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Procedūra : 2016/0280(COD)
Procedūros eiga plenarinėje sesijoje
Dokumento priėmimo eiga : A8-0245/2018

Pateikti tekstai :

A8-0245/2018

Debatai :

PV 11/09/2018 - 12
CRE 11/09/2018 - 12
PV 26/03/2019 - 2
CRE 26/03/2019 - 2

Balsavimas :

PV 05/07/2018 - 6.4
CRE 05/07/2018 - 6.4
PV 12/09/2018 - 6.4
CRE 12/09/2018 - 6.4
Balsavimo rezultatų paaiškinimas
PV 26/03/2019 - 7.11
CRE 26/03/2019 - 7.11
Balsavimo rezultatų paaiškinimas

Priimti tekstai :

P8_TA(2018)0337
P8_TA(2019)0231

Posėdžio stenograma
Antradienis, 2018 m. rugsėjo 11 d. - Strasbūras

12. Autorių teisės bendrojoje skaitmeninėje rinkoje (diskusijos)
Kalbų vaizdo įrašas
Protokolas
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  President. – The next item is the report by Axel Voss, on behalf of the Committee on Legal Affairs, on copyright in the Digital Single Market (COM(2016)0593 – C8—0383/2016 – 2016/0280(COD)) (A8-0245/2018).

 
  
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  Axel Voss, Berichterstatter. – Herr Präsident, verehrte Kommissarin und Herr Vizepräsident der Europäischen Kommission! Wir haben alle intensive Diskussionen hinter uns, aber um was geht es eigentlich heute bei dieser Reform, über die wir morgen abstimmen wollen? Es geht zum einen natürlich darum, dass wir die im Internet weiter stattfindende Ausbeutung auch unserer europäischen Künstler verhindern wollen. Wir reden hier von großen Tech-Firmen, die mit den Werken unserer europäischen Künstler und unserer europäischen Kreativen seit Jahren Riesengewinne machen. Und das ist etwas, wo ich sagen würde: Das sollten wir nicht weiter hinnehmen.

Wir haben nunmehr, nachdem vor der Sommerpause das Mandat abgelehnt wurde, erneut die Möglichkeit, uns an die Seite der europäischen Kreativen zu stellen, und sollten nicht permanent nach irgendwelchen Auswegen und Ausreden suchen, wie wir eigentlich dann die großen Tech-Firmen wieder dort befördern. Ich finde, wir sollten anfangen, an der Seite unserer Künstler zu stehen und hier auch unsere Werte zu schützen. Es geht nicht nur um die Frage, wie Gewinn erzielt werden soll. Es geht eigentlich hier auch um die Frage der Selbstbehauptung Europas. Es geht auch um die Frage, wie wir eigentlich das Eigentum, das wir in unserer Online- oder Offline-Welt als ganz normal schützenswert erachten, in eine digitale Welt übertragen, und darum, dass sich diese Parameter dafür hier auch nicht entsprechend verschieben. Es geht darum, Verantwortung zu übernehmen für Inhalte auf einer Plattform. Das ist neu. Das haben wir bislang so nicht von den Plattformen verlangt. Aber nach der E-Commerce-Richtlinie, die am Anfang des Jahrtausends formuliert wurde, als Plattformen noch eine ganz andere Rolle gespielt haben, ist nun eine Entwicklung eingetreten, wo wir massive Urheberrechtsverletzungen feststellen müssen und wo wir jetzt einfach auch handeln sollten, um ein besseres Gleichgewicht zwischen den Künstlern und ihren Werken und den Plattformen hinzubekommen.

Es geht letztlich auch immer um die Frage des kulturellen Diebstahls. Wir als Europäer können durchaus stolz darauf sein, dass wir so viele Inhalte auch schaffen können, dass wir kreativ sind, und das sollten wir als Europäisches Parlament eben auch entsprechend unterstützen. Es geht nicht darum, das Internet zu zerstören, wie das im Sommer irgendwie auch immer durch diese große Kampagne kolportiert worden war. Es geht nicht darum, jemanden zu behindern, seine Werke hochzuladen, und es geht auch nicht darum, irgendwelche Zukunftsdimensionen zu verhindern. Keiner hier im Haus möchte irgendetwas zerstören. Keiner hier im Haus möchte irgendetwas verhindern. Aber wir sollten anfangen, jetzt auch an die andere Seite zu denken, die hier in Frage steht.

Was spricht denn dagegen, dass wir Urheberrechtsverstöße vermeiden wollen? Was spricht denn dagegen, dass wir eine faire Vergütung für Journalisten, Verlage und Künstler haben wollen? Und was spricht denn dagegen, dass große Plattformen mehr Verantwortung übernehmen sollen, auch für die Rechte, die gelten? Die Verantwortung der Plattformen werden wir in der Zukunft sowieso regeln müssen. Fangen wir am besten hier mit dem Urheberrecht an! Ich glaube, das wäre ein wunderbares Signal an alle unsere europäischen Kreativen. Deshalb bitte ich Sie, hier konstruktiv mit teilzunehmen.

 
  
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  Catherine Stihler, rapporteur for the opinion of the Committee on the Internal Market and Consumer Protection. – Mr President, as rapporteur for the Committee on the Internal Market and Consumer Protection (IMCO), with joint responsibility on Article 13, I must say that this article remains problematic. The proposals to protect copyright owners are so restrictive that they could have a detrimental effect on the freedom of expression.

There’s a broad consensus across this House that we should protect the work of artists, but I agree with consumer organisations, user groups, academics, developers – and the list goes on – that Article 13, as proposed, goes too far and could dramatically restrict the internet freedoms of our citizens. To fundamentally change platform liability through copyright and not the e—Commerce Directive is dangerous and deceitful.

What will this lead to? Filtering, where error—prone and hypersensitive algorithms will remove anything that could pose a risk. This includes legal content. If this is not censorship then I don’t know what is. On Article 13 I ask colleagues to support IMCO’s balanced text protecting our citizens’ fundamental rights.

 
  
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  Mariya Gabriel, membre de la Commission. – Monsieur le Président, chers membres du Parlement européen, tout d’abord je voudrais remercier le rapporteur M. Voss et tous les rapporteurs fictifs pour leurs efforts de modernisation du cadre européen du droit d’auteur. C’est une priorité pour le marché unique numérique, c’est une priorité pour cette Commission.

Depuis que la Commission a mis la proposition sur la table, il y a de cela exactement deux ans, nous le savons tous, les discussions ont été complexes, difficiles parfois, mais également sujettes à un lobbying intensif de toutes parts.

Nous sommes maintenant à une étape décisive. Les parties prenantes et les citoyens s’accordent tous sur le fait que les modifications du droit d’auteur sont nécessaires.

Les règles d’aujourd’hui appartiennent à un monde révolu, un monde qui ne connaissait pas l’internet à haut débit, les smartphones ou les réseaux sociaux.

Avec ces nouvelles règles, l’Europe vise à fournir des avantages à nos citoyens, à nos chercheurs, à nos enseignants, à nos créateurs, à nos institutions chargées du patrimoine culturel, et tout ceci d’une manière équilibrée.

Ces nouvelles règles incluent une nouvelle exception relative à la fouille de textes et de données, exception essentielle pour la recherche et l’innovation européenne. Elles contiennent également des exceptions en faveur de l’éducation. Elles assureront la préservation du patrimoine culturel et l’accès à celui-ci par nos citoyens. Enfin, elles améliorent la transparence de la rémunération des artistes.

Tous ces avantages pour les secteurs culturels et pour notre société sont à portée de main. Toutefois, ils ne se réaliseront pas de sitôt si le Parlement européen n’adopte pas, demain, un mandat.

Je suis consciente des débats intenses portant sur deux dispositions de notre proposition, à savoir l’article 11 et l’article 13. Dans ces deux cas, les objectifs poursuivis sont essentiels. L’article 11 vise à soutenir un journalisme de qualité, lequel fait face aujourd’hui à d’importantes difficultés, tout en continuant à être indispensable au sein d’une démocratie pluraliste. L’article 13 vise à assurer la consommation en ligne de contenus créatifs et à faire en sorte que cette consommation donne droit à une rémunération juste.

Je voudrais clarifier le débat. Le droit des éditeurs de presse n’est pas une taxe sur les liens, ni un obstacle à l’accès à l’information. Ce droit exclut clairement les hyperliens de la nouvelle protection accordée aux éditeurs de presse, tout comme il ne modifie pas le champ de ce qui est déjà protégé par le droit d’auteur. De même, l’article 13 ne vise pas à créer une censure privée ou un obstacle à la liberté d’expression. Il vise à assurer que ceux qui créent du contenu aient leur mot à dire sur la possibilité et la manière dont leur contenu est rendu disponible par les plateformes, et qu’ils puissent disposer d’une juste part des revenus générés par l’usage de ce contenu.

L’article 13 ne concerne pas les utilisateurs et leur possibilité de mettre en ligne du contenu; il ne limite en aucune façon l’usage des parodies; il n’interdit pas les mèmes ni ne limite la liberté d’expression. Enfin, il contient des mécanismes et des garanties solides pour protéger les droits des utilisateurs individuels.

Les propositions de la Commission sont équilibrées, et parmi les nombreux amendements reçus, je vois beaucoup d’amendements qui visent à améliorer la proposition de la Commission sans en altérer l’esprit.

Aucune des dispositions actuellement en discussion ne détruira l’internet, aucune ne signera l’arrêt de Wikipédia, aucune ne détruira le patrimoine culturel européen.

Le vote de demain portera sur la capacité créative européenne. Un vote pour entamer le trilogue démontrera que l’Europe est capable de réformer le droit d’auteur, et par conséquent de moderniser notre société et, in fine, de sauvegarder nos valeurs et notre démocratie.

Je vous remercie de votre attention et je reste attentive à la discussion qui va venir.

 
  
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  Zdzisław Krasnodębski, autor projektu opinii Komisji Przemysłu, Badań Naukowych i Energii. – Panie Przewodniczący! Pani Komisarz! Próbujemy zmierzyć się z problemem przypominającym kwadraturę koła. Jak zachować wolność internetu i zapewnić z drugiej strony twórcom realizację ich prawa? Zgadzam się z panem Vossem, że value gap jest rzeczywistym, poważnym problemem. Musimy tworzyć odpowiednie warunki twórcom, by także w epoce cyfrowej powstawały wybitne dzieła sztuki, by zachować i rozwijać nasze dziedzictwo kulturowe. Dlatego trzeba twórcom kultury oraz dziennikarzom zapewnić prawo do godnego wynagrodzenia za ich pracę oraz narzędzia do egzekwowania tego prawa, również w sieci. Z drugiej strony nie możemy zapomnieć o prawach użytkowników, którzy nie są tylko biernymi odbiorcami treści, ale sami aktywnie je tworzą i publikują – to przede wszystkim oni są twórcami internetu. Potrzebujemy wyważonych rozwiązań, które będą chroniły treści objęte prawami autorskim w sposób, który nie naruszy wolności praw użytkowników. Jak wiemy nasze propozycje wywołały jednak duży niepokój i protesty.

Wydaje mi się że dotąd nie udało nam się znaleźć odpowiedniego rozwiązania, a proponowane zapisy wydają się w wielu przypadkach zbyt restrykcyjne, dotyczy to zarówno art. 3, art. 11, jak i art. 13, dlatego zgłosiliśmy też liczne poprawki.

 
  
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  Marc Joulaud, rapporteur pour avis de la commission de la culture et de l’éducation. – Monsieur le Président, nous l’avons vu, le droit d’auteur est un sujet qui déchaîne les passions. Il déchaîne aussi des pulsions, et parfois même des mensonges.

On entend dire que les journalistes, dont beaucoup risquent leur vie pour écrire des articles, voudraient empêcher les citoyens de s’informer.

On entend dire que les artistes, qui sont bien souvent les premiers défenseurs de la liberté d’expression, voudraient interdire aux citoyens d’exercer cette liberté.

On entend dire que l’Europe, continent le plus protecteur des libertés au monde, voudrait censurer ses citoyens et interdire les mèmes.

En vérité, toute personne de bonne foi verra l’absurdité de toutes ces accusations. Il y a, bien sûr, des inquiétudes légitimes. Nous y avons répondu. Les nouvelles propositions garantissent, noir sur blanc, les droits fondamentaux de chacun.

La vérité, c’est que certains utilisent les citoyens comme excuse pour tuer cette directive. En réalité, ce que veulent les citoyens, c’est que les artistes soient tout simplement justement rémunérés et que les plateformes agissent de manière responsable.

Si l’on réduit cette directive à une coquille vide, nos artistes continueront à être payés par des pourboires et les plateformes continueront à ne rendre de comptes à personne.

Demain, le choix sera très simple: ou bien le Parlement défendra les intérêts des géants américains, ou bien il défendra les intérêts européens.

 
  
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  Michał Boni, autor projektu opinii Komisji Wolności Obywatelskich, Sprawiedliwości i Spraw Wewnętrznych. – Panie Przewodniczący! Europa potrzebuje dostosowania prawa autorskiego do świata cyfrowego i nowych warunków wynagradzania twórców za ich pracę. Ale prawa autorów muszą być zrównoważone z prawami użytkowników, a nie wprowadzane ich kosztem. Kluczowe są zapisy z art.13 – bez powszechności filtrowania treści, z procedurami użytkowników do odwoływania się, gdy ich prawa zostaną naruszone przez nadmierną gorliwość administratorów platform, usuwających treści na wszelki wypadek pod presją niejasności przepisów, nawet gdyby miały być przywrócone za chwilę. Szkody będą wówczas dla użytkowników w ich dzieleniu się treściami. Dla platform, bo staną się władcami decyzji o łamaniu prawa lub nie. I nie będzie żadnych korzyści dla autorów. Zbędne rygory w art.13 ograniczą innowacyjność, otwarty internet, nie rozwiną dobrej jakości dziennikarstwa.

Od lipca zrobiliśmy postęp. Są propozycje zmian art. 13, godzące potrzeby użytkowników i twórców, chroniące mały biznes cyfrowy. Przyjmijmy je i idźmy do przodu!

 
  
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  President. – Colleagues, I think this is the appropriate moment to announce that, due to the fact that the previous debate lasted significantly longer, we are 25 minutes to half an hour behind schedule. For that reason, first of all, neither I nor my successor in the Chair, Mr Wieland, will allow any blue cards or any catch—the-eye. Secondly, I will have to ask you to respect the time slots and I will have to be very strict, as will Mr Wieland.

 
  
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  Luis de Grandes Pascual, en nombre del Grupo PPE. – Señor presidente, la delegación española del PPE apoya de forma inequívoca este texto y tanto las enmiendas del ponente como su mandato. Consideramos que ofrecen una solución pragmática a la transferencia de valor y a través de su articulado minimizan la posibilidad de consecuencias no deseadas.

El texto en su conjunto es totalmente coherente con la legislación vigente sobre derechos de autor y brinda suficientes protecciones a los titulares de derechos, usuarios y plataformas por igual. El artículo 13 y todos los considerandos que lo aclaran responden a una necesidad del sector. Así conseguiremos una responsabilidad compartida por todos aquellos que ponen contenidos protegidos a disposición del público y que, por tanto, deben regirse por las normas de propiedad intelectual.

La exención de responsabilidades de que las plataformas han disfrutado hasta ahora no se puede permitir más, es inaceptable y es abusiva. En cuanto a las enmiendas alternativas propuestas por el resto —dicho con todo respeto—, en todo caso, simplemente sirven para reforzar la injusticia. Debido a la naturaleza de tales servicios, los titulares de los derechos necesitan un marco claro para determinar que están llevando a cabo un acto de comunicación al público y no están protegidos por las limitaciones de la defensa que hasta ahora les ofreciera la Directiva de comercio electrónico. Esto no beneficia a nadie.

Es inquietante que la capacidad de supervivencia económica dependa de manera creciente de un gran buscador. Por ese motivo debemos crear un marco de condiciones que permita a las editoras hacer frente igualmente a ese poder. Introducir al menos un derecho de protección en favor de las editoras se hace inevitable... (el presidente retira la palabra al orador).

 
  
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  Lidia Joanna Geringer de Oedenberg, w imieniu grupy S&D. – Panie Przewodniczący! Jutrzejsze głosowanie nad projektem dyrektywy dotyczącej tzw. reformy praw autorskich będzie miało kluczowe znaczenie dla funkcjonowania i rozwoju gospodarki cyfrowej, ale przede wszystkim dla użytkowników internetu. Mam nadzieję, że posłowie po wakacyjnej refleksji wyeliminują z projektu niekorzystne dla internautów zapisy, które znalazły się w ostatecznym tekście przegłosowanym w komisji JURI.

Odnośnie kontrowersyjnego art. 11 popieram koncepcję domniemania praw autorskich przez wydawców, a nie wprowadzanie nowego prawa pokrewnego bez należytej analizy wpływu i które nie sprawdziło się ani w Niemczech, ani w Hiszpanii, gdzie próbowano je zastosować. Domniemanie prawa ułatwi wydawcom dochodzenie roszczeń i jednocześnie pozwoli uszanować zasadę dozwolonego użytku domeny publicznej bez blokady dostępu do informacji.

Proponowane nowe prawo pokrewne nie przyczyni się, jak argumentują jego zwolennicy, do lepszej jakości przekazu czy wyeliminowania tzw. faków, wzmocni za to pozycję wielkich wydawców eliminując słabszych, niezależnych, których nie będzie stać na opłatę za tzw. snippet. W efekcie ci wielcy staną się monopolistami, czego jak mi się wydaje, a jestem w Parlamencie prawie 15 lat, zawsze staraliśmy się w tej Izbie unikać.

Liczni eksperci ostrzegają, że oznacza to dla odbiorcy ewidentne zagrożenie dla neutralnego wyszukiwania treści ograniczając ich wybór, zmniejszając pluralizm mediów, zagrażając wolności słowa w internecie.

W przypadku art. 13 budzącego jeszcze więcej emocji nie zgadzam się na automatyczne filtrowanie treści zamieszczanych przez użytkowników platform, gdyż oznacza to w praktyce cenzurę internetu. Zarówno obywatele, jak i ten Parlament już raz odrzucili próbę wprowadzenia takiej cenzury w niesławnej propozycji ACTA.

Apeluję zatem o poparcie kompromisu przyjętego przez komisję IMCO, która wypracowała rozsądne, wyważone rozwiązanie i doprecyzowała kwestię zgodności przepisów z dyrektywą o handlu elektronicznym zapewniając równowagę interesów zarówno wydawców, jak i konsumentów.

 
  
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  Sajjad Karim, on behalf of the ECR Group. – Mr President, may I first of all start off by recognising the tremendous work that the author of the report, my good friend Mr Voss, has carried out, and indeed the shadow rapporteurs as well.

If anybody was in any doubt about the power of platforms, the exercise that those platforms carried out in terms of targeting this Parliament, Members of Parliament, and indeed, policy advisors and staff that were working on our behalf, should leave them in no doubt at all as to the tremendous power that they wield. That was not an exercise in democracy. That was an exercise in manipulation, and we must ensure that there is a greater balance that comes out of this process that we are undertaking at this moment in time.

Much of the campaigning focused on Articles 11 and 13. Whilst there are a lot of improvements there – and indeed we will be voting on that and much of that will receive support from my Group – our position on Article 11, the publisher’s right, is to support it, whilst narrowing the remit so that it would not apply to insubstantial parts of articles or short extracts. I think this is a balanced solution.

On Article 13, I support the rapporteur’s approach, which I consider to be the only text on the table which addresses the liability of large platforms such as YouTube, and makes sure that artists and authors are fairly remunerated.

And very finally, I am pleased to have introduced proportionality into the text so that small and micro-enterprise platforms ...

(The President cut off the speaker)

 
  
  

VORSITZ: RAINER WIELAND
Vizepräsident

 
  
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  Jean-Marie Cavada, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, parce que la presse est nécessaire à la vitalité de la démocratie – et on l’a encore vu aujourd’hui dans le débat avec le Premier ministre hongrois: que ceci nous avertisse tous –, parce que la culture est aussi une économie – 536 milliards d’euros chaque année, qui font travailler sept millions deux cent mille personnes dans la culture –, et surtout, parce que nous n’avons pas d’industrie numérique, il faut aider, dans ce Parlement, la valorisation des contenus, qui est un des éléments d’équilibre de notre culture.

L’opinion publique européenne, les sondages viennent de le démontrer, exige que les utilisateurs, c’est-à-dire les agrégateurs, c’est-à-dire les plateformes, versent une juste rémunération à ceux qui créent: les artistes d’un côté, les journalistes de l’autre.

Mon groupe a déposé des amendements pour aider le rapporteur à être encore plus efficace.

Sur l’article 11 par exemple, il est tout à fait nécessaire d’être encore un tout petit peu plus précis, mais surtout d’éliminer l’obstacle que nous avons reçu en pleine figure le 5 juillet dernier, pour rassembler davantage de groupes politiques et faire en sorte que la protection fasse l’unanimité, ou en tout cas la majorité dans cette enceinte.

Sur l’article 13, nous voulons également être beaucoup plus précis. Nous avons diffusé nos intentions, celles de mon groupe l’ALDE et je n’entrerai pas dans les débats. Je dirai simplement qu’il faut faire confiance aux auteurs et leur demander de signaler aux plateformes, les textes, les œuvres, les créations qui sont libres de droits, et ceux qui ne le sont pas, car je ne fais pas confiance aux plateformes – dont on a vu la capacité de nuisance jusque dans cette enceinte le 5 juillet – pour, je dirais, aller vers les ayants droit et leur verser une juste rémunération. C’est la raison pour laquelle nous voulons essayer d’être encore un peu plus précis pour aider le rapporteur.

Je voudrais souligner, Monsieur le Président, qu’il n’y a pas une lettre à retirer dans ce qu’a dit Mme la commissaire Gabriel. Ce n’était pas de la propagande, c’était la stricte réalité.

 
  
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  Julia Reda, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, copyright law is complex and, when it comes to tomorrow’s vote, all of you have been getting mixed messages, and there is a reason for that. The problems that the rapporteur, Mr Voss, wants to solve are serious, but they are not, in large part, problems caused by copyright law. Copyright law cannot bring back lost newspaper subscriptions and it cannot bring back lost advertising revenues. If that’s the problem we want to solve, we need the Commission to bring in online advertising regulation, because this is how tech companies are threatening to destroy the news business. The truth is that news articles are already protected by copyright, and if platforms use them without paying they are already breaking the law.

Our alternative proposal will allow publishers to enforce that law without limiting the freedom to link. The neighbouring right, on the other hand, has been tried and has failed before. Simply wishing it will work this time around is not a solution. It is time that we turned the discussion away from what we would like the proposals to do, towards what they will actually do.

If we make platforms directly liable for everything, they won’t get a licence from every rightholder in the world. Even if they could find all the rightholders, if just one of them refused a licence, the platforms would have to filter. Mr Cavada may deny that, or say that these filters will only block legal content, but simply wishing that automatic filters can do that is not going to make it true. Until algorithms are smart enough to have a sense of humour, then they won’t know the difference between a parody and a copyright infringement. They would simply block both. If we want YouTube or Facebook to pay creators, let’s write that into the law, as many of the alternative amendments from the left side of the House actually do. Upload filters will just give YouTube and Facebook an excuse not to pay. Instead, they will sell their filters to small European platforms, a danger that even the United Nations Special Rapporteur for freedom of expression had called by its name: censorship.

The proposals may be well intended, but they suffer from a reality gap. We have to stick to what copyright law can do to support creators without trying to bend it to solve other problems and without threatening fundamental rights. That is what the amendments I have tabled do. They are not what big tech wants and they are certainly not the Pirate Party position. They are the proposals by the Committee on the Internal Market and Consumer Protection and by the previous PPE rapporteur, and they are 100% supported by Europe’s leading copyright academics. Please vote for them so that we can preserve the positive parts of this directive that will actually help creators.

 
  
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  Jiří Maštálka, za skupinu GUE/NGL. – Pane předsedající, kolegyně a kolegové, práci na návrhu směrnice o autorském právu považuji za jednu z nejtěžších a nejnáročnějších za celou dobu svého působení v Evropském parlamentu. Střetává se tu příliš mnoho zájmů a pozic různých skupin a najít přijatelný kompromis není nijak snadné. Zřejmě se všichni shodneme na tom, že modernizovat autorské právo, aby odpovídalo současné digitální éře, je zapotřebí. Ovšem jakou formou, to už je jiná píseň. O kontroverznosti tématu svědčí i fakt, že bylo podáno 166 pozměňovacích návrhů, a to nemluvím o stovkách e-mailů, které denně neustále dostáváme. Na rozdíl od pana zpravodaje si ale nemyslím, že jde pouze o štvavou kampaň. Jde nám přece o kvalitní legislativu, která ale nebude krokem zpět.

Chtěl bych touto cestou poděkovat všem kolegům, kteří se na této nesnadné práci podíleli. Myslím, že ve výboru JURI se nám v určitých částech podařilo odvést kus dobré práce. Nicméně za naši frakci zůstává v návrhu směrnice i nadále několik ustanovení, která nemůžeme podpořit. Doufám v podporu našich pozměňovacích návrhů k článku 4, kde chceme zajistit, že i v dnešní době budou moci vzdělávací instituce používat k výuce digitalizované materiály, ukázky písniček bez nutnosti uzavírat smlouvy. Pro mě osobně je zcela nepřijatelné stávající znění článku 13. Vím, že všechny politické frakce jsou u tohoto bodu rozdělené, ale věřím, že jsme schopni dohodnout kompromis.

 
  
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  Isabella Adinolfi, a nome del gruppo EFDD. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, si è dovuto dividere artificialmente il mondo in due: chi vuole difendere autori e creatori, da un lato, e chi invece vuole difendere i grandi giganti del web, dall'altro. Io non ho dubbi da che parte stare: ho sempre difeso e difenderò gli autori e i creatori. Questa direttiva, però, sembra essere diventata una misura punitiva nei confronti delle piattaforme e della rete.

Internet è un mezzo che ha rivoluzionato la nostra vita e anche quella degli artisti e dei creativi, offrendo loro di fatto un palcoscenico globale. E invece che cosa è successo? Che i diritti degli autori e dei creatori vengono utilizzati strumentalmente per giustificare il mantenimento di posizioni di rendita sul mercato. Il problema della remunerazione dei contenuti creativi che vengono messi in rete esiste ed è serio, però non è con un controllo automatizzato da parte di un algoritmo che risolviamo il problema.

Introducendo, con l'articolo 13, una responsabilità assoluta degli intermediari, crediamo di risolvere il problema, ma invece ne creiamo uno ancora più grave, mettendo a rischio i diritti fondamentali, come la libertà di espressione, e dando un potere enorme a delle multinazionali private. È ridicolo poi pensare di combattere il fenomeno delle fake news tramite l'articolo 11, che di fatto introduce una link tax sulla pubblicazione delle anteprime degli articoli.

Questa direttiva, che dovrebbe tutelare gli autori e i creatori, nasce già obsoleta e punitiva nei confronti della libertà della rete. Noi del Movimento 5 Stelle pensiamo che per proteggere i diritti dei cittadini si debba guardare al futuro e non continuare ad applicare le vecchie categorie del passato.

 
  
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  Marie-Christine Boutonnet, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, le vote de la directive sur le droit d’auteur est décisif pour l’avenir des nations européennes, et ce pour trois raisons.

En premier lieu, politiquement. Selon un récent sondage, une vaste majorité des Européens considèrent que les géants américains de l’internet détiennent aujourd’hui plus de pouvoir que l’Union européenne. Ils ressentent les GAFA (Google, Apple, Facebook, et Amazon) comme un risque potentiel pour le fonctionnement des démocraties. Ce Parlement va-t-il céder sous les millions de spams et de tweets téléguidés par la Silicon Valley?

En second lieu, socialement. À l’heure où les GAFA affichent une capitalisation boursière sans précédent, allons-nous refuser une rémunération équitable de nos auteurs et de nos créateurs, qui sont des travailleurs et dont les œuvres font la richesse de ces entreprises étrangères?

Il est temps de dire à ces mastodontes de l’internet que l’Europe n’est pas un grand marché où ils peuvent se servir librement, gratuitement, impunément.

Enfin, sans auteurs et créateurs, point de culture. Prendrons-nous le risque, demain... donc j’abrège...

Demain, je voterai pour les amendements du rapporteur et tous...(le Président retire la parole à l’oratrice)

 
  
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  Dobromir Sośnierz (NI). – Panie Przewodniczący! Powinniśmy sobie na wstępie, przed głosowaniem, zadać pytanie, czy mamy na świecie za mało filmów, czy tworzy się za mało muzyki, czy ludzie garną się do przemysłu rozrywkowego, czy z niego uciekają, czy artyści czasem sami nie zakładają profili na YouTube i innych portalach, które - jak twierdzą - bezlitośnie ich łupią. Czyny mówią głośniej niż słowa. Jak zapytamy jakiejkolwiek grupy zawodowej, czy nie zarabia za mało, to oczywiście uzyskamy odpowiedź, że tak, że powinni zarabiać więcej, że niedobry świat korzysta z ich ciężkiej pracy i nie wynagradza ich należycie. Ale najwyraźniej korzyści dla artystów z ogłaszania się na YouTube są dla nich większe niż straty. Zyskują popularność, którą potem mogą zdyskontować w inny sposób. Więc czyny mówią głośniej niż słowa, mamy wystarczająco dużo filmów. Nie naprawiajmy czegoś, co nie jest zepsute, jeśli to nie jest zepsute, nie naprawiaj tego.

A poza tym uważam, że pan Tajani powinien podać się do dymisji.

 
  
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  Angelika Niebler (PPE). – Herr Präsident, verehrte Frau Kommissarin, verehrter Herr Vizepräsident der Kommission, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen! Warum überarbeiten wir das Urheberrecht? Weil sich durch die Digitalisierung die Rahmenbedingungen geändert haben. Unser Ziel muss es sein, dass wir unsere Kreativen – die Musiker, die Journalisten, die Künstler, die Autoren, die Filmemacher und viele andere mehr – stärken gegenüber den Internetplattformbetreibern, die die Werke unserer Kreativen meist unentgeltlich nutzen. Wir wollen den Ausverkauf unserer Kreativen, den Ausverkauf unserer europäischen Kultur verhindern.

Und wie machen wir das? Wir brauchen ein Leistungsschutzrecht für unsere Verlage, damit diese auf Augenhöhe mit den amerikanischen Plattformbetreibern verhandeln können. Und wir müssen auch die Plattformbetreiber, die ihre Geschäftsmodelle auf dem Rücken unserer Kreativen aufbauen, in die Verantwortung nehmen. Nur darum geht es.

Kein Mensch will das Internet zensieren, wie immer wieder behauptet wird. Kein Mensch will Verlinkung verhindern, kein Mensch will Steuern auf Links einführen. Es ist sehr, sehr viel Unwahres in dieser Debatte verbreitet worden. Für uns ist wichtig, dass es um unsere europäische Kultur und um unsere europäische Kreativindustrie geht.

Ich bitte wirklich alle Kolleginnen und Kollegen, die ausgewogenen Vorschläge, die unser Berichterstatter Axel Voss über viele, viele Monate hinweg erarbeitet hat, doch zu unterstützen. Wir brauchen dieses neue Regelwerk, damit wir unsere Kreativen einfach auch im digitalen Zeitalter in eine entsprechende Position bringen, um gegenüber anderen auch zu bestehen.

 
  
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  Josef Weidenholzer (S&D). – Herr Präsident! Es war eine richtige Entscheidung, dass wir im Juli beschlossen haben, die Copyright-Richtlinie nochmals im Plenum zu debattieren. Über den Sommer wurden viele Änderungsanträge eingereicht, und das zeigt den immensen Diskussionsbedarf bei diesem für die Vollendung des digitalen Binnenmarktes essenziellen Legislativvorschlag.

Meine Fraktion war bis zuletzt um einen Kompromiss bemüht. Wir freuen uns über wichtige Fortschritte für die Beschäftigten in Artikel 14 bis 16. Im Bereich der kontrovers diskutierten Artikel 11 und 13 war es leider nicht möglich, einen akzeptablen Kompromiss zu formulieren. Wir wären gerne dazu bereit gewesen.

Der S&D-Fraktion geht es vor allem darum, ein Gleichgewicht der berechtigten Interessen der Kunstschaffenden und der Konsumenten zu finden und dabei die Entwicklungsmöglichkeit der europäischen Kreativwirtschaft zu stärken. Die Sicherung der Grundrechte ist für uns unverzichtbar. Unser Abstimmungsverhalten wird sich an diesen Zielvorstellungen orientieren.

 
  
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  Kosma Złotowski (ECR). – Panie Przewodniczący! Własność intelektualna i prawa autorskie bez wątpienia zasługują na ochronę na poziomie europejskim. Niestety nasza debata skupia się od tygodni wyłącznie na zyskach dwóch stron sporu. Zarówno Komisja Europejska, jak i pan poseł Voss stracili z pola widzenia to, co powinno być najważniejsze, a mianowicie potrzeby i prawa internautów. Trudno sobie dzisiaj wyobrazić funkcjonowanie wolności słowa i debaty publicznej bez internetu. Swoboda publikowania treści i ich komentowania to bardzo ważny element współczesnej demokracji. Nie możemy zgodzić się, aby wielkie koncerny prasowe dostały do ręki narzędzia, które pod pretekstem ochrony praw autorskich mogą prowadzić do cenzury i koncesjonowania swobody wypowiedzi. Użytkownicy internetu nie mogą być traktowani jak żywe tarcze przez wydawców, ale nie mogą być też rzucani na pożarcie Google’owi i Facebookowi przez tego typu regulacje. Potrzebujemy prawdziwego kompromisu. Sprawozdanie pana posła Vossa zdecydowanie nim nie jest.

 
  
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  Marietje Schaake (ALDE). – Mr President, our copyright needs updating. But the protection of copyright, and ever more of it, is not the direction that Europe needs. This has been a depressing debate with claims of fake news flying back and forth, rock star experts and aggressive lobbying from big companies, on both sides of the argument.

But this should not distract us from the substance of what is at stake. So with 50 colleagues we seek a compromise that puts the public interest first and is proportionate between the need to enforce copyright but also to respect fundamental rights. So that means no upload filters, but proportionate remuneration for creators. It means no publishers’ rights, but presumption rights. It means new and clear text and data mining exemptions, which has not been discussed much but which is crucial for the development of Europe’s artificial intelligence industry, which is something of great concern as well. We also speak of a freedom of panorama and an exemption for user-generated content.

So I hope for your support, so that we can move on together and show compromise can work.

 
  
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  Max Andersson (Verts/ALE). – Herr talman! Förslaget om ändrad upphovsrätt är oacceptabelt. Det kommer att tvinga fram uppladdningsfilter över stora delar av internet. De här filtren är korkade! De kommer att hindra människor från att göra fullt lagliga delningar av bilder, musik, videor och politiska kommentarer, och det riskerar att drabba mängder av plattformar vars affärsmodell inte har någonting med upphovsrättsintrång att göra. Sidor som TripAdvisor, som sysslar med att ge oss tips om trevliga restauranger och bra ställen att resa till. Många av dessa sidor kommer inte att ha råd med uppladdningsfilter.

Vi behöver stå emot trycket från upphovsrättslobbyn och sätta allmänhetens intressen främst. Jag uppmanar er att rösta nej till uppladdningsfilter och istället stödja IMCO:s förslag om en balanserad upphovsrätt som både stöder konstnärernas rätt att få bättre betalt och allmänhetens rätt till ett väl fungerande internet.

 
  
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  Gerard Batten (EFDD). – Mr President, this report has caused MEPs to receive thousands of emails from their constituents. The vast majority I have received have asked me to vote against it or at least to vote for those amendments which would mitigate its worst effects. The only reason that we are having this vote at all tomorrow is because, in July, UKIP MEPs and some others invoked Rule 69c of the Rules of Procedure to make that vote happen. Otherwise this report would have gone unopposed for negotiations to the Commission and we would have been stuck with whatever came out of the legislative sausage machine.

This report is another example of the one—size—fits—all legislation to supersede national legislation and laws and it will cause bigger problems than those they are supposed to fix. Of course authors should have their works protected under fair and appropriate copyright laws, but this legislation is not the answer. The proposals have been widely criticised as a means of introducing censorship to the internet and social media, and it has been criticised by no less a person than Sir Tim Berners-Lee, the creator of the World Wide Web.

Many people now rely on the alternative media, like Twitter, to learn things which are not reported in the mainstream media and which they would otherwise not see. These proposals will also create a barrier for entry to entrepreneurs, due to the difficult requirements for social media start—ups to comply with and it will inhibit competition. We should not make it harder for people to publish material of interest to the public or restrict the ability of small voices to be heard.

I urge MEPs to vote for the EFDD amendment 87 to reject the proposal completely and, if that fails, at least to vote for those amendments that mitigate the worst effects of the proposed legislation.

 
  
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  Stanisław Żółtek (ENF). – Panie Przewodniczący! Internet dał ludziom wolność – nie muszą słuchać i oglądać tylko tego, co telewizja i gazety wciskają im do głowy. Sami mogą zdobywać wiedzę o świecie i swoją wiedzą się dzielić, ale w ten sposób internet odbiera zyski potężnym właścicielom gazet i stacji telewizyjnych, no i zmniejsza władzę urzędników. To jest jedyny główny powód powstania tej dyrektywy. Wbrew kłamliwemu tytułowi nie chodzi o prawa autorskie, ale o obronę zysków i władzy tych, którzy do tej pory ją mają. Tysiące pięknych słów podobnie jak i wiele poprawek zaciemniających w tej dyrektywie mają jeden cel – zasłonić sens art. 11 i art. 13, które wprowadzają cenzurę i inwigilację, jakiej nie było nawet w komunistycznych krajach. Jeśli przyjmiemy tę dyrektywę, jeśli przyjmiecie tę dyrektywy (bo ja nie będę głosował za nią), to przecież wy i wasze dzieci też w tym orwellowskim świecie będziecie żyli.

 
  
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  Bogdan Brunon Wenta (PPE). – Panie Przewodniczący! Motto Unii Europejskiej brzmi „Zjednoczeni w różnorodności” i to właśnie dzisiaj ochrona tej różnorodności kulturowej powinna być sercem naszej debaty. Muzyka i sztuka leżą u podstaw europejskiej tożsamości i kultury, odzwierciedlają i podkreślają nasze fundamentalne wartości i dlatego musimy zrobić wszystko, żeby te wartości chronić.

Wokół tej dyrektywy, jak już wielu powiedziało, narosło mnóstwo mitów oraz fake newsów. To nieprawda, że Parlament Europejski chce ograniczyć obywatelom dostęp do twórczości lub cenzurować treści w internecie. To nieprawda, że zabraniamy memów czy zrobienia selfie z ulubionym piłkarzem na stadionie. Użytkownik nadal będzie mógł komentować, dzielić się treściami, które lubi oraz które są dla niego bardzo ważne. Chcemy jedynie, aby trud i wysiłki artystów włożone w tworzenie tych treści były właściwie wynagradzane przez tych, którzy bezprawnie z nich korzystają. Tu w tej Izbie często powtarza się „uczciwa płaca za pracę”. Czy to nie odnosi się również do europejskich muzyków, kompozytorów, dziennikarzy, aktorów, wydawców prasy czy filmowców?

Wywodzę się ze środowiska sportu, gdzie głównym hasłem i główną zasadą jest fair play, jednak gdy zalewają nas dziesiątki tysięcy maili, często generowanych automatycznie, z różnymi nieprawdziwymi informacjami, włącznie z pogróżkami, to nie ma nic wspólnego z zasadami fair play.

Muszę przyznać, że po raz pierwszy spotkałem się z tak cyniczną kampanią przeciwko wprowadzeniu dyrektywy. Chronimy europejską kulturę i tożsamość, wyciągajmy rękę do tych, którzy w starciu z wielkimi platformami obecnie nie mają żadnych szans.

 
  
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  Theresa Griffin (S&D). – Mr President, colleagues, the essence of the vote tomorrow is to ensure creative workers get fairly paid for their work and are not exploited by large online platforms. We have to close the value gap, have money to reinvest in content and create new work. This is not about censorship. This is not about making individuals liable for their everyday use of the internet, despite the myths.

Would we dream of turning to other European workers and asking them to give their work for free? So why are we not ensuring creators – our musicians, writers and filmmakers – such basic guarantees? We must vote tomorrow on our European values, pay creators properly for their work, protect them against exploitation and end the unfair monopoly of a few big platforms.

(Applause)

 
  
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  Daniel Dalton (ECR). – Mr President, well I don’t support Articles 11 and 13 and I never have. I don’t believe either of them will do what you want it to do. I don’t believe publishers or creators will make any more money. I don’t think it will hurt Google, but it will hurt consumers because big flat platforms and big publishers will face less competition.

Now we need to recognise that the internet has changed everything, and we need a balanced debate on how we are going to regulate it. But we need to do it carefully and not threaten the entire ecosystem of the internet. Article 11 as proposed does threaten news aggregators which drive traffic to publishers’ websites, especially small publishers. It does threaten the ability to post links to social media. It is not proportionate. Article 13 threatens to force platforms to check and filter all content, and it will take down legal content.

Now I accept that there are genuine problems, particularly for the music industry, but we must address them without undermining how people use the internet. Think about vlogs, twitch feeds, memes. So I hope constructive compromises will pass tomorrow, but I can’t support the report that came out of the Committee on Legal Affairs.

 
  
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  Yana Toom (ALDE). – Mr President, Parliament has become the battleground for giants: the giants of the music and publishing industry against the giants of tech industry, and the creators are used as pawns in the game. But what is the actual problem? Not enough money finds its way to the creators while someone else is cashing in on their work.

Creators need fair remuneration for their work, but making platforms liable will not solve this problem. Neither will the creation of the publishers’ right, but it will have an impact on the users. What we need is a balanced approach between the creator’s right and the right of users. We have introduced compromises because the rapporteur failed to do so. There are reasonable amendments on the table, supported by academics from the field of intellectual property law and information law. They strengthen the position of creators and introduce exceptions for users. We have to strike a balance and not to fight on the side of one giant against the others.

 
  
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  Helga Trüpel (Verts/ALE). – Mr President, the Voss amendments represent a balanced approach. I would like to remind you that the artists who talked to us want us to vote in favour because they are pleased. So now the question is: are the consumers pleased? What do the consumers get? Legal certainty.

What we are doing is to make digital platforms – involving the most powerful and richest monopolies we have ever had on the globe – take care of the payment of artists by concluding contracts with collective management organisations. We have it in the analogue world, we want to have it in digital. Consumers are not being placed under threat. Filters are out in the Voss amendments, so there is no censorship, there is no filtering, and political censorship is really a very different thing. Have a look at China and Saudi Arabia, they filter content according to political ideas. What this proposal is about is to make very rich companies socially respectful. And, on the question of freedom, if we have an unlimited concept of freedom that’s very neoliberal, then only the bigger ones win. What I want to do with this copyright reform is to combine responsibility and freedom, and that is the balanced approach.

It’s not against consumers, it’s in favour of consumers’ legal certainty and in favour of fair payment. As in seeking to regulate Uber, when the Socialists wanted, for good reasons, to ensure that workers were paid, we want cultural workers to be paid as well.

 
  
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  Jiří Payne (EFDD). – Pane předsedající, článek 11 způsobí, že služby, na které jsme doposud byli zvyklí u vyhledávačů, jako je třeba Google a některé další, budou omezeny. Budou poškozeni obyvatelé Evropské unie. Článek 13 způsobí, že naše soubory, to, co vytvoří naše děti, a to, co vytvoříme my a dáme na internet, budou cenzurovat roboti. Roboti budou rozhodovat o naší svobodě, o našem vlastnictví, o věcech, o kterých normálně smí rozhodovat pouze soud. Tady je vidět, že Evropské unii vůbec nejde o lidi, vůbec nejde o to, co potřebují občané evropských států. Evropská unie chce koncentrovat větší a větší moc do Bruselu, a to je důvod, proč potřebujeme nahradit Evropskou unii nějakou alternativou.

 
  
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  Marcus Pretzell (ENF). – Sehr geehrter Herr Präsident, meine sehr geehrten Damen und Herren Kollegen! Das Urheberrecht ist ein Eigentumsrecht, und das gilt es selbstverständlich zu schützen. Aber, meine Damen und Herren, wenn wir darüber diskutieren, dass Google, YouTube, Facebook und wie sie alle heißen zu viel Macht haben, dass sie die Künstler ausbeuten, die Kreativen ausbeuten, dann übersehen wir in dem Moment, wo wir ihnen den politischen Auftrag geben, zu zensieren, dass, nur weil Google, YouTube und Facebook zensieren, es eben immer noch Zensur bleibt.

Wenn Algorithmen über Meinungsfreiheit bestimmen, wenn damit letztlich durch private Konzerne – die dadurch sogar an Macht gewinnen – der Rechtsstaat ausgeschaltet wird, dann gewinnen weder die Nutzer, dann gewinnen nicht einmal die Kreativen, dann gewinnen allenfalls große Verlage oder große Musiklabels im Verhältnis zu den großen Internetkonzernen. Aber es sind die Kleinen, die gerade dann wieder durchs Raster fallen, und das ist leider die alte Krankheit der Europäischen Union. Sie kümmern sich immer nur um die Großen, Sie kümmern sich immer nur maximal noch um die Mittelgroßen, aber die Kleinen, die fallen bei Ihnen immer wieder durchs Raster. Und genau das passiert leider auch in diesem Fall.

 
  
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  Γιώργος Γραμματικάκης (S&D). – Κύριε Πρόεδρε, αύριο δεν θα κριθεί μόνο αν οι καλλιτέχνες και οι δημιουργοί επιβιώσουν στην ψηφιακή μας εποχή. Θα κριθεί ίσως κάτι σοβαρότερο: αν η Ευρωπαϊκή Ένωση έχει το θάρρος να καταρτίσει το κατάλληλο νομικό πλαίσιο σχετικά με τη λειτουργία των τεχνολογικών κολοσσών, διότι έχουμε χαρακτηριστικά παραδείγματα ήδη από τη δύναμή τους και την παραπλάνησή τους. Το αποτέλεσμα της Επιτροπής Νομικών Θεμάτων ήταν ήδη ένας ισορροπημένος συμβιβασμός που βελτιώθηκε όμως κατά πολύ από τις νέες προτάσεις του κυρίου Voss. Παρόλο που εμείς, ως επιτροπή Πολιτισμού, όπου ήμουν σκιώδης, έχουμε αρκετές αντιρρήσεις, καλώ τους συναδέλφους να στηρίξουν αποκλειστικά τις τροπολογίες του κυρίου Voss. Η αυριανή ψηφοφορία θα κρίνει όχι μόνο το μέλλον των καλλιτεχνών αλλά κάτι πιο σοβαρό από αυτό, την ποιότητα της δημοκρατίας στην Ευρώπη.

 
  
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  Anneleen Van Bossuyt (ECR). – Voorzitter, morgen bepaalt het Europees Parlement hoe het het auteursrecht wil hervormen. En voor N-VA is het alvast duidelijk welke weg we moeten inslaan. Wij gaan voor een auteursrecht dat aangepast is aan de 21e eeuw, een auteursrecht dat begrijpt hoe het internet vandaag in elkaar zit en dat digitalisering en vernieuwing niet in de weg staat.

Bovenal een tekst ook die klare taal spreekt en die niet tot verwarring leidt, zoals nu het geval is. En laat mij heel duidelijk zijn, het is essentieel dat artiesten en auteurs een eerlijke en correcte vergoeding krijgen voor hun werk. Maar dat mag nooit ten koste gaan van de vrije meningsuiting of van innovatie.

Wij zeggen dan ook nee tegen verplichte uploadfilters en tegen linkbelastingen. Dergelijke disproportionele maatregelen passen voor ons niet in dit plaatje.

 
  
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  António Marinho e Pinto (ALDE). – Senhor Presidente, Senhora Comissária, caros colegas, a proposta da Comissão Europeia com as alterações aprovadas na Comissão JURI é positiva pois estabelece um saudável equilíbrio entre os direitos dos criadores intelectuais e os direitos dos utilizadores, nomeadamente o direito de expressão.

Não podemos aceitar que se tenham montado negócios altamente lucrativos assentes na oferta gratuita de criações intelectuais de outrem, sem respeito pelos direitos dos seus autores. Os editores de imprensa que investem na produção de informação de qualidade, livre e independente, não podem ser reduzidos ao papel de fornecedores de conteúdos gratuitos às grandes plataformas que surgiram na Internet.

No fundo, do que se trata é de alargar à Internet a proteção que o direito concede à propriedade intelectual em geral, fora do espaço digital. Do que se trata, em síntese, é de optar entre a defesa da cultura europeia ou dos lucros gigantescos .... (o Presidente retira a palavra ao orador).

 
  
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  Heidi Hautala (Verts/ALE). – Arvoisa puhemies, tekijänoikeusjärjestelmän taustalla oleva talous on yhä monimutkaisempi ja yritämme sovittaa yhteen erilaisia intressejä. Kaikki osapuolet kertovat tärkeitä viestejä. Tekijänoikeuslainsäädännön tulisi keskittyä tekijöiden ja esiintyjien suojaamiseen ja lainsäädännön tulee pitää huoli siitä, että ne, joilla on vähemmän neuvotteluvoimaa, voivat tehokkaasti turvautua ja luottaa oikeuksiinsa.

Lainsäädännön ei tulisi koskaan vahvistaa entisestään vahvempaa sopijapuolta. Esimerkiksi artiklassa 12 löysimme oikeusasioiden valiokunnassa herkän, mutta tyydyttävän ratkaisun tästä näkökulmasta. Mutta artiklassa 13 oikeudenhaltijoiden ja teknologiayrityksien voimasuhteiden tulisi olla paremmin tasapainossa ja neuvotteluiden tulisi olla reiluja ja avoimia. Säännöt ja keinot eivät saa loukata internetkäyttäjien yksityisyyttä ja muita perusoikeuksia. Artikla 13 ei ole vain kahden kauppa vaan käyttäjilläkin on oikeutensa. Siksi IMCO- ja LIBE-valiokuntien muotoilut ovat mielestäni parhaat.

 
  
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  Pavel Svoboda (PPE). – Pane předsedající, vážení členové Evropské komise, fungující autorské právo je základní podmínkou pro zajištění konkurenceschopnosti evropských tvůrců ve světovém měřítku, pro svébytnost evropské kultury. Fungující ovšem jen takové autorské právo, které reflektuje správně definovaný veřejný zájem. A ten veřejný zájem nelze redukovat pouze na zájem jedné zvláštní skupiny budoucích uživatelů těchto předpisů. Veřejný zájem musí být výsledkem pečlivého zvážení požadavků všech těch, kteří s existencí autorského práva spojují svá legitimní očekávání, autorů i spotřebitelů.

Pro mé rozhodování je primární to, aby výsledný text skutečně reflektoval veřejný zájem a aby nemohl být napadán pro nesoulad s Listinou základních práv a svobod, kde duševní vlastnictví je uvedeno jako součást chráněného vlastnictví. A zároveň bych byl rád, aby se v této diskusi nepoužívalo slovo cenzura pro zajištění autorskoprávní čistoty používání autorskoprávně chráněných děl. Pro nás, kteří jsme několik desetiletí žili v režimech pod skutečnou cenzurou, kdy byl vyřazován obsah kvůli obsahu a ne kvůli technickým nedokonalostem stávajících instrumentů, je to těžko stravitelné sousto.

 
  
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  Dietmar Köster (S&D). – Herr Präsident! Bei der Reform des Urheberrechts muss es zu einer fairen Ausbalancierung unterschiedlicher Interessen kommen. Für mich haben die Interessen der Künstlerinnen und Künstler und der Nutzerinnen und Nutzer eine besondere Bedeutung. Wir sollten uns nicht für einen Streit instrumentalisieren lassen, bei dem es nur um eine Auseinandersetzung – alte Verwertungsindustrie gegen neue Verwertungsindustrie – geht.

Am umstrittensten sind die Artikel 11 und 13. Beide tragen nichts dazu bei, die Lebenslagen der Künstlerinnen und Künstler zu verbessern. Ich sehe aber erhebliche Risiken für die Meinungs- und Informationsfreiheit. Artikel 11 dient nur dazu, der alten Verwertungsindustrie neue Einnahmequellen zu verschaffen. Das kann nicht unsere Aufgabe als Parlamentarier sein. Artikel 13 bedeutet immer noch, dass private Plattformen letztlich Uploadfilter einsetzen. Private Akteure entscheiden somit mittels Vorabfilterung, welche Inhalte hochgeladen werden dürfen. Ich halte das für unverhältnismäßig. Die Gefahr von Zensur durch Algorithmen ist somit sehr hoch.

 
  
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  Pascal Durand (Verts/ALE). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, je ne voudrais pas que l’on se trompe de débat comme on a pu le faire au moment de la discussion sur le secret des affaires. On venait nous expliquer qu’on voulait défendre la petite PME, mais en réalité, c’était les intérêts de gros industriels qui étaient préservés. Là, le débat est un peu similaire.

On est en train de nous expliquer que l’on veut défendre la création, le petit créateur qui serait pillé, volé, etc., alors qu’en réalité c’est un combat qui oppose les plateformes – et les grandes plateformes – à certains éditeurs – et de grands éditeurs. Donc essayons de garder la raison, essayons surtout de comprendre qu’à travers ce texte, c’est toute la liberté du numérique, c’est toute la liberté de l’internet que l’on risque de remettre en cause. Alors non, ne mettons pas en place des filtres automatiques, ne donnons pas à des robots et à l’intelligence artificielle – que seuls les plus grands groupes pourront au demeurant développer –le pouvoir de contrôler et de censurer. L’internet n’est pas une zone de non-droit, et si nous voulons réellement que les créateurs et les journalistes soient payés pour leurs œuvres et leurs créations, alors nous avons la possibilité de faire payer les GAFA, notamment à travers les impôts.

 
  
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  Silvia Costa (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor relatore, signor Commissario, oggi abbiamo incontrato qui a Strasburgo Sammy Ketz, il reporter di guerra che da Baghdad ha inviato a noi parlamentari europei una lettera, firmata da 116 corrispondenti di tutta Europa, implorandoci di tutelare il diritto d'autore di tutti quei giornalisti che si trovano fisicamente sul fronte delle guerre per garantire a noi europei il diritto a informazioni veritiere, a una stampa libera, diversificata, di qualità. Lo stesso appello viene da tutte le associazioni europee degli autori, editori, produttori, a tutela della diversità culturale europea.

La direttiva sul copyright, concepita vent'anni fa in uno scenario totalmente diverso, non dominato dai pochi over the top, è una battaglia oggi per la libertà e il modello sociale europeo. Non censura, perché non intendiamo limitare l'accesso dei cittadini all'informazione e alla cultura, ma regolare i rapporti fra titolari dei diritti d'autore e solo quelle piattaforme che classificano, organizzano e presentano contenuti tutelati dal diritto d'autore, su cui raccolgono crescenti e ingenti introiti pubblicitari senza riconoscere e remunerare produttori, editori e autori, e quindi vogliamo prevederne responsabilità e obblighi precisi.

Vogliamo un ecosistema dell'industria editoriale e culturale sostenibile, dove ai poteri corrispondano responsabilità. Intendiamo tutelare la qualità dell'informazione contro le fake news e tutelare la diversità culturale europea, superando l'attuale situazione di un mercato oligopolista dominato da giganti del web statunitensi con comportamenti parassitari.

Un solo dato: non è libertà della rete quella che consente ancora oggi che Spotify, con 150 milioni di utenti, riconosca 1,2 miliardi di royalties al settore musicale, mentre YouTube, con 900 milioni di abbonati, paghi solo 450 milioni di dollari.

Abbiamo il dovere, come legislatori, di riempire questo vuoto normativo, incoraggiando modelli di business innovativi legali online, anche a tutela degli utilizzatori. Per questo, dopo il voto negativo dello scorso luglio, abbiamo apprezzato lo sforzo del relatore Voss per trovare un compromesso equilibrato e quindi la stragrande maggioranza della mia delegazione del PD voterà...

(Il Presidente interrompe l'oratore)

 
  
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  Nicola Danti (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signora Commissario, spazziamo via il campo dalle fake news: la riforma del copyright non limita la libertà degli utenti del web, tantomeno autorizza un generalizzato sistema di controllo sui cittadini.

Dobbiamo scegliere se tutelare i creatori di contenuti o le grandi piattaforme online. Dobbiamo scegliere quale modello culturale sta alla base della nostra società, se essa debba essere plasmata dai grandi network globali o debba fondarsi su creatività, diversità, ingegno, tutto ciò che ci ha sempre caratterizzato.

Cari colleghi, la decisione che dobbiamo prendere è se provare a dare alcune regole al mondo digitale o se lasciare che la dimensione online resti un Far West dove una manciata di grandi piattaforme orientano mercati e opinioni pubbliche in modo pressoché privatistico.

È su questo che si gioca il futuro della politica, si gioca su questo il futuro della democrazia e il ruolo dei parlamenti come espressione della sovranità popolare.

 
  
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  Virginie Rozière (S&D). – Monsieur le Président, on a entendu beaucoup de choses, beaucoup de choses fausses sur le texte dont nous débattons aujourd’hui. Pourtant, l’enjeu est simple: nous ne pouvons plus continuer à accepter que les plateformes n’obéissent à aucune règle et ne rémunèrent personne.

À titre d’exemple, YouTube représente aujourd’hui en Europe 94 % de la consommation de musique en ligne, mais contribue pour moins de 3 % aux revenus du secteur.

À cet égard, je conjure mes collègues de voter contre l’amendement de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO), qui n’aura d’autre effet que de fossiliser ce statu quo inacceptable.

Alors, chers collègues, plutôt que de vous soumettre à la propagande financée et envoyée depuis les États-Unis, qui nous frappe depuis plusieurs semaines maintenant, écoutez la voix des Européens. Selon une récente étude, ils sont 87 % à souhaiter des règles pour rémunérer et protéger les créateurs. Je vous en prie, ne les décevons pas.

 
  
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  Tiemo Wölken (S&D). – Herr Präsident! Die Vorschläge des Berichterstatters hätten in ihrer jetzigen Form leider zur Folge, dass es eine generelle Filterpflicht gibt. Das können wir nicht wollen. Heute mag es mit dieser Infrastruktur nur um ein illegales Musikstück gehen, demnächst vielleicht um eine unliebsame Meinung. Das müssen wir verhindern.

Ich will, dass es einen gerechten Ausgleich zwischen den Interessen der kreativen Menschen und den Interessen der Nutzerinnen und Nutzer gibt, und diesen Ausgleich müssen wir hinbekommen. Ich will, dass aktive Plattformen kreative Menschen bezahlen. Ich will aber nicht, dass Algorithmen darüber entscheiden, was online zu sehen ist und was nicht. Daher habe ich selber auch noch mal Vorschläge gemacht.

Herr Berichterstatter, auf dem Tisch liegen Vorschläge, die Sie eigentlich nur kombinieren müssten, um einen Kompromiss zu erreichen, den hier fast alle mittragen könnten. Nutzen Sie diese Chance, die Sie noch bis morgen haben, damit es morgen eine Mehrheit für diese wichtige Richtlinie gibt.

 
  
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  Evelyn Regner (S&D). – Herr Präsident, sehr geehrte Frau Kommissarin! Höchste Zeit, dass das Urheberrecht im 21. Jahrhundert ankommt. Online-Plattformen müssen zahlen, wenn sie die Werke von Europas Künstlern für ihre Werbeeinnahmen verwenden. Wir dürfen sie aber nicht weiter in ihrer Macht stärken, indem wir sie über die Uploads der Internetnutzer verfügen lassen. Mir geht es um die faire Beteiligung von Künstlern, von Kreativen und die Rechtssicherheit für alle User. Und da haben wir als Sozialdemokraten quer durch den Gemüsegarten schon einiges im Rechtsausschuss eingebracht und erreicht.

Künstler müssen EU-weit fair und angemessen für Online-Nutzung ihrer Werke bezahlt werden, und sie müssen verpflichtend von den Online-Plattformen informiert werden, wo, wie und vor allem für wie viel ihre Kunst vermarktet wird. Die faire Bezahlung von Kreativen, von Künstlern und ein offenes Internet, ohne die Nutzer und Nutzerinnen für die Uploads haften zu lassen, ist möglich.

 
  
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  Andrus Ansip, Vice-President of the Commission. – Mr President, I would like to thank the Members of the European Parliament for this interesting debate. It is very evident that there is a clear consensus about the need to modernise the European copyright framework. Reform of copyright is extremely difficult to do, we all know this. There are so many interests to reconcile and the rules have a direct impact on the everyday lives of our citizens.

It is good to remind ourselves that this directive is important for the many reasons that were mentioned before. European citizens care about this directive in a very direct way. We saw this when the Commission worked on its proposal and we have seen it leading up to this debate and votes. Clearly we need to give Europeans the right kind of copyright laws for the digital age. They deserve nothing less and it is achievable. This is very clear to us after this debate.

As mentioned before, none of the proposals now on the table will destroy the internet nor the freedom of speech. None of the proposals will restrain our citizens from expressing themselves or sharing their ideas with others. More specifically, rest assured that Article 11 will not limit access to information. On the contrary, it will ensure the survival of a quality press in the digital age.

As for Article 13, I think we are only aiming at a targeted and balanced intervention, to make sure that the European creative industry can get a fair share of the value generated by its content, which is nowadays mainly used online.

After today’s debate I’m encouraged that all EU institutions share the common objective of ensuring a fair and thriving copyright environment in Europe. This directive is a one—of—a—kind opportunity to adopt copyright rules to the digital age. If we fail to start trilogue negotiations, the directive may be pushed back several years. In this case, in the short term, there will be only one winner – large platforms – no one else, not the creators and artists, not the citizens, not the researchers, not the teachers, not even start—ups or smaller platforms will win, and in the end not even bigger platforms win from fragmentation. This will be a real lose—lose situation.

We are committed to assisting the co—legislators in the trilogue negotiations to ensure that a balanced proposal is adopted. Thank you President, thank you Mr Voss and the shadow rapporteurs, and thank you honourable Members.

 
  
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  Axel Voss, Rapporteur. – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Warum nicht der Text des Ausschusses für Binnenmarkt und Verbraucherschutz? Das möchte ich kurz einmal darlegen: Weil wir nämlich hier eine Rechtslage haben, die sich mit passiven Plattformen beschäftigt, das nicht einfach auf aktive ausgeweitet werden kann und die Rechtsprechung da schon viel weiter ist. Es gibt dort eine UGC-exception, die das ganze Recht dort unterminiert, und in der derzeitigen Rechtslage sind wir einfach schon einen Schritt weiter.

Warum nicht der ALDE-Vorschlag? Bei dem ALDE-Vorschlag zementieren wir die Verletzung des Urheberrechts in dem ersten Upload und würden dann erst dazu übergehen, das mit Filtern wieder herauszunehmen. Auch das bleibt hinter der derzeitigen Rechtslage zurück.

Diese beiden Optionen sind also eigentlich gar nicht diskussionswürdig, weil wir doch nicht eine Reform für unsere Urheber durchführen können, mit der wir wieder hinter das existierende Recht zurückfallen. Deshalb enthalten meine Vorschläge – der Kollege Wölken sprach es an – gar keine Filter mehr. Ich habe ein Verfahren vorgeschlagen, in dem die Beteiligten sich zusammensetzen, um einen schonenden Weg zu finden, wie man, ohne Grundrechte zu verletzen, ohne die Ausnahmen auszulassen, hier auch weiter vorankommen kann, um praktikable Lösungen zu suchen, weil wir es hier im Haus, glaube ich, nicht schaffen werden, dort etwas Vernünftiges zu machen. Und auch dieser Vorschlag sieht wieder Filter vor.

Also von daher wäre es am vernünftigsten, doch hier alle an einen Tisch zu bringen und dann eben zu sagen: Lasst uns dort etwas entwickeln, damit es nicht so schwierig wird. Wir haben starke Rechte für die Einzelnen, wir übernehmen deren Haftung, obwohl sie eigentlich die Urheberrechtsverletzung begehen. Und wir haben eine klare Journalisten-Beteiligung, auch in Artikel 11. Von daher glaube ich, kann jeder diesem Voss-Vorschlag zustimmen. Bitte gehen Sie diesen Weg mit mir, damit wir in Europa vorankommen.

 
  
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  Der Präsident. – Die Aussprache ist geschlossen.

Die Abstimmung findet morgen, Mittwoch, 12. September 2018, statt.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 162)

 
  
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  Ian Hudghton (Verts/ALE), in writing. – MEPs have received thousands of emails expressing concern about the Digital Copyright Directive. Discussions about this proposal have been both complex and controversial, while seeking a workable compromise between the most contentious elements of the directive, in particular Articles 11 and 13, and the right of copyright-holders to receive fair remuneration for their work when it is published online.

That is why, in July, we voted to allow for this full plenary debate and amendment process. Throughout the negotiation process, the Greens/EFA Group has fought to get the right legislative balance, for creators to get their fair share of remuneration, and for public digital users. However, the current text of the directive includes some provisions that have far-reaching consequences for digital users, for example due to the potential imposition of content filters.

There is an undeniable right for creators to be properly compensated for their work. SNP MEPs have always supported that right. On the other hand, we must also seek to protect the public who have the right to freedom of expression. To date, we do not have the necessary legal framework that balances these two principles. I think that the position of the Committee on the Internal Market and Consumer Protection is reasonable and I will vote accordingly tomorrow.

 
  
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  Marijana Petir (PPE), napisan. – Internet i digitalne tehnologije mijenjaju svijet. Stoga imamo odgovornost prema našim građanima u kreiranju bolje zakonske regulative. Važno je zaštiti kreativan rad, umjetnike, izvođače, profesionalno i kvalitetno novinarstvo te osigurati autorima naknadu za njihov rad. Također je važno građanima osigurati besplatan pristup mrežnom sadržaju i dati im mogućnost da te sadržaje dijele putem društvenih medija.

Kulturne i kreativne industrije u Europi zapošljavaju više od 12 milijuna ljudi, što predstavlja 7,5 % radne snage Unije te stvaraju oko 509 milijardi EUR dodane vrijednosti za BDP, a zaštita autorskih prava temelj je njihovih prihoda. Iskorištavanje autorskog djela zaštićenog autorskim pravom, bez plaćanja naknade, ne može biti prihvatljiv temelj bilo kojeg poslovnog modela. Neprihvatljivo je da internetski divovi objavljuju tuđi rad i time stječu ogromne profite, a pri tome ne plaćaju naknade autorima. Stoga kvalitetna zakonska rješenja mogu doprinijeti pravednosti u današnjem digitalnom dobu te osigurati dobrobit naših građana.

 
  
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  João Pimenta Lopes (GUE/NGL), por escrito. – Defendemos que se consagre na legislação, de forma inequívoca e precisa, a obrigatoriedade dos autores, criadores, artistas, intérpretes, jornalistas, todos eles, receberem uma justa remuneração pela utilização das suas obras, do seu trabalho. Obrigatoriedade que deve responsabilizar as grandes empresas proprietárias dos meios de divulgação, as responsáveis e proprietárias dos veículos ou suportes de divulgação ou comunicação. É face a estas grandes empresas que os autores devem ser protegidos e não face ao público, aos utilizadores. Esta justa remuneração não é nem deve ser incompatível com a divulgação tão ampla quanto possível das obras. Pelo contrário. Tampouco deve justificar soluções perversas, envolvendo práticas hipervigilantes ou de censura digital. Defendemos a democratização da cultura, a liberdade de criação e fruição culturais, o multilinguismo e a diversidade cultural. Recusamos a submissão da cultura à estrita lógica do mercado. Estes são princípios que orientam a nossa posição neste debate, incluindo nas propostas de alteração que apresentámos. Em face da complexidade das questões em apreço, este dificilmente será um assunto encerrado na votação de amanhã.

 
  
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  Claudiu Ciprian Tănăsescu (S&D), în scris. – Mediul digital oferă noi oportunități, noi actori și noi modele de afaceri, iar evoluția tehnologiilor digitale a schimbat modul în care sunt create, produse, distribuite și exploatate operele și alte obiecte protejate. Ca atare, consumatori dispun de noi oportunități de accesare a conținutului protejat prin drepturi de autor, iar cadrul juridic al UE privind drepturile de autor, deși continuă să fie valabil, este necesar să fie adaptat la aceste noi realități. Aceasta deoarece titularii de drepturi întâlnesc dificultăți atunci când încearcă să acorde licențe pentru drepturile lor și să fie remunerați pentru distribuirea online a operelor lor.

De aceea suntem de acord cu faptul că prezenta directivă trebuie să garanteze că autorii și titularii de drepturi primesc o parte echitabilă din valoarea generată de utilizarea operelor și a altor obiecte protejate. De asemenea, ținând cont de faptul că transparența existentă în legătură cu veniturile generate de utilizarea operelor sau a interpretărilor și execuțiilor lor este limitată, afectând remunerarea autorilor și a artiștilor interpreți sau executanți, prezenta propunere cuprinde măsuri menite să sporească transparența și să asigure într-o mai mare măsură echilibrul în relațiile contractuale dintre autorii și artiștii interpreți sau executanți și persoanele cărora aceștia le transferă drepturile lor.

 
  
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  Romana Tomc (PPE), pisno. – Zakonodajo na področju avtorskega prava je treba posodobiti tudi na digitalni ravni, saj mora slediti času in prostoru. Res je, da začetni postopek ni bil transparenten in da je poročilo vsebovalo kar nekaj kritičnih točk.

Spremembe, ki jih imamo sedaj na mizi, pa so dobre in pripravljene na usklajevanje s Svetom. Poročilo sedaj ureja to področje tako, da so pravice uporabnikov in pravice ustvarjalcev ter založnikov sorazmerno zaščitene. Vsi ustvarjalci si zaslužijo pošteno plačilo za svoje delo ter zaščito pred velikim platformami, ki njihova dela izrabljajo za lasten dobiček. Tega kot članica Odbora za zaposlovanje in socialne zadeve enostavno ne morem spregledati. Evropski parlament se trudi, da bi omogočil čim bolj popolno konkurenco na enotnem digitalnem trgu ter omogočil okolje, v katerem bodo avtorji imeli možnosti za uresničevanje vseh pravic, ki jim pripadajo, seveda sorazmerno z učinkom, ki ga bo ta direktiva prinesla za podjetja. Mikro, mala in srednja podjetja so iz direktive izvzeta, prav tako tudi sporni filtri niso več obvezna.

Zato prenovljeno besedilo podpiram. Hvala poročevalcu za trdo in vztrajno delo!

 
  
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  Henna Virkkunen (PPE), kirjallinen. – EU-parlamentti äänestää nyt osaltaan kannastaan pitkään valmisteltuun tekijänoikeusdirektiiviin. Tavoitteena on varmistaa, että tekijät saavat työstään oikeudenmukaisen korvauksen myös digiaikana. Direktiivin ympärillä on pyörinyt kuukausia valtava kansainvälinen nettikampanja ja huhumylly. EU-parlamentin jäsenet ovat saaneet massapostituksena kymmeniä tuhansia sähköposteja, joissa direktiivin on epäilty johtavan sensuuriin, sananvapauden rajoittamiseen ja internetin tuhoon. Näin ei toki tule tämän direktiivin seurauksena käymään.

Itselleni digitalisaation edistäminen on aina ollut yksi tärkeimmistä teemoista. EPP-ryhmämme on esittänyt täysistunnon äänestykseen direktiiviä täsmentävät kompromissit, ja nyt direktiivi on selkeästi rajattu koskemaan vain niitä suuria kaupallisia nettialustoja, joiden yksi pääbisnes on merkittävästi jakaa tekijänoikeuden alaista aineistoa voittoa tavoitellen. Sen jakamiseen vaaditaan jatkossa lupa tai lisenssi. Pienyrityksiä ja ei-kaupallisia toimijoita tämä direktiivi ei koske.

Vaikka direktiivi ei nyt ole mitenkään täydellinen, sehän on useiden kompromissien ja äänestysten summa, mielestäni sitä ei pidä lähteä nyt kaatamaan. Muuten välttämättömätkin uudistukset saattaisivat lykkääntyä taas vuosilla. Kun parlamentti on päättänyt kannastaan, tekijänoikeusdirektiivi etenee jatkoneuvotteluun eli ns. trilogiin komission ja jäsenmaiden kanssa. Tavoitteena on saada direktiivi lopullisesti hyväksyttyä kevään aikana.

 
Atnaujinta: 2018 m. gruodžio 6 d.Teisinė informacija - Privatumo politika