Marie-Christine Arnautu (ENF). – Madame le Président, mes chers collègues, en dehors des cas relevant du droit pénal, rien ne devrait justifier une levée de l’immunité parlementaire. Jean-Marie Le Pen, lui, a d’ailleurs toujours voté en faveur de ses collègues persécutés, car il s’agit bien, en l’occurrence, d’une persécution politique. Si, au seul prétexte d’un différend d’ordre idéologique, vous votez pour la dixième fois contre l’immunité de Jean-Marie Le Pen, cela signifie que vous trouvez normal que des éléments partisans viennent s’immiscer dans le travail de vos assistants, que l’administration européenne, sur ordre, s’arroge le droit de prélever... (la Présidente retire la parole à l’oratrice)
President. – Ms Arnautu, we will move to the vote. We are not having a debate now.
Jean-Marie Cavada (ALDE). – Madame la Présidente, je serai très rapide. Quand on s’exprime, il convient d’être précis et d’éviter tout amalgame. Mme Hohlmeier a demandé elle-même la levée de son immunité parlementaire pour une banale histoire d’accident de la route et, par conséquent, je n’accepte pas que l’on mélange tout.