Le Président. – Chers collègues, Notre-Dame a été la première cathédrale de ma vie. En tant qu’ancien citoyen parisien, en tant qu’Italien, en tant qu’Européen, mon cœur est blessé, tout comme celui de chacun d’entre nous. Après ce qui s’est passé hier à Paris, nous sommes aux côtés des Français et de la France. Cette blessure ne cicatrisera pas rapidement. Nous devons tous nous engager. J’accueille favorablement l’idée d’un député qui m’a proposé de collecter des fonds aujourd’hui. Nous allons donc installer une boîte devant l’hémicycle, nous pourrions y mettre ce que nous gagnons aujourd’hui pour envoyer un message de solidarité et essayer de rebâtir ce qui peut l’être. Ce serait un message positif du Parlement européen.
Je veux aussi, au nom du Parlement européen, remercier tous les sapeurs pompiers français qui ont combattu hier le feu qui était en train de détruire la cathédrale.
Je compte sur vous et je pense que ce message du Parlement européen – de même que le soutien, je pense, de la Commission européenne et du Conseil – fera du bien à la France, aux Français et à tous les Européens.