Die Präsidentin. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärungen des Europäischen Rates und der Kommission zu den Schlussfolgerungen der Sondertagung des Europäischen Rates vom 20. Februar 2020 zum mehrjährigen Finanzrahmen (2020/2575(RSP)).
Ich möchte darauf hinweisen, dass der Herr Präsident des Rates – herzlich willkommen! – dieser Sitzung nur 30 Minuten beiwohnen kann. Wir sind aber froh, dass Sie da sind.
Charles Michel,President of the European Council. – Madam President, first of all I would like to thank you for giving me this opportunity to take the floor again and to have this opportunity to exchange with the European Parliament. Thank you also for your understanding, because this afternoon we will have an important video-conference with the 27 Member States about coronavirus, and we need to prepare for that meeting. That is why I will be unable to stay more than 30 minutes with you in the European Parliament, but of course I will follow the different points of view expressed by the Members of the European Parliament. One word if I may, first of all, about coronavirus.
Tout d’abord, un mot sur le coronavirus. Pour commencer, je voudrais, au nom du Conseil européen, exprimer tout notre soutien aux personnes affectées directement ou indirectement par cette situation, vous dire que le Conseil européen prend très au sérieux la situation à laquelle font face aujourd’hui l’Union européenne, les États membres et le monde.
Je voudrais aussi vous dire que, dans le cadre de la visioconférence qui aura lieu tout à l’heure, nous allons discuter avec les États membres de ce qui est à mes yeux une nécessité, à savoir celle de renforcer considérablement les capacités européennes de coordination et de coopération.
Pour relever ce défi, nous avons besoin de davantage d’Europe présente et mobilisée aux côtés des États membres et de l’ensemble des acteurs, que ce soit pour tenter de coordonner l’action afin de contenir et de faire reculer ce virus. Il faut tenter d’être plus solidaires, de s’entraider s’agissant des équipements médicaux et des produits nécessaires pour faire reculer cette menace. Il faut se mobiliser pour faire progresser la recherche et l’innovation et pour découvrir le vaccin qui nous permettra de remporter cette bataille.
Il faut aussi mentionner les conséquences économiques, mais également les mesures que l’on peut prendre dès aujourd’hui, pour réduire au maximum l’incidence économique et donc sociale de cette crise sur nos citoyens.
Le Conseil entend être extrêmement mobilisé avec l’ensemble des partenaires: le Parlement, bien sûr, mais aussi la Commission, la BCE et la BEI, car lorsque l’Union européenne fait face à un défi de cette ampleur, la seule option, c’est de se mobiliser et de se serrer les coudes. C’est le message que je veux adresser pour commencer cette après midi.
One word about the next European budget. As you know, I made a promise to the European Parliament to try as much as possible to cooperate with them in this difficult political process and whether it would be possible to reach an agreement as soon as possible on the next European budget.
We had a meeting – a summit – a few weeks ago in February, and unfortunately it was not possible to reach an agreement, because between the Member States I had to recognise and to observe that there are different opinions at the moment. On the one hand, for some Member States, it’s important to stick with the idea that we have to maintain 1% of the GNI over a level for the next European budget, for other Member States it’s not enough, while for other Member States it’s important to have a guarantee that it will be possible in the future to continue significant support for the convergence policy, like cohesion and agriculture.
The modelisation of the budget is also an important topic. I think it’s very important not to oppose – or to avoid – the traditional policies, more economic and, as a result, social convergence at the European level and, at the same time, to be able to face the new challenges we need to face, like climate change, like the digital agenda, like migration, like security, like defence. It means that we need to continue all the political efforts, and I will continue the consultations with the different Member States in order to appreciate, to assess, when it is possible to come back to a new summit with the goal of trying to reach an agreement.
Some other points. Conditionality rule of law – an important signal for the European Parliament, although not only for the European Parliament but for many Member States. In my negotiating box that I put on the table I have proposed organising a link between the rule of law and conditionality, between the rule of law governance and the next European budget, but we need to continue this situation, for example about which kind of majority we need to take a country decision.
Regarding resources, this is also on the table, and I know that in the European Parliament you had many decisions on this topic. In my negotiating box I have made some concrete proposals regarding the possibility to take a decision regarding plastic waste distribution or regarding the possibility to enlarge at European level the ETS system. Also in my proposal I gave other examples of possible measures we can take and we can discuss with the different actors and especially with the European Parliament. For many Member States the plastic waste contribution is possible, for some Member States the ETS system remains something very complex, very difficult, and we will continue decisions on these different topics.
One last piece of information – one last important point in my opinion: I’ve also put on the table a proposal to increase the capital of the European Investment Bank. I am very clear. In my opinion, it doesn’t replace the role of the next European budget, but it’s something more in order to give the possibility in the future for the Digital Agenda, for example, or for climate change to use the European Investment Bank more. In my negotiating box you have probably seen that I’ve proposed strengthening the possibility for the European Parliament to cooperate, to be more involved, in order to be an important player, in order to identify what the possible priorities would be if the Member States would agree to increase sooner or later the capital of the European Investment Bank.
Voilà quelques éléments. S’agissant de ce projet de budget européen, j’ai eu, à plusieurs reprises, l’occasion de débattre très directement notamment avec les parlementaires responsables du groupe de contact pour le cadre financier pluriannuel (CFP). Je leur ai indiqué que je leur présenterais le cadre de négociation, ce qui a été fait avant le sommet européen.
J’ai eu l’occasion, ensuite, de débattre à la conférence des présidents et mon intention est de maintenir le lien avec le Parlement européen. Vous savez qu’il faut l’unanimité au Conseil européen pour prendre une décision. Mais je n’oublie pas que le Parlement doit s’exprimer sur ce sujet, aussi bien sur les chiffres de ce cadre de négociation mais également sur les processus législatifs qui y sont liés, pas simplement sur la question des ressources propres d’ailleurs.
Enfin, un tout dernier mot, Madame la Présidente. Nous devons faire front à plusieurs problèmes en parallèle. Ces derniers jours, nous avons aussi été mobilisés avec le président du Parlement et avec la présidente de la Commission pour tenter d’agir sur la question de la migration.
Vous avez vu que les tensions ont augmenté, il y a une dizaine de jours, à la frontière entre la Grèce et la Turquie, raison pour laquelle nous nous sommes rendus sur place. Il nous semblait important d’aller voir la situation sur le terrain et d’agir. Cela veut dire que nous avons exprimé notre soutien aux autorités grecques qui protègent les frontières grecques, qui sont aussi celles de l’Union européenne, et nous devons le faire dans le respect du droit international, de la dignité humaine et des droits de l’homme. C’est un message très net que j’ai eu l’occasion d’exprimer à la frontière entre la Grèce et la Turquie.
J’ai aussi eu l’occasion, la semaine passée, de me rendre très rapidement en Turquie pour rencontrer le président Erdogan afin de discuter avec lui du retour à la mise en œuvre de l’accord entre la Turquie et l’Union européenne, qui date de 2016.
Suite à cet entretien, nous avons tenté d’encourager une baisse des tensions aux frontières avec la Grèce, avec Chypre également, avec la Bulgarie. Et nous avons eu, hier soir, une réunion à Bruxelles, la présidente de la Commission et moi-même, ainsi que nos équipes avec la délégation turque, emmenée par le président Erdogan. Il a été décidé de poursuivre le dialogue dans les prochains jours pour s’assurer que nous étions mobilisés pour mettre en œuvre cet accord de 2016. C’est ça, la priorité, avant de regarder de quelle manière nous pouvons, à l’avenir, continuer à coopérer en matière de migration avec ce pays, comme probablement avec d’autres.
Voilà, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les parlementaires, les quelques messages que je voulais vous indiquer. Je regrette de ne pas être présent plus longuement cette après-midi avec vous. Mais, bien entendu, mes conseillers ne manqueront pas de me faire rapport des messages qui sont adressés et, dans le respect des responsabilités imparties sur la base des traités aux institutions, je renouvelle mon souhait politique de coopérer loyalement avec votre institution qui représente les citoyens européens au travers de votre élection au suffrage universel.
Maroš Šefčovič,Vice—President of the Commission. – Madam President, it’s my honour to deliver these remarks on behalf of the President of the Commission, Ms Ursula von der Leyen, who is in urgent contact with the Heads of State and Government to coordinate their response to the current coronavirus crisis. As President Michel has just mentioned, I would also like to assure you that the Commission is working flat out to find the best solution to tackle not only the health aspects, but also the economic and financial aspects of the current crisis.
It would of course be excellent, and in the interest of European citizens, if today we could discuss the achievement of the European Council in reaching agreement on the long-term budget, to allow you to scrutinise the results and move forward. We all know that this was not to be, and this is of course disappointing. The failure to agree will now, in any event, mean that many programmes can at best only be implemented very partially next year.
However, looking at the history of the Multiannual Financial Framework (MFF), it has always needed at least two European summits to find an agreement. It will therefore be crucial to make the second summit a success and to do it quickly. We, the European Commission, call on leaders to draw lessons, not just from their deliberations but also from your contribution and, most of all, from the challenges in the real world that have been intensifying in recent days and have been on stark display on the borders of the European Union. It is time for realism, reason and responsibility.
Realism first. I have seen how difficult the discussions are. It is therefore now high time that all deepen their sense of some of the realities that should govern our work. That requires recognising the following things. First, we are facing a financial gap caused by Brexit of EUR 75 billion euros. This means that we all need to face up to this reality. Member States’ contributions to the budget will have to rise, while expenditure will have to be constrained. Secondly, like the European Parliament, the Commission is also convinced that we need a budget tailored to achieving our common goals with a sufficient overall size. Follow this logic and we will fail to deliver on what citizens expect, while national budgets will simply end up having to pay these costs. We know that this is the road that leads nowhere.
Crucially, we cannot close our eyes to the challenges in the real world that we need to address together. The challenges for migration and borders, for treating people in wretched circumstances with a minimum of human dignity, need no further illustrations after last week’s events. Leaders from right across the Union have pleaded for the European approach. Yet, in the negotiations on the MFF, these very same leaders are limiting funds available for borders, migration and external action. This is simply not acceptable. The MFF is not an accounting exercise or a simple numbers game. This is about equipping the Union with the resources needed to solve real-life problems and, may I add, save real lives. That reality will need to sink in much deeper as we approach the next round, and we in the Commission will not accept an outcome that does not reflect this.
Having our common priorities in mind, we have no time to lose. It is truly time for reason and cool-headedness. At this moment we have three options: the better, the suboptimal and the worst. The better option is reaching a balanced agreement very soon. This is still possible, but we are already very late. Last time we achieved a deal in the Council in early February and the final agreement only in December. Therefore, 2014 meant a lost year for some programmes, something we need to avoid this time. But that also implies that, even in our best case scenario, we are already under massive time pressure. Many of our policies will at best restart at the end of 2021. The better scenario therefore is already one that will come with serious challenges.
The suboptimal option would be a contingency plan, rolling forward existing budget programmes for another year. I know that many of you have been asking for this since it would buy more time. But let me be very clear about the consequences. It would mean additional ‘mini’ MFF negotiations running in parallel with all the contentious issues on the table, the very same things that are blocking progress on the MFF. Attempting to find a solution along these lines would therefore absorb everyone’s time, energy and focus, while we need all efforts to find a good agreement on the actual long-term budget soon. It might well fail, in which case we end up with no result. Even if it didn’t fail, what type of answer to structural challenges such as climate change, digitisation and external policies could we give with a one-year budget? What would this do for the credibility of the European Union? Worst of all, it would result in a budget without response to the new challenges: no Just Transition Fund, no InvestEU, no defence and digital agenda, and a lower climate ambition.
The third option is the worst—case scenario. No agreement would have severe consequences for all Europeans since it would leave us with a budget on life support, only allowing a limited number of policies to be funded. How could we explain to students that there is no Erasmus? How could we tell the regions that there is no cohesion money? How would we explain to the citizens that Europe is unable to act when it comes to climate and digital challenges, or that it lacks the means to protect our common borders effectively? No agreement in time would damage us all. Now is therefore the time for responsibility, to do everything to reach a good agreement as soon as possible.
To achieve this we need to work together. As the Commission, we engaged with you from the beginning and we encouraged the Member States to listen to the European Parliament. We also agree with you that we need new resources to fund our ambitions. They are the win—win solution which might help to find a compromise.
When President von der Leyen presented the agenda for a Europe that strives for more, you, as well as the Member States, promised the necessary support. Now is the time to give Europe the means to strive for more and to equip ourselves with sufficient shared resources. It is the time for everybody to recognise this and to stand up for realism, reason and responsibility. We need an agreement on the next long—term EU budget to secure the necessary funds to be able to act together, and we need this agreement fast. We in the European Commission know that we can count on you. Let us work together with the European Council to make this long—term budget a success for Europe and all Europeans.
José Manuel Fernandes, em nome do Grupo PPE. – Senhora Presidente, o Parlamento Europeu rejeitaria a proposta que estava em cima da mesa, e desse ponto de vista até é positivo que o Conselho não tenha chegado a acordo. O Parlamento Europeu não pode trair os cidadãos da União Europeia, não pode aceitar uma proposta que seja contra eles.
Sr. Charles Michel, eu peço-lhe: peça também aos líderes europeus para falarem verdade aos cidadãos. Os nossos líderes fazem muitas proclamações, traçam muitos objetivos, mas depois não dão os meios financeiros para se atingir esses objetivos.
Todos defendem a coesão, a investigação, uma alimentação segura e saudável, o reforço das fronteiras, o apoio aos jovens. Depois cortam na Política de Coesão, cortam na Política Agrícola Comum, cortam no Erasmus +, cortam no Frontex, cortam na investigação. Como é que é possível ter, dessa forma, uma União Europeia competitiva? Onde é que está a União geopolítica que nós defendemos?
Com a vossa proposta, a União Europeia seria irrelevante e o coronavírus prova que não há coordenação, que não somos capazes sequer de ter os medicamentos suficientes. O que se passa ao nível da migração é uma vergonha: não temos uma proposta, uma solução comum e os meios suficientes. Quanto é que custa não termos a investigação que devíamos ter? Aliás, há números da Comissão: uma redução de 10 mil milhões de euros no programa de investigação significa um decréscimo de 110 mil milhões de euros em termos do rendimento nacional bruto. Os líderes sabem isto. Então por que é que querem cortar na União Europeia?
O Conselho Europeu não pode ser a soma dos 27 egoísmos nacionais e por isso preparem-se para uma coisa: se a proposta não for positiva, se ela quiser tornar irrelevante o Parlamento Europeu e a União Europeia, nós chumbaremos. E nós somos sempre a solução. Nós queremos um plano de contingência para haver previsibilidade, queremos recursos próprios para podermos ter um nível suficiente e estamos à espera do Conselho desde novembro de 2018.
Continuaremos à espera, mas a urgência de que a Comissão Europeia fala, e vou terminar, nós estamos à espera, mas nós não podemos ter um orçamento que não seja um orçamento capaz, um orçamento suficiente. Não podemos ter um orçamento que seja contra a vontade e as expetativas dos cidadãos.
Iratxe García Pérez, en nombre del Grupo S&D. – Señora presidenta, señor Michel, gracias por estar hoy aquí. Sabemos de las circunstancias especiales de la agenda de hoy y esperamos que esa reunión que se producirá en breve a nivel del Consejo con el resto de jefes de Gobierno sea fructífera.
Hemos tenido esta mañana un debate aquí, en el Parlamento, sobre la situación del coronavirus y simplemente, de forma muy rápida, quiero reiterar dos mensajes. Por un lado, la necesidad de que haya una coordinación a nivel europeo en cuanto a las medidas, pero respetando las medidas distintas que se tienen que tomar a nivel de los Estados miembros por la intensidad de la situación en cada uno de ellos. Y, por otro lado, un mensaje con respecto a intentar mitigar los efectos en materia económica y es que desde las instituciones europeas se tendrán que tomar decisiones al objeto de establecer una mayor flexibilidad en el Pacto de Estabilidad, para permitir que se pueda hacer frente a esta situación y mitigar el efecto económico y social que puede existir al respecto.
Con respecto al marco financiero, evidentemente sabe perfectamente lo que piensa nuestro Grupo y lo que piensa la mayoría de este Parlamento. Es decepcionante no haber conseguido un acuerdo, porque creo que todos somos conscientes de que este debate va mucho más allá de las cifras. Este debate va sobre qué Europa queremos construir. Y no puede ser que estemos en el inicio de una legislatura hablando de cómo lideramos la lucha contra el cambio climático, cómo fortalecemos el pilar social europeo, cómo mantenemos las políticas que van dirigidas a nuestro territorio, como la política agrícola común o la política de cohesión, y cómo nos adaptamos a nuevas políticas que tienen que ponerse en marcha, por ejemplo, migraciones... Hoy tenemos un caso claro encima de la mesa.
Bueno, pues lo que es imposible es hacer más con menos recursos. Y eso es lo que algunos están planteando. Y por lo tanto creo que debemos ser conscientes todos de que necesitamos el tiempo suficiente para poder conformar un acuerdo y un consenso. Sé que es difícil, pero también creo que las prisas no pueden condicionar nuestro trabajo.
Evidentemente, lo deseable, como decía el señor Šefčovič, es que en breve haya un acuerdo. Pero yo creo que muchos de los que estamos aquí pensamos que es preferible un no acuerdo antes de un mal acuerdo. No podemos permitirnos un mal acuerdo en el marco presupuestario. Necesitamos un presupuesto fuerte y sólido para afrontar el proyecto político de Europa. No podemos permitirnos un no acuerdo porque un no acuerdo significará hacer frente a retos y desafíos que hoy ya están esperando a estas instituciones. Así que pongámonos manos a la obra y seamos capaces de ser conscientes de que es necesario un acuerdo fuerte, sólido y con el presupuesto suficiente.
Dacian Cioloş, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, je souhaite saluer tout d'abord la détermination de Charles Michel et sa présence aujourd'hui ici au Parlement, qui nous prouve son intérêt de collaborer avec le Parlement – je sais que ce message a été transmis aussi aux chefs d'État et de gouvernement – et sa détermination aussi de trouver un accord sur les perspectives budgétaires.
Mais une décision finale crédible suppose de prendre au sérieux les attentes exprimées ici au Parlement. Et je souhaite le dire très clairement, il y aura un budget annuel européen seulement quand il sera à la hauteur de nos ambitions politiques exprimées maintes fois par les États membres au Conseil autour des priorités européennes. On ne peut pas avoir des ambitions sur le green deal, sur la transition numérique si cette ambition n'est pas accompagnée par une vraie vision budgétaire et d'investissement. En outre, la politique agricole commune et la politique de cohésion doivent sortir de ce marchandage intergouvernemental et rentrer dans une ère de modernisation. Et les deux doivent être vus comme des solutions et non pas de problèmes au niveau du budget.
Notre débat sur les perspectives budgétaires aujourd'hui prend une nouvelle dimension politique dans le contexte de cette crise de coronavirus. Parce que la question n'est pas de savoir si cette épidémie aura un impact sur notre économie, mais plutôt quelle sera son ampleur. Cette crise du coronavirus va passer tôt ou tard et j'espère avec le moins de victimes possibles. Mais la question clé est de savoir comment l'économie européenne va s'en sortir et dans quelle mesure, au lendemain de cette crise, le budget européen jouera pleinement son rôle de levier d'investissement et de relance de l'économie.
Pour aider nos entreprises et nos salariés à passer ce cap difficile, nous devons avoir la prédictibilité, c'est un mot clé dans cette situation de crise. C'est pour cette raison qu'une décision rapide sur le budget, orientée vers l'investissement, vers la création d'emplois, fait partie des éléments indispensables de visibilité pour l'avenir au niveau européen, puisque le budget européen est un élément d'orientation et de prédictibilité.
Ce qui se passe à la frontière gréco-turque nous montre une fois de plus que notre politique de sécurité des frontières, mais aussi de solidarité, suppose un Frontex avec des ressources, mais aussi avec un budget pour faire de la solidarité une réalité sur le terrain. Les semaines et les mois qui viennent sont déterminants pour prouver que l'Europe post-Brexit est capable d'offrir cette stabilité et cette prédictibilité et une vision. Car une Europe géopolitique et une Europe à la pointe de l'économie ne se décrètent pas. Cela se construit avec de la détermination, mais aussi avec des moyens.
Joachim Kuhs, im Namen der ID-Fraktion. – Frau Präsidentin, meine Damen und Herren! Bereits vor vier Wochen haben wir in Straßburg über den mittelfristigen Finanzrahmen gesprochen; damals funktionierten die Mikrofone noch. Meinem Rat, sich mit dem Spatz in der Hand, also mit dem Ratsvorschlag von 1,07 % des Bruttonationalprodukts, zu begnügen und nicht der Taube auf dem Dach, also den 1,3 % des Parlaments, nachzuträumen, sind Sie offensichtlich nicht gefolgt. Jetzt stecken die Verhandlungen in einer Sackgasse, denn – wie man bei uns sagt – beim Geld hört die Freundschaft auf. Guter Rat ist nun teuer.
Ich sehe folgendes Szenario, und nur eines: Die tapferen, sparsamen Vier, nämlich Dänemark, Schweden, Niederlande und Österreich, werden weiterhin die Agenda bestimmen, und Gott sei Dank werden sie aufgrund des Einstimmigkeitsprinzips ihre Position nachhaltig vertreten können. Auch die deutsche Ratspräsidentschaft im zweiten Halbjahr wird meines Erachtens keine Einigung über den mittelfristigen Finanzrahmen erreichen. Dann tritt Artikel 312 Absatz 4 des AEUV in Kraft. Wir sind dann wiederum bei den Obergrenzen und sonstigen Bestimmungen des bisherigen MFR mit höchstens 1 % des gesamten Volkseinkommens, aber ohne Rabatte. Das ist deutlich weniger als der Spatz in der Hand mit 1,07 %. Oder spekulieren Sie darauf, dass Zahlmeister Deutschland den gewaltigen EU-Hunger nach Geld wiederum stillen wird? Wir von der AfD hätten nichts dagegen, wenn Sie passend zur Bundestagswahl 2021 beim deutschen Steuerzahler in Erklärungsnot geraten.
Rasmus Andresen, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin! Türkisch-griechische Grenze – EU gibt Athen 700 Millionen Euro. Es droht eine neue Wirtschaftskrise. Coronavirus. Spahn spricht sich für größere EU-Seuchenbehörde aus. Wenn wir am meisten gefordert sind, brauchen wir eine starke EU. Umso enttäuschter sind wir vom Scheitern des Ratsgipfels. Statt großer Beschlüsse gab es kleinkariertes Gefeilsche. Mitten in der Klimakrise und am Beginn einer neuen Wirtschaftskrise können wir uns diese nationalistischen Machtkämpfe aber nicht mehr leisten. Vor allem die Niederlande, Österreich, Schweden, Dänemark und die deutsche Bundesregierung stehen hier in der Verantwortung und haben alles dafür getan, dass der Gipfel scheitert. Das ist unverantwortlich!
Wer jetzt wie Gesundheitsminister Spahn fordert, dass die EU-Seuchenbehörde besser ausgestattet werden muss, hat zwar Recht, kann aber nicht gleichzeitig dafür eintreten, dass die EU die Verwaltung zusammenkürzen muss. Wer möchte, dass wir europaweit gemeinsam ein Medikament gegen den Coronavirus entwickeln, kann nicht gleichzeitig Milliarden bei EU-Forschungsprogrammen kürzen. Wer jetzt sagt, dass Soforthilfe für Griechenland und für die vielen Geflüchteten notwendig ist, hat Recht, kann aber nicht gleichzeitig Milliarden bei den EU-Migrationsprogrammen kürzen. Und wer eine neue Wirtschaftskrise fürchtet, muss jetzt für gemeinsame Investitionen einstehen.
Wir brauchen mehr Mut von den Mitgliedstaaten, aber auch von der EU-Kommission. Was ist aus Ihren Versprechen geworden, Frau von der Leyen? Wie finanzieren Sie Ihren Green Deal? Wo ist die Verdreifachung der Erasmus-Programme abgeblieben? Wie stellen Sie sich das eigentlich vor? Verlassen Sie die Zuschauerrolle und stehen Sie gemeinsam mit dem Parlament für Investitionen ein! Wir brauchen sie dringend nötig. Wir brauchen einen starken Finanzrahmen. Der jetzige Zustand kann so nicht weitergehen.
Roberts Zīle, ECR grupas vārdā. – Priekšsēdētājas kundze, komisāra kungs! Eiropas Konservatīvo un reformistu grupa,protams, vienmēr ir respektējusi dalībvalsts intereses, tai skaitā arī budžeta jautājumos. Tai pašā laikā mums ir svarīgs kopējais Eiropas Savienības stiprums. Un tāpēc mēs arī darbojamies Eiropas Parlamentā šajā sarunu grupā un kontaktgrupā. Un tā arī turpināsim.
Taču, ja mēs vērtējam Eiropadomes februāra sanāksmi, pats par sevi fakts, ka nav rezultātu pirmajā raundā, nav nekas būtisks. Bet jautājums, kādā mērcē, kādi signāli tiek sūtīti gan Eiropas pilsoņiem, gan arī, protams, globāliem konkurentiem vai ģeopolitiskiem konkurentiem.
Viņi redz, ka nevar vienoties par īsumā nelielu budžeta daļu no tā, ko valsts pārdala no ienākumiem. Tas ir tikai 1 % no nacionālā produkta. 7 % radītais Brexit caurums, izrādās, ir tik liels, ka arī to nevar aizpildīt. Un nauda galu galā ir tas, kas parāda nolūku vai prioritāšu nopietnību. Un šajā gadījumā, ja mēs redzam, ka militārās mobilitātes izdevumi no Eiropas Komisijas sākotnējā 6 miljardu skaitļa ir pašlaik labākā gadījumā pusotrs miljards, tas neliecina par ģeopolitisku nopietnību būt reaģējošiem un aizsargāt Eiropas Savienību. Un vēl citi skaitļi, kas attiecas uz kopējo lauksaimniecības politiku, uz lielo samazinājumu, no otrā pīlāra pārnesot naudu uz, iespējams, Just Transition fondu, un šajā gadījumā arī uz kohēzijas valstīm, kuras vairākos gadījumos zaudē mīnus 20 % pret pašreizējo finanšu perspektīvu.
Šis ir ļoti, ļoti vājš signāls, un tas parāda mūsu vājumu. Īstenībā šīm tehniskām ķibelēm ir zināms simbolisms, runājot par daudzgadu budžetu Parlamentā.
Δημήτριος Παπαδημούλης, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL. – Κυρία Πρόεδρε, ακούγοντας τον κ. Charles Michel, που μόλις έφυγε από την αίθουσα, και τον κ. Šefčovič, σκέφτομαι ότι έχουμε μια ευρωπαϊκή ηγεσία κατώτερη των περιστάσεων, γιατί την ώρα που μαίνεται μια κρίση στα σύνορα της πατρίδας μου, της Ελλάδας, και της Τουρκίας, που είναι και ευρωτουρκικά σύνορα, δεν ακούσαμε τίποτα για την ευρωπαϊκή πολιτική ασύλου που ζητούν εδώ και δύο χρόνια το Ευρωκοινοβούλιο και η Επιτροπή και η οποία μπλοκάρει στο Συμβούλιο, γιατί βλέπουμε μια ευρωπαϊκή ηγεσία που τηρεί ίσες αποστάσεις απέναντι στον Ερντογάν και ένα κράτος μέλος της, την Ελλάδα, και γιατί δεν ακούσαμε τίποτα για τη δίκαιη μετεγκατάσταση των προσφύγων σε όλα τα ευρωπαϊκά κράτη μέλη.
Ο κ. Κουρτς είπε: «Δεν δέχομαι ούτε ασυνόδευτα παιδιά ούτε γυναίκες, γιατί αν έρθουν τα παιδιά και γυναίκες θα έρθουν και οι άντρες». Αν, κύριοι της ευρωπαϊκής ηγεσίας, πιστεύετε ότι μπορείτε με λίγα εκατομμύρια ευρώ να μετατρέψετε την πατρίδα μου, την Ελλάδα, στην πίσω αυλή της Ευρώπης, για να μην έχετε προβλήματα με την άκρα δεξιά των χωρών σας, είστε γελασμένοι. Με αυτό τον τρόπο καταστρέφετε την Ευρώπη και τρέφετε την Άκρα Δεξιά.
Για τον ευρωπαϊκό προϋπολογισμό για τα επόμενα χρόνια τα πράγματα είναι απλά. Όλες οι πολιτικές Ομάδες πρέπει να παραμείνουν δεσμευμένες σε αυτό που έχει πει ο Πρόεδρος Sassoli: Απορρίπτουμε την πρόταση του Συμβουλίου, και πρέπει εσείς κ. Cioloş να πείσετε τον κ. Rutte και να μη σας αναγκάσει ο κ. Rutte να εγκαταλείψετε τη θέση της Renew Europe, ο δε κ. Weber, που δεν είναι εδώ, πρέπει να πείσει την κυρία Merkel και να μη γίνει το ανάποδο. Δεν θα ψηφίσουμε έναν απαράδεκτο προϋπολογισμό με το πιστόλι στον κρόταφο.
Mislav Kolakušić (NI). – Poštovana predsjedavajuća, mi ne možemo odvojiti višegodišnji financijski okvir i proračun Europske unije od druge strane priče, a to je koliko koja država ima financijske koristi od djelovanja na zajedničkom tržištu. Najbolji primjer je Njemačka.
Dakle, Njemačka je u proteklih deset godina više uplatila u proračun Europske unije – 115 milijardi EUR. Međutim, Njemačka je, po istraživanju njemačkog nezavisnog instituta, imala koristi u istom tom razdoblju od 860 milijardi EUR. Mora doći do povećanja postotka izdvajanja u odnosu na BDP jer je to najpoštenije.
Dakle, države koje zarađuju više putem većeg postotka od BDP-a moraju više doprinositi proračunu Europske unije. To je jedino pravedno i jedino pošteno.
Siegfried Mureşan (PPE). – Madam President, in June 2019, the European Council adopted the strategic agenda for the next five years. What have the Heads of State and Government promised in that document? Let me quote: ‘effective control of the external borders’. What does Council President Charles Michel propose in his MFF for the next several years? A 43% cut to the European Border and Coast Guard Agency.
The Heads of State and Government speak about guaranteeing the security of our citizens, and Charles Michel proposes cutting the Internal Security Fund by 23%. The Heads of State and Government also propose strengthening the Single Market, and they commit to it. President Charles Michel proposes cuts of 31% to the Single Market programme. Achieving digital sovereignty is also an objective of the Heads of State and Government. President Charles Michel proposes 18% cuts to the Digital Europe Programme.
The proposals of President Charles Michel do not respect the promises of the European Council, the Commission or of the Parliament. This is why our answer needs to be ‘No’ to this proposal. We expect a new proposal on the basis of our promises, so that we can deliver to the people of Europe in the short-term crisis, which we see appearing, and also on their expectations over the next several years.
Margarida Marques (S&D). – Senhora Presidente, Senhor Presidente do Conselho Europeu, Senhor Comissário Šefčovič, este Conselho Europeu foi mais uma oportunidade perdida, uma desilusão, mas infelizmente a falta de acordo dentro de Estados-Membros da União não foi uma surpresa. A falta de acordo significa que estão em risco os beneficiários dos programas, os cidadãos europeus, em 1 de janeiro de 2021.
Porque sejamos claros: desde maio de 2018 que os cidadãos conhecem a proposta da Comissão Europeia. Desde outubro de 2019 que os cidadãos conhecem a posição e a ambição deste Parlamento. Mas ninguém sabe o que quer o Conselho, e a nossa resposta, face aos desafios climáticos, demográficos, digitais e internacionais tem de ser mais Europa. Mais Europa para solucionar a crise das fronteiras, mais Europa para concertar uma solução europeia para o Covid-19. E nos próximos 7 anos temos de estar conscientes de que surgirão mais desafios inesperados e a Europa não pode dizer, como disse nas crises de 2007-2008, que não estamos preparados.
Temos de dotar o orçamento da União da capacidade para responder coletivamente a desafios que não conhecem nacionalidade, fronteiras ou línguas, que são desafios europeus e que necessitam de uma solução europeia, e é por isso que este Parlamento continua e continuará a lutar por um orçamento ambicioso e coerente, capaz de responder aos objetivos previsíveis e imprevisíveis. É urgente, como o era a 20 de fevereiro, que o Conselho adote a sua posição sobre o Quadro Financeiro Plurianual e comece a negociá—la com este Parlamento.
Enquanto este acordo não chega, o Parlamento usará todos os instrumentos de que dispõe para acautelar que os cidadãos europeus e as economias europeias possam beneficiar dos programas e respetivo financiamento no orçamento da União em 1 de janeiro de 2021.
Moritz Körner (Renew). – Frau Präsidentin! Warum ist die Einigung auf diesen mehrjährigen Finanzrahmen so schwierig? Weil mit Großbritannien ein großer Nettobeitragszahler weggefallen ist. Es ist also von vornherein klar: Alle werden mehr bezahlen und weniger rausbekommen aus diesem Haushalt. Das ist ein Denken, das die Mitgliedsstaaten leider immer haben. Sie schauen nur darauf, was zahlen sie ein, was bekommen sie raus. Das sind nicht nur die sparsamen Vier, die egoistisch sind, sondern alle. Alle schauen nur, was wird reinbezahlt, was kriegt man raus.
Und das Symbol dafür war Frau Thatcher, die irgendwann ihre Tasche auf den Tisch geknallt und gesagt hat: „I want my money back“. Ich finde, es ist jetzt Zeit für Frau von der Leyen, ihre Handtasche auch mal auf den Tisch zu knallen und nicht zu sagen, „I want my money“, sondern „We need our money“, und zwar für einen starken, einen modernen Haushalt, der die zukünftigen Herausforderungen wirklich möglich macht.
Wenn jetzt alle davon reden, dass Grenzschutz und die Unterstützung für Migration gestärkt werden, dann kann es nicht sein, dass zuletzt über Kürzungen von 14 Milliarden Euro im Vergleich zum Kommissionsvorschlag diskutiert wird. Das ist lächerlich, und ein Europäisches Parlament wird einem Haushalt nicht zustimmen, der in den zentralen Zukunftsherausforderungen nicht anständig finanziert ist.
Gilles Lebreton (ID). – Madame la Présidente, le cadre financier pluriannuel va déterminer les choix financiers de l’Union européenne pour les six prochaines années. C’est dire que son adoption va constituer une décision essentielle. Je souhaite rappeler ce qui constitue à mes yeux deux priorités à respecter.
Tout d’abord, il faudra préserver le budget agricole, en particulier celui prévu au titre du premier pilier. Nos agriculteurs ont besoin des aides européennes. Si l’Union les réduit, elle prendra délibérément la responsabilité de sacrifier beaucoup de petites et moyennes exploitations qui ne pourront plus résister à la concurrence internationale suscitée par le sacro-saint libre-échange.
Ensuite, il faudra parvenir à cet objectif en faisant des économies dans d’autres domaines et non en augmentant le budget global de l’Union. L’accueil des migrants et la défense européenne sont deux domaines dans lesquels nous pourrions faire de substantielles économies.
Aider notre agriculture, c’est préserver la souveraineté alimentaire de nos États. Voilà qui devrait faire réfléchir à une époque où l’on prend conscience qu’un virus est capable de paralyser la mondialisation économique.
Alexandra Geese (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Es gibt Menschen – und das haben wir auch heute gehört –, die sagen, nach dem Austritt Großbritanniens sei die EU kleiner geworden und brauche einen kleineren Haushalt. Das kommt aber darauf an, welches Europa wir wollen. Ein Europa, das sich klein und schwach und technologisch von den Großmächten USA und China abhängig macht? Oder wollen wir denn nicht lieber ein starkes Europa, das mit einem starken Haushalt Klimaschutz und soziale Gerechtigkeit vorantreibt, das die digitale Agenda und das Digital-Europe-Programm ausfinanziert? Das ist es doch, was wir wollen. Ein starkes Europa mit Spitzentechnologie, und die gibt es nicht umsonst.
Zu einem ehrgeizigen Haushalt gehört aber auch ein Rechtsstaatlichkeitsmechanismus, der kein zahnloser Tiger ist. Europäische Bürgerinnen und Bürger müssen darauf vertrauen können, dass korrupte Oligarchen sich nicht mit EU-Fördermitteln finanzieren, und da erwarten wir mehr vom Rat.
Wir begrüßen dagegen die – wenn auch zaghafte – Öffnung des Rates für das Gender Budgeting. Solides Haushalten geht nur, wenn wir wissen, welche Menschen genau die Mittel erhalten und wie sie dadurch gefördert werden. Frauen sind die Hälfte der Bevölkerung, ihnen gehört die Hälfte der Macht und die Hälfte des EU-Haushaltes.
Johan Van Overtveldt (ECR). – Voorzitter, over het MFF is al veel gezegd en er zal nog heel veel over gezegd worden. Ik zou van deze gelegenheid gebruik willen maken om twee specifieke punten te maken.
In het voorstel van president Michel zijn er bovenop hetgeen al in de Finse voorstellen stond heel veel besparingen en enkele daarvan zelfs zeer drastisch. Ik denk bijvoorbeeld aan het Europees Defensiefonds, min 39 %, de faciliteit voor militaire mobiliteit, min 74 %. Ik denk dat we ons de vraag moeten stellen of, als je dat soort besparingen gaat doen, wat er nog rest van dergelijke programma’s zinvol blijft, of je niet onder een bepaalde drempel zakt waaronder de efficiëntie van dergelijke programma’s komt te vervallen.
Tweede punt. Er zitten ook besparingen rond innovatiebestedingen in. Nu, als er één soort uitgaven van de Europese Unie is die hun deugdelijkheid bewezen hebben, die ook inzetten op de gemeenschappelijke toekomst, en die ook thuishoren op het Europees vlak omwille van de schaalvoordelen, dan zijn het wel die innovatie-uitgaven.
Ik denk dat het niet gepast is om daarop in deze tijden van zeer sterke technologische evolutie te besparen, en ik denk dat we die twee elementen in de komende besprekingen over het MFF zeker moeten meenemen.
(De spreker stemt ermee in te antwoorden op een “blauwe kaart”-vraag (artikel 171, lid 8, van het Reglement))
Maria Grapini (S&D), Întrebare adresată conform procedurii „cartonașului albastru”. – Neînțelegerea între cele trei instituții europene, Comisie, Consiliu și Parlament, sigur că a dus la nedefinirea noului cadru financiar. Ați enumerat și dumneavoastră: piața internă suferă, cercetarea suferă, politica agricolă suferă. Dumneavoastră credeți că este just în fața cetățenilor? Cetățenii își sporesc încrederea în aceste instituții care nu ajung să se înțeleagă la un buget de peste șase luni. Cum putem să transmitem în țara noastră încredere cetățenilor pentru proiecte în Uniunea Europeană când, iată, șefii de stat și de guverne nu sunt în stare să ia o decizie?
Johan Van Overtveldt (ECR), blue-card answer. – I totally agree with your argument that of course we need to get the budget in order, and I think it is certainly not the fault of the Parliament that at this moment in time we are not further ahead in these negotiations.
I would like to make a further point on what you said. I think it’s also time that we got to work on a contingency plan because, if nothing is done, certain programmes will end at the end of this year, full stop. So a contingency plan on the part of the Commission is greatly needed.
Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, le discussioni di queste settimane e le ridicole battaglie per i decimali e gli "zero virgola" rivelano la doppia morale di chi dice, a parole, di volere un'Europa ambiziosa ma, appunto, solo a parole.
In questo momento, con la proposta attuale, non vinceremo neanche una delle sfide globali: né il Green deal, né la lotta ai cambiamenti climatici, né la digitalizzazione delle nostre economie e né, tantomeno, la sfida migratoria, e penso alla Grecia.
Soprattutto non faremo abbastanza per la ricerca in un momento in cui, ad esempio, abbiamo bisogno di stanziamenti straordinari per creare un consorzio scientifico europeo che possa trovare il vaccino per il coronavirus.
Ecco perché dobbiamo agire subito, sbloccando le risorse proprie, a partire dalla common corporate tax base (CCTB) e dalla web tax, e ancora dalla cancellazione del vergognoso privilegio degli sconti e dei rebates di cui beneficiano ancora i paesi più ricchi dell'Unione e che oggi, invece, non vorrebbero rinunciarvi.
Con l'uscita della Gran Bretagna non c'è più alcuna giustificazione: io dico che voglio un'Europa ambiziosa e questa Europa ambiziosa deve avere un bilancio ambizioso, altrimenti ci stiamo solo prendendo in giro.
Marian-Jean Marinescu (PPE). – Doamnă președintă, domnule președinte Michel, oriunde vă găsiți în acest moment, dumneavoastră nu respectați Tratatul european. Nu Consiliul European trebuie să negocieze cu Parlamentul MFF-ul, ci Consiliul de Miniștri. Niciodată nu s-a întâmplat acest lucru, este pentru prima oară când se întâmplă.
Noi, Parlamentul European, ar trebui să negociem dosarele orizontale. Acolo avem putere, putere de codecizie, și nu ar trebui să renunțăm, sub nicio formă, la propunerea pe care a făcut-o Parlamentul în noiembrie, o propunere foarte, foarte bună. Cred eu că ar trebui să ne uităm și la ce-ar însemna un atac la Curtea Europeană de Justiție, pentru că este evident că cei de la Consiliu nu respectă Tratatul și cred că la astfel de acțiuni trebuie răspuns cu acțiuni de același mod.
Eider Gardiazabal Rubial (S&D). – Señora presidenta, yo hoy no voy a hablar de cifras ni de programas —primero porque ya se ha hecho aquí y además porque esa posición es de sobra conocida—, pero sí que me gustaría añadir cuatro puntos que también son importantes para la negociación.
Primero: flexibilidad. Sí o sí. Y me preocupa mucho ver que el Consejo no solo no avanza en flexibilidad, sino que en cada papel que tiene encima de la mesa cada vez hay menos. Lo hemos visto con la crisis económica, lo hemos visto con la crisis de refugiados. Necesitamos flexibilidad en el presupuesto para adaptarnos.
Segundo: plan de contingencia. Ya no es una opción, sino que es una necesidad, porque vamos con un retraso evidente y, desde luego, no será por culpa de este Parlamento, que lleva dos años esperando para negociar. Así que, ahora, no valen prisas, no valen urgencias y, desde luego, no valen presiones. Tomémonos nuestro tiempo y tengamos un buen acuerdo. Y es evidente que, además, las circunstancias que estamos viviendo ahora hacen todavía más necesarios la flexibilidad y un plan de contingencia, porque nos vamos a tener que seguir adaptando.
Tercero: recordar al Consejo y a su presidente —aunque se ha tenido que ir— que un acuerdo en el Consejo no es el final de ningún proceso, sino que es el principio. Y que, desde luego, si van por donde van sus discusiones, van a tener muy difícil empezar a negociar con este Parlamento porque no nos gusta nada esa propuesta y la rechazaríamos.
Y, por último: caja de negociación y todo el contenido que hay dentro. Antes, el señor Michel decía que ligamos el Estado de Derecho al marco financiero —es muy loable—, pero desde luego no tienen competencias para decidir ni cómo ni quién toma esas decisiones, y así en muchos programas. Así que les recuerdo que tienen codecisión con este Parlamento.
Gerolf Annemans (ID). – Voorzitter, ik heb reeds bij een vorige gelegenheid gewezen op het feit dat u Charles Michel niet ernstig moet nemen. Ja, hij was de ideale kandidaat voor Emmanuel Macron: Franstalig en op een slaafse manier gedienstig aan de fanatieke federalisten Merkel en Macron. Maar dat hij daarom ook een goede vertegenwoordiger zou zijn van de lidstaten als hoofd van de Europese Raad is een complete misvatting. Nog afgezien van de immorele onzin om de begroting van de Europese Unie nog te willen optrekken in plaats van in eenklank en met wat de burgers willen de agenda te matigen nu het Verenigd Koninkrijk zijn geld aan eigen mensen eerst en niet meer aan de Europese Unie gaat besteden, is Charles Michel wel de laatste die u een begroting moet toevertrouwen. Aan het hoofd van de laatste Belgische regering die dan nog zogenaamd sociaal-economisch en budgettair orde op zaken moest stellen en daarvoor de politieke hervormingen van het land mocht uitstellen, heeft Michel een ware budgettaire puinhoop van tussen de 12 en 15 miljard euro op jaarbasis achtergelaten: het omgekeerde dus van wat was gepland. U bent gewaarschuwd.
Jens Geier (S&D). – Frau Präsidentin! Ich habe Herrn Michel deutlich zugehört. Was ich ihm dazu sagen wollen würde, wäre: Einigt euch doch bitte im Europäischen Rat auf irgendeine Zahl für den europäischen Haushalt, aber einigt euch zuvor darauf, welche EU ihr eigentlich wollt, und dann finanziert sie bitte eben auch auskömmlich! Wir erleben doch seit Jahren immer dieselbe Situation: Am Sonntag, in den Sonntagsreden wird mehr Innovation gefordert, mehr Grenzschutz, mehr Begegnungen, mehr Leistungen für den Klimaschutz, und jetzt auch eine gemeinsame Verteidigungspolitik. Am Montag sind die Mitgliedstaaten nicht bereit, das Geld dafür bereitzustellen. Aber am Dienstag heißt es dann wieder, wie schlimm das eigentlich ist, dass die EU die Probleme nicht gelöst bekommt.
Kolleginnen und Kollegen! Ich glaube, wir brauchen einen Haushalt, der die gemeinsamen Ziele finanziert. Wir brauchen einen Haushalt, der ausreichend geschützt ist. Daher brauchen wir auch eine Bindung an rechtsstaatliche Verhaltensweisen in den Mitgliedstaaten, und da war der letzte Vorschlag von Herrn Michel alles andere als tauglich. Und wir brauchen eine veränderte Situation bei den Einnahmen.
Norbert Lins (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich finde, wir müssen aufpassen, dass wir beim Budget keine Einschnitte riskieren, welche unsere großen europäischen Ziele für die nächsten Jahre gefährden. Als Vorsitzender des Landwirtschaftsausschusses schaue ich natürlich genau aufs Agrarbudget. Schauen wir uns mal die Zahlen an, die Präsident Michel vorgelegt hat: Wir gehen von 382 Milliarden zwischen 2014 und 2020 auf knapp 330 Milliarden für 2021 bis 2027 zurück. Es wird also um über 53 Milliarden gekürzt, und das bedeutet 14 % Kürzungen.
Liebe Kolleginnen und Kollegen, das ist nicht hinnehmbar. Wie sollen wir dann die Ziele des europäischen Grünen Deals erreichen? Wie sollen wir die Farm to Fork-Strategie umsetzen? Wie bleibt eigentlich Biodiversität in Europa erhalten? Das müssen wir doch mit den Landwirten machen und nicht gegen sie. Deswegen brauchen wir da ein auskömmliches Budget, damit die Landwirtschaft ihren Beitrag leisten kann.
Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, ανήκω σε αυτούς που πιστεύουν στο ευρωπαϊκό όραμα που νοιάζομαι και αγαπώ την Ευρωπαϊκή Ένωση, γι’ αυτό θέλω μια ισχυρή δυνατή, περήφανη, ηγέτιδα δύναμη στην ανθρωπότητα Ευρωπαϊκή Ένωση. Θέλω μια Ευρωπαϊκή Ένωση που θα μπορεί να ισχυροποιήσει τα σύνορά της, δημιουργώντας την ενιαία άμυνα και ασφάλεια και τον ευρωπαϊκό στρατό, για να μπορεί να υπερασπίζεται από την κυριαρχία της μικρής Κύπρου μέχρι και την κυριαρχία όλων των χωρών της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Γι’ αυτό θέλω μία Ευρωπαϊκή Ένωση με ισχυρό κοινωνικό πρόσωπο, με ενιαία ψηφιακή αγορά, με πολιτικές που θα έχουν να κάνουν με την πράσινη ανάπτυξη, με την καταπολέμηση του καρκίνου, με πολιτική που θα δημιουργεί συνθήκες εργασίας για τα νέα παιδιά, μια Ευρωπαϊκή Ένωση που θα ανταποκρίνεται στα οράματα και τις προσδοκίες.
Ας μη γελιόμαστε: Πρέπει να μιλήσουμε με καθαρές κουβέντες στους Ευρωπαίους πολίτες. Ισχυρή Ευρωπαϊκή Ένωση δεν μπορεί να υπάρξει, αν δεν υπάρξει ισχυρός προϋπολογισμός, και ισχυρός προϋπολογισμός θα υπάρξει, αν επιτέλους αντιληφθούν οι χώρες μέλη ότι δεν μπορούν να έχουν ισχυρή Ευρώπη με τα λόγια αλλά καταβάλλοντας ισχυρή χρηματοδότηση. Τελειώνοντας, κυρία Πρόεδρε, θέλω να πω ότι οι Ευρωπαίοι πολίτες ανησυχούν, όταν τα χρήματά τους δίνονται σε χώρες και σε αυτούς που δεν εφαρμόζουν τις αρχές και τις αξίες της Ευρωπαϊκής Ένωσης και μια χώρα που παίρνει αυτά τα χρήματα, και διαμαρτύρονται οι Ευρωπαίοι γι’ αυτό, είναι η Τουρκία, η οποία δεν πρέπει να λαμβάνει ούτε ένα ευρώ από τον ευρωπαϊκό προϋπολογισμό και από το πολυετές δημοσιονομικό πλαίσιο.
Spontane Wortmeldungen
Mairead McGuinness (PPE). – Madam President, the minds of our leaders are naturally focused on the challenge of dealing with the virus, the coronavirus, but they have to make space for this issue about the future budget. I’ve been through several years where the debate on the budget has been tense and extremely difficult. I think this time it’s worse, and I suppose the UK departure is being used partially as an excuse to do less rather than more.
All of us who deal with citizens in the Member States know that people come to us looking for support, looking for money for many projects, and we have policies that need to be funded. The Chair of the Committee on Agriculture and Rural Development, Norbert Lins, has already identified the issue for farmers, and there are serious threats to the agriculture budget from the various proposals on the table. This is not acceptable, because we want farmers to do more in the coming years rather than less, but if there is not sufficient funding it will be very difficult for them to do that. We need the leaders to act and to act now.
Domènec Ruiz Devesa (S&D). – Señora presidenta, yo estoy de acuerdo con lo que han dicho muchos diputados, incluidas la presidenta de mi Grupo y la portavoz de mi Grupo en esta materia, pero querría empezar haciendo una reflexión de carácter institucional por la dimensión constitucional que tienen la negociación del marco financiero plurianual y el funcionamiento del Consejo Europeo.
Nos encontramos en una situación en la que cuatro Gobiernos han tratado de imponer su voluntad al resto del Consejo Europeo y lo han hecho, en parte también, con una cierta connivencia por parte del presidente del Consejo Europeo y de la presidenta de la Comisión, que han aceptado su chantaje. Y esto lo que pone de relieve es que la regla de la unanimidad sigue paralizando Europa e imponiendo, en algunos casos, o facilitando la imposición de la voluntad de una minoría de Estados al conjunto de la Unión. Esto no es aceptable y por tanto tenemos que actualizar el funcionamiento de nuestras instituciones, aprovechar las pasarelas en el Tratado de Lisboa y también plantear la reforma del Tratado de Funcionamiento de la Unión Europea.
Izaskun Bilbao Barandica (Renew). – Señora presidenta, señor comisario, la acción pública, para ser creíble y eficaz, necesita proyectos y voluntad política, liderazgo y presupuestos. Los problemas a los que tratamos de responder desde la Unión —el cambio climático, la transformación de nuestro modelo productivo y energético, la transformación de la energía lineal en circular, las crisis de la inmigración— necesitan una acción concertada. Y sin un acuerdo razonable para este marco financiero plurianual dejamos a las instituciones europeas sin herramientas.
Luego, es muy fácil. Cuando un problema nos supera, es mucho más fácil echar la culpa de todo a Bruselas. Sin presupuesto, sin herramientas, sin instituciones europeas sólidas, la inacción, los errores propios, la incapacidad para llegar a acuerdos, las miserias y los egoísmos nacionales son más fáciles de endosar a la Unión Europea. Este Parlamento que codecide —no lo olvidemos— no va a aceptar un mal acuerdo.
Daniel Freund (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Wir reden heute über den nächsten mehrjährigen Finanzrahmen, und ich finde, da muss man auch sagen: Wir verlieren in der EU jedes Jahr viele Millionen Euro Steuergelder an Korruption. Wir haben in einer Reihe von Mitgliedstaaten ein systematisches Problem. Transparency International hat zum Beispiel aufgezeigt: Millionen von EU-Steuergeldern fließen an den Milliardär und Premierminister Babiş. Und gleichzeitig sehen wir eben auch im Budget, dass wir viel zu wenig Geld für die Institutionen ausgeben, die genau das verhindern sollen: Korruption, Betrug, Missmanagement. OLAF, Eurojust, die Europäische Staatsanwaltschaft – alle haben zu wenig Ressourcen, und gleichzeitig binden wir die Mitgliedschaft bei diesen Institutionen, gerade bei der Europäischen Staatsanwaltschaft, nicht an das europäische Budget. Das heißt, die Einhaltung der Grundregeln, der Kampf gegen Korruption wird nicht mit der Auszahlung von EU-Geldern verknüpft. Ich finde, das geht nicht, das ist ein Verrat an unseren Werten. Wir brauchen einen funktionierenden Rechtsstaatsmechanismus, der endlich dafür sorgt, dass Korruption bekämpft wird, dass die Grundwerte eingehalten werden. Das muss die Bedingung für EU-Gelder sein.
Ruža Tomašić (ECR). – Poštovana predsjedavajuća, izlaskom Ujedinjene Kraljevine iz Europske unije nastala je poprilična proračunska rupa koju neće biti lako zakrpati.
Migracijski izazovi, epidemija koronavirusa i slični globalni izazovi tu zadaću čine još težom. Pri donošenju Višegodišnjeg financijskog okvira moramo jedno imati na umu. On mora održavati europski duh solidarnosti i ambiciju dugoročnog ravnomjernog razvoja Unije. U protivnom neće ispuniti svoju zadaću i stvorit ćemo samo dodatne podjele. Postoji opasnost da slabije razvijene članice ostanu zakinute za sredstva za koheziju i poljoprivredu.
Bio bi korak u pogrešnom smjeru i jasna poruka sadašnjim i budućim članicama da članstvo u Uniji više ne donosi vrijednosti kakvu je nekad donosilo onima koji kaskaju u razvoju i vjerujem da bi to dodatno oslabilo međusobno povjerenje i stvorilo preduvjete za nove podjele koje bi u konačnici stabilizirale Uniju.
Clare Daly (GUE/NGL). – Madam President, for me, the discussion around the MFF really exposes what European values are, because the problem isn’t that agreement hasn’t been reached or that some programmes will be cut – the real problem is the areas of expenditure that are being prioritised by the Commission and the Council.
This is a budget defined more than anything else by an enormous domination of expenditure on security and defence and on border management. The obscenity that the same arms companies that benefit from the wars that make people refugees are going to benefit from the contracts in us reinforcing our borders to keep them out. We’ve seen it in the decision last week to give EUR 700 million to Greece as a shield – a shield for Europe and not a single word about the adherence to international law, the right to asylum, the need for a new migration pact. The pursuit of militarism in this EU will not meet the expectation of citizens and it’s a failure for all.
Loránt Vincze (PPE). – Madam President, the failure to reach an agreement on the MMF in February was brushed off by many as a necessity for talks to succeed later on, but the negotiation also had to fail because it started from a totally wrong premise – that Europe is divided between generous benefactor countries and poor ones living off handouts. It failed to consider how closely the EU budget is interlinked with the Single Market that everybody benefits from. It overlooked all the dividends for all the Member States from the internal market, as well as the indirect benefits they receive from the implementation of the cohesion funds.
In reality, the EU budget is not a financial burden, it is an investment tool. In reality, it is not fair that today Member States benefiting from rebates contribute less to the EU budget as a share of GNI than others. The non-transparent and unfair system of rebates has no reason to exist in an EU which wants to be strong, cohesive and relevant.
Victor Negrescu (S&D). – Doamnă președintă, cetățenii europeni s-au săturat de acest joc în jurul bugetului european. Avem nevoie de un viitor cadru financiar multianual de calitate, avem nevoie de un buget acum, care să răspundă nevoilor pe care le au cetățenii europeni. Avem nevoie să începem viitorul program rapid, să nu mai existe o întârziere de un an sau chiar de doi și avem nevoie, practic, de continuitate.
Avem nevoie din partea instituțiilor europene să reacționeze într-o manieră coerentă. Pe de o parte, Comisia Europeană ar trebui să fie mai implicată, mai activă. Nu este normal că a acceptat propunerea lansată de Președintele Consiliului European. Nu este normal că nu a apărat suficient cetățeanul european în aceste negocieri. De cealaltă parte, Președintele Consiliului European a venit cu o propunere inacceptabilă și a pus pe masă o propunere care nu a fost discutată cu Parlamentul European, pe care noi nu o putem accepta și acest lucru este clar din dezbaterea de astăzi.
Nu vorbim de bani alocați Uniunii Europene, vorbim de bani pe care noi îi alocăm, statele membre, pentru a dezvolta această Uniune Europeană, pentru a răspunde la crizele majore cu care suntem confruntați și trebuie să gândim acest buget într-o manieră constructivă, axat pe dezvoltare, axat pe dezvoltare sustenabilă.
Valter Flego (Renew). – Poštovana predsjedavajuća, izrada proračuna nikad nije jednostavan posao. To vam mogu reći i kao bivši gradonačelnik i kao bivši župan, ali ako nešto radite s puno puno iskrenosti i dobre vjere, onda je moguće postići dogovor, ali da biste to učinili onda treba različita ega smiriti, treba definitivno dvoličnost ukloniti i treba vjerovati u jasne prioritete.
Zato i kažem, proračun mora biti zamašnjak i digitalizacije i borbe protiv klimatskih promjena i sigurnosti i poljoprivrede, a sve to skupa ja trenutno u ovom prijedlogu proračuna ne vidim. Iz tog razloga želim poručiti odavde da ovaj Parlament, dok ne vidi takav prijedlog proračuna, reći će ne, a da bismo došli do jednog kvalitetnijeg, jasnijeg prijedloga proračuna, odnosno aktivnosti sljedećih sedam godina, molimo vas, budite solidarni ne samo na riječima nego i u eurima.
Franc Bogovič (PPE). – Gospa predsednica! Hvala za besedo. Evropski svet se je na zadnjem zasedanju osredotočil zgolj na procente in pokazal različna stališča neto plačnic, neto prejemnic. Vendar je proračun dosti več.
Proračun je tako na eni strani odgovor na koronavirus in izzive, ki jih bo ta virus povzročil, na drugi strani ima Evropa velik pritisk na evropske meje. Ne vem, če je sedaj realna ocena Sveta, da bi zmanjšal za skoraj 40 procentov število ljudi, ki branijo evropske meje. Pritiski se bodo nadaljevali. Vojaška ogroženost je na nek način podobna zadeva: čutimo, kaj se nam dogaja na turški meji.
Pozabili smo na samooskrbo, kar se tiče kmetijstva. Kaj bomo storili za to, da se ne bodo izseljevali ljudje iz enih delov Evrope, iz revnejših se selili v druge. In na vse to je treba pomisliti pri sestavi proračuna in takšnega proračuna, kot je sedaj, sam zagotovo ne bom podprl.
Maria Grapini (S&D). – Doamnă președintă, domnule comisar, eu cred că prelungirea unei decizii este o rușine. Nu înțeleg cetățenii cum trei oameni, patru oameni, chiar 27 de șefi de stat să fie mai mult decât reprezentanții cetățenilor, Parlamentul European, reprezentanții cetățenilor, până la urmă, prin comisari.
Domnule comisar și doamnă președintă, îmi pare rău că nu avem aici Consiliul prezent, când noi discutăm ce au decis ei în 20 și ce vor să facă. Eu sunt vicepreședintă a Comisiei pentru piața internă; nu se poate ca la piața internă să acceptăm o tăiere de 31 %. Nu se poate, la digitalizare, la IMM-uri, la cercetare, la Orizont, la politica agricolă comună. Despre ce buget vorbim noi aici?
Eu cred că trebuie, așa cum s-a mai spus aici, să acționăm, pentru că nu putem să așteptăm să decidă cele 27 de state acum, când avem încă două crize: migrația și criza cu coronavirusul. Vă mulțumesc și sper, domnule comisar, că veți transmite acest mesaj.
(Ende der spontanen Wortmeldungen)
Maroš Šefčovič,Vice—President of the Commission. – Madam President, I would like to reassure Ms Grapini that I will definitely inform the President and the College of Commissioners about the debate, which I think was marked by two very important elements, underlined in almost all interventions in this House.
The first was a sense of urgency, and here I could not agree with you more. We need to get the budget as soon as possible; in my introductory remarks I already described to you the dire consequences of acting late. Therefore, we have also called on the President of the European Council to work closely with the Parliament and the Commission to hold the summit as soon as possible – this time hopefully with a positive outcome.
Second, I think a very important element, which I felt in all interventions, was the sense of ambition, that we simply want a Europe that strives for more, despite the fact that our British friends are leaving us. It was underlined in the interventions by Madame García Pérez that we need a budget of a sufficient overall size, and that – as Mr Fernandes and Mr Lins underlined – we need a budget which would enable us to respond to the challenges ahead because, as Ms McGuinness has said, if we don’t have proper funding, how are we going to convince our farmers that we need to invest more in a Farm—to—Fork Strategy? How are we going to create that huge investment fund which we want to use to modernise Europe, to invest in the Green Deal project and to prepare the industry for this important twin transition – digital and green – that we are going through? We also need to be much better prepared for contingencies. I think it was underlined in the interventions by Ms Marques and Mr Cioloş that we need to have some flexibility in the budget to respond adequately to all the challenges and unexpected emergencies we have to face.
Almost all of you referred to the situation at the Turkish—Greek borders and to the coronavirus. These are exactly the situations where European citizens expect us to act and act fast. I think that on both occasions we did our utmost and my dear colleague Ylva Johansson is here to debrief you on the details of the visit of the three Presidents to the Greek borders and on all the contingency planning we are doing in the Commission.
I think that what is very important right now is to focus on the deal – to focus on the agreement – because I believe none of us want to disappoint our young generation and tell them that next year there is simply no Erasmus. Nobody wants to disappoint the citizens who came out to vote in such large numbers and who sent us a clear message to prepare Europe for the important Green Deal transition because, put simply, we need to lead by example and we are in the best position to do so.
So all these are tasks which we have to deal with. We therefore hope that, together with you, in the spirit of the close cooperation we have had, we will be able to push for an ambitious budget – a budget which responds to the expectations of our citizens. We agree with you that there is no time to lose. So thank you very much for your support. Let’s cooperate very closely on this until we get the ambitious budget that Europe needs.
Die Präsidentin. – Die Aussprache ist geschlossen.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 171)
Tamás Deutsch (PPE), írásban. – Mi, a FIDESZ-KDNP európai parlamenti képviselői is ambiciózus költségvetést szeretnénk Európának, legyen az EU GNI 1,3%-a a hétéves pénzügyi keret! A Parlament állásfoglalásában világosan kimondtuk, a következő hét évben sem csökkenhetnek a tradicionális EU politikák, a közös agrárpolitika és a regionális fejlesztési politika keretei. Az Európai Parlament kiáll a „Kohézió Barátai”-ból az „Ambiciózus Európa Költségvetése” csoporttá alakult 17 ország törekvése mellett, ne a gazdagabb országok fukarsága határozza meg Európa jövőjét. A legnagyobb és a legkisebb költségvetési javaslat között háromszázötven milliárd euró a különbség, ami talán soknak tűnik, de valójában azt jelenti, hogy az európai állampolgároknak havi kilenc euróval kellene többet befizetniük a közös költségvetésbe. Ennyit megér az európai jövő. Az állam és kormányfők tárgyalását figyelve megbukni látszik az elképzelés, amely összekötné a jogállamiság ügyét az uniós kifizetésekkel. Véleményünk szerint itt elvi kérdésről van szó. A helyzet az az, hogy az európai történelem legrosszabb hagyományait felelevenítő módon, meglévő politikai véleménykülönbséget a jog eszközeivel, egy önkényes alapon kiróható durva jogi büntetés kilátásba helyezésével akarják megoldani. Ez nem európai módszer. Ez ellentétes az európai demokráciával. Tehát a demokráciát védő megközelítésből utasítjuk el ezt a politikai okok miatt kiróható büntetés elvére épülő elgondolást. Ilyen megoldás nem elfogadható Magyarország számára.
Rovana Plumb (S&D), in writing. – Talking about the budget means talking about the EU’s future. Sufficient funding is key to achieving common ambitions such as fighting climate change, the digital and ecological transformation, dealing with the social consequences of the later and continuing to support regions and cities, farmers, young people, researchers or entrepreneurs. The European Parliament adopted its position in November 2018 and re—confirmed it in October 2019. Unfortunately, the Council, as co—legislator has not been able to agree on a position yet. The proposal of reducing the funds for cohesion policy is unacceptable. How can we strengthen economic and social cohesion by reducing disparities in the level of development between regions if we reduce the funds for cohesion policy? Therefore we need a budget proposal that will not leave people and regions behind.
Susana Solís Pérez (Renew), por escrito. – Estamos en un momento clave para el futuro de Europa, en el que se va a decidir el próximo presupuesto europeo, que tendrá que hacer frente a los grandes retos que tiene la UE: la transformación digital, la lucha contra el cambio climático y la migración. La salida del Reino Unido ha dejado un agujero en los presupuestos que no puede traducirse en recortes en partidas fundamentales, para conseguir una Europa fuerte que no deje a nadie atrás.
En España estos recortes pueden tener un gran impacto, especialmente en las zonas rurales, ya que la política agrícola común sufriría un recorte del 14 % y el desarrollo regional uno del 12,7 %. Es decir, afectarán directamente a nuestros agricultores y pymes.
Para que el presupuesto tenga el tamaño adecuado es urgente una reforma de los ingresos de la UE. Los nuevos recursos propios son una oportunidad para combatir la elusión fiscal de las grandes empresas y para hacer pagar a los grandes contaminantes por su deterioro del medio ambiente.