Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über den Bericht von Frédérique Ries im Namen des Ausschusses für Umweltfragen, öffentliche Gesundheit und Lebensmittelsicherheit über den Vorschlag für eine Richtlinie des Europäischen Parlaments und des Rates über die Verringerung der Auswirkungen bestimmter Kunststoffprodukte auf die Umwelt (COM(2018)0340 – C8-0218/2018 – 2018/0172(COD)) (A8-0317/2018).
Frédérique Ries, rapporteure. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire Vella, chers collègues, cela commence comme une belle histoire. Au milieu des années 50, le plastique, inventé un siècle plus tôt, a été une révolution. Une invention qui a tout changé, il faut le dire, qui a changé les produits, qui a changé les quantités et qui a changé surtout nos comportements, avec l’avènement du tout-jetable.
Aujourd’hui, cette histoire est en train de tourner au cauchemar: 8 milliards de tonnes produites en moins de 65 ans pour 6 milliards de tonnes de déchets. Les chiffres donnent le tournis: plus de 400 000 tonnes par an pour l’Europe seulement.
Partout, les océans sont devenus notre ultime poubelle et ils en meurent. Les images tournent en boucle sur tous les médias: nos plages défigurées par les déchets, les cormorans étouffés par des sacs plastiques, les tortues de mer dont l’estomac est colonisé par des morceaux de plastique ... Ces images sont insupportables.
La Commission propose donc de couvrir les dix objets en plastique jetables que l’on trouve le plus souvent sur nos plages, plus le matériel de pêche, ce qui représente ensemble 70 % des déchets marins. Et les 51 députés de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire qui ont soutenu mon rapport lors du vote, visent un objectif réaliste – je tiens à le souligner – qui est d’interdire ce plastique à usage unique lorsqu’une alternative durable existe, comme le papier, le bambou, le verre, l’amidon de maïs, etc. Dans un même temps, cela permettra de stimuler l’innovation et de créer de l’emploi en Europe. La Commission va jusqu’à parler de 50 000 emplois. Il s’agit également de mettre en place une série de mesures progressives, une obligation, notamment pour les producteurs, de prendre leurs responsabilités, l’étiquetage de certains produits difficiles à recycler, des campagnes de sensibilisation et, bien sûr, des mesures ambitieuses de réduction de la consommation de certains articles.
En tant que rapporteure, j’ai souhaité, avec les rapporteurs fictifs, que je ne vais pas tous nommer ici mais que je tiens à remercier très sincèrement pour l’excellence de notre coopération, nous souhaitons donc relever le niveau d’ambition de la proposition de la Commission.
À cet effet, nous avons ajouté trois produits à la liste originale des interdictions – celle-ci est connue – les cotons tiges, les pailles, les assiettes, les couverts, les touillettes. Nous ajoutons, en l’occurrence, les emballages en polystyrène expansé, que l’on trouve notamment dans la restauration rapide, les sacs oxodégradables, qui se fragmentent sous l’effet de la lumière et participent donc à la pollution marine, ainsi que les sacs ultralégers, c’est-à-dire ces sacs de moins de 15 microns, tout en maintenant une dérogation essentiellement pour des raisons d’hygiène. Et je ferai une petite observation à ce sujet: je n’ai clairement pas la même ligne de lecture que certains collègues qui, à coup de suppressions, de dérogations, s’attaquent au cœur même de notre texte et tentent de sauver les assiettes ou les couverts fabriqués dans le sud de l’Italie, ou les ballons allemands. Je tiens à préciser que le texte ne prévoit en aucun cas d’interdire les ballons et de s’attaquer, comme je l’ai lu aujourd’hui encore, au plaisir des enfants. Ce type d’argument, c’est de l’euroscepticisme. Cela ne figure pas dans le texte et j’y reviens, à ce texte. Là où nous n’avons pas interdit, nous proposons un cadre juridique robuste, un calendrier pour réduire la consommation des récipients alimentaires et des gobelets; le PPE dépose ici un amendement de plénière pour réduire immédiatement de 25 % la consommation de ces deux produits, auquel je souscris pleinement. Le signal envoyé aux États membres est le bon.
Je suis opposée en revanche à l’amendement 122 qui exempte les PME complètement jusqu’en 2023 et ouvre la voie, c’est une évidence, à tous les abus et aux optimisations légales.
En ce qui concerne les bouteilles en plastique, nous ajoutons, à l’objectif de collecte séparée de 90 %, un objectif de collecte de contenus recyclés de 35 % pour 2025, certains champions du secteur y sont déjà. Pour les dispositifs de pêches, les filets, les cordes, etc., qui sont responsables de 27 % de la pollution marine, c’est une priorité. Je renforce le texte de la Commission en m’inspirant des meilleures pratiques qui nous viennent de Norvège et d’Islande, des experts, s’il en est.
La Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire m’a également suivie dans ma volonté de tenir compte ici de la lutte contre les dégâts environnementaux du tabac. Je vise bien évidemment les filtres en plastique des cigarettes, c’est de l’acétate de cellulose. Un objectif de réduction ambitieux: moins 50 % d’ici 2025, moins 80 % d’ici 2030, et nous confirmons enfin la responsabilité des producteurs en vertu du principe pollueur-payeur.
Je conclus, Monsieur le Président, les citoyens attendent de nous que mercredi nous adoptions la législation la plus ambitieuse qui soit contre les plastiques à usage unique. C’est maintenant, chers collègues, et c’est à nous qu’il appartient de faire ce choix pour l’environnement, pour les générations qui nous suivent et aussi pour ces millions, ces dizaines de millions d’Européens qui sont mobilisés, qui nous observent et qui sont prêts à consommer autrement.
Karmenu Vella,Member of the Commission. – Mr President, I wish to thank the rapporteur, Ms Ries, and all the shadow rapporteurs for proceeding with this report very quickly and with a lot of ambition. Urgency and ambition are indeed necessary because we are facing a huge environmental challenge. Plastic parts are found in sea turtles, seals, birds, whales and fish. They enter the food chain, harm the environment and pose a threat to human health.
We have all heard the estimate that there will be more plastic than fish in the ocean by 2050. Every minute, the equivalent of one garbage truck filled with plastic is being dumped into the ocean. Due to the increase in consumption and production, this number is projected to rise substantially. Thankfully, although these quantities of plastic and their impact on the marine environment are shocking, just 10 single-use items, along with abandoned and lost fishing gear, represent a great majority of the source of the problem and that is about 70% in all.
That allowed the Commission, in the directive we tabled in May, to focus directly on the cause of the problem. In the plastics strategy, we made it clear that we do not demonise plastic – it is an adaptable and useful material – but we promised to table a proposal that would tackle marine litter effectively in response to mounting scientific evidence and mounting public outcry.
The directive aims at banning certain single-use plastic products where alternatives are readily available and affordable, as is the case for cotton bud sticks, balloon sticks, cutlery, plates, straws and stirrers. Where there is no real alternative material to plastic, the directive’s goal is to significantly reduce the use. This will apply to cups and lids, food containers and very light carrier bags. The directive also proposes obligations for producers of tobacco product filters, drink bottles, crisp packets, wet wipes, drink cups and lids, food containers, balloons and very lightweight carrier bags to help cover the costs of waste management and clean-up.
We propose a 90% separate collection rate for single-use plastic bottles by 2025. This will positively influence the quality of collected material, making recycling more profitable and making cheaper and better quality recycled plastic available for new products. Clear and standardised labelling will be required on sanitary towels, wet wipes and balloons, as they get into our seas and oceans because people do not know how to dispose of them or they are unaware of the negative impact of the products.
Fishing gear represents around 27% of all beach litter. Here, producers will be required to cover the costs of fishing-gear-related waste collection from port reception facilities, its transport and treatment.
Some of the amendments tabled recently in this House could very significantly reduce the scope of the directive and jeopardise the achievement of its objective. This would not be to the benefit of our citizens. I hope that on Wednesday this Parliament will give a strong mandate to Ms Ries which will include no further derogations.
As highlighted by President Juncker in his State of the Union speech ‘citizens have high expectations for this initiative and we, as European institutions, have to meet those expectations.’ This is why I am looking forward to starting negotiations in order to ensure a first-reading agreement during the Austrian Presidency so that this legislation can make a real difference on the ground as soon as possible.
Bronis Ropė, Žemės ūkio komiteto nuomonės referentas. – Gerb. pirmininke, gerbiamas komisare, kolegos. Naudodamasis proga, noriu padėkoti Europos Komisijai pateikus gana ambicingą pasiūlymą. Mums reikia tvirto teisinio pagrindo imantis veiksmų dėl plastiko taršos mažinimo. Kaip Žemės ūkio ir kaimo plėtros komiteto atsakingas nuomonės pranešėjas noriu akcentuoti, kad, siekiant užtikrinti ženklesnį plastiko vartojimo sumažinimą, turime didesnį dėmesį skirti ir plastiko taršai žemės ūkyje, net jei šis taršos poveikis vandens aplinkai yra netiesioginis. Todėl direktyvoje turime nusibrėžti tikslus, susijusius su mikroplastiko taršos dirvožemyje mažinimu, turime imtis papildomų atsargumo priemonių dėl nuolaidų biologiškai skaidaus plastiko vartojimui. Taip pat privalome rūpintis, kad direktyvoje numatytų tikslų įgyvendinimas netaptų našta mūsų įmonėms, ūkininkams, vartotojams. Galiausiai, norėdami užtikrinti, kad mūsų siekiai netaptų tik deklaracijomis, turime pasiekti, kad visos valstybės narės užsibrėžtų konkrečius vienkartinio plastiko produktų vartojimo sumažinimo tikslus.
Ricardo Serrão Santos, Relator da Comissão PECH. – Senhor Presidente, caro Comissário e prezado amigo, o plástico é uma das grandes inovações do século XX com impactos relevantes na economia e na vida quotidiana de todos nós.
Em contrapartida, tem impactos desastrosos no meio ambiente, na biodiversidade, na saúde dos ecossistemas e, por absurdo e contraditório que possa parecer, na qualidade da vida quotidiana. É lamentável o ponto a que deixámos expandir os plásticos e só agora começarmos, de facto, a produzir instrumentos de governação para corrigir os erros da gestão dos últimos setenta anos.
Que nos sirva de aviso para não descurar a guarda e a precaução para a gestão e a governação quanto a inovações tecnológicas atuais e futuras.
As pescas são responsáveis por 27% dos plásticos de utilização única que ocorrem no mar. Por isso, é muito importante harmonizar esta proposta com a diretiva de receção de resíduos em zonas portuárias. A diretiva dos plásticos só peca pela demora e espero que quarta-feira se obtenha um documento ambicioso.
Karl-Heinz Florenz, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident! Herr Kommissar Vella! Vielen Dank, dass Sie uns den Bericht vorgelegt haben. Wir haben zwar ein bisschen darauf gewartet, aber jetzt war er da. Danke auch Ihnen, Frau Berichterstatterin Ries, Sie haben sehr ordentlich und zügig an diesem Bericht gearbeitet. Ich kann bestätigen, dass das für uns alle eine Freude war. Wir haben gehört, wie viele Hunderttausende von Tonnen Abfälle in den Meeren liegen. Wir wissen, wie viele hundert Millionen Euro an Verlust den Volkswirtschaften da entgehen, und deswegen sind die zehn oder mittlerweile zwölf Punkte, die wir da aufgeführt haben, genau richtig. Ich unterstütze das ausdrücklich.
Ich möchte aber ganz gern auf einen Punkt zu sprechen kommen, der mir sehr wichtig ist, weil ich in diesem Hause schon seit gut 25 Jahren Abfallberichte mache und ich die dumme Eigenart habe, mir in den letzten Jahren immer anzusehen, was denn eigentlich mit diesen Berichten passiert. Und da schmeckt einem das Frühstück manchmal morgens nicht, wenn man sieht, wie wenige Erfolge wir gehabt haben. Das kann man bestreiten, aber ich würde dann dagegenhalten.
Ich sage Ihnen eines: Es ist ganz wichtig, dass wir in diesem Bericht eine Kooperation mit der Industrie, mit den Recyclern und den Verbrauchern bekommen. Wenn die Industrie nicht endlich versteht, dass sie Kontakt mit den Recyclern aufnehmen muss, wie man denn ein Produkt entwickelt, das man nachher auch wieder auseinandernehmen kann, wenn dieses Bewusstsein nicht langsam, aber sicher Platz greift, werden wir die Recycling-Ziele nicht erreichen. Wenn wir sie aufschreiben, das reicht nicht. Wir müssen da Motivation entwickeln, wir müssen den Mittelstand dazu bringen.
Mir geht es überhaupt nicht darum, Kunststoff zu diskreditieren, überhaupt nicht, ganz im Gegenteil! Aber ich möchte, dass das, was die Produzenten zusammenfügen, auch letztendlich durch andere Industriezweige wieder getrennt wird und dann wiederverwertet werden kann. Herr Präsident, wenn wir das nicht machen, werden Ihre Enkel und meine Enkel eines Tages richtige Probleme mit der Beschaffung von Rohstoffen bekommen. Herr Kommissar, dass Sie daran arbeiten, war richtig und gut, vielen Dank!
Massimo Paolucci, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'Europa deve muoversi anche sulla plastica con grande ambizione. Il nostro coraggio e la nostra determinazione sono stati fondamentali per raggiungere l'accordo di Parigi e possono esserlo anche per la plastica monouso.
Nei giorni scorsi il Giappone, che a luglio al G7 non aveva firmato la Carta per la plastica negli oceani, ha annunciato prime e coraggiose misure per la riduzione del consumo. Ecco perché abbiamo fatto bene in commissione ENVI a rendere più ambiziosa la direttiva, lo abbiamo fatto in modo sostenibile e ragionevole.
Con il voto in Aula a Strasburgo possiamo fare cinque importanti passi in avanti: adottare misure utili per i nostri oceani; fare un importante passo in avanti per arginare un'insostenibile cultura dello scarto e dell'usa e getta; sostenere l'innovazione e la ricerca scientifica per creare nuova occupazione, sviluppando produzioni ecosostenibili; rafforzare la responsabilità estesa del produttore secondo il principio di "chi inquina paga"; dare più informazioni ai nostri cittadini; fare più riciclo.
Mark Demesmaeker, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, plastic is een waardevol materiaal, maar we springen er toch zo bijzonder slordig mee om. Wegwerpplastic belandt massaal in de natuur en het milieu, hierbuiten, langs de straatkant, in de bermen, in de sloten en rivieren en tenslotte in onze zeeën, met de bekende plasticsoep tot gevolg. Inderdaad, als er geen actie komt, commissaris, zwemt er tegen 2050 meer plastic in onze zeeën dan vis.
Het roer moet dus om. We moeten voluit inzetten op een duurzaam en verantwoord beheer van plastic door de hele waardeketen heen. Daarover waren we het vorige maand met elkaar al eens geworden, toen we hier met een overweldigende meerderheid mijn initiatiefverslag goedkeurden. Deze week hebben we de kans om de daad bij het woord te voegen en dit voorstel goed te keuren.
En voor mij zijn de volgende drie punten essentieel: Eén, er komt een aanpak op maat. Niet alle producten worden over dezelfde kam geschoren. Twee, de producenten moeten meebetalen voor het opruimen van plastic zwerfafval, inclusief sigarettenpeuken. Drie, plastic drankflessen voor eenmalig gebruik moeten tegen 2025 35 % gerecycleerd plastic bevatten en moeten voor 90 % apart worden ingezameld.
Ik begrijp dat men eerst focust op die producten die het meest op onze Europese stranden worden teruggevonden, maar voor mij blijft een algemene strategie voor wegwerpproducten een noodzakelijke volgende stap. Er rest mij alleen nog collega Ries en de collega's schaduwrapporteurs van harte te bedanken. Het compromis dat we bereikt hebben is evenwichtig en ik zal het maximaal steunen.
Nils Torvalds, ALDE-ryhmän puolesta. – Arvoisa puhemies, joudumme ensin kysymään, että mitä me itse asiassa haluamme. Haluamme päästä eroon mikro- ja nanomuoveista, haluamme päästä eroon muovilautoista, jotka vellovat maailman merillä, haluamme päästä eroon muoviroskista, jotka pilaavat rantojamme kaikkialla maailmassa.
Muistan hyvin elävästi, kuten esittelijä Rieskin jo huomautti tässä alkuvaiheessa, löytöretkemme lapsuudessani Suomen saaristossa. Silloin löytyi erilaisia jännittäviä aarteita rannoilta. Ne olivat yleensä puulaatikoita, joista mielikuvituksen avulla mietittiin, että ovatko ne jonkun Robert Louis Stevensonin merirosvon jälkeensä jättämiä. Ne olivat hyödyllisiä puisia esineitä, ainakin nuorelle miehelle. Tänä päivänä, jos lähden löytöretkelle lapsenlapseni kanssa, tällaisia jännittäviä ja mielenkiintoisia löytöjä ei ole meidän rannoillamme. On erilaisia aika inhottavia muoviesineitä, jotka eivät auta lasten mielikuvitusta.
Mutta samaan aikaan, kun katsomme mielihyvällä sitä, että komissio on lähtenyt liikkeelle tässä asiassa, tarvitsemme kokonaiskartoitusta siitä, minkälaisia muoveja me käytämme, missä ne ovat hyödyllisiä, missä ne ovat korvattavissa, missä ne eivät ole korvattavissa, missä ne ovat vahingollisia. Jo pelkästään tällaisella kokonaiskartoituksella pystymme tarttumaan järkevällä tavalla näihin kaikkiin haasteisiin.
Margrete Auken, for Verts/ALE-Gruppen. – Hr. formand! Kampen mod plastikforurening både i havet og i naturen er blevet en folkesag, og derfor er det vigtigt, at vi nu leverer noget ordentligt, så befolkningen - vores borgere - kan se, at vi gør noget rigtigt her. Derfor tak til Kommissionen for et godt forslag, der går efter den strategi, vi også havde i min plastikposelov, nemlig forebyggelse. Det er det vigtigste af alt: forebyggelse!
Også tak til Frédérique Ries for en glimrende betænkning, som er blevet yderligere forbedret. Jeg håber, den bliver vedtaget nogenlunde uændret. Så en lille bemærkning til især mine italienske kolleger, som åbenbart tror, at det er vigtigere at redde italiensk industri end naturen, og som tror, at man kan erstatte plastik med bioplast: Bioplast er ligeså forurenende i naturen, det nedbrydes ikke i havet, og det skal bruges med ligeså stor forsigtighed, som man bruger almindelig plastik.
Lynn Boylan, on behalf of the GUE/NGL Group. – Mr President, we’ve all been horrified by the images of plastics in our ocean and we’re becoming more aware of the consequences of our throw—away economy. We are now in a position as legislators to put in place aggressively ambitious rules to stop this plastics crisis and not just replace them with biodegradables.
Whatʼs great is that the people are behind us on this one. This is a crucially important vote, and people are interested and they want a strong response. We need to get this directive right from the very start and lay out a firm framework, but we are setting ourselves up for failure with the current definition of single—use plastic. It must be rock solid, with no loopholes for industry to exploit. Also, Member States need to be able to be more ambitious than this directive. If they wish to forge ahead with more ambitious ideas, this directive should not hold them back. The efficiency of the Single Market cannot be prioritised over the environment. This is our chance. Let’s be ambitious on plastics.
John Stuart Agnew, on behalf of the EFDD Group. – Mr President, this proposed directive typifies why we need a Brexit. Our UK Environment Agency has published a life cycle assessment, which demonstrates that oxo-biodegradable plastic is superior to bio-plastic. This was reinforced by the Intertek report of 2012.
The EU has instigated its own technical study but want to rush legislation through before the findings are published. This indicates that the European Union are trying very hard to airbrush oxo-biodegradable plastic out of the discussion entirely. Why? Because this is being developed by a British company, whilst the competitor technology is in the hands of the Italian company Novamont, who have received direct support from the Italian Government, who in turn have made it mandatory for retailers to use Novamont’s product. The Italian product will not fully degrade in the open air, whilst the British product does so. The Italian product cannot be recycled, whilst the British product can be, if required. The Italian process produces far more CO2, indicating that more energy is required to manufacture it.
(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))
Frédérique Ries (ALDE), question «carton bleu». – Monsieur le Président, je ne suis plus sûre, j’ai 30 secondes c’est ça? J’y vais rapidement alors.
Concernant les plastiques biodégradables, j’ai ici un rapport des Nations unies, dont le titre est: «Les plastiques biodégradables, une fausse solution à la pollution marine» – c’est une étude de l’ONU.
Les plastiques labélisés comme biodégradables ne se dégradent pas facilement ni rapidement dans les océans, la plupart des plastiques labélisés comme bio ne se décomposeront qu’à partir d’une certaine température, 50 degrés au moins, qui ne sera jamais atteinte dans les profondeurs d’un océan …
(Le Président retire la parole à l’oratrice).
Der Präsident. – Frau Kollegin Ries, Sie sind schon eine ganze Weile im Parlament. Sie sollten wissen, dass die blaue Karte nicht dafür da ist, ein weiteres Statement abzugeben. Das war keine Frage an den Kollegen Agnew.
Herr Kollege Agnew, ich will Ihnen trotzdem Gelegenheit geben, zu antworten, wenn Sie möchten.
John Stuart Agnew (EFDD), blue-card answer. – Mr President, as you said, it wasn’t a question, but I noticed that the speaker didn’t use the word ‘oxo-biodegradable’ plastic. This is different to ‘bioplastic’, and this is where a lot of confusion has arisen.
Christelle Lechevalier, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, depuis les années 50, huit milliards de tonnes de plastique ont été produites et moins de 10 % ont été recyclées. Avec des délais allant du siècle au millénaire pour se dégrader, et une utilisation exponentielle dans nos sociétés, ces déchets plastiques sont omniprésents, en particulier dans nos océans et dans notre atmosphère. Avec le deuxième espace maritime mondial, la France est particulièrement touchée.
Le recyclage est nécessaire mais insuffisant, puisque la production de plastique recyclé impose d’introduire du plastique neuf, participant à l’augmentation permanente des déchets.
De même, certains plastiques dits «biodégradables» ne disparaissent pas. Le plastique se décompose en microparticules ou en perturbateurs endocriniens que l’on retrouve absolument partout. Eau, nourriture, mais également atmosphère, jouets, sols, mobiliers, maquillage, tout y passe. En bref des conséquences dramatiques sur la santé et surtout lors des premières étapes de la vie, où nos hormones jouent un rôle aussi important que les gènes dans le développement physiologique. Ici, les impacts peuvent s’avérer irréversibles pour nos enfants.
La seule solution consiste à limiter ces produits plastiques partout où des substituts existent puis interdire leur mise sur le marché, et nous devons enfin envisager la réduction de la consommation pour les autres.
La France et l’Europe doivent être à la pointe de cette transition.
Peter Liese (PPE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir haben ein Riesenproblem mit Plastik im Meer. Deswegen ist es gut, dass die Europäische Kommission den Vorschlag vorgelegt hat, und es ist auch gut, dass der Umweltausschuss ihn noch ein Stück angeschärft hat. Ich würde die Kolleginnen und Kollegen darum bitten, einen Änderungsantrag der EVP zu unterstützen, wo wir es noch mal ein bisschen klarer machen. Nach der Kommissionsvorlage gibt es zwar Reduktionsziele für einige Produkte, aber es ist nicht klar, wie hoch die sein sollen. Im schlimmsten Fall könnte ein Mitgliedstaat sagen: ein oder zwei Prozent. Und das ist ja wohl nicht die Lösung für das Problem. Deswegen muss da eine Mindestzahl rein. Darüber ist alles herzlich willkommen.
Ich darf Sie aber auch bitten, liebe Kolleginnen und Kollegen, zwei Änderungsanträge der EVP zu unterstützen, die ein Produkt aus dem Rechtsrahmen rausnehmen, nämlich die Luftballons. Ich glaube, wir tun uns einen Bärendienst, wenn wir da jetzt anfangen, das zu regulieren. Es könnte ein Symbol für Überbürokratisierung sein. Nach Science haben wir acht Millionen Tonnen Meeresverschmutzung durch Plastik pro Jahr, fünf Kilo davon kommen durch Luftballons aus der Europäischen Union. Ich glaube, emotional werden wir das nicht durchhalten. Im Wahlkreis von Karl-Heinz Florenz – so stand es heute in den deutschen Medien – hat ein kleiner Junge einen Luftballon steigen lassen, um seinem verstorbenen Großvater ein Bild zu schicken. Wollen wir dem das wirklich vermiesen? Wollen wir da Aufkleber oder sonstige Kennzeichnungen haben? Ich glaube, das machen wir nicht. Wir packen das Problem an, übertreiben es aber nicht.
(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)
Margrete Auken (Verts/ALE), Blåt-kort-spørgsmål. – Hr. formand! Der er to kommuner i Danmark, der har prøvet at forbyde luftballoner, der kommer flyvende fra England, fordi de bliver brugt som reklamer. De bæres ind med vestenvinden. Jeg ved godt, at kystområder ikke er den store plage i Tyskland, men der har altså været store områder i Danmark, hvor de kommer blæsende ind, og der kan man selvfølgelig sige, at producentansvaret allerede er tydeligt, fordi man kan se, at de er brugt til reklame. Men det er faktisk en belastning på disse kyststrande, og jeg kan ...
Der Präsident. – Vielen Dank, Frau Kollegin Auken! Auch Sie sind lange genug im Geschäft, um zu wissen, dass das keine Frage war. Zumindest anstandshalber hätte man fragen können. Herr Kollege Liese ist Ihnen bekannt.
Und im Übrigen sollte bekannt sein, dass ich bei den blauen Karten, wo es strenge Redezeit – dreißig Sekunden – gibt, gar nicht erst groß klopfe, sondern sofort das Wort entziehe.
Herr Kollege Liese, obwohl das keine Frage war, will ich Ihnen trotzdem Gelegenheit geben, zu reagieren.
Peter Liese (PPE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Das Beispiel von Margrete Auken zeigt, dass der Vorschlag der Kommission schlecht ist und die Änderungsanträge 125 und 126 unterstützt werden müssen. Denn die Kommission schlägt allen Ernstes vor, dass das Steigenlassen von Ballons und die gesamte Sache mit den Luftballons nur dann von der EU geregelt werden muss, wenn es Privatleute machen – bei Kindergeburtstagen und bei Hochzeiten. Wenn das zu kommerziellen Zwecken gemacht wird – von der Industrie, von der Werbewirtschaft –, ist es erlaubt. Das kann doch nicht wahr sein.
Miriam Dalli (S&D). – Immaġina xi tkun ir-reazzjoni kieku tisma’ li kull minuta fl-istess post hemm trakk taż-żibel mimli plastik jisvojta l-iskart fl-ibħra tagħna. Imma fir-realtà dak huwa li qiegħed jiġri bħalissa. Dan huwa l-mument li l-kuxjenza ambjentali fost iċ-ċittadini tagħna dwar kif nistgħu niddisponu aħjar mill-iskart tal-plastik qiegħda hemmhekk. L-ebda pajjiż waħdu ma jista’ jagħmel id-differenza, imma magħqudin flimkien, b’policies komuni bejnietna, nistgħu verament nibdew innaqsu l-plastiks li jintużaw darba u li għalihom hemm alternattivi oħra. Issa ppermettuli niffoka fuq il-Baħar Mediterranju wara li rapport maħruġ riċentament identifika l-Mediterran bħala il-baħar li fih livell rekord ta’ tniġġis minn mikroplatiks li qegħdin jheddu l-ispeċi marittimi u anki s-saħħa tal-bniedem. Illum il-ġurnata, il-plastik jirrappreżenta ħamsa u disgħin fil-mija tal-iskart li hemm fil-wiċċ tal-Mediterran u l-bajjiet li għandna. Fl-Ewropa nipproduċu ammont kbir ta’ skart tal-plastik li ħafna minnu jispiċċa fil-miżbliet u miljuni ta’ tunnellati minn dan il-plastik qed jispiċċa proprju fil-Mediterran.
Ma nistgħux inħallu li l-Mediterran ikompli jifga fil-plastik. Irridu naġixxu issa biex verament insalvaw l-ibħra tagħna, huma fejn huma. Din il-liġi, illi se nivvutaw fuqha din il-ġimgħa, hija l-ewwel pass, però jien irrid nara ftehim legali internazzjonali li jwassal biex ma jibqax jintrema plastik fl-ibħra tagħna. Irid ikollna targets b’saħħithom biex il-plastik kollu eventwalment jiġi rriċiklat.
Marco Affronte (Verts/ALE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, è evidente che siamo di fronte a un problema enorme di cui non conosciamo nemmeno le dimensioni esatte e neanche le conseguenze: le stiamo scoprendo un po' alla volta con gli studi.
Sappiamo che le nanoplastiche entrano nel nostro organismo, sappiamo che le microplastiche entrano nella catena alimentare e stanno aumentando sempre di più, ogni giorno, il numero di specie in cui vengono rilevate queste microplastiche. È di pochi giorni fa lo studio che ha analizzato i campioni di sale marino, di sale da cucina che noi utilizziamo nelle nostre cucine: il 92 % di questo sale contiene microplastiche.
La Commissione ha fatto una proposta interessante e molto buona, la commissione ENVI ha avuto il merito di migliorarla ancora ma adesso abbiamo bisogno dell'industria dalla nostra parte, e non nel modo in cui viene rappresentata negli emendamenti di molti colleghi, in particolare italiani, cioè non l'industria che cerca deroghe, che cerca delle vie per aggirare il problema, ma l'industria che si mette con noi al tavolo e ci dice in che modo possiamo risolvere il problema, senza cercare deroghe e senza cercare scappatoie.
Questo è quello di cui abbiamo bisogno, perché i cittadini vogliono una risposta efficace e concreta.
Piernicola Pedicini (EFDD). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, noi crediamo che non si possa votare no, che si debba per forza appoggiare questa direttiva perché comunque permetterà di ridurre sensibilmente la produzione di rifiuti di plastica, ci mancherebbe.
Tuttavia nell'Unione europea si producono ogni anno 46 miliardi di bottiglie di plastica e poiché ci vogliono circa quattrocento anni per smaltire questa plastica è facile calcolare che in venti anni si produrranno e si accumuleranno un miliardo di miliardi di bottiglie di plastica.
Sappiamo tutti che tutta questa plastica va a finire nella catena alimentare e quindi noi ogni giorno mangiamo e beviamo plastica. Di fronte a questo scandalo noi purtroppo non siamo stati in grado di imporre degli obiettivi vincolanti che riducano definitivamente le bottiglie di plastica.
Noi crediamo onestamente che per mancanza di coraggio oggi stiamo sprecando un'occasione unica, un'occasione storica per salvare il nostro pianeta.
Danilo Oscar Lancini (ENF). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, come fate a dire che qui si rappresenta l'Europa? È una vergogna. L'inquinamento da plastica nei mari proviene per il 95 % da Asia e Africa, il problema si risolve intervenendo lì.
La crisi economica è perdurante, ci obbligate a politiche di austerità, ma nessuno tocca il deficit francese o il surplus tedesco e la vostra priorità è il bando delle bacchette dei palloncini e dei piatti di plastica con la scusa di salvare l'ambiente?
Perché il vicepresidente Timmermans ha fatto così tante pressioni su questo dossier? Un tema così importante avrebbe richiesto un'analisi più approfondita. Questa è una porcheria, siete fuori dalla realtà!
La plastica va raccolta e riciclata, non vietata, e non è ancora possibile sostituirla. Avete giustamente ridotto l'uso della carta con l'obbligo del digitale, per obbligare poi all'uso della carta per piatti e bicchieri? Ma che senso ha? Lo fate per le vostre aziende del Nord Europa? Le uniche aziende che veramente verranno colpite sono quelle italiane, di cui voi non riuscite a battere la qualità, e allora ricorrete a questi mezzi. Questo è un attacco all'Italia nel momento in cui stiamo finalmente alzando la testa in Europa! Vicepresidente Timmermans, commissario Moscovici, guardati i dati! Voi non avete la minima...
(Il Presidente toglie la parola all'oratore)
Der Präsident. – Vielen Dank, Herr Kollege Lancini! Wenn ich mal sagen darf: Es empfiehlt sich sehr, wenn man gelegentlich den Dolmetschern zuhört, wenn Sie sehen, wie die Dolmetscher da kämpfen.
Sie haben halt von Ihrer Fraktion nicht mehr als eine Minute Redezeit bekommen. Es hilft nichts, wenn Sie sich das alles aufschreiben und eine Rede runterrattern. Das mag bei den Italienern von Interesse sein, aber dem restlichen Kontinent geht so ein Wortbeitrag verloren. Das ist sehr schade, Herr Kollege, auch wenn ich nicht unbedingt alles teile, was Sie da gesagt haben.
Ich gebe Ihnen nicht das Wort. Ich habe schon verschiedentlich versucht, einigen Kollegen beizubringen, dass sie in einem angemessenen Sprechtempo hier arbeiten. Es wäre gut, wenn es gelegentlich mal jemand befolgen würde.
Frau Kollegin Ries, es gehört zu meiner Politik hier, wenn ich im Vorsitz bin, dass ich Kollegen, denen ich das Wort entzogen habe – was ich beim Herrn Lancini getan habe, weil er nicht nur zu schnell, sondern auch zu lange gesprochen hat – nicht dadurch noch honoriere, dass ich eine blaue Karte zulassse.
Pilar Ayuso (PPE). – Señor presidente, el plástico se ha convertido en un material fundamental para nuestra vida humana. Probablemente hemos abusado de su uso y nos ha faltado una concienciación y gestión adecuadas por parte de productores, gestores y consumidores. El resultado es el vertido de residuos de plástico en alta mar con imágenes que todos hemos visto. Compartimos con la Comisión el objetivo de reducir los residuos de plástico en el mar, así como la preocupación por su descomposición en microplásticos.
Durante los últimos años ha habido considerables avances en la industria química y de materiales, de manera que tenemos nuevos tipos de plástico biodegradables y compostables que permiten aplicaciones y envasados más seguros que los anteriores, especialmente en el ámbito alimentario.
Eso nos permite contar con productos sustitutivos para pedir que las prohibiciones solo deben establecerse en el caso de falta de alternativas. En la mayoría de los casos, también pueden establecerse objetivos de reducción, requisitos de diseño, obligaciones de gestión o de información.
Quiero felicitar a la ponente, señora Ries, por su informe, aunque no estemos en mi Grupo totalmente de acuerdo con ella. Y me gustaría concluir diciendo que, si queremos proteger los mares, necesitamos abordar el problema a nivel internacional. Como en otros asuntos ambientales, la Unión Europea sola no puede solucionar el problema. Necesitamos además la educación medioambiental del consumidor y su colaboración.
Michela Giuffrida (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la riduzione dell'impatto delle plastiche sull'ambiente e nei mari rappresenta un'assoluta urgenza alla luce dei dati preoccupanti che riguardano questo argomento.
Da relatrice per il mio gruppo nella commissione AGRI ho avanzato, oltre alla volontà di considerare le plastiche che inquinano il suolo, la richiesta di puntuale valutazione di molte questioni rimaste in sospeso nella direttiva: le alternative da utilizzare, i tempi di sostituzione, l'impatto sui prezzi se parliamo di prodotti derivanti da coltivazioni in agricoltura, l'impatto che questi avranno sul fronte occupazionale in assenza di misure lungimiranti in questo senso.
La direttiva è purtroppo non sufficientemente incisiva, a volte generalizza dove invece bisogna distinguere e in altri casi è troppo timida, non considera i sistemi chiusi dove il riciclo è efficiente, non distingue le plastiche biodegradabili dalle altre, e sono solo alcuni esempi.
Dobbiamo quindi essere onesti. Maggiore coraggio da parte di alcuni gruppi avrebbe portato a correttivi e meglio saputo conciliare la sostenibilità economica con quella ambientale, entrambi beni condivisi e da difendere.
Bas Eickhout (Verts/ALE). – Mr President, first of all I would like to thank the Commission for this proposal, because it’s quite a U-turn, isn’t it? When, in 2014, this Commission started, it wanted to stop the regulation on reducing single—use plastic carrier bags, which our Green rapporteur, Ms Auken, has strengthened in order to get reduction targets. This Commission started, with better regulation against red tape, etc., to try to stop this proposal. But itʼs thanks to our Green rapporteur that we got this proposal on the table, and it’s now a success of implementation.
So I think that the Commission has learned – and now finally also understood – that we can do more against plastic pollution to really go against single—use plastic: banning the plastic that is ending up on our beaches, making sure that we are reducing where possible, and also extending the producers’ responsibility. This shows that we can have a Commission that delivers for people and the environment, and I do hope that this Commission will continue that and stop this nonsense about red tape.
Seán Kelly (PPE). – Mr President, I was pleased to have the opportunity to work on this legislation as PPE shadow rapporteur in the Committee on Fisheries. This is hugely important from a fisheries point of view, not only because it will help to clean up the seas and coastal areas that are vital for our fishing communities, but also because it seeks to deal with the huge amount of waste from used fishing gear that is often discarded into the sea.
Global production of plastics has increased 20—fold since the 1960s and had reached 322 million tonnes worldwide by 2015. In the EU alone, around 26 million tonnes of plastic waste is generated every year and less than 30% of it is recycled. If you combine the production process of plastics and their incineration after use, the amount of carbon being put into the atmosphere globally as a result of plastics is around 400 million tonnes. This is enormous. If we want to have any chance of meeting our 2°C target, we need to vastly reduce emissions from sectors and sources where emissions are so avoidable.
I strongly welcome the work of my colleagues on this file. Of the litter found on our beaches in Europe, 84% is made up of plastic with 50% being single—use plastics. Unrecycled plastic takes hundreds of years to break down and much can’t even be recycled. Our choice, therefore, is to follow what the Commission is saying and restrict single—use plastics.
Giovanni La Via (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, un ringraziamento alla relatrice per il difficile lavoro svolto per cercare un minimo comune denominatore.
Premetto che condivido gli obiettivi della proposta: il problema c'è ed è sotto gli occhi di tutti, ma dobbiamo avere un approccio equilibrato a tutela dell'ambiente, dei mari e degli oceani ma anche stando attenti ad avviare una transizione economica graduale e fattibile, sia per i produttori che per i nostri cittadini nella loro doppia veste di consumatori ma anche di lavoratori del settore.
La plastica è un materiale importante che non va demonizzato ma il cui uso va progressivamente e costantemente diminuito. Serve però equilibrio in questo provvedimento e una cosa che ho chiesto, e per questo ho presentato degli emendamenti correttivi, era di non allungare, in riferimento ai sacchetti di plastica ultraleggeri, l'elenco dei divieti e dei ban previsti dalla proposta.
Così come ricorderà la collega Auken, che era stata relatrice e io presidente di commissione, dopo un trilogo difficilissimo siamo riusciti nel 2015 a portare in porto la direttiva sui sacchetti di plastica. E ora pensare che abbiamo orientato le tecnologie in una direzione e dopo due anni da quella direttiva cambiamo strada con il divieto... mi sembra troppo presto, bisogna prevedere un'uscita graduale e target di riduzione, non il divieto. Non credo che sia questo il modo giusto di agire in Europa.
Christophe Hansen (PPE). – Mr President, I would like to thank Ms Ries and Commissioner Vella for their constructive work. In order to prevent Moby Dick from becoming Moby Sick, we have to act now. More than half of the plastics we find on our beaches are single-use plastics. Even the degraded plastics, or microplastics, are fatal to many marine species, which die after the worst possible sufferings.
87% of EU citizens are deeply concerned by the effects of plastics on our environment, and I have to tell you that they are right. But the simple banning of certain single-use plastics is not enough. In the Committee on the Environment, Public Health and Food Safety, I tabled an amendment for a binding reduction target of 50% for single-use plastics in all Member States by 2025. Unfortunately, this was too ambitious for some Members of this Parliament. But we owe it to our citizens to stand strong, and thatʼs why we have tabled another proposal for binding national targets in plenary. I note that the rapporteur supports this amendment, and I hope that others will find the courage to do so as well.
Der Präsident. – Vielen Dank, Herr Kollege Hansen! Ich habe zufällig mitbekommen, dass Sie vor Kurzem nachgerückt sind. Ich darf Ihnen zu Ihrer ersten Rede im Parlament sehr herzlich gratulieren.
Henna Virkkunen (PPE). – Arvoisa puhemies, Euroopan unionissa syntyy peräti 26 miljoonaa tonnia muovijätettä vuodessa. Se on valtavaa tuhlausta sekä ympäristön että talouden kannalta. On arvioitu, että menetämme vuodessa jopa sata miljardia euroa arvoa sen vuoksi, että muovit heitetään pois.
On aika radikaali ehdotus komissiolta, että tietyt kertakäyttömuovit kiellettäisiin kokonaan vuodesta 2021 alkaen. Mutta se on järkevä linja, koska näille esineille on olemassa jo kestävämmät korvaajat, joten niistä voidaan helposti luopua. Se myös nopeuttaa tuotekehitystä, jolla voimme saada kestäviä, parempia, ympäristöystävällisempiä tuotteita. Kannatan siis komission ehdotusta tiettyjen kertakäyttömuovien täyskiellosta.
Lisäksi on tärkeää, että pyrimme muutoin vähentämään turhaa muovijätettä. Muun muassa ehdotus siitä, että kaikkien jäsenmaiden pitäisi järjestää muovipulloille keräys, on kannatettava. Omassa kotimaassani Suomessa on jo vuosikymmeniä toiminut pullopanttijärjestelmä, jonka ansiosta yli 90 prosenttia muovipulloista palautetaan ja ne tulevat uudelleen kierrätykseen, eivätkä joudu rannoille. Tiedämme, että meressä muovipullon hajoaminen vie jopa 400 vuotta.
Mutta yksi virhe tuohon komission ehdotuksen on jäänyt ja se on se, että myös kertakäyttömukit, joissa on vähän muovia, voitaisiin kieltää tämän direktiivin perusteella. Tähän on tehtävä kyllä muutos, koska tiedämme, että pahviset muovikupit ovat hyvin ympäristöystävällisiä, mutta niissä tarvitaan pieni määrä muovia, jotta neste pysyisi niissä sisällä. Tämä meidän on korjattava täällä parlamentissa.
Spontane Wortmeldungen
José Inácio Faria (PPE). – Senhor Presidente, Senhor Comissário, falamos de poluição nos oceanos e a primeira coisa que nos vem à cabeça é plástico à deriva. Os plásticos são um problema visível que não podemos mais ignorar, sobretudo a acumulação nos nossos oceanos e nas nossas praias que é evitável.
A presença do descartável pela sua facilidade de uso levou ao uso desnecessário da utilização deste tipo de produtos. O consumo tem de ser mais sustentável e passa por uma maior consciência do consumidor, para a preferência por materiais reutilizáveis, para a forma correta de eliminar resíduos e para a necessidade extrema do uso de descartáveis que tenham opção por materiais biodegradáveis de forma segura no meio aquático.
Por isso, acredito que as medidas que iremos aprovar irão prevenir o agravamento da situação no futuro, mas não vão apagar num piscar de olhos o problema que temos, hoje, em todo o mundo.
Temos de encontrar soluções sustentáveis, nomeadamente investindo na limpeza dos oceanos através da recolha e do encaminhamento de resíduos. O lugar do plástico não é no ambiente, nem no aterro. Cumprir a circulação da economia e retirar o devido valor destes resíduos para diminuir a sua pegada ambiental é essencial. No fim, o resto do mundo seguirá o nosso exemplo.
Νότης Μαριάς (ECR). – Κύριε Πρόεδρε, νομίζω ότι από τη συζήτηση αποδείχθηκε ότι πραγματικά τα πλαστικά απόβλητα είναι ένας τεράστιος κίνδυνος για το περιβάλλον. Δημιουργούν πρόβλημα στην ανθρώπινη υγεία, μολύνουν τις θάλασσες μας, οι οποίες πλέον είναι γεμάτες πλαστικά, υπονομεύουν όλο τον θαλάσσιο πλούτο κι αυτό, φυσικά, είναι κάτι που ανησυχεί όλους μας, και ιδιαίτερα εμάς, μια και στην Ελλάδα έχουμε καθαρές θάλασσες και θέλουμε να έχουμε καθαρές θάλασσες και στο μέλλον, μια και ο τουρισμός αποτελεί μια τεράστια βιομηχανία για την πατρίδα μας.
Λογικό είναι, λοιπόν, να τεθεί ως στόχος η απαγόρευση συγκεκριμένων πλαστικών μιας χρήσης με συγκεκριμένες ενέργειες, οι οποίες λαμβάνονται. Ιδίως δε θα πρέπει να προστατευθούν και οι αγρότες μας μια και υπάρχει μόλυνση του υδροφόρου ορίζοντα από τα πλαστικά.
Η μετάβαση, βεβαίως, πρέπει να είναι σταδιακή, να είναι σταθμισμένη, και να έχουμε ισορροπία στις παρεμβάσεις μας.
Γεώργιος Επιτήδειος (NI). – Κύριε Πρόεδρε, δεν υπάρχει αμφιβολία ότι ζούμε στον αιώνα των πλαστικών. Αυτή τη στιγμή υπάρχουν 6 δισεκατομμύρια τόνοι πλαστικών αποβλήτων, τα οποία μολύνουν τις θάλασσες και τον υδροφόρο ορίζοντα. Εάν συνεχιστεί αυτή η μόλυνση των ωκεανών, μέχρι το 2050 θα υπάρχουν περισσότερα πλαστικά στις θάλασσες παρά ψάρια και θηλαστικά.
Αυτή η εξέλιξη ανησυχεί ιδιαίτερα τα παράκτια κράτη, ένα από τα οποία είναι και η Ελλάδα, και επιπλέον πρέπει να προσανατολιστούμε στο γεγονός ότι έχουμε να αντιμετωπίσουμε μια δύσκολη κατάσταση. Θα πρέπει τα κράτη να εφεύρουν νέα υλικά, τα οποία θα είναι ανακυκλώσιμα και, σε περίπτωση κατά την οποία δεν υπάρχουν αυτά τα εναλλακτικά υλικά, θα πρέπει να περιοριστεί η χρησιμοποίηση των πλαστικών.
Πρέπει, επίσης, να επιβάλλονται αυστηρά πρόστιμα σε αυτούς οι οποίοι μολύνουν την ατμόσφαιρα με πλαστικά και να γίνεται ανακύκλωση, ούτως ώστε να αναπτυχθεί και η οικονομία.
Romana Tomc (PPE). – Tudi sama sem se kot poročevalka v senci na odboru ECON podrobneje ukvarjala s plastiko za enkratno uporabo in res je, kar pravijo kolegi: utapljamo se v plastiki, uporabljamo jo tudi tam, kjer njena uporaba nima nobenega smisla, nobenega vzdržnega razloga, razen tega da je trg ustvaril to potrebo.
Menim, da je pri tej direktivi premalo poudarka izobraževanju. Navade se da spremeniti, vendar ne čez noč in zato si želim, da bi bolj izpostavili ozaveščanje, učenje o škodi, ki jo povzročamo okolju.
Mogoče je danes nepredstavljivo, da bi večina populacije opustila nepotrebno plastično embalažo za enkratno uporabo, ampak naj vas spomnim, tudi včasih smo se v avtomobilih vozili nepripeti, pa je to danes drugače. Niso pomagale kazni, ampak obširne kampanje.
Kljub vsem pomanjkljivostim pa seveda direktivo podpiram in sem vesela, da bomo v sredo z glasom za naredili korak naprej.
Arne Gericke (ECR). – Herr Präsident! Kunststoffmüll kommt zum großen Teil aus Afrika und Asien. Es sind bis zu zehn Flüsse insgesamt beteiligt, die den Kunststoffmüll in die Meere spülen. Ich denke, dass aber auch der Müll aus irgendeiner Richtung kommt. Hier geht es auch um Verantwortung der Lieferanten, die diesen Müll produzieren und die dann auch daran beteiligt sein müssten, um entsprechend diesen Müll zu verhindern. Es könnte Hersteller geben, die mit Schiffen durch die am höchsten belasteten Meere fahren und die Kunststoffe zwecks Wiederverwertung einsammeln, Kunststoffe in Treibstoff verwandeln und als Treibstoff verwenden. Technisch ist es möglich. Insofern einerseits die Produkthaftung beim Hersteller, aber dann muss man auch schauen, inwieweit man die Plastikinseln, die schon da sind, die schon bald einen Kontinent im Pazifik ausmachen, dann auch wiederum rückverwandeln und abbauen kann.
Stanislav Polčák (PPE). – Pane předsedající, plast může být skvělým vynálezem, který se ovšem mění v čase v naši noční můru. Problematika spojená s dopadem plastových výrobků na životní prostředí je dle mého názoru stále nedostatečně řešena. V současnosti jsme doslova zaplaveni tunami plastů, které pak následně končí v mořích a oceánech, což je v rozporu s našimi snahami o zachování oceánů jako takových. Evropa vyprodukuje každý rok 150 tisíc tun plastového odpadu, který skončí následně v moři. Musíme přistoupit k razantním krokům vůči plastovým výrobkům, jinak zanedlouho už bude pozdě na řešení vzniklého problému. Pokud opravdu chceme zabránit negativním dopadům na životní prostředí, musíme nastavit přísnější legislativní rámec. Plně podporuji, aby byla tato politika zaměřena především na plasty na jedno použití. Jednorázovost zároveň vylučuje udržitelnost. Musíme se vypořádat s igelitovými taškami, brčky, plastovými příbory atd. Na druhé straně musíme přijít s reálnými opatřeními, jak tyto prostředky současně nahradit. Pouze ekologicky šetrné produkty nám umožní zamezit zhoršení současné situace v oblasti plastového odpadu.
(Ende der spontanen Wortmeldungen)
Karmenu Vella,Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, I am pleased with the enthusiasm with which you have come forward. I would also like to mention the support that we have in Council from all the Member States. In fact, some countries have already started to reduce the use of single—use plastic products by restricting or banning certain items such as straws. The EU must act now to ensure these diverse actions do not fragment the single market.
I would like to clarify the discussion on balloons. Actually the proposal will not ban balloons. It will ban balloon sticks, which are among the most-littered items found on beaches. There are alternatives available on the market, such as wood or cardboard. For balloons, the actions foreseen include information campaigns, voluntary action and labelling.
As Mr Florenz and Mr Affronte mentioned, we are working with the industry. We understand that businesses need a level playing field, with clarity and legal certainty and the possibility to develop economics of scale for new markets and alternative materials. The aim is to create market and innovation opportunities for alternative products that are multi-use, but also products made from other materials with less environmental impact. It will boost new business models and offer innovation potential. Tackling marine litter does, therefore, create economic opportunities for Europe.
The Commission is committed to leading by example in the creation of a more secular and sustainable plastics economy. I am convinced that together, we will leave a legacy that we can all be proud of. Once again, I would like to thank Ms Ries and the shadow rapporteurs for their ambitious effort.
Frédérique Ries, rapporteure. – Monsieur le Président, je voudrais une fois encore remercier le commissaire d’avoir confirmé cet engagement de la Commission, un engagement collégial et personnel aussi. On connaît celui de certains de ses membres, je pense à M. Vella qui est avec nous ce soir, mais aussi au vice-président M. Timmermans et à M. Katainen.
Je reviens sur un point seulement, celui de la biodégradabilité, qui a été évoquée à plusieurs reprises, la solution pour certains de mes collègues. Ce n’est évidemment pas la voie à suivre, le but n’étant pas de remplacer un plastique par un autre plastique. Par ailleurs, aucune norme fiable ni même officielle en milieu marin n’existe.
J’aimerais – je vais le dire comme cela – ne pas remercier le Président Wieland: je dois préciser qu’en 20 ans de présence ici, je n’ai jamais vu un président couper la parole à un rapporteur à la dernière seconde de son temps d’intervention. J’ai bien posé une question, le son en sera la preuve, j’ai bien posé une question à la fin de mon carton bleu, ainsi d’ailleurs que Mme Auken. Vous m’avez, de façon injuste, privée de la possibilité d’interroger ensuite mes collègues sur certains points précis. Cette attitude était injuste, Monsieur le Président, et partiale.
En conclusion – non, je ne peux plus conclure, mais ce n’est pas grave – je vous aurai dit ce que j’avais à dire sur votre façon de mener les débats.
Der Präsident. – Vielen Dank, Frau Kollegin Ries. Ich darf darauf hinweisen, dass ich da jeden ganz genau gleich behandele. Sie hatten fünf Minuten Redezeit, und ich gebe da immer ein bisschen zu, auch bei Berichterstattern, und ich habe Sie bei fünf Minuten und 25 Sekunden dann schließlich unterbrochen.
Es ist auch eine Frage der Kollegialität, dass man die Kollegen, die später noch auf der Tagesordnung sind, nicht allzulange warten lässt.
Die Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung findet am Mittwoch, 24. Oktober 2018, statt.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 162)
Adam Gierek (S&D), na piśmie. – Problem jednorazowych opakowań plastikowych zanieczyszczających środowisko, zwłaszcza morskie, jest ważnym wyzwaniem ekologicznym. Uważam jednak, że do jego rozwiązania należy podejść systemowo, a nie na zasadzie zakazów. A co najważniejsze, przy zachowaniu zdrowego rozsądku. Przedstawiony projekt, moim zdaniem, zawiera niedociągnięcia i szkodliwe zapisy, często nieprecyzyjne i nieproporcjonalne do sytuacji, co jest powodem zgłoszonych przeze mnie 8 poprawek. Pominięto w nim zupełnie kwestię higieny żywności, która jest wielkim osiągnięciem stosowania SUP (single use plastics) w porównaniu do przeszłości. Niezrozumiałe jest także stosowanie różnych reguł w odniesieniu do SUP i do butelek plastikowych, opakowań foliowych i plastikowych stanowiących główne źródło długotrwałego zanieczyszczenia środowiska. Nie jest prawdą głoszona przez Komisję oraz część deputowanych teza, że proponowany projekt będzie neutralny dla zatrudnienia w Unii Europejskiej i obejmie wyłącznie produkty z Chin. W UE istnieje duża branża zatrudniająca licznych pracowników produkująca oprócz plastikowych, także przyjazne dla środowiska jednorazowe produkty papierowe, tekturowe czy zaawansowane – z domieszką tworzyw sztucznych, aluminium i woskowanego papieru. Branży tej nie wolno zlikwidować. W projekcie niedostateczne zajęto się problemem skutecznego recyklingu, który stworzyłby nowe miejsca pracy, zamiast je redukować. Proponowana dyrektywa powinna działać motywująco na międzynarodowe koncerny odpowiedzialne za to, jakie tworzywa wybierają na opakowania swoich produktów, aby zachęcić je do stosowania proekologicznych substytutów.
Barbara Kappel (ENF), schriftlich. – Durch die Richtlinie zur Verringerung der Auswirkungen bestimmter Kunststoffprodukte auf die Umwelt soll die Umweltbelastung durch Einwegplastik reduziert und gleichzeitig der Übergang zu einer Kreislaufwirtschaft mit innovativen und multifunktionalen Alternativen gefördert werden. In Europa landen jährlich rund 150.000 Tonnen Plastikmüll in den Meer, Tendenz steil nach oben, davon sind die Hälfte Einwegartikel und ein Viertel Fanggeräte. Plastikmüll wird immer mehr zur Bedrohung für Ökosysteme und Biodiversität, für die menschliche Gesundheit, für Tourismus, Fischerei und Schifffahrt. Das Müllproblem ist jedoch grenzüberschreitend, 18 der 20 größten Meeresverschmutzer sind Schwellenländer. Großangelegte Maßnahmen, um Müll aus den Weltmeeren zu filtern, sind kostspielig und derzeit noch wenig effektiv, deshalb sind Wege zu finden, damit Plastik gar nicht erst in die Meere gelangt. Das soll mit der vorliegenden Richtlinie erreicht werden. Den Unternehmen entstehen durch die Umsetzung der Richtlinie Compliance-Kosten von 2 Mrd. und der Abfallwirtschaft von 510 Mio. Euro. Keine Information liefert die Kommission über die Durchführungskosten der erweiterten Herstellerverantwortung, und deshalb ist hier ganz besonders auf das Prinzip der Proportionalität zu achten. Die überwiegende Mehrheit der Unternehmen der kunststoffverarbeitenden Industrie sind Klein- und Mittelbetriebe und diese brauchen Zeit für die Entwicklung und Einführung neuer Produkte.
Андрей Ковачев (PPE), в писмена форма. – Глобалното производство на пластмаси се е увеличило двадесетократно от 60-те години и се очаква да се удвои през следващите двадесет години. Според някои прогнози до 2050 година ще има повече пластмасови отпадъци, отколкото риба в океаните, ако не предприемем спешни мерки. Ограничаването на замърсяването с пластмаси е необходимо, за да се опазят плажовете и морето чисти, като същевременно се защити здравето на европейските граждани от отрицателното въздействие на морските отпадъци, които се разграждат във водата и попадат в крайна сметка на нашата трапеза. От друга страна това представлява и икономическа възможност - както за намаляването на загубата на ценни ресурси от еднократното използване на пластмасови материали, така и за подобряване на качеството на туристическите услуги. Затова аз подкрепям мерките за насърчаване на преминаването към по-чисти алтернативни продукти, които щадят природата и човешкото здраве, както и повишаване на рециклирането и оползотворяването на пластмасовите отпадъци. Цялата отговорност за замърсяването и превенцията обаче не може да бъде прехвърляна само върху производителите. Образованието, повишаване на осведомеността за отрицателните последици и промяната на обществените нагласи към изхвърлянето, както и подобряването на инфраструктурата играят не по-малка роля.
Carolina Punset (ALDE), por escrito. – Las propiedades del plástico han posibilitado importantes mejoras en la calidad de los alimentos, así como en el sector del transporte, la medicina o la construcción, pero al mismo tiempo están generando uno de los principales problemas a los que se enfrenta la humanidad junto con el cambio climático. La falta de políticas de gestión de residuos para su tratamiento separado y la falta de corresponsabilidad de los envasadores, nos ha llevado al punto actual en el que acaba en los océanos casi de media tonelada de basura plástica por segundo, cantidad que va en escalofriante aumento. Con la excusa de poner a disposición de los consumidores productos asequibles, nadie paga los costes ambientales que esta basura genera y que seguirá generando durante siglos, en forma de microplásticos. El problema es mayor cuando hablamos de plásticos de un sólo uso, diseñados para usar y tirar, creando hábitos de consumo insostenibles que deben ser atajados, máxime cuando existen alternativas biodegradables. La industria europea tiene una oportunidad para ser referente y líder en el abandono de los plásticos de un solo uso. Esta Directiva es el primero de muchos pasos que la UE debe dar para alcanzar una verdadera economía circular.
Michaela Šojdrová (PPE), písemně. – Plasty jsou odpovědné za 85 % odpadu v oceánech. Z Evropy skončí v oceánu každý rok 150 000 tun plastu. Děsivé jsou ale i statistiky, které se týkají dopadu jedné jednotky odpadu. Například jediný cigaretový filtr může znečistit 500 až 1 000 litrů vody. Podporuji zákaz výrobků, u kterých již nyní máme k dispozici šetrnější alternativy. U ostatních výrobků bude potřeba ještě investovat do vývoje alternativ, než se přistoupí k jejich zákazu. Zároveň se domnívám, že je při provádění opatření směrnice potřeba brát v potaz množství plastu, které výrobek obsahuje. Je nešťastné, že návrh směrnice i zpráva výboru rozdíly v množství obsaženého plastu nezohledňují. Po výrobcích sice můžeme chtít, aby investovali do alternativ a podíleli se na nákladech sběru odpadu, ale tyto povinnosti musí být přiměřené. Vítám proto zmírnění systému odpovědnosti a doplnění o povinnost Komise vypracovat pokyny, které budou členským státům nápomocny při aplikaci systému odpovědnosti výrobce a (snad) zabrání excesům.