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Procedură : 2019/2135(INI)
Stadiile documentului în şedinţă
Stadii ale documentelor :

Texte depuse :

A9-0052/2019

Dezbateri :

PV 14/01/2020 - 10
CRE 14/01/2020 - 10

Voturi :

PV 15/01/2020 - 10.9
Explicaţii privind voturile

Texte adoptate :

P9_TA(2020)0009

Stenograma dezbaterilor
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Marţi, 14 ianuarie 2020 - Strasbourg Ediţie revizuită

10. Raport anual referitor la punerea în aplicare a politicii externe și de securitate comune - Raport anual referitor la punerea în aplicare a politicii de securitate și apărare comune (dezbatere)
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Proces-verbal
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  Die Präsidentin. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die gemeinsame Aussprache über

– den Bericht von David McAllister im Namen des Ausschusses für auswärtige Angelegenheiten über den Jahresbericht über die Umsetzung der Gemeinsamen Außen- und Sicherheitspolitik (2019/2136(INI)) (A9-0054/2019) und

– den Bericht von Arnaud Danjean im Namen des Ausschusses für auswärtige Angelegenheiten über den Jahresbericht über die Umsetzung der Gemeinsamen Sicherheits- und Verteidigungspolitik (2019/2135(INI)) (A9-0052/2019).

 
  
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  David McAllister, Rapporteur. – Madam President, with this year’s annual report on the common foreign and security policy, I believe that we have once again identified the major issues our European Union is facing, and we also outline a possible way forward. The first two weeks of this new year have reminded us that the European Union’s security environment is today more volatile, more unpredictable, more complex and more ambiguous than at any time since the end of the Cold War. Let me underline the three main findings of my annual CFSP report.

Firstly, multilateralism is at stake. In such challenging times, where multilateralism is increasingly called into question, we – as a European Union – must take a firm stand against this trend, putting multilateralism at the core of our efforts to prevent and resolve conflicts. In the current setting, the CFSP must effectively promote our interests and values in our neighbourhood and around the whole world. We should take advantage of the new political cycle of our institutions to build a stronger, more proactive and strategic European Union.

Secondly, reinforcing the European Parliament as a pillar of the CFSP: during the past legislature, this European Parliament has played a prominent role in mediation in the peaceful resolution of protracted conflicts. Our efforts were successful, for instance, in Ukraine and in North Macedonia. These efforts, especially in the framework of the Jean Monnet Dialogue, should remain a priority in the upcoming years. We should also strengthen our role and oversight and scrutiny of the CFSP – but also, of course, of the EU external instruments. In this context, we must aim for a more strategic approach and greater coherence, consistency and complementarity between the external financial instruments and the common foreign and security policy.

Thirdly, strengthening the CFSP to counter global threats: I am, for example, convinced that qualified majority voting would make the EU’s foreign and security policy more effective and speed up the decision—making process. The need for unanimity is keeping us from being able to act credibly on the global stage. On the EU’s common security and defence policy, we need to strengthen capacity on EU— and Member State—level to act autonomously, as well as to foster partnerships with regional organisations. The announcement by the Commission President to build a genuine and operational European defence union within the next five years is welcome.

Finally, no single EU Member State can respond effectively to today’s global challenges on its own. We must continue to promote our European values whilst staying committed to a rules-based international order and economic cooperation. The European Union is a major player when it comes to diplomacy, trade, development cooperation, humanitarian aid and – step by step – also in the field of security and defence. Our European Union should act strategically by using its wide array of policies and instruments to respond to the challenges in our direct neighbourhood and beyond. The time has come, as the EU, to take our destiny into our own hands and embrace our role as a fully-fledged sovereign political and economic power in international relations, and I can only commend what the High Representative/Vice President has announced in the first weeks in office. I think he has a huge support here in the European Parliament. Finally, I would like to thank all our colleagues for their good contributions – especially, of course, the shadow rapporteurs – for a very good and fruitful cooperation.

 
  
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  Arnaud Danjean, rapporteur. – Madame la Présidente, Monsieur le Haut représentant, permettez-moi tout d’abord de remercier très sincèrement l’ensemble des rapporteurs fictifs qui, quels que soient leurs groupes politiques et nos différences parfois fortes, ont tous cherché à apporter des contributions substantielles à ce rapport annuel. Cela a donné lieu à des échanges assez passionnés mais je prends cela comme une marque d’intérêt pour un sujet qui n’en a pas toujours suscité autant dans cet hémicycle.

Une place existe selon moi pour un constat réaliste de la situation en matière de défense et pour des propositions pragmatiques d’amélioration. C’est en tout cas dans cet esprit que j’ai élaboré ce rapport, qui a été quand même beaucoup amendé. Le réalisme du constat c’est d’insister sur la dégradation profonde de notre environnement sécuritaire. Tout notre voisinage est en crise; je ne reviendrai pas en détails sur les conflits en Syrie, en Libye, ou en Ukraine, sur les attaques djihadistes en Europe même, dans la Corne de l’Afrique, au Sahel et sur le Moyen-Orient en ébullition. Les crises sont simultanées, de plus en plus connectées entre elles et toutes renvoient malheureusement l’image désolante d’une Europe relativement impuissante à les endiguer. La volatilité extrême de la situation à nos portes devrait bouleverser nos certitudes et notre confort, car même nos alliances et nos partenariats sont moins fiables. Les exemples récents au Moyen-Orient l’illustrent dramatiquement. Beaucoup espèrent que cette confusion n’est qu’un mauvais moment à passer, qu’une regrettable parenthèse. Peut-être, mais peut-être pas, et à vrai dire, je serais même tenté de dire, sans doute pas. Il me semble aujourd’hui irresponsable lorsqu’on est Européen de penser que notre sécurité continuera d’être assurée éternellement par d’autres, sans un effort substantiel pour assumer nos propres responsabilités.

Le réalisme du constat étant donc aussi celui d’un relatif échec européen à peser sur les événements, nous devrions nous retrouver autour de recommandations pragmatiques pour que les Européens puissent enfin agir et pas seulement s’indigner, condamner, déplorer et commenter. Le pragmatisme, c’est d’être ambitieux sans entretenir de vaines chimères. Les États membres sont et resteront les acteurs essentiels en matière de défense. Mais le pragmatisme, c’est aussi de reconnaître qu’aucun d’entre eux, même le plus actif et le plus ambitieux – et c’est un Français qui vous le dit –, ne peut faire face seul à l’ampleur de la tâche et vous avez encore illustré cela hier à Pau, Monsieur le Haut représentant, à propos du Sahel. Des instruments collectifs européens sont donc nécessaires et le soutien aux récentes initiatives doit être affirmé mais nous devrons être lucides: ces dispositifs (Fonds européen de défense, coopération structurée permanente) ne feront pas en eux-mêmes une différence stratégique majeure à court, voire même à moyen terme.

La vraie question de ce débat est finalement relativement simple à poser: sommes-nous, nous Européens, satisfaits de n’être que des spectateurs, des supplétifs, voire même des mendiants de la sécurité internationale face à des puissances globales et régionales sans complexes ou voulons-nous enfin être acteurs et nous en donner les moyens. Je sais combien le concept d’autonomie stratégique suscite le débat. Je souhaite juste souligner deux points non exhaustifs sur ce concept.

D’abord, il s’agit évidemment d’une ambition à construire et non d’une réalité absolue aujourd’hui. Ensuite, être autonomes ne signifie pas mettre un terme aux alliances ou aux partenariats, bien au contraire, mais être en mesure d’apprécier par soi-même les situations de crise et de pouvoir, le cas échéant, y répondre seuls en apportant une réponse conforme à nos intérêts et à nos priorités. Constater que des priorités de sécurité pour nous, Européens, ne sont parfois pas exactement les mêmes que celles de nos alliés extra-européens, ce n’est pas une maladie honteuse, ce n’est pas une rupture, il faut être capables de l’assumer.

En ce début de mandat, il est beaucoup question dans l’hémicycle d’urgence climatique, d’urgence environnementale et d’urgence sociale, il me semble qu’il est urgent aussi de considérer notre posture stratégique et d’y travailler de façon crédible.

 
  
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  Josep Borrell Fontelles, vice-président de la Commission et haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. – Madame la Présidente, merci beaucoup Monsieur McAllister et Monsieur Danjean, pour le travail que vous avez fait. Nous préparons ces rapports sur la PESC (Politique étrangère et de sécurité commune) et la PSDC (Politique de sécurité et de défense commune). Permettez-moi de commencer avec le rapport PESC.

Tout d’abord, je suis heureux de voir que nous continuons à porter ces valeurs au centre de notre action. Nous sommes et nous devons continuer à être une puissance basée sur des principes, et le multilatéralisme est un ordre international basé sur des règles, c’est la base de notre politique étrangère.

I am also pleased that you recognise that we need to be more assertive. We now have to prove that we need to be more assertive with respect to Libya, with respect to almost everywhere, in terms of the problems we are facing. We need to be more assertive in protecting our vital interests. We live in a world of power politics and we need a truly integrated foreign policy that combines the power of Member States with the coordinated mobilisation of our instruments, and as your report states, we need to strengthen the links between internal and external policies. This has been said many times. It is good to repeat it; it would be much better to implement it.

I welcome the emphasis you put on the importance of securing adequate financial resources. For external action under the next Multiannual Financial Framework, we are going to see soon if it is possible or not. In particular, we need to preserve the envelopes for the neighbourhood and sub-Saharan Africa in the new proposed instrument. Yesterday I was with the President of the French Republic and with the Presidents of the five Saharan countries, and the issue of the resources that we need in order to help them to face their security problems – which are our security problems – was on the table. I wonder if the answer we are going to be able to give to them the next day is good enough.

Partnership: you rightly point out that for everything we want to do, we need partners. We want to be multilateral, but one cannot be multilateral alone. To dance the tango you need two; to be multilateral you need several. We need to link up with like-minded allies, with the regional blocs like the African Union or ASEAN, and above all, the United Nations. Take, for instance, climate change. The Council asked me at the last meeting of the European Council to develop a strong climate diplomacy in order to ensure that our climate ambitions can be shared in partnership with other states in the world, because if not, our efforts will be completely useless. We must engage with others in order to ensure that they are on board in our climate action in order for it to be really successful.

Credibility: it’s clear that we will lose credibility as a geopolitical power if we cannot deliver stability and security in our immediate vicinity. If we are not able to solve or help to solve the problems of Libya or the Western Balkans, it’s going to be quite difficult to convince anyone that we are a geopolitical power. It’s clear that we must step up our support to Kenyan sovereignty and resilience. On Kosovo, we haven’t been able to travel to Kosovo because Kosovars don’t have a government, but even if they do not have a government by the end of the next month, we will have to travel to Kosovo and Serbia in order to reiterate our commitment to the European perspective for the entire region.

We have some complicated relations with some of our other neighbours. Recent activities by Turkey affected the security and the interests of our Member States in the wider region and are of real concern. The central Mediterranean is suffering an extraordinary change from a geopolitical point of view, and some actors like Russia and Turkey, which were not showing up there six months ago, are now taking the lead in trying to solve this problem.

You have to pay special attention, you are right, to the southern neighbourhood – Libya, Iran, Iraq – which are protagonising the debate today. We have been at the forefront of efforts aimed at de-escalation, but in the end, who is sitting at the table with Sarraj and Haftar in order to try to reach an agreement on the ceasefire is not the European Union, it’s Russia and Turkey.

Africa: let’s talk a lot about Africa, a continent of both promises and challenges. The Council mandated the High Representative and the Commission to present, by the June meeting, a comprehensive action plan for Africa, and believe me, from now till June there’s not too much time to build this comprehensive action plan with Africa, because we cannot do it alone. We cannot have a plan for Africa without the Africans. It started in the Sahel, and President Macron yesterday called a very interesting meeting, asking the G5 countries of the Sahel to come and to talk about what we can do together, much as we will do the same thing in our college meeting with the African Union in Addis Ababa next February.

Latin America: Latin America is burning, from Chile to Mexico. There are a lot of great difficulties there, and we should work to strengthen our cooperation. To pursue our interest in Asia, which remains stable and prosperous, maybe the most stable and prosperous region in the world today. Tomorrow we will be travelling to New Delhi to attend the Raisina Dialogue and strengthen our strategic partnership with India, and also we will do that soon with China, to prepare the summit.

CSDP: the CSDP report, which addresses the impressive development of the Union’s common security and defence policy on the challenges that lie ahead. Here the urgency is clear. In a geopolitical world, the EU has no choice but to strengthen its capacities to protect itself and become a more credible security provider. The beating heart of the CSDP are today the 17 missions and operations deployed in different regions beyond our borders. And I have to salute the enthusiasm and devotion of the thousand men and women who are serving the European Union Flag in sometimes dangerous circumstances.

In your report you point out, rightly, that we need to address persistent structural issues that are affecting our missions. We need to make sure that the CSDP missions become more robust, both in terms of human resources and of their mandate. I welcome the political support for the creation of the proposed off-budget European Peace Facility, designated to help our partners to take care of their own security by building their own capabilities. This is important when it’s again, for example, in the Sahel countries.

Taking a greater role in the world requires developing what is called a ‘strategic autonomy’: some words that are sometimes conflictual, and not everybody understands them in the same way. This is a sensitive term, but in this context it essentially means that we have to strengthen our capacity to act with partners where possible, alone if necessary. And your report highlights that this does not mean that the European Union is forsaking its partnership; on the contrary, it will make the European Union itself a stronger global partner, and it will also benefit NATO, because a stronger European Union and a stronger NATO go hand in hand.

Let me highlight the importance of the Permanent Structured Cooperation and European Defence Fund. You, the Parliament, will have to decide the amount of resources devoted to this defence fund as much as to the Peace Facility, which will be the cornerstone of our future CSDP projects. Many things can be said about what we are trying to do, and your report covers them very well. I can say that I agree a lot with everything you present in this report. I just want to stress the importance of the new frontiers of artificial intelligence, which will have geopolitical implications by empowering both competing state and hostile non-state actors. We need to remain in the lead, both in the global discussions on norms and rules as well as in the development and application of all technologies to promote our own security. I’m sure Europeans are not aware of how important this issue is: what are going to be the consequences of the developing of artificial intelligence technologies for our security in the future to come? Not a long-range future; the next five years will be decisive for that.

Space and maritime are other strategic sectors where we need to ensure our coordinated use of different European Union internal and external policies and instruments. Here I would like to highlight, as your report does, that the European Union Satellite Centre will require relevant structural funding, especially from the European Union budget, to maintain its contribution to our actions. It’s becoming quite impossible to believe that we can develop actions all over the world if we are not able to observe how the world is. We have a satellite centre that cannot be lacking resources in order to fulfil its mission.

In conclusion, the stakes are high and the challenges formidable. We need to keep the momentum on strengthening our common security and defence policy, and there are some problems in our immediate neighbourhood and the immediate future that will represent some proof of the capacity and the willingness of the European Union Member States to play this role.

Libya: let me give this example. Just imagine that there is a ceasefire, and in Berlin we get an agreement in order to build a political solution – let’s imagine. But any ceasefire can last not a couple of weeks without a strong monitoring procedure. Are we going to be ready to do so? That’s a question that we will have to answer in the near future.

(Applause)

 
  
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  Michael Gahler, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin! Die Aufforderung dieses Parlaments an unsere Exekutive kann nur lauten, dass wir endlich unsere Hausaufgaben selbst erledigen, wenn unsere unmittelbaren Interessen betroffen sind. In Libyen zum Beispiel glaube ich nicht, dass wir wirklich unterschiedliche Interessen haben. Herr Hoher Vertreter, sorgen Sie bitte daher dafür, dass alle EU-Regierungen auf derselben Seite stehen, und das kann nach Lage der Dinge nur die Seite der international anerkannten Regierung sein; dann muss diese sich auch nicht an die Türkei wenden, um Unterstützung zu erhalten.

Im Sahel pushen Sie bitte alle Regierungen der EU, die dazu in der Lage sind, dass sie sich bei ihrem Engagement auf französischem Niveau einbringen, und sorgen Sie dafür, dass die Mittel für den Verteidigungsfonds und die Militärische Mobilität nicht gekürzt werden. Das ist ganz wichtig.

To end on a positive note, we should take advantage in realising that we have an island in the east of Asia where we have seen a democratic election in a Chinese society. So let’s congratulate the people of Taiwan for the election that they have held: a sober and democratic one. That is a wish that we should have for the whole of eastern Asia.

 
  
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  Javi López, en nombre del Grupo S&D. – Señora presidenta, durante este Pleno aprobamos dos importantes informes para nuestra política exterior: el informe sobre la política exterior y de seguridad común y nuestro informe sobre la política común de seguridad y defensa.

En primer lugar, querría agradecer el trabajo hecho al señor McAllister, nuestro ponente en materia de política exterior para este informe, con el que hemos podido trabajar codo con codo.

Estos dos informes se hacen desde la absoluta constatación de que el mundo que hoy enfrenta Europa, que aborda Europa, es diferente al que se había desarrollado durante las últimas décadas. La competición entre grandes poderes está amenazando nuestra forma de entender el mundo: un mundo basado en reglas, en estructuras multilaterales, que cree que cooperar es mejor que competir y que las normas van de la mano de la cooperación y del diálogo. Frente a esta constatación, Europa debe decidir tomar su propio destino en sus propias manos. Y, por ello, hacemos una apuesta estratégica, por nuestra autonomía, por nuestra soberanía como continente, para tener capacidades propias para defendernos y hacer valer nuestros intereses y nuestros valores.

Parece que Europa hoy es un continente herbívoro en un mundo de carnívoros. En esa realidad lo que debe hacer es movilizar recursos suficientes, tener nuevas capacidades, también en materia de defensa, reforzar sus alianzas, especialmente con África y Latinoamérica, y coordinar sus esfuerzos, todos ellos, los de los Estados y los de la Unión Europea. Y, para ello, el alto representante tiene un papel capital para los siguientes cinco años.

 
  
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  Urmas Paet, on behalf of the Renew Group. – Madame President, for the European Union to be heard in global matters and be taken seriously, it needs to have one voice. This includes the areas of foreign policy, development cooperation and foreign trade, as well as security and defence policy.

Quite a lot has been done in the CSDP compared with some years ago, but more needs to be done, and this idea of common EU defence needs to be taken seriously by all EU Member States. With EU strategic autonomy being the goal, the EU can and should greatly contribute to the strengthening of European and transatlantic security. The EU must work together with NATO and like-minded partners. To have stronger EU defence does not mean undermining NATO: a stronger EU is a stronger partner for NATO, be it by bringing about more European military capabilities, investments in defence technology invention, or by some other means. Taking into account the size and capabilities of the EU, it is only elementary that it should be able to defend itself. Also for that reason, very good cooperation with NATO, the US, Canada and others is extremely important.

But to be able to defend the principles of international law and multilateralism that form the basis of the EU defence and security dimension in its international relations, the EU must have also a military capability. So the EU, in its defence policy, must aim to have everything from military capabilities in personnel and technological capabilities to an effective defence industry. This requires enough financial contributions and overcoming political disagreements, otherwise we will not have a say in matters next to big players like the US, China, Russia and other rising powers. In addition to the concept of EU defence and its substance, there are quite a few very imminent challenges we are facing that demand our attention and need to be addressed already.

 
  
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  Reinhard Bütikofer, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin, werte Kollegen! Die Gewinnung von Weltpolitikfähigkeit, wie Jean-Claude Juncker das genannt hat, ist das Zentrale an unserer Gemeinsamen Außen- und Sicherheitspolitik. Und ich stimme Ihnen zu, Herr Borrell, das heißt: Wir dürfen uns nicht im Status Quo ausruhen, wir müssen bereit sein, auch neue Verantwortung zu übernehmen.

Allerdings müssen wir die Richtung klar haben, eigene Werte und Interessen zu vertreten, ohne in die Falle einer eigenen Großmachtpolitik zu gehen, nicht dritte Supermacht werden zu wollen, aber auch zu verhindern, dass wir zwischen den beiden existierenden zerrieben werden. Dazu muss die EU Pfeiler einer multilateralen Ordnung sein und einer Entwicklung Widerstand leisten, wodurch die internationale Herrschaft des Rechts nur zu einer nostalgischen Erinnerung würde.

Der Bericht von Herrn McAllister ist ein guter Bericht. Vielen Dank dafür. Ich würde hoffen, dass wir uns in dieser Richtung auch mit den Kollegen aus den nationalen Parlamenten noch viel besser verständigen könnten.

 
  
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  Anna Bonfrisco, a nome del gruppo ID. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, ringrazio gli onorevoli McAllister e Danjean per l'ottimo lavoro svolto e per le loro relazioni, che ci aiutano a capire meglio come, per esempio, a pochi chilometri dai nostri confini le crisi in Nord Africa e Medio Oriente siano maturate senza che gli sforzi dell'Unione europea producessero alcun risultato.

Dopo cinque fallimentari anni di gestione Juncker, oggi la Libia scivola tra le mani di Russia, Turchia e Cina, mentre il tanto decantato accordo nucleare iraniano si sbriciola alla prima difficoltà.

Ma la domanda è semplice, signor Vicepresidente Borrell: gli strumenti politici e le risorse che destiniamo alla politica industriale e alla difesa europea, e la sua pretesa di autonomia strategica, avranno un reale impatto di sicurezza per chi ha eletto questo Parlamento, cioè i cittadini europei?

 
  
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  Geoffrey Van Orden, on behalf of the ECR Group. – Madam President, I was among that small group of Conservative MEPs elected in 1999 to try to change the direction of travel of the European Union and to reform it, so as to better reflect the real concerns and aspirations of our citizens: mainly for a common market, rather than the federal obsessions of a small political elite, and to protect our national sovereignty. Nothing, perhaps, is closer to the bone of national sovereignty than our national armed forces – so increasingly, of course, the EU wants to bring them under its control.

I also recognise that the top strategic priority for both the UK and the European democracies must surely be the continued, wholehearted commitment of the United States to our security and defence through NATO. My concerns on both these points were the reason that I have led the opposition to CSDP – what some might call the EU army – throughout my time in this Parliament. The reports before us advocate qualified majority voting on matters which should be national prerogatives. We find that Mr Danjean’s report is all about ‘strategic autonomy’. Basically, this means ‘separate from the United States’. It gives little thought to the implications of this; it pays lip service to NATO; it devotes one paragraph to the United Kingdom, the leading military power in Europe; it seeks a European defence union – at a stroke, the separation of Europe from our transatlantic allies, otherwise what would be the point?

The lessons of the past have not been learned. We all need to enhance our national military capabilities. We all need to be more capable and willing allies. We all need to do better in explaining the need for strong and credible defence to our citizens, but that democracies need to stand in solidarity in the great NATO alliance and not build alternative structures that will deliberately lead to division.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 171(8))

 
  
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  Reinhard Bütikofer (Verts/ALE), blue-card question. – Mr Van Orden, you have not always been with the majority on these issues and we have not shared many points of view, maybe with the exception of our view on NATO and the need to strengthen transatlantic cooperation. Will you still allow me to hope, as this is your last plenary session in this Parliament, that you will be at least a little bit nostalgic when you think back on the work that we’ve been doing together?

 
  
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  Geoffrey Van Orden (ECR), blue-card answer. – May I first of all say that I accepted your blue card, which I am very happy to do, and I was astounded in a previous debate in this Chamber so that I had two fellow countrymen who refused blue card requests from me.

I will leave this Parliament with some degree of sadness, I have to say. I spent 30 years as a soldier, I’ve spent 20 years of my life here as a politician, and we’ve achieved some good things together. But there is this whole tendency now, which is accelerating with the prospect of British departure and which is taking things in thoroughly the wrong direction, and I am very concerned about it.

 
  
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  Idoia Villanueva Ruiz, en nombre del Grupo GUE/NGL. – Señora presidenta, la reciente escalada de tensiones que hemos vivido en Irán tras el asesinato extrajudicial de Soleimani ha colocado al mundo en máxima tensión. ¿Creen ustedes de verdad que se puede dar seguridad a los ciudadanos europeos siendo seguidistas de la política incendiaria de Donald Trump?

No volvamos a confundir, una vez más, seguridad con operaciones militares. Seguridad es tener unas instituciones que proporcionen derecho a una vida digna con garantías, con acceso al empleo, a los servicios básicos. Pero seguridad también es no sufrir ni participar en injerencias militares en otro país, ni en golpes de Estado orquestados desde la Casa Blanca, ni en bombardeos desde drones. Seguridad es ser un actor que asegure que el Derecho internacional es respetado.

Necesitamos reforzar el multilateralismo, pero para eso hace falta una mirada propia, ajena a intereses externos. Estamos en un momento crucial no solo para los países en conflicto sino para el propio destino de la Unión Europea y para millones de personas en el mundo.

Prioricemos el diálogo, la diplomacia, el control democrático de las operaciones militares. Apostemos por la seguridad. Apostemos por el desarrollo justo de otros países, del cuidado del planeta, del feminismo y de la democracia. Entonces estaremos apostando por la seguridad.

 
  
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  Κωνσταντίνος Παπαδάκης (NI). – Κυρία Πρόεδρε, καθαρά πράγματα: Oι δύο εκθέσεις συνιστούν προετοιμασία νέων πολέμων από την Ευρωπαϊκή Ένωση. Στο όνομα της πολυμερούς αυτόνομης δράσης και της νέας «Γεωπολιτικής Επιτροπής», από κοινού με το ΝΑΤΟ ή χωρίς αυτό, μεθοδεύεται η υποστήριξη των συμφερόντων των ευρωπαϊκών ομίλων στον ανταγωνισμό τους με τους αντίστοιχους αμερικάνικους, κινέζικους και ρώσικους ομίλους. Εξαγγέλλονται περισσότερες ιμπεριαλιστικές επεμβάσεις σε τρίτες χώρες, αυξημένοι εξοπλισμοί, και πέραν αυτών, του ΝΑΤΟ, ενώ πολλαπλασιάζονται οι ευρωενωσιακοί στρατιωτικοί μηχανισμοί κάτω από την ομπρέλα της Ευρωπαϊκής Αμυντικής Ένωσης, όπως η Pesco, η στρατιωτική αξιολόγηση τύπου CARD, το Ταμείο Άμυνας, ο Ευρωπαϊκός Μηχανισμός Γειτονίας, ο προκλητικά ψευδεπίγραφος «Μηχανισμός για την Ειρήνη», ως και το Ευρωπαϊκό Συμβούλιο Ασφαλείας προωθείται. Όλα αυτά δεν έχουν καμιά σχέση με υπεράσπιση συνόρων και κυριαρχικών δικαιωμάτων, όπως ισχυρίζονται, εφησυχάζοντας, οι εκάστοτε ελληνικές κυβερνήσεις. Για αυτό, άλλωστε, η Ευρωπαϊκή Ένωση δηλώνει απλώς ανήσυχη και για το αυθαίρετο τουρκο-λιβυκό σύμφωνο. Ενάντια, λοιπόν, στα σχέδια της ιμπεριαλιστικής λυκοσυμμαχίας της Ευρωπαϊκής Ένωσης, οι λαοί να παλέψουν για καμία αλλαγή συνόρων και συνθηκών που τα καθορίζουν, με ξήλωμα όλων των ξένων βάσεων και μηχανισμών.

 
  
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  Traian Băsescu (PPE). – Doamna președintă, raportul McAllister, ca și raportul Danjean sunt excelente ghiduri pentru a merge mai departe, pentru a ne crea viziunea necesară să dăm răspunsurile pe care astăzi nu le găsim. Mă voi referi totuși la raportul Danjean, cu precădere, pentru că el prezintă mai curând o viziune, având în vedere că apărarea este un domeniu specific și este în centrul suveranității naționale a statelor membre.

În domeniul apărării, statele membre au un mandat puternic și nu împărtășesc o înțelegere comună cu privire la apărarea europeană. Statele membre au diferende strategice, de exemplu: nu există o percepție comună asupra amenințărilor, există o gamă largă de opinii cu privire la utilizarea forței militare și, de asemenea, nu există o viziune comună asupra rolului armatei Uniunii Europene.

International Institute for Strategic Studies estimează că ar fi necesare circa 350 de miliarde de euro pentru a se elimina deficitul de capabilități într-un scenariu în care Europa ar fi nevoită să se apere singură fără capacitățile militare ale SUA... (Președinta a retras cuvântul vorbitorului)

 
  
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  Attila Ara-Kovács (S&D). – Elnök Asszony, tisztelt Kollégák! A CSDP kapcsán kaptunk egy alapvetően jó szöveget, köszönet érte Danjean úrnak! És a Parlament politikai csoportjainak közös munkájaként végül született egy igazán kiváló anyag. Árnyék-jelentéstevőként azt gondolom, hogy sikerült egyfajta kiegyensúlyozottságot megvalósítanunk, hiszen meggyőződésem szerint Európa minden demokratája számára fontos elemek kerültek be a jelentésbe, mint például a minősített többségi döntéshozatal megvalósításának szükségszerűsége, illetve a Parlament szerepének megerősítése. Továbbá az egész jelentés hangsúlyozza a mélyebb integráció elérésének szükségét és szándékát.

Ezeket azért tartjuk olyan fontosnak, mert hiszünk az Európai Egyesült Államok eszméjében, egy erős Európában, és abban, hogy a biztonság és védelempolitikai kihívásokkal szemben akkor tudunk hatékonyan fellépni, ha egységes és gyors válaszokat adunk. Csak egy erős és egységes Európa képes fellépni a mind agresszívebben jelentkező populizmussal és a kibertámadásokkal, valamint a dezinformációs kampányokkal szemben. Ezzel a jelentéssel, úgy érzem, egy lépéssel közelebb kerültünk nemcsak céljainkhoz, de álmainkhoz is. Ezért kérem, hogy támogassák a jelentést!

 
  
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  Hilde Vautmans (Renew). – Madam President, in 1999, the EU thought that it had solved the Henry Kissinger question: ‘who do I call if I want to call Europe?’. A new high-profile post was created – that of the High Representative of the EU for Foreign Affairs and Security policy. Today, we all know that the Kissinger question is anything but solved. We see it today with the situation in Iran/Iraq after the death of General Soleimani: everyone is calling everyone. Mr Borrell, you go calling Mr Zarif; Charles Michel is calling Guterres, while Macron is calling Rouhani and Merkel is calling Trump and Erdoğan. We have to make things less ambiguous and more efficient – not only for the Kissingers in the world, but to better defend our European interests. Let’s call Mr Borrell, your boss, not ‘High Representative’, but just like all citizens understand, ‘EU Foreign Affairs Minister’. That I can explain to all European citizens.

‘Give you the ability to act’. That means abolishing the unanimity rule in the European Council so that you can take the plane to Tehran or Washington tonight.

Let’s develop a true European defence union, and – if I can choose – a real European army, so that we can protect our interests, border and neighbourhood. If we could learn one thing from the Russians and Americans, it is that a strong foreign policy backed by a strong military goes to the heart of a nation. So let us fight for a stronger Europe in the world. Mr Borrell, we will fight with you here in this Parliament.

(Applause)

 
  
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  Hannah Neumann (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Die Lage im Nahen Osten führt es uns gerade wieder vor Augen: Mehr Waffen machen eine Region nicht sicherer, und was wir brauchen, sind vor allem Vermittlung, Abrüstung und Prävention.

Davon aber finden wir im GSVP-Bericht von Herrn Danjean leider kaum etwas. Kritische Analyse bestehender EU-Missionen – Fehlanzeige, mehr Geld für Krisenprävention – abgelehnt, obwohl es im Bericht von Herrn McAllister steht. Und bei der europäischen Rüstungsexportpolitik, die für die Aufrüstung mitverantwortlich ist, kann angeblich alles so bleiben. Stattdessen fordert der Bericht mehrfach, die Militärausgaben auf 2 % des Bruttoinlandsproduktes zu steigern.

So, und da hört unsere konstruktive Zusammenarbeit dann auch wirklich auf, weil es uns um eine regelbasierte europäische Sicherheitspolitik geht, eine mit einer angemessenen Mischung aus zivilen und militärischen Maßnahmen, weil es so in den europäischen Verträgen steht und weil man nur so wirklich Frieden schafft. Deswegen erkennen wir die Vermittlungsversuche von Herrn Danjean an, aber wir werden gegen den Bericht stimmen, wenn unsere wesentlichen Änderungsanträge morgen nicht angenommen werden.

 
  
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  Jérôme Rivière (ID). – Madame la Présidente, en matière de diplomatie, de sécurité et de défense, David McAllister et Arnaud Danjean sont des voix que j’écoute avec attention et je tiens à saluer leur travail.

Membres du PPE dans leurs pays respectifs, ils donnent le sentiment de croire encore au moins un peu à la nation. Malheureusement, si je partage volontiers la pertinence de certaines de leurs analyses concernant la montée de l’islamisme et le défi démographique et migratoire, les enseignements qu’ils en tirent sont incompatibles avec une vision d’une Europe des nations coopérant librement et ils succombent au fédéralisme.

Souhaiter la montée en puissance du Fonds européen de défense qui viendra soutenir des programmes déconnectés des besoins opérationnels des états-majors qui sont et resteront nationaux, souhaiter mettre en œuvre la règle de la majorité qualifiée pour les enjeux de politique étrangère et de sécurité, évoquer une autonomie stratégique de l’Union européenne, tout ceci c’est défendre un projet d’une Europe fédérale. Ce n’est pas le choix qu’ont fait les peuples, exprimé dans les traités.

La règle de l’unanimité qui, j’en suis certain, ne sera pas remise en cause, garantit la primauté des nations. À travers de nombreux amendements, notamment celui visant à limiter l’éligibilité des programmes de recherche et développement aux seules entreprises européennes, nous tenterons de redonner à ces deux rapports un souffle national conforme à l’intérêt des peuples.

 
  
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  Anna Fotyga (ECR). – Madam President, I will focus on the CFSP, which is my area now. There are many positive provisions in the report, for example freedom of navigation, and challenges and threats to this notion from the Strait of Hormuz to the Azov Sea.

Yet I can also see red lines, for example qualified majority voting. Today’s debate on Iran assures me that we are still very divided in this area within the EU. Moreover, the introduction of qualified majority voting may harm the possibility to further strengthen multilateralism.

 
  
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  Mick Wallace (GUE/NGL). – Madam President, this annual report on the implementation of the common security and defence policy represents the pressing demand for militarisation of EU administrators and it doesn’t seem to matter that this trend goes against the constitutional commitments of certain Member States. The establishment of permanent structural cooperation (PESCO) has raised defence cooperation to a new level, which directly threatens Irish neutrality, as described in the Constitution. With the multiplication of defence funds, which this report encourages and supports for future development, the peace project still cited by EU devotees tends to join the global upward trends in armaments.

In contrast to this report, which welcomes the effective implementation of PESCO and praises its provision in the Lisbon Treaty of 2009, which makes it legally binding, we don’t agree with the external effect of this provision on the national legislation of Member States. These latest developments in the common security and defence policy have put great pressure on the concept of Irish neutrality and have brought into the national debate the questioning of the concept and the reference to certain amendments. It should be noted that the European Court of Auditors’ defence support did highlight the fact that the drive to increase the militarisation of Europe is not shared by all Member States.

 
  
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  Carles Puigdemont i Casamajó (NI). – Madam President, one of the strongest assets of our union is our soft power: our credibility in the defence of democracy and human rights in order to defend minorities and democratic opposition to totalitarianism around the world.

This is why we should question ourselves. Imagine what we would say if the United Nations Working Group on Arbitrary Detention said that a third country had imprisoned nine people unfairly and that they should be liberated. We would be outraged; our Chamber would protest; the Commission would make a strong statement on political threats. What if one of these countries was a Member State? All this has happened in Spain, and therefore I am very interested to know if there is a double standard when these things happen within the European Union. Double standards are one of the worst problems for the democratic credibility of our foreign policy, and the Commission must require of the Member States the same criteria that it requires of the rest of the world.

 
  
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  Kinga Gál (PPE). – Elnök Asszony! Külső biztonságpolitikánk fő célja polgáraink biztonságának szavatolása kell legyen. Ehhez a terrorizmus felszámolása, külső határaink hatékony védelme, az illegális migráció megállítása, újabb migrációs hullámok érkezését megakadályozni regionális konfliktusok elkerülése szükséges. Ez mind szükséges ahhoz, hogy béke és stabilitás megőrződjön. A közös biztonságpolitikában üdvözlendő egy közös európai védelmi rendszer megvalósítása. De addig is a védelmi képességeink erősítése tagállami erőfeszítéseket igényel. Ezért hazámban jelenleg nagyszabású haderőfejlesztési program zajlik, és 2024-re GDP-nk két százalékát fogjuk védelmi kiadásra fordítani.

A nyugat-balkáni régió szerepe és népeinek bizalma az Unió számára kulcsfontosságú, ezért komolyan kell venni a bővítést, minél hamarabb megnyitva a csatlakozási tárgyalásokat Albániával és Észak-Macedóniával. Ugyanakkor el kell mondanom, hogy nem értek egyet a minősített többségi szavazásra való áttéréssel, hiszen ez elvenné a lehetőséget, főleg a kisebb tagállamoktól, hogy számukra fontos kérdésekben egyenlő mértékben megjelenítsék szuverén nemzeti érdekeiket.

 
  
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  Tonino Picula (S&D). – Poštovana predsjedavajuća, čestitam izvjestiteljima na odlično obavljenom poslu. Izvješće o provedbi zajedničke vanjske i sigurnosne politike je doneseno konsenzualno. Istaknuta je uloga Europske unije ne samo u promoviranju mira i sigurnosti, već i kao odgovornog aktera u pogoršanim globalnim okolnostima.

Glede Izvješća o provedbi zajedničke sigurnosne i obrambene politike, nadam se da ćemo i to izvješće ubuduće usvajati na sličan način. Podržavam nastavak rada na razvijanju europskih strateških kapaciteta.

U rastućoj nestabilnosti, što dokazuju i prvi tjedni ove godine, Europska unija mora djelovati brže, snažnije i konstruktivnije, u duhu multilateralizma, kako bi se promovirale ključne europske vrijednosti mira, suradnje i napretka. Odgovor na brojne izazove je strateška autonomija s naglašenom potrebom da Unija bolje koordinira postojeće i nastavi razvijati vlastite sigurnosne i obrambene kapacitete.

Smatram da bi veći naglasak trebao biti na zapadnom Balkanu kao prioritetu zajedničke vanjske sigurnosne i obrambene politike. Stabilno susjedstvo je jamac i stabilne Europske unije. Aktivnost, suradnja i europska perspektiva su poruke koje moramo slati našim partnerima na jugoistoku.

Uvjeren sam da će se i naš novi Visoki predstavnik predano zalagati za jaku Europu u multilateralnom svijetu jer izazova je mnogo, a naši građani očekuju odlučne i pravovremene poteze, naravno, u skladu s našim načelima.

 
  
  

ELNÖKÖL: JÁRÓKA LÍVIA
alelnök

 
  
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  Nathalie Loiseau (Renew). – Madame la Présidente, Mme von der Leyen a annoncé une Commission géopolitique et l’état du monde lui donne raison. L’Europe est entourée dans son voisinage proche de conflits qui s’étirent et qui s’étendent: en Syrie, en Libye, au Moyen-Orient, en Ukraine, au Sahel, les crises s’éternisent et nous concernent tous. Il nous faut sortir du «temps de l’innocence», celui où le projet européen, parce qu’il s’agit d’un projet de paix, ne devait pas se préoccuper de défense.

Je salue le réalisme et l’ambition des rapports sur la PESC et sur la PSDC, qui sont soumis à nos votes. Ils rappellent l’importance de nos alliances et notre attachement à un multilatéralisme efficace mais ils appellent aussi à bâtir une défense européenne robuste qui nous permette, tout à la fois, de remplir nos engagements vis-à-vis de nos alliés et d’agir de manière autonome chaque fois que la défense de nos intérêts l’exige.

L’autonomie stratégique de l’Europe est devenue aujourd’hui une ardente nécessité. Nous devons cesser de reprocher à nos alliés américains d’en faire trop ou de ne pas en faire assez dans des crises et dans des régions qui nous concernent directement. Nous devons prendre notre part, toute notre part, dans la prévention des conflits mais aussi dans leur résolution, en faisant usage de tous les instruments qui sont à notre disposition. Soyons médiateurs, soyons facilitateurs mais soyons aussi acteurs du retour à la paix quand nos intérêts sont en jeu. Nous devons accepter de peser de tout le poids politique que notre puissance économique nous confère. Nous ne pouvons plus laisser à d’autres puissances le soin de façonner notre environnement géopolitique sans que notre voix ne soit entendue: l’Europe a l’habitude de parler, de parler encore, il est temps qu’elle se mette à agir.

 
  
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  Filip De Man (ID). – Voorzitter, ik hoor hier veel dure woorden en mooie principes, maar vooral veel wollige praat. De grootste bedreigingen voor onze veiligheid zijn namelijk de ongebreidelde massa-immigratie en de islamisering en het toenemend aantal terroristische aanslagen die het gevolg zijn van die massa-immigratie. Het tot dusver gevoerde veiligheids-, defensie- en buitenlands beleid van de EU heeft deze bedreigingen niet verminderd, integendeel.

Wij stellen daarom voor om de soevereiniteit van de lidstaten niet aan te tasten en vanuit de EU geen dwingende beleidsmaatregelen op te leggen. Een samenwerking moet er natuurlijk zijn inzake materiaal enzovoort. Er moet informatie-uitwisseling zijn tussen de lidstaten. Dat is allemaal wél effectief in de strijd tegen – zoals ik zei – de grote bedreigingen: massale immigratie, islamisering en terrorisme.

Onze aanbevelingen zijn dus duidelijk: geen verdere uitbreiding van de Unie, stopzetting van de toenadering met Turkije en een nauwere samenwerking met partners zoals Rusland en de Verenigde Staten.

 
  
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  Charlie Weimers (ECR). – Fru talman! När jag kom till Bryssel för ungefär 5 år sedan så hade jag en ganska klar bild av vad den gemensamma utrikes- och säkerhetspolitiken skulle innebära. Det handlade om ett i grunden mellanstatligt samarbete där vi kunde göra insatser tillsammans, men där Sverige och andra länder kunde bedriva en självständig utrikespolitik. Snabbt fick jag inse att detta hus försökte motverka det konceptet med all kraft.

I stället ville man ge EU militär makt, och det var en slags allians mellan federalistiska och antiamerikanska krafter som drev på den utvecklingen. Man ville flytta makten över de här politikområdena till Bryssel – precis som har skett inom så många andra områden.

Förra året fick vi läsa i resolutionerna om europeiska väpnade styrkor, nu läser vi om strategisk autonomi och hur kvalificerad majoritetsröstning ska ersätta nationella veton. Detta är någonting som äventyrar transatlantiskt samarbete, och som saknar folklig förankring.

 
  
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  Francisco José Millán Mon (PPE). – Señora presidenta, la Unión Europea es un proyecto político que se basa en el estado de Derecho y el imperio de la ley. Se fundó para superar y para combatir, incluso, los nacionalismos radicales. En Europa no hay cabida para aquellos que no respetan la ley ni el estado de Derecho, que lo burlan, que lo pisotean, incluso que huyen de él. En este hemiciclo hoy tenemos que escuchar a un prófugo de la justicia, cuyo único destino son los tribunales para responder de sus delitos.

Y paso ahora al debate que hoy nos ocupa, señor Borrell. Estamos en un mundo muy complejo, interconectado, multipolar. La Unión Europea tiene que ser un actor global, efectivo, para poder defender sus intereses y sus valores. Separados caeremos en la irrelevancia. Tengo que dar las gracias tanto al señor McAllister como al señor Danjean por sus respectivos informes. Son informes completos y que insisten, además, sobre todo el del señor Danjean, también en la dimensión de defensa, cada vez más relevante para la Unión Europea y donde últimamente —afortunadamente también— se han producido avances.

 
  
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  Sven Mikser (S&D). – Madam President, let me limit my remarks to the Common Security and Defence Policy (CSDP) report. Our Union started off as – and continues to be – primarily a peace project. In the area of defence, we are a bit of a late starter and that’s probably why there still appear to be colleagues who are very uncomfortable with discussing defence and the European Union in the same sentence.

I believe there are at least two different strains of critics of the EU’s defence ambitions. First, there are good people who seemed to sincerely believe that all conflicts in the world can be resolved without any use of military force at all. Secondly, there are those who insist that the EU should leave all military operations to the Atlantic Alliance. I do not believe in the first category, and as to the second, well, while I do believe it’s preferable, when possible, to act in unison with our friends and allies on the other side of the Atlantic, I’m afraid that there will be occasions when we have to act on own, and so we also need the means to be able to do so.

In this Chamber, I’ve heard many colleagues lament the limited role our Union plays in helping to resolve the world’s crisis and conflicts. The limited ability to play a role is in remarkable contrast with the ambition we have expressed, including in our global strategy. Being able to meet our ambition is dependent on us having the necessary capabilities, which do not come for free. They don’t even come cheap. So if we really do not want our calls for a greater role in global affairs to ring empty, we will have to be ready to provide the necessary resources.

 
  
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  Petras Auštrevičius (Renew). – Madam President, let me thank both rapporteurs for the excellent work they have done. The EU’s common foreign security and defence policies must be accompanied by a mutual understanding of prevailing challenges and by joint action. In addition to boosting and ensuring the interoperability of our security and defence capabilities, we must be prepared to address challenges unravelling in close proximity to our borders.

For this reason, the South and East Neighbourhood Policies should effectively combine political financial security and the defence dimensions. It is time for the action—based EU partnerships with aspiring democratic neighbours. The list of such valuable partners is shrinking dangerously and they deserve a corresponding status in our European policies.

Moreover, economic interests should not overtake our security concerns. It’s self—deceiving to think that such projects as Nord Stream 2 are only about the economy. On the contrary, it enables Russian geopolitical interests to employ destructive policies in Libya and Syria.

 
  
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  Željana Zovko (PPE). – Madam President, with the aspiration of our new geopolitical Commission to improve the European Union’s external policy and our positions and impact on the global level, this debate on the two reports is a great opportunity for us to reflect upon Parliament’s view of the common foreign security and defence policy.

I would like to congratulate Mr David McAllister and Mr Arnaud Danjean on the excellent reports that they have done. In these first reports, the European Parliament clearly recognises and explicitly underlines that no European country is able by itself to address the foreign policy and security challenges we are facing.

For me, the key issue in this regard is EU relations with the Western Balkans. Apart from the overall common foreign and security policy objectives, we should guide these countries towards the accession they deserve. In the meantime, we continue with the common security and defence missions, such as Operation Althea (EUFOR) in Bosnia and Herzegovina. It’s a first European mission that works well on our continent and plays a pivotal role for the security and stability of the EU and the European continent as a whole. We as a Parliament should do everything within our possibilities to show our support for the region’s European perspective, and in this regard, we should strengthen Parliament’s involvement in the external financial instruments. As the co-rapporteur of the Instrument for Pre-accession Assistance (IPA) III, I strongly advocate that Parliament needs an improved oversight and increased role during the scrutiny and the steering of the programmes.

In our immediate neighbourhood, the Western Balkans region belongs in the European Union and it’s a security issue. It’s about time that our institution embraced that fact and works towards this enlargement and to finish the business that has been started.

 
  
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  Joachim Schuster (S&D). – Frau Präsidentin! Ich glaube, es kann kein Zweifel daran bestehen, dass wir eine Vertiefung der Zusammenarbeit in der Sicherheits- und Verteidigungspolitik brauchen. Unter Trump sind die USA zu einem unberechenbaren Bündnispartner geworden, Russland begreift militärische Intervention als normales Mittel zur Durchsetzung eigener Interessen, und viele Konflikte in unserer unmittelbaren Nachbarschaft werden militärisch ausgetragen. Aber entscheidend ist eben nicht nur, dass Europa im Bereich der Verteidigung enger zusammenarbeitet, sondern auch wie es das tut, und hier gibt es schon Differenzen.

Ich kann beispielsweise überhaupt nicht nachvollziehen, weswegen die Intensivierung der Zusammenarbeit mit einer drastischen Steigerung der Rüstungsetats einhergehen soll. Denn erstens betragen die Militärausgaben der EU-Staaten schon heute ein Vielfaches der Militärausgaben Russlands. Zweitens, wenn europäische Rüstungskooperation effizienter sein soll als nationale Parallelentwicklung, weshalb brauchen wir dann für Rüstung noch mehr Geld als heute? Und drittens sind die aktuellen Konflikte, die bestehen, in der Regel weder militärisch noch durch mehr Rüstung zu lösen. Wir brauchen eine engere europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik, die vor allem auf Diplomatie, eine Stärkung internationaler Institutionen, Rüstungsbegrenzung, Abrüstung und eine deutliche Begrenzung von Rüstungsexporten setzt.

 
  
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  Ilhan Kyuchyuk (Renew). – Madam President, Mr Borrell, I want to thank the rapporteurs Mr McAllister and Mr Danjean for their comprehensive reports. Indeed, the multilateral order is changing. It is put under question by multiple conflicts, hybrid wars and terrorism. In this complicated situation the EU is obliged to play a global role in order to protect its citizens but also democracy, rule of law, the respect for human rights and global cooperation. The Middle East is burning, Africa is starving and our neighbours on east and south need EU support because the events there have a direct impact here. Therefore, the EU needs to revise and strengthen its neighbourhood policy by supporting the sovereignty and territorial integrity, promoting stability and fostering cooperation with the countries. Moreover, the EU urgently needs a credible EU enlargement strategy in the Western Balkans as enlargement has been, and will continue to be, one of our best foreign policy tools. We must deliver on what we have promised to the region and keep the European perspective of the Western Balkans alive.

 
  
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  Andrius Kubilius (PPE). – Madam President, I would like first of all to thank my colleagues for the really very good reports. I will make just three remarks.

First, the first goal of our foreign and security policy should be very clear: Europe whole, free, and at peace. The only effective policy to achieve this is enlargement and integration. This is how even the success of Ukraine can be created, and the success of Ukraine is the only instrument whereby the House can assist with the long-term transformation of Russia back towards democracy.

Second, it’s time to go to qualified majority voting on security and foreign policy issues, otherwise we shall have the strategic autonomy to make empty statements but without strategic autonomy of real strength and power.

Finally, when we are speaking about European strategic autonomy and NATO, I would suggest that you use much clearer language. We need NATO and American nuclear deterrents on the European continent because of an aggressive and nuclear Russia. And because the EU’s neighbourhood is becoming more unstable, we also need to have the real strategic autonomy of our diplomatic and military forces to stabilise our neighbourhood.

 
  
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  Raphaël Glucksmann (S&D). – Madame la Présidente, merci à nos deux rapporteurs. Les fables des années 90 sur la fin de l’histoire ou la mondialisation heureuse des droits et des libertés sont définitivement à jeter dans les poubelles.

Aujourd’hui, il nous faut décider. Décider de savoir si nous allons rester éternellement des adolescents qui se paient de mots et qui, à chaque crise, vont aller rejoindre les bras de papa Amérique ou si l’on veut devenir de véritables adultes. Si l’on veut devenir des adultes, si l’on veut construire l’autonomie stratégique européenne, si l’on veut être indépendants, si l’on veut peser dans ce monde dangereux, alors il faut donner les moyens de construire cette défense européenne, car la situation actuelle est intenable. On ne peut pas avoir des soldats français qui meurent au Sahel, des pays qui dépensent dans leur budget de grandes sommes pour construire cette défense européenne et d’autres pays qui font comme si la fin de l’histoire était toujours un mythe valable. Il est donc important de choisir et je remercie les rapporteurs pour leur langage clair.

 
  
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  Lukas Mandl (PPE). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich werde für beide Berichte stimmen, und ich danke David McAllister und Arnaud Danjean für diese Berichte, besonders für die Formulierung, dass „sich die Sicherheitslage um Europa dramatisch verschlechtert hat“.

Das bedeutet einen Auftrag für uns, und das bedeutet einen Auftrag für die Europäische Kommission und insbesondere für den Rat. Wir brauchen aus diesem und aus anderen Gründen einen neuen EU-Vertrag. Der Vertrag von Lissabon ist in die Jahre gekommen, er kann mit den heutigen Herausforderungen nicht mithalten. Wir brauchen ein Europa mit mehr Stärke nach außen und mehr Freiheit nach innen. Ein neuer EU-Vertrag muss auch vorsehen, dass das Einstimmigkeitsprinzip in außenpolitischen und sicherheitspolitischen Fragen im Rat fällt, dass es endlich möglich ist, dass Europa auch Entscheidungen treffen kann.

Es ist wie im persönlichen Leben: Sich gar nicht zu entscheiden, ist oft die schlechteste Entscheidung. Europa muss entscheidungsfähig werden und, Hoher Vertreter, ich erwarte – und ich denke, ich spreche im Namen vieler im Parlament, wir werden es in der Berichtsbeschlussfassung sehen –, dass Sie sich darum kümmern und besonders um die Sicherheits- und Verteidigungspolitik, wie es Ihr Mandatsschreiben von der Kommissionspräsidentin vorsieht.

 
  
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  Νίκος Ανδρουλάκης (S&D). – Κυρία Πρόεδρε, οι εστίες αστάθειας πολλαπλασιάζονται γύρω μας. Αυτή η νέα πραγματικότητα αναδεικνύει την ανάγκη για ενιαία εξωτερική πολιτική και πολιτική άμυνας και ασφάλειας. Δυστυχώς, είμαστε μακριά από αυτό τον στόχο, με ευθύνη ισχυρών κρατών, και αυτό έχει πολύ σοβαρές συνέπειες σήμερα. Με την αβουλία σας, έχετε επιτρέψει θέματα υψίστης σημασίας για την ασφάλεια των λαών της Ευρώπης να τα χειρίζονται ο Trump, ο Poutine και ο Erdoğan. Κάποιοι παραγνωρίζετε αυτή την οπτική, γιατί απλά δεν συνορεύετε με χώρες που δεν σέβονται το διεθνές δίκαιο. Η Ελλάδα, παραδείγματος χάρη, ξοδεύει ένα πολύ σημαντικό κομμάτι του προϋπολογισμού της για εξοπλισμούς, μειώνοντας τη χρηματοδότηση για το κοινωνικό κράτος, την υγεία και την παιδεία. Δεν μπορεί, όμως, να επωμίζονται κάποιοι μόνοι τους όλο το βάρος προστασίας των κοινών συνόρων απέναντι σε κοινές απειλές. Ήρθε η ώρα να κάνετε όσα δεν κάνατε στο παρελθόν. Είναι θέμα δικαιοσύνης και αλληλεγγύης. Η Ένωση να γίνει στρατηγικά αυτόνομη και να αναπτύξει τις δικές της αμυντικές δομές. Κάτι που σήμερα φαίνεται ουτοπία είναι μονόδρομος για το μέλλον.

 
  
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  Kris Peeters (PPE). – Voorzitter, allereerst wil ik de twee rapporteurs feliciteren voor hun excellente verslag en het behoeft natuurlijk geen betoog dat wij geopolitiek stormachtige tijden beleven. De multilaterale wereldorde beeft op haar grondvesten, organisaties zoals de VN en de NATO vormen geen baken voor stabiliteit meer, afspraken worden genegeerd en akkoorden opgezegd. Nochtans is er geen betere wereldorde mogelijk dan een multilaterale wereldorde. Om het multilateralisme kracht bij te zetten, mist de EU een militaire capaciteit die snel en autonoom ingezet kan worden. Een aantal stappen zijn reeds ondernomen, maar het ultieme doel, Europese strategische autonomie op defensievlak, is nog niet bereikt. Ik roep de lidstaten op om in overleg onbelemmerd het Europese doel voorop te stellen, zodat we op het einde van dit mandaat een efficiënte, effectieve en flexibele gemeenschappelijke Europese defensie hebben, want in mei 2018 hebben 51 miljoen EU-burgers gestemd opdat de EU actie zou ondernemen op het vlak van veiligheid en defensie.

 
  
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  Juozas Olekas (S&D). – Madam President, first of all I would like to thank both rapporteurs for a very good job, but, if the European Union would like to play a real role in today’s challenging world, if we have the ambition to be ahead not only in this role, first of all, of course we should strengthen our diplomatic and economic activities trying to de-escalate the situation around the EU borders, but this is not enough because in our neighbourhood we have unpredictable regimes in Syria, Iraq, Iran and Russia. We should increase our resilience and build up capabilities.

Authoritarian regimes understand only dialogue with powerful players and if we would like to be an autonomous powerful actor, we need to allocate enough resources to build effective capabilities, and for that to allocate resources, and 2% from GDP for defence in each Member State should be our nearest target.

 
  
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  Andrea Bocskor (PPE). – Elnök Asszony! Először is gratulálni szeretnék a jelentéstevőknek ezekhez a jelentésekhez. Az Európai Unió és Magyarország is támogatja Ukrajna szuverenitását és területi integritását, a kelet-ukrajnai konfliktus tárgyalásos megoldását, hogy az országban mielőbb béke és biztonság legyen. Üdvözlöm, hogy a normandiai négyek találkozójával újraindult a konfliktus rendezésére irányuló folyamat, melynek eredményeként december 29-én újabb fogolycserére került sor. Remélem, hogy hamar sikerül lezárni ezt a több éve zajló konfliktust. Az országban lévő belső feszültség feloldására, mely az előző kormány nacionalista politikájának és az alapvető kisebbségi jogokat szűkítő törvényalkotásnak az eredménye, úgy látom, Zelensky elnök is kísérletet tesz, hisz újévi köszöntő beszédében összefogásra ösztönözte az ukrán polgárokat a köztük lévő különbségek ellenére, mely pozitív jelnek tekinthető, és remélem, hogy a törvényalkotás is ezt fogja tükrözni.

Az Európai Uniónak aktív szerepet kell vállalnia a béke előmozdítása érdekében a határain kívül, de hatékonyabb lépéseket kell tennie az emberi és kisebbségi jogok, illetve a demokratikus elvek betartatására, hiszen ezek is a stabilitás fő eszközei.

 
  
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  Vladimír Bilčík (PPE). – Madam President, I would like to thank both rapporteurs for excellently balanced reports, and let me make a couple of remarks on the Common Foreign and Security Policy (CFSP). I want to welcome the rapporteur’s horizontal approach. It’s important to strengthen the EU’s tools and institutions if we are to defend multilateralism, respect for international law and Europe’s strategic interests around the world. In particular, we must uphold our commitment to the European Union’s neighbourhood. The neighbourhood is the testing grounds for the common foreign and security policy. Most tangibly, Europe – not Russia, not Turkey, not China – must succeed in the Western Balkans. Here, I want to underline the EP’s role in the resolution of political crises in the neighbourhood, but the EP alone will not succeed. We need to join forces, Mr High Representative, with the Commission, with the Member States, in order to bring tangible and concrete results and to put the European perspective on the ground in the Western Balkans. Only concrete results will convince those who doubt Europe’s international role, and we must achieve it this year.

 
  
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  Peter van Dalen (PPE). – Voorzitter, Nederland en de meeste Europese lidstaten verdedigen zich tegenwoordig in het kader van de NAVO en dat wil ik graag zo houden. En dat komt omdat uiteindelijk in dat samenwerkingsverband het de nationale parlementen zijn die beslissen over de uitzending van hun vrouwen en mannen naar gevaarlijke gebieden. Ik hoop natuurlijk wel van harte dat onder andere mijn land nu snel aan die tweeprocentsnorm voor het NAVO-defensiebeleid komt.

Het is inderdaad zo dat de jure in het nu voorliggende jaarverslag helemaal nergens staat dat er een Europees leger moet komen, maar de facto worden onder andere in de paragrafen 116, 118 en 120 wel de deuren voor zo’n leger opengezet. Ik vind dat toch een beetje ingewikkeld. Ik vind de NAVO erg belangrijk en gelukkig worden er ook belangrijke woorden aan de NAVO besteed en dat wil ik graag zo houden.

 
  
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  Λουκάς Φουρλάς (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, για να πάρουμε θέση στο υπό συζήτηση θέμα, θα πρέπει πρώτα να ρωτήσουμε τους εαυτούς μας: «Τι Ευρώπη θέλουμε;», «τι Ευρώπη χρειαζόμαστε;» «πώς θέλουμε να φτιάξουμε το κοινό μας σπίτι;». Για εμένα, αγαπητοί συνάδελφοι, η απάντηση είναι πάρα πολύ απλή: Χρειαζόμαστε μια Ευρώπη ισχυρή, μια Ευρώπη που δεν χρειάζεται τρίτους για να εγγυηθούν την ασφάλειά της, διότι μπορεί να το πράξει η ίδια· μια Ευρώπη την οποία καμία τρίτη χώρα δεν μπορεί να απειλεί και να εκβιάζει, είτε με χτύπημα εναντίον κράτους μέλους είτε με ροές προσφύγων, χωρίς επιπτώσεις. Χρειαζόμαστε μια Ευρώπη όπου κάθε κράτος μέλος, όσο μικρό και αν είναι, να έχει ισότιμη φωνή· μια Ευρώπη όπου οι πολίτες θα λαμβάνουν μέρος στις αποφάσεις για το κοινό τους μέλλον. Αυτή την Ευρώπη χρειαζόμαστε. Για αυτή την Ευρώπη πρέπει να αγωνιστούμε. Αυτή η Ευρώπη πρέπει να είναι το κοινό μέλλον όλων μας.

 
  
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  Othmar Karas (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Vizepräsident Borrell! Ein Bild sagt mehr als tausend Worte, und das Bild, dass Sie heute bei der Debatte um den Irak und den Iran auf der einen Seite, nämlich auf der Seite der Kommission, gesessen sind und während Ihres Aufenthalts im Europäischen Parlament bei dieser Debatte um die Gemeinsame Sicherheits- und Verteidigungspolitik den Sitzplatz wechseln, zeigt schon, dass wir keine gemeinsame Außen-, Sicherheits- und Verteidigungspolitik haben. Das zeigt dieses Bild, es drückt die Zerrissenheit aus.

Und wenn wir zerrissen sind, sind wir nicht glaubwürdig. Wenn wir zerrissen sind, sind wir nicht handlungsfähig. Und wenn wir die Kommission zum Sprecher des Kontinents in der Welt und die Europäische Union weltpolitiktauglich machen wollen, brauchen wir eine gemeinsame Außen-, Sicherheits- und Verteidigungspolitik.

Ich bitte Sie, alles zu tun, dass wir eine Verteidigungsunion, eine Sicherheitsunion, eine politische Union werden. Sie spielen in dieser Auseinandersetzung eine ganz wesentliche Rolle. Bitte beenden Sie das Spiel des Sitzwechsels, legen Sie Ihre verschiedenen Hüte ab und werben Sie für dieses starke Europa in der Welt.

 
  
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  Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, καταρχήν θέλω να εξάρω την προσπάθεια των αγαπητών συναδέλφων Danjean και McAllister, που είναι πραγματικά άξιοι συγχαρητηρίων, για την εξαιρετική έκθεση την οποία διεκπεραίωσε ο καθένας τους. Θεωρώ ότι η ισχυρή άμυνα και ασφάλεια στην Ευρωπαϊκή Ένωση είναι το τεράστιο έλλειμμα που κουβαλά στους ώμους της η Ευρωπαϊκή Ένωση, είναι το μεγάλο βαρίδι, είναι το μεγάλο στίγμα. Ήδη από χθες έπρεπε η Ευρωπαϊκή Ένωση να έχει άμυνα και ασφάλεια. Έχουμε ήδη αργοπορήσει! Η Ευρωπαϊκή Ένωση, για να μπορέσει να προστατεύσει τα σύνορά της, όπως διακηρύττει, και να διαφυλάξει, όπως είναι υποχρέωση και καθήκον της, την κυριαρχία των χωρών μελών της οφείλει να διαθέσει χρήματα από τον προϋπολογισμό και να αρχίσει από τώρα να χτίζει την άμυνα και την ασφάλειά της.

Δεν θα μπορούσε καμία Τουρκία να φανταστεί, να διανοηθεί ότι θα εισβάλει στη Συρία και στη Λιβύη, ότι θα κατέχει την Κύπρο, ότι θα εισβάλει στην κυπριακή ΑΟΖ, ότι θα απειλεί χώρες της Ευρωπαϊκής Ένωσης, εάν υπήρχε αυτή η άμυνα και ασφάλεια της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Αλλά θεωρώ ότι, μέχρι να φτάσουμε στην ενιαία άμυνα και ασφάλεια, οι χώρες μέλη της Ευρωπαϊκής Ένωσης οφείλουν να αντιδράσουν. Και θα ήταν ένα καλό βήμα, κύριε Borrell, αν υπήρχε μια πρώτη απόφαση από τις χώρες μέλη, στα πλαίσια της αλληλεγγύης, να αντιδρούν ενωμένες ενάντια σε οποιαδήποτε επιβουλή κατά χώρας μέλους της Ευρωπαϊκής Ένωσης και παραβίαση της κυριαρχίας της, και αυτή η αντίδραση να είναι με όλα τα μέσα.

 
  
 

„Catch the eye” eljárás

 
  
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  Henna Virkkunen (PPE). – Arvoisa puhemies, viime vuosina Euroopan unionin yhteinen turvallisuus- ja puolustuspolitiikka on edennyt todella myönteisin askelin. Silti on todettava, että jos Euroopan unioni haluaa olla vahva, yhtenäinen, uskottava globaali toimija, meidän on pystyttävä paljon nopeammin ja yhtenäisemmin reagoimaan kriiseihin. Ja se ei onnistu, jos vaaditaan yksimielisyyttä. Siksi hyvin vahvasti tuen periaatetta, jonka ulkoasiainvaliokunta omassa raportissaan on nostanut esiin – sen, että meidän on siirryttävä määräenemmistöpäätöksiin niissä asioissa, joissa se on jo mahdollista ilman, että mitään sopimuksia tarvitsee muuttaa. Näitä asioita ovat ainakin kysymykset, jotka liittyvät ihmisoikeuksiin, talouspakotteisiin tai turvallisuuspolitiikan siviilioperaatioihin. Tämä muutos pystyttäisiin tekemään hyvin yksinkertaisesti EU:n jäsenmaiden johtajien päätöksellä. Kannustankin tässä komissiota ja korkea edustajaa nyt viemään eteenpäin tätä asiaa, jotta pystyisimme nopeuttamaan päätöksentekoa, pystyisimme olemaan vahvempi, yhtenäisempi toimija ja uskottavasti toimimaan globaaleilla foorumeilla.

 
  
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  Κώστας Μαυρίδης (S&D). – Κυρία Πρόεδρε, κατ’ αρχάς τα συγχαρητήριά μου στους δύο εισηγητές συναδέλφους. Πριν από μερικά χρόνια, η διαμόρφωση κοινής εξωτερικής πολιτικής και πολιτικής ασφάλειας για την Ευρωπαϊκή Ένωση θα ήταν μια υπερφιλόδοξη θεωρία. Σήμερα, οι εξελίξεις και οι συνθήκες της παγκοσμιοποίησης το απαιτούν, εάν η Ευρωπαϊκή Ένωση θέλει να διατηρήσει την οικονομική της σταθερότητα και την ευρωστία αλλά και να διασφαλίσει το ευρωπαϊκό και διεθνές δίκαιο. Συγκεκριμένα, χωρίς ενεργειακή ασφάλεια, για παράδειγμα, είμαστε ευάλωτοι σε απειλές και εκβιασμούς. Όμως η ενέργεια προϋποθέτει προστασία και ασφάλεια από στρατιωτικές απειλές και τρομοκρατικές επιθέσεις. Για να υπάρξει ειρήνη, δεν αρκεί να το θέλουμε εμείς. Όσοι ονομάζουν ακόμα τον Erdoğan στρατηγικό εταίρο, δυστυχώς θα το μετανιώσουν.

Mr Borrell, I’ll say this in English: Libya, Syria, Afrin, northern occupied Cyprus, the Aegean and the eastern Mediterranean. The problem has a name: expansionist neo—Ottoman Turkey.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). – Poštovana predsjedavajuća, Godišnje izvješće o provedbi zajedničke sigurnosne i obrambene politike ponovno sadrži dio o zapadnom Balkanu, u kojemu se apostrofira važnost tog dijela Europe za sigurnost i stabilnost Europske unije te naglašava kako je potreban jači angažman Unije, između ostaloga, preko EU misija.

Mogu se složiti da je mir i stabilnost u našem neposrednom susjedstvu prioritet, kako za moju Hrvatsku, tako i za cijelu Europsku uniju. No smatram da se ozbiljni pomaci u državama tzv. zapadnog Balkana nikako ne mogu i neće ostvariti podilaženjem autokratskim vođama kako je to u slučaju Srbije ili ignoriranjem sustavnog kršenja političkih prava hrvatskog naroda kako je to u slučaju Bosne i Hercegovine.

Unija doista može doprinijeti napretku tih država i poboljšanju odnosa u tom dijelu Europe, ali ne okrećući glavu od problema, već ulazeći u njihovu srž i aktivno radeći na njihovom uklanjanju.

 
  
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  Clare Daly (GUE/NGL). – Madam President, in contrast to this report, I don’t welcome the implementation of PESCO, I don’t praise its provision in the Lisbon Treaty – something we had to be forced to vote on twice in Ireland – and I’m deeply concerned at the developments in the common security and defence policy, which have put tremendous pressure on the concept of Irish neutrality, and we will be strenuously resisting any attempts to move to qualified majority voting. The militarisation of the European Union and the drive to a European army is something that is not in the interests of the citizens. A new EU white paper on security and defence, as required by the report, would be a new step, not a favourable step, a step that seems to be pushed by France. Interestingly, 13 of the new projects involved in the PESCO pact approved last month were French ones. Macron seems to be very determined to arm Europe while he’s ignoring the pensions at home. If we want to make Europe safe, let’s stop interfering in other countries. The report should be mentioning Article 2(4) of the UN Charter, limiting the use of force against the territorial integrity of sovereign states. If you want to be safe, that’s what you’ve got to do.

 
  
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  Özlem Demirel (GUE/NGL). – Frau Präsidentin! PESCO, Militärische Mobilität, panzerfeste Straßen, Kampftruppen aller Art und der Europäische Verteidigungsfonds, das sind nur einige Schlagworte. Klar ist: Die EU soll jetzt bei sozialen und regionalen Förderprojekten kürzen, um Milliarden in den Rachen der Rüstungslobby zu schmeißen. Sie verletzen damit europäisches Recht, denn Artikel 41 Absatz 2 untersagt Ausgaben aus dem EU-Haushalt für militärische Maßnahmen.

Ja, liebe Kollegen, es stimmt! Die weltpolitische Lage ist fragil, und es gibt zahlreiche Konflikte. Doch diese im Bericht lediglich zu erwähnen, ohne auf die Rolle der EU und der Mitgliedstaaten einzugehen, wirkt scheinheilig. Auch die EU-Wirtschaftspolitik, Handelspolitik oder immer mehr Waffenexporte aus den Mitgliedstaaten in Brandherde spitzen diese Konflikte in der Welt zu.

Wenn es Ihnen ernsthaft um Frieden und Demokratie geht, da muss Schluss sein mit Waffenexporten in alle Welt, und dann muss Schluss sein mit dieser wahnsinnigen Aufrüstungsspirale. Hören Sie auf, die EU zu einer Militärunion umzubauen, verteidigen Sie Abrüstungsverträge und bauen Sie diese aus. Das wäre nachhaltige Sicherheitspolitik und nicht das, was Sie machen. Das ist eher brandgefährlich.

 
  
 

(„Catch the eye” eljárás vége)

 
  
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  Josep Borrell Fontelles, vice-président de la Commission et haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. – Madame la Présidente, je remercie les deux rapporteurs. Je pense que ce sont deux contributions très intéressantes au grand débat sur la politique extérieure de sécurité de l’Union européenne.

Quelqu’un a dit, «vous étiez assis là, vous avez changé de place». Eh oui, là c’est la Commission, ici c’est le Conseil, et vous savez bien que le haut représentant est à la fois quelqu’un qui représente le Conseil et quelqu’un qui siège à la Commission. Par conséquent, tant qu’il en sera ainsi il faudra bien que je change de place et pour qu’il n’en soit plus ainsi il faudra changer les traités et, croyez-moi, on ne le fera pas ce soir car cela prend un peu plus de temps.

Je ne comprends pas certains députés qui ont peur que l’on construise un monstre au service de multinationales ou que l’on aille tout droit vers la falaise fédéraliste: aujourd’hui, qu’on le veuille ou pas, la Commission, un organe fédéralisant, ou tout du moins communautaire, n’a pas de compétences en matière de politique extérieure et de défense. On pourrait alors dire: c’est bizarre, si elle n’a pas les compétences, pourquoi a-t-on créé l’Union de la défense? Parce que l’Union de la défense n’a aucun rapport avec la politique de défense mais avec la politique industrielle de la défense. Elle repose bien sur la défense et sur l’industrie de la défense, mais la défense c’est quand même une chose distincte. Donc, qu’on le veuille ou pas, aujourd’hui, nous sommes dans un monde où la politique extérieure commune est gérée par le Conseil à l’unanimité. C’est quand même bien loin de ce que vous appelez «fédéral». Quelle sorte de fédéralisme est-ce?

Il en va de même pour la politique de la défense. Je ne comprends pas la peur que quelques-uns éprouvent en disant «on va se précipiter dans le trou noir du fédéralisme». On en est bien loin. Je pense que l’Union européenne a besoin d’approfondir la dimension de sa capacité d’agir ensemble dans le monde. Je le crois honnêtement mais je pense que certains des membres de ce Parlement n’y croient pas. Moi franchement j’y crois et je l’ai défendu quand je me suis présenté comme candidat à ce poste. J’estime que nous, Européens, à travers notre Union, devons être capables d’avoir une action plus décidée et plus forte sur la scène internationale, et c’est pour cela qu’on essaie de travailler ensemble, en définissant une politique commune. Pour autant, commune ne veut pas dire unique. Rappelez-vous, quand on avait la monnaie commune, elle n’était pas unique. On avait l’écu et chacun avait quand même sa monnaie. Pour certaines choses on travaillait ensemble et pour d’autres, chacun chez soi. Combien de temps a-t-il fallu à l’Europe pour passer de la monnaie commune à la monnaie unique? Combien de temps a-t-il fallu pour que les États membres renoncent à la souveraineté monétaire? Vingt ans? Plus que ça. Et la monnaie, tout en étant un symbole de la souveraineté, n’est même pas le symbole le plus fort.

La défense, la paix ou la guerre, les rapports internationaux, la défense des intérêts de chaque pays dans le monde, tout cela est beaucoup plus près de la souveraineté. Il n’est donc pas étonnant que cela prenne du temps de passer de la politique commune à la politique unique. Ce rapport nous montre très bien quelles sont les difficultés et, croyez-moi, j’y ai été confronté en personne. Quand on essaie de discuter sur un sujet aussi proche de nous comme la situation en Libye, on trouve tout de suite différentes positions nationales. Et c’est là où se trouve notre faiblesse. Le chemin sera certainement long, mais à mon avis il faut bâtir des capacités communes pour arriver à avoir la possibilité de décider, pas à l’unanimité, mais à la majorité qualifiée. Ces rapports montrent un peu le chemin avec toutes les difficultés. C’est pour cela que je les salue et que j’en remercie les auteurs. J’espère avoir l’occasion d’en discuter davantage et directement parce que le futur de l’Europe va se bâtir autour de sa capacité à agir dans le monde. Il est impossible de croire que nous allons résoudre les problèmes à l’intérieur de nos frontières.

Tout demande une action vers le reste du monde. Tout: le changement climatique, les migrations, aujourd’hui tout est géopolitique, c’est le mot à la mode. Et c’est vrai, tout est géopolitique. Et pour être un véritable acteur géopolitique, il faut avoir des capacités militaires et diplomatiques puissantes. On dit souvent qu’il faut choisir entre être un «acteur» (player) ou un terrain de jeu (playfield). Je pense, pour ma part, que nous sommes en acteur, mais un acteur en quête d’identité. Nous ne savons pas encore quelle sorte d’acteur nous voulons être. C’est par l’intermédiaire de tels rapports qu’on peut approfondir cette question existentielle pour l’avenir de l’Union. Je remercie tous les députés qui ont voulu participer à ce débat. Dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de députés intéressés par un débat de cette l’importance. Merci d’être restés jusque 22 heures pour suivre un débat très intéressant et très déterminant pour l’avenir de notre société dans un monde en difficulté.

 
  
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  David McAllister, Rapporteur. – Madam President, the High Representative and Vice—President just spoke about many issues. Since we're running late, I would suggest that I keep it very short. I would just like to thank you all for your contributions. I would like to thank you for an honest and open debate. It was a pleasure for me to witness that a majority of speakers in this House is in favour of acting towards a stronger common foreign and security policy of our European Union. A lot of work lies ahead of us. I have, in particular, the ongoing negotiations on the next multiannual financial framework in mind in these upcoming negotiations. Dear Mr Borrell, we not only have to ensure the adequate financing but also the coherence, the effectiveness, the responsiveness and the flexibility of our external financing instruments. Let me also finally thank the High Representative – not only we are still here in the plenary but also he himself, for many, many hours now. I think this shows the respect that the High Representative is showing for the European Parliament.

 
  
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  Arnaud Danjean, rapporteur. – Madame la Présidente, merci à tous les collègues qui ont pris part à ce débat. Il y a eu beaucoup de contributions intéressantes Je regrette que certaines interventions soient toujours marquées par des espèces de procès d’intention.

Je trouve que nos rapports ne sont pas des rapports idéologiques. Ce sont des rapports assez pragmatiques qui mettent le doigt sur une réalité, qui est celle d’un monde extrêmement troublé, dans lequel l’Europe doit pouvoir jouer un rôle, y compris d’ailleurs sur le plan militaire. J’entends des collègues s’indigner de la militarisation de l’Union européenne: c’est une fable, c’est une vue de l’esprit! J’entends une collègue dire qu’il faut rééquilibrer les choses entre le civil et le militaire dans la politique de sécurité et de défense commune. Mais si on rééquilibre le civil et le militaire dans la politique de sécurité de défense commune, il faut faire beaucoup plus de militaire parce qu’aujourd’hui, la politique de sécurité et de défense commune est quasi-exclusivement civile!

Nous avons onze missions civiles dans la PSDC et cinq qui sont militaires, il faut donc faire attention à ce que l’on dit. La réalité n’est pas exactement celle qui a été décrite par certains collègues et c’est un peu dommage parce que, encore une fois, j’ai acquis mes convictions sur ce sujet au contact des réalités, en exerçant des responsabilités modestes mais dans à peu près chaque zone de crise dans laquelle l’Union européenne est présente. Je vois partout le besoin d’Europe mais d’Europe sous forme de ses États membres, sous forme de la Commission, sous forme de troupes conjointes ou de troupes nationales. J’allais dire, peu importe, soyons pragmatiques. Mais il y a un besoin d’Europe.

À mes collègues qui s’inquiètent du découplage avec l’OTAN: personne ne remplace l’OTAN en matière de sécurité collective mais en revanche il y a des endroits où l’OTAN ne peut pas intervenir ou des endroits où l’OTAN n’a pas d’intérêt à intervenir. J’entends, en début de semaine, le président Trump annoncer que les troupes américaines vont drastiquement se retirer d’Afrique, donc de Somalie, du Mali, du Niger. Et on doit compter sur les Américains?

Bien sûr que nous devons être capables d’assumer des responsabilités seuls, c’est exactement ce que je disais dans mon propos liminaire. Il y a des endroits où les priorités ne sont pas les mêmes, cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas des alliés ou qu’on remet une relation historique en question. C’est simplement un bon sens qui veut que l’Europe doit pouvoir affirmer, afficher et assumer ses priorités et ses intérêts là où d’autres ne sont pas en mesure de le faire à nos côtés. Cela me semble être une évidence et du bon sens et si nous ne voulons pas disparaître de la carte géopolitique, c’est une responsabilité que nous devons assumer.

 
  
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  Elnök asszony. – A vitát lezárom.

A szavazásra 2020. január 15-én, szerdán kerül sor.

Mielőtt a Líbia-jelentésre rátérnénk, engedjék meg, hogy az EPP képviselőcsoport nevében tájékoztassam, az Elnök tájékoztatva lett, hogy a bizottságokba és a küldöttségekbe történő kinevezések módosítására irányuló döntések megtörténtek. E döntések szerepelni fognak a mai ülés jegyzőkönyvében, és a bejelentés napján lépnek majd hatályba.

 
Ultima actualizare: 28 mai 2020Aviz juridic - Politica de confidențialitate