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Verfahren : 2020/2551(RSP)
Werdegang im Plenum
Entwicklungsstadien in Bezug auf das Dokument :

Eingereichte Texte :

RC-B9-0104/2020

Aussprachen :

PV 13/02/2020 - 4.1
CRE 13/02/2020 - 4.1

Abstimmungen :

PV 13/02/2020 - 7.1

Angenommene Texte :

P9_TA(2020)0036

Ausführliche Sitzungsberichte
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Donnerstag, 13. Februar 2020 - Straßburg Überprüfte Ausgabe

4.1. Republik Guinea, insbesondere die Gewalt gegen Protestierende
Video der Beiträge
Protokoll
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  Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über sechs Entschließungsanträge zu Guinea, insbesondere zur Gewalt gegen Protestierende (2020/2551(RSP)).

 
  
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  Pierrette Herzberger-Fofana, auteure. – Monsieur le Président, la République de Guinée vit une période difficile, marquée par une violence accrue qui menace la stabilité démocratique. Le pouvoir politique et la souveraineté sont et doivent rester entre les mains du peuple. La volonté du peuple doit être respectée et se refléter dans les institutions étatiques.

Depuis l’année dernière, lorsqu’un référendum a été annoncé qui visait à modifier la constitution, l’opposition politique ainsi que la société civile ont contesté cet avant-projet et le climat politique a basculé dans la violence. Lors des manifestations, des abus de toutes parts ont eu lieu. Les violences policières ont fait de nombreuses victimes, ce qui a causé une grande émotion, voire une inquiétude au sein de la communauté internationale, par exemple lorsque la police a utilisé une femme comme bouclier pour se protéger des jets de pierres lancées par des manifestants. Le monde entier a été choqué par cette recrudescence de la violence.

La question cruciale que l’on peut se poser est: d’où vient cette violence, qu’est ce qui la provoque? Nous encourageons la Guinée à s’ouvrir à un dialogue afin de trouver des réponses idoines à cette question cruciale et à instaurer d’autres processus participatifs qui permettent de tenir compte des différentes idées politiques de manière paisible et inclusive. Nous exhortons la Guinée à tout mettre en œuvre pour mettre fin à cette situation délétère. Il est inadmissible que des manifestants soient battus, reçoivent des bombes lacrymogènes et subissent d’autres sévices. Nous déplorons le décès de tous ceux qui ont perdu leur vie lors de ces manifestations.

Le gouvernement guinéen a mis l’accent sur la souveraineté de la Guinée et a déclaré qu’aucun autre État ou acteur politique extérieur ne pourra prendre des décisions pour le pays. Pourtant, au sein du pays, il ne faudrait pas exclure ou menacer les groupes de population qui ne soutiennent pas la ligne politique choisie par le gouvernement en place.

Il est important pour l’Union européenne de bien élaborer notre partenariat avec l’Afrique, de nuancer et multiplier nos relations avec des acteurs diversifiés, de soutenir l’état de droit, les droits humains et le processus dit démocratique, inclusif, chez nous et chez nos partenaires en Afrique.

 
  
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  Maria Arena, auteure. – Monsieur le Président, Alpha Condé doit se rendre à l’évidence: son projet de troisième mandat est porteur de germes d’instabilité pour la Guinée, mais aussi pour la région.

Les manifestations de l’opposition et de la société civile contre ce référendum ont donné lieu à une violente répression de la part des forces de sécurité guinéennes, qui ont littéralement ouvert le feu sur des manifestants non armés. Ces violences mettent en lumière l’incapacité des forces de sécurité à répondre de manière adéquate aux situations de crise dans le pays et ce, depuis des années. Depuis octobre 2019, au moins 28 civils ont été tués dans ces manifestations. Si l’on remonte à 2015, ce sont plus de 70 manifestants qui ont perdu la vie. Dans ce pays, l’opposition est bâillonnée, la liberté de parole est réprimée et la population a la peur au ventre.

Nous condamnons cette violence et exhortons, d’une part, le gouvernement guinéen à améliorer la gestion des manifestations afin de créer un environnement sécurisant pour les manifestants et, d’autre part, nous demandons à ce qu’une enquête soit ouverte à l’encontre des auteurs de violences et de meurtres. De plus, nous appelons à la libération immédiate des personnes ayant été emprisonnées pour avoir exercé leur droit fondamental à manifester.

Nous regrettons la décision prise par le président Condé au sujet de la constitution et de son troisième mandat, qui pourrait porter atteinte à l’état de droit et à la démocratie. Alpha Condé, jadis défenseur de la démocratie et de l’alternance, devrait se souvenir d’où il vient. Enfin, nous appelons le président à travailler avec la Cedeao afin de trouver une solution démocratique à cette crise politique, avec comme pilier central les droits de l’homme. Nous appelons aussi le Service pour l’action extérieure à s’engager aux côtés de la Guinée dans un dialogue et une médiation pour faire face aux violences liées à ces élections.

 
  
  

VORSITZ: KATARINA BARLEY
Vizepräsidentin

 
  
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  Ryszard Czarnecki, autor. – Pani Przewodnicząca! Myślę, że trzeba presji, presji Unii Europejskiej, ale nie próśb, nie jedynie zwracania uwagi, ale wręcz uzależnienia naszej pomocy humanitarnej, i ekonomicznej zwłaszcza, dla tego państwa od tego, czy będą tam przestrzegane podstawowe standardy. A prezydentowi Gwinei warto przypomnieć doświadczenia europejskie – o tych premierach na naszym kontynencie, którzy stracili władzę w wyniku referendum, które przeprowadzili: premier Matteo Renzi we Włoszech – referendum konstytucyjne, premier Cameron – referendum w sprawie brexitu. Ci wszyscy premierzy przestali być premierami, bo takie referenda przeprowadzili. Myślę, że to może być argument dla prezydenta Gwinei.

 
  
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  Idoia Villanueva Ruiz, autora. – Señora presidenta, protestar no es un delito, es un derecho humano; es un derecho político; es la legítima respuesta de los pueblos para hacerse cargo de su destino. Algo que no debería ser necesario recordar. Sin embargo, estamos viviendo un retroceso generalizado de los derechos civiles y políticos en el mundo —la represión de la protesta—, como pude ver de primera mano en Chile. Pero también está pasando en Europa, Oriente Medio o Asia.

Hoy hablamos de Guinea —que vive manifestaciones masivas que piden que no sobrepase el límite constitucional de dos mandatos presidenciales—. Nos sumamos a la solidaridad de la gente que se manifiesta en las calles, a las demandas de los organismos de derechos humanos africanos y de las Naciones Unidas. Queremos que se respete el derecho de manifestación, cesen las violaciones de derechos humanos y se ponga en libertad a manifestantes, periodistas y defensores de los derechos humanos.

Pero también hoy queremos denunciar el doble rasero de la Unión Europea, que dice defender los derechos humanos, pero no cesa de vender material de armamento en casos como el de Guinea; que no actúa para que las multinacionales europeas respeten los derechos humanos; que instrumentaliza la ayuda al desarrollo para el control de las fronteras y que no invoca las cláusulas de derechos humanos en sus propios Tratados, ni siquiera ahora en el Acuerdo de Cotonú.

 
  
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  David Lega, author. – Madam President, those who need to change the constitution to stay in power should probably consider a change of career path. That obviously goes for people like Vladimir Putin, but it certainly goes for Alpha Condé as well. And that, my friends, is not the only thing that those two presidents have in common. On top of their shared flair for gunning down citizens voicing their concerns, imprisoning journalists reporting their stories, and persecuting opposition leaders exercising their democratic rights, Condé and Putin are in the mining business together.

As the holder of the world’s largest reserves of bauxite, from which aluminium is created, Guinea has something that Russia wants. Russian firm Rusal, the largest producer of aluminium outside of China, gets 27% of its bauxite from Guinea, and that makes Guinea the single most important source of the company’s total bauxite production. So it’s not much of a surprise, then, that Russia’s former ambassador to Guinea openly backed Mr Condé’s unconstitutional attempts to stay in office.

Since 2002, 11 African leaders have taken doubtful measures to prolong their time in office. Alpha Condé is about to become number 12 on that not-so-very-flattering list. One needs to know when it’s time to let go and to step down, because the people of Guinea deserve their democracy embedded in their constitution that they have fought so long and hard for. The people of Guinea deserve better.

 
  
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  Jan-Christoph Oetjen, Verfasser. – Frau Präsidentin, verehrte Kolleginnen und Kollegen! Einst war Präsident Alpha Condé Hoffnung für eine demokratische Zukunft in der Republik Guinea. Heute, am Ende seiner zweiten Amtszeit, werden Parlamentswahlen verschoben und eine Verfassungsänderung angestrebt, und es wird davon ausgegangen, dass er eben ein drittes Mandat anstrebt. Schlimmer aber noch: Demonstrationen werden niedergeschlagen; Demonstrationen, die aufkommen, weil eben diese Verfassungsänderung vorgeschlagen wurde, und das sind Menschen, die sagen: Wir sind damit nicht einverstanden, wir wollen, dass demokratische Wahlen stattfinden, so wie unsere Verfassung in unserem Land es vorsieht. Aber die Regierung schlägt diese Demonstrationen nieder, verhaftet Oppositionelle und, meine sehr verehrten Damen und Herren, das können wir nicht zulassen und das verurteilen wir an dieser Stelle aufs Schärfste.

Wir erwarten von der Regierung, dass Menschen- und Bürgerrechte eingehalten werden; vor allen Dingen aber, dass Oppositionelle sofort freigelassen werden, wenn sie aus politischen Gründen verhaftet wurden, und wir erwarten, dass das Demonstrationsrecht gewahrt wird, damit Menschen ihre Meinung äußern können. Das Beste wäre, wenn diese Menschen endlich in einer Parlamentswahl ihre Meinung äußern könnten, denn demokratische Wahlen sind das, was das Volk der Republik Guinea jetzt verdient, und dies sollte auch dringend demnächst stattfinden. Ein weiteres Verschieben darf es nicht geben, das Projekt einer Verfassungsänderung muss zurückgenommen werden. Alpha Condé kann keine dritte Amtszeit haben, sondern das Volk von Guinea muss jetzt das Wort haben.

 
  
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  Seán Kelly, thar ceann an Ghrúpa PPE. – A Uachtaráin, nuair a toghadh an tUachtarán Alpha Condé in 2010, ceapadh go raibh ré nua órga dhaonlathach i ndán don Ghuine. Ach, cosúil le a lán daoine, nuair a chuaigh sé i gcumhacht, bhí ardmheas aige ar an gcumhacht agus theastaigh uaidh an chumhacht a choimeád dó féin. Tháinig sé anuas go trom ar dhaoine a bhí ag déanamh agóide agus ar lucht an fhreasúra.

Anois feicimid go bhfuil sé ag iarraidh an bunreacht a athrú i dtreo is gur féidir leis fanacht i gcumhacht ar feadh tréimhse níos faide. Ní nach ionadh go raibh mórshiúlta agóide ann. Ach cad a tharla? Thángadar anuas go trom orthu arís. Lámhachadh daoine agus mar sin de.

Dá bhrí sin, is ceart agus is cóir go bpléifimis an cás seo inniu faoin nGuine agus go gcuirfimis gach brú is féidir ar an Uachtarán Alpha Condé chun an bunreacht a leanúint, ionas go mbeidh toghcháin shaora acu anois.

 
  
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  Carlos Zorrinho, em nome do Grupo S&D. – Senhor Presidente, ventos antidemocráticos sopram na Guiné-Conacri, onde Alpha Condé, que preside o país há dez anos, se prepara para submeter a referendo uma alteração constitucional feita à sua medida, de forma a permitir a candidatura a um terceiro mandato.

A intenção de referendar a Constituição, a que se juntou a marcação de eleições legislativas para a mesma data, gerou, naturalmente, uma onda de protestos no país, tendo as autoridades reagido com prisões arbitrárias e agressões violentas, que provocaram centenas de feridos e mais de duas dezenas de mortos.

A ação dos partidos da oposição e das organizações da sociedade civil foi condicionada e foram agravados os limites à liberdade de expressão e de informação. O direito de manifestação foi fortemente cerceado pelas forças policiais.

Ora, neste contexto, a União Europeia e os parceiros regionais, como a CEDEAO, devem estar atentos e pedir responsabilidades e esclarecimentos adicionais relativamente à escalada da violência do Estado no país, insistindo junto das autoridades para a importância da realização de eleições legislativas, justas e livres. Para isso, deve ser assegurada a independência e a robustez da Comissão Nacional de Eleições e assegurada a participação dos vários partidos políticos no exercício democrático.

A estabilidade na Guiné-Conacri, como nos países vizinhos, é essencial. Não é aceitável que decisores políticos, levados pelo desejo de perpetuação no poder, agravem as difíceis situações de vida enfrentadas pelas suas populações.

A situação exige toda a nossa atenção e vigilância, bem como da comunidade internacional, num momento sensível para o futuro da Guiné-Conacri.

 
  
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  Lars Patrick Berg, im Namen der ID-Fraktion. – Frau Präsidentin! Ich bin ein wenig überrascht, dass die Republik von Guinea Gegenstand dieser Dringlichkeitssitzung ist. Wir alle sind uns der Demonstrationen und der Gewalt im Lande bewusst, aber es gibt eine Menge Vermutungen und Annahmen in der vorliegenden Entschließung. Selbst der Rat, den das Sekretariat des DROI-Ausschusses bei Amnesty International eingeholt hat, ist vorsichtig in seinen Behauptungen, und in der Tat spricht man darin auch von gewalttätigen Demonstrationen gegen die Regierung. Dann müssen wir nicht überrascht sein, wenn es auch gewalttätige Gegenreaktionen der Sicherheitskräfte gibt.

Präsident Condé war der erste demokratisch gewählte Präsident der Republik von Guinea, und er hat erklärt, dass er die Verfassung reformieren möchte, weil sie ein Überbleibsel der Kolonialzeit darstellt. Das ist keine Diktatur, er bietet ein Referendum zu diesem Thema an, es sind auch Wahlen geplant, die den Wählern die Möglichkeit geben werden, über die Zukunft der Republik Guinea selbst zu entscheiden. Eines der Probleme besteht auch darin, dass einige Oppositionsparteien nicht nur mit einem Wahlboykott drohen, sondern auch damit, die Wahlen überhaupt nicht durchzuführen.

Anstatt der Megafon-Diplomatie, die diese Dringlichkeitsdebatten immer wieder darstellen, können wir vielleicht konstruktiv mit den Behörden zusammenarbeiten. Die Menschen in der Republik von Guinea haben die Wahl, ob sie ihre Verfassung ändern wollen, und ein Referendum ist ein demokratischer Weg nach vorne. Halten wir uns heraus aus Dingen, die uns nichts angehen, und hören wir auf, Erklärungen abzugeben, die eine ernste Situation nur noch verschlimmern können.

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, il 2019 è stato un anno che ha visto un'ondata di proteste in tutti gli angoli del mondo, in paesi molto diversi tra loro per livelli di sviluppo, cultura democratica e ricchezza.

Anche nella Repubblica di Guinea è in corso una rivoluzione sociale, con una crescente domanda di democrazia partecipativa. Dal 14 ottobre in tutto il paese sono state organizzate manifestazioni contro l'ingiusta riforma costituzionale del presidente Alpha Condé. Proteste segnate da gravi atti di violenza da parte dei manifestanti, ma soprattutto da parte delle forze di sicurezza. Abbiamo visto che, come purtroppo troppo spesso accade, la risposta prediletta dell'autorità messa in discussione risiede semplicemente nella repressione violenta del dissenso, con arresti arbitrari e limitazioni delle libertà fondamentali.

Colleghi, la situazione è fortemente preoccupante. Noi dobbiamo seguire con forza ciò che sta accadendo, pretendere un dialogo inclusivo tra tutte le forze sociali e collaborare con gli attori regionali internazionali per evitare una guerra civile, ma soprattutto dobbiamo pretendere dalle nostre aziende che smettano di esportare armi in paesi dove possono essere utilizzate contro il popolo e contro l'opinione pubblica.

 
  
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  Thierry Mariani (ID). – Madame la Présidente, l’époque de Sékou Touré est désormais lointaine et celle de l’influence française en Afrique s’éloigne. Aujourd’hui, la Guinée-Conakry est confrontée à un lourd héritage, à une volonté d’émancipation de la tutelle coloniale et à de lourdes difficultés à atteindre les promesses que l’État a faites aux différentes composantes de la société guinéenne.

Au cœur des déséquilibres constants entre ses composantes, la Guinée-Conakry fait l’objet de très lourdes interférences étrangères qui n’arrangent rien à la situation. Les nations européennes et les États-Unis peuvent être intellectuellement opposés au référendum à venir dans le pays, mais la Guinée-Conakry est indépendante et cette nation peut choisir librement de modifier sa constitution, si tel est son souhait.

Aujourd’hui, le président Alpha Condé fait l’objet de très nombreuses critiques quant à sa gestion de l’ordre public. Oui, les violences contre les manifestants sont inadmissibles, mais les atteintes portées par les manifestants à l’ordre public, comme le révèlent certains documents, sont tout aussi inadmissibles.

Aussi, voulons-nous simplement continuer à avoir une influence en Afrique, ou voulons-nous définitivement nous effacer devant la Chine, la Russie ou l’Inde? Pourquoi, d’ailleurs, s’indigner de cette réforme constitutionnelle, comme cela a été dit par l’un de mes collègues, quand, depuis 2000, plus de 10 pays ont décidé de changer leur constitution et certains dirigeants, de prolonger leur présence au pouvoir – puis-je rappeler par exemple qu’au Cameroun, c’est le même dirigeant depuis 38 ans?

Cette résolution illustre, une fois de plus, notre impuissance. Si aujourd’hui nous voulons avoir un rôle, il y a un référendum qui doit donner au peuple guinéen la possibilité de choisir ou de refuser cette réforme constitutionnelle, et je pense que nous nous honorerions à faire en sorte que ce référendum se passe légalement, honnêtement – mais ensuite, c’est aux Guinéens de choisir leur constitution.

 
  
 

Spontane Wortmeldungen

 
  
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  Tomáš Zdechovský (PPE). – Paní předsedající, já trochu přemýšlím nad tím, proč zpochybňovat to, že jsme otevřeli tuto debatu. Já si myslím, že my chceme mít vliv v Africe. My chceme opravdu, aby Afrika si prošla tím vývojem od toho koloniálního období do období demokratického.

Já jsem třeba byl osobně velmi nadšen, když se prezident Condé v roce 2010 ujal vlády v Guineji a viděl jsem kroky, které dělal. Měl jsem pocit, že vlastně se ta situace v této zemi, která je mimochodem velmi nádherná a plná nerostného bohatství, začíná prostě měnit.

Jsem poměrně dost konsternován z toho, co se v říjnu začalo dít. Vždyť to není normální, že lidé jsou zabíjeni, že ta represe, která nastala u policejních složek, byla tak velká, že opravdu řada lidí, která byla při těch demonstracích zraněna, neměla přístup ke zdravotní péči ani k právníkům. Proto otevřeme tu debatu a apelujme na Guineu, aby opravdu se snažila zamezit násilí.

 
  
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  Juan Fernando López Aguilar (S&D). – Señora presidenta, gobernantes africanos que un día, hace mucho tiempo, fueron elegidos democráticamente, pero que desde entonces han maniobrado para hacerse reelegir una y otra vez, y se aprestan a modificar las constituciones y a convocar pseudoreferendos para prolongarse en el poder indefinidamente, son un eslabón decisivo en la cadena que explica la inestabilidad, la represión, el sufrimiento causado a sus poblaciones; con esas protestas masivas de la que fue paroxística la masacre de 2009, con 150 muertos y más de cien mujeres violadas, y las protestas que han tenido lugar en 2019 y este mismo año 2020.

Es imprescindible que la Unión Europea actúe en origen para evitar ese flujo de migrantes y buscadores de asilo que refleja en este momento ese repunte en Canarias, pensando que llegan a la Unión Europea. Y para eso hace falta una diplomacia efectiva que apoye la libertad, la democracia y la estabilidad, en Guinea y en todo el continente africano.

 
  
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  Mick Wallace (GUE/NGL). – Madam President, the resolution condemns the ongoing violence in the Republic of Guinea and the breaches of human rights. I condemn the breach of human rights everywhere, but this Parliament loves condemning human rights abuses halfway around the world but chooses to bury its head in the sand in relation to the same human rights abuses in the EU’s own Member States.

Since November 2018, French police have regularly attacked protesters against Macron’s neoliberal reforms with rubber bullets, LBD guns, GLI-F4 grenades and tear gas. The French journalist, David Dufresne, keeps count of injuries and deaths caused by the French police. The latest figures are two dead; 315 head injuries, including fractured skulls; 24 people have lost an eye; and five people have lost a hand.

The resolution urges the Guinea Government to recognise the fundamental rights to freedom. Why don’t we ask the French Government to do the same? And why don’t we ask the Spanish Government to treat the Catalan protesters with fairness?

 
  
 

(Ende der spontanen Wortmeldungen)

 
  
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  Helena Dalli, Member of the Commission. – Madam President, the European Union is a long-standing partner of Guinea, a country that has made major progress since the first democratic elections in 2010 that brought to power the current President Alpha Condé. The country’s stability and prosperity is important for the region, as it is for the European Union.

Since the 2018 local elections, the sociopolitical situation has become increasingly tense. The prospect of a new constitution, raising the possibility for President Condé to remain in power beyond the end of his second and last mandate, united opposition forces and the National Front for the Defence of the Constitution and led to frequent demonstrations against a third mandate.

These demonstrations have often been severely dispersed by security forces. Opponents have been detained, and fundamental freedoms, in particular freedom of expression, were not respected. Since mid-October 2019, around 30 demonstrators have lost their lives, allegedly killed by firearms by the security forces. The EU has repeatedly called for appropriate investigations to clarify the circumstances of these incidents and to hold those responsible accountable.

In such a context, preparations for legislative elections, due on 1 March, only increased the tension. Referring to strong doubts about the credibility of the voter list, two main opposition parties declared a boycott on the scrutiny. Although EU electoral missions in 2015 and 2018 recommended a thorough review of the electoral rolls, which did not accurately reflect the electorate, such a review was only very partially conducted. The recent announcement that legislative elections will be coupled to a referendum on a new draft constitution presented in December, giving ground to President Condé’s intentions, has further divided the country. There is now a clear risk of widespread instability and polarisation, including, dangerously, along ethnic lines.

The EU has consistently, together with local partners – the UN, the African Union, the Economic Community of West African States (ECOWAS), the US and France – called for calm and has facilitated dialogue among the parties. The confidence of all in a credible and transparent electoral process is the best way to achieve participation and acceptance of the result.

While every country has the right to amend or modernise its constitution, changing the fundamental law should build on an inclusive consultation leading to a large consensus, which is absent to date. Holding a referendum months before Presidential elections is not in line with the good practices recommended by the African Union and ECOWAS. In particular, the West African region has gained its democratic credentials upon these principles.

It is in this context that the spokesperson of High Representative Borrell last Friday called for an inclusive dialogue to avoid further escalation of violence and to ensure conditions for transparent elections in which all parties can participate. Only a climate where political and civic space is respected and human rights violations come to an end can create conditions conducive for such a dialogue. In order to reach this, all actors should put the unity and the peace of Guinea first.

We remain ready to contribute to such a process, working with our partners: the UN, the African Union and ECOWAS. The European Union remains strongly engaged in Guinea, also working with civil society and human rights defenders and with support for the resilience of the population. The Guinea crisis should remain high on our agenda.

 
  
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  Die Präsidentin. – Die Aussprache ist geschlossen.

Die Abstimmung findet im Anschluss an die Aussprache statt.

 
Letzte Aktualisierung: 2. Juni 2020Rechtlicher Hinweis - Datenschutzbestimmungen