Przewodniczący. – Kolejnym punktem porządku dziennego jest sprawozdanie sporządzone przez Gérarda Depreza w imieniu Komisji Wolności Obywatelskich, Sprawiedliwości i Spraw Wewnętrznych w sprawie wniosku dotyczącego rozporządzenia Parlamentu Europejskiego i Rady w sprawie zwiększenia bezpieczeństwa dokumentów tożsamości obywateli Unii i dokumentów pobytowych wydawanych obywatelom Unii i członkom ich rodzin korzystającym z prawa do swobodnego przemieszczania się (COM(2018)0212 - C8-0153/2018 - 2018/0104(COD)) (A8-0436/2018).
Gérard Deprez, rapporteur. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, la liberté de circulation des citoyens dans un espace européen sécurisé est une des valeurs essentielles de l’Union européenne. Nous devons cependant reconnaître que la situation actuelle n’est pas totalement satisfaisante.
Il existe aujourd’hui plus de 250 versions différentes de cartes d’identité et de permis de séjour en circulation dans l’Union, ce qui rend leur reconnaissance difficile dans certains pays et entraîne des tracasseries administratives pénibles, en particulier pour les citoyens qui voyagent ou qui s’établissent dans un autre État membre que le leur. En outre, beaucoup de ces documents sont très peu sécurisés. Certains n’ont même pas de puce, ce qui facilite les fraudes à l’identité fréquemment constatées dans le chef des terroristes et des criminels.
Nous avons donc d’abord souhaité favoriser la lisibilité et la reconnaissance des cartes d’identité. C’est ainsi qu’à l’avenir, il y aura un format unique pour toutes les cartes. Les mêmes données d’identité y figureront dans un ordre spécifique. La mention du genre deviendra optionnelle et prévoira, si elle est retenue, trois catégories: M, F et X. Est également prévue la présence d’un symbole européen sur la carte et la mention «EU Citizen» sur les titres de séjour des plus de 15 millions de citoyens de l’Union qui résident dans un autre État membre.
Le règlement précise que toutes les cartes d’identité doivent être reconnues comme telles par tous les États membres et qu’une meilleure reconnaissance des documents d’identité provisoires délivrés en cas de destruction, de perte ou de vol doit être mise en chantier.
La lisibilité ne suffit toutefois pas à garantir totalement l’exercice de la libre circulation. Il faut aussi pouvoir s’assurer que le détenteur de la carte est bel et bien son titulaire légitime. La détection des fraudes à l’identité est un impératif en matière de sécurité. C’est pourquoi il est prévu de renforcer les éléments de sécurité figurant sur les cartes d’identité par l’inclusion obligatoire de l’image faciale et de deux empreintes digitales intégrées dans une puce hautement sécurisée, comme c’est déjà le cas, d’ailleurs, pour les passeports.
Je veux aussi rappeler, et j’insiste, qu’il n’est pas question de remplacer les cartes nationales d’identité par une carte européenne. Il n’est pas question d’obliger les États membres qui n’en délivrent pas à délivrer des cartes d’identité. Il n’est pas question de créer une banque de données européenne des empreintes digitales. Le règlement dont nous parlons ne constitue en aucun cas une base juridique pour créer une banque de données des empreintes digitales au niveau national, comme se plaisent à le proclamer certains, au mépris de la vérité.
Par ailleurs, nous avons mis un soin particulier à renforcer les dispositions relatives aux droits fondamentaux, à la protection des données personnelles et à la responsabilité des États membres. C’est ainsi que l’utilisation des données biométriques est strictement limitée au personnel dûment habilité. Il est aussi très clairement stipulé que, sauf si la législation nationale l’autorise, les données biométriques ne sont conservées, en dehors de la puce, que jusqu’à la délivrance de la carte, ou au maximum pendant trois mois, avant d’être détruites. De plus, une disposition prévoit clairement que les États membres sont responsables de l’intégrité, de l’authenticité et de la confidentialité des données, même lorsqu’ils font appel à une société privée.
Enfin, je veux rassurer les citoyens: ils ne vont pas devoir remplacer immédiatement leur carte d’identité actuelle, ni supporter des coûts supplémentaires. En effet, les nouvelles cartes d’identité commenceront à être délivrées dans les deux ans après l’entrée en vigueur de ce règlement, et ce n’est qu’au bout de 10 ans encore que les cartes actuellement en circulation devront toutes être remplacées.
Je veux, pour conclure, remercier tous ceux qui nous ont aidés dans ce rapport: les collaborateurs, le personnel du secrétariat et en particulier mes collègues et les rapporteurs fictifs, pour toutes les discussions constructives que nous avons eues dans un climat empreint de respect mutuel, et même de convivialité.
Angelika Mlinar,rapporteur for the opinion of the Committee on Women’s Rights and Gender Equality. – Mr President, let me start by thanking the rapporteur, Mr Gérard Deprez, my colleague, for taking into consideration the opinion provided by the Committee on Women’s Rights and Gender Equality. Biometric data must be collected in a manner that respects human dignity. National authorities responsible for issuing ID cards must undertake fingerprints and facial images, as far as possible, in a gender—sensitive manner. Fingerprinting persons in a vulnerable situation, including those who have experienced gender-based violence, requires particular attention.
There is a difference between sex and gender. The disparity between the sex on someone’s official document and the gender presented in person can lead to discrimination and harassment. Therefore, I am pleased that, in the future, the ID card format of national identity cards will include the category of gender with the options of female, male or gender neutral, described as X.
Věra Jourová,Member of the Commission. – Mr President, our right as European citizens to move freely within the Union is one of the most important achievements of European integration. It requires that the documents we use when exercising this right are secure and reliable. A number of Member States still issue ID cards that do not meet international standards. Some even issue paper ID cards and many such ID cards remain in circulation. Weak ID cards represent a serious security gap. They can easily be falsified and could be used by terrorists and other criminals to enter the EU. That is why the Commission proposed a regulation to strengthen security features for ID and residence documents in April 2018 as part of a wider package of security measures.
I would like to thank the rapporteur, Mr Gérard Deprez, for his excellent cooperation on this initiative. His efforts to find acceptable and workable solutions were tireless and, in the end, successful. Let me also thank all the shadow rapporteurs for their hard work and commitment. Last but not least, let me thank the Romanian and Austrian presidencies for their efforts.
I would like to stress that the regulation does not oblige Member States to introduce ID cards if they do not already issue such cards, nor does it make ID cards mandatory in those cases where they are optional. In these situations citizens will continue to use a passport instead. Also, the new rules on ID cards cannot serve as a legal basis to introduce national databases containing citizens’ biometric data.
Regarding biometrics, I know there have been intensive discussions on whether ID cards should contain a chip with the fingerprints of the holder and whether this should be compulsory for all Member States that issue ID cards. We have consistently argued that fingerprints are a necessary security feature. The inclusion of biometric identifiers, and particularly the inclusion of fingerprints, renders documents more reliable and secure, and having secure and reliable ID cards is in the interest of citizens.
Fingerprints on ID cards is also consistent with the approach for passports. Many Member States already include fingerprints in their ID cards or may be planning to do so, but only an obligation at EU level can make sure there is no weak link in our area of free movement without internal border controls.
At the same time, we agree with Parliament that robust data protection and fundamental rights safeguards are essential. Thanks to Parliament’s efforts, the text makes clear that Member States are fully responsible for the safe handling of citizens’ data. Changes introduced by Parliament will also make sure that the keys necessary to verify biometric data stored on the chip are exchanged between the Member States.
To summarise, the new common minimum standards will make sure that EU citizens can rely on secure and reliable documents. We fully support the compromise found by Parliament and the Council and look forward to tomorrow’s vote.
Carlos Coelho, em nome do Grupo PPE. – Senhor Presidente, Senhora Comissária, Caros Colegas, Schengen e a liberdade de circulação são a expressão concreta da Europa dos cidadãos, o sucesso do projeto europeu mais valorizado pelos nossos cidadãos.
Sabemos que há dificuldades e obstáculos e este regulamento (que - espero - iremos aprovar amanhã), contribui para os reduzir e melhorar a mobilidade e a liberdade de circulação. Venho de um país de emigrantes, Portugal, e sei bem como é importante que o Cartão de Cidadão seja reconhecido noutros países europeus. A verdade é que, ainda hoje, muitos portugueses enfrentam obstáculos no acesso a serviços elementares noutros Estados—Membros, devido ao formato não conforme do nosso Cartão de Cidadão.
Com este regulamento devemos tornar a vida mais fácil a todos os europeus, removendo obstáculos desnecessários ao exercício dos seus direitos. Um Cartão de Cidadão português será válido e reconhecido em qualquer parte da União Europeia.
Mas vamos também aproximar o aspeto visual dos cartões de identidade, nomeadamente através da inclusão da bandeira da União Europeia junto da referência ao país. Damos expressão à complementaridade da cidadania europeia.
Por fim, e não menos importante, reforçamos as características de segurança. Entre muitas outras, todos os cartões terão as impressões digitais do seu titular. Alguns, em clima pré-eleitoral, vão ceder à tentação de instrumentalizar esta questão inventando problemas e receios. Mas não podemos brincar com a segurança de todos.
Ao incluirmos impressões digitais damos um passo sem precedentes na luta contra o roubo de identidade, na luta contra o tráfico de seres humanos, na proteção das nossas crianças. E não digam que o problema é a criação de uma base de dados com informação biométrica de todos os europeus. O regulamento proíbe expressamente a criação de uma base de dados com estes elementos.
Senhor Presidente, aprovar este regulamento significa aprofundar a livre circulação, proteger melhor todos e reforçar a cidadania europeia. É isto mesmo que os europeus esperam de nós!
Também por isso devemos agradecer e felicitar o deputado Gérard Deprez pelo trabalho excecional que realizou e o acordo que alcançou. Merci, Gérard.
Sylvia-Yvonne Kaufmann, im Namen der S&D-Fraktion. – Herr Präsident! Gemeinsame und verbesserte Sicherheitsmerkmale für alle Personalausweise sind sinnvoll, denn sie erhöhen die Fälschungssicherheit und sie verhindern Missbrauch. Ich möchte Kollegen Deprez für seine geleistete Arbeit sehr herzlich danken. Er hat viele Positionen des Parlaments im Trilog erfolgreich vertreten. Die Verordnung enthält eine ganze Reihe von Punkten, mit denen ich inhaltlich übereinstimme.
Leider gibt es jedoch eine fundamentale Frage, die ich, die meine Fraktion am Trilog-Ergebnis nicht unterstützen kann – das ist die verpflichtende Abnahme von Fingerabdrücken aller Bürgerinnen und Bürger. Biometrische Daten sind bekanntlich sensibel; jede Speicherung dieser Daten stellt einen Eingriff in die Grundrechte dar. Von dieser Verordnung werden bis zu 370 Millionen Bürgerinnen und Bürger neu betroffen. Daher muss gut begründet werden, warum dieser Eingriff verhältnismäßig und notwendig ist. Ich sage: Nein, die verpflichtende Speicherung der Fingerabdrücke zusätzlich zum biometrischen Foto ist weder verhältnismäßig noch notwendig. Auch die Agentur für Grundrechte und der Europäische Datenschutzbeauftragte sagen das.
Deshalb sollte jeder Mitgliedstaat selbst entscheiden können, ob er die Fingerabdrücke seiner Bürger auf dem Ausweis speichert oder nicht. Dies war und ist die Position unserer Fraktion. Dies war ebenso die Position des Parlaments, und leider ist sie im Trilog aufgegeben worden.
Die Mitgliedstaaten, die bereits jetzt die Fingerabdrücke ihrer Bürger speichern, sollen es auch weiter tun können. Ja, aber wir sollten es den Innenministern nicht zu einfach machen, derart weitweichende Grundrechtseingriffe, die die große Mehrheit unserer Mitgliedstaaten betreffen, einfach mal so „über Brüssel“ vorzunehmen. Wenn die Innenminister dies wollen, dann sollten sie es doch zu Hause erklären und vertreten.
Ich bitte die Kolleginnen und Kollegen daher, morgen für die optionale Lösung zu stimmen. Wir sollten uns von den Innenministern auch keinen Handlungsdruck einreden lassen, denn sie selbst haben im Trilog darauf gedrängt, dass es eine lange Übergangsfrist gibt, in der alte Ausweise weiter ihre Gültigkeit behalten, sodass noch nach 2030 Ausweise ohne die neuesten Sicherheitsmerkmale in Umlauf sein werden.
Anders Primdahl Vistisen, for ECR-Gruppen. – Hr. formand! Denne sag handler først og fremmest om borgernes og europæernes sikkerhed. Den handler om, at når vi i Schengenzonen har ret til at rejse på et ID-kort udstedt af nationalstaterne, så skal sikkerheden også være i orden. Derfor har ECR-Gruppens holdning fra først til sidst været at kæmpe for, at sikkerheden i de nationale ID-kort bliver på et niveau, der er sammenligneligt med det andet tilladte rejsedokument, nemlig et almindeligt europæisk pas. Derfor er vi også tilfredse med udkommet af forhandlingerne i trilogen, hvor vi har fået to biometriske markører ind som et krav til de nationale ID-kort. Vi er desuden yderst tilfredse med, at der nu også skal være fingeraftryk på kortene.
Samtidig må vi sige, at der generelt er gjort et seriøst stykke arbejde med disse regler for de nye europæiske ID-kort, og vi er særligt tilfredse med, at vi bevarer frivilligheden i forhold til nationalstaternes ret til at fravælge eller tilvælge muligheden for at have nationale ID-kort. For os handler denne sag om sikkerhed. Den handler om fælles standarder for dem, der ønsker at have kortene, og en høj standard for alle de lande, der skal acceptere kortene som lovligt rejsehjemmel. Overordnet set vil vi gerne takke Rådet, ordføreren og Kommissionen for det fine resultat, der er kommet ud af forhandlingerne. Den eneste større udfordring, vi ser, er at Parlamentet fik gennemtvunget et EU-flag på kortet. Det havde vi gerne undgået! Men alt i alt er det et fornuftigt kompromis, som ECR-Gruppen kan støtte.
Cornelia Ernst, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident! Diese Verordnung gehört mit Ausnahme der Gender-Regelung, die ich auch ausdrücklich begrüße, tatsächlich zu den Instrumenten mit dem Label „Was die Menschheit nicht braucht“. Um Terroristen und anderen Kriminellen beim Fälschen von Pässen und Identitäten beizukommen, sollen nun biometrische Fingerabdrücke verpflichtend auf die Personalausweise; in einem Fall schon von Kindern ab sechs, in allen anderen von Kindern ab zwölf Jahren. Nur für die älteren Semester ab sechzig ist es so, dass sie mildernde Umstände bekommen, indem deren ID cards länger gelten sollen nach dem Prinzip „Vertrau deinen Kindern nicht, aber den Alten schon“.
Und nun zu den Fingerabdrücken. Die Folgenabschätzung der Kommission hat keinerlei zwingende Notwendigkeit für das generelle Nehmen von Fingerabdrücken aufgezeigt. Das Zweite ist: Fingerabdrücke können gehackt und nachgebildet werden, wie der Chaos Computer Club schon 2008 nachgewiesen hat. Passwörter für den PC – um mal ein anderes Beispiel zu nehmen – kann man ändern, Fingerabdrücke ab einem bestimmten Alter eben nicht. Sind sie einmal geklaut, dann ist das nicht korrigierbar.
Und das Dritte: Fingerabdrücke ab zwölf lehnen wir ab, schon weil diese Kinder nicht mal strafmündig sind. Wenn nun die ID cards und die Fingerabdrücke auf den ID cards auch für andere Zwecke unter EU- oder mitgliedschaftlichem Recht genutzt werden können, dann wird irgendwann der Weg natürlich frei für biometrische Datenbanken auf den verschiedenen Ebenen.
Fazit: Bei dieser Verordnung gibt es wirklich nur einen Gewinner, einen echten Gewinner, das ist die Gilde der ID-Fälscher; die werden jetzt aufleben. Dazu herzlichen Glückwunsch!
Sven Giegold, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident! Liebe Kolleginnen und Kollegen, diese Verordnung soll jetzt mehr Sicherheit bringen bei den Personalausweisen, aber gleichzeitig führt sie leider zu einem unverhältnismäßigen Eingriff in die Grundrechte, nämlich der verpflichtenden Aufnahme von Fingerabdrücken für alle Bürgerinnen und Bürger in der EU. Damit wird ein Problem gelöst, das eigentlich schon auf dem Rückgang ist, denn wir wissen, dass die Zahl der gefälschten Personalausweise seit Jahren zurückgeht.
Die verbindliche Aufnahme von Fingerabdrücken in allen Mitgliedstaaten – wie es eben die Grundrechteagentur und der Europäische Datenschutzbeauftragte festgestellt haben – ist unverhältnismäßig. Die Folge dieser Vorgabe ist, dass die Datensammelwut der Innenminister wieder auf dem Rücken Europas ausgetragen wird; dann sollen sie es auch national beschließen und nicht über den Umweg der Europäischen Union unpopuläre Politik verbindlich machen, die dann hinterher der Europäischen Union wieder Reputation kostet. Deshalb hoffe ich, dass dieser Fehler morgen in der Verordnung korrigiert wird.
Емил Радев (PPE). – г-н Председател, г-жо Комисар, по данни на Европейската комисия в момента в Европейския съюз съществуват над 86 различни вида лични карти и 181 различни вида документи, удостоверяващи правото на престой в Съюза. Освен това над 17 милиона европейски граждани живеят в държава членка, различна от родната им страна.
Съществуващата в момента фрагментация на това как трябва да изглеждат личните карти и какви данни да съдържат поставя под съмнение тяхната сигурност. В контекста на миграционната криза и терористичната заплаха, които доведоха до увеличаване на случаите на намиране на фалшиви и фалшифицирани европейски документи за самоличност, постигнатото споразумение, което обсъждаме днес, е изключително важно.
С промените европейските лични карти и разрешителни за престой ще станат по-сигурни. Общият формат и мерки за сигурност, въвеждането на пръстови отпечатъци в картите, въвеждането на общи правила за валидност ще ги направи много трудни за фалшифициране. В същото време европейските граждани ще бъдат улеснени, тъй като личните карти ще могат да се използват за преминаване на електронните, по-бързи изходи по летищата.
Дами и господа, сигурността на Европейския съюз зависи от сигурността, гарантирана от всяка една държава членка. Новите документи за самоличност ще направят изключително трудно използването на друга идентичност и ще улеснят засичането на фалшиви документи. По този начин те ще бъдат още един ефективен инструмент в борбата с тероризма и престъпността.
Helga Stevens (ECR). – Voorzitter, morgen stemmen we over een uiterst belangrijk dossier: een verordening ter harmonisering van de veiligheidsaspecten van al onze nationale identiteitskaarten. Cijfers tonen aan dat dit broodnodig is. Zo onderschepte Frontex, de Europese grens- en kustwacht, vier jaar lang al steekproefsgewijs zo'n 38 870 vervalste identiteitskaarten. Het werkelijke getal ligt veel hoger. We maken het criminelen ook gewoon bijzonder gemakkelijk. Ze zoeken naar de minst beveiligde identiteitskaart en vervalsen die.
Deze verordening beëindigt dat. Elke nationale identiteitskaart zal even goed beveiligd zijn met foto én vingerafdrukken. En ja, die vingerafdrukken zijn absoluut nodig. Een foto is gemakkelijk te vervalsen, maar vingerafdrukken zijn uniek voor elke persoon. Bovendien wordt in deze verordening vastgelegd dat vingerafdrukken alleen geraadpleegd mogen worden wanneer het echt noodzakelijk is en dat er geen grote Europese databank komt.
Als N-VA’er voelt dit als een erkenning voor wat mijn partij op nationaal niveau reeds bereikte. België geeft nu al identiteitskaarten met vingerafdrukken uit. Ik hoop dat we in de toekomst deze voortrekkersrol mogen blijven spelen.
Zgłoszenia z sali
Juan Fernando López Aguilar (S&D). – Señor presidente, señora comisaria Jourová, este Reglamento tiene sentido. Esta iniciativa tiene sentido. El trabajo que se ha conducido desde este Parlamento Europeo para obtener un resultado está cargado de sentido. Asegurar la identificación a través de un documento europeo de al menos once millones de ciudadanos europeos que residen en algún país distinto de aquel país en el que han nacido, o de mil millones de ciudadanos extranjeros que acceden a la Unión Europea y a su espacio de libre circulación a través de sus fronteras exteriores, tiene sentido.
Y tiene sentido que se propenda, con un calendario razonable, con todas las garantías, a la mejor identificación, con todos los instrumentos disponibles por las nuevas técnicas de identificación biométrica y de transmisión de esa información, para prevenir la criminalidad grave transnacional y las amenazas que penden sobre la ciudadanía europea y sobre la Unión Europea en su conjunto.
Y, por tanto, creo que el equilibrio que se ha conseguido al final del camino merece ser saludado con un voto favorable.
(Koniec zgłoszeń z sali)
Věra Jourová,Member of the Commission. – Mr President, I would like to thank the honourable Members for their interventions and again, many thanks to the rapporteur and shadow rapporteurs. I’d like to make a very short comment related to the mandatory fingerprints. They were included in the preferred option as it was decided to give more importance to the criterion aimed at improving security. At the same time, there are several very important safeguards introduced in the proposal.
The safeguards in the text ensure the protection of citizens’ personal data. In response to the requests by Parliament’s representatives, many recommendations by the Fundamental Rights Agency have been included in the text. As suggested by the Fundamental Rights Agency and the European Data Protection Supervisor, the text makes it absolutely clear that it does not provide a legal basis for databases for the storage of biometric data.
We fear that the opinion of the European Data Protection Supervisor might have been based on some kind of misunderstanding of the encryption used for fingerprints on the chip of ID cards. Contrary to what is stated in the opinion, the fingerprints on the chip can only be accessed by authorities with the necessary certificates. We believe that the safeguards introduced in the text ensure the protection of citizens’ personal data, and we welcome Parliament’s effort in this regard.
I am convinced that this piece of legislation is a very important contribution to our overall efforts to strengthen the security of our citizens. Therefore, I would like to encourage you to vote in favour of the compromise text. It will make the lives of the EU’s citizens easier when exercising their free movement rights and it will increase the level of security in our Union.
Gérard Deprez, rapporteur. – Monsieur le Président, je voudrais remercier les collègues qui ont participé à ce débat.
Nous avons recommencé en plénière les débats que nous avons eus lors de nos réunions précédentes et je voudrais simplement dire que j’ai défendu avec une énergie passionnée la position initiale du Parlement européen. Je n’ai pas pu obtenir satisfaction et j’ai estimé de mon devoir de passer un accord avec le Conseil, qui était sur une autre ligne que la nôtre, parce qu’il y va de la sécurité de nos concitoyens.
Aujourd’hui, je voudrais rappeler deux arguments. Je ne comprends pas pourquoi certains de nos collègues ont des objections, maintenant, à l’incorporation obligatoire des empreintes digitales, alors que nous l’avons acceptée et que cela ne pose aucun problème pour les passeports: ces empreintes sont une réalité dans les passeports depuis plusieurs années. J’en profite pour dire à notre collègue Cornelia Ernst (s’adressant à elle: non, non, écoutez, je ne vous agresse pas, je vais donner un fait) que nous n’avons aucun exemple de piratage de puces ces dernières années et que le niveau de sécurisation des puces augmente en permanence.
Je voudrais ajouter un autre élément. J’ai sous les yeux un tweet de Statewatch, organisation avec laquelle vous avez correspondu, qui dit que le texte qui va être proposé pourrait être utilisé comme base juridique pour la création de banques de données nationales d’empreintes digitales. Ce n’est pas exact! C’est faux! Au contraire, le texte prévoit expressément que ce règlement ne peut pas servir de base juridique pour justifier la création de banques de données d’empreintes digitales au niveau national. Je demande donc que dans notre débat aujourd’hui et lors du vote que nous émettrons demain, nous parlions de la réalité de ce qui a été décidé, de ce qu’elle signifie et de son intérêt.
Przewodniczący. – Zamykam debatę.
Głosowanie odbędzie się w czwartek 4 kwietnia 2019 r.
Oświadczenia pisemne (art. 162)
Kinga Gál (PPE), írásban. – Az uniós polgárok egyre mobilabbak. Jelenleg több mint 15 millió uniós polgár tartózkodik és több mint 11 millió uniós polgár dolgozik az állampolgárságától eltérő tagállamban. Évente több mint egymilliárdan utaznak az EU-n belül vagy lépik át annak külső határait. A közelmúltban elkövetett európai terrortámadások viszont rámutattak arra, hogy a személyazonosító okmányok biztonságának garantálása kulcsfontosságú Európa biztonságának visszaállítása és megőrzése érdekében. Az úti és személyazonosító okmányok biztonságának erősítése a szervezett bűnözés elleni küzdelem terén is fontos szereppel bír. Az okmányok biztonságának növelésére irányuló javaslat tehát időszerű, ugyanis az okmányok fokozott biztonsága fontos szerepet játszik az EU-n belüli biztonság javításában. Az okmányok a biometrikus azonosítók, és különösen az ujjnyomatok alkalmazásával megbízhatóbbakká és biztonságosabbakká válnak, csökkentik a hamisítás és az okmányokkal való visszaélés kockázatát.
Pirkko Ruohonen-Lerner (ECR), kirjallinen. – Tällä hetkellä EU:n jäsenmaissa on käytössä noin 250 erilaista henkilötodistusta tai oleskelulupa-asiakirjaa. Näiden turvallisuustaso vaihtelee merkittävästi, mikä lisää väärennysten ja asiakirjapetosten riskiä. Erilaisten asiakirjojen laaja kirjo voi myös vaikeuttaa kansalaisten liikkumista unionissa, jos rajaviranomaiset estävät maahanpääsyn asiakirjoihin liittyvien epäselvyyksien takia.
Käsittelemämme asetuksen tarkoitus on yhtenäistää henkilökortti- ja oleskeluasiakirjojen ulkoasua ja parantaa niiden turvallisuusominaisuuksia. Korteissa on jatkossa oltava passien kaltaiset biometriset tunnisteet, eli valokuvan lisäksi sormenjälkitunnisteet. Asetus tekee asiakirjaväärennyksistä ja identiteettivarkauksista vaikeampaa. Se vaikeuttaa myös terroristien ja muiden rikollisten toimintaa, minkä johdosta minun on helppo kannattaa asetusta.