Dominique Bilde (ENF). – Monsieur le Président, l’hystérie du shutdown américain à peine retombée, c’est un autre shutdown qui, au début du mois, laissait des milliers de Bosniens sans défense face au déchaînement de la nature.
L’incapacité des autorités à faire face à l’une des inondations les plus spectaculaires de ces dernières années n’est que le symptôme d’un mal plus profond: celui de l’impasse d’un État multiethnique et donc multi-conflictuel. Impasse aggravée par un processus d’élargissement européen qui, aux yeux de bien des citoyens des Balkans occidentaux, manque tant de clarté que d’intégrité. En 2017, ils n’étaient plus que 19 % à croire à une adhésion prochaine de leur pays à l’Union européenne et 42 % à considérer cette issue comme positive. Pour beaucoup, le triomphe de Vladimir Poutine à Belgrade le démontre: l’avenir s’inscrit entre Chine et Russie, où ils croient trouver des conditions propices à une coopération de bonne foi.
Faute d’avoir le courage de clore le chapitre de l’élargissement, Bruxelles risque de creuser un abîme de ressentiment et de frustration.
Jasenko Selimovic (ALDE). – Herr talman! Bosnien och Hercegovina har gjort stora framsteg som borde uppmärksammas. Bland annat har landet antagit flera smärtsamma reformer av den typ som just nu skakar den franska regeringen. Dock finns det fortfarande väldigt mycket att göra. Vi vill se en förbättrad rättsstat, en effektivare förvaltning, ett avpolitiserat domstolsväsende och friare media. Just därför är det viktigt att EU fortsätter att stödja landet, fortsätter att stödja reformprocessen, erbjuder långsiktigt EU-perspektiv och hjälper till med administrativt och finansiellt stöd till landet, som hittills. Betänkandet är väl avvägt och visar en realistisk bild av landet. Därför stöder jag det.