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Procedimiento : 2016/0397(COD)
Ciclo de vida en sesión
Ciclo relativo al documento : A8-0386/2018

Textos presentados :

A8-0386/2018

Debates :

PV 17/04/2019 - 4
CRE 17/04/2019 - 4

Votaciones :

PV 11/12/2018 - 5.2
CRE 11/12/2018 - 5.2
PV 18/04/2019 - 10.5
CRE 18/04/2019 - 10.5

Textos aprobados :


Acta literal de los debates
Miércoles 17 de abril de 2019 - Estrasburgo Edición revisada

4. Coordinación de los sistemas de seguridad social (debate)
Vídeo de las intervenciones
Acta
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  Presidente. – L’ordine del giorno reca la relazione di Guillaume Balas, a nome della commissione per l'occupazione e gli affari sociali, sulla proposta di regolamento del Parlamento europeo e del Consiglio che modifica il regolamento (CE) n. 883/2004 relativo al coordinamento dei sistemi di sicurezza sociale e il regolamento (CE) n. 987/2009 che stabilisce le modalità di applicazione del regolamento (CE) n. 883/2004 (COM(2016)0815 - C8-0521/2016 - 2016/0397(COD)) (A8-0386/2018).

 
  
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  Guillaume Balas, rapporteur. – Monsieur le Président, en décembre 2016, la révision du règlement (CE) nº 883/2004 sur la coordination des systèmes de sécurité sociale a été proposée par la Commission. Il est en effet nécessaire aujourd’hui d’améliorer considérablement la situation concernant la liberté de circulation des travailleurs dans l’Union européenne, puisque nous sommes face au paradoxe suivant: un marché permettant la liberté de circulation, mais des systèmes sociaux très différents, donc des situations de fragilité pour les travailleurs en termes de protection des droits et de portabilité des droits. C’était là, et c’est toujours là, toute l’ambition de cette révision.

Nous avons travaillé pendant plus d’un an au Parlement et nous sommes arrivés, je crois, à trois avancées majeures.

La première, qui est absolument essentielle, est le renforcement de la législation applicable, c’est-à-dire, savoir quelle est la législation applicable à un travailleur mobile – les travailleurs détachés, par exemple, mais ils ne sont pas les seuls. Pour cela, une question est essentielle aujourd’hui: s’assurer qu’un travailleur est effectivement affilié à un système de sécurité sociale et qu’il jouit de tous ses droits. Voilà pourquoi nous avons proposé qu’il y ait trois mois de travail préalable avant de pouvoir être envoyé dans un autre pays, pour s’assurer du lien d’affiliation entre un travailleur et un système de sécurité sociale, et cela bien sûr pour éviter la fraude qu’on connaît si massive.

De la même manière, une autre proposition a été retenue: la notification préalable par une entreprise de l’envoi d’un travailleur dans un autre pays. C’est absolument essentiel aujourd’hui car, nous le savons, une grande part des travailleurs envoyés dans un autre pays ne sont même pas connus de ce pays. Certaines législations nationales, notamment, admettent qu’en deçà d’une certaine période, il n’y ait besoin d’aucun document pour aller travailler dans un autre pays et qu’aucun contrôle ne puisse se faire. Il y a là, je crois, une atteinte grave à la dignité des travailleurs, à leur sécurité, à leur droit à être affilié à un système de sécurité sociale. Voilà la raison de cette proposition de notification.

L’amélioration de la coopération entre les États a également été souhaitée par le Parlement, notamment par un système très original qui allie la contrainte sur les États membres par le dépôt de caution et la liberté de circulation. Cela offre une grande souplesse, notamment pour la capacité des travailleurs de passer d’une frontière à une autre.

Des mesures de justice sociale sont aussi proposées, notamment à travers les six mois d’exportation des prestations de chômage, car comment peut-on imaginer que quelqu’un puisse travailler des années dans un pays et qu’à son départ, il n’ait droit qu’à trois mois d’exportation des prestations de chômage? Six mois, c’est mieux; ce n’est peut-être pas assez, mais c’est déjà ça. Nous avions évidemment aussi imaginé, pour les travailleurs frontaliers, cette liberté d’affiliation au système de sécurité sociale, qui est un grand progrès.

Je tiens à dire la chose suivante, notamment et principalement à la droite, aux droites, mais pas seulement: ne croyez pas que c’est en imitant le populisme et le nationalisme que vous allez répondre au populisme et au nationalisme. C’est même, parfois, un tel paradoxe que certains nationalistes sont devenus plus sages que vous sur les sujets de coordination des systèmes de sécurité sociale. Arrêtez cette obstruction parlementaire permanente, laissez le débat se faire, laissez-nous voter pour que nous puissions, nous Parlement, avoir une position forte en vue du prochain mandat. Alors, oui, votons cette proposition en première lecture. Pour l’avenir, je voudrais donner à Mme la Commissaire – que je remercie de tout le travail qu’elle a fait – mon plein accord pour que le règlement de coordination soit désormais révisé à la majorité simple au Conseil, afin de lever les blocages constatés, notamment pas plus tard qu’il y a deux semaines. Cela serait une avancée majeure pour les travailleurs européens qui pourraient être enfin protégés face aux égoïsmes nationaux.

 
  
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  Marianne Thyssen, Member of the Commission. – Mr President, I am pleased to be here for this debate on the revision of the regulations on social security coordination. Fifteen years after the last revision, this Commission has proposed a new and necessary modernisation. That modernisation is much needed to address new challenges and opportunities in the fields of long-term care, unemployment benefits, family benefits and the rules on applicable legislation for posted workers. We adopted our proposal more than two years ago in order to ensure fairness in the free movement of workers and citizens in the internal market. I would like to thank the rapporteur, Mr Guillaume Balas, and the many Members of the Parliament who deeply invested in this file, to bring about the improvements that our citizens, our workers and our businesses are waiting for. Facilitating parental leave allowances for mobile citizens, clarifying the right of citizens in need of long-term care, giving job seekers more opportunities to find work abroad – these are some examples on how the proposed modernisation would improve citizens’ daily life.

For me, honourable Members, it has always been essential to coordinate social security systems with rules that are clear, fair and enforceable. This is indeed the only way to secure continued support for our internal markets. Fairness means that the rules are equitable to all and not designed to benefit one category of stakeholders to the detriment of the others. It means taking into account the interests of both the Member States of origin and the receiving Member States. Fairness means rules that allow mobile citizens and workers to move to another country in proper conditions and take into account the interests of taxpayers and the interest in maintaining adequate social security systems. Fairness means for me also preserving the business opportunities for all the companies and the self-employed that make use of free movement in good faith to serve clients across Europe, be it businesses or consumers. And fairness also means preserving and improving tools to fight abuses and fraud. These are the principles on which we have based our proposal.

These have also been the objectives that have guided us throughout the interinstitutional negotiations with the Parliament and the Council. The provisional agreement that we reached in trilogues has not been confirmed, because there was no sufficient majority amongst the Member States. But I believe that the compromise that we reached should inspire us for the work that remains to be done.

Mr President, dear rapporteur, shadow rapporteurs, Members of Parliament, this Parliament now has the opportunity to agree on its position in first reading and thereby open the way for further progress in this important file. I count on your constructive spirit and on our shared motivation to make good use of this opportunity. This is what our citizens, our workers and our businesses expect from us.

 
  
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  Presidente. – Grazie Signora Commissaria, e adesso ascoltiamo il parere dei gruppi politici e, in questa prima fase, non accettiamo “blue card”.

Per il gruppo del Partito popolare, on. Schulze, un minuto e trenta.

 
  
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  Sven Schulze, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, sehr geehrte Frau Kommissarin, meine Damen und Herren! Aus meiner Sicht ist die Koordinierung der Systeme der sozialen Sicherheit eines der wichtigsten Gesetze. Das hat Europa wirklich weit vorangebracht. Wir regeln damit ganz wesentlich die Arbeitnehmerfreizügigkeit, eine der Grundideen unseres vereinten Europas.

Für dieses wichtige und sehr umfangreiche Gesetz wurde uns Abgeordneten aus meiner Sicht aber zu wenig Zeit eingeräumt. Die Kommission hat den Gesetzesvorschlag auch relativ spät vorgelegt. Es ist nun vor der Europawahl natürlich schwierig, ein faires Ergebnis zu erzielen. Unter großem Zeitdruck mussten wir im Ausschuss abstimmen, und auch für den Trilog blieb nicht genug Zeit – zu wenig Zeit offensichtlich, um ein Ergebnis zu finden, dem auch der Rat hätte zustimmen können.

Dabei gibt es doch Positives, was wir auch im Trilog erreicht haben. Wir haben zum Beispiel nun auch Koordinierungsregeln für die Langzeitpflege, wir haben eine wichtige Ausnahme bei Entsendungen, nämlich die Ausnahmen bei Dienstreisen, sodass wir auch kurzfristige Entsendungen weiter ermöglichen.

Es gibt aber auch Schattenseiten. Weniger gefällt mir die Idee, dass man sich nach Vorstellung des Europäischen Parlaments zukünftig bei jeder Entsendung abmelden soll. Die Idee ist eigentlich gut gemeint, aber vermutlich nur mit moderner Technik, mit Digitalisierung umsetzbar. Ein Beispiel: Wenn man als Lehrer oder Lehrerin einen Schulausflug ins Nachbarland plant – ist das bereits eine Entsendung oder nicht?

Auch beim Thema Arbeitslosenleistungen geht der Bericht des Ausschusses zu weit. Die Exportleistungen wurden schon angesprochen, oder auch das Thema Rosinenpickerei, was wir kriegen können, wenn wir zukünftig beim Thema Grenzgänger das Wahlrecht einführen. Im Trilogergebnis haben wir es zwar rausbekommen, aber das Trilogergebnis steht ja hier nicht zur Abstimmung.

Ich glaube, wir könnten ein besseres Ergebnis erzielen. Wir brauchen dazu im neuen Parlament mehr Zeit, nach der Europawahl. Die EVP-Fraktion wird bereit sein, dazu beizutragen, dass wir nach der Europawahl ein besseres Ergebnis erzielen.

 
  
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  Agnes Jongerius, namens de S&D-Fractie. – Voorzitter, voor ons ligt een veelomvattend pakket waar absoluut goede dingen in zitten, maar ook slechte punten. Onder de streep moet de PVDA echter tegen dit voorstel stemmen. Wij zijn niet tegen de overdraagbaarheid van werkloosheidsuitkeringen, maar wel tegen deze uitwerking.

In Nederland hebben we de afgelopen jaren twee grote zaken van georganiseerde fraude met werkloosheidsuitkeringen gezien. Werknemers moeten er zeker van kunnen zijn dat iedereen bijdraagt en dat niemand onterecht een uitkering krijgt, want via de premies draaien de werknemers daar ook voor op. In dit voorstel vervalt in de praktijk de sollicitatieplicht en het beschikbaar zijn voor de arbeidsmarkt. Ook draagt de verlenging van de overdraagbaarheid van werkloosheidsuitkeringen bij aan een exportcarrousel. Het ene half jaar nemen werkgevers mensen aan, maar het andere half jaar wordt het contract niet verlengd en worden mensen naar een uitkering verwezen.

Daar moeten we eerst iets aan doen als we werknemers echt willen blijven beschermen tegen werkloosheid. Voor ons staat de solidariteit van het stelsel voorop en dat is met dit voorstel niet gegarandeerd.

 
  
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  Helga Stevens, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, collega's, iedereen is het erover eens: sociale fraude moet keihard worden bestreden. Zo moeten de sociale inspecties van alle lidstaten veel vlotter en beter kunnen samenwerken.

Daarnaast moet er een minimumtermijn aan gewerkte dagen zijn vooraleer buitenlandse werknemers aanspraak kunnen maken op onze werkloosheidsuitkeringen. Het is toch volkomen logisch dat niet—Belgische werknemers eerst voldoende hebben bijgedragen aan de Belgische sociale zekerheid vooraleer ze recht hebben op een werkloosheidsuitkering.

Daarom blijf ik achter het Commissievoorstel staan van minstens drie maanden werk vooraleer men een uitkering kan krijgen. Zes maanden werkvereiste zou zelfs nog beter zijn. Maar het tegendeel is waar: de linkerzijde zou de werkvereiste tot één dag willen beperken, wat je reinste waanzin is. Zo ondergraaf je het draagvlak voor onze sociale zekerheid.

Ook wil de linkerzijde toestaan dat werkzoekenden hun werkloosheidsuitkeringen meenemen als ze weer naar hun land van herkomst verhuizen. Maar zo wordt de controle op activering helemaal onmogelijk gemaakt. Dit werkt misbruik in de hand. Uit de statistieken blijkt overigens dat een aanzienlijk aantal personen dat terugkeert naar hun eigen land, geen werk vindt binnen drie maanden. Waarom zouden ze ook zoeken? Met een Belgische werkloosheidsuitkering kan men zeer comfortabel leven in een Oost-Europees land!

Vlaanderen is een exportgerichte economie, maar onze sociale zekerheid is geen exportproduct! Met andere woorden: zonder bijdragen geen uitkering!

 
  
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  Marian Harkin, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, as legislators, our responsibility is to ensure that whatever legislation we support tomorrow will improve the current situation, will address identified problems or blockages, will contribute to free and fair movement of workers, and will ensure trust, certainty and social fairness and a level playing field for all workers. That’s our benchmark in the Group of the Alliance of Liberals and Democrats for Europe (ALDE). Therefore, in ALDE, we believe that the original Commission proposal is a decent attempt at achieving an improved regime.

The draft agreement at trilogue had a number of positive elements, but the Council could not support it. There are positive elements in today’s report on family benefits, on long—term healthcare and on the non-codification of the European Court of Justice (ECJ) judgments. However, we believe that the amendment on Article 13, which could include drivers, would cause nightmares for drivers and employers, potentially subjecting drivers to a number of different social security regimes, and we have tabled amendments to remove that proposal. We do not agree that frontier workers can choose which social security system they will benefit from. This would cause huge uncertainty for Member States and undermine the social contract between cross—border workers and national workers. We don’t support one aggregation. Again, this will, in some Member States, create an anomaly between cross—border and national workers. If our amendments on these matters are accepted, we can, on balance, support this legislation. But, if they are not accepted, we believe it will not deliver balanced and fair legislation.

Finally, can I thank the rapporteur and shadow rapporteurs for their commitment to this dossier. We didn’t always agree, but we certainly worked our best.

 
  
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  Gabriele Zimmer, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident, meine Damen und Herren! Mir scheint, nachdem ich Ihnen zugehört habe, dass ein Teil meiner Kolleginnen und Kollegen hier im Parlament das Grundprinzip der Koordinierung der sozialen Sicherungssysteme nicht verstehen will. Es geht darum, dass Ansprüche, die erworben worden sind, bei einem Wechsel in ein anderes Land anerkannt werden – um nichts anderes. Wer da sagt: Man kann nur Ansprüche bekommen, wenn ich in das jeweilige nationale System eingezahlt habe, in dem ich arbeite, verkennt genau dieses Grundprinzip. Da können wir ja gleich aufhören, von einer sozialen Union überhaupt nur reden zu wollen. Bitte bekennen Sie sich endlich dazu!

Hören Sie auf, mit allen möglichen Tricksereien eine Debatte um die Position des Ausschusses für Beschäftigung und soziale Angelegenheiten bei der Abstimmung verhindern zu wollen. Das halte ich für undemokratisch. Wir können es verändern, wenn die Mehrheit es will. Aber einfach die Debatte beenden und in dieser Legislatur keine Abstimmung haben wollen, das hat nichts mit parlamentarischer Demokratie zu tun. Diese Rosinenpickerei, die zerstört die Europäische Union. Freizügigkeit muss für alle Menschen in der Europäischen Union gelten. Sie muss für alle sozial abgesichert sein. Darüber reden wir hier. Die Mehrheit im Ausschuss für Beschäftigung und soziale Angelegenheiten hat eine sehr fortschrittliche Position erreicht. Die stellen wir zur Debatte. Darüber kann abgestimmt werden.

Wir stimmen als Linke dafür, weil es einen längeren Export von Arbeitslosengeld geben soll – sechs Monate. Wir stimmen dafür, weil Schlupflöcher für Sozialversicherungsbetrug bei der Entsendung geschlossen werden. Und wir stimmen auch dafür, weil Pflegeleistungen als eigenständige Leistung koordiniert werden.

Wir sind aber insbesondere dagegen, dass einige versuchen – insbesondere Konservative und Rechtsextreme –, die Kindergeldindexierung durchzusetzen. Osteuropäerinnen – in Deutschland zum Beispiel – sollen weniger Kindergeld bekommen, wenn ihre Kinder zu Hause in Polen oder Rumänien bleiben. Diese Menschen sollen diskriminiert werden – Menschen, die hart arbeiten, die eingezahlt haben, die ihre Leistungen bezahlen, die Steuern und Sozialabgaben zahlen, und die ihre Kinder zu Hause auch besuchen wollen. Wir werden diese Indexierung ablehnen.

Abschließend zur Frage der sozialen Gleichbehandlung: Die soziale Gleichbehandlung aller EU-Bürger müssen wir im Parlament verteidigen. Niemand darf als EU-Bürger zweiter Klasse behandelt werden. Das muss beim Arbeitslosengeld gelten. Wenn jemand in einem Land eingezahlt hat, muss es in einem anderen anerkannt werden. Und es gibt noch eine fundamentale Lücke im Rahmen der EU-Freizügigkeit: Wir müssen als EU dafür sorgen, dass die Bürger und Bürgerinnen in allen Ländern das Recht auf Zugang zu sozialen Sicherungssystemen haben.

 
  
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  Jean Lambert, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, when I first came to this Parliament some 20 years ago now, the first legislative file I worked on was the overall revision of the coordination of social security systems. We voted through that agreement, now Regulation (EC) No 883/2004, in the final plenary week of that parliamentary term. I had hoped by the time I had finished my time in Parliament to be voting through a similar agreement with Council on the latest update, but unfortunately that’s not going to be the case due to big divisions in Council. And why not? Because I believe this file has become a mix of narrow national political interests and people trying to use the regulation to fix problems which are not its core business.

My political group has tried to keep the citizen as the person concerned in the language of the text at the centre of that approach, and those citizens are not only workers, family members, students, travellers, but anyone covered by a social security system and in a cross—border situation. We welcome the clear inclusion of long-term care in the updated regulation, but we start from the belief that the overwhelming majority of citizens and their employers want to stay on the right side of the rules and thus protect their entitlements, so it helps if the rules are clear and as easy as possible to follow, with a degree of flexibility that reflects and assists daily life. It also helps if there is an effective administration that responds quickly and assists people, rather than acting as a bureaucratic barrier that pushes people to take chances.

Generally, we support the committee report. The only amendment – Amendment 197 – that we’ve reintroduced concerns this blessed A1 form, an attestation and not a permission, and we’ve proposed the issuing of an open A1, valid for three months, so that an individual who travels often on business doesn’t have to make multiple applications that are time-consuming for the person concerned and the administration.

As regards the other amendments tabled, we don’t support the indexation of family benefits. We believe that a cross-border worker is entitled to equal treatment, and that such a measure is not cost effective, though some governments may find it politically expedient.

We also point out that this report strengthens the oversight possibilities for Member States and they can always adopt bilateral measures if necessary, which makes far more sense than trying to adapt the whole regulation to fix a bilateral problem. So we believe the committee has found a sound basis for this proposal, and we believe it provides a sound basis for negotiation for the next Parliament.

 
  
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  Sven Schulze (PPE). – Herr Präsident! Es ist ja keine blue card erlaubt, aber zur Geschäftsordnung würde ich eines gern sagen: Sie sind zehn Minuten zu spät gekommen, wir haben die Debatte zehn Minuten zu spät begonnen, wir können deshalb keine blue card machen. Hätten wir das gemacht, hätte ich gern mal Frau Zimmer gefragt, was sie denn hier als Tricksereien empfindet, wenn Parteien ihr ganz normales Recht wahrnehmen, Anträge zu stellen. Das ist keine Trickserei, Frau Zimmer, das muss ich Ihnen ganz klar sagen. Und, Herr Präsident, wären Sie pünktlich gekommen, hätten wir auch das Blue-card-Verfahren nutzen können.

 
  
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  Joëlle Mélin, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, notre groupe a eu une position d’attentisme et de réflexion concernant ce texte. En effet, si le texte qui permet la libre circulation des personnes est très ancien, il peut parfaitement être entendu dans le cadre des coopérations, telles que nous les entendons, au sein de l’alliance européenne des nations à laquelle nous aspirons.

Ce texte apporte selon nous quelques améliorations, en particulier sur le plan de la sécurité donnée aux travailleurs transfrontaliers et aux familles dont les parents travaillent dans des pays différents. Mais nous érigeons aussi bien évidemment en dogme absolu le principe selon lequel le pays collecteur des cotisations doit être celui qui verse les prestations.

En revanche, nous nourrissons aussi quelques regrets sur ce texte. Nous déplorons la détermination du périmètre des maladies de longue durée, dont il faut savoir qu’en France, elles représentent 70 % du budget de la sécurité sociale, un taux qui doit être comparable dans beaucoup de pays d’Europe.

Nous regrettons aussi le fait que, dans le texte présenté par le rapporteur, l’obligation légale de résidence ait disparu et que seule compte la jurisprudence qui, elle-même, est sujette à interprétation.

Enfin, nous regrettons que des oppositions, notamment de la droite, ne nous aient pas permis de garantir l’autorisation préalable. C’est pour cela que le trilogue n’a pas pu aboutir.

Cela étant, il est tout à fait clair que nous souhaitons que ce texte puisse passer, puisque c’est une avancée, mais nous demandons instamment que ce texte prévoie un système permettant d’empêcher les fraudes potentielles: il faut impérativement qu’il y ait autorisation préalable.

 
  
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  Dobromir Sośnierz (NI). – Panie Przewodniczący! Każda sytuacja, w której zabiera się pieniądze jednym, żeby dać innym, kiedy zabiera się tym, którzy pracują, a rozdaje tym, którzy nie pracują, jest niemoralna i głupia. I teraz ci, którzy robią więcej tych głupot, domagają się solidarności w głupocie od tych, którzy robią tych głupot mniej. Już rzut oka na te drobiazgowe regulacje pokazuje, z jaką biurokracją mamy do czynienia. Jeśli państwo potrzebuje definicji podróży służbowej, to jest chorym krajem.

Nie bierzcie, proszę, w zęby swobody przemieszczania się i wolności, kiedy jednocześnie postulujecie zezwolenia, kontrole, zgłaszanie, ograniczanie czasu delegacji. Jeśli w dodatku uważacie, że prawa do zasiłków przeszkadzają ludziom się przemieszczać, to ja mam prosty pomysł: znieśmy zasiłki i będzie spokój. Mówicie, że to sprzyja oszustwom. No kto by się spodziewał, że to może sprzyjać oszustwom! Zniesiemy zasiłki – nie będzie oszustw.

Dorzucanie w ostatniej chwili przez upadającą lewicę takich kontrowersyjnych projektów, kiedy już wiecie, że ludzie mają was dość, i kiedy wynika to z sondaży, jest przejawem obłudy, podobnie jak jednoczesne powoływanie się w tym momencie na demokrację, bo ludzie nie chcą tych waszych dalszych eksperymentów socjalistycznych. Socjalizm bankrutuje i dziękujemy Państwu.

 
  
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  David Casa (PPE). – Sur President, din hija leġiżlazzjoni importanti ħafna li se jkollha riperkussjonijiet fil-pajjiżi membri kollha tal-Unjoni Ewropea u l-moviment ħieles tal-ħaddiema fl-istess Unjoni. L-emendi proposti huma estensivi u essenzjalment jindirizzaw miżuri għal min hu qiegħed, benefiċċju għal kura fit-tul, għall-posted workers: dan huwa naturalment pożittiv.

Però d-diskussjonijiet riċenti dwar dan ir-rapport u l-pożizzjonijiet diverġenti fuq din il-kwistjoni tqajjem dubji dwar dan. Jien inħoss li għad jonqosna ftit aktar x'nagħmlu biex nilħqu l-miri tagħna u n-nuqqas ta' qbil proviżorju jpoġġi t-titjib ta' dan id-dritt f'riskju. Dan ukoll minħabba nuqqas ta' maġġoranza fil-Kunsill.

Għalhekk ma nistgħux niżbaljaw. Irridu niżguraw li kwalunkwe tibdiliet li jsir fil-liġi ttejjeb il-ħajja tan-nies u ma jkunx ta' xkiel għaċ-ċittadini, għal min jaħdem, kif ukoll għal min iħaddem jew hu self-employed. Jien konxju li hemm numru ta' emendi proposti fuq il-mejda tal-Kamra. Bil-voti tagħna għandna naċċertaw li dawn l-emendi jtejbu din il-leġiżlazzjoni u jkunu ta' benefiċċju għaċ-ċittadini Ewropej kollha.

Fl-aħħar nett irrid nirringrazzja lir-Rapporteur u lix-Shadow Rapporteurs kollha, li naturalment mhux dejjem qbilna imma naħseb nixtieq nirringrazzjahom għall-effort li għamlu biex jipprovaw insibu xi ħaġa li dwarha nistgħu naqblu, forsi anke fil-futur.

 
  
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  Mercedes Bresso (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, gentile Commissaria, non c'è dubbio che l'aggiornamento delle norme per facilitare la mobilità del lavoro e assicurare un equo accesso ai sistemi di sicurezza sociale per i lavoratori mobili che continuano a crescere in Europa è un tassello importante nella costruzione di un'Europa più inclusiva e più sociale e il coordinamento dei regimi di sicurezza sociale va incontro a questo principio europeo della libertà di movimento, anche se, naturalmente, poiché i regimi di sicurezza sociale sono soggetti all'esclusiva degli Stati, questo è solo un coordinamento, però questo coordinamento sarebbe stato un grande passo avanti verso una maggiore chiarezza e armonizzazione legislativa.

Purtroppo su alcune questioni che noi consideriamo importanti, come quella relativa ai lavoratori transfrontalieri e transnazionali, che possono decidere dove ricevere l'indennità di disoccupazione e sono lavoratori fragili che meritano protezione – l'altro punto in discussione complesso è quello sulla maniera e la località dove ricevere l'indennità di disoccupazione per chi cerca lavoro in un altro paese europeo – sono norme che purtroppo non riusciremo completamente a definire. È un peccato, perché io credo che sulle proposte del trilogo, se si fosse riusciti a raggiungere un accordo, avremmo ottenuto un buon risultato. Come diceva Lei, Commissaria, purtroppo, dovremo rinviare alla prossima volta.

 
  
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  Anders Primdahl Vistisen (ECR). – Hr. formand! Den lovgivning, som man er på vej til at vedtage her om sociale ydelser i Europa, er endnu en sørgelig milepæl i Europas vedvarende angreb på den danske model. Det er et forsvar for velfærdsturisme, det er et forsvar for den sociale dumping, og det er et skridt i den fundamentalt forkerte retning. Det er jo ikke sådan, at disse sikringsordninger vil betyde ens rettigheder for EU-borgere og nationale borgere, i en række tilfælde vil de betyde bedre rettigheder for EU-borgere end for nationale borgere. For eksempel når det kommer til de danske dagpenge: Det er jo fuldstændigt vanvittigt, at man skal kunne optjene dansk dagpengeret i en forsikringsordning, som er på et langt lavere niveau, og derfor afviste Dansk Folkeparti klart, at man på nogen måder skal kunne få adgang til nationale velfærdsydelser uden at have optjent dem på nøjagtigt samme vilkår som nationale borgere. Og kan vi ikke komme igennem med det, så bør man i det mindste få indekseret disse velfærdsydelser, så de ikke har et eksorbitant højt niveau, når man tager dem med hjem til hjemlandet, uanset om det gælder S.U., dagpenge eller den myriade af andre velfærdsydelser, som EU giver EU-borgere ret til i Danmark.

 
  
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  Yana Toom (ALDE). – Mr President, one of the four freedoms enjoyed by EU citizens is the free movement of workers. Free movement is hardly possible without social guarantees for workers and their family members, and efficient coordination of Member States’ social security systems. When mobile workers move between EU Member States for jobs, one key concern is that they can lose social rights earned in another country. It is also clear that the number of cross-border workers could increase if there was better coordination of social security systems between neighbouring Member States.

Regretfully, the current regulation is outdated and ought to be revised. Hard work was done in both my parliamentary committees, the Committees on Petitions and on Employment and Social Affairs, but as we know, our trilogue agreement was finally not possible due to the conflicting views in the Council. No doubt we’ll go back to this topic in the very near future. In this context, I would also like to underline that national discrimination against mobile workers is clearly outlawed by the Treaties. I regret any attempt to put artificial obstacles for Eastern European workers in their access to social benefits in the old Member States.

Most importantly, I cannot support the indexation of family benefits in the place of residence of the children. This measure is both inappropriate and discriminatory, and it creates a complex, expensive and unnecessary bureaucratic monitoring system. Similar discriminatory measures should not be included in any future proposals regarding coordination of Europe social security systems.

 
  
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  Rina Ronja Kari (GUE/NGL). – Hr. formand! Kære kolleger, vi står i dag med det grundlæggende spørgsmål: Hvor meget skal EU egentlig blande sig i landenes dagpengesystem? Og vi er nødt til at holde os for øje, at landene har vidt forskellige systemer. Et forslag, som måske kan virke godt i ét land, kan have katastrofale følger i et andet land. Vi skal beskytte borgerne, men vi skal ikke undergrave velfungerende systemer. Og helt ærligt, det forslag der ligger på bordet i dag, risikerer at undergrave det danske dagpengesystem – et system, som ellers er bygget på solidaritet mellem arbejdstagerne. Et system, hvor dem i arbejde midlertidigt hjælper dem, der er uden arbejde. At give ret til dagpenge efter blot én dags arbejde i et andet EU-land og give ret til at tage dem med ud af landet i 6 måneder, det er simpelthen at åbne for en ladeport af social dumping. Det vil have katastrofale følger. Så spørgsmålet er nu grundlæggende: Skal EU virkelig blande sig i vores dagpengesystem? Mit svar er helt klart: Nej, EU skal blande sig helt udenom!

 
  
  

IN THE CHAIR: MAIREAD McGUINNESS
Vice-President

 
  
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  Terry Reintke (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, liebe Frau Kommissarin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Das Brexit-Drama, das wir gerade in Großbritannien miterleben müssen, hat nicht erst vor drei Jahren mit dem Referendum begonnen. Jahrzehntelang vorher ist wirklich systematisch gegen die Europäische Union gehetzt worden, und gerade in den letzten Jahren vor allem auch gegen EU-Bürgerinnen und —Bürger, die in Großbritannien leben. Diese Debatte war ganz häufig auf einer Diskussion um die Indexierung von Kindergeld aufgebaut – eine Neiddebatte, die absolut nichts zum sozialen Ausgleich in Großbritannien beiträgt, sondern nur das gesellschaftliche Klima vergiftet und die Gesellschaft spaltet.

Ich will das ganz klar sagen: Eine Indexierung des Kindergeldes würde kein einziges Problem sozialer Ungerechtigkeit in Großbritannien oder in anderen europäischen Ländern lösen, sondern würde nur eine Ungleichheit von Arbeitnehmern und Arbeitnehmerinnen nach sich ziehen und mehr Bürokratie schaffen. Deshalb: Wenn wir in einem geeinten und sozialen Europa leben wollen, dann müssen wir die Indexierung des Kindergeldes ablehnen.

Gleichzeitig müssen wir uns aber auch klarmachen, dass wir für soziale Gerechtigkeit innerhalb der Europäischen Union sehr viel mehr tun müssen. Denn die Regionen in Großbritannien, die am stärksten von sozialer Ungleichheit und Armut betroffen sind, sind auch die, die in dem Referendum am stärksten für Leave gestimmt haben. Die EU hat lange Zeit nicht genug getan, damit Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen und Bürger und Bürgerinnen nicht gegeneinander ausgespielt werden können.

Wir müssen uns klarmachen, dass die Voraussetzungen für einen Brexit in allen Mitgliedstaaten der Europäischen Union gegeben sind. Wachsende soziale Ungleichheit zusammen mit einer Hetze gegen die Europäische Union sind eine absolut explosive Mischung. Wenn wir wollen, dass dieses gemeinsame europäische Projekt weiter zusammenwächst, dann müssen wir es sozialer machen, und dann müssen wir diese beiden Herausforderungen gemeinsam angehen. Eine gute Koordinierung sozialer Sicherungssysteme ist eine absolut essenzielle Voraussetzung dafür.

 
  
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  Danuta Jazłowiecka (PPE). – Pani Przewodnicząca! Ponieważ dalszymi negocjacjami zajmie się nowy parlament chciałabym zaapelować do nowych posłów o rozwagę i ostrożność. Po pierwsze, musimy zagwarantować równe traktowanie dla pracowników migrujących. Osoby, które decydują się na przeprowadzkę do innego państwa członkowskiego, aby tam podjąć pracę, powinny jak najszybciej znaleźć się w systemie zabezpieczenia społecznego państwa przyjmującego. Dla pracowników migrujących ważne jest także wydłużenie okresu, podczas którego mogą eksportować nabyte świadczenia z tytułu bezrobocia z trzech do sześciu miesięcy. Potrzebne są także szczególne rozwiązania dotyczące pracowników przygranicznych. Nie może być także mowy o wprowadzeniu indeksacji świadczeń rodzinnych.

W przypadku pracowników delegowanych powinniśmy unikać znaczących zmian. Firmy świadczące usługi za granicą borykają się z ogromnymi obciążeniami administracyjnymi oraz nowymi przepisami wynikającymi z nowej dyrektywy o delegowaniu pracowników. Należy unikać zapisów, które prowadziłyby do fragmentacji zabezpieczenia społecznego. Pracownik musi mieć pewność, gdzie płaci składki i gdzie ubezpieczeni są on oraz jego rodzina. Dlatego konieczne jest utrzymanie okresu dwudziestu czterech miesięcy podczas których składki płacone są w kraju wysyłającym. Należy także utrzymać obecne brzmienie art. 13 rozporządzenia 987/2009 roku, który dotyczy osób pracujących w dwu lub więcej państwach członkowskich, a więc na przykład kierowców. Osoby te powinny być ubezpieczone w kraju w swojego pobytu. Przed nowym Parlamentem Europejskim trudne zadanie, ale wierzę, że nowi europosłowie wykażą się rozsądkiem i rozwagą.

 
  
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  Emilian Pavel (S&D). – Doamnă președintă, doamnă comisar, vreau să vă mulțumesc foarte mult pentru munca depusă, pentru propunerea dumneavoastră și pentru modul în care apărați - să spun așa - sau combateți această indexare a beneficiilor sociale pentru creșterea copilului. Vreau să vă mulțumesc pentru poziția fermă pe care ați avut-o de fiecare dată și pe care v-o mențineți. Vreau să ne spuneți, poate la final, cum stăm în Austria, ce se întâmplă cu acea procedură de infringement, dacă le prelungiți sau nu această procedură.

Vreau să constat, totuși, că, în această dezbatere, unii colegi, care se cred de stânga, uită că acum câțiva ani de zile am votat social dumping-ul în Parlamentul European. Atunci se spunea „pentru muncă egală, plată egală”. Dragi colegi, pentru muncă egală, protecție socială egală peste tot în Europa! Haideți să nu mai pierdem voturi către extrema dreaptă și să continuăm să fim pro-europeni. Acest program, acest raport este unul de compromis, dar este unul care duce Uniunea Europeană mai departe. Este unul care trebuie votat și trebuie continuată munca la el.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). – Poštovana predsjedavajuća, mobilnost radnika otvorila je važno pitanje socijalne sigurnosti radnika na prekograničnom radu. Da bi oni mogli neometano konzumirati svoja prava, nadležna tijela država članica moraju bolje međusobno surađivati, a nacionalna zakonodavstva biti maksimalno usklađena.

Svjesna sam potrebe da se u ovom području naprave određeni pomaci, ali ne mogu podržati predloženo rješenje jer uvodi nove komplikacije i otvara prostor prijevarama. Socijalni sustav mora ostati prvenstveno u nadležnosti država članica, a prava na naknade mobilni radnik treba ostvarivati u matičnoj zemlji do njihova isteka ili dok ih se ne odrekne.

Do tog trenutka ne bi trebao ostvarivati pravo na naknadu u državi članici u kojoj želi pronaći posao. Uključivanjem na tržište rada u drugoj državi, radnik bi trebao izgubiti pravo na naknadu u matičnoj državi ili onoj članici u kojoj je prethodno ostvarivao to pravo.

Kompliciranija rješenja, iako na prvi pogled djeluju povoljnije za radnike, samo će uvesti pravni nered i dodatno opteretiti socijalne sustave.

 
  
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  Morten Løkkegaard (ALDE). – Fru formand! I Venstre går vi ind for, at vandrende arbejdstagere i Europa skal have ordenlige forhold. Ingen tvivl om det. Men det mål er desværre langt fra opnået med dette lovforslag. Det forslag, der foreligger nu, skaber stor juridisk usikkerhed, det risikerer at stille vandrende arbejdstagere bedre end deres kollegaer i det land, de kommer til, og det åbner for en helt urimelig eksport af dagpenge og børneydelser. Det forslag, vi står overfor her, er væsentligt ringere end det, som vi desværre ikke kom igennem med i en redigeret form. Det er Kommissionens første forslag. Det er et stykke lovgivningsmæssig makværk for at sige det ligeud, og jeg vil kraftigt opfordre til, at vi stemmer det ned.

 
  
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  Κωνσταντίνα Κούνεβα (GUE/NGL). – Κυρία Πρόεδρε, κάθε χώρα της Ευρωπαϊκής Ένωσης έχει διαφορετικά συστήματα κοινωνικής ασφάλισης, διαφορετικούς κανόνες, προϋπολογισμούς και κανόνες για το πώς κατανέμει τα επιδόματα ανεργίας, μητρότητας, πατρότητας, τα οικογενειακά ή προσυνταξιοδοτικά επιδόματα. Όμως, όσα επιδόματα και αν παρέχονται, τα ερωτήματα είναι αμείλικτα. Θέλουμε ή δεν θέλουμε μια ενιαία Ευρώπη; Θέλουμε ή δεν θέλουμε ελεύθερη κυκλοφορία των εργαζομένων; Θέλουμε ή δεν θέλουμε να μην υπάρχουν διακρίσεις σε βάρος του δανού ή του έλληνα εργαζόμενου όταν αλλάζει τόπο διαμονής; Στηρίζουμε την έκθεση Balas, που υποστηρίχθηκε και από ένα ευρύ φάσμα βουλευτών. Μόνον έτσι μπορούμε να φτάσουμε σε ενιαίο ευρωπαϊκό ασφαλιστικό σύστημα. Αυτός είναι ο δρόμος και για ενιαίο φορολογικό σύστημα, χωρίς διαφορές μεταξύ μας, για να χτίσουμε μια πραγματικά ενωμένη Ευρώπη.

 
  
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  Verónica Lope Fontagné (PPE). – Señora presidenta, desde las instituciones europeas tenemos que seguir trabajando para facilitar que la libre circulación de trabajadores de la Unión venga acompañada de la garantía del Derecho de los trabajadores.

Es una lástima que no se haya alcanzado una mayoría cualificada del Consejo, ya que la propuesta incluía aspectos positivos, como el aumento del periodo de exportación de las prestaciones por desempleo —que facilitaría la búsqueda de empleo y reforzaría la movilidad laboral de los trabajadores—, la mejora de la coordinación europea de las prestaciones por cuidados de larga duración y la preservación del principio de igualdad de trato que evite la indexación de las prestaciones por hijos a cargo.

También consideraría importante que se respetasen las especificidades de sectores de alta movilidad, que hay que tener en cuenta a la hora de legislar.

Y para concluir, como hoy es mi última intervención en esta casa, quisiera despedirme dando las gracias por estos diez años. Se ha trabajado mucho, con consenso entre los distintos grupos, y eso nos ha permitido —y refiriéndome concretamente a la Comisión de Empleo— llevar a cabo una gran labor a favor de los más desfavorecidos, un esfuerzo desconocido en muchos casos por los ciudadanos europeos. Y solo deseo que esta concordia siga existiendo en la próxima legislatura, ya que es importante si queremos conseguir una Unión más fuerte y más unida.

 
  
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  Michael Detjen (S&D). – Frau Präsidentin, werte Frau Kommissarin! Wir hätten heute Gelegenheit, die Erfolgsgeschichte der Entsenderichtlinie fortzuschreiben: gleicher Lohn für gleiche Arbeit am gleichen Ort. Die gleichen sozialen Rechte in ganz Europa wären das, was wir uns als Europäerinnen und Europäer auf die Fahne schreiben sollen.

Guillaume Balas hat hierzu einen guten Vorschlag gemacht. Der europäische Binnenmarkt besteht nicht nur aus dem Euro und der Freizügigkeit, sondern auch aus der sozialen Absicherung dieser Rechte. Die Rechte der Menschen, die Guillaume Balas vorgesehen hat, sind wichtig für die Mobilität der Menschen, und wir tun gut daran, die Menschen zu unterstützen. Die Horrorgeschichten über den Export von Arbeitslosengeld und Kindergeld entbehren jeder faktischen Grundlage. Fakt ist, das ist reine nationalistische Propaganda, denn keine Tausend werden diesen Missbrauch betreiben.

Ich werde mich morgen für die Revision der sozialen Sicherungssysteme aussprechen. Ost gegen West, Nord gegen Süd auszuspielen, das sollten wir den Nationalisten überlassen.

 
  
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  Tom Vandenkendelaere (PPE). – Voorzitter, collega's, gisteren hebben we de oprichting van een Europese Arbeidsautoriteit goedgekeurd en ook de regels rond contracten herbekeken. Eerder pakten we al de detacheringsregels aan, waardoor nu het principe "gelijk loon voor gelijk werk op dezelfde plaats" verankerd is. Eerder hebben we ook al gewerkt rond de sociale pijler en de balans tussen werk en privéleven. Europa toont eindelijk zijn sociale gelaat.

De coördinatie van de socialezekerheidsstelsels moet de kroon op het werk worden. Maar wat we zien is dat eigenlijk een technisch dossier snel een explosief dossier in de media geworden is. In het verslag wordt bepaald welk land in welk geval verantwoordelijk is voor de uitbetaling van de uitkeringen. In heel wat gevallen vielen mensen vroeger tussen de plooien van het sociale vangnet. Zo kon je als Belg twintig jaar lang het beste van jezelf gegeven hebben in Duitsland en nadien vaststellen dat je noch in België, noch in Duitsland kon rekenen op een werkloosheidsuitkering. Dat wordt verleden tijd.

Toch zal ik mij morgen onthouden. Ik doe dat vanwege een specifiek Belgische situatie. Ik kan me niet vinden in de regeling dat slechts tot één maand werkloosheidsuitkeringen zouden worden uitbetaald. Ik kon mij meer vinden in het voorstel van commissaris Thyssen. Want met slechts één maand werken creëer je geen band met de arbeidsmarkt. Dit gezegd zijnde, gaat het in mijn land concreet over 179 mensen, vooral Nederlanders en Fransen, in het jaar 2017. Al snel wordt geroepen over welvaartstoerisme. Dat is een bewust foute voorstelling van de feiten. Dat wil ik toch ook nog even zeggen.

 
  
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  Ole Christensen (S&D). – Fru formand! Jeg er meget enig i, at vi skal have nogle klare regler, der sikrer den vandrende arbejdstager socialt. Men der er behov for en bedre balance end den, der er i betænkningen af Balas. Rettigheder og pligter følges ganske enkelt ikke ad, og nationale borgere bliver diskrimineret i forhold til den vandrende arbejdskraft. De tre største problemer er følgende: for det første retten til dagpenge fra første dag. Hvor stor en tilknytning har man egentlig til et lands arbejdsmarked, hvis man kun har været beskæftiget der i kort tid? Jeg tror, at tilknytningen til det arbejdsmarked, man kom fra, er større, derfor en længere optjeningsperiode, gerne 3 måneder. For det andet retten til at eksportere dagpenge i 6 måneder. Der er forskellige grader af arbejdsmarkedspolitikker, der påvirkes meget negativt af dette. Og der er ingen beviser for, at en forøgelse af eksporten af dagpenge øger antallet af job. Derfor fastslår vi at holde fast i 3 måneders eksport. For det tredje et fritvalgssystem for grænsearbejdere, det tror jeg ganske enkelt ikke på. Vi har brug for mere klare regler.

 
  
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  Jeroen Lenaers (PPE). – Voorzitter, steeds meer Europeanen wonen of werken in een ander land dan waar ze vandaan komen. Juist voor die mensen moet de sociale zekerheid goed geregeld zijn. Mensen mogen nooit benadeeld worden puur en alleen omdat ze een grens overgaan. Zeker in een grensregio als mijn eigen Limburg is dat cruciaal.

Toch moet ik morgen met pijn in het hart tegen deze tekst stemmen, ook al worden er veel goede dingen geregeld. Dat komt door de werkloosheidsuitkeringen. Werkloosheidsuitkeringen zijn belangrijk. Mensen die ze ontvangen, moeten zo snel mogelijk weer aan het werk geholpen worden. Dat is goed voor hen en voor de samenleving als geheel. Dus goed voor ons allemaal.

Er moeten dus voldoende échte prikkels zijn om actief naar werk te zoeken. We zien dat die prikkels bij de export van werkloosheidsuitkeringen simpelweg ontbreken. Om een voorbeeld te geven: in Nederland exporteren wij ongeveer vierduizend werkloosheidsuitkeringen per jaar. Van die vierduizend vindt 0,6 procent daadwerkelijk een nieuwe baan in de periode van de export. 0,6 procent: dat is een absurd laag cijfer. Dit ondermijnt het draagvlak voor onze collectieve sociale zekerheid en het raakt aan het sociale rechtvaardigheidsgevoel in onze samenleving. Die periode van export nu verdubbelen zonder dat er echte prikkels worden toegevoegd om daadwerkelijk naar werk te zoeken, is wat ons betreft niet verantwoord, en dus ook onacceptabel voor het CDA.

 
  
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  Maria Arena (S&D). – Madame la Présidente, les libertés fondamentales, dont la liberté de libre-circulation, sont assorties de règles, qui sont, en matière de mobilité des travailleurs, des règles de protection sociale, parce que l’Europe est une Europe des protections sociales, mais aussi des règles de concurrence non déloyale. Or, la révision de la coordination des systèmes de sécurité sociale, telle que proposée par le rapport de mon collègue, M. Balas, va dans ce sens. Elle n’est sans doute pas parfaite, mais elle a le mérite de faire des propositions claires pour améliorer la situation des droits des travailleurs au sein de l’Union et lutter contre la fraude, qui est un sport pratiqué, Mesdames et Messieurs, non pas par les chômeurs qui iraient se dorer la pilule au soleil, mais par des entreprises peu scrupuleuses qui recrutent des travailleurs non protégés aujourd’hui en Europe. C’est donc contre cette concurrence déloyale qui vient déforcer les systèmes de sécurité sociale que nous devons lutter et nous devons donc soutenir cette proposition pour confirmer une position du Parlement européen qui soit européenne, et non pas soutenir les positions nationales, voire nationalistes de certains États membres.

 
  
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  Sofia Ribeiro (PPE). – Sendo esta a minha última intervenção em plenário permita-me, Senhora Presidente, que a faça em jeito de balanço das prioridades do mandato, sendo que esta proposta de coordenação dos sistemas de segurança social ilustra bem as prioridades sociais que defendemos para a União Europeia em que no topo das prioridades tínhamos a proteção do modelo social europeu que nos distingue do resto do mundo, um modelo que protege o cidadão em todas as fases, garantindo maior dignidade, maiores condições de equidade social, maiores condições de convergência social, numa convergência que é associada ao crescimento, numa Europa que tira partido da mobilidade, da sua diversidade, no sentido de potenciar as capacidades de cada cidadão.

Ora, a mobilidade tem de estar associada a maior responsabilidade social para não cairmos em situações de aproveitamento da fragilidade dos trabalhadores. Mas a Europa que apela à unidade no que concerne à mobilidade não pode depois refugiar-se nos nacionalismos, no que respeita à proteção dos cidadãos.

Defendemos, por isso, que os Estados-Membros que se servem de mão-de-obra e conhecimento especializado transnacional europeu, assumam as suas responsabilidades sociais para com esses trabalhadores e as suas famílias. Defendemos, por isso, que as prestações sociais sejam pagas pelo nível das contribuições do Estado-Membro em que o trabalho foi prestado. É, por isso, necessário garantir que o trabalhador tenha os mesmos direitos que os nacionais do país onde presta trabalho. A liberdade de circulação tem de estar associada a equidade na proteção por uma Europa mais justa, mais equitativa.

Senhora Presidente, Caros Colegas, deixem dizer-vos que foi uma honra representar os portugueses deixando aqui o contributo para uma Europa mais social.

 
  
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  Monika Smolková (S&D). – Vážená pani predsedajúca, najväčšia vymoženosť spoločnej Európy je voľný pohyb osôb, tovaru a služieb. Mobilita osôb je skutočne značná a je úplne jedno, či je to za prácou alebo štúdiom. Ďalším fenoménom je cezhraničná pracovná sila, preto musíme koordinovať systém sociálneho zabezpečenia pre nich tak, aby sme odbúrali administratívne prekážky, jazykové bariéry, a poskytnúť takýmto migrujúcim osobám maximálnu pomoc a ochranu.

Koordináciu systémov sociálneho zabezpečenia vnímam ako proces, ktorý budeme zdokonaľovať, zlepšovať a ktorý bude schopný garantovať všetkým pracovníkom bez rozdielu ich práva v rámci celej Európskej únie. O koordinácii je potrebné hovoriť aj preto, lebo niektoré členské štáty si už teraz upravujú vlastné podmienky pre sociálne zabezpečenie pracovníkov a ich rodinných príslušníkov, čím porušujú už platné pravidlá EÚ a sú z tohto pohľadu diskriminačné. Ako negatívny príklad uvediem Rakúsko a jeho indexáciu rodinných prídavkov.

 
  
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  Andrejs Mamikins (S&D). – Madam President, the increase in labour mobility means that the social rights need to be protected better. However, the freedom of movement of workers is currently challenged by a blocking minority in the Council.

But colleagues, we are speaking about the things that are most important for the total majority of our workers, their social entitlements. In many cases, allowances determine how the citizens perceive the quality of their citizenship and as a result, how they appreciate the functioning of the EU.

It is regretful that the Council does not give that much importance to social benefits. The indexation actively promoted by some countries is the road to the disaggregation of the EU. It puts our social systems in competition and favours the outflow of young workers from the new Member States. It’s true that in the current framework, the Member States are free to decide on the conditions for benefits and insurance, but these decisions must be made in accordance with the principle of equal treatment and non-discrimination.

 
  
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  David Coburn, on behalf of the EFDD Group. – Madam President, it’s all very interesting but this is a very dangerous thing for the United Kingdom. Britain’s social security system is based on need, and not on contributions as it is on the continent. In France, for example, you can only draw out what you pay into the system. If you have not paid in, you can’t draw out. This is why migrants queue at Calais to go to the United Kingdom but they are not queuing at Dover to come to Calais. This is because the social security system is more open to people who have just arrived.

There’s nothing wrong in that. Our system is good for the system we’ve got. Your system is good for what you have. But the trouble is, the two systems are utterly incompatible. Any change to that system could bankrupt Britain’s social security system, which is one of the major reasons we voted for Brexit. We are basically concerned that it would bankrupt our social security system and put enormous stress on our health service, which is also free at point of use so people can just turn up and use the system.

This creates problems. It means that we could never have a true integration of these systems. And why should we? Why should we not have competition throughout Europe? Why should we all have some monosyllabic Soviet system which is decided by the European Council or decided by the Commission? That really isn’t going to work.

We need to have competition in wages. We have to have competition in everything. That’s what makes a vibrant economy and why the British economy is booming, despite Brexit, and the European economy is not doing very well at all. The euro looks as if it’s in a very bad state. Even Deutsche Bank is having problems and the Italian banks are all on the rocks. So, all in all, our system does seem to be superior.

Any attempt to try and make all the systems in Europe exactly the same is going to lead to one thing: a form of, I don’t know, Soviet communism, whatever. It’s a very, very bad and dangerous idea and I’m afraid Britain can have nothing to do with it, which is all the more reason for us to leave.

 
  
 

Catch-the-eye procedure

 
  
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  Maria Grapini (S&D). – Doamnă președintă, doamnă comisar, sincer, nu înțeleg poziția unor colegi de aici. E o confuzie totală! Noi nu vrem să se facă un singur sistem de securitate socială, ci să fie respectat pentru lucrătorul care beneficiază de mobilitate și merge într-un stat - să fie respectat același sistem de securitate ca pentru lucrătorul autohton. Este incredibil să vrem o piață unică, să avem mobilitatea lucrătorilor, dar să nu fie respectate condițiile de securitate și de plată a salariului la muncă egală.

Sigur, nu e poate cea mai bună variantă, dar haideți să comparăm - nimic cu ceea ce aduce nou acest raport. E un compromis, îl susțin. Trebuie să nu mai avem cazuri ca Austria, care a diminuat și este în infringement acum. Dar ne-a anunțat și premierul Danemarcei că va vrea să aplice o diminuare a alocațiilor sau alocații diferențiate pentru copiii lucrătorilor din alte state.

Vrem o Europă unită? Vrem o piață unică? Asta este prevăzut în tratat. Și atunci trebuie să respectăm nu numai salarizarea „la muncă egală, plată egală”, ci trebuie să respectăm și sistemele de securitate.

 
  
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  Νότης Μαριάς (ECR). – Κυρία Πρόεδρε, πρέπει να ξεκαθαρίσουμε ότι τα ασφαλιστικά συστήματα είναι αρμοδιότητα των κρατών μελών. Δεύτερον, η ευελιξία στην εργασία που εφαρμόζεται τα τελευταία χρόνια και ιδίως το σύστημα των αποσπασμένων υπαλλήλων, ένα σύστημα που δημιουργεί κοινωνικό ντάμπινγκ, έχει περιπλέξει όλα τα ζητήματα. Κανένα ασφαλιστικό σύστημα δεν θα πρέπει να μετατρέπεται σε σύστημα επιδότησης γειτονικών χωρών, όπως συμβαίνει αυτή τη στιγμή με το ελληνικό σύστημα ασφάλισης έναντι των 200.000 εργαζομένων στην Ελλάδα από τη Βουλγαρία. Τρίτον, καμία διάκριση σε όσους εργάζονται νόμιμα στα κράτη μέλη. Ταυτόχρονα όμως, όχι πολιτική εξαγωγής επιδομάτων. Το επίδομα ανεργίας στηρίζει όσους βρίσκονται σε ανεργία, προκειμένου να βρουν δουλειά. Επομένως, θα τους στηρίζει για όσο παραμένουν στη συγκεκριμένη χώρα. Η μόνη δυνατότητα εξαγωγής θα πρέπει να αφορά τη σύνταξη, διότι πρόκειται για ένα δικαίωμα το οποίο μπορεί κανείς να κουβαλήσει και στη χώρα του. Ως εκ τούτου, θα πρέπει να δούμε όλα αυτά τα θέματα, όπως και το brain drain, το οποίο έχει οδηγήσει σε αφαίμαξη κοινωνικής ασφάλισης.

(Η Πρόεδρος διακόπτει τον ομιλητή)

 
  
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  Jeroen Lenaers (PPE). – Madam President, it was not necessarily a blue card, it was more a point of order. Obviously Mr Coburn, or anybody else from the EFDD, didn’t bother enough with this debate to actually show up in time for the start of this debate, and I think it’s a bit unfair that after he’s had his beauty sleep and his breakfast he decides to show up and still has a speaking time afterwards. I don’t understand where this comes from. If you really care about these debates you can show up on time and participate. If you don’t show up, that’s your choice.

 
  
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  President. – I am a very fair chairperson, so I think people who are on a list, if they arrive, I usually allow them speak. But your point is well made and I’m sure Mr Coburn will set his alarm clock earlier for the next early debate that we have.

 
  
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  Ana Miranda (Verts/ALE). – Senhora Presidente, Senhora Comissária, preocupa-me muito este debate. A continuidade e o respeito dos direitos sociais dos trabalhadores e trabalhadoras, para evitar fraude, concorrência desleal, casos de ausência de direitos, incertezas legais, é a nossa obrigação.

Vou dar-lhe vários exemplos. A mobilidade para os galegos chama-se emigrar: os marinheiros galegos que cotizaram na Noruega e que continuam neste mesmo ano à espera de cobrar as suas prestações sociais - uma saudação para eles, Long Hope; os trabalhadores galegos e do norte de Portugal que vão de um lado para o outro e que muitas vezes têm situações sociais complexas; os emigrantes retornados de outros Estados europeus, e também da Suíça, que voltam ao nosso país e aos quais não são reconhecidas doenças nem tão pouco as prestações sociais.

A mobilidade laboral no meu país chama-se emigrar, insisto nisto, Senhora Comissária, e por isso apresentei várias perguntas parlamentares sobre estas três problemáticas, e por isso há que trabalhar para ter esta igualdade de tratamento.

 
  
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  João Pimenta Lopes (GUE/NGL). – Senhora Presidente, esta proposta, que alguns tentam bloquear, tem um conjunto de avanços face à proposta da Comissão na garantia da proteção dos direitos dos trabalhadores. Mas sejamos claros, a coordenação dos sistemas de segurança social só pode ocorrer se estes existirem para coordenar, mantendo a sua dimensão pública, universal e solidária que assegura um carácter redistributivo e uma justa e digna remuneração após uma vida a trabalhar.

Não é esse o caminho que a União Europeia quer fazer como ficou claro, há duas semanas, com a aprovação de um fundo pan-europeu de pensões que abre caminho para a privatização da Segurança Social, ou quando alenta teses de aumentar a idade da reforma para garantir a sustentabilidade dos sistemas de segurança social, de que é exemplo um estudo que o patronato encomendou recentemente em Portugal.

Os recentes avanços alcançados em Portugal, com a nossa proposta e contributo, ainda que insuficientes, determinam que é na criação de emprego e na valorização de salários que se garante essa sustentabilidade dos sistemas de segurança social a que deve acrescer o aumento e valorização dos direitos laborais e sociais.

 
  
 

(End of catch-the-eye procedure)

 
  
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  Marianne Thyssen, Member of the Commission. – Madam President, let me thank the honourable Members for this interesting and lively debate on this important matter. We proposed a modernisation of the rules on social security coordination two and half years ago, so well in time, and we launched the proposal because we need to preserve the social protection of the increasing group of mobile citizens.

In the context of increased labour mobility and major demographic changes, the existing rules must be updated to adequately protect citizens’ rights. Free movement of workers only exists if mobile workers preserve their social protection.

The modernisation will provide the national administrations with better tools to fight fraud and abuses. Citizens and employers will greatly benefit from the clear deadlines that we wish to introduce for cooperation between national administrations, national authorities, and I also mentioned the legal certainty that we owe to our citizens, to workers and businesses that exercise their free movement.

These are all reasons why we cannot afford to postpone the modernisation of the coordination of social security rules and the Commission therefore counts on this Parliament to adopt a position in first reading that shows our citizens and workers and businesses alike that we care about social security rights and that we care about a good functioning of our internal market, because indeed coordination of social security systems is crucial for free movement, and free movement of workers, the self-employed and companies is crucial for the internal market.

I trust that this Parliament will show citizens, up to the last day of its mandate, that their rights also count. That this Parliament will show Europe’s businesses that it understands their needs, and also the needs of the SMEs, and that it will show to all that Europe can deliver.

And if you will allow me, Madam President, to use one more minute of your time: this is my last intervention in a debate in this Parliament and the cooperation between the Commission and the Members of the Parliament, especially the members of the Committee on Employment and Social Affairs (EMPL), has always been excellent. I think we were able to realise a lot together and I want to thank you for all the achievements that we were able to make together. I wish you all the best.

(Applause)

 
  
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  President. – Thank you Ms Thyssen. I’m sure the colleagues on the Committee on Employment and Social Affairs know you better, perhaps, but I want to say, on my own behalf, thank you for your cooperation and for always meeting groups and keeping in mind the best interests of our citizens. I wish you well, on behalf of Parliament here this morning, in your endeavours for the future. Thank you so much.

 
  
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  Guillaume Balas, rapporteur. – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, puisque c’est votre dernière intervention, un mot pour vous dire que, si je suis un adepte du clivage gauche-droite, vous m’avez montré que, parfois, bien des gens de droite peuvent être plus progressistes que bien des gens de gauche. Je voulais vous en remercier.

Vous savez ce que disait Gandhi: nous pensons que l’ennemi c’est la haine, alors qu’en fait c’est la peur. J’ai entendu beaucoup de peurs dans les interventions de ce matin. Beaucoup de peurs qui amènent d’ailleurs à dire n’importe quoi, par exemple en affirmant que permettre l’exportation de seulement six mois de prestations de chômage acquises en travaillant 20 ans dans un pays, ce serait un cadeau dont certains travailleurs de l’Est de l’Europe profiteraient au détriment de ceux du Nord ou de l’Ouest. On sait qu’une étude du Parlement européen a justement montré qu’exporter six mois de prestations de chômage permet de mieux s’intégrer au marché du travail et de retrouver plus facilement du travail qu’avec trois mois, mais on entend systématiquement l’inverse ici! Des députés de l’Europe du Nord, de l’Europe de l’Ouest, ne disent pas un mot sur les grandes entreprises qui, elles, organisent le dumping social – car ce ne sont pas les travailleurs de l’Est qui organisent le dumping social, ce sont ces très grandes entreprises –, et ne cherchent à aucun moment à contraindre ces grandes entreprises afin d’assurer une protection effective aux travailleurs. Je vois bien, alors, que c’est la peur qui est en train de présider, la peur de ces grandes multinationales que vous n’osez pas aujourd’hui affronter, et je trouve cela éminemment triste. Je suis triste notamment d’entendre certains parler d’abord des travailleurs de leur pays plutôt que de l’ensemble des travailleurs européens – et dire que parmi ces voix-là, certaines, minoritaires heureusement, se disent de gauche! Comment peut-on d’abord parler de son pays, des intérêts de son pays, parce qu’il y a des élections européennes, sans d’abord s’intéresser à l’ensemble des travailleurs qui partagent des intérêts communs face justement à ces grandes entreprises, dont on sait qu’elles mettent en concurrence les travailleurs les uns contre les autres pour affaiblir nos protections à tous? Alors oui, je lance un appel à tous les progressistes de ce Parlement, à tous ceux qui pensent que l’Europe peut être synonyme de progrès, voire que l’Europe n’a de sens que si elle amène du progrès pour tous les citoyens, indifféremment de leur nationalité, que c’est sur ce principe que se fonde l’Europe. Alors oui, j’en appelle à eux, non pas en disant que ce texte est parfait, qu’il résout tout, mais qu’il est un signe aujourd’hui d’unité, de progrès et de relations pacifiques entre les salariés, de lutte contre la concurrence déloyale qu’on cherche à créer entre eux, bref faire en sorte qu’enfin Europe et progrès soient deux mots qui riment ensemble.

 
  
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  President. – Thank you to our rapporteur. If only we could replace fear with hope. Because I have time and I am in poetic mood, I will repeat again the lines of a very famous Irish poet, Seamus Heaney: ‘So hope for a great sea-change on the far side of revenge. Believe that a further shore is reachable from here. Believe in miracles and cures and healing wellsʼ.

The debate is closed.

Written statements (Rule 162)

 
  
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  Ádám Kósa (PPE), írásban. – Elfogadhatatlan, hogy ezt a dossziét azután, hogy a Tanácsban elbukott, az EP baloldali többsége úgy erőlteti szavazásra, hogy nincs mögötte sem számszerű, sem pedig elvi többség. A rendelet jelenlegi formájában inkább falakat épít Nyugat- és Kelet-Európa közé. A rendelettervezet és az ehhez beadott baloldali módosítók mind az alkalmazandó jog, az adminisztrációs előírások, a kiküldetésekhez kapcsolódó előzetes bejelentések, mind pedig a családi ellátások indexálása kapcsán elfogadhatatlanok, sőt, szembemennek az uniós szerződésekkel is. Már sokszor elmondtam: az EU-ban nem lehetnek másodrendű gyermekek! Aki egy nyugat-európai országba dolgozik, az ugyanolyan befizetésekkel járul hozzá az adott ország szociális biztonsági és adórendszeréhez, mint a helyi munkavállalók, miért részesülne mégis kevesebb ellátásban csak azért, mert gyermeke egy másik tagállamban él? Ez egyértelmű diszkrimináció! Összességében úgy ítélem meg, hogy sem az alapszöveg, sem pedig a javasolt módosítások nem érik el azt a szintet, ami lehetővé tenné számomra, hogy a jelentés mellett szavazzak. Különösen igaz ez annak fényében, hogy amit az EP a közelmúltban a mobilitási csomag kapcsán fogadott el. A kettő sok tekintetben szorosan összefügg. Ezért nemmel fogok szavazni erre a javaslatra, mert az csak a Nyugat-Európai országok protekcionizmusát, nem pedig Európa javát szolgálja.

 
  
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  Csaba Molnár (S&D), írásban. – Mint történelme során már annyiszor, az Unió válaszút előtt áll. Hatvan békés év alatt Európa teljesen átalakult. Eltűntek a határok, az európai polgárok szabadon mozoghatnak, dolgozhatnak, élhetnek bármely tagországban. Vállalataink növekvő része számára a piac ma már az Unió egészét jelenti. Fiataljaink magától értetődő módon mennek külföldre tanulni. Európa elvont földrajzi fogalomból valódi, közös otthonunkká vált, de a polgárok többet akarnak. Az Unió csak akkor tölti be hivatását, ha meghallja hangjukat, és megfelel a jogos elvárásnak. Az elvárás pedig nem más, mint a szociális Európa. Olyan Unió, amely gondoskodik róla, hogy polgárainak ne csak deklarált jogai legyenek, hanem meg is legyen a lehetőségük arra, hogy e jogokkal éljenek.

Aki dolgozik, az ne nyomorogjon. Aki végigdolgozta az életét, az legyen biztonságban idős korára is. Senkinek ne kelljen tartani attól, hogy egy váratlan betegség nyomorba dönti a családját. Mindenki számíthasson arra, hogy ha bajban van, a szociális háló megvédi, éljen vagy dolgozzon bármely tagországban. Mindennek egyik alapvető feltétele a tagállamok szociális és munkaügyi rendszereinek összehangolása. Európa csak akkor lehet igazán közös, csak akkor lehet sikeres, ha az Unió középpontjában maga az ember áll. Ezért támogatom az előttünk lévő javaslatot, ezért állok ki az erős, szociális Európáért!

 
  
 

(The session was suspended for a few moments)

 
  
  

PRESIDENZA DELL’ON. ANTONIO TAJANI
Presidente

 
Última actualización: 9 de julio de 2019Aviso jurídico - Política de privacidad