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Postup : 2018/0172(COD)
Průběh na zasedání
Stadia projednávání dokumentu : A8-0317/2018

Předložené texty :

A8-0317/2018

Rozpravy :

PV 22/10/2018 - 17
CRE 22/10/2018 - 17
PV 27/03/2019 - 15
CRE 27/03/2019 - 15

Hlasování :

PV 24/10/2018 - 11.12
CRE 24/10/2018 - 11.12
Vysvětlení hlasování
PV 27/03/2019 - 18.6
Vysvětlení hlasování

Přijaté texty :

P8_TA(2018)0411
P8_TA(2019)0305

Doslovný záznam ze zasedání
Středa, 27. března 2019 - Štrasburk

15. Omezení dopadu některých plastových výrobků na životní prostředí (rozprava)
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Zápis
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  Președintele. – Următorul punct de pe ordinea de zi este dezbaterea privind raportul doamnei Frédérique Ries, în numele Comisiei pentru mediu, sănătate publică și siguranță alimentară, referitor la propunerea de directivă a Parlamentului European și a Consiliului privind reducerea impactului anumitor produse din plastic asupra mediului (COM(2018)0340 - C8-0218/2018 - 2018/0172(COD)) (A8-0317/2018).

 
  
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  Frédérique Ries, rapporteure. – Monsieur le Président, Monsieur le Vice-président Timmermans, Monsieur le Commissaire Vella, j’ai envie de commencer ce soir par un flash-back et remonter dans le temps avec tous ceux qui, dans cet hémicycle, étaient avec moi ce soir-là, la nuit du 18 au 19 décembre de l’an dernier. Ce trilogue – et j’en ai mené quelques-uns ici depuis vingt ans que je siège au Parlement européen – où l’Union européenne a dit non aux plastiques à usage unique. Douze heures trente de négociations marathon avec le Conseil pour donner jour à la législation la plus ambitieuse. Nous n’avions d’autre choix que d’être exemplaire et de prendre les devants pour mener la bataille.

J’ai dû intervenir des dizaines de fois déjà en commission, en groupe, en plénière, en audition. J’ai rappelé les chiffres, les images, la situation tragique de nos océans dans le monde, mais aussi chez nous, en Europe. Le plastique empoisonne nos mers, il tue leurs habitants et il nous menace, nous, au bout de la chaîne. Il était urgent d’agir, à commencer avec les 10 articles plastiques à usage unique et le matériel de pêche qui représentent 70 % de l’ensemble des déchets marins.

Nous avons toutes les raisons d’être satisfaits de cet accord conclu cette nuit-là avec la présidence autrichienne. Plusieurs victoires sont à souligner. D’abord, l’extension de la liste des plastiques à usage unique qui seront interdits dans deux ans (2021, c’est demain) à la liste originale d’interdictions connue, à savoir les couverts en plastique, les assiettes en plastique, les cotons tiges, les sticks pour ballons, les touillettes. Nous avons convaincu le Conseil d’ajouter les plastiques oxodégradables et les gobelets et contenants alimentaires en polystyrène expansé, la frigolite. Cet ajout représente 30 % des déchets plastiques.

Nous avons maintenu aussi, et ce ne fut pas facile face à un Conseil réticent, le régime de responsabilité élargie du producteur. Ce principe du pollueur-payeur est maintenant au cœur de notre législation. Nous avons obtenu que les fabricants de tabac aient l’obligation de financer la collecte, la dépollution et le recyclage des mégots, et ceci dès janvier 2023. C’est un an plus tôt que les autres producteurs.

Encore un point et non des moindres, nous avons obtenu d’ajouter un objectif de contenu recyclé de 25 % pour les bouteilles en plastique. Les bouteilles, je le rappelle, c’est l’objet numéro un sur le podium en nombre des objets qui polluent nos plages et nos océans. 25 % de contenu recyclé pour 2025, 30 % pour 2030. C’est un carburant pour l’économie circulaire.

Pour les filtres de cigarette, l’acétate de cellulose, du plastique donc, le Conseil et la Commission n’ont pas repris nos objectifs de réduction et je le regrette. En revanche, nous avons obtenu un marquage obligatoire sur les paquets pour alerter sur leur impact environnemental. Peu de citoyens le savent aussi: un seul mégot de cigarette jeté à l’océan pollue entre 500 et 1 000 litres d’eau. Pour les gobelets et les emballages alimentaires, le texte précise maintenant une réduction ambitieuse et durable pour 2026. Nous voulions des objectifs chiffrés, on n’y est pas parvenu au niveau européen. Cette tâche est renvoyée à la responsabilité des États membres.

Par conséquent, j’engage ici, évidemment et de ce pas, les États membres à aller plus vite sur cet article 4, comme sont en train de le faire toute une série d’États membres comme la France ou l’Autriche, via les déclarations très récentes et très ambitieuses du chancelier Kurz, mais également certaines régions comme la Wallonie.

Notre législation fera économiser 6,5 milliards d’euros aux consommateurs et va créer entre 30 000 et 50 000 emplois dans des filières où il existe un vrai savoir-faire en Europe. C’est considérable et chacun en est conscient. C’est plus, tellement plus, que la directive «pailles» à laquelle on nous réduit parfois.

Mais ce n’est pas suffisant, nous allons avancer encore, et sur trois axes au moins. Une révision ambitieuse de la législation européenne sur l’emballage, avec un objectif chiffré sur la réduction des emballages; un plan d’action d’envergure contre les microplastiques, parce que ce sont les macroplastiques que nous avons visés ici; et puis un basculement véritable de l’Europe vers l’économie circulaire avec des filières de recyclage de qualité.

Un dernier mot très important à mes yeux: le résultat que je vous présente est très clairement un travail d’équipe. Parlement, Commission, Conseil, nous avons travaillé ensemble, une union sacrée au service d’une ambition. Alors, merci Monsieur Timmermans pour votre engagement, merci Monsieur Vella pour votre enthousiasme, merci aussi à Daniel Calleja, de la DG Environnement, à la ministre Köstinger pour la présidence autrichienne, et puis surtout, mes plus chaleureux remerciements à mes rapporteurs fictifs, Mmes Auken et Boylan, MM. Paolucci et Demesmaeker, Pedicini, Karl-Heinz Florenz. Et dans mon équipage, j’ajoute, c’est essentiel, les citoyens, ces millions d’Européens mobilisés qui nous ont pressés, encouragés à placer le curseur très haut pour les océans, évidemment, pour l’environnement, mais surtout et d’abord pour nous et pour nos enfants.

 
  
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  Frans Timmermans, First Vice-President of the Commission. – Mr President, the decision this House will take later today will put Europe’s plastics economy on a sustainable path and put Europe at the forefront of global action. It is also a concrete demonstration of the EU’s broader commitment to the UN Sustainable Development Goals. Never before has a natural environment that sustains humankind been under such strain. Never before has it been so important to put sustainable development at the very heart of everything we do in Europe and globally.

The new Directive on single-use plastics will help change the way we design, consume and manage plastic products and waste. It will significantly reduce the negative impact of plastic pollution on the environment, in particular the marine environment. If we don’t change our ways now, we will choke our oceans with plastic. Scientific evidence is undeniable. So are the gravity and urgency of the problem. Europeans care about this and want Europe to show leadership in finding solutions and raising the standards across the globe. It was just as Ms Ries said just over a year ago when we announced in the European Plastics Strategy that we would come forward with a legislative proposal on single-use plastics.

Today this House is about to take a final decision. The prospect of this new legislation has already boosted more sustainable business solutions, changed consumer behaviour and become a leading example in the world, even before its entry into force. A positive vote by the European Parliament will deliver a positive change in line with our shared circular economy in plastics strategy goals. It will stimulate innovation and investment in new products and promote new circular business models. The measures will also significantly reduce littering and plastic pollution in our marine waters.

I really want to do a big shout out to Frédérique Ries and all her shadow rapporteurs for an incredible job. As she said just now, we worked on this together: three institutions, people on three sides, who all believed this could be done when people outside were saying it was almost impossible. So Frédérique and all the others, thank you very much for a great job. I now hand the floor to my colleague Karmenu Vella.

 
  
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  Karmenu Vella, Member of the Commission. – Mr President, this legislation is one of the most called for and also one of the most supported EU initiatives among European citizens. Our main task now is to ensure that the ambitious measures enshrined in it are also quickly implemented in practice.

Prevention of plastic litter is a common task for public authorities, producers and consumers alike. All actors across the plastic value chain will have to work together. The agreed measures should improve the design of products, raise consumer awareness by labelling, and also reduce consumption by banning certain products for which more sustainable alternatives are available. The European Parliament also pushed for very strong measures to ensure that the bill for proper waste management and clean—up of litter is picked up by the producers, who have the greatest influence on improving collection of on—the—go consumption waste.

We will also have mandatory targets for recycled content in plastic bottles. This will truly change the very fundamentals of the plastics economy by giving a strong push for the secondary raw materials market. I should also mention that, while fully supporting the agreement reached in the interinstitutional negotiations, the Commission would like to make three declarations. Specifically, the no opinion clause as the rule of principle is that the Commission may adopt a draft implementing act when no opinion is delivered, and this right should not be withheld without justification. Secondly, on the very short timeframes envisaged for the adoption of Commission implementing acts, as the Commission is concerned about the feasibility to comply with these deadlines in time. Lastly, on the unnecessary inclusion of a definition of biodegradable plastic, because it does not have a direct impact on the directive implementation.

Clearly, we should all be very proud of these new rules because they tackle pollution from single—use plastics and fishing gear in such a comprehensive manner. Once implemented, it will not only prevent plastic pollution, but also make the European Union the world leader when it comes to the most sustainable plastic policy. The European Parliament has played a very major and essential role in laying the foundation for this transformation, and I sincerely hope that you will all give your support to make it happen.

Once again, I would like to join my colleague, First Vice—President, Frans Timmermans, and I would like to thank, first of all, the rapporteur, Frédérique Ries, the shadow rapporteurs and all MEPs involved, as well as our DGs.

Statements by the Commission

(in writing)

Proposal of Directive on the reduction of the impact of certain plastic products on the environment

COM(2018) 340 final; 2018/0172 (COD)

Commission statements in the context of the inter-institutional negotiations

The Commission underlines that it is contrary to the letter and to the spirit of Regulation 182/2011 to invoke Article 5 § 4, second subparagraph, point b) in a systematic manner. Recourse to this provision must respond to a specific need to depart from the rule of principle which is that the Commission may adopt a draft implementing act when no opinion is delivered. Given that it is an exception to the general rule established by Article 5 (4) recourse to second subparagraph, point b), cannot be simply seen as a "discretionary power" of the legislator, but must be interpreted in a restrictive manner and thus must be justified.

While the Commission notes the agreement reached by the European Parliament and the Council on the recourse to this provision it regrets that such justification is not reflected in a recital.

__________________________________

The Commission regrets the short deadlines for the adoption of implementing acts and guidelines referred to in Articles 4(2), 7(2), 9(2), 13(4) and 11a and expresses concern about the feasibility to comply with these deadlines in time.

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With regard to the notion of biodegradability, the Commission will carry out the task referred to in Article 15(3)(d) of the Directive based on the specific mandate included in that article.

 
  
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  Bronis Ropė, Žemės ūkio komiteto nuomonės referentas. – Ačiū, gerbiamas pirmininke, gerbiami komisarai, kolegos. Iš tikrųjų, šis klausimas yra ypatingai svarbus ir jau, mano manymu, stipriai vėluojantis. Bet, kaip sakoma, geriau vėliau negu niekada. Bet, visų pirma, noriu pasveikinti Komisiją, atsakingą pranešėją, taip pat Tarybą pasiekus tikrai subalansuotą susitarimą dėl sprendimų siekiant vienkartinio plastiko gaminių naudojimo mažinimo. Kaip atsakingas Žemės ūkio ir kaimo plėtros komiteto pranešėjas džiaugiuosi, kad iš esmės mano teiktus pasiūlymus palaikė tiek Žemės ūkio komitetas, tiek Aplinkos komitetas, taip pat ir apgailestauju, kad liko nepalaikytas mano pasiūlymas valstybėms nustatyti konkrečius plastiko mažinimo tikslus ir užduotis. O buvo pasilikta prie aptakių ir mažai įpareigojančių frazių – ambicingas, tvarus, reikšmingas. Taip pat lieka neišspręstas mikroplastiko ir tinkamo plastiko surinkimo iš žemdirbių klausimas.

 
  
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  Renata Briano, relatrice PECH. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, signor Vicecommissario, la plastica ha un impatto negativo sulle risorse biologiche marine e sugli ambienti che le ospitano, perché danneggia anche le attività di pesca e porta un rischio per la salute umana, visto che questi rifiuti, frammentandosi, finiscono di nuovo nella catena alimentare e quindi anche sulle nostre tavole.

Una recente relazione di The Ocean Cleanup ha messo in evidenza che l'isola di plastica nel Pacifico, e purtroppo non è l'unica, sta diventando sempre più grande, coprendo con 80 000 tonnellate un'area pari a tre volte la Francia. Eppure, c'è ancora chi nega l'evidenza.

Ritengo che i pescatori debbano avere un ruolo fondamentale nell'affrontare il problema della plastica, sia come prevenzione sia come potenziali guardiani del mare, così come dimostrano numerose iniziative anche della Commissione del Fishing for Litter.

Concludo con le parole di Greta, che dice "abbiamo bisogno di una speranza, ma più ancora della speranza ci serve l'azione. Quando inizieremo ad agire troveremo ovunque motivi per sperare". È dall'azione immediata quindi che dobbiamo partire, perché non c'è più molto tempo.

 
  
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  Peter Liese, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Die Verschmutzung der Weltmeere durch Plastik ist ein riesiges Problem. Es gibt diesen Plastikstrudel im Pazifik, der schon fünfmal größer ist als mein Heimatland Deutschland, und deswegen müssen wir dringend handeln.

Überall da, wo ein gleichwertiger Ersatz möglich ist, brauchen wir ein Verbot. Das ist zum Beispiel bei Plastiktellern der Fall, wo es als Ersatz natürlich Pappteller gibt, am besten noch abwaschbare Teller, die man mehrfach benutzen kann. Und dort, wo die Ersatzmöglichkeit noch nicht so ausgereift ist, gibt es die Reduktionsstrategie. Ich hätte mich auch dafür ausgesprochen, dass wir die Reduktionsziele etwas klarer machen, aber wir müssen jetzt an die Mitgliedstaaten appellieren, dass sie das so streng wie möglich machen.

Ich möchte mich bedanken bei allen, die mitgeholfen haben: natürlich Frédérique Ries, aber in der EVP vor allen Dingen Karl-Heinz Florenz und die Ratspräsidentin Elisabeth Köstinger, die auch durch geschickte Verhandlungsführung dazu beigetragen hat, dass wir dieses Ergebnis haben.

An einer Stelle bin ich froh, dass wir nicht übers Ziel hinausgeschossen sind: Es gab Anträge von den Grünen, das Steigen von Luftballons verbieten zu lassen, und ich glaube, das wäre unverhältnismäßig gewesen. Wir sollten auch hier auf Innovation setzen, auf neue Produkte, aber den Menschen nicht den Spaß verderben.

An anderer Stelle gebe ich Frédérique Ries Recht, da sind in der nächsten Periode neue, weitere Schritte notwendig: Beim Verpackungsabfall, beim Thema Mikroplastik erwarten wir Gesetzgebungsvorschläge und müssen handeln, damit wir auch hier das Problem aktiv angehen. Für heute ist das aber ein ganz, ganz wichtiger erster Schritt: Wir stärken die Kreislaufwirtschaft, wir tun etwas zur Vermeidung der Vermüllung der Meere, und ich habe selten erlebt, dass Umweltgesetzgebung bei den Bürgerinnen und Bürgern so uneingeschränkt positiv gesehen wird, und deswegen sollten wir das gleich mit ganz großer Mehrheit beschließen.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Lynn Boylan (GUE/NGL), blue-card question. – I would like to ask if Mr Liese is really happy that he and others successfully removed the very onerous task of marking a packet of balloons – not the balloons themselves, but the packaging of the balloons – asking people to dispose of them responsibly. We know that balloons are in the top 10 list of items found, and now – thanks to Mr Liese and his colleagues – children are spared the horror of such a labelling requirement and instead will continue to witness the horror of poisoned wildlife.

 
  
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  Peter Liese (PPE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Vielen Dank für die Frage! Ich kann das ja dann noch mal klarmachen. Ich glaube, wir sollten in der Tat auf Alternativen und auf Technologie setzen. Und auch dieser Warnhinweis hätte ja bedeutet: Wir wollen, dass bei Hochzeiten, bei Kindergeburtstagen und so weiter Luftballons nicht mehr in die Luft steigen. Und ich finde, das geht einfach zu weit. Das geht die Europäische Union nichts an. Wir sollten auf Innovation setzen und nicht auf Verbote. Und wir sollten von diesem Parlament nicht das Signal aussenden: Wir wollen den Leuten den Spaß verderben.

 
  
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  Massimo Paolucci, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, innanzitutto anch'io vorrei partire ringraziando la relatrice per l'ottimo lavoro che insieme abbiamo svolto.

Credo, cari colleghi, che con il nostro voto tra qualche ora, approvando una direttiva sulla plastica monouso, compiamo un importante passo avanti: riduzione dei consumi, nuove regole per la progettazione, più informazioni per i consumatori, più raccolta differenziata, maggiore responsabilità per i produttori.

Io credo che noi dobbiamo essere orgogliosi di un voto che ci fa fare due importanti passi avanti: primo, contrastare una sbagliata cultura dello scarto – spreco di materie prime, un consumismo sfrenato; secondo, difendere gli oceani, uno dei polmoni fondamentali della Terra. Affermare, insomma, nuovi modelli di produzione e di consumo basati sul riuso e il riciclo.

So bene che non dipende solo dall'Europa ma io credo che l'ambizione dell'Europa è apripista, è un esempio, che già viene imitato e che può farci fare altri passi avanti. Ho ascoltato in queste ore, in questi giorni, cose sbagliate: la nostra non è una battaglia contro l'industria chimica, che è un settore strategico della nostra industria. Al contrario, noi pensiamo che possiamo fare un passo avanti per stimolare l'innovazione tecnologica e modificare le abitudini di consumo. Insomma, la strada per produrre di più, meglio e avere nuova occupazione.

Lo diceva il vicepresidente Timmermans e io sono d'accordo: sembrava un obiettivo impossibile ed invece ci siamo riusciti in poco tempo e con una larghissima maggioranza nel Parlamento e nella società europea. Ecco, io penso che sia questo il senso di questo voto: con questo nostro voto, al termine della legislatura, diamo un segnale chiaro che la transizione verso l'economia circolare non soltanto è urgente ma è possibile.

 
  
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  Mark Demesmaeker, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, voorbije zondag werd voor de tiende keer al een grote opruimactie gehouden aan onze Vlaamse kust: 7 500 vrijwilligers haalden niet minder dan 11,5 ton afval op, dubbel zoveel plastic afval als vorig jaar. Mooie actie met een concreet resultaat, maar vooral ook een actie die ons met de neus op de feiten en op het probleem drukt. Ruim 80 % van het zwerfafval dat op onze stranden wordt gevonden, bestaat inderdaad uit plastic en ongeveer de helft daarvan komt van wegwerpproducten. Zonder actie zwemt er tegen 2050 meer plastic in de zee dan vis. Met een ambitieus pakket van maatregelen op maat willen we het tij keren en zwerfafval uit onze zeeën en oceanen houden.

Plastic is een waardevol materiaal, maar we springen er bijzonder slordig mee om. We moeten voluit inzetten op een duurzaam en verantwoord beheer van plastic over de hele waardeketen heen. Dat is niet alleen goed voor het milieu, maar ook voor de economie en voor het klimaat, want we voorkomen CO2-uitstoot. Met elke ton plastic die we recycleren, halen we een auto van de weg. Essentieel is ook dat producenten voortaan meebetalen voor het opruimen van zwerfafval. 90 % van de plastic drankflessen moet apart worden ingezameld en ook met de plastic sigarettenfilters binden we resoluut de strijd aan. Ik wil collega Ries en ook de andere leden van ons onderhandelingsteam van harte bedanken, ook de commissarissen voor hun gewaardeerde steun en voor het mooie resultaat.

 
  
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  President. – My impression is that we have already been eating plastic for a long time now.

 
  
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  Nils Torvalds, för ALDE-gruppen. – Herr talman! Under de närmaste tio åren kommer vi att ha stora utmaningar framför oss, plastens utmaningar. Jag är övertygad om att en del av diskussionen i förhållande till de här utmaningarna kommer att ske utgående från vad vi kunde kalla ”Sergio Leone-logiken” – The good, the bad and the ugly, Il buono, il brutto e il cattivo. Det finns nämligen mycket god plast. Den som drabbas av grå starr – och det kommer att ske för de flesta av oss – kan ersätta den grumliga linsen med en plastlins, och se klart in i framtiden. Det kanske behövs speciellt i kommissionen, men det kanske inte är alldeles bortkastat heller här i parlamentet. Det finns naturligtvis mycket ond plast, plastico brutto skulle man säga enligt Sergio Leone.

För att klara av utmaningarna kommer vi att behöva en utredning om alla de plaster vi har omkring oss. Rent tekniskt sett har vi 18 olika plaster i världen, och om vi klarar av att på något sätt klassificera dem så kan det hända att vi också klarar de här utmaningarna. Att få till stånd den här utredningen är naturligtvis kommissionens uppgift inför den kommande parlamentstiden.

Vi har också det som man kan kalla falsk plast, plastico cattivo. Under behandlingen av den här frågan hade jag besök av den norska miljöministern. Han var tidigare ansvarig för idrottsanläggningar i Oslo och han kom underfund med att han hade åstadkommit en fruktansvärd mängd mikroplaster och nanoplaster genom att bygga plastfält för fotboll. Så han kom till vad man kan säga ”Ångermanland”. Det här är ett exempel på det onda.

Men vi har också goda exempel på god plast. Hela den här diskussionen har lett till att man i Finland lät tillverka kaffekoppar av papper, utan plast, och att vi också har vattenlöslig plast, så vi kanske klarar den här utmaningen med att satsa lite mer på undervisning och forskning.

 
  
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  Margrete Auken, for Verts/ALE-Gruppen. – Hr. formand! Først og fremmest tak til Frédérique Ries for et fremragende stykke arbejde. Tak også til Frans Timmermans - det har været en fornøjelse denne gang. Det er jo anden gang, vi står med en lod om at reducere plastik. Sidst var det om plastikposer, og da var det en mindre krig. Nu må jeg sige, at vi har fået en hel anden tone. Det er den angrende synder, der har fundet vejen, sandheden og lyset, og det er jeg så taknemmelig over. Det er selvfølgelig også blevet lettere nu, hvor det samtidig er blevet en folkesag - uden at jeg dog vil beskylde Frans Timmermans for populisme. Jeg har oplevet et ægte engagement.

Vi har her fået en god lov, men vi må huske, at det kun er det første skridt. Forhåbentligt er det et sikkert skridt, der vil bringe os videre - i første omgang med at stoppe tilførslen af forurening. Hvert minut hældes der, hvad der svarer til en lastbil fuld af plastikaffald ud i oceanerne - så der skal gøres meget mere. Jeg vil i den forbindelse gerne advare imod alle de smarte løsninger med bionedbrydeligt plast. Det er alt sammen lige så problemfyldt som det almindelige plast. Det var dejligt, at vi fik forbudt oxo-plast, som jo er virkelig slemt: det fake nedbrydeligt plast, der bare falder fra hinanden og bliver til mikroplast. Så vi har brug for at være årvågne, for der er en kæmpe interesse i at komme med smarte alternativer. Tusind tak for dette her: vi fortsætter den gode kamp, og vi har en chance for at vinde den!

 
  
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  Lynn Boylan, on behalf of the GUE/NGL Group. – Mr President, today we will approve the Single-Use Plastics Directive, one of the highest profile pieces of legislation in the EU, and we have a good outcome thanks to the rapporteur, despite the Council dragging down the ambition. But I would caution and say hold off from popping the champagne corks just yet, because the truth is that the linear plastics economy will be continuing business as usual.

We have some very positive measures in this directive, but we should all acknowledge that we are still just scratching the surface here. Banning cotton buds and plastic plates is a good move, but where is the systemic change that we need to achieve? How do we stop the 13 million tonnes of plastic from entering the ocean every year? The plastic spoon, we know, is thanks to the fracking boom and the fossil-fuel industry’s desperate attempts to secure its future. So plastic will remain cheap and ubiquitous, unless we take on the fossil-fuel industry and strongly regulate the plastic manufacturers. We need to stop talking about the circular economy in just fancy words, and we really need to think about how we put this principle into action.

So what’s great is that this directive has raised awareness about plastics, but we absolutely need to hit home that the answer to the plastics crisis is not about individuals rejecting straws or even campaigning for a straw ban – it’s about radically changing our production lines.

 
  
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  Piernicola Pedicini, a nome del gruppo EFDD. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, finalmente qualcosa di buono da questa Unione europea che molto spesso è invisa e osteggiata dai cittadini. Finalmente, insomma, qualcosa che va incontro alle esigenze e alle richieste dei cittadini, una direttiva che ci permetterà di ripulire i nostri mari e anche di evitare che, ad esempio, nel 2050 vi sia più plastica che pesci nei nostri mari.

Finalmente scompariranno quei contenitori di plastica nei supermercati per i cibi, i piatti di plastica, i bicchieri di plastica, le posate, tutti quei prodotti che hanno già un'alternativa monouso senza plastica. Questo è un grande obiettivo. Scompariranno anche i mozziconi di sigarette dalle nostre spiagge, perché finalmente siamo riusciti ad imporre all'industria del tabacco di sostenere i costi per la raccolta, per il trasporto e per il trattamento dei mozziconi di sigarette.

Io però credo che sia scandaloso che in questa direttiva non siamo riusciti ad imporre un obiettivo vincolante per ridurre definitivamente anche le bottiglie di plastica. Voglio ricordare qui che l'Unione europea produce ogni anno 50 miliardi di bottiglie di plastica e questa plastica non si dissolve col tempo e quindi è facile fare un conto: in 20 anni si accumulano mille miliardi di bottiglie di plastica. Questo ha un impatto terribile sul nostro ambiente e sui nostri mari.

Ed è anche scandaloso che alcuni parlamentari abbiano ostacolato quelle soluzioni innovative basate su plastica biodegradabile e compostabile solo perché provenienti da un'innovazione tutta quanta italiana. Credo che questi parlamentari, e le forze politiche che hanno appoggiato queste posizioni, debbano prendersi una grande responsabilità, perché hanno impedito che si possa fare un passo avanti per un futuro migliore e per un ambiente più tutelato.

 
  
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  Joëlle Mélin, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, la révolution industrielle du 19e siècle et la toute-puissance des chimistes les deux siècles suivants ont apporté de réels progrès dans notre vie quotidienne. Malheureusement, ces progrès ont beaucoup souffert de la folle productivité imposée par la mondialisation.

La situation est critique en ce qui concerne les déchets plastiques d’objets à usage unique, alimentaire le plus souvent, qui submergent la planète, tant en mer que sur terre. Toujours moins de tâches ménagères pour aller toujours plus vite, ce qui est évidemment une évolution sociétale consumériste.

Alors, oui, il faut prendre à bras-le-corps ce sujet complexe, à tous les niveaux, en assurant les fabricants du soutien des États membres en matière de recherche accrue sur les possibilités de substitution des matériaux, en conduisant les consommateurs et les distributeurs à plus de responsabilité et en incitant très fortement les États membres eux—mêmes à s’engager pour empêcher la constitution du sixième continent de plastique.

 
  
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  Elisabetta Gardini (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, credevo di avere un minuto e mezzo. Mi sembra che sia chiaro che qui ci sia un equivoco perché se, come ha detto Pedicini, abbiamo eliminato i prodotti monouso di plastica ma ci saranno i prodotti monouso di qualunque altro materiale, io vorrei capire che cosa ci guadagna l'ambiente.

Non starò a polemizzare sul fatto che il 95% delle plastiche che si trovano negli oceani – studi delle Nazioni Unite – provengono da otto fiumi asiatici e due africani. Noi dobbiamo dare l'esempio: ma qui si è corso troppo! Su una materia che doveva essere fatta con calma si è fatto uno "spottone" elettorale, caro vicepresidente Timmermans – lei che sarà lo Spitzenkandidat socialista – spottone elettorale che io le auguro le porti male, perché non si può fare la bandierina sulla pelle degli italiani, perché avete eliminato – e vorrei sapere cosa c'entra con l'economia circolare – e vietato solo prodotti fabbricati in Italia. E certo, tutti gli altri Paesi hanno detto: "Che bello, ci facciamo uno spot gratis e il conto lo paga l'Italia!"

Ma io non credo che lo pagherà solo l'Italia, perché qui ci stiamo prendendo in giro! Ripeto: alcune cose buone ci sono ma sono stati fatti degli errori madornali! Non sono stati tenuti in considerazione neanche gli studi dell'Università della California e dell'Ulster, secondo cui togliere questi prodotti monouso aumenterà le contaminazioni, anche quelle gravi, con relativi ricoveri ospedalieri.

Quindi, io dico, un'occasione mancata! Ma non si fanno le nozze con i fichi secchi.

 
  
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  Jo Leinen (S&D). – Herr Präsident! Ich sehe das genau anders als Frau Kollegin Gardini. Herr Vizepräsident Timmermans und Herr Kommissar Vella, einen herzlichen Glückwunsch für diese europäische Richtlinie gegen Einwegplastik. Sie haben ja gesehen, dass es in der Bevölkerung eine große Zustimmung gibt zu dem, was wir hier machen. Und es ist auch etwas Sichtbares in der Umweltpolitik der Europäischen Union.

In der Tat sollen wir das auch bei den Europawahlen propagieren. Das ist kein Populismus, sondern das ist ein sichtbarer Beitrag, dass wir uns bemühen, die Vermüllung und die Verschmutzung der Umwelt zu beseitigen. Auch wenn der Großteil dieser Plastikabfälle in den Meeren aus anderen Kontinenten kommt, ist es trotzdem richtig, dass wir als Europa, als Europäische Union, ein gutes Beispiel geben. Das ist ja nie verboten, dass man da auch vorangeht. Und auch in der Nordsee, auch in der Ostsee, auch im Mittelmeer landen große Mengen von diesen Einwegprodukten.

Ich glaube, die Richtlinie ist auch ein Beitrag zu einem besseren Bewusstsein, dass das schnelle Wegwerfen einfach abgestellt werden muss. Wir brauchen langlebigere Produkte und nicht diese Einwegprodukte, die man nach einmaligen Gebrauch auch weggeworfen hat. Ich sehe auch, dass wir vieles tun müssen für das Design von Verpackungen. Wir brauchen recyclingfähige Plastikmaterialien und nicht dieses mixed pickles, was nachher im Recycling diese großen Probleme macht. Und ich finde auch, dass es richtig ist, dass die Hersteller ihre Verantwortung übernehmen. Also ein gutes Stück Umweltpolitik in der Europäischen Union in dieser Legislaturperiode.

 
  
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  Peter van Dalen (ECR). – Voorzitter, plastic wordt absurd veel gebruikt in ons dagelijks leven, omdat het goedkoop is. Dus wordt plastic te pas en te onpas gebruikt en groeit de plastic afvalberg. Onze stranden, zeeën, vissen en zeedieren hebben geen baat bij al dit afval. Door het verbieden en beperken van de tien plastic wegwerpproducten die bijdragen aan de plastic soep zetten we vandaag een eerste stap om onze zeeën en stranden schoner te maken. Bovendien wordt zo het plasticverbruik en dus ook de productie verminderd.

Plastic wordt onder andere gemaakt van olie, dus slaan we vandaag een dubbelslag: we schaffen wattenstaafjes en al die andere producten af en we verminderen onze afhankelijkheid van olielanden als het salafistische Saudi-Arabië. Hartstikke goed, dat steun ik van harte.

 
  
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  Gerben-Jan Gerbrandy (ALDE). – Voorzitter, het is heel mooi dat we elkaar eendrachtig op de schouder slaan om met elkaar te vieren dat wij het wegwerpplastic in Europa verbieden. En terecht, want ik meen oprecht dat dit een heel goed resultaat is. Maar we moeten ook zelfkritisch blijven, want deze maatregel stond in 2010 al aangekondigd in het stappenplan voor efficiënt hulpbronnengebruik in Europa. Het heeft dus blijkbaar acht jaar geduurd voor dit wetsvoorstel om de uitgang van het Berlaymont-gebouw te vinden.

Het toont eens te meer aan dat het gevoel van urgentie nog altijd veel te laag is. Het gevoel van urgentie dat business as usual gewoon simpelweg niet meer kan. Het gevoel van urgentie dat het landbouwbeleid, het cohesiebeleid, het transportbeleid, het economisch beleid, enzovoort, enzovoort, echt radicaal veranderd moet worden. Maar laten wij de eensgezindheid die wij vandaag uitstralen, gebruiken om samen met nog veel meer spoed die transitie naar een echte schone economie te gaan versnellen.

(De spreker is bereid een "blauwe kaart"-vraag te beantwoorden (artikel 162, lid 8 van het Reglement)).

 
  
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  Bill Etheridge (EFDD), blue-card question. – Thank you, sir, for the good-spirited acceptance of the question. My question is this: we all agree that we need to make changes and improve the environment, and this is a particularly important issue. However, manufacturing and production always need time to change. You stressed several times in your remarks: urgency, urgency, urgency. Would you not accept that the speed of the motion that we have before us will actually lead to job losses? And, if it does lead to job losses, how many are acceptable? 500? 1 000? 10 000? Where does it stop? Where do we take into account the needs of manufacturers, as opposed to the prerogative for change?

 
  
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  Gerben-Jan Gerbrandy (ALDE), blue-card answer. – This is the difference between a conservative and a liberal. I believe in a progressive future. This is a story of the past. We’ve always heard that new technology was going to cost us jobs and whatever, but in reality it only brought us a brighter future. The same will happen with a cleaner economy. It will bring us new jobs, additional jobs, and, as a bonus, you will get a clean planet. What else would you like to wish for?

 
  
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  Bas Eickhout (Verts/ALE). – Mr President, first of all, I would like to thank the rapporteur, Ms Ries, for the great work on reducing single—use plastic, which is indeed a great step forward. As my colleague, Margrete Auken, already said, she has been fighting with the Commission for a while on plastic action, and it is great that we are taking this action now.

But it is important also to look ahead because we are not there yet. Commissioner Frans Timmermans said that we are on a path for a sustainable future. That might be a bit too much for this step. Because, yes, it is absolutely great to really reduce single—use plastic, but we all know that the big amounts of plastic are in the packaging. For example, the Commission floated the idea too two years ago –last year even – about a tax on plastics, but we haven’t heard any more about that. If I read the plastics strategy, there are still some things that need to happen.

So I think what would be very important now is, not only to celebrate this moment, but also to hear from the Commission which next steps we can expect to reduce our plastic addiction.

 
  
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  Younous Omarjee (GUE/NGL). – Monsieur le Président, d’ici à 2050, il y aura plus de plastique dans l’océan que de poissons. Et le plastique est en passe de devenir la première menace sur la vie marine.

Aujourd’hui, cinq milliards de tonnes de plastique gisent dans les océans et dans la nature et d’ici à 2050, si rien ne change, 30 milliards de tonnes de plastique seront produites, c’est trois fois plus que tout le plastique produit jusqu’à ce jour.

En réalité, notre terre est devenue la planète plastique et la catastrophe écologique est majeure.

La directive plastique aurait pu être un tournant mais ce n’est, en réalité, qu’un petit pas dans le bon sens alors qu’il aurait fallu tout révolutionner et inventer un nouveau modèle, libéré du tout plastique.

Je crois que nous devrions avoir honte de ce que nous avons fait de la planète et nous devrions avoir honte devant les espèces qui suffoquent de notre culture du tout déchet.

 
  
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  Bill Etheridge (EFDD). – Mr President, I believe the single-use plastics directive is unfairly treating expanded polystyrene packaging, known as EPS, and used for takeaway food and drinks. By banning it all of the other items on the list of banned items included in Annex, Part B, of the proposal for a directive – plastic straws, cutlery, stirrers, cotton buds, etc. – are specific product items and not a whole category of products made from a particular material. EPS is the only specific material that has been singled out on the banned list, yet the statistics upon which this Commission based its proposal do not show that EPS food service packaging is a significant problem on EU beaches.

All types of food and beverage service packaging and other items combined, including EPS products, account for just 4%-6% of beach litter. A ban on EPS food and drinks containers was included in a last-minute amendment announced just before the plenary vote. That set up the European Parliament’s negotiating mandate ahead of the informal trilogue.

There was no opportunity to counter the misinformation circulated at the time. It was incorrectly stated as justification for banning EPS packs that 31% of beach litter is polystyrene. This is entirely untrue. In fact the Commission’s figures show that 31% of beach plastics is a make-up of mixed plastic fragments of varying sizes, including some expanded polystyrene. Some of the EPS pieces in this fraction derive from sources other than packaging e.g. fish boxes and construction products. Therefore, banning these products is both unjustified and disproportionate. The benefit to the environment will be virtually nil.

This measure, rushed through without adequate research, will result in companies being put out of business and hundreds of people losing their jobs. This is not speculation. This is fact. In my own constituency 250 jobs will be lost by 2021 if this goes unchallenged. Extrapolate that across the EU – and there are 29 businesses directly affected by this – and thousands of European citizens will lose their livelihood.

The EPS ban should, and will, be challenged. The correct source of action is to remove EPS from the banned list. I would just like to display to you the flag of the area where the jobs will be lost. Please take notice. This is the Black Country. Two hundred people will lose their jobs because of this.

 
  
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  Danilo Oscar Lancini (ENF). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, se vogliamo realmente affrontare la problematica dell'inquinamento da plastica monouso negli oceani e nei mari, dobbiamo agire dove possiamo ottenere un effetto leva positivo e virtuoso. L'unica soluzione di rilievo e duratura è di imporre la raccolta differenziata di quei rifiuti nei paesi asiatici e africani, i veri responsabili dell'inquinamento marino.

Che senso ha per l'Europa, come sta accadendo, chiudere accordi di libero scambio con Paesi che non condividono la nostra politica di tutela ambientale? Quasi come se non sapessimo che i confini geografici non fermano l'inquinamento dei mari, dell'aria e della terra. Paradossalmente questi accordi commerciali incentivano una produzione a bassi costi, non sostenibili a livello ambientale, e di concorrenza sleale verso le nostre imprese. Insomma, cornuti e mazziati.

La spinta ideologica di direttive come questa, apparentemente ambientalistiche e con iter legislativo quantomeno dubbio, si ripercuoterà sui lavoratori e sulle aziende dei nostri paesi che pagheranno il prezzo di queste scelte miopi.

(L'oratore accetta di rispondere a una domanda "cartellino blu" (articolo 162, paragrafo 8, del regolamento))

 
  
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  Peter Liese (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Verehrter Kollege, Sie haben das Märchen erzählt, das wir leider in den letzten Tagen und Wochen immer wieder hören: Nur Europa handelt. Ich frage Sie: Ist Ihnen die Weltkarte der Plastikverbote bekannt, und ist Ihnen zum Beispiel bekannt, dass Indien, ein Land das mehr Einwohner hat als die Europäische Union, eine ähnliche Gesetzgebung wie die, die wir heute wahrscheinlich annehmen, schon längst beschlossen hat?

 
  
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  Danilo Oscar Lancini (ENF), risposta a una domanda "cartellino blu". – Dai dati della Comunità europea risulta che il 95% dell'inquinamento dei mari e degli oceani dalla plastica arriva dai Paesi asiatici e africani, gli stessi Paesi con i quali stiamo concludendo accordi commerciali, senza pensare minimamente a quello che è l'aspetto ambientale, oltre ai diritti umani, oltre ai diritti della donna, oltre al divieto del lavoro minorile. E questa mi sembra una grande incongruenza da parte di questa Comunità europea. Era questa la cosa che bisognava sottolineare: non era contro l'ambiente ma è il modo di operare di questa comunità che non funziona.

 
  
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  Sirpa Pietikäinen (PPE). – Mr President, this is a very good first proper step in banning these single—use plastics, but do not get overly excited that we can solve the problem. I do hope that the Commission can ensure the next steps concerning the circular economy and that the plastics would then follow when the new Commission is in charge.

What I mean is that plastics – and the microplastics and nanoplastics which are actually the most severe problem – do come from other sources also. They are used in detergents, cosmetics, packaging and fertilisers, and so we eat them because they get into a very tiny format. There are also many other forms, and we have to remember that a significant part comes from textiles and tyres as well.

I do hope that the Commission will take charge and make separate programmes on textiles and tyres, and start by banning the plastic in food packaging, because there is the endocrine disrupter problem there also, and that we can have used—carbon—based safe packaging.

There’s a lot to be done in the future also.

 
  
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  Miriam Dalli (S&D). – Sur President, nirringrazzja lir-rapporteur Frédérique Ries, u anki lix-shadow rapporteur min-naħa tal-S&D, Massimo Paolucci, li flimkien miegħu ħdimna biex naċċertaw ruħna li jkollna liġi li tkun qed tindirizza l-issues ewlenin. Ninsabu f’sitwazzjoni fejn kull minuta, trakk mimli skart tal-plastik qed jispiċċa fl-ibħra tagħna. U jekk mhu se jsir xejn, dan l-ammont ser jirdoppja sas-sena elfejn u tletin.

Il-ftehim milħuq dwar is-“single use plastics” huwa pass importanti għaliex din il-liġi hija eżempju ċar ta’ “policy” li qed tgħin biex tinbidel il-mentalità. Qed tgħin biex tidħol kuxjenza akbar fost iċ-ċittadini, partikolarment iż-żgħażagħ u t-tfal tagħna li saru ħafna aktar konxji dwar l-alternattivi li jeżistu.

Jiena nemmen li hemm 3 issues li issa rridu nindirizzaw.

L-ewwel - ninċentivaw l-użu mill-ġdid tal-plastik li ntellgħu mill-baħar kif qed tagħmel kumpanija magħrufa billi pereżempju tagħmel slippers minn plastik li jitla’ mill-baħar.

It-tieni - li naċċertaw ruħna li l-plastiks ma jispiċċawx fl-ibħra tagħna fl-ewwel lok. Sistema fejn fliexken tal-plastik jerġgħu jsiru fliexken tal-plastik hija importanti, l-istess kif inhi importanti sistema ta’ “upcylcing” fejn għandek fliexken tal-plastik li qegħdin isiru materjal aktar ta’ livell għoli, inkluż ukoll fil-ħwejjeġ.

It-tielet - li nippromwovu aktar alternattivi bħall-każ ta’ kumpaniji li qegħdin jipproduċu “cutlery” minn materjal differenti, inkluż ukoll materjal li jista’ jittiekel.

U dan huwa l-pass li jmiss biex nikkumplimentaw ix-xogħol li qed jagħmlu kumpaniji privati, diversi organizzazzjonijiet, żgħażagħ u tfal bix-xogħol tagħhom ta’ kuljum biex ineħħu l-plastiks mill-ibħra u l-kampanji tagħna.

 
  
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  President. – Well, where are the times when we all wanted to wear a nylon shirt? That was in the early 60s.

 
  
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  Lieve Wierinck (ALDE). – Voorzitter, collega's, eerst en vooral wil ik mevrouw Ries bedanken voor het prachtige resultaat. Als onderhandelaar voor de liberalen in de ECON-commissie ligt het dossier ook mij nauw aan het hart. Van bij het begin waren de meningen verdeeld over hoe we de problematiek rond plastics kunnen aanpakken. Zelf ben ik er nog steeds rotsvast van overtuigd dat plastics zelf niet de oorzaak van het probleem zijn, maar de manier waarop we ermee omgaan. Stoppen met eenmalig gebruik, het stimuleren van hergebruik en recyclage moeten ervoor zorgen dat er geen plastics meer in ons milieu terechtkomen.

Maar de echte oplossing ligt natuurlijk in onderzoek en innovatie, de zoektocht naar materialen die echt milieuvriendelijk zijn. Wat mijn visie of de uwe ook moge zijn, één ding is zeker: de Europese burger vraagt om een urgente actie en deze richtlijn beantwoordt daaraan. Ik roep mijn collega's dan ook op om deze richtlijn goed te keuren en tezamen de plastic soep op te kuisen.

 
  
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  Michèle Rivasi (Verts/ALE). – Monsieur le Président, chers collègues, il est temps de mettre un terme à l’invasion du plastique jetable, nous n’avons plus le luxe d’attendre.

Pas une semaine ne se passe sans échouage massif de dauphins ou de baleines mortes de faim, l’estomac rempli de kilos de plastique. Pas une semaine, non plus, sans étude alarmante sur les micro-plastiques, ces confettis de plastique en suspension dans les océans, mais aussi dans l’air. Nous ne voulons plus de plastiques qui se fragmentent, ni d’emballages alimentaires en polystyrène.

Ce rapport, Frédérique, au nom du Parlement, tu l’as mené de de maître. Les États membres n’ont maintenant plus le droit moral de tergiverser, ils doivent appliquer les mesures adoptées au plus vite, sans tarder, et sans céder aux sirènes de l’industrie, toujours promptes à dégainer le chantage à l’emploi.

L’industrie du plastique a tout intérêt à évoluer et à s’extraire de la culture du jetable. Changer de modèle ouvrira de nouveaux marchés, la responsabilité élargie des producteurs que nous avons obtenue prolonge le principe du pollueur payeur. Le profit à tout prix, c’est terminé.

 
  
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  Anja Hazekamp (GUE/NGL). – Voorzitter, net als bij het klimaat is het onze jeugd die ons tot de orde roept bij de plastic soep en die dit op de kaart zet. Denk maar eens aan de jonge helden zoals Boyan Slat, de bedenker van de Ocean Cleanup, en de tien jaar oude Lilly met haar Plastic Pickup-missie. Wereldwijd neemt de jeugd het voortouw bij het beschermen van onze planeet en hun initiatieven vervullen me met trots, maar ook met diepe schaamte. Zij ruimen ons afval op, afval dat onze oceanen en de biodiversiteit verwoest.

De nieuwe regels voor wegwerpplastics zijn een goed begin, maar nog lang niet genoeg. Wereldwijd wordt afval van Coca-Cola, PepsiCo, Nestlé, Marlboro, McDonald's, Red Bull, Unilever, Mars en Procter & Gamble het meest aangetroffen bij opruimacties. Wanneer gaan we hen eens aanpakken? We kunnen de gezondheid van het milieu en van mensen en dieren niet overlaten aan het winstbejag van deze multinationals.

 
  
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  John Stuart Agnew (ENF). – Mr President, I am concerned that the EU is fraudulently harassing British innovation in degradable plastics. Parliament has not yet been made aware that, if we accept the reference to oxo-biodegradable plastics in Article 5, we would be evading the European Union’s own rules for banning substances. Please refer to Articles 68 to 73 of the Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals (REACH) legislation. Surely you won’t ignore your own legislation.

The Commission has acted under Article 69, requesting the European Chemicals Agency (ECHA) to study oxo-degradable plastics, because the Commission thought that they created microplastics. ECHA has not yet completed its study, but did advise – after ten months of work last October – that they were not convinced that microplastics were formed. If, and only if, ECHA were to recommend a restriction, this would need to be considered by two committees, according to Articles 70 and 71 of REACH, and put out to public consultation before any restriction could be implemented. None of this has been done. You’re breaking your own rules. Therefore, the reference to oxo-degradable plastic must be removed from Article 5 before the Directive is published in the Official Journal.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Margrete Auken (Verts/ALE), blue-card question. – To put it briefly, will you deny that oxo just makes plastics fall apart? Will you insist that oxo turns into nature again after hundreds of years? Oxo is probably the worst of these crazy degradable products. I know that Symphony, which produces plastics, and you will accept that, is very close to tyres. That’s why we are having all these battles in this House on oxo. Will you deny that oxo just makes plastic degrade into small pieces? Do you really think it’s not the case?

 
  
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  John Stuart Agnew (ENF), blue-card answer. – I absolutely deny it, because you’re confusing oxo-degradable with oxo-biodegradable, and the system that Symphony uses actually destroys the plastic. It is no longer plastic by the time their system is finished. I have proved that in my own home. They gave me a blue card, effectively. I put it in a box and five years later, there was nothing there.

 
  
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  President. – Well now, that’s settled. Thank you very much.

 
  
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  Angélique Delahaye (PPE). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la pollution des océans par le plastique est un enjeu majeur, il est donc de notre devoir d’être ambitieux et je pense que l’accord trouvé entre les institutions est un bon accord. Il prend en compte les réelles possibilités de substitution des plastiques et nous engage dans une voie de progrès. Je tiens d’ailleurs à remercier la rapporteure, Madame Ries, et les rapporteurs fictifs pour le travail accompli.

Je ne reviendrai pas sur les propositions présentes dans ce texte. Je soutiens l’orientation générale et me félicite notamment au regard de la pollution qu’ils représentent, sur terre comme dans les océans, de l’interdiction des plastiques oxodégradables.

Je me félicite que, dans le texte final, nous retrouvions l’idée que j’ai défendue, la mise en place, dans les années à venir, d’une norme définissant clairement la biodégradabilité des plastiques en milieu marin, basée sur la recherche et l’innovation, afin de garantir leur innocuité.

Je me réjouis de pouvoir témoigner, ici, que dans mes divers déplacements dans les entreprises de plasturgie, la logique d’économie circulaire et la réutilisation des plastiques soient déjà bien intégrés. Et l’utilisation des plastiques biodégradables est biosourcée. Les entreprises investissent dans des solutions innovantes afin de permettre la valorisation des plastiques en bioplastique, matière première recyclée.

Nous pouvons et devons néanmoins faire mieux, et c’est ce que nous demandons par ce texte. Il est donc de notre devoir de nous assurer que nous accompagnerons nos ambitions des moyens nécessaires.

 
  
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  Simona Bonafè (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, i giovani che sono scesi nelle piazze di tutto il mondo nelle scorse settimane ci hanno chiesto di agire con urgenza, di fare qualcosa in fretta per uno sviluppo sostenibile. Ecco, l'Europa sta agendo e segna un altro punto a favore dell'ambiente e della lotta all'inquinamento da plastica, soprattutto nei nostri mari, non solo negli oceani ma anche nel Mar Mediterraneo, dove si sono create intere isole di rifiuti.

Con questa nuova direttiva vietiamo i prodotti in plastica monouso come i cotton fioc, i piatti e le stoviglie, che sono fra le maggiori cause dell'inquinamento marino, per i quali esistono già alternative disponibili sul mercato, riciclabili e con possibilità di durare più a lungo. Allo stesso tempo incentiviamo anche l'utilizzo della plastica riciclata nei prodotti, fissandone un contenuto minimo, per esempio, per le bottiglie per bevande.

Insomma, oggi facciamo un passo importante avanti per la transizione verso un'economia circolare, di cui in Europa abbiamo capito subito e per primi l'importanza per mantenere elevato il livello di crescita e di benessere dei nostri cittadini, proteggere l'ambiente e continuare a essere competitivi nel mondo.

Sarà un processo lungo, perché dovremmo cambiare i nostri modelli di produzione e di consumo, ma io credo che sia l'unica strada che abbiamo davanti.

 
  
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  Francesc Gambús (PPE). – Señor presidente, señor vicepresidente, señor comisario, quiero felicitar a la ponente, señora Ries, y al señor Florenz, que ha sido nuestro responsable de Economía Circular, por todo el trabajo realizado en este dosier, que forma parte del corpus principal del paquete de economía circular de 2018, junto con otros dosieres como el de las instalaciones portuarias de recepción de residuos procedentes de buques.

Este dosier es especialmente importante. La ciudadanía europea está muy concienciada sobre los residuos que el plástico genera; algunos incluso abogan por una prohibición total de este material, pero debemos ser a la vez pragmáticos y entender que aún existen campos donde no hay alternativas. Por ello, desde nuestro Grupo parlamentario queremos favorecer las inversiones para una mayor innovación por parte de la industria que haga viables alternativas a los plásticos y los sustituya por nuevos materiales más sostenibles.

Se ha de asegurar una transición en el uso de estos materiales que reduzca nuestra huella sobre el entorno en el que vivimos. Se lo debemos a las generaciones que vienen.

Además, esta transición hacia una economía completamente circular es una oportunidad para la generación de nuevos puestos de trabajo con gran valor añadido y crecimiento económico para la reindustrialización de la Unión Europea.

Y es responsabilidad de todos los europeos que estamos llamados a las urnas el próximo 26 de mayo apoyar con nuestro voto a partidos que están trabajando para garantizar una transición ordenada para un mundo más sostenible económica, social y medioambientalmente.

 
  
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  Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy (S&D). – Monsieur le Président, nul besoin de théoriser davantage sur la pollution provoquée par le plastique, il suffit de regarder les images d’une baleine en Thaïlande, morte étouffée par des sachets de plastique. Elle en avait ingurgité quatre-vingt-cinq. Vous observez aussi la mer Méditerranée, devenue une poubelle, avec une concentration de 250 milliards de micro-plastiques, soit la plus forte concentration au monde.

Alors je me félicite de tous ces plastiques à usage unique qui seront interdits à partir de 2021, car ils représentent 70 % de la pollution marine. Les résidus de plastique menacent la biodiversité et s’insinuent partout, et aussi dans les poissons que nous mangeons.

Cette législation est, à mon sens, la première étape d’un nouveau modèle de production, celui de l’économie circulaire. Mieux consommer et mieux recycler tous ces produits plastiques dans le respect de l’environnement.

Pour finir, je veux insister sur l’industrie du plastique qui devrait payer et financer un grand plan Marshall pour les océans. C’est tout simplement l’application du principe pollueur-payeur. Les industries ont trop longtemps considéré notre terre comme leur décharge.

Chers collègues, il n’est même plus question de la survie des générations futures, mais de la nôtre. C’est maintenant ou la pollution sera irréversible.

 
  
  

ELNÖKÖL: LÍVIA JÁRÓKA
alelnök

 
  
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  Christofer Fjellner (PPE). – Fru talman! Att minska mängden plast, särskilt i våra hav, är väldigt viktigt: 80—85 procent av det skräp vi hittar i havet är trots allt plast. Men jag tror det är viktigt ha realistiska förväntningar på vad det här förslaget faktiskt kommer att innebära. Vi kommer inte att sluta se hemska bilder av hur öar av plast skapas i oceanerna eller stränder fylls runt om i världen. Skälet till det är att Europa står för bara några få procent av den plast som tillverkas och för en ännu mindre andel av den plast som faktiskt hamnar i våra hav. Det mesta sprids och skapas i Asien. Bara fem länder i Asien står för 60 procent av all plast.

Det finns säkert en och annan härinne som säger att det gör att Europa inte har ett ansvar. Jag skulle vilja säga tvärtom. Vi har ett stort ansvar, ett mycket stort ansvar, att visa vägen. Men då måste vi göra rätt. Då måste vi se till att förbjuda rätt typ av produkter. Nu var jag rädd att vi skulle förbjuda pappmuggar av misstag, för att de innehöll lite, lite plast. Det vore fel. Att fokusera på det som verkligen går att ersätta och det som inte har några rimliga alternativ, det är vad vi måste göra.

 
  
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  Eric Andrieu (S&D). – Madame la Présidente, je voudrais tout d’abord féliciter Mme Frédérique Ries pour cet excellent rapport. Il y a urgence, notre planète est en danger, et nous le savons tous ici. Nous avons créé un septième continent de 80 000 tonnes de déchets plastiques, trois fois la surface de la France. Nous devons repenser l’ensemble de notre modèle économique. Il y va de l’avenir de nos écosystèmes, de notre biodiversité et de l’existence même de l’espèce humaine. Nous devons réduire drastiquement l’utilisation du plastique en Europe et appliquer les principes de l’économie circulaire. Cela vient d’être dit. Il nous faut sortir vite de cette logique néolibérale qui pousse à toujours plus de consommation et qui est en train de tuer notre planète, et avec elle, d’intervenir sur l’avenir de nos enfants.

Enfin, nous devons être cohérents avec nous-mêmes. Nous votons aujourd’hui un texte alertant sur l’incidence des produits plastiques sur l’environnement et, dans le même temps, nous utilisons encore au sein de ce Parlement des pailles et des bouteilles en plastique. Nous devons donner ici l’exemple et cesser l’utilisation de ces objets dans cette même institution.

 
  
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  Dubravka Šuica (PPE). – Poštovana predsjedavajuća, činjenica je da živimo u doba plastike i to nitko ne može negirati. Podaci su frapantni. Ako smo u 65 godina proizveli 8 milijardi tona plastike, i ako smo proizveli 6 milijardi tona otpada, onda se zaista moramo zamisliti nad tom činjenicom. Želim pozdraviti ovaj trijalog, koji vjerujem da će završiti glasovanjem ovdje danas u Parlamentu. Isto tako, podatak o 85 % onečišćenja mora plastikom, od čega jedna polovina dolazi od proizvoda za jednokratnu uporabu, a jedna četvrtina od ribolovnog alata, također je stvar za razmišljanje i nadam se da ćemo naći alternativna rješenja.

Dakle, alternativa je vrlo bitna i tamo gdje postoji alternativa moramo zamijeniti. Tamo gdje ne postoji, moramo ulagati u istraživanje, razvoj i inovacije, stvarati tako nova radna mjesta i omogućavati novim proizvodima dolazak na tržište. U svakom slučaju, maksimalno podržavam ovu inicijativu, maksimalno podržavam ovu Direktivu i ja vjerujem da ćemo je što brže implementirati u naša nacionalna zakonodavstva.

 
  
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  Christophe Hansen (PPE). – Frau Präsidentin! Der Coffee-to-go und Plastikbesteck sind in unserer schnelllebigen Konsumgesellschaft zur Selbstverständlichkeit geworden. Aber manchmal braucht man eben Verbote, um schlechte Gewohnheiten aufzugeben. Es ist deshalb richtig, dass künftig Einwegprodukte wie Plastikbesteck, für die es Alternativen gibt, verboten werden.

Was die Verantwortung der Mitgliedstaaten betrifft, hätte ich mir allerdings mehr Ehrgeiz gewünscht. Eine verpflichtende Reduktionsquote für Plastikmüll, wie ich sie gefordert habe – dazu gehören auch Verpackungen –, hat sich leider nicht durchgesetzt. Das ist eine verpasste Chance.

Ich bin vor knapp einem Monat zum ersten Mal Vater geworden. Ich will meinem Sohn in die Augen schauen und mit gutem Gewissen behaupten können, dass wir angepackt haben, um den Planeten für sie lebenswert zu erhalten. Und deshalb kann und darf dieses Maßnahmenpaket nur ein erster Schritt in die richtige Richtung gegen den Plastikmüll sein.

 
  
 

„Catch the eye” eljárás

 
  
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  Roberta Metsola (PPE). – Sinjura President, aħna l-ewwel ġenerazzjoni ta' politiċi li bdejna nifhmu sew il-ħsara li qiegħda ssir lill-ambjent bi plastik li jintuża darba biss. Aħna wkoll diġà l-aħħar ġenerazzjoni li nistgħu nagħmlu xi ħaġa dwar dan.

75% tal-iskart li jmur fl-ibħra u fl-oċeani huwa plastik. Jiena ġejja minn Malta u Għawdex, gżejjer f'nofs il-Mediterran, fejn kuljum naraw munzelli ta' plastik fil-widien, mal-bajjiet u b'konsegwenza fil-ħut tagħna. Ma nistgħux nibqgħu sejrin b'din ir-rata.

Id-Deċiżjoni biex inwaqqfu l-użu ta' dan it-tip ta' plastik fl-aħħar ser tidħol fis-seħħ fis-sena 2021. Pass kbir 'il quddiem imma mhux biżżejjed. Jista' jkollna l-aqwa liġijiet fid-dinja, imma l-bidla trid issir fuq livell individwali. Differenzi żgħar, li kważi lanqas tinduna bihom, f'ħajjitna jistgħu jagħmlu differenza enormi.

Ma nistgħux naħlu aktar ħin, hemm bżonn li naġixxu issa.

 
  
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  Julie Ward (S&D). – Madam President, the overall quantity of waste is increasing rapidly on a worldwide scale. Here in the EU, around 3.5 tonnes per capita of waste is produced annually, including more than 400 kilograms per person, per year, of domestic waste. All the projections available today show that this increase at worldwide level will continue at least until 2030, and in Europe no real decoupling between waste and economic growth is expected before 2020.

Single-use plastic items represent about half of all marine litter items found on European beaches. We come from 28 countries, here in the European Parliament, but we share one home, one planet Earth. Young people know this. They’ve had enough, and they are demanding that we change. I want to ask all of you to support their climate strikes, their Friday’s for future, because if we don’t listen to them, then they will not elect us in the future.

 
  
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  Luke Ming Flanagan (GUE/NGL). – Madam President, this is an area that the European Union should really concentrate on. This is an area where countries cannot do it on their own. I hear this phrase ‘throw it away’, and it’s a phrase that has to be tackled. When we say ‘throw it away’, in many cases we think ‘it’s in the bin, it’s brought away by the rubbish truck and then it’s gone away’. The reality is that it has not gone away, and we’ve got to look at absolutely every item we use and ask ourselves the question: when I throw it away, where does it end up?

But we shouldn’t just have to ask that question. The companies who produce this stuff should also have to ask that question, and they should be forced to ask the question. I hear a lot of praise for young people and the work that they’re doing. We should also praise our grandmothers and our great-grandmothers, who knew about recycling and knew about the environment before the words were invented, because they lived it. We’ve got to copy them.

 
  
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  Michaela Šojdrová (PPE). – Paní předsedající, také podporuji tuto dohodu z trialogu a jsem ráda, že má velkou širokou podporu napříč politickým spektrem. Musíme šetřit životní prostředí a musíme šetřit také přírodní zdroje, které nejsou nevyčerpatelné. Samozřejmě i já se snažím, když si vybírám, co kupuji, tak se snažím, abych vybírala to zboží, které není v těchto plastových obalech.

Musíme, myslím, i každý sám přispět ke změně, proto jsem ráda, že také Evropský parlament ustoupil od masivního používání malých plastových lahví. Myslím, že všude je možné najít nějaké řešení a důležité je, že přináší tato směrnice také povinnost pro výrobce. To považuji za velmi důležité. Jsem hrdá na to, že Česká republika patří mezi země, které hodně recyklují. V Evropské unii je recyklováno 42 % plastu a Česká republika recykluje 60 % a přeju si, aby to do budoucna bylo ještě více.

 
  
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  José Inácio Faria (PPE). – Senhora Presidente, peço desculpa por este momento, Senhor Vice-Presidente, antecedendo a esta proposta de diretiva tivemos já relatórios neste Parlamento que incidiram sobre a governação internacional dos oceanos e sobre a estratégia dos plásticos. Nestes dois dossiês percebemos tanto a importância do material plástico como o problema que se coloca quando estes produtos não têm um final adequado e acabam por flutuar no oceano, com um impacto negativo na biosfera e lembro que 80% do lixo oceânico tem origem em terra.

O que vamos é precisar de mudar os nossos comportamentos e a forma como nos relacionamos com estes produtos, promovendo um consumo mais responsável, mais inteligente e que pode privilegiar alternativas mais ecológicas. Assinalo que a minha proposta na Comissão ENVI de incluir os sacos de plástico muito leves na lista de proibição acabou por não passar, mas quero aqui reiterar, caros Colegas, que estes sacos são tão leves que facilmente escapam à sua recolha e são levados pelo vento para acabar inexoravelmente no oceano.

O mesmo é verdade para as largadas de balões tão desnecessárias e acrescento que, mesmo que sejam materiais biodegradáveis e compostáveis, estas características não se aplicam dentro da água. Mas querer passar do papel para a ação exige que se coloquem metas que permitam aos Estados-Membros poderem tomar medidas e aferir a sua eficácia. Por isso saúdo todas as metas ambiciosas que se incluam no seguimento deste processo.

 
  
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  Bogdan Andrzej Zdrojewski (PPE). – Pani Przewodnicząca! Już na wstępie zaznaczę, że nie jestem ekoterrorystą, natomiast bez wątpienia jestem zwolennikiem takiej ortodoksyjnej dbałości o stan Ziemi, o stan ekologii. Muszę powiedzieć, że sama praca tutaj opiniowana jest satysfakcjonująca, natomiast już debata – według mnie – mniej. Według mnie gubimy to, co jest niezwykle kluczowe, czyli przede wszystkim wartościowanie poszczególnych projektów. Czyli nie mamy czegoś takiego jak mapa drogowa, w której określilibyśmy, co jest pierwsze – najważniejsze, drugie, trzecie, czwarte – czyli pewną kolejność, wartościowość poszczególnych aktywności. Co mnie martwi? Oczywiście brak kompleksowości naszych różnych aktywności – one nie składają się na pewną całość. Po drugie, brakuje wsparcia dla dobrych praktyk. Po trzecie, brakuje spójności prawnych rozwiązań w poszczególnych krajach, abyśmy byli skuteczniejsi. Mamy braki w edukacji i niestety jesteśmy niekonsekwentni, jeżeli chodzi o karalność, czyli sankcje dla tych, którzy zanieczyszczają Ziemię.

 
  
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  Seán Kelly (PPE). – Madam President, having been involved in discussions on this topic for the Fisheries Committee for some time, I’m very pleased that we have this debate with a resolution here this afternoon.

Of course, the Fisheries Committee are central to what is going on in the plastics world, because an awful lot of plastic – as has been said – finishes up in the seas, finishes up in the bellies of fish, killing them and polluting. We also have the phenomenon of ghost fishing, caused by fishing gear lost at sea. So all these things need to be tackled, and I’m delighted that we’re particularly honing in on things we can do pretty quickly – getting rid of single—use plastics that can be replaced with some other product. I think that’s a very sensible way to go about it.

Over a period of time we will be sending a signal to the industry that plastics pollution has to end, and that a lot of plastics being used are either to be collected and reused or whatever. Definitely we have to do everything we can to bring about an end to plastics pollution of the environment as soon as we can.

 
  
 

„Catch the eye” eljárás vége

 
  
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  Frans Timmermans, First Vice-President of the Commission. – Madam President, just listening to the contributions from the Honourable Members, I was reflecting on how unique it is that the opinion about this proposal is shared across the political spectrum. There are a few exceptions, but, by and large, it applies from left to right. I was wondering how we got here so fast, because we did reach this point quite rapidly. If you think back three or four years, I don’t think we were there yet. That is why, after the thanks we gave to the rapporteur and to the co-legislators, I think it’s only right that I should mention also those who have contributed to creating a sense of urgency in broader society, because that’s what’s driving us. There is a huge sense of urgency in European society that this needs to be done and it needs to be done now.

You have Boyan Slat, who was mentioned before; you have the Plastic Soup Surfer; and you have Ellen MacArthur, who was one of the first sailing the seas, discovering the extent of the problem. You have the wonderful Blue Planet series by David Attenborough, who had a huge impact on public opinion. You have the wide-ranging media, who have taken up responsibility to create public awareness. You have the educational system that takes responsibility here. You’ve also seen the force of the NGO community across the European Union creating the sense of urgency. Academia has played a wonderful role in finding new solutions. If we are to say today that it’s quite remarkable that we got here, we have also to be grateful to all those outside the political sphere who got us to this point.

I do agree with those of you who said it’s only a first step. With all the self-congratulation here today, we should also remember that we have a long, long way to go until we actually have a circular economy. This is an important step. It’s also a unique step because it takes the full circle of plastic into account. It’s a unique step that is recognised at the global level.

The United Nations always give questions about this. Asian countries are very much interested in what we are doing. Latin American countries as well. Even though our share of the pollution is relatively limited, our change of economic model has a global impact, and it will also change economic models elsewhere.

So don’t let anybody discourage you by saying that Europe only has such a small part. The size of our economy is such that, if we change our economy and create a more sustainable economy, it will have an impact on the economies of other parts of the world. It is already having an impact. Plastic pollution is something that is felt across the board and by many countries and many regions.

I also want to add that – to be very, very clear on this – it will also affect packaging. We have put plastic packaging in the proposal. It should be recyclable or no longer used by 2030. That’s something that’s in the proposal. We also want to go further. Microplastics are a huge challenge to our health, and we need to come up with proposals: firstly, removing it from products where it’s not even needed. We don’t need microplastics in detergents. We don’t need microplastics in cosmetics. Then we need to look at products where we still need them and look for alternatives: in tyres, for instance. Tyres are one of the worst polluters in that area.

Just to give you my sense of urgency, this is something we will still have to do, whatever the composition of the next Commission. I am confident, because since this is something that is shared by the full political spectrum of this House, it will also be something that will be shared by the next Commission, the next European Parliament and the Council.

 
  
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  Frédérique Ries, rapporteure. – Madame la Présidente, effectivement, «ensemble». C’est le mot clé pour ce débat afin de remercier l’ensemble de mes collègues qui ont tous soutenu l’impulsion de ce rapport à deux exceptions près, mes collègues Brexit qui, me semble-t-il, feraient mieux de se désoler ici des emplois perdus à cause de leur initiative, mais c’est un autre débat.

Pour conclure celui-ci, je voudrais citer John Fitzgerald Kennedy dans notre hémicycle. En 1963, à Washington, il a dit: «Nos problèmes ont été créés par l’homme et nous pouvons donc les résoudre. Nos possibilités ne connaissent pas de limites, aucun problème humain ne va au-delà de nos capacités». Alors, oui, évidemment, «l’Europe n’est pas la première responsable de la pollution», et là c’est vous que je cite, Monsieur le Vice-président Timmermans, il nous appartient en revanche d’être le moteur de la solution. Ceci est une première étape, mais nous sommes en marche. Je tenais au clin d’œil.

 
  
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  Elnök asszony. – A vitát lezárom.

A szavazásra ma kerül sor.

Írásos nyilatkozatok (162. cikk)

 
  
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  Ignazio Corrao (EFDD), per iscritto. – La proposta mira alla riduzione dei rifiuti in plastica e delle reti da pesca, che rappresentano ben il 70 % dei rifiuti depositati sulle nostre spiagge.

Accolgo con favore l'eliminazione dell'uso dei prodotti composti in plastica oxodegradabile e dei contenitori per cibi e bevande realizzati in polistirolo espanso, così come i piatti e le posate in plastica, i bastoncini cotonati, le cannucce.

Si tratta di compiere un primo passo verso un cambiamento epocale che ci consentirà progressivamente di abolire la plastica e di mettere fine alla contaminazione del nostro territorio.

Si poteva osare di più sugli obiettivi a breve termine di riduzione dei mozziconi di sigarette e delle reti da pesca, che sono altamente inquinanti.

Importante ed opportuno è accrescere la consapevolezza dei consumatori anche con l'indicazione nell'etichettatura delle sostanze chimiche pericolose presenti nei vari prodotti.

Infine accolgo con favore l'intenzione di incrementare il riciclo e la raccolta differenziata delle bottiglie in plastica tramite la fissazione di obiettivi e di scadenze.

 
  
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  Ivan Jakovčić (ALDE), napisan. – Živimo u dobu plastike i to je izuzetno zabrinjavajuće! U samo 65 godina proizvedeno je više od osam milijardi tona plastike i više od šest milijardi tona otpada. Plastika predstavlja 85 % onečišćenja mora, od čega je polovica plastika za jednokratnu upotrebu te stoga smatram da tu trebamo napraviti prvi korak, o čemu govori i ovo izvješće za koje sam glasao.

Ovo je globalni izazov koji zahtijeva ambiciozne i postupne mjere kao što je zabrana plastike za jednokratnu upotrebu na razini EU-a u slučajevima kad postoje alternative kao npr. za vilice, noževe, žlice, štapiće za jelo, tanjure, štapiće za uši, slamke, miješalice za piće itd. EK želi jamčiti da će se do 2025. godine prikupljati barem 90 % boca za napitke te će se proširiti sustav odgovornosti proizvođača na sve obuhvaćene kategorije proizvoda, osim higijenskih uložaka, tampona i aplikatora za tampone. Ta će proširena odgovornost pokriti troškove prikupljanja i čišćenja te mjera za podizanje javne svijesti.

Ova će direktiva donijeti velike koristi za okoliš i gospodarstvo te se procjenjuje da će se izbjeći šteta u okolišu čiji bi trošak do 2030. godine mogao doseći 22 milijarde EUR.

 
  
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  Ева Майдел (PPE), в писмена форма. – В Европейския парламент работим за по-чиста околна среда, за по-чисти паркове, улици, плажове и планини. Осемдесет процента от отпадъците по плажната ивица са от пластмаса. За да опазим красивата ни природа от 2021 година забраняваме пластмасовите изделия за еднократна употреба като чаши, чинии, прибори, сламки и други. Предвиждаме и мерки за използването и рециклирането на вече натрупаните пластмасови отпадъци - до 2025-а година 25% от бутилките трябва да са направени от рециклиран материал.

Чистата природа е отговорност на всеки един от нас, но производителите трябва да бъдат прозрачни спрямо своите потребители за последиците от пластмасовите продукти, а твърде често гражданите нямат изчерпателна информация за това. С новото законодателство искаме задължително с ясен език да се изписва върху етикетите какви са отрицателните ефекти върху околната среда от изхвърлянето на пластмасови цигарени филтри на улицата, както и за други изделия като пластмасови чашки, мокри кърпички и хигиенни продукти.

Вярвам, че на стария континент можем всички заедно да бъдем двигатели на промяната, да поставяме глобални тенденции и да се борим със замърсяването на околната среда в името на нашите деца и на нас самите.

 
Poslední aktualizace: 28. června 2019Právní upozornění - Ochrana soukromí