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Procedura : 2017/0332(COD)
Przebieg prac nad dokumentem podczas sesji
Dokument w ramach procedury : A8-0288/2018

Teksty złożone :

A8-0288/2018

Debaty :

PV 22/10/2018 - 16
CRE 22/10/2018 - 16
PV 27/03/2019 - 23
CRE 27/03/2019 - 23

Głosowanie :

PV 23/10/2018 - 7.13
CRE 23/10/2018 - 7.13
Wyjaśnienia do głosowania
PV 28/03/2019 - 8.2
Wyjaśnienia do głosowania

Teksty przyjęte :

P8_TA(2018)0397
P8_TA(2019)0320

Pełne sprawozdanie z obrad
Poniedziałek, 22 października 2018 r. - Strasburg

16. Jakość wody przeznaczonej do spożycia przez ludzi (wersja przekształcona) (debata)
zapis wideo wystąpień
Protokół
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  Die Präsidentin. – Als nächster Tagesordnungspunkt folgt die Aussprache über den Bericht von Michel Dantin im Namen des Ausschusses für Umweltfragen, öffentliche Gesundheit und Verbraucherschutz über die Qualität von Wasser für den menschlichen Gebrauch (COM(2017)0753 – C8-0019/2018 – 2017/0332(COD)) (A8-0288/2018).

 
  
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  Michel Dantin, rapporteur. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs les rapporteurs fictifs, Mesdames et Messieurs, chers collègues, permettez-moi dès à présent de remercier l’équipe de négociation de ce Parlement et les services de la Commission européenne pour les travaux que nous avons conduits ensemble.

Nous voterons demain le rapport sur la révision de la directive sur la qualité de l’eau potable en Europe. Cette directive a pour vocation de réviser les paramètres de qualité de l’eau potable et de proposer une nouvelle méthode d’évaluation des risques permettant de prévenir plus en amont les dangers et les risques de polluants.

Près de 20 ans après son entrée en vigueur, la révision de la directive «eau potable» est aujourd’hui nécessaire afin d’aligner les paramètres de qualité sur les progrès de la science et de prendre en compte des substances émergentes. Je considère que nous avons adopté en commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire un rapport cohérent qui défend les intérêts des citoyens européens, qui tient compte des fortes contraintes des fournisseurs, des États membres et des collectivités locales, mais qui soutient aussi fermement l’approche par les risques de la Commission européenne.

Nous sommes tous d’accord: l’accès à une eau de qualité est une nécessité pour l’Europe, une nécessité pour ses citoyens. Favoriser l’accès à une eau de qualité pour les citoyens européens à un coût abordable, en toute transparence vis-à-vis du consommateur européen, est aussi une exigence que nous pouvons partager. Ce rapport présente donc plusieurs enjeux de taille: l’accès à l’eau, la responsabilisation des publics et enfin les paramètres de qualité exigés par la directive révisée.

Concernant l’accès à l’eau, la mise à disposition d’une eau de qualité est, bien sûr, une priorité que nous partageons, mais je regrette que la Commission européenne ait intégré la question de l’accès à l’eau dans la révision de la directive «eau potable», brouillant ainsi le message premier sur la qualité de l’eau distribuée en Europe. Trop de concitoyens doutent encore injustement de la qualité de l’eau du robinet. Certes, nos États membres sont différents dans leur fonctionnement institutionnel et dans leur réalité physique, et nous devons tenir compte de cette diversité.

Le rapport du Parlement va d’ores et déjà au-delà des ambitions de la Commission européenne en matière d’accès à l’eau en proposant que les États membres promeuvent l’accès universel à l’eau, c’est-à-dire l’accès à l’eau pour tous dans l’Union européenne. Je me félicite d’être parvenu à intégrer cet équilibre qui respecte le principe de subsidiarité et que je saurai défendre lors des négociations en trilogue.

La commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire s’est prononcée pour un renforcement de la transparence et de l’information du public sur la qualité de l’eau distribuée. La qualité et le prix de l’eau sont des éléments qui doivent être portés à la connaissance du consommateur, tant pour préserver la ressource que pour favoriser la consommation d’une eau de robinet avant l’eau en bouteille.

Je souhaite cependant attirer l’attention de la Commission européenne et du Conseil sur le fait que l’objectif de transparence doit être au service de la qualité de l’eau et de l’éducation du consommateur et non de la divulgation d’informations sensibles, tant du point de vue économique que du point de vue stratégique, ce qui présente dans le contexte où nous vivons actuellement, un risque sur le plan de la sécurité.

Concernant les paramètres de qualité, je déplore, Mesdames et Messieurs, que l’Organisation mondiale de la santé, institution de référence en matière de polluants et de protection de la santé, n’ait pas eu plus d’échos dans la proposition initiale et dans les débats au sein du Parlement européen. Dans un contexte particulièrement sensible en termes de sécurité sanitaire, l’enjeu pour les institutions européennes, aujourd’hui, est d’évaluer au mieux les risques liés à chaque polluant. Je trouve pour le moins surprenant de voir que l’OMS, qui est souvent prise pour référence par notre institution pour obtenir plus de contraintes, soit aujourd’hui court-circuitée par ceux qui souhaitent amender le rapport afin de réduire la valeur de référence pour certaines des substances dangereuses, en particulier les composés chimiques tels que les perturbateurs endocriniens et les perfluorés.

En conclusion, Mesdames et Messieurs, je pense qu’il est plus que temps de réviser une directive qui a tant d’importance pour nos populations au bout de 20 ans – oui 20 ans. Mes chers collègues, l’idéal peut nous réunir, le pragmatisme et le réalisme nous diviseront peut-être; pour avancer, je me rallie à ce second camp.

 
  
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  Karmenu Vella, Member of the Commission. – Madam President, I would like to first warmly thank MEP Michel Dantin and all the shadow rapporteurs for the hard work done on the proposal for a revised Drinking Water Directive.

The Commission welcomes the European Parliament’s work and the fact that the European Parliament’s amendments are largely aligned with the main elements of our proposal. I would like to recall that the main objective of our proposal is to ensure the safety of drinking water in the European Union for the 21st century. We should be proud that today, most people living in the EU enjoy drinking water that is of the highest standards worldwide. This is the result of over thirty years of successful EU drinking water policies and rules.

The proposal builds on this success but recognises that change is necessary if we want to ensure that this remains the case for the next 20 years. Besides, it fulfils the Commission’s response to the citizens’ Right2Water initiative. It is very important that you get a mandate from the plenary tomorrow to start trilogues. In this respect, I can assure you that the Commission is doing its utmost to help the Austrian Presidency and Member States to reach a common ground so that negotiations can start as soon as possible.

Let me also underline that, in acting as an honest broker to facilitate an agreement between the co-legislators, the Commission would uphold the important objective of this proposal, which I believe we all share. I know that on some issues, political opinions differ, such as the question of how best to ensure access to water and the issue of the strictness of health standards. These questions are crucial for European citizens, and the solutions we propose will bring positive change to their daily life.

I have taken good note of the latest amendments tabled. Let me therefore once again call on the Parliament to support the Commission’s ambition to protect even better the health of our citizens by proposing strict health standards. Let me also call on you to agree on rules on access to water – which are ambitious and workable at the same time – in order to ensure that our citizens across the EU truly have better access to this indispensable resource.

 
  
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  Peter Liese, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich finde, es ist eine gute Idee, wenn die Bürgerinnen und Bürger in Zukunft überall in der Europäischen Union an öffentlichen Plätzen, in Restaurants kostenloses, qualitativ hochwertiges Trinkwasser bekommen. Aber eine gute Idee kann man auch dadurch kaputt machen, dass man sie zentralistisch aus Brüssel vorschreibt, ohne das nötige Geld mitzuliefern. Es stellen sich auch rechtliche Fragen, ob wir das wirklich vorschreiben können. Deswegen finde ich, finden wir in der EVP den Kommissionsvorschlag gut. Wir sollten die Kommunen und viele in der Europäischen Union unterstützen. Die Mitgliedstaaten sollten unterstützen, dass kostenloses Trinkwasser zur Verfügung gestellt wird, weil ich glaube, wir sollten und können das nicht vorschreiben.

Ich finde, Michel Dantin und der Umweltausschuss haben einen guten Bericht vorgelegt. Er findet ein Gleichgewicht zwischen den Kosten, die auf die Kommunen zukommen, und der dringenden Notwendigkeit, unser Wasser noch besser zu schützen. Es ist jetzt schon das sicherste und am meisten kontrollierte Lebensmittel in der Europäischen Union. Da soll man auch nicht übertreiben, das muss alles verhältnismäßig sein. Aber wir können das, was der Ausschuss vorgelegt hat, glaube ich, guten Gewissens unterstützen. Ich hoffe, dass wir morgen die weitgehenden Änderungsanträge von Sozialdemokraten und anderen ablehnen und mit großer Mehrheit dem Bericht von Michel Dantin zustimmen.

 
  
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  Rory Palmer, on behalf of the S&D Group. – Madam President, firstly can I thank the rapporteur, Mr Dantin, for all his work, and indeed the shadow rapporteurs from the other Groups, all our staff and the Commission officials as well, for all their work on this complex, wide-ranging report. I think most of us take it for granted that when we turn on the tap, the tap water in our glass will be clean, safe and high quality, so of course, protecting public health and the safety of the public must be the foremost objective of this Directive, and thatʼs the leading priority for my Group.

On endocrine disruptors, the S&D Group pushed, as we have done for a number of years, for stronger protections by bringing those substances into the formal parametric values. On PFAS substances we have been clear that stronger action is needed, and we are determined to see controls of microplastics in water as well.

We must also take this opportunity, in my view, to not just criticise water suppliers for unacceptable leakage rates; we must also mandate action with targets to reduce leakage. Leakage is bad for customers. It sees bills going up – 2.4 billion litres of water is wasted in my own Member State every single day – so I applaud the GMB Trade Unionʼs campaign to take back the tap, to get water in the UK back in public hands, working in the interests of people and not shareholder dividends.

Earlier I talked about the fact that we take it for granted that tap water coming out of our taps is safe – but what about those who have no taps? People in refugee camps in our cities, people who are homeless. I applaud the fact that the Commission takes this opportunity to respond to the Citizens’ Initiative signed by 1.8 million people. It would be a missed opportunity if this Parliament did not match the ambition of the Commission on the right to water. In fact, my view is that this Parliament should be strengthening and adding to that ambition, not watering it down. We have to make the right to water a reality for all.

 
  
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  Pirkko Ruohonen-Lerner, ECR-ryhmän puolesta. – Arvoisa puhemies, kiitos kaikille jotka ovat osallistuneet tämän erittäin tärkeä mietinnön valmisteluun. Vesi on elämän perusedellytys. YK:n yleiskokous julisti puhtaan veden ihmisoikeudeksi vuonna 2010 ja EU:n kansalaisaloite aiheesta keräsi yli 1,8 miljoonaa allekirjoitusta. Tämän johdosta meidän on pyrittävä takaamaan korkealaatuisen veden saatavuus kaikille kansalaisille edulliseen hintaan.

Mietinnön tarkoituksena on päivittää vuoden 1998 juomavesidirektiivi vastaamaan nykypäivää. Päivitetyllä direktiivillä yhdenmukaistetaan juomaveden laatuvaatimuksia niin, että vaatimukset perustuvat uusimpaan tieteelliseen tietoon Maailman terveysjärjestön suositusten mukaisesti. Lainsäädäntöä mukautetaan myös siten, että se vastaa nykyistä paremmin ilmastonmuutoksen ja kiertotalouden haasteisiin.

Veden laatua koskevien tietojen tulisi olla kansalaisille avoimia ja helposti ymmärrettäviä. Tämä kannustaisi myös veden toimittajia ja kansallisia viranomaisia siihen, että ne tekevät kaikkensa saavuttaakseen direktiivin mukaiset veden laatuvaatimukset.

 
  
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  Ulrike Müller, im Namen der ALDE-Fraktion. – Frau Präsidentin, liebe Kollegen! Wir haben in Europa einwandfreies Trinkwasser. In einer Prüfung der Daten von 15 Mitgliedstaaten im Jahr 2015 hat die Kommission festgestellt, dass die Erfüllungsquote der mikrobiologischen und chemischen Parameter bei 99 % liegt.

Mit unserem Bericht tragen wir wesentlich dazu bei, dass dies auch in den kommenden Jahren trotz neuer Herausforderungen wie Mikroplastik und Arzneimittelrückständen so bleibt. Ich begrüße es sehr, dass wir die Verbraucherinformationen deutlich ausweiten. Wir können stolz sein auf unser gutes Leitungswasser. Leider kam das bisher nicht immer bei den Verbrauchern an.

Mir ist allerdings auch wichtig, dass die Wasserversorger die Richtlinie in der Praxis umsetzen können. Die Wasserversorgung ist in den Mitgliedstaaten sehr unterschiedlich organisiert. Das müssen wir berücksichtigen und dürfen bewährten Organisationsformen, wie beispielsweise der Wasserversorgung in kommunaler Hand, keine Steine in den Weg legen.

In diesem Sinne habe ich für die morgige Abstimmung noch einmal Änderungsanträge zu zwei Themen eingebracht. Erstens möchte ich vorschlagen, das bewährte System der Messhäufigkeit, den Anhang II Teil B, beizubehalten. Dies erlaubt im Sinne des Verhältnismäßigkeitprinzips eine genaue Anpassung der Messhäufigkeiten an die Größe des Wasserversorgers. Die Änderungsvorschläge der Kommission und des Ausschusses würden hier für einige Wasserversorger zu erheblichen Kostensteigerungen führen, ohne dass letztendlich eine Verbesserung des Gesundheitsschutzes erreicht werden könnte.

Zweitens schlage ich vor, die zusätzlichen Informationspflichten für große Wasserversorger in Anhang IV auf Informationen in unmittelbarem Zusammenhang mit der Wasserqualität zu beschränken. Informationen zu Energie und Kosteneffizienz sind in dieser Richtlinie am falschen Platz. Für Verbraucherschutz und den Schutz der in den Mitgliedstaaten bewährten Organisationsformen der Wasserversorgung, wie beispielsweise unsere kommunalen Wasserversorger, wäre ich sehr, sehr dankbar.

 
  
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  Michèle Rivasi, au nom du groupe Verts/ALE. – Madame la Présidente, je voudrais d’abord féliciter la Commission pour sa proposition. Ce n’est pas fréquent, mais je trouve que c’est une proposition ambitieuse, parce qu’effectivement la révision de cette directive doit être ambitieuse pour garantir la protection des consommateurs. Je voudrais soulever trois points.

Premièrement, la qualité de l’eau: il faut absolument protéger la santé et prendre en compte tout ce qui est nitrate, résidus médicamenteux, pesticides, perturbateurs endocriniens, etc. Mais je voudrais qu’on inclue les perfluorés – les PFAS (polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles) – dans leur ensemble, et pas que l’on distingue, comme vous le faites, Monsieur Dantin, chaînes longues et chaînes courtes. C’est global parce qu’il y a persistance et bioaccumulation.

Le deuxième point, c’est l’accès à l’eau, qui est pour moi un droit humain fondamental. Dans les propositions d’amendement, vous dites: «il faut encourager l’accès à l’eau gratuit dans les restaurants et dans les administrations». Plutôt que d’encourager, il faut assurer l’accès à l’eau, cela doit être un droit.

Et le troisième point se situe au niveau de la transparence. Il faut qu’il y ait de la transparence, il faut que les gens aient accès …

(La Présidente retire la parole à l’oratrice)

 
  
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  Lynn Boylan, on behalf of the GUE/NGL Group. – Madam President, through the 2014 Right2Water European Citizens’ Initiative (ECI) nearly two million people across Europe sent a clear message to the EU that access to water is a human right. We did not choose this directive to respond to the demands of this petition, it was the Commission that came forward with this mediocre response. But what is more disappointing is that the European Parliament, which supposedly represents the people across the EU, is utterly failing those who signed that petition. In a shameful process of negotiations, Parliament has significantly weakened the provisions on access to water in this directive and this is an affront to the Right2Water petition and the petition procedure itself, which is the only channel for the people to directly voice their concern to the EU.

I was the rapporteur of the Right to Water Report that was approved by this Parliament in 2015. We endorsed the demands of the Right2Water petition and called for this human right to be enshrined in EU law. The European Economic and Social Committee also endorsed the petition’s commands. Now here we are, as the only directly elected EU institution, failing the nearly two million people who fought for this EU petition. You are treating ...

(The President cut off the speaker by mistake, then allowed Ms Boylan to continue)

There are two million people who want the human right to water to be enshrined in law and this speech is for them. I am elected by those people to represent their views. That is why other like-minded MEPs have submitted their alternative amendments and we will be bringing them tomorrow, and I hope that people will join the Right to Water outside Parliament at half nine in the morning as well.

 
  
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  Die Präsidentin. – Ich möchte mich noch einmal entschuldigen, dass ich diesen Fehler gemacht habe. Es war keine Böswilligkeit; bitte glauben Sie mir!

 
  
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  Eleonora Evi, a nome del gruppo EFDD. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, il voto sulla direttiva drinking water ci offre un'opportunità unica per difendere il diritto all'acqua. L'accesso a un'acqua potabile che sia pulita e sicura per tutti va garantito senza distinzioni e non solo blandamente promosso come si sta tentando di fare con questa revisione del Parlamento europeo.

Noi del Movimento 5 Stelle abbiamo da sempre portato questa battaglia dentro le istituzioni, lo stiamo facendo anche in Italia per promuovere l'acqua pubblica come bene comune. Per questo abbiamo apprezzato la decisione della Commissione europea di rispondere finalmente all'iniziativa dei cittadini europei Right2Water e di farlo per la prima volta attraverso una proposta legislativa. Io vorrei che questo sia esattamente il percorso da intraprendere per tutte le prossime ICE.

Colleghi, domani difendiamo la salute di tutti. Non dimentichiamoci e non dimenticatevi degli 85 000 veneti che sono sottoposti a sorveglianza sanitaria per via della contaminazione del secondo acquifero più grande d'Europa causata dagli PFAS, sostanze che sono tossiche e che non dovrebbero mai trovarsi nel sangue di nessuno e che domani possiamo regolamentare...

(La Presidente interrompe l'oratrice.)

 
  
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  Franz Obermayr, im Namen der ENF-Fraktion. – Frau Präsidentin! Sauberes Trinkwasser ist ein Menschenrecht, und das ist richtig und gut so. Der Kommissionsvorschlag schießt allerdings über das Ziel hinaus. Ich möchte das wie folgt erläutern: In meinem Heimatland Österreich entspricht das Trinkwasser den höchsten Qualitätsstandards. Der nun geforderte Umfang an Proben, an Untersuchungen, würde für zwei Drittel der österreichischen Wasserversorger, vor allen Dingen für die kleinen Anbieter, das Siebzigfache der Kosten bedeuten. Laut einer Studie der Universität für Bodenkultur Wien würde der Kommissionsvorschlag zu einer durchschnittlichen Erhöhung der Kosten von derzeit 250 Euro auf 18 00 Euro führen.

Die Kommission wäre also gut beraten, sich an Best-practice-Beispielen zu orientieren, denn schließlich schaffen es österreichische Wasserversorger mit Durchschnittskosten von 250 Euro, höchste Qualitätsstandards anzubieten. Ich lehne daher den Kommissionsvorschlag in dieser Form ab. Er würde letztlich nur die kleinen Wassergenossenschaften bedrohen, den großen Wassergenossenschaften helfen und letztlich den Konsumenten nur höhere Preise bringen.

 
  
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  Κωνσταντίνος Παπαδάκης (NI). – Κυρία Πρόεδρε, τόσο η Επιτροπή όσο και ο Παγκόσμιος Οργανισμός Υγείας στις οδηγίες τους, τιμολογούν το νερό με βάση το κόστος και την αρχή «ο ρυπαίνων πληρώνει». Και ως φορείς ύδρευσης προβλέπονται ιδιώτες και τοπικές διοικήσεις, δηλαδή βούτυρο στο ψωμί στα σχέδια της κυβέρνησης ΣΥΡΙΖΑ-ΑΝΕΛ για ιδιωτικοποιήσεις ΕΥΔΑΠ και ΕΥΑΘ και την πλήρη εμπορευματοποίηση του νερού. Τα δε όρια των τιμών που προτείνονται κάθε φορά, οι εξαιρέσεις χημικών ουσιών, οι παρεκκλίσεις από τις λίστες επικινδυνότητας, οι μειώσεις σε βάθος δεκαετίας, συνδέονται με μεγάλα επιχειρηματικά συμφέροντα και ανταγωνισμούς.

Οι εργαζόμενοι θα πρέπει να παλέψουν ενάντια στη στρατηγική Ευρωπαϊκής Ένωσης και κυβερνήσεων, της εμπορευματοποίησης, της απελευθέρωσης, που στο όνομα της κερδοφορίας υποβαθμίζουν την ποιότητα του νερού, επιβαρύνοντας τη λαϊκή οικογένεια, ενισχύοντας την εκμετάλλευση των εργαζομένων στον κλάδο.

Απαιτούμε καμία μορφή άμεσης ή έμμεσης ιδιωτικοποίησης, νερό δημόσιο, δωρεάν φυσικό αγαθό, απαλλαγμένο από εμπορική χρήση που προϋποθέτει έναν ριζικά διαφορετικό δρόμο ανάπτυξης, νερό φθηνό και ποιοτικό για όλο το λαό, καμία διακοπή νερού στα φτωχά λαϊκά στρώματα.

 
  
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  Pilar Ayuso (PPE). – Señora presidenta, hace dieciocho años aprobamos la Directiva Marco del agua y, desde entonces, los Estados miembros han aplicado las normas de la Unión Europea con bastante acierto.

En el caso de las aguas de consumo, necesitamos nuevos parámetros de calidad para actualizar y mejorar la legislación actual; además, los avances técnicos nos permiten mejores controles que conviene implantar en beneficio de la salud pública de los consumidores.

También pueden y deben mejorarse las condiciones de acceso por parte de los ciudadanos al suministro de agua, y hay que contribuir a la economía circular mediante la reducción de pérdidas en las instalaciones.

Quiero felicitar al ponente, mi colega, el señor Dantin, porque el trabajo realizado en este informe es complejo y, además, muy sensible.

En relación con el voto, es necesario hacer hincapié en la eficiencia de las medidas que han de tomarse: unas obligaciones redundantes o excesivas no harán sino aumentar el precio para los ciudadanos y complicar mucho la tarea a los suministradores pequeños, a los que suministran a las zonas aisladas y a los que tienen problemas específicos. El principio de integración de costes de la Directiva Marco del agua nos obliga a ser especialmente cuidadosos a la hora de establecer nuevos parámetros o frecuencias de muestreo.

Los ciudadanos nos agradecerán que seamos capaces de aunar las mejoras de la calidad del agua con la contención de las tarifas de suministro en un sector que ya funciona a nivel muy bueno.

 
  
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  Damiano Zoffoli (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, la revisione della direttiva è nata dall'iniziativa di oltre un milione e 800 mila cittadini europei che hanno richiesto che sia garantito il diritto all'accesso universale all'acqua potabile: un diritto, un diritto umano da garantire, non solamente da promuovere.

Vogliamo inoltre difendere un primo ma importante risultato ottenuto relativamente ai PFAS, forte interferenti endocrini. Un gravissimo caso di inquinamento da queste sostanze ha avuto luogo nella regione Veneto: quasi 200 000 cittadini hanno ora un livello di queste sostanze nel sangue centinaia di volte superiore alla norma. La Commissione ha introdotto per la prima volta dei limiti a livello europeo, da noi ritenuti troppo alti. Grazie al compromesso da noi proposto in commissione ENVI il limite totale è stato ridotto del 40 %.

Ci auguriamo ora che anche il governo italiano in sede di Consiglio europeo si adoperi per migliorare quanto già ottenuto e arrivare a limiti quasi zero che io sostengo. La direttiva del resto prevede che i singoli Stati membri possono fissare limiti più bassi.

 
  
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  Eleonora Forenza (GUE/NGL). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, oggi discutiamo di accesso per tutte e per tutti all'acqua potabile, anche in virtù dell'iniziativa dei cittadini europei Right2Water.

Io mi auguro che il testo che va in votazione domani modifichi fortemente l'articolo 13, che non si limiti a semplici inviti ma stabilisca dei parametri di qualità per accesso e qualità dell'acqua.

Oggi siamo qui a sostenere anche le ragioni delle mamme "NO PFAS" della regione Veneto, mamme per cui l'acqua da fonte di vita si è trasformata in fonte di morte. Per questo chiediamo che venga settato a zero il livello di tolleranza per la presenza di tali sostanze nell'acqua. Non si può accettare la logica che pone la profittabilità economica sopra la salute delle persone. La normativa europea ci obbliga a far prevalere il principio di precauzione.

Queste sostanze e tutti i loro derivati devono essere vietati. Dato che non possono applaudire dalla platea, applaudo io loro da qui.

 
  
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  Λάμπρος Φουντούλης (NI). – Κυρία Πρόεδρε, το νερό είναι αδιαμφισβήτητα το πολυτιμότερο αγαθό στον πλανήτη. Χωρίς αυτό δεν υπάρχει ζωή. Η ποιότητα του νερού είναι όμως το ζητούμενο. Με τη μόλυνση του περιβάλλοντος από τη βιομηχανία και την ανεξέλεγκτη χρήση φυτοφαρμάκων, είναι γεγονός πως ο υδροφόρος ορίζοντας σε πολλές χώρες της Ένωσης έχει επιβαρυνθεί με ουσίες που καθιστούν το νερό επικίνδυνο.

Η πρόσβαση σε πόσιμο νερό καλής ποιότητας παραμένει σημαντικό θέμα για τους ευρωπαίους πολίτες, το οποίο επηρεάζει την καθημερινή τους ζωή, την υγεία και τις δραστηριότητές τους. Τα κράτη μέλη πρωτίστως είναι υπεύθυνα για την τήρηση των προτύπων ποιότητας του νερού, έτσι ώστε οι πολίτες να έχουν πρόσβαση σε πόσιμο νερό όχι απλά καλής αλλά υψηλής ποιότητας. Πρέπει να δοθεί ιδιαίτερη προσοχή στην τιμή του νερού και να αποφευχθεί η κερδοσκοπία. Δεν θεωρώ ότι η παρούσα αναθεώρηση έχει να προσφέρει τίποτα περισσότερο στα πρότυπα ποιότητας του νερού για ανθρώπινη κατανάλωση, εκτός από το ότι θα πρέπει να προσαρμόσει τις παραμετρικές τιμές που έχουν θεσπιστεί στα πιο πρόσφατα επιστημονικά δεδομένα. Καθαρό και υγιεινό νερό, λοιπόν, για όλους τους πολίτες, ενίσχυση της διαφάνειας και της πρόσβασης των καταναλωτών σε πληροφορίες και ενημέρωση σχετικά με την ποιότητα του νερού που καταναλώνουν.

 
  
  

VORSITZ: RAINER WIELAND
Vizepräsident

 
  
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  Lukas Mandl (PPE). – Sehr geehrter Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Zwei Millionen Unionsbürgerinnen und -bürger haben keinen Zugang zu sauberem Wasser. Das geht mir zu Herzen: Das sind Frauen, das sind Kinder, das sind Menschen in Haushalten, die diesen Zugang in Zukunft bekommen sollen. Ich finde es daher richtig, dass die Europäische Kommission die europäische Bürgerinitiative „Right to Water“ (Recht auf Wasser) aufgegriffen hat und einen Vorschlag gemacht hat. Im Detail war der Vorschlag aber aus meiner Sicht und aus unserer Sicht zu zentralistisch und zu bürokratisch und nicht Richtung Zielerreichung gerichtet.

Ich freue mich daher, dass mit harter Arbeit hier im Parlament, vor allem unter der Führung des Berichterstatters Michel Dantin, vieles gelungen ist. Das Parlament hat sich gewissermaßen wie eine Kläranlage für das, was aus der Kommission gekommen ist, betätigt. Das Gute ist weitergegangen, im Ausschuss konnten wir aber auch vieles verbessern, viel Gutes beimengen und vieles, das aus unserer Sicht nicht gut war, auch weglassen.

Ich danke daher dem Berichterstatter dafür, dass das so möglich war. In den parlamentarischen Prozess haben sich auch mehrere Landtage meines Heimatlandes und der Bundesrat des österreichischen Parlaments eingebracht.

Merci beaucoup, Monsieur le Rapporteur Michel Dantin.

Gleichzeitig muss ich aber sagen, was aus dem Ausschuss gekommen ist, ist noch nicht genug. Es gibt noch immer eine Verzweifachung – eine Verdoppelung – der Kosten für Qualitätskontrollen im Bericht, weshalb wir diesem Bericht so nicht zustimmen können.

 
  
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  Soledad Cabezón Ruiz (S&D). – Señor presidente, señorías, mañana es un día importante en este Parlamento. Por primera vez, una iniciativa ciudadana llega en forma de propuesta legislativa por parte de la Comisión. Y viene a pedirnos que legislemos respecto a un bien básico como es el agua.

Nos pide que adaptemos la calidad de la misma a los conocimientos que hoy tenemos y que eliminemos los perturbadores endocrinos, entre otras sustancias perjudiciales para la salud. Nos pide que colaboremos en la mitigación del cambio climático y que hagamos un mayor uso de ella de forma directa y eliminemos plásticos innecesarios. Pero, sobre todo, nos pide que garanticemos el acceso universal a la salud. A día de hoy, el 11 % de la ciudadanía europea no tiene acceso a agua potable de calidad.

Lo pide la ciudadanía europea —más de dos millones de ciudadanos y ciudadanas—, lo piden de forma reiterada las Naciones Unidas en diferentes resoluciones, y mañana el Parlamento Europeo no puede estar por debajo de estas pretensiones ni dar la espalda a la ciudadanía europea. Y por ello tiene que aprobar las enmiendas que al respecto se presentarán mañana.

Por lo tanto, estemos a la altura de esta ambición básica que tiene la ciudadanía europea.

 
  
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  Giovanni La Via (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor commissario Vella, un primo ringraziamento va alla collega Dantin per il prezioso lavoro svolto dando seguito all'Iniziativa dei cittadini europei Right2Water con cui si è chiesto alla Commissione di garantire che un bene essenziale come l'acqua potesse sgorgare dai rubinetti e potesse essere di una qualità adeguata per tutti i consumatori e i cittadini europei.

Vogliamo rafforzare la fiducia dei consumatori e incoraggiare l'uso dell'acqua che esce dai nostri rubinetti, ma nel fissare i parametri che aumentino la qualità dell'acqua dobbiamo stare attenti a non esagerare e a non rendere il consumo della stessa impossibile in alcune aree europee.

Questa è una cosa che rischia di accadere nel territorio della mia regione, sotto il vulcano Etna, dove i terreni vulcanici sono ricchi di boro e il parametro del boro previsto dalla proposta della Commissione di un milligrammo per litro è un parametro molto basso. La stessa EFSA raccomanda un parametro più alto nei confronti delle categorie più suscettibili dei consumatori; l'Organizzazione mondiale della sanità ha un parametro di 2,4 volte più alto.

Per questo abbiamo presentato un emendamento che possa consentire l'utilizzo dell'acqua anche nelle nostre regioni e per questo vi invito a votare l'emendamento 180.

Concordo con l'idea di rendere più severi i controlli, di garantire i consumatori, ma non dobbiamo andare al di là di quello che anche il principio di precauzione ci richiede.

 
  
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  Der Präsident. – Wir haben doppelt so viele Wortmeldungen, wie wir vorgesehen haben, wie wir verarbeiten können. Deshalb gedenke ich nur diejenigen Redner zu nehmen, die heute bisher noch in keinem Verfahren der spontanen Wortmeldungen gesprochen haben.

Spontane Wortmeldungen

 
  
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  Stanislav Polčák (PPE). – Pane předsedající, já v rámci své jedné minuty bych chtěl pouze poukázat na některé důležité pojmy, které jsou spojeny s touto zprávou, s touto legislativou. Za prvé je to dostupnost – bude-li voda skutečně dostupná pro všechny občany –, a zabránit spekulacím s dostupností této vody. Za druhé je to kvalita, nejde pouze o čistou vodu, ale jde také samozřejmě o vodu, která je prostá např. endokrinních disruptorů. Nebo např. i otázka mikroplastů. Za další je to udržitelnost, schopnost dodávat tuto dostupnou vodu právě občanům, ale udržitelnost i celého systému. To znamená, aby ten systém byl schopen reagovat na nové technologie, a zároveň, aby dostupná voda dramaticky nezvyšovala náklady domácností. Za další je to transparentnost, tzn. předvídatelnost systému dodávek této vody a předvídatelnost kvality vody jako takové. Poslední pro mě je projekt partnerství, tzn. partnerství s obcemi a městy. Chtěl bych zároveň poukázat, že v České republice máme např. mnoho občanů, kteří ještě bohužel nemají dostupnou vodu. Patří k těm 11 % evropské populace.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). – Gospodine predsjedavajući, pitka voda kao ljudsko pravo doista zvuči odgovorno i plemenito. Ali, potrebni su nam značajni resursi i kvalitetan zakonodavni okvir kako bismo to osigurali. Cilj je ove Direktive zaštita zdravlja ljudi od negativnih učinaka zagađenja vode i poticanje univerzalnog pristupa vodi namijenjenoj ljudskoj potrošnji te je, u tom smislu, ona korak u pravom smjeru. Jamstvo univerzalnog pristupa zahtijeva da istovremeno budu ispunjeni uvjeti za distribucije kvalitetne vode.

Pozdravljam zalaganje za načelo supsidijarnosti i priznanje nadležnosti državama članicama u primjeni minimalnih zahtjeva kvalitete. Države članice ovim prijedlogom dobivaju veću slobodu, ali i odgovornost pri procjeni rizika za ljudsko zdravlje. Važno je da se sve članice drže dogovorenoga kako bi građani Europe doista imali osiguran pristup kvalitetnoj vodi.

 
  
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  Linnéa Engström (Verts/ALE). – Herr talman! I dag diskuterar vi allas rätt till rent vatten. Utan vatten inget liv. Men hur behandlar vi egentligen vår viktigaste tillgång, vårt dricksvatten? Riktig säkerhet handlar om tillgång till rent vatten, ren luft och mat fri från gifter. Ändå tillåter vi starka intressen att förgifta vårt dricksvatten. I norra Europas största dricksvattentäkt Vättern övar vårt försvar prickskytte. Det innebär att stora kvantiteter giftigt avfall i form av ammunition försvinner rakt ner i det vatten som faktiskt försörjer mer än en kvarts miljon människor med dricksvatten. Klimatförändringarna gör också att fler européer troligtvis kommer att vilja ta sitt vatten från denna dricksvattentäkt, Vättern.

Det är dags att prioritera dricksvatten som en av de viktigaste säkerhetsfrågorna. Vätterns vatten bör bli en riksangelägenhet. Under de närmaste åren måste vi investera stort i våra vattenreningsanläggningar så att läkemedelsrester, mikroplast och andra gifter och kemikalier renas bort.

 
  
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  Kateřina Konečná (GUE/NGL). – Pane předsedající, vážené kolegyně, vážení kolegové, právo na vodu a hygienu bylo před osmi lety na půdě OSN uznáno jako lidské právo. V této souvislosti nesmíme zapomenout na to, že členské státy jsou povinny zavést akční plány zaměřené na zajištění univerzálního a rovného přístupu k bezpečné a dostupné pitné vodě pro všechny do roku 2030. Jak to ovšem chceme dokázat, když jsme svědky nedostatečných investic do údržby a obnovy vodohospodářské infrastruktury? Jak chce stát zajistit, že přístup k čisté pitné vodě nebude omezován z důvodu cenové nedostupnosti, když vodohospodářství neustále hrozí privatizace a v řadě států už je zprivatizováno? Jak chceme občanům zajistit zdraví neškodnou vodu, pokud Komise nepředloží aktualizovanou strategii EU v oblasti endokrinních disruptorů? Pokud chceme občanům dokázat, že prioritou jsou pro nás jejich oblasti zájmu, musíme začít od základu. Ten základ je pro mě voda, tedy musíme začít u práva na pitnou vodu.

 
  
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  Γεώργιος Επιτήδειος (NI). – Κύριε Πρόεδρε, οι ανάγκες προσβάσεως σε υψηλής ποιότητας πόσιμο νερό αποτελεί ζωτική ανάγκη και δικαίωμα κάθε ανθρώπου για να μπορέσει να επιβιώσει. Στη σημερινή εποχή, η ικανοποίηση αυτής της ανάγκης έχει ιδιαίτερη σημασία διότι πρέπει να αντιμετωπίσουμε τις συνέπειες της κλιματικής αλλαγής, αλλά παράλληλα και τη μόλυνση του υδροφόρου ορίζοντα και των πηγών του ύδατος από τα απόβλητα των βιομηχανιών.

Για να μπορέσουν να αντιμετωπιστούν όλα αυτά τα προβλήματα, θα πρέπει ο έλεγχος και η διαχείριση των πηγών ύδατος να γίνεται από τις αρμόδιες υπηρεσίες των κρατών, διότι αυτές έχουν τη δυνατότητα και να προστατεύουν τις πηγές αλλά και κυρίως να λάβουν μέτρα ούτως ώστε να μη μολύνονται αυτές. Επίσης, το κράτος έχει τη δυνατότητα να εξασφαλίσει φθηνό νερό και πρόσβαση όλων των κοινωνικών τάξων της χώρας σε αυτό και να μην αφήσει να ελέγχονται από τις ιδιωτικές εταιρείες.

 
  
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  Igor Šoltes (Verts/ALE). – Torej, evropsko državljansko pobudo Pravica do vode je podpisalo skoraj 1,9 milijona evropskih državljanov, ki so zahtevali, da se tudi v evropski zakonodaji prizna univerzalen dostop do vode.

Ampak ne kakršne koli vode, pač pa čiste vode, brez mikroplastike, brez hormonskih motilcev, brez drugih škodljivih snovi v vodi. Zato seveda je potreben tudi ustrezen monitoring.

Ampak ta predlog, ki ga bomo jutri obravnavali, v določenem delu ni dovolj ambiciozen in ne zagotavlja kot obveznost ta univerzalni dostop do čiste vode. Zato moramo jutri vztrajati na ohranitvi močnih določb.

Naj vam seveda bo za vzpodbudo tudi to, kar imamo v moji državi, Republiki Sloveniji, to pa je, da smo v našo ustavo vpisali pravico do čiste pitne vode kot človekovo pravico in to je lahko dober primer tudi za ta parlament.

 
  
 

(Ende der spontanen Wortmeldungen)

 
  
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  Karmenu Vella, Member of the Commission. – Mr President, I very much welcome the messages from the Parliament confirming that everybody agrees that the EU should respond and act in the interest of our citizens and that everybody supports the Sustainable Development Goal 6 and better access to water.

I am hoping to see this reflected in the results of the vote tomorrow so that Parliament comes to trilogues with an ambitious position when it comes to health protection and access to water. As you know, this proposal has been highlighted by President Juncker in his letter of intent to President Tajani and Chancellor Kurz as a key initiative for adoption before the European elections next year, contributing to the first priority of the agenda for jobs growth, fairness and democratic change agreed in July 2014.

I would like to reiterate that the Commission stands ready to help the co-legislators reach an agreement that will support the objectives we all share and will ensure that our citizens benefit from the highest health protection for decades to come.

I wish you success for the vote tomorrow and thank you once again for your commitment to this fight.

 
  
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  Michel Dantin, rapporteur. – Monsieur le Président, je voudrais remercier chacun de ceux qui sont intervenus dans ce débat et apporter quelques éléments de réflexion.

Je ne sais si nous représentons un million, deux millions ou 500 millions de nos concitoyens, mais ce dont je suis sûr, c’est que l’immense majorité des citoyens européens nous réclament un accès à l’eau pour tous, qui passe par une maîtrise des coûts, par une maîtrise des dépenses, pour permettre en effet à chacun de consommer autant d’eau, et d’eau de bonne qualité, qu’il le souhaite.

Bon nombre d’observations ont été faites sur les données chimiques. Je ne voudrais pas qu’on se lance dans une espèce de course à l’échalote. La science, c’est la science. Or, aujourd’hui, il n’y a pas de norme de mesure harmonisée concernant, par exemple, les microplastiques. La proposition qui vous est soumise l’introduit.

Nous savons que les perturbateurs endocriniens ont une influence dans l’environnement. L’OMS nous dit qu’aujourd’hui, elle n’est pas en mesure d’en mesurer l’impact exact sur la santé, raison pour laquelle nous avons proposé la mise en place d’un suivi fin, en attendant l’évolution de la connaissance.

Je pense que la santé de nos concitoyens n’appartient pas aux uns ou aux autres. La santé de nos concitoyens est notre de responsabilité collective et elle ne mérite ni surenchère, ni rabais. C’est le sens de notre combat commun. La qualité de l’eau est un des premiers éléments de la santé publique en Europe. Avoir un excellent niveau de qualité de l’eau pour le plus grand nombre, et à l’horizon le plus court possible, pour tous, c’est l’assurance d’une bonne santé pour nos concitoyens.

 
  
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  Der Präsident. – Die Aussprache ist geschlossen.

Die Abstimmung findet am Dienstag, 23. Oktober 2018, statt.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 162)

 
  
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  Nicola Caputo (S&D), per iscritto. – La direttiva sull'acqua potabile rappresenta uno dei pilastri normativi europei nel settore dell'acqua. Introdotta alla fine degli anni Ottanta, necessita - dopo oltre 20 anni - di una revisione finalizzata ad allineare gli standard di qualità dell'acqua potabile ai dati scientifici più aggiornati e ad adeguare il quadro legislativo per rispondere meglio alle nuove sfide, quali i cambiamenti climatici e la transizione verso un'economia circolare. È la prima volta che la legislazione europea si è fatta carico delle richieste di una iniziativa dei cittadini europei, che in realtà si spingevano anche al di là della posizione raggiunta in commissione ENVI. Per questo motivo, ho appoggiato la presentazione di alcuni emendamenti volti a sostenere l'obiettivo di fornire l'accesso universale all'acqua. Gli Stati Membri devono adottare tutti i provvedimenti indispensabili per assicurare l'accesso universale all'acqua, che io ritengo un diritto fondamentale. La revisione della Direttiva sull'Acqua Potabile è un'ottima occasione per inserire finalmente questo diritto nella legislazione e per dimostrare che l'Unione europea è in grado di incidere su temi concreti della vita quotidiana dei cittadini europei. Condivido e appoggio tutti gli emendamenti volti a ridurre o eliminare i livelli di PFAS nell'acqua potabile.

 
Ostatnia aktualizacja: 12 grudnia 2018Informacja prawna - Polityka ochrony prywatności