est fondamental que l’Union fasse preuve de réactivité et de fermeté sur ses principes.

Nous défendons un commerce juste, équilibré et basé sur des règles. C’est pour cela que les négociations doivent être menées dans un esprit de réciprocité et de bénéfices mutuels, que les normes européennes ne peuvent être modifiées, que la sensibilité de certains produits, notamment les produits agricoles, doit être prise en compte et que les services publics doivent être exclus.

En parallèle de ces négociations, nous soutenons le système multilatéral et nous sommes préoccupés par l’échec de Buenos Aires et le blocage par les États-Unis du renouvellement de l’organe d’appel.

Au-delà des principes de négociation, la mise en œuvre concrète des accords et des législations doit faire partie intégrante de notre stratégie commerciale.

Les entreprises européennes n’utilisent les préférences commerciales disponibles dans les accords commerciaux qu’à hauteur de 70 %, alors que les entreprises des pays partenaires le font à hauteur de 90 %. Il faut donc déterminer au plus vite les causes de ce déséquilibre et y remédier afin que nos entreprises profitent pleinement de ces accords.

Quant aux PME, aux marchés publics et aux indications géographiques, il s’agit de priorités pour notre politique commerciale. L’Union doit continuer à négocier des dispositions spécifiques pour nos PME, qui représentent 90 % des emplois en Europe.

Concernant les marchés publics, la Commission estime que plus de la moitié des marchés mondiaux sont actuellement fermés du fait de mesures protectionnistes, alors que les marchés publics européens sont ouverts. Une plus grande réciprocité doit être exigée.

En parallèle, une véritable stratégie de communication est nécessaire: nous devons utiliser davantage les outils numériques.

Je souhaite également souligner un point plus technique mais non moins important: les règles d’origine actuelles sont trop complexes. L’Union doit procéder à leur modernisation pour les rendre plus facilement utilisables.

En ce qui concerne le commerce et la promotion des valeurs européennes, des outils existent, comme les systèmes SPG et les chapitres sur le développement durable dans les accords. Nous devons continuer à travailler avec les entreprises et la société civile, notamment pour une gestion responsable des chaînes de valeur mondiale.

Enfin, nous demandons plus de transparence. C’est cette transparence qui contribuera au développement d’un débat public qui apporte des réponses concrètes aux citoyens, tient compte de leurs préoccupations et ne nourrit pas uniquement leurs peurs.

Dans ce cadre, nous rappelons notre demande relative à la publication des mandats de négociations.

 
  
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  Cecilia Malmström, Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, let me thank the rapporteur for the very important work that you have done on the implementation of the Common Commercial Policy. We welcome the very detailed look that the European Parliament has taken at the Trade for All Communication and the implementation of our Free Trade Agreement (FTA) reports. I appreciate in particular, Madam Rapporteur, the way that you also highlighted the fact that you share our assessment of the quick-changing environment for EU trade policy, protectionism, changing positions on the US and China, on what open, free and fair global trade based on WTO obligations actually means in practice, as well as the growing economic political weight of Asia, the digital economy and Brexit.

The report highlights the importance of revitalising the multilateral trading system, boosting trade in services, protecting and promoting EU values and standards, and the need for transparency in our negotiations. In this regard, the report recognises the Commission’s efforts to ensure that our trade policy meets our overarching economic and political objectives, as was seen in the package of proposals aiming for a balanced and progressive EU trade policy that we presented here in 2017.

We would like to underline the importance of implementing free trade agreements. All the institutions, business, stakeholders and the Member States need to work together to make sure that EU operators and consumers can fully benefit from the opportunities offered by our trade agreements. Parliament’s orientation will be important here when it comes to guiding the work on the Enhanced Partnership on Implementation. This is, as I said, a shared responsibility. We are working with Member States and all stakeholders to forge a strong network of implementation to improve the coordination of outreach activities and the information flows. This is crucial. The Enhanced Partnership will also allow us to represent the EU’s interests more effectively, to spot problems at an early stage and to identify possible solutions.

We are working on several items mentioned in the report to make sure that our free trade agreements deliver benefits. For instance, we are conducting comprehensive implementation studies on partner countries’ legal and administrative frameworks to ensure that the FTAs function properly. We are also working together with the External Action Service to deploy EU economic diplomacy that aims at improving the way we promote our economic interests abroad with regard to trade agreements, in cooperation with our Member States’ embassies and business organisations.

We are also working to extend the Market Access Database and looking to create tools to help small and medium-sized enterprises (SMEs) to benefit more from our trade agreements. In the latest agreements with Japan and Mexico, there is a specific chapter for SMEs to help them to take advantage of the agreement. As suggested in the report, we are also working to improve data availability. We take note of the requests to place figures in context and provide additional explanations to help Parliament to assess the impact of our FTAs.

The implementation of the trade and sustainable development chapters is one of our top priorities. We will be working on the 15-point action plan and, here, stepping up the support to civil society groups and reinforcing cooperation with international bodies such as the International Labour Organisation (ILO), the United Nations Environment Programme (UNEP) and other civil societies.

Thank you very much to Madam Rapporteur, Ms Saïfi, and the different shadow rapporteurs for this very important report.

 
  
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  Doru-Claudian Frunzulică, rapporteur pour avis de la commission du développement. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, comme le souligne le rapport, depuis la publication de la stratégie intitulée «Le commerce pour tous», le contexte international a été marqué par l’émergence de nouveaux défis et, face à la recrudescence des pratiques protectionnistes, nous devons renforcer notre soutien à un système commercial ouvert, juste, équilibré, durable, fondé sur des valeurs qui offrent des débouchés économiques aux citoyens de l’Union européenne et à nos partenaires commerciaux.

En tant que rapporteur pour avis de la commission du développement, je tiens à rappeler le rôle du commerce comme vecteur majeur de développement et de croissance. Il faut souligner que le commerce ne constitue pas une fin en soi, mais qu’une politique commerciale solidaire et équitable, menée conformément aux objectifs de développement durable et de promotion des droits de l’homme, joue un rôle clé dans l’éradication de la pauvreté.

Par conséquent, il est essentiel de rester déterminé à engager les pays partenaires dans un processus de coopération et de prévoir, dans les accords commerciaux, des dispositions complètes, notamment en ce qui concerne les normes sociales, de travail et environnementales.

 
  
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  Christofer Fjellner, för PPE-gruppen. – Herr talman! Jag skulle först vilja tacka Tokia Saïfi för ett väldigt bra och balanserat betänkande som ger en ärlig utvärdering av kommissionens politik, men om jag skulle ge mitt eget personliga perspektiv på kommissionens strategi i frihandelspolitiken skulle jag egentligen vilja säga att det viktigaste i kommissionens strategi kanske inte är vad vi gör utan vad vi inte gör. Att vi i en tid när allt fler vänder sig mot protektionism inte följer den vägen; att Europa står fast vid frihandel och står fast vid att spela i enlighet med internationella handelsregler. Vi utmanar inte, vi bryter inte, som till exempel USA gör. Vi måste nog använda det här vakuumet i världen – som USA lämnar efter sig när de drar sig tillbaka från den globala handeln – och fylla det med ett värdefullt europeiskt innehåll.

Då har jag fyra saker som jag vill peka på. Det första är att det tar för lång tid med våra frihandelsavtal. Frihandelsavtalen med Kanada och Singapore har tagit åtta år! Så kan vi inte ha det i framtiden. För det andra måste vi ha en handelspolitik för den nya ekonomin, för den digitala ekonomin, och då måste vi ha handelsavtal med dataflöden, inte utan. För det tredje: globala värdekedjor måste vara en central del av vår handelspolitik, att möjliggöra dem, och då kan vi inte ha krångliga ursprungsregler utan vi måste ha flexibla ursprungsregler som gör att våra företag kan använda globaliseringen. Och sist men inte minst: investeringspolitik. Vi behöver ett skydd för europeiska investeringar och måste återupprätta den europeiska investeringspolitiken. Det tror jag är det viktigaste kommissionen kan göra framgent.

 
  
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  Jude Kirton-Darling, on behalf of the S&D Group. – Mr President, I’d like to thank Ms Saïfi, the rapporteur, and the other shadows on the good work that we did on this report.

In recent years EU trade policy has been challenged like never before, and I think that we are united in this House in the objective to rebuild public trust. This means that we need to be honest about what’s working and what isn’t, and I welcome, in this spirit, the publication of the Commission’s first implementation report on the EU’s common commercial policy.

Now it’s our turn as Parliament to do our job and hold the Commission to account. There are many things missing from the Commission’s report, but most importantly, an honest analysis of what our trade policy does for our people and planet. I suspect the answer is actually not very much so far. Although now the tone is changing around EU trade policy, with recognition of the negative consequences of globalisation and the need for a values-based trade policy, there’s still little interest in concrete measures to address the shortcomings. The toolbox to address these consequences is inadequate, and the Commission’s implementation report offered little analysis of how those limited tools have been used in practice. The Commission simply can’t go on without giving us a detailed assessment of the impact of labour and environmental provisions in EU trade deals in particular.

I’d like to emphasise the importance of enforcement in terms of labour and environmental protections. Rightly, we’re critical of the unilateral closure of the Commission’s consultation on the use of sanctions to enforce these provisions. In other Parliament reports, notably on the EU-Korea Agreement, Parliament’s shown in detail why the current approach is inadequate. The Commission has closed down debate far too early, and it reminds me of the debate about investment protection just a few years ago, in which the Commission resisted change until the public opposition to the EU’s approach threatened whole Free Trade Agreements (FTAs).

I would encourage the Commission to heed this criticism in this report and engage on enforcement of trade and sustainable development chapters in a more constructive manner.

We also need to take an honest look at what our free trade deals deliver concretely on the ground. The Commission report is full of success stories, but what about the losers – the regions and the sectors? One thing is clear from the report: our companies, unlike our partners, do not take the most advantage of EU trade deals, and we need to know why this is. I suspect that one of the reasons may be austerity policies and cuts in national trade promotion budgets, which have played a big part in that. That’s why I think that a values-based trade policy cannot only be about talk. We also need to walk the walk. And that means we need to do much more on implementation.

 
  
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  Dita Charanzová, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, I cannot help but imagine how different this report would have been if we were discussing it three years ago. Just think of how much has changed in global trade since the Trade for All strategy was published. I am happy that, despite setbacks to global trade today, the EU is moving forward and not letting itself be tempted by protectionist tendencies in the world. But we still need to deliver: we need to speed up the processes of negotiating quality agreements and make sure they work in practice. We need to make sure that European businesses – in particular our SMEs and consumers – can take full advantage of the benefits from these agreements. We need an EU that takes delight in cementing a free and rules-based system on a global level.

Effective implementation and monitoring of trade agreements is key to achieving all of this: it is key to making sure that all European actors have the information and assistance they need to thrive via our trade relations, and it is key to identifying areas where we have potential, and we should focus on these areas. As I mentioned at the beginning, a lot has changed in three years. Now is the perfect time to reflect on these changes, and not just how we should adapt to them – but how we can lead and drive these changes.

 
  
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  Klaus Buchner, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident! Der Bericht des Parlaments über die Handelspolitik der EU ist mit Recht sehr kritisch. Ich begrüße ihn, und möchte der Berichterstatterin Frau Saïfi von Herzen für die gute Zusammenarbeit danken. Trotzdem ein paar Anmerkungen dazu: Die öffentliche Debatte hat ja gezeigt, dass durch die sogenannten modernen Handelsabkommen unsere demokratischen Rechte eingeschränkt werden. Es kommt aber noch schlimmer: Die Menschenrechte spielen immer weniger eine Rolle.

Ein Beispiel: Im sogenannten Mercosur-Abkommen, das gerade verhandelt wird, soll der Import von Hähnchenfleisch angekurbelt werden. Dieses Hähnchenfleisch wird mit Hilfe von 160 000 Sklaven erzeugt – ich wiederhole, Sie haben sich nicht verhört: mit Hilfe von 160 000 Sklaven. Ist das mit den Menschenrechten vereinbar?

Ein anderes Beispiel: Marokko hält den wirtschaftlich interessanten Teil der Westsahara besetzt. Deshalb hat der Europäische Gerichtshof geurteilt, dass Handelsabkommen mit Marokko sich nicht auf Produkte aus diesen Bereichen beziehen dürfen. Die EU-Kommission hat offen gesagt, sie will dieses Urteil umgehen. Auch hier werden Menschenrechte ganz massiv verletzt. Wir sehen also: Bei unseren Handelsabkommen, bei unserer Politik ist viel Nachbesserung nötig.

 
  
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  Helmut Scholz, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident! Ich möchte der Berichterstatterin Tokia Saïfi ausdrücklich meine Anerkennung aussprechen. Ihr Bericht ist ein kritischer bilanzierender Jahresbericht, der die Komplexität aktueller handelspolitischer Herausforderungen bei der Umsetzung der EU-Handelsstrategie trade for all ein gutes Jahr vor den Europawahlen verdeutlicht und dabei auch Akteure, Inhalte, Widersprüche und die Transparenznotwendigkeit eindeutig benennt. Besonders wichtig ist mir, Frau Saïfi, die Einigung, von der EU und den Mitgliedstaaten ein stärkeres Engagement bei den Beratungen im Rahmen der Vereinten Nationen über einen verbindlichen Vertrag zur Unternehmensverantwortung für Menschenrechte und Wirtschaft einzufordern. Bei anderen Aspekten, zu denen grundsätzliche Divergenzen in der politischen Sicht auf die Dinge bestehen, wir aber bei den Verhandlungen fair miteinander umgegangen sind, werden wir zu der Abstimmung einige Änderungsanträge einbringen. Ich hoffe, dass meine Kolleginnen und Kollegen sich ihnen anschließen können.

Aus gegebenem Anlass möchte ich schließlich noch die Kommission auffordern, Frau Malmström, eine Nachhaltigkeitsprüfung für vertragliche Optionen der künftigen Handelsbeziehungen mit Großbritannien in Auftrag zu geben.

 
  
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  France Jamet, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, chers collègues, je me demande ce que nous sommes en train de faire ici quand nous parlons de rapports. Alors que l'opposition grandit et que le Conseil a signifié, la semaine dernière, son ambition de conclure les accords commerciaux sans l'accord ni la validation des parlements nationaux et régionaux, vous n'évoquez à aucun moment cette question. C'est pourtant un sujet grave et important.

La Commission a-t-elle l'ambition de gouverner sans les peuples? Droits de l'homme, vous dites? Eh bien, moi, je me souviens de M. Juncker en 2015, qui déclarait: «Il n'y a pas de choix démocratique contre les traités commerciaux». Aujourd'hui, alors que l'Italie a fait le choix d'une nouvelle politique, Bruxelles, par la voix de son commissaire européen au budget, a déclaré: «Les marchés enseigneront aux Italiens à voter de manière juste». C'est une menace directe à l'encontre des Italiens, c'est une menace directe à l'encontre de la démocratie.

La Commission fait visiblement le choix de gouverner cette Europe contre les peuples, au bénéfice des puissances financières qui, désormais, nous dirigent. Nous avons fait un autre choix, celui de défendre et de respecter la volonté des peuples.

 
  
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  José Ignacio Salafranca Sánchez-Neyra (PPE). – Señor presidente, señora comisaria, señorías, quisiera en primer lugar felicitar a la ponente de este informe, la señora Saïfi, por su excelente contribución analizando la evaluación y el impacto de la política comercial de la Unión Europea.

Como han subrayado la comisaria y otros diputados, evidentemente las circunstancias en las que se aprobó la estrategia «Comercio para todos» difieren sustancialmente de las presentes tanto en la dimensión interna —con la decisión del Reino Unido de abandonar nuestro proyecto, que tendrá importantes consecuencias en el ámbito comercial— como en la proyección externa —por el retraimiento de los Estados Unidos y el ascenso de otras potencias—.

Más que en este análisis, me interesa incidir en la versión que nos propone la ponente de cara al futuro y, en ese sentido, creo que lo importante —como hemos hecho en el debate sobre las medidas de protección adoptadas por los Estados Unidos— es animar a la Comisión a profundizar en la red de acuerdos comerciales, dejarse de demagogias y defender los intereses de las empresas y de nuestros ciudadanos.

Creo que debemos poner el acento en los principios —como señala el informe claramente—, en un comercio que sea justo, que sea equitativo y que se base en principios.

Me parece importante también subrayar uno de los datos del informe y es el hecho de que nuestras empresas se benefician en mucha menor medida que las empresas de nuestros socios. Habrá que poner coto a esta situación y poner el acento también en los principios que deben realmente ser un instrumento, el que debe servir a nuestra política comercial.

Los tiempos son importantes y, como ha observado el señor Fjellner, en la era digital no podemos movernos a tiempo lento.

 
  
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  Karoline Graswander-Hainz (S&D). – Herr Präsident, werte Kommissarin, werte Kolleginnen und Kollegen! Wir wissen, dass die Implementierung von Handelsabkommen nicht zufriedenstellend funktioniert. Vor allem nach Abschluss der Abkommen müssen wir noch genauer überwachen, ob die Bestimmungen eingehalten werden und welche Auswirkungen das jeweilige Abkommen auf die Wirtschaft und auf die Gesellschaft hat.

Wir müssen die Probleme, die mit der Implementierung einhergehen, erkennen und Lösungen finden. Es braucht daher ein starkes Monitoring nach Inkrafttreten der Verträge. In diesem Zusammenhang ist auch eine Stärkung und Aufwertung der Zivilgesellschaft und der Domestic Advisory Groups bei der Implementierung von Handelsabkommen sowie eine bessere Ausstattung ihrer Ressourcen unabdingbar.

Ebenso müssen ein verpflichtendes und durchsetzbares Nachhaltigkeitskapitel mit der Möglichkeit von Sanktionen bei Verstößen sowie eine verbindliche Sorgfaltspflicht in der Lieferkette und Corporate Social Responsibility endlich Realität werden. Wenn wir es mit dem „Handel für alle“ ernst meinen, dann muss Nachhaltigkeit, dem Schutz der Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmer und dem Schutz der Umweltstandards derselbe Stellenwert eingeräumt werden wie zum Beispiel der Liberalisierung von Zöllen. Es braucht auf jeden Fall auch mehr Transparenz. Insbesondere die Veröffentlichung des Verhandlungsmandats möchte ich hier hervorheben.

Wenn wir jetzt nicht handeln, dann wird die Ungleichheit nur noch größer werden, und es werden nie alle gleichermaßen von den Abkommen profitieren.

 
  
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  Laima Liucija Andrikienė (PPE). – Mr President, the EU is a front runner in the world for free and fair trade, and trade liberalisation. Trade within the global value chains opens markets, creates growth and jobs and strengthens our relations with third countries, illustrated by various of our Economic Partnership Agreements (EPAs) and Free Trade Agreements (FTAs) worldwide.

However, we want to have a values— and principles—based trade policy. That is why we need more than TDAs, in order to prevent unfair trading practices in our markets and an increase in transparency within the processes of global value chain instruments. For example, bilateral investment agreements (BIAs) are very effective instruments to protect our investors against unfair practices. That is why I am calling on the Commission to complete the preparatory work and to start negotiations with Taiwan on an EU—Taiwan BIA, including an impact assessment. Taiwan could serve as an ideal springboard to the Chinese market as we, of course, want a level playing field with China, which still imposes unjustified non—tariff measures and technical barriers.

Furthermore, one should not overlook our economic relationships and the positive advances that have been made with FTAs conducted by the EU so far, and should speed up progress in the ongoing negotiations, especially our economic cooperation under the European Neighbourhood policy. Our DCFTAs under implementation help to create a stable, democratic and prosperous EU neighbourhood.

Finally, we should actively reach out to our partners, pursuing an ambitious trade agenda in a global context, especially keeping up the framework of the WTO for free and fair trade on a global basis and in compliance with all WTO obligations.

Finally, I would like to thank our rapporteur, Ms Saïfi, for her work.

 
  
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  Aleksander Gabelic (S&D). – Herr talman! Jag börjar med att tacka alla som har bidragit till detta betänkande. Handelspolitiken är en grundbult i vår ekonomi. Tillsammans med god politik skapar den tillväxt, sysselsättning och ökat välstånd. Det är därför extra viktigt att vi följer upp den förda politiken och ser vad som kan göras bättre.

Egentligen är ett färdigförhandlat avtal bara början. Vi måste bli bättre på att se till att våra företag kan ta del av de förmåner som avtalen faktiskt erbjuder. Vi måste bli bättre på att öka medverkan från civilsamhället och arbetsmarknadens parter. För att uppnå FN:s agenda 2030 måste vi också bli ännu bättre på att främja grundläggande värden som mänskliga rättigheter i handelspolitiken. Genomförandet av hållbarhetskapitlet är viktigt, och även att inte sluta utvärdera hur detta görs bäst.

Vi håller inte med varandra om allt, vilket gör att det är värdefullt och viktigt att vi kan kompromissa. Jag tycker att vi alltid bör ha som utgångspunkt att verka för progressiva och schysta handelsavtal och komma ihåg att ett färdigförhandlat avtal bara är början.

 
  
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  Jarosław Wałęsa (PPE). – Mr President, the world – including European trade policy – is changing, and we need to adapt. Brexit, China’s market economy status (MES) or even, as we discussed a couple of hours ago, the US trade tariffs in the steel and aluminium sector are examples of challenges to be addressed. Public debate about international trade has also become more vivid, and we need to supply clear and precise answers in order to demonstrate that EU commercial policy brings benefits to companies and citizens. This report on the common commercial policy is therefore badly needed. Challenges are also opportunities for the EU worldwide, and we should be able to take advantage of these new opportunities. Madam Rapporteur, you did a very good job. It wasn’t an easy job, but you managed to accommodate different positions and find compromises on such sensitive issues as trade and sustainable development (TSD) chapters, global value chains and corporate social responsibility. Congratulations.

 
  
 

Catch-the-eye procedure

 
  
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  Νότης Μαριάς (ECR). – Κύριε Πρόεδρε, το διεθνές εμπόριο μπορεί να συμβάλει στην ανάπτυξη και την απασχόληση όταν είναι δίκαιο, όταν στηρίζεται στο αμοιβαίο όφελος και όταν δεν ακολουθούνται αθέμιτες πρακτικές. Με τις πολυμερείς συμφωνίες, συμφωνίες ελευθέρων συναλλαγών τις οποίες έχει υπογράψει η Ευρωπαϊκή Ένωση, στην πράξη, αυτό που έχουμε δει είναι να διαλύεται η αγροτική οικονομία της Ευρωπαϊκής Ένωσης, να μην υπάρχει προστασία στα προϊόντα ονομασίας προέλευσης και γεωγραφικών ενδείξεων. Ταυτόχρονα, να διακυβεύεται το μέλλον των δημοσίων επιχειρήσεων. Επιπλέον, έχουμε δει διάφορες χώρες να επιδιώκουν να διαμορφώσουν την εμπορική πολιτική χωρίς να τηρούν τα περιβαλλοντικά πρότυπα, και ταυτόχρονα, τις υποχρεώσεις που έχουν από την νομοθεσία για την προστασία των ίδιων των εργαζομένων. Έχουμε δει, επίσης, προσπάθεια να περάσουν στην Ευρωπαϊκή Ένωση τα μεταλλαγμένα. Αντιλαμβάνεστε ότι υπό αυτούς τους όρους δεν μπορεί να προχωρήσει η εμπορική πολιτική.

 
  
 

(End of catch-the-eye procedure)

 
  
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  Cecilia Malmström, Member of the Commission. – Mr President, the world is changing rapidly and so is our trade policy. We have in recent years focused very much on trying to bring trade policy into line with these changes age by making it much more efficient, making sure that it responds to the demands of our consumers, of our companies, and making sure that it includes digital trade services, that it is efficient and that it is implemented.

We have increased transparency considerably; you can now find information on all on—going and concluded trade negotiations and detailed – sometimes regional – examples of how it works in practice. There really is a lot of information on our website. It has become even more value—based, emphasising the values of the European Union when it comes to labour rights, the environment and human rights, but also to the value of open rule—based trade. We are doing this through our trade agreements, which are mutually beneficial, sustainable and fully in line with multilateral global rules. It is true that they sometimes take time – and there are some examples that have been absolutely too lengthy – but we are trying to do our best. The Mexican agreement was concluded in two years. I think that is quite an achievement. But also, all the time, we have to take substance into account vis—à—vis speed, and you and many other stakeholders are putting increasing demands on what should be in a modern trade agreement and that of course also makes it take a lot of time, as we have listened carefully to these as well.

Implementation is key. We need to do much more there. We have focused on working with Member States, on working with business associations, on working with civil society, on working with Chambers of Commerce and what have you, and on trying to reach out and to explain the benefits of a trade agreement, but it is simply not good enough yet, and we need to do much more to reach out to SMEs. Lots has been done, but we can do more here as well.

The same goes for evaluation and for enforcement, especially on the sustainable development chapters where we have this 15—point action programme where we will focus on much stronger enforcement and cooperation with the different stakeholders.

We will be discussing with you this year’s edition of the annual FTA implementation report. We will try to cover important developments, both when it comes to hard data and qualitative assessment, and also give analysis of our major FTAs, our deep and comprehensive trade agreements and our economic partnership agreements, and take a closer look at some of the areas and sectors you are raising.

Free trade agreements cannot solve all the problems of the world, that is important to underline, but they are a very important tool, not only to contribute to growth, jobs and investment, but also as a way to promote our values and to connect with our partners – on a personal level as well – building bridges and not walls.

Thank you very much, Mrs Saïfi, for your report.

 
  
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  Tokia Saïfi, rapporteure. – Monsieur le Président, chers collègues, Madame la Commissaire, les interventions de chacun montrent l’importance du sujet et la nécessité, désormais, de renforcer le suivi de la politique commerciale commune et d’assurer sa bonne mise en œuvre.

En tant que première puissance commerciale du monde, l’Union européenne doit continuer à affirmer sa position, défendre ses intérêts et faire respecter les engagements commerciaux qui ont été pris. Vous l’avez dit, Madame la Commissaire, il est important que tous les acteurs économiques, et notamment les PME, aient accès à une meilleure information et connaissent les préférences commerciales auxquelles elles peuvent souscrire. Une meilleure utilisation de nos réglementations et accords commerciaux est désormais une priorité.

Dans le rapport, nous demandons aussi la création d’un service spécifique au sein de la Commission, en charge du suivi de la politique commerciale, et nous rappelons que les délégations de l’Union jouent un rôle crucial et sont en première ligne pour contacter nos partenaires.

Enfin, je souhaite insister une nouvelle fois sur l’importance et la nécessité de développer un débat public sur la politique commerciale européenne, qui inclue tous les acteurs, que ce soit les entreprises, les citoyens, la société civile ou encore les autorités publiques. À ce titre, la création d’un groupe consultatif sur les négociations commerciales est une bonne nouvelle, et nous suivrons avec attention cette initiative.

J’espère que le Parlement européen pourra envoyer un message fort en matière de commerce international lors du vote qui aura lieu demain, et je remercie une nouvelle fois l’ensemble de mes collègues.

 
  
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  President. – The debate is closed.

The vote will take place on Wednesday, 30 May 2018.

Written statements (Rule 162)

 
  
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  Vladimír Maňka (S&D), písomne. – Vystúpenie Spojeného kráľovstva z Únie, zmeny postupov svetových veľmocí v oblasti medzinárodného obchodu a politiky a posilňovanie obchodného vplyvu Ázie vyžadujú, aby sa Únia viac sústredila na podmienky vykonávania a monitorovania svojej obchodnej politiky. Dôsledná analytická činnosť musí byť pomocou pre európskych výrobcov a obchodníkov a musí byť trvalou súčasťou obchodnej stratégie Únie. Jej výsledky môžu byť zároveň dobrým podkladom na prehodnocovanie existujúcich bilaterálnych aj multilaterálnych zmlúv a na pružné zavádzanie nových pravidiel a postupov, ktoré zohľadnia potreby a možnosti Únie v oblasti medzinárodného obchodu.

 
Seneste opdatering: 21. september 2018Juridisk meddelelse - Databeskyttelsespolitik